L'émergence Des Pays en Développement 3.0

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L’émergence des pays en

développement

Préparer par :
Lahlali Fatim-Ezzahra
Houssni Soukaina
Mahzouli Mohamed
Laabail Mariam
Labbilta Abdelilah
Sous l’encadrement de Prof. Yamani
Table des matières
Introduction :.........................................................................................................................................2

I. Définition :......................................................................................................................................3

II. LES OBJECTIFS :...............................................................................................................................4

III. Facteurs économiques :..............................................................................................................5

1. Le travail :...................................................................................................................................5

2. Les ressources naturelles :..........................................................................................................6

3. Le secteur industriel et le secteur des services :.........................................................................6

IV. Obstacles et les conséquences...................................................................................................7

V. Solutions proposer.........................................................................................................................8

Synthèse :...............................................................................................................................................9
Introduction :
L’émergence économique est une étape pour atteindre le développement économique et un
processus de transformation institutionnelle. Le concept de l’émergence économique n’a pas vu le
jour avec l’apparition des BRICS. Il remonte à quelques années avant lorsque Antoine Van Agtmael a
utilisé pour la première fois le terme de « marché émergents » en 1981 à la société Financière
Internationale (SFI).

Les pays émergents sont devenus un sujet qui intrigue les économistes quand le monde économique
a connu un nouveau phénomène qui est « l’émergence économique ». Certains économistes se sont
intéressés à définir le concept ou à identifier ses caractéristiques, mais étant donné que ces pays ont
pu enregistrer des taux de croissance économique élevés, il est important de s’intéresser aux
facteurs qui ont mené à l’émergence économique. Nous allons essayer à travers cet article d’extraire
les facteurs de l’émergence économique à partir des expériences des pays émergents.
I. Définition :
Les pays émergents sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés,
mais qui vivent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures
économiques convergent vers ceux des pays développés.

Mais il faut bien noter que la définition des pays émergents (ou "économies émergentes") est
évidemment floue. On considère généralement que les pays émergents sont les pays en
développement qui ne font pas partie des pays les moins avancés. La définition est parfois réduite à
celle de nouveaux pays industrialisés

Le premier à l'utiliser le terme « émergent » est Antoine van Agtmael, économiste néerlandais à la
Société financière internationale en 1981 pour parler de pays en développement offrant des
opportunités pour les investisseurs.

Actuellement, sont considérés comme pays émergents des pays tels que l'Afrique du Sud, l'Arabie
Saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Russie
et la Turquie. Mais les quatre principaux pays émergents qui jouent le rôle du premier plan dans
l’économie mondiale sont Brésil, Russie, Inde, Chine on ajoute parfois le Mexique ou l’Afrique du sud.

Taux de croissant annuel moyenne des pays BRICS entre 2000-


2019
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Brasil Russia India China South Africa

Source : la banque mondial

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II. LES OBJECTIFS :
Les pays émergents, et en premier lieu les BRICs, augurent d’un monde de plus en plus multipolaire.
Leur intégration dans la mondialisation en fait des acteurs de plus en plus incontournables, qui
marqueront sans conteste ce nouveau siècle, et insuffleront un nouvel ordre mondial.

En effet, en modifiant l’équilibre de la planète, les pays émergents ébranlent la vision occidentale du
modèle de développement économique, selon laquelle toute réforme économique d’envergure doit
au préalable adopter les institutions politiques et juridiques occidentales.

D’un point de vue de la mondialisation, les pays émergents impriment une dynamique économique
nouvelle réduisant le pouvoir de la Triade (USA, Europe et Japon) au profit d’autres zones
économiques. Par ailleurs, le poids des pays émergents sur l’échiquier mondial dépendra non
seulement de leur faculté de nouer des alliances pour influencer les politiques de diverses
organisations internationales comme l’OMC, le FMI, la Banque mondiale ou l’Organisation des
Nations unies, mais aussi de leur capacité à œuvrer pour un environnement stable et pacifique,
favorable à leur développement. En outre, pour asseoir durablement leur développement
économique et renforcer leur position sur la scène internationale, les puissances émergentes n’ont
d’autre choix que de faire place, sur le plan de leur politique intérieure, aux aspirations de leurs
populations à des conditions de vie et de travail plus décentes.

Pour les pays en développement, il y a lieu de ne pas oublier les objectifs de réduction de la pauvreté
et des inégalités sociales, et particulièrement, la réalisation du développement humain
correspondant à la satisfaction des besoins fondamentaux des populations, l'éducation et la santé.
Néanmoins, la montée en puissance économique des pays émergents leur confère un rôle accru dans
la fixation des priorités mondiales et dans la prise des décisions dans le cadre de la gouvernance
mondiale.

Face au nouvel équilibre des forces qui se dessine sur la scène internationale, la question du vivre
ensemble à l’échelle de la planète, sans polluer et sans s’exterminer se pose désormais avec plus
d’acuité.

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III. Facteurs économiques :
Généralement, les facteurs économiques sont ceux qui engendrent d’une façon directe la création de
richesse. La théorie économique présente trois principaux facteurs : le capital, le travail, et les
ressources (Robert M. Solow 1956).

Pour notre cas, nous nous intéresserons qu’à la population, les ressources et les valeurs ajoutées des
secteurs industriels pour le capital nous verrons après que ça dépend de la qualité des institutions.

1. Le travail :
Les pays émergents ont utilisé leur forte population comme un avantage concurrentiel. Des pays
comme la Chine, l’Inde et le Brésil représentent une population de 3 milliards d’habitants, soit 41 %
de la population mondiale. En termes géopolitiques, ce chiffre peut être comparé à la population
totale des pays membres de l'OTAN qui est de 992 millions d'habitants, soit 14 % de la population
mondiale.

La population est un facteur de production qui assure une main-d’œuvre qualifiée et de bon marché
puisque la demande du travail est supérieure dans ce contexte à l’offre. Cette main-d’œuvre
construit la force de travail d’un pays, étant donné que l’individu est le paramètre essentiel dans la
construction d’un modèle économique (Tebbani K. & Challal M. 2006).

Source : effectué à partir des données de la banque mondiale

Le graphique n° 1 démontre que la croissance forte de la population de ces pays est concentrée dans
les villes plutôt que dans les campagnes. Cette concentration de la population urbaine traduit deux
caractéristiques. Elle représente une main d’œuvre intense et un agent économique qui consomme
les produits et les services.

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Le cas de la Chine illustre ce phénomène puisque la stratégie de développement chinoise basée sur
l’exportation des produits manufacturiers et l’ouverture progressive à l’économie mondiale,
déclenchée par les réformes de Deng Xiaoping en 1978, s’est accélérée en l990 (Laetitia Guilhot),
2015. Dans cette année, la croissance annuelle de la population a atteint plus de 4,3 % qui est
considéré comme la plus forte pendant les 27 dernières années. Dans la même année, la population
urbaine commence a augmenté par rapport à la population rurale. De ce fait, la croissance
économique est passée de 3,93% en 1990 à 14,19% en 2007 soit elle presque quadruplée dans
l’espace de 17 ans. En 1990, la croissance de la population urbaine a atteint 1,46% et celle de la
population rurale 0,46 % en Chine.

2. Les ressources naturelles :


Les ressources naturelles sont un facteur de production et de développement incontournable. Les
pays émergents ont utilisé cet atout pour obtenir un développement rapide de l'industrie
manufacturière et de l’augmentation des exportations (Hoskossn & al. 2000). La Russie entreprenait
un modèle de croissance basé sur l’exportation de ressources naturelles telles que le gaz, pétrole,
palladium, et l’or (Dusan Damnjanovic 2015). Son PIB s’est quasiment multiplié en dix pendant la
période de 1999 à 2014.

D’autres pays comme la Chine sont devenus les premiers importateurs des ressources naturelles. Elle
présente à elle seule près de 50% de la consommation et la production mondiale d’acier (Laurence
Daziano,2014). Par contre, les matières premières présentent 58% du total des exportations de
l’Afrique du Sud, avec les minerais qui présentent 25,3% des exportations, les pierres précieuses qui
présentent 19,2%, et les métaux de base représentent 12,2% des exportations (Laurence
Daziano,2014).

3. Le secteur industriel et le secteur des services :


D’autre pays émergents ont construit leur modèle économique sur le secteur industriel. Le modèle
d’émergence de la Chine s’est développé par le secteur manufacturier en rendant les produits chinois
plus compétitifs. Son succès est dû, en premier lieu, à la baisse des couts de production (Fauzi Hussin,
Chee Wuan Ching, 2013). Ce pays a réussi à transformer ce secteur pour pouvoir intégrer l’économie
mondiale (Fauzi Hussin, Chee Wuan Ching, 2013). Il est arrivé à se spécialiser dans la haute
technologie dès lors que les exportations des produits de haute technologie sont passées de 6,43%
du total des exportations à 30,84% en 2006 puis elles ont chutées à 25,75% en 2016(Banque
mondiale, Indicateur du développement dans le monde), ce qui explique par le passage de la
population chinoise à la consommation.

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La part des services dans la Chine et l’Inde représentait 40% et 55% respectivement en 2007, que ce
soit dans le domaine du software ou des services financiers offerts les économies des BRICS ne
cessent d’innover et de se développer (HEC Eurasia institute, 2008).

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IV. Obstacles et les conséquences
Même si les efforts des Etats pour atteindre l’émergence économique, mais il y a toujours des
conséquences et des obstacles qui peuvent arrêter ces efforts.

La faiblesse des revenus dans les pays les plus pauvres, notamment en Afrique, est causée par une
prédominance de la population rurale où le pourcentage d’urbanisation en Afrique est 40% d’après
les estimation de 2018, généralement les villes sont considérés comme les moteurs de l’économie
d’une pays, ainsi le taux de croissance économique se corrélé positivement avec le taux
d’urbanisation, l’article publié sur le site de CNRS Lejournal cité que : « D’après la Banque Mondiale,
les villes concentrent actuellement 55 % de la population terrestre et génèrent plus de 80 % du PIB
mondial. Souvent, elles ont une importante croissance économique. Ainsi, une étude d’Oxford prédit
que le taux de croissance de Paris entre 2019 et 2035 devrait être d’environ 1,7 %. ». Deuxièmement
les dépenses vont surtout porter sur les besoins prioritaires, c’est-à-dire sur les produits agricoles, car
le secteur agricole domine le pays donc la transition au secteur secondaire et tertiaire devenue plus
compliqué.

Une autre conséquence est l’étroitesse des marchés, c’est-à-dire une situation où un nombre limité
des investisseurs contrôle le vent et l’achat des actions, cette faiblesse de développement des
échanges monétaires ralentie le développement du secteur tertiaire, ainsi une croissance
économique faible, l’article intitulé ‘’ Appraisal of Capital Market Efficiency on Economic Growth in
Nigeria’’ publié sur le ‘’International Journal Of Business and Management’’ par ‘’ Sunday O. E.
Ewah, Atim E. Esang & Jude U. Bassey ‘’ explique que : « Cette étude révèle qu'il existe un lien entre
l'efficacité du marché des capitaux et la croissance et le développement économiques, vis-à-vis de la
capitalisation boursière, de la masse monétaire, du total des transactions en stock, du stock de
développement du gouvernement et du taux d'intérêt. Comme on peut l'observer, la capitalisation
boursière, le stock de développement du gouvernement et le taux d'intérêt sont des capitaux
importants variables de marché susceptibles d'influencer la croissance économique au Nigéria. C'est
parce qu'un grand marché des capitaux élargir les perspectives de croissance et aussi le stock de
développement du gouvernement s'il est bien investi et non détourné pour secteur peu lucratif qui n'a
pas le potentiel d'incitation à la croissance. ».

Au contraire, les pays à revenu intermédiaire, parmi lesquels figurent les pays émergents, appelés
autrefois nouveaux pays industriels (NPI) comme : la Chine, le Brésille, la Russie..., ont une économie
diversifiée et spécialisée, où les échanges monétaires prédominent. Les plus développés ont des
structures économiques et sociales semblables à celles des pays développés.

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V. Solutions proposer
Les conséquences, qui peuvent faire au pays en développement qui souhaitent atteindre
l’émergence économique, sont une problématique plus complexe de le traiter avec une seule
solution, c’est pourquoi nous avons proposé un ensemble des solutions qu’on peut le suivre comme
un processus (étape par étape).

 L’investissement dans l’infrastructure : l’infrastructure est considéré comme la base


fondamentale de création de richesse, par investissement en infrastructure l’Etats vas lier les
régions urbains avec les régions ruraux, donc l’intégration de ces régions dans le processus
de création de richesse pour la pays donc une taux de croissance économique plus
important, comme mentionner dans l’article nommé IMPACT DES INFRASTRUCTURES SUR
LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE AU MAROC publier sur le site de Centre Marocain de
CONJONCTURE « infrastructure et croissance économique vont souvent de pair. En effet, les
infrastructures jouent un rôle crucial pour le développement. Des systèmes de transport aux
installations de production d’énergie, en passant par les réseaux d’alimentation en eau et
d’assainissement, les services qui permettent à la société de fonctionner et à l’économie de
prospérer sont fournis grâce aux infrastructures. Une infrastructure étendue et efficace reste
essentielle pour assurer le bon fonctionnement de l'économie, car elle est un facteur
important dans la détermination de la localisation de l'activité économique et les types
d'activités ou de secteurs qui peuvent se développer dans un pays.  ».
 L’investissement en secteurs sociaux (santé et éducation) : l’investissement en secteurs
sociaux peut sembler comme une perte de ressource au court terme, mais au long terme,
avoir une population fort et bien éduquée est un facteur très important pour atteindre
l’émergence économique, et avoir des cerveaux créatifs vas aider le pays de solver les
problèmes et les crises de future. Le mémoire, de Hadji Rabii intituler ÉDUCATION,
CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET DÉVELOPPEMENT HUMAIN : LE CAS DUMAROC. Encadrer
par Université du Québec à Montréal, affirme que : «  L'éducation est reconnue pour avoir un
impact positif dans les domaines économique, social, politique, et démographique. Au niveau
économique, elle permet aux individus d'améliorer leur productivité et d'augmenter leurs
revenus et chances d'employabilité. Alors qu'au niveau des États, elle permet l'amélioration
de la compétitivité et attractivité de l'économie nationale grâce à la disponibilité d'un stock
de capital humain qualifié.  ». La méthode la plus efficace de réaliser cet investissement est
par des plan de développement humain c’est pourquoi le Maroc a lancé en 2017 Stratégie
Nationale de Développement Durable (SNDD) 2030.
 La transition de secteur primaire au secteur secondaire et tertiaire : généralement le
secteur industriel et de services sont plus rentable pour l’économie des pays développé, on
peut même remarquer que la plupart des pays qui ont un taux de croissance important,
possède un secteur secondaire tertiaire très fort. Cependant, la transition doit être graduelle
pour but de ne tomber pas en situation de crise, l’exemple chinois, où l’états chinois lança
une politique économique en 1958 causant une famine qui a tuée entre 15 et 55 millions de
Chinois, reste un récit édifiant de ce que peut passer, si un pays essaiera de s’industrialiser
rapidement.

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Synthèse :
Les pays émergents sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés,
mais qui vivent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures
économiques convergent vers ceux des pays développés. D’un point de vue de la mondialisation, les
pays émergents impriment une dynamique économique nouvelle réduisant le pouvoir de la Triade
(USA, Europe et l’Asie) au profit d’autres zones économiques. En plus il ne faut pas oublier les
objectifs de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, et particulièrement, la réalisation du
développement humain correspondant à la satisfaction des besoins fondamentaux des populations,
l'éducation et la santé. Les facteurs principaux de l’émergence sont la population nombreuse, les
ressources naturelles, et les secteur secondaire et tertiaire fort. Les obstacles qui ralentir
l’émergence économique des pays en développement sont La faiblesse des revenus dans les pays les
plus pauvres, notamment en Afrique, et l’étroitesse des marchés. Les solutions proposée pour
dépasser ces obstacles sont l’investissement dans l’infrastructure, l’investissement en secteurs
sociaux (santé et éducation) et la transition de secteur primaire au secteur secondaire et tertiaire.

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