Ch03 Mécatronique I محول
Ch03 Mécatronique I محول
Ch03 Mécatronique I محول
Zakaria Khaouch
Chapitre 03
Supposons que le système subit un petit déplacement dθ qui a lieu sur l'intervalle de
temps dt comme indiqué à la Figure (b). Ensuite, le différentiel des contraintes
donne
Déplacements virtuels
Exemple 4.
Ainsi, dans ce cas, les déplacements virtuels et les déplacements différentiels sont
les mêmes.
Déplacements virtuels
• Exemple 3.6.
• La figure 3.6a montre une particule qui est contrainte de se déplacer le long d’une rampe d’inclinaison α
fixe. La rampe est libre de se déplacer le long de l'axe des x et sa position est donnée par X = Asinωt, où A et
ω sont des constantes et t est le temps. Les déplacements de configuration pour le système sont x et y, et le
déplacement généralisé est r. De la géométrie du système, nous obtenons la
•
• deux contraintes de déplacement
• Supposons maintenant que le système subisse un petit déplacement, dr, qui se produit pendant l'intervalle
de temps dt, comme indiqué sur la figure 3.6b. Ensuite, le différentiel des contraintes donne
• Par contre, si le système subit un déplacement virtuel, δr, la variation des contraintes donne
• Cette variation est illustrée à la Fig. 3.6c. Dans ce cas, le déplacement différentiel dx et le déplacement
virtuel δx ne sont pas les mêmes. Cela est dû au fait que la surface de la contrainte est en mouvement, c’est-
à-dire que la contrainte dépend explicitement du temps. Notez également que la variation des contraintes
peut être obtenue à partir du différentiel des contraintes en définissant dt = 0.
•
Déplacements virtuels
Exemple 6.
La figure (a) montre une particule qui se
déplacer le long d’une rampe d’inclinaison α
fixe. La rampe est libre de se déplacer le long
de l'axe x, sa position est donnée par :
X = Asinωt, où A et ω sont des constantes.
Les déplacements de configuration pour le
système sont x et y, et le déplacement
généralisé est r. De la géométrie du système,
nous obtenons les deux contraintes de
déplacement
Déplacements virtuels
Exemple 6.
Supposons maintenant que le système
subisse un petit déplacement, dr, qui se
produit pendant l'intervalle de temps dt,
comme indiqué sur la figure (b). Ensuite, le
différentiel des contraintes donne
Déplacements virtuels
Exemple 6.
Par contre, si le système subit un
déplacement virtuel (Figure c), δr, la
variation des contraintes donne
δqi sont les déplacements virtuels, ei sont les efforts appliqués, δpi est le moment
virtuel, fi sont les flux et i = 1,2, ···, n, n étant le nombre de degrés de liberté.
Travail virtuel
Exemple 7.
La figure (a) montre une masse m, libre de glisser sur une rampe lisse sous
l’influence de l’accélération due à la pesanteur g. La rampe est fixe et a une pente
fixe d'angle α. Un diagramme de corps libre pour la masse est montré à la Figure
(b).
Les déplacements de configuration pour le système sont x et y.
Le travail virtuel réalisé par tous les efforts agissant sur la masse est
Travail virtuel
Exemple 7.
La masse est contrainte de se déplacer le long de la rampe. Ainsi,
est une contrainte de déplacement qui doit être satisfaite. La variation de cette
contrainte donne :
Par conséquent,
Or
Par conséquent,
qui donne
Les équations de Lagrange
Pour un système sont contraint, c.-à-d. que les déplacements utilisés pour décrire le
système sont indépendants et qu’ils représentent donc un ensemble de déplacements
généralisés. La première loi de la thermodynamique peut être écrite ainsi:
Le travail virtuel effectué par la température dans les systèmes thermiques est T δS,
ce qui est égal à la chaleur ajoutée au système, c'est-à-dire, δQ = T δS. Ainsi, nous
supposons que δQ = T δS est déjà inclus dans δW, donc :
Les équations de Lagrange
les variables de système :
q = [q1, q2, ···, qn]T, le déplacement généralisé,
f = [f1, f2, ···, fn]T, le flux généralisé,
p = [p1, p2, ···, pn]T, le moment généralisé,
e = [e1, e2, ···, en]T, l’effort généralisé,
où n est le nombre de degrés de liberté. L'énergie totale du système est
Les équations de Lagrange
Les efforts généralisés peuvent être regroupés comme suit:
où eφ sont les efforts de contrainte, eR sont les efforts dus aux résistances idéales, et
es les efforts des sources.
Donc on a :
Les équations de Lagrange
La variation de l'énergie cinétique δT.
Puisque T = T (p, q, t), alors,
Le premier terme est égal à zéro car les efforts de contrainte ne font pas de travail
virtuel, c.-à-d.
Finalement :
Cette équation est appelée équation de Lagrange. Notez que l’équation de Lagrange
peut être utilisée avec n’importe quelle disciplines techniques. Il s’agit d’un
ensemble d’équations différentielles ordinaires de second ordre, impliquant les
variables de déplacement généralisées du système. Avec un ensemble approprié de
conditions initiales, ces équations différentielles peuvent être résolues pour trouver
la trajectoire du système.
Les équations de Lagrange
L'application de l'équation de Lagrange nécessite :
1. La sélection d'un ensemble des n déplacements généralisés q = [q1, q2, ···, qn]T,
et des flux généralisés correspondants f = [f1, f2, ···, fn]T.
2. La formulation de la co-énergie cinétique T*(f,q,t), de l’énergie potentielle V(q),
et de la fonction de dissipation D(f), en termes de déplacement généralisé et de
variables de flux.
3. La détermination du travail virtuel effectué par les efforts appliqués, qui donne
les efforts généralisés dus aux sources d’efforts,
4. Application des équations de Lagrange et extraction des équations différentielles
5. Pour résoudre le problème différentiels, les équations de Lagrange peuvent être
transformées en fonction de transfert, représentation d'état ou schéma bloc
Fonction de transfert
Une fonction de transfert est un modèle mathématique basé sur la transformation de
Laplace de la relation entre l'entrée et la sortie d'un système linéaire. Elle est utilisée,
notamment, en traitement du signal, en théorie des communications, en automatique,
et dans toutes les sciences de l'ingénieur qui font appel à cette discipline
(électronique, mécanique, mécatronique, etc.).
Considérons un système linéaire quelconque possédant une entrée e(t) et une sortie
s(t). On suppose qu’il est régi par une équation différentielle de degré n :
Fonction de transfert
Si nous appliquons la transformation de Laplace aux deux membres de cette
équation, tout en supposant nulles les différentes conditions initiales, il vient :
Analyse cinématique:
Ce système a 1 degré de liberté, c’est-à-dire qu’une seule variable de déplacement
est nécessaire pour déterminer la position de la masse. Nous utiliserons x comme
déplacement généralisé et 𝑥ሶ comme flux généralisé correspondant.
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
La figure ci-dessous montre une masse m, un ressort linéaire de rigidité k, un
amortisseur de coefficient d’amortissement b et une force appliquée F.
Étant donné les conditions initiales pour le déplacement x et le flux ˙x, l'équation
différentielle ordinaire du second ordre (i) peut être résolue pour trouver la
trajectoire du système.
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
Fonction de transfert du système :
𝑚𝑥ሷ + 𝑏𝑥ሶ + 𝑘𝑥 = 𝐹
Donc
𝑚𝑝2 𝑋 𝑝 + 𝑏𝑝𝑋 𝑝 + 𝑘𝑋 𝑝 = 𝐹 𝑝
Par la suite
𝑋(𝑝) 1
𝐺 𝑝 = =
𝐹(𝑝) 𝑚𝑝2 + 𝑏𝑝 + 𝑘
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
Fonction de transfert du système :
𝑚𝑥ሷ + 𝑏𝑥ሶ + 𝑘𝑥 = 𝐹
Donc
𝑚𝑝2 𝑋 𝑝 + 𝑏𝑝𝑋 𝑝 + 𝑘𝑋 𝑝 = 𝐹 𝑝
Par la suite
𝑋(𝑝) 1
𝐺 𝑝 = =
𝐹(𝑝) 𝑚𝑝2 + 𝑏𝑝 + 𝑘
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
Fonction de transfert du système :
Simulation :
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
Représentation d'état
Soit :𝑋 𝑡 = 𝑥(𝑡) 𝑝(𝑡) 𝑇 variable d’état,𝑢 𝑡 = 𝐹 variable d’entrée, 𝑦 𝑡 =
𝑥(𝑡) 𝑥(𝑡)
ሶ 𝑇 variable de sortie
𝑝(𝑡)
On a 𝐹𝑘 𝑡 = 𝑘𝑥 𝑡 𝑒𝑡 𝑝 𝑡 = 𝑚𝑥ሶ 𝑡 ⇒ 𝑥(𝑡)
ሶ =
𝑚
𝑏
𝑚𝑥ሷ + 𝑏𝑥ሶ + 𝑘𝑥 = 𝐹 ⇒ 𝑝ሶ + 𝑝 + 𝑘𝑥 = 𝐹
𝑚
𝑥(𝑡)
ሶ 0 1/𝑚 𝑥(𝑡) 0
= + 𝐹
𝑝(𝑡)
ሶ −𝑘 −𝑏/𝑚 𝑝(𝑡) 1 𝑋ሶ 𝑡 = 𝐴𝑋 𝑡 + 𝐵𝑢(𝑡)
⇒ቊ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐷 = 0
𝑥 (𝑡) 1 0 𝑥(𝑡) 𝑦 𝑡 = 𝐶𝑋 𝑡 + 𝐷𝑢(𝑡)
=
𝑥(𝑡)
ሶ 0 1/𝑚 𝑝(𝑡)
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
Représentation d'état
Simulation :
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 8.
Schéma bloc
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 9.
Un pendule simple est présenté dans la figure ci-contre. Le
système est composé d’une tige sans masse de longueur l libre de
tourner autour du point O. La masse m est fixée à l'extrémité de
la tige. L'accélération due à la gravité agit vers le bas, et un
couple dans le sens antihoraire τ, est appliqué à la tige, comme
indiqué.
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 9.
Analyse cinématique :
La position de la masse est donnée par la configuration des
déplacements x, y et θ. On a :
V = 0 et D = 0, respectivement.
Par conséquent, l’équation de Lagrange pour ce système est
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 9.
Fonction de transfert du système :
θ(𝑝) 1
𝐺 𝑝 = = 2 2
τ(𝑝) 𝑚𝑙 𝑝 + 𝑚𝑔𝑙
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 9.
Représentation d'état
ሶ
Soit :X t = θ(t) θ(t) T variable d’état,u t = τ variable
ሶ
d’entrée, y t = θ(t) θ(t) T variable de sortie
1 g
ml2 θሷ + mglθ = τ ⇒ θሷ = τ − θ
ml2 l
ሶ
θ(t) 0 1 θ(t) 0
= ሶ + 2 τ
ሷ
θ(t) −g/l 0 θ(t) 1/ml
θ (t) 1 0 θ (t)
ሶθ(t) = 0 1 θ(t) ሶ
Xሶ t = AX t + Bu(t)
⇒ቊ avec D = 0
y t = CX t + Du(t)
Applications : Systèmes mécaniques
Exemple 9.
Schéma bloc
Applications : Systèmes électriques
L’application de l’équation de Lagrange aux systèmes électriques peut être réalisée à
l’aide de la procédure suivante.
1. Analyse cinématique.
L’approche utilisée pour le degré de liberté consiste à affecter une variable de flux
(c'est-à-dire un courant) à chaque branche du réseau. Cela se traduira généralement
par un grand nombre de variables qui ne sont pas toutes indépendantes. En fait, si B
est le nombre de branches du réseau et N le nombre de nœuds du réseau, le nombre
de variables de flux indépendantes sera n = B - N + 1.
Applications : Systèmes électriques
L’application de l’équation de Lagrange aux systèmes électriques peut être réalisée à
l’aide de la procédure suivante.
2. Analyse de l'effort appliqué.
Le travail virtuel effectué par toutes les sources d'effort (c'est-à-dire, de tension) doit
être défini en termes de déplacements généralisés. Ici, le travail virtuel effectué par
une source d'effort est positif si le courant circule du terminal négatif au terminal
positif de la source.
Applications : Systèmes électriques
Exemple 1.
Soit le circuit RLC suivant :
Analyse cinématique.
ce système à 1 degré de liberté, Le courant, i = dq / dt, est sélectionné en tant que
variable de flux généralisée, et q le déplacement généralisé correspondante
Analyse de l'effort appliqué:
Le travail virtuel effectué par la tension est.
Par conséquent, l'effort généralisé est.
L’équation de Lagrange:
Applications : Systèmes électriques
Exemple 1.
Fonction de transfert du système :
1
𝐿𝑞ሷ + 𝑅𝑞ሶ + 𝑞 = 𝑣
𝐶
Donc
1
𝐿𝑝2 𝑄 𝑝 + 𝑅𝑝𝑄 𝑝 + 𝑄 𝑝 = 𝑉 𝑝
𝐶
Par la suite
𝑄(𝑝) 1
𝐺 𝑝 = =
𝑉(𝑝) 𝐿𝑝2 + 𝑅𝑝 + 1
𝐶
Applications : Systèmes électriques
Exemple 1.
Représentation d'état
Soit :𝑋 𝑡 = 𝑞(𝑡) 𝜆(𝑡) 𝑇 variable d’état,𝑢 𝑡 = 𝑣 variable d’entrée, 𝑦 𝑡 =
𝑈𝑐 (𝑡) 𝑖(𝑡) 𝑇 variable de sortie
1 𝜆(𝑡)
On a 𝑈𝑐 𝑡 = 𝑞 𝑡 𝑒𝑡 𝜆 𝑡 = 𝐿𝑖 𝑡 ⇒ 𝑖(𝑡) =
𝐶 𝐿
1 ሶ 𝑅 1
𝐿𝑞ሷ + 𝑅𝑞ሶ + 𝑞 = 𝑣 ⇒ 𝜆(𝑡) + 𝜆 𝑡 + 𝑞=𝑣
𝐶 𝐿 𝐶
𝑞(𝑡)
ሶ 0 1/𝐿
𝑞(𝑡) 0
= 1 + 𝑣
ሶ𝜆(𝑡) − −𝑅/𝐿 𝜆(𝑡) 1
𝐶 𝑋ሶ 𝑡 = 𝐴𝑋 𝑡 + 𝐵𝑢(𝑡)
⇒ቊ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐷 = 0
1 𝑦 𝑡 = 𝐶𝑋 𝑡 + 𝐷𝑢(𝑡)
𝑈𝑐 (𝑡) 0 𝑞(𝑡)
= 𝐶
𝑞(𝑡)
ሶ 𝜆(𝑡)
0 1/𝐿
Applications : Systèmes électriques
Exemple 1.
Schéma bloc
Applications : Systèmes électriques
Exemple 2.
La figure suivante montre un modèle de filtre de dérivation.
Analyse cinématique:
Le circuit comporte quatre branches et trois nœuds. Le système a n = B - N + 1 = 4
- 3 + 1 = 2 degrés de liberté. Par conséquent, seuls deux des quatre flux i0, i1, i2, i3
sont indépendants. Ici, nous sélectionnons q1 et q3 comme déplacements
indépendants (généralisés). Les flux généralisés correspondants sont i1 et i3.
On a i2 = i3 - i1 et i0 = i3
De plus, l'intégration de la première de ces équations conduit à q2 = q3 - q1 + q20, où
q20 est la charge initiale dans le condensateur.
Applications : Systèmes électriques
Exemple 2.
Analyse de l'effort appliqué :
Le travail virtuel effectué par la source de tension est
Exemple 2.
Les équations de Lagrange:
La co-énergie cinétique, l’énergie potentielle et la fonction de dissipation sont
respectivement :
Applications : Systèmes électriques
Exemple 2.
Les équations de Lagrange pour ce système sont
Par la suite :
Applications : Systèmes électriques
Exemple 2.
Schéma bloc
Applications : Systèmes de fluide
Une approche simple pour analyser des systèmes de fluide consiste à construire un
modèle de circuit électrique équivalent pour le système, puis à appliquer les
techniques de modélisation de systèmes électriques à ce circuit équivalent.
Applications : Systèmes de fluide
Exemple.
Considérez le système de fluide illustré à la (a) et son
modèle de circuit équivalent correspondant à la figure (b).
Analyse cinématique:
n = B - N +1 = 4 - 3 + 1 = 2, nous sélectionnons Q2 et Q4
comme flux généralisés.
On a Q1 = Q2 et Q3 = Q2 - Q4, par la suite :