Coulibaly Assitan
Coulibaly Assitan
Coulibaly Assitan
Promotion [2016-2017]
Etude d’impact environnemental et social d’un aménagement routier: Cas du grand
contournement de Bamako
RESUME
Pays très vaste, le Mali a une population qui s’accroit rapidement au fil du temps. Cette
évolution rapide de la population impose la multiplication des voies de circulation pour faciliter
le déplacement des personnes et des biens. Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser des activités
susceptibles de générer des impacts sur l’environnement. Conscient de cela, l’état malien a opté
pour la réalisation d’une voie reliant la Route Nationale 27 au village de Safo et une autre voie
reliant la route nationale 6 à la Route Nationale 7.
Pour mener à bien cette étude, la méthodologie suivie a été tout d’abord des visites de terrain,
des entretiens avec les autorités, une assemblée générale de restitution avec les parties
prenantes, l’identification des impacts à partir de la matrice de Léopold, puis l’évaluation de
ces impacts avec la matrice de Fecteau et enfin la proposition de mesures d’atténuation, de
compensation et de bonification accompagné d’un programme de suivi et de surveillance et un
plan de gestion des déchets.
A la suite de cette étude, nous avons constaté une domination des impacts négatifs surtout
pendant les travaux sur le milieu biophysique au niveau des récepteurs d’impacts comme l’eau,
le sol, la faune, la flore et aussi des impacts positifs sur le milieu social au niveau des récepteurs
d’impacts comme l’emploi et l’économie locale.
Pour faire face à ces impacts négatifs et améliorer ceux positifs, un plan de gestion
environnementale et sociale a été élaboré avec des mesures d’atténuation/compensation face
aux impacts négatifs, des mesures de renforcement pour mieux améliorer les impacts positifs
et une proposition de gestion des déchets liquides et solides dont la prise en compte témoignera
de la viabilité du projet pour un coût de mise en œuvre à hauteur de 10 315 355 000 FCFA.
Mots clés :
Etude d’impact environnemental et social
Route Nationale
Emprise
Mesures
Plan de gestion environnementale et sociale
ABSTRACT
Very vast country, Mali has a population who deludes himself quickly with the passing of
the time. This fast evolution of the population imposes the multiplication of the circulation ways
to facilitate the displacement of people and goods. For that to make, it is necessary to achieve
some activities susceptible to generate some impacts on the environment. Conscious of it, the
state malian opted for the realization of a way joining the National Road 27 to the village of
Safo and another way joining the national road 6 to the National Road 7.
To carry through this survey, the consistent methodology was first of all of the visits of land,
of the interviews with the authorities, a general assembly of restitution with the taking parts,
the identification of the impacts from the matrix of Léopold, then the assessment of these
impacts with the matrix of Fecteau and finally the proposition of measures of attenuation,
compensation and bonus accompanied by a program of follow-up and surveillance and a plan
of management of the garbage.
To the continuation of this survey, we especially noted a domination of the negative impacts
during works on the biophysical environment to the level of the receptors of impacts as water,
soil, fauna, flora and also of the positive impacts on the social environment to the level of the
receptors of impacts as the use and the local economy.
To face these negative impacts and to improve those positive, a plan of environmental and
social management has been elaborated with measures of attenuation/compensation facing the
negative impacts, of the backing measures to improve the positive impacts and a proposition of
management of the liquid and strong garbage of which the hold in account will reveal the
viability of the project for a cost of setting in work in height of 10 315 355 000 FCFA better.
Keywords:
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Avant tout j’exprime ma gratitude au tout puissant ALLAH de m’avoir permis de rédiger le
présent mémoire dans la santé et la quiétude.
J’adresse également mes remerciements à tous les membres de mes familles ; En particulier :
Mon père Seydou COULIBALY
Ma mère Aminata BAMBA
Mes petits et sœurs COULIBALY
Ma tante Maimouna BAMBA
Pour finir mes remerciements vont à l’endroit de :
Tous les travailleurs de CEDI SAHEL qui m’ont accueilli à bras ouvert tout le long de
mon stage avec appuis, conseils, accompagnements et surtout beaucoup de
considérations, plus particulièrement :
Monsieur Ahamadou Hamadoun DICKO
Monsieur N’Faly KONE
Monsieur Abdoulaye DIALLO
Madame CAPO CHICHI Gwladys
Monsieur N’Golobilé SANOGO
Monsieur Amadou CAMARA pour son accompagnement tout au long de mon mémoire
Monsieur Célestin OVONO MEZUI qui a bien voulu assurer l’encadrement de ce
travail.
Et toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ce mémoire
de fin d’étude de Master 2 Eau et Environnement option Eau et Assainissement.
CHAPITRE I :
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Pour assurer le développement durable défini comme « un développement qui répond aux
besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre aux leurs » (Rapport BRUNDTLAND, 1988), les pays en voie de développement
doivent prendre en considération la sauvegarde environnementale et sociale. L’environnement et
le social constituent les facteurs primordiaux du progrès entrainant un esprit de soutien aux
générations à venir. L’environnement est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein
duquel se déroule la vie humaine (techno-science.net).
Le Mali, vaste pays sahélien, continental est l’un des pays les plus enclavés de l'Afrique de
l’Ouest. Cet enclavement le rend largement tributaire de l’extérieur quant à l’acheminement des
produits d’exportation et d’importation. Les dernières statistiques font apparaître que la majorité
des importations du Mali sont acheminées par la voie routière.
La population du Mali s’accroit assez rapidement et s’élève à 14,5 millions d’habitants selon le
recensement général de la population et de l’habitat de 2009 (RGPH, 2009). Cette évolution
rapide de la population entraine une augmentation de l’urbanisation dans le pays. Les travaux y
afférents ne prennent pas toujours en compte les voies de circulation adéquates et sécuritaires
pour les usagers des (engins à deux roues, véhicules à quatre roues etc.) suscitant des accidents
de la route. Compte tenu du niveau de croissance du trafic dans le District de Bamako et ses
environs, il est apparu nécessaire de réaliser une voie permettant de relier les routes nationales,
RN27 (Bamako-Koulikoro), RN6 (Bamako-Ségou) et RN7 (Bamako-Sikasso).
Les différents tracés élaborés à partir du schéma directeur d’urbanisme de la ville de Bamako
sont devenus obsolètes à cause de la distribution anarchique des terrains à usage d’habitation
et/ou commerciale.
C’est au vu de ses contraintes, que le Gouvernement du Mali à travers la Politique Nationale des
Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement (PNTITD) a opté pour le
présent projet routier.
La constitution malienne a accentuée au plan juridique, la volonté du pays à garantir la protection
de l’environnement et du social.
C’est partant de ceci que la PNTITD assurera l’articulation entre les différentes politiques et
stratégies de développement et contribuera au renforcement des capacités afin de mieux répondre
aux besoins d’aménagement du territoire.
Cette politique vise entre autre, à consolider les acquis, à contribuer davantage à la croissance
économique, à créer un environnement juridique et institutionnel propice à l’investissement et à
la gestion performante du secteur des transports.
Le projet d’aménagement du grand contournement de Bamako s’inscrit dans cette optique avec
l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux constituant ainsi le centre d’intérêt de ce
mémoire.
Par le décret N°8-343/P-RM du 26 juin 2008 modifié par le décret N°09-318/P-RM du 26 juin
2009, l’Etat malien a décidé qu’une Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) soit faite
avant d’autoriser la réalisation de tout type de projet de développement de grande envergure sur
l’ensemble du territoire. En effet, une EIES permet de juger pour tout projet de développement,
sa viabilité environnementale et sociale en vue d’une prise de décision objective pour sa mise en
œuvre. Cette étude permet d’anticiper les impacts négatifs d’un projet avant de le réaliser et de
prévenir les dommages qui peuvent subvenir pendant les phases de construction/exploitation.
Pour ce faire, il s’impose une étude d’impact environnementale et sociale dont l’élaboration d’un
plan de gestion environnementale et sociale tout en estimant le coût que ceci peut engendrer.
Dans cette optique, après avoir défini les objectifs de l’EIES du Grand contournement de
Bamako, nous présenterons la synthèse bibliographique, la méthodologie adoptée, les résultats
obtenus et enfin une conclusion et des recommandations pour mener à bien les EIES
d’aménagement routier futur ou en perspectives à long terme.
1. Objectifs de l’étude
CHAPITRE I : SYNTHESE
BIBLIOGRAPHIQUE
I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1. Impacts environnementaux
Les EIES traitent et comparent les impacts écologiques (faunistiques, floristiques, etc.),
acoustiques, paysagers, théoriquement du stade du chantier au stade d’exploitation de l’ouvrage.
Ces études doivent comparer et évaluer les avantages et inconvénients d'une solution retenue et
d'alternatives ayant fait l'objet d'une évaluation affinée.
Les textes politiques en matière d’environnement au Mali sont multiples parmi eux on peut citer :
La Politique Nationale de Protection de l’Environnement (PNPE)
Elle fut adoptée en 1998 et a pour but entre autres de :
Garantir un environnement sain et un développement durable par la prise en compte de
la dimension environnementale dans toute décision allant de la conception, la
planification à la mise en œuvre des politiques programmes et activités de développement
par la responsabilisation et l’engagement de tous les acteurs ;
Permettre d’apporter une contribution significative aux questions fondamentales qui
concernent la lutte contre la désertification, la sécurité alimentaire, la prévention et la
lutte contre les pollutions, la lutte contre la pauvreté.
La Politique Nationale d’Assainissement (PNA)
Adoptée en janvier 2009 par le Gouvernement du Mali, la PNA a pour objectif de relever le défi
de l’assainissement par une vision claire des questions liées à l’insalubrité et à la pollution, par
une mobilisation de tous les acteurs et une mise en cohérence des actions disparates. Désormais,
une priorité politique est accordée au sous-secteur de l’assainissement, les autorités ayant
constaté que le manque d’assainissement est un lourd handicap au développement économique
et social du Pays.
Cette Politique s’inscrit dans le long terme, les années 2011, 2015 et 2025 constituant cependant
des dates – repères importantes pour sa mise en œuvre et le suivi-évaluation qui doivent se faire
en harmonie avec le CSCRP et les OMD.
Le Plan d’Action National pour l’Environnement (PNAE)
La Politique Nationale de Protection de l’Environnement est le cadre de référence en matière de
planification environnementale. L’objectif global visé est le développement durable, avec
l’élaboration d’une politique nationale de l’environnement basée sur une analyse approfondie de
la situation environnementale, la mise en œuvre de programmes d’action aux différents niveaux
et l’adoption de mesures concrètes pour soutenir l’ensemble des actions. Le PNAE fait référence
à l’évaluation environnementale comme outil décisif pour la gestion de l’environnement.
Lois
La loi n°10-061 du 30 décembre 2010 portant modification de la loi N°85-40/ANRM du
26/07/1985 relative à la protection et à la promotion culturel national ;
La loi n° 10-028 du 12 juillet 2010, elle détermine les principes de gestion des ressources
du domaine forestier national;
Décrets
Le décret n°08-346 du 26 juin 2008, modifié par le décret N°09-318 du 26 juin 2009
relatif à l’Etude d’Impact Environnemental et Social ;
Le décret N°2016 0346 / P RM du 19 mai 2016 portant approbation du document de
stratégie nationale sur la réduction des risques de catastrophes au Mali ;
Le décret N° 10-390/P-RM du 26 juillet 2010 portant création et modalités de
fonctionnement du Conseil National de l’Environnement ;
Le décret N°10-388/P-RM du 26 Juillet 2010 fixant les taux de redevance perçu à
l’occasion de l’exploitation des produits forestiers, dans le domaine forestier de l’Etat;
Arrêtés
L'arrêté N°4243/MSPC-SG du 24 novembre 2016 portant approbation du schéma
national d’analyse et de couverture des risques au mali ;
L’arrêté interministériel n°2013-0256 /MEA.MATDAT du 29 Janvier 2013 fixant les
modalités de la consultation publique en matière de à l’Etude d’Impacts
Environnemental et Social ;
Arrêté Interministériel N°09 – 0767/MEA-MEIC- MEME –SG du 06 avril 2009 rendant
obligatoire l’application des normes maliennes de rejet des eaux usées ;
Selon le Décret N°2017-0 3 5 8/ P-RM DU 26 avril fixant les attributions spécifiques des
membres du Gouvernement, Le MEADD prépare et met en œuvre la politique nationale dans
les domaines de l’environnement et de l’assainissement et veille à la prise en compte des
questions de développement durable à l’occasion de la formulation et de la mise en œuvre
des politiques publiques. Pour mener à bien sa mission, le MEADD s’appuie sur un certain
nombre de services centraux et rattachés. Ceux qui interviennent dans le cadre du présent
projet sont les suivants :
Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des
Nuisances (DNACPN)
La DNACPN est régie par l’Ordonnance N° 98- 027/P- RM du 25 Août 1998 qui crée et fixe les
missions de la DNACPN.
Elle est chargée de / d’ :
- Suivre et veiller à la prise en compte, par les politiques sectorielles et les plans et
programmes de développement, des questions environnementales et à la mise en œuvre
des mesures arrêtées en la matière ;
- Veiller au respect des décrets relatifs aux études d’impact environnemental et l’audit
environnemental ; ceux fixant les modalités de gestion des déchets solides et des déchets
liquides ; fixant la liste des déchets dangereux.
- Elaborer et veiller au respect des normes nationales en matière d’assainissement, de
pollutions et de nuisances ;
- Assurer la formation, l’information et la sensibilisation des citoyens sur les problèmes
d’insalubrité et de pollutions et de nuisances ;
- Assurer le suivi de la situation environnementale du pays, en rapport avec les structures
concernées
I.3.4. Quelques conventions internationales sur l’environnement ratifiées par le Mali
Avec un esprit de développement durable, le Mali a eu à approuver plusieurs conventions
internationales visant la protection de l’environnement, applicables dans le cadre de ce projet.
Parmi lesquelles nous pouvons énumérer :
Milieux
Phase du Impacts potentiels
influençables par
projet
un projet routier
Pollution des eaux par les hydrocarbures des engins utilisés
(huiles, gasoils, etc.) ;
Pollution des eaux de surface et des eaux souterraines par le rejet
des eaux produits lors des travaux (chargées en matières en
suspension) ;
Modification du régime d'écoulement des eaux de surface et des
eaux souterraines lors des travaux de terrassement et de
remblayage ;
Nuisance acoustique des engins de chantier (engins de
Milieu terrassement, de transport des matériaux en fonctionnement) ;
biophysique : air, Emission de vibrations lors de l’utilisation d’engins de chantier
eau, sol, (engins de terrassement, de transport des matériaux en
Construction
Paysage, bruit, fonctionnement) ;
etc. Déracinement des arbres constituant de dangereuses ouvertures
pour les parasites divers dans le sol ;
Déséquilibre dans l'aération des racines obstruant ainsi leur
croissance à cause des terrassements du sol ;
Désorganisation des terrains agricoles par la présence des
ouvrages hydraulique et des voies de circulation ;
Diminution du couvert végétal avec la détérioration de plusieurs
espèces floristiques
Dégradation de la qualité de l’air par le dégagement de
poussières et des gaz à effet de serre (gaz carbonique, méthane,
etc.)
Chargement des eaux de ruissellement en apports provenant des
gaz d'échappement, de l'usure des chaussées et des pièces de
véhicules (plaquettes de frein, pneumatiques, etc.)
Pollution de l'air lors de la circulation routière. En effet, le trafic
Exploitation routier entraîne en général la libération de grande quantité de
polluants atmosphériques tels que : le gaz carbonique, méthane ;
Emission de bruits par les moteurs des véhicules et au contact
pneumatique-chaussée pendant la circulation routière
Risque d’insécurité pour la population riveraine lors des
travaux ;
Milieu socio- Gêne des circulations
Construction Conflits d’intérêt mie à la propriété des terres
économique : la
Destruction des lieus de cultes et d’habitations
population, Expropriation des espaces destinés à l’agriculture due aux
travaux
l’agriculture, etc.
Risques d’accidents pour les usagers de la route ;
Exploitation Modification des habitudes de voisinages avec le
repositionnement de certaines voies d’accès
Source : Mémoire d’AMINA BACHA « étude d'impact des projets routiers sur l'environnement »
USTHB - Géologie de l'ingénieur 2007
Technique de suivi: ensemble de procédés pour suivre pas à pas l’évolution de certains éléments
des milieux naturel et humain affectés par la réalisation du projet par le biais des services
techniques (Mairie, Direction de l’Assainissement). Il permet de mesurer les impacts réels du
projet, de les comparer aux impacts potentiels et d’évaluer ainsi l’efficacité des mesures
d’atténuation et de bonification retenues tout au long de la durée de vie du projet. (Décret N°8-
343/P-RM du 26 juin 2008)
Le siège de CEDI SAHEL est implanté au Sud du MALI dans le District de Bamako, plus
précisément dans la commune urbaine VI, quartier de Niamakoro. La carte 1 ci-après explicite
l’emplacement du quartier de Niamakoro dans le District de Bamako.
de la politique nationale dans le domaine des routes et des ouvrages d’art et d’assurer la
coordination et le contrôle de l’activité des services et organismes publics et privés qui
concourent à la mise en œuvre de cette politique.
Bien que cette option soit synonyme de sauvegarde de l’environnement, des habitations, elle ne
participe pas au développement socio-économique des zones traversées par le tronçon.
Rive gauche : Cette rive est concernée par deux alternatives (variantes 1, 2) faisant la liaison de
la RN27 à la Commune de Safo
Le tableau suivant résume les avantages et les inconvénients des différentes alternatives ayant
chacune la même dimension mais qui se distinguent l’une de l’autre par leurs itinéraires.
Les tableaux 5 et 6 résument les avantages et les inconvénients des différentes alternatives de
variantes respectivement en rive droite et en rive gauche
l’emprise du tracé ; protégées et 100 pieds d’espèces à valeur Risque d’abattage 326 pieds d’espèces floristiques
Risques inhérentes aux chantiers de projet de économique se trouvant dans l’emprise du tracé ; dont 06 pieds d’espèces protégées par la législation
construction routier (détérioration de la qualité de l’air, Risques inhérentes aux chantiers de projet de malienne ; 118
du sol et des ressources en eau, production de déchets construction routier (détérioration de la qualité de pieds espèces non protégées et 202 pieds d’espèces
en phase de construction, dépravation des mœurs par la l’air, du sol et des ressources en eau, production de à valeur économique se trouvant dans l’emprise du
présence des travailleurs venus d’ailleurs, propagation déchets en phase de construction, dépravation des tracé ;
des maladies transmissibles comme le VIH/SIDA et les mœurs par la présence des travailleurs venus Risques inhérentes aux chantiers de projet de
MST, etc.). d’ailleurs, propagation des maladies transmissibles construction routier (détérioration de la qualité de
Avis favorable de toutes les autorités coutumières locales comme le VIH/SIDA et les MST, etc.) ; l’air, du sol et des ressources en eau, production de
et de tous les élus municipaux locaux à l’aménagement de Avis défavorable de toutes les autorités déchets en phase de construction, dépravation des
cette alternative (variante) à l’exception du Représentant coutumières locales et de tous les élus municipaux mœurs par la présence des travailleurs venus
au Maire de la commune VI (Chef d’Antenne Direction locaux à l’aménagement de cette alternative d’ailleurs, propagation des maladies transmissibles
Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat au niveau de
(variante). comme le VIH/SIDA et les MST, etc.) ;
ladite commune) qui opte plutôt pour la troisième
Avis défavorable de toutes les autorités
alternative (variante 3).
coutumières locales et de tous les élus municipaux
locaux à l’exception du Représentant au Maire de
la commune VI (Chef d’Antenne Direction
Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat au
niveau de ladite commune) qui opte plutôt pour
l’aménagement cette alternative (variante 3) qui
selon lui constitue la délimitation territoriale
entre sa commune (commune VI) et celle de
Kalaban Coro.
Variante 1 (PK 00 : 616808 – 1400819 à PK Fin : 617319 – 1414046) Variante 2 (PK 00 : 618249 – 1400792 à PK Fin : 617506 – 1414624)
Localités traversées : Boulkassombougou, Sarambougou et Safo Localités traversées : Titibougou, Fombabougou, Dabléni et Safo
Avantage : Avantage :
- Facilité d’accès aux communes traversées : Commune I (Boulkassombougou), - Facilité d’accès aux communes traversées : N’gabacoro (Titibougou)
Commune de Sangarebougou (Sarambougou) et Commune de Safo ; Moribabougou (Fombabougou et Dabléni) et de Safo ;
- Diminution du chômage par le recrutement d’ouvriers et par la création de - Diminution du chômage par le recrutement d’ouvriers et par la création de
nouvelles activités génératrices de revenus dans la zone du projet ; nouvelles activités génératrices de revenus dans la zone du projet ;
- Amélioration des conditions de transport et de renforcement de la sécurité des - Amélioration des conditions de transport et de renforcement de la sécurité des
usagers et des biens dans la zone ; usagers et des biens dans la zone ;
Inconvénients : Inconvénients :
- Expropriation de 467 biens privés dont 38 habitations haut standing (R+1) ; - Expropriation de 431 biens privés dont 12 habitations haut standing (R+1) ;
33 haut standing (R + 2) ; 180 moyens standing (villa) ; 89 bas standing 13 haut standing (R + 2) ; 90 moyens standing (villas) ; 64 bas standing
(ciment tôle) ; 03 bas standing (ciment banco) ; 58 parcelles vides ; 38 (ciment tôle) ; 06 bas standing (ciment banco) ; 143 parcelles vides ; 83
parcelles vides clôturés ; 03 stations-services et 01 ferme ; 22 parcelles parcelles vides clôturés ; 01 ferme ; 19 parcelles agricoles et de 11 biens
agricoles ; 01 plantation d’orangers, 01 plantation de papayers et de 28 biens publics dont 02 usines, 03 mosquées, 03 écoles, 01 ONG et 02 bornes
publics dont 07 mosquées, 06 écoles, 07 pharmacies, 02 bornes fontaines, 02 fontaines se trouvant dans les emprises du tracé :
marchés, 02 mairies, 01 terrain de foot et 01 espace public se trouvant dans - Risque d’abattage de 903 pieds d’espèces floristiques dont 149 pieds
l’emprise du tracé ; d’espèces protégées par la législation malienne et 754 pieds d’espèces non
- La localité de Boulkassombougou a fait l’objet d’un recasement il y a moins protégées se trouvant dans les emprises du tracé ;
de 20 ans ; Risques inhérentes aux chantiers de projet de construction routier
- Risque d’abattage de 575 pieds d’espèces floristiques dont 143 pieds (détérioration de la qualité de l’air, du sol et des ressources en eau, production
d’espèces protégées par la législation malienne et 432 pieds d’espèces non de déchets en phase de construction, dépravation des mœurs par la présence
protégées se trouvant dans l’emprise du tracé ; des travailleurs venus d’ailleurs, propagation des maladies transmissibles
- Risques inhérentes aux chantiers de projet de construction routier comme le VIH/SIDA et les MST, etc.).
(détérioration de la qualité de l’air, du sol et des ressources en eau, production - Avis favorable de toutes les autorités coutumières locales et de tous les
de déchets en phase de construction, dépravation des mœurs par la présence élus municipaux locaux à l’aménagement de cette alternative (variante)
des travailleurs venus d’ailleurs, propagation des maladies transmissibles avec notification que la plupart des habitations de cette alternative sont
comme le VIH/SIDA et les MST, etc.). bâties sur des Titres Fonciers (TF).
- Avis favorable de toutes les autorités coutumières locales et de tous les
élus municipaux locaux à l’aménagement de cette alternative (variante) à
l’exception du 3ème adjoint au Maire de la commune I qui opte plutôt pour
la deuxième alternative (variante 2) car selon lui la localité de
Boulkassombougou a fait l’objet d’un recensement il y a moins de 20 ans
L’initiative de compensation de ces pertes sera intégrée dans le plan de suivi et de surveillance
pour pallier aux effets néfastes sur l’environnement et le social.
L’initiative de compensation de ces pertes sera intégrée dans le pan de suivi et de surveillance
pour palier à ces effets néfastes sur l’environnement.
Flore et faune
Les espèces floristiques ont été repérées par observation directe sur le site après délimitation de
l’emprise de 40m pour la voie.
Pour ce qui concerne les espèces fauniques, nous avons procéder au repérage de leurs habitas
respectifs (reptiles, oiseaux) sur le site.
Climat
L’aspect climatique de la zone d’étude est traité sur la base des données de l’Agence Nationale
de la Météorologie du Mali.
La zone d’étude représente 4 communes (Kalaban Coro, Safo, Moribabougou, N’gabacoro) du
cercle de Kati, dans la région de Koulikoro. Elle est sous l’influence d’un climat de type
Soudano-Guinéen.
Saisons
Au Mali, particulièrement dans la partie Sud, nous avons deux saisons : une saison pluvieuse
de période assez réduite (juin à octobre) par rapport la saison sèche (décembre à mai).
Précipitations
Les plus fortes quantités de pluie sont enregistrées entre les mois de juillet et septembre. Ces
grandes précipitations se manifestent par des ruissellements importants et une forte recharge de
la nappe phréatique. De décembre à février, le District ne reçoit pas de pluie.
Température
Les températures mensuelles moyennes oscillent entre 16°C (minima) et 40°C (maxima). Les
périodes chaudes vont du mois de mars à celui de mai avec des pics au mois d’avril. Les plus
faibles températures sont obtenues aux mois de novembre, décembre et janvier qui
correspondent à la période fraîche. Ce sont surtout les amplitudes thermiques qui sont très
importantes (souvent de 10 à 18°C) dans la plupart des mois de l’année.
Vent
En ce qui concerne les vitesses, les valeurs moyennes les plus élevées sont enregistrées durant
les mois de décembre à juin.
Insolation
L’insolation est la durée de l’ensoleillement. Les valeurs moyennes journalières les plus élevées
de l’insolation à Koulikoro sont obtenues pendant les mois d’octobre à janvier avec plus de 8
heures/ jour. Les mois de Juillet, Août et Septembre présentent les valeurs les plus faibles autour
de 6 à 7 heures/ jour.
Les données climatiques de la zone du projet sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Paramètres Valeurs
Minimale 16°C
Température moyenne
Maximale 40°C
Pluviométrie moyenne 963 mm/an
La nature du relief et du sol de la zone d'étude a été décelée par des observations directes du
site et entretiens avec la population sur le comportement de leur sol en présence d’eau.
Quant aux types présentes, elles ont été identifiées par projection dur Google Earth des
coordonnes de la voie et aussi par repérage sur le site lors de nos investigations.
500 m
40 m
Zone d’influence directe
du milieu social 40 m 200 m
Les activités de ce projet produiront des impacts qui pourront être ressentis au-delà du site du
projet. Il s’agit entre autres de la détérioration de la qualité de l’air, des ressources en eau et de
l’ambiance sonore. Elle peut s’étendre sur une distance de 1 km de part et d’autre des différents
tracés.
Ce projet permettra de créer de l’emploi, d’engranger des recettes pour les caisses de l’Etat. La
zone d’influence indirecte s’étendra au niveau des différentes communes traversées voire au
District de Bamako.
Zone d’influence
indirecte du
milieu social
1000
m
40 m
40 m
40 m
200 m
III.2. Méthodes
III.2.1.Collecte des données
III.2.1.1.Recherche documentaire
La recherche documentaire a permis en premier lieu d’appréhender le projet à travers les
rapports d’études antérieurs dans la zone considérée, à savoir l’étude sur l’actualisation de
l’EIES des travaux d’aménagement en 2*2 voies de la route Bamako-Koulikoro. Elle a ensuite
permis de décrire les cadres politiques, juridiques et institutionnels du Mali, en matière de
protection de l’environnement à partir des politiques, des décrets, lois et arrêtés applicables. La
description du milieu biophysique à partir d’études déjà réalisées dans les zones d’études.
III.2.1.2.Visites de terrain
Les observations directes de la zone d’étude se sont déroulées du 7 novembre au 19 novembre
2016. Le matériel utilisé était essentiellement composé de : des cartes de la zone d’étude
(annexe 6 et 7) insérant les tracés d’adduction et de distribution, ainsi que les infrastructures
hydrauliques du projet, de GPS pour l’identification des coordonnées sur la carte. Ces visites
ont été menées afin d’apercevoir l’ensemble des contraintes et les interactions du projet avec
son environnement immédiat.
Les investigations de terrain dans les localités qui abritent la route de liaison de la RN6-RN7
en rive droite et celle de liaison de Safo-RN27 en rive gauche nous ont d’obtenir des
informations sur le milieu biophysique et socio-économique de notre zone d’étude.
L’objet de cette collecte de données sur le terrain est de faire d’une part l’état des lieux social
et biophysique et d’autre part de consulter activement les populations riveraines en vue
d’évaluer l’ampleur des impacts qui leurs seront causés avec l’avènement du projet
III.2.1.4.Consulation publique
Elle a consisté à établir un plan de consultation en fonction des autorités coutumières et
communales des villages et communes recensées lors des visites de site. Il s’agissait d’organiser
des entretiens individuels, semi-structurés ou focus groupes afin de présenter le projet aux
autorités et prendre en compte leur apport et point de vue sur ce dernier.
Et pour finir organiser une assemblée générale de restitution des parties prenantes (directeur de
la DRACPN de Koulikoro, les autorités coutumières et communales, les PAPs, les responsables
des SACPN des communes concernées (Safo, Moribabougou, N’gabacoro, Kalaban Coro).
Portée de
Intensité de l’impact Durée de l’impact
l’impact
Importance de l’impact
Elle est dite moyenne lorsque l’impact existe pendant une période non négligeable, assez
considérable (entre 1 et 10 ans).
Elle est dite courte lorsque l’impact n’existe que pendant une petite période ou voire négligeable
(inférieur à 1 an).
Tableau 7 : Description des critères d’évaluation de la matrice de Fecteau
Le lien entre les critères de durée, d'intensité et d'étendue permet d’établir une appréciation
globale de chaque impact.
Impact majeur : les conséquences sur l'environnement sont très fortes et peuvent difficilement
être atténuées ;
Impact modéré : les conséquences sur l'environnement sont importantes, mais pourraient être
atténuées par des mesures spécifiques ;
IV. RESULTATS
Flore et faune
La végétation de cette zone est caractérisée par une savane arborée constituée d’espèces
épineuses, notamment acacias, balanites, etc. On y rencontre aussi beaucoup d’espèces
partiellement protégées ou intégralement protégées: le Karité (Vilelaria paradoxa), le Néré
(Parkia biglobosa), le Tamarinier (Tamarindus indica), le Baobab (Adansonia digitatb), le
Caïlcédrat (Khaya senegalensis), le Rônier (Borassus aethiopium) et le Kapokier (Bombax
costatum). Depuis des décennies, les conditions climatiques particulièrement hostiles se sont
conjuguées à l’action anthropique, pour fragiliser voire anéantir l’écosystème et réduire la
diversité biologique.
Quant à la faune, elle se limite à la présence de quelques groupes d’oiseaux frugivores,
granivores et insectivores (héron garde bœufs, tourterelle maillée, etc.) vivant en harmonie dans
les galeries forestières le long des cours d’eaux et environs et aussi quelques espèces de
reptiles.(PSA_Koulikoro,2008-2012 ; CEDI SAHEL,2017)
Tableau 10 : Liste des espèces floristiques identifiées lors des enquêtes
Espèces floristiques
Nom en français Nom vernaculaire Nom scientifique Statut
(Bambara)
Commune de Safo
Anacardier Sômô Anacardium occidental EP
Cocotier Coco yiri Cocos nucifera EP
Eucalyptus Mantilatum yiri Eucalyptus camaldulensis EP
Fromager Banan Seiba pentendra EPP
Baobab Shi Adansonia digitata EIP
Kapokier Bumbun Bombax costatum EPP
Caïlcédrat Diala Khaya senegalensis EPP
Citronnier Lemuru kumuni Citrus limon EP
Commune de Moribabougou
Arbre à étages Etagi yirini Terminalia mantaly NP
Baobab Shi Adansonia digitata EIP
Dattier Tamarô Phoenix dactylifera EP
Bananier Namassa yiri Musa sinensis banana EP
Espèces fauniques
Nom en français Nom vernaculaire Nom scientifique Statut
(Bambara)
Margouillat Bassa Agama agama NP
Héron garde bœufs Nkunanj Ardeola ibis IP
Tourterelle maillée Tounba streptopelia senegalus) NP
Francolin commun Wolo Francolinus bicalcratus NP
Tortue terrestres Koorokaara Testudo sulcata PP
Relief et sol
Le relief de la zone d'étude est assez diversifié. Il est très accidenté par la présence de collines,
de plateaux et de petites vallées qui servent d’espace d’habitation humaine.
Les collines se creusent en général en cuvettes formant des bas-fonds qui marquent le passage
des cours d'eau et la séparation entre les collines. Ces bas-fonds sont de tailles variables et se
réduisent par endroit au simple lit des cours d'eau. Cette zone marque le prolongement des
monts mandingues et leur forte influence morpho pédologique sur tout le paysage agro-
écologique. Ces formations géomorphologiques renferment des sols noirs à texture argileuse.
On y rencontre également des sols de type ferrugineux, latéritiques peu profonds, maigres et
ferralitiques recouvert par endroits de larges surfaces cuirassées de sols argilo- sableux. (PSA_
Koulikoro, 2008-2012 ; CEDI SAHEL, 2017)
Hydrographie
Eaux de surface
Le fleuve Niger est principal cours d’eau de la zone d’étude. Il arrose toutes les communes
traversées excepté la commune de Safo. Son volume et son débit sont tributaires de la
pluviométrie. En période d’étiage (saison sèche), il est réduit à un filet d’eau.
En plus du fleuve Niger, la zone d’étude renferme plusieurs autres cours d’eau (marigots,
rivières), collecteurs à régime saisonnier et abondant avec l’hivernage où le cumul
pluviométrique n’est pas très élevé.
L’existence de ces cours d’eau pose un certain nombre de problèmes de santé en tant que lieu
de prolifération des insectes responsable de certaines maladies telle que le paludisme, par la
pollution des eaux par infiltration, les odeurs et les mouches, les rats et cafards (transmission
de germes), etc. En plus, ces cours d’eau (marigots, rivières, etc.) constituent des lieux de dépôts
des ordures ménagères susceptibles de porter atteinte à la qualité naturelle des eaux
souterraines. On y trouve des concentrations de pesticides, nitrates, métaux lourds supérieures
aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé. (PSA_ Koulikoro, 2008-2012 ; CEDI
SAHEL, 2017)
Eaux souterraines
Population
La population de la zone du projet est celle de quatre communes du Cercle de Kati à savoir
Kalaban Coro en rive droite, Safo, Moribabougou et N’gabacoro en rive gauche. Elle est
inégalement répartie de part de d’autre de chaque commune qui abrite le présent projet. On y
rencontre les ethnies suivantes : les Bambara, les Peuhls, les Bozos, les Sonrhaïs et les
Kassonkés. Les religions qui y sont pratiqués sont : l’islam, le christianisme, l’animisme dont
la première constitue la croyance de la plupart des habitants de cette zone.
Le tableau ci-dessous synthétise les résultats du recensement général de la population et de
l’habitat de 2009 et celle de 2018 obtenue à travers l’estimation de la population des communes
du cercle de Kati auprès du Ministère du territoire, de l’aménagement et de la population.
(PSA_ Koulikoro, 2008-2012)
Commerce
Le commerce est l’activité économique la plus développée dans toute la zone du projet à
l’exception de la commune de Safo ou l’agriculture et l’arboriculture constituent les activités
les plus développées. Ce commerce se consacre principalement à l’exploitation des stations
d’essence, des lavages auto-motos, des boutiques de vente d’articles divers, des ateliers de
menuiserie, des restaurants, l’exploitation et la commercialisation du sable par les détaillants
divers et les grossistes et aussi bien les denrées alimentaires. (PSA_ Koulikoro, 2008-2012)
Maraichage
Le maraîchage et l’arboriculture sont très développés également en particulier aux abords du
fleuve Niger et dans les domaines d’exploitations privées en zones périurbaines de Bamako y
compris la zone du projet. Ces deux activités sont importantes et jouent à la fois un rôle de
consommation et aussi de commercialisation pour l’apport monétaire. (PSA_ Koulikoro, 2008-
2012 ; CEDI SAHEL, 2017)
Elevage
L’élevage pratiqué dans la zone du projet, est de type extensif surtout dans les communes de
Safo et de Kalaban Coro. Il contribue toutefois à l’atteinte de la sécurité alimentaire à travers la
production de viande, de lait et d’œufs. Par intégration à l’agriculture, l’élevage contribue à
l’accroissement de la productivité agricole (fertilisation des sols). Comme les cultures
commerciales, l’élevage est aussi important dans la zone d’étude de par sa contribution à
l’accroissement des revenus, à l’emploi et à l’épargne des populations.
Ces dernières années, à cause de la pression foncière dans les zones périurbaines de Bamako,
l’élevage est en train d’être modernisé à travers la création de nombreuses fermes privées où
est pratiqué l’élevage intensif de bovins, d’ovins, de caprins, de volailles etc.
(PSA_Koulikoro,2008-2012 ;CEDI SAHEL,2017)
Pêche
Cette activité est surtout pratiquée par les Bozos et les Somonos le long du fleuve Niger. La
Direction Régionale de la Pêche structure en charge de cette activité est en train d’organiser ces
pêcheurs en association et conseils de pêche pour un meilleur suivi des intervenants de la filière
(permis de pêche, …). L’accessibilité à travers ce grand contournement favorisera le
développement de certaines activités de pisciculture comme la promotion de cage flottante,
l’alternative à la diminution des ressources de pêche, le développement des techniques de
conservation du poisson et enfin la création de marchés locaux. Ces initiatives participeront à
la consolidation de la sécurité alimentaire dans la zone du projet. (PSA_ Koulikoro, 2008-2012,
CEDI SAHEL, 2017)
Mines et Energies
Les carrières de latérite de la commune de Moribabougou et les potentialités minières de la
commune da Kalaban Coro en matériau de construction (sable, graviers) seront sollicités
pendant la phase de construction du projet.
Les principales sources d’énergie demeurent le bois et le charbon de bois qui sont
commercialisées aux environs des Routes Nationales n°6, 7, 27 et la route latéritique de Safo.
La production d’électricité est assurée par le réseau électrique de Bamako. (PSA_ Koulikoro,
2008-2012, CEDI SAHEL, 2017)
Transport
Les moyens de transport utilisés sont ceux conventionnels comme les véhicules de transport en
commun (Bus, SOTRAMA et Taxis), les camions de transport de sable et gravier, les véhicules
des particuliers, les engins à deux roues (motos simples, bicyclettes), les tricycles pour le
transport des régimes de banane vers le marché. (PSA_ Koulikoro, 2008-2012, CEDI SAHEL,
2017)
Agriculture
L’agriculture associée à l’exploitation forestière occupe la plupart de la population surtout dans
la commune de Safo et constitue la principale activité économique de la zone. Ce secteur dans
son ensemble est tributaire des aléas climatiques. L’encadrement du monde rural est assuré par
les services techniques locaux, certaines organisations non gouvernementales qui visent à
promouvoir le développement du monde rural par l’encadrement, la formation et l’organisation
des paysans. Les principales productions sont les céréales sèches dont : le sorgho, le mil, le
maïs. A ces cultures céréalières s’ajoutent celles des cultures fruitières comme la banane, le
papayer qui constituent les principales activités culturales de la commune de Safo qui abrite
une mûrisserie pour les bananes. Dans les autres communes cette activité est pratiquée mais à
Les activités de chaque phase du projet (construction et exploitation) constituent des sources
d’impacts d’où la nécessité de les étudier en fonction de leurs degrés d’influence pour proposer
des mesures adéquates mieux respectueuses de l’environnement.
Tableau 15 ci-après donne la nature des impacts pour chaque activité source d’impact en
fonction du milieu récepteur (biophysique et socio-économique)
Tableau 16 suivant indique le recensement des différents impacts potentiels à partir des sources
d’impacts
L’évaluation des impacts sera faite par la matrice de Fecteau donnant l’importance des impacts
en fonction des critères d’évaluation (intensité, portée, durée).
Tableau 17 donne l’importance des impacts sur l’environnement et le social en fonction des
critères d’évaluation
Milieu Récepteur
Activités sources d’impacts
Phases
+ :(Activité source d’impact positif) Milieu biophysique Milieu socio-économique
du projet
- : (Activités source d’impact négatif) sol air Bruit eau Faune/flore Emploi/économie Santé et Sécurité Population
Recrutement des employés + +
Prélèvement d’eau -
Réalisation des travaux d’excavation et de - -
terrassement de la piste
Construction et revêtement des voies -
Occupation du sol
Nuisance acoustique
Pollution atmosphérique (poussière, émission de GES avec l’utilisation
des engins)
Réalisation des travaux d’excavation et de Risques d’accident
terrassement de la piste Nuisance acoustique
Gêne des circulations et des accès
Déplacements de réseaux (électrique, téléphonique, conduite d’eau, etc.)
Erosion du sol (épuisement de la réserve des zones d’emprunts)
Risques de stagnation d’eaux insalubres suscitant la prolifération de
vecteurs de maladies telles que les moustiques, les mouches
Prélèvement d’eau Epuisement probable des ressources en eau disponible (puits, rivières)
Revêtement des routes de bitumes Risques de pollution du sol
Pollution et occupation du sol
Détérioration du cadre de vie et de la santé
Risques de pollution de la nappe phréatique des populations riveraines
Production de déchets liquides et solides Risques d’infection du personnel
Risques de destruction de la qualité des ressources en eau du site
Détérioration probable du cadre de vie et de la santé
Accomplissement des travaux de finition de Risques d’accidents (glissade sur la piste)
la voie, les ouvrages d’art et hydraulique
Circulation/transport des personnes et des Risques d’accidents de la circulation
biens Risques d’émission de gaz à effet de serre à proximité des populations
Entretien périodique des routes ainsi que les Risques d’infection du personnel chargé de l’entretien
ouvrages d’art et hydraulique Nuisance acoustique probable avec l’abondance du trafic dans la zone
Occupation de la surface du sol de la zone du projet Négative Moyenne Ponctuelle Courte Mineure
Excès de poussières (maladies respiratoires) pendant Négative Moyenne Locale Moyenne Modérée
les travaux
Réduction du soulèvement de poussières dans la Positive Moyenne Locale Moyenne Modérée
Air
zone après la fin des travaux
Amplification des émissions de gaz à effet de serre Négative Forte Régionale Longue Majeure
(excès du trafic)
Risques de pollution de la nappe phréatique des Négative Moyenne Locale Moyenne Modérée
populations riveraines
Risques de destruction de la qualité des ressources en Négative Moyenne Ponctuelle Longue Modérée
Eau eau du site
Epuisement probable des ressources en eau Négative Faible Ponctuelle Courte Mineure
disponible (puits, rivières, etc.)
Modérée
Réduction du temps de parcours Positive Moyenne Locale Moyenne Modérée
Baisse de l’activité culturale dans la zone Négative Forte Locale Longue Majeure
Agriculture Diminution de l’économie due à l’exploitation Négative Faible Ponctuelle Courte Mineure
forestière
Exposition probable de la population riveraine aux Négative Forte Locale Longue Majeure
IST, VIH/SIDA
Risques d’accidents des usagers de la route Négative Moyenne Locale Moyenne Modérée
Amélioration de la fluidité et de la visibilité routière Positive Forte Ponctuelle Longue Modérée
Contraction de maladies hydriques par les ouvriers Négative Moyenne Locale Courte Modérée
Facilité d’accès aux établissements de santé, Positive Forte Locale Longue Majeure
d’éducation et d’administration
Santé et sécurité Risques de stagnation d’eaux insalubres sur le site Négative Faible Locale Longue Modérée
suscitant la prolifération de vecteurs de maladies
telles que les moustiques, les mouches
Risques de détérioration du cadre de vie et de la santé Négative Moyenne Locale Moyenne Modérée
Biophysique
Délimiter efficacement la zone pour épargner Evaluer le coût de compensation des
l’habitat des animaux dans la mesure du possible espèces dont l’habitat serait atteint (qui
Bloquer les chemins d’accès au chantier (mettre seront obliger soit de se déplacer ou qui
vont y perdre la vie) Faune
des barrières autour du site)
Sensibiliser les travailleurs à propos de la
protection des animaux
Eviter de mettre les déchets a même le sol Veiller au décapage complète du
Entasser les matériaux à proximité de l’emprise site après les travaux Sol
dans des compartiments en fonction de leur nature
Travailler avec des engins en bon état
Couvrir la partie des engins qui favorisent Air
l’émission des GES
Mettre des pancartes de signalisation dans les endroits a risque ou les animaux sont fréquents pour
Faune
les conducteurs puissent ralentir
Planter des arbres le long de la route
Faire les activités de débroussaillage minutieusement dans la zone indiquée pour le projet
Air
Arroser les sites de façon régulière pendant les travaux pour éviter le soulèvement de poussières
Socio-économique
Limiter la vitesse des véhicules
Exploitation
Socio-économique
Emploi et
Construction/ Participer au développement socio-économique de la zone en réalisant les attentes de
économie locale
Exploitation développement évoquées par la population lors de l’assemblée générale
Développer les activités socio-économiques dans la zone en faisant participer la population Population
Construire davantage d’établissements de santé, d’éducation et d’administration Santé et Sécurité
les mesures environnementales et sociales prévues pour atténuer et/ou compenser les
impacts que le projet pourrait causer à l’environnement et le social : il s’agit de vérifier
si les mesures environnementales et sociales identifiées lors de la phase de construction
sont appliquées ;
le respect des engagements de l’Entreprise, basé sur la vérification des clauses
environnementales et sociales du marché des travaux de construction des routes;
le respect des législations et réglementations nationales et internationales en vigueur
applicables au projet par le biais d’un plan de surveillance environnementale et sociale
soigneusement élaboré.
Réduction des risques de Privilégier les travaux manuels aux Enquêtes Mensuelle
dégradation du sol travaux avec les machines et les engins Personnel auprès des
Préservation de la qualité lourds ; Le sol de la zone d’étude est en chargé de la populations
du sol et prévention des Placer des poubelles et bacs de sable bon état (non pollué) qualité de riveraines
risques de contamination. appropriées à tous les postes de l’eau et de la
production de déchets et sensibiliser les préservation
employés sur leur utilisation ; de
Sol Suivi des traces de pollution sur les sols l’environnem
aux environnants des chantiers ent
Remise en état des sols dégradés.
Bien dimensionner les ouvrages
hydrauliques pour minimiser la
modification du drainage des sols
Prendre garde à la pollution Suivi de la collecte régulière des déchets Enquêtes dans
des ressources en eau; solides et liquides du chantier en vue de les CSCOM Hebdomadaire
Utiliser durablement les leur évacuation et traitement appropriés ; La qualité de l’eau est
ressources en eau dans la Suivi régulier de la qualité des eaux préservée
zone du projet superficielles et souterraines;
Éviter la pollution des Entretien régulier des véhicules et des
ressources en eau ; engins de chantier;
Contrôle du respect des normes de rejets
Eau
des eaux usées;
Erosion locale par suite de modification
du régime hydrographique local lors des
travaux de construction ;
Appui à l’amélioration des
infrastructures hydrauliques dans les
zones traversées par la route
Programme de suivi environnemental et social du milieu socio-économique
Récepteurs Objectifs de suivi Activités à suivre IOV (Indicateur Auteurs du Moyens de Fréquence de
d’impacts Objectivement vérifiable) suivi vérification suivi
Santé et Diminution des risques de Sensibiliser les ouvriers et les -Les travailleurs sont Rapport du
Sécurité propagations des IST, populations riveraines par rapport aux sensibilisés par rapport au PDSEC
VIH/SIDA et maladie à techniques de prévention contre les IST, risque des maladies (IST, actualisé des
virus Ebola ; VIH/SIDA ; VIH/SIDA) et les moyens de communes
Promotion des stratégies de Veiller à l’installation des panneaux de prévention leur sont expliqué ; traversées
maintien de la santé des signalisation le long de la voie -Tous les ouvriers possèdent les -Rapport
employés et celle de la Mettre des forces de l’ordre (policiers) d’enquête
outils de prévention contre les
population riveraine pour contrôler le respect de la vitesse auprès des
Sécurisation du lieu des limite admise sur le chantier et ses Infections Sexuellement centres de
travaux et des environs environs; santé dans les
Transmissibles (IST)
Atténuation de la Fournir des équipements de protection communes
prolifération de maladies individuels adaptés (chaussures de -Les panneaux de signalisation traversées mensuelle
hydriques sécurité, masques anti-poussière et sont placés vers le chantier ; Personnel de pendant et
antibruit, etc.) aux ouvriers ; - La population et les ouvriers suivi des après les
Approvisionner la base vie de boite à adhèrent à l’hygiène corporelle techniques de travaux
pharmacie ; et la mettent en pratique (laver sécurité et de
Former les chefs de chantier pour les mains au savon après les maintien de
l’assurance des premiers soins toilettes) la santé
secouristes -Le nombre d’accidents de pendant et
Approvisionner le personnel en outils de circulation a diminué après les
prévention contre les maladies -Le taux d’Infections travaux
infectieuses Respiratoires Aigües (IRA) a
beaucoup diminué
Les déchets produits lors du chantier sont principalement des déchets non dangereux
Techniques de gestion des déchets solides produits en phase de construction et exploitation
Placer une série de 3 poubelles à chaque 2 mètres au moins le long de la voie (une
poubelle pour les plastiques, une autre pour les emballages non plastiques, une autre
pour les déchets putrescibles)
Matérialiser le type de déchets sur le dos de chaque poubelle
Faire régulièrement des campagnes de sensibilisation sur l’utilisation de ce dispositif
de protection
Opter pour des sanctions par le biais des garants des communes (maires et leurs adjoints)
qui abritent la voie
Veiller à l’organisation d’une assemblée générale pour informer la population ainsi que
les travailleurs des nouvelles dispositions prises pour la protection de l’environnement
Informer également à travers les médias (radios, télévisions, etc.)
Les restes de remblai seront transportés par des camions pour le remblayage de certaines
fouilles dans les communes concernées
Pour ce qui concerne les déchets dangereux (goudron), les huiles des moteurs, ils seront
aussi transportés pour des traitements spéciaux.
Avant le début des travaux il y aura des campagnes de sensibilisation du personnel de
chantier.
Pour ce qui concerne la valorisation de ces déchets elle sera faite sur la base du circuit suivant :
Déchets
Réutilisation
plastiques
Transport
Déchets non Mis en
(charrettes,
plastiques décharge
Collecter bennes d’OM)
séparément
(GIE)
Déchets Transformer en
putrescibles compost
Milieu de la voie
Terre-plein central
Passage de l’eau
Le goudron
Les ouvertures au
niveau des berges
Les berges
Les ouvertures au
niveau du caniveau
Explication du dispositif
Etant donné que le quartier comprend beaucoup de voies non bitumées, sans pavé non
plus, nous proposons de construire des caniveaux spéciaux mieux adaptés à cette
anomalie de la zone. Il s’agira de :
Placer les caniveaux à une pente inférieure à celui de la chaussée (la voie où passent les
véhicules)
Fermer intégralement les caniveaux avec des petits orifices de 2 cm pour permettre le
passage strict de l’eau de ruissellement sans les matières volumineuses
Construire des murs le long des berges (petite élévation le long des deux côtés du
caniveau pour la rétention des particules grossières) de 10 cm de hauteur et 2 cm
d’épaisseur avec des ouvertures de diamètre de 5 cm espacées chacune de 5 cm.
Avantage du dispositif :
Retenir la majeure partie des matières solides volumineuses (sables, boues, vieux
bidons, sachets plastiques, etc.) qui obstruent le passage de l’eau dans les caniveaux
Faciliter la récupération de ces matières solides pour permettre le traitement dans les
filières de valorisation
Permettre l’écoulement gravitaire de l’eau
Permettre un meilleur traitement de ces eaux usées
Amoindrir la fréquence de curage des caniveaux d’évacuation des eaux de ruissellement
Diminuer le taux de prolifération des vecteurs de maladies (moustiques, mouches, etc.)
Maintenir la propreté dans l’enceinte de la voie
Ce dispositif n’aura de raison d’être que si la population est murement sensibilisée pour bien
y prendre soin avec une sanction en cas d’indiscipline.
Plantation d’arbres d’alignement sur les côtés des deux routes (9596 pieds)
Nous préconisons la plantation de 9596 arbres d’ornement à raison de 10 000 FCFA chaque
pied en considérant le transport et le personnel délégué pour la mise en place de ces arbres, vu
la longueur de la route 14,6 km en rive gauche et 8 km en rive droite (CEDI SAHEL, 2017).
Le coût de compensation des espèces floristiques a été établi sur la base de l’Arrêté de
compensation ci-après en annexe
Pour en prise en compte de la prise en compte des habitats de la faune locale une somme
forfaitaire 100 000 FCFA
En effet, il est nécessaire de faire en place des agents de sécurité pour contrôler la population
concernant l’utilisation du dispositif de gestion des déchets liquides en phase d’exploitation du
projet à chaque 2 m au moins pendant une période d’une année en raison de 50 000 FCFA /mois
RSE/Initiatives sociales
Le calcul a été faite sur la base de la superficie totale présente dans l’emprise de la voie
Le prix de chaque 1m2 est donné par le barème de coût de compensations des biens (annexe 7)
Source : Rapport d’EIES du 3ème pont du District de Bamako.
Le tableau suivant regroupe le budget final estimé en fonction des différents coûts déterminés.
CHAPITRE V:
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Conclusion
L’EIES est de plus en plus pratiquée au Mali pour l’obtention de l’autorisation de réalisation
d’un projet de développement en fonction de la liste des catégories de projet A,B ou C du Décret
N°8-343/P-RM. Les travaux d’aménagement du grand contournement de Bamako : liaison
Safo-RN27 et la liaison RN6-RN7, toutes deux situées dans la région de Koulikoro, plus
précisément dans le cercle de Kati suscitera des impacts négatifs et positifs sur l’environnement
et le social. Les impacts négatifs s’observent surtout au niveau des récepteurs d’impacts du
milieu biophysique comme la flore, faune, l’eau, le sol, et ceux du milieu socio-économique
(la population et l’agriculture).
Pour ce qui concerne les impacts positifs, nous les remarquons surtout au niveau des
composantes du milieu biophysique comme l’air avec la réduction du soulèvement de
poussières en phase d’exploitation des routes et celles du milieu socio-économique (Emploie
et économie locale, population, santé et sécurité).
A la suite de ces constats sur ce projet, il en ressort que pendant la phase d’exploitation, les
communes concernées bénéficieront d’un développement à travers le commerce, l’accès à
l’emploi, le risque de changement de certaines habitudes de la population et la mise en place
de certaines infrastructures. Pour ce qui concerne les impacts négatifs, ils se distinguent
essentiellement lors des travaux avec les opérations d’expropriation de l’emprise, la pollution
de l’air par l’excès de soulèvement de poussière. Ceux-ci peuvent être limités avec la
délimitation judicieuse des espaces nécessaires aux routes, un arrosage régulier de la piste etc.
De ce fait, avec la pratique des mesures de compensation et/ou d’atténuation face aux impacts
négatifs et celles de bonification face aux impacts positifs et aussi bien les propositions de
gestion des déchets liquides et solides, ce projet sera sans doute le maillon de développement
des communes traversées (Kalaban Coro, Safo, Moribabougou, N’gabacoro).
Vu son intérêt dans l’économie des villages traversés et la fluidité de la circulation de la
circulation qu’il va générer le grand contournement de Bamako doit être réalisé tout en mettant
en pratique le PGES élaboré à cet effet.
Recommandations
Pour mener à bien les EIES à venir nous recommandons à la Direction Nationale de
l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACPN) et les Services
d’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (SACPN) des communes
traversées de veiller à :
L’application scrupuleuse de la gestion efficiente des déchets solides et liquides produits
lors des travaux et après les travaux avec l’utilisation de la proposition établie à cet
effet
La sensibilisation répétitive de la population pour la protection contre les maladies
sexuellement transmissibles (au moins 2 fois /mois)
L’arrosage régulier des pistes du trajet compte tenu de la fréquence des infections
respiratoires aigües dans les localités concernées
La mise en œuvre des mesures proposées pour faire face efficacement aux impacts
négatifs et améliorer ceux positifs
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Position par
Nom en
Coordonnées rapport à la Nom Nombre
Bambara / Observations
GPS route (Droite : scientifique de pieds
Français
D ; Gauche : G)
Nom en
Nom scientifique Observations
Bambara
Autorités / Services
Préoccupations / Doléances Suggestions / Recommandations
techniques / Personnes
ressources
Numéro de
N° Commune Localité Nom et prénoms Signature
téléphone
Entretien avec le Médecin chef au CSCOM de Entretien avec le Maire à la Mairie de Kalaban
N’gabacoro Coro
Entretien avec le Médecin chef au CSCOM de Entretien avec le Maire et son conseiller à la
Sirakoro Méguétana Mairie de Moribabougou
ARRETE N° 2014-19 7 9
ARTICLE 4: Pour les arbres de rente par unité le tarif en F CFA est le suivant:
Elément affecté Barème en F CFA
ARTICLE 6: Pour les cultures annuelles légumineuses par mètre carré en F CFA:
Elément affecté Barème en F CFA /m2
ARTICLE 7: Pour les cultures annuelles industrielles par mètre carré et par pied en F CFA:
Elément affecté Barème en F CFA /m2
Dr Bokarv TRETA/NE'CI
Nature des biens Quantité Superficie atteinte Prix unitaire Prix totale
R+1 8 +12 150 380 000 456 000 000
R+2 13 560 000
Villas 211 +90 120 180 000 455 760 000
Magasins en ciment 61 +64 20 110 000 96 800 000
/tôle
Magasins en 11 +6 50 75 000 41 250 000
banco/tôle
Bornes fontaines 6 +2 1000 000 8000 000
Puits 9 1 000 000 4 500 000
Parcelles agricoles 19 10 000 40
Mosquées 3 20 180 000
Ecoles 3 20 180 000
Ferme 1 500 000
Soubassement clôture 6+83 300 40 000
Parcelles vides 116+143 150 100
Total 9 097 215 000