Initiation À La Micro Informatique

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[nt INITIATION ALA micro.informatique dage destiné 4 nous faire mieux connaitre vos désirs et ce que vous souhaitiez trouver dans le journal Aprés dépouillement de celui-ci, il s'est avéré que vous jez trés nombreux & nous réclamer des articles d’init formatique ; article que nous allons donc ‘commencer a publier & compter de ce numéro et que vous retrouverez chaque mois jusqu’ ce que vous soyez & méme de « voler de vos propres ailes ». ‘Nous allons essayer de rendre ces articles accessibles & tous et réduire au minimum les notions préalables néces- saires pour en aborder Ia lecture ; nous nous abstiendrons ‘en particulier, au début de cette série, de tout développe- ment trop poussé, quitte a y revenir par la suite. Nous demandons a nos amis lecteurs expérimentés en logique de base, en algébre de Boole et en principes de numéra- tion de faire preuve d'un peu de patience, nous allons on effet faire les rappels fondamentaux dans ces divers do- amaines pour les lecteurs débutants qui désirent suivro cette initiation. Avant d’entrer dans le vif du sujet, et pour rassurer nombre d'entre vous, il n’est pas nécessaire d’avoir des ‘connaissances étendues en mathématiques pour faire de la micro-informatique ; l'esser t d’étre logique et ‘avoir du bon sens ; les opérations les plus compliquée: se limitant & des additions, des multiplications et de: soustractions. | Ly 2 quelque tomps, le Haut-Parleur publiait un son- tion a la micro-i La logique effet. comorendre, le, fonc- ee tionnement dun circuit ana- pessicest logique demande de solides trés simple connaissances en électroni- ‘que et ce, méme pour des L’auteur a toujours | montages élémentaires. En conseillé aux débutants quil | logique, c'est tout le a rencontrés d’aborder I'élec- | contraire, et un montage tronique par la logique plutét | ‘utilisant que des bottiers 1o- ‘que par l'analogique ; en | giques peut atteindre une trés grande complexité sans qu'il soit nécessaire de pos- séder, pour le comprendre, das connaissances autres que celles que nous allons expo- ser dans ces quelques art cles. D’ot vient cette simpl cité? Tout simplement du fait qu’en logique les calculs se réduisent & des manipule- tions de 0 a 1 et qu'il n’inter- vient, dans ces calculs, que es quatre opérations. Par ail- leurs, les composants élec- troniques classiques (résis- tances, condensateurs) et les grandeurs électroniques clas- siques (tension, courant) n‘in- terviennent que trés rarement pour ne pas dire jamais. Cette absence totale de calculs est rendue possible gréce a quelques postulats trés simples @ la numération binaire (que nous explique- rons ultérieurement). Pour Finstant, il vous suffit de si voir qu’en logique positive (la plus utilisée) = Dire qu'un point de mon- tage est a «1» signifie la présence d'une tension en ce point. = Dire qu'un point est a <0» signifie que le point considéré est & un potentiel voisin de la masse. Les niveaux exacts de ces tensions dépendent bien sor du type de circuits logiques utilisés mais nous y revien- drons plus tard. I faut par ailleurs savoir qu'il existe un certain nombre de fonctions logiques de base 8 partir desquelles sont réali- sées toutes les fonctions complexes, quelles quielles soient. Ce sont ces fonctions €lémentaires que nous allons vous présenter. Les fonctions logiques de base Ces fonctions, vous les utilisez journellement lorsque vous parlez et pour paraphra- ser Monsieur Jourdain dans le Bourgeois Gentilhomme : «Vous faites de le logique sans le savoir ». Nous allons_commencer par la fonction ET qui est la plus facile & assimiler. Considérons deux signaux logiques A et B que nous allons faire passer dans une fonction ET (on dit normale- ment une porte). Par déf tion, la sortie de cette porte sera vraie si A ET B sont ou, en d'autres termes la sortie sera a1» si A est w18 Page 158 MICRO-INFORMATIQUE a «1» ET si B est ae 1. Crest bien la signification réelle de la préposition « ET » appliquée & deux signaux. A partir de cette definition, nous pouvons dresser la table de vérité de la fonction logique ET. Qu’est-ce qu'une table de vérité ? Tout simple- ment un tableau représentant état des sorties d'un circuit en fonction de toutes les combinaisons possibles appli- quées 4 ses entrées, La fi- gure 1 présente Ia table de vérité d'une porte ET a deux entrées et la figure 2 celle d'une porte ET 3 quatre en- trées, étant entendu que !'on peut concevoir selon ce prin- cipe des portes ET 4 N en- trées. Remarquez bien sur ces deux figures que la sortie est « 1 » uniquement lors- ue toutes les entrées sont & «1r alec [e [Sortid 09} ow Synbole en algire de BOOLE ; «ov Vou U llrorh oP ol™o front soe pte olojofifo o|o}1]o}o bole Amin Sun ere o}o]i]ijo 4 2 o}1]o]o]o ieee Mele sure ou excuse 8) 9 asia Sa BB Synbole en agtre de BOOLE: @ oO} 1} ryryo rec eedeerot 1|0]o]o]o Eps 1} o}o]r}o om rots 1] 0] 1 [oO] 01 | Roe antes ge, Sone Anircan cue porte sIp- +}0]1] 1] 0 || ou'e Me 00 ex: s 1] 1]/0]0]0 CLUSIF. sage ° i}1}o]rj}o 1) 1] 1 [0] © | J crusir (qui est te pus ré- | est trés souvent employé TL + [1 [1] 1 J} panduy et OU EXCLUSIF pour | tandis que, dans les sché- OU EXCLUSIF. mas, c'est le symbole Améri- Fig. 2. — Table de vérité d'yne ‘Comme pour le ET, il peut | cain qui est le plus répandu. porte ET & quatre entrées. A B | Sortie 0 ° ° 0 1 0 1 ° ° 1 1 1 Fig. 1. — Table de vérité d'une porte ET & deux entrées. Cela étant vu, sachez qu'il existe un certain nombre de symboles normalisées pour représenter la fonction ET, tant au niveau de I'écriture de la fonction logique, qu’au ni- veau de la représentation de la porte ET sur un schéma. Ces symboles sont tous visi- bles sur la figure 3. Les plus utilisé étant le « +» pour les équations logiques et le symbole dit Américain pour les schémas. La fonction OU est aussi simple que la ET. Si l'on ap- plique a une porte OU deux signaux A et B, la sortie de cette porte sera «1» si A OU B est & « 1», Il faut ou- vrir, & ce niveau, une paren- thése. En effet, dans la lan- gue frangaise, le OU a deux significations différentes selon quill est INCLUSIF ou EXCLUSIF. Lorsque vous se concevoir des portes OU ou OU EXCLUSIF a autant d'entrées que I'on désire. La figure 4 vous propose les tables de vérité de portes OU dites « il fait beau OU il fait mauvais » vous employez un QU EXCLUSIF car les deux affirmations ne peuvent étre vérifiées simultanément, Elles s‘excluent mutuellement. Par contre, lorsque vous dites « J'ai froid lorsqu’il pleut OU lorsqu'll fait du vent », vous employez un OU INCLUSIF, votre affirmation étant vrai méme si les deux conditions sont vraies_simultanément. En logique l'on a pris I'habi tude de dire OU pour OU IN- E s ° 1 1 ° Fig. 6. — Table de vorité d'un et OU EXCLUSIF a deux en- trées. La figure § vous indi- que les différents. symboles normalisés étant entendu ‘que, pour les équations logi- ques c'est le signe « + » qui Vient ensuite la derr fonction logique de base qui est le NON appelé aussi p: fois le PAS. Son rOle est trés simple, la sortie d'une porte NON (cela s‘appelle un inver- seur) est le contraire de son entrée ainsi que l'indique la table de vérité de la figure 6. Les inverseurs n’existent évi- demment qu’a une seule en- trée et leurs. symboles sont représentés figure 7, sachant que la notation « barre au- dessus » est la plus em- ployée pour les équations lo- giques (malgré les problémes de typographie que cela pose !) et que c'est toujours le symbole Américain que ‘on trouve le plus souvent Smecie on aighre oe BOOLE SomoagsEucoten dune prie es ‘Symbole en algébre de BOOLE AND et }s Symbole Américain dune potte SeAB Fig. 3. — Les différents symboles logique et de la porte ET. du ET Symbole Européen aun inverseur Symbole Américain dun invorseut Fig. 7. — Les différents symboles d'un inversour. PORTE OU PORTE OU EXCLUSIF a | 8 | soe] [a |e | sorte a | 8 | sone ) ° ° ° ° ° o o 1 ° 1 1 ° i 1 si sf A 1 ° 1 ‘i ° 1 1 ° 1 1 1 1 1 1 ° 1 1 ° Fig. 4, — Tables de vérité d'une porte OU ot d'une porte OU — Fig. 8. — Table de vérité d'une EXCLUSIF a doux ontrées. porte NAND a doux entrées. ‘Page 160.-W" 1678 INFORMATIQUE @ @ Vid Syrbole en algtbe de BOOLE s+ ou K ou Tt Symbole Européen dune porte symbole Améccain dune porte gfesa Aa} = Fig. 9. Les différents symboles d'une porte NAND. fio) O7ou symbole on algtbre de BOLE. T ou Symbole Européen d'une porte Symbole Américain cane porte s.B Fig. 11, — Les différents symboles d'une porte NOR. dans les schémas. Ces no- tions étant vues, nous allons faire un peu de langues étran- ‘gres pour vous indiquer que ET se dit AND en Angiai ‘que OU se dit OR et que NON se dit NOT. L’on parle sou- vent de portes AND ou de portes OR, vous savez main- tenant de quoi il s‘agit. Combinons ces fonctions de bi Ces fonctions de base peuvent se combiner pour créer & nouveau fonctions trés répandues : fonctions que nous aurions pu vous présenter ci-avant avec le ET et le OU tant elles sont classiques. Cependant, i! est plus logique (c'est le cas de le dire) de procéder ainsi ‘ear l'on voit beaucoup mieux leur provenance. Nous allons donc, tout d’abord, faire suivre un ET d'un inverseur, nous créons ainsi une fonction ou une porte NON ET plus connue sous son appellation anglaise de NAND (ce qui est la contraction de NOT AND). Compte tenu des tables de verité des fonctions ET et NON, la table de vérité du NAND est trés simple & éta- blir et vous pouvez vérifier quelle correspond bien & celle visible figure 8. Les divers symboles du NAND sont représentés figure 9 avec, ici encore, prédomi- nance du symbole américain dans les schémas et de le notation > et «barre au- dessus » pour les équations logiques. Si maintenant nous pla- gons notre inverseur derriére un OU, nous alions obtenir une porte NON OU plus connue sous le nom de NOR (contraction de NOT et OR). Sa table de vérité et ses sym- boles se déduisent de ceux de la porte OU et de I'inver- seur comme le montrent les figures 10 et 11. Hl est évident que I’on peut aussi placer un inverseur der- riére un OU EXCLUSIF pour former alors un « EXCLUSIVE il n'y @ pas d'appel- lation contractée) ; les remar- ques faites ci-avant pour le OU restant valables dans ce cas. ‘Avec ces quelques portes, nous avons fait un tour d’ho- rizon complet des portes logi- ques de base. Il est essentiel de bien retenir les symboles (américains) de ces éléments ainsi que leurs tables de vé- rité car, comme vous allez le constater, ils reviennent tras A 8 | Sortie ° 0 1 0 1 ° 1 ° ° 1 1 ° Fig. 10. - Table de vérité d'une porte NOR 8 doux on- tré0s. souvent dans tous les monta- ges logiques. ‘algabre de BOOLE Rassurez-vous, cette algé- bre-lé, ou au moins ce que yous avez a en savoir pour faire de la micro-informati- que, est aussi simple que ce que nous venons d'exposer. Nous pouvons considérer I'al- gebre de BOOLE comme un moyen de représenter sous forme d'équations un certain nombre de ques. Nous fonctions. logi avons déjaef- fleuré le sujet en vous indi quant avant les symboles employés pour représenter les portes dans les équations logiques sachez donc qu’en algébre de BOOLE, un signal logique se représente généra- lement par une lettre majus- cule, dés lors, le signal (que nous appellerons C) résultant du passage de deux signaux ‘A et B dans une porte ET s‘écrira =C =A -B puisque symbole du ET logique. De mame, le passage de trois signaux A, B, C dans une porte OU & trois entrées sera symbolisé de la facon suivante =o « +9 est le symbole du OU logique. Pour pouvoir exploiter cos possibitités de représenta- tion, il faut connaftre un cor tain nombre de régles de base de I'algébre de BOOLE. Nous allons les passer en revue ci-aprés avec, lorsque cela sera simple, la démons- tration de celles-ci = Les équations logiques sont commutatives, c’est-3- dire que, par exemple A+B-C =C:B: BAC C-A-B, etc, — Les équations logiques sont associatives, c'est-a- dire que, par exemple: (A+8)+C =A+(B+C) A+B4+C vérité du OU sauter dessus. dessus. (as). dessus. = Quel que que ci-dessus. et cola vous ux yeux, = Quel que soit A, A-A = A, méme remarque que ci- = Quel que soit A, A + 1 1, méme remarque que ci- = Quel que soit A, A-1 ‘A, méme remarque que ci- aprés faisant appel & la nota- tion «barre au-dessus » et celle-ci ne passant pas & I'im- primerie, nous allons repré- senter le contraire de A (ou NON A si vous préférez) par ‘A suivi par une astérisque = Quel que soit A, A + At = 1, a verifier avec la table de vérité de la fonction OU. = Quel que soit A, A = AY = 0, méme remarque que ci soit A, At* (c’est-d-dire A inversé deux fois) = A, méme remarque (+e ‘THEOREME DE DE MORGAN = AS .Be (aay Sa +g Fig. 12, — Le théorame de De A, idem, = 0, idem. = Quel que soit A, A +0 = Quel que soit A, A+ 0 Si vous avez suivi nos conseils et avez tables de vérité les atfirma- tions précédentes, vous avez «40 constater deux choses. La premiére est que vous com- ‘mencez & connaitre les dites tables, la seconde est que érifié sur les 1876 -Poge 181, MICRO-INFORMATIQUE Tee Tm Ewatons Smo alates s|o001| crovmo | seaomseane| [aps w sfor11| ovcvon | seasuseaue| Afa}-s wwe eS sforso| Sat sage | {fps « caren ven ouPas —— s} 1100 ow sek oS ra ie non er ea stra] Be Sfaps "WON OU ® ees s}iooo| “wr 5.58 lapis sfroor [aren soe | Shs Fig. 12. - Tableau récapitulatt des symbotes des fonctions logiques de base. nombre de « théorémes » de 'algébre de BOOLE sont qua- siment évidents lorsque l'on y réfléchit un peu. tique. Le plication plus plus leur pla écoles que lors tion d'un circuit. ‘moyen des tables est le théoréme de DE MORGAN ; ses deux représentations sont indi quées figure 12. ‘Vous: sssez de connaissances en ques de base fen figh lancer dans la micro-informa- méthodes de sim- Equations logiques (tableau de KARNAUGH, etc.) ayant En conclusion ‘sentation des fonctions logi élémentaires de l'algébre de BOOLE, nous vous proposons 13 ot 14 deux ta- | qi symboles et tables de vérité ainsi que des « théorémes » 6voluées des | énoncés ci-avant. Un peu de pratique ce dans les dela concep- | Aprés ces rappels théori- ques, un peu de pratique cette pré- | s'impose, ne serait-ce que pour savoir od et sous quelle forme vous allez trouver les portes décrites ci-avant. Sachez en premier lieu il existe plusieurs grandes et des régles algébre de BOOLE pour vous | bleaux récapitulatifs des | familles logiques différenciées Expression booléenne Romarque ABC = ACB = BCA, etc, Les équations logiques AtB+C=A4+C4+B ABC. = (A8).C = AIB.C) AtB+C=(A+B)4+C=A4(B4C) B+C+A, otc. (A+B) = Ae. Be (A.B)? = At +B AtO=A A.0=0 sont commutatives Les équations logiques ‘sont associatives A vérifier avec une table de vérité dem Idem Idem Idem Idem Idem ‘Théoréme De Morgan ‘A vérifier avec une table de vérité dam Fig. 14, - Tabloau récapitulatf des rigles principales de algdbre de Boole, par la technologie de réalisa- tion des circuits. Dans ces fa- milles existent toutes les fonctions de base décrites ci- avant avec plus ou moins de variantes selon {a famille considérée. Par leurs, chaque famille a des caractéristiques particu qui conditionnent son choix selon les critéres auxquels doit répondre le montage y faisant appel. Nous allons vous présenter ci-aprés. les grands traits caractéristiques de chaque famille en insistant sur les deux plus utilisées, La DTL Cette famille logique a été tune des premiéres sur le mar- ‘ché (aprés la RTL il est vrai) DTL signifie Diode Transistor Logic pour rappeler ta conception interne des portes. Cette famille logique est complétement abandon- née a Iheure actuelle et on ne la rencontre plus que lors de la maintenance d’ appareils anci La TTL ‘Successeur directe de la DTL, la TTL, pour Transistor Tran- sistor Logic, est de loin de famille la plus répandue et aussi la plus étendue 3 'heure actuelle. On trouve quasiment tous les circuits logiques, du plus simple au plus complexe et I'on peut, de plus, choisir, dans une certaine mesure, la vitesse et la consommation selon que on prend de la TTL normale, Low power, Low power Schottky ou Fast ; nous y re- idrons. La famille TTL présente ccertaines particularités qu'il est bon de connaitre : — Les circuits: s’alimentent sous une tension unique de 5V:; tension qui doit étre ‘comprise en fait entre 4,75 V et 5,25 V. Page 162-6" 161 MICRO-INFORMATIQUE INTTTATION ‘ micro.informatique (2° par E mois dernier, nous avons fait les rappels théori ques de base et avons étudié toutes les port jogiques classiques. Aujourd’hui, nous allons pa: ‘on revue les différents types de bascules ce qui nous "conduira tout naturellement aux compteurs et a des mon- lus en plus évolués préfigurant la partie micro- informatique proprement dite de cette série. ‘Au préalable, voici les solutions des petits o: que nous vous proposions dans notre dernier article en guise de conclusion. La figure 1 présente les deux métho- des de réalisation d'une porte OU EXCLUSIF avec « autre chose » que des OU EXCLUSIFS : la seule solution valable Gtant celle de gauche qui utilise moins de portes que Fautre et qui, de plus, ne fait appel qu’a des portes du méme type (nous verrons I'intérét de cela plus tard). Le trds simple ot les solutions indi- quées figure 2 se déduisaient des tables de vérité des fonctions NAND et NOR. La solution du troisiéme exercice tages d fait appel aux ragles fondament BOOLE exposées le mois dernier et la réalisati NAND et des NOR se déduit tras vite de I'équation simpli- fiée. est fonction du temps. Nous allons done voir app: des chronogrammes car ‘ceux-ci sont indispensables pour bien comprendre ce qui se passe dans de tels cir- ‘cuits. Nous savons, par expé- rience, que les chronogram- mes ne sont pas aimés par nombre d’entre vous: nous vous demandons cependant de faire un effort et de ne pas considérer ceci comme des Logique séquenti La logique dont nous avons parlé le mois dernier s'appelle la logique combina. toire car elle pel 8 des: combinaisons de signaux sta- bles dans le temps. Au- jourd’hui, nous allons_ com- mencer parler de logique séquentielle c'est-d-dire de circuits logiques dont état A@B A nn | aia Mawaise solution OS) aii D> Fig. 1. Comment réaliser un OU EXCLUSIF. ‘ee “8 ae : 1 2-Ratrtion ir Aw OR D=A.C+A.B +B Apres simplification ReBee h ei} SD— Spe Sara a e ° ‘avec des NANO ‘Avec des NOR Fig. 3. — Solution du troisigme exercice. 1 1677-Page 65 INITIATION mathématiques mais comme das signaux électriques qui changent d'état. Nous allons, de plus, faire un effort tout particulier pour commenter ceux-ci afin que vous puissiez prendre, petit petit, habi- tude de lire de tels diagram- mes. , ol Bong -yalrond . La bascule R-S Cette bascule n‘en est pas vraiment une mais, comme elle est réalisée trés simple- ment au moyen des portes de base étudiées le mois demier, cela nous permet de passer, en douceur, du combinatoire ‘au. séquentiel. Considérons donc la figure4 qui n‘est autre qu'une bascule ou bis- table R-S réalisé avec des NAND (on peut faire de méme avec des NOR). A par- ir de la table de vérit fonction NANI ble de dresser la table de vé- rité de ce montage pour les go 51 Sa = : es y Fig. 4. — Bascule R-S ot sa table de vérité. Fig. 6. — Principe d'un circuit anti-rebondissement. & | &2 | Si | $2 too PVE états E, = 0 et Ey 0, E ; table de vérité qui doit tre conforme a celle visible sur cette méme figure. Par contre, pour lét t in_problame se effet, sion ne fait | ‘aucune supposition sur l'état de S; et Sz, on peut trés bien trouver que S; = 0 et S; = 1 mais aussi S; = 1 et S; = 0. La seule solution permettant d atfirmer dans quel état sera la bascule étant de connaitre état de S, ou de S, avant la mise & 1 simultanée de E; et E:. Nous voyons donc appa- raitre ici deux notions fonde- la notion de,temps et la notion de mémorisai Si, a la suite de l'applice- tion de niveaux adéquats, S: Vet S,40, le fait de passer E) et Ex 8 1 maintient S; et Sp dans cet état, ily a done mémorisa~ tion de l'état de Sy et de S.. Examinons_ maintenant le schéma de la figure 5 dans sa partie gauche d’abord. Nous y voyons un vulgaire in- terrupteur chargé d’envoyer a des circuits logiques un ni- veau 1 (& cause de linver- i) & chaque pression sur celui-ci, Malheureusement ce circuit fonctionne trés mal, en effet un commutateur, aussi bon soit-il, est affecté d'un défaut que l'on appelle le re- bondissement. Co défaut se caractérise de la facon suivante : lorsque on bascule 'interrupteur de 1 en 2, le décollage du contact de 1 n'est pas immé- diat mais se compose d'une quantité de coupures et de rétablissements de contacts tras rapides (la durée moyenne du phénoméne de 2 millisecondes environ) 8 arrivée du contact mobi sur 2, le méme probleme présente. Notre circuit simple génére done un train d'impul- sions alors que nous souhai- tions un seul changement d'état. Voyons ce que nous apporte la bascule R-S, Lorsque notre interrupteur ‘est en position 1, la sortie Sy est & 0 et S; est 3 1. Lorsque Fon manceuvre celui-ci pour passer de 1 en 2, le déco!- lage de la position 1, méme affecté de ses rebondisse- ments n'est pas génant. En effet, quand le contact mo- bile ne touche plus le point 1 les deux entrées de la bas: cule R-S passent a 1 et celle- ci mémorise done informa tion précédente, les sorties S, et S; ne changent done pas d'état. Quand le contact mobile de I'interrupteur arrive en 2, lors du premier contact avec le point 2, la bascule change d'état (voir table de vérité de la figure 4) et Sy passe a 1 et S24 0; par méme si le contact n'a pas lorsque ce contact se re- trouve en I'sir, les deux en- trées de la bascule sont a 1 celle-ci_mémorise donc Vétat précédent de ses sor- ies. La figure 6 détalle cola ‘au moyen de petits dessins représentant les explications (avant. Nous avons réalisé un cir- cuit anti-rebondissements que l'on appelle plus souvent anti-rebond. Ce circuit simple est trés utilisé dans de nom- breux montages logiques ou des entrées de signaux binai- res ont lieu au moyen de bou- tons poussoirs. Les bascules type D Les bascules types D ou bascules D sont d'un fonc- tionnement facile & assimiler. Page 06 - 1677 Considérons en premier lieu leur aspect indiqué figure 7. Nous disposons de certains signaux que nous allons ex- pliciter = — Dest une entrée de la bas- cule ; on y applique la donnée 4 mémoriser ou & prendre en compte. = Hou C ou CP ou CK, selon le cas, est une entrée d'hor- loge (Horloge, Clock, Clock Pulse, Clock) qui va servir & faire changer la bascule d'état si entrée D le néces- site. = R ou RAZ ou RESET est tune entrée de remise & zéro de la bascule, — § ou RAl ou PRESET est une entrée de remise & un de la bascule. = Q est la sortie « vraie » de la bascule = 0 est la sortie complé- mentée de la bascule, Q est toujours dans l'état contraire de 0. Le principe de la bascule D est le suivant : la_sortie rend I'état_de eet A nya allons cependant vous com- menter la table de vérité de la figure 7 pour fixer un peu les idées. Tout d'abord, re- marquons que si 'entrée R est 4 O, la bascule est remise 8 zéro (Q = 0) ; de méme, si S est 4 1 la bascule est re- mise a un (Q = 1). I va de S01 que nous avons pris un exemple particulier et que on trouve des bascules D dont les entrées R et S sont actives un plutét qu’a zéro, notre exemple est cependant celui de la bascule D la plus classique (7474 TTL). En- suite, nous voyons trés clai- rement que Q prend I’état de D chaque front montant de entrée H, les fronts descen- dants étant absolument sans effet. Un petit chronogramme précise encore cela sur la e figure. Mais il est inu- tile de retenir tout cela, la seule et unique phrase que nous avons donnée ci-avant, ‘comme principe de la bascule D, étant suffisante une fois que l'on a compris. La bascule JK Cette bascule constitue, avec la bascule D, les deux types fondamentaux a partir desquels sont réalisés tous les circuits logiques séquen- tiels. Le fonctionnement n‘est as plus compliqué que dans le cas précédent: la seule difficulté que t'on peut ren- contrer étant due au nombre dentrées plus important et donc, au nombre de possibi tés de fonctionnement plus étendu. Si nous regardons la figure 8 nous disposons des lignes suivantes : = J qui est une entrée ser- vant & définir le mode de fonctionnement. = Kest une autre entrée dé- finissant. aussi le mode de fonctionnement. = H ou C ou CP ou CK est tune entrée d'horloge (comme Pour la bascule D). R et S sont les remises & zéro et & un comme pour la bascule D._ = Q et G sont les sorties «vraie » et _complémentée ‘comme pour la bascule D. Le principe de la bascule JK est le suivant : l'état des entrées J et K est pris en ‘compte sur le front montant du signal d'horloge et la bas- cule change d'état conformé- ment & la valeur de J et K sur le front descendant qui suit. Nous insistons bien sur ce que nous venons d'écrire : les entrées J et K sont prises en ‘compte sur le front montant de I'horloge ; en effet, on lit ‘trop souvent, méme dans de bons ouvrages, « les bascules JK changent d'état sur le front descendant de I’hor- loge ». Cela est vrai mais il faut savoir que si vous chan- gez J et K aprés que I'horloge , votre bascule ne MICRO-INFORMATIQUE s'en apercevra pas et ura pris en compte les J et K d'avant ; vous risquez alors d'étre surpris par ce que vous trouverez sur Q et O. La table de vérité de ta figure 8 précise le fonctionne- ment selon les états de J et de K. Nous passons ray ment sur le role de R ot S, identique & colui de la bascule D. Nous voyons que si J et K sont & zéro, la bascule ne change jamais d'état; elle est bloquée. Si J et K sont dans un état contraire, la sor- tie Q prend l'état de J & ch que front descendant de horloge. Et si, maintenant, J et K sont a un tous les deux, la bascule change d'état toute seule 4 chaque front descendant de |’horloge, Cest-a-dire que Q passe al- temativement de 0 a 1 et vice-versa. La bascule JK offre donc beaucoup plus de possibilités que la bascule D ce qui expli- que son utilisation quasi gé- nérale dans les _compteurs ‘comme nous le verrons : au- Paravant, nous allons voir que l'on peut trés bien faire tune bascule D avec une JK, inverse étant impossible. La figure 9 vous présente ‘schéma que vous pouvez vé- rifier avec les tables de vérité des deux bascules. Fig. 8. — Symbole et table de vérité d'une bascule. R e 21 ale aly ap sea eee Bie acinoy | ° ° 1 1 ° 0 1 1 & ay Fig. 9. — Réalisation d'une bas- ule D au moyen d'une bascule T A Fig. 10. — Réalisation d'un divi- ‘seur par 2 avec une bescule D. 1 1677- Page 67 INITIATION Diviseurs par 2 obtenons ce qui est indiqué | type, le signal d'horloge est | A titre d'exercice, vous figure 11 et nous constatons | appliqué simultanément | pouvez, par exemple, faire le lancer a | So7e que nous retrowons sur | toutes les bascules qui cons- | schéma d'un compteur par Avant de nous lancer & | q yn signal identique a celui | tituent le montage; dans un | huit et dresser sa table corps perdu dans une utlise- | spoiiqué sur entrée horloge | compteur asynchrone, I'hor- | d’états et son chronogramme tion des bascules, nous | mais de fréquence moitié; | loge de chaque bascule est | de fonctionnement. allons voir comment diviser | nous avons bien réalisé un di- | issue de la bascule précé- ericocuenes pectic | dente. Nous allons voir que montage utilisé ici est 4 la | “SRO dtnfermation, la f- | cheque type 2 ses aventages | COMpteurs base de tous les circuits de | cure 12 vous présente une | et ses inconvénients. asynchrones Gutre méthode de réalisation | Considérons le montage rons te montage | dun tel dvisour au moyen | de la figure 13 qui est un | _ Examinons le schéma dela yure 10 ; nous allons, | d'une bascule J-K ; vous | compteur synchrone par 4.A | figure 14 et dressons sa au moyen de la table de vé- | pouvez verifier, a titre d’exer- | oartir de la table de vérité | table d'états. Elle a Tallure rité de la bascule D, essayer | cice le diagramme des temps | des bascules D, nous pou- | indiquée sur cette méme fi de dresser une table de ses | indiqué sur cette méme fi- | vons dresser Ia table des | gure; nous pouvons, a partir Stats successifs. Supposons | gure, tats de ce compteur, visible | de cette table, tracer le chro- qu’a la mise sous tension, Partant de ce principe de | sur la méme figure, ainsi que | nogramme de ce compteur. tune remise & zéro ait eu lieu nous allons voir que | le chronogramme de I'état | Nous constatons que l'on a Q est donc 4 0 et @ 4 1, D | fon peut réaliser ainsi des di- | des sorties en fonction du si- | réalisé, entre I'entrée horloge est donc aussi a 1. Au pre- | viseurs et des compteurs par | gnal d'horloge. Nous consta- | et la sortie de la derniére bas- mier front montant de I'hor- | ‘n'importe.quel nombre entier | tons bien, au niveau de la | cule une division de fré- loge, Q va prendre I'état de D | qu'il soit ou non multiple de | sortie de la deuxiéme bas- | quence par huit. De plus, les et passer Ova donc pas- | 2. Comme c'est tout de | cule, que nous avons réalisé | sorties A, B et C présentent ser a Oct D aussi. Au front | méme plus simple, nous | une division de la fréquence | hut états différents possibles descendant de Ihorloge, rien | alions commencer par les | de horloge par 4. Par ail- | qui se reproduisent de ma: ne va se passer puisque nous | puissances et multiples de 2. | leurs, ce montage est égale- | niére périodique ; nous avons avons une bascule D qui ne ‘ment un compteur par quatre | donc construit un compteur réagit que sur des fronts puisque ses sorties A et B | par huit. L’on peut associer montants. Au front montant | Compteur résentent quatre états diffé- | ainsi les bascules & I'infini sa~ suivant, Q va prendre état | synchrone Tents possibles, qui s’enchal- | chant que-les compteurs ainsi de D et donc passer 4 0, 0 nent de maniére cyclique. réalisés seront des comp- va done revenir 4 1 ainsi que | 11 existe deux types de | On peut associer ainsi tours par 2%, ol N représente D: nous nous retrouvons | compteurs (ou de diviseurs) | tant de bascules que |’on | le nombre des bascules. A dans Vétat initial. Si nous tra- | fondamentaux : les comp- | souhsite et réaliser un comp- | titre indicatif, la figure 15 ‘it chronogramme | teurs synchrones et les | teur par 2 X N od N repré- | vous montre comment arriver fons un p montre, des signaux d’horloge et des | compteurs asynchrones. | sente le nombre de bascules | au méme résultat avec des états successifs de Q, nous | Dans un compteur du premier | utilisées. bascules type J-K. ¢ A 8 = ° ° + 1 ° 7" 7" ny 1 0 ry dt teak) + 1 1 c X 1 1 Pred es, 1 mes) 9 1 nisl 0 we 0 0 1 c 1 2 3 4 1 c NET aera a 1 i | f p_! i ir at ole fra, t u Etat intial Retour & (tat itil Fig. 12. — Diviseur par 2 avec une bascule J-K et son chrono- gramme Fig. 13. — Comptour synchrone par 4 réalisé avec des bascules D. Page 68-1677 Nous avons donc appris @ construire des compteurs par 2 X Net par 2%, par contre, le probléme va se compliquer si nous voulons diviser par autre chose qu'un multiple ou une puissance de 2. Nous allons voir que par une asso- ise de bascules élémentaires, on peut se débrouiller ; aupar vant, il ne nous semble pas inutile de faire un petit rappel sur la numération binaire demandons de lire avec at- tention ce passage consacré ‘au binaire car il sera trés uti- lisé lorsque nous aborderons: les microprocesseurs et leurs circuits associés(mémoires et circuits d’interface). La numér: binaire La numération binaire est trés simple dans sa théorie MICRO-INFORMATIQUE base 2 plut6t qu’en base 10; | - 389 = 3 x 10° + 8 x qu'est co que cola signifie? | 101 +9 x 10%, Tout simplement qu'en nu- mération décimale (celle que vous utilisez tous les jours) on exprime les nombres comme des sommes de mul- tiples de puissances de 10 ainsi, par exemple, lorsque nous écrivons 389 cela signi- fie: = 389 = 3 x 100 + 8 x 10 + 9 X 1, ou encore, si V'on fait apparaltre les puis- En numération binaire, on ‘exprime les nombres 4 partir des puissances de 2 au lieu des puissances de 10. Soit, par exemple, 8 convertir en binaire le nombre décimal 79. Nous allons commencer par le décomposer en une somme de puissances de 2 en utilisant le tableau de la figure 16 ; nous pouvons dont nous allons avoir besoin | comme dans son principe | sances de 10 (voir tableau de | "i": pour cet exposé. Nous vous | puisqu'l suffit de trav la figure 16) = 19 =6448+442+ L a 27 uy p pq 1 2 3 ° 1 a Wik *g 1 2 ° 0000 2 4 1 0001 aa 3 8 2 0010 i“ 4 % 3 ott 5 2 4 0100 7 “oP é bh 5 0101 1 128 6 otto ° 1 8 256 7 o1tt 1 10 9 512 a 1000 2 100 10 1024 3 1001 Bd Ao alt 3 1000 " 2048 10 1010 ae ge fe gna 4 oom 2 1036 " 1011 rpm ee alae bey 5 ‘0000 3 8192 2 1100 vere ean ‘ 1000000 % 16384 3 1101 airy of | eg 1 40000000 1s 32168 1% 1110 Spratt gimlory | 4 8 ‘00000000 16 65536 15 1444 fs 1 0 1 es bag Br Fig. 16. Puissances de 10 et de 2. Fig. 17. — Les nombres de 0 & ee . 3 ‘ 15 en binaire. st 1 1 0 sealer “| Helo "q £ 9 1 0 oe 0 1 ° Zz 1 0 0 a tir} oj]o Beye 0 [0 ? Fig. 18. dos bascules JK. ent fo L ee lee a — Comptour asynchrone réalisé avec a pr lem Ll pe Fig. 14, ‘table d’états ot chronogrammes. Compteur asynchrone réalisé avec des bascules D : Fig. 18.— Compteur asynchrone par 8 remise & x6 prématu- 1077 - Page 69 INITIATION 1, ou encore en exprimant les puissances de 2 = 79=1xX24+0X2+0 X241X241xX2+1 X 2+ 1X 2et79 s'écrira done en binaire 1001111 La conversion du binaire fen décimal se réalise tout ‘aussi simplement : soit par ‘exemple a trouver quel est le nombre décimal qui corres- pond au nombre binaire 101101. Nous pouvons erie : = 101101 = 1x2+0x 2HIXI+IX2+OX 2 + 1 X 2, ou encore, en remplacant les puissances de 2 par lours valeurs "101101 = 32 +8 +4 +1245, Rassurez-vous | Vous n‘aurez en principe jamais de telles conversions a réaliser, méme si vous décidez de construire vous-méme, ou utiliser un_mint-ordinateur. Par contre, il est quasiment indispensable de connaitre paar ccpur les valeurs binaires des nombres décimaux de 0 & 18. Ces valeurs sont indi quées figure 17 et vous pou- vez vérifier sans peine qu'el- les sont bien conformes. aux principes de conversion expo- 96s cravant. Compteurs et diviseur: par un nombre quelconque Soit, par exemple, a réali- ser un diviseur (ou un comp- teur) par 9 au moyen de bi cules J-K sachant que l'on désire, pour des raisons d'économie sur le nombre des bascules, que ce comp- teur soit du type asynchrone. Nous savons depuis peu qu'un compteur asynchrone ne peut diviser que par 2¥ od N est le nombre de bascules. II va done falloir prendre 4 bascules qui seront donc ca- pables de compter jusqu’a 16 et nous débrouiller pour que le compteur s'arréte a 9. Etu- dions le schéma de la fi- gure 18. Nous y voyons un classique compteur asynch- Fone 00 toutes les entrées de remise & zéro des bascules ont 6t6 reliées entre elles et aboutissent a la sortie d'une port Partant d'un état de repos 08 toutes les sorties sont & 26r0, notre montage va évo- luer selon la table indiquée mais, en arrivant a 9, les sor- ties A et D vont passer a 1 cf qui aura pour effet de faire passer a 1 la sortie de la porte ET ; les bascules seront donc toutes remises a 0. Cet état aura donc une existence trés bréve due au temps de réaction de la porte ET et des entrées de remise & zéro; nous pouvons donc considé- rer, en premiére approxim: tion, qu'il n’existe pas ; nous avons donc bien réalisé un ‘compteur par 9. Ce procédé est largement utilisé pour les compteurs auxquels on ne demande pas de grandes performances ; S‘appelle comptage par re- mise 4 0 prématurée. Il n'est cependant pas utiisable pour des montages rapides ou trés, performants en raison de existence (méme si elle est trés bréve) de l'état parasite Pendant lequel s‘effectue la remise 3 0 des bascules ; on lui préfére alors un autre sys- tame dit & interdiction d'hor- Fo }—So a at as a &2—+-f }— Ss? -—c_l ea ro & entrées paralidies et sorties paralléies 4 bits, loge ; systéme que nous n’étudierons pas en raison de sa plus grande complexité. D'autre part, ce procédé t utilisé que dans les compteurs intégrés et, ‘comme nous ne considére- rons caux-ci que comme des « boltes noires », nous avons jug6 sa présentation inutile. Nous allons continuer notre découverte des circuits lot ques standards en étudiant d'autres montages fonda- mentaux trés utilisés en Fo-informatiqui Les registres Les registres peuvent se définir comme étant des mé moires trés simplifies au point de vue capacité mais isposant d'autres possibi 3s de manipulation des don- nées qu’elles contiennent. 1! existe quatre grandes fami les de registres différenciées ppar la facon dont on y écrit et dont on y lit ; nous avons : — Les registres & entrées pa: rallies et sorties paraliele — Les registres & entrées p: les et & sortie série, = Les rogistres a entrée série et a sortie paralléles. — Les registres a entrée série et a sortie série. Nous allons passer rapide- ment en revue ces quatre types de registres ; trol d'entre eux étant trés répan- dus en micro-informatique. Considérons la figure 19 ; nous y voyons quatre bascu- les D (eh oui ! encore) qui for- ment un registre & entrées paraliéles et & sorties parallé- les. Si I'on applique aux en- trées Eo, Ey, Ez, Ey un mot binaire, colui-ci se retrouve en sortie lors de |I'application d'un front montant sur les entrées horloges des bascu- les D. Ces entrées, toutes réunies, constituent la com- mande dite de chargement du registre (LOAD en An- nouvelle commande de char- gement. Généralement, un tel ircuit existe pour des mots de 8 bits (cest-a-dire quiil est constitué de huit bascules D). L’on rencontre également ce circuit sous le nom de «LATCH »; nous aurons occasion de revenir sur cette appellation. Le deuxiéme type de regis- tre (entrées paraliéles — sor- tie série) est symbolisé fi- gure 20. Nous avons pris, a titre d’exemple, un registre 4 bits. Nous voyons quatre entrées paralléles, une sortie ‘une entrée chargement ‘ou load et une entrée horloge ‘ou clock, ou clock pulse, ou décalage, ou shift (ouf !). Lorsque I'on donne l'ordre de chargement le mot binai présent sur les entrées passe dans le registre, mais. rien d'autre n’a lieu. Lorsque t'on applique un front montant sur Ihorloge, état de lentrée D, avant la commande de chargement, se retrouve en sortie, et ce jusqu’au front montant sui- vant de I'horloge ; & ce mo- ment 1a, ce sera, l'état de entrée C, avant la com- mande de chargement, que V'on retrouvera en sortie ot Prove | te 10014 iced ule Ee ef ee oe eee . D C B A Fig. 20. — Registre & entrées paralléles ot sortie série. Page 70-6 1677 . MICRO-INFORMATIQUE insi de suite comme le mon- | entrée horloge (qui s'appelle | derniére sortie (colle baptisée | Multiplexeurs et tre le petit chronogramme de | aussi décalage ou shift), on | D sur la figure 21). Nous 20, Ce registre s'ap- | fait entrer dane le registre la | constatons donc que i'on re- | Fémultiplexeurs int convertisseur | valeur présente, au moment | trouve sur cette sortie les va- | _Un multiplexeur ne doit ‘ou registre & | de ce front, sur E. Ces va- | leurs appliquées successive | Pas vous effrayer, en effet, ce Gécalage. Sa tale «stan- | leurs se suivet les unes der- | ment & Fentrée E mas avec | Mest rien d'autre qu'un com- ‘encore de huit | igre les autres sur les sorties’ | un retard imposé par la vi | mutateur rotatif commandé bits, en général. A, B, C et D. L’on réalise | tesse de I'horloge et le nom- | électriquement comme t'on bre de bascules D utilisées, |: peut le voir symbolisé sur la nous allons faire appel ‘on a réalisé un registre série | figure 22. La réalisation d'un des bascules D qui, comme = série appelée aussi registre | tel montage est trés. simpl vous le constatez, sont | registre fait encore appel a | a décalage ou ligne a retard. | ‘puisau'elle ne fait appel qu’ bonnes & tout faire. Si vous | des bascules D ; de plus, son | Enfin, nous allons conclure | des portes élémentaires regardez la figure 21. vous | schéma est analogue au pré- | cette étude par la présenta- | comme le montre cette remarquerez que, & chaque | cédent, a ceci prés, que I'on | tion des deux derniers types me figure 22. A titre front montant appliqué sur | ne siintéresse plus qu’a la | de circuits fondamentaux..... | d’exercice, nous vous conseillons de vérifer la table Pour le montage suivant, daivinedi du montage pour 9 40 —3} 7 constater que les entées Cy Ic et C; sélectionnent bel et Lr bon Goold arb rots doa'er sorted { i dirt ist oft suse imple pusaue, Gomme hg 1 Re ate oh la. monte lo figure 23, ce Croortoe pevation Test autre quiun commuter : tour rotstt commends, oc: 0 triquement et dont on aurait, E At ar rapport au multiplexeur, aa inversé le réle des entrées et ' 3 des sorties. Toutes les remar- &. i ques faites ci-avant pour le multiplexeur s‘appliquent ici, ce qui est logique puisque ce montage est le complément exact du multiplexeur. Conclusion Nous avons terminé au- jourd’hui notre tour d’horizon des circuits logiques.de base. Meme si nous n’avons pas approfondi outre mesure le fonctionnement de certains d'eptre eux, les connaissan- ces que vous avez acquises sont suffisantes pour aborder sans crainte la plupart des schémas de micro-informé ue Comme pour I'instant SEI GH S So] 64 {So | St | Bails nous avons pas trop fat ° oe een olofelololo @ électronique ; le mois pro- feat! Pal alee: chain nous vous parlerons ‘ veers wal acdc oaeeateo des families logiques TTL et 1 1 18 t}1fojoloje C.MOS ainsi que de leurs ca- ractéristiques particuléres et de lours avantages et incon- Fig. 22. - Schéma de principe, schéma Fig. 23, — Schéma de principe, schéma | vénients respectifs. ‘théorique et table de vérité d'un multi- ‘théorique et table de vérité d'un démulti- (a suivre) Ploneur & quatre entrées. ploxeur 8 quatre entrées. C. TAVERNIER 1677 - Page 71 MICRO-| NITTATION ALA INFORMATIQUE PEs micro.informatique (3° PARTIE) numéros, les principales fonctions logiques stan- dards ot avant d’étudier les circuits propres a la micro-informatique, nous allons faire un peu d’électror ‘que puisque nous allons commencer cet article par uno Gtude des deux familles logiques principales : la TTL et la C-MOS ; en effet, la justification de la fonction de certains A PRES avoir présenté, dans nos deux précédents circuits spécifiques micro-informatique ne peut étre com- prise que si l'on connait certaines particularités de ces deux familles. La logique TTL bles TTL. Il est done utile de savoir ce que sont ces Nous avons briévement | «normes » TTL auxquelles présenté ses caractéristiques | tout le monde fait référence. principales dans le premier | Les «normes » TTL sont article de cette série dans un | directement issues des carac- but de comparaison avec les | téristiques générales de la fa- autres grandes familles logi- | mille TTL, caractéristiques ques ; nous allons donc | que nous allons étudier ci- maintenant revenir plus en | aprés. Tout d'abord, un cir- détails sur certains paramé- | cuit TTL s'alimente sous une tres propres ala TTL quill est | tension unique de 5 V, ten- bon de connaitre. sion positive par rapport a la Tout d’abord, il faut avoir | masse. Cette tension doit im- présent a l'esprit que la logi- | pérativement étre comprise que TTL représente a peu | entre 4,7V et 5,25V; av- prés 70 % de l'ensemble des | del’ de ces limites le fonc- ircuits logiques existants et | tionnement des circuits n'est ‘que, en raison de sa relative | plus garanti. En tout état de ancienneté, elle est devenue | cause, il ne faut en aucun cas tun standard puisque l'on ren- | que la tension d'alimentation contre dans toutes les fiches | dépasse 7 V ou devienne in- techniques la notion de cir- | férieure a moins 0,5 V par cuits compatibles TTL ou | rapport a la masse sinon il y d'entrées/sorties compati- | a destruction immédiate du circuit. La tension d’entrée d'un circuit TTL doit étre ‘comprise entre O et la ten- sion d'alimentation et, de méme que cette demiére, ne doit pas descendre en des- sous de — 0,5 V par rapport & la masse, Nous verrons que cette contrainte qui a lair fa- cile a respecter complique ourtant les interfaces entre les circuits analogiques et TTL et conduit parfois & des destructions « inexplica bles ». La seconde propriété fon- damentale de la logique TTL ‘est la definition des niveaux logiques d'entrées et de sor- ties ; en d'autres termes, est la définition de la four- chette de tension qui sera comprise par le circuit comme étant un « 1» logi- que et celle qui sera comprise comme étant un «0» log que. Afin de pouvoir aisément relier les circuits les uns a la suite des autres, il est néces- saire que la fourchette de tension d’entrée relative & un niveau logique soit plus large ‘que la fourchette de tension de sortie relative a ce méme niveau ; ce qui explique qu faille définir quatre fourchet- tes principales. Nous dirons donc que (et cela fait partie des « normes » TTL) : — Un « 1 » logique est repré- senté en sortie d'un circuit TTL par une tension supé- figure a 2,4 V, — Un « 0» logique est repré- senté en sortie d'un circuit TTL par une tension infériéure aO4v. = Un « 1 » logique en entrée: d'un circuit TTL est toute tension supérieure 2 V. ~ Un «0 » logique en entrée d'un circuit TTL est toute tension inférieure a 0,8 V. Nous voyons donc que les. caractéristiques de sortie sont plus draconiennes que celles d'entrée ce qui assure une totale compatibilité entre les circuits puisque, par exemple, la plus mauvaise sortie TTL a 1 fournira au moins 2,4 V et qu'il suffit de 2.V pour que lentrée qui suit considare ce niveau comme 6tant a un. Ces fourchettes de tension sont respectées par tous les circuits dits compatibles TTL. Un autre paramétre impor- tant relatif aux entrées et sorties des circuits est le cou- rant absorbé par une entrée ou le courant que peut fournir INITIATION une sortie; cela limite le nombre d’entrées que l'on peut raccorder sur une sortie donnée. En effet, les four- chettes de tensions indiquées Havant ne sont valables que si l'on ne fait pas débiter 4 la sortie concernée plus que le ‘courant maximum pour lequel elle a 68 prévue. Compte tenu de la structure de étage d'entrée des circuits TTL, le courant consommé par une entrée est différent selon que l'on applique colle-ci un état logique haut ‘ou bas. Une porte TTL stan- dard consomme 1,6 mA par entrée si colle-ci est 8 l'état bas et seulement 40 uA si ello est 8 l'état haut. Comme ces paramétres ne sont pas pratiques a manipuler, et vu la «normalisation » TTL, un Nouveau terme a été défini le « Fan In» en américain ou entrance (ce n'est pas trés joli)en francais. Par définition, un circuit a une entrance (ou « fan in ») de 1 lorsqu'il consomme 1,6 mA si l'entrée est a l'état bas et 40 wA a état haut. Les portes TTL standard ‘ont toutes une entrance de 1, par contre, de nombreux cir- Entrance Creu 9 ‘onion Fig. 1. — Exemple d'entrée de C! logique complexe ayant une entrance de quatre, Mec Bon Sortie vec Nec TB saturé Masse Te saturé Te bloqué PARAMETRE MINI Te. MAXI UNITE Alimentation 4.75 5,0 5,25 v 2,4 5,25 v ° 0,4 v 1 logique en entrée 2,0 5,25 v 0 logique en entrée 0 08 v Courant d'entrée 4.0 1.6 mA Courant d'entrée 8 1 40 HA Fig. 2. —_Les principaux paramétres qui composent les « normes » TTL. nge 178-1078, cuits complexes ont des en- trées présentant des entran- ces plus élevées compte tenu de leur conception interne. Ainsi le circuit représenté fi gure 1 aurait une entrance de 4 puisque une entrée vue de "'extérieur correspond en réa~ lité & quatre entrées de porte standard Le terme entrance ayant fait disparaitre les valeurs réelles des courants du lan- gage, il a fallu introduire un terme similsire pour les sor- ties des circuits afin de savoir sans calcul combien l'on pou- vait raccorder d'entrées de Gircuits dont on connait les ‘entrances sur une sortie don- née. Le terme « fan out » ou sortance (c’est logique) a done vu le jour il définit di rectement le «nombre d'en- trances » que l'on peut connecter sur la sortie consi- dérée ; ainsi un circuit ayant tune sortance de 10 pourra tre suivi de 10 circuits ayant tune entrance de 1 ou de circuits ayant une entrance de 2 ou de toute combinaison entrances telle que le total des entrances mises en jeu ne dépasse pas 10. Ces deux notions qui dé- routent un peu au début sont trs_commodes d'emploi uigqu'elles réduisent les cal- culs de courants a de simples additions. de chitfres. généra- lement inférieurs a 10. Les autres caractéristiques dos circuits TTL pour impor- tantes qu’elles soient sont beaucoup moins fondamenta- les et n’entrent pas dans ce que l'on 3 coutume d'appeler les normes TTL; ces dernié- res peuvent done étre résu- mées par le tableau de la fi- gure 2. Les sorties des circuits TTL Les circuits TTL sont rela- tivement_rapides puisque la famille TTL normale peut tra- vailler sans problime 4 des fréquences de l'ordre de 25 MHz. Cette rapidité est due en partie & l'étage de sortie des portes TTL dont le schéma simplifié est présente figure 3. Les amateurs de BF y reconnaitront un circuit push pull; pour nous, I'es- sentiel est de savoir que ces deux transistors sont tou- jours dans un état complé- mentaire : si celui du haut est bloqué, celui du bas est sa- turé et la sortie est 8 zér0 ; si celui du bas est bloqué, celui dy haut est saturé et la sortie est 4 un. Il est évident que si les deux transistors condui- sent simultanément, ils court-circuitent I'alimentation ce qui conduit tion quasi immédiate. Ces sorties s’appellent des sorties TOTEM POLE et équipent Fimmense majorité des cir- cuits ; malheureusement elles présentent un défaut trés gé- nant en micro-informatique = i est impossible de relier deux sorties entre elles, en effet, si I'on regarde la fi- gure 4 qui montre une telle liaison, on constate que si les sorties sont dans un état contraire on réalise un court- circuit de I'alimentation au moyen d'un transistor de chaque porte ce qui conduit, ssi vous avez de la chance, & la destruction des deux portes ! Pour pallier cet inconvé- nient, certains circuits TTL disposent d'une sortie dite & collecteur ouvert. Elle prend ‘alors aspect indiqué figure 5 ‘et on constate que l'on peut relier ainsi autant de sorties que Ion veut sur une seule résistance de charge com- mune réalisant ainsi a fonc- tion improprement appelée OU CABLE alors qu’en logi- que positive (la seule que nous utilisons) il s‘agit d'un ET comme vous pouvez le vé- rifier (il faut que toutes les sorties soient 4 un pour que la sortie globale soit aussi a unl. Pourquoi alors s‘étre em- bate a faire des sorties TOTEM POLE si le collecteur ouvert était si prati Parce que toute médaille a son revers et que celui des sorties a collecteur ouvert est particuligrement_pénalisant. Considérons 1a figure 6 ot Une sortie a collecteur ouvert alimente l'entrée d'une autre porte. Le condensateur C re~ présente les capacités parasi- tes de cAblage qui, si celui-ci est dense ou si les liaisons sont longues, ne sont pas né~ gligeables. ‘Supposons que la sortie passe de 1 40, le transistor va se saturer et court-circui ter le condensateur, le dé: chargeant ainsi quasi immé- diatement ; le front du signal ‘au point A sera donc trés raide, tout ira pour le mieux. ‘Supposons maintenant que la sortie passe de 0 a 1, le tran- sistor va se bloquer ; le ‘condensateur va alors devoir se charger au travers de la résistance R avec une cons- tante de temps T = RC. Le front du signal ne sera donc pas bien raide mais présen- tera une partie arrondie d’au- tant plus importante que le condensateur et (ou) la résis~ tance auront des valeurs éle- vées. Si le signal sortant de la porte est constitué d'im- pulsions étroites, cell pourront disparaitre intégr lement a cause de la charge du condensateur, ce qui conduira a un mauvais fone- tionnement du montage. Cette constatation conduit MICRO-INFORMATIQUE a éliminer les portes & sorties & collecteur ouvert lorsque Von veut travailler trés vite ; en effet, la seule amélioration & apporter consiste a dimi- nuer la constante de ‘temps RC, or, C ne peut dimi- rnuer & linfini et si on dimi- ue trop R on accroit le cou- rant dans’ le transistor de sortie de la porte; on est done limité des deux cétés. Malgré ce défaut, les portes collecteur ouvert justi- fient encore leur existence lorsque, au moyen de boitiers logiques, I'on souhaite com- mander des circuits travail- lant sous plus de 5V, en effet, le transistor de sortie de ces portes peut (selon les modéles) supporter de 15 Geouit TTL, wv Recharge Sortie Fig. 7. _ Grovit TH ‘collectour ouvert. WwW Reharge Sortie smple d'emploi typique d'une porte 1 1678 Page 177 INITIATION 30 et accepte de débiter des courants de 20 voire 40 mA ; on peut ainsi réaliser le montage donné figure 7 a titre d’exemple. La micro-informatique étant un domaine oui 'on tra- vaille vite et oi il est indis- Pensable, comme vous le verrez, de relier des sorties de circuits entre elles. les fa- bricants de circuits intégrés Cont introduit la logique dite trois états, pour pallier le pro- bléme propre aux sorties & collecteur ouvert. Dans cette logique, les étages de sortie sont du type TOTEM POLE mais disposent en plus de la possibilité de bloquer, au moyen d'un signal extérieur, les deux transistors de sortie simultanément ce qui a pour effet de mettre la sor concemnée en haute impé- dance (on dit aussi « dans le troisiéme état »). On peut ainsi connecter entre elles au- tant de sorties qu’on le sou- haite sous réserve de n’acti- ver, & un moment donné, qu'une porte a la fois. Nous verrons que cette possibilité est exploitée sur quasiment tous les signaux des ordina- teurs grands et petits. Les différentes familles TTL Les caractéristiques pré- yntées ci-avant sont com- munes @ toutes les familles TTL et ne sont pas remises en cause ; par contre, il faut savoir quiil existe différentes familles TTL qui, & partir de la_méme technologie et des mémes schémas de portes, présentent des améliorations importantes par rapport & la TTL standard dans des do- maines tels que la vitesse de travail ou la faiblesse de la consommation. Ces familles sont les suivantes: la TTL normale, la TTL Low power, la TTL High speed, la TTL Schottky, la TTL Low power Schottky, la TTL Advanced Low power Schottky et la TTL Fast. Comme nous allons le voir, et malgré cette appa: rente complexité, il est trés facile de s'y retrouver et de comprendre le pourquoi d'une telle diversité. Tout d’abord, nous allons. parler fences. Le nom d'un cir- cuit TTL commence toujours par 74 (gamme de tempéra- ture civile 0 4 70°C) ou par 54 (gamme de température étendue — 55°C a + 125 °C) chez tous les fabricants. La seule différence introduite par ces derniers se situe au ni veau de la ou des lettres qui précédent ces deux chiffres ; ainsi chez Texas et Motorola nous aurons SN, chez Natio- nal Semiconducteur nous aurons DM, chez Signetics ‘nous aurons N, etc. Ces lettres et cos deux chiffres sont ensuite suivis d'une, deux ou trois lettres qui caractérisent l'apparte- nance & une des familles pré- citées puis de deux ou trois chiffres qui définissent la : dans ces éférences de tout circuit TTL ont Iallure = Soient 2Z les lettres pro- pres au fabricant et NN ou NNN les chiffres indiquant la fonction de la porte. = Les circuits TTL normaux seront appelés ZZ 74NNN. = Les circuits TTL Low power seront appelés ZZ 7ALNNN. = Les circuits TTL High speed seront appelés ZZ 74HNNN. = Les circuits TTL Schottky seront appelés ZZ 74SNNN. = Les circuits TTL Low Power Schottky seront appe- lés 22 74LSNNN. = Les circuits TTL Advanced Low power Schottky seront appelés ZZ 74ALSNNN. = Et enfin, les circuits TTL Fast seront appelés ZZ 74FNNN. IN est donc trés facile de savoir & quoi l'on a atfaire ; ainsi un SN 7400 sera une quadruple porte nand a deux entrées de la série normale tandis qu'un 74LS00 sera le méme composant en série Low power Schottky. Pourquoi avoir créé tant de familles TTL aux noms aussi barbares ? Tout simplement parce que la préoccupation majeure des électroniciens est de faire fonctionner les circuits le plus vite possible (ce qui accroft la puissance d'un calculateur 4 nombre de composants égal) et de leur faire consommer le minimum d'énergie. Si on considére une porte TTL (nand deux entrées par exemple) normale ; elle consomme 15 mA en moyenne et le temps de transfert d'un signal, c’est-3- dire le temps qui s‘écoule entre le changement d'état 8 entrée et le changement d'état qui en découle en sor- tie, est de 18 ns. Une porte TTL Low power consomme 2mA en moyenne mais le temps de transfert est de 40.ns environ; on a donc gagné en consommation et PARAMETRE Normale | H. it s Ls | AlsetF Consommation 15mA | 29mA | 2mA | 26mA | 3mA| 5mA ‘Temps de transfert 18ns | 10ns | 40ns | Sns | 10ns| 3ns Entrance d'une porte 1 1,25 1,25 | 0,25 Sortance d'une porte 10 12.5 12.5 5 Fig ~ Tableau comparatif des performances des différentes familles TTL. perdu en vitesse. La TTL High speed par contre consomme fen moyenne 29 mA mais pré~ sente un temps de transfert de 10 ns; ici le gain en vi- tesse s'est traduit par une ‘augmentation de la consom- mation. La TTL Schottky quant @ elle, consomme 26 mA soit un tout petit peu moins que la TTL H mais est plus rapide avec un temps de transfert de 5ns. La TTL Low power Schottky enfin essaie de concilier le gain en vitesse et la réduction de consommation avec 3 mA de consommation et 10ns de temps de transfert. Les famil- les ALS et F apportent en- core une amélioration par rapport & la famille LS puis- u'elles consomment & peine plus (18 2 mA) mais qu’elles font un temps de transfert de 3ns. La figure 8 résume dans tun tableau, ces différents pa- ramétres pour toutes les fa- milles TTL évoquées, tandis ‘que le graphe de Ia figure 9 présente les performances comparées des différentes fa- miles ; la porte idéale se si- tuant & Torigine du graphe (temps de transfert nul, consommation nulle). A Vétude de celui-ci, nous constatons que la TTL nor- male se situe dans la moyenne des. performances et que la TTL LS est la mieux Placée, les familles ALS et F étant encore trés peu déve- loppées. On peut donc se de- mander le pourquoi de I'exis- tence de la H, trés gourmande et moins rapide que la LS, et que la L. trés lente et aussi gourmande que la LS. L’explication est histo- rique et vient uniquement de nos progrés en possibiltés diintégration. Les familles H et L sont donc en voie de disparition, de méme que le sera la famille S lorsque ALS et la F seront assez dé- veloppées. En résumé, et comme nous le constaterons, la micro-informatique actuelle utilise presque exclusivement Page 178 Ne 1678 des circuits TTL LS. Ce fait est confirmé par la constata- tion suivante : ily @ seule- ment un an, la TTL normale 6tait moins chére que la LS; ‘maintenant la situation est en train de s‘inverser ; les «grands » du circuit intégré produisant plus de LS que de TTL normales. Les circuits logiques C-MOS Présentés a tort comme les concurrents de la TTL, les circuits logiques C-MOS oc- cupent une part de plus en plus importante du marché des circuits logiques actuel en raison de leurs particulari- tés trés intéressantes. Tout d’abord, sachez que C-MOS signifie Complementary Metal Oxyde Semiconductor ce qui veut dire circuit a base de transistors a effet de champ complémentaires ; aucun transistor bipolaire n’entrant dans la conception d'un cir- cuit C-MOS (hormis pour ‘ceux ayant des sorties a fort courant). La figure 10 présente un étage typique d'une porte C- MOS ; on y voit deux transis- tors MOS complémentaires, un de canal P et un de canal N, et le circuit est concu de telle maniére que les deux transistors soient toujours dans un état contraire ce qui signifie qu'il n'y a jamais passage de cou- rant entre alimentation et masse puisque un des deux transistors est toujours blo- qué. En d'autres termes, un circuit C-MOS ne doit ‘consommer aucune énergie. En fait, lors de la commuta tion, le passage de I'état blo- qué a l'état conducteur des transistors n'est pas instan- tané et il y a conduction si- multanée des deux transis- tors pendant un bref instant, ce qui fait apparaitre une lé- gre consommation de cou- rant. La caractéristique pre- migre des circuits C-MOS est donc leur consommation ridi- culement faible. Le deuxiéme point impor- tant est la faiblesse du cou- rant d'entrée ; en effet, les entrées des circuits C-MOS ont lieu sur les grilles de tran- sistors MOS et le courant de grille d'un transistor MOS se chiffre en pA voire en fA [ferto-Ampére c’est-a-dire 10-"© A); une entrée C- MOS ne consomme done aucun courant ; |'entrance est done nulle! Cette f blesse du courant d'entrée implique une trés haute impé- dance des entrées des pores C-MOS et done une grande Sensibilité aux champs élec- trostatiques. Cola a retardé notablement 'avénement des C-MOS car les premiers cir- cuits de cette famille étaient pas. protégés ot il fallait observer des. précau- tions draconiennes pour ma- nipuler et monter ces circuits sans les détruire. Actuelle- ment et depuis environ trois ans, tous les circuits C-MOS sont protégés contre les charges électrostatiques au moyen de diodes Zener pla- 68 en entrée comme indi qué figure 11 et ils peuvent Stre_manipulésexactement comme des TTL sans risque de détérioration. Une autre caractéristique importante des circuits C- MOS est, ici encore, lige aux propriétés des. transistors MOS qui sont de bien meil leurs commutateurs électro- niques que les transistors bi- polaires ; en effet, les niveaux correspondants aux états 1 et 0 sont beaucoup plus pro- ches de 'alimentation et dé la masse que dans la famille TTL. Avant d’en parler en dé- tail, il faut savoir que les cir- cuits C-MOS peuvent étre ali- mentés par toute tension comprise entre 3 et 18V sans en altérer le fonctionne- ment, seule la vitesse de tra- vail croft avec I'alimentation. Si l'on suppose un circuit MOS alimenté sous 5 V (vous voyez le pourquoi de cette valeur !) un niveau logi- que O en sortie sera matéria- 6 par une tension inférieure 40,05 V et un niveau logique 1 sera matérialisé par une tension supérieure a 4,95 V ; une entrée TTL pourra done sorties C-MOS. Par ailleurs, en entrée, toute tension infé- rioure & 1,5 V est considérée ‘comme un Q logique et toute tension supérieure a 3,5 V est considérée comme un 1 logique ; la connexion d'une sortie TTL a une entrée C- MOS ne donnera donc pas forcément un résultat satis- faisant puisqu‘une sortie TTL =¥00 Consommation —f cat mH ye ms © —f cal ° | | vase na ig: 10. Unatiape: era TT ema Gne porte CMOS” | —_ *V0D | a na TTLALS et F Entrée_ Re Q) TTLLS Mm ina ©) O'ims ‘Sms ‘ms ‘Sms Doms Bs ‘ms Vitesse trees d'un circuit C-MOS au moyen de diodes (zener ou fos classiques). Fig. 9. ~ Graphe représentatif des performances des différentes familles TTL. W-1678- Page 179 INITIATION 31 fournit seulement une tension supérieure 4 2,4 V. Ces circuits aux caractéris- tiques alléchantes ont cepen- dant deux défauts importants qui expliquent quills n’aient pas supplanté la TTL et qui justifient la coexistence paci- fique de ces deux familles lo- giques : leur courant de sortie maximum est trés faible et oscille aux environs de 0,4 mA (contre 16 mA pour un TTL normal) ce qui donne un circuit C-MOS une sor- tance de 0,25. Ce n'est pas génant pour relier des C-MOS entre eux; par contre relier des sorties C-MOS & des en- trées TTL n’est possible di rectement que si l'on fait appel a des circuits TTL LS. Enfin, le deuxiéme défaut ré- dhibitoire de la C-MOS est sa lenteur puisque, sous 6 V, le temps de transfert dans une porte C-MOS est de 250 ns environ ! Pour faciliter la comparsi- son avec les familles TTL; précisons qu'une porte nand prise a titre d’exemple ‘consomme au repos 0,5 nA (ce n’est pas une faute de frappe !) et a 1 MHz 300 uA avec un temps de transfert de 240 ns environ. Le ta bleau de la figure 12 pré- sente, par ailleurs, les carac- téristiques principales de la TTL normale et LS et dela C- MOS afin que vous puissiez vous-méme faire la comparai- son. Pour étre aussi complet qu’en TTL, nous allons indi- quer comment se font les ap- pollations en C-MQS ce qui vous permettra d’établir vous-méme vos listes d’équi- valence sans faire appel a des tableaux toujours plus ou moins complets. Les circuits C-MOS ont une numérotation en 4NNN ou 4NNNN, NV étant un chiffre indiquant la fonc- tion du circuit, Cette « ra- cine » est précédée comme en TTL par des lettres et (ou) des chiffres propres 4 chaque fabricant ; ainsi NS et RCA appellent cela la série CD ANNN, Motorola Ia série MC NNN et Fairchild la série F NNN. Les familles hybrides C-MOS TTL Pour essayer de compen- ser la faiblesse du courant de sortie des circuits C-MOS vrais, certains fabricants, Na- tional Semiconducteur en particulier, ont introduit sur le ‘marché une famille composée de circuits contenant & la fois, des transistors MOS a I'en- trée et au cceur du circuit et des transistors bipolaires en sortie pour permettre un fort ‘courant de sortie. Ces circuits ont, de plus, été proposés avec des références identi- ques, fonction identique, a celles de la TTL classique et avec un brochage strictement Compatible. ls représentent done une bonne solution lors- que I'on souhaite réduire la consommation d'un ensem- Tm TILLs c-Mos Alimentation 5V BV 3a18V Consommation 15 mA 3mA 0,5 naa 500 WA Temps de transfert 18 ns 10 ns 250 ns Entrance 1 0,25 0 Sortance 10 5 0,25 Niveau 1 mini en sortie 24 24 495" Niveau 0 maxi en sortie O4 04 0,05* Niveau 1 mini en entrée 2.0 2.0 35° Niveau 0 maxien entrée og og 1,5¢ * parametres pour un circuit alimenté en 5 V 12.—Tableau comparatif TTL, TTLLS, C-MOS. Giecuit TTL 13. — Interface TTL - C-MOS a alimentation commune. ble logique concu initialement a base de TTL ; malheureuse~ ment, & I'heure od nous éeri- vons ces lignes, le prix et la faible diffusion de ces circuits sont pénalisants et nous ne les avons mentionnés que dans un souci de faire un ex- posé complet. Une ana Précision : ces circuits pellent 74CNNN of NNN ae méme signification que dans 74 NNN en TTL convention nelle. Interfagage TTL-C-MOS et c-MOS-TTL I est trés fréquent que coexistent dans un méme pareil des sections réalisées & base de circuits TTL et d’ tres réalisées & partir de cir- ‘cuits C-MOS ; oi Ia situation se complique un peu, c'est lorsqu'il faut faire dialoguer entre elles ces deux famnilles. Deux cas sont a considérer selon que les C-MOS sont ali- ‘mentés sous la méme tension que les TTL (ce qui simplifie les choses) ou non; nous allons commencer par le pre- ier qui est aussi le plus sim- ple, Soit a relier une sortie TTL une entrée C-MOS d'un cir- cuit alimenté sous 5 V ; bien souvent, la liaison, est réal sée directement ; malheureu- sement, si l'on regarde les veaux d'entrée et de sortie respectifs des deux familles, on constate que rnimum d'un 1 logique en C- MOS est de 3,5 V, alors que le niveau minimum de sortie d'un 1 logique TTL est 2,4 V; ily a done des cas ot cette liaison directe ne mar chera pas. Deux solutions S‘offrent & nous, comme indi- qué figure 13; soit faire appel & une porte TTL a col- lecteur ouvert qui remplira pleinement le contrat, soit réaliser un étage a transistor ‘monté en commutation. Dans les deux cas, le principe est Page 180-1 1678 INFORMATIQUE simple: lorsque le transistor | pas en LS; deux solutions | L'interfagage dans l'autre | Conclusion ‘emploi d'un | sens fait, par contre, impéra- est saturé, sa tension collec- teur est de l'ordre de 0,2 V tivement appel a un transis- ce qui est inférieur au 1;5V | mais avec des valeurs de ré- | tor comme indiqué figure 16. requis par l'entré pour voir un 0 logique que le transistor est bloqué | ressante de :lors- | gure 14), ou, possibili CMOS | sistances différentes (voir Le diviseur & résistance ou a diode Zener étant & proscrire la C-MOS, la | compte tenu de la faiblesse ‘et comme I'entrée C-MOS ne | mise en paraliéle d’autant de | du courant de sortie des ‘consomme quasiment aucun | portes qu'il ser nécessaire | portes C-MOS. ‘courant, iln'y a pas de chute | (4 pour attaquer de la TTL | — Ce tour d'horizon des pro- de tension dans la résistance | normale puisque la sortance | cédés d'interfacage des deux ‘de collecteur et la tension sur | d'un C-MOS est 0,25 et 'en- | familles logiques étant fait, ce demier est trés BV. male est de 1). Lorsque les ine de | trance d'une porte TTL nor- | nous pouvons aborder en toute connaissance de cause ireuits ne | les schémas que l'on rencon- Linterfacage dans l'autre | sont pas alimentés sous la | tre en micro-informatique, sens est trés facile 4 réaliser | méme tension, le probléme | d’autant plus que les circuits lorsque la TTL considérée est | est un peu plus délicat. fen technologie LS; en effet, | le sens TTL vers C-t Dans | LSI (Large Scale Intégration MOS, | ou Intégration a grande le courant d'entrée absorbé | l'emploi du collecteur ouvert | échelle), trés répandus dans par une porte TTL LS est | ou du transistor est encore | ce domaine, sont quasiment identique & celui que peut dé- | recommandé, le schéma dela | tous en technologie MOS biter une porte C-MOS (revoir | figure 13 devenant celui de la | dont les caractéristiques sont la figure 12, sortance C-MOS | figure 15 (les transistors de | trés proches de la C-MOS, Ces trois premiers articles doivent vous avoir permis d’acquérir une connaissance suffisante des circuits log ques gréce & laquelle vous allez pouvoir aborder le monde de la micro-informati- que. Le mois prochain, nous brosserons un tableau de pré- sentation générale des ci cuits logiques les plus utilisés avec leurs références et nous aborderons "étude des com- Posants opto-électroniques Utilisés en micro-informatique comme organes de visualisa- tion avec les afficheurs 7 segments ou a matrices de points, mais également comme organes d’isolement et de liaison avec les photo- 10.25; entrance TTL LS | sortie des portes TTL 8 col- | particuliérement au niveau | °ovPleurs 0:25). Le schéma prend | lecteur ouvert supportent 15 | des courants de sortie. done allure indiquée fi- | ou 30 V suivant les types de C. TAVERNIER ure 14, Sila porte TTL n'est | portes). Asti oy ov T vos Ba vers av. R nasia Tm for) o [me Ba * oid : + + a R473 I R473 00 Fig. 16, —Interface TTL - C-MOS, alimentations séparées. “5 aa +vomns +5v De | 3310 TH namin m1 bs po) Shite) na | or03) by | = Fig. 14, — Interface C-MOS - TTL a alimentation commune. Fig. 16. — Interface C-MOS - TTL. limentations séparées. We 1678 Page NUCKO-INFORMATIQUE NITIATION ALA “ute micro.informatique hiient que l'on peut reprocher | grés et, de ce fait, ils présen- a cet état de fait est quil | tent des caractérist et la TTL et C.MOS, il nous semble utile, pour que vous | tend a introduire une certaine | des conditions. d'utilisation puissiez vous repérer facilement, de vous donn routine dans la conception | analogues a celles des com- ‘et des fonctions les plus util des circuits, routine qui fait | posants électroniques classi- it pou a peu des standards. Passer certaines personnes @ | ques. Les « autres » sont los ‘Nous étudierons ensuite les composants opto-électro- | coté de nouveaux boitiers qui | dispositifs d'affichage faisant niques utilisés en micro-informatique Pourraient_introduire parfois | appel 4 des technologies par- chours ot les photocoupleurs. des simplifications des sché- | ticuliéres telles que, par mas; mais cela n’est pas | exemple, tubes & gaz, aff A PRES vous avoir présenté les différents circuits | utiliser souvent. L'inconvé- | transistors et les circuits inté- Les circuits TTL Diautre part. il faut bien étre | notre propos. cheurs a plasma, afficheurs & b consciont que, lorsque Yon | Cette présentation étant | cristaux liquides, etc. «classiques» réalise une carte utilisant des | faite, nous allons aborder au- ‘Nous allons nous attacher, Quasiment toutes les | circuits logiques, l'on cherche | jourd'hui l'étude des compo- | aujourd'hui, & vous présenter | fonctions logiques existent en | a exploiter au mieux les boi- | sants opto-électroniques uti- | les composants opto électro- TTL comme le montre le mini | tiers. Cela signifie quill est | lisés en micro-informatique | niques semi-conduéteurs, catalogue de ces circuits pré- | trés rare que l'on rajoute, par | puisque ceux-ci constituent | étant entendu que les notions senté figure 1. Cependant, | exemple, un boitier pour une | trés souvent les organes de | que nous allons voir seront toutes les références ne sont | fonction spécifique si on peut | sortie d'information, au | applicables aux « autres » pas utilisées loin de la et avec | réaliser celle-ci avec des | moins dans les petits systé- | moyennant quelques. modifi une vingtaine de «classi- | portes laissées libres dans | mes informatiques ou dans | cations ayant lieu principale- ues » il est tout a fait possi- | d'autres boitiers de la méme | les automatismes & micropro- | ment au niveau des tensions ble de travailler carte, d'ou 'intérét des no- | cesseurs. de commande a utiliser. Ces « classiques » sont ré- | tions exposées dans nos Nous ne parlerons pas, sumés figure 2 et nous ver- | deux premiers articles pour | G@ dans cet article, de la visuali- fons dans la suite de cette | vous montrer comment real | GEnéralités sation de texte ou de graphi- Gtude qu'il est assez peu fré- | ser des portes d’un type avec | __Les composants opto élec- | que sur écran TV, cette partie quent de faire appel & des | des portes d'un autre type. troniques sont principalement | ne pouvent étre traitée qu'en circuits qui ne sont pas dans | De plus, cette restriction | de deux types: les compo- | fin de cette série d'articles ce tableau. Cette facon de | de I'étendue des TTL utilisés | sants semi-conducteurs et | car elle fait appel a des no- faire peut sembler étrange, | de facon intensive simplifie le | les « autres ». Les compo- | tions assez poussées en elle est cependant explicable, | travail du coneepteur de cir- | sants semi-conducteurs sont | micro-informatique, et, d’au- {au niveau industriel, par la | cuits qui, a la longue, finit par | ceux réalisés avec une tech- | tre part, un écran TV n'est simplification des stocks | connaitre « par cceur » les | nologie du type de celle em- | pas un composant opto élec- qu'elle permet de réaliser. | fonctions qu'il est amené a | ployée pour fabriquer les | tronique. Ww 1879 Page ¥ INITIATION Circuits intégrés TTL série 54 et 74 ae Foncion at rook ate fae! | 00 X epg TAN? ee 113 dete Kicirconetorrinonn | A Rael di ia ween Sauer ora SCT Tega | ae cig re ‘| 02 quadruple porte OU-NONE Zertres RR 121_monostabie 159 _repatre scaled ts Or KeenereaONiTarie cicero — | nei aca eA a a a (ae (2b menses oA c= er a ee Se es ee a a ree A ii _prampiere teeta Sawa ieee — | eer poet Ta (See ‘ait sears ieee tao TT cenat ee EFAONT or ioe here itech laa iT Soessu Ts Hp HONG eis oT Fescieae TON double rigger 84 enrdes 135 quadruple porte OU exlual/OU-NON 245 octple pore i aetee ibd gos Vet ar oo Sita Treo a fry ecae acr ceao= | ( naceg it auauatoert ea lame ic aoa saat a ale eae i 70 __ double porte ET-NON 84 entrées 140 __ double émetteur de lignes ET-NON 8 4 entrées 257 quadruple multiplexeur 2—> T avec sorties. | 21 dele pone ET eres 145 dodar 800, cna vecsorecalecer cin, | pee i aeteno ONO fo a 26 quero pore T-NON 42 errs, coletow covert | THR coo ce pio Boris ea pacer igions oo aa 7 ene | = Roe NGan Tae = | sae x Sette Sara 2 ea x) 22K adipose ieee Ta = a, 3 27a quadruple basco RS 3 aoa pone Olea 32 —asneepent aos Tetie See ae eens @ 3 gengupen OE iar Tea iota cao ibaa = eee Sek epeaanaoe x) Xam ier optanso i Geert ca teatro ia aeioemoer ania a ia ogeetiear tis 50 double porte ET-OU-NON& 2 fois 2 entrées + expans. 163 compteur binaire synchrone 4 bits. 363 registre 8 bits & verroullage ‘57 double porte ET-OU-NON& 2 fois 2 entrées 163A_compteurbinaire synchrone 4 bits, 364° octuple bascule D & sorte 3 ti x ita cerca Be esenienad ae (4 __porteET-OU-NON 4.2.3.2. entries 165 _regitre & decalage Bis, entrées peralées 3658 San ana eT easteas double bascule JK-ET maitre esclave 186 _registre & décalage 8 bits ‘366 __ sextuple inverseur de puissance a sortie Stats TEX double bascueD_ 168 compteur décimal, déclenchement front | ‘366A _sextupl inverseur de puissance a sorte 3 etats dom aed oe 361 see ope | TSX aun based aaa teeter ‘367A _sertple port de pussaoed sore 3 eats Ho¥ oe smacoa ne eS eer earee a cans rete TTS a inmeetnnomeoe Fe aerineatp a ae ia camer ieee a Fa caguaiait esate ore Ta aahet nnd ane Se saebae Daa | Bestia eal a ieee a aesn aes EES Tepes eeniag Tia oT i apse oir aerate ap 3a eesitona oe er Peers Tt _batetmndieat pete Sa gebaupomsorel tai ee cope cae i gists inee nie iano oe pparl deg neat palin maa | soem ner intake aoe 35K repatred dbcaloge Sis date /awuche 492. comptaurdcompteur BCD synchrone ‘305 ropatve d dbcalage 4 bts, Sorte 3 5A repetred desloge bits crote/ gauche Po Svecenriesde prépostornement—_< ‘$45 dco driver BOD decimal cle. ooo oe ioe deomee fie oe i tate are ible een tebe in rind teat baa 108. double bascle IK dlncheent sur Tot morta 112 double base Ka dbcurcherent sur rot descnd oer eiet ee cuie: BAA registred deelge uel bideve. bis ‘35 reise a ccaloge 4s entre pares Fig. 1. — Catalogue condensé des circuits logiques TTL. NUCKO-INFORMATIQUE ‘comme échelles lumineuses. | seuil n'est pas de 0,6V | rouges pour atteindrt ‘Nous allons donc nous borner | comme dans une diode au si- | méme luminosité. Générale- luminescentes & rappeler ici les caractéristi- | licium classique mais varie | ment, et en utilisation conti- ques principales de ces | entre 1.5V et 3V selon la | nue, les LED rouges ont un Ces composants sont a la | diodes puisqu’elles condition- | couleur de la diode. Par ail- | courant de fonctionnement base de tous les dispositifs | nent celle des autres compo- | leurs, et c'est la un paramé- | de 10 mA et les vertes et ‘opto électroniques 4 semi- | sants opto électroniques. tre trés important qui conduit | jaunes de l'ordre de 20 mA. conducteurs car, quel que | Une LED n’est autre | souvent 4 des destructions | I faut faire trés attention a ce soit le composant choisi, une | qu'une diode qui émet de la | «inexplicables » de LED, la | que ce courant direct ne dé- ou plusieurs LED (Light Emit- | lumisre lorsqu’elle est traver- | tension inverse que peut sup- | passe pas la valeur maximum ting de) entre dans sa | sée par un courant. Cette | porter une LED est générale- | indiquée par le fabricant, va~ conception. Point n'est be- | diode s‘utilise polarisée en di- | ment faible et se situe entre | leur qui n'est généralement soin d’avoir fait de la micro- | rect, c’est-a-dire dans le sens | 3 Vet 7 V. pas trés élevée puisqu’elle se informatique pour connaitre | passant, elle est donc assimi Le courant qui doit traver- | situe aux environs de 50 mA les LED, de trés nombreux | lable & une diode normale. ‘ser une LED pour obtenir une | (100 mA pour les derniéres appareils tant professionnels | Par contre la tension a ses | luminosité normale sans nuire | LED introduites sur le mar. que grand public y feisant | bores lorsqu'elle conduit, ce | ala vie de la diode dépend de | che). appel comme voyants ou | quel'on appelle la tension de | la couleur de celle-ci. Les | II faut encore savoir que moins gourmandes (donc les | les LED existent en trois cou- plus lumineuses @ courant | leurs de base: rouge, jaune PORTES CLASSIQUES égal) sont les rouges et les | et vert. Leur durée de vie, ; vite plus gourmandes sont les | dans les conditions normales Diet anon death oat vertes et les jaunes qui de- | d'utilisation, est quasiment mandent généralement un | infinie a|'échelle humaine. 7404 | Ginverseurs S OEE Goer eaae | cowaneucien courant double de celui des | Enfin, pour terminer cette 7407 | 6 butters a collecteur ouvert veal 7408 _ | 4 AND a deux entrées aaa seut 7410 ' | 3NAND 8 trois entrées ° 7420 | 2NAND@ quatre entrées R R 7430 | 1 NAND ahuit entrées al {leiect de 0 & 50m 7432 | 4 ORa deuxentrées. _q poe 7486 | 4 OR exclusit & deux entrées Pee 74136 _| 4 OR exclusit a deux entrées collectour ouvert f BASCULES CLASSIQUES Fie-2.— CoqrT ett sro Tone UD, 7473 | 2.J-K avec RAZ et RAI 7474 | 2Davec RAZ et RAI R R 7ai74 60 . 74374 | 8D sorties trois états E p+ COMPTEURS CLASSIQUES z 7490 | compteur par 10 7492 | compteur par 12 Allumée par E=1 ‘Allunée por E=0 7493 | compteur par 16 74390 | 2.compteurs par 10 e ey 74393 _| 2 compteurs par 16 R R CIRCUITS TROIS ETATS ye 74244 | 8 amplis 3 états unidirectionnels & 74367 | 6 amplis 3 états unidirectionnels 74368 | 6 amplis 3 états unidirectionnels inverseurs 74540 | 8 amplis 3 états unidirectionnels inverseurs 74541 | 8 amplis 3 états unidirectionnels inverseurs 74640 | 8 amplis 3 états bidirectionnels inverseurs 74645 _| 8 amplis 3 états bidirectionnels inverseurs Allume Fig. 4. — Comment commander des LED par des circuits TTL. Va — Ven cry R= Pk Fig. 2. — Les TTL los plus fréquemment utilisés. x Pup Wr 1679 - Page 165. INITIATION présentation, sachez que les LED ont un temps de réponse trés court. C’est-a-dire que le temps dallumage et le temps d'extinetion est trés faible (de Vordre de 100 4s pour les LED ordinaires) ce qui va nous étre trés utile pour cer- tains composants que nous allons étudier. La figure 3 résume les pa- ramatres principaux d'utilisa- tion des LED, tandis que le figure 4 montre comment commander une LED a partir de circuits TTL a collecteur ouvert. Remarquer les quatre pos- sibilités de connexion selon ue le circuit est inversour ou non et que l'on souhaite un allumage sur un 0 ou un 1. Le mode de calcul de la valeur et de la puissance de Ia résis- tance mettre en série avec la LED est indiqué sur cette méme figure. Les afficheurs aLED Aprés avoir vu les caracté- ristiques générales des LED ; il devient possible d'aborder "étude de tous les compo- sants opto électroniques trés facilement. Nous allons parler en pre- mier lieu des afficheurs 7 segments que vous connaissez tous plus ou moins pour les avoir vus sur des «calculettes », sur des caisses enregistreuses de grands magasins ou encore sur les appareils de mesure & affichage digital. Ces sfficheurs ne sont, comme le montre la figure 5, qu'un assemblage de 7 LED fen forme de b&tonnets dispo- ‘868 de fagon & pouvoir former des chitfres plus ou moins stylisés. En conséquence, les caractéristiques de ces atfi- cheurs sont rigoureusement identiques a celles des LED qui les composent et les conditions d'utilisation sont aussi identiques. Pour pouvoir se compren- dre, les appellations des seg- ments ont été normalisées et les lettres de a a f indiquées sur la figure 5 sont valables quel que soit le type et le fabricant de I'afficheur 7 seg- ments que vous pourrez avoir fen mains ; avouez que, pour tune fois, les choses ont été bien faites, De plus, pour ne pas avoir sortir 14 fils de lafficheur, les fabricants ont décidé de rendre certains de ceux-ci commun ; ainsi trouve-t-on des afficheurs dits « a catho- des communes » ou toutes les cathodes des LED sortent sur un point commun et des afficheurs dits «4 anodes communes » ou toutes les anodes sortent sur un point Nous verrons ulténeure- ‘ment le pourquoi de ces deux énérations d'atficheurs alors 4u'8 priori un seul type aurat pu suffi. La commande de ces afi cheurs peut, par cont Poser quelques. problémes fen effet, nous avons vu que la logique nous permettait de compter et d'exprimer des nombres en binaire (voir nos précédents articles) par contre, comme le montre la figure 7, \allumage des seg- ments correspondants @ un chiffre donné n’a rien & voir avec du binaire. De plus nous avons vu, dans le para- graphe précédent, que la commande de LED avec des Circuits TTL nécessitait 'em- ploi de portes & collecteur ou- vert. Toutes ces considéra- tions ont amené les constructeurs de Cl a mettre sur le marché des circuits spécialisés appelés déco- deurs BCD ~ 7 segments ou décodeurs binaire — 7 seg- ments. Le plus répandu est le 7447 en TTL dont nous don- ‘none, figure 8, la table de vé- Tité et le mode de connexion. Nous voyons que ce circuit est 8 mime de réaliser seul le Fig. 6. — Céblage des LED des segments dans un afficheur & ‘anodes communes et & cathodes commune: Da commun ; la figure 6 montre | transcodage entre un code Vrallure du « brochage » de | binaire ot les segments & DP Semmad tels afficheurs. lumer pour représenter le ‘SEGMENTS A ALLUMER fig 8 = Arwect um achour 7 vogments et apptaton der ciaee 9: pte eee ele 0 Xe [| ae 50 [oes fore 1 = ake ee Leeeeleaeiae Perrier? [ER REE 3 x [ok [on ce |a= ete A abe de f g 4 Se ete 5 Sie eee ele 6 ~[-[ x [x [x [xT 7 Rok toes ee eae bodies | SSE 2 Sle econ Co ORM 6 ed Ses ho%y ‘segment allumé Fig. 7. — Table de vérité des segments a allumer pour représenter un chiffre de 0 MICRO-! INFORMATIQUE chiffre ainsi exprimé, d'autre part, il dispose de sorties collecteur ouvert autorisant une liaison directe avec des afficheurs 8 anodes commu- nes. Des entrées autres sont aussi prévues : = LT ou Lamp Test qui per- met de vérifier le fonctionne- ment de lafficheur en allu- ‘mant tous les segments. = Bl et RBI (Blanking Input et Ripple Blanking Input) qui permettent, dans un affi- chage a plusieurs chiffres, d'éliminerautomatiquement les 2éro non significatifs en début d'affichage. Nous avons donné ce cir- cuit en exemple car nous ver- rons que ses possibilités se retrouvent sur de nombreux circuits LSI et méme sur cer- tains microprocesseurs spé- cialisés lorsqu'il y a une com- mande d'affichage a réaliser. Les quelques lignes qui précédent nous suffisent en matiére de connaissances 4 avoir concernant les affi- cheurs 7 segments. En effet, les soules différences existant entre les différents modéles proposés sur le marché ne portent pas sur ces caracté- ristiques de base mais essen- tiellement sur la taille, le groupement par deux ou plu- sieurs chiffres, la couleur et le brochage. Précisons, avant de_pour- suivre, qu'un afficheur 7 seg- ments en comporte générale- ment... 8 car de trés nombreux afficheurs dispo- sent d'un point décimal. Ce Segment supplémentaire est cAblé comme les autres {anode ou cathode commune) ét son autre électrode est ac- cessible sur une patte gén ralement appelée DP (pour Decimal Point). Nous avons parlé ci-avant de la possibilité de grouper plusieurs afficheurs dans un méme boitier. Si vous vous procurez de tels composants, vous pourrez étre amené a constater, selon le modéle choisi, que tous les segments de méme nom des différents chiffres sont reliés entre eux comme le montre 4 titre 7 exemple la figure 9. Cola 7 Nous conduit @ parler de la ae notion d'affichage multiplex. ia Affichage oe multiplexé Entrées’ A3—] 1647 Considérons la figure 10 7m sur laquelle nous avons re- ua présenté un affichage & qua- a—_{ tre chiffres. Nous constatons a qu'il faut réaliser, entre les : afficheurs et I'électronique de du 7447 ot sc Shéma d'utilisation. ‘Anodes 3 Fig. 9. — Cablage interne d'un affichour pour affichage multiplexé ‘snodes communes. aries ¢ foes 2 : a at “a i rw ow! Fig. 10. — CAblago d'un affichour classique a 4 chitfres. Nr 1679 Page 167

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