Etincelle 1bac Sc-Maths SVT
Etincelle 1bac Sc-Maths SVT
Etincelle 1bac Sc-Maths SVT
ph
tro
os
Auteurs
Ap
e
Activité 6 : Conditions de sédimentation dans les milieux continentaux. 32
Activité 7 : Conditions de sédimentation dans les milieux intermédiaires. 36
Activité 8 : Conditions de sédimentation dans les milieux marins. 40
ph
Activité 9 : Reconstruction de la carte paléogéographique du bassin phosphaté au Maroc. 44
Activité 10 : Reconstruction de la carte paléogéographique du bassin du charbon au Maroc. 48
L’essentiel à retenir 52
Schéma-bilan 54
Exercices d’application 55
tro
Chapitre 2 : La stratigraphie et les subdivisions du temps géologique 57
Exercices d’application 86
e
Activité 6 : Mécanisme de la réplication d’ADN.. 140
L’essentiel à retenir 146
Schéma-bilan 147
ph
Exercices d’application 148
Chapitre 2 : Mécanisme de l’expression de l’information génétique : étapes de la synthèse des protéine 149
Schéma-bilan 171
Exercices d’application 172
Activité 1 : Les conditions de production de la matière organique chez les plantes chlorophylliennes. 174
Activité 2 : Nature chimique de la matière organique produite : Les glucides. 178
Activité 3 : Nature chimique de la matière organique produite : Les lipides et les protides. 182
L’essentiel à retenir 186
Schéma-bilan 187
Exercices d’application 188
e
d’en reconstituer l’histoire au cours du temps.
l’environnement qui étudie les
L’échelle de temps utilisée en géologie est très
ph
interactions entre les êtres vivants
grande par rapport à la vie humaine. La Terre
et leur milieu de vie , mais aussi
a 4,6 milliards d’années. Au cours de ce temps,
entre les êtres vivants eux-mêmes.
la terre a changé de surface et les paysages
Le terme écologie vient du grec
ont évolué, sous l’action de plusieurs éléments
tro
«oikos» (maison, habitat) et «logos»
naturels (ex : l’eau, le vent…), malgré cela
(science) : c’est la science de
les roches sédimentaires conservent certaines
l’habitat, autrement dit la science
figures et plusieurs informations qui peuvent
qui étudie partie 1 les êtres vivants
nous référer sur leurs conditions de formations,
os
Partie 1
e
ph
tro
os
Ap
1 Réalisation de la carte
paléogéographique
d’un bassin sédimentaire
e
intermédiaires. La connaissance
des caractéristiques des milieux
actuels permet de reconstituer les
milieux de sédimentation anciens.
ph
Les géologues admettent que
les événements passées se sont
déroulés en suivant les mêmes lois
que les événements actuels : c’est
le principe d’actualisme.
tro
Glacier
Glissements de terrain
Riviéres à méandres
n
ement marai
Environn
Env.
Désertique
os
Lac
Ap
Environnement lacustre
Environnement Fluvial
Un sédiment est un dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents de transport. Il se compose
donc de particules de différentes tailles provenant de l’érosion de roches antérieures. Le géologue Wentworth
a divisé les constituants des sédiments détritiques selon leur diamètre et à élaboré une échelle de classification
des sédiments.
e
Sédiment Blocs Galets Graviers Sables Limons Argiles
ph
tro
Sur quel critère se base t-on pour classer les composants d’un sédiment ?
os
Le profil longitudinal des systèmes fluviatiles matures est caractéristique et résulte d’un équilibre à long terme
entre la charge transportée et la pente. La décroissance générale de la pente du profil, explique le fait que
le débit diminue vers l’aval et que la granulométrie des sédiments transportés diminue.
Ap
Courant Fort
Courant Moyen
Courant Faible
Dégager les caractères des sédiments fluviatiles et expliquer leur répartition de l’amont vers l’aval.
10
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
11
Doc. 3 Caractères et classification des sédiments dans un milieu côtier
l’hydrodynamisme diminue et la
Sables
taille des matériaux également. Limite inférieure
La composition d’une plage, d’action des vagues Sablons argiles
que ce soit de sable ou de
galets, dépend fortement de la formation géologique de la région. En fait, la plage est essentiellement
la conséquence de l’érosion des roches voisines mais l’activité biologique des êtres vivants marins contribue
aussi à la formation géologique des plages.
e
p Plage à galets.
ph Plage sableuse.
tro
p
Commenter la disposition des sédiments de la côte vers le large et proposer une explication concernant
la diversité des sédiments dans les deux plages.
os
Le sable est un matériau granulaire constitué de petites particules provenant de la désagrégation d’autres
roches, ce sédiment peut occuper différents milieux de dépôt.
Ap
p Sable sous la loupe binoculaire. p Dunes de sable désertiques. p Dunes de sable côtières.
12
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
13
ÉTUDE STATISTIQUE
ACTIVITÉ 2 DE LA COMPOSITION D’UN SÉDIMENT
L’analyse granulométrique a pour but de déterminer quantitativement la distribution des particules d’un sédiment par
classe de diamètre. Cette étude est porteuse de nombreux indices quant à l’histoire sédimentaire d’une roche détritique.
¡ Quels sont les étapes de cette étude statistique ?
¡ Comment peut on exploiter les résultats de cette étude ?
e
- Laver sous l’eau, sécher à l’étuve et peser l’échantillon
de sable, prés pour le tamisage.
Tamisage :
ph
Une colonne de tamisage est composée d’une série
de tamis de contrôle empilés les uns sur les autres, par
ordre croissant d’ouverture de maille de bas en haut (1/16,
1/8, … 16).
On dépose 100 g du sable préparé sur le tamis supérieur,
tro
et l’ensemble des tamis est soumis à des secousses
conduisant à la répartition des particules le long
de la colonne de tamisage.
Ces secousses peuvent être provoquées manuellement
ou grâce à une machine à tamiser.
os
Chaque tamis divise les particules qui lui sont appliquées en deux fractions : un refus, correspondant
aux particules retenues sur le tamis, et un tamisât (ou passant), correspondant aux particules appliquées
au tamis inférieur.
A l’issue de l’agitation, les refus de chaque tamis sont recueillis et pesés avec soin.
Ap
On note la pesée du refus de chaque tamis sous forme d’un tableau, et on calcule le pourcentage de chaque
refus de la masse totale, puis le pourcentage cumulée (le pourcentage d’un refus + le pourcentage des refus
des tamis supérieurs)
Diamètre des particules 8 à 16 4à8 2à4 1à2 1/2 à 1 1/4 à 1/2 1/8 à 1/4 1/16 à 1/8
Poids du refus (en g) 6.25 11.25 20 24.4 22 12.25 2.5 1.35
Pourcentage du refus
Poids cumulée (en g)
Pourcentage cumulée
14
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
15
Doc. 3 Histogramme et courbe de fréquence
e
Poids des refus cumulés %
100 - nales des rectangles correspandants à chaque diamètre.
90 -
À partir du tracé de cette courbe, il est possible de mesurer
80 -
ph
Q1
la dimension des particules correspondant à un pourcentage
70 -
de poids donné : ce sont les quartiles. On utilise le plus couramment :
60 -
Md Courbe Cumulative - Le quartile Q1 : l’abscisse de l’ordonnée 75%.
50 -
- La médiane Md : l’abscisse de l’ordonnée 50%.
40 -
- Le quartile Q3 : l’abscisse de l’ordonnée 25%.
30 - Q3
Il est donc nécessaire d’évaluer l’intensité du triage des
tro
20 -
10 -
matériaux détritiques d’un sédiment.
Diamétre
On utilise pour cela l’indice Q3
0
des particules mm
S0 =
de classement de TRASK S0. Q1
-
-
-
-
-
-
-
Ap
Bon classement
Q3
C 1.41 < S0 < 1.74
F E
Classement modéré
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
_
0,005
0,002
200
100
0,05
0,02
0,01
10
50
20
0,5
0,1
5
e
ph
tro
os
Ap
17
ÉTUDE MORPHOSCOPIQUE
ACTIVITÉ 3 DE LA COMPOSITION D’UN SÉDIMENT
Durant leur transport entre la roche d’origine et le milieu de dépôt, les éléments détritiques peuvent subir
des changement morphologiques qui modifient leur aspect d’origine. L’étude morphoscopique de ces particules
nous permet de déduire leur dynamique de transport et la nature de leur milieu de dépôt.
¡ Quel est le protocol expérimental de l’étude morphoscopique ?
¡ Comment peut-t-on exploiter les résultats de cette étude ?
Dans le sable, on trouve de nombreux grains de quartz qui résistent à l’érosion, l’observation morphoscopique
des ces grains à la loupe binoculaire, permet de déterminer les critères de forme et d’aspect de surface, qui
reflètent leur histoire, et peuvent fournir des indices sur leur milieux de dépôt ainsi que sur l’agent et la durée de transport.
e
Les arêtes, c’est-à-dire les parties saillantes des grains,
ne présentent aucune trace de polissage ni d’arrondissement.
ph
Leur aspect de surface peut indifféremment être mat ou luisant.
Ces grains caractérisent les arènes, les transports dans des cours
d’eau douce sur de très faibles distances, les dépôts glaciaires, etc.
Les grains « Emoussés-Luisants »
Les « EL » présentent une dominance d’arêtes arrondies et peuvent
parfois acquérir la forme de sphères presque parfaites. Leur
tro
aspect de surface est toujours très poli, brillant, luisant sous
l’éclairage de la loupe binoculaire. Ils sont caractéristiques
de longs transports en milieux aquatiques continentaux (rivières,
fleuves), ou d’évolutions en milieux marins (plateau continental,
plages, etc.).
os
Sous forme d’un tableau, déterminer les caractéristiques des trois catégories de grains de quartz (aspect,
agent et durée de transport et milieu de dépôt).
Manipulation :
- Préparer un échantillon de sable
en appliquant la même démarche
utilisée dans la granulométrie.
- Sélectionner sous la loupe binoculaire
une centaine de grains de quartz.
- Trier et dénombrer les grains de quartz
NU, EL et RM et calculer leur pourcentage.
18
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
19
Doc. 3 Résultats à exploiter
Les résultats de L’étude de trois types de sable A, B et C, sont représentés dans le tableau suivant :
Doc. 2 + 3 : a. Transformer les résultats du tableau en diagramme circulaire pour les trois échantillons de sable.
b. Déterminez la durée et le mode de transport subis par les trois échantillons ainsi leur milieu de dépôt.
e
Les galets sont des produits d’érosion qui sont transportés par différents agents (eau, vent et glace), leur
étude morphoscopique portant sur leur degré d’arrondi et leur aspect, reflète leur histoire de trajet.
ph
tro
a- Glacier b- Eolien
Très émoussé, avec stries glaciaires qui résultent Anguleux avec plusieurs facettes, possède des
du frottement lors de l’éboulement. surfaces gravées et des arêtes finement émoussées
os
Ap
c- Fluviatile d- Côtier
Forme circulaire, bien arrondie et aplatie, avec Plus ou moins sphérique, aplati, émoussé et porte
des arêtes arrondies et une surface lisse, polie des traces de choc et des pores dues aux vagues
et rarement striée. et à la salinité de l’eau.
20
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
21
ACTIVITÉ 4 LES FIGURES SÉDIMENTAIRES
Les roches sédimentaires enregistrent au cours de leur formation des structures et des déformations qui sont
autant d’indices pour reconstituer les étapes de leur histoire : figures sédimentaires. On peut identifier ces
structures et les utiliser pour reconstituer les conditions de formation d’un ensemble sédimentaire : conditions
du milieu de sédimentation, conditions de la déformation après consolidation.
¡ Quelles sont les figures observables ? Comment les reconnaître, les identifier ? Comment les interpréter
et donc les utiliser pour reconstituer les conditions du milieu de sédimentation ?
Les surfaces de sédiments détritiques non consolidés, parcourues par un écoulement fluide (courant d’eau
ou vent), s’observent des constructions de type «rides» ou «dunes».
Les rides sont des ondulations centimétriques dont La taille et la forme dépend de la demension des particules
et de la force du courant.
Elles peuvent être asymétriques (rides de courant) ou symétriques (rides de vagues).
e
A B
ph Courant bidirectionnel
tro
Rides symétriques
D
C
E Courant unidirectionnel
os
Rides asymétriques
Les dunes sont des tas de sable, marqueurs de sédimentation éolienne, qui peuvent atteindre 5 à 10 mètres
de hauteur, elles peuvent être littorales ou continentales, prennent des tailles, et des formes variées.
A= Barkhanes ( dunes en forme de croissant). ;
B= Dunes linéaires. ;
C= Dunes transversales. ;
D= Dunes paraboliques. ;
E= Dunes en étoile.
a. Commenter et déterminer les facteurs de variation de la morphologie des rides ou des dunes.
22
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
23
La forme de dune découle du mouvement du sable qui, sous l’action du vent, passe du dos de la dune exposé
à l’érosion vers son ventre. Le courant d’air accumule des congères de sable sur la crête, provoquant ensuite
des avalanches sur la pente avant.
En appliquant le principe de l’actualisme, on peut utiliser la présence des rides à la surface des couches,
en associant aussi la granulométrie et la forme des grains, pour reconstituer les caractéristiques du milieu
de sédimentation
Face de dépôt
e
Face d‘érosion
ph
Créte
tro
os
Ap
24
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
25
Doc. 2 Fentes de dessiccation et stratification croisée
e
qui provoquent des assèchements de lacs, lagunes...
Traces
sur le sable
Traces au fond
du sable
Lexique
- Avalanche : masse de matières diverses qui
tombe d’un lieu élevé.
p Ichnofossile des pas p Empreinte fossile
de sinosaures. de pattes d’oiseaux. - Bioturbation : transfert et perturbation des
sédiments par l’activité des êtres vivants.
- Lithification : transformation d’un sédiment
meuble en roche consolidée.
Montrer comment les ichnofossiles permettent - Stratification : action de disposer en couches
de reconstituer une paléogéographie. superposées.
26
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
27
DYNAMIQUE DE TRANSPORT
ACTIVITÉ 5 DES ÉLÉMENTS SÉDIMENTAIRES
Une fois détachés, les éléments détritiques sont déplacés par des agents de transport (glacier, vent, eau).
La gravité joue un rôle primordial dans cette dynamique. Plus la vitesse du courant est grande, plus sa capacité
de transport est élevée, Lorsque le débit ralentit, les sédiments s’immobilisent et s’accumulent.
¡ Quels sont les facteurs intervenant dans la dynamique de transport des particules ?
¡ Quels sont les différents modes de transport des particules détritiques ?
Selon leur énergie, les fleuves et rivières peuvent transporter une charge de fond (graviers, galets) plus
ou moins importante, pour expliquer ce phénomène on procède à l’expérience suivante.
Expérience :
- On Place un mélange d’arène granitique (500 g de sable +
Arène
500 g de graviers + 500 g de galets) sur deux gouttières granitique
e
de toit en matière synthétique qui représentent un cours d’eau.
- On Incline une gouttière avec un support de 30 cm de hauteur
et l’autre avec un support de 50 cm de hauteur.
ph
- On place un bac en aval sous chacune des gouttières simu-
lant le bassin de sédimentation.
- On Verse délicatement 200 ml d’eau en amant de chacune
des gouttières. h=30 cm h=50 cm
Sable 344 g 484 g
tro
Graviers 28 g 185 g
Galets 0g 46 g
Total 372 g 705 g h
Inventaire des produits reccueillis dans le bac de récupération
aprés 4 minutes
os
Commenter le tableau et proposer une explication tenant compte de la force du courant et de la taille des
matériaux transportés.
28
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
29
Doc. 3 Modes de transport des particules détritiques
Dans une situation hydraulique donnée, le comportement des sédiments varie selon la taille des particules :
Trois types de forces s’exercent sur les particules : les forces hydrodynamiques, la gravité et les forces
de contact interparticulaires.
- Lorsque les forces hydrodynamiques (le courant) dominent, on parle de transport en suspension.
C’est généralement le cas des sédiments fins.
- Lorsque la force de gravité est suffisamment grande pour confiner le transport, les sédiments se déplacent
par roulement. Ce type de transport concerne les sédiments les plus grossiers (sable, galets, blocs rocheux),
on parle de charriage ou traction.
- Lorsque les grains sont de taille intermédiaire, ils font des successions de sauts, on parle de saltation.
Sens du courant
e
ph
Force de traction
tro
Gravité
os
Suspension
Ap
Saltation Traction
Lexique
Établir la relation entre la vitesse du courant, la taille
des particules et leur mode de transport. - Charriage : transport des sédiments plutôt
grossiers sur le fond du lit par roulement.
- Saltation : désigne les mouvements irréguliers
de sauts d’un point à un autre.
- Suspension : rester dans le fluide et se déplacer
sans toucher le fond, phénomène observé chez
les matériaux fins (faible gravité).
30
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
31
CONDITIONS DE SÉDIMENTATION
ACTIVITÉ 6 DANS LES MILIEUX CONTINENTAUX
Les éléments destinés à former un sédiment sont d’abord généralement transportés à l’état solide ou en solution.
Ils se déposent ou précipitent ensuite dans un milieu de sédimentation, qui est une unité géomorphologique
de taille et de forme déterminée où règne un ensemble de facteurs physiques, chimiques et biologiques
suffisamment constants pour former un dépôt caractéristique. Les bassins continentaux comprennent les milieux
glaciers, fluviatiles, désertiques et lacustres.
¡ Quels sont les caractéristiques des différents milieux de dépôt continentaux ?
e
Les moraines sont des accumulations détritiques très complexes
et variées, caractérisés par l’absence de stratification Moraine
ph
et l’hétérogénéité de la granulométrie (mauvais classement). Les
blocs et les galets sont anguleux, striés parfois à cause de la force
du frottement. Les grains de quartz sont non usés.
Doc. 1 + 2 + 3 : Dégager sous forme de tableau les caractéristiques des différents milieux de dépôt continentaux
(caractères du milieu, caractères des sédiments et conditions de sédimentation).
32
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
33
Doc. 4 Les caractéristiques de la sédimentation fluviatile
e
est due à une variation de la dynamique du cours qui dépend du climat, pente, débit et quantité de matériel
transporté.
ph
tro
p Terrasses emboîtées. p Terrasses étagées.
Les méandres que peut former un cours d’eau sont des lieux de dépôt particuliers. En effet, dans un méandre,
l’érosion se produit sur la rive concave, à pente raide, là où la vitesse du courant est la pus grande. Le dépôt
se réalise sur la rive convexe, là où la vitesse du courant est la plus faible. Le couple érosion - dépôt entraîne
os
Lexique
a- Dégager les caractèristique du milieu fluviatile,
ses élèments sédimentaires et ses conditions de sé- - Turbidité : présence dans l’eau de particules en
dimentation. suspension minérales ou organiques, vivantes ou
b- Comparer et expliquer la différence entre les détritiques ...
terrasses emboîtées et celle étagées. - Vases : matériaux sédimentés fins non sableux.
c- Expliquer comment les méandres permettent - Berge : bord d’un cours d’eau ou d’un lac, en pente.
l'élargissement d'une vallée. - Méandre : sinuosité, généralement répétée, décrite
par un fleuve.
34
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
35
CONDITIONS DE SÉDIMENTATION
ACTIVITÉ 7 DANS LES MILIEUX INTERMÉDIAIRES
Les milieux de dépôt intermédiaires sont des bassins transitoires qui marquent des stades de déséquilibre
temporaire dans la morphogenèse globale. Ils sont situés aux limites du domaine marin et du domaine continental
et présentent des caractères mixtes. Parmi eux on site les lagunes, les deltas et estuaires et les plages.
¡ Quels sont les caractéristiques des différents milieux de dépôt intermédiaires ?
e
qui favorisent le dépôt des sédiments carbonatés
et des particules détritiques (sable à granulométrie
très variable), et en manque d’apport latéral, l’eau
ph
se concentre jusqu’à la formation des cristaux
de gypse, calcite et de sel qui tombent au fond
(Les évaporites).
tro
Evaporation Cordon littoral
Hypersaline
Evaporites
Ap
36
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
37
Doc. 3 Les caractéristiques de la sédimentation à l’embouchure
L’embouchure d’un cours d’eau dans la mer représente un domaine intermédiaire où s’affrontent les influences
marines et fluviatiles. Le fleuve apporte des matériaux qui s’accumulent et gagnent sur la mer; la mer déblaie
et remanie les matériaux apportés. Le résultat dépend du rapport de force existant entre le fleuve et la
mer. Lorsque le fleuve a une influence dominante, il construit un delta (fig. a) ; lorsque la mer est dominante,
l’embouchure est un estuaire (fig b).
A une vitesse assez élevée, la charge du cours d’eau arrive dans la mer, le courant perd son énergie et les
sédiments se dispersent, en s’étalant sur une zone d’accumulation triangulaire en plan (de là le terme de delta).
C’est au front deltaïque que se déposent les sédiments les plus grossiers, sables et graviers. La charge
de suspension, se dépose plus au large pour former ce qu’on appelle le prodelta. Ces sédiments fins sont
gorgés d’eau et forment des pentes assez fortes.
Vue en plan
e
Vue en coupe
Plaine Front Prodelta
ph
Charge de fond
Charge
de suspension
Progradation
Fig : a
tro
p
1. Doc. 1 + 2 + 3 : Dégager sous forme de tableau les caractéristiques des différents milieux de dépôt intermé-
diaires (caractères du milieu, caractères des sédiments et conditions de sédimentation).
2. Doc. 3 : Comparer et déduire les
facteurs déterminants la morphologie
et la dynamique de l’embouchure.
Lexique
- Evaporites : dépôt riche en chlorures et sulfates alcalins,
qui précipitent, par sursaturation due à l’évaporation.
- Coraux : animaux marins des mers chaudes qui vivent
en colonie et sécrètent un squelette calcaire arborescent
appelé polypier, de couleur rouge ou blanche.
- Embouchure : partie terminale, simple (estuaire) ou
ramifiée (delta) d’un fleuve.
38
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
39
CONDITIONS DE SÉDIMENTATION
ACTIVITÉ 8 DANS LES MILIEUX MARINS
Les dépôts ne sont qu’en transit dans les milieux continentaux du fait de l’action de la gravité. Tôt ou tard, ils sont
repris et transportés finalement jusqu’au point le plus bas, la mer. Les milieux sédimentaires continentaux sont
locaux et transitoires par rapport aux milieux marins qui fournissent la majeure partie des roches sédimentaires.
¡ Quels sont les caractéristiques des différents milieux de dépôt marins ?
La sédimentation marine dépend indirectement des mêmes conditions que la sédimentation continentale,
mais elle est surtout liée, d’une part, à l’hydrosphère et à tous les phénomènes associés (vagues, courants,
marées, etc.) et, d’autre part, au relief océanique qui permet d’identifier plusieurs milieux de sédimentation.
e
ph
Plateau continental
Talus continental
Plaine abyssale Glacis continental
tro
Déterminer les différents milieux de sédimentation marine.
La zone littorale est une bande sinueuse ou s’établit le contact entre la mer et la terre, elle s’étend jusqu’à 10 m
de profondeur, poursuivie par le plateau continental qui descend jusqu’à environ 200 mètres de profondeur.
Dans ces milieux les sédiments détritiques sont généralement de plus en plus fins en s’éloignant des côtes. Le sable
est limité aux zones d’eaux peu profondes en perpétuelle agitation sous l’action des vagues et des marées, tandis
que le limon et l’argile se déposent dans les eaux plus profondes et plus calmes situées plus au large.
Ap
Sur le plateau, la vie benthique est abondante, grâce à la combinaison de trois éléments essentiels à sa prolifération:
une intensité lumineuse élevée parce que le milieu est peu profond, une température chaude et une bonne
oxygénation de l’eau. Tous ces facteurs contribuent à une sédimentation carbonatée importante qui consiste à des
récifs coralliens et des vastes zones d’accumulation de débris et squelettes calcaires d’organismes planctons.
40
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
41
Doc. 3 Les caractéristiques de la sédimentation au niveau du talus continental
e
Avalanches Granoclassement
de véritables deltas des grandes profondeurs,
Cônes sédimentaires
caractérisés par un granoclassement parfait.
Doc. 4
ph
Les caractéristiques de la sédimentation au niveau de la plaine abyssale
Lexique
Doc. 2 + 3 + 4 : Dégager sous forme
de tableau les caractéristiques - Topographie : représentation des reliefs d’un milieu.
des différents milieux de dépôt - Glacis : base du talus continental qui se raccorde à la plaine.
marin (caractères du milieu, carac- - Canyons : passage encaissé entre deux reliefs résultant de l’érosion
tères des sédiments et conditions hydraulique sur tout type de roche.
de sédimentation). - Avalanche : chute d’une masse de matière sur une pente.
42
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
43
RECONSTRUCTION DE LA CARTE PALÉOGÉOGRA-
ACTIVITÉ 9 PHIQUE DU BASSIN PHOSPHATÉ AU MAROC
Les réserves marocaines en phosphates (roches exogènes riches en P2O5), constituant l’une des principales
ressources minières du Maroc, elles représentent près de 75% des réserves mondiales identifiées et se distinguent,
en plus, par leur richesse exceptionnelle en phosphore.
¡ Quels sont les conditions de sédimentation des bassins phosphatés au Maroc ?
¡ Comment peut–on reconstituer la paléogéographie des bassins phosphatés du Maroc ?
las
Rif
At
La première dite phosphorites, La deuxième est liée
en
Rabat
oy
Casablanca
à l’apatite dite phosphatite, dont les composants sont :
M
las
e
- Particules squelettiques (PS) ou bioclastes : sont les ut-At
Ha
fossiles et les débris biogènes d’organismes vertébrés 30˚N
s
Agadir tla
ou invertébrés (dents, vertèbres, os… etc. ). ti-A
An
ph
- Grains phosphatés (GP) : sont des grains sphériques
à ovoïdales de taille entre 100 µm à 400 µm .
- Coprolithes (Copro) : excréments d’espèces animales Lâayoun
Décrire la répartition des gisements de phosphate au Maroc et déterminer les caractéristiques de ses sédiments.
os
Les sédiments phosphatés marocains sont riches en fossiles, les plus communs sont :
Les oolithes Mâchoire Mosasaure Dents Otodus obliqus
Ap
Fossiles
Petites concrétions de 0.2 Grand reptile préhistorique Genre éteint de requin, qui
à 2 mm, formées de couches semi-aquatique qui peut at- devrait mesurer plus de 6 m
Caractéristiques concentriques de sable pré- teindre 18 m de long, adapté de long. Ses dents fossiles
cipitant autour d’un nucleus à la vie marine . sont très abondantes dans
généralement calcaire. les gisements marocains
Zone subtidale à profondeur Les côtes maritimes peu Large plate forme épiconti-
Paléoenvironnement < 5 m ,très agitée sous l’action profondes et vaseuses nentale peu profonde à eaux
des courants et des vagues. tempérées à chaudes .
Dégager les informations renfermées dans les fossiles du phosphate Ouled Abdoun, concernant leur
paléoenvironnement.
44
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
45
Doc. 3 Paléoenvironnement des bassins phosphatés du Maroc
La genèse des phosphates sédimentaires est un phénomène très complexe qui a engagé un nombre considérable
d’hypothèses et de différentes interprétations qui divergent sur les points essentiels, tels que la source du phosphore,
les processus de formation des éléments phosphatés et conditions favorisant cette formation.
Mécanisme de genèse des phosphates selon la théorie de KAZAKOV (1937) : théorie des UPWELLING :
- Communication du bassin de sédimentation (à profondeur < 100 m) avec l’atlantique.
- Ouverture au courants ascendants (upwellings), provoquant une remontée des eaux froides riches
en phosphate, augmentation de la température et du pH et diminution de la pression partielle de CO2.
-Précipitation chimique des carbonates et des débris de l’apatite : saturation du milieu en phosphore.
- Développement d’algues et de plancton et attraction de la faune qui s’en nourrissait.
- Mort de ces animaux, décomposition et enrichissement du milieu en phosphore.
- Dépôt des sédiments phosphatés.
VENT
Erosion Apatite
e
Sédimentation du plancton
riche en et de la faune
phosphore
Eaux froides riches en phosphore et C02
ph
UPWELLING
tro
Déterminer les conditions de sédimentation du phosphate et expliquer l’importance des courants upwelling.
Lexique
Débattre les deux
théories de reconsti- - Biogène : ce qui est produit par les êtres vivants, ou qui est nécessaire à la vie.
tution de la paléogéo- - Concrétion : réunion de différents corps chimiques et physiques qui se solidifient ensemble.
graphie des bassins - Golfe : vaste avancée de la mer à l’intérieur des terres.
phosphatés du Maroc. - Zone Subtidale : zone située en deçà des variations du niveau de l’eau dues aux marées,
et par conséquent toujours immergée.
46
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
47
RECONSTRUCTION DE LA CARTE PALÉOGÉOGRA-
ACTIVITÉ 10 PHIQUE DU BASSIN HOUILLER DE JERADA AU MAROC
Le charbon est un combustible fossile d’origine organique, ses gisements se situent sous terre et sous les planchers
continentaux des océans. Ils peuvent être enfouis à plusieurs kilomètres de profondeur ou affleurer à la surface du sol.
Le gisement de charbon le plus important au Maroc est le bassin de charbon à Jerada à l’est du pays.
¡ Quelles sont les caractéristiques du charbon dans le bassin de Jerada ?
¡ Quelles sont les conditions de sédimentation et la paléogéographie de ce bassin ?
Le charbon est une roche sédimentaire riche en matière organique qui s’est lentement transformée de la tourbe
en lignite puis en houille, le dernier stade étant l’anthracite. Le charbon du bassin houiller de Jerada est de ce type.
Anthracite (une roche noire plus riche en carbone que la houille, plus massive, plus homogène avec une
teneur en eau et en matières volatiles très réduite, elle présente plus de dureté et sa cassure est brillante).
Dans un bassin houiller de Jerada, les couches de charbon ne représentent que 3 à 4/100 de l’épaisseur
e
totale des sédiments et alternent avec des roches détritiques : schistes, grès et conglomérats. L’agencement
des sédiments par rapport à une veine de houille obéit à des lois précises. Il y a un rythme dans le dépôt
même du charbon, puisqu’on observe un grand nombre de fois la succession : mur, veine, toit.
ph
Un rythme de dépot
Toit gréseux
Veine de houille
Mur en schistes gréseux
Conglomérats
tro
p Roche Anthracite. p Affleurement d'un gisement p Détail d'une couche de houille.
os
de charbon.
Les couches de grés et de schistes alternant avec les veines de houille de Jerada montrent la présence
de nombreux fossiles de végétaux disparus.
Restes de bois
Spore écrasée
p Une lame mince de charbon (MO x 500). p Empreintes d’écorce de sigillaire (a) et lépidodendron
(b) : arbres caractéristiques des forêts du carbonifère.
48
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
49
Doc. 3 Les étapes de formation du bassin houiller de Jerada
Les étapes de la formation du charbon au bassin Forêt
houiller de Jerada sont les suivantes :
1- Dépôt des végétaux morts au fond d’un
bassin sédimentaire sous une couche d’eau. a
Ils se retrouvent ainsi dans un milieu pauvre
en dioxygène favorable à leur fossilisation.
2- Enfoncement progressif du fond du bassin Avancée de la mer
sédimentaire ou subsidence. Enfouissement de la végétation
3- Dépôt de sédiments provenant de l’érosion des
massifs hercyniens, qui se mélangent à la couche
de végétaux puis la recouvrent et servent
de support pour une nouvelle végétation. b
4- Transformation des sédiments et des végétaux subsidence
morts en roches sous l’action d’une augmentation
de la température due à l’enfouissement Régression
Régression dede
la la mer
mer
e
et des bactéries anaérobies qui transforment les
Future couche
molécules organiques en libérant les molécules de charbon Réinstallation d‘une forêt
volatiles (O2, H2, N2) et concentrent le carbone
ph
(d’où la couleur noire).
Ce processus prend plusieurs millions d’années.
Ces étapes peuvent se renouveler, ce qui c
permet d’obtenir en sous-sol une alternance
de couche de charbon avec des couches
Grés Matiére organique Argile
de roches sédimentaires comme l’argile ou le grès.
tro
Décrire les étapes de formation du charbon de Jerada et déduire l’importance de la subsidence dans ce phénomène.
L’étude du charbon du bassin houiller de Jerada à permis de reconstituer la paléogéographie et les conditions
de sédimentation.
Forêt, au bord
Ap
Faible apport
Reconstituer la paléogéographie
Lexique
et les conditions de sédimentation - Houille : le charbon le plus ancien, riche en carbone, à faible teneur
du paysage houiller du bassin en eau et en matières volatiles.
de Jerada. - Carbonifère : période géologique de l’ère paléozoïque ou primaire
- Subsidence : un lent affaissement de la lithosphère entraînant un
dépôt progressif de sédiments sous une profondeur d’eau constante.
50
Exploitation
e
ph
tro
os
Ap
51
L’ESSENTIEL À RETENIR
Act. 1 Caractères et classification des sédiments dans différents milieux de dépôt
La classification des éléments solides d’un sédiment permet d’ordonner et de nommer les particules dont
la taille varie de quelques microns (argile) à plusieurs mètres (bloc). L’étude de la répartition de ces éléments
dans deux milieux différents, un cours d’eau et une plage, montre la distribution des mêmes classes d’éléments
solides, avec un granoclassement décroissant au fur et à mesure que le trajet est plus long.
La granulométrie est l’étude de la distribution des grains dans une roche ou un sédiment en fonction de leur taille.
Cette étude se base sur la séparation des différentes catégories de grains par le tamisage, puis les
résultats des pesées des différents refus, sont exploités pour une représentation graphique soit sous forme
de diagramme et courbe de fréquence afin d’estimer le degré d’homogénéité du sédiment, soit sous forme
de courbe cumulative à fin de déterminer le degré de classement d’un sédiment, et ceci après la détermination
des quartiles Q1 et Q3 et le calcul de l’indice de classement (S0), qui indique la qualité du classement. Plus le
sédiment est bien classé, plus S0 est petit.
e
Act. 3 Étude morphoscopique de la composition d’un sédiment
La Morphoscopie des grains de quartz, permet de retracer l’histoire, le milieu origine, et les conditions
ph
de transport de ces grains, et ceci en observant les diverses traces visibles à la surface des quartz détritiques.
Une analyse morphoscopique des grains de quartz par une observation à la loupe binoculaire permet
de distinguer trois types :
- Grains non usés NU : transparents ou colorés, aux arêtes tranchantes. Ils proviennent des arènes, des dépôts
glaciaires et sont généralement d’origine proximale de la roche mère.
tro
- Grains émoussés luisants EL : avec des arêtes sub-arrondies. L'aspect de la surface poli et brillant, signe
un long transport aquatique. Ces grains sont caractéristiques des embouchures et des plages littorales.
- Grains ronds mats RM : à surface dépolie, translucide, mate et arrondie par un long transport éolien. Ils sont
typiques des dunes littorales et/ou des déserts sableux.
La forme et l’aspect des galets, reflètent leur histoire de trajet et leur environnement de dépôt :
os
La stratification entrecroisée apparaît dans des zones où les conditions hydrauliques varient, comme
les rivières (alternance de crues et décrues), les deltas, et les milieux marins littoraux.
- Figures sédimentaires liées a la dynamique de l'eau ou du vent : les rides et les dunes
- Figures sédimentaires liées au climat : comme les fentes de dessiccation ou les traces de gouttes de pluie- -
- Figures sédimentaires liées à l’activité biologique : La Bioturbation
52
Act. 6 Conditions de sédimentation dans les milieux continentaux
un ensemble de facteurs physiques, chimiques et biologiques suffisamment constants pour former un dépôt
caractéristique. Les milieux continentaux les plus importants sont :
- Le milieu désertique : où les dépôts de sables forment des dunes à formes et tailles différentes selon
la dynamique du courant éolien, caractérisées par des grains sableux bien classés et à matrice argileuse pauvre.
- Le milieu glacier : avec des moraines sont des accumulations détritiques très complexes et variées, caractérisés
par l'absence de stratification et l'hétérogénéité de la granulométrie (mauvais classement).
- Le milieu lacustre : où les sédiments se déposent selon une zonation concentrique assez théorique qui dépend
de l'hydrodynamisme, de l’apport des rivières, de l’activité biologique et de la profondeur du lac.
- Le milieu fluviatile : la sédimentation est marqué par un granoclassement décroissant de l’amant vers l’aval,
qui résulte de la dynamique du courant d’eau, qui peut former des lieux de dépôt particuliers : les méandres
et les terrasses fluviatiles.
e
et présentent des caractères mixtes, comme :
- L’embouchure : qui dépend du rapport de force existant entre le fleuve et la mer.
- La lagune : dans ce milieu de sédimentation peu profond, la faune et la flore sont euryhalines, L’eau piégée
ph
est soumise à une forte évaporation, une fois à forte densité, elle dépose ses particules détritiques et les ions
qu'elle contient précipitent sous forme de sels. Les matériaux déposés constituent une séquence évaporitique.
- Le littoral (plage) : où les sables sont bien triés. Parfois la surabondance de sédiments grossiers provient
de fragments de coraux, de gastéropodes, de coquilles brisés. La sédimentation dans une plage est gouvernée
par trois facteurs essentiels qui sont : - Les sources de sédiments. ; - Le niveau d'énergie des vagues. ; - La pente
tro
générale sur laquelle la plage s'est constituée.
Le milieu marin est subdivisé en plusieurs zones selon le relief, la profondeur des eaux, et les caractéristiques
biologiques et dynamiques qui règnent :
- Le plateau continental : est recouvert de sédiments terrigènes, qui proviennent de l'érosion des continents, et qui
os
deviennent de plus en plus fins lorsque l'on s'éloigne des côtes, grâce à l'action des vagues. Une sédimentation
carbonatée résulte de la richesse de la vie benthique.
- Le talus continental : les sédiments grossiers sont chenalisés dans les canyons sous-marins, par glissement,
reptation, ou par avalanche, vers le glacis continental, ou ils se déposent sous forme de cônes sédimentaires
très volumineux caractérisés par un granoclassement parfait.
Ap
- La plaine abyssale : est recouverte de sédiments qui proviennent de deux origines : particules terrigènes
argileuses d’origine continentale , une pluie de particules issues du plancton.
53
SCHÉMA-BILAN
Études sédimentaires
Courbe Courbe
Traces
de fréquence cumulative Morphos- Traces
liés au dy- Traces liés
copie des Morphologie liés aux
namisme à l’activité
grains des galets facteurs
Degré hydrique biologique
Degré d’ho- de Quartz climatiques
de classe- ou éolien
mogénéitée
e
ment
ph
Reconstitution de la paléogéographie = la nature du milieu ancien de dépôt
Selon 3 modes
54
EXERCICES D’APPLICATION
Refus en %
0.2 0.4 1.2 25.5
pondéral
Rive A
Rive B
Diamètre
0.30-0.21 0.21-0.15 0.15-0.105 0.105-0.062
des mailles
Les particules solides issues de l’érosion se déposent
dans les cours d’eau : Refus en %
44.3 17.4 9.3 1.5
pondéral
£ quand la vitesse du courant diminue,
e
£ quand la vitesse du courant augmente, 1. Tracer l’histogramme, la courbe de fréquence
£ plus ou moins loin en fonction de leur taille, et la courbe cumulative de ce sédiment.
£ cela s’appelle la sédimentation. 2. Déterminer les quartiles et déduire le degré
ph
Sur la rive A de ce cours d’eau : de classement du sédiment.
£ le courant est moins fort que sur la rive B, 3. Proposer une hypothèse sur son milieu de dépôt
£ les particules solides transportées par l’eau peuvent et son moyen de transport.
se déposer,
Sur un prélèvement de 400 g du même sable,
£ il y a érosion, on ajoute de l’eau oxygénée, après séchage on en
£ il y a sédimentation.
tro
trouve 390 g de sédiment.
2 ------------------------------------------------------------------------------ Puis on isole la fraction argilo-limoneuse par tami-
Recopie la grille et complète-la à l'aide des sage, il nous reste 370 g de sédiment, on y fait agir
définitions suivantes : de l’acide chlorhydrique, on attend jusqu’à ce que
1. Principe qui permet de reconstituer le passé l’effervescence cesse, puis lavage et séchage, on en
trouve 100 g de sédiment.
os
à partir du présent.
2. Sédiment qui est à l'origine de la formation d'un S0 < 1.23 Très bon classement
grès.
3. Adjectif qui qualifie une roche formée à partir 1.23 < S0 < 1.41 Bon classement
d'un dépôt. 1.41 < S0 < 1.74 Classement modéré
4. Milieu de sédimentation marin actuel où se
Ap
55