Politique No 50
Politique No 50
Politique No 50
Cette politique s'adresse à toute la communauté de l'UQAM et toutes les unités administratives et
académiques.
Le texte que vous consultez est une codification administrative des Politiques de l'UQAM. Leur
version officielle est contenue dans les résolutions adoptées par le Conseil d'administration. La
version que vous consultez est celle qui est en vigueur en décembre 2021.
AMENDEMENTS
2011-A-15037
2015-A-16761
TABLE DES MATIÈRES
1. Énoncé de principes
2. Objectifs
3. Champ d'application
4. Cadre juridique
5. Les activités académiques
5.1 Le recrutement et l’accueil des étudiantes, étudiants
5.1.1 Maîtrise du français
5.1.2 Mesures de soutien
5.2 Langue d’enseignement
5.3 Diffusion de la recherche et de la création
5.4 Langue de travail
5.4.1 Les enseignantes, enseignants
5.4.1.1 Recrutement des professeures, professeurs, chargées de
cours, chargés de cours et maîtres de langues
5.4.2 Les cadres et les personnels de soutien
6. Documents officiels et langue de communication
6.1 Emploi du français
6.2 Documents officiels
6.3 Communications
7. Politique d’achat
8. Responsabilité et mise en œuvre de la politique
8.1 Responsable de la politique
L'UQAM est une université publique de langue française, dont le rayonnement est international.
L'UQAM accorde la plus haute importance à la promotion du français, langue officielle du Québec
et langue de la vie publique de toutes les Québécoises, tous les Québécois.
En tant qu'établissement de haut savoir, elle assume un rôle exemplaire à cet égard dans un
contexte de mondialisation et assure le développement et le rayonnement de la langue française,
notamment en accueillant des étudiantes, étudiants d’autres communautés linguistiques.
2. Objectifs
Les objectifs de cette politique sont de promouvoir et d’assurer l'emploi du français, langue de
travail, d'enseignement et de communication institutionnelle et, plus spécifiquement :
3. Champ d’application
Cette politique s'applique à tous les membres de la communauté universitaire ainsi qu'à toutes
les unités académiques et administratives.
4. Cadre juridique
Au plan légal, cette politique répond, entre autres, à l'obligation de l'Université, comme de toutes
les universités québécoises, de se doter d'une politique relative à l'emploi et à la qualité de la
langue française, conformément aux modifications apportées à la Charte de la langue française
en 2002.
Elle a des incidences sur les politiques et règlements suivants, ainsi que sur certains protocoles
d'entente internes :
Pour ce faire, l'Université prend les mesures appropriées d'aide et de soutien, qu'il s'agisse de
dépistage et d'évaluation des compétences, de mise à niveau et de perfectionnement des
habiletés, de mise au point d'outils divers ou de nouvelles approches pédagogiques en matière
linguistique.
Afin d'assurer la maîtrise du français par les étudiantes, étudiants et d'en vérifier la qualité,
l'Université adopte des dispositions réglementaires et des directives d’application relatives à
l'admission, à la poursuite des études, à l'évaluation des travaux et examens et à l'obtention du
diplôme.
Le français est la langue d’enseignement pour tous les cycles d’études. L’Université préconise
l’usage du français pour l’ensemble des activités académiques et du matériel pédagogique ainsi
que pour tout support à ces activités.
Les programmes ont la responsabilité de développer des stratégies pédagogiques de telle sorte
que les cours suivis par chaque étudiante, étudiant puissent contribuer à l’amélioration de ses
habiletés de lecture et d’écriture en français.
Dans tous les domaines d'activités, l'Université reconnaît l'importance pour les étudiantes,
étudiants de maîtriser d’autres langues et entend prendre des mesures pour encourager
l'apprentissage ou le perfectionnement non seulement d'une deuxième, mais d'une troisième
langue. À cet égard, des cours ou activités peuvent se dérouler dans une autre langue que le
français pour les cas reconnus par la réglementation de l’Université. Un rapport annuel de ces
activités est déposé à la Commission des études.
Forte de ses nombreux pôles de recherche et de création et soucieuse de l’impact des retombées
scientifiques, sociales et culturelles des travaux de ses professeures, professeurs et chercheures,
chercheurs, l’Université reconnaît l’importance de produire ce savoir en français.
L'Université incite fortement les professeures, professeurs et les chercheures, chercheurs qui
communiquent leur expertise sur la scène publique, soit oralement, soit par écrit, à diffuser les
résultats de leurs travaux prioritairement en français et, lorsqu'ils publient ou communiquent dans
une langue autre que le français, à accompagner leur texte d'un résumé substantiel en français.
Dans le cas d'activités scientifiques tenues sous l'égide d'unités académiques de l'Université et
se déroulant dans une autre langue que le français, l'Université voit à ce que les documents
essentiels qui en émanent soient disponibles en français dans des délais convenus.
La langue de travail est le français et, conformément à la Charte de la langue française, le droit
de travailler en français est assuré à tous les membres du personnel.
L'Université accorde une attention constante à la qualité du français oral et écrit utilisé par
l'ensemble des membres de la collectivité universitaire dans toutes leurs communications.
La maîtrise de la langue française est cruciale chez celles et ceux qui ont pour tâches
l'enseignement et l'encadrement académique, car ils sont appelés à jouer un rôle exemplaire
auprès des étudiantes, étudiants et, également, à évaluer leur maîtrise de la langue française.
L’Université accorde une attention particulière à la qualité du français oral et écrit des personnes
qui recherchent un emploi auprès de l’Institution.
Les documents officiels, tels les règlements, politiques, directives, procédures, rapports, ordres
du jour, procès-verbaux, diplômes, certificats, attestations d'études et relevés de notes ainsi que
les descriptions de programmes d'études sont rédigés en français.
6.3 Communications
Le français est la langue de communication des membres du personnel de l'Université avec les
étudiantes, étudiants et le public ainsi qu'avec toute personne morale établie au Québec, qu'il
s'agisse d'organismes publics, parapublics et municipaux, d’établissements du réseau de
l'éducation, du gouvernement du Québec ou de toute entreprise publique ou privée; il en est de
même des communications avec les gouvernements du Nouveau-Brunswick et du Canada. Les
membres du personnel communiquent en français avec ces personnes morales ou physiques,
que ce soit à l’oral ou à l’écrit.
Toutefois, l'Université reconnaît la nécessité d’utiliser une autre langue dans certaines
circonstances, par exemple à l'occasion de demandes de subventions auprès d'organismes
internationaux.
Le site Web officiel de l’Université et les communications peuvent être faites dans une autre
langue que le français lorsque les circonstances le justifient.
Dans les cas de traduction, les deux versions intégrales doivent apparaître distinctement.
7. Politique d’achat
Dans les autres cas, la secrétaire générale, le secrétaire général est responsable du suivi de la
politique et en répond devant le Conseil d’administration. Si la matière concernée relève plus
spécifiquement de la responsabilité de l’une ou l’autre des vice-rectrices, vice-recteurs, la
secrétaire générale, le secrétaire général agit alors en concertation avec cette dernière, ce dernier.
Un comité consultatif permanent de la Politique n°50 relative à la langue française est mis sur pied
pour veiller au suivi de la présente politique et faire les recommandations qu’il juge utiles. La
composition du comité et la désignation d’une présidente, un président sont approuvées par la
Commission des études, sur recommandation de la rectrice, du recteur.
Toutes les candidates, tous les candidats doivent posséder une maîtrise du français attestée par
la réussite de l'une ou l'autre des épreuves suivantes :
Dans ce dernier cas, les étudiantes, étudiants ne peuvent passer le test qu'une seule fois.
La candidate, le candidat admis à un programme d'études et qui ne satisfait pas aux exigences
mentionnées à l'alinéa précédent est soumis à une période de probation pendant laquelle elle, il
est assujetti à des restrictions dans la poursuite de ses études selon les modalités explicitées
dans la présente directive.
Les programmes qui, pour des fins disciplinaires, requièrent des niveaux plus avancés se fixent
des exigences conformes à leurs objectifs de formation.
L’évaluation de la compétence en français des étudiantes, étudiants doit respecter les exigences
générales de la Politique n°50 relative à la langue française ainsi que les exigences spécifiques à
certains programmes.
Les compétences générales font l'objet d'une évaluation dans tous les programmes à l’égard de
l’ensemble des activités de formation.
Les exigences spécifiques sont précisées par chacun des programmes visés, soit dans le
règlement pédagogique particulier d’un programme, soit dans le cadre du règlement commun aux
programmes de formation à l’enseignement.
Les modalités et critères d’évaluation des travaux et examens relèvent de la responsabilité des
départements pour les cours qu'ils dispensent. Ces dispositions sont portées à la connaissance
des étudiantes, étudiants dès leur entrée dans le programme comprenant les cours visés. Le
département concerné s'assure que les critères sont rappelés aux étudiantes, étudiants par
l'insertion des normes applicables dans le plan de cours.
Chaque programme qui, pour des fins particulières, requiert des niveaux plus avancés de
compétences linguistiques se fixe des exigences conformes à ses objectifs de formation, qu'il
s'agisse des compétences langagières ou discursives. Il prévoit en conséquence les mesures
nécessaires au développement de ces compétences dans le cadre de ses activités de formation.
Les étudiantes, étudiants admis dans les programmes concernés doivent répondre à ces normes.
2.4 Modalités propres aux programmes de formation à l'enseignement
Les exigences linguistiques ainsi établies sont présentées sur le site du CPFE de l'UQAM.
Toute étudiante, tout étudiant mis en probation pour le motif de connaissance insuffisante du
français au moment de l'admission doit suivre et réussir le cours LIN 1002 Connaissances de
base en grammaire du français écrit ou se soumettre à d'autres mesures particulières que
l'Université juge appropriées et qui satisfont aux mêmes exigences.
Il appartient alors à la directrice, au directeur de son programme de lui fixer, s'il y a lieu, d’autres
conditions ayant trait au cheminement à suivre et aux délais pour le réaliser. Ces mesures peuvent
notamment consister dans le refus d'inscription à des cours du programme.
Le cours LIN 1002 fait partie du cheminement académique de l'étudiante, étudiant et a le statut
de cours obligatoire hors programme. Il est assujetti à l'article 3.19.1 du Règlement no 5 des
études de premier cycle portant sur les échecs répétés dans un cours obligatoire.
L'étudiante, étudiant doit s'inscrire à ce cours de rattrapage dès le premier trimestre où il est
effectivement inscrit à des cours du programme sans quoi son inscription à tout autre cours peut
être refusée. En cas d'abandon de ce cours, tous les autres cours du trimestre peuvent être
annulés par la directrice, le directeur du programme.
Toute étudiante, tout étudiant ayant échoué précédemment au Test de français écrit du MEES est
réputé avoir satisfait aux exigences de la présente politique avec la réussite du cours LIN 1002.
L'Université veille également à offrir des mesures de soutien adaptées aux étudiantes, étudiants
ayant déjà acquis un niveau de connaissance suffisant de la langue française pour être admis à
l'Université, mais qui éprouvent encore des difficultés, particulièrement en français écrit.
L’étudiante, étudiant qui éprouve ces difficultés peut accéder à des cours identifiés en fonction de
ses besoins et ainsi bénéficier de mesures particulières d’accompagnement et de soutien
(ateliers, monitorat et tutorat).
3.4 Mesures spécifiques aux étudiantes, étudiants inscrits dans les programmes de
formation en enseignement
Le CARÉ offre un soutien et un suivi aux étudiantes, étudiants inscrits dans des programmes de
formation à l'enseignement et propose plus particulièrement :
d'organiser et de superviser les séances de passation des tests servant à la mesure des
compétences linguistiques des étudiantes, étudiants des programmes de formation à
l’enseignement (test diagnostique, TECFÉE, test de communication orale);
d'offrir aux étudiantes, étudiants des mesures de soutien et d'accompagnement dans leur
démarche de développement et de consolidation des compétences en français.
Les cours se donnent en français et les professeures, professeurs, les chargées de cours, chargés
de cours ainsi que tout le personnel communiquent en français avec les étudiantes, étudiants.
Les activités suivantes sont offertes dans une langue autre que le français :
Par ailleurs, dans le contexte où l’Université reconnaît l’importance pour les étudiantes, étudiants
de maîtriser d’autres langues que le français, diverses activités d’enseignement peuvent leur être
proposées sur une base optionnelle. Ce sont notamment :
a) des cours ou séminaires spécialisés généralement donnés par des professeures invitées,
professeurs invités, notamment en ce qui concerne les études de cycles supérieurs;
b) des activités visant le développement de compétences liées notamment à la
communication scientifique, à la pratique professionnelle, à la spécificité internationale du
domaine ou du champ disciplinaire, et pouvant être offertes aux étudiantes, étudiants dans
leur cheminement régulier;
c) sur approbation de la Commission des études, des formations ou cours sont offerts dans
le cadre d’ententes de collaboration ou de programmes conjoints avec d’autres
établissements d’enseignement supérieur et avec différents organismes internationaux.
Un rapport annuel de ces activités sera déposé à la Commission des études au mois de mai
conformément à la Politique n°50 relative à la langue française.
3. Examens, travaux, mémoires et thèses
Les examens sont libellés en français et, sauf dans les cas prévus par règlement, les travaux,
mémoires et thèses sont rédigés dans cette même langue. Les compétences linguistiques en
langue française constituent l'un des critères d'évaluation de ces productions étudiantes.