HA 03 0607 Synthese

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Histoire de l’architecture – Professeur P. N. Pagliara


GUILIO ROMANO :
1499-1546
Vie : élève de Raphaël. Peintre et architecte. Connaissance élevée de l’architecture
classique antique. Choisi de ne pas imiter le style de la haute Renaissance mais d’embellir et
d’élaborer ses thèmes. Important : mélange fini et non fini. Ruine et architecture nouvelle.
Conception inséparable de la str. et de la déco. Contraste classique et anticlassique. Comme
Peruzzi, il connaît très bien l’architecture classique, mais veut en même temps jouer avec en
s’en éloignant.

Œuvres :
Palais Ducale :
Le commanditaire est Federico Gonzaga. Il a vu le chantier de la cour du Belvédère de
Bramante à Rome, il eut le désir de réaliser quelque chose de semblable.
LA COUR
Pas autant grande que celle du Belvédère.
Bossage, tout est en brique recouverte d’enduit.
Colonne « tortille » dorique = combinaison bizarre entre la colonne tortille, dynamique, et la
colonne dorique très statique, robuste.
PARTIE ARRIERE
Entablement qui semble tomber -> essai ? il va ensuite le réaliser dans le Palais Te.
Aussi d’ordre dorique (chapiteau) et colonne en bossage.
Î il introduit dans une architecture nouvelle de la ruine antique et un aspect non fini, le
bossage. Pourquoi ?
Volonté (son style…) d’introduire deux oppositions qui caractérisent les différents « états »
de la pierre : le fini/non fini, c'est-à-dire la pierre travaillée par l’homme et celle à l’état naturel
ainsi que le nouveau/en ruine, l’ordre et à nouveau l’état naturel mais usé.
Î avoir tous les états possibles de l’architecture, synthèse :

1) la pierre naturelle, 2) la pierre travaillée, 3) l’ordre, 4) la pierre qui perd l’ordre et qui
retourne à son état naturel.

effectua plusieurs additions au palais de Gonzaga. Façade à 7 travées. // schéma Palais


Caprini, sauf que piano nobile aussi rustique.

Palazzo Te :
Il faut imaginer le palais à l’époque sur une mini île.
*c’est Raphaël, son maître, qui poussa J. Romain à devenir architecte.
Ici, il a été chargé de décorer la salle des chevaux (le commanditaire, Federico Gonzaga, les
aimait bcp) -> tout est peint, même les pilastres.
Après le succès de la salle des chevaux, J. Romain a pu continuer l’ensemble du projet,
c'est-à-dire donner une apparence à l’antique au palais.
LA FACADE
Volonté de montrer l’importance du commanditaire : ordre colossal en pilastre pour la façade
et demi-colonne pour la cour (même solution que pr la villa Madama) -> ce qu’on peut voir de
loin c’est uniquement le volume du palais, donc le relief n’est pas nécessaire en façade ;
demi-colonnes intérieur cour, plus saillantes car petite dimension cour.
Les fenêtres étaient déjà préexistantes, elles ont été fixées suivant l’intérieur ->
irrégularité de la façade, les fenêtres ne sont pas centrées par rapport à l’espace entre les
pilastres. Solution : niche pour tromper l’irrégularité (pas sure !).
Pilastres pas verticaux ; épaisseur s’amenuise en hauteur ; bossage des arcs progressif, le
max est atteint sur claveau

Bossage : marque fondamentale de J. Romain. Tout est en brique recouvert d’enduit, même
les bases.
Deux sortes différentes de bossage, un plus rustique (brique frappée et enduit) qui encadre
les fenêtres et l’autre moins rustique pour contraster avec les pilastres. Cependant, le
pilastre qui se trouve vers l’entrée est entouré de bossage très saillant. Pour qu’on le
distingue plus une épaisse couche d’enduit a été ajoutée.
Un troisième bossage au niveau supérieur qui est plus travaillé.
Î trois sortes de bossage définis uniquement grâce à brique (frappées ou pas…) +
enduit.

Les métopes ne sont pas régulières non plus (carrés/rectangles, fenêtre !).
Le motif de frise utilisé est le méandre, grec
Clef en dessous des fenêtres, typique de J. Romain.

Le vestibule : voûte en berceau caissonnée (source Basilique de Maxence). Fût des


colonnes non-fini.
LA COUR
On retrouve les quatre étapes de la pierre (non fini, fini, ordre, ruine).
Î fronton au-dessus des portes semblant se « défaire », comme si les appuis
s’abaissaient (sorte de poussée verticale) = état de ruine
Î triglyphe qui tombe, également état de ruine
Î certains blocs entre deux colonnes ont bossage rustique fort, non-fini

Du fait qu’on a ajouté la façade sur la construction préexistante, on retrouve des irrégularités
dues à l’intérieur, notamment des fenêtres remplies ou désaxées.
Travée rythmique pour les façades se trouvant sur l’axe de symétrie principal.
« Métopes à bouches ouvertes » pour l’évacuation de l’eau.
Salle des chevaux, cheminée très architecturale -> console et claveaux.

Le portique : particulier, comme à S. Giorgio de Palladio.

pr Federico Gonzaga. Villa suburbaine. Construit vers 1535, à un étage. Multiples salles de
réception pr fêtes. Entrée principale donne sur une large loggia ouvrant sur le jardin. Édifice
à 4 côtés entourant cour ouverte. L’ext est traité comme une façade de type haute
Renaissance avec des pilastres. Les 2 côtés donnant sur la ville ont un ordre colossal
dorique, mais intervalle entre pilastres est inégal. Entrée à l’ouest : vestibule avec
nombreuses références pour rappeler des anciens édifices (comme la Panthéon) : Jules
Romain semble avoir joué avec les règles classiques, nombreuses sources classiques
utilisées pr vestibule, mais en même temps laisse colonnes à un stade de non finition.
Certains éléments laissent penser qu’il s’agit d’erreurs Æen réalité volonté de J. Romain de
donner un caractère non-fini à son architecture.
Dans la cour, Jules romain alterne des surfaces rustiques/bien taillées. Dans salles à
l’intérieur, nombreuses peintures, avec notamment de l’architecture peinte. À l’est : entrée
dans jardin côté ext : façade avec arcades où entrée au centre est composée de 3 grands
arcs, la voûte de chaque travée étant supportée par 4 colonnes. Large entablement entre
colonnes et arcs pr éviter contact direct.

Villa Lante :
Ordre dorique en bas (colonnes), ionique en haut (pilastres cannelés) ; pilastres et colonnes
ne sont pas alignés
Colonne-cheminée (pilastre creusé)
Fenêtres 1er surélevées pr pas toucher les arcs
Couples pilastres à côté arcs, pilastre intérieur plus fin et rapproché du pilastre ext. car sa
base ne doit pas couper la ligne de l’arc
Volutes sur fenêtres
Fenêtres resserrées et bouchées au milieu pour la voûte du rez de la grande salle

Commencée par Raphaël et complétée par Jules Romain. Sur 2 côtés de la cour, les
triglyphes semblent tomber en sortant de l’entablement Ævolonté de Jules Romain de
montrer le contraste entre la nature et l’action de l’homme, entre la ruine et l’architecture
nouvelle, le fini et non-fini.

Sa maison :
J. Romain voulait montrer son succès -> la maison a été agrandie, c’est pour ça que c’est
pas vraiment centré.
Bossage en pierre et mortier ???
Il n’y a pas d’ordres. Ce sont les arcs qui soutiennent l’entablement -> donner l’image d’une
maison d’artiste.
Ornements à l’antique de l’encadrement des fenêtres.
Beaucoup de maisons d’artistes sont réalisées dans ce genre.
Par-dessus attique, mezzanine
Bossage plus rustique au rez qu’au 1er
Articulation façade par arches dans lesquelles s’enfoncent fenêtres et leurs frontons ;
claveaux supportent corniches
Travée centrale accentuée ; bande horizontale se déforme sous la poussée des voussoirs du
portail ; au-dessus, niche, ici c’est l’arc qui encadre le fronton !
même style que pour un palais, pour montrer sa relation avec la court et la noblesse. Rez :
boutiques ; piano nobile avec salons.

Palais Stati-Maccarani :
5 travées
Rez rustique et 1er sans
Façade articulée par couple de pilastres aux étages sup
Au rez, boutiques et mezzanines sont oblongues
Référence au palais Alberini
Au rez, la base est en pierre et le reste en brique+mortier
SANMICHELI :
1487-1559
Vie : architecte et ingénieur. Amena en Italie du nord le style all’antica de la haute
Renaissance qui s’était établi à Rome au début du 16ème siècle. Un des seuls à avoir vu
l’architecture grecque. Adapta son style à l’architecture domestique et religieuse Vérone et
Venise. Employé comme architecte militaire et revitalisa l’image de l’état vénitien. Orvieto et
Rome, puis Vérone et Venise. Fortement influencé par Bramante, qui forma son style. En
charge des murs de défense de Vérone.

Œuvres :
Porta Nuova :
1526, Vérone, on prévoit une guerre -> fortifications, ARCHITECTURE MILITAIRE.
Venise a demandé à Vérone d’augmenter les fortifications car Vérone était sur un réseau de
communication important pour Venise.
La surface de la ville a pratiquement été doublée -> nouveaux murs et nouvelles portes.

LA PORTE
bossage rustique
Le portails : demi-colonnes sur les deux côtés, couplées avec des pilastres -> source antique
romaine : basilique d’Emilia (utilisé également par Alberti à Santa Maria Novella, Florence)
Le fût des demi-colonnes est couvert de bossage -> amphithéâtre de Vérone.
Elles n’ont pas de bases : architecture grecque, les ordres doriques n’ont pas de base ; mais
provient des sources antiques de Vérone (Porta dei Leoni).
important de reprendre les traditions locales pour montrer distinction et l’importance de la
valeur antique par rapport à Venise.
Sur la clef se trouve la tête connue de Jupiter.
Dans les parties latérales de l’entablement, les métopes et triglyphes sont « non finie ». Le
NON-FINI, thème que l’on retrouve souvent à Vérone ; non fini voulu pour mettre en
évidence la partie centrale.
*métopes avec tête de vache -> tradition les temples grecs, animaux destinés au sacrifice.
Meurtrières pour chaîne pont-levis
MATERIAUX
Contraste entre brique au niveau supérieur et à l’intérieur avec la pierre en façade.
Le côté de la ville est plus robuste alors que le côté tourné vers l’extérieur est plus soigné,
pour montrer la magnificence à ceux qui viennent de l’extérieur de la ville.
STRUCTURE
Arcade principale encadrée par pilastre et demi-colonne de chaque côté
La tête de Jupiter a une fonction porteuse. On le voit au joint qui se trouve au-dessus dans
l’architrave. Elle va chercher l’entablement -> grande dimension.
Mélange du système romain (charge sur arc) et grec système trilythique, entablement et
demi-colonnes+pilastres ici) ; particulier à Sanmicheli et Sansovino

Du côté ville on a des parties en brique, car côté moins important. Il y a aussi plus d’arcs, 7
au lieu de 5 ; bossage rustique pour arcades seulement ; aspect plus robuste notamment
dans les ordres, seul chapiteau n’est pas en bossage
Source : temple de Divo Claudio

Porta Palio :
Côté extérieur :
La façade extérieure est très riche : ordre dorique très différent de Porta Nuova. La pierre est
travaillée de façon très soignée, colonnes ¾ cannelées et ont bases -> Porta Borsari et
théâtre, sources antiques de Vérone. La solution de coin est la même qu’à Porta Nuova : ¾
de colonne cannelée couplée avec pilastre.
Il y a des consoles qui soutiennent l’entablement mais ici il n’y a pas d’arcs, ce n’est pas des
consoles d’arcs--> source antique de Vérone, voir « polycopié ».
bossage soigné
Les portails latéraux, source antique, avec consoles en « oreilles de chien » (comme les
frises en vague) qui soutiennent le fronton.
Les joints de l’architrave se trouvent exactement sur les clefs et les colonnes -> Sanmicheli
voulait construire l’architrave en fonction de la structure.
Contraste bossage-colonnes
Liaison pierre travaillée et bossage très soigné->souvenir tailleur de pierre
Meurtrières pour chaînes pont-levis central et latéral
Dans plate-bande au-dessus portail, joints réels sont moins nombreux que joints apparents
Au-dessus de la base, un bloc sans bossage (tout le long de la porte) pr mettre en évidence
la base des ¾ colonnes
Côté ville :
A certains endroits, il y a un appareillage en cailloux. Cependant, il est difficile d’appareiller
les pierres. La solution est en « spina di pesce ».
Bossage partout même sur le fût des colonnes et pilastres ; peu d’ornements. Clefs arcs
saillante (source de Rome, Temple de Divo Claudio) en plan et élévation simplifiée. Il y a
différents degrés d’ordre dorique. Ici le plus robuste est utilisé afin de montrer la force, la
dureté du pouvoir aux citoyens.
Toujours la même solution de coin.
La voûte à l’intérieur est en brique, pas comme à Rome où c’est en coulage. L’intérêt ici
n’était pas de recopier ce qui se faisait à Rome. (les arcs doubleaux sont en pierre.)

Palais Canossa :
Première construction de Sanmicheli à Vérone.
Il y a des traces de J. Romain…
Plan en forme de U, ouvert sur la rivière : cour à 3 côtés. Symétrie en façade avec un
vestibule de 3 arches précédent un hall d’entrée ouvert spacieux (source des 3 arcades ; p-ê
vu au palais Te). Façade à 7 travées et 2 étages.
Au rez, base et parties sensibles en pierre (bossage rustique) et bossage lisse en brique et
stuc -> semblable à l’amphithéâtre.
Paire de pilastres (source palais Caprini) au 1er composites ; resserrées au centre pr les 3 du
salons.
Ouvertures au niveau de la cave (palais Médicis)
A l’époque, vue sur la rivière et la campagne.
Le portique, vestibule Vitruvien, qui apporte de la lumière et ouvert au public…
Clef d’arc dépasse au-dessus et en dessous de la fenêtre, à la J. Romain.
Banc, pour permettre de monter à cheval ?
Balustrade toiture rajoutée après
Fenêtres de mezzanine au haut du rez et en haut 1er
Plus tranquille que façade du palais Bevilacqua : travées régulières.

LA COUR
Dans cour pilastres sur piédestaux et solution d’angle avec pilastre plié, dorique.
Les arcades ne sont pas ouvertes, les pilastres sont plaqués au mur comme au Palais
Baldassini d’Antonio da Sangallo le Jeune. -> utilisé lorsqu’on avait pas assez de place pour
avoir un portique sur les quatre côtés.
L’entablement a été réalisé suivant Vitruve sauf pour les angles où le métope est allongé ;
même erreur que dans palais Branconio.
Frise au-dessus de la fenêtre en « vague », motif beaucoup utilisé par Sanmicheli.

Palazzo Bevilacqua :
FACADE
But était de construire 15 travées (ou 11 selon Lotz), mais en fait 5 travées à droite entrée et
1 à gauche. Le palais aurait du être avoir plus de travées -> on remarque que c’est pas
régulier à cause du portail qui n’est pas centré. Voir poly.
Façade en pierre
Le rez-de-chaussée est en bossage comme à Porta Palio. Pilastres toscans (selon Lotz et
dorique selon prof) au rez sans base, haut du pilastre non bossé pr contraste avec
chapiteau ; colonnes corinthienne à cannelures hélicoïdales à l’étage.
Caractéristique semblable chez Peruzzi, différentes relations entre ouverture et ordre : 1er
Æcolonnes sur piédestaux ; rez Æfenêtres sont élevées à tel point qu’elles atteignent
presque la moitié du pilastre.
Motifs arc de triomphe très riche et travée rythmique (a-b-a-b) et ordre majeur/mineur.
Les arcs du bossage du rez créent des travées, divisées par des pilastres toscans,
supportant un entablement (bustes antiques) où les triglyphes ressortent (consoles) pour
venir soutenir le balcon du 1er. Une sorte de coursive pour entrer dans les chambres car il n’y
avait pas place à l’intérieur ?
Motif de frise différent sous fenêtres rez, en méandre.
1er étage : alternance demi-colonne à cannelures hélicoïdales et verticales (source Palladio ?
arc de ?)
Sanmicheli a superposé les demi-colonnes à cannelures (très soignées) sur des piédestaux
lisses pour mieux distinguer les demi-colonnes.
C’est possible que tout le bâtiment soit réalisé en pierre, en tout cas le niveau inférieur.

LA COUR
chapiteaux comme dans le Palais Canossa ; au 1er ordre composite
est près de la route, comme dans les palais du 15e …

Palazzo Pompei :
FACADE
7 travées
Rez avec bossage rustique avec ouvertures en arcs
Au rez, un banc comme à Florence. Il servait surtout à monter sur les chevaux.
Les consoles qui soutiennent la plate-bande en dessous des fenêtres sont très simples
contrastant ainsi avec le bossage.
1er étage, travée centrale plus large à cause de l’entrée. Demi-colonnes cannelées ; Ordre
dorique sans base (source : porta dei Leoni) ; Solution de coin déjà vue : un pilastre et demi-
colonne cannelés (comme Porta Palio). Frise non finie aux angles ; Joint entablement sur
claveaux et demi-colonnes ; les fenêtres n’ont pas d’entablement mais elles sont quand
même surmontées par des arcs. Les clefs des arcs (têtes) soutiennent l’entablement
dorique.
Façade latérale : éléments horizontaux très simplifiés, d’usage pour les petites maisons.
Vestibule et salon déterminé par les 3 travées centrales ; cette fois-ci occupent toute la
profondeur ; loggias et vestibule palais Canossa supprimées ; pas de mezzanines aussi et
déco plus simple

LA COUR
Arcades sur colonnes avec dans les coins des pilastres.
Ordre dorique comme à l’extérieur, mais les chapiteaux ne sont pas commun : la moulure
n’est pas ¼ de cercle -> source, chapiteaux de l’amphithéâtre de Vérone.
L’intention était de donner un caractère homogène…-> dorique robuste, FORT.
Pilastres et arcs ne sont pas très réguliers au niveau des angles, peut-être que ça a été
agrandi.

Capella Pellegrini :
Plan centré rond. Tous les éléments suivent la courbe ; Frontons courbes, inspiré du
Panthéon. Ici il y en a également dans le tambour
La pierre est TRES soignée, ce qui est distinctif de Sanmicheli car il était sculpteur.
Ordre majeur composite, colonnes ¾ avec cannelures hélicoïdales pour entrée et niche
principale. Ordre mineur composite, pilastres avec reliefs sur le fût, motifs byzantins.
Coupole hémisphérique caissonnée -> Panthéon.
Continuité verticale des éléments, pilastres tambour alignés sur ¾ colonnes
Dans tambour, 4 ouvertures ; divisées en 3 par 2 de colonnes

Palazzo Corner à San Paolo :


Mur en brique, jusqu’au 15e, usage de murs en brique appareillée très soigneusement. Au
16e, il n’y en a plus vraiment de semblables.
Solution des fenêtres, en pierre, vient de Rome, seul cas à Venise ; encadrées par pilastres
et entablement ; Les pilastres sont restreints, la longueur a diminuée, se sont plus des
cadres de fenêtres que des éléments reprenant tout l’étage (ils ne vont pas jusqu’aux
mezzanines) -> thème de la « fenêtre comme entité » -> les ordres ont une fonction
décorative et non structurelle. D’ailleurs l’entablement est coupé à chaque fois.
Deux étages superposés identiques avec mezzanine. Sans doute deux frères de même
niveau social
Rez en bossage rustique avec édicules doriques. Puis ordre ionique et composite -> les 3 à
la suite = SUPERPOSTION CANONIQUE
Travées irrégulières. Solution de coin : brique et pierre.
Travée centrale accentuée : au 1er fenêtre plus haute surmontée par arc reposant sur
entablement fenêtres latérales; au 2ème idem mais fenêtre aveugle
LA STRUCTURE…
Sur la corniche, les consoles sont triglyphées.
Façade latérale : retour d’une travée, mais sans l’ordre majeur.

Palazzo Grimani :
Une des dernières œuvres de Sanmicheli.
Même type de plan que Palais Dolfin.
MATERIAUX : façade entièrement en pierre blanche -> pierre d’Istrie. Pierre calcaire de
bonne qualité, bcp de succès à Venise, plus efficace que le travertin.
Atrium à 3 nefs inspiré du palais Farnèse, qui est en réalité une fausse interprétation de
l’Atrium à l’antique (qui doit être ouvert) mais qui aura bcp de succès au 16e. Ici, on a une
même reproduction mais ouverte, on voit l’intérieur de l’atrium, au contraire du palais
Farnèse ; mène vestibule voûté ; entrées latérales sur ailes à toit plat
Î relation très forte entre l’extérieur et l’intérieur.
Grand entablement, solution en arc -> sorte d’arc de triomphe à l’antique qu’on appelle aussi
« travée rythmique ». motif arc triomphe au centre
Egalement pilastres qui soutiennent un entablement plus petit -> ordre mineur.
Î pour chaque étage, un ordre majeur et mineur.
Au 1er, majeur = ¾ colonnes corinthien, mineur= pilastre corinthien ; au 2ème, majeur = ¾
colonnes composite, mineur = pilastres ioniques ??? ; pas seulement décoratif mais aussi
structure porteuse ; L’entablement est soutenu par les colonnes (cannelées) et les clefs à
têtes d’hommes et de femmes. (joints visibles)
Au rez, majeur = pilastres corinthien soutenant entablement, mineur=demi pilastres
corinthiens avec petit entablement, encadrent fenêtres
Travées d’angles encadrées par couples d’ordres ; aux angles, paires de pilastres au rez et
colonne ¾ et pilastres au-dessus
Cannelage colonnes, mezzanines et balustrade = réminiscence palais Bevilacqua
SANSOVINO :
14876-1570
Vie : souci de répondre par des formes neuves à nlles exigences fctionnelles. Sculpteur et
architecte. Après s’être forgé une bonne réputation à Florence et Rome, il alla à Venise
après sac de Rome. doit s’adapter aux traditions et aux conditions de Venise. Sculpteur,
architecte. 1ers travaux étaient à Florence.

Œuvres :
Palazzo Gaddi-Strozzi :
dans le quartier des banquiers
rez, bossage rustique ; 1er bossage plat ; 2ème bossage lisse
appareillage en brique, bossage aux coins/arêtes
plates-bandes au-dessus des portes
couloir d’entrée en voûte en berceau
cour donne sur portiques sur 2 côtés opposés et sur murs sur les 2 autres côtés
opposés (dorique au rez et ionique aux étages); petite cour donne sur murs uniquement
pilastres doriques sur lesquels sont appuyés un entablement et entre lesquels sont tendus
des arcs

Place St-Marc :
travail de transformation de la place St Marc avec 3 édifices : le Zecca, la bibliothèque et la
loggetta.
Libreria Marciana,
Sansovino introduit le langage à l’antique à Venise. Il a été soutenu par les familles aisées
venant de Rome.
cardinal laisse ses ouvrages à Venise à condition qu’ils soient publics.
*Rénovation du 20e siècle en béton armé.
Motif du Colisée
Solution d’arrête : doublage des éléments qui soutiennent l’entablement (ici rajout pilastre) =
exemple antique bien connu à Rome (Basilique d’Emilia) et également bcp utilisé à Vérone.
Sansovino était sculpteur -> très travaillé :
Travées suivent motifs arc triomphe, introduction sculptures : Au rez-de-chaussée, ordre
dorique colonnes ¾ très orné-> figures symboliques de fleuves -> hommes sortant de la
rivière au-dessus des arcs de triomphes. Au 1er, ordre ionique -> figures féminines au dessus
des arcs, moins robuste que l’ordre dorique.
Sansovino, tel que Sanmicheli à utilisé une fonction structurelle -> les clefs soutiennent
l’entablement. Par ailleurs, les colonnes ¾ ont également un rôle porteur, joints visibles (voir
porta nuova) ; au 1er, entablement soutenu par colonnes, interrompu par ordre majeur
Au 1er, ordre majeur et mineur tout deux ioniques (comme à la Basilique de Vicence). Ordre
mineur : colonnes cannelées ; ordre majeur : colonnes lisses ; 2 paires de colonnes pr
mineur
La frise est très ornée, très importante. Il y a dans celle-ci les fenêtres des mezzanines.
Le prolongement sur la gauche n’a pas été réalisé par Sansovino. Il avait prévu 17 travées
mais elles n’ont pas toutes été réalisées.
Au rez : voûte en berceau pr portique.
Loggetta :
Façade polychromique, architecture à l’antique. Divisée en 3 arcs flanqués de colonnes. 2
travées de fenêtres et une entrée centrale.
Il n’y a pas bcp d’architectures qui ont utilisé des matériaux riches comme ici et à la Basilique
St Marc en face. Les matériaux, du marbre notamment, proviennent des colonies, des
voyages en Palestine -> origine byzantine.
Motif des arcs de triomphe -> entablement triomphal et travée rythmique. Colonnes couplées
font correspondances avec des pilastres sur le mur tel la projection de la colonne et son
ombre à la base du campanile, le relief de l’entablement est arrondi, particularité utilisée par
Palladio au Palais Valmarana et à la Basilique.

Zecca :
Bossage, puis ordre dorique et ionique -> superposition canonique.
Colonne en bossage comme chez J. Romain.
Pas d’ordre mineur, mais entablement mineur (+/- linteau dédoublé) très saillant (au dessus
des fenêtres) soutenu par des consoles. Façade semble être dérivée du palais Caprini, mais
là où Bramante double les colonnes au 1er, Sansovino double le linteau des fenêtres Æ
façade investie d’une monumentalité, parfaitement liée à la fonction du bâtiment.
Mauvais raccordement dû au prolongement de la Bibliothèque.
Le bâtiment exprime qqch. de robuste, un édifice bien protégé -> important pour la
population, leur argent est protégé.
Grande finition dans les ordres, ordre dorique très riche.
rez : piliers et arcades en bossage lisse en marbre.

Palazzo Dolfin
La façade : introduction du langage à l’antique.
Ordres rez pilastres dorique, 1er demi-colonnes ionique et 2ème idem corinthien.
Aux angles, des étages sup, pilastres plus demi demi-colonne
Tradition vénitienne : pas de cour mais une grande salle au centre, avec sur les côtés les
chambres, parties plus fermées.
Travées centrales marquées par rythme plus important demi-colonnes au 1er et 2ème; loggia
superposée au centre et pleins sur les côtés
Deux types de plans :
Le plan en T consiste à faire une façade peu rigide et légère (mouvement de la façade).
C’est une technique du 12e et 13e siècles très satisfaisante.

Palazzo Corner sur Cà Grande à Venise en 1545 :


Pierre d’Istria (pierre calcaire blanche)
Superposition des ordres canoniques = bossage, ionique puis composite.
Articulation par ordre majeur, 2x colonnes -> marque l’indépendance d’une travée par
rapport à l’autre. Comme ds palais Canossa (variation sur un même thème, celui du palais
caprini)
La façade latérale est plus simple, il n’y a qu’une travée qui est la continuation de la façade
principale ; Solution des coins : C’est une solution géométrique, ce ne sont pas des ordres
comme à la libreria.
En retournant la façade sur une travée à l’angle, il montre que c’est le mur qui porte et non
les ordres !
Au centre, au rez, ouvertures + mezzanines ; 3 arcades comme au Palais Grimani mais qui
n’ont pas vraiment la même fonction -> palais Grimani représente l’atrium. Travées centrales
sont ouvertes pour former hall d’entrée. Voûte du hall d’entrée indépendante des travées de
la façade.
On comprend avec la hauteur/volume du palais qu’il y a une cour, ce qui n’est pas courant à
Venise. Cour n’occupe pas une place aussi importante à Venise que dans les autres villes
PALLADIO :
1508-1580
Vie : seul architecte important du milieu du XVIème siècle qui s’opposa ac succès à
tendances anti-normatives de Michel-Ange fut Palladio. Fidélité constante de Palladio aux
modèles antiques (influence de Giangiorgio Trissino). Gde connaissance des villas de
Bramante, Raphaël, Jules Romain, Peruzzi, Sangallo et Sanmicheli.
Convainc les commanditaires de région de Vicence des qualités de ses projets Æ modestes
dimensions, simplicité de leur plan, faible coût de leurs matériaux, fière allure d’une villa à
l’antique.
Dans demeures centre-ville, le contexte urbain exigeait au moins 2 étages principaux. Mais à
partir de Palladio, ac Palazzo Thiene, on se rapproche de la disposition de la villa selon
Vitruve.
Palladio fut le 1er dans le cadre de la villa rotonda à franchir le pas vers la formalisation de la
maison de campagne, qu’il plaçait au-dessus du palais de ville. Traités sur l’architecture :
livres d’architecture (Quattro libri), combinant tradition littéraire humaniste et commentaires
de Vitruve. Familier avec architecture antique et Vitruve.

Œuvres :
Palazzo Thiene :
L’un des premier palais important de Palladio à Vicence.
Au rez, bossage rustique pour arcs et colonnes. Comme dans maison de G.R à Mantoue.
Le bossage est en brique recouvert de stuc sauf aux extrémités, parties plus sensibles,
angles en pierre. Enduit en marmorino (???).
Il y a bcp d’éléments de G.R. : bossage rustique, pilastre romain, la colonne rustique. On
suppose qu’ils ont travaillé ensemble.
Angles de la façade sont marqués par extrémités « décrochées » -> référence à des tours
comme au Palais des Tribunaux, mais ici c’est très léger ; et par dédoublements des
pilastres encadrant édicules
1er ordre pilastres composites souvent en usage à Rome, édicules fenêtres 1er demi-
colonnes en bossage rustique ionique ; motif GR ?
LA COUR
Rez en bossage -> particulier pour une cour. Principe utilisé par J. Romain.
Partie inf piliers en pierre avec bossage rustique et partie sup pilastres composites en brique
et enduit

Vision de la villa selon Vitruve. Vestibule se développe en avant-corps surmonté d’un fronton
(+ tard = l’une des caractéristiques des façades symétriques palladiennes).

Palazzo Valmarana :
Première fois qu’une façade d’un palais privé utilise des ordres colossaux, composites.
L’ordre mineur est corinthien, demi pilastres, portant entablement interrompu par majeur
Mezzanine au rez et aussi au 1er. Au 1er, entablement avec frise turbinée = arrondie.
Base avec piédestaux en bossage rustique -> volonté d’élever l’ordre colossal. Par ailleurs, il
ne pouvait pas faire aller la colonne jusqu’au sol car sinon comme elle serait plus longue, il
aurait fallu augmenter sa largeur ce qui aurait diminué la dimension de la travée.
Bases pilastres profilées pr évacuer eau et chapiteaux en pierre. Le reste enduit de
marmorino
En plan, on voit grand axe, pas tt a été réalisé
La travée se termine en ordre mineur et statue au-dessus -> particulier, un ordre majeur
aurait peut-être diminué la travée.
LA COUR
colonnes en briques ioniques ; entablement en plates-bandes
Accès à la cour par un vestibule à voûte en berceau, pas même hauteur portail.
Architrave en plate-bande, très saillante pour permettre de réaliser un balcon. Mais ce n’est
pas une solution très satisfaisante -> entablement très bizarre (// loggia Capitaniato)
*l’espace entre les colonnes -> laisser passer « voitures » mais aussi et surtout
entrecolonnement est calculé selon « nombre de diamètre » du fût des colonnes.
La solution à l’extrémité est bien réussie lorsqu’on entre mais depuis la cour ça ne rend pas
bien.
Vitruve n’écrivait pas seulement des règles concernant les proportions, mais aussi
concernant des questions structurelles : Si la portée était trop grande (3X> diamètre), on
utilisait des poutres en bois pour l’entablement. Ici on a de la pierre (repris dans palais
Barbaran)
Toiture de l’atrium : poutres en bois très rapprochées l’unes des autres.
Source : galerie théâtre Vérone

Palais Barbaran da porto :


LA FACADE
Utilisation de matériaux économiques : pierre pour la base, le chapiteau et le cadre des
fenêtres ainsi que pour les parties exposée tel que le pilastre du portail.
Utilisation de marmorino pour les colonnes et stuc pour les reliefs.
On voit que l’entablement est en brique enduit de stuc car une partie de la frise est tombée.
L’architrave est en pierre et en plate-bande.
Ordre canonique ->demi-colonnes ioniques rez+ demi-colonnes corinthiennes.
Solution à l’angle particulière : 2 demi-colonnes, 1 sur chaque face
L’ATRIUM
Ce n’est pas vraiment la forme (ni la fonction) de l’atrium de la Domus romaine. Celle-ci était
constituée de 4 piliers avec un pluvium (partie ouverte) au centre. Palladio en a gardé que
les 4 piliers (Atrium à 4 colonnes : tetrasquino), solution commune dans le Veneto. Pour le
reste, on a des voûtes d’arêtes au centre et sur les côtés des voûtes en berceau. Il a du
rajouter des demi-colonnes pour avoir de plus grandes portées.
LA COUR
A l’antique -> l’entablement repose directement sur les colonnes. Il n’y a pas d’arcs.
Il voulait aussi des colonnes monolithiques mais ce n’était pas possible.
Ordres ionique et corinthien, comme à l’extérieur.
Atrium ac colonnes composites donnant sur cours pas finie ac loggias ioniques (rez) et
corinthiennes (1er). Intérieur décoré avec des reliefs en stuc.

Theatro Olimpico :
L’usage commun était de faire des représentations théâtrales dans des palais. La salle ne
représentait pas forcément une scène théâtrale, elle avait plusieurs usages. La grande salle
de la Basilique était également utilisée pour des représentations.

L’académie olympique a été fondée dans les années 70, car on désirait bâtir un bâtiment qui
avait exclusivement une fonction théâtrale -> utilisation des sources antiques de Vitruve pour
les théâtres, reconstruction archéologique d’un ancien théâtre.
Il n’y a pas d’éléments qui font qu’on puisse reconnaître le bâtiment de l’extérieur. L’idée de
la distinction viendra plus tard.
L’INTERIEUR
Structure du décor en bois recouverte de stuc (pas sur…).
Selon Vitruve, pour chaque type de pièce de théâtre il y avait un décor différent ? Ici on a un
décor fixe, une façade de palais (ou une porte de ville ?), sauf que les fenêtres sont remplies
de statues. Le résultat n’est pas loin de la scène fixe des romains.
Les ordres se superposent. Motifs de l’arc de triomphe -> entablement triomphal et travée
rythmique, travée centrale plus large.
Les entrées à gauche et à droites sont venues quelques années plus tard.
Le plafond n’est pas du projet de Palladio, le « ciel » non plus, il y avait une toile à l’origine.

Loggia del Capitaniato :


Représentation du pouvoir vénitien
Il y aurait dû y avoir 7 travées, seulement 3 ont été réalisées -> l’entablement est inachevé.
Ordre colossal (demi-colonnes composites) choisi pour les édifices publiques ->
monumental, magnificence (pas d’ordre colossal pour la façade latérale.)
Entablement triomphal.
Les chapiteaux, la base et les entablements sont en pierre. Le reste en brique.
Les briques sont très bien taillées ce qui n’était pas habituel.
La base en pierre est sur le même plan que la partie en brique. A la villa Madama il y a une
différence due à l’épaisseur de l’enduit. Ce qui pousse à penser que l’œuvre devait rester en
brique apparente mais on n’en est pas sur car il reste un peu d’enduit par endroits.
Par ailleurs, les joints entre les éléments en pierre et en brique sont à des niveaux différents,
ce qui est contraire aux constructions en brique car si on voulait laisser la brique apparente,
on aurait régularisé le tout.
Volume des piliers extrêmement réduit, fenêtres du 1er cassant l’entablement
Autre « problème », le nom de Palladio est inscrit au-dessus de l’arc. Ce procédé a été
utilisé à Vérone de la même manière avec le nom de Vitruve. En réalité ce n’était pas le vrai
Vitruve et Palladio a utilisé le procédé en croyant que c’était le vrai.
Différence entre la façade principale et latérale : la principale a les reliefs en marbre, on
suppose que la latérale n’avait pas de reliefs et était en brique et suite à la victoire contre les
turcs (14e) des reliefs en stuc ont été rajoutés. Cette supposition est fondée car on distingue
les briques.

Basilique de Vicence :
Les loggias supérieures se sont écroulées -> concours pour la reconstruction. Participation
de G.R. et à nouveau de Palladio.
La voûte était à l’origine en bois. Mais suite à la guerre, on l’a reconstruite en béton armé.
Palladio s’est occupé de l’extérieur, l’intérieur datant du Moyen Age ne pouvant être modifié
(-> boutiques traversantes au rez).
Deux étages, demi-colonnes doriques et demi-colonnes ioniques.
Système particulier sur les 2 étages : les demi-colonnes adossées à un pilier soutiennent
l’entablement, ordre majeur, alors que les arcs sont soutenus par un entablement soutenu
par des couples de colonnes, ordre mineur (vont par paire, voir photos) = même système
qu’à la Libreria Marciana à Venise.
Palladio a choisi cette solution pour tromper une irrégularité des travées : le portique latéral a
une plus petite largeur que la dimension des travées. Ainsi, la travée d’angle est alignée
avec portique perpendiculaire
Î ce n’est pas seulement une copie de Sansovino mais une solution à un problème

Dédoublage des colonnes aux extrémités = solution de Sansovino Libreria Marciana sauf
qu’ici ce n’est pas un pilastres...
ENTABLEMENT TRIOMPHAL = entablement saillant en correspondance avec la colonne en
retrait. Entablement arrondi, turbiné.
La pierre utilisée est semblable à la pierre d’Istrie. C’est une pierre calcaire blanche de la
région.
l’ordre majeur, la demi-colonne, ainsi que le pilier sur lequel elle est adossée font partie du
même bloc de pierre -> même principe que le colisée.

Les claveaux diminuent en dimension en s’approchant de la clef


Les ouvertures à côté des arcades servent à diriger les forces sur les colonnes. Par ailleurs,
de la matière à cet endroit ne servirait à rien de toute manière. Aux extrémités les travées
n’ont pas d’ouvertures car il n’y a pas assez de place pour faire des ouvertures identiques.
On distingue clairement l’intérieur du Moyen Age (voûtes d’arrêtes en briques pour le
portique entre autres) et la façade à l’antique.
*toiture des portiques latéraux : demi-voûtes d’arrêtes.
Concernant l’intérieur, on devine que les briques étaient recouvertes d’enduit car les
claveaux des arcs ne sont pas sur le même plan, il manque quelques centimètres.
Le procédé pour régler l’irrégularité est aussi utilisé dans les autres travées car il fallait
s’adapter à la construction préexistante.
Usage commun des chantiers antiques et Moyen Age : dessins sur la pierre les piliers par
ex. des modèles des moulures ou des profils des colonnes. -> modèle fixe que chacun
pouvait reproduire.
Au rez, le nombre d’arches était déterminé par la position de l’ancien bâtiment. En décollant
l’ordre mineur du pilier, Palladio peut préserver l’ancienne travée et permettre des
ajustements aux angles Æsyst d’arcades égales
La Rotonda :
Pr pouvoir contrôler travaux agricoles
Même solution que dans palais Chiericati et que temple d’octavia
Chapiteau et une partie de l’architrave en pierre ; colonnes en briques et marmorino
présente dans les 4 directions la même façade, même le nombre de marches menant à la
loggia est égal. Composée d’un carré, d’un cercle et d’un rectangle Æ symétrique ds les 2
sens. Voûte comme un dôme. Architecture simple et abstraite de Palladio.

Palais Iseppo da Porto :


Rez en bossage lisse, pas d’ordre.
Premier étage, demi-colonne en ordre ionique. Pas d’ordre mineur, ce sont des consoles qui
soutiennent le fronton.
Palladio a repris l’ensemble du Palais Caprini de Bramante.
Matériaux : peu de pierre, uniquement où c’était vraiment nécessaire, pour les parties
exposées ainsi que la base, le chapiteau et l’architrave.
Entablement triomphal. Au-dessus de l’entablement saillant, une sorte de mezzanine = étage
des services, peu commun.
Atrium à 4 colonnes comme au Palais Barbaran.
Stuc utilisé pr reliefs
Base des colonnes plus inspirées de Vitruve que des colonnes à l’antique

Palais Chiericati :
Pas semblable à un palais de ville, à cause de la présence du portique. La raison est
qu’avant il n’y avait rien devant, le bâtiment était presque en campagne.
Le palais était destiné à deux commanditaires. On le voit dans le plan à cause des deux
escaliers semblables.
La partie de gauche a été construite plus tard. On remarque qu’elle a été moins bien
travaillée (colonne à l’extrémité de la loggia en haut).
Ordre canonique, dorique puis ionique.
La partie centrale au 1er est fermée car il y a la grande salle. Sur les deux étages, couple de
colonnes (demi-colonnes au 1er) aux extrémités de la partie centrale pour mieux la
distinguer. On retrouve le même principe à l’intérieur du portique.
La construction est en brique, recouverte de marmorino. L’architrave est en pierre, en plate-
bande -> on distingue les joints.
La solution pour l’extrémité du portique est inspiré de l’antiquité -> portique d’Octavia, de la
période d’Auguste.
Frise à l’antique, « fregiondata », en vague, rappelant la mer…
Le plafond du portique est caissonné -> plus représentatif de l’architecture antique car à
cette époque il n’y avait pas les voûtes…
Frise turbinée en dessus des fenêtres, linteau
Dans partie centrale, poutres transversales et plate-bande

San Giorgio Maggiore :


Les 3 travées jusqu’à la croisée ont été réalisées par Palladio. Le chœur qui vient derrière à
été changé en utilisant les idées de Palladio -> Il y avait une église contenant les reliques de
St.Etienne, mais Palladio ne voulait pas y toucher. Après sa mort, on détruisit l’église et on
décida de relier les 2 parties.
LA FACADE
3ème étape du projet. Façade à l’antique, réalisée comme un pronaos (Santa Maria Novella,
Florence).
¾ de colonnes, ordre majeur composite, le plus élancé (ordre colossal) dans partie centrale ;
sur parties latérales ordre mineur pilastres corinthiens. Les 4 colonnes majeures reprennent
celles de la nef.
Problème des bas côtés. La solution a été de réaliser 2 demi frontons à deux niveaux
différents -> ordre majeur et mineur ; Comment différencier les deux ordres ? -> mise en
place de piédestaux énormes, plus de 3 mètres au-dessus du sol. L’idée en réalité de
Palladio est de différencier par des marches (Redentore) mais ici ce n’est pas sa réalisation.
La façade n’est pas de lui ; 2 syst. Antiques projetés en façade, les membres du syst central
ressortant plus
Motif triomphal utilisé -> travée rythmique.
Frise entablement central turbiné
Seule la partie inférieure est en pierre.
L’idée de Palladio était que tout soit blanc, comme la pierre d’Istrie. Mais il semble qu’un
projet ne venant pas de lui voulait laisser les briques apparentes (sur les faces latérales ?).
INTERIEUR
Ouvertures (= fenêtres thermales ) dans la nef centrale ainsi que dans les bas côtés,
système bcp utilisé par Palladio dans ses églises.
Tout est en brique, même les arcs. Frise en méandre. Voûtes et murs en stuc blanc
Comme sur la façade, ordre majeur composite (demi-colonnes) et ordre mineur (pilastres)
corinthien. Entablement triomphal.
Les chapelles, dans les niches de la nef : l’arc ne porte pas l’entablement, voûte d’arrête
avec fenêtres thérmales.
Partie réalisée après la mort de Palladio : pour la modification et la continuation de l’église on
s’est inspiré de ses idées -> Eglise du Redentore. Dans cette continuation de l’église, on
arrive à distinguer les éléments ne provenant pas de Palladio. Ce sont en quelques sortes
des erreurs.
Î 4 colonnes rajoutées nécessaires pour soutenir la voûte d’arrête. On remarque le
joint. A COMPLETER (solution bizarre) Piliers assez solides pour faire une séparation
claire entre nef et bas côtés, mais ne paraissent pas massifs. Pilastres ajoutés aux
colonnes à l’intersection nef et transept.
Î Les fenêtres thermales superposées : celles dans la partie inférieure sont fausse,
elles se trouvent dans le mur alors que la bonne solution est de la réaliser avec la
voûte d’arrête ou voûte en berceau comme dans la nef.
Autre idée de Palladio est le diaphragme, sorte de filtre de colonnes, séparant la nef et le
chœur.

La contre-réforme : nouveau plan des église adopté par Venise mais à Rome on était contre.
-> Le chœur des moines (=les tribunes ?) avant la contre-réforme se trouvait entre l’espace
réservé au public et l’autel, marquant une grande séparation entre les tribunes et la nef. La
contre-réforme consistait à déplacer le chœur des moines à l’arrière, permettant ainsi au
public d’accéder plus facilement à l’autel. Cette méthode a été utilisée ici ainsi qu’à l’église
Redentore.

Redentore :
Après la peste, décision de bâtir une église votive, une église paroissiale et un monastère.
LA FAÇADE
Semblable à S. Giorgio mais ici il n’y a pas de piédestal, car les escaliers jouent ce rôle.
La partie inférieure des bas côtés est représentée par un bossage.
Partie centrale, ordre composite majeur, demi-colonnes, pilastres aux angles ; sur parties
latérales pilastres corinthiens et demi-fronton.
Façade principale entièrement en pierre. Façades latérales en terre cuite (rouge..) qui
recouvre les briques. Les chapiteaux sont également en terre cuite -> moins cher
Seuls les bases des pilastres sont en pierre.
sur façade : ordre majeur traité à l’antique, correspondant à l’esp. Sous voûte principale.
L’architrave de l’ordre mineur correspond à la corniche principale à l’int.
La façade reflète le système structurel de l’intérieur Æla façade devient part intégrale de
l’édifice
INTERIEUR
Une seule nef, ordres majeurs (demi-colonnes) et mineurs (pilastres) tout deux composites.
Pas d’entablement triomphal.
Travées rythmiques = alternance entre différentes dimensions des travées, créant un rythme
-> Une travée sous l’arc avec grande niche (chapelle) et une plus petite travée entre les 2
colonnes comprenant des petites niches superposées.
Les chapelles : ici l’arc soutient l’entablement (joints visibles). Voûte en berceau avec
fenêtres thermales.
Emploi de la pierre uniquement dans la partie inférieure, on le remarque par la différence de
couleur -> Économies.
Une seule nef et un espace centré avec le chœur séparé par un diaphragme de colonnes en
demi-cercle et leur architrave soutient le demi dôme d’une abside. On sent la différence en
montant quelques marches.
Motif qu’on retrouve à S. Giorgio : fronton des fenêtres, sources antiques qu’on retrouve
dans le Panthéon ou le marché de Trajan.

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