2020 - EVCP PT 1
2020 - EVCP PT 1
2020 - EVCP PT 1
SUJET 1
Une patiente de 57 ans bénéficie d’une annexectomie unilatérale pour une lésion ovarienne droite
de 12 cm.
Question 3. Quelles sont les deux grandes orientations diagnostiques et leurs arguments ?
Diagnostic
suspecté
Présentation
clinique
(unilatéral
/bilatéral)
Taille
Aspect
surface
Aspect
microscopique
SUJET 2
Une femme de 62 ans présente une lésion ACR4 du sein droit, quadrant supéro-externe lors de la
mammographie de dépistage de 28mm de grand axe. Elle ne présente aucun antécédent
personnel ou familial. Elle reçoit un traitement hormonal substitutif de la ménopause depuis cinq
ans Elle bénéficie d’une biopsie
La patiente est opérée. La tumeur mesure 44mm sur la pièce opératoire, deux ganglions
sentinelles sont prélevés et montrent des cellules tumorales isolées.
Question 5 : Quel test moléculaire peut être prescrit pour aider à la décision thérapeutique en
donnant une information sur le risque de rechute ? Citer un nom de test
Question 2 : Quels sont, en dehors des follicules les autres modifications morphologiques ou
immunohistochimique observées dans ce ganglion ?
Question 3 : Compte tenu de votre hypothèse quel examen complémentaire nécessaire devez-
vous faire à partir de cette biopsie ?
Vous prenez en charge Hugo, un enfant de 3½ ans pour une amygdalectomie. C’est
un enfant en pleine forme qui vient de faire sa rentrée en maternelle.
3. Dix minutes après son arrivée, l’infirmière vous appelle car l’enfant tousse, il a le
nez qui coule, la température est de 39°C. Que faites-vous ?
4. Au final, fausse alerte, l’enfant est apyrétique et présente une rhinorrhée claire et
une auscultation normale. Vous décidez de maintenir la chirurgie. Comment
préparez vous l’enfant avant son arrivée au bloc opératoire ?
8. Quelles sont les principales complications postopératoires et quelle doit être leur
prise en charge ?
Un homme de 65 ans est conduit par le SAMU au déchocage pour malaise, douleurs
épigastriques et vomissements de sang.
Ces antécédents sont une FA, une dyslipidémie, une AOMI stade 3 et une cardiopathie
ischémique pour lesquels son traitement habituel comprend Kardégic, Atorvastatine,
Xarelto (Rivaroxaban), Aténolol.
Sa femme vous rapporte qu’il prend du Profénid depuis plusieurs jours pour une
sciatique.
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S-CP- Anesthésie-réanimation
Il récidive devant vous un vomissement de sang, relativement important.
SpO2 96%, TA 75/50 mmHg, pouls 130 bpm, FR 32/min, Température 39,5°C
Biologie :
Na+ 135 mmol/l K+ 4 mmol/l Cl- 105 mmol/l
HCO3- 15 mmol/l urée 20 mmol/l créat 190 µmol/l
pH 7.25 pCO2 28 mmHg CO2T 15 mmol/l
pO2 85 mmHg SaO2 96% Lactates 5,6 mmol/l
1. Quel est le diagnostic le plus probable que vous pouvez poser avec les éléments
décrits ci-dessus ?
2. Vous avez admis le patient en salle d’accueil des urgences vitales, décrivez sa
prise en charge immédiate que vous réalisez en première intention.
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S-CP- Anesthésie-réanimation
3. Votre collègue chirurgien opère ce malade, confirme votre diagnostic initial, et vous
recevez ce patient dans l’unité de réanimation. Quels sont les micro-organismes
les plus fréquemment en cause dans ce type d’infection ?
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S-CP- Anesthésie-réanimation
BIOLOGIE MEDICALE ( MEDECIN)
Epreuve de vérification des connaissances pratiques
TOUS LES SUJETS SONT A TRAITER
SUJET : 1
Histoire de la maladie :
Retrouvé inconscient au sol à plat dos, la tête sous un radiateur, avec une marque
de traumatisme crânien frontal droit et des fluides sombres non identifiés séchés au
sol, haleine cétonique, abdomen douloureux à la palpation
A l’examen clinique : patient hypotherme à 28°C avec une PA 60/40 mmHg, FC 40
batt/min.
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
Bilan biologique :
J1 J2
BIOCHIMIE SANG
Sodium (mmol/L) 146 148
Potassium (mmol/L) 3 3.3
Chlorures (mmol/L) 111 118
Bicarbonates (mmol/L) 9 17
Protéines (g/L) 72 55
Albumine (g/L) 34 25
Osmolarité (mosmol/L) 346
Calcium (mmol/L) 2.38 1.97
Phosphates (mmol/L) 2.61 0.14
Créatinine (µmol/L) 230 235
eDFG 23 22
Urée (mmol/L) 23.1 22
Glucose (mmol/L) 13.4 19.4
Bilirubine totale (µmol/L) 7 8
Bilirubine conjuguée
4 6
(µmol/L)
Bilirubine non conjuguée
3 2
(µmol/L)
ASAT (UI/L) 59 80
ALAT (UI/L) 46 46
PAL (UI/L) 74 56
GGT (UI/L) 67 62
CK (UI/L) 1132 2473
BIOCHIMIE LCR
Glucose (mmol/L) 12.7
Lactates (mmol/L) 2.70
Protéines (g/L) 1.05
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
Question N° 1
Quelle est l’unité pour eDFG ? La formule d’évaluation du débit de filtration
glomérulaire utilisée ici est-elle la plus appropriée ?
Question N°2
Interpréter la fonction rénale et proposer une ou des étiologies à votre observation.
Question N°3
Quelle est la valeur de la glycémie en g/L à J1 ?
Question N°4
Interpréter le bilan sanguin à J1. Que pourriez-vous ajouter comme bilan pour
affiner votre interprétation ?
Question N°5
Interpréter le bilan du LCR. Demandez-vous un autre prélèvement pour vérifier les
valeurs anormales ?
Question N°6
Dans le contexte clinico-biologique, quelles sont les hypothèses diagnostiques ?
Question N°7
Interpréter l’évolution du bilan du J2
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
SUJET : 2
-liquide trouble
- glycorachie 1 mmol/L
Question N° 1
Interprétez les résultats clinico-biologiques. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Question N°2
Citez 2 agents infectieux fréquemment isolés dans cette pathologie communautaire
chez l’adulte non immunodéprimé ?
Question N° 3
Devant la négativité de l’examen direct du LCS, en complément de la culture, quel(s)
examen(s) bactériologique(s) peuvent-être réalisés au laboratoire chez Madame M
pour identifier l’agent responsable ?
Le lendemain la culture du LCS est stérile, mais les hémocultures se positivent avec
la présence à l’examen direct de cocci à Gram négatif.
Question N° 4
Interprétez ces résultats. Quels sont les risques principaux pour la patiente.
Question N° 5
Quelle est la conduite à tenir immédiatement auprès du service clinique, et quelles
sont les mesures réglementaires dans ce cas ? Expliquez-en les raisons.
Question N° 6
Quelles étapes doivent être réalisées pour guider la prise en charge thérapeutique et
prophylactique globale ?
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
SUJET : 3
Mme B consulte pour sa fille de 5 ans qui présente une diarrhée légère mais
persistante, des douleurs abdominales et des troubles du comportement (apathique,
crises de larmes) depuis plusieurs mois. Les traitements symptomatiques anti-
diarrhéiques n’ont eu qu’un effet limité.
Question N° 1
Citer les 4 principales étiologies des diarrhées chroniques chez l’enfant ?
Leucocytes : 5 G /L GR : 3 T/L
Plaquettes : 200 G/L
Hb: 10 g/dL VGM: 90fl
Ferritinémie : 35µg/L (50 -180)
Folates : 4ng/L (5 -15)
Vitamine B12 : 150 pg/mL (200 - 500)
Albuminémie : 25g/L
Glycémie à jeun : 5 mmol/L
Question N° 2
Au vu des résultats et des signes cliniques, quelles sont les étiologies exclues et de
quelle pathologie est probablement atteinte la patiente ?
Question N°3
Citer 4 manifestations cliniques de cette maladie. Expliquer les anomalies du bilan
biologique.
Question N° 4
Quel examen sera nécessaire pour confirmer le diagnostic ? Que montrera-t-il ?
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
SUJET : 4
Question N° 1
Quel est le diagnostic le plus probable ?
Question N° 2
Citer les 2 principaux examens immunologiques de 1ère intention que le médecin doit
prescrire et préciser leurs performances ?
Question N° 3
Quel autre examen est nécessaire pour confirmer le diagnostic ?
SUJET : 5
Question N° 1
Suite à la découverte d’un antigène HBs positif, quel marqueur supplémentaire du
virus de l’hépatite B devez-vous ajouter sur ce bilan (d’après la nomenclature) et quel
est son intérêt éventuel ?
Question N° 2
Quels autres virus partageant les mêmes modes de contaminations possibles devez-
vous rechercher (3 au minimum) ?
Une charge virale VHB est prescrite : celle-ci est retrouvée à 8 log UI/mL.
Question N° 3
La mise en route d’un traitement antiviral en cours de grossesse est-elle
recommandée ou non dans ce cas ?
Si oui, indiquez quelle molécule est utilisable en France. Quel est son mode
d’action ?
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
Question N° 4
La charge virale en fin de grossesse est retrouvée à 4 log UI/mL. Une prévention de
la transmission per- et post-partum est-elle nécessaire ? Si oui indiquez les
modalités, si non justifiez.
Question N°5
Une semaine après l’accouchement, on vous demande si la réalisation d’une
sérologie VHB chez le nouveau-né permettrait de déterminer si l’enfant a été infecté
ou non. Que répondez-vous ?
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S-CP-Biologie médicale (médecin)
CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
Mr X, 50 ans se présente à votre consultation adressée par son médecin traitant pour une
ulcération unique du bord de langue côté droit, sans extension clinique au plancher buccal.
On note dans ses antécédents, une consommation de tabac évaluée à 30 paquets/année et une
consommation régulière de vin.
Par ailleurs, au niveau médical il présente une hypertension artérielle traitée et suivie et un
diabète non-insulino-dépendant traité et suivi.
A l’examen de la cavité buccale on constate également une hygiène buccodentaire médiocre
associée au port d’une prothèse dentaire adjointe mandibulaire.
1) Quels diagnostics peuvent être évoqués ?
Une biopsie est réalisée et montre qu’il s’agit d’un carcinome épidermoïde.
4) Quel est votre traitement sachant qu’il s’agit d’une tumeur classée T2 N1 ?
Un homme de trente-deux ans vous est adressé par son médecin traitant pour une tuméfaction de
la région génienne basse à gauche et très algique (EVA à 80mm). Ce patient est atteint d’une
maladie de Crohn, diagnostiquée à l’âge de 29 ans, traitée par adalimumab (HUMIRA®).
Question 3 : A quelle classe thérapeutique appartient l’adalimumab et quel est son effet attendu
dans la maladie de Crohn ?
Question 6 : Décrivez brièvement les options thérapeutiques pour traiter cette lésion chez ce
patient ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chacune d’entre elles ?
Question 8 : Quels sont les conseils que vous donnez au patient au cours de la prise en charge ?
SUJET 1
1 : Quel est le signe radiologique fondamental en faveur d’un problème d’instabilité rotulienne ?
2 : Quelle classification permet d’en évaluer la sévérité ?
3 : Quel diagnostic posez-vous ?
4 : Comment évaluez-vous la hauteur rotulienne ? Citez 2 index différents en précisant comment
les mesurer.
5 : Vous demandez un bilan TDM complémentaire. Quelles sont les 2 mesures que vous allez
évaluer grâce à cet examen afin d’affiner votre analyse de la pathologie ?
6 : A partir de combien d’épisodes de luxation de rotule peut-on proposer une prise en charge
chirurgicale ?
7 : Citez 3 gestes chirurgicaux qui peuvent être proposés selon les cas de façon isolée et/ou
combinée pour une instabilité rotulienne récidivante.
Une patiente de 80 ans a été opérée d’une prothèse de hanche à double mobilité (tige cimentée,
cotyle sans ciment) pour une fracture du col, 3 semaines auparavant sans pathologie associée.
Elle est réadressée par son médecin traitant pour fièvre depuis 48 heures et impotence
fonctionnelle douloureuse de la hanche.
1 : Quel est le premier diagnostic à évoquer ?
2 : Quelle en est l’origine la plus probable ?
3 : Quel est le germe pathogène le plus probable ?
4 : Quels examens de première intention prescrivez-vous ?
5 : Quel examen peut confirmer le diagnostic, dans quelles conditions doit-il être réalisé ?
6 : Le diagnostic est confirmé, quels sont les grands principes du traitement ?
SUJET 3
Vous recevez aux urgences une patiente de 75 ans en bon état général, droitière, qui présente un
traumatisme fermé de l’épaule gauche.
Vous disposez du bilan radiographique suivant
SUJET 5
SUJET 6
SUJET 8
Patiente de 73 ans adressée par son médecin traitant pour douleurs du dos avec irradiation dans
les cuisses et dans les fesses avec sciatique à bascule épisodique.
Dans les antécedents on retrouve :
un bilan phosphocalcique où une hypovitaminose D a été découverte et traitée quelques temps
par UVEDOSE. Pas de traitement d’ostéoporose prescrit. Arythmie. Hypertension artérielle.
Acouphènes traitées par RIVOTRIL. Thyroïdectomie sub-totale. Insuffisances veineuses opérées.
Opérées de 2 PTG avec très bon résultat
1: Quels sont les éléments de l’anamnèse et de l’examen clinique à rechercher dans le cadre de
l’évaluation fonctionnelle et orientation diagnostic
2 : Quel(s) examens complémentaires demandez-vous en première intention ?
3 : Interprétez les images
Monsieur S. âgé de 26 ans est tombé d’un mur d’escalade d’une hauteur de 5 mètres avec une
réception sur le poignet droit en hyperextension. Il est droitier et charpentier, il a comme seuls
antécédents : une appendicectomie et une allergie aux acariens. Il s’agit d’un traumatisme isolé
du poignet droit après le premier bilan initial. Les premières radiographies faites aux urgences
sont les suivantes :
1 : Sur la radiographie de face, quels repères anatomiques ne sont plus respectés et recherchez-
vous pour analyser les lignes de ruptures du traumatisme au niveau du carpe ?
2 : Quel est votre diagnostic ?
3 : Selon la classification de Herzberg, quel est le stade de degré de déplacement du lunatum ?
4 : Quel nerf donne souvent des symptômes de type paresthésies dans ce type de traumatisme ?
SUJET 10
Patiente de 94 ans, opérée d’une PTH G il y a 20 ans, et victime d’une chute de sa hauteur, avec
un traumatisme fermé de la hanche gauche. Il s’agit d’une patiente autonome, Parker 6, marchant
avec une canne à l’extérieur.
Les antécédents sont marqués par une HTA, une FA justifiant un traitement par Eliquis, un AVC
d’origine thrombotique
Question 1 :
En dehors de la prise en charge orthopédique, quelle est la priorité chirurgicale
dans les premières heures de la prise en charge et pourquoi ?
Décrivez ce geste chirurgical
Question 2 :
Quels sont selon vous l’ordre des priorités chirurgicales chez votre patient et en
précisant à chaque fois un délai idéal de prise en charge.
Question 3 :
Estimez la surface corporelle brulée chez ce patient.
Question 4 :
Pourquoi la brulure chez ce patient est considérée comme un facteur aggravant
du traumatisme musculo-squelettique et viscéral ?
Question 5 :
Quelle est la chirurgie à privilégier dans ce contexte pour la fracture du fémur ?
Question 7 :
Quel diagnostic et quel traitement proposez-vous ?
Question 8 :
Donnez vos arguments en faveur d’une intervention chirurgicale
Question 9 :
Citez les deux principaux lambeaux de couverture à proposer
Question 10 :
Quelles sont les 5 principales complications de la chirurgie d’escarre ?
Question 11 :
Quelles sont les 4 temps opératoires principaux lors d’une chirurgie de
couverture d’escarre ?
Question 12 :
Quels sont les points importants de la prise en charge post opératoire ?
SUJET 1
Un patient de 66 ans, est hospitalisé en unité de cardiologie au décours d’un infarctus du myo-
carde antérieur documenté pris en charge hors délai. La coronarographie effectuée à H12 retrou-
vait un statut mono tronculaire de l’IVA avec une occlusion à son segment proximal. Une réouver-
ture de l’IVA a été réalisée avec mise en place d’un stent.
5 jours après l’épisode initial, le patient présente une récurrence douloureuse dans le précordium.
Au plan clinique, sa TA est à 10/8, sa FC à 100/min, on retrouve un souffle systolique à l’ausculta-
tion, on note une turgescence des jugulaires, quelques marbrures au niveau des jambes.
Voici les données de l’ECG, une échographie cardiaque trans thoracique est réalisée.
ECG
Questions
7 Quels examens complémentaires demandez-vous? L’ECG n’étant pas modifié, la coro doit-
elle être refaite?
10 Quel est son mécanisme d’action de cet adjoint thérapeutique au plan physiopathologique?
16 Dans quels cas peut-on discuter un tel traitement au sein du groupe médico-chirurgical?
17 Quelles sont les dispositions anatomiques qui rendent difficile l’implantation d’un tel
dispositif ?
SUJET 2
Madame C, 55 ans est connue comme étant porteuse depuis longtemps d’un souffle holosysto-
lique perçu à la pointe du cœur et irradiant dans l’aisselle et n’augmentant pas en inspiration for-
cée.
Elle consulte, car depuis plusieurs semaines elle décrit une dyspnée d’effort très gênante, puisque
présente maintenant pour une marche d’allure normale en terrain plat.
L’auscultation retrouve désormais, en plus du souffle, un bruit de galop protodiastolique. L’ecg
s’inscrit en rythme arythmie complète par fibrillation auriculaire.
Votre diagnostic est celui d’une insuffisance mitrale.
Quel signe d’auscultation est-il impossible d’entendre chez cette patiente ? Pourquoi ?
2°) Expliquez brièvement la physiopathologie d’une IM aigue et d’une IM chronique et les con-
séquences qui en résultent sur le plan clinique
3°) En cas d’IM comment évoluent les pré et post charge du ventricule gauche ? Quelle consé-
quence en tirez-vous dans vos décisions lors de la prise en charge des malades ?
Citez 4 causes d’im aigue et 4 causes d’IM chronique. Parmi celles-ci laquelle vous parait-elle la
plus probable et pourquoi ?
6°) L’échographie permet de quantifier la fuite selon certains critères directs et indirects, quels
sont-ils ?
7°) L’échographie évalue le retentissement en amont et en aval de la fuite mitrale sur des critères
précis, citez-les et quantifiez les seuils de gravité.
FA paroxystique
FEVG 62%
Anneau mitral = 40 mm
PAP : 55 mmHg
Sujet N°1 :
Question N°1 :
Question N°2 :
Question N°3 :
Question N°4 :
Question N°5 :
Question N°6 :
Question N°7 :
Cas clinique 1
Paul M, 3 ans, est amené aux urgences pour un érythème, qui a débuté tout autour de la bouche et
aux aisselles où la peau commence à décoller. L’érythème s’est étendu en moins de 24h sur
l’ensemble du tronc, comme « un coup de soleil ». Il est difficile de toucher Paul qui apparait très
douloureux. En quelques heures la peau décolle sur le haut du dos au moindre frottement On ne
retrouve pas d’adénopathies, pas d’hépatosplénomégalie, les muqueuses ne sont pas atteintes,
l’enfant est apyrétique.
Paul est hospitalisé.
Dans ses antécédents on note que l’enfant est atopique et reçoit pour son prurit de la desloratadine
depuis 1 mois (1, 25mg/24h). Sa dermatite atopique évolue par poussées itératives traitées par
desonide crème 0.1%. La consommation est d’1/2 tube par mois.
Le bilan biologique réalisé à l’entrée retrouve une NFS normale, en dehors d’une hyperéosinophilie
à 800 éléments/mm3. Une légère déshydratation au bilan biologique. Une VS à 2. Un bilan
hépatique normal.
Q 1-Quel diagnostic évoquez-vous chez Paul, qui a conduit à cette hospitalisation en urgence.
Argumentez avec des réponses précises et courtes
Q 1-Quels sont les critères cliniques qui pourraient conduire à classer cette lésion dans le groupe 2
(à risque significatif de récidive et/ou de métastases)
Q 2-Ce patient ne présente aucun de ces critères. Quelle prise en charge thérapeutique réalisez-
vous ?
Q 4-Le patient vous rappelle 48h plus tard car il a des frissons et de la fièvre à 39°C et une jambe
rouge et douloureuse autour de la cicatrice. En consultation, vous confirmez un érysipèle. Comment
et où (en ambulatoire ou en hospitalisation) traitez-vous ce patient ? Proposez une antibiothérapie
pour l’érysipèle (antibiotique proposé, posologie, durée)
Q 5-Quels signes de gravité initiaux ou au cours de l’évolution pourraient faire suspecter une
dermo-hypodermite bactérienne nécrosante?
Q 6-Le patient ne présente aucun de ces signes : Proposez une antibiothérapie pour l’érysipèle
(antibiotique proposé, posologie, durée) :
.
Cas clinique 3
Mr M, 82 ans, consulte pour un prurit diffus depuis 2 ans. Il a un antécédent d’hypertension
artérielle traitée par amlodipine et une appendicectomie dans l’enfance. Il fume 20 cigarettes par
jour. A l’examen, il présente des excoriations diffuses et des lésions nodulaires. Il n’y a pas de
recrudescence nocturne et pas d’argument pour une scabiose.
Q 2- Vous faites un bilan biologique pour rechercher des causes systémiques de prurit. Quelles
causes allez-vous rechercher ? Citez-en 6 principales
Q 4- Vous proposez au patient de commencer un traitement par methotrexate. Quels sont les 2
paramètres essentiels que vous allez surveiller au niveau biologique ?
Q 5- Le traitement par methotrexate a eu peu d’efficacité et vous l’arrêtez au bout de 4 mois. Vous
proposez de démarrer un traitement par prégabaline (Lyrica®). Citez 2 effets secondaires fréquents
Cas clinique 4
Un homme de 35 ans est adressé aux consultations de dermatologie de l’hôpital, par un collègue
dermatologue libéral, pour la suite de la prise en charge d’un psoriasis vulgaire (commun) sévère
évoluant depuis plus de 10 ans.
Il ne présente aucun antécédent en dehors d’une obésité sévère et d’une appendicectomie.
Il a déjà reçu comme traitement différents soins locaux par dermocorticoïdes, plus de 60 séances
de photothérapie UVB-TL01.
Q 2- Quels sont les éléments anamnestiques et cliniques qui pourraient vous faire suspecter une
atteinte articulaire périphérique associée ?
Au final vous ne retenez aucun argument pour un rhumatisme psoriasique et vous envisagez
d’introduire un traitement par méthotrexate.
Après 2 ans de méthotrexate à dose optimale, ayant permis au départ un blanchiment complet,
vous objectivez lors de votre suivi un échappement thérapeutique avec une atteinte de plus de 30%
de la surface corporelle avec un retentissement majeur sur la qualité de vie (échelle DLQI à 15). Il
n’y a toujours aucun argument pour une atteinte articulaire.
Q 5-Il vous questionne au sujet de l’impact de son obésité sur son psoriasis et le lien entre ces 2
affections. Quelles sont les informations que vous lui fournissez ?
Vous notez dans ses antécédents une hypothyroïdie sur thyroïdite de Hashimoto. Dans la famille,
une maladie de Basedow chez sa mère, un diabète de type 2 chez son père et un cancer du sein à
40 ans chez sa sœur.
Parmi les examens biologiques sanguins demandés par le médecin généraliste qui vous l’adresse
vous notez : Glycémie : 3,6 mmol/l, Natrémie : 133 mmol/l, Kaliémie : 4,5 mmol/l, Calcémie : 2,22
mmol/l, TSH : 6 mUI/L, Prolactine : 42 ng/ml ; CRP < 5.
Vitiligo sur les mains et la face antérieure du thorax. Petit goitre hétérogène et ferme. Pas
d’hépatosplénomégalie. Abdomen un peu sensible de façon diffuse mais souple. Pas d’œdème des
membres inférieurs. Auscultation cardiopulmonaire normale. Palpation mammaire sans masse
palpable, discrète galactorrhée provoquée. Aires ganglionnaires libres.
Question 3 : Parmi les examens biologiques que vous allez prescrire, quels sont les deux dosages
hormonaux statiques que vous souhaitez avoir rapidement ?
Question 4 : Quel médicament lui demandez-vous de débuter dès ce jour sans attendre les
résultats des examens biologiques ?
Question 7 : Les examens hormonaux confirment votre diagnostic. Quel examen biologique
demandez-vous pour le diagnostic étiologique ?
Question 9 : En plus du traitement médicamenteux que proposez-vous pour limiter les risques de
décompensation ?
Question 10 : Un an plus tard la patiente vous consulte à 4 mois de grossesse. Les données
cliniques et le ionogramme sanguin sont normaux. Comment allez-vous envisager l’adaptation des
traitements durant la grossesse et l’accouchement ?
Sujet 2
Mme V, âgée de 20 ans est adressée aux urgences pour asthénie et intolérance digestive. Ses
principaux antécédents sont représentés par un diabète de type 1 découvert à l’âge de 5 ans dont
la prise en charge, en particulier l’observance thérapeutique, a toujours été difficile. Depuis 24h, la
patiente a arrêté toute insulinothérapie en raison de vomissements et de douleurs abdominales. Sa
pression artérielle est à 90/60 mm Hg, son pouls à 95/min. Elle n’a pas de fièvre. Elle pèse 60Kg.
Le bilan complémentaire réalisé montre les résultats suivants: pH : 7,02 ; glycémie 22 mmol /l ;
kaliémie à 5,4 mmol/l (N: 3,5-5), natrémie à 131 mmol/l (N: 135 – 145), HCO3- à 8 mmol (N: 24 –
30), chlore: 96 mmol/l (N: 95 – 110), créatininémie à 120 µmol/l (N < 90 µmol/l), bandelette urinaire:
sucre +++, acétone +++, cétonémie capillaire: 4,2 mmol/l (N < 0,3).
S-CP-Endocrinologie-diabétologie-nutrition Page 2 sur 3
Question 1 : quelles sont les 2 anomalies principales de sécrétion hormonale responsables d’un
tableau d’acido-cetose diabétique
Question 4 : quels sont les 2 éléments principaux qui, dans cette situation, entraine un mouvement
des ions potassium du milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire ?
Question 5 : détaillez vos prescriptions de traitement des 3 premières heures, sans la surveillance
Les nausées de la patiente persistent de manière intense. Vous demandez une fibroscopie oeso-
gastrique. Celle-ci va avoir lieu le lendemain, à 12h, à jeun depuis minuit. Le traitement insulinique
comporte de la glargine 16 unités au coucher et de l’insuline lispro entre 4 et 8 unités à chaque
repas.
Madame F. âgée de 26 ans vient en consultation avec son fils Julien de 6 ans qui ne
présente pas de signes d’appel médical. Madame F. présente un pectus excavatum,
une hyperlaxité ligamentaire marquée, une ectopie du cristallin, une échographie
cardiaque subnormale, des vergetures du dos, et elle a présenté un pneumothorax
spontané. Le diagnostic de syndrome de Marfan a été porté chez elle. Madame F a
deux frères par ailleurs. Notion de mort subite (sans plus de précision) à 37 ans chez
un oncle maternel de Mme F. Aucun test génétique n’a été réalisé jusqu’ici dans la
famille.
1. Mme F vous demande quel est le risque génétique pour son fils. Dessiner
l’arbre généalogique. Rappeler le mode de transmission de la pathologie (et
quelques éléments de définition de ce mode) et le risque à priori du fils de
Mme F.
2. Mme F vous demande aussi quel est le risque génétique à priori pour ses
deux frères. Que lui répondez-vous ?
4. Mme F vous demande comment aller plus loin pour préciser le risque
génétique pour son fils. Que lui répondez-vous ? Citer le principal gène
responsable du syndrome, la protéine correspondante et le mécanisme
physiopathologique sous-jacent. Vous proposez en première approche à Mme
F de faire un test génétique. Quelle analyse moléculaire allez-vous lui
prescrire ?
CAS CLINIQUE 1
Vous êtes appelé auprès d’une femme de 91 ans résidente d’EHPAD car les
soignants la trouvent somnolente.
Ses antécédents sont dominés par un syndrome démentiel sévère avec symptômes
comportementaux. Elle est entrée en EHPAD il y a 18 mois. Le diagnostic étiologique
évoqué est une origine probablement mixte. Elle est hypertendue de longue date.
Depuis son entrée en EHPAD à laquelle elle était opposée, elle est opposante aux
soins. Elle présente de troubles du sommeil qu’elle avait déjà à domicile. Elle a
évoqué sa propre mort à plusieurs reprises et a été mise sous antidépresseurs, il y a
6 mois. Elle a maigri progressivement depuis son entrée en EHPAD (60 kg il y a 7
mois ; 54 kg sur son dernier poids il y a 1 mois). Elle ne communique que très peu et
le plus souvent est très difficile à comprendre du fait de troubles du langage. Il y a 15
jours, elle a fait une bronchite sans signe de gravité traitée par antibiotique pendant 6
jours (amoxicilline et acide clavulanique). Depuis 48h, elle ne déambule plus comme
elle a l’habitude de le faire. Elle est consciente, elle n’a pas de déficit moteur. La
température est à 36°C. Elle a un foyer de crépitants en base droite et une toux
grasse. Elle refuse de prendre ses médicaments. Elle est effectivement somnolente
quand vous arrivez, mais devient agitée lorsque vous commencez à l’examiner. Son
discours est incompréhensible. La pression artérielle est à 95/65 mmHg, le pouls à
90/min, la saturation en air ambiant à 90%. Le reste de son examen clinique est
inchangé. L’ECG est sinusal, sans changement par rapport à sa dernière
hospitalisation.
Son ordonnance comporte depuis plus de 6 mois sans modification (en dehors du
traitement antibiotique) :
- Alprazolam (benzodiazépine)
- Paroxétine (inhibiteur de la recapture de la sérotonine)
- Amlodipine (inhibiteur calcique)
- Furosémide (diurétique de l’anse)
- Acide acétylsalicylique (antiplaquettaire)
- Omeprazole (inhibiteur de la pompe à protons)
- Macrogol (laxatif osmotique)
- Zolpidem (hypnotique apparenté aux benzodiazépines) en cas de besoin
- Risperidone (antipsychotique) en cas de besoin
Question 1 : Quels sont les diagnostics que l’on peut envisager d’évoquer ici ? (ne
pas citer les antécédents). Pour chacun d’entre eux : arguments en faveur
Question 2 : Sur la base de ces résultats, quels sont les diagnostics que vous
retenez ?
Pour chacun d’entre eux, citez les arguments en faveur
CAS CLINIQUE 2
Vous êtes appelé auprès d’une résidente de l’EHPAD dont vous êtes le médecin
coordonnateur pour une femme de 90 ans admise dans l’EHPAD la semaine
dernière qui est agitée et brutalise le personnel soignant. Elle a pour antécédent une
hypertension artérielle et un syndrome dépressif associé à un syndrome démentiel
de type maladie d’Alzheimer au stade modéré. Elle est maintenue attachée à son
fauteuil avec un harnais de contention, car elle cherche à se lever et à déambuler et
le personnel craint qu’elle fasse une chute. Le traitement habituel comporte
amlodipine 10 mg/j (antagoniste des canaux calciques) et escitalopram 10 mg/j
(inhibiteur de la recapture de la sérotonine). L’examen montre une température à
38°, une PA à 146/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 94 / mn, des sueurs, une
SaO2 à 94%. L’examen clinique est difficile en raison de l’agitation.
La fille, aidant de la résidente, demande à vous rencontrer car elle est inquiète du
brusque changement de son état de santé. Elle vous signale que depuis son entrée
dans l’EHPAD, sa mère se plaint de ne plus dormir la nuit et qu’on ne lui donne plus
le somnifère qu’elle prenait chaque soir depuis des années. Elle vous indique que sa
mère ne souhaitait pas vraiment entrer en EHPAD. Elle se sent très coupable et se
demande si sa mère ne fait pas une aggravation brutale de sa dépression.
Sujet : 1
Mme X, âgée de 25 ans, vient vous voir seule pour son premier frottis. Vous la
rencontrez pour la première fois car elle arrive dans la région. Elle vous annonce
qu’elle veut arrêter sa contraception car avec son ami, ils souhaitent avoir un bébé.
Ses dernières règles, tout à fait normales remontent à 10 jours.
Question N° 1 :
Quel va être le but de la consultation?
Question N° 2 :
Quels sont les éléments importants à rechercher par l’interrogatoire?
Question N° 3 :
En quoi va consister l’examen clinique ?
Question N° 4 :
Le père de Mme X ainsi que la sœur de son père ont un diabète non insulino-
dépendant. Mme X pèse 81 kgs pour 1,70m. L’IMC est à 28.
Quels conseils donnez-vous à la patiente ? Que lui précisez-vous concernant la
grossesse ?
Question N° 5 :
Mme X ne fume pas, le week-end elle prend un peu d’alcool. Elle n’a aucun souci de
santé. Son carnet de vaccination montre qu’elle a eu deux injections d’un vaccin anti-
rubéolique. Elle n’a pas fait le rappel DTcaP. Il n’est pas noté qu’elle a eu la varicelle
et elle ne s’en souvient pas.
Quels conseils donnez-vous à la patiente ?
Quel(s) examen(s) est (sont) inutile(s) ?
Question N° 6 :
Mme X vous apprend que son papa est martiniquais, sa maman est bretonne. C’est
à l’occasion de vacances en Martinique qu’elle a rencontré son conjoint d’origine
martiniquaise par ses deux parents. Ils vivent ensemble depuis 6 mois. Son ami
ayant trouvé du travail en France. Ils n’ont pas fait les tests de dépistage par rapport
aux IST ne pensant pas avoir couru des risques importants (un seul partenaire avant
la relation actuelle pour chacun vous dit-elle)
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S-CP-Gynécologie médicale
A quelle pathologie génétique devez-vous penser dans ce contexte? Expliquez votre
conduite à tenir.
Question n°7 :
Mme X avait prévu d’arrêter la contraception dès la fin de sa plaquette.
Sujet 2
Madame R, âgée de 37 ans et son mari Monsieur R, 40 ans, consultent pour une
infertilité depuis 10 mois.
Mme R, vendeuse de chaussures, mesure 1m65 et pèse 79 kgs. Elle n’a pas
d’antécédent notable en dehors d’un tabagisme actif à 15 cigarettes par jour et d’une
IVG médicamenteuse à l’âge de 25 ans. Il s’agissait alors d’une grossesse sous pilule
avec un autre partenaire. Ses cycles sont décrits comme réguliers.
Mr R, routier, ne fume pas. Il mesure 1m88 et pèse 83 kgs et a pour principaux
antécédents une appendicectomie ainsi qu’une intervention sur l’un des testicules
lorsqu’il était enfant mais n’est pas en mesure de fournir plus de précisions sur cet
événement. Il explique avoir été en couple avec une précédente partenaire durant 5
ans et avoir tenté d’avoir un enfant sans succès pendant 3 ans, sans jamais consulter
pour ce motif.
Question n°1
Comment qualifiez-vous l’infertilité présentée par ce couple ?
Pensez-vous qu’il soit légitime de s’inquiéter aussi vite de cette absence de grossesse
et pourquoi ?
Question n°2 :
L’examen clinique des 2 membres du couple est normal. Vous décidez de prescrire au
couple un premier bilan d’infertilité. Citez sans justifier les différents examens que vous
prescrivez.
Question n°3 :
A la fin de votre consultation, quels conseils pouvez-vous prodiguer au couple avant
de les revoir avec les résultats de leurs examens ?
Vous revoyez le couple 6 semaines plus tard avec les résultats suivants :
- pour Madame : le bilan hormonal réalisé à J3 du cycle montre une FSH à 7
UI/ml, une LH à 6.2 UI/ml, un œstradiol à 38 pg/ml, une AMH à 2.6 ng/ml (ou
18.5 pmol/l); le reste du (des) examen(s) paraclinique(s) est (sont) sans
particularité.
- pour Monsieur : aucun spermatozoïde visible à l’analyse du spermogramme
(aucune anomalie de recueil n’est à relever)
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S-CP-Gynécologie médicale
Question n°4 :
Mme R vous demande de la rassurer quant à ses résultats de bilan hormonal : que lui
dites-vous ?
Mr R de son côté est très inquiet de son résultat de spermogramme : que lui dites-
vous ? Que prescrivez-vous dans un premier temps ?
Question n°5 :
Il est retenu pour monsieur le diagnostic d’azoospermie. Quels sont les 2 types de
mécanisme pouvant être à l’origine d’une azoospermie ?
Mme R a une jeune sœur, Marianne. Cette dernière, âgée de 23 ans, célibataire et
sans enfant, a été sensibilisée par le cas de sa sœur et de son beau-frère et souhaite
faire don de ses ovocytes.
Question n°6 :
Pensez-vous que cela soit envisageable ?
Où l’adressez-vous précisément pour être informée de cette démarche ?
Marianne émet par ailleurs le souhait de faire conserver ses ovocytes car elle craint
de ne jamais avoir d’enfant : que pouvez-vous lui répondre ?
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S-CP-Gynécologie médicale
GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE
SUJET 1 : Obstétrique
Madame G. âgée de 34 ans a pour antécédent une appendicectomie par cœlioscopie à
l’âge de 18 ans et un accouchement par voie basse à terme il y a deux ans (grossesse sans
particularité). Elle pèse 67 kg pour 1m75. Son groupe sanguin est A rhésus positif. Elle se
présente pour son échographie du 1er trimestre à 13 SA + 4 jours.
Question N°1
L’échographie montre qu’il s’agit d’une grossesse gémellaire. Décrivez les éléments
échographiques permettant de préciser la chorionicité sur le cliché ci-dessous ?
Question N°2
Précisez le rythme des échographies obstétricales pour cette grossesse gémellaire ? Quels
éléments doivent être recherchés lors de chacune de ces échographies ?
Question N°3
Quelle est votre suspicion diagnostique ?
Question N°4
Comment la confirmer ?
Question N°5
Quelle est votre prise en charge ?
Question N°6
A quel âge gestationnel, faut-il programmer l’accouchement dans ce type de grossesse
gémellaire hors complication ?
Question N°7
J1 est céphalique et J2 en siège. Quelle voie d’accouchement proposez-vous ?
Question N°8
Après l’accouchement du premier jumeau que faites-vous ?
Question N°9
Le placenta est venu 5 minutes après l'expulsion accompagné d'une hémorragie de sang
rouge évaluée à plus de 800 mL.
Quelle doit être votre prise en charge initiale ?
Question N°10
Le saignement persiste au bout de 20 Minutes et dépasse 1 litre quelle est la prise en
charge ?
Question n°11
Vous n’avez pas d’accès à l’embolisation, quelles technique chirurgicales pourraient être
nécessaires ?
Question 1 : Quels sont les facteurs de risques de dysplasie cervicale chez cette patiente et
que recherchez-vous à l’interrogatoire dans ce sens ?
Question 2 : Quelle est votre prise en charge face à cette anomalie du FCV ?
Les examens réalisés retrouvent une dysplasie de haut grade de type CIN II-III.
Question 4 : Quel serait le suivi ultérieur en cas de confirmation d’une dysplasie de haut
grade? En cas de berges non In sano, devez-vous reprendre les berges chirurgicalement ?
Vous explorez les méno métrorragies de cette patiente. Il existe une bonne tolérance
clinique et biologique sans anémie ferriprive.
Question 6 : Quels sont les éléments cliniques qui aggravent les ménorragies chez cette
patiente ?
Question 7 : Quelle est votre prise en charge thérapeutique pour cette patiente concernant
ses ménorragies si l’échographie ne retrouve pas d’anomalie ?
Question 9 : Quels sont les antécédents personnels contre indiquant une contraception
oestro-progestative chez Mme V. ?
Question N°11 : Quel serait votre attitude s’il s’agissait du résultat de l’échographie de cette
patiente ?
Sujet n°1
Sujet n°2
Un homme de 67 ans est amené par les pompiers aux urgences pour
une hématémèse. Dans ses antécédents, on note une cardiopathie
ischémique avec pose d’un stent actif il y a 2 ans. Son traitement
habituel comporte de l’aspirine et du Bisoprolol. A l’interrogatoire, le
patient signale la prise concomitante d’ibuproféne depuis quelques jours
en raison de lombalgies.
A l’arrivée, ses constantes hémodynamiques et l’examen clinique
révèlent une tension artérielle à 90/50 mmHg, une fréquence cardiaque
à 92/minute, une saturation en oxygène normale, une pâleur cutanéo-
muqueuse, une dyspnée au moindre effort. L’examen abdominal est
sans particularité. Le toucher rectal met en évidence du méléna sur le
doigtier. Son poids est stable. Le test Hemocue estime l’hémoglobine à 7
g/dl. L’électrocardiogramme est normal
QUESTION 1 :
Quel diagnostic vous parait le plus probable?
QUESTION 2 :
Quelle prise en charge diagnostique et thérapeutique en urgence
proposez-vous?
L’endoscopie digestive haute met en évidence un ulcère ovalaire de 7
mm de l’antre avec un fond fibrineux et la présence d’un vaisseau
visible.
QUESTION 4 :
Citez les différentes possibilités de gestes hémostatiques dont vous
disposez au décours de la gastroscopie ?
QUESTION 5 :
Au terme de la gastroscopie d’hémostase, quelle surveillance clinico-
biologique proposez-vous ?
QUESTION 6 :
L’évolution est marquée par une récidive hémorragique à 48 h. Les
constantes hémodynamiques sont stables.
Que proposez-vous dans cette situation ?
QUESTION 7 :
Les suites sont marquées par une nouvelle récidive hémorragique
extériorisée sous forme de méléna associée à une hypotension artérielle
(pression artérielle moyenne à 60 mmHg) et une tachycardie.
Que proposez-vous alors pour contrôler l’hémorragie digestive ?
QUESTION 8 :
Envisagez-vous un contrôle de la gastroscopie à distance et si oui, avec
quels objectifs ?
Sujet n°3
Vous recevez aux urgences un patient de 52 ans, pour un ventre gonflé.
Il ne se plaint d'aucun autre symptôme. Il se sent ballonné depuis une
semaine mais son ventre a clairement augmenté de volume depuis hier
selon ses dires. Il est originaire de côte d'Ivoire, vit en France avec sa
femme et ses 4 enfants depuis 1992.
Il n'a jamais été malade.
A l’examen clinique, Il est apyrétique, TA : 100/60 mmHg, fréquence
cardiaque 85/min, saturation normale.
Question N°2 :
Vous demandez une échographie abdominale pour avancer.
Dossier 1
Un patient de 24 ans, marocain, en France depuis un an, est admis aux urgences pour toux,
asthénie, sueurs nocturnes et amaigrissement de 16 kgs, en deux mois d’après lui.
Question N° 1
Quel diagnostic suspectez-vous en priorité ? Argumentez.
Question N° 2
Quelles mesures mettez-vous en place avant toute autre action ?
Vous faites réaliser une radiographie pulmonaire, dont le cliché est sur la page suivante.
Question N° 3
Que constatez-vous sur cette radiographie ?
Question N° 4
Quel(s) examen(s) paraclinique (s) réalisez-vous en première intention ?
Les examens bactériologiques demandés reviennent positifs.
Question N° 5
Quel protocole mettez-vous en œuvre ? Donnez les durées de traitement.
Question N° 6
Quelles autres mesures non médicales mettez-vous en œuvre ? (4 points)
Question N°7
Détaillez votre surveillance
Question N°1
Quel est le diagnostic le plus probable ? Sur quels arguments ?
Question N°3
Quels sont les principaux diagnostics différentiels ?
Question N°4
Quel est votre traitement pour les prochaines semaines ?
Question N°5
Détaillez votre surveillance sous traitement ?
Question N°6
Quel(s) élément(s) de suivi cliniques et/ou paraclinique va/vont vous permettre de confirmer
le diagnostic ?
Vous accueillez en USIC M. L un jeune déménageur de 27 ans, pour douleur thoracique atypique
évoluant depuis plusieurs jours, accompagnée d’une dyspnée NYHA 3. Vous retrouvez dans ses
antécédents un surpoids, une amygdalectomie dans l’enfance. A l’arrivée, le patient est stable
sur le plan hémodynamique, il est dyspnéique au moindre effort, avec néanmoins 98 % de
saturation en oxygène en air ambiant. L’auscultation cardiaque est normale et on retrouve des
crépitants bilatéraux aux bases. A l’interrogatoire, le patient rapporte une angine d’évolution
favorable sans antibiotiques 15 jours auparavant. L’ECG d’entrée retrouve un rythme sinusal, 98
de fréquence cardiaque, des QRS fins, avec des ondes T négatives de façon diffuse. La biologie
rapporte : Hb = 13,2 g/dl, CRP = 123 mg/L, troponine = 680 ng/mL (N < 14), CPK = 1250 UI/L,
des D-dimères négatifs, une fonction rénale et un bilan hépatique normaux. L’ETT retrouve une
dysfonction ventriculaire gauche (VG) et droite avec 30 % de FEVG, une hypokinésie diffuse du
ventricule gauche, des cavités droites dilatées avec une veine cave inférieure dilatée, peu
compliante, sans valvulopathie, avec un péricarde sec. Devant la persistance de la douleur, la
dysfonction VG, les modifications ECG et la troponine élevée, une coronarographie est réalisée
en urgence, et ne retrouve aucune lésion.
Question 4 : Quel examen non invasif et quel signe permet de conforter le diagnostic de
myocardite ?
Question 7 : Vous réalisez une ETT au lit du malade qui retrouve une FEVG à 15 %, un débit à
1,7 l/min, ITV aortique à 6cm, pas de valvulopathie une fonction ventriculaire droite altérée, un
péricarde sec et une veine cave inférieure très dilatée, non compliante. Les gaz du sang
montrent : pH = 7,32, PO2 = 59 mmHg, PCO2 = 33 mmHg, bicarbonates = 16 mmol/l, lactates
artériels = 4,1 mmol/l. Sur le plan hémodynamique, quelles mesures semblent indiquées ?
Question 9 : L’évolution de cet état de choc est lentement favorable sous traitement adapté, et un
relais par furosemide per os. L’ETT de contrôle retrouve une FEVG à 25-30 %. Quelle(s)
mesure(s) auraient été NECESSAIRES en cas de dégradation de l’état clinique sous traitement ?
Question 12 : Le patient a une FEVG inférieure à 30 %, avec QRS larges à 3 mois : que
proposez-vous?
Un homme de 76 ans se présente aux urgences pour une dyspnée d’aggravation progressive
depuis 2 mois.
L’examen clinique initial retrouve un pouls irrégulier et rapide, des chiffres tensionnels à 100/75,
des œdèmes des membres inférieurs prenant le godet, une turgescence jugulaire, des râles
crépitants bilatéraux à mi- champ pulmonaire, une saturation périphérique en 02 à 88%.
L’infirmière des urgences vous présente le tracé ECG qu’elle vient d’enregistrer pour ce patient :
Question 1 : Avec les éléments dont vous disposez à cet instant, quels sont vos diagnostics ?
Question 5 : Votre échocardiographie confirme une altération sévère de la FEVG estimée à 30%.
Question 6 : Pour un patient plus stable sur le plan respiratoire et hémodynamique, quelles
auraient été les conditions et modalités de la régularisation du rythme cardiaque , 48h après
l’admission ? à plus long terme ?
Question 8 : Vous revoyez ce même patient en consultation 3 semaines plus tard ; il vous signale
de courts malaises, avec sensation de « tête vide » .
Vous obtenez rapidement un enregistrement Holter ECG qui retrouve le tracé suivant :
Sachant que ce patient est toujours assujetti à un traitement anticoagulant efficace , et qu’il n’a
pas de risque hémorragique majoré, comment envisageriez-vous la prise en charge anti-
thrombotique de patient pour les 12 mois suivant cette angioplastie ?
Question n°10 : Votre choix s’est finalement porté sur le Dabigatran …Huit mois après son
angioplastie coronaire, le patient doit bénéficier d’un geste de chirurgie urologique (résection
trans-uréthrale prostatique) ;
Sujet N°1
Malgré une bonne prise en charge, la sclérodermie de M.L. évolue. Il est maintenant
atteint d’une pneumopathie interstitielle diffuse en rapport avec sa sclérodermie. Ces
explorations fonctionnelles montrent une insuffisance respiratoire modérée.
Question n°9
Dans le cadre de votre activité de Médecin du Travail, que prévoyez-vous en terme
de maintien dans l’emploi ?
Vous recevez en visite d’embauche monsieur M.de 53 ans qui va occuper un poste de
menuisier dans une scierie et entreprise de traitement du bois dont le régime de
protection sociale est le Régime Général de la Sécurité Sociale. Vous ne connaissez
pas bien l’entreprise, elle vient de vous être affectée.
Le salarié vous informe travailler depuis quelques jours et être affecté à l’atelier de
débitage des troncs en planche.
Il travaille comme menuisier depuis son apprentissage et a connu plusieurs
entreprises. Il se plaint d’avoir du mal à suivre une conversation à plusieurs. Il vous
signale qu’il doit augmenter le son de son téléviseur ou de sa radio. Il n’entend pas le
téléphone sonner s’il n’est pas dans la même pièce.
Question 1
Concernant l’exposition au bruit et aux poussières de bois, quels sont les éléments
que vous recherchez à l’interrogatoire lors de cette consultation ?
Question 2
Prescrivez-vous un ou des examens complémentaires ? Si oui, le(s)quel(s) ?
Argumentez votre réponse
Le salarié vous signale qu’il bénéficiait d’une surveillance individuelle renforcée (SIR)
au cours de ses emplois antérieurs.
Question 3
Quelles sont les différentes expositions qui imposent la réalisation d’une surveillance
individuelle renforcée en général ? Quelle(s) exposition(s) justifie(ent) que monsieur
M. soit concerné par une SIR ?
Question 4
Quelle(s) est (sont) les conditions pour réaliser une audiométrie de dépistage de
qualité ?
Question 5
Que recherchez-vous sur un audiogramme de dépistage dans le cadre d’une
exposition au bruit ?
Question 7
Quelle est votre interprétation ?
Question 8
Remplit-il les critères médicaux pour faire une déclaration de maladie professionnelle
? Argumentez votre réponse.
Le délai de prise en charge est-il respecté ? Justifiez votre réponse.