Techniques de Communication S1
Techniques de Communication S1
Techniques de Communication S1
COMMUNICATIONS
Compétences visées :
La linguistique est l'étude scientifique du langage, des langues et leur utilisation, appelée
"parole" ou aussi discours.
La linguistique est une science descriptive: elle décrit la langue telle qu'elle, sans jugement de
valeur ni prescription (elle observe, enregistre les faits). La linguistique permet de
comprendre la langue en termes de structures (groupes sujets, groupes verbaux, etc.).
Elle est la science qui étudie la langue en elle-même et pour elle-même. C’est un outil de
description de la langue et à ce titre, elle s’intéresse à tous les phénomènes intervenant dans
l’usage d’une langue. Elle s’intéresse à :
la prononciation des mots, les sons d’une langue, les accents,
l’orthographe, le vocabulaire, l’origine des mots, la construction des phrases,
l’histoire des langues, les erreurs commises par les locuteurs.
La grammaire est une partie de la linguistique, elle est un peu l’arbitre de la langue : elle juge
si une phrase est grammaticale ou non, acceptable ou non, en s’appuyant sur un ensemble de
règles qui permettent à chacun de partager un langage commun, et à tous de se comprendre
selon un code partagé (fixe une norme ).
● La grammaire est prescriptive (elle nous demande d’utiliser la langue en respectant les
règles).
● La grammaire est un savoir opératif (qui vise à un bon emploi de la langue).
● La grammaire se trouve dans une démarche normative (une norme, du latin norma : règle).
Linguistique et grammaire
Linguistique Grammaire
Démarche scientifique Démarche normative
Descriptive et objective Prescriptive (règles du bon usage
de la langue
La phrase de base est une phrase qui doit comprendre les cinq aspects suivants:
Elle est positive, c'est-à-dire qu'elle ne comprend aucune marque de négation (comme
ne et pas).
Elle est active, c'est-à-dire que le groupe nominal ou le pronom sujet est bien celui qui
exerce l'action du verbe principal de la phrase et qui est le donneur d'accord.
Elle est neutre, Ex: Le bateau arrive au port. C'est-à-dire qu'aucun mot servant à
mettre l'accent sur un élément de la phrase n'est ajouté (comme dans C'est le bateau
qui arrive au port).
C/ Phrase exclamative : elle exprime un sentiment vif, un état d'âme et se termine toujours par un
point d'exclamation (!).
-Exemples : - Ce film est fantastique !
D/ Phrase impérative : elle exprime un ordre, un conseil, une demande, une prière, et ses verbes
sont toujours conjugués à l'impératif présent.
II. La communication
Communiquer c'est OSER
O: Ouverture
S: Silence
E: Ecoute
R: Regard
La communication: est un processus de transmission d'information. Elle provient du latin
"Communicare" qui signifie mettre en commun
commun, être en relation avec. Pour communiquer, il faut
être au moins deux : un émetteur, qui envoie le message, et un récepteur, qui reçoit le message.
D’autres éléments entrent également en jeu :
le message lui-même, c'est-à--dire l’information qui est transmise;
le canal sensoriel qui est utilisé pour le transmettre (auditif pour le message qui utilise l’ouïe,
visuel pour le message qui utilise la vue, audiovisuel pour le ccanal qui
ui utilise les deux sens);
sens)
un support de communication
communication; parfois, pour communiquer son message
age l’émetteur utilise un
outil : la télévision, l’écrit (lettre, journal, panne
panneau
au publicitaire), le téléphone, l’ordinateur.
Souvent, dans ce cas, l’émetteur n’est pas apparent, seul le support est visible (exemple : la
télévision est un support, l’émetteur est la direction de la chaîne).
Modes de communication
Les êtres humains communiquent selon deux modes entièrement différents: le mode digital, qui est
explicite et généralement verbal, et le mode analogique, qui est implicite et généralement non
verbal.
La communication digitale
Aussi connue sous le nom de communication numérique est une opportunité de créer et d’entretenir
des liens avec des personnes. C'est une nouvelle discipline de communication qui désigne
l’ensemble des échanges et des informations transmises via tous les supports que proposent
l’écosystème numérique.
La communication analogique rassemble tout ce qui n’est pas proprement verbal : les gestes, les
postures, les intonations de voix.
La communication digitale définit la stratégie et les actions de communication à mener sur le web,
les médias et les terminaux mobiles.
3/ La communication de masse qui utilise les « mass media » (presse, internet, télévision, affiches,
flyers, etc.) comme instruments. Il s’agit de l’ensemble des communications qui permettent à un
émetteur ou un ensemble d’émetteurs de s’adresser au plus grand nombre possible de récepteurs
(hétérogène, anonyme et ayant des intérêts divers).
Exemples : une grande marque diffusant une publicité de son dernier produit à la télévision, une
association caritative mettant en ligne ses dernières activités sur son site Internet, un commerçant
diffusant ses flyers (prospectus ) dans la rue.
Savoir communiquer, c’est d’abord communiquer au bon moment, trouver la bonne occasion pour
parler à l’autre et faire en sorte qu’il soit réceptif. Globalement, nous retenons moins de la moitié de
ce que l'on nous dit. D'où l'importance de savoir communiquer et écouter efficacement en
s’appropriant et maîtrisant les techniques de communication qui sont:
● La prise de parole
● L'écoute active
● Le questionnement
● La reformulation
III.1. Prise de parole
Prendre la parole en public est un art et il n’y a pas d’art sans technique. En effet, maîtriser l'art
oratoire est une qualité utile dans bien des circonstances : animer une réunion, motiver ses équipes,
présenter un projet, exposer son travail, etc. Il faut noter qu'il existe trois niveaux de langue : le
niveau familier est employé avec des proches, le niveau courant s’emploie dans la vie quotidienne
et le niveau soutenu s’emploie dans des situations officielles.
Pour être à l'aise avec autrui, il faut avant tout être à l'aise avec soi-même. Pour cela, il est
nécessaire de développer les aspects de la prise de parole que l'on pourrait qualifier de pré-requis :
- Affirmation de soi : connaitre les points forts et les points faibles et améliorer ses faiblesses.
- Identifiez les causes de votre anxiété, prenez du recul, organisez-vous dans votre travail , osez dire
non , apprenez à déléguer , etc.
D/ Attitude directive : on prend les choses en main, et on donne une démarche à suivre.
L'émetteur peut être positif à cette démarche ou moins, il n'accepte pas d'être dirigé.
E : Attitude interprétative : C’est interpréter, juger ce qui est dit, sans poser des questions
L’attitude d’interprétation conduit notamment à finir les phrases à la place de l’autre. Si
l’interprétation est correcte, c’est parfait, la personne va se sentir comprise. Si l’interprétation
est incorrecte (ce qui est assez probable), la personne va sentir qu’on n’a pas fait l’effort
d’essayer de la comprendre. Elle ne va pas se reconnaître dans ce que l’on va lui dire.
Cette attitude peut provoquer un blocage car la personne ne se sent pas écoutée, pas comprise
et à l’impression que tout ce qu’elle va dire est systématiquement interprété.
F/ Attitude compréhensive : C’est l’attitude la plus difficile à adopter, car elle demande un
réel effort. Elle consiste à s’intéresser réellement à ce que dit l’interlocuteur et à l’aider à
poursuivre sa réflexion sans chercher à le conseiller, à le juger ou à l’influencer.
C’est l’attitude qui favorise le plus la communication. L’interlocuteur se sent écouté et
compris.
Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises attitudes, toutes peuvent être employées mais de façon
adaptée. Il faut avoir conscience de ce qu’une attitude peut provoquer chez l’autre afin
d’éviter tout malentendu ou aggraver le ton de l’entretien.
«Il faut trois ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à écouter»
«Ecoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes; soyez attentif à ce que vous dites, afin de
ne rien dire de superflu; alors, vous commettrez rarement de fautes»
Confucius
La question de l’écoute est un point fondamental dans la gestion de sa communication avec
l’autre. Savoir « écouter » et ne pas seulement « entendre » demande une intention et se
définit comme une action (Figure 1).
III.3. Le questionnement
• Elle permet à celui qui écoute d’intérioriser ce qui a été dit, car il le redit avec ses
propres mots, d’une manière personnalisée.
• Elle permet à chacun de mieux comprendre et mémoriser, car elle offre une répétition.
• Elle permet au débat d’avancer car elle constitue une synthèse partielle.
• Elle donne à l’autre un droit de réponse pour rectifier le tir ou nuancer.
• Elle amène l’autre à prendre du recul par rapport à ce qu’il dit.
• Elle permet de valoriser l’essentiel dans le propos de l’interlocuteur.
a- La confirmation « oui, c’est tout à fait ça » elle vous permet d’être sûre d’avoir bien
compris, et montre à l’émetteur qu’il s’est exprimé clairement et que la transmission
de l’information est bonne.
b- La rectification : « non, en fait, je voulais dire… » elle permet à l’émetteur de se
rendre compte que ce qu’il a voulu dire n’a pas été entendu, compris par le récepteur.
Comment reformuler? La façon de reformuler varie en fonction de ce l’on veut obtenir :