OPECST 2020 0062 Essentiel Pollution Plastique
OPECST 2020 0062 Essentiel Pollution Plastique
OPECST 2020 0062 Essentiel Pollution Plastique
POLLUTION PLASTIQUE :
UNE BOMBE À RETARDEMENT ?
Un plastique est une matière constituée d’un ou plusieurs polymères auxquels sont ajoutés des
charges (pour réduire le coût ou améliorer les propriétés), des plastifiants et des additifs (colorants,
anti-oxydants, etc.). Pour des plastiques de même nature chimique, il existe des centaines,
voire des milliers de formulations différentes.
Les polymères de synthèse utilisés pour la fabrication des plastiques sont généralement classés
en deux catégories : les thermoplastiques qui, sous l’effet de la chaleur, redeviennent malléables
(ils représentent 80 % de la consommation de plastiques) et les thermodurcissables qui ne
peuvent plus être fondus pour être réutilisés et ne sont donc pas recyclables.
Les polymères peuvent également être classés selon l’origine des atomes de carbone qui les
composent : les hydrocarbures pour les polymères fossiles (99 % des plastiques) et la biomasse
pour les polymères biosourcés.
Certains polymères sont biodégradables, ce qui signifie qu’ils sont capables d’être utilisés comme
source de carbone par les micro-organismes dans des conditions précises. Les polymères à la fois
biosourcés et biodégradables sont qualifiés de « biopolymères ».
Des matériaux aux propriétés multiples devenus omniprésents
Les plastiques sont des matériaux extrêmement polyvalents : la variété de leurs formes et de
leurs couleurs, leurs propriétés de souplesse ou de rigidité, leur légèreté associée à une grande
résistance et à une longue durée de vie, leur stabilité, leur faible coût de fabrication en font une
matière prisée par les industriels. Ces qualités ont permis de nombreuses innovations
technologiques. Ils se sont ainsi imposés dans toutes les filières industrielles et imprègnent nos
modes de consommation.
En moins de cent ans, le plastique est devenu le troisième matériau le plus fabriqué au monde
après le ciment et l’acier. 359 millions de tonnes ont été produites en 2018, et même 438 millions
de tonnes si l’on tient compte des plastiques présents dans les textiles et les caoutchoucs
synthétiques. Cette production devrait doubler d’ici 2050.
Les plastiques ont été conçus à l’origine pour être utilisés comme des matériaux résistants et de
leur longue durée. Paradoxalement, ils sont aujourd’hui de plus en plus utilisés pour des usages
uniques de courte durée. Ainsi, la forte croissance de la production plastique est tirée par
l’essor du secteur de l’emballage, qui, avec une part de marché de 36 % au niveau mondial (soit
une production de 158 millions de tonnes en 2018), en constitue le premier débouché. Il en
résulte que 81 % des plastiques mis en circulation deviennent des déchets au bout d’une
année.
2. UNE POLLUTION QUI NE SE LIMITE PAS AUX MACROPLASTIQUES
Les microplastiques se présentent sous différentes formes (fibres, films, granulés, fragments,
mousses, microbilles, etc.). On distingue deux catégories de microplastiques :
- les microplastiques primaires, fabriqués intentionnellement par les industriels pour différents
usages (particules de gommage contenues dans des produits cosmétiques par exemple). Les
fuites de ces microplastiques dans l’environnement se produisent essentiellement au moment de
l’utilisation des produits qui les contiennent.
Les granulés plastiques industriels1 sont également des microplastiques primaires.
L’agence européenne des produits chimiques chiffre leur perte annuelle à 41 000 tonnes à
l’échelle européenne, soit 0,6 % de la production.
- les microplastiques secondaires : ils proviennent de la fragmentation de macrodéchets
plastiques sous l’effet de différents facteurs environnementaux. Ils peuvent également résulter de
l’usure d’objets en plastique au cours de leur fabrication, de leur utilisation ou de leur entretien
(usure des pneumatiques, relargage de fibres lors du lavage de vêtements synthétiques, abrasion
des gazons synthétiques, poussières urbaines, etc.).
1
Granulés de polymère, matières premières pour la fabrication des résines.
La pollution par les microplastiques est difficile à chiffrer mais la part des microplastiques
secondaires serait prépondérante. La connaissance encore très partielle des phénomènes de
dégradation des plastiques explique l’absence de chiffres validés par des études scientifiques.
Les recherches sur les nanoplastiques sont récentes et encore incomplètes. Toutefois, si
l’hypothèse de la fragmentation des macrodéchets en nanoplastiques était avérée, elle serait
particulièrement préoccupante pour deux raisons. D’une part, le nombre de nanoplastiques dans
l’environnement pourrait être considérable, et bien supérieur à celui des macroplastiques et des
microplastiques. D’autre part, par analogie avec les propriétés de translocation connues pour
d’autres nanoparticules, les nanoplastiques seraient susceptibles de pénétrer dans l’ensemble des
organes en traversant la barrière intestinale lorsqu’elles sont ingérées ou la barrière pulmonaire
lorsqu’elles sont inhalées.
Si les images de la pollution plastique sont souvent associées à la mer, les activités humaines
terrestres en sont majoritairement responsables.
Les activités maritimes y contribuent principalement à travers quatre secteurs : les activités de la
pêche et de l’aquaculture (640 000 tonnes de filets de pêche seraient abandonnées chaque
année dans les océans au niveau mondial) ; le transport maritime (à travers la perte de
containers et le rejet sauvage de déchets plastiques en mer) ; les activités de la plaisance ;
l’exploration et l’exploitation minières et pétrolières.
Globalement, selon les observations connues, 80 % de la pollution plastique des mers et
des océans seraient liés aux activités humaines terrestres, tandis que les activités marines
contribueraient à hauteur de 20 %. Cette proportion ne repose toutefois sur aucune étude
scientifique.
Il est très difficile d’évaluer l’impact économique de la pollution plastique. Le Programme des
Nations Unies pour l’Environnement estime qu’à l’échelle mondiale les dommages annuels causés
aux environnements marins atteignent 8 milliards de dollars. Les secteurs les plus impactés sont
ceux de la pêche, du tourisme et du transport maritime.
Un impact sur la biodiversité qui ne se limite pas aux images des
étranglements ou des ingestions de plastiques
Les images d’organismes marins morts soit étranglés par des plastiques soit parce qu’ils en
avaient ingérés sont très médiatisées. De facto, 1,4 million d’oiseaux et 14 000 mammifères
seraient retrouvés morts chaque année en raison de l’ingestion de macroplastiques.
Le risque chimique lié à la pollution par les plastiques mérite une attention sans doute
encore plus importante.
Les déchets plastiques peuvent être sources de contaminants (perturbateurs endocriniens,
polluants organiques persistants) par le biais des substances chimiques qu’ils contiennent
(leurs plastifiants et additifs en particulier) susceptibles d’être relarguées lors de leur séjour dans
l’environnement ou dans les organismes.
Des effets toxicologiques variables (sur la physiologie, le métabolisme, le comportement et la
reproduction) sont constatés en laboratoire sur différents organismes vivants tels que les coraux,
les huîtres ou certains types de poissons. Ces études ne permettent pas de conclure avec
certitude sur la nature des impacts des plastiques dans le milieu naturel où l’exposition (de nature
chronique) est sensiblement différente de celle simulée au laboratoire (qui s’apparente davantage
à une exposition aigüe).
Les déchets plastiques peuvent également être vecteurs de contaminants, en particulier de
polluants organiques persistants et auraient ainsi un effet amplificateur de la pollution chimique
déjà présente dans l’environnement.
Enfin, les déchets plastiques peuvent servir de supports physiques pour des espèces
invasives ou pathogènes. Des travaux récents de l’IFREMER, encore inédits, montrent que des
espèces comme les dinoflagellés toxiques ou d’autres pathogènes d’huîtres se fixent sur les
plastiques qui les véhiculent et les dispersent dans le milieu marin.
En l’état actuel des connaissances, il est possible d’affirmer que la pollution plastique fait peser un
risque sur la biodiversité. En revanche, il reste difficile de quantifier les risques qu’elle fait peser
sur la santé humaine.
Compte tenu des prévisions de croissance de la production de plastiques dans les
prochaines décennies, du faisceau d’indices démontrant les dangers d’une pollution
incontrôlée par les microplastiques et de leur persistance dans l’environnement, il apparaît
urgent de faire jouer le principe de précaution et de prendre dès maintenant des mesures
adaptées pour lutter contre les fuites de plastiques dans l’environnement.
Le droit international s’est saisi du sujet en adoptant plusieurs conventions pour interdire
l’immersion de plastiques dans la mer (convention de Londres, convention Marpol), assurer
l’élimination progressive des polluants organiques persistants (convention de Stockholm) et
renforcer le contrôle sur les exportations de plastiques contaminés ou en mélange (convention de
Bâle).
Afin de dépasser le dilemme d’un matériau devenu indispensable dans de nombreux secteurs de
l’économie mais ayant des impacts délétères sur l’environnement, l’Union européenne a mis en
place en 2015 un plan d’action en faveur de l’économie circulaire puis, en 2018, une
stratégie sur les matières plastiques. Ces textes européens favorisent la réutilisation, le
recyclage, la réparation, et la promotion de matériaux plus durables et non toxiques, afin de
diminuer la quantité de déchets générés.
La directive du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence sur l’environnement de certains
produits plastiques a accéléré la dynamique en ciblant les plastiques à usages uniques. À partir du
3 juillet 2021, il sera interdit de mettre sur le marché des cotons-tiges, des couverts, des assiettes,
des pailles, des bâtonnets mélangeurs, des tiges de ballons de baudruche, des récipients pour
aliments et des récipients pour boissons en polystyrène expansé.
Depuis dix ans, La France a également pris une série de mesures législatives1 visant à
favoriser la valorisation des déchets plastiques, réduire l’utilisation de plastiques à usage
unique et des microplastiques intentionnellement ajoutés, responsabiliser les producteurs, mieux
informer les consommateurs et promouvoir le réemploi.
Les collectivités territoriales sont également fortement mobilisées dans la prévention des
déchets et le développement de l’économie circulaire.
La société civile n’est pas absente, notamment à travers les associations environnementales.
Elle joue un rôle fondamental de lanceur d’alerte sur les risques que fait peser la consommation
débridée de plastiques pour l’environnement et la santé humaine.
Soumises à une pression croissante, à la fois des pouvoirs publics et de l’opinion publique, un
nombre croissant d’entreprises s’implique dans la réduction de la pollution plastique en
fixant à leurs emballages des objectifs de recyclabilité, de réutilisation ou de compostabilité.
Toutefois, leur implication varie en fonction de leur taille et des secteurs d’activité.
Enfin, la communauté scientifique française et internationale s’est emparée du sujet de la
pollution plastique. Le nombre des travaux est en forte croissance depuis dix ans et les
domaines de recherche concernent autant les phénomènes liés aux pollutions plastiques, que
leurs conséquences ou la recherche de solutions.
1
Loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, loi du 8 août 2016 pour la
reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des
relations commerciales entre le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable, la loi du
10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.
recyclés. L’objectif recherché est une « massification » et une plus grande efficacité du
recyclage.
Néanmoins, le recyclage des plastiques se heurte à plusieurs limites.
- une limite économique liée à l’absence de rentabilité sous l’effet de l’effondrement des prix des
résines vierges provoqué par la chute des prix du pétrole ;
- de nombreuses limites techniques : en raison de la dégradation des polymères lors du
processus de recyclage mécanique, le procédé n’est pas infini. En outre, de nombreux plastiques
ne sont pas recyclables actuellement, du fait de leur caractéristiques (thermodurcissables,
multicouches, composites) ;
- des limites réglementaires qui empêchent le recyclage de produits plastiques mis sur le marché
il y a parfois plusieurs décennies et fabriqués avec des substances désormais interdites (notion de
substances héritées).
Les interdictions de plastiques à usage unique votées dans la loi relative à la lutte contre le
gaspillage et à l’économie circulaire
Au 1er janvier 2021 : interdiction de la distribution gratuite de bouteilles en plastique contenant des
boissons dans les établissements recevant du public et dans les locaux à usage professionnel ;
interdiction des clauses contractuelles imposant la fourniture ou l’utilisation de bouteilles en
plastique à usage unique dans le cadre d’événements festifs, culturels ou sportifs.
Au 1er janvier 2022 : interdiction du conditionnement dans des emballages en plastique des fruits
et légumes frais non transformés exposés dans les commerces de détail ; interdiction de la mise
sur le marché de sachets de thé et de tisane en plastique non biodégradable ; interdiction de
l’apposition d’étiquettes en plastique sur les fruits et légumes ; interdiction d’expédier les
publications de presse dans des emballages plastiques ; interdiction de la mise à disposition
gratuite de jouets en plastique dans le cadre de menus destinés aux enfants.
Au 1er janvier 2025 : interdiction de l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe
et de service en matière plastique dans les services de restauration collective des établissements
scolaires et universitaires, les établissements d’accueil des enfants de moins de six ans, les
services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité.
Enfin, l’article 7 pose comme objectif la fin de la mise sur le marché d’emballages en plastique à
usage unique d’ici 2040.
Toutefois, ces mesures sont trop récentes (la plupart ne sont pas encore entrées en vigueur) pour
produire des effets et permettre le contrôle de leur efficacité.
Par ailleurs, ces interdictions entrainent des substitutions par d’autres matériaux qui peuvent
s’avérer contre-productives, voire dangereuses pour l’environnement et la santé humaine. C’est le
cas de la vaisselle en plastiques biosourcés ou en bambou, développée par les industriels pour
répondre à l’interdiction des couverts, assiettes et gobelets en plastique à usage unique.
Quant au réemploi des emballages, il fait l’objet d’un foisonnement d’initiatives au niveau local
mais il n’existe encore aucun cadre national pour imposer des standards, accélérer le
développement d’infrastructures (usines de lavage des bouteilles et des récipients) et fixer une
trajectoire aux acteurs privés avec des objectifs chiffrés.
Enfin, la réduction de la pollution chimique par les microplastiques ne fait actuellement
l’objet d’aucune stratégie spécifique.
5. LES RECOMMANDATIONS
Intégrer dans les parcours scolaires au moins une opération de ramassage de déchets
plastiques (plages, bords de routes, berges de rivières) sous forme ludique et instructive
pour éveiller les consciences ;
Intégrer dans toutes les formations supérieures un module sur les matières plastiques et la
pollution qu’elles peuvent engendrer ;
Rendre obligatoire l’affichage en magasin de la possibilité pour le consommateur de laisser
les emballages en caisse ;
Multiplier les nudges « Ici commence la mer » aux abords des avaloirs des réseaux publics
d’eau pluviale ;
Rendre obligatoire, par voie d’étiquetage, l’affichage d’une mention « relargue des
microfibres dans l’environnement » pour tous les textiles à base de fibres plastiques ;
Associer davantage les citoyens à la définition des politiques de lutte contre la pollution
plastique ;
Informer les consommateurs sur les risques associés aux mésusages des contenants
plastiques (risques de migration de perturbateurs endocriniens lorsque l’on utilise un
contenant alimentaire en plastique en le détournant de la fonction pour laquelle il a été mis
sur le marché) ;
Promouvoir l’utilisation de masques en tissu par les citoyens.
Définir une liste hiérarchisée ordonnée des plastiques à réduire en considérant leur qualité ;
leur évitabilité ; leur durée de vie ; leur risque de fuite vers l’environnement ; leur
substituabilité ;
Accélérer l’interdiction des microplastiques intentionnellement ajoutés en les reconnaissant
comme des polluants organiques persistants ;
Utiliser le levier de la commande publique pour amplifier la réduction de la consommation de
plastiques ;
Développer et généraliser les accès à l’eau potable dans l’espace public de manière à
réduire le recours aux bouteilles en plastique à usage unique ;
Accélérer la réduction de la consommation d’emballages plastiques par les entreprises ;
Accompagner la reconversion des entreprises qui seraient directement impactées par des
interdictions de plastiques ;
Imposer l’utilisation de plastiques biosourcés et compostables dans le secteur des films
agricoles ;
Interdire l’utilisation de polystyrène expansé pour l’emballage des colis, y compris pour les
produits frais (poissons) et les objets fragiles.
Documenter les flux de déchets par résine en vue de la création de filières de recyclage
lorsque les quantités les rendent pertinentes ;
Interdire dès maintenant la mise en décharge des plastiques bénéficiant d’une filière
opérationnelle de recyclage ;
Imposer des taux de réincorporation par résine et par produit ;
Mettre en place des incitations fiscales et réglementaires pour encourager l’incorporation de
plastiques recyclés ;
Imposer la transparence sur les additifs utilisés afin de garantir leur traçabilité pour la gestion
de fin de vie (tri, recyclage et réincorporation) ;
Garantir la traçabilité de l’incorporation des matières premières recyclées pour éviter les
fraudes ;
Conditionner la mise sur le marché de tout nouvel emballage plastique à son respect de
critères environnementaux (recyclable, compostable ou réutilisable) ;
Imposer pour le produit final un étiquetage indiquant le pourcentage d’incorporation de
matières plastiques recyclées, y compris s’il n’en contient pas (mention « 0 % de plastique
recyclé ») ;
Généraliser l’écoconception de tout objet en plastique, notamment en lui associant une
analyse technico-économique du recyclage pour en chiffrer le coût ;
Faire appliquer la réglementation internationale sur les exportations de déchets plastiques
vers les pays tiers en renforçant leur suivi et leur traçabilité.
Poursuivre les recherches sur les sources des pollutions plastiques, leurs voies de transfert
dans l’environnement, notamment dans le sol et l’atmosphère ; renforcer les connaissances
sur le devenir des plastiques en étudiant leur vieillissement en conditions naturelles
standardisées avec un accent particulier sur les microplastiques et les nanoplastiques ;
cartographier la répartition des pollutions à l’échelle du globe ;
Harmoniser les définitions des microplastiques et des nanoplastiques et standardiser les
protocoles de collecte et de mesure des données sur les pollutions plastiques ;
Mieux connaître les impacts toxiques des microplastiques et développer de nouvelles
méthodes d’évaluation des risques intégrant les effets conjugués avec d’autres polluants ;
Renforcer les recherches sur les transferts de micro et de nanoplastiques dans la chaîne
alimentaire ;
Renforcer le rôle de la science coopérative par le financement d’appels à projets impliquant
des organismes de recherche et des associations ;
Soutenir la recherche en sciences humaines et sociales afin de disposer de données
quantitatives et qualitatives sur les pratiques de consommation et de production, sur la
perception du risque, sur les mécanismes encourageant l’acceptation du changement, sur la
formation et l’évolution des normes sociales, etc. ;
Favoriser le mécénat d'entreprise en direction de l'environnement afin de faciliter
l'augmentation des moyens de la recherche et des associations.
7. Évaluer et contrôler l’application des lois qui intègrent des dispositions relatives à la
pollution plastique et s’assurer que les lois adoptées ne soient pas en contradiction avec
l’objectif de lutte contre les pollutions plastiques
Mettre en place, à l’image du GIEC, une plateforme scientifique européenne ou mondiale sur
la pollution plastique pour permettre un accès partagé à des données normalisées ;
Promouvoir un traité mondial visant à réduire la pollution plastique ;
Faire évoluer la directive cadre sur l’eau afin de prendre en compte la problématique
plastique et exiger, qu’à l’instar de la directive cadre « stratégie pour le milieu marin », les
États membres prennent des mesures pour lutter contre les déchets plastiques dans les
eaux de surface ;
Renforcer la réglementation européenne afin de lutter plus efficacement contre les
perturbateurs endocriniens.
6. LES PLASTIQUES : DES MATÉRIAUX RÉCENTS DEVENUS OMNI
7.
8. PRESENTS