Cours Maths Apc 2nde C Ecole-Online Ci
Cours Maths Apc 2nde C Ecole-Online Ci
Cours Maths Apc 2nde C Ecole-Online Ci
NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
SECONDAIRE
2C CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES
1
A. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un professeur de mathématiques d’une classe de seconde C propose l’activité suivante à ses élèves
lors d’un cours. Pour cela, il forme des équipes de deux personnes.
Dans chaque équipe, l’une des personnes dispose de la figure 1 et l’autre de la figure 2.
La personne qui a la figure 1 donne des informations à l’autre pour placer les points P et Q en
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et AC
utilisant les vecteurs AB ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Q
x
A A
B B
C
C
Figure 1 Figure 2
B. CONTENU DE LA LECON
I-VECTEURS
1. Définition et propriétés
a) Définition et notation
Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 est déterminé par le couple de points (A ; B).
⃗⃗⃗⃗⃗ a pour :
Le vecteur 𝐴𝐵
- direction celle de la droite (𝐴𝐵) ;
- sens celui du couple (𝐴; 𝐵) ;
- longueur celle du segment [𝐴𝐵].
On appelle plan vectoriel l’ensemble de tous les vecteurs du plan et on le note V.
Remarque
- Sur la figure ci-dessous, on a : u = AB = MN = PQ
2
- Les couples (A, B) , (M, N) et (P, Q) sont des représentants du vecteur u .
- Un vecteur a une infinité de représentants
b) Propriété fondamentale
⃗ du plan vectoriel V, il existe un et un seul point 𝑀 tel que :
Pour tout point 𝑂 et tout vecteur 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑢 ⃗.
Exercice de fixation
On considère les vecteurs u
⃗ et v
⃗ ,et le point O ci-contre.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
1. Construis le point M tel que OM ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑣
2. Construis un point P tel que OP
𝑣
Solution :
1) et 2)
▪ M
▪O 𝑣
▪ P
2- Norme d’un vecteur
a) Définition
On appelle norme du vecteur 𝑢⃗ , la distance 𝐴𝐵 où (𝐴; 𝐵) est un représentant de 𝑢
⃗.
‖𝑢 ‖
On la note : ⃗ .
On a : ‖𝑢
⃗ ‖ = 𝐴𝐵.
Exemple
ABC est un triangle rectangle en A avec AC = 4 et AB = 3.
On pose ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = u⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = v⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗w
⃗⃗ .
Détermine ‖u
⃗ ‖ , ‖v
⃗ ‖ et ‖w
⃗⃗⃗ ‖ ⃗
u 4
⃗
v
3
3
• Norme du vecteur u⃗ : ‖u
⃗ ‖ = AC = 4
• Norme du vecteur v⃗ : ‖v
⃗ ‖ = AB = 3
• Norme du vecteur ⃗w
⃗ :
⃗⃗⃗ ‖ = √AB2 + AC2 = √9 + 16 = √25 = 5
‖w
Remarque
Deux vecteurs de même norme ne sont pas nécessairement égaux.
b) Propriétés
𝑢
⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs ; 𝑘 est un nombre réel. On a :
• ‖𝑢
⃗‖≥0
• ‖𝑢
⃗‖=0⇔𝑢 ⃗ = ⃗0.
• ‖𝑢
⃗ ‖ = ‖−𝑢⃗ ‖.
• ‖ 𝑢⃗ + 𝑣‖ ≤ ‖𝑢 ⃗ ‖ + ‖𝑣‖.
Exercice de fixation
3-Vecteur unitaire
a) Définition
On appelle vecteur unitaire tout vecteur de norme 1.
b) Propriété
Soit 𝑣 un vecteur non nul.
⃗
𝑣
Le vecteur ‖𝑣
⃗‖
est un vecteur unitaire.
y
Exercice de fixation
1) Calcule ‖𝑢 ⃗ ‖.
1
2) Justifie que 𝑢
⃗ est un vecteur unitaire
u √5
x
1
1
4
Solution
⃗ ‖ = √12 + 22 = √5 .
1. En exploitant le quadrillage, ‖𝑢
⃗
𝑢 ⃗
𝑢
2. D’après la propriété précédente le vecteur ‖𝑢⃗‖ est un vecteur unitaire c’est-à-dire est
√5
unitaire.
4 -Calculs vectoriels
a) Somme de vecteurs
Définition
Soit 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs. A, B et C trois points tels que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑣.
⃗ et 𝐵𝐶
On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur de représentant (A, C).
⃗ + 𝑣 = 𝐵𝐶
B
•
𝑢
⃗
𝑣 •C
A• 𝑢
⃗ +𝑣
Soit 𝑢
⃗ un vecteur non nul et 𝜆 un réel non nul.
Le produit du vecteur 𝑢⃗ par 𝜆 est un vecteur noté 𝜆 ⃗𝑢. Ce vecteur a pour :
• direction celle de 𝑢 ⃗
• sens celui de 𝑢 ⃗ si 𝜆 > 0, celui de −⃗𝑢 si 𝜆 < 0
• norme | 𝜆|‖𝑢 ⃗ ‖.
<0 >0
u u
u u
• ⃗ = ⃗0
λ0
• ⃗ =0
0.u ⃗
Conséquence :
λ étant un réel et u
⃗ un vecteur,
λu ⃗ ⟺ λ = 0 ou u
⃗ =0 ⃗ = ⃗0
5
Exercice de fixation
Sur la figure ci-contre, sont représentés deux vecteurs 𝑣 et 𝑢⃗.
3
Représente les vecteurs -3𝑢⃗ ; 2𝑣 et − 2 𝑢⃗.
v u
Solution :
v
u
2v
−3u
− 32 u
Remarque :
𝑣 étant un vecteur
𝑣 + 𝑣 est noté 2𝑣 .
c) Propriétés
Pour tout vecteurs 𝑢, ⃗⃗⃗ 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ , pour tous nombres réels 𝜆 et 𝜇 on a :
(1) 𝑢⃗ +𝑣 =𝑣+𝑢 ⃗
(2) (𝑢⃗ + 𝑣) + 𝑤 ⃗⃗ = 𝑢 ⃗ + (𝑣 + 𝑤 ⃗⃗ )
(3) 𝑢 ⃗
⃗ + (0) = u ⃗
(4) 𝑢⃗ + (−𝑢 ⃗ ) = ⃗0
(5) (𝜆 + 𝜇)𝑢 ⃗ = 𝜆𝑢 ⃗ + 𝜇𝑢 ⃗
(6) 𝜆(𝑢 ⃗ + 𝑣) = 𝜆𝑢 ⃗ + 𝜆𝑣
(7) 𝜆(𝜇𝑢 ⃗ ) = (𝜆𝜇)𝑢 ⃗
(8) 1𝑢
⃗ =𝑢 ⃗
Exercice de fixation
𝑏⃗ = 2𝑢
⃗ – 3(4𝑣 - 2𝑤
⃗⃗ ) – 5(3𝑢
⃗ + 2𝑣 )
Solution :
⃗ – 2𝑣 + 6𝑤
𝑎 = 8𝑢 ⃗⃗ + 6𝑣 – 2𝑢
⃗ − 6𝑤
⃗⃗
𝑎 = 6𝑢
⃗ + 4𝑣
6
𝑏⃗ = 2𝑢
⃗ – 12𝑣 + 6𝑤
⃗⃗ – 15𝑢
⃗ − 10𝑣
𝑏⃗ = - 13𝑢
⃗ – 22𝑣 + 6𝑤
⃗⃗
5 -Combinaisons linéaires
Définition
Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs.
On appelle combinaison linéaire de 𝑢 ⃗ + 𝝁𝒗
⃗ et de 𝑣, tout vecteur de la forme : 𝝀𝒖 ⃗ , où 𝜆 et 𝜇 sont
des nombres réels.
𝜆 et 𝜇 sont les coefficients respectifs de 𝑢
⃗ et de 𝑣.
1
Exemple : 2𝑢
⃗ −3𝑣 ; 𝑢
⃗ + 𝑣 sont des combinaisons linéaires des vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣.
4
Exercice de fixation
Solution
⃗ = 2𝑎 + 𝑏⃗
𝑢 ⃗ = 4𝑎 + 2 𝑏⃗
⇒ {2𝑢
𝑣 = − 𝑎 − 2 𝑏⃗ 𝑣 = − 𝑎 − 2 𝑏⃗
2 1
⃗ + 𝑣 = 3𝑎
2𝑢 ⇒ 𝑎= 𝑢
⃗ + 3𝑣
3
6-Vecteurs colinéaires
a-Définition
⃗ et 𝑣 sont dits colinéaires si l’un d’eux est le vecteur nul ou s’ils ont la même
Les vecteurs 𝑢
direction. 𝑢
⃗
𝑣
Exemple
Les vecteurs 𝑢
⃗ et −2𝑢
⃗ sont colinéaires.
7
Remarque
Le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur.
b- Propriétés
Propriété 1
Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs.
𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires si et seulement s’il existe un nombre réel 𝜆 tel que : 𝑣 = 𝜆𝑢
⃗ (ou 𝑢
⃗ = 𝜆𝑣 ).
Exercice de fixation
Solution :
{𝑢 ⃗⃗ = ⃗0
⃗ + 𝑣 − 2𝑤 ⇒ {𝑢
⃗ + 𝑣 = 2𝑤
⃗⃗ ⇒ { 𝑢
⃗ + 𝑣 = 2𝑤
⃗⃗
𝑢
⃗ − 𝑣 = −𝑤 ⃗⃗ 𝑢
⃗ − 𝑣 = −𝑤⃗⃗ 2𝑢
⃗ − 2𝑣 = −2𝑤⃗⃗
1
⇒𝑢
⃗ = 𝑣
3
Les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont donc colinéaires.
Propriété 2
Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls, 𝜆 et 𝜇 deux nombres réels. Les deux énoncés suivants sont
équivalents.
(1) 𝑢⃗ et 𝑣 sont non colinéaires
(2) 𝜆𝑢 ⃗ + 𝜇𝑣 = 𝑂 ⃗ ⟹ 𝜆 = 𝜇 = 0.
Exercice de fixation
Soit A, B et C sont trois points non alignés. Détermine les nombres réels et tels que
AB + AC = 0 .
Solution :
A, B et C sont trois points non alignés alors les vecteurs AB et AC sont non colinéaires.
Donc AB + AC = 0 = = 0 .
8
Propriété 3
Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan.
⃗ et 𝑣 sont colinéaires si et seulement s’il existe une combinaison linéaire de ces deux vecteurs
𝑢
qui soit nulle sans que ses coefficients soient tous les deux nuls.
Exercice de fixation
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MP
Soit L, M et P trois points du plan tels que ML ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 LP
Justifie que ML ⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
Solution :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MP
ML ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇒ ML
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 3MP ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 3(ML
⇒ ML ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
LP ) = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 3ML
⇒ ML ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 3LP ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⇒ -2ML ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ - 3LP ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
Il existe une combinaison linéaire nulle de ML LP avec des coefficients non tous nuls.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
Donc ML LP sont colinéaires.
Remarque
La colinéarité permet de démontrer que des droites sont parallèles ou que des points sont alignés.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
Exemple : dans l’exercice précédent, les vecteurs ML LP sont colinéaires. Alors les points M, L
et P sont alignés.
7- Caractérisation vectorielle du centre de gravité d’un triangle
Propriété
ABC est triangle. Le centre de gravité du triangle ABC est l’unique point G du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0
Exercice de fixation
Soit ABC un triangle et M un point du plan. On considère les points A’, B’ et C’ tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 3 3 3
MA′= 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BC et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB’= 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ MC′ =2 ⃗⃗⃗⃗⃗
CA.
9
Solution :
3
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
MC′ = 2 (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ )
BC + CA
3
= 2 × ⃗0
. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC′ = ⃗0 . Donc M’ est le centre de gravité de A’B’C’.
• Définition
On appelle vecteur directeur d’une droite (D), tout vecteur non nul 𝑢
⃗ ayant la même direction que
(D).
(D)
• Remarques
- ⃗ est un vecteur directeur d’une droite (D), alors pour nombre réel non nul 𝑘, le vecteur
Si 𝑢
𝑘𝑢
⃗ est un vecteur directeur de (D).
- Une droite admet une infinité de vecteurs directeurs.
Exemple
Si A et B sont deux points distincts d’une droite (D) alors les vecteurs directeurs de (D) sont de la
forme 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB où 𝑘 est un nombre réel non nul.
9 - MESURE ALGEBRIQUE
a-Définition
Soit (D) une droite orientée de repère (O ; 𝑖 ) tel que ‖𝑖‖ = 1.
𝐴 et 𝐵 étant deux points de (𝐷), on appelle mesure algébrique de (𝐴, 𝐵) relativement au repère
(O ; 𝑖 ) , l’unique nombre réel, noté 𝑨𝑩, tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 = 𝑨𝑩𝒊.
𝑖 𝐴𝐵𝑖
A B
Exemple
Soit (D) une droite orientée par un vecteur unitaire 𝑖 .
10
O i R P
0 1 x
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑃 = 3𝑖, donc ̅̅̅̅
𝑅𝑃 = 3.
⃗⃗⃗⃗⃗ = −3𝑖, donc 𝑅𝑂
𝑅𝑂 ̅̅̅̅ = – 3 .
Remarque
La mesure algébrique de deux points peut être négative, positive ou nulle.
Exercice de fixation
Sur une droite (D) orientée par un vecteur unitaire 𝑖. Place trois points A, B et C tels quels que ̅̅̅̅
𝐴𝐵 = -3 ;
̅̅̅̅ = 2
𝐴𝐶
Solution :
1.1 Propriétés
Les propriétés suivantes sont les conséquences immédiates de la définition.
Soit (𝐷) une droite orientée de repère (O ; 𝑖 ), tel que ‖𝑖‖ = 1.
Pour tous points 𝐴, 𝐵, 𝐶 de (𝐷), pour tout nombre réel 𝜆, on a :
(1) |𝐴𝐵| = 𝐴𝐵
(2) 𝐵𝐴 = −𝐴𝐵
(3) Lorsque 𝐴 et 𝐵 sont distincts :
• 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 si et seulement ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et 𝑖 sont de même sens ;
• 𝐴𝐵 = −𝐴𝐵 si et seulement ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et 𝑖 sont de sens contraires
(4) 𝐴𝐵 = 0 ⟺ 𝐴 = 𝐵
(5) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 𝜆𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ 𝐴𝐶 = 𝜆𝐴𝐵
(6) 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 (Relation de Chasles)
Remarque
̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 𝐴𝐶 n’a de sens que si A, B et C sont alignés.
AB + BC = AC n’est vérifié que si B ∈ [AC].
11
Exercice de fixation
Sur le graphique ci-dessous ; A,B et C sont des points d’une droite (D) graduée de repère (O ; 𝑖 ).
𝐴𝐵 ̅̅̅̅
̅̅̅̅ ; ̅̅̅̅
Détermine :𝐴𝐵 𝐶𝐴 ; ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × ̅̅̅̅
𝐴𝐶 ; 𝐶𝐴
̅̅̅̅
Solution
𝐴𝐵 ̅̅̅̅ −5 5
̅̅̅̅
𝐴𝐵 = −5 ; ̅̅̅̅
𝐶𝐴 = −3 ; ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × ̅̅̅̅
𝐴𝐶 = -5 × 3 = -15 ; 𝐶𝐴 = =3
̅̅̅̅ −3
II -BASES ET REPERES
1 Bases de V :
Définitions
Tout couple (𝑖, 𝑗) de vecteurs non colinéaires est appelé une base de V.
Exemple
ABC est un triangle.
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ne sont pas colinéaires. Donc le couple (𝐴𝐵 𝐴𝐶 ) est une base de V.
Remarques
⃗ , 𝑣) est une base de V.
Soit ( 𝑢
- Si 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux ( 𝑢 ⃗ ⊥ 𝑣), alors ( 𝑢⃗ , 𝑣) est une base orthogonale de V.
- Si de plus ‖u
⃗ ‖ = ‖v ⃗ , 𝑣) est une base orthonormée de V.
⃗ ‖= 1, alors ( 𝑢
2- Coordonnées de vecteur
a -Propriété fondamentale et Définition
12
Exercice de fixation
Soit la figure ci-contre où ABCD est un carré.
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 𝑂𝐶
1) 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ d’où 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ (2) dans (𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
0
⃗⃗⃗⃗⃗ 1
𝐷𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑂 + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 d’où ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷𝐶 (−1 ) dans (𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷)
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ d’où 𝑂𝐵 0
⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) dans (𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 𝐷𝑂 = −𝑂𝐷 −1
𝑂𝐷)
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
2) 𝐴𝐶 𝐴𝐶 d’où 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ (0) dans (𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ )
1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷𝐶 ( 01) dans (𝐴𝐵
𝐴𝐵 d’où ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 𝑂𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 d’où 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
) dans (𝐴𝐵 𝐴𝐶 )
2 −½
b- Propriété
Exercice de fixation
Soit (𝑖, 𝑗) une base de V . On considère les vecteurs 𝑢 ⃗ (12) et 𝑢 0
⃗ ′(−6) dans la base (𝑖, 𝑗).
détermine les coordonnées des vecteurs 𝑢 ⃗ +𝑢 ⃗ ′ et 𝑢
⃗ − 2𝑢⃗ ′.
Solution
(𝑢
⃗ +𝑢 ⃗ ′ )(1+0
2−6
) ⟹ (𝑢
⃗ +𝑢 1
⃗ ′ )(−4 ).
1−2×0 1
(𝑢 ⃗ ′ ) (2−2×(−6)
⃗ − 2𝑢 ) ⟹ (𝑢 ⃗ ′ )(14
⃗ − 2𝑢 ).
Propriété
⃗ a pour coordonnées (𝑦𝑥 ) dans une base orthonormée (𝑖 ; 𝑗), alors ‖𝑢
Si un vecteur 𝑢 ⃗ ‖ = √𝑥 2 + 𝑦 2 .
13
Exercice de fixation
Calcule ‖𝑢
⃗ ‖.
Solution
⃗ (−4
Dans la base orthonormée ( 𝑎, 𝑏⃗) , 𝑢 2
) donc
D’où ‖𝑢
⃗ ‖=2√5.
Remarque
Cette propriété n’est applicable que dans une base orthonormée.
a) Définition
Soit (𝑖, 𝑗) une base de V, 𝑢 ⃗ (𝑦𝑥 ) et 𝑢 𝑥′
⃗ ′ (𝑦′ ) deux vecteurs.
On appelle déterminant de (𝑢 ⃗ ′) relativement à la base (𝑖, 𝑗) le nombre réel 𝑥𝑦 ′ − 𝑦𝑥′.
⃗ ,𝑢
On le note : det(𝒖 ⃗ ,𝒖
⃗ ′).
On écrit : det(𝒖 ⃗ ′) = |𝒙𝒚 𝒚′
⃗ ,𝒖 𝒙′
| = 𝒙𝒚′ − 𝒚𝒙′.
Exemple
Soit (𝑖, 𝑗) une base de V.
det(𝑖 + 𝑗, −𝑖 + 2𝑗 ) = |11 −1
2
| = 1 × 2 − 1 × (−1) = 2 + 1 = 3.
b) Propriété
Soit (𝑖, 𝑗) une base de V.
Deux vecteurs sont colinéaires si et seulement si leur déterminant est nul.
Exercice de fixation
⃗ (21) et 𝑣 (1,5
Le plan vectoriel 𝜗 est muni d’une base orthonormée ( 𝑖, 𝑗). 𝑢 3
) sont deux vecteurs
de 𝜗.
Justifie que les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires.
Solution
2 3
dét( 𝑢
⃗ , 𝑣) = | | = 2 × 1,5 − 1 × 3 = 3 − 3 = 0
1 1,5
14
donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires. Ils forment donc une base de 𝜗.
c- Conséquence.
Un couple de vecteurs de 𝜗 est une base si et seulement son déterminant dans une base de 𝜗
est non nul.
Exercice de fixation
⃗ (21) et 𝑣(32) sont deux vecteurs
Le plan vectoriel 𝜗 est muni d’une base orthonormée ( 𝑖, 𝑗). 𝑢
de 𝜗.
Justifie que (𝑢
⃗ ; 𝑣 ) est une base de 𝜗.
Solution
2 3
dét( 𝑢
⃗ , 𝑣) = | | = 2 × 2 − 1 × 3 = 4 − 3 = 1.
1 2
dét( 𝑢
⃗ , 𝑣) ≠0 donc les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont non colinéaires.
Par suite (𝑢
⃗ ; 𝑣 ) est une base de 𝜗.
5 - Repères du plan
𝑦𝑗 𝑥
a) Définition 𝑀൬ ൰
𝑦
On appelle repère du plan :
- un triplet (𝑂, 𝐼, 𝐽) de points non alignés ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀
- un triplet (𝑂, 𝑖, 𝑗) où 𝑂 est un point et (𝑖, 𝑗) une base de V.
Le point 𝑂 est appelé origine du repère.
𝑗
𝑥𝑖
𝑂 𝑖
Remarque
• Un repère (𝑂, 𝑖, 𝑗) est dit orthonormé si et seulement si la base (𝑖, 𝑗) est orthonormé ;
• Les coordonnées d’un vecteur se déterminent dans une base, tandis que celles d’un point
se déterminent dans un repère.
- Le repère peut être quelconque, orthogonal ou orthonormal.
15
Exemples de repères :
Repère orthonormal
Repère quelconque Repère orthogonal
J
𝒋
O 𝒊 I
- (𝑂, 𝑖) est un repère de l’axe des abscisses (OI), (𝑂, 𝑗) est le repère de l’axe des ordonnées (OJ).
Propriété
Dans un repère (O, I, J), on donne les points
x −x
• AB B A
yB − y A
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
• Le point M milieu du segment [AB] a pour coordonnées ( ; ).
2 2
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 +𝑥𝐶 𝑦𝐴 +𝑦𝐵 +𝑦𝐶
• Le point G centre de gravité du triangle ABC a pour coordonnées ( ; )
3 3
Exercice de fixation
Le plan est muni d’un repère (O, I, J).
On donne les points A(-4 ;1) ; B(2 ;-3) et C(3 ;4) et I milieu du segment [BC]
1) Détermine les coordonnées de I.
2) Détermine les coordonnées du point G, centre de gravité du triangle ABC.
⃗⃗⃗⃗ .
3) Détermine les coordonnées du vecteur 𝐼𝐺
Solution
2+3 −3+4 5 1
1) I( ; ) ; I( ; 2)
2 2 2
−4+2+3 1−3+4 1 2
2) G( ; ) ; G(3 ; 3)
3 3
5 1 13
−
⃗⃗⃗⃗ (21 32) ⟹ 𝐼𝐺
3) 𝐼𝐺 ⃗⃗⃗⃗ ( 61)
− −
2 3 6
16
C. SITUATION COMPLEXE
À l’occasion d’un concours de logo organisé dans leur établissement, des élèves d’une classe de
5ième du Lycée Moderne de Jeunes Filles de Yopougon ont été déclarées lauréates grâce à la figure
ci-dessus qu’elles ont produite. Sur cette figure, ABCD est un carré, AIB et BCV sont des triangles
équilatéraux.
Selon le Jury, ces jeunes filles ont remporté le premier prix grâce à l’harmonie des couleurs, mais
surtout grâce à l’exactitude de leur figure qui, en conformité avec les indications données, présente
les trois points D, I, et V alignés.
Un groupe concurrent, pas très convaincu de l’alignement de ces trois points, veut en avoir le cœur
net. Il sollicite ton aide.
En tant qu’élève de 2ndeC, en t’appuyant sur tes connaissances en mathématiques sur les vecteurs,
prouve qu’au-delà du tracé de la droite (DV), les points D, I, et V sont bels et bien alignés.
Solution
Pour résoudre cet exercice, nous allons utiliser les connaissances sur les vecteurs et points du plan.
Nous effectuerons des calculs de coordonnées de points et de vecteurs puis de déterminant pour
déduire l’alignement de points.
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑗 = 𝐴𝐷
ABCD est un carré. Soit 𝑖 = 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . Posons AB = 1.
Dans le repère orthonormé (𝐴, 𝑖 , 𝑗), déterminons les coordonnées des points D, I, et V.
• On a : 𝐷(0; 1).
• Soit H le projeté orthogonal de I sur (AB), et H’ le projeté orthogonal de I sur (AD).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
AIB étant équilatéral, H est le milieu de [𝐴𝐵] donc 𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2
√3
• D’autre part, [IH] est la hauteur du triangle équilatéral ABI, donc 𝐼𝐻 = = 𝐴𝐻′
2
17
1 √3
Par conséquent on a 𝐼(2 ; ).
2
• Soit 𝐾 le projeté orthogonal de V sur (AB), K’ le projeté orthogonal de V sur (AD), et Q le
projeté orthogonal de V sur (BC).
√3
On a AK = AB + BK = AB + VQ = 1 + 2
1 √3 1
Et AK’= 2 𝐴𝐷, donc on a V(1 + ; )
2 2
1 √3
1+
• On obtient : ⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐼 (√32 ) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑉 ( 1
2
)
−1 −2
2
2
1 −1 √3 −1 1
• Det(𝐷𝐼
⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑉 ) = ( ) − [( ) − 1]= + = 0
2 2 2 4 4
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐼 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑉 sont colinéaires. Par conséquent, les points D, I, et V sont bel et
bien alignés.
D. EXERCICES
1. Exercices d’application
Exercice 1
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
ABC est un triangle. D et E deux points du plan tels que AD ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2CA
AB et CE ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
3
1
1) Démontrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
3
Solution :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2CA
1) CE ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CE = 2AC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CA + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AE = 2AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3AC
AE ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE
1
2) On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE
3
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ + DC
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BE
3 3
18
1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ =
+ DC ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 BE
3 3
1
⃗⃗⃗⃗⃗
DC = ⃗⃗⃗⃗⃗
BE
3
Exercice 2
Sur une feuille à carreaux, reproduis la figure ci-dessous, puis construis le point B tel que
3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝑢
𝐴𝐵 ⃗ − 2𝑣
y
8
A
●
7
u
5
v
3
Solution :
2 y
8 A
1
7
u
4u
6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
5
3
v
B
2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
Exercice 3
Soit ABC un triangle quelconque.
1) Construis les points M et N tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
3
2) Démontre que (BN) et (MC) sont parallèles.
19
Solution : N
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑀
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁 + 𝑁𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 3
C
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑀
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (3𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑁𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑁𝐵
𝐶𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ (CM) // (NB) B
3
A M
2. Exercices de renforcement
Exercice 4
ABCD est un parallélogramme de centre O.
3
1) Construis les points E et F tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐹 = 3𝐴𝐷
2) a-A l’aide de la relation de Chasles, exprime ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
b-Démontre que 𝐸𝐶 𝑒𝑡 𝐶𝐹 sont colinéaires et en déduire que E, C et F sont alignés.
Solution :
1)
B E
A
D
C
F
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
2) a- 𝐸𝐶 𝐸𝐴 + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
−3
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶)
⃗⃗⃗⃗⃗ = (−3 𝐴𝐵
𝐸𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐵) + 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
; ABCD étant un parallélogramme 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
20
−1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷
2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 + ⃗⃗⃗⃗⃗𝐷𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 = −𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐷𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐹 )
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 = −𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + (−𝐴𝐷⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 = −𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
−1
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐷
b-Dans la base (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) on a 𝐸𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ (−1) et det(𝐸𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ൬ 2 ൰ , 𝐶𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) =2( −1) − (−1) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐶𝐹
1 2 2
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 sont colinéaires, par conséquent les points E, C, et F sont
alignés.
Exercice 5
Le plan est muni du repère (𝑂, 𝑖, 𝑗). On donne les points A(23) ; B(41) et C(54) .
𝑂𝐴(23) , 𝐵𝐶
a) Dans la base ( 𝑖, 𝑗), on a ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (1) et det(𝑂𝐴
3
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 23 – 31 = 3, et 3≠ 0 donc les droites
(OA) et (BC) ne sont pas parallèles.
⃗⃗⃗⃗⃗ (2),𝑂𝐵
b) Dans la base ( 𝑖, 𝑗), on a 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ (4) et det(𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ )=21 – 34 = -10 et -10≠ 0 donc les
3 1
points O, A et B ne sont pas alignés.
23 ⃗⃗⃗⃗⃗ ( 2 ) sont colinéaires.
c) M, A, et B sont alignés équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀(𝑥−3 )𝑒𝑡𝐴𝐵 −2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐵
Ce qui équivaut à det(𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
3. Exercice d’approfondissement
Exercice 6
2
Soit (𝑂, 𝑖, 𝑗) un repère orthonormé. On donne A(−3 ); B(−3
2
) et C(32)
2) Calcule les longueurs OA, OB et OC. Que représente le point O pour le triangle ABC ?
3) Calcule les coordonnées de H tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
𝑂𝐴 + 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Solution :
−3+3 2+2
1) a) 𝐴′ ( ; ) ⟺ 𝐴′(0; 2)
2 2
2 1
1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑥𝐺 = 3 𝑥𝐴′ + 3 𝑥𝐴
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴′ = 3 𝐴𝐴′ ⟺ { 2 1
𝑦𝐺 = 3 𝑦𝐴′ + 3 𝑦𝐴
2 1
𝑥𝐺 = 0(3) + 2(3)
⟺{ 2 1
𝑦𝐺 = 2(3) + 3 (−3)
2 1
⟺ 𝐺 (3 ; 3)
G est le centre de gravité du triangle ABC.
3) 𝐻(2 − 3 + 3; −3 + 2 + 2) ⟺ 𝐻(2; 1)
22
MINISTÈRE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
NATIONALE ET DE
L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
A. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Les professeurs de SVT d’un lycée ont semé, à titre expérimental, du maïs dans un bac déposé
au laboratoire. Quatre de ces professeurs ont relevé la longueur x qui sépare la hauteur
atteinte par un même pied de maïs un lundi de celle atteinte le lundi suivant.
Ils ont marqué les résultats sur une feuille affichée au laboratoire.
• Professeur A : x 16;18
• Professeur 𝐵: 𝑥 𝜖 {16,5 ; 17,5}
• Professeur C : x −17 0,5
• Professeur 𝐷: 𝑥 est élément de l’intervalle fermé de centre 17 et de rayon 0,5.
L’un des élèves d’une classe de 2nde C, venu dans ce laboratoire, a vu les relevés des quatre
professeurs. Il affirme que ces professeurs ont employé des langages différents pour exprimer
la même chose.
Les autres élèves, surpris par cette affirmation, cherchent à la vérifier en s’informant sur
l’ensemble des nombres réels.
B. CONTENU DE LA LECON
−5
Exemple : 5 ; -3 ; 10,32 ; -4,7 et 3
sont des nombres rationnels
2. Nombres irrationnels
a) Définition
Un nombre est irrationnel lorsqu’il n’est pas rationnel
Exemples
7
√2 ; √3 ; 𝜋 ; √6 ; √𝜋−1.
b- Raisonnement par l’absurde
Exemple :
Démontrons que √2 est un nombre irrationnel.
En effet supposons que √2 est un nombre rationnel. Cela signifie qu’on peut trouver deux entiers
𝑎 𝑎
naturels non nuls 𝑎 et 𝑏 tels que 𝑏 = √2 et 𝑏 est irréductible.
𝑎
On a : = √2 ⟺ 𝑎 2 = 2 𝑏 2
𝑏
Alors 𝑎 2 et 2 𝑏 2 ont le même chiffre des unités.
Les tableaux ci-dessous donnent le chiffre des unités de 𝑎 2 et de 2 𝑏 2 en fonction du
chiffre des unités des nombres de 𝑎 et 𝑏.
Exemple.
Démontrons par l’absurde que √2 – 1 est un nombre irrationnel.
Supposons que √2 – 1 est rationnel.
𝑎
Cela signifie qu’on peut trouver deux entiers non nuls 𝑎 et 𝑏 tels que 𝑏 = √2 − 1.
𝑎 𝑎 𝑎+𝑏
On a : 𝑏
= √2 − 1 ⇔ √2 = 𝑏 + 1 = 𝑏
.
𝑎+𝑏
a et b étant des nombres entiers, est un nombre rationnel. Ce qui est contradictoire car √2 est un
𝑏
nombre irrationnel.
Par suite √2 – 1 est irrationnel.
Définition
L’ensemble formé des nombres rationnels et des nombres irrationnels est appelé l’ensemble des
nombres réels.
Notation
L’ensemble des nombres réels est noté ℝ.
Exemple
1 7
√2, 𝜋, -5 ; 3 ; 0,1 ; -5 sont des nombres réels.
Remarques :
• ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝐷 ⊂ ℚ ⊂ ℝ
• « l’intervalle [𝑎; →[sera dorénavant noté [𝑎; +∞[».
• « l’intervalle ]⟵; 𝑎] sera dorénavant noté ]−∞; 𝑎] ».
• ℝ est aussi noté ]−∞; +∞[.
1. Inégalités dans R
Point méthode
Pour comparer deux nombres réels, on peut :
• Étudier le signe de leur différence ;
• Les comparer à un nombre intermédiaire ;
• S’ils sont strictement positifs, comparer leurs carrés ou leurs racines
carrées ;
• Comparer leurs inverses s’ils sont de même signe.
Exemple
3 5
Comparons les nombres − 5 et − 7.
3 5 3 5 4 4
On a : (− ) − (− ) = − + = , or > 0,
5 7 5 7 35 35
3 5 3 5
donc : (− ) − (− ) > 0; 𝑑 ′ 𝑜ù ∶ − > − .
5 7 5 7
• Si 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑐 ≤ 𝑑 , alors 𝑎 + 𝑐 ≤ 𝑏 + 𝑑.
• Si 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑐 > 0, alors 𝑎𝑐 ≤ 𝑏𝑐.
• Si 𝑎 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 < 0 , alors 𝑎𝑐 ≥ 𝑏𝑐.
• Si a, b, c et d sont des nombres réels positifs tels que : 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑐 ≤ 𝑑,
alors 𝑎𝑐 ≤ 𝑏𝑑.
• Pour tous nombres réels a et b positifs : 𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ 𝑎2 ≤ 𝑏 2 .
𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ √𝑎 ≤ √𝑏.
1 1
• Pour tous nombres réels a et b strictement positifs : 𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ ≥ .
𝑎 𝑏
Remarque
Il n’existe pas de règles pour « soustraire » ou « diviser » membre à membre
deux inégalités.
Exercice de fixation
Dans chacun des cas, compare les nombres donnés :
1 1
a) et ; b ) 3 − 2√7 et 3 − 3√3.
13 5√ 7
Solution
1 1
a) Comparons 𝑒𝑡 .
13 5√7
1 1
𝑒𝑡 sont des nombres réels positifs. Comparons leurs carrés.
13 5 √7
13² = 169
On a : { 2 , 169 < 175, 𝑑 ′ 𝑜ù: 13 < 5√7
(5√7) = 175
1 1
Par suite : >
13 5√7
Définition
Soit 𝐸 un sous-ensemble non vide de ℝ.
• On dit qu’un nombre réel 𝑀 est un majorant de 𝐸 lorsque 𝑀 est supérieur ou égal à
tout élément de 𝐸. Un ensemble qui admet un majorant est dit majoré.
𝑀 est un majorant de 𝐸 signifie que : ∀𝑥 ∈ 𝐸, 𝑥 ≤ 𝑀.
• On dit qu’un nombre réel 𝑚 est un minorant de 𝐸 lorsque 𝑚 est inférieur ou égal à
tout élément de 𝐸. Un ensemble qui admet un minorant est dit minoré.
𝑚 est un minorant de 𝐸 signifie que : ∀𝑥 ∈ 𝐸, 𝑥 ≥ 𝑚.
Remarques
➢ Un ensemble est dit borné s’il est à la fois minoré et majoré.
➢ ℤ, ℚ et ℝ ne sont ni majorés ni minorés.
➢ ℕ est minoré par 0, −1, −𝜋, mais n’est pas majoré.
Exemples
• L’intervalle ] − ∞; 3[ est majoré par 3 mais n’est pas minoré.
• Soit 𝐴 = {−4 ; −2 ; −1 ; 0 ; 5 ; 8}.
L’ensemble des minorants de 𝐴 est constitué de tous les réels inférieurs ou égaux à −4 .
Exemples de minorants de A :−7; −4,1; −5,03.
L’ensemble des majorants de 𝐴 est constitué de tous les réels supérieurs ou égaux à 8 .
Exemples de majorants de A : 8 ; 8,5 ; 20
IV. MAXIMUM-MINIMUM
Définition
Soit 𝐸 un sous-ensemble non vide de ℝ.
• Lorsqu’il existe, le plus grand élément de 𝐸 est appelé le maximum de 𝐸.
• Lorsqu’il existe, le plus petit élément de 𝐸 est appelé le minimum de 𝐸.
Exemples
• Le minimum et le maximum de [0; 1] sont respectivement 0 et 1.
• L’intervalle ]−1; 6[ n’admet ni maximum ni minimum.
Remarques
➢ Toute partie finie de ℝ admet un maximum et un minimum.
➢ 0 est le minimum de ℕ.
➢ Le maximum de 𝐸, s’il existe est le plus petit des majorants de 𝐸.
➢ Le minimum de 𝐸, s’il existe est le plus grand des minorants de 𝐸.
V. VALEUR ABSOLUE
1. Définition
On appelle valeur absolue d’un nombre réel la distance à zéro de ce nombre.
Remarque : a = a si a 0 et a = −a si a 0
Exemples
• |−69| = 69 car -69 0
• |4| = 4 car 4> 0
• |√3 − 2| = 2 − √3 car √3 − 2 < 0
2. Propriétés
Exercice de fixation
N° Affirmations Réponses
1 x+ y = x + y
2 −2 2
si x 0; =
x x
3 x 3 x −3;3
4 x =2x=2
5 y2 = y2
6 xy = x y
7 x x
si y 0 ; =
y y
Solution :
Définition
Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels. Le nombre réel |𝑥 − 𝑦| est appelé distance de 𝑥 et 𝑦.
On la note : 𝑑(𝑥; 𝑦).
|𝑥 − 𝑦|
ℝ
𝑥 𝑦
Remarque
Soit (𝐷) une droite munie d’un repère (𝑂, 𝐼). Pour tous points 𝑀 et 𝑁 de (𝐷) d’abscisses
respectives 𝑥 et 𝑦, on a 𝑀𝑁 = |𝑥 − 𝑦|.
Exemple
On donne la droite graduée ci-dessous.
• CD=|−5 − (−3)| = 2
• DE=|−3 − 2| = 5
• OE=|0 − 2| = 2
Propriété
Soit 𝑎 un nombre réel et 𝑟 un nombre réel strictement positif.
L’équation : 𝑥 ∈ ℝ, |𝑥 − 𝑎| = 𝑟, a pour ensemble de solution {𝑎 − 𝑟; 𝑎 + 𝑟}
Exercice de fixation
Réponds par Vrai (V) ou par Faux (F) à chacune des affirmations dans le tableau ci-dessous:
N° Affirmations Réponses
1 |x + 1| = 2 ⇔ x = 1 ou x = 3
2 x − 1 = 3 x = 1 + 3 ou x = −1 + 3
3 x − 2 = 1 x = 2 + 1ou x = 2 − 1
Solution :
1-F ; 2- F ; 3-V
Propriété
𝑀1 𝑟 𝐴 𝑟 𝑀2
𝑎−𝑟 𝑂 𝐼 𝑎 𝑎+𝑟
Remarque :
Il s’agit ici de trouver les abscisses des points 𝑀 de la droite graduée tels que : 𝐴𝑀 = 𝑟.
Les nombres cherchés sont : 𝑎 − 𝑟 et 𝑎 + 𝑟
Exercice de fixation
Résous graphiquement dans ℝ, l’équation. |𝑥 + 2| = 5
Solution :
-5 +5
Propriété
Soit 𝑎 un nombre réel et 𝑟 un nombre réel strictement positif.
L’inéquation : 𝑥 ∈ ℝ, |𝑥 − 𝑎| ≤ 𝑟 ⟺ 𝑎 − 𝑟 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎 + 𝑟.
Exercice de fixation
Solution :
Propriété
Soit 𝐴 et 𝑀 les points d’abscisses respectives 𝑎 et 𝑥 sur une droite graduée.
On a : |𝑥 − 𝑎| ≤ 𝑟 ⟺ 𝐴𝑀 ≤ 𝑟.
- +
Remarque :
Il s’agit ici de trouver les abscisses des points 𝑀 de la droite graduée tels que : 𝐴𝑀 ≤ 𝑟
Donc l’ensemble des solutions de cette inéquation est 𝑆ℝ = [𝑎 − 𝑟 ; 𝑎 + 𝑟].
Exercice de fixation
Solution :
− +
D’après le graphique ci-dessus les nombres cherchés sont ceux qui appartiennent à l’intervalle
1;5 . D’où S = 1;5
VI. CALCULS APPROCHES
1. Valeur approchée
Définition
Remarques :
Les approximations décimales d’ordre m par défaut et par excès de 𝑥 sont des valeurs approchées de 𝑥
à 10−𝑚 près.
Exemple :
13
On a : 2,166 < 6
< 2,167
13
-L’approximation décimale d’ordre 3 par défaut de est 2,166.
6
13
-L’approximation décimale d’ordre 3 par excès de est 2,167.
6
13
Donc 2,166 et 2,167 sont des valeurs approchées de à 10−3 près.
6
13
L’arrondi d’ordre 3 de 6
est 2,167
C. SITUATION COMPLEXE
Deux élèves, ALI et YAO habitent au bord d’une rue rectiligne à 400 m l’un de l’autre. Les
parents de YAO lui demandent de ne pas s’éloigner de plus de 300 m de la maison. Ceux de
ALI lui demandent de ne pas s’éloigner de plus de 200 m de la maison. Ils souhaitent
déterminer la portion du bord de la rue où ils peuvent se rencontrer pour échanger sur des
exercices de classe sans désobéir à leurs parents. Soucieux, ils demandent ta contribution.
En utilisant tes connaissances en mathématiques, détermine la portion du bord de la rue où les
deux élèves peuvent se retrouver sans désobéir à leurs parents.
Solution :
Pour résoudre ce problème, je vais utiliser la leçon sur les nombres réels notamment les
calculs de distance et la résolution des inéquations avec valeur absolue.
On appelle A le point représentant la maison de ALI et Y celui représentant la maison de YAO.
L’abscisse de A est 0, celle de Y est 400 et un point M de la droite (AY), point de rencontre des
deux élèves a pour abscisse 𝑥.
On a : 𝑥𝜖[0 ; 400] (1)
En M on a : |𝑥| ≤ 200 𝑒𝑡 |𝑥 − 400| ≤ 300 ce qui donne 𝑥𝜖[100 ; 200] (2)
De (1) et (2) on peut dire que la rencontre de ALI et YAO a lieu entre 100m et 200m de la
maison de ALI.
Ou bien
On appelle A le point représentant la maison de ALI et Y celui représentant la maison de YAO.
L’abscisse de A est 400, celle de Y est 0 et un point M de la droite (AY), point de rencontre des
deux élèves a pour abscisse 𝑥.
On a : 𝑥𝜖[0 ; 400] (1)
En M on a : |𝑥| ≤ 300 𝑒𝑡 |𝑥 − 400| ≤ 200 ce qui donne 𝑥𝜖[200 ; 300] (2)
De (1) et (2) on peut dire que la rencontre de ALI et YAO a lieu entre 200m et 300m de la
maison de YAO.
D. EXERCICES
1- Exercices d’application
Exercice 1
Soit E un sous ensemble non vide de ℝ.
Réordonne les morceaux de phrases suivants pour obtenir une définition correcte dans chacun
des cas suivants :
1-est un minorant de E -- à tous les éléments de E -- un nombre réel m -- signifie que m est
inférieur ou égal.
2-signifie que M est supérieur ou égal -- un nombre réel M -- à tous les éléments de E -- est
un majorant de E .
Solution :
1-Un nombre réel m est un minorant de E signifie que m est inférieur ou égal à tous les
éléments de E .
2-Un nombre réel M est un majorant de E Signifie que M est supérieur ou égal à tous les
éléments de E .
Exercice 2
Réponds par Vrai (V) ou par Faux (F) à chacune des affirmations dans le tableau ci-dessous:
N° Affirmations Réponses
1 La valeur absolue d’un nombre réel est le réel lui-même s’il est
positif.
Solution :
x y distance de ( )
xà y : d x; y
9 12
-5 -7
-16 23
14 -11
Solution :
x y distance de ( )
xà y : d x; y
9 12 ( )
d x ; y = 9 − 12 = −3 = 3
-5 -7 d ( x ; y ) = −5 − ( −7 ) = −5 + 7 = 2 = 2
14 -11 d ( x ; y ) = 14 − ( −11) = 14 + 11 = 25 = 25
Exercice 4
Soit l’intervalle B = −2;7
1-Trouve trois minorants et trois majorants de B .
2-Trouve si possible le maximum de B.
3-Justifie que B n’admet pas de minimum.
4-Ecris l’ensemble de tous les majorants de B .
5-Ecris l’ensemble de tous les minorants de B .
Solution :
On a B = −2;7 :
1 -Trois minorants de B : −2; −8; −15
-Trois majorants de B : 7;13; 24
2- Le maximum de B est 7 .
3-B n’admet pas de minimum car -2 est le plus grand des minorants et -2 ∉ ]-2 ;7].
4 -L’ensemble de tous les majorants de B est [7 ; +∞[
5 -L’ensemble de tous les minorants de B est ] − ∞; −2].
Exercice 5
Résous dans ℝ l’inéquation :
(𝐼) : |𝑥 + 2| ≤ 3.
Solution :
|𝑥 + 2| ≤ 3 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à − 3 ≤ 𝑥 + 2 ≤ 3
2- Exercices de renforcement
Exercice 6
Sachant que √5 est un nombre irrationnel, démontre par l’absurde que 𝐴 = √5 − 2 est irrationnel.
Solution :
Exercice 7
1) A = ab + 1 et B = ( a + 1)( b + 1)
2) A = a + b et B = 2
b a
1 1 1
3) A= + et B =
a b a+b
Solution :
1
Soit A = ; n ( ensemble des inverses des entiers naturels non nuls).
n
Solution :
1 1
1) 1 ; et sont des éléments de 𝐴
2 3
1
2) a) Pour tout élément 𝑥 𝑑𝑒 𝐴, on a : 𝑥 = 𝑛 avec 𝑛 𝜖 ℕ∗ .
1
𝑛 𝜖 ℕ∗ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛 ≥ 1 d’où 𝑛 ≤ 1. Donc 𝑥 ≤ 1. Par conséquent 1 est un
majorant de A .
b) 1 est élément de 𝐴 et majorant de A , donc 1 est le maximum de A .
1
3) On suppose que 𝐴 admet un minimum m alors il existe 𝑝 𝜖 ℕ∗ tel que 𝑚 = 𝑝 .
𝑚 1
0 < 𝑚 ≤ 1 donc 0 < ≤2.
2
𝑚 1 𝑚
Or = 𝑎𝑣𝑒𝑐 2𝑝𝜖 ℕ∗ d’où est aussi élément de A et plus petit que le minimum .
2 2𝑝 2
3- Exercice d’approfondissement
Exercice 9
Solution :
𝑦 − 𝜀 = 2,15
On obtient le système d’inéquations : { on déduit que 𝒚 = 𝟐, 𝟏𝟔𝟓.
𝑦 + 𝜀 = 2,18
𝑦 − 𝜀 = 2,15
De { on obtient 2 𝜀 = 0,03 d’où 𝜺 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟓
𝑦 + 𝜀 = 2,18
MATHEMATIQUES
A. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Akissi est une élève de seconde C. Lors de ses recherches sur internet, elle découvre les gravures ci-dessous.
Emerveillée par l’harmonie de ces figures, elle les présente à ses camarades de classe.
L’un d’entre eux affirme qu’on peut obtenir chacune de ces figures à partir d’un seul élément les composant,
en utilisant des symétries ou des translations. N’étant pas convaincus de cette affirmation, Akissi et ses
camardes décident d’approfondir leurs connaissances sur l’utilisation des symétries et des translations.
Page 1 sur 17
B. CONTENU DE LA LECON
1. Applications du plan
1.1 Définition
On appelle application du plan, toute correspondance f du plan dans lui-même qui à
chaque point 𝑀 associe un unique point 𝑀’.
𝑀’est appelé image de 𝑀 par f et 𝑀 est un antécédent de 𝑀’ par 𝑓.
Si 𝑀’ = 𝑀, on dit que 𝑀 est invariant par f.
1.2 Exemple
La symétrie par rapport à un point et la symétrie par rapport à une droite sont des
applications du plan.
2. Translation
2.1 Définition
Soit 𝑢
⃗ un vecteur.
⃗ , l’application du plan qui à tout point 𝑀 associe le point 𝑀′ tel
On appelle translation de vecteur 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
que : 𝐌𝐌′ = 𝐮 ⃗.
𝑢
⃗
𝑀’
𝑀
⃗ est notée : t u⃗ . Ainsi, on note : 𝐌′ = 𝐭 𝐮⃗ (𝐌).
La translation de vecteur 𝑢
Point invariant : - Lorsque le vecteur 𝑢 ⃗ est non nul, t u⃗ n’admet pas de point invariant.
- Lorsque le vecteur 𝑢 ⃗ est nul, tous les points du plan sont invariants par t u⃗ . On dit
que t u⃗ est l’application identité du plan.
Propriété
Soit 𝑓 une application du plan dans le plan.
Page 2 sur 17
𝑓 est une translation si et seulement si pour tous points M et N distincts, d’images respectives M’ et
N’, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌′𝐍′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐍.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝑁′ = 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Exercice de fixation :
Soit ABC un triangle quelconque.
D est l’image du point B par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Justifie que : DC = BA
Solution :
3. Symétrie centrale
3.1 Définition
Soit 𝐼 un point du plan
On appelle symétrie centrale de centre I, l’application du plan qui à tout point 𝑀 associe le point 𝑀′ tel
que : 𝐼 est le milieu du segment [MM’] si 𝑀 ≠ 𝐼 et si 𝑀 = 𝐼 alors 𝑀′ = 𝐼.
On note : 𝐌′ = 𝐒𝐈 (𝐌).
𝑀’
𝐼
𝑀
Point invariant : Le seul point invariant de la symétrie centrale de centre I est le point I.
3.2 Propriété
I est un point du plan.
𝐌′ = 𝐒𝐈 (𝐌) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐈𝐌′ = −𝐈𝐌
Page 3 sur 17
Exercice de fixation
Reproduis la figure ci-dessous, puis construis l’image du triangle 𝐴𝐵𝐶 par la symétrie de centre O.
C
O
Solution :
SI (A) = 𝐴′, SI (B) = 𝐵′ et SI (C) = 𝐶′.
On a donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
IA′ = −IA⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ et IC
IB ′ = −IB ⃗⃗⃗⃗⃗′ = −IC
⃗⃗⃗ .
On obtient la figure ci-dessous.
A'
B'
C C'
O
4. Symétrie orthogonale
Définition
(D) est une droite du plan.
On appelle symétrie orthogonale d’axe (D), l’application du plan qui à tout point 𝑀 associe le point 𝑀′ tel
Que la droite (D) est la médiatrice du segment [MM’] si M ∉ (D) et M’=M si M ∈ (D).
Page 4 sur 17
On la note : S(D) (𝑀) = 𝑀′
P (𝐷)
𝑀’
Points invariants : les points invariants de S(D) sont les points de la droite (D). On dit que la droite (D) est
invariante point par point par la symétrie orthogonale d’axe (D).
Exemple
On donne la figure codée ci-dessous.
On a :
𝑆(𝐷)
K
C K
F F
E A
K C
Page 5 sur 17
5. Utilisation des symétries et des translations
Page 6 sur 17
Exercice de fixation
Sur le graphique ci-dessous, E et F sont les images respectives des points C et D par la symétrie
orthogonale d’axe (L).
G est le point d’intersection des droites (CF) et (DE).
Justifie que le point G appartient à la droite (L).
(L)
Solution
𝑆(𝐿)
C E
D F
F D
E C
(CF) (ED)
(ED) (CF)
G G
car (CF)∩ (ED)= {𝐺}
Méthode :
• Lecture de l’énoncée :
- Relever les données ;
- Relever les instruments imposés ;
• Recherche d’une démarche :
- Etablir un programme de construction ;
Page 7 sur 17
- Faire une esquisse ;
- Analyser cette esquisse ;
- Rechercher une méthode de construction ;
• Réalisation de la construction :
- Construire la figure et la coder ;
- Examiner éventuellement le nombre de solutions ;
- Justifier que la construction respecte les contraintes de l’énoncé ;
Exercice de fixation
Sur la figure ci-dessous, les droites (𝐿) et (∆) sont sécantes.
A et B sont deux points distincts n’appartenant pas aux droites (𝐿) et (∆).
(∆)
𝐴
(𝐿)
Solution :
▪ Recherche d’une démarche (Esquisse de la figure recherchée-Analyse de l’esquisse)
ABCD est un parallélogramme, donc en considérant la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BA, le point D est
l’image du point C par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BA.
Justification
(L’) est la parallèle à (𝐿) passant par 𝐼’ donc (L’) est l’image de (𝐿) par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BA.
On sait que C ∈ (L) donc son image D par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
BA appartient à (L’).
De plus D ∈ (∆), donc D est l’intersection de (𝐿’) et (∆).
Page 8 sur 17
On obtient aisément le point C car les supports des côtés opposés d’un parallélogramme sont
parallèles ; donc la parallèle à (AB) passant par D coupe (L) en C.
𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴
C D
I I’
(L) (L’)
Page 9 sur 17
(𝐿’)
(𝐿)
Méthode :
• Lecture de l’énoncée :
- Faire ou reproduire une figure codée (éventuellement après une esquisse) ;
- Relever les données et la conclusion ;
• Recherche une démarche :
- Analyser la figure codée ;
- Rechercher une démarche de démonstration ;
- Rechercher les outils nécessaires aux justifications ;
• Rédaction de la démonstration :
- Rédiger les différentes étapes de la démonstration et les justifier ;
Exercice de fixation
Solution
▪ Recherche d’une démarche (Esquisse de la figure recherchée-Analyse de l’esquisse)
- BCDE est un rectangle, donc en considérant la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
CD, le point D est
l’image du point C et le point E est l’image du point B par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
CD.
- Les trois hauteurs d’un triangle étant concourante, montrer que les droites (L1 ), (L2 ) et (L3 )
sont les image respectives des droites (AH), (CH) et (BH) par la translation de vecteur CD ⃗⃗⃗⃗⃗
revient à démontrer que les droites (L1), (L2 ) et (L3 ) sont concourantes.
▪ Rédaction de la démonstration
- BCDE est un rectangle. Donc CD ⃗⃗⃗⃗⃗ = BE⃗⃗⃗⃗⃗ . Par conséquent, E est l’image de B par t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
CD
- ⃗⃗⃗⃗⃗
(L1 ) ⊥ (BC) et (CD) ⊥ (BC). Donc : (L1 ) ∥ (CD). CD est donc un vecteur directeur de la
droite (L1 ). Par conséquent, (L1 ) est sa propre image par t CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Comme (L1 ) = (𝐴𝐻), alors
(L1 ) est l’image de (AH) par t CD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
- (L2 ) ⊥ (AB) et (CH) ⊥ (AB). Donc : (L2 ) ∥ (CH). L’image de (CH) par t CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est parallèle à
(CH) et passe par D, image de C. Par conséquent, (L2 ) est l’image de (CH) par t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ CD .
- On démontre de même que (L3 ) est l’image de (BH) par t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ CD .
- Les trois droites (AH), BH) et (CH) sont les hauteurs du triangle ABC. Elles ont un point
commun, l’orthocentre H du triangle. Leurs images (L1 ), (L2 ) et (L3 ) sont donc concourantes
en K, image de H par t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CD .
(𝐿3 )
𝑡𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐿2 )
C D
B E
K
(BH) (L3 )
(CH) (L2 )
(AH) (L1 )
H K
(𝐿1 )
Méthode :
• Lecture de l’énoncée :
- Relever les données ;
- Relever les instruments imposés ;
• Recherche une démarche :
- Faire une esquisse ;
Page 11 sur 17
- Analyser cette esquisse ;
- Rechercher une méthode de construction ;
• Réalisation de la solution :
- Rédiger le programme de construction ;
- Construire la figure et la coder ;
- Examiner éventuellement le nombre de solutions ;
- Justifier que la construction respecte les contraintes de l’énoncé ;
Exercice de fixation
On considère un cercle (Γ) de centre O et un point M de ce cercle. Soit A et B deux points distincts tels que
la droite (AB) n’ait aucun point commun avec (Γ).
1. Construis le point N tel que NBMA soit un parallélogramme.
2. Détermine le lieu du point N lorsque le point M décrit le cercle (Γ) .
Solution :
1) NAMB est un parallélogramme, les segments [AB] et [NM] sont les diagonales de ce
parallélogramme.
Considérons le point I, centre du parallélogramme NAMB. I est le milieu de [AB].
On a : N = SI (M).
2) Lorsque le point M parcourt (C), son image N par symétrie de centre I va parcourir l’image du cercle
(C) par SI .
C. SITUATION COMPLEXE
Sur le plan d'une ville, deux routes rectilignes sont tracées. Ces deux routes se croisent en un
rond-point noté O, en dehors du plan de l’ilot 326 (voir figure ci-dessous). L'aménagement
de la ville a prévu une troisième route rectiligne passant par le point A du plan et qui croisent
les deux premières routes en O.
Page 12 sur 17
Etant dans l’impossibilité de prolonger le plan, le géomètre en chef te sollicite pour tracer la
troisième voie sur le plan ci-dessous sans chercher à placer le point O.
En utilisant tes connaissances sur l’utilisation des symétries et des translations, trace sur le
plan la droite qui représente la nouvelle route à construire.
Solution :
Pour résoudre ce problème, je vais utiliser des notions qui portent sur l’utilisation des symétries et
translations.
Pour cela je vais :
- Placer un point I
- Construire les droites (∆) et (∆′) images respectives de (D) et (D’) par SI
- Placer le point O’ intersection de (∆) et (∆′)
- Tracer la droite (A’O’)
- Tracer la droite parallèle à (A’O’) passant par A
- Déduire le tracé de la troisième voie
• Construction
(D)
(∆)
(∆′)
Troisième voie
(D’)
• Le point O’ est l’image du point O par SI, donc la droite (A’O’) est l’image de la droite (AO) par SI.
Par conséquent, (AO) est la droite parallèle à (A’O’) passant par A.
La troisième voie est donc représentée par la parallèle à (A’O’) passant par A.
D. EXERCICES
Page 13 sur 17
1. Exercices d’application
Exercice 1
Sur la figure ci-contre, on considère le losange ABCD de centre O. F est le symétrique de C par
rapport à B.
A chacune des affirmations suivantes, réponds par Vrai si l’affirmation est juste ou par Faux si non,
en cochant la case qui correspond.
1 S0 ([DB]) = [DB]
2 S0 (AD) = (AD)
4 ⃗⃗⃗⃗⃗ (C) = A
t AC
5 t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OB
(A) = F
7 S(AC) (B) = D
9 ̂ ) = 𝐵𝐴𝐷
S(BD) (𝐵𝐴𝐷 ̂
10 ABCD est globalement invariant par S(BC)
Solution
1 S0 ([DB]) = [DB] ×
2 S0 (AD) = (AD) ×
4 t ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
(C) = A ×
Page 14 sur 17
5 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (A) = F
t OB ×
7 S(AC) (B) = D ×
9 ̂ ) = 𝐵𝐴𝐷
S(BD) (𝐵𝐴𝐷 ̂ ×
Exercice 2
Trois élèves ont construit l’image du point A par la symétrie orthogonale d’axe (D). Les dessins ci-
dessous représentent leurs solutions. Indique la construction juste :
Figure 2 Figure 3
Figure 1
Solution :
Figure 3
2. Exercices de renforcement
Exercice 3
On donne un triangle quelconque ABC. Soit I le milieu du segment [BC], E et F les points de la
droite (AI) tels que (BE) et (CF) soient perpendiculaires à la droite (AI).
Démontre que BE = CF.
Solution
Exercice 4
On considère une droite (∆) et un point M de cette droite. Soit A et B deux points distincts
n’appartenant pas à (∆).
1-Construis le point N tel que NABM soit un parallélogramme.
2-Détermine le lieu géométrique du point N lorsque le point M décrit la droite (∆) ?
Page 15 sur 17
Solution :
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁, alors 𝑁 est l’image de 𝑀 par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴.
(∆)
2- Le lieu géométrique de N lorsque M décrit la droite (∆) est l’image de (∆) par t BA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Exercice d’approfondissement
Exercice 5
ABC est un triangle rectangle en B. On désigne par I le milieu de [BC], par J le milieu de [AB] et par
H le projeté orthogonal de B sur (AC).
1 -Démontre que (IJ) est la médiatrice de [BH].
2 -En utilisant une symétrie orthogonale, démontre que (HI) est perpendiculaire à (HJ).
Solution :
1- On considére le triangle ABC. I est le milieu de [BC] et J milieu de [BA] donc (IJ) est parallèle à (AC).
Or (AC) est perpendiculaire à (BH), donc (IJ) perpendiculaire à (BH).
On considére le triangle BCH, I est le milieu [BC] et (IJ) est parallèle à (CH), donc (IJ) passe par le
milieu de [BH].
Par conséquent, (IJ) est la médiatrice de [BH].
2- On considère la symétrie orthogonale d’axe (IJ) :
S(𝐼𝐽) (B) = H ; S(𝐼𝐽) (I) = I et S(IJ) (J) = J donc (BI) a pour image (IH)et (BJ) a pour image (JH) ; or
(BI) est perpendiculaire à (BJ), donc (IH) est perpendiculaire à (JH).
Page 16 sur 17
Exercice 6
ABC est un triangle quelconque. I, J et K sont les milieux respectifs des cotés [BC], [AB] et [AC]. D
est le projété orthogonal de A sur la droite (BC). On note (∆) la médiatrice de [JK].
1)
a) Fais la figure.
b) Démontre que (∆) est la médiatrice de [DI].
̂ = mes DKI
2) Démontre que mes DJI ̂.
Solution :
1) a)
(∆)
b) Considérons le triangle 𝐴𝐵𝐶. 𝐽 et 𝐾 sont les milieux respectifs des cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐶], donc
1
(𝐽𝐾)//(𝐼𝐷). De plus 𝐼𝐽 = 2 𝐴𝐶 = 𝐾𝐶.
Le triangle 𝐴𝐶𝐷 est rectangle en 𝐷 et 𝐾 est le milieu de l’hypoténuse, donc 𝐾𝐶 = 𝐾𝐷.
On a donc 𝐼𝐽 = 𝐾𝐷.
On a : (𝐽𝐾)//(𝐼𝐷) et 𝐼𝐽 = 𝐾𝐷 donc le quadrilatère 𝐼𝐽𝐾𝐷 est un trapèze isocèle.
Ainsi (∆) la médiatrice de [𝐽𝐾] est aussi la médiatrice de [𝐼𝐷].
̂ ) = 𝐼𝐾𝐷
𝑆(∆) (𝐷) = 𝐼 ; 𝑆(∆) (𝐽) = 𝐾 et 𝑆(∆) (𝐼) = 𝐷, donc 𝑆(∆) (𝐷𝐽𝐼 ̂ alors mes DJI
̂ = mes DKI
̂.
Page 17 sur 17
MINISTÈRE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
Thème2 : Fonctions
A -SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pour les fêtes de fin d’année, le père d’un élève en classe de 2nde C a acheté un nouvel appareil électrique. Le
technicien chargé de son installation à la maison a indiqué que : « L’appareil a une puissance de 600 watts.
Il est alimenté sous une tension variable (en volts) et est parcouru par un courant (en ampères).
L'appareil ne peut supporter une intensité supérieure à 6 ampères. Il faut donc une tension minimale pour
l’alimenter. »
Curieux, cet élève veut savoir cette tension minimale mais a des difficultés. Il en parle à ses camarades de
classe. L’un d’eux suggère d’exprimer la tension en fonction de l’intensité.
Ensemble, ils décident de déterminer une relation entre la puissance, la tension et l’intensité afin de répondre
à la préoccupation de leur camarade.
B -CONTENU DE LA LECON
I- FONCTION
1
1- Définition
A et B sont deux ensembles non vides.
On appelle fonction de A vers B toute correspondance qui, à chaque élément de A, associe un ou zéro
élément de B.
𝑓 B
A
Vocabulaire et notations
Soit f une fonction de A vers B.
Pour tout élément 𝑥 de A, on désigne par 𝑓(𝑥) son correspondant par 𝑓 dans B.
On dit que 𝑓 est la fonction de A vers B qui, à 𝑥 associe 𝑓(𝑥) ;
On note : f : A → B
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
A est l’ensemble de départ de 𝑓 et B son ensemble d’arrivée.
𝑥 est la variable, 𝑓(𝑥) l’image de 𝑥 par 𝑓.
- Lorsque 𝒚 est l’image de 𝒙 par 𝒇, on dit que 𝒙 est un antécédent de 𝒚 par 𝒇. On écrit : 𝑦 = 𝑓(𝑥).
- Lorsque l’ensemble d’arrivée d’une fonction 𝑓 est un ensemble de nombres réels, on dit que 𝒇 est
une fonction numérique.
- Lorsque l’ensemble de départ d’une fonction numérique 𝑓 est l’ensemble de nombres réels, on dit que
𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle.
Remarques
Les applications du plan dans lui-même sont des fonctions.
La symétrie orthogonale, la symétrie centrale et la translation sont des fonctions du plan vers le plan.
Les applications affines vues en troisième sont des fonctions de ℝ vers ℝ.
Exemples
𝑓 g B
B A
A
𝑓 est une fonction car chaque élément de A a zéro ou une image par 𝑓 dans B.
g est une fonction car chaque élément de A a zéro ou une image par g dans B.
Contre-exemple
ℎ
A B
h n’est pas une fonction car il y a un élément de A qui a deux images par ℎ dans B.
2
2- Diverses déterminations d’une fonction
Exercices de fixation
Exercice
Soit f une fonction de ℝ vers ℝ dont le calcul de l’image est donné par le programme suivant :
- Prendre un nombre réel ;
- Elever ce nombre au carré ;
- Ajouter -4 ;
- Prendre l’inverse ;
- Multiplier par la racine carrée du nombre pris au départ.
Solution
√𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −4
3- Ensemble de définition
a) Définition
𝑓 est une fonction d’un ensemble A vers un ensemble B.
On appelle ensemble de définition de 𝑓, l’ensemble des éléments de A qui ont une image par 𝑓.
Notation
On note habituellement D𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
Df
f B
A
Remarque
Toute fonction polynôme a pour ensemble de définition ℝ.
b) Détermination
3
Point méthode
Pour déterminer l’ensemble de définition d’une fonction définie par une formule explicite, on peut procéder
comme suit :
- Écrire, s’il y a lieu, les contraintes sur la variable ;
- Préciser les ensembles que déterminent ces contraintes ;
- Écrire l’intersection des ensembles précédents (On pourra utiliser une droite graduée).
Exercice de fixation
Détermine l’ensemble de définition de chacune des fonctions suivantes :
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ ℎ: ℝ ⟶ ℝ
3𝑥−5 √𝑥+3
𝑥. ⟼ −2𝑥 3 + 5𝑥 2 + 4𝑥 + 1 𝑥 ⟼ −𝑥+2 𝑥⟼
√−𝑥
Solution
−3 0
4- Représentation graphique
Définition
Le plan est muni d’un repère.
𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle, d’ensemble de définition D𝑓 .
On appelle représentation graphique de 𝑓, ou courbe représentative de 𝑓, l’ensemble des points
M(𝑥, 𝑓(𝑥)) où 𝑥 est un élément de D𝑓 .
Notation et vocabulaire
On note habituellement (C𝑓 ) la représentation graphique de 𝑓. On a :
M(𝑥 ; 𝑦) ∈ (C𝑓 ) ⇔ 𝑥 ∈ D𝑓 et 𝑦 = 𝑓(𝑥)
Quand 𝑓 est une fonction déterminée par une formule explicite, on dit que 𝑦 = 𝑓(𝑥) est l’équation de la courbe
(C𝑓 ).
Exemple
On considère la fonction 𝑓 définie sur [1; 10] par : 𝑓(𝑥) = √𝑥 − 1. On désigne par (C𝑓 ) est la représentation
graphique de 𝑓 dans le plan est muni du repère (O, I, J).
On considère les points 𝐴(5; 2), 𝐵(7; √6) 𝑒𝑡 𝐶(4; 1) on a :.
• 𝑓(5) = 2, d′ où ∶ 𝐴 ∈ (C𝑓 )
• 𝑓(7) = √6, d′ où ∶ 𝐵 ∈ (C𝑓 )
• 𝑓(4) = √3 et √3 ≠ 1, d′ où: 𝐶 ∉ (C𝑓 ).
4
Remarque
𝑦 = √𝑥 − 1 est l’équation de la courbe (C𝑓 ).
Point méthode
Pour tout nombre 𝑥 ∈ Df , 𝑓(𝑥) est unique. Il en résulte qu’une droite parallèle à l’axe des ordonnées coupe la
courbe représentative d’une fonction, en au plus, un point.
Pour reconnaitre qu’une courbe représentative donnée est celle d’une fonction, on peut procéder comme suit :
- choisir un point sur l’axe des abscisses ;
- tracer la parallèle à l’axe des ordonnées passant par ce point ;
- si toute droite ainsi tracée coupe la courbe en au plus un point, alors cette courbe est celle d’une
fonction.
Remarque
Si une droite parallèle à l’axe des ordonnées coupe une courbe en au moins deux points, alors cette courbe
n’est pas la courbe représentative d’une fonction.
Exercice de fixation
Répondre par Vrai (V) ou par Faux(F).
a) La courbe 1 est celle d’une fonction
b) La courbe 2 est celle d’une fonction
c) La courbe 3 n’ est pas celle d’une fonction
d) La courbe 4 n’ est pas celle d’une fonction
Courbe 1 Courbe 2
Courbe 3 Courbe 4
Solution :
. a) V . b) F . c) F d) V
.
5
5- Détermination d’image et antécédent(s) d’un nombre par une fonction
a) Détermination algébrique
• Soit une fonction f et un nombre 𝑥 appartenant à l’ensemble de définition de f.
L’image de 𝑥 par la fonction f est le nombre 𝑓(𝑥).
• Soit y est le nombre réel. Les antécédents (s’ils existent) du nombre réel y sont les nombres réels x
solution de l’équation : y = 𝑓(𝑥).
Exemple :
On considère la fonction :
f: ℝ →ℝ
𝑥 ⟼ 2𝑥3 + 4𝑥2 − 6𝑥 + 1
Exercices de fixation
Exercice
On considère la fonction :
f: ℝ →ℝ
2𝑥−5
𝑥⟼
3−𝑥
dont l’ensemble de définition est ℝ\{3}.
Solution
1) Les nombres réels 0 ; 2 ; 4 appartiennent à ℝ\{3}. Leurs images peuvent être calculées.
2×0−5 −5 2×2−5 2×4−5
f(0) = 3−0 = 3 ; f(2) = 3−2 = −1; f(4) = 3−4 = −3.
2) Pour calculer les antécédents de −𝟏, résolvons l’équation : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = −1.
Contraintes sur l’inconnue : 𝑥 ∈ ℝ\{3}.
Pour tout nombre réel 𝑥 un élément de ℝ\{3}, on a :
2𝑥 − 5
= −1 ⟺ 2𝑥 − 5 = 𝑥 − 3
3−𝑥
⟺ 𝑥 = 2.
2 appartient à ℝ\{3}. L’antécédent de −1 par f est 2.
b) Détermination graphique
Point méthode :
Soit f une fonction de ℝ vers ℝ et (C𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère.
1. Soit 𝑎 un élément de l’ensemble de définition de f.
Pour lire graphiquement l’image de 𝒂, c'est-à-dire 𝒇(𝒂), on procède comme suit :
- Tracer la droite (D) d’équation 𝑥 = 𝒂.
- L’ordonnée du point d’intersection de (C𝑓 ) et (D) est l’image de 𝒂 par 𝑓.
2. Pour lire graphiquement le(s) antécédent(s) éventuels d’un nombre réel 𝒃 par 𝑓, on procède comme suit :
6
- Tracer la droite () d’équation 𝑦 = 𝒃.
- Les antécédents de b sont les abscisses des points d’intersection éventuels de la droite () d’équation
𝑦 = 𝒃 et de (C𝑓 ).
Exercice de fixation
Exercice
Le plan est muni d’un repère. (C𝑓 ) est la représentation graphique de la fonction 𝑓 définie sur [−5; 3].
1. Détermine graphiquement l’image du nombre −3 par 𝑓
2. Détermine graphiquement le(s) antécédent(s) du nombre 1,5 par 𝑓.
(𝐿): 𝑦 = 1,5
(𝐶𝑓 )
(𝐷): 𝑥 = −3 (𝐶𝑓 )
𝑓
A B
7
• Détermination algébrique
Exercice de fixation
• Détermination graphique
Point méthode
Soit (C) la représentation graphique d’une fonction f dans le plan rapporté à un repère.
Pour déterminer l’image directe d’un intervalle [𝑎; 𝑏] par f, on peut procéder comme suit :
• On représente sur l’axe des abscisses l’intervalle [𝑎; 𝑏] ;
• On hachure l’ensemble F des points M du plan dont les couples de coordonnées (𝑥 ; 𝑦) sont tels que :
𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] ;
• On détermine l’intersection G de la représentation graphique de (C) avec l’ensemble F ;
• On hachure la bande parallèle à l’axe des abscisses contenant G (ne débordant pas de G) ;
• On détermine l’intersection de cette bande avec l’axe des ordonnées ;
• On repère les points d’ordonnées minimale et maximale de cette intersection ;
• A l’aide de ces ordonnées minimale et du maximale déterminées précédemment, on obtient l’image
directe de [𝑎; 𝑏] par f.
Exercice de fixation
Exercice
Soit 𝑓 la fonction dont la courbe représentative (𝐶𝑓 ) est donnée dans le repère orthogonal ci-après.
Détermine l’image directe par 𝑓 de l’intervalle [2; 5].
Solution :
8
B
b) Image réciproque
Définition
𝑓 est une fonction de A vers B et G une partie de B.
On appelle image réciproque de G par 𝑓, l’ensemble G’ des antécédents par 𝑓 de tous les éléments de G.
G
G’
𝑓
A B
• Détermination algébrique
Exercice de fixation
Soit f une fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1 et B = {0; −1; 3}.
Détermine l’image réciproque de B par f.
Solution
Il s’agit de déterminer l’ensemble des antécédents des éléments de B par f.
On a :
1
𝑓(𝑥) = 0 ⟺ 𝑥 = 2 ;
𝑓(𝑥) = −1 ⟺ 𝑥 = 0 ;
𝑓(𝑥) = 3 ⟺ 𝑥 = 2 ;
1
L’image réciproque de B par f est : A = {0; 2 ; 2}.
• Détermination graphique
9
Point méthode
Soit (C) la représentation graphique d’une fonction f dans le plan rapporté à un repère.
Pour déterminer l’image réciproque d’un intervalle [𝑎; 𝑏] par f, on peut procéder comme suit :
• On représente sur l’axe des ordonnées l’intervalle [𝑎; 𝑏] ;
• On hachure l’ensemble T des points M du plan dont les couples de coordonnées (𝑥; 𝑦) sont tels que :
𝑦 ∈ [𝑎; 𝑏] ;
• On détermine l’intersection H de la représentation graphique (C) avec l’ensemble T ;
• On hachure la bande parallèle à l’axe des ordonnées contenant H (ne débordant pas de H) ;
• L’intersection de l’ensemble hachuré précédemment avec l’axe des abscisses permet d’identifier l’image
réciproque de [𝑎; 𝑏] par f.
Exercice de fixation
Soit 𝑓 la fonction dont la courbe (𝐶𝑓 ) est donnée dans le repère orthogonal ci-après.
Détermine l’image réciproque par 𝑓 de l’intervalle [1; 3].
Solution :
A
B E
10
L’ensemble des abscisses des points de la portion de la courbe comprise entre E et F est l’intervalle [2; 5]
(obtenu en déterminant l’intersection de la bande parallèle à l’axe des ordonnées et l’axe des abscisses).
On en déduit que l’image réciproque par 𝑓 de l’intervalle [1; 3] est la réunion d’intervalles [−3; −2] ∪ [2; 5].
Définition
𝑓 et g sont des fonctions définies sur un ensemble E.
On dit que les fonctions 𝑓 et g sont égales sur E (ou qu’elles coïncident sur E) lorsque, pour tout élément 𝑥 de
E, on a : 𝑓(𝑥) = g(𝑥).
Remarque
Les représentations graphiques de fonctions égales sur un ensemble coïncident sur cet ensemble.
Exemple :
Soit les fonctions 𝑓: ℝ ⟶ ℝ et 𝑔: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 2 −1
𝑥 ⟼𝑥−1 𝑥⟼
𝑥+1
𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont égales sur ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[.
En effet :
Les fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont définies sur ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[
(𝑥−1)(𝑥+1)
De plus pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[, 𝑔(𝑥) = = 𝑥 − 1 = 𝑓(𝑥).
𝑥+1
Exercice de fixation
Soit les fonctions 𝑓: ℝ ⟶ ℝ et 𝑔: ℝ ⟶ ℝ
2
𝑥⟼𝑥 𝑥 ⟼ 𝑥|𝑥|
Solution
11
Illustrations graphiques
𝑓(𝑢) = 𝑓(𝑣)
𝑓(𝑣)
𝑓(𝑢)
𝑢 𝑣
𝑣 𝑢 𝑢 𝑣
𝑓(𝑣)
𝑓(𝑢)
𝑢 < 𝑣 ⇒ 𝑓(𝑢) ≤ 𝑓(𝑣) 𝑢 < 𝑣 ⇒ 𝑓(𝑢) ≥ 𝑓(𝑣)(f est Pour 𝑢 ∈ Ket 𝑣 ∈ K, 𝑓(𝑢) = 𝑓(𝑣).
f est croissante décroissante f est constante
Remarques
- Une fonction est croissante lorsque les nombres sont rangés dans le même ordre que leurs images
Une fonction est décroissante lorsque les nombres sont rangés dans l’ordre inverse de leurs images
- Étudier le sens de variation d’une fonction, c’est déterminer les plus grands intervalles sur lesquels
la fonction est strictement monotone ou constante.
Exercices de fixation
Soit f la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 3)2 + 1
Étudie les variations de f sur ]−∞; 3] et sur [3; +∞[.
Solution
• f est strictement décroissante sur ]−∞; 3].
En effet :
Soit u et v appartenant à ]−∞; 3] tels que : 𝑢 < 𝑣.
𝑢 <𝑣 ≤3⟹𝑢−3<𝑣−3≤0
⟹ (𝑢 − 3)2 > (𝑣 − 3)2 ≥ 0
⟹ (𝑢 − 3)2 + 1 > (𝑣 − 3)2 + 1
⟹ 𝑓(𝑢) > 𝑓(𝑣)
• f est strictement croissante sur [3; +∞[ .
En effet :
Soit u et v appartenant à [3; +∞[ tels que : 𝑢 < 𝑣.
3≤𝑢 <𝑣 ⟹0≤𝑢−3<𝑣−3
⟹ 0 ≤ (𝑢 − 3)2 < (𝑣 − 3)2
⟹ (𝑢 − 3)2 + 1 < (𝑣 − 3)2 + 1
⟹ 𝑓(𝑢) < 𝑓(𝑣)
2. Tableau de variation
Un tableau de variation est un tableau qui résume les variations d’une fonction en faisant apparaître les
intervalles où elle est strictement monotone ou constante.
Exemple
La figure ci-après est la représentation graphique (Cg) d’une fonction g définie sur l’intervalle [-5 ; 5].
12
(Cg )
−5 −2 1 3 5
𝑥
3
2 2
g(𝑥)
−2 −1
En effet :
g est strictement croissante sur [−2; 1] ;
g est strictement décroissante sur [−5; −2] et sur [3; 5] ;
g est constante sur [1; 3].
Exercices de fixation
Exercice
La courbe ci-dessous est la représentation graphique d’une fonction 𝑔 définie sur [−5; 5]
(𝐶𝑔 )
13
Détermine les variations de g sur l’intervalle [−5; 5].
Solution
g est strictement croissante sur l’intervalle [−3; 2] et strictement décroissante sur les intervalles [−5; −3] et
[2 ; 5].
Exercices de fixation
Exercice 1
Sur figure ci-dessous, (Cf) est la représentation graphique d’une fonction f sur l’intervalle [−2 ; 5].
Détermine le maximum et le minimum de f sur [−2 ; 5].
Solution
Le maximum de f sur [−2 ; 5] est 3.
Le minimum de f sur [−2 ; 5] est −1.
On dit que, sur l'intervalle [– 2 ; 5], 𝑓 admet en −1 un maximum égal à 3 et en 2 un minimum égal à
– 1.
Exercice 2
La courbe ci-dessous est la représentation graphique d’une fonction 𝑔 définie sur l’intervalle [−5; 5]
14
(𝐶𝑔 )
Solution
C-SITUATION COMPLEXE
Un camion-citerne veut vider 5000 litres d’eau dans une piscine. Après avoir versé 250 litres d’eau,
l’employé chargé de l’opération laisse le robinet ouvert. Le fils du propriétaire, élève en classe de
seconde C, impatient, veut connaitre le temps que mettra le camion pour mettre un volume d’eau
maximum dans la piscine. Pour cela, il met le chronomètre de sa montre à zéro. Le débit du robinet
est 2 litres par seconde.
Détermine le temps au bout duquel le volume d’eau dans la piscine atteint son maximum.
Solution
Ce problème se rapporte à la leçon fonction en particulier maximum d’une fonction.
Pour déterminer ce temps,
Nous allons déterminer l’expression de la fonction 𝑓(𝑡) qui permet de vider le camion-citerne
En fonction du temps.
Nous calculerons le volume 𝑣𝑜 restant dans citerne,
Puis résoudre l’équation 𝑓(𝑡) = 𝑣𝑜 ; avant de conclure
15
• Le débit étant de 2litres par seconde ; alors on a
• 𝑓(𝑡) = 2𝑡, (la quantité d’eau qui s’écoule en 𝑡 secondes)
La quantité d’eau restant après avoir versé 250 litres est : 5000-250=4750 litres
Résoudre l’équation 𝑓(𝑡) = 4750
𝑓(𝑡) = 4750 ⟺ 2𝑡 = 4750
4750
⟺𝑡= 2
⟺ 𝑡 = 2375 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠=39 minutes 35secondes
La piscine atteint son maximum lorsque la citerne est entièrement vidée et le temps nécessaire est
De 39 minutes 35secondes
D-EXERCICES
Exercice 1
Soit les fonctions 𝑓, 𝑔, ℎ 𝑒𝑡 𝑘 𝑑𝑒 ℝ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ définies par leurs expressions explicites. Détermine l’ensemble de
définition de chacune d’elles.
2𝑥 + 3
1) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 2 + 3)(𝑥 − 4) ; 2) 𝑔(𝑥) = ; 3) ℎ(𝑥) = √−3𝑥 + 3
(𝑥 − 1)(−𝑥 + 5)
Solution
1) 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝑥 ∈ ℝ . Donc 𝐷𝑓 = ℝ.
2) 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et (𝑥 − 1)(−𝑥 + 5) ≠ 0 ) .
⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥 − 1 ≠ 0 et − 𝑥 + 5 ≠ 0 )
⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥 ≠ 1 et 𝑥 ≠ 5)
⟺ 𝑥 ∈ ℝ ∖ {1; 5}. Donc 𝐷𝑔 = ℝ ∖ {1; 5}.
3) 𝑥 ∈ 𝐷ℎ ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et−3𝑥 + 3 ≥ 0)
⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≤ 1 ).
⟺ 𝑥 ∈ ]−∞; 1] . Donc 𝐷ℎ = ]−∞; 1] .
Exercice 2
Le plan est muni du repère (𝑂, 𝐼, 𝐽). (Cg ) est la représentation graphique de la fonction 𝑔 définie sur ℝ par
𝑔(𝑥) = 2𝑥 2 + 1.
0 2
1) Les points 𝐸 ( ) , 𝐹 ( ) 𝑒𝑡 𝐺(3; 20) appartiennent-ils à (Cg ) ?
1 10
2) Justifie que la fonction 𝑔 est strictement croissante sur[0; +∞[ .
3) Justifie que la fonction 𝑔 est strictement décroissante sur]−∞; 0] .
Solution
0
1) (0) = 1 . Donc 𝐸 ( ) ∈ (Cg ).
1
2
𝑔(2) = 2 × 4 + 1 = 9. Donc 𝐹 ( ) ∉ (Cg ).
10
𝑔(3) = 2 × 9 + 1 = 19. Donc 𝐺(3; 20) ∉ (Cg ).
2) Soit 𝑢 et 𝑣 deux éléments de [0; +∞[ tels que 3) Soit 𝑢 et 𝑣 deux éléments de ]−∞; 0] tels que
𝑢 < 𝑣. Justifions que 𝑔(𝑢) < 𝑔(𝑣). 𝑢 < 𝑣. Justifions que 𝑔(𝑢) > 𝑔(𝑣).
On a : 0 ≤ 𝑢 < 𝑣 donc 𝑢2 < 𝑣 2 On a : 𝑢 < 𝑣 ≤ 0 donc 𝑢2 > 𝑣 2
2 𝑢2 < 2 𝑣 2 2 𝑢2 > 2 𝑣 2
2 𝑢 + 1 < 2 𝑣2 + 1
2
2 𝑢 + 1 > 2 𝑣2 + 1
2
C’est à dire 𝑔(𝑢) < 𝑔(𝑣). C’est à dire 𝑔(𝑢) > 𝑔(𝑣).
Pour deux éléments 𝑢 et 𝑣 de [0; +∞[ , Pour deux éléments 𝑢 et 𝑣 de ]−∞; 0] ,
16
𝑢 < 𝑣 ⟹ 𝑔(𝑢) < 𝑔(𝑣) donc la fonction 𝑔 𝑢 < 𝑣 ⟹ 𝑔(𝑢) > 𝑔(𝑣) donc la fonction 𝑔
est strictement croissante sur[0; +∞[ . est strictement décroissante sur]−∞; 0].
Exercice 3
Soit 𝑓 la fonction dont la courbe (𝐶𝑓 ) est donnée ci-après
1) Détermine graphiquement l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Lis graphiquement les images par 𝑓de 2 𝑒𝑡 0.
3) Lis graphiquement le(s) antécédents par 𝑓 de 2 et −2.
𝐴 𝐶
Solution
1) 𝐷𝑓 = [−3; 5]
2) 𝑓(2) = 1 et 𝑓(0) = −2.
3) Les antécédents par 𝑓 de 2 : −3 et 3.
L’antécédent par 𝑓 de −2 : 0 .
Exercice 4
𝑥 3 +𝑥
Soit 𝑓 𝑒𝑡 𝑔, les fonctions définies sur ℝ par 𝑓 (𝑥) = 𝑥 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) =
𝑥 2 +1
Démontre que les fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont égales sur ℝ.
Solution
𝐷𝑓 = ℝ et 𝐷𝑔 = ℝ donc 𝐷𝑓 = 𝐷𝑔 .
(𝑥 2 +1)𝑥
Pour 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑥) = = 𝑥 = 𝑓 (𝑥). Donc 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont égales sur ℝ.
𝑥 2 +1
Exercice 5
Solution
1 Vrai
2 Faux
3 Faux
4 Vrai
Exercice 6
Observe les schémas ci-dessous puis écris les numéros des courbes qui sont des représentations graphiques
d’une fonction.
1) J 2) J 3) J
O O I O I
I
(C2
(C1 )
) (C3
)
4) J 5) J
O I O I
(C4
(C5
)
)
Solution
Les courbes des graphiques 1) et 4) sont celles de fonctions car toute droite parallèle à l’axe des
ordonnées les coupent en zéro ou un point.
Exercice 7
Solution
a) h(4)= −5.
b) f(2) = 0.
c) 𝑔−1 ( −3) = 5 .
Exercice 8
Parmi les tableaux ci-dessous, indique ceux qui déterminent une fonction :
1 3 5 7 -5 0 -5 7 4 0 -5 7
2 3 6 2 -3 5 3 2 1 1 1 2
Exercice 9
Relie chaque expression explicite de fonction à son ensemble de définition.
f(𝑥) = 𝑥 2 + 2 • • ℝ ∖ {−1; 5}
𝑥+1
g(𝑥) = 5−𝑥 • • ℝ
h(𝑥) = √𝑥 − 7 • • [0; +∞[
j(𝑥) = √𝑥 • • ℝ ∖ {5}
3𝑥
k(𝑥) = (𝑥−5)(𝑥+1) • • [ 7; +∞[
Solution
f(𝑥) = 𝑥 2 + 2 • • ℝ ∖ {−1; 5}
𝑥+1
g(𝑥) = 5−𝑥 • • ℝ
h(𝑥) = √𝑥 − 7 • • [0; +∞[
j(𝑥) = √𝑥 • • ℝ ∖ {5}
3𝑥
k(𝑥) = (𝑥−5)(𝑥+1) • • [ 7; +∞[
Exercice 10
2𝑥−3
Soit 𝑓(𝑥) = −𝑥 2 + 5. 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑥−1
1) Calcule l’image par 𝑓𝑒𝑡𝑔 de 0; −2 𝑒𝑡 √2 .
2) Détermine le ou les antécédents de 1 par chaque fonction.
Solution :
7
1) (0) = 5 , 𝑓(−2) = 1 , 𝑓(√2) = 3 , 𝑔(0) = 3 , 𝑔(−2) = 3 et 𝑔(√2) = 1 − √2 .
2)
𝑓(𝑥) = 1 ⟺ −𝑥 2 + 5 = 1 2𝑥−3
𝑔(𝑥) = 1 ⟺ 𝑥−1 = 1
⟺ 𝑥2 = 4 ⟺ 2𝑥 − 3 = 𝑥 − 1
⟺( 𝑥 = −2 ou 𝑥 = −2 ) ⟺ 𝑥=2
Les antécédents de 1 par 𝑓 sont −2 et 2 L’ antécédent de 1 par 𝑔 est 2 .
Exercice 11
Solution :
1) Df = ℝ f est une fonction polynôme.
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≠ 0 ) .
⟺ 𝑥 ∈ ℝ ∖ {0} .
2) Calculons l’image par f et g de chacun des nombres suivants :10−1 ; 10; −10; − 10−1
Exercice 12
𝑥+1
ℎ est la fonction définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 2 −4. (𝑐ℎ ) est la courbe représentative de ℎ.
−2
Détermine l’ordonnée du point de (Ch) dont l’abscisse est .
3
Solution :
−2 1
−2 +1 1 9 −3
3 3
ℎ( 3 ) = −2 2 = −32 = × −32 = .
( ) −4 3 32
3 9
−2 −3
L’ordonnée du point de (Ch) dont l’abscisse est est .
3 32
Exercice 13
Dans chacun des cas suivants, dire si les fonctions f et g sont égales sur ℝ ou non. Sinon préciser le plus
grand ensemble sur lequel f et g coïncident.
𝑥 3 −𝑥
1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 −1
2) 𝑓(𝑥) = √𝑥² et 𝑔(𝑥) = |𝑥|
Solution :
1) 𝐷𝑓 = ℝ et 𝐷𝑔 = ℝ ∖ {−1; 1} .
𝑥 3 −𝑥 𝑥(𝑥 2 −1)
Pour 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 = ℝ ∖ {−1; 1} 𝑔(𝑥) = 𝑥 2−1 = 𝑥 2 −1 = 𝑥 = 𝑓(𝑥).
𝐷𝑓 ≠ 𝐷𝑔 donc les fonctions f et g ne sont pas égales sur ℝ.
Le plus grand ensemble sur lequel f et g coïncident est ℝ ∖ {−1; 1} ℝ ∖ {−1; 1} .
Exercice 14
Détermine l’ensemble de définition de chacune des fonctions suivantes :
3𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 2−2𝑥+1
1)
√2−𝑥
2) 𝑔(𝑥) = 𝑥+4
3) ℎ(𝑥) = √−3𝑥 + 9
5𝑥
4) 𝑗(𝑥) = 𝑥 2 +3
1
5) 𝑝(𝑥) = 𝑥 + √𝑥 + 1
√𝑥+1
6) r(x)= 𝑥 2−4
Solution :
1) 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 ≠ 0). 𝟐) 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⟺ (𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 + 4 ≠ 0 et 2 − 𝑥 ≥ 0)
⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et (𝑥 − 1)2 ≠ 0) ⟺ (𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 + 4 ≠ 0 et 2 − 𝑥 ≥ 0)
⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≠ 1). ⟺ (𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 ≠ −4 et 𝑥 ≤ 2)
Donc 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−1; 1}. Donc 𝐷𝑔 = ]−∞; 2]\{−4}
𝑥 ∈ 𝐷ℎ ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ ; −3𝑥 + 9 ≥ 0) 3) Pour tout 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥 2 + 3 ≠ 0 donc 𝐷𝐽 =ℝ .
9
𝑥 ∈ 𝐷ℎ ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≤ 3
Donc 𝐷ℎ = ]−∞; 3]
5) 𝑥 ∈ 𝐷𝑝 ⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 ≠ 0 et 1 + 𝑥 ≥ 0) 6)
⟺ ( 𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 ≠ 0 et 𝑥 ≥ −1) 𝑥 ∈ 𝐷𝑟 ⟺ (𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 2 − 4 ≠ 0 et 𝑥 + 1 ≥ 0)
20
Donc 𝐷𝑔 =[−1; +∞[\{0 } = [−1; 0[ ∪ ]0: +∞[ ⟺ (𝑥 ∈ ℝ , ( 𝑥 + 2)(𝑥 − 2) ≠ 0 et
𝑥 ≥ −1)
⟺ (𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 ≠ −2, 𝑥 ≠ 2 et 𝑥 ≥ −1)
Donc 𝐷𝑔 =[−1; +∞[\{2 } = [−1; 2[ ∪ ]2: +∞[
Exercice 15
3
On donne la fonction h de ℝ vers ℝdéfinie par : h(x) = x2+2
Solution
Exercice 16
Solution
1) Démontrons que f est croissante sur [2 ; +∞[
Alors 0 ≤ 𝑢 − 2 ≤ 𝑣 − 2 ;
0 ≤ (𝑢 − 2)² ≤ (𝑣 − 2)² ;
0 ≤ ≤ (𝑢 − 2)² + 1 ≤ ≤ (𝑣 − 2)² + 1 ;
𝑓(𝑢) ≤ 𝑓(𝑣)
Ainsi pour tout nombre réel 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 des éléments de [2 ; +∞[ ; tels que 2 ≤ 𝑢 ≤ 𝑣 ,
𝑓(𝑢) ≤ 𝑓(𝑣)
donc 𝑓 est strictement croissante sur [2; +∞[ .
21
Soit 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 des éléments de ] − ∞ ; 2] ; tels que. 𝑢 ≤ 𝑣 ≤ 2 ;
0 ≤ (𝑣 − 2 )² + 1 ≤ (𝑢 − 2 )² + 1 ;
𝑓(𝑣) ≤ 𝑓(𝑢)
3) tableau de variation
𝑥 -∞ 2 +∞
𝑓(𝑥)
1
Exercice 17
(Cg)
J
O I
II- Démontre que la fonction g de ℝ vers ℝ définie par g(x) = 3 − |x − 4| admet un maximum égal à 3
sur son ensemble de définition.
Solution
22
1) Dg = [−5; 5]
2) Le maximum de g est 3 et le minimum de g est −3,8.
3) La fonction g est décroissante sur les intervalles [−5; −3] et [3; 5].
La fonction g est croissante sur l’intervalle [−3; 3].
4) Le tableau de variation de g sur Dg
𝑥 −5 −3 3 5
−1 3
𝑔(𝑥)
−3,8 0
Exercice 18
L’unité est le centimètre.
Un rectangle a pour périmètre constant égal à 40. On note 𝑥 sa longueur et h sa largeur. On se propose de
trouver ses dimensions lorsqu’il a une aire maximale.
1) Exprime sa largeur h en fonction de 𝑥.
2) Justifie que l’aire est égale à : −(𝑥 − 10)2 + 100
3) Démontre que pour 𝑥 égal à 10, l’aire est maximale et détermine ce maximum.
Solution
𝑎(𝑥) ≤ 100
23
2nde C CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Mathématiques
B. - RESUME DE COURS
I. Positions relatives de droites et de plans de l’espace
L’espace (E) est un ensemble infini de points admettant des sous-ensembles infinis appelés droites et
plans qui satisfont certaines règles suivantes :
a. Règles de base
Règle 1 : Par deux points distincts A et B, il passe une unique droite notée (AB).
Règle 2 : Par trois points non alignés A, B et C de (E ), il passe un unique plan. Ce plan est noté
(ABC).
Règle 3 : Si A et B sont deux points d’un plan P, tous les points de la droite (AB) appartiennent au
plan P.
Règle 4 : Si deux plans sont sécants, leur intersection est une droite.
Règle 5 : les théorèmes de géométrie plane sont vrais dans tout plan de l’espace.
b. Vocabulaire
• Lorsque des points appartiennent à un même plan on dit qu’ils sont coplanaires.
• Lorsque des droites sont contenues dans un même plan on dit qu’elles sont coplanaires.
• Quatre points ne sont pas coplanaires lorsque l’un n’appartient pas au plan défini par les trois
autres.
• Un tétraèdre est un solide qui a quatre sommets non coplanaires.
Propriété
Deux droites non coplanaires sont disjointes.
Exercice de fixation
ABCDEFGH est un cube.
Montre que les droites (GF) et (CD) sont
disjointes.
Solution
G,F et C sont trois points non alignés donc (GFC) est un plan. Or D ∉ (GFC) alors les quatre points
G,F ,C et D sont non coplanaires.
Si les droites (GF) et (CD) étaient coplanaires alors les points G , F,C et D seraient coplanaires. Ce qui
est absurde.
Donc (GF) et (CD) sont non coplanaires d’où elles sont disjointes.
Résultats à retenir
Définitions
1) Deux droites sont dites parallèles lorsqu’elles sont confondues ou bien lorsqu’elles sont
coplanaires et disjointes.
2) Deux droites sont dites sécantes lorsque leur intersection est réduite à un point
Exemple
ABCDEFGH est un cube .
P ∉ (HE).
-Les droites (HE) et (HP) sont confondues donc elles sont
parallèles.
-Les droites (EP) et (GF) sont coplanaires et disjointes donc elles
sont parallèles.
-B est le point d’intersection des droites (CB) et (FB) alors elles
sont sécantes.
Remarque
Deux droites dites disjointes ne sont pas nécessairement parallèles, elles peuvent être non coplanaires.
Exercice de fixation
ABCDEFGH est un cube , I est un point de la demi-droite [𝐵𝐹).
Justifie que les droites (BC) et (BI) sont contenues dans le plan (FGC).
Réponse attendue
On a B Î (FGC ) et F Î (FGC )alors (BF )Ì (FGC)or 𝐼 ∈ (𝐵𝐹) d’où 𝐼 ∈ (𝐹𝐺𝐶). Par conséquent
(BI) ⊂ (FGC)
2. Positions relatives d’une droite et d’un plan
Propriété
Étant donné une droite (D) et un plan (P), les différentes positions relatives sont :
1) (D) et (P) sont disjoints.
2) (D) est incluse dans (P).
3) L’intersection de (D) et de (P) est réduite à un point.
Exercice de fixation
ABCDEFGH est un cube.
I, J, K sont les milieux respectifs des arêtes [AB], [EF] et [FG].
Étudie la position relative :
1) de la droite (IK) et du plan (BCF).
2) de la droite (AI) et du plan (FGC)
3) de la droite (JK) et au plan (EFG)
Réponse attendue
1. K est un point commun à (IK) et (BCF).
I ∈ (𝐼𝐾) et I ∉ (BCF)
Alors La droite (IK) est sécante au plan (BCF).
2. B est un point commun à (AI) et (FGC).
A ∈(AI) et A ∉ (FGC).
Alors la droite (AI) est sécante au plan (FGC.
3. J ∈ (𝐸𝐹𝐺) et K ∈ (𝐸𝐹𝐺) donc la droite (JK) est incluse dans le plan (EFG).
Définitions
1) On dit qu’une droite (D) est parallèle à un plan (P) lorsque (D) est incluse dans (P) ou
lorsque (D) et (P) sont disjoints.
2) On dit que le plan (P) est sécant à la droite (D) au point I lorsque l’intersection de (D) et de
(P) est réduite au point I
H G
E F
Exemple : On considère le cube ci-contre
- La droite ( AE) est parallèle au plan ( GDC) car
(AE) et (GDC) sont disjoints .
- La droite ( BH ) est sécante au plan ( ADE ) en H car D C
l’intersection de (BH) et de (ADE) est réduite au point H A B
3. Positions relatives de deux plans
Propriété
Étant donné deux plans (P) et (L), les différentes positions relatives sont :
1) (P) et (L) sont disjoints.
2) (P) et (L) sont confondus.
3) L’intersection de (P) et (L) est une droite.
Exercice de fixation
Réponse attendue
Définitions
1) Deux plans confondus ou disjoints sont dits parallèles.
2) Deux plans non parallèles sont dits sécants, leur intersection est alors une droite.
Définition :
La section d'un solide par un plan correspond à la « trace » laissée par ce plan sur le solide, qui est
formée par l'ensemble des points communs au solide et au plan.
Méthode :
La construction de la section d'un solide par un plan se fait en construisant l'intersection de ce plan
avec les différentes faces du solide. S
Exemple :
J
SMNPQ est une pyramide des sommet S.
M Q
L
II. Etude du parallélisme
Conséquence
Deux droites coplanaires respectivement parallèles à deux droites non parallèles sont sécantes.
Exercice de fixation
Sur la figure ci-dessous, ABCD est un tétraèdre. I, J, K et L
sont les milieux respectifs des segments[𝐴𝐵] ,[𝐵𝐶] , [𝐶𝐷] et [𝐴𝐷] .
1. Montre que les droites (IL) et (JK) sont parallèles.
2. Soit (P) un plan sécant à (IL).
Justifie que (P) est sécant à (JK).
Réponse attendue
1) BDC est un triangle, le point J est milieu de [𝐵𝐶] et le point K est milieu de [𝐷𝐶], d’après la
propriété de la droite des milieux (𝐽𝐾)// (𝐵𝐷).
ABD est un triangle, le point I est milieu de [𝐴𝐵] et le point L est milieu de [𝐴𝐷], d’après la
propriété des droites des milieux (𝐼𝐿)// (𝐵𝐷).
On a donc (𝐽𝐾)// (𝐵𝐷) et (𝐼𝐿)// (𝐵𝐷) d’où (𝐼𝐿)// (𝐽𝐾).
2) (P) est un plan sécant à (IL) et (𝐼𝐿)// (𝐽𝐾) Donc (P) est sécant à (JK).
Exercice de fixation
ABCDE est une pyramide. F est le milieu de [EA] et G est le milieu
de [EC]. Démontre que la droite (FG) et le plan (ABC) sont parallèles.
1) Justifie que (𝐹𝐺)// (𝐴𝐶) .
2) Déduis-en que (𝐹𝐺)// (𝐴𝐵𝐶).
Réponse attendue
1) AEC est un triangle, le point F est milieu de [𝐴𝐸] et le point G est milieu de [𝐸𝐶].
D ’après la propriété de la droite des milieux (𝐹𝐺)// (𝐴𝐶).
2) On a (𝐹𝐺)// (𝐴𝐶) 𝑒𝑡 (𝐴𝐶) ⊂ (𝐴𝐵𝐶) d’où (𝐹𝐺)// (𝐴𝐵𝐶).
Exercice de fixation
On considère le tétraèdre ABCD et les points E, F et G appartenant
respectivement aux arêtes [DA], [DC] et [DB] tels que les droites
(EF) et (AB) d’une part et les droites (FG) et (BC) d’autre part
soient parallèles.
Justifie que les plans (EFG) et (ABC) sont parallèles.
Réponse attendue
(𝐸𝐹)// (𝐴𝐵) or (AB)Ì (ABC) d’où (𝐸𝐹)// (𝐴𝐵𝐶) et (𝐹𝐺)// (𝐵𝐶) or (BC)Ì (ABC) d’où
(𝐹𝐺)// (𝐴𝐵𝐶). Les droites (EF) et FG), sécantes en F, sont parallèles au plan (ABC) alors le plan
(EFG) est parallèle au plan (ABC).
QUELQUELS METHODES pour Démontrer
Solution :
Pour résoudre ce problème nous allons utiliser la leçon Droites et Plans dans l’espace, notamment la
position relative d’une droite et d’un plan.
La droite ( AI ) coupe le segment [BC] en K. K est donc le milieu de [BC]
La droite (AJ ) coupe le segment [DC] en R. R est donc le milieu de [DC]
Dans le triangle DBC, La Droite ( KR) est parallèle ( DB). Comme (KR) ( AIJ ), on a donc la droite
(BD ) est parallèle au plan ( AIJ).
Par conséquent les élèves qui affirment que la droite (BD) est parallèle au plan (AIJ) ont raison.
IV-EXERCICES
Exercices d’application
Exercice 1
ABCD est un tétraèdre, I, J, K sont les milieux des arêtes [AB], [AC], [AD].
Écris le numéro suivi de la lettre de la bonne réponse.
A H J G
K E
I F
J D
D C
B
C A B
I
1. Les points A, B, D, J sont :
a. Coplanaires ; b. alignés ; c. non coplanaires
2. La droite (BC) est parallèle à la droite :
a. (IK) ; b. (AD) ; c. (IJ)
3. Les droites (BK) et (DI) sont :
a. non coplanaires ; b. Parallèles ; c. sécantes
4. Sont coplanaires, les droites :
a. (AB) et (CD) ; b. (IK) et (AC) ; c.(IK) et (BD)
5. La droite (IK) est parallèle au plan :
a. (ABC); b. (BCD); c. (ACD)
6. Les plans (ACD) et (IJK) sont sécants suivant
a. (AC) b. (JK ) c. (IK)
Solution
Exercice 2
A H J G
K E
ABCDEFGH est Iun cube, I , J et K sont les milieux de [AB] F
J D
,[GH] et [DC]
D K C
B
C A B
I
1. (∆) est une droite parallèle à la droite (BG), (∆) est donc parallèle au plan :
a. (ADH) ; b. (ABC) ; c. (CDH)
2. Le plan (AEJ) coupe le plan (CDH) suivant une droite parallèle à :
a. (BA) ; b. (IK) ; c. (AE)
3. (∆) est une droite parallèle au plan (ABD) et au plan (HCG) alors :
a. (ABC) est parallèle à (HCG) ; b. (∆) est parallèle à (DC) ; c. (∆) est parallèle à (AD)
Solution :
1.a : 2.a 3. b
Exercice 3
Solution :
Les plans (ABC) et (FGD) sont .......sécants......
Les plans (ABC) et (EFG) sont ...........parallèles............................
Les plans (HFB) et (EGC) sont............sécants....................................
Exercice 5: Déterminer la position relative des droites pour les solides dessinés en perspective.
S R
H G N
Q
E O P
F
W V M
C
D
I L
A T U
B
J K
1.
Exercices de renforcement
4. Supposons que (IJ) et (AE) sont coplanaires. Alors les points I , J , A et E seraient coplanaires.
Ce qui est contradictoire car I∉ (JAE) .
Donc (IJ) et (AE) sont non coplanaires.
❖ Comment démontrer qu’une droite est sécante à un plan ?
Exercice 7
Sur la figure ci-contre :
- A∈(P) ; B∈(P) ; O∉(P) ; C∈[AO] ; D∈[OB]
- Dans le plan (OAB), les droites (AB) et (CD) ne sont pas parallèles.
1. Démontre que la droite (CD) est sécante au plan (P) en un point I
2. Construis le point d’intersection I de (CD) avec le plan (P)
Solution :
1. (AB) et (CD) sont coplanaires et ne sont pas parallèles ; donc elles sont sécantes. Or (AB) est
contenue dans le plan ( P), donc la droite (CD) est sécante au plan (P) en un point I qui est
l’intersection des droites (AB) et (CD).
2. Construction du point d’intersection I de (CD) avec le plan (P)
Exercices d’approfondissement.
❖Comment démontrer qu’une droite est parallèle à un plan ?
Exercice 13
SABCD est une pyramide régulière. I le milieu du segment [SA] et J le
milieu du segment [SB].
Démontre que la droite (IJ) est parallèle au plan (SCD).
Solution :
Dans le triangle SAB ,
Ï milieu de [ SA]
( IJ ) / / ( AB) et (AB) // (DC) donc ( IJ ) // (DC) or (DC) ( SCD) d’où (IJ)//(SCD)
J milieu de [ SB]
Thème2 : Fonctions
1
A-SITUATION D’APPRENTISSAGE
La coopérative scolaire de ton lycée utilise un terrain rectangulaire de 8 m sur 5 m pour produire des
tomates.
Pour mieux organiser l’espace disponible, le Proviseur du lycée demande que les côtés du terrain soient
augmentés chacun d’une longueur identique, comme l’indique la figure ci-dessous, afin d’obtenir un
terrain rectangulaire de 88 m2.
Pour respecter les exigences du Proviseur, les élèves de ta classe décident d’étudier les fonctions
polynômes et les fonctions rationnelles.
B-CONTENU DU COURS
I. GENERALITES SUR LES POLYNÔMES
Exemples de polynôme
2
1
3𝑥 + 1, 4𝑥 3 − 2𝑥 + 1 et 3 𝑥 4 + 2𝑥 3 + 𝑥 − 1, sont des polynômes.
Contre-exemple
1
+ 3𝑥 − 1 , n’est pas un polynôme.
𝑥2
2- Propriété fondamentale
Tout polynôme non nul 𝑃(𝑥) peut s’écrire de façon unique sous la forme :
𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1 𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0 , où n est un entier naturel et 𝑎0 , 𝑎1 , 𝑎2 , … , 𝑎𝑛 sont des nombres réels
tels que 𝑎𝑛 ≠ 0.
Exercice de fixation :
On considère le polynôme 𝑃(𝑥) = 2𝑥 − 𝑥 3 + 5𝑥(𝑥 2 − 𝑥) + 4𝑥 − 3 + 2𝑥 2 .,
Ecris 𝑃(𝑥) sous la façon 𝑎3 𝑥 3 + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0
Solution
𝑃(𝑥) = 2𝑥 − 𝑥 3 + 5𝑥(𝑥 2 − 𝑥) + 4𝑥 − 3 + 2𝑥 2
= 2𝑥 − 𝑥 3 +5𝑥 3 − 5𝑥 2 + 4𝑥 − 3 + 2𝑥 2
= −𝑥 3 +5𝑥 3 − 5𝑥 2 + 2𝑥 2 + 2𝑥 + 4𝑥 − 3
= 4𝑥 3 − 3𝑥 2 + 6𝑥 − 3.
Remarque
Lorsque 𝑎0 = 𝑎1 = 𝑎2 = ⋯ = 𝑎𝑛 = 0, 𝑃 est appelé polynôme nul.
Exemple
Soit le polynôme P défini par : 𝑃(𝑥) = 𝑥 5 + 2𝑥 4 + 3𝑥 3 − 4𝑥 2 − 8𝑥 − 12
Exercice de fixation
Soit 𝑄(𝑥) = −3𝑥 4 + 5𝑥 3 − 4𝑥 2 − 12 et 𝑅(𝑥) = (𝑎 + 2)𝑥 4 + 5𝑥 3 − 4𝑥 2 − 𝑏𝑥 − 12, deux
polynômes.
Détermine les nombres réels 𝑎 , 𝑏 tels que les polynômes 𝑄 et 𝑅 soient égaux.
Solution
3
les polynômes 𝑄 et 𝑅 sont égaux si et seulement si ils ont même degré et les coefficients des
termes de même degré sont égaux.
d°𝑄 = d°𝑅 = 4.
Il faut : 𝑎 + 2 = −3 et −𝑏 = 0 ; donc 𝑎 = −5 et 𝑏 = 0.
On appelle zéro d’un polynôme 𝑃 tout nombre réel ∝ tel que : 𝑃(∝) = 0.
Remarque :
Déterminer les zéros d’un polynôme 𝑃, revient à résoudre l’équation 𝑃(𝑥) = 0.
Exemple
• Soit le polynôme 𝑃 défini par 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 + 3𝑥 2 .
On a 𝐺(𝑥) = 0 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑡 à 𝑥 2 − 9 = 0
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à (𝑥 − 3)(𝑥 + 3) = 0
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à 𝑥 − 3 = 0 𝑜𝑢 𝑥 + 3 = 0
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à 𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = −3
donc 3 𝑒𝑡 − 3 sont les zéros de 𝐺.
4
1- (𝑃 + 𝑄)(𝑥) = 𝑃(𝑥) + 𝑄(𝑥) = −2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 7𝑥 − 3 + (−𝑥 5 − 7𝑥 − 3)
= −𝑥 5 − 2𝑥 3 + 3𝑥 2 − 6
(𝑃 + 𝑅)(𝑥) = 𝑃(𝑥) + 𝑅(𝑥) = −2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 7𝑥 − 3 + (2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 10𝑥) = −3𝑥 − 3
2- 𝑑°(𝑃 + 𝑄) = 5 et 𝑑°(𝑃 + 𝑅) = 1.
b. Produit de polynômes
• Définition
On appelle produit de deux polynômes 𝑃 et 𝑄 le polynome noté 𝑃 × 𝑄 défini par :
(𝑃 × 𝑄)(𝑥) = 𝑃(𝑥) × 𝑄(𝑥).
Remarques
- Si 𝑃(𝑥) = −1 alors 𝑃𝑄 = (−1)𝑄.
(−1)𝑄 est noté – 𝑄 et est appelé l’opposé de 𝑄.
- 𝑃 − 𝑄 = 𝑃 + (−𝑄)
Exemple
Soit 𝑃 et 𝑄 deux polynômes tels que : 𝑃(𝑥) = −2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 7𝑥 − 3 et 𝑄(𝑥) = −𝑥 5 − 7𝑥 − 3.
𝑃 − 𝑄 = 𝑃(𝑥) − 𝑄(𝑥) = −2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 7𝑥 − 3 − (−𝑥 5 − 7𝑥 − 3)
= −2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 7𝑥 − 3 + 𝑥 5 + 7𝑥 + 3
= 𝑥 5 − 2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 14𝑥
• Propriété
Soit P et Q deux polynômes non nuls.
𝑑°(𝑃. 𝑄) = 𝑑°𝑃. 𝑑°𝑄
Exercice de fixation
On donne les polynômes 𝑆 et 𝑅 suivants :
𝑆(𝑥) = −7𝑥 2 + 𝑥 + 5.
𝑅(𝑥) = −2𝑥 3 + 10𝑥.
1- Calcule le polynôme 𝑆𝑅
2- Déduis en 𝑑°(𝑆𝑅)
Solution
1- 𝑆𝑅(𝑥) = 𝑆(𝑥) × 𝑅(𝑥) = (−7𝑥 2 + 𝑥 + 5)( −2𝑥 3 + 10𝑥)
= 14𝑥 5 − 70𝑥 3 − 2𝑥 4 + 10𝑥 2 − 10𝑥 3 + 50𝑥
= 14𝑥 5 − 2𝑥 4 − 80𝑥 3 + 10𝑥 2 + 50𝑥
2- 𝑑°(𝑆𝑅) = 5
Un polynôme mis sous la forme d’un produit de polynômes de degrés supérieurs ou égaux à 1 est dit
factorisé.
Produits remarquables
Exemple
En utilisant les produits remarquables, on obtient :
𝑥 3 − 8 = 𝑥 3 − 23 = (𝑥 − 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 22 ) = (𝑥 − 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 41
𝑥 3 + 1 = 𝑥 3 + 13 = (𝑥 + 1)(𝑥 2 − 𝑥 + 12 ) = (𝑥 + 1)(𝑥 2 − 𝑥 + 1)
𝑥 3 − 6𝑥 2 + 12𝑥 − 8 = 𝑥 3 − 3 × 𝑥 2 × 2 + 3 × 𝑥 × 22 − 23
= (𝑥 − 2)3
𝑥 3 − 8 = 𝑥 3 − 23 = (𝑥 − 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 22 ) = (𝑥 − 2)(𝑥 2 + 2𝑥 + 4)
Exercice de fixation
Solution
On a: 𝐵(𝑥) = 𝑥 3 − 13 − (𝑥 − 1)(2𝑥 2 + 𝑥 − 3) = (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 1) − (𝑥 − 1)(2𝑥 2 + 𝑥 − 3).
𝐵(𝑥) = (𝑥 − 1)[ 𝑥 2 + 𝑥 + 1 − (2𝑥 2 + 𝑥 − 3)] = (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 1 − 2𝑥 2 − 𝑥 + 3).
𝐵(𝑥) = (𝑥 − 1)(4 − 𝑥 2 ) = (𝑥 − 1)(22 − 𝑥 2 )
Donc 𝐵(𝑥) = (𝑥 − 1)(2 − 𝑥)(2 + 𝑥).
Tout polynôme du second degré 𝑃(𝑥) tel que 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐, 𝑎 ≠ 0 peut se mettre sous la
forme : 𝑃(𝑥) = 𝑎[(𝑥 + 𝛼)2 + 𝛽] où ∝ 𝑒𝑡 𝛽 sont des nombres réels.
L’écriture 𝑎[(𝑥 + 𝛼)2 + 𝛽] de 𝑃(𝑥) est appelé forme canonique.
Cas général
𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels avec 𝑎 ≠ 0
𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
𝑏 𝑐
𝑃(𝑥) = 𝑎(𝑥 2 + 𝑎 𝑥 + 𝑎)
𝑏 𝑏 2 𝑐
𝑃(𝑥) = 𝑎[(𝑥 + 2𝑎)2 − (2𝑎) + 𝑎]
𝑏 𝑏 2 𝑐
Cette expression de 𝑃(𝑥) est sa forme canonique avec ∝= 2𝑎 et 𝛽 = − (2𝑎) + 𝑎
6
Exercice de fixation
Solution
Exercice de fixation
Solution
5 2 5 2 5 2 9 5 2 3 2
𝑃(𝑥) = 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 = (𝑥 − 2) − (2) + 4 = (𝑥 − 2) − 4 = (𝑥 − 2) − (2) = (𝑥 − 1)(𝑥 − 4)
𝑄(𝑥) = 4𝑥 2 + 16𝑥 + 12 = 4(𝑥 2 + 4𝑥 + 3) = 4[(𝑥 + 2)2 − (2)2 + 3] = 4[(𝑥 + 2)2 − 1]
= 4(𝑥 + 3)(𝑥 + 1)
. Signe de 𝒂𝒙 + 𝒃 (𝒂 ≠ 𝟎)
Pour tout nombres réels 𝑎 et 𝑏 tels que : 𝑎 ≠ 0, on a le tableau de signe suivant :
𝑥 𝑏
−∞ − +∞
𝑎
𝑎𝑥 + 𝑏 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 − 𝑎 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑎
Exercices de fixation
7
Etudions le signe de −2𝑥 + 2
Soultion
On a le tableau de signe suivant :
𝑥 −∞ 1 +∞
−2𝑥 + 2 + 0 −
b. Signe de 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄
Méthode
Soit 𝐴(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 , 𝑎 ≠ 0 pour étudier le signe de 𝐴(𝑥) on peut utiliser sa forme canonique.
Exercices de fixation
𝑥 −∞ −1 2 +∞
𝑥−2 − − 0 +
𝑥+1 − 0 + +
𝑄(𝑥) + 0 − 0 +
On a donc : pour tout 𝑥 appartenant à ]−∞; −1[ ∪ ]2; +∞[, 𝑄(𝑥) > 0
pour tout 𝑥 appartenant à ]−1; 2[, 𝑄(𝑥) < 0
pour 𝑥 appartenant {−1; 2}, 𝑄(𝑥) = 0
Exercice de fixation
Solution
1 1 2 1 7
On a : 𝑅(𝑥) = −𝑥 2 + 𝑥 − 2 = −(𝑥 2 − 𝑥 + 2) = −[(𝑥 − 2)2 − (2) + 2 = −[(𝑥 − 2)2 + 4]
1 7
pour tout 𝑥 appartenant à ℝ, (𝑥 − 2)2 > 0 et 4 > 0, donc pour tout 𝑥 appartenant à ℝ, 𝑅(𝑥) < 0.
Exercice de fixation
8
Solution
2 1 1 1 2 1 1
On a : 𝑆(𝑥) = −9𝑥 2 + 6𝑥 − 1 = −9 (𝑥 2 − 3 𝑥 + 9) = −9[(𝑥 − 3)2 − (3) + 9] = −9(𝑥 − 3)2
1
pour tout 𝑥 appartenant à ℝ, (𝑥 − 3)2 > 0 et −9 < 0, donc pour tout 𝑥 appartenant à ℝ,
𝑅(𝑥) < 0.
Remarque
• 𝑄(𝑥) est appelé quotient de 𝑃(𝑥) par 𝑥−∝.
• d°𝑄 = d°𝑃 − 1
Exercices de fixation
Soit 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥 2 + 𝑥 − 2
1) Vérifions que 1 est un zéro de 𝑃.
2) Déterminons le quotient de 𝑃(𝑥) par 𝑥 − 1, par la méthode des coefficients indéterminés.
Solution:
1) Je vérifie que 1 est un zéro de 𝑃.
𝑃(1) = 2 × 13 − 12 + 1 − 2 = 2 − 1 + 1 − 2 = 0. Donc 1 est un zéro de 𝑃.
2) Je détermine les nombres réels 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐).
On a: (𝑥 − 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐) = 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 − 𝑎𝑥 2 − 𝑏𝑥 − 𝑐 = 𝑎𝑥 3 + (𝑏 − 𝑎)𝑥 2 +
(𝑐 − 𝑏)𝑥 − 𝑐
Par identification on a : 𝑎 = 2 ; 𝑏 − 𝑎 = −1 ; 𝑐 − 𝑏 = 1 et − 𝑐 = −2
𝑎=2
𝑎=2
𝑏 − 𝑎 = −1
On obtient { ⟺ {𝑏 = 1 et 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)(2𝑥 2 + 𝑥 + 2)
𝑐−𝑏 =1
𝑐=2
−𝑐 = −2
Donc le quotient de 𝑃(𝑥) par 𝑥 − 1 est 2𝑥 2 + 𝑥 + 2
Solution
1) Je vérifie que 1 est un zéro de 𝑃.
𝑃(1) = 2 × 13 − 12 + 1 − 2 = 2 − 1 + 1 − 2 = 0. Donc 1 est un zéro de 𝑃.
Exemples
−𝑥 2 −2𝑥+3 𝑥+2
et sont des fractions rationnelles.
𝑥 2 −1 𝑥 2 −4𝑥+4
Exercice 1
2𝑥 3 +2𝑥 2 −10𝑥+6
Soit la fraction rationnelle 𝑓 définie par :𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −4𝑥+3
1) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) a) Vérifie que 1 est un zéro du polynôme 2𝑥 3 + 2𝑥 2 − 10𝑥 + 6.
b) Déduis en une écriture de 2𝑥 3 + 2𝑥 2 − 10𝑥 + 6 en produit de facteurs du premier degré.
2(𝑥−1)2 (𝑥+3)
3) Montre que : 𝑓(𝑥) = .
(𝑥−1)(𝑥−3)
4) Pour 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , simplifie 𝑓(𝑥).
5) Etudie le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Solution
1) Je détermine l’ensemble de définition de 𝑓.
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥2 − 4𝑥 + 3 ≠ 0
10
⇔ (𝑥 − 2)2 − 22 + 3 ≠ 0
⇔ (𝑥 − 2)2 − 1 ≠ 0
⇔ (𝑥 − 2 − 1)(𝑥 − 2 + 1) ≠ 0
⇔ (𝑥 − 3)(𝑥 − 1) ≠ 0
⇔ 𝑥 ≠ 3 et 𝑥 ≠ 1
0
Ainsi : 2𝑥 3 − 𝑥 2 + 𝑥 − 2 = (𝑥 − 1)(2𝑥 2 + 4𝑥 − 6)
On a aussi : 2𝑥 2 + 4𝑥 − 6 = 2(𝑥 2 + 2𝑥 − 3) = 2[(𝑥 + 1)2 − 12 − 3]
= 2[(𝑥 + 1)2 − 4] = 2[(𝑥 + 1)2 − 22 ]
= 2(𝑥 + 1 + 2)(𝑥 + 1 − 2) = 2(𝑥 + 3)(𝑥 − 1)
On obtient donc : 2𝑥 − 𝑥 + 𝑥 − 2 = 2(𝑥 − 1)2 (𝑥 + 3)
3 2
2(𝑥−1)2 (𝑥+3)
3) Je montre que 𝑓(𝑥) = .
(𝑥−1)(𝑥−3)
2(𝑥−1)2 (𝑥+3)
On a : 𝑥 2 − 4𝑥 + 3 = (𝑥 − 1)(𝑥 − 3), donc 𝑓(𝑥) = (𝑥−1)(𝑥−3)
4) Je simplifie 𝑓(𝑥).
On a :
2(𝑥−1)(𝑥+3)
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∖ {1; 3} 𝑓(𝑥) = (𝑥−3)
5) J’étudie le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
𝑥 −∞ −3 1 3 +∞
2(𝑥 − 1) − − + +
0
𝑥+3 − + + +
0
𝑥−3 − − − +
0
𝑓(𝑥) − + − +
0
11
On a la division euclidienne suivante :
3𝑥 2 − 𝑥 − 2 𝑥−3
−3𝑥 2 + 9𝑥 3𝑥 + 8
8𝑥 − 2
−8𝑥 + 24
22
22
On a donc : 𝐺 (𝑥) = 3 𝑥 + 8 + 𝑥−3
D’où, 𝑎 = 3, 𝑏 = 8 et 𝑐 = 22.
C- SITUATION COMPLEXE
Pour la fête de saint valentin, M. INAGO souhaite faire plaisir à sa femme en lui offrant une carte de
saint valentin. Il décide donc d’imprimer sur du papier photo une carte importée sur un site internet, le
papier est de forme carrée de côté 𝑥 avec 𝑥 compris entre 9 cm et 20 cm. Il souhaite cependant laisser
une marge de 3 cm en haut et en bas du papier et une marge de 2 cm à gauche et à droite. Son fils en
classe de seconde qui est à côté de lui souhaite déterminer les dimensions du papier photo afin que l’aire
de la surface imprimable soit de 24 cm2. (Voir la figure ci-dessous)
Surface
imprimable
Solution
Ce problème porte sur les polynômes
Pour déterminer les dimensions de la photo ;
Je détermine les dimensions et calculer l’aire 𝐴(𝑥) de la partie imprimable
Je résous l’équation 𝐴(𝑥) = 24
JE déduis les dimensions a partir des contraintes
le papier photo doit être un carré de coté 10 cm pour que l’aire de la surface imprimable soit égale à 24
cm2.
D-EXERCICES
Exercice 1
Soit 𝑎, 𝑏 et 𝑐 des nombres réels. Détermine a, b et c pour que les polynômes
P(x) = 5x2 – 3x + 2 et 𝑄(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + (1 – 𝑏) 𝑥 + 𝑐 soient égaux.
Solution
𝑎=5 𝑎=5
𝑃 = 𝑄 ⇔ {1 − 𝑏 = −3 ⇔ { 𝑏 = 4
𝐶=2 𝐶=2
Exercice 2
Exercice 3
Ecris chacun des polynômes suivants sous la forme de produit de polynômes du premier degré.
𝑅(𝑥) = 𝑥 3 – 27 S(x) = x3 – 6x2 + 12x -8
Solution
𝑅(𝑥) = 𝑥 3 – 27 = (𝑥 − 3)(𝑥 2 + 3𝑥 + 9)
13
Factorisons si possible 𝑥 2 + 3𝑥 + 9
3 2 3 2
𝑥 2 + 3𝑥 + 9 = (𝑥 + 2) − (2) + 9
3 2 9
= (𝑥 + ) − + 9
2 4
2
3 27
= (𝑥 + ) +
2 4
Donc 𝑥 + 3𝑥 + 9 n’est pas factorisable par conséquent 𝑅(𝑥) = (𝑥 − 3)(𝑥 2 + 3𝑥 + 9)
2
Exercice 4
En utilisant la forme canonique, factorise chacun des polynômes suivants si cela est possible.
P(x) = x2 + 4x + 2 Q(x) = 2x2 -4x +8 R(x) = x2 -2x + 5
Solution
P(𝑥) = 𝑥 2 + 4𝑥 + 2 𝑄(𝑥) = 2𝑥 2 − 4𝑥 + 8 𝑅(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 + 5
= (𝑥 + 2)2 − 4 + 2 = 2(𝑥 2 − 2𝑥 + 4) = (𝑥 − 1)2 − 1 + 5
= (𝑥 + 2)2 − 2 = 2[(𝑥 2 − 1)2 − 1 + 4] = (𝑥 − 1)2 +4
= (𝑥 + 2)2 − (√2)² = 2[(𝑥 2 − 1)2 + 3] Donc le polynôme R n’est pas
= (𝑥 + 2 + √2) (𝑥 + 2 − √2 Donc le polynôme Q n’est pas factorisable
factorisable
Exercice 5
𝐶 ( 𝑥 )Etudie le signe de chacun des polynômes suivants :
𝐴(𝑥) = 5𝑥 – 2 ; 𝐵(𝑥) = −4𝑥 + 3 ; 𝐶 ( 𝑥 ) = (𝑥 – 3) ( 4 𝑥 + 2 ) ;
𝐷 (𝑥) = (2 − 𝑥) ( 3 – 5 𝑥)
𝑥 1
−∞ −2 3 +∞
𝑥 2
−∞ 5
+∞ 𝑥– 3 − − 0 +
𝐴(𝑥) − 0 + 4𝑥 + 2 − 0 + +
2 𝐶(𝑥) + 0 − 0 +
Pour 𝑥 ∈ ]−∞; 5] , 𝐴(𝑥) ≤ 0
−1
2
Pour 𝑥 ∈ ]5 ; +∞[ , 𝐴(𝑥) > 0
Pour 𝑥 ∈ ]−∞; 2 ] ∪ [3; +∞[, 𝐶(𝑥) ≥0
−1
Pour 𝑥 ∈ ] 2 ; 3[ , 𝐶(𝑥) < 0
𝑥 5
−∞ 3
2 +∞
𝑥 3
−∞ 4
+∞ 2−𝑥 + + 0 −
𝐵(𝑥) + 0 − 3– 5𝑥 + 0 − −
𝐷(𝑥) + 0 − 0 +
3 5
Pour 𝑥 ∈ ]−∞; 4] , 𝐵(𝑥) ≥0 Pour 𝑥 ∈ ]−∞; 3] ∪ [2; +∞[, 𝐷(𝑥) ≥ 0
14
3 5
Pour 𝑥 ∈ ]4 ; +∞[ , 𝐵(𝑥) < 0 Pour 𝑥 ∈ ]3 ; 2[ , 𝐷(𝑥) < 0
Exercice 6
Etudie le signe de chacun des polynômes suivants :
E (x) = x2 + x – 2 ; F(x) = -3x2 –3 x + 18.
E (x) = x2 + x – 2 F(x) = -3x2 –3 x + 18.
1 9 F(x) = −3(x2 + x −6)
= ( 𝑥 + )2 −
2 4
1 2 25
= (𝑥 + 2)(𝑥 − 1) = −3[(𝑥 + 2) − ]
4
𝑥 −∞ −2 1 +∞ = −3 (𝑥 + 3)(𝑥 − 2)
𝑥– 1 − − 0 + 𝑥 −∞ −3 2 +∞
𝑥 + 2 − 0 + + 𝑥– 2 − − 0 +
𝐶(𝑥) + 0 − 0 + −3( 𝑥 + 3) + 0 − −
Pour 𝑥 ∈ ]−∞; −2] ∪ [1; +∞[, 𝐸(𝑥) ≥ 0 𝐶(𝑥) − 0 + 0 −
Pour 𝑥 ∈ ]−2; 1[, 𝐶(𝑥) < 0
Pour 𝑥 ∈ ]−∞; −3] ∪ [2; +∞[, 𝐸(𝑥) ≤ 0
Pour 𝑥 ∈ ]−3; 2[, 𝐶(𝑥) > 0
Exercice 7
Exercice 8
15
On considère le polynôme P défini par 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 3𝑥 + 2.
1
1. Justifie que 2 est un zéro de P.
2. Ecris sous forme canonique le polynôme Q défini par 𝑄(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 − 2.
3. En utilisant la question 2, factorise 𝑄(𝑥).
4. Vérifie que 𝑃(𝑥) = (2𝑥 − 1)𝑄(𝑥)
5. Détermine les zéros de P.
Solution
1
1. Justifions que 2 est un zéro de P.
1 1 1 2 1
𝑃 (2) = 2 × ( 2)3 − 3 ( 2) − 3 ( 2) + 2
1 1 1 3
𝑃( ) = 2× −3× − +2
2 8 4 2
1 1 3 3 9 9
𝑃( ) = − − +2 = − = 0
2 4 4 2 4 4
2.Ecris sous forme canonique le polynôme Q défini par 𝑄(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 − 2
𝑄(𝑥) = (𝑥 − 1)2 − 1 − 2
𝑄(𝑥) = (𝑥 − 1)2 − 3
𝑄(𝑥) = (𝑥 − 1)2 − (√3)²
𝑄(𝑥) = (𝑥 − 1 − (√3)) (𝑥 − 1 + (√3))
Exercice 9
On donne 𝑃(𝑥) = −2𝑥 3 + 7𝑥 2 − 12𝑥 + 9.
3
1. Vérifie que 𝑃(𝑥) est factorisable par 𝑥 − 2
3
2. Démontre que le quotient de 𝑃(𝑥) par 𝑥 − 2 est −𝑥 2 + 4𝑥 − 6
3. Ecris, si possible, le quotient sous forme de produit de polynômes de 1er degré.
4. Etudie le signe de 𝑃(𝑥) suivants les valeurs de 𝑥.
5. Sans calculer, donne le signe des nombres suivants : 𝑃(4000) , 𝑃(√3) , 𝑃(−2008).
Solution
3
1. Vérifie que 𝑃(𝑥) est factorisable par 𝑥 − 2
3
Calculons 𝑃 (2)
3 3 3 3
𝑃 (2) = −2(2) + 7× (2 )² -12× 2 +9
3 27 9 36
𝑃 (2) = −2 8
+ 7× 4 - 2
+9
16
3 27 63
𝑃 (2) = − 4
+ 4
- 18 +9
3 36 3
𝑃 (2) = 4
− 9 = 0 Alors 𝑃(𝑥) est factorisable par 𝑥 − 2
3
2. Démontrons que le quotient de 𝑃(𝑥) par 𝑥 − est −𝑥 2 + 4𝑥 − 6
2
dévélopons
3
par (𝑥 − 2) ( −2𝑥 2 + 4𝑥 − 6) = −2𝑥 3 + 4𝑥 2 − 6𝑥 + 3𝑥 2 − 6𝑥 + 9
3 3
𝑃(𝑥) = −2(𝑥 − 2)[ (𝑥 − 1)2 + 2] ; le signe donc de P est le signe contraire à celui de (𝑥 − 2) car
−2[(𝑥 − 1)2 + 2] < 0 .
3 3
Pour tout 𝒙 ∈ ]2 ; +∞[, (𝑥 − 2) > 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃(𝑥) < 0
3 3
Pour tout 𝒙 ∈ ]−∞; 2[, (𝑥 − 2) < 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃(𝑥) > 0
5 .Sans calculer, donne le signe des nombres suivants : 𝑃(4000) , 𝑃(√3) , 𝑃(−2008)
3
𝑃(4000) < 0 car 𝟒𝟎𝟎𝟎 ∈ ] ; +∞[
2
3
, 𝑃(√3) < 0 car√3 ∈ ] ; +∞[
2
3
𝑃(−2008) > 0 𝑐𝑎𝑟 −𝟐𝟎𝟎𝟖 ∈ ]−∞; [
2
Exercice 10
−2𝑥 3 +3𝑥 2 −𝑥−2
On donne la fraction rationnelle 𝐺 définie par : 𝐺(𝑥) = 𝑥 2 −3
𝑐𝑥+𝑑
Ecris la fraction rationnelle 𝐺 sous la forme 𝐺 (𝑥) = 𝑎 𝑥 + 𝑏 + 𝑥 2 −3
Solution
Déterminons les nombres réels tel que
𝑐𝑥+𝑑
𝐺 (𝑥) = 𝑎 𝑥 + 𝑏 + 𝑥 2−3
(𝑎𝑥+𝑏)(𝑥 2 −3) 𝑐𝑥+𝑑
𝐺 (𝑥) = +
𝑥 2 −3 𝑥 2 −3
(𝑎𝑥+𝑏)(𝑥 2 −3)+𝐶𝑥+𝑑)
𝐺 (𝑥) = 𝑥 2 −3
17
𝑎 = −2
{ 𝑏=3 et −3𝑏 + 𝑑 = −2
−3𝑎 + 𝑐 = −1
𝑎 = −2
{ 𝑏 = 3 et 𝑑 = 7
𝑐 = −7
18
MINISTÈRE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
NATIONALE ET DE
L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
A. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pour embellir la devanture de leur classe, des élèves d’une classe de 2nd C décident de planter des
roses. Les filles de la classe proposent la figure ci-dessous où (C) est un cercle centre O et de rayon
réel 3m et elles souhaitent que l’aire du triangle ABC soit réservée pour les 40 pieds de roses blanches
qu’elles ont achetées. Le chef de classe soutient qu’avec 5 pieds au mètre carré il n’y a pas
suffisamment de pieds de roses blanches. Les filles ne sont pas d’accord. Alors tous les élèves de la
classe décident de faire des calculs pour en avoir le cœur net. On donne AC = 5 m.
1
B. CONTENU DE LA LECON
I ANGLES INSCRITS
1- Angle inscrit défini par une corde et un point.
a- Présentation
Deux points distincts A et B d’un cercle définissent deux arcs de cercles :
- ̂
Celui dont la longueur est plus petite, noté 𝑨𝑩
- ̆.
Celui dont la longueur est plus grande, noté 𝑨𝑩
ේ
𝑨𝑩
A B
̂
𝑨𝑩
2
Figure 2 Figure 3
M
O O
B B
A A
M
̆
Le point M appartient à l’arc 𝐴𝐵 ̂
Le point M appartient à l’arc 𝐴𝐵
̂ est aigu et il intercepte l’arc 𝐴𝐵
L’angle inscrit 𝐴𝑀𝐵 ̂ ̂ est obtus et il intercepte l’arc𝐴𝐵
L’angle inscrit 𝐴𝑀𝐵 ̆
Remarque
Lorsque la corde [AB] est un diamètre, alors les deux arcs de cercles sont des demi-cercles et l’angle
̂ est un angle plat qui intercepte l’un ou l’autre des deux demi-cercles.
au centre 𝐴𝑂𝐵
M
b- Propriétés :
• ̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
̂ intercepte l’arc AB, alors : 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
Si 𝐴𝑀𝐵 ̂.
2 A B
AB
1
• ̂ intercepte l’arc 𝐴𝐵
Si 𝐴𝑀𝐵 ̆ , alors : 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
̂ = 180° − 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
̂.
2
O
A
B
Exercice de fixation M
̂ = 138°.
Sur la figure ci-dessous, O est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC tel que 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐶
Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶̂ et 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑀𝐶 ̂.
B 3
M
C
Réponse proposée
̂ = 180° − 1 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐶
Donc 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑀𝐶 ̂
2
(C)
T’ O
T
• ̂ est un angle inscrit qui intercepte l’arc 𝐴𝐵
𝑇𝐴𝐵 ̂.
• ̂ est un angle inscrit qui intercepte l’arc 𝐴𝐵
𝑇′𝐴𝐵 ̆.
b- Propriétés
Soit [AB] une corde d’un cercle (C) de centre O qui n’est pas un diamètre, [AT) la demi-tangente en
A à (C) contenue dans le demi-plan de frontière (AB) ne contenant pas le point O, [AT’) l’autre
demi-tangente en A. On a :
• ̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
mes𝑇𝐴𝐵 ̂.
2
• ̂ = 180° − 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
𝑚𝑒𝑠𝑇′𝐴𝐵 ̂ T’
2 O
4
A B
Exercice de fixation
(C)
Sur la figure ci-contre, (TT’) est la tangente en A au cercle (C) de centre O.
̂ = 108°.
On donne 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 T’ O
̂.
̂ 𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑇′
Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑇
A B
Réponse proposée
T
̂.
̂ 𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑇′
Je calcule 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑇
[AT) est la demi-tangente en A à (C) contenu dans le demi plan de frontière (AB) ne contenant pas le
̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
centre O du cercle, donc mes𝑇𝐴𝐵 ̂.
2
̂ = 1 × 108° = 54°.
Alors 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑇 2
̂ = 180° − 1 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
[AT’) est l’autre demi-tangente en A, donc 𝑚𝑒𝑠𝑇′𝐴𝐵 ̂.
2
c- Conséquences
Propriétés M
5
P3 : La bissectrice d’un angle inscrit dans un cercle partage l’arc
intercepté en deux arcs de même longueur.
sont supplémentaires. M
B
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑁𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ = 180°
A
N
̂ = 37°
Exercice de fixation : On considère la figure ci-contre où 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 M
̂ ; 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀
Détermine 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ ̂.
′ 𝐵 et 𝑚𝑒𝑠𝑇𝐴𝐵
M’
A
B
Solution T /
̂ = 𝜶°.
II - LIEU GEOMETRIQUE DES POINTS M TELS QUE : 𝒎𝒆𝒔𝑨𝑴𝑩
̂ = 𝜶°
1. Détermination de l’ensemble des points M tels que : 𝒎𝒆𝒔𝑨𝑴𝑩
Propriété
̂ = 𝜽°
2. Construction de l’ensemble des points M tels que 𝒎𝒆𝒔𝑨𝑴𝑩
6
Déterminer le lieu géométrique des points M tels que 𝒎𝒆𝒔𝑨𝑴𝑩̂ = 𝜽°, avec 0 < 𝜃 < 180°, revient à
construire deux arcs de cercle symétriques par rapport à (AB) appelés arcs capables d’un angle de 𝜽°.
Programme de construction
- Je trace un segment [AB] ;
- Je trace une demi-droite [AT) tel que 𝑚𝑒𝑠 𝑇𝐴𝐵̂ = 𝜃°;
- Je construis le point O, intersection de la perpendiculaire à la droite (AT) en A et de la
médiatrice du segment [AB] ;
- Je construis l’arc de cercle de centre O et de rayon OA situé dans le demi-plan de frontière
(AB) ne contenant pas le point T ;
- Je construis le symétrique de cet arc de cercle par rapport à (AB).
L’ensemble cherché est la réunion des deux arcs de cercles symétriques par rapport à (AB) privés des
extrémités A et B.
Remarques
Soit M un point distinct de A et de B.
Proposition de solution
L’ensemble cherché est la réunion des deux arcs de cercles symétriques par rapport à (AB)
privés des extrémités A et B.
7
III- RELATIONS METRIQUES DANS UN TRIANGLE
1. Aire d’un triangle
Propriété
C bbb
a B
Exercice de fixation
Pour la figure ci-contre, on donne : AB = 5 cm, BC = 6 cm A
C bbb
B
Solution
Je calcule l’aire du triangle ABC.
1
𝒜= ̂.
× 𝐴𝐵 × 𝐵𝐶 × 𝑠𝑖𝑛𝐴𝐵𝐶
2
1
𝒜 = 2 × 5 × 6 × 𝑠𝑖𝑛30° = 7,5 𝑐𝑚2 .
Exercice de fixation
8
Sur la figure ci-contre qui n’est pas en dimensions réelles, (C)
A
est le cercle centre O circonscrit au triangle ABC. On
√3
donne : sin (60°) = . BC = 8cm, OB = 5cm, 𝑚𝑒𝑠𝐶̂ = 60°
2 B
Détermine AB. C Ox
Réponse proposée
Je détermine AB. (C)
𝐴𝐵 √3
On a 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ = 2 𝑂𝐵, donc 𝐴𝐵 = 20 × = 10√3𝑐𝑚.
2
C. SITUATION COMPLEXE
Pour embellir la devanture de leur classe, des élèves d’une classe de 2nd C décident de planter des
roses. Les filles de la classe proposent la figure ci-dessous où (C) est un cercle centre O et elles
souhaitent que l’aire du triangle ABC soit réservée pour les 40 pieds de roses blanches qu’elles ont
achetées. Le chef de classe soutient qu’avec 5 pieds au mètre carré il n’y a pas suffisamment de pieds
de roses blanches. Les filles ne sont pas d’accord. Avec une production argumentée, tranche cette
discussion. On donne AC = 5 m.
B
(C)
A Ox 100° M
60°
C
/
T
Solution :
Pour résoudre ce problème, nous allons utiliser la leçon angles inscrits.
Pour cela, nous calculer :
- ̂
la mesure de l’angle 𝐵𝐴𝐶
- la longueur BC
- l’aire du triangle ABC
Déterminons le nombre de pieds de roses blanches que peut contenir le triangle ABC.
9
̂ , 𝐴𝐵𝐶
1) Déterminons les mesures des angles 𝐵𝐴𝐶 ̂ et 𝐵𝐶𝐴 ̂
̂ et 𝐵𝑀𝐶
- Les angles 𝐵𝐴𝐶 ̂ sont supplémentaires
donc 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶̂+ 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑀𝐶 ̂ = 180° ⇔ 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂ = 180° − 100° = 80°
̂ et 𝐴𝐶𝑇
- Les angles 𝐴𝐵𝐶 ̂ sont des angles inscrits qui interceptent le même arc 𝐴𝐶
̂ donc
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶
𝑚𝑒𝑠𝐴𝐶𝑇 ̂ = 60°
̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐶𝐴
- Dans le triangle ABC, on a : 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐶𝐵𝐴 ̂ = 180°
̂ = 180° − (60° + 80°) = 40°
Donc 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐶𝐴
2- Déterminons la longueur BC
D’après le théorème des sinus on a :
𝑎 𝑏 𝐵𝐶 5 5𝑠𝑖𝑛80°
= ⇔ = ⇔ 𝐵𝐶 = = 5,68 𝑐𝑚.
sin 𝐴̂ sin 𝐵̂ sin 80° sin 60° 𝑠𝑖𝑛60
D. EXERCICES
Exercices de fixation
Exercice 1
Pour chaque énoncé, écris V s’il est vrai ou F s’il est faux. Aucune
justification n’est demandée.
N° Propositions
1 Des angles inscrits dans un cercle ont la même mesure.
Des angles inscrits dans le même cercle qui interceptent des
2
arcs de même longueur ont la même mesure.
̆ d’un cercle, alors les
Si M et N sont deux points de l’arc 𝐴𝐵
3 ̂ et 𝐴𝑁𝐵̂ sont supplémentaires.
angles inscrits 𝐴𝑀𝐵
Solution :
1.F ; 2. V ; 3. F
Exercice 2
Pour chaque ligne du tableau une seule des réponses proposées est juste.
Écris le numéro de la ligne suivi de la lettre correspondant à la bonne réponse.
10
Réponses
N° A B
1 1
1 L’aire du triangle EFG est 𝒜 = 𝐸𝐹 × 𝐸𝐺 × 𝑠𝑖𝑛𝐸̂ 𝒜 = 𝐸𝐹 × 𝐸𝐺 × 𝑠𝑖𝑛𝐹̂
2 2
𝐴𝐵 𝐵𝐶 𝐴𝐶 𝐵𝐶 𝐴𝐶 𝐴𝐵
2 Soit R le rayon du cercle circonscrit = = = 2𝑅 = = = 2𝑅
𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐶̂
au triangle ABC. On a :
3 L’ensemble des points M tels que
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵̂ = 𝜃° A B
avec 90° < 𝜃 < 180° est représenté
par des arcs de cercle symétriques A B
par rapport à (AB) de la forme :
Solution :
1. A ; 2.B ; 3.B
Exercice 3 C A
̂ = 86°.
Considère la figure ci-contre avec 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐴
̂ 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐵
Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶, ̂ 𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶
̂ O
B D
Solution
̂
- Calcul de 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶
̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐴
𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶 ̂ = 43° car 𝐴𝐵𝐶
̂ est un angle inscrit et 𝐶𝑂𝐴
̂ son angle
2
au centre associé.
̂
- Calcul de 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐵
̂ et 𝐶𝑂𝐴
Les angles 𝐶𝑂𝐵 ̂ sont supplémentaires. Donc :
̂ = 180° − 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐴
𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐵 ̂ = 180° - 43° = 137°
̂
- Calcul de 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶
̂ est un angle inscrit et 𝐶𝑂𝐵
𝐵𝐴𝐶 ̂ son angle au centre associé.
11
1
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂ = 68,5°
2
Exercice de renforcement
Exercice 4
[PQ] est un segment de longueur 4 cm.
Construis dans chacun des cas ci-dessous, l’ensemble des points M tels que :
̂ = 50°.
a/ 𝑚𝑒𝑠 𝑃𝑀𝑄 ̂ = 140°.
b/ 𝑚𝑒𝑠 𝑃𝑀𝑄
SOLUTION
a/ Construction de l’ensemble des points M tels que 𝑚𝑒𝑠𝑃𝑀𝑄 ̂ = 50°.
Programme de construction
• On construit le segment [PQ] tel que PQ = 4
• ̂ = 50°.
On construit un point T tel que 𝑚𝑒𝑠𝑇𝑃𝑄
• On trace la perpendiculaire à la droite (PT) passant par P et la médiatrice du
segment [PQ]. Ces deux droites se coupent en O.
• On construit l’arc de cercle de centre O et de rayon OP situé dans le demi-plan
de frontière (PQ) ne contenant pas le point T.
• On construit le symétrique de cet arc de cercle par rapport à (PQ).
L’ensemble cherché est la réunion des deux arcs de cercles symétriques par
rapport à (PQ) privés des extrémités P et Q.
̂ = 140°.
b/ Construction de l’ensemble des points M tels que 𝑚𝑒𝑠𝑃𝑀𝑄
Le programme de construction est identique à la précédente sauf que le point T
̂ = 140°.
est construit tel que 𝑚𝑒𝑠𝑇𝑃𝑄
N
Exercice 5 L
I O
Sur la figure ci-contre, [IJ] et [KL] sont des diamètres
d’un même cercle de centre O. J
K
̂ et M un point de 𝐾𝐽
N est un point de 𝐼𝐿 ̂. M
12
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐽𝑁𝐿
Démontre que 𝑚𝑒𝑠𝐾𝑀𝐼 ̂.
N
Solution : L
I O
J
K
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐽𝑁𝐿
Démontrons que 𝑚𝑒𝑠𝐾𝑀𝐼 ̂ M
Exercice 6
Soit [AB] une corde d’un cercle (C) de centre O qui n’est pas un diamètre, [AT) la
demi-tangente en A à (C) contenue dans le demi-plan de frontière (AB) ne contenant
pas le point O, [AT’) l’autre demi-tangente en A.
̂ en fonction de mes ̂
1/ a- Exprime mes 𝑂𝐴𝐵 𝐴𝑂𝐵.
T’
̂.
b- Déduis-en mes 𝑇𝐴𝐵 O
̂.
2/ Détermine l’expression mes 𝑇’𝐴𝐵 B
A
T
Solution :
̂ + 𝑚𝑒𝑠 ̂
1) A- Le triangle OAB est isocèle O donc : 2mes𝑂𝐴𝐵 𝐴𝑂𝐵. = 180°
1
̂ = 90° − 𝑚𝑒𝑠 ̂
𝑚𝑒𝑠𝑂𝐴𝐵 𝐴𝑂𝐵.
2
̂ et 𝑇𝐴𝐵
2) Les angles 𝑂𝐴𝐵 ̂ sont complémentaires donc
𝑚𝑒𝑠 ̂ ̂
𝑂𝐴𝐵 = 90° − 𝑚𝑒𝑠𝑇𝐴𝐵 ̂ = 1 𝑚𝑒𝑠 ̂
d’où 𝑚𝑒𝑠𝑇𝐴𝐵 𝐴𝑂𝐵
2
̂ sont supplémentaires donc
̂ et 𝑇′𝐴𝐵
3) Les angles 𝑇𝐴𝐵
13
̂ = 180° − 𝑚𝑒𝑠𝑇𝐴𝐵 1
𝑚𝑒𝑠𝑇′𝐴𝐵 ̂ = 180° − 𝑚𝑒𝑠 ̂
𝐴𝑂𝐵
2
Exercice 7
L’unité de longueur est le centimètre.
ABC est un triangle tel que : BC = 25, AC = 36 et 𝑚𝑒𝑠𝐵̂ = 72°.
1/ Démontre que 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = 41,30°
2/ Justifie que AB = 34,77cm
3/ Détermine le rayon du cercle circonscrit à ce triangle.
4/ Calcule l’aire de ce triangle.
Solution
1/ Démontrons que 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = 41,30°
𝐴𝐶 𝐵𝐶
D’après le théorème des sinus, on a : =
𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐴̂
𝐵𝐶 25
Donc 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ = × 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = 𝑠𝑖𝑛72° = 0,66 ⟹ 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = 41,30° .
𝐴𝐶 36
On obtient AB = 34,77 cm
14
4/ Calculons l’aire du triangle.
1
𝒜= × 𝐴𝐵 × 𝐵𝐶 × 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = 0,5 × 34,77 × 25 × 𝑠𝑖𝑛72° = 413,36 𝑐𝑚2
2
Exercice d’approfondissement
Exercice 8
ABC est un triangle de périmètre P et R le rayon de son cercle circonscrit.
1/ Écris AB, BC et AC en fonction de R.
𝑃
2/ Justifie que 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ + 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ + 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ = .
2𝑅
Solution :
1) D’après le théorème des sinus on a :
𝐴𝐵 = 2𝑅𝑠𝑖𝑛 ̂ 𝐶 , 𝐵𝐶 = 2𝑅𝑠𝑖𝑛 ̂ 𝐴 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 2𝑅𝑠𝑖𝑛𝐵̂
2) 𝑃 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐴𝐶 = 2𝑅(𝑠𝑖𝑛 ̂ ̂) donc
𝐴 + 𝑠𝑖𝑛 ̂𝐵 + 𝑠𝑖𝑛 𝐶
𝑃
𝑠𝑖𝑛 ̂
𝐴 + 𝑠𝑖𝑛 ̂𝐵 + 𝑠𝑖𝑛 ̂𝐶 = .
2𝑅
Solution :
E
√2
1) - Calcul de EG.
Le théorème des sinus nous permet d’écrire 60° 45°
F bbb
𝐸𝐺 𝐸𝐹 G
= ⇔
sin 𝐹̂ sin 𝐺̂
√3
𝐸𝐹 sin 𝐹̂ √2 sin 60° √2 × 2
𝐸𝐺 = = = = √3
sin 𝐺̂ sin 45° √2
2
- Calcul de FG
Dans le triangle ABC, on a : 𝑚𝑒𝑠𝐸̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐹̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐺̂ = 180° donc
15
𝑚𝑒𝑠𝐸̂ = 180° − (60° + 45°) = 75°
√6+√2
𝐹𝐺 𝐸𝐹 𝐸𝐹 sin 75° √2× 4 √6+√2
On a : = ⇔ 𝐹𝐺 = = =
sin 𝐸̂ sin 𝐺̂ sin 45° √2 2
2
3) Calcul du rayon R.
𝐸𝐹 √2
= 2𝑅 ⇔ 𝑅 = =1
sin 𝐺̂ √2
2×
2
Exercice 10
̂ = 40°, mes 𝐺𝐹𝐸
EFG est un triangle tel que : FG = 5cm, mes 𝐸𝐺𝐹 ̂ = 50°.
Solution
P
1. Construction du triangle EFGT
y
E
F G
1
16
𝑚𝑒𝑠𝐸̂ = 180° − (𝑚𝑒𝑠𝐹̂ + 𝑚𝑒𝑠𝐺̂ ) = 180° − (40° +P 50°) = 90°
Donc le triangle EFG est rectangle en E. T
y
E
3/ Construction du cercle circonscrit au triangle EFG et Déterminons son rayon.
F G
Exercice 11
On considère la figure codée ci-contre où (C) est le
cercle de centre O et de rayon [OA]. Les droites (EB)
et (EC) sont des tangentes à (C) respectivement en B et
en C.
(C) B
1) Démontre que le triangle OAB est équilatéral.
2) ̂
Déduis-en la mesure de l’angle BOC
A E 3) Déduis-en que le triangle EBC est équilatéral.
Q
O 4) On donne 𝑚𝑒𝑠PKĈ = 85° .
K Démontre que 𝑚𝑒𝑠PBQ ̂ = 35°
P
C
17
Solution
̂
2) Déduisons la mesure de l’angle BOC
̂ par rapport à la droite (OA) est l’angle AOC
Le symétrique de l’angle BOA ̂.
̂ = 𝑚𝑒𝑠AOC
Donc 𝑚𝑒𝑠BOA ̂
̂ = 𝑚𝑒𝑠BOA
𝑚𝑒𝑠BOC ̂ + 𝑚𝑒𝑠AOC ̂ = 60° + 60° = 120°.
̂ = 180° − (𝑚𝑒𝑠BQK
Finalement, dans le triangle QKB, on a : 𝑚𝑒𝑠PBQ ̂ + 𝑚𝑒𝑠QKB
̂)
̂ = 180° − (60° + 85°) = 35°
Ainsi : 𝑚𝑒𝑠PBQ
18
19
MINISTÈRE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
SECONDAIRE
2C CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES
A-SITUATION D’APPRENTISSAGE
Lors de leurs recherches personnelles sur les angles, des élèves de 2nd C d’un établissement scolaire
𝜋 √5 −2√5
lisent l’information suivante : « pour 𝛼 ∈] − 2 ; 0[ si 𝑐𝑜𝑠𝛼 = , alors 𝑡𝑎𝑛𝛼 = ». Curieux, ils
3 5
s’adressent à leur professeur de mathématiques. Celui-ci leur dit que pour comprendre cette phrase
mathématique, ils doivent approfondir leurs connaissances sur les angles orientés et la
trigonométrie. Ensemble, les élèves cette classe décident de faire des recherches sur les angles
orientés et la trigonométrie afin de vérifier cette affirmation.
B-CONTENU DE LA LEÇON
1. LE RADIAN
1.1 Mesure d’un angle en radian
a. Définition
̂ est égale à la longueur de l’arc intercepté par cet angle sur le
La mesure en radian d’un angle 𝐴𝑂𝐵
̂.
cercle de centre O et de rayon 1. On la note mes 𝐴𝑂𝐵
Exemple : La mesure en radians de l’angle nul est 0.
La mesure en radians de l’angle plat est π.
b. Correspondance entre le radian et le degré
Soit x la mesure en degrés d’un angle et y sa mesure en radians. On a:
𝑥𝜋 180° 𝑦
y = 180° 𝑒𝑡 𝑥 = .
𝜋
Exercice de fixation
a/ convertis la valeur en radian de 45°.
2𝜋
b/ convertis la valeur en degré de 3 rad.
Solution
45°×𝜋 𝜋
a)La mesure en radian d’un angle de mesure 𝑥 = 450 est : y = = 4 𝑟𝑎𝑑
180°
2𝜋 180° 2𝜋
b) La mesure en degré d’un angle de mesure 𝑦 = rad est : 𝑥 = × = 120°
3 𝜋 3
c. Longueur d’un arc de cercle
Définition
̂
(𝒞) est un cercle de centre O et de rayon R, A et B deux points de (𝒞) . L’angle au centre 𝐴𝑂𝐵
̂.
intercepte l’arc 𝐴𝐵
̂ est 𝛼 ( 𝛼 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛), alors longueur 𝐴𝐵
Si la mesure en radian de l’angle 𝐴𝑂𝐵 ̂ = R × 𝛼.
Figure
̂ = α (en radians).
OA = OB = R et mes 𝐴𝑂𝐵
(𝒞)
̂ =Rα.
longueur 𝐴𝐵
Exemple
2𝜋 2𝜋 4𝜋
Si 𝛼 = ̂ = 2×
rad et 𝑅 = 2(𝑐𝑚) alors longueur 𝐴𝐵 = 𝑐𝑚
3 3 3
2. 1 : Orientation du plan
Sur un cercle il y a deux sens de parcours. Orienter un cercle c’est choisir un sens de parcours sur ce
cercle : Ce sens est appelé sens direct (ou positif ou trigonométrique) Le sens contraire est le sens
indirect (ou rétrograde ou négatif)
En général on choisit comme sens direct le sens contraire des aiguilles d’une montre.
Sens direct
Sens indirect
(figure1) O
X
M /
Exemple
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A partir de la figure ci-dessus (figure1), on peut écrire les angles orientes (𝑂𝑀, 𝑂𝑁)et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑂𝑁, 𝑂𝑀)
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂𝑂𝑁
On dira que L’angle orienté(𝑂𝑀, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un angle orienté dans le sens direct.
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
On dira que L’angle orienté(𝑂𝑁, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un angle orienté dans le sens indirect.
𝑂𝑀
b.Propriétés
Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls
⃗⃗⃗̂
⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de sens contraire, alors (𝑢,
Si 𝑢 𝑣) est l’angle orienté plat.
𝑢
⃗ 𝑣 𝑢
⃗
Angle nul 𝑣 angle plat
⃗⃗⃗̂𝑣)= (𝑂)
On note alors (𝑢, ̂ si l’angle orienté est nul.
Si 𝑢 ⃗⃗⃗̂
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux, alors (𝑢, 𝑣 ) est un angle orienté droit.
Exercice d’application
On donne ABCD un carré direct.
a) donne deux angles orientés nuls de vecteurs.
b) donne un angle orienté droit direct et un angle orienté droit indirect
c) donne deux angles orientés qui sont ni nuls ni droits
d) donne deux angles orientés plats
Solutions
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂𝐵𝐶
a) (𝐴𝐷, ⃗⃗⃗⃗⃗ )et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐴𝐵, 𝐷𝐶 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗
b) (𝐴𝐵, 𝐴𝐷 )et (𝐶𝐵, ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗
c) (𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )et (𝐷𝐴, 𝐷𝐵 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂𝐶𝐷
d) (𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ )et (𝐴𝐷, ⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Soit O un point (𝑂𝑋 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑌) un angle orienté. Soit M et N les points d’intersection respectifs des demi-
droites [OX) et [OY) avec un cercle de centre O
⃗⃗⃗⃗⃗̂
La mesure principale en radian de l’angle orienté (𝑂𝑋 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑂𝑌), notée Mes(𝑂𝑋 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑌),est définie par :
⃗⃗⃗⃗⃗̂
-si (𝑂𝑋 , 𝑂𝑌 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) est l’angle nul alors Mes(𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
, 𝑂𝑌
⃗⃗⃗⃗⃗̂
-si (𝑂𝑋 , 𝑂𝑌 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) est l’angle plat alors Mes(𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋
, 𝑂𝑌
⃗⃗⃗⃗⃗̂
-si (𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) n’est ni nul ni plat alors Mes(𝑂𝑋
, 𝑂𝑌 ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = mes𝑋𝑂𝑌
, 𝑂𝑌 ̂ lorsque le sens du
déplacement de M vers N sur l’arc 𝑀𝑁 ̂ est le sens direct.
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mes(𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = -mes𝑋𝑂𝑌
, 𝑂𝑌 ̂ lorsque le sens du déplacement de M vers N sur l’arc 𝑀𝑁
̂ est le
sens indirect.
Remarques
- La mesure principale de l’angle plat orienté est 𝜋 (et non −𝜋 )
Par conséquent la mesure principale d’un angle orienté est un nombre réel appartenant à
l’intervalle ] − 𝜋, 𝜋 ].
- On note Mes( 𝑢 ⃗̂
, 𝑣) la mesure principale d’un angle orienté en degré.
Π Π
- La mesure principale de l’angle orienté droit est s’il est direct et − 2 s’il est indirect
2
Exercice de fixation
Solution
̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ = 𝜋 ; Mes (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ = −𝜋 ,
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = −𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶
Mes (𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶 ; 𝐵𝐶
2 4
̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ 𝜋 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ 𝜋
Mes (𝐶𝐴; 𝐶𝐵 ) = 𝑚𝑒𝑠 𝐴𝐶𝐵 = ; Mes (𝐶𝐵 ; 𝐶𝐴) = −𝑚𝑒𝑠𝐵𝐶𝐴 = −
4 4
3- TRIGONOMETRIE
Dans toute cette partie, sauf mention contraire, le plan est muni d’un repère orthonormé direct
(O, I, J). J
3.1 Le cercle trigonométrique
Définition I
O
On appelle cercle trigonométrique le cercle de centre O et de rayon 1.
Exemple
Le point image du nombre 0 est I.
π
Le point image du nombre 2 est J.
Exercice de fixation
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J). Prendre pour unité 3cm.
𝜋 𝜋 2𝜋
Place les points images R, S et T de chacun des nombres réels suivants : 6 , − 𝑒𝑡 sur le cercle
3 3
trigonométrique.
Solution
On a :
⃗⃗⃗⃗̂
Mes (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋, Mes (𝑂𝐼
; 𝑂𝑅 ̂
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 et Mes (𝑂𝐼
; 𝑂𝑆 ̂
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 2𝜋.
; 𝑂𝑇
6 3 3
J
T +
*
R
2𝜋
*
3
𝜋
6
O 𝜋 I
−
3
* S
3.3 Cosinus, Sinus et tangente d’un angle orienté
a. Définition
⃗⃗⃗̂𝑣 ) = 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑂𝑄
Sin(𝑢, ̅̅̅̅
FIGURE Remarque
Dans le repère orthonormé direct (O, I, J)
Les coordonnées du point M sont
𝑥𝑀 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 et 𝑦𝑀 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 : M (𝑐𝑜𝑠𝛼; 𝑠𝑖𝑛𝛼)
Exemple :
sin𝛼 I(1 ;0) donc 𝑐𝑜𝑠 0 = 1 et 𝑠𝑖𝑛0 = 0 .
𝜋 𝜋
J(0 ;1) donc 𝑐𝑜𝑠 2 = 0 et 𝑠𝑖𝑛 2 = 1 .
𝛼 P Conséquence : signe du Cosinus et du sinus
sur l’intervalle ] − 𝝅, 𝝅 ].
cos𝛼
π π
𝑥 −𝛑 − 𝛑
2 2
𝑐𝑜𝑠𝑥 − 0 + 0 −
𝜋 𝜋
Pour 𝑥 ∈ ]−𝜋; − 2 ] ∪ [ 2 ; 𝜋] ; 𝑐𝑜𝑠 𝑥 ≤ 0.
𝜋 𝜋
Pour 𝑥 ∈ ]− ; [ , cos 𝑥 > 0.
2 2
𝑥 −𝛑 0 𝛑
𝑠𝑖𝑛 𝑥 0 − 0 + 0
𝜋 1 𝜋 √3 1 √3
Comme 𝑐𝑜𝑠 3 = 2 et 𝑠𝑖𝑛 3 = , donc M (2 ; )
2 2
b. Propriétés
- Pour tout nombre réel 𝛼 de l’intervalle ]-𝜋 ; 𝜋], on a :
−1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝛼 ≤ 1;
−1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝛼 ≤ 1;
𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 + 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 1 ;
cos(−𝛼) = 𝑐𝑜𝑠𝛼
sin(−𝛼) = −𝑠𝑖𝑛𝛼.
𝜋 𝜋
- Pour tout nombre réel 𝛼 de l’intervalle]-𝜋 ; 𝜋] tel que 𝛼 ≠ − 2 et 𝛼 ≠ 2 , on a :
𝑠𝑖𝑛𝛼 1
𝑡𝑎𝑛𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 et 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝛼 = .
𝑐𝑜𝑠2 𝛼
Exercice de fixation
𝜋 𝜋
𝛼 est un nombre réel de l’intervalle ]-𝜋 ; 𝜋] tel que 𝛼 ≠ − 2 et 𝛼 ≠ 2 .
1 1
𝑠𝑖𝑛𝛼 = ou 𝑠𝑖𝑛𝛼 = − 2
2
𝜋 1
Comme 𝛼 ∈ [2 ; 𝜋] ; 𝑠𝑖𝑛𝛼 ≥ 0 Alors 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 2
C-Situation complexe
Ton oncle ; fonctionnaire et agent d’une administration est candidat à un concours professionnel.
Dans sa préparation au concours une question dans le sujet de la session précédente retient son
attention. Cette question est la suivante :
𝜋 √2+√3
« On donne 𝛼 ∈]0; 2 [ et 𝑐𝑜𝑠𝛼 = . Justifie que : 𝑡𝑎𝑛𝛼 = 2 − √3 ».
2
√2+√3
𝑐𝑜𝑠𝛼 = .
2
√2−√3 √2−√3
donc 𝑠𝑖𝑛𝛼 = − 𝑜𝑢 𝑠𝑖𝑛𝛼 =
2 2
𝜋 √2−√3
Comme 𝛼 ∈]0; 2 [ , 𝑠𝑖𝑛𝛼 > 0, par conséquent 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 2
Je calcule ensuite 𝑡𝑎𝑛𝛼 sans radical au dénominateur.
√2−√3
𝑠𝑖𝑛𝛼 2−√3
2
𝑡𝑎𝑛𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 = √2+√3 = √ 2+√3 = 2 − √3.
2
𝜋 √2+√3
Donc pour ∈]0; 2 [ et 𝑐𝑜𝑠𝛼 = , 𝑡𝑎𝑛𝛼 = 2 − √3 .
2
C - EXERCICES DE RENFORCEMENT
Le plan est orienté dans le sens direct
Exercice 1
𝑥 etant la mesure principale d’un angle orienté démontre que
a)(cos 𝑥 + sin 𝑥)2 = 1 + 2 sin 𝑥 cos 𝑥
b) (cos 𝑥)4 + (sin 𝑥)4 = 1 − 2(sin 𝑥)²( cos 𝑥)²
Solution
a) (cos 𝑥 + sin 𝑥)2 = (cos 𝑥)² + (sin 𝑥)² + 2 sin 𝑥 cos 𝑥
(cos 𝑥 + sin 𝑥)2 = 1 + 2 sin 𝑥 cos 𝑥 ;car (cos 𝑥)² + (sin 𝑥)² = 1
b) Montrons que :(cos 𝑥)4 + (sin 𝑥)4 = 1 − 2(sin 𝑥)²( cos 𝑥)²
On sait que
((sin 𝑥)² + ( COS 𝑥)2 )² = (cos 𝑥)4 + (sin 𝑥)4 + 2(sin 𝑥)²( cos 𝑥)²
(1)² = (cos 𝑥)4 + (sin 𝑥)4 + 2(sin 𝑥)²( cos 𝑥)²
(cos 𝑥)4 + (sin 𝑥)4 + 2(sin 𝑥)²( cos 𝑥)² = 1
Donc (cos 𝑥) + (sin 𝑥)4 = 1- 2(sin 𝑥)²( cos 𝑥)²
4
Exercice 2
ABC est un triangle équilatérale direct D et E sont deux points tel que les triangles ADB et ACE sont
rectangles respectivement en D et en E
Calculer les mesures principales
⃗⃗⃗ ̂
a) (𝐴 B ; 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂𝐷𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ )et (𝐷𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
b) (𝐴𝐵, A 𝐸)et (𝐴𝐸, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷)
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ )et (𝐴𝐷, ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ )
c) (𝐷𝐵,
Solution
⃗⃗⃗ ̂
𝑴𝒆𝒔(𝐴 B ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋
𝐴𝐶 ) = 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑴𝒆𝒔(𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋
; 𝐷𝐵 2
⃗⃗⃗ ̂
𝑴𝒆𝒔(𝐴 B ; ⃗⃗⃗⃗⃗
7𝜋
𝐴𝐸 ) = 12
⃗⃗⃗ ̂
𝑴𝒆𝒔(𝐴 E ; ⃗⃗⃗⃗⃗
5𝜋
𝐴𝐷 ) = 6
⃗⃗⃗ ̂
𝑴𝒆𝒔(𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 5𝜋
B ; 𝐵𝐶 12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑴𝒆𝒔(𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = −𝜋
; 𝐶𝐵 12
Exercice 3
Dans chacun des cas suivants donne
le signe de 𝑐𝑜𝑠α et de 𝑠𝑖𝑛α
𝜋 𝜋
a) 𝛼 ∈ [0; 2 ], b) 𝛼 ∈] 2 ; 𝜋 [
𝜋 𝜋
c) 𝛼 ∈] − 2 ; 0 [, d) 𝛼 ∈] − 𝜋; − 2 [
Solution
𝜋
𝑎) 𝛼 ∈ [0; 2 ] ∶ 𝑐𝑜𝑠𝛼 ≥ 0 et 𝑠𝑖𝑛𝛼 ≥ 0
𝜋
b) 𝛼 ∈] 2 ; 𝜋 [ ∶ 𝑐𝑜𝑠𝛼 < 0 et 𝑠𝑖𝑛𝛼 > 0
𝜋
c) 𝛼 ∈] − 2 ; 0 [ ∶ 𝑐𝑜𝑠𝛼 > 0 et 𝑠𝑖𝑛𝛼 < 0
𝜋
d) 𝛼 ∈] − 𝜋; − 2 [ ∶ 𝑐𝑜𝑠𝛼 < 0 et 𝑠𝑖𝑛𝛼 < 0
Exercice 4 A
Sur la figure ci contre ABCD est un losange tel que AB = BD et H le .
Point d’intersection des diagonales [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐷𝐵]
Détermine la mesure principale en radian de
B
H
Chacun des angles orientés suivants : D
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐷𝐴 ; 𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; (𝐴𝐻 ; 𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; (𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ); (𝐵𝐻
; 𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
; 𝐻𝐴
Solution C
̂⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ 𝜋 ̂ 2𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ 𝜋
𝑀𝑒𝑠(𝐷𝐴 𝐷𝐵 ) = − 3 ; 𝑀𝑒𝑠(𝐴𝐻 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷) = − 6 ; 𝑀𝑒𝑠(𝐵𝐴 𝐴𝐷 ); = 3 𝑀𝑒𝑠(𝐵𝐻 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐴) = − 2 .
J
Exercice 5 √3 A
E √2 2
Observe le cercle trigonométrique ci-contre. 2 1 B
Donne la mesure principale en radian 2
√3 √2 1 1 √2 √3
de chacun des angles suivants : F − − -2
2 2 2 2 2
O I
⃗⃗⃗⃗̂
(𝑂𝐼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗̂
𝑂𝐴) ; (𝑂𝐼 ; 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; (𝑂𝐹
; 𝑂𝐶 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝑂𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴). −
1
D √2 2
−
2 C
√3
−
2
Solution
⃗⃗⃗⃗̂
Mes (𝑂𝐼 ; 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋; 𝑀𝑒𝑠(𝑂𝐼 ; 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 ; 𝑀𝑒𝑠(𝑂𝐼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋; 𝑀𝑒𝑠(𝑂𝐹
𝑂𝐶 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋
𝑂𝐽
3 6 4 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
𝑀𝑒𝑠(𝑂𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 5𝜋.
; 𝑂𝐴 12
Exercice6
⃗⃗⃗⃗⃗̂
ABC est un triangle rectangle en A, direct, tel que Mes(𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 et ACD est un triangle
; 𝐵𝐶 6
équilatéral direct.
Construis les points A, B, C et D.
Exercice 7
𝜋 √2−√2
On donne 𝑠𝑖𝑛 8 = .
2
𝜋
1/ Détermine la valeur exacte de 𝑐𝑜𝑠 8 .
𝜋
2/ justifie que 𝑡𝑎𝑛 8 = √2 − 1.
Solution
𝜋
1) Je détermine la valeur exacte de 𝑐𝑜𝑠 8 .
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On a : 𝑐𝑜𝑠 2 8 + 𝑠𝑖𝑛2 8 = 1 alors 𝑐𝑜𝑠 2 8 = 1 − 𝑠𝑖𝑛2 8
𝜋 2+√2
Donc 𝑐𝑜𝑠 2 =
8 4
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 √2+√2
Comme 8 ∈ ]0; 2 [ ,𝑐𝑜𝑠 8 > 0 donc 𝑐𝑜𝑠 8 = 2
𝜋
2/ je justifie que 𝑡𝑎𝑛 8 = √2 − 1.
𝜋
𝜋 𝑠𝑖𝑛 √2−√2 2 √2
8
On a : 𝑡𝑎𝑛 8 = 𝜋 = × = 2+√2 = √2 − 1
𝑐𝑜𝑠 2 √2+√2
8
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
-----------------------------------
2nde C
MATHEMATIQUES
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Leçon 9 : STATISTIQUE
A- SITUATION D’APPRENTISSAGE
2nd C1 14 13 14 9 18 13 16 17
2nd C2 7 8 17 16 19 10 20 17
Des élèves des deux classes veulent savoir qui des deux premiers est le « plus fort » en
mathématiques. Sachant que les deux ont la même moyenne, ces élèves décident de comparer
la répartition de chacune des séries de notes autour de cette moyenne.
B-CONTENU DE LA LECON
1. Définition
Soit une série statistique à caractère quantitatif (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ) dont les modalités ne sont pas
regroupées en classe.
- L’effectif cumulé croissant (respectivement décroissant) d’une modalité est la
somme des effectifs des modalités inferieurs (respectivement supérieur) ou égales à
cette modalité.
- La fréquence cumulée croissante (respectivement décroissante) d’une modalité est
la somme des fréquences des valeurs inférieures (respectivement supérieures) ou
égales à cette modalité.
Exemple
On a relevé les notes de mathématiques de deux élèves de 2ndC dans le tableau suivant :
7 8 9 10 11 12 13
Notes
3 1 4 3 2 2 5
Effectifs
Les effectifs cumulés croissants et les effectifs cumulés décroissants sont consignés dans le
tableau suivant :
Notes 7 8 9 10 11 12 13
Effectifs 3 1 4 3 2 2 5
Effectifs cumulés croissants 3 4 8 11 13 15 20
Effectifs cumulés décroissants 20 17 16 12 9 7 5
Exemple
Polygone des effectifs cumulés croissants Polygone des effectifs cumulés décroissants
II- Paramètres de position et paramètres de dispersion
1) Paramètres de position
Les valeurs donnant une idée de l’ordre de grandeur des observations sont appelées les
caractéristiques de position.
Exemple
Taille en cm 45 46 47 48 49 50 51 52 53
Effectifs 2 6 6 8 10 7 5 3 3
b. Moyenne
Définition : La médiane d’une série statistique est la modalité qui partage la population
en deux (2) parties de même effectif ou de même fréquence.
N
Précisément, la médiane est la modalité dont l’effectif cumulé est 2 où N est
l’effectif total.
Exemple 1 :
Un groupe d’élèves a obtenu les notes suivantes : 1 ; 2 ; 5 ; 7 ; 8 ; 10 ; 17 ; 20 ; 25
Cette série a un effectif impair (9). La médiane de cette série statistique correspond à la
9+1
modalité de rang = 5. C'est-à-dire 8.
2
Exemple 2 :
c'est-à-dire 14.
Remarques
• Pour déterminer la médiane, il faut ranger les modalités dans l’ordre croissant.
• La détermination de la médiane se fait aussi à l’aide des polygones des effectifs (ou des
fréquences) cumulés croissants ou (et) décroissants.
L’abscisse du point d’intersection de ces deux polygones est la médiane de cette série statistique.
Modalités 𝑎 M𝑒 𝑏
Effectifs cumulés 𝑐 N 𝑑
2
Solution
88
L’effectif cumulé de la médiane est : = 44
2
On a le tableau suivant :
40 M𝑒 60
35 44 70
M𝑒 − 40 60 − 40 20
On a : = d’où M𝑒 = × 9 + 40, donc M𝑒 = 45,14
44 − 35 70 − 35 35
2. Paramètres de dispersion
Les valeurs donnant une idée de l’étalement des observations sont appelées
caractéristiques de dispersion. Les paramètres de dispersion permettent de mesurer la
façon dont les valeurs du caractère sont reparties autour de la moyenne et de la médiane.
a) Étendue
L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande et la plus petite
valeur (modalité) de cette série.
Elle mesure la dispersion de la série.
Effectif 30 72 60 36 30
Exemple
Un relevé du nombre de postes dans les cybercafés d’une commune nous permet de
dresser le tableau ci-dessous :
Nombre de postes 6 11 12 13
Effectifs 4 6 5 3
Le nombre moyen de postes dans les cybercafés de cette commune est 10,5
4|6−10,5|+6|11−10,5|+5|12−10,5|+3|13−10,5|
L’écart moyen est : e = = 2
18
• La variance V d’une série statistique est la moyenne des carrés des écarts à la
moyenne on a
𝑛1 (𝑥1 −𝑥̅ )2 +𝑛2 (𝑥2 −𝑥̅ )2 +⋯+𝑛𝑝 (𝑥𝑝 −𝑥̅ )2
V= 𝑁
où (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) est la série statistique de moyenne 𝑥̅ ; p le nombre de modalités et
N l’effectif total
• L’écart-type notée 𝜎 (sigma) est la racine carrée de la variance : 𝜎 = √𝑉
Interprétation
Plus l’écart-type est grand, plus la dispersion est importante
Exemple
Un relevé du nombre de postes dans les cybercafés d’une commune nous permet de dresser le
tableau ci-dessous :
Nombre de postes 6 11 12 13
Effectifs 4 6 5 3
Sa variance est :
C- Situation complexe
Des élèves de seconde C d’un lycée de Bouaké découvrent le texte suivant dans une revue :
« Un institut de consommation analyse 100 fromages d’une laiterie qui fabrique des fromages
et les vend avec la mention : 45% de matières grasses ». Il a obtenu les résultats suivants;
Taux de matières grasses [41; 42[ [42; 43[ [43; 44[ [44; 45[ [45; 46[ [46; 47[
Nombre de fromages 2 10 25 40 21 2
L’un des élèves affirme que l’institut va interdire la vente des fromages de cette laiterie.
Après discussion entre élèves, et le sachant sans preuves fiables, les autres élèves
cherchent à vérifier cette affirmation afin de mettre fin aux désaccords causés.
SOLUTION
Pour résoudre ce problème nous allons utiliser nos connaissances sur la leçon statistique.
Pour cela nous allons :
- calculer la moyenne et l’écart-type de la série.
- conclure.
1- Calculons la moyenne des taux de matières grasses est :
𝑛1 𝑐1 + 𝑛2 𝑐2 +⋯ +𝑛𝑝 𝑐𝑝
On a : ̅𝑋 = N
2×41,5 + 10×42,5 + 25×43,5 +40×44,5 + 21×45,5 +2×46,5
̅
x = donc ̅𝑋
̅̅̅ = 44,24
100
La moyenne des taux de matières grasses est de 44,24.
Calculons l’écart-type
2
𝑛1 (𝑐1 )2 + 𝑛2 (𝑐2 )2 + … + 𝑛𝑝 (𝑐𝑝 )
On va calculer d’abord la variance. On a : V = − 𝑋̅ 2
N
2 ×(41,5)2 + 10×(42,5 )2 + 25×(43,5)2 + 40×(44,5)2 + 21×(45,5)2 + 2×(46,5)2
V= − 44,242 = 1,0524
100
Donc l’écart-type est : 𝜎 = √ V . 𝜎 = √1,0524 = 1,025865
Au total, l’écart-type est égale à 1,026
2- Le nombre total de fromage est 100 alors 95% de fromage est 95. Déterminons une
estimation du taux a de matières grasses correspondant à 95 fromages.
Taux de matières grasses [41; 42[ [42; 43[ [43; 44[ [44; 45[ [45; 46[ [46; 47[
Nombre de fromages 2 10 25 40 21 2
Effectifs cumulés croissants 2 12 37 77 98 100
On a :
45 a 46
77 95 98
𝑎 − 45 46 − 45
=
95 − 77 98 − 77
𝑎 − 45 1
=
18 21
18 + 45 × 21
𝑎=
21
𝑎 ≈ 45,85
Après calcul, on remarque que la moyenne calculée ( 44,24 ) est comprise entre 44 et 46 ;
l’écart-type calculé (1,026) est inférieur à 1,5
et enfin le taux de matières grasses calculé soit 45, 85 est compris entre 42,188 et 46,292 ; ce
qui est vrai.
Donc l’institut va autoriser la vente des fromages de la laitière. L’élève n’a pas raison.
D- EXERCICES DE RENFORCEMENT
Exercices de fixation
Exercice 1
Écris le numéro d’un élément du tableau 1 à la lettre correspondante d’un seul élément du
tableau 2
Tableau 1 Tableau 2
𝑝
A 1
Variance 1°) ∑ 𝑛𝑖 𝑥𝑖
𝑁
𝑖=1
𝑝
B 1
Écart-type 2°) ∑ 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2
𝑁
𝑖=1
C
Moyenne 3°) 1
∑𝑝𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑛𝑖 − 𝑥̅ |
𝑁
Écart moyen 4°) D √V
SOLUTION
1°) B 2°) D 3°) A 4°) C
Exercice 2
Écris le numéro de l’affirmation suivi de VRAI si cette affirmation est vraie et FAUX si cette
affirmation est fausse.
1°) La médiane, la moyenne, le mode et la classe modale sont des paramètres de position
2°) La détermination de la médiane se fait uniquement par calcul algébrique
4°) L’écart moyen, la variance et l’écart-type sont des paramètres de dispersion
5°) Les intervalles suivants [16 ; 20 [, [22; 26 [ et [6 ; 11 [ ont la même amplitude
6°) Le centre d’une classe modale est appelé mode de la série statistique
SOLUTION
1°) Vrai 2°) Faux 3°) Faux 4°) Vrai 5°) Faux 6°) Vrai
Exercice 3
On a relevé la taille en centimètre de 40 élèves d’un collège du privé d’Abidjan, et on a obtenu
les résultats suivants :
155 161 165 170 177 180 159 163 167 171
175 183 157 162 169 174 179 164 166 172
174 163 165 170 176 160 169 171 175 162
167 174 172 174 164 166 173 169 173 168
1-a) Regroupe les tailles par classes d’amplitude 5 cm. La première étant : [155 ; 160 [ .
b) Combien de classes obtiens tu ?
2-Dresse le tableau des effectifs de cette série statistique.
3-Quelle est les classes modales de cette série statistique ?
SOLUTION
1- a°) les classes obtenues sont : [155; 160 [ , [160 ; 165 [ , [165 ; 170 [ ,
[170 ; 175 [ , [175 ; 180 [ et [180 ; 185[
b°) J’ai obtenu 6 classes
Classe [155; 160 [ [160 ; 165 [ [165 ; 170 [ [170 ; 175 [ [175 ; 180 [ [180 ; 185[
Effectif 3 8 10 10 7 2
Exercice 4
Le tableau ci-dessous donne une étude statistique portant sur la vitesse des véhicules dans une
ville
Vitesse en km/h [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ [50; 60[
Effectif 17 29 32 12
SOLUTION
Vitesse en km/h [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ [50; 60[ Total
Effectifs (𝑛𝑖 ) 17 29 32 12 90
Centres (𝑐𝑖 ) 25 35 45 55
3540
a) Moyenne : x = = 39,33
90
90660
Variance : V = − (39,33) 2 = 89
90
Écart-type : = 89 = 9, 43
b) La valeur de l’écart-type (9,43) est grande. Cela montre que cette série est très dispersée.
Exercice 5
La répartition des salaires en milliers de francs dans une entreprise est donnée par le tableau
suivant
SOLUTION
800
700
600
500
400
300
200
100
-150 0 150 300 450 600 750 900 1050 1200 1350 1500 1650 1800 1950 2100 2250 2400 x
-100
Interprétation
50% des salaires sont inférieurs à 1165 et 50% des salaires sont supérieurs à 1165.
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
ET DE L’ALPHABETISATION
A-SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pendant les cours de mécanique dans la classe de seconde, le professeur donne des forces
appliquées à un véhicule représenté par le point A dans la figure ci- dessous.
Il demande aux élèves de calculer le travail de chaque force (𝑅2 𝑅1 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑃) pour un
déplacement de A à B avec AB = 10 m.
L’un d’eux affirme qu’il suffit de calculer le produit des vecteurs forces et du vecteur
déplacement.
Ensemble; les élèves font des recherches sur le produit scalaire de deux vecteurs.
B- CONTENU DE LA LECON
𝑢
⃗ . 𝑣 se lit «𝑢
⃗ 𝑠𝑐𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑣 »
Exemples
√3
a) 𝑢 ⃗ ‖ = 2√3; ‖𝑣‖= 4 et cos (̂
⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs tels que ‖𝑢 𝑢
⃗ 𝑣) = 2
𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣‖ cos (̂
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢 𝑢⃗ 𝑣)
√3
= 2√3 x 4 x = 12
2
𝜋
b) ‖𝑢 ⃗̂
⃗ ‖= 2√3; ‖𝑣‖= 4 et mes ( 𝑢 ; 𝑣) = 2
𝜋
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣‖ cos( ) = 8√3×0 =0
2
Remarque
Pour trois points A, B et C distincts
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB x AC x cos (𝐵𝐴𝐶
̂)
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖= AB, ‖𝐴𝐶
En effet, ‖𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = AC et cos (𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂)
𝐴𝐶 )= cos ( 𝐵𝐴𝐶
2 Propriétés
Pour tous vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 on a :
1- 𝑢
⃗ . 𝑣= 𝑣 . 𝑢⃗
2- | 𝑢
⃗ . 𝑣 | ≤ ‖𝑢⃗ ‖ × ‖𝑣‖
3- 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires et :
- 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑠𝑖 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 𝑢 ⃗ . 𝑣 = ‖𝑢⃗ ‖ × ‖𝑣‖
⃗ . 𝑣 = - ‖𝑢
- de sens contraire si et seulement si 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣‖
Exercice de fixation
Calcule le produit scalaire 𝑢⃗ . 𝑣 dans chacun des cas ci-dessous.
1) ⃗‖𝑢 ‖= 2 ; ‖𝑣‖= 6 ; et les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de même sens.
2) ‖𝑢⃗‖= 15 ; ‖𝑣‖= 7 ; et les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de sens
contraires
SOLUTION
⃗ . 𝑣 = ‖𝑢
1) 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣‖= 2 x 6 = 12
2) 𝑢
⃗ . 𝑣 = −‖𝑢⃗ ‖ × ‖𝑣‖= −15 x 7 = −105
3- Carré scalaire
a) Définition
Le carré scalaire d’un vecteur 𝑢
⃗ est défini par 𝑢
⃗ .𝑢 ⃗ 2.
⃗ . on le note 𝑢
b) Propriété
Exercice de fixation
On donne 𝑣 avec ‖𝑣‖ = √5
Calcule 𝑣 2
SOLUTION
2
𝑣 2 = ‖𝑣‖2 = √5 = 5
2
⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = ‖𝐴𝐵
Remarque : pour tous points distincts A et B, on a : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝐴𝐵 2
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. AC⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
̅̅̅̅ × AB
̅̅̅̅ = AB×AB =16.
Soit I le milieu du segment [𝐴𝐵]
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗AD = ̅̅̅̅
AB × ̅̅̅̅
AA = − AB×AA = −4×0 = 0
b Propriété 2
Soit A, B, C et D quatre points tels que A ≠ B.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = 𝐴𝐵 × 𝐻𝐾 𝑜ù 𝐻 𝑒𝑡 𝐾 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡é𝑠
Orthogonaux respectifs des points C et D sur la droite (AB)
Exercice de fixation
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
1) 𝐵𝐶 𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐽𝐶
2) 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
3) 𝐵𝐶 𝐴𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
4) 𝐵𝐶 𝐵𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐼
5) 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗
SOLUTION
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐴
1) 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶
̅̅̅̅ . 𝐵𝑂
̅̅̅̅= 4 x 2 = 8
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
2) 𝐵𝐶 𝐽𝐶 = 𝐵𝐶 ̅̅̅̅ . 𝐵𝐶
̅̅̅̅ = 16
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
3) 𝐵𝐶 ̅̅̅̅ . 𝑂𝐵
𝐴𝐽 = 𝐵𝐶 ̅̅̅̅= -8
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
4) 𝐵𝐶 ̅̅̅̅ . 𝐵𝐵
𝐵𝐽 = 𝐵𝐶 ̅̅̅̅= 4 x 0 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
5) 𝐵𝐶 ̅̅̅̅ . 𝐶𝐾
𝐶𝐼 = 𝐵𝐶 ̅̅̅̅= -4 x 6 = -24
a- Propriété
Pour tous vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 on a :
𝑢⃗ et 𝑣 sont orthogonaux si et seulement si 𝑢
⃗ .𝑣=0
b- Conséquence
-
- Soit (D) et (D’) deux droites de vecteurs directeurs respectifs 𝑢
⃗ et 𝑣 on a :
(D) ⏊ (D’) ⟺ 𝑢 ⃗ .𝑣=0
- Soit les points A, B, C, et D avec A≠B et C≠D
On a (AB) ⏊ (CD) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = 0
- Soit les points A, B et M avec A≠B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
M appartient au cercle (𝜑)de diametre [𝐴𝐵] si et seulement si 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
Exercice de fixation
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐷𝐵
ABCD est un carré. Calcule le produit scalaire 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- SOLUTION
- ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐵 = 0 car (AC) ⏊ (DB).
Exercice de fixation
⃗ et 𝑣 tels que ‖𝑢
On considère les vecteurs 𝑢 ⃗ ‖ = 2; ‖𝑣‖ =3 et 𝑢
⃗ .𝑣=1
Démontre que (2𝑢 ⃗ + 𝑣 )(𝑢⃗ − 𝑣) = -2
SOLUTION
(2𝑢
⃗ + 𝑣)(𝑢⃗ − 𝑣 ) = 2𝑢 ⃗ 2 − 2𝑢
⃗ 𝑣 − 𝑣2 + 𝑢
⃗ 𝑣
= 2 × 2 − 2 × 1 − 32 + 1
2
= -2
4.3 Produit scalaire et norme
Propriété
Pour tous vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣,
1 2
𝑢 ⃗ + 𝑣‖ − ‖𝑢
⃗ . 𝑣 = 2 (‖𝑢 ⃗ ‖2 − ‖𝑣‖2 )
Propriété
1
Soit A, B et C trois points non alignés. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 2 (𝐴𝐶 2 + 𝐴𝐵 2 − 𝐵𝐶 2 )
Remarque A
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 (𝐵𝐶 2 + 𝐵𝐴2 − 𝐴𝐶 2 )
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐶
𝐵𝐴 2
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶 𝐵= 1 (𝐶𝐴2 + 𝐶𝐵 2 − 𝐴𝐵 2 )
𝐶𝐴 2
Exercice de fixation
Soit ABC un triangle tels que AB = 5 ; AC = 6 et BC = 3
B
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
Calcule 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
SOLUTION
1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 2 (𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 − 𝐵𝐶 2 )
= 𝟏𝟐( 25 + 36 − 9)
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 26
Exercice de fixation
̂ = 𝜋. Calcule BC
ABC est un triangle tels que AB = 8 ; AC = 3 et mes 𝐵𝐴𝐶 3
SOLUTION
𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 − 2 × 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 × 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂
𝜋
= 64 + 9 -2× 8 × 3𝑐𝑜𝑠 3
2
𝐵𝐶 = 49 donc BC = 7
Exercice de fixation
ABC est un triangle n’ayant pas d’angle obtus et H le pied de la hauteur issue de A. On donne
AB = 6 ; BC=9 ; BH=4
Justifie que le triangle ABC est rectangle.
SOLUTION
̅̅̅̅ × 𝐵𝐶
On a :𝐴𝐵 2 = 36 𝑒𝑡 𝐵𝐻 ̅̅̅̅ = 4 × 9 = 36.
2 ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
Donc 𝐴𝐵 = 𝐵𝐻 × 𝐵𝐶 d’où le triangle ABC est un triangle rectangle en A.
Propriété
Soit (𝑖, 𝑗) 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑛𝑜𝑟𝑚é𝑒 𝑒𝑡 𝑢⃗ 𝑒𝑡 𝑣 𝑑𝑒𝑢𝑥 vecteurs
⃗ 𝑒𝑡 𝑣 ont pour coordonnées respectives (x;y) et (x’;y’) dans cette base alors 𝑢
Si 𝑢 ⃗ . 𝑣 = xx’ +
yy’
Exercice de fixation
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (o,𝑖, 𝑗). Dans chacun des cas ci-dessous, calcule le
produit scalaire 𝑢
⃗ .𝑣
1- 𝑢 ⃗ (−3) 𝑒𝑡 𝑣(−5
2
2
)
2- 𝑢
⃗ =(1-√2)𝑖+ (2-√3)𝑗 𝑒𝑡 𝑣 = (1 + √2)𝑖+ (2+√3)𝑗
SOLUTION
1- 𝑢
⃗ . 𝑣 = −5 × 2 − 3 × 2 = −16
2- 𝑢
⃗ . 𝑣 = (1 − √2)(1 + √2) + (2 − √3)(2 + √3)
= 1-2+4-3
=0
C-Situation complexe
Le père d’une famille partage un terrain de forme carrée à ses trois enfants. Pour éviter le
conflit entre les jumeaux, il décide que la parcelle de l’aîné, élève en classe de 2ndc soit entre
celles des jumeaux. La figure ci-contre illustre ce partage.
L’ainé curieux voudrait connaitre la mesure de. l’angle 𝜃 à 10−2 . pour cela il s’adresse au
géomètre qui lui demande de calculer le produit scalaire⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑰. ⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑱. ne sachant pas comment
procédé il te sollicite
A l’aide d’une démarche argumentée basée de tes connaissances en mathématiques, répond sa
préoccupation
A D
B I C
SOLUTION
Soit a le coté du carré ABCD (a est un nombre réel strictement positif)
J’exprime les vecteurs 𝑨𝑰⃗⃗⃗⃗ et 𝑨𝑱
⃗⃗⃗⃗ en fonction des vecteurs 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑨𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1
On a : ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 2
1
⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
Je calcule de deux manières le produit scalaire 𝑨𝑰 ⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑱
⃗⃗⃗⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 . ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = (𝐴𝐵 𝐴𝐷 ) (𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 )
2 2
1 1 1
⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷+4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
1 2 1 2
⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = 0 + 𝑎 + 𝑎 + 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = 0 car (AB) et (AD) sont perpendiculaire en A
2 2
⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 𝐴𝐽 = 𝑎2 (1)
D’autre part :
⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 ̂)
𝐴𝐽 = 𝐴𝐼 × 𝐴𝐽 × cos(𝐼𝐴𝐽
𝑎2
En appliquant la propriété de Pythagore au triangle ABI rectangle en I, on a : 𝐴𝐼 2 = 𝑎2 + 4
2 5𝑎2 𝑎√5
Donc 𝐴𝐼 = soit 𝐴𝐼 =
4 2
𝑎√5
De même 𝐴𝐽 = 2
5𝑎2
Donc 𝐴𝐼⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = 4 × cos 𝜃 (2)
Je détermine une valeur approchée de 𝜽
5𝑎2
De (1) et (2) on déduit que × cos 𝜃 = 𝑎2
4
5
On a 4 × cos 𝜃 = 1
4
Donc cos 𝜃 = 5 = 0,8
𝜋
𝜃 = 36,87 car 𝜃 ∈ ]0; 2 [ d’après la figure.
Donc une valeur approchée de 𝜽 à 10-2 près est 𝟑𝟔, 𝟖𝟕°
D .EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1
Ecris le numéro d’un élément de l’affirmation de l’ensemble A suivi de la lettre qui correspond
à un seul élément de l’ensemble B
Théorème d’AL KASHI 1 A . AB×AC× cos BAC ฑ
Produit scalaire dans un triangle ⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
⃗⃗⃗⃗⃗
B . AC
connaissant les cotés 2
C . 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 2 + 𝐴𝐵 2 − 2𝐴𝐵. 𝐴𝐶. cos ̂
2
A
2 2
D . 𝐵𝐶 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶²
Théorème de la médiane 3 BC²
Carré scalaire 4 E . AB² + AC² =2AA'² + 2
Définition du scalaire du
vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB par le vecteur AC 5
A
SOLUTION
1C 2D 3E 4A 5B
EXERCICE 2
Réponds par VRAI si l’affirmation est vraie ou FAUX si elle est fausse
1°) Le produit scalaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗AB . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ …………
AC a le même signe que cos BAC
2°) Si les vecteurs 𝑢 ⃗ 𝑒𝑡 𝑣 ⃗⃗⃗ sont colinéaires et de même sens alors 𝑢 ⃗ . 𝑣 = −‖𝑢 ⃗ ‖. ‖𝑣 ‖……
3°) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0 signifie que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC ………………………………………
𝑥 𝑥 ′
4°) Soit 𝑢 ⃗⃗⃗ ( 𝑦 ) et 𝑣 ⃗ . 𝑣 = 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′………
⃗⃗⃗ ( 𝑦 ′ ) dans une base orthonormée (𝑖⃗ , 𝑗⃗ ) . On a : 𝑢
SOLUTION
1°) VRAI 2°) FAUX 3°) VRAI 4°) FAUX
EXERCICES DE RENFORCEMENT
Exercice 3
𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠.
Démontre que :
1
1) 𝑢 ⃗ + 𝑣‖2 − ‖𝑢
⃗ . 𝑣 = 2 (‖𝑢 ⃗ ‖2 − ‖𝑣‖2 )
1
2) 𝑢⃗ . 𝑣 = 2 (‖𝑢⃗ ‖2 + ‖𝑣‖2 − ‖𝑢
⃗ − 𝑣 ‖2 )
3) |‖𝒖⃗ ‖ − ‖𝒗
⃗ ‖| ≤ ‖𝒖⃗ −𝒗⃗‖
Exercice 4
On donne trois points A(1;2), B(4;-3) et C(-1;3) dans le plans rapporté à un repère orthonormé.
̂
Détermine une valeur approchée à 10−1 près de la mesure de l’angle 𝐵𝐴𝐶.
SOLUTION
Je calcule le couple des coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 et les distances AB et AC
⃗⃗⃗⃗⃗ 4 − 1 3
𝐴𝐵 ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ( ) donc AB = √32 + (−5)2 = √34
−3 − 2 −5
⃗⃗⃗⃗⃗ (−1 − 1)
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ (−2) donc AC = √(−2)2 + (1)2 = √5
𝐴𝐵
3−2 1
Je calcule 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ de deux manières
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 3× (−2) + (−5) × 1 = −6 − 5 = −11 alors 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = −11 (1)
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 × 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂ = √170 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶
̂ 2)
−1
Je détermine une valeur approchée à 10 de la mesure de l’angle 𝐵𝐴𝐶. ̂
De (1) et (2) on a : √170 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂ = -11
donc 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶 ̂ = −11 = −11√170 ≈ −084
√170 170
̂ ≈ 147,5°
d’où mes 𝐵𝐴𝐶.
Exercice 5
Soit ABC un triangle, tels que AB=√7 𝐴𝐶 = 2 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 3
1 a- Calcule cos𝐵𝐴𝐶 ̂
b - justifie que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 1
1) On considère le point M tel que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
6𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
a) Calcule 𝐴𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
b) Démontre que les droites (MB) et (AC) sont perpendiculaires.
SOLUTION
Soit ABC un triangle, tels que AB=√7 𝐴𝐶 = 2 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 3
1 a- je Calcule cos𝑩𝑨𝑪̂
2
D’après le théorème de AL KASHI, 32 = 22 + (√7) − 2√7 × 𝑐𝑜𝑠𝐴̂
2 1 √7
̂=
Soit 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶 = =
2√7 √7 7
4+7−9
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 2 = 1
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 1
Exercice 6
On admet la Propriété suivante :
ABC un triangle et A’ le milieu du coté [𝐵𝐶] on a :
𝐵𝐶 2
1- 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 = 2𝐴𝐴′2 + 2
𝐵𝐶 2
2- ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 𝐴𝐴′2 − 4
Application
On considère la figure ci-contre A
a) Calcule la longueur AA’
b) Calcule 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ 8
c) Calcule la longueur des deux autres médianes 9
SOLUTION
𝐵𝐶 2
10
B V
a) 2𝐴𝐴′2 + = 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 A’ V
2
1 𝐵𝐶 2 C
𝐴𝐴′2 = 2(𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 − )
2
2 1 2 2 102
𝐴𝐴′ = 2(8 + 9 − )
2
95
Donc AA’=√ 2
2
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐴′2 − 𝐵𝐶 =95 − 100 = 22,5
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
b) 𝐴𝐵 4 2 4
EXERCICES D’approfondissement
Exercice 7
Soit ABC un triangle
On pose a=BC ; b= AC ; c= AB
On appelle P son demi-périmètre et S son aire. On se propose de calculer S en
fonction de a, b et c
𝑏 2 +𝑐 2 +𝑎2
1 /a- Démontre que cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
b – En déduire 𝑠𝑖𝑛 𝐴̂ 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 de a, b et c
2
SOLUTION
𝑏 +𝑐 −𝑎 2 2 2
1) a- Je démontre que cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
Je considère le triangle ABC tel que a=BC ; b = AC ; c = AB
D’après le théorème d’AL KASHI, on a : 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 𝑐𝑜𝑠𝐴̂
𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎2
Donc cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
b - En déduire 𝑠𝑖𝑛2 𝐴̂ 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 de a, b et c
on a: 𝑠𝑖𝑛2 𝐴̂ =1- 𝑐𝑜𝑠 2 𝐴̂ = (1+ cos 𝐴̂) (1- cos 𝐴̂)
𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎2
1+ cos 𝐴̂ = 1 + 2𝑏𝑐
2𝑏𝑐+𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎2
1+ cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
(𝑏+𝑐) −𝑎 2 2
1+ cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
(𝑏+𝑐+𝑎)(𝑏+𝑐−𝑎)
1+ cos 𝐴̂ =
2𝑏𝑐
Calculons 1- 1+ cos 𝐴̂
𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎2
1- cos 𝐴̂ = 1 − 2𝑏𝑐
2𝑏𝑐−𝑏2 −𝑐 2 +𝑎2
1- cos 𝐴̂ =
2𝑏𝑐
𝑎 2 −(𝑏−𝑐)2
1- cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
(𝑎+𝑏−𝑐)(𝑎−𝑏+𝑐)
1- cos 𝐴̂ = 2𝑏𝑐
(𝑏 + 𝑐 + 𝑎)(𝑏 + 𝑐 − 𝑎) (𝑎 + 𝑏 − 𝑐)(𝑎 − 𝑏 + 𝑐)
𝑠𝑖𝑛2 𝐴̂ = ×
2𝑏𝑐 2𝑏𝑐
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un père voyant sa mort venir, réunit ses quatre enfants : Claude, Martial, Léa et Dieudonné à qui il
confie la répartition d’une somme d’argent placée en Banque à leur profit.
15% de la somme revient à Claude, deux cinquième à Martial, un quart à Léa et 600.000f restant
reviennent à Dieudonné.
Pour savoir combien de francs le père a mis en Banque, le benjamin, Dieudonné, élève en classe de
second C, approche ses amis de classe et décident ensemble d’utiliser leurs acquis sur les équations.
RESUME DE COURS
1- Equation dans ℝ
1-1 : Définition
f et g sont deux fonctions de ℝ vers ℝ et 𝑥 ∈ ℝ
L’égalité (E): 𝑓(𝑥) = 𝑔 (𝑥) est appelée une équation dans ℝ d’inconnue 𝑥
(E) est le nom de l’équation et ℝ est le référentiel de l’équation.
Exemple :
(E) : 𝑥² − 5 = 𝑥 + 3 est une équation à une inconnue dans ℝ
Remarque
✓ Si le référentiel n’est pas mentionné alors le référentiel supposé est l’ensemble ℝ
✓ La lettre utilisée pour l’inconnue est sans importance car les équations 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) et
𝑔(𝑡) = 𝑓(𝑡) ont le même ensemble de solutions.
Exercice de fixation
Soit l’équation (E) : 𝑥 ∈ ℝ + , 𝑥² − 1 = 3
Précise le référentiel et l’inconnue de l’équation (E).
Proposition de solution :
Le référentiel est ℝ+ et l’inconnu est 𝑥.
1.2 : Solution d’une équation, ensemble de validité d’une équation, équations équivalentes
Définition
On considère l’équation (E) : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥)
✓ Le nombre réel x est une solution de (E) lorsque 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥)
✓ L’ensemble de validité de l’équation (E) est : Df ∩ Dg
✓ Résoudre dans ℝ l’équation (E), c’est rechercher l’ensemble des solutions de (E).
On note : 𝑆ℝ (E) ou 𝑆ℝ s’il n’y a pas de confusion.
Lorsqu’une équation n’a pas de solution, on dit que l’ensemble de solutions est l’ensemble vide.
On le note : 𝑆ℝ =Ø
✓ Deux équations sont équivalentes lorsqu’elles ont le même ensemble de solutions.
Exemple :
1
Soit l’équation (E) : = 2 𝑥
𝑥
✓ L’ensemble de validité noté Ev= ℝ\ {0} car 𝑥 ‡ 0
✓ Une équation équivalente à (E) est : 2𝑥 2 = 1.
Exercice de fixation
On donne l’équation (E) : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥² − 1 = 𝑥 + 1
Justifie que 2 est une solution de (E) et qu’une équation équivalente à (E) est : 𝑥² − 𝑥 − 2 = 0 .
Proposition de solution
Soit les fonctions 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 1
𝑓 (2) = 2² − 1 = 3 𝑒𝑡 𝑔(2) = 2 + 1 = 3 donc 2 est une solution de l’équation 𝑥² − 1 = 𝑥 + 1
x²-1 = x+1 est équivalent à 𝑥 2 − 1 − 𝑥 − 1 = 0
𝑥² − 𝑥 − 2 = 0
Exercice de fixation
Résous dans ℝ l’équation : 𝑥² − 𝑥 = 5𝑥 + 9
Propositions de solution
𝑥² − 𝑥 = 5𝑥 − 9 équivaut à : 𝑥² − 𝑥 − 5𝑥 + 9 = 0
𝑥² − 6 𝑥 + 9 = 0
(𝑥 − 3 )2 = 0
x =3
D’où : SIR = {3}
Exercice de fixation :
3 1
Résous dans IR l’équation : =
𝑥²−4 𝑥+2
Proposition de solution
Les contraintes sur l’inconnue sont : (𝑥 2 − 4) ≠ 0 et 𝑥 + 2 ≠ 0
𝑥 ≠ −2 et 𝑥 ≠ 2
𝑥 ∈ ℝ\ {−2; 2}
3 1
= équivaut à 3 (𝑥 + 2) = 𝑥² − 4
𝑥²−4 𝑥+2
3 (𝑥 + 2) = (𝑥 − 2)(𝑥 + 2)
3 (𝑥 + 2) − (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) = 0
(𝑥 + 2)(3 − 𝑥 + 2) = 0
(𝑥 + 2)(5 − 𝑥) = 0
𝑥 = −2 𝑜𝑢 𝑥 = 5
D’où : SIR = { 5 }
Exercice de fixation
Résolvons dans IR l’équation (E) : |𝑥 − 1| = |3𝑥 + 2|
Proposition de solution
Posons 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 3𝑥 + 2
(E) équivaut à : 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ou 𝑓(𝑥) = −𝑔(𝑥)
Donc on obtient : 𝑥 − 1 = 3𝑥 + 2 ou 𝑥 − 1 = −3𝑥 − 2
𝑥 − 3𝑥 = 2 + 1 ou 𝑥 + 3𝑥 = −2 + 1
−2𝑥 = 3 ou 4𝑥 = −1
3 1
𝑥 = − ou 𝑥 = −
2 4
3 1
D’où : SIR = {− ; − }
2 4
Remarque :
Soit l’équation (E) : |𝑥 − 𝑎| = 𝑏, 𝑜ù 𝑏 ∈ ℝ
• Si 𝑏 < 0 alors 𝑆ℝ = Ø
• Si 𝑏 = 0, alors (E) équivaut à : 𝑥 − 𝑎 = 𝑏
• Si b > 0, alors (E) équivaut à : x – a = b ou x – a = - b
2- Inéquations dans ℝ
2.1 : Définition
• Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions de ℝ versℝ. L’inégalité (I) : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 (𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) est appelée
une inéquation dans ℝ, d’inconnue 𝑥.
• Tout élément 𝑥 de ℝ vérifiant 𝑓 (𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) est appelée solution de l’inéquation (I)
• Résoudre dans ℝ l’inéquation (I), c’est rechercher l’ensemble des solutions de (I)
• Deux inéquations sont équivalentes lorsqu’elles ont le même ensemble de solutions.
Exemple :
𝑥−6
2𝑛² − 2𝑛 + 1 ≤ 0 ; >0 ; (𝓀 + 1)(𝓀 − 2) < 0 ; |𝑛 − 5| < 3 sont des inéquations à une
3
inconnue dans ℝ.
Remarque :
- Le nom utilisé pour l’inconnue est sans importance, les inéquations
𝑓 (𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) 𝑒𝑡 𝑓 (𝑛) ≤ 𝑔(𝑛) ont le même ensemble de solutions.
- Avant de résoudre une inéquation, il convient si nécessaire de préciser les contraintes sur
l’inconnue.
Exercice de fixation
Résous dans IR l’inéquation : 𝑛² > 5𝑛 − 6
Proposition de solutions
Résolvons dans IR l’inéquation : 𝑛2 > 5𝑛 − 6
𝑛² > 5𝑛 − 6 équivaut à : 𝑛² − 5𝑛 + 6 > 0
Factorisons 𝑛² − 5𝑛 + 6.
5 2 25
𝑛² − 5𝑛 + 6 = (𝑛 − ) − +6
2 4
5 2 25+ 24
= (𝑛 − ) −
2 4
5 2 1
= (𝑛 − ) −
2 4
5 2 1
= (𝑛 − ) − ( )²
2 2
𝑛² − 5𝑛 + 6 = ( n-2 )( n -3)
• Etudions le signe du polynôme(𝑛 − 2)(𝑛 − 3).
Le tableau de signes
𝑛 −∞ 2 3 + ∞
𝑛−2 - + +
𝑛−3 - - +
(𝑛 − 2)(𝑛 − 3) + - +
Exercice de fixation
3𝑥
Résous dans IR l’inéquation >0.
2+𝑥
Proposition de solution :
3𝑥
Résolvons dans IR l’inéquation : > 0.
2+ 𝑥
• Les contraintes sur l’inconnue pour (I) : 𝑥 ∈ 𝐼𝑅\ {−2}.
• Etudions le signe de 3𝑥 𝑒𝑡 2 + 𝑥.
Tableau de signe
𝑥 −∞ −2 0 + ∞
3𝑥 - - +
2+𝑥 - + +
3𝑥
+ - +
2+𝑥
3𝑥
De ce qui précède, > 0 si 𝑥 ∈ ] − ∞; −2 [∪] 0 ; + ∞ [
2+𝑥
Dans le souci d’éviter des tractions après sa mort, un père de famille, croulant sous le poids de l’âge,
propose de partager son épargne à ses quatre enfants et à sa femme de la manière suivante :
• L’ainé a le tiers de l’épargne diminué de 270.000 FCFA
• Le deuxième fils a le tiers du reste diminué de 270.000 FCFA
• Le troisième enfant a le tiers du reste diminué de 270.000 FCFA
• Le cadet a le tiers du reste diminué de 270.000FCFA
• Le reste revient à sa femme.
Le cadet des enfants, en classe de 2nde C, décide de déterminer le montant minimum de l’épargne du
père afin qu’il puisse avoir au moins 2.000.000 FCFA et connaître ensuite la part de chacun des
enfants et celle de la femme.
IV- EXERCICES
1- Exercices d’application
EXERCICE 1
Mets une croix dans chaque case correspondant à une équation à une inconnue.
𝑥3 − 5𝑥² = 𝑥 + 1
3𝑥 − 5 𝑦 = 2 𝑛² − 𝑦²
𝑥 + 3𝑦 − 𝓏 = 0
4 𝑦 − 5 = 𝑦² + 1
EXERCICE 2
Mets une croix dans chaque case correspondant à une inéquation à une inconnue.
4𝑡² − 𝑡 ≥ 2 𝑡
4𝑛 − 𝑦 < 0
𝑡3− < 𝑡² − 1
𝑦+1
3𝑦 ≥
3
EXERCICE 3
Résous dans IR les équations ci-dessous :
a) /𝑥² − 𝑥/= 6
b) 𝑦² − 3 = (𝑦 + 1)²
EXERCICE 4
Résous dans IR les inéquations suivantes :
a) 2𝑥² − 𝑥 + 1 ≤ 5 + 2𝑥²
2𝑥+7 x−9
b) ≤
3 x
EXERCICE 6
On donne l’équation (E) : 𝑥 ∈ ℝ, 2𝑥 3 − 𝑥 2 − 𝑥 − 3 = 0
3
1- Vérifie que est un nombre réel solution de l’équation (E).
2
2- Résous l’équation (E).
EXERCICE 7
Résous dans IR les inéquations suivantes :
3 1
a) ≤
𝑥+2 3𝑥
2𝑥+1 3
b) >
2−𝑥 4−2𝑥
EXERCICE 8
Une société veut imprimer des manuels scolaires. La location de la machine d’impression revient à
100.000F par jour. Les frais de papier pour la fabrication d’un manuel s’élèvent à 300F.
Détermine le nombre minimum de manuels à imprimer par jour pour que le prix de revient d’un
manuel soit inférieur à 750F.
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
-----------------------------------
2nde c
MATHEMATIQUES
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Pendant le cours d’arts plastiques, un professeur demande à ses élèves d’une classe
de 2nd C d’agrandir une image en respectant les proportions. Ne sachant pas comment procéder, ils
sollicitent leurs ainés de la 1ère C qui leurs demandes de faire des cherches sur les homothéties.
B. - RESUME DE COURS
➢ Notation
L’homothétie de centre Ω et de rapport k se note : ℎ(Ω;𝑘) , ainsi :
ℎ(Ω;𝑘) (𝑀) = 𝑀′ ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘Ω𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Exemple
On considère la figure suivante :
• ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ donc ℎ(𝐹;4) (𝐴) = 𝐵
𝐹𝐵 = 4𝐹𝐴
• ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐹 = −2𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ donc ℎ(𝐵;−2) (𝐶 ) = 𝐹
➢ Cas particuliers
• L’homothétie de rapport 1 est l’application identique du plan.
• L’homothétie de centre O et de rapport -1 est la symétrie centrale de centre O.
2. Conséquence de la définition
Propriété
Si M’est l’image de M par une homothétie de centre O, alors les points O, M et M’sont alignés.
Exercice de fixation.
Sur la figure ci – dessous, ABB’A’ est un trapèze de petite base [AB]. On admet qu’il existe une
homothétie h qui transforme A en A’ et B en B’.
Construis le centre O de cette homothétie.
A B
Solution
- Comme l’homothétie h transforme A en A’ alors son centre O et les points A et A’ sont alignés
donc O appartient à la droite (AA’).
- Comme l’homothétie h transforme B en B’ alors son centre O et les points B et B’ sont alignés
donc O appartient à la droite (BB’).
O est donc le point d’intersection des droites (AA’) et (BB’)
A B
A’ B’
3. Point invariant
Propriété
Toute homothétie de rapport différent de 1 a un seul point invariant : c’est son centre.
Exercice de fixation
Soit I, J et K trois points alignés du plan et h l’homothétie de centre I qui transforme J en K.
Réponds par Vrai ou par Faux à chacune des affirmations suivantes.
1) h(J) = J 2) h (I) = I 3) h (K) = K
Solution
1) Faux
2) vrai
3) Faux
4. Propriété fondamentale
Propriété
Si M et N sont deux points distincts d’images respectives M’ et N’ par une homothétie de rapport k,
alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝑁′ = 𝑘𝑀𝑁⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Exercice de fixation
Soit h une homothétie de centre Ω et de rapport -2.
On donne : h (E) = F et h (S) = T
Réponds par Vrai ou par Faux à chacune des affirmations suivantes :
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝐸 = −2 ⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑆 b) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
𝑇𝐹 = −2𝑆𝐸 c) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
𝐸𝑆 = −2𝐹𝑇 d) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑇 = −2𝐸𝑆
Solution
Exercice de fixation
Dans la figure ci – dessous, (D) est une droite du plan et O est un point donné du plan n’appartenant
3
pas à la droite (D). Construis l’image de la droite (D) par l’homothétie h de centre O et de rapport .
2
O
(D)
Solution
3
Soit A un point de la droite (D) et A’ son image par l’homothétie h de centre O et de rapport .
2
3
On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA′ = OA ⃗⃗⃗⃗⃗ et cette égalité vectorielle permet de construire le point A’ connaissant le point A.
2
L’image (D’) de la droite (D) est alors la droite passant par A’ et parallèle à (D).
(D)
(D’) A’
Remarque
Soit h une homothétie de centre O et (D) une droite du plan.
Si O appartient à la droite (D), alors l’image de la droite (D) par h est la droite (D) elle-même.
Dans ce cas on dit que la droite (D) est globalement invariante par l’homothétie h.
Propriété 2
L’homothétie multiplie les aires de surface plane par le carré de son rapport.
Exercice de fixation
Sur la figure ci-dessous les points A’, B’ et C’ sont les images respectives des points A, B et C par
l’homothétie h de centre O et de rapport 2.
On donne AB=6 , AC=5 et BC=7
Exercice de fixation
Solution
4. Propriétés de conservation
Propriétés :
Par une homothétie ;
➢ Des points alignés ont pour images des points alignés.
➢ Le milieu d’un segment a pour image le milieu de l’image de ce segment.
➢ Deux droites parallèles ont pour images deux droites parallèles.
➢ Deux droites perpendiculaires ont pour images deux droites perpendiculaires.
➢ Un angle orienté a pour image un angle orienté de même mesure.
Exercices de fixation
Exercice 1
ABCD est un parallélogramme de centre O tel que AB = 2AD.
Soit E le symétrique de A par rapport à D et F celui de A par rapport à B.
On considère l’homothétie de centre A et de rapport 2
1. Démontrer que les points E , C et F sont alignés.
2. Justifier que C est le milieu de [EF].
Solutions
1-
E est le symétrique de A par rapport à D,
alors ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷𝐸 , on a donc :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴 = −𝐷𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐸 , par conséquent :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 = 2𝐴𝐷 . ⃗⃗⃗⃗⃗
De même 𝐴𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗
On a donc :
Exercice 2
3
Soient un parallélogramme ABCD de centre I et h l'homothétie de centre A et de rapport 2 .
On pose B' = h(B) et D'= h(D).
1. Démontrer que les droites (BD) et (B'D') sont parallèles.
2. La droite (AC) coupe (B'D') en K.
Démontrer que le point K est le milieu du segment [B'D'].
Solutions
1-ℎ((𝐵𝐷)) = (𝐵 ′ 𝐷 ′ ) donc (BD)// (B’D’).
Exercice de fixation
Dans la figure codée ci – dessous, (D) est une droite, A, I et J sont des points de (D).
J
I
A
(D)
1. Justifie qu’il existe une seule homothétie de centre I qui applique A sur J.
2. Détermine cette homothétie.
Solution
1. A , I et J sont trois points alignés, deux à deux distincts du plan alors il existe une
seule homothétie de centre I qui applique A sur J.
2. Soit h cette homothétie.
⃗⃗⃗⃗ alors h est l’homothétie de centre I et de rapport -1.
On a ⃗IJ = −𝐼𝐴
Exercice de fixation
ABC est un triangle, G son centre de gravité et H le milieu de [BC].
3
Détermine l’homothétie de rapport qui applique H sur G.
2
Solution
3
Soit O le centre de cette homothétie alors ⃗⃗⃗⃗⃗
OG = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐻 .
2
3
Or ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 donc le centre de cette homothétie est A.
2
Exercice de fixation.
Sur la figure ci-contre ABCD et A’B’C’D’ sont des carrés
h est l’homothétie qui transforme A en A ‘,Ben B’ ,C en C’
et D en D’.
Détermine le centre de cette homothétie.
Solution o
Ce centre appartient à (AA’) et à(BB’).
Alors c’est le point d’intersection O de (AA’) et (BB’).
C- Situation Complexe
Pendant la lecture d’un ouvrage, Sékou, élève en classe de seconde C au Lycée moderne de
Korhogo découvre l’étoile de David qui est un schéma croisé de deux triangles équilatéraux ABC et
EFG, comme l’indique la figure ci-dessous.
F
A B
AB = 6 cm
EF = 6 cm
E G
C
Impressionné par cette figure, Il désire la reproduire, mais il ne dispose que d’une feuille de forme
carrée de côté 4 cm. Sa feuille n’étant pas très grande, il souhaite avoir la plus grande reproduction
possible. Ne sachant pas comment procéder, il te sollicite.
En utilisant tes connaissances en mathématiques, apporte une solution à la préoccupation de Sékou.
Solution
Pour apporter une solution à la préoccupation de Sékou, nous allons utiliser des notions
d’homothétie.
Pour cela, je vais :
- Déterminer la longueur du plus grand segment de la figure ;
- Déterminer le rapport de l’homothétie que je vais utiliser ;
- Déterminer la longueur des côtés des deux triangles équilatéraux ;
- Construire la figure sur la feuille.
• Déterminons la longueur du plus grand segment de la figure
le segment [𝐹𝐶 ] est le plus grand segment de la figure
Considérons le cercle circonscrit aux deux triangles. Soit O son centre.
FGC est un triangle inscrit dans le cercle de diamètre [FC] donc il est rectangle en G.
̂ = 𝐹𝐺 alors 𝐹𝐶 = 𝐹𝐺𝑐𝑜𝑠𝐶𝐹𝐺
On a : 𝑐𝑜𝑠𝐶𝐹𝐺 ̂ = 𝐹𝐺 = 6
𝐹𝐶 𝑐𝑜𝑠30° √3
2
donc 𝐹𝐶 = 4√3
• Déterminons le rapport de l’homothétie que je vais utiliser
Pour avoir la plus grande reproduction possible, le plus grand segment [FC] doit est de
4 √3
4 cm de longueur, ainsi le rapport de l’homothétie à utiliser est : 𝑟 = =
4√3 3
• Déterminons la longueur des côtés des deux triangles équilatéraux
La longueur des côtés des deux triangles équilatéraux sur la feuille carrée est :
√3
× 6 = 2√3
3
• Construisons la figure sur la feuille
Programme de construction :
- On construit l’axe de symétrie (FC) du carré.
- On place O le milieu de [FC]
- On construit le cercle (C) de diamètre [FC]
- Le cercle (C’) de centre F et de rayon 2√3 coupe (C) en E et G.On obtient le triangle
équilatéral FEG.
- On construit l’image du triangle FEG par l’homothétie de centre O et de rapport -1.
D- EXERCICES
Exercices de fixation
Exercice 1
Sur la figure ci-contre, le quadrilatère APEC est l’image du quadrilatère RHMO par une homothétie
2
de rapport .
3
⃗⃗⃗⃗⃗̂
2- Détermine les mesures des angles orientés (𝐴𝐶 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝐴𝑃 ) et (𝑃𝐴 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐸 ), justifie ta réponse.
Solution
1.
Point R H M O
Image par h A P E C
⃗⃗⃗⃗⃗̂
2. 𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐶 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃) = et Mes (𝑃𝐸, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴) =
−8𝜋
3 45
EXERCICE 2
Détermine dans chaque cas, le rapport de l’homothétie h de centre A qui transforme B en C :
a) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 2𝐴𝐵
b) 4 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
𝐶𝐴 + 3𝐴𝐵
Solution
Soit k le rapport de cette homothétie.
ℎ(𝐵) = 𝐶 ⟺ 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
a) 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ donc le rapport de h est 2
3
b) 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 + 3𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
4
3
Alors le rapport de h est
4
EXERCICE 3
ABC est un triangle équilatéral de côté 4 cm et G le centre de gravité du triangle ABC.
1- Fais une figure.
2- Construis l’image A’ B’ C’par l’homothétie de centre G et de rapport 3 du triangle ABC.
Solution
Réponse
h(B)=M et h(C)=N donc h([BC])=[MN].Or I est le milieu de [BC] et J le milieu de [MN] donc
h (I)= J car l’homothétie conserve le milieu d’un segment.
Par conséquent A, I et J sont alignés.
EXERCICE 5
On considère un cercle (C) et A un point de (C).
M est un point quelconque de (C).
Détermine l’ensemble des points M’, milieu du segment [𝐴𝑀] lorsque M décrit le cercle (C).
Réponse
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 1 𝐴𝑀
On a 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2
1
Soit l’homothétie h de centre A et de rapport .
2
h(M)=M’ donc M’ décrit le cercle (C’) image de (C) par h.
EXERCICE 6
On donne la figure ci-dessous.
On désigne par h l’homothétie de centre O qui transforme A en A’.
Construis l’image de la droite (D) par h.
(D)
Réponse
Programme de construction
- On place un point R sur (D).
- On trace la droite (RO).
- On trace la droite parallèle à (RA) et passant par A’.
- L’image R’ de R par h est l’intersection des deux droites.
- De même on place un autre point U sur (D) et on construit son image U’ par h.
- L’image de (D) est la droite (D’) passant par R’ et U’.
MINISTÈRE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
NATIONALE ET DE
L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
Thème2 : Fonctions
B- CONTENU DE LA LECON
I. Fonction affine par intervalles
Définition
Une fonction est dite affine par intervalles si elle est définie sur un ou plusieurs intervalles
disjoints par restrictions de fonctions affines à ces intervalles.
Exemple
On considère les fonctions 𝑓; 𝑔; ℎ; 𝑖; 𝑗; 𝑘; 𝑙; 𝑚 𝑒𝑡 𝑛 définies de ℝ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ par :
𝑚(𝑥) = 𝑥 + 8 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ −5
𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 4
{ ; {𝑚(𝑥) = 3 , −5 ≤ 𝑥 ≤ 5
𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 4
𝑚(𝑥) = 2𝑥 − 7 , 𝑠𝑖 𝑥 > 5
ℎ(𝑥) = 2020 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ −2
{ ; 𝑖(𝑥) = |7𝑥 + 11| ; 𝑗(𝑥) = −4𝑥 + 1
ℎ(𝑥) = −9𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > −2
𝑘(𝑥) = 𝑥 2 − 11 ;
5
𝑛(𝑥) = −𝑥 − 2 , 𝑠𝑖 𝑥 < 4
{ 5
𝑛(𝑥) = 6𝑥 + 1 , 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 4
Propriété
Quelque soit le nombre réel 𝑥, il existe un unique nombre entier relatif 𝑧 tel que :
𝑧 ≤𝑥 <𝑧+1
Exercice de fixation
Détermine la partie entière des nombres suivants : 7,8 ; −4,02 ; 9 et 31,365.
SOLUTION
7 ≤ 7,8 ≤ 8 donc 𝐸(7,8) = 7
−5 ≤ −4,02 < −4 donc 𝐸(−4,02) = −5
9 ≤ 9 < 10 donc 𝐸(9) = 9
31 ≤ 31,365 < 32 donc 𝐸(31,365) = 31
Remarque
L’application 𝐸 : ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥)
La représentation graphique de la fonction partie entier.
𝒙 ↦ |𝒙|
ℝ
𝒙 ↦ 𝒙𝟑 ℝ
C - Situation complexe
Mlle Moya, élève en classe de seconde, veut choisir un abonnement pour son téléphone
portable. Les formules suivantes sont proposées :
Forfait pour deux heures de Supplément par minute de
connections dépassement
Formule 1 300 F CFA 25 F CFA
Formule 2 150 F CFA 75 F CFA
Moya sait qu’elle va dépasser les deux heures de connection, et voudrait savoir quelle est la
formule la plus intéressante en fonction du nombre 𝑥 de minutes de dépassement.
Pour le mois prochain, Moya estime qu’elle va se connecter pendant 153 minutes. Elle te
sollicite pour l’aider à choisir.
Détermine la formule qu’elle devra choisir. Justifie ta réponse.
SOLUTION
Pour résoudre cet exercice, je vais utiliser les fonctions élémentaires.
- Je vais faire la mise en équation des deux formules proposées.
- Je vais déterminer le nombre de minutes qui reste dans les 153 min après y avoir
retrancher deux (2) heures.
- Je vais remplacer x dans chaque équation par le nombre de minutes trouver.
- Je vais comparer les différents couts par formule afin de faire le meilleur choix pour
Mlle Moya.
• Mise en équation de la formule 1 :
300 + 25𝑥
• Mise en équation de la formule 2 :
150 + 75𝑥
On a : 2ℎ = 120 𝑚𝑖𝑛, alors en retranchant les 120min des 153, on obtient : 153-120=33 min.
En remplaçant le 𝑥 par 33 dans :
D- EXERCICES
Exercices d’application
Exercice 1
𝑓 est une fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = |3𝑥 − 6|
1) Détermine l’ensemble de définition de 𝑓
2) Justifie que 𝑓 est une fonction affine par intervalle
3) Représente graphiquement la fonction 𝑓.
SOLUTION
1) Pour tout𝑥 ∈ ℝ ; 3𝑥 − 6 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 |3𝑥 − 6|𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 ,donc 𝐷𝑓 = ℝ.
2) 3𝑥 − 6 = 0 → 𝑥 = 2
𝑥 −∞ 2 +∞
3𝑥 − 6
- +
|3𝑥 − 6| −3𝑥 + 6 3𝑥 − 6
−3𝑥 + 6 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ] − ∞; 2]
on a donc :𝑓(𝑥) = { ; alors 𝑓 est une fonction affine par
3𝑥 − 6 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [2; +∞[
intervalle.
3) Représentation graphique
Exercice 2
On donne la fonction numérique : 𝑓: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥3
1) Donne le sens de variation de la fonction 𝑓 sur ℝ.
2) Dresse le tableau de variation de 𝑓
3) Trace la courbe représentative de la fonction 𝑓 sur [−2 ; 2] dans le plan muni d’un
repère orthonormé (𝑂; 𝐼; 𝐽).
SOLUTION
On donne la fonction numérique : 𝑓: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥3
1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 alors la fonction 𝑓 est strictement croissante sur ℝ.
2) Tableau de variation
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓(𝑥)
3) Représentation graphique
Exercice de renforcement
Exercice 3
Soit la fonction numérique 𝑓 définie par :
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]−∞ ; 0] , 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 5
3
{ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]0 ; 2[ , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1
2
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [2 ; +∞[ ; 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 5
1) Détermine l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Calcule 𝑓(3); 𝑓(−5)𝑒𝑡 𝑓(0)
3) Résous dans ℝ l’équation 𝑓(𝑥) = 0
4) Représente graphiquement la fonction 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal
(𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽).
SOLUTION
1) L’ensemble de définition de 𝑓 est : ]−∞ ; 0] ∪ ]0 ; 2[ ∪ [2 ; +∞[ = ℝ
2) 3 ∈ [2 ; +∞[ ; alors 𝑓(3) = 3 − 5 = −2
5 ∈ ]−∞ ; 0] ; alors 𝑓(−5) = −(−5) − 5 = 0
0 ∈ ]−∞ ; 0] ; alors 𝑓(0) = −0 − 5 = −5
3) Résolvons dans ℝ l’équation 𝑓(𝑥) = 0
• 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]−∞ ; 0] , 𝑓(𝑥) = 0 → −𝑥 − 5 = 0; 𝑥 = −5
3 2
• 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]0 ; 2[ , 𝑓(𝑥) = 0 → 2 𝑥 + 1 = 0 ; 𝑥 = − 3
2
− 3 ∉ ]0 ; 2[ donc l’équation 𝑓(𝑥) = 0 n’a pas de solution sur ]−∞ ; 0] .
• 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [2 ; +∞[ ; 𝑓(𝑥) = 0 → 𝑥 − 5 = 0 ;𝑥 = 5
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]−∞ ; 0] , 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓(𝑥) = 0 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 − 5
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]0 ; 2[ , 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓(𝑥) = 0 𝑛′ 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [2 ; +∞[ ; 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓(𝑥) = 0 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 5.
4) Représentation graphique
Exercice 4
On donne la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par :
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−6 ; −4], 𝑓(𝑥) = 3𝑥 + 8
8 10
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]−4 ; 3[, 𝑓(𝑥) = − 𝑥 +
7 7
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [3 ; 4], 𝑓(𝑥) = −1
{ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]4 ; 8] , 𝑓(𝑥) = 2,5𝑥 − 12
1) Calcule l’image par 𝑓 de chacun des nombres réels : −5 ; 0 ; 3 ; 7
2) a- Etudie le sens de variation de 𝑓 puis dresse son tableau de variation.
b- Trace la courbe représentative (𝐶𝑓) de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal
(𝑂; 𝐼; 𝐽).
3) Utilise (𝐶𝑓) pour résoudre chacune des équations suivantes :
𝑓(𝑥) = −3 ; 𝑓(𝑥) = −1 ; 𝑓(𝑥) = 0 ; 𝑓(𝑥) = 6 ; 𝑓(𝑥) = 7
SOLUTION
1)
• −5 ∈ [−6 ; −4], 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(5) = 3(−5) + 8 = −7
8 10 10
• 0 ∈ ]−4 ; 3[, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = − × 0 + =
7 7 7
• 3 ∈ [3 ; 4], 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(3) = −1
• 7 ∈ ]4 ; 8] , 𝑓(7) = 2,5 × 7 − 12 = 5,5
2) a- sens de variation
• 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−6 ; −4], 𝑓(𝑥) = 3𝑥 + 8 ; 3 > 0 alors 𝑓est strictement croissante
sur [−6 ; −4]
8 10 8
• 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]−4 ; 3[, 𝑓(𝑥) = − 7 𝑥 + 7 ; − 7 < 0, alors 𝑓est strictement
décroissante sur ]−4 ; 3[.
• 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [3 ; 4], 𝑓(𝑥) = −1 , alors 𝑓 est constante sur ]−4 ; 3[
• 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]4 ; 8] , 𝑓(𝑥) = 2,5𝑥 − 12; 2,5 > 0, alors 𝑓est strictement
croissante sur ]4; 8].
Tableau de variation
𝑥 -6 -4 3 4 8
-4
8
𝑓(𝑥)
-10 -1 -1
b- représentation graphique
3) Utilisons (𝐶𝑓) pour résoudre chacune des équations suivantes :
𝑓(𝑥) = −3 ; 𝑓(𝑥) = −1 ; 𝑓(𝑥) = 0 ; 𝑓(𝑥) = 6 ; 𝑓(𝑥) = 7
MINISTÈRE DE L’EDUCATION REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
NATIONALE ET DE
L’ALPHABETISATION
-----------------------------------
SECONDAIRE
2C CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
MATHEMATIQUES
Leçon 14 : Rotation
A-SITUATION D’APPRENTISSAGE
A la rentrée, les élèves d’une classe de 2nde C découvrent la tableau ci-dessous dans leur classe.
Il est écrit sous la figure la mention suivante : « Ma production est faite par vos camarades à
partir des constructions basées sur la notion de rotation ». Impressionnés, les élèves veulent
reproduire la figure à partir de l’un des triangles. Pour cela, ils décident de s’approprier les
définitions et propriétés relatives à la rotation et de les appliquer pour réaliser différentes figures
qui s’y prêtent.
B- RESUME DE COURS
1. Rotation
1-1. Définition
Soit O un point du plan orienté et 𝛼 un nombre réel appartenant à ]− 𝜋 ; 𝜋]. On appelle rotation
de centre O et d’angle orienté de mesure principale 𝛼, l’application du plan (dans lui-même) qui,
à chaque point M associé le point M’ du plan tel que :
- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑠𝑖 𝑀 ≠ 𝑂 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑂𝑀 = 𝑂𝑀′ 𝑒𝑡 𝑀𝑒𝑠 (𝑂𝑀 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ ) = 𝛼
- 𝑠𝑖 𝑀 = 𝑂, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑀′ = 𝑂
A
⃗⃗⃗⃗⃗̂
On a : CA = CB et 𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋. Donc on peut dire que B est l’image de A par la
; 𝐶𝐵 3
𝜋
rotation de centre C et de mesure d’angle 3 . On écrit : 𝐵 = 𝑟(𝐶; 𝜋) (𝐴).
3
Cas particuliers
- Une rotation d’angle 𝜋 ou demi-tour est une symétrie centrale.
𝜋
- Une rotation d’angle 2 est appelée quart de tour direct.
𝜋
- La rotation d’angle − 2 est appelée quart de tour indirect.
Remarque : Si 𝑟 est une rotation de centre O tel que 𝑟(A) = B. Alors la relation OA = OB
montre que le centre O est un point de la médiatrice du segment [AB].
2π
3
B A
Exercice de fixation
π
K est un point du plan. On considère la rotation 𝑟 de centre K et d’angle de mesure .
4
quelle est l’image de K par la rotation 𝑟.
Solution
K est le centre de la rotation 𝑟, donc 𝑟(𝐾) = 𝐾.
Remarque
Si l’angle de la rotation est nul, alors chaque point du plan est invariant.
1-3. Propriété fondamentale
Soit 𝑟 une rotation d’angle 𝛼.
Si M’et N’ sont les images respectives de deux points distincts M et N par 𝑟 alors
𝑀′ 𝑁 ′ = 𝑀𝑁
{ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝑁 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝑁′) = 𝛼
Exercice de fixation
Sur la figure ci-dessous, ABC est un triangle de sens direct. M et N sont les points du plan tels que les
triangles AMB et ACN soient équilatéraux et de sens directs. On considère la rotation 𝑟 de centre le
𝜋
point A et de mesure d’angle .
3
1. Détermine les images des points M et C par la rotation 𝑟.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
2. Justifie que : MC = NB et Mes (MC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = π .
; NB 3
y
N
B
A
Solution
1 𝐴𝑀 = 𝐴𝐵
1) Comme le triangle AMB est équilatéral et de sens direct alors : { ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝑀 ; 𝐴𝐵 3
Donc r(M) = 0B. 1 x
𝐴𝐶 = 𝐴𝑁
Comme le triangle ACN est équilatéral et de sens direct alors : { ⃗⃗⃗⃗⃗̂ 𝜋
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐶 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁) = 3
Donc r(C) = N.
Solution
Notons (D ’) l’image de (D ) par r.
Soit A et B deux points de la droite (D) ; A’ et B’ les images respectives de A et B par r.
Comme r(A) = A’ alors Mes (𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴′) =
2π
et OA = OA’ , d’où la construction de A’
3
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Comme: r(B) = B’ alors Mes (𝑂𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2π
𝑂𝐵′) = 3 et OB = OB’ , d’où la construction de B’.
(D ’) est donc la droite (A’B’). (Voir figure ci-après).
Solution
Notons (C ’) l’image de (C ) par r.
(C ’ ) est le cercle de centre O’ image de O par r et de même rayon que (C ).
Comme r(O) = O’ alors Mes (𝐼𝑂 ⃗⃗⃗⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑂′) et IO = IO’ , d’où la construction de O’.
(C ’) est donc le cercle de centre O’ et de même rayon que (C ) . (Voir figure ci-après).
Exercice de fixation
Sur la figure ci – dessous, ABC et AEF sont deux triangles rectangles isocèles en A et de sens directs.
𝜋
En utilisant la rotation de centre A et d’angle 2 , et la propriété de conservation qui convient, démontre
⃗⃗⃗⃗⃗̂
que : Mes(EB , EA ⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = Mes(FC ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
, FA
Solution
𝜋
Soit r la rotation de centre A et d’angle 2 .
r(B) = C car Mes(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
, 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = π et AB = AC . r(E) = F car Mes(𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = π et AE = AF .
, 𝐴𝐹
2 2
Comme les points E, A et B ont pour images respectives les points F, A et C par r alors d’après la
conservation des angles orientés par les rotations on a :
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mes(𝐸𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝐸𝐴) = Mes(𝐹𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
, 𝐹𝐴
Exercice de fixation
On considère deux triangles équilatéraux directs ABC et ACD.
Détermine l’angle de la rotation de centre A qui applique B sur D.
Solution
2𝜋
La rotation de centre A qui applique B sur D a pour angle 3
Exercice de fixation
Dans chacun des cas de figure ci-dessous, A, B, C et D sont quatre points du plan deux à deux distincts
tels que : AB = CD et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ≠ ⃗⃗⃗⃗⃗
CD.
Reproduis la figure ci-dessous puis construis le centre O de la rotation 𝑟 qui transforme A en C et B en D.
Solution
Considérons la rotation r qui transforme A en C et B en D, et O son centre.
On a donc : OA = OC et OB = OD. Alors O appartient à la fois à la médiatrice [AC] et à la
médiatrice [BD].
Remarques
Lorsque la propriété précédente est vérifiée, notons (∆) et (∆′) les médiatrices respectives des
segments [𝑀𝑀′] et [𝑁𝑁′], alors :
● ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
L’angle de la rotation 𝑟 est (𝑀𝑁 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝑁′).
● Le centre Ω de la rotation 𝑟 est :
- le point d’intersection de (∆) et (∆′) si (∆) et (∆′) sont sécantes,
- le point d’intersection de (∆) et (𝑀𝑁) si (∆) et (∆′) sont confondues. Dans ce cas la droite
(M’N’) est l’image de la droite (MN) par la rotation 𝑟.
Exercice de fixation
Soit deux points A et B. Construis le centre de la rotation qui applique A sur B et dont l’angle
𝜋
orienté a pour mesure principale 3 .
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Soit le point T tel que (𝐴𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 .
, 𝐴𝐵 3
Le centre I de l’arc capable est point d’intersection de la médiatrice () du segment [AB] et de
la perpendiculaire à [AT] passant par A.
L’arc capable (C) est l’arc de cercle d’extrémités A et B (privé des points A et B) puis situé
dans demi-plan de bord (AB) ne contenant pas le point T.
Le centre O est le point d’intersection de () et (C) .
C- Situation complexe
Au cours d’une séance de formation, un membre du club de mathématiques construit deux
cercles concentriques dont le rayons de l’un est le double de celui de l’autre. Après voir placé
un point A sur le plus petit des deux cercles, il affirme que l’on peut construire un triangle ABC
équilatéral où B et C sont l’un sur le plus petit cercle et l’autre sur le grand cercle. Curieux, les
membres se proposent de réfléchir et si possible d’en donner une construction.
Elève de 2nde C, le club de mathématique te sollicite pour faire construction.
Propose une solution argumentée aux membres du club de mathématique.
y
O A
7
Solution 3
2
Pour résoudre cette question, nous allons utiliser nos connaissances sur la leçon les rotations.
1
Pour cela nous allons :
𝜋
- 0
considérer 1 2
la rotation 𝑟3 de centre
4 5
A 6et de7 mesure
8
d’angle
9 10x
.
3
- déterminer () l’image du petit cercle (C1) par 𝑟.
- identifier les points B et C tels que le triangle abc est équilatéral.
y
La droite (CO) est médiatrice de [AB] par conséquent ABC est un triangle équilatéral.
14
13
12
11
10
O A
7
5 O'
B
4
3
C
2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 π13 14 15 16 17 18 x
En utilisant la rotation de centre A et d’angle de mesure− , on obtient le
3
deuxième AB’C’. Les deux triangles sont symétriques par rapport à l’axe (AO).
D-EXERCICES
Exercice 1
1. a) Construis ABC un triangle équilatéral de côté 4 centimètres de sens direct.
b) Place les points I et J, milieux respectifs des côtés [AB] et [AC].
2. Détermine le centre et l’angle de la rotation 𝑟 qui applique I en J et B en A.
Solution
1. Construction du triangle et repérage des milieux I et J.
y
C
O
A
I
B
1
2. Détermination des caractéristiques de la rotation 𝑟
𝑟(B) = A et0𝑟(I) =1J. x
Comme le triangle ABC est équilatéral alors ( d1 ) et ( d 2 ) en sont des hauteurs (ou
médianes ou bissectrices). Par conséquent le point O est le centre de gravité du triangle
ABC.
.
Exercice 2
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Soit ABC un triangle isocèle direct de sommet A tel que (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋. On considère les
, 𝐴𝐶 6
triangles équilatéraux directs ADB et ACE.
1. Fais une figure
2. a) Justifie qu’il existe une rotation qui applique D sur B et C sur E.
b) Détermine les éléments caractéristiques de cette rotation.
3. Détermine 𝑀𝑒𝑠 (𝐷𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐸 ).
4. Justifie que : 𝐷𝐶 = 𝐵𝐸.
Solution
1. Figure
y
A
6
D E
5
2
B C F
1
2. a) Existence de la rotation
ABC un triangle isocèle de sommet A, on a : AB = AC.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 x
Les triangles ADB et ACE sont équilatéraux, on a DB = AB et AC = CE. Donc DB = CE.
̂ et 𝐸𝐶𝐹
Les angles 𝐷𝐵𝐹 ̂ sont correspondants. Donc : mes𝐷𝐵𝐹
̂ = mes𝐷𝐵𝐴 ̂ = 3𝜋
̂ + mes𝐴𝐵𝐶
4
̂ = mes 𝐵𝐶𝐹
mes𝐸𝐶𝐹 ̂ = 𝜋.
̂ – mes 𝐵𝐶𝐸
4
̂ ≠ mes𝐸𝐶𝐹
mes𝐵𝐷𝐹 ̂ donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ≠ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐸 .
En définitive, il existe une seule rotation 𝑟 transformant D en B et C en E.
⃗⃗⃗⃗⃗̂
3. Déterminons 𝑀𝑒𝑠(𝐷𝐶 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐸 )
⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑟(𝐷) = 𝐵 𝑒𝑡 𝑟(𝐶) = 𝐸. Donc 𝑀𝑒𝑠 (𝐷𝐶 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋
𝐵𝐸 ) = 3
4. Montrons DC = BE
𝑟(𝐷) = 𝐵 𝑒𝑡 𝑟(𝐶) = 𝐸. Donc DC = BE car la rotation conserve la distance.
Exercice 3
Sur la figure ci-dessous, ABC est un triangle et I un point du plan.
Construis à la règle et au compas, l’image du triangle ABC par une rotation 𝑟 de centre I
sachant que l’image de C’ de C par 𝑟 est située sur la droite (BC).
Solution
𝑟
I I
A A’
B B’
C C’
Construction de C’.
C’ (BC). IC = IC’ ⟹ C’ appartient au cercle (𝒞1 ) de centre I passant par C et à la droite
(BC).
C’ est donc le second point d’intersection de (𝒞1 ) et (BC).
Construction de A’.
On a : IA = IA’ et AC = A’C’. Donc le point A’ un point d’intersection du cercle de centre I
passant par A et du cercle de centre C’ et de rayon AC.
Le point A’ est tel que les triangles IA’C’ et IAC sont de même sens.
Construction de B’.
On a : IB = IB’ et BC = B’C’. Donc le point B’ un point d’intersection du cercle de centre I
passant par B et du cercle de centre C’ et de rayon BC.
Le point B’ est tel que les triangles IB’C’ et IBC sont de même sens.
I
A P
A'
B C C'
B'
Exercice 4
(𝒞) est un cercle de centre O et A est un point extérieur à (𝒞). M est un point du cercle (𝒞) et
N est le point du plan tel que le triangle AMN est rectangle et isocèle en A et de sens direct.
Détermine et construis l’ensemble des points N lorsque le point M parcourt le cercle (𝒞).
Solution
Le triangle AMN est rectangle et
isocèle en A et de sens direct.
On a :AN=AM et (𝒞)
(𝒞 ’)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mes((𝐴𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋
𝐴𝑁) = 2 donc N est
l’image de M par la rotation 𝑟 de
𝜋
centre A et d’angle 2 . Or