Nombre Complexe TD
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Exercice 2 Des pistes pour démontrer qu'un complexe est réel ou imaginaire pur
Démontrer les équivalences suivantes :
Z réel Û Z = Z
Z Î Û ( Z = 0 ou arg(Z) = 0 [p] )
Z imaginaire pur Û Z + Z = 0
p
Z Î i Û ( Z = 0 ou arg(Z) = [p] )
2
Applications :
1. Comment choisir le nombre complexe z pour que Z = z2 + 2z - 3 soit réel ?
Soit E l'ensemble des points M du plan complexe d'affixe z tels que Z soit réel. Déterminer E.
2. On considère les points A et B d'affixes respectives i et 1. Soit M un point du plan d'affixe z distinct de A.
1- z
On pose Z=
i-z
Déterminer l'ensemble E des points M tels que Z soit réel.
Déterminer l'ensemble F des points M tels que Z soit imaginaire pur.
Interpréter géométriquement.
ìï 2 ik p üï
n = íe n , k Î {0, 1, ... , n - 1}ý
îï þï
zn = Z
Soit R = |Z| et Q un argument de Z. Démontrer que Z admet les n racines nèmes suivantes :
Q 2k p ö
i æç + ÷
n
Re n n ø ,
è 0kn-1
¦(x) = x 4 + 1
Déterminer les racines quatrièmes de -1 puis en déduire que ¦ peut s'écrire comme un produit de deux
fonctions polynômes de degré 2 à coefficients réels.
c) Soit z un nombre complexe tel que : 1 + z4 + z8 = 0
Démontrer que z est une racine 12ème de l'unité.
2p - 1+ 5 4p -1- 5
5. Démontrer que : cos æç ö÷ = et cos æç ö÷ =
è 5 ø 4 è 5 ø 4
S D
C
Q
A
Conclure.
A
P
B C
1. Démontrer que les triangles ABC et PQR ont le même centre de gravité.
2. Démontrer que dans le carré construit sur [AB], on a :
a - ib
p=
1- i
Établir des relations analogues pour q et r en raisonnant dans les deux autres carrés.
3. Démontrer que les droites (AQ) et (PR) sont perpendiculaires
En déduire que les droites (AQ), (BR) et (CP) sont concourantes.
2 ip
On note j = e 3 . Soient U, V et W trois points du plan d'affixes respectives u, v et w.
1. Démontrer l'équivalence suivante :
UVW est équilatéral de sens direct Û u - v = -j2(w - v)
2. Démontrer l'équivalence suivante :
UVW est équilatéral de sens direct Û u + jv + j2w = 0
ABC est un triangle quelconque de sens direct. On construit les points P, Q et R tels que BPC, CQA et ARB
soient des triangles équilatéraux de sens direct.
On note U, V et W les centres de gravité de BPC, CQA et ARB respectivement.
Démontrer que UVW est équilatéral de même centre de gravité que ABC.
R
A
V
W
B C
kp
n
Sn = å sin æçè n ö÷ø
k =0
ip
1. On pose, pour n 2 : z= en
n -1
Calculer la somme åz
k =0
k
2 1
2. Montrer que, pour n 2 : =1+i
1- z p
tan ç ö÷
æ
è 2n ø
1
3. En déduire que, pour n 2 : Sn =
p
tan ç ö÷
æ
è 2n ø
Sn
un =
n
1 3 2 2
1. On a : z1 = +i et z2 = -i
2 2 2 2
2. Forme algébrique de z1z2 :
æ1 3ö æ 2 2ö 6+ 2 6- 2
z1z2 = ç + i ÷ç -i ÷= +i
è2 2 øè 2 2 ø 4 4
p p p
i -i i
Forme exponentielle de z1z2 : z1z2 = e 3 e 4 = e 12
p p
Forme trigonométrique de z1z2 : z1z2 = cos + i sin
12 12
3. En identifiant la forme trigonométrique avec la forme algébrique de z1z2, il vient :
p 6+ 2 p 6- 2
cos = et sin =
12 4 12 4
Exercice 2 Des pistes pour démontrer qu'un complexe est réel ou imaginaire pur
æ z - zB ö ® ®
Z Î Û (Z = 0 ou arg Z = 0 [p]) Û (z = 1 ou arg ç ÷ = 0 [p]) Û (M = B ou ( AM , BM ) = 0 [p])
è z - zA ø
Z Î Û A, M et B alignés, M ¹ A
On en déduit : E est la droite (AB) privée du point A
Détermination de F :
On rappelle que z ¹ i. On a alors :
p æ z - zB ö p
Z Î i Û (Z = 0 ou arg(Z) = [p]) Û (z = 1 ou arg ç ÷= [p])
2 è z - zA ø 2
® ® p
Z Î i Û (M = B ou ( AM , BM ) = [p])
2
D'où : F est le cercle de diamètre [AB] privé du point A
z' - w = e iq (z - w)
Montrons que l'on peut choisir, de manière unique, w Î et q Î [0, 2p[ tels que r(A) = A' et r(B) = B'.
D'où : e iq = -i
p
q = - [2p]
2
On en déduit : 2i - w = -i(1 - w)
3 + 3i
w=
2
3 + 3i p
La transformation cherchée est la rotation de centre W d'affixe et d'angle - .
2 2
Exercices rédigés sur les nombres complexes Page 9 G. COSTANTINI http://bacamaths.net/
Exercice 4 Lieux de points
z - zA
L'idée est de se ramener à une expression du type Z = afin de pouvoir l'interpréter géométriquement.
z - zB
Introduisons pour y parvenir le point A d'affixe -i et le point B d'affixe 1.
1. On a ainsi :
® ®
Z réel Û (Z = 0 ou arg(Z) = 0 [p]) Û (z = zA ou ( BM , AM ) = 0 [p])
® ®
Or, ( BM , AM ) = 0 [p] Û M appartient à la droite (AB) privée de A et B
On en déduit finalement :
E est la droite (AB) privée de B
2. |Z| = 2 Û |z - zA| = |z - zB| Û AM = BM Û M appartient à la médiatrice de [AB]
F est la médiatrice de [AB]
p ® ® p
3. arg(Z) = [2p] Û ( BM , AM ) = [2p]
2 2
G est le demi-cercle de diamètre [AB], privé de B, tel que le triangle AMB soit direct
Exercice 5 Utilisation des nombres complexes pour établir une propriété algébrique
2
On a : ab = x + iy z + it 2
ab = ( xz - yt ) + i ( yz + xt ) 2
Interprétation :
® ®
Soit ABCD un parallélogramme. Notons Z l'affixe de AB et Z' l'affixe de AD .
D
On a donc :
|Z'|
AC2 + BD2 = 2AB2 + 2AD2 |Z + Z'| C
côtés |Z|
B
wnk = e 2 ik p = 1
zn = 1
Notons r le module de z et q l'argument de z situé dans [0, 2p[. Ainsi, on a :
r n einq = 1 = e i 0
Or, deux nombres complexes égaux ont même module et des arguments égaux (modulo 2p), d'où :
r n = 1 et nq º 0 [2p]
Comme r est un réel positif, on a nécessairement r = 1. D'autre part, l'égalité nq º 0 [2p] signifie qu'il existe
un entier relatif k tel que :
nq = 2kp
2k p
q=
n
Et comme on a choisi q Î [0, 2p[, il vient :
0k<n
Il y a donc exactement n racines nème de l'unité qui sont les nombres wk pour 0 k n - 1 :
ìï 2 ik p üï
n = íe n , k Î {0, 1, ... , n - 1}ý
ïî ïþ
Avec les notations précédentes, et en notant w = w1, on constate que :
wk = wk
La formule de sommation de termes consécutifs d'une suite géométrique donne alors :
n -1
1 - wn
åw
k =0
k =
1- w
= 0 puisque wn = 1
2. Applications :
p 3ip 3ip p
i - -i
C'est-à-dire : e 4 , e 4 , e 4 et e 4
Or, les racines de x 4 + 1 sont précisément les racines quatrièmes de -1. On a donc la factorisation :
ip - ip 3ip 3ip
æ ö æ ö æ ö æ - ö
¦(x) = x + 1 = ç x - e 4 ÷
4
çx -e 4 ÷ çx-e 4 ÷ çx-e 4 ÷
ç ÷ ç ÷ ç ÷ ç ÷
è ø è ø è ø è ø
En regroupant les racines deux par deux (en choisissant celles qui sont conjuguées), on obtient :
p 3p
¦(x) = æç x 2 - 2 x cos + 1ö÷ æç x 2 - 2 x cos + 1ö÷
è 4 øè 4 ø
¦(x) = ( x 2 - 2 x + 1) ( x 2 + 2 x + 1)
Nota : les amateurs de forme canonique peuvent retrouver ce résultat sans passer par les complexes :
( ) ( ) ( x2 + 2 x + 1)
2
x 4 + 1 = x 2 + 1 - 2 x 2 = x2 - 2 x + 1
c) On sait que : 1 + z4 + z8 = 0
En multipliant par z : z + z5 + z9 = 0
Puis encore : z2 + z6 + z10 = 0
z3 + z7 + z11 = 0
En sommant les quatre égalités, membre à membre :
11
åz
k =0
k
=0
Il est clair que z ne peut pas être égal à 1. La formule de sommation de termes consécutifs d'une suite
géométrique donne alors :
p p
cos æç x - ö÷ =
2
= cos
è 4ø 2 4
p p p p
D'où : x- = [2p] ou x - = - [2p]
4 4 4 4
p
x= [2p] ou x = 0 [2p]
2
u æç -u - ö÷ = -
1 1
è 2ø 4
En multipliant par -4 et en développant :
4u2 + 2u - 1 = 0
On obtient une équation du second degré. Son discriminant est :
D = b2 - 4ac = 20
Comme D > 0, il y a donc deux racines réelles distinctes :
-b - D -1 - 5 -b + D -1 + 5
u1 = = et u2 = =
2a 4 2a 4
1 -1 + 5 1 -1 - 5
v1 = -u1 - = et v2 = -u2 - =
2 4 2 4
Conclusion : le système admet deux couples de solutions :
ìæ -1 - 5 -1 + 5 ö æ -1 + 5 -1 - 5 öü
S = íç , ÷;ç , ÷ý
îè 4 4 ø è 4 4 øþ
2p
i
2. Il s'agit de la somme de cinq termes consécutifs d'une suite géométrique de raison e 5 . On a donc :
1 - w5
w0 + w1 + w2 + w3 + w4 = = 0 car w5 = 1
1- w
2p 4p 6p 8p
i i i i
D'où : 1 +e 5 + e 5 + e 5 + e 5 =0
6p 4p 8p 2p
Or : º- [2p] et º- [2p]
5 5 5 5
2p 4p 4p 2p
i i -i -i
On peut donc écrire : 1 +e 5 + e 5 + e 5 + e 5 =0
2p 4p
Et d'après les formules d'Euler : 1 + 2 cos æç ö÷ + 2 cos æç ö÷ = 0
è 5 ø è 5 ø
2p 4p
cos æç ö÷ + cos æç ö÷ = -
1
è ø
5 è ø
5 2
3. D'après les formules d'additions :
2p 4p 2p ö 2p 4p 2p 4p
cos æç ö÷ = cos æç - ÷ = cos æç ö÷ cos æç ö÷ + sin æç ö÷ sin æç ö÷
è 5 ø è 5 5 ø è 5 ø è 5 ø è 5 ø è 5 ø
4p 4p 6p 4p 2p ö 2p 4p 2p 4p
cos æç ö÷ = cos æç - ö÷ = cos æç ö÷ = cos æç + ÷ = cos æç ö÷ cos æç ö÷ - sin æç ö÷ sin æç ö÷
è 5 ø è 5 ø è 5 ø è 5 5 ø è 5 ø è 5 ø è 5 ø è 5 ø
4. En additionnant, membre à membre, les deux égalités ci-dessus et en utilisant la question 2. :
2p 4p
= 2 cos æç ö÷ cos æç ö÷
1
-
2 è 5 ø è 5 ø
2p 4p
cos æç ö÷ cos æç ö÷ = -
1
è 5 ø è 5 ø 4
2p 4p
5. Posons u = cos æç ö÷ et v = cos æç ö÷ . On constate que :
è 5 ø è 5 ø
ì 1
ïu + v = - 2
í 1
ï uv = -
î 4
2p 2p é p ù 4p 4p é p ù
Or, cos æç ö÷ > 0 car Î ê 0, ú et cos æç ö÷ < 0 car Î ê , pú .
è 5 ø 5 ë 2û è 5 ø 5 ë2 û
D'après la question 1, on en déduit :
2p - 1+ 5 4p -1- 5
cos æç ö÷ = et cos æç ö÷ =
è 5 ø 4 è 5 ø 4
E
A
B I C
ur uur
2. Munissons le plan d'un repère orthonormal direct ( O, e1 , e2 ) .
S D
C
Q
A
1. Puisque ABCD est de sens direct et que P est le centre du carré construit extérieurement sur [AB], on peut
p
affirmer que A est l'image de B par la rotation de centre P et d'angle :
2
a - p = i(b - p)
a - ib = p - ip
a - ib
D'où : p=
1- i
On obtient de même :
b - ic c - id d - ia
q= , r= et s =
1- i 1- i 1- i
s - q d - b + i (c - a )
2. On a alors : = =i
r - p c - a + i (b - d )
On en déduit, d'une part, que les droites (PR) et (QS) sont perpendiculaires.
s-q
De plus, comme = 1, on a : PR = QS
r-p
A
P
B C
p
1. Comme A est l'image de B par la rotation de centre P et d'angle :
2
a - p = i(b - p)
De même : b - q = i(c - q)
c - r = i(a - r)
En additionnant membre à membre ces trois égalités :
a + b + c - (p + q + r) = i(a + b + c - (p + q + r))
D'où : a+b+c=p+q+r
a - ib
2. De la relation a - p = i(b - p) on déduit : p=
1- i
b - ic c - ia
De même : q= et r =
1- i 1- i
On en déduit que les droites (PR) et (AQ) sont perpendiculaires. Autrement dit :
(AQ) est la hauteur issue de A dans le triangle PQR
En raisonnant de même par rapport aux autres côtés, on constate que (BR) et (CP) sont les deux autres
hauteurs du triangle PQR.
Les droites (AQ), (BR) et (CP) sont donc concourantes.
R
A
V
W
B C
b - jc
De même avec (E2) et (E3) : u=
1- j
c - ja
v=
1- j
On calcule maintenant :
a - jb + jb - j2 c + j2 c - a
u + jv + j2w = =0
1- j
Donc : UVW est équilatéral de sens direct
R
A
V
W
B C
2. On a, pour tout n 2 :
ip ip
æ - ip ip
ö ip
p
1 - z = 1 - e n = e 2n ç e 2 n - e 2 n ÷ = -2i e 2n sin æç ö÷
ç ÷ è 2n ø
è ø
p p
i æç cos æç ö÷ - i sin æç öö
ip
-
÷÷
= è è 2n ø è 2n øø = 1 + i
2 ie 2n 1
D'où : =
1 - z sin æ p ö æ p ö p
tan ç ö÷
æ
ç ÷ sin ç ÷
è 2n ø è 2n ø è 2n ø
3. En identifiant les parties imaginaires, on obtient :
Sn = Im æç
2 ö 1
÷=
è 1 - z ø tan æ p ö
ç ÷
è 2n ø
p
cos æç ö÷
4. On a, pour tout n 2 : un =
1
= è 2n ø
p ö p
æ
n tan ç ÷ n sin æç ö÷
è 2n ø è 2n ø
p
p
cos æç ö÷
2 2n
un =
p
p sin æ ö è 2n ø
ç ÷
è 2n ø
p
Or, on sait que : lim 2 n =1
p
sin ç ö÷
æ
n®+¥
è nø
2
sin x
(Car lim = 1)
x ®0 x
p
Et comme lim cos æç ö÷ = 1, il vient finalement :
n®+¥ è 2n ø
2
lim un =
n®+¥ p
2
On dit que la suite (Sn) converge "en moyenne" vers .
p