Dérivation de L'équation de Nordheim Partir de L'équation de Diffusion
Dérivation de L'équation de Nordheim Partir de L'équation de Diffusion
Dérivation de L'équation de Nordheim Partir de L'équation de Diffusion
DE L'ÉQUATION DE DIFFUSION
AHMED YÜKSEL ÖZEMRE
di
42 A. Y. OzEMRE
L'équation de la diffusion des neutrons thermiques s'écrit d'après la théorie de
l'âge :
D V'-' <I> (r, 0 - Sa $ (r, t) + e B V (t - f>) Sa <I> (r, t)
(1)
+ Gir, ,)=-»- » » M
où C> est la proportion des neutrons retardés et G (r, t) la densité des neutrons re-
tardés thermalisés. Pour pouvoir écrire explicitement G(r, t), remarquons que le
nombre de neutrons absorbés par cm'1 dans l'intervalle de temps dt' entourant t' est
donné par
Sa<P(r, t') dt'.
Ceux ci vont donner lieu à
d—t-Safir, t)dt'.
P
De ces noyaux-mères qui vont se désintégrer il n'en restera que
Une fraction de ces neutrons retardés sera absorbée dans la région des réson-
nances de la matière fissile et une autre fraction s'échappera du milieu pendant la
modération avant d'atteindre le domaine thermique. La fraction qui atteindra le
domaine thermique sera obtenue en multipliant l'expression (2) par la probabilité
antitrappe p et par la probabilité antifuite e Bsr pendant la modération; cette
fraction sera donc :
11 est évident que lorsque le milieu multiplicateur est «allumé» pour la premi-
DÉRIVATION DE L'ÉQUATION DE NORDHEÏM 4-3
ère fois, le nombre de neutrons retardés doit être nul à cet instant d'«allumage».
Or nous constatons que, tant que <I> (r, t') reste fini, l'expression (3) n'est nulle
que pour i ' — — Donc l'instant t' = — d o i t être considéré d'après ce forma-
lisme comme l'instant d'«allumage» du milieu multiplicateur. Par conséqu:nt, le
nombre de neutrons retardés du groupe i à l'instant t sera exprimé par l'intégrale
de / ' — — «> à t'— t de l'expression (3). La somme de tous les neutrons retardés
par unité de volume et de temps sera donc donnée par la somme des contributions
de tous les groupes de nentrous retardés, c'est-à-dire p a r :
(5)
m i
(7)
Si nous portons l'expression (7) dans (5) nous aurons, en tenant compte de (6):
44 A. Y . ÔZEMRE
II
(8)'
+ K e S ^ A| y — dt - 2* «y j y; e ^ £(r) = 0 .
i— i — m e
0 * = 1,2, ...,«).
Or si nous remarquons que
m
. „ », = «.// + *.// E ( ^ T I T - "••) =
(14)
(j=i,2, ...,«)•
DÉRIVATION DE L'EQUATION DE NOHDHEIM
45
D'autre part la réactivité étant définie par la relation
k*ff - 1 Skeff
(15) e —- k.ff~
kcff
leff Wj
(16) keff keff
0 = 1,2, ...,n).
Or ce sont des équations de (m -f- l) e degré en G>J, et quelque soit chaque
équation admet toujours la même forme; donc toutes ces équations ne sont qu'une
même équation qui admet m -f-1 racines :
(17)
Cette équation unique dont les racines fournissent les arguments des expo-
nentielles dans l'expression du flux neutronique (7) constitue, comme on le sait,
l'équation de NORDHEIM.
Pour terminer, montrons également que l'on peut parvenir aux m équations
classiques donnant la variation par rapport au temps de la concentration de chaque
espèce de noyau-mère de neutrons retardés, à partir de l'expression de la concent-
ration pour le groupe i établie plus haut.
En effet, nous avons vu qu'à l'instant f il existait par cm 3 du milieu mul-
tiplicateur
Pii -k~ Sa * (r, i')e-h(t~t') dï
noyaux-mères d'espèce i dûs à la valeur du flux neutronique au temps i'\ cela re-
vient, en somme, à dire qu'à l'instant t, la valeur de la concentration des noyaux-
mères de neutrons retardés appartenant au groupe i est donnée par
(i = l , 2 m).
En se servant de la règle de la différentiation sous le signe intégral dérivons
cette dernière expression par rapport à f. Nous obtenons ainsi:
46 A. Y. OzEMRE
09) 5C,-(r,f) _
of P
0 = 1, 2, . . . , m )
qui, avec l'équation de diffusion des neutrons thermiques (5) réécrite en tenant
compte des relations (18)
l ] * (r, t) -f-
(20) m
BIBLIOGRAPHIE
ÖZET