Rapport Enquete-2

Projet de création d’une unité de potabilisation d’eau potable en
provenance des ressources Azéma, Bananes et Bras de Cilaos
sur le territoire de la commune des Avirons

Rapport et conclusions relatifs à :
une enquête d’utilité publique
et une enquête parcellaire
Période : du 29 novembre au 14 décembre 2017

Réservoir Bananes

Auteur : Mme Dany ANDRIAMAMPANDRY, commissaire enquêteur

Destinataire : monsieur le Préfet de La Réunion (DRECV)

Projet unité de potabilisation AEP DUP/Parcellaire Les Avirons. Réf TA : E17000035/97
1

S O M M A I R E

Section 1 : Enquête d’utilité publique : rapport et conclusions. P. 3 à 11.

A. Rapport
1. Contexte et enjeux du projet
1.1. Contexte
1.2. Enjeux
2. Cadre juridique et réglementaire
3. Déroulement de l’enquête
3.1. Publicité
3.2. Conditions matérielles
3.3. Permanences en mairie des Avirons
4. Dossier d’enquête d’utilité publique : éléments remarquables.
5. Analyse et synthèse des observations écrites et orales

B. Conclusions motivées
1. Exposé des motifs
2. Conclusions

Pièces jointes :
un registre et un dossier soumis à enquête d’utilité publique en deux exemplaires

Section 2 : Enquête parcellaire : rapport et conclusions. P. 12 à 16

A. Rapport
1. Enjeux de la procédure d’expropriation
1.1. Cadre juridique et réglementaire.
1.2. Objectifs et moyens
2. Dossier soumis à enquête parcellaire : éléments remarquables
3. Déroulement de l’enquête parcellaire
4. Procès-‐verbal des opérations et analyse des observations recueillies

2 Conclusions motivées

Annexes communes aux deux sections:
Annexes 1, 1bis et 1ter : Certificats d’affichage de l’avis d’enquête
Annexe 2 : LR/AR adressée au propriétaire de la parcelle

Pièces jointes :
Un registre et un dossier soumis à enquête parcellaire en deux exemplaires

2

Section 1

Rapport et conclusions d’enquête d’utilité publique

A. Rapport

1 Contexte et enjeux du projet

1.1. Contexte

Trois réservoirs desservent le réseau d’eau potable de la commune des Avirons :
 réservoir de Piton Rouge, raccordé au réseau d’irrigation de la SAPHIR, issu du Bras
de Cilaos, via une interconnexion au lieu-‐dit « Le Brûlé », au Sud de la commune. Une
bâche de reprise alimente le réservoir par refoulement dans une conduite d’adduction
DN 150.
 réservoir Dozenval connecté au captage Azéma,
 réservoir Bananes connecté au captage Bananes.

Selon la notice explicative, le réseau AEP actuel accuse :
 une forte turbidité en période pluvieuse,
 une qualité bactériologique médiocre,
ce qui nécessite, réservoir par réservoir,
 des coupures périodiques,
 une désinfection par « injection continue de chlore asservie au débit et à la demande,
de manière à garantir le maintien de la qualité bactériologique en tous points du
réseau. »

En outre, par arrêté préfectoral du 26 juin 2014, la Commune a été mise en demeure de
réaliser l’unité de potabilisation de l’eau issue des captages du Bras de Cilaos à
l’échéance de juin 2017.

A cette fin, dès 2015, la Commune opte pour une mutualisation des équipements de
potabilisation de l’eau alimentant les trois réservoirs, ce qui rationalise et rentabilise
l’architecture du réseau. Cette option implique l’acquisition du foncier dédié à l’emprise
de l’unité de potabilisation (cf enquête parcellaire, section 2).

La parcelle AN 371, classée en zone Ue1, répond parfaitement aux critères de faisabilité
du projet, compte tenu des éléments suivants :
 superficie de 1720 m2 couvrant largement une emprise de 1400 m2,
 parcelle en friche dont le zonage (Ue1) peut accueillir le projet
 équidistante des trois réservoirs existants, proche du cœur de ville,
desserte viaire en adéquation avec les besoins liés à la construction et à la
maintenance de l’unité.

Les négociations avec le propriétaire, l’association diocésaine, aboutissent à un accord
tant sur le principe que sur la valeur vénale de la parcelle, accord qui devait se conclure
par la signature d’un acte de vente notarié en bonne et due forme le 23 novembre 2016.

3

L’association diocésaine réunie en conseil d’administration le 24 février 2017 refuse « la
proposition d’achat à 118 000 euros (initialement objet d’un accord de principe à valider
en conseil d’administration) et demande un prix de vente à 258 000 euros ».
D’où la présente enquête publique du 29 novembre au 14 décembre 2017, relative à une
demande de déclaration d’utilité publique du projet, ainsi qu’une enquête parcellaire
concomitante (cf Section 2).

1.2. Enjeux du projet

 Enjeux humains :

La distribution d’eau potable relève des obligations de la commune dans le domaine de
la santé publique. D’où une mise en demeure de réaliser l’unité de potabilisation de l’eau
prélevée par les captages du Bras de Cilaos par arrêté préfectoral en date du 26 juin
2014. Échéance : fin juin 2017. L’Agence de Santé Océan Indien, délégation de La
Réunion, assure le suivi des travaux.

Les constructions d’immeubles collectifs en cours d’achèvement témoignent de la
densification continue du cœur de ville. La population des Avirons est passée de 10 700
en 2012 à 11 500 en 2014 (source : INSEE), soit un taux de croissance de 7,5%. Le
réseau AEP doit répondre aux besoins.

Dans le secteur sous le vent du département, le territoire communal va du littoral
(linéaire littoral de 150 m interdit aux activités balnéaires) jusqu’aux contreforts boisés
du cirque de Cilaos à 2500 m d’altitude. La zone habitée couvre une pente de 200 à
1200m (Tévelave), soit un dénivelé important. Les habitations bénéficient d’une vue
dégagée sur l’océan. L’altitude et la zone forestière du Tevelave garantissent un climat
relativement tempéré.

Ce contexte géographique et climatique, ainsi que la proximité du bassin économique du
Sud (Étang Salé, Saint-‐Louis, Saint-‐Pierre) et de l’Ouest (Saint-‐Leu, Saint-‐Paul), rendent
la commune très attractive.

 Enjeux économiques :

Les trois citernes opérationnelles aujourd’hui donnent lieu à trois opérations
spécifiques de potabilisation et de maintenance. La création d’une seule unité de
potabilisation reviendrait à mutualiser les moyens, donc à une optimisation des
équipements et des travaux de maintenance.

 Enjeux environnementaux :

Le projet n’est pas soumis à évaluation environnementale.

L’unité de potabilisation occupera une parcelle pentue en friche, non constructible. Elle
s’inscrit dans un environnement péri urbain caractérisé par des îlots habités dispersés
dans un espace agricole et naturel limitrophe de la forêt du Tévelave. Les nuisances
éventuelles liées à l’exploitation ne font pas l’objet d’une étude spécifique.

4

La visite du site le 29 novembre 2017 en compagnie de Mme DIJOUX Marie-‐Josée,
directrice générale des services, et de M GENEVIÈVE Teddy, directeur des services
techniques, représentant le maître d’ouvrage, donne lieu aux constats suivants :
-‐ La parcelle AN371 occupe un terrain en forte pente, avec des affleurements rocheux
visibles dans une végétation de friche sans valeur floristique ou faunistique
particulière.
-‐ La parcelle est aisément accessible via la RD 16 (route du Tevelave ou chemin de
Ligne) en aval et le chemin Piton Rouge en amont. La livraison des matériaux de
construction et des éléments de l’unité de potabilisation n’occasionnera aucune
difficulté particulière.
-‐ Le réservoir de Piton Rouge, en amont du site, est sujet à un débordement ponctuel
important, anomalie prise en compte par M GENEVIÈVE.
-‐ La parcelle est proche d’un autre réservoir dit « Bananes». cf photo de couverture.
-‐ La proximité des réservoirs existants permet de mutualiser les infrastructures du
réseau AEP, d’où une réduction des risques de toute nature liés aux travaux de
raccordement.
-‐ La parcelle est dans un environnement péri urbain caractérisé par un habitat
dispersé de type pavillonnaire. Au droit de la parcelle, une boulangerie dessert non
seulement les habitants du quartier, mais aussi les touristes en route vers le
Tevelave. Intégré dans le paysage, le projet n’induira aucune modification notable.
-‐ L’environnement n’accuse aucune nuisance sonore. Il resterait à mesurer le bruit
généré par le fonctionnement de l’unité.

2 . Cadre juridique et réglementaire

Le projet s’inscrit dans le cadre des textes suivants :
 Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, article L 11-‐1. Cet article
prescrit une enquête publique préalablement à toute opération d’expropriation pour
cause d’utilité publique d’un projet.
 code de l’expropriation pour utilité publique, articles R 111 -‐1 à 4 et R 112-‐1 et
suivants. Ces articles concernent la désignation et l’indemnisation du commissaire
enquêteur, le déroulement de l’enquête publique, les modalités de remise et de diffusion
du rapport et des conclusions motivées du commissaire enquêteur. Ces articles
renvoient aux dispositions du code de l’environnement.
 Délibération du conseil municipal des Avirons du 31 mars 2017 approuvant le projet
de création d’une unité de potabilisation d’eau potable en provenance des ressources
Azéma, Bananes et Bras de Cilaos et autorisant son maire à solliciter la déclaration
d’utilité publique du projet.
 Nomenclature Loi sur l’Eau, décret 2006-‐881 du 13 juillet 2006 : le projet ne donne
pas lieu à demande d’autorisation, les eaux de lavages prévues ne figurant pas dans la
nomenclature en vigueur.

L’enquête d’utilité publique, prescrite par arrêté préfectoral n° 2017-‐2184/SG/DRECV
en date du 30 octobre 2017, suite à la désignation du commissaire enquêteur par le
président du Tribunal Administratif de Saint-‐Denis (n° E17000035/97 en date du
13/10/2017), a été dûment organisée par le maire de la commune des Avirons,
responsable du projet, du 29 novembre au 14 décembre 2017.

5

3. Déroulement de l’enquête

Aucune observation n’a été consignée sur le registre d’enquête.

Aucun courrier n’est parvenu au siège de l’enquête publique.

Conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral de référence,
 le commissaire enquêteur a ouvert et paraphé le registre, et vérifié le dossier le
28 novembre pour une mise à disposition du public dès l’ouverture de la mairie à
08h00 le 29 novembre 2017,
 le maire de la commune a dûment procédé à la clôture du registre le 14
décembre 2017.
 Registre, dossier et certificat d’affichage ont été remis au commissaire enquêteur
dans les délais prescrits.

3.1. Publicité (code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, art R 112-‐14 et 15).

Le certificat d’affichage en annexe 1 atteste que le maire de la commune des Avirons a
fait procéder à l’affichage réglementaire de l’avis d’enquête d’utilité publique ainsi que
de l’arrêté préfectoral de référence en mairie principale des Avirons et en mairie annexe
du Tevelave dans les délais prescrits. Au droit de la parcelle, sur la RD 16, un panneau
d’affichage de l’avis d’enquête publique et de l’arrêté préfectoral a été implanté (annexes
1bis et 1ter).

Les services de la Préfecture de La Réunion ont dûment assuré la parution d’un avis
d’enquête publique dans la presse écrite locale (JIR et Le Quotidien) les 10 et 29
novembre 2017.

Un avis d’enquête publique est toujours consultable en ligne sur le site de la Préfecture
de La Réunion.

3.2. Conditions matérielles

Le registre et le dossier d’enquête d’utilité publique ont été régulièrement mis à
disposition du public aux jours et heures ouvrables en mairie principale du 29
novembre au 14 décembre 2017.

Pendant les permanences du commissaire enquêteur, les agents d’accueil dans le hall
central ont reçu la consigne d’orienter le public vers l’ancienne salle du conseil à l’étage.

3.3. Les permanences en mairie des Avirons.

Les trois permanences convenues avec le commissaire enquêteur et fixées par arrêté
préfectoral se sont tenues dans la salle d’honneur de la mairie des Avirons.
Le 29 novembre, jour de l’ouverture de l’enquête, la salle d’honneur servait aussi de
salle d’attente en vue d’une audience avec le maire.

6

J’ai saisi l’opportunité de l’affluence relative pour attirer l’attention sur l’enquête
publique. Une seule personne, venue consulter le dossier, ne consigne aucune
observation, mais salue un projet jugé opportun.

4. Dossier soumis à enquête d’utilité publique : élément remarquables.

Le dossier a été réalisé par le bureau d’étude ARTELIA en mai 2017.
Il comprend un seul fascicule regroupant les parties suivantes :

Partie 1 : Notice explicative portant rappel des circonstances de la demande de
déclaration d’utilité publique du projet de construction d’une unité de potabilisation de
l’eau alimentant le réseau d’eau potable. Cf supra, chap. 1.

Partie 2 : Plan de situation

Un plan permet de localiser la parcelle destinée à l’emprise du projet. Le plan confirme
la centralité du site par rapport aux infrastructures de captage et de stockage de l’eau
potable.
Une vue aérienne montre la situation de la parcelle entre deux voies de circulation : la
RD 16 et le chemin Piton Rouge, dans une zone d’habitat dispersé en aval, non habitée
en amont (espaces naturels).
Le réseau d’alimentation en eau de la commune est le suivant :
 Captage Azéma sur la Ravine des Princes -‐> réservoir Dozenval via une conduite
en PVC de DN63 (0,3l/s).
 Réseau d’irrigation SAPHIR -‐> bâche de reprise du Brûlé -‐> réservoir de Piton
Rouge par refoulement -‐> réservoir Bananes gravitairement.
 Réservoirs Bananes et Piton Rouge -‐> station de pompage de la Ravine Sèche -‐>
réservoir Dozenval.
La parcelle AN 371 est équidistante de ces éléments du réseau AEP.

Partie 3 : Présentation du projet
Une étude de faisabilité menée en 2014 a porté sur :
 le choix technique des procédés de potabilisation,
l’évaluation de différents scénarios d’implantation des filières de traitement possibles.

Les procédés de potabilisation :
Les techniques d’élimination de la turbidité portent sur les matières en suspension et les
colloïdes ainsi que sur les kystes de Gardia et de Cryptosporidium.
Trois filières :
 classique par filtration sur sable => matières en suspension et colloïdes retenus
dans le massif filtrant.
 physico-‐chimique par clarification-‐filtration (coagulation-‐floculation-‐
décantation-‐filtration) => abattre de façon importante la turbidité sur des eaux
de surface ainsi que les deux pathogènes Gardia et Cryptosporidium
 techniques membranaires (membranes de microfiltration) => maintenir la
turbidité des eaux de toute provenance sous le seuil de référence. Ces techniques
nécessitent une pré-‐filtration adaptée en cas de très forte turbidité.

7

Les mesures de référence :
 analyse de contrôle de l’ARS sur les captages Azéma et du Brûlé en 2013 et 2014
 autocontrôle du délégataire (la SAPHIR) sur l’ensemble des ressources sur les
trois dernières années.
Les conclusions des analyses :
 Ressource Azéma : peu de valeurs exploitables. Cependant, les 44 mesures
aléatoires effectuées entre février 2013 et mai 2014 révèlent « la récurrence des
dépassements de la limite de qualité fixée, en eau potable, à 1 NTU pour la
turbidité ». Nota : la turbidité se mesure en NTU (Nephelometric Turbidity Unit) ou
FNU (Formazin Nephelometric Unit). La technique de mesure se base sur une
lumière diffusée sous un angle de 90° à une longueur d’onde de 860 nm. Jusqu’à 5,
l’eau est dite « claire ». Au-‐delà de 50, l’eau est « trouble ». La turbidité du captage
Azéma varie de 0,60 à 3. Lors des épisodes pluvieux, la qualité de la ressource se
dégrade fortement.
 Ressource Bras de Cilaos/Brûlé : contrôle effectué selon une fréquence
hebdomadaire depuis avril 2012 avec un appareil portatif, en entrée du réservoir
de Piton Rouge. Jusqu’en mai 2014, 67 valeurs ont été analysées. Des
dépassements récurrents ont été observés, les pics (15 FNU) se situant pendant
la saison des pluies entre novembre et mai. En outre, « l’autonomie du réservoir
de Piton Rouge n’est que de 3 heures en cas d’arrêt de la station de reprise du
Brûlé. »
Observations du commissaire enquêteur :
Les données de référence sont surtout empiriques et ne font pas référence à des mesures
suffisamment nombreuses sur une durée suffisamment longue pour garantir une
exploitation pertinente.

Un seul constat émerge : la turbidité accuse des pics pendant la saison des pluies. L’unique
observation orale recueillie au cours d’une permanence confirme ce constat, et déplore une
attente de longue date de la part de la population pour que la commune enfin fasse le
nécessaire pour éviter les coupures d’eau systématiques lors des épisodes de fortes pluies.
Ces coupures sont consécutives à une forte turbidité.

Les scénarios proposés à l’étude de faisabilité.

A partir d’une estimation des débits en provenance des captages Azéma, Bras de
Cilaos/Brûlé et Bananes, cinq scénarios ont donné lieu à examen comparatif.
Trois scénarios basés sur deux unités de traitement distinctes ont été écartés.

Les deux derniers scénarios prévoyaient une unité de traitement commune
respectivement sur le site du réservoir Piton Rouge et sur le site des réservoirs Bananes.

La commune a retenu le cinquième scénario comprenant les travaux suivants :

 Installation d’une conduite gravitaire d’adduction entre le captage Azéma et les
réservoirs Bananes,
 Construction d’une unité de traitement de 200 m3 /h sur un site à proximité des
réservoirs Bananes pour le traitement des ressources groupées Bras de
Cilaos/Forage du Brûlé/Azéma/Bananes.

8

Les motifs du choix :
 existence d’une parcelle en friche cadastrée AN 371 au zonage PLU adéquat
(Ue1) « favorablement située » entre les réservoirs Bananes et Piton Rouge,
 construction d’une seule unité de potabilisation au lieu de deux.

Partie 4 : Caractéristiques principales des ouvrages

Besoins en termes de traitement :

 turbidité > 25 FNU
 abattement kystes Gardia et Cryptosporidium (éléments pathogènes).

Principe de fonctionnement de l’unité de traitement

 ouvrage 1 -‐> coagulation-‐floculation-‐décantation (décantation lamellaire
réduisant l’emprise au sol de l’ouvrage)
 ouvrage 2 : huit filtres sous pression, chaque filtre traitant 1/7ème du débit, soit
28,5 m3/h. Dimension des installations compatibles avec le transport par
conteneur maritime de 20 pieds livrable sur le site par véhicule de transport
standard. Filtres rétro-‐lavés en cascade à partir d’une bâche de stockage
spécifique.
 La DEAL doit valider le mode de traitement des eaux sales issues du lavage des
filtres sur site avant rejet au réseau des eaux pluviales. Volume prévisionnel du
rejet : 5% du volume traité, soit 200 m3/j.
 Traitement des boues : mise en place soit d’une unité de déshydratation
compacte, soit d’une filière de séchage.

Surfaces nécessaires.

 bâtiment technique : 450 m2
 lits de séchage : 550 m2
 voie d’accès : 400 m2
Soit un total de 1400 m2 d’emprise sur la parcelle AN 371 de 1720 m2.
Nota : Le terrain pentu et accidenté implique une emprise minimale.
Les installations seront situées en partie aval de la parcelle.

Partie 5 : Appréciation sommaire des dépenses et délais.

 Acquisition foncière : 133 K€ (estimation faite par les Domaines le 15 juin 2017)
 Etudes : 70 K€
Délai : lié à la déclaration d’utilité publique.
 Réseau d’adduction de 1,6km en DN 250 : 680 K€
 Réseau AEP gravitaire entre l’usine et le réservoir Bananes : 180 K€
 Réseau AEP en refoulement entre l’usine et le réservoir Piton Rouge : 200 K€
Délai de réalisation : 7 mois hors période de préparation.
 Usine de traitement des eaux : 4,8 M€
Délai de réalisation et de marche industrielle : 24 mois.

9

La présente enquête publique porte non pas sur l’unité de potabilisation, mais sur
la demande de déclaration d’utilité publique du projet de construction sur une
parcelle au zonage PLU (Ue1) et à la situation répondant parfaitement aux enjeux
socio-‐économiques. La mise en œuvre de la déclaration d’utilité publique est
consécutive à l’échec de la procédure d’acquisition de droit commun par acte
notarié.
Au cours de l’enquête publique, M René MONDON, maire des Avirons, a confirmé les
étapes de la procédure d’achat de la parcelle AN 371 initiée dès 2015 sur la base de
l’évaluation établie par le service des Domaines. Cette première évaluation tenait
compte des importants travaux de terrassement nécessités par un terrain pentu et
accidenté, soit 118 000 €.
Le propriétaire, l’Association Diocésaine de Saint-‐Denis, a donné initialement un accord
de principe, mais en définitive a fait une offre à 258 000 €.

5. Analyse et synthèse des observations écrites et orales.

Une seule personne consulte le dossier avec intérêt lors de la permanence du 29
novembre 2017, jour d’ouverture de l’enquête publique.
Cette personne fait état de sa satisfaction de constater que la commune prévoit enfin la
construction d’une usine de traitement de l’eau destinée au réseau AEP, ce qui mettra fin
aux coupures pendant les épisodes pluvieux à cause d’une forte turbidité.

Aucune observation n’est consignée dans le registre. Aucun courrier n’est parvenu à la
mairie des Avirons, siège de l’enquête.

Les éléments remarquables du dossier décrivent clairement le contexte et les enjeux du
projet donnant lieu à demande de déclaration d’utilité publique.
Il s’agissait en effet, suite à une mise en demeure par arrêté préfectoral en date du 26
juin 2014, de réaliser l’unité de potabilisation de l’eau prélevée par les captages du Bras
de Cilaos avant fin juin 2017.
L’échéance n’a pas été respectée suite à des aléas indépendants de la volonté de la
commune.
Les études relatives à la faisabilité technique ont abouti à un projet d’implantation d’une
seule unité de potabilisation (au lieu de deux) qui permet le traitement des eaux issues
de trois ressources : Azéma, Bras de Cilaos/Le Brûlé, Bananes. La parcelle AN 371, en
zone Ue1 au PLU, garantit une emprise sans obligation de déclassement.

Saint-‐Pierre le 04 janvier 2018

Le commissaire enquêteur

Mme Dany ANDRIAMAMPANDRY


10

B. Conclusions motivées relatives à l’enquête d’utilité publique

 Par arrêté préfectoral du 26 juin 2014, la commune a été mise en demeure de
réaliser l’unité de potabilisation de l’eau issue des captages du Bras de Cilaos
pour fin juin 2017.
 L’exécution de cette mise en demeure, régulièrement prévue fin juin 2017, a
nécessité, après étude circonstanciée, l’acquisition de la parcelle AN 371.
 L’acte de vente notarié, porté par l’EPFR (Établissement Public Foncier de La
Réunion), devait être signé le 23 novembre 2016. Le 2e février 2017, dénonçant
un accord de principe initial conforme à la valeur vénale fixée par le service des
Domaines à 118 000 €, le propriétaire, l’Association Diocésaine de Saint-‐Denis,
propose en définitive un prix de vente de 258 000 €. La commune refuse,
considérant que la « nouvelle valeur… ne correspond pas du tout à la valeur du
terrain », la parcelle n’étant pas constructible. D’où la présente enquête
publique relative à une demande de déclaration d’utilité publique de
l’installation.
 Le dossier de demande de déclaration d’utilité publique comprend bien les
pièces requises (code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, art. R 112-‐
4), soit : notice explicative, plan de situation, plan général des travaux,
caractéristiques principales des ouvrages les plus importants, appréciation
sommaire des dépenses.
 la commune des Avirons, maître d’ouvrage, a dûment organisé l’enquête publique
et procédé aux opérations d’affichage (cf annexes 1, 1 bis et 1ter).
 l’avis d’enquête publique a fait l’objet d’une parution dans les deux journaux de la
presse quotidienne (JIR et Le Quotidien) à l’initiative des services de la
Préfecture de La Réunion (DRECV) les 10 et 29 novembre 2017.
 l’avis d’enquête publique est publié sur le site de la Préfecture
 Sur les cinq scénarios proposés après étude, la commune des Avirons, maître
d’ouvrage, a retenu le dernier qui mutualisait l’ensemble des ressources et
permettait la construction d’une seule unité de potabilisation sur la parcelle
AN 371 (Ue1)conforme aux conditions optimales pour la réalisation du projet.
 Le choix technique d’une seule unité traitant l’eau issue de trois ressources
(Azéma, Bras de Cilaos/le Brûlé, Bananes) garantit à la fois une sécurité sanitaire,
une distribution continue, un coût maîtrisé. Ce choix répond aux attentes d’une
population qui augmente (taux de croissance 2012 -‐> 2014 : 7,5%).

2. Conclusion motivée :
Pour ces motifs, j’émets un avis favorable à la mise en œuvre d’une déclaration
d’utilité publique de l’installation projetée.

Mme Dany ANDRIAMAMPANDRY


11

Section 2

Rapport et conclusions d’enquête parcellaire

A. Rapport

1. Enjeux de la procédure d’expropriation

1.1. Cadre juridique et réglementaire

 Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique. Art. L 132-‐1 à 4. Et R 132 1 à 4.
Ces articles prescrivent les procédures applicables pour l’identification des biens
fonciers à exproprier.
 Code général des propriétés des personnes publiques, article 1211-‐9 et suivants. Ces
articles prescrivent les modalités d’acquisition immobilière par les collectivités
territoriales.
 Arrêté préfectoral n° 2017-‐2184/SG/DRECV en date du 30 octobre 2017 prescrivant
l’ouverture d’une enquête parcellaire relative au projet de création d’une unité de
potabilisation d’eau potable en provenance des ressources Azéma, Bananes et Bras de
Cilaos sur le territoire de la commune des Avirons.
 Délibération du conseil municipal en date du 31 mars 2017 autorisant le maire à
solliciter la cessibilité de la parcelle AN 371 susceptible d’accueillir l’emprise du projet
de construction d’une unité de potabilisation de l’eau en provenance des trois
ressources ci-‐dessus.

1.2. Objectifs et moyens.

Les objectifs :
 Garantir la mise en conformité du système de distribution d’eau potable, soit
sécuriser les systèmes de production et de distribution d’eau destinée à la
consommation humaine suite à une mise en demeure, par arrêté préfectoral en
date du 26 juin 2014, de construire une unité de potabilisation de l’eau en
provenance des captages du Bras de Cilaos,
 repérer une parcelle apte à recevoir l’emprise du projet de construction.

Les moyens :

Mettre en œuvre une procédure de déclaration d’utilité publique (DUP) autorisant
l’acquisition par expropriation de la parcelle identifiée ;
Identifier des ayants droit sur la parcelle en question et leur donner, de droit, toutes
les informations utiles ;
Assurer la publicité légale et réglementaire de l’opération ;
Organiser une enquête parcellaire menée par un commissaire enquêteur.


12

2. Dossier soumis à enquête parcellaire : éléments remarquables

Le dossier réunit les éléments règlementaires en un seul fascicule.

Partie 1 : Notice explicative.
Cette partie est identique à la partie n°1 du dossier relatif à la demande de déclaration
d’utilité publique. Cf supra, rapport d’enquête DUP, chap. 4.

Pièce 2 : Plan parcellaire.
Le plan parcellaire concerne une seule parcelle cadastrée AN 371.
L’extrait du plan communal montre que la parcelle est limitée en aval par la RD 16
(route du Tevelave) et en amont par le chemin Piton Rouge.

Pièce n° 3 : État parcellaire du propriétaire tel qu’il est connu d’après les
documents cadastraux.

Un seul propriétaire actuel ou présumé est recensé.
Les indications suivantes y figurent :
-‐ Identité et adresse du propriétaire actuel ou présumé : Association Diocésaine, 36
rue de Paris, BP 10055, 97461 Saint-‐Denis
-‐ Référence cadastrale du bien : AN 371
-‐ Surface totale en m2 : 1720, non bâtie
-‐ Surface à acquérir en m2 : 1720
-‐ Surface restante : 0

Pièce n°4 : annexes volumineuses reclassées comme suit :
-‐ faits générateurs du projet de construction,
-‐ circonstances de l’acquisition du foncier pour l’emprise,
-‐ mise en œuvre de la demande de déclaration d’utilité publique.

Faits générateurs du projet.

 26 juin 2014 : par arrêté préfectoral, la commune des Avirons est mise en demeure
de mettre en conformité son système de distribution d’eau prélevée par les captages du
Grand Bras et du Petit Bras de Cilaos et mise en distribution pour des usages de
consommation humaine. L’ARS, délégation de La Réunion, est chargée du suivi de
l’exécution de la mise en demeure (cf lettre de l’ARS au maire en date du 20juillet 2015).
 24 avril 2015 : Avis du Domaine pour acquisition amiable portant détermination de
la valeur vénale, soit 118 000 € avec une marge de négociation amiable de 10%.
 06 juillet 2015 : après une étude appropriée, le maire fait une offre d’achat à
l’Association Diocésaine de Saint-‐Denis, propriétaire de la parcelle AN 371 qui garantit
une réalisation optimale de l’unité de potabilisation. Montant de l’offre : 118 000 €.
Les caractéristiques de la parcelle AN 371 :
 zonage PLU : Ue1, soit zone d’activité économique non constructible, dédiée au
stockage des produits nécessaires à l’agriculture, mais y sont autorisés les
travaux nécessaires aux besoins hydrauliques et les travaux qui résultent
d’une déclaration d’utilité publique.


13

 Surface totale : 1720 m2, suffisante pour l’emprise du projet, soit 1400 m2
 Desservie par la RD 16 (chemin de Ligne) et le chemin Piton Rouge, donc
aisément accessible notamment aux véhicules de transport des équipements et
matériaux de construction ainsi qu’aux engins utiles pour les travaux de
terrassement, de construction et d’installation des équipements.

Circonstances de l’acquisition du foncier destiné à l’emprise du projet.

 07 juin 2016 : lettre du maire à Mgr Gilbert AUBRY, président de l’Association
Diocésaine (AD) portant demande de confirmation d’un accord de principe verbal sur la
vente à 118 000 €.
 08 juin 2016 : lettre de l’AD à l’EPFR (Établissement Public Foncier de La Réunion
chargé du portage) portant accord de principe du conseil d’administration, en attendant
la rédaction du procès-‐verbal d’un prochain conseil d’administration, document valant
ce que de droit.
 23 juin 2016 : lettre du maire à l’EPFR portant transmission en pièce jointe la
délibération n° 15 du conseil municipal du 17 juin 2016 approuvant le portage sur la
parcelle AN 371 par l’EPFR sur une durée de 8 ans avec un différé de règlement de 4 ans.
Échéances annuelles : 25016,00 € avec des frais de portage à 1% par an.
 23 novembre 2016 : date prévue pour la signature d’un acte de vente notarié.
Rendez-‐vous manqué. Nota : information transmise par l’EPFR à la commune le 03
novembre 2016.

Circonstances de la mise en œuvre de la demande de déclaration d’utilité publique
du projet.

 24 février 2017 : Le conseil d’administration de l’AD vote à l’unanimité un nouveau
prix de vente à 258 000 €. Le procès-‐verbal est communiqué directement à l’EPFR le
23 mars 2017. L’EPFR en informe aussitôt la commune.
 23 mars 2017 : lettre du maire à Mgr AUBRY, AD, portant justification du prix fixé
par les Domaines et rappel de la mise en demeure de la commune, par arrêté préfectoral
du 26 juin 2014, de mettre le réseau AEP en conformité avec la réglementation en
vigueur.
 31 mars 2017 : le conseil municipal en séance ordinaire autorise le maire à lancer
une procédure de déclaration d’utilité publique pour l’acquisition foncière de la parcelle
AN 371 pour la réalisation d’une unité de traitement de l’eau potable en provenance des
ressources Azéma, Bananes et Bras de Cilaos (extrait n°12 du PV des délibérations).
 18 avril 2017 : lettre en réponse de l’Association Diocésaine portant confirmation
du nouveau prix de vente au motif qu’il s’agit d’un « legs de madame ESNAULT Marie
Hélène à l’Association Diocésaine », qui a souhaité « mettre à disposition des Carmélites
des Avirons ce bien pour l’exercice de leurs œuvres de bienfaisance. L’AD a pour
obligation canonique de respecter l’intention des donateurs et donc de Madame
ESNAULT. C’est un témoignage de leur attachement à l’Eglise et d’une affirmation de
leur foi. Aussi, nous ne pouvons pas nous permettre de nous baser uniquement sur un
prix évalué par le domaine. Nous pensons qu’un accord amiable serait souhaitable avant
d’intervenir auprès du Préfet. Si toutefois vous souhaitiez maintenir votre demande au
Préfet, nous n’aurons d’autres choix que d’utiliser les moyens mis à notre disposition
pour nous y opposer. »


14

3. Déroulement de l’enquête parcellaire

L’enquête parcellaire s’est déroulée dans les mêmes conditions que l’enquête d’utilité
publique du 29 novembre au 14 décembre 2017. Cf section 1.

4. Procès-‐verbal des opérations et analyse des observations recueillies

4.1. Procès-‐verbal des opérations

Le plan et l’état parcellaire, dûment établis, sont conformes à la réglementation en
vigueur.

Le propriétaire de la parcelle a été régulièrement informé par lettre recommandée
avec accusé de réception (cf annexe 2) de la tenue de l’enquête d’utilité publique et de
l’enquête parcellaire relatives au projet.
Notamment, il a eu connaissance de la mise en œuvre de l’expropriation pour cause
d’utilité publique.

La publicité de l’enquête a été assurée par :
-‐ Affichage de l’avis d’enquête en mairie principale des Avirons et en mairie
annexe du Tevelave. Cf certificats d’affichage en annexes 1, 1bis, 1ter.
-‐ annonce dans la presse écrite (JIR et Le Quotidien) les 10 et 29 novembre 2017
par les soins des services de la préfecture de La Réunion.

4.2. Analyse des observations recueillies

Sur le registre d’enquête :
Aucune observation.
Aucun courrier parvenu au siège de l’enquête publique.

Le propriétaire ne s’est pas manifesté pendant l’enquête publique.
Par lettre en date du 18 avril 2017 (cf supra chap.2), il
 maintient le nouveau prix de vente en évoquant le droit canon,
 déclare son intention d’ « utiliser les moyens mis à (sa) disposition pour (s’) y
opposer » (à la mise en œuvre de l’utilité publique).

En dehors de l’accusé de réception en date du 10 novembre 2017, il n’a fait aucune
réponse à la lettre recommandée en date du 03 novembre 2017 envoyée par le maire le
9 novembre 2017 (annexe 2), portant avis d’enquête d’utilité publique et parcellaire.


Dany ANDRIAMAMPANDRY


15

1. Exposé des motifs :
 l’enquête parcellaire a été prescrite et organisée conformément à la réglementation
en vigueur.
 le propriétaire actuel ou présumé de la parcelle en cause a été dûment identifié, et
informé de la tenue d’une enquête d’utilité publique en vue d’une déclaration d’utilité
publique (DUP) donnant lieu à expropriation.
 Dès 2015, le maire des Avirons, responsable du projet, a mis en œuvre à cette fin des
négociations amiables auprès du propriétaire en vue d’une acquisition de la parcelle au
prix fixé par les Domaines.
 le propriétaire a eu toute latitude via l’enquête parcellaire, et suite à la lettre
recommandée avec accusé de réception, pour faire valoir régulièrement ses réserves
éventuelles dans le cadre de l’enquête publique et de l’enquête parcellaire concomitante.
 le plan parcellaire correspond bien à l’emprise foncière du projet.
Le propriétaire ne s’est pas manifesté, ni en personne, ni par courrier, pendant
l’enquête publique. Il n’a donc pas fait valoir régulièrement ses réserves
éventuelles.
Néanmoins, les échanges en amont de l’enquête entre le maire et l’association
diocésaine révèlent une remise en cause radicale d’un accord de principe oral et écrit
sur le prix de vente fixé par les Domaines.
 Le propriétaire confirme fermement un nouveau prix de vente dicté par le respect de
la volonté d’une donatrice, conformément au droit canon. Toutefois, la possibilité d’une
négociation resterait ouverte ad libitum.
 La donatrice a certes souhaité mettre le bien à la disposition des Carmélites des
Avirons pour leurs œuvres de bienfaisance. Il reste à vérifier qu’elle aurait effectivement
récusé l’estimation de la valeur vénale du bien par les Domaines.

L’argumentaire développé par la commune, fondé sur :
 l’exécution sans délai d’une mise en demeure datant de 2014, suivie par l’Agence de
Santé Océan Indien, délégation de La Réunion, l’eau produite étant destinée à la
consommation humaine,
 l’adéquation de la parcelle AN 371 au choix du scénario 5 mutualisant les
équipements, et donc favorisant une bonne gestion,
 une évaluation du bien par les Domaines considérée comme appropriée étant donné
la topographie de la parcelle par ailleurs non constructible,
justifie pleinement le maintien du prix de vente fixé par les Domaines.

2. Conclusion motivée.
Pour ces motifs, j’émets un avis favorable.

Dany ANDRIAMAMPANDRY


16

Annexe 1


17

Annexe 1bis


18

Annexe
1ter


19

Annexe 2 : Lettre recommandée/AR adressée au propriétaire de la parcelle AN 371


20

Rapport Enquete-2

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Rapport Enquete-2

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Rapport Enquete-2

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Vous aimerez peut-être aussi