Covid-19, Le Bilan en 40 Questions (Jean-Luc Izambert, Claude Janvier)

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Jean-Loup Izambert & Claude Janvier

Covid-19
Le bilan en 40 questions

Retour sur 2 ans d’infos et d’intox

IsEdition
TABLE DES MATIÈRES

PRÉFACE : DÉMÊLER LE VRAI DU FAUX


LE VIRUS SRAS-COV-2 ET SES VARIANTS
1. Qu’est-ce que le virus SRAS-CoV-2 ?
2. Comment le virus SRAS-CoV-2 se transmet-il ?
3. Quels sont les symptômes de la covid-19 ?
4. Le virus et sa maladie covid-19 sont-ils vraiment dangereux ?
5. Les mesures gouvernementales sont-elles justifiées ?
6. Le ministère de la Santé diffuse-t-il de fausses informations ?
7. Quel est le risque lié à la covid-19 ?
8. Les mutations rendent-elles le virus plus dangereux ?
9. Qu’est-ce que le taux d’incidence ?
LES TESTS RT-PCR
10. Qu’est-ce que le test RT-PCR ?
11. Comment fonctionne le test RT-PCR ?
12. Le résultat d’un test RT-PCR est-il fiable ?
13. Combien coûte ce dépistage approximatif et sans limite ?
14. D’où vient la tromperie sur le test RT-PCR ?
15. Qui a fait adopter le test PCR à l’OMS ?
16. Actions en justice contre le test RT-PCR
LA PANDÉMIE COVID-19
17. Pourquoi la France a-t-elle été démunie face à la covid-19 ?
18. À quoi sert le Conseil scientifique covid-19 ?
LE PORT DU MASQUE
19. Le port du masque protège-t-il ?
20. Quels dangers à porter le masque ?
LE MÉDICAMENT QUI SOIGNE DE LA COVID-19
21. Le médicament Ivermectine soigne-t-il de la covid-19 ?
22. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas favorisé les traitements contre la
covid-19 ?
LES VACCINS, LES PRODUITS À ARNM ET LA VACCINATION
23. Le plan de « vaccination » de l’Union européenne est-il dangereux ?
24. Qui a décidé du plan de « vaccination » en France ?
25. Quelles différences entre des produits à ARNm et des vaccins ?
26. Pourquoi les « vaccins » à ARNm sont-ils inachevés ?
27. Que se passe-t-il autour du vaccin français ?
28. Faut-il se faire vacciner contre la covid-19 ?
29. Qu’en est-il vraiment du ratio bénéfice/risque ?
30. Les « vaccins » à ARNm sont-ils dangereux ?
31. Quels risques à se faire « vacciner » avec des produits à ARNm ?
32. Les effets secondaires des « vaccins » à ARNm sont-ils bien connus ?
33. L’injection de produits à ARNm aurait-elle du être stoppée ?
GOUVERNEMENT ET FABRICANTS DE PRODUITS À ARNM
34. Pourquoi les fabricants de ces « vaccins » sont-ils déchargés de leurs
responsabilités ?
35. Combien coûtent les mesures gouvernementales ?
LA PANDÉMIE DISPARAÎT
36. Où en est la « pandémie » à la fin de l’année 2021 ?
S’OPPOSER AU PASSE SANITAIRE ET FAIRE RESPECTER SES DROITS
37. Le passe vaccinal est-il justifié ?
38. Comment se défendre face aux mesures gouvernementales ?
39. Forces de l’ordre : comment faire respecter ses droits ?
40. Pourquoi les dirigeants français sont-ils cités devant la Cour pénale
internationale ?
À PROPOS DES AUTEURS
DES MÊMES AUTEURS
NOTES
© 2022 – IS Edition
51 rue du Rouet. 13008 Marseille
www.is-edition.com

ISBN : 978-2-36845-295-0

Directrice d’ouvrage et corrections : Marina Di Pauli


Couverture / illustration(s) : Les Solot

Collection « Faits de société »


Directeur : Harald Bénoliel
PRÉFACE : DÉMÊLER LE VRAI DU FAUX

« C’est dramatique ! J’ai des patients qui sont grave-


ment malades que l’hôpital ne prend plus en charge ! »
rage, en février 2022, Patrick, médecin généraliste de
campagne en Occitanie. Ce praticien qui consacre sa
vie à écouter et soigner ses patients sans compter ses
heures, presque sept jours sur sept de 8 heures du
matin à parfois plus de 8 heures du soir, ne sait plus
comment faire soigner les malades : « L’une a une forte
anémie et doit recevoir d’urgence une transfusion, un
autre a un diabète de stade 2 qui flambe et l’hôpital me
dit qu’il ne peut plus les recevoir pour les soigner.
Manque de lits et manque de personnel ! Et, en plus, les
infirmières sont débordées et ne peuvent rien faire ! »
Lors de notre précédente enquête sur la crise sanitaire
gouvernementale publiée sous le titre Le virus et le
président(1), nous avons constaté de très nombreuses
interrogations et parfois même un grand désarroi chez
les personnes rencontrées, y compris parmi des pro-
fessionnels de la santé.
Au fil des mois d’enquête, celles-ci se sont précisées, et
en juillet 2021, des citoyens nous interpellent : qu’en
est-il vraiment de cette « pandémie » ? Que valent les
mesures gouvernementales ? Quelles différences entre
un vaccin et ces produits à ARNmessager ? Comment
s’opposer à la vaccination obligatoire et au passe sani-
taire, puis vaccinal ?
Après l’annonce par Emmanuel Macron, le 12 juillet
2021, de rendre quasi obligatoire l’injection de pro-
duits expérimentaux à l’efficacité et à la sûreté incer-
taines et un laissez-passer vaccinal discriminatoire,
les appels à l’action et à la désobéissance civile se
multiplient, ainsi que les procédures devant les tribu-
naux. Le Premier ministre, des membres du gouver-
nement et des hauts fonctionnaires sont mis en cause.
L’année 2021 est marquée par la multiplication des
procédures en justice, mais surtout par des manifesta-
tions et des actions en France et à travers le monde.
Les informations les plus contradictoires sont diffu-
sées par le pouvoir politique et l’Administration, et re-
layées par la plupart des médias d’information poli-
tique et générale au point que de plus en plus de
Français ne savent plus à qui faire confiance.

Du rôle des journalistes


Face à cette désinformation, les journalistes profes-
sionnels doivent non pas se contenter de retrans-
mettre des informations issues d’institutions et
d’administrations sans en vérifier l’exactitude, mais
donner aux citoyens des informations essentielles,
justes et pratiques. Sauf, bien sûr, à ce que des direc-
tions de rédaction, coincées entre l’attrait des subven-
tions d’État et de budgets d’annonceurs publicitaires,
préfèrent jouer le rôle « d’attachés de presse » d’un
pouvoir, quel qu’il soit(2)… De plus en plus de citoyens
prennent conscience de la dégradation continue et
forte de l’information diffusée par les médias français
d’information politique et générale. Selon le rapport
annuel 2020 du Reuters Institute Digital News qui ana-
lyse les relations des populations avec leurs différents
médias, sur 40 pays, la France se classe à la… 39e
place !
« La confiance dans l’information en France est parmi
les plus faibles (23 %) en Europe », soit le plus bas ni-
veau de confiance des pays occidentaux, constatent
les enquêteurs de l’Institut de journalisme de
l’Université d’Oxford(3).
La crise sanitaire gouvernementale s’est vite caractéri-
sée par une fermeture totale du débat public contra-
dictoire, des phénomènes de censure et d’ostracisation
pour le moins inhabituels. « En France, tout se passe
comme si le discours du gouvernement ne pouvait souf-
frir aucune contradiction majeure, toute personne se
risquant à énoncer de telles contradictions étant ren-
voyée vers des catégories stigmatisantes dont la princi-
pale est le “complotisme” », observe le sociologue Lau-
rent Mucchielli(4).

« On ne sait plus qui croire ! »


Aussi, comment connaître la réalité de la crise sani-
taire gouvernementale sans avoir connaissance des
faits qui sous-tendent des décisions prises par l’OMS,
l’Union européenne, le président et le gouvernement
français ou d’autres administrations et organisations ?
Comment se protéger, combattre une légalisation dis-
criminatoire et faire respecter ses droits sans en com-
prendre la vérité vraie ?
Comment agir dans la vie quotidienne en étant sous-
informé ou désinformé ?
Au fil de ces deux années d’enquête, une donnée
grandit : de plus en plus de personnes doutent des
annonces gouvernementales. Une question nous est
posée fréquemment : « Comment distinguer le vrai du
faux dans tout ce que disent le gouvernement et les
médias ? On ne sait plus qui croire ! »

« La science a pris un virage vers


l’obscurantisme »
Sur son site internet dédié à l’intégrité de l’information
médicale (www.redactionmedicale.fr), Hervé Maison-
neuve(5) publie de nombreux éléments sur la manipu-
lation de l’information jusque dans des revues scienti-
fiques réputées. Déjà, en avril 2015, le rédacteur en
chef de la revue médicale The Lancet, Richard Horton,
estimait qu’« une grande partie de la littérature scienti-
fique, peut-être la moitié, est tout simplement fausse.
Contenant des études avec de petits échantillons, aux
effets minimes, aux analyses exploratoires invalides, et
avec des conflits d’intérêts évidents, avec l’obsession
de suivre des tendances à la mode d’importance dou-
teuse, la science a pris un virage vers l’obscurantis-
me.»(6) Cinq années plus tard, avec la pandémie covid-
19 « éthique et intégrité ont été oubliées devant la préci-
pitation pour publier », constate Hervé Maisonneuve en
conclusion d’une analyse sur les rôles de revues scien-
tifiques pendant la pandémie(7).

40 questions/réponses pour se faire un avis


Il nous est vite apparu qu’il était nécessaire de contri-
buer à la réinformation sur différentes questions dont
les réponses pouvaient sembler a priori évidentes.
C’est la raison pour laquelle nous avons fait le choix,
afin de porter à la connaissance des lecteurs les faits
dissimulés par les faussaires de la science, de publier
de nombreux extraits de travaux référencés de cher-
cheurs, des avis de médecins, des rapports d’analystes
et d’administrations, des enquêtes de journalistes
scientifiques et d’investigation, des analyses d’associa-
tions, des communications d’organisations, des inter-
ventions et interviews de scientifiques, d’avocats et
responsables d’organisations… Les nombreuses réfé-
rences, sources mentionnées et rubriques En savoir plus
en fin de certaines fiches permettent aux lecteurs qui
le souhaitent de compléter leur information et de trou-
ver des contacts pour la défense de leurs droits.
40 réponses sur l’essentiel de la crise sanitaire avec
des éléments précis et sourcés, peu ou pas médiatisés,
aux 40 questions qui sont revenues fréquemment lors
de nos rencontres au fil de notre enquête. 40 ques-
tions et 40 réponses pour faire le bilan sur l’une des
plus grandes tromperies de l’Histoire. Les lecteurs trouve-
ront dans cette nouvelle contribution des informations sur des
faits qui ont été dissimulés, tronqués, truqués, faussés, des ar-
guments pour y voir plus clair et débattre, mais aussi des
moyens pour se défendre. Les vieilles mentalités vont de-
voir se faire à l’idée, ainsi que l’a rappelé l’Université
de Paris, que « la communication publique n’a pas pour
objet la protection de l’État et des institutions, mais
avant tout le respect du citoyen pour qu’il construise lui-
même sa capacité de réponse. »(8)

Jean-Loup Izambert et Claude Janvier


Avril 2022
EN SAVOIR PLUS
Université d’Oxford. Rapport d’actualité numérique
2020 (www.digitalnewsreport.org)
Le rapport 2020 du Reuters Institute révèle de nou-
velles données sur la consommation d’actualités nu-
mériques basées sur une enquête de la société de son-
dage YouGov auprès de plus de 80 000 consomma-
teurs d’actualités en ligne sur 40 marchés, dont le Ke-
nya et les Philippines pour la première fois.
Présentation : « Le rapport examine l’impact du corona-
virus sur la consommation d’informations et sur les
perspectives économiques des éditeurs. Il examine les
progrès réalisés sur les nouveaux modèles commerciaux
en ligne payants, la confiance et la désinformation, la
partisanerie et le populisme, ainsi que la popularité des
produits éditoriaux organisés tels que les podcasts et
les newsletters par e-mail. »
Une analyse détaillée est faite par continent, pays et
marchés. Le rapport observe que « les médias
d’information en France se caractérisent par de puis-
sants diffuseurs commerciaux et publics et une presse
relativement faible qui a du mal à atteindre un public de
masse dans la presse écrite ou en ligne. La confiance
dans les médias est parmi les plus faibles d’Europe ».
Concernant la confiance dans l’information, « la France
est parmi les plus faibles (23 %) d’Europe – en partie
affectée par les divisions qui ont émergé autour des
manifestations des gilets jaunes et de leur couverture
médiatique. Alors que les médias publics tels que
France Télévisions et France Info sont les plus dignes
de confiance, la chaîne populaire en continu BFM af-
fiche de loin les niveaux de méfiance les plus élevés (34
%). »
Hm Revues et intégrité (www.redactionmedicale.fr)
Depuis 1975, Hervé Maisonneuve, ancien docteur en
médecine (maladies infectieuses et tropicales) a déve-
loppé une intense activité dans le domaine de
l’information médicale. Référent intégrité des facultés
de médecine – Université de Paris – depuis 2020, il a
collaboré à la rédaction de revues scientifiques, et de-
puis 1986, il enseigne régulièrement la rédaction
scientifique pour des chercheurs dans des hôpitaux,
des Universités, des agences d’évaluation, en France et
à l’étranger. Il a travaillé au sein de l’ANDEM (Agence
Nationale pour le Développement de l’Évaluation Mé-
dicale) en 1994, est devenu directeur de l’évaluation de
l’ANAES (Agence Nationale d’Accréditation et
d’Évaluation en Santé) jusqu’en 1999 et a été membre
d’un groupe de travail de la Haute Autorité de Santé
de 2010 à 2013 (critères de qualité des journaux et
revues). Auteur de plusieurs ouvrages, membre de
comités de rédaction de revues médicales, Hervé Mai-
sonneuve a été également membre du groupe « Corvol
» pour la mise en place d’un office d’intégrité scienti-
fique en France (2016-2017) et, depuis 2016, de
l’Institut International de Recherche et d’Action sur la
Fraude et le Plagiat Académiques (IRAFPA, Genève). Il
est membre actif de l’Association européenne des édi-
teurs scientifiques. Sur son site internet « Hm Revues
et intégrité » (www.redactionmedicale.fr), il publie les
actualités des sociétés de rédacteurs et de revues bio-
médicales et traque les faussaires de la science.
Voir également le site internet de l’Association de
l’information française pour l’information scientifique -
Afis - (www.afis.org).
LE VIRUS SRAS-COV-2 ET SES
VARIANTS

1. Qu’est-ce que le virus SRAS-CoV-2 ?


Qu’est-ce qu’un virus, quelles sont les caractéristiques
du SRAS-CoV-2 et pourquoi s’appelle-t-il ainsi ?
Un virus est un ensemble microscopique de matériel
génétique entouré d’une enveloppe moléculaire. Ce
matériel génétique peut être soit de l’acide désoxyribo-
nucléique (ADN), soit de l’acide ribonucléique (ARN).
L’ADN est une molécule à deux brins(9) qui se trouve
dans tous les organismes, tels que les animaux, les
plantes et de nombreux virus, et qui contient le code
génétique, ou plan directeur, de la façon dont ces or-
ganismes sont fabriqués et se développent.
L’ARN est généralement une molécule à un brin qui
copie, transcrit et transmet des parties du code géné-
tique aux protéines afin qu’elles puissent synthétiser
et exécuter des fonctions qui maintiennent les orga-
nismes vivants et en développement. Différentes va-
riantes d’ARN sont responsables de la copie, de la
transcription et de la transmission.
Certains virus tels que le coronavirus (SRAS-CoV-2),
qui cause la covid-19, ne contiennent que de l’ARN, ce
qui signifie qu’ils dépendent de l’infiltration de cellules
saines pour se multiplier et survivre. Une fois à
l’intérieur de la cellule, le virus utilise son propre code
génétique – l’ARN dans le cas du virus SRAS-CoV-2 –
pour prendre le contrôle et « reprogrammer » les cel-
lules, les transformant en usines de fabrication de vi-
rus(10).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique en
novembre 2020 que « le virus à l’origine de la COVID-
19 appartient à la famille des Coronaviridae. Les anti-
biotiques ne fonctionnent pas contre les virus ». Selon
l’OMS « aucun médicament homologué ne permet de
guérir la COVID-19 »(11). Cette affirmation de l’OMS est
fausse, puisqu’il existe au moins deux médicaments,
l’Hydroxychloroquine et l’Ivermectine, dont l’efficacité et la sû-
reté sont prouvées pour traiter la covid-19(12), tant par plu-
sieurs dizaines d’études scientifiques que par 39 pays
qui l’utilisent (janvier 2022).

Anne Rasmussen : « On commence à déjà bien le


connaître »
Anne Rasmussen, historienne et directrice du Centre
Alexandre-Koyré (CNRS/EHESS/MNHN)(13), rappelle
que « les virus sont très nombreux (il en existerait un
quintillion, c’est-à-dire 1 suivi de 31 zéros, à la surface
du globe, Ndlr) qui interagissent et interagiront tou-
jours avec les humains ». Face au virus SRAS-CoV-2 «
nous sommes nettement moins ignorants : le génome
du virus a été séquencé en trois jours. On commence à
déjà bien le connaître, alors que les populations de
1918(14) ont passé toute la pandémie à ne pas vrai-
ment comprendre le mal qui les rongeait. Et heureu-
sement, face aux épidémies contemporaines, la situa-
tion sanitaire est très différente », souligne-t-elle dans
un entretien avec la journaliste scientifique Louise
Mussat pour CNRS Le journal(15).

Caractéristiques du SRAS-CoV-2
Dans un entretien(16) publié en mai 2020 par CNRS Le
journal entre le journaliste scientifique Philippe Tes-
tard-Vaillant(17) et le physicien et chimiste Jean-
François Doussin(18), ce dernier donne quelques-unes
des principales caractéristiques de la circulation du
virus. Extrait :
« Si le coronavirus n’est pas “véhiculé” par les parti-
cules de pollution, cela signifie-t-il qu’il lui est impos-
sible de se déplacer sur de longues distances ?
Jean-François Doussin : Hélas, non. Les derniers ré-
sultats scientifiques tendent à montrer que le patho-
gène n’a pas besoin d’un vecteur pour se transporter
loin, en tout cas bien au-delà de deux mètres. Contrai-
rement à ce que l’on pensait au début de la pandémie,
le virus, qui mesure 0,15 micron et qui est entouré
d’une gangue de mucus desséché quand on l’exhale en
toussant, en éternuant, en parlant… ne semble pas
majoritairement contenu dans des particules de très
grosse taille, nettement supérieures à 10 microns,
comme les postillons, mais dans des particules de
l’ordre de 0,5 à quelques microns. Or, les gouttelettes
de ce calibre, qu’arrêtent les masques de type FFP2,
FFP3 et N95, mais pas les masques chirurgicaux ou «
faits maison »(19), possèdent une vitesse de chute qua-
siment négligeable. Elles restent en suspension dans
l’air pendant des heures et peuvent parcourir des di-
zaines, voire des centaines de kilomètres. À Bergame
(Italie), des mesures réalisées loin des sources de con-
tamination ont révélé la présence de l’ARN du virus
dans des échantillons d’aérosols.
Combien de temps le coronavirus reste-t-il actif, donc
potentiellement contaminant, en phase aérosol ?
J.-F. D : Entre 3 et 16 heures, selon deux études ré-
centes.
Le fait que le SARS-CoV-2, une fois exhalé par un ma-
lade, soit capable de voyager et demeure “vivant” un
long moment permet-il de conclure à un risque de
transmission “aéroportée” ?
J.-F. D : Non. Vu le faible nombre de virus exhalés par
les malades et surtout leur grande dilution quand ils
circulent dans l’air, on ignore si la quantité de patho-
gènes inhalés par un récepteur est suffisante pour être
infectieuse. Aucun cas d’aérocontamination à longue
ou moyenne distance n’a encore été décrit. En l’état
actuel des connaissances, on ne peut pas affirmer
qu’un tel risque existe, mais rien ne permet de prouver
le contraire. D’où la nécessité d’approfondir d’urgence
les recherches sur le sujet, le réseau français des in-
frastructures de recherche sur l’atmosphère pouvant
certainement constituer un atout fort en la matière. »

D’où viennent les noms des virus ?


Les virus et les maladies qu’ils causent portent des
noms différents. Pourquoi, d’où viennent leurs noms et
comment sont-ils classifiés ?
Le SRAS-CoV-2 est le septième coronavirus pathogène
pour l’homme. Il est responsable de la maladie covid-
19 (COronaVIrus Disease 2019). Son nom a été propo-
sé par le Comité international de taxonomie des virus
(ICTV), l’organisme en charge de la classification des
virus au niveau mondial.

La classification des virus


La classification des virus est basée sur la collecte et
la comparaison de divers caractères qui décrivent le
virus. Cette classification permet de distinguer un vi-
rus d’un autre(20). L’OMS et le Comité international de
taxonomie des virus (l’ICTV) ont travaillé ensemble à la
dénomination aussi bien du virus que de la maladie.
Les virus sont nommés en fonction de leur structure
génétique afin de faciliter la mise au point de tests de
diagnostic, de vaccins et de médicaments. Le nom des
maladies est choisi pour faciliter les discussions sur la
prévention, la propagation, la transmissibilité, la sévé-
rité et le traitement des maladies. La préparation et la
riposte aux maladies humaines font partie des fonc-
tions de l’OMS, et par conséquent, le nom officiel des
maladies est attribué par l’OMS dans le cadre de la
Classification internationale des maladies (CIM).

Pourquoi le nom SRAS-CoV-2 ?


L’ICTV a annoncé le 11 février 2020 que le nom du vi-
rus serait « coronavirus 2 du syndrome respiratoire
aigu sévère » (SRAS-CoV-2), en anglais « severe acute
respiratory syndrome coronavirus 2 » (SARS-CoV-2)(21).
Ce nom a été choisi car le virus est génétiquement ap-
parenté au coronavirus responsable de la flambée de
SRAS de 2003. Bien qu’apparentés, les deux virus
sont différents. L’OMS a annoncé le 11 février 2020
que le nom de cette nouvelle maladie serait « covid-19
», conformément aux lignes directrices précédemment
élaborées avec l’Organisation mondiale de la santé
animale (OIE) et l’Organisation des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO)(22).
Le nom se décompose comme suit : « co » pour « corona
», « vi » pour « virus », « d » pour « disease » (« maladie »
en anglais) et 19 pour l’année de son apparition :
2019.

EN SAVOIR PLUS
Centre Alexandre-Koyré
Fondé en 1958 au sein de la Ve section (Sciences éco-
nomiques et sociales) de l’École pratique des hautes
études (EPHE), le « Centre de recherches d’histoire des
sciences et des techniques », devenu Centre
Alexandre-Koyré en 1966, est un laboratoire de l’École
des hautes études en sciences sociales, du CNRS et du
Muséum national d’histoire naturelle (UMR 8560). Si-
tué à Paris, il réunit actuellement plus d’une centaine
de chercheurs, enseignants-chercheurs, post-
doctorants et doctorants. Leurs travaux s’inscrivent
dans une perspective d’histoire sociale et culturelle
des sciences, des savoirs et des techniques, en dia-
logue avec des approches philosophiques et sociolo-
giques.
Site internet : www.koyre.ehess.fr
Centre national de la recherche scientifique – CNRS –
(www.cnrs.fr)
Le CNRS publie CNRS Le journal (www.lejournal.
cnrs.fr), qui recèle une multitude d’informations, de
reportages, interviews, analyses sur la crise sanitaire
gouvernementale de la covid-19.
Site internet accessible gratuitement : www.lejournal.
cnrs.fr
Covid-19 : 1,5 milliard de molécules passées au cri-
blage virtuel, par Jonathan Rangapanaiken, CNRS Le
journal, 20 avril 2020.
Ce que l’on sait (ou non) de la circulation du virus
dans l’air, par Philippe Testard-Vaillant, CNRS Le
journal, 26 mai 2020.
« L’humanité a toujours vécu avec les virus », entretien
de Louise Mussat avec Anne Rasmussen, CNRS Le
journal, 17 avril 2020.
Le mystère des virus géants, par le journaliste scienti-
fique Julien Bourdet, CNRS Le journal, 27 mars 2014.
OMS (www.who.int)
Appellation de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-
19) et du virus qui la cause.

2. Comment le virus SRAS-CoV-2 se transmet-il ?


Le virus SRAS-CoV-2 est-il aussi contagieux que le
prétendent les autorités politiques et administratives
de l’OMS, de l’Union européenne et françaises ? Le
point avec le BMJ, l’une des principales revues de la
recherche médicale au monde.
Le British Medical Journal (BMJ) est l’une des plus
anciennes revues de médecine générale au monde(23).
Très structuré avec un conseil consultatif internatio-
nal, un comité d’éthique, des conseillers en analyse et
dans différentes spécialités, il est diffusé dans le
monde entier et est l’une des revues scientifiques de
référence. Que dit le BMJ sur la transmission du virus
SRAS-CoV-2 ?

La covid-19 est-elle très contagieuse ?


« Le SRAS-CoV-2 a un indice de reproduction (R0) plus
élevé que le SRAS-CoV-1, ce qui indique une propaga-
tion beaucoup plus efficace. »(24)
« Dans les voies respiratoires, la charge maximale de
SRAS-CoV-2 est observée au moment de l’apparition
des symptômes ou au cours de la première semaine de
la maladie, avec un déclin par la suite, ce qui indique
que le potentiel infectieux le plus élevé se situe juste
avant ou dans les cinq premiers jours suivant
l’apparition des symptômes. »(25)
« Comme d’autres coronavirus, le principal mécanisme
de transmission du SRAS-CoV-2 se fait via des goutte-
lettes respiratoires infectées, l’infection virale se pro-
duisant par contact direct ou indirect avec la mu-
queuse nasale, conjonctivale ou buccale, lorsque des
particules respiratoires sont inhalées ou déposées sur
ces muqueuses. »(26)
« La plupart des transmissions se font par contact
rapproché (par exemple 15 minutes face à face et à
moins de 2 m)(27) et la propagation est particulière-
ment importante au sein des ménages et lors de ras-
semblements de famille et d’amis. […] Le risque
d’infection augmente considérablement dans les envi-
ronnements clos par rapport aux environnements ex-
térieurs. »(28)
« Le SARS-CoV-2 et le SARS-CoV-1 restent viables
pendant de nombreux jours sur des surfaces lisses
(acier inoxydable, plastique, verre) et à des tempéra-
tures et une humidité plus basses (par exemple, dans
des environnements climatisés). Ainsi, le transfert de
l’infection des surfaces contaminées à la muqueuse
des yeux, du nez et de la bouche par des mains non
lavées est une voie de transmission possible. Cette
voie de transmission peut contribuer, en particulier
dans les installations avec des zones communes, à
une probabilité accrue de contamination de
l’environnement. Cependant, le SRAS-CoV-1 et le
SRAS-CoV-2 sont facilement inactivés par les désinfec-
tants couramment utilisés, ce qui souligne la valeur
potentielle du nettoyage des surfaces et du lavage des
mains. »(29)

Qui est vraiment contagieux ?


Difficile de répondre à cette question en raison du fait
que le test RT-PCR recommandé par l’OMS pour le dépistage
n’est pas fiable. Dans un autre article(30) publié en dé-
cembre 2020, le BMJ indique que l’« on ne sait pas non
plus dans quelle mesure les personnes sans symp-
tômes transmettent le SRAS-CoV-2. Le seul test pour le
virus vivant est la culture virale. Le PCR et les tests de
flux latéral ne distinguent pas les virus vivants. Aucun
test d’infection ou d’infectiosité n’est actuellement dis-
ponible pour une utilisation de routine(31). Dans l’état
actuel des choses (NdA : août 2020), une personne dont
le test est positif avec tout type de test peut ou non
avoir une infection active par un virus vivant, et peut ou
non être infectieuse. »(32)

Quelle période de contamination du SRAS-CoV-2 ?


Que sait-on réellement des conditions
de transmission du virus ?
« Les études sur la culture virale suggèrent que les
personnes atteintes du SRAS-CoV-2 peuvent devenir
infectieuses un à deux jours avant l’apparition des
symptômes et continuer à être infectieuses jusqu’à
sept jours par la suite ; un virus viable a une durée de
vie relativement courte », répond le BMJ en se référant
à quatre études importantes(33).

La transmission du virus est-elle importante ?


Dans le même article Transmission asymptomatique
du covid-19, les chercheurs rapportent que « les taux
de transmission aux contacts au sein d’un groupe
spécifique (taux d’attaque secondaire) peuvent être 3 à
25 fois plus faibles pour les personnes asymptoma-
tiques que pour celles présentant des symptômes(34).
Une étude de prévalence à l’échelle de la ville portant
sur près de 10 millions de personnes à Wuhan n’a
trouvé aucune preuve de transmission asymptoma-
tique. La toux, qui est un symptôme important de la
covid-19, peut entraîner la libération de beaucoup
plus de particules virales que de parler et de respirer,
de sorte que les personnes présentant des infections
symptomatiques sont plus contagieuses, quel que soit
le contact étroit(35). »

L’explication d’Alexandra Menant, docteur en


biologie, et de Christophe Leroy, docteur
en biologie moléculaire et cellulaire
« Lorsqu’une personne porteuse du virus SARS-CoV-2
respire, parle, tousse, éternue, elle émet des goutte-
lettes contenant ce virus respiratoire.
Deux types de gouttelettes : les grosses gouttelettes
(postillons) et les petites gouttelettes (aérosols).
Les grosses gouttelettes ne restent pas en suspension
dans l’air, elles vont tomber par gravité au sol ou sur
des objets, d’où la recommandation de garder une dis-
tanciation physique minimale d’un mètre et de se laver
les mains pour éviter la transmission par manu por-
tage (lorsque des gouttelettes infectées tombent sur un
objet que l’on touche, avant de porter la main au ni-
veau des muqueuses).
En revanche, les petites gouttelettes restent en sus-
pension dans l’air, mais sont dispersées et diluées ra-
pidement dans l’atmosphère en milieu extérieur.
Au vu de ces éléments, le masque à l’extérieur est inu-
tile pour se protéger ou protéger l’autre, la distancia-
tion physique et le brassage des aérosols apportant
une protection suffisante. »(36)

EN SAVOIR PLUS
The BMJ (www.bmj.com)
Son édition hebdomadaire de 16 pages paraît pour la
première fois au Royaume-Uni le 3 octobre 1840 sous
le nom de Provincial Medical and Surgical Journal. En
janvier 1853, il fusionne avec le London Journal of Me-
dicine et prend le nom d’Associated Medical Journal.
Quatre ans plus tard, en janvier 1857, il prend le nom
de The British Medical Journal, dont le titre vulgarisé
devient en 1988 The BMJ. Ses fondateurs, Peter Hen-
nis Green, médecin irlandais conférencier sur les ma-
ladies des enfants, et Robert Streeten, membre du
conseil de l’Association médicale et chirurgicale pro-
vinciale, s’étaient donné deux objectifs principaux :
promouvoir les professions médicales et diffuser les
connaissances médicales. Grâce au réseau de corres-
pondants qu’il tisse parmi les professionnels de la san-
té, les universités et les milieux de la recherche, le
BMJ sera souvent le premier journal à publier des tra-
vaux de recherches sur des maladies, médicaments et
produits, des essais, des débats, des confrontations
d’études. En 1957, il refusera la publicité pour les
produits du tabac, de leurs fondations ou de leurs fi-
liales. À partir de février 2019, il n’acceptera plus non
plus de nouvelles publicités pour les substituts du lait
maternel et, contrairement à certaines autres revues
médicales, veille rigoureusement à ce que toute publi-
cité ou parrainage ne puisse influencer les décisions
éditoriales. Il innove également en étant la première
grande revue médicale à lancer un site Web en 1995
(www.bmj.com) et se distingue en laissant son contenu
accessible gratuitement.

3. Quels sont les symptômes de la covid-19 ?


Comment savoir si l’on est infecté par le virus SRAS-
CoV-2 ? Rien d’évident, d’autant que les symptômes
sont semblables à ceux d’autres infections respira-
toires aiguës (IRA) comme la grippe.
Selon l’OMS, « les symptômes peuvent être très bé-
nins, avec une pneumonie apparente, un état fé-
brile/septique, et moins souvent une gastro-entérite
ou des symptômes neurologiques »(37). L’un des pro-
blèmes est de savoir comment distinguer une infection
de la covid-19 de celle d’une autre maladie respiratoire
tant leurs symptômes sont souvent similaires.

L’importance de l’ordre d’apparition


des symptômes
Partant du constat que « la covid-19 est deux à trois
fois plus contagieuse que la grippe et provoque des
éclosions en groupes » et que « les patients atteints de
COVID-19 présentent des symptômes similaires à
d’autres maladies courantes », des chercheurs étasu-
niens ont mené une étude importante sur cette ques-
tion essentielle. Ils ont cherché à savoir si « l’ordre
d’apparition des symptômes pourrait aider les patients
et les professionnels de la santé à distinguer plus ra-
pidement le COVID-19 d’autres maladies respiratoires
». À cette fin, ils ont collecté une multitude de données
et mené des observations cliniques de cas de covid-19
pour déterminer l’ordre le plus probable des symp-
tômes discernables (c’est-à-dire fièvre, toux, nau-
sées/vomissements et diarrhée). Ils ont ensuite com-
paré la progression de ces symptômes dans la covid-
19 avec celle d’autres maladies respiratoires, telles que
la grippe, le SRAS et le MERS (Syndrome respiratoire
du Moyen-Orient)(38) pour observer si les maladies se
présentent différemment.
Leur étude est intégralement publiée par Frontiers in
Public Health (www.frontiersin.org)(39).
À savoir : Frontiers a été fondée en 2007 par Henry et
Kamila Markram, deux neuroscientifiques de l’École
polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse.
Leur vision est de responsabiliser les chercheurs dans
le processus de publication et de communication
scientifique et de rendre la science de qualité contrôlée
librement accessible au bénéfice de l’humanité. Ainsi
que la revue le présente, « l’objectif des fondateurs est
très clair : exploiter la puissance de la technologie et
créer une plate-forme de science ouverte qui répond
véritablement aux besoins des chercheurs et les res-
ponsabilise dans le processus de publication scienti-
fique ». Revue multidisciplinaire couvrant plus de 900
disciplines universitaires en libre accès, qui publie des
recherches et découvertes rigoureusement évaluées
par des pairs, Frontiers est aujourd’hui soutenu par
de très nombreuses universités, centres de recherche,
instituts, et fondations de dix-sept pays.
Lire aussi sur le site de l’OMS (www.who.int) : Corona-
virus, vue d’ensemble, sous-rubrique « symptômes »,
mai 2021.

Une collecte de données impressionnante


Pour mener leur étude, ces chercheurs ont notamment
collecté de multiples données auprès de différentes
sources : les données des patients de cette étude ont
été « recueillies à partir de divers rapports dans la lit-
térature sur la fréquence des symptômes du COVID-
19, de la grippe, du MERS et du SRAS. Chaque en-
semble de données a été utilisé soit pour approximer
l’ordre des symptômes, pour confirmer nos résultats,
soit pour analyser les premiers symptômes du COVID-
19 ou de la grippe ».
Ils ont également travaillé avec « le principal ensemble
de données sur les patients COVID-19 de
l’Organisation mondiale de la santé, contenant 55 924
cas confirmés […] obtenu grâce à l’examen des rap-
ports gouvernementaux nationaux et locaux et des ob-
servations effectuées lors de visites dans des zones
avec des personnes infectées en Chine qui se sont dé-
roulées du 16 au 24 février 2020 ».
Un ensemble de données de confirmation des patients
covid-19, contenant 1 099 cas confirmés, a été établi
par le « China Medical Treatment Expert Group for co-
vid-19 » à partir des dossiers médicaux, d’autres don-
nées compilées de patients hospitalisés et de patients
ambulatoires diagnostiqués avec la covid-19. Ces don-
nées ont été communiquées à la Commission natio-
nale de la santé de la République populaire de Chine
du 11 décembre 2019 au 29 janvier 2020. De même,
les chercheurs ont utilisé un ensemble de données sur
la grippe contenant 2 470 cas confirmés qui a été col-
lecté par des chercheurs de l’Université du Michigan
(USA) à partir d’une analyse rétrospective groupée de
patients pour la plupart non vaccinés participant à
des essais cliniques de phase 2 et 3 qui ont été menés
en Amérique du Nord, en Europe et dans l’hémisphère
sud entre 1994 et 1998. Ont également servi à leur
étude une multitude de données, de dossiers hospita-
liers et d’études sur la grippe, le MERS et le SRAS en
provenance de plusieurs centres de recherche,
d’hôpitaux, d’Universités, de départements de minis-
tères de la Santé des États-Unis, de République popu-
laire de Chine, de Corée du Sud et des Pays-Bas. Les
sources sont donc multiples et variées, et toutes scien-
tifiques.

Différences entre la covid-19 et la grippe


Les résultats de leur étude sur la Modélisation de
l’apparition des symptômes du covid-19 font appa-
raître que « la grippe commence par la toux, tandis
que la COVID-19, comme les autres maladies liées au
coronavirus, commence par la fièvre ». Cependant, la
covid-19 « diffère du SRAS et du MERS dans l’ordre
des symptômes gastro-intestinaux ».
Ils observent que « le Center for Disease Control and
Prevention (CDC) aux États-Unis et l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) conseillent actuellement
au public d’appeler leur médecin s’ils pensent avoir été
exposés au COVID-19 ou présenter de la fièvre et de la
toux ». Mais, soulignent-ils, ces deux symptômes sont
également associés à d’autres maladies respiratoires
comme la grippe.
Comparant les symptômes de la covid-19 avec ceux de
la grippe, du MERS et du SRAS, les chercheurs sont
arrivés à la conclusion que « l’ordre d’apparition le
plus probable des symptômes du COVID-19 est la
fièvre, puis la toux, puis le mal de gorge, la myalgie (40)
ou le mal de tête, suivis de nausées/vomissements et
enfin de diarrhée ». Cette hiérarchie est identique à
celle de la grippe, sauf que l’ordre des deux premiers
symptômes est inversé.

L’importance d’une reconnaissance précoce


Aussi, ces chercheurs pensent que « la capacité de
discerner les différences dans ces symptômes cou-
rants, tels que l’ordre d’apparition et les premiers
symptômes probables, aiderait à une reconnaissance
précoce. Si les agents de santé enregistraient et pu-
bliaient des séquences de symptômes observées clini-
quement et/ou rapportées par les patients, les don-
nées rapportées pourraient être évaluées comme un
outil supplémentaire pour la détection précoce du
COVID-19 afin d’augmenter l’autosurveillance et de
réduire la propagation. Si une pratique clinique aussi
répandue avait été instituée dans le passé, peut-être
que des flambées locales de grippe, de coronavirus et
d’autres maladies auraient pu être contenues avant de
devenir des pandémies ». Il sera intéressant de con-
naître comment cette recommandation importante se-
ra prise en compte à l’avenir par les autorités sani-
taires des pays pour une meilleure détection et une
maîtrise plus rapide de futures maladies.

4. Le virus et sa maladie covid-19 sont-ils


vraiment dangereux ?
Le discours de dirigeants politiques et de la plupart
des administrations ne vous permet pas de douter de
la dangerosité du virus SRAS-CoV-2. Qu’en est-il réel-
lement ? Autopsie d’une « pandémie à la française » au
travers de trois exemples de désinformation.
« Si on laisse le virus circuler […] d’ici quelques mois,
c’est au moins 400 000 morts supplémentaires à dé-
plorer », affirmait le président français en octobre
2020(41). Mais, les chiffres diffusés par le Premier mi-
nistre, des membres du gouvernement et des respon-
sables d’administrations, principalement du domaine
de la Santé, sur la circulation et la mortalité liée à la
maladie covid-19 sont entièrement faux. Voici les
preuves.

Premier exemple de désinformation


À la fin janvier 2021, l’Insee recensait 669 027 décès
en 2020 contre 613 456 décès en 2019, soit une aug-
mentation de 55 571 décès toutes causes de mortalité
confondues(42). Or, au 26 janvier 2021, Santé publique
France, agence du ministère de la Santé, diffusait le
chiffre de « 74 106 personnes décédées de la Covid-19,
dont 51 868 à l’hôpital »(43). Comment l’agence du mi-
nistère de la Santé peut-elle annoncer que 74 106 per-
sonnes sont décédées de la seule Covid-19 du début
de la pandémie en 2020 au début de l’année 2021
quand l’Insee recense 55 571 décès de plus, toutes
causes de mortalité confondues entre l’année 2019 et
2020 ?! Cela représente quand même 18 535 per-
sonnes de plus que le recensement de l’Insee qui se-
raient toutes décédées pour la même période de la
seule Covid-19. Impossible ! Comment la situation a-t-
elle évolué entre le début de ladite pandémie – que
nous situerons en janvier 2020 afin de mettre en
exergue la grande curiosité des chiffres diffusés par
l’agence du ministère des Solidarités et de la Santé – et
le mois de mai 2021 ?

Insee : moins de morts en 2021 que sur la même


période de 2020 pendant la pandémie
À titre de comparaison, l’Insee indique dans une
étude(44) qu’« au niveau national, le nombre de décès
totaux enregistrés à la date du 26 juin 2020 et surve-
nus entre le 1er mars et le 30 avril 2020 est supérieur
à celui enregistré sur les mêmes périodes en 2019 ou
2018 : 129 678 décès ont été enregistrés en 2020 en
France (soit une moyenne de 2 126 décès par jour),
contre 102 787 en 2019 et 110 843 en 2018 ». Mais,
souligne l’institut pour cette période, « le nombre
moyen de décès par jour est souvent important en jan-
vier ou février, au moment des épisodes grippaux ; au
cours des cinq dernières années, il a atteint un maxi-
mum en janvier 2017 avec une moyenne de 2 200 dé-
cès par jour ».
Ce qui signifie que le nombre de décès est supérieur
pour cette période du 1er mars au 30 avril 2020, phé-
nomène normal en raison des épisodes grippaux. La
maladie covid-19 n’influe donc que très faiblement sur
la mortalité des mois de mars et avril 2020, en fin de
saison grippale. Bien mieux : celle-ci se situe même
légèrement « en dessous de la moyenne de 2017 qui
affichait une moyenne de 2 200 décès par jour
(moyenne de 2 126 décès en 2020) », précise l’Insee.
Par ailleurs, l’Insee observe dans une autre étude que
« par rapport à 2020, les décès en 2021 sont nette-
ment supérieurs sur la période janvier-février (+ 15
075, et même + 16 888, en tenant compte du caractère
bissextil de l’année 2020, soit + 16 %), la pandémie ne
s’étant pas encore propagée en France à cette période
l’an passé ; mais depuis le 1er mars et jusqu’au 10
mai, les décès ont, à l’inverse, été nettement moins
nombreux que l’an passé au cours de la même période
(- 14 500, soit - 10 %) englobant le pic épidémique de
la première vague »(45).

La fabrique des morts


Arrêtons-nous sur les annonces de quelques médias
de ce mois de mars 2020 :
– « Le Conseil d’État a déjà autorisé, depuis la Pre-
mière Guerre mondiale, le gouvernement à restreindre
les libertés individuelles pendant des périodes de crise,
indique au “Monde” le constitutionnaliste Dominique
Rousseau », titre Le Monde(46).
– Le gouvernement multiplie les interdictions de dé-
placement, de rassemblement et met la France en état
de siège avec plusieurs décisions, dont son « Décret no
2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures
générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de
covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. »
– « Pour Jean-Michel Blanquer, le coronavirus touche-
ra “probablement” la moitié des Français », titre
L’Express(47). Ou encore, parmi des centaines
d’articles, « Coronavirus : la vague “déferle” sur la
France, qui craint la saturation » (48).
– « Face au coronavirus, Macron change de ton et ap-
pelle à “l’union sacrée” », titre Le Point(49).
– « “Le seul moyen de freiner l’évolution” : Le Conseil
scientifique préconise un confinement d’au moins 6
semaines », annonce BFMTV(50) qui relate jour après
jour « la progression de la maladie », « l’augmentation
du nombre de cas » et, en ce mois de mars, la création
par Emmanuel Macron « d’un Comité de rechercheurs
à l’Élysée », le CARE pour « Comité analyse recherche
et expertise ».

Période du 1er janvier 2020 à mai 2021 :


des dizaines de milliers de morts de
la covid-19… inexistants !
« Du 1er janvier au 10 mai 2021, 255 519 décès,
toutes causes confondues, sont enregistrés en France
à la date du 21 mai 2021, soit 9 % de plus qu’en 2019
(+ 20 279 décès) », indique l’Insee(51).
Le nombre de décès « s’avère du même niveau que ce-
lui observé sur la même période en 2020, mais nette-
ment supérieur à 2019 ». Mais, « depuis le 1er mars et
jusqu’au 10 mai, les décès ont, à l’inverse, été nette-
ment moins nombreux que l’an passé au cours de la
même période (- 14 500, soit - 10 %) englobant le pic
épidémique de la première vague ».
Analysant les données par tranches d’âges, l’Insee
constate que « si le nombre de décès est supérieur de 9
% en France, sur la période du 1er janvier au 10 mai
par rapport à la même période de 2019, il n’augmente
que pour les personnes âgées de plus de 65 ans ». En
effet, « le nombre de décès enregistré entre le 1er jan-
vier et le 10 mai 2021 est inférieur à celui constaté sur
la même période en 2019 pour les jeunes (- 12 % pour
les moins de 25 ans), mais aussi pour les personnes
âgées de 25 à 49 ans (- 6 %). Il est globalement stable
pour les personnes âgées de 50 à 64 ans (+ 1 %) »(52).
Du début de la pandémie au mois de mai 2021, l’Insee
a ainsi recensé une augmentation de 75 850 décès
entre le 1er janvier 2020 et le 21 mai 2021 (55 571
décès supplémentaires en 2020 par rapport à 2019, +
20 279 décès supplémentaires du 1er janvier au 21
mai 2021 en comparaison de la même année 2019)(53).
Rappelons que ce chiffre de 75 850 décès représente le
nombre total de décès supplémentaires entre le 1er
janvier 2020 et le 21 mai 2021, c’est-à-dire toutes
causes de décès confondues. Mais, dans sa « mise à
jour du tableau de bord de l’épidémie en chiffres »,
Santé publique France indique au 21 mai 2021 et
pour la même période que « 108 466 décès dont 82
104 à l’hôpital (+ 11 en 24 h) » seraient dus à la seule
covid-19 !(54) Or, ce nombre diffusé par Santé publique
France représente 32 616 personnes de plus qui se-
raient décédées de la seule covid-19 que le nombre
total de décès supplémentaires (75 850) recensés par
l’Insee, toutes causes de mortalité confondues ! Même
si tous les Français ne mouraient que de la covid-19,
cela est mathématiquement et statistiquement impos-
sible. À se demander où sont passés les morts du mi-
nistère de la Santé…
Le nombre de décès attribués à la covid-19 est donc
complètement faux et très largement surestimé,
d’autant que la majorité des personnes décédées ne le
sont pas de la covid-19, mais avec la covid-19 en rai-
son de pathologies pour lesquelles elles étaient déjà en
traitement.

Second exemple de désinformation


« La dégradation de la situation sanitaire est observée
dans toutes les régions métropolitaines et la tension
sur le système hospitalier, déjà très forte, s’est accen-
tuée », affirme Santé publique France en avril 2021 (55).
Pourtant, la maladie covid-19 n’est pas aussi dange-
reuse que le prétendent les autorités.
Le docteur Russell Blaylock, neurochirurgien, indique
qu’« il s’agit d’un virus quelque peu inhabituel dans la
mesure où, pour la grande majorité des personnes in-
fectées par le virus, on ne souffre d’aucune maladie
(asymptomatique), ou l’on est très peu malade. Seul
un très petit nombre de personnes sont à risque d’une
issue potentiellement grave de l’infection – principale-
ment celles qui souffrent de problèmes médicaux
graves sous-jacents associés à un âge avancé et à la
fragilité, celles dont le système immunitaire est com-
promis et les patients des maisons de soins infirmiers
en fin de vie »(56).

Dans ces conditions, comment savoir si le SRAS-


CoV-2 et sa maladie sont dangereux et à quel
point ?
Les relevés hebdomadaires du réseau Sentinelles de
l’Inserm donnent une appréciation la plus précise pos-
sible de la maladie covid-19 (www.sentiweb.fr) et de
son évolution. Les chiffres produits démentent se-
maine après semaine le discours de la plupart des di-
rigeants politiques et d’administrations. De la fin de
l’année 2020 au début de l’année 2022, le taux
d’incidence du SRAS-CoV-2 a toujours été bien en
dessous du taux de seuil alerte épidémique situé pour
surveiller les épidémies à 170 malades pour 100 000
habitants !(57)

Troisième exemple de désinformation


Jusqu’au mois d’avril 2021, la France, la Belgique et
les Pays-Bas ne déclaraient pas les guérisons à domi-
cile et restaient les trois seuls pays au monde à ne pas
le faire, ce qui donnait un cumul aberrant de cas actifs
pour ces trois pays. Curieusement, rapporte le général
Dominique Delawarde, qui surveille hebdomadaire-
ment l’évolution de l’épidémie, « une décision semble
avoir été prise, en 2e semaine d’avril 2021, pour don-
ner enfin une estimation crédible du nombre de guéri-
sons et donc, des cas actifs pour ces trois pays. En un
seul jour, le nombre cumulé de guérisons inscrit dans
les bilans pour ces trois pays a bondi de 5,6 millions
»(58).

Plus de 4 millions de guérisons… « oubliées » !


Pour la France, « le nombre est passé de 303 639 gué-
risons hospitalières (les seules déclarées jusqu’au 11
avril 2021) à… 4 008 331 le 14 avril, en comptant,
pour la première fois, les guérisons à domicile ». Du
coup, du jour au lendemain, « le taux de guérison pour
la France (nombre de guérisons/nombre de cas testés
positifs) est donc passé, en un seul jour, de 6 % à plus
de 77 %… » ! Il en a été de même pour la Belgique, qui
est passée de 59 000 à 786 000 guérisons, et pour les
Pays-Bas qui ne déclaraient même pas les guérisons
hospitalières, de 0 à 1 150 716 ! « Un total de 5,583
millions de guérisons est donc apparu brutalement
dans les bilans en un seul jour (en estimant le nombre
de guérisons à domicile qui avaient été “oubliées”) »(59).
Bien évidemment, cette rectification très importante a
considérablement impacté, dans le bon sens, les taux
de guérison européens et mondiaux. Conséquence ?
Pendant plus d’une année, ces guérisons ont été effa-
cées des statistiques et reprises par les dirigeants et la
plupart des médias généralistes. Ces fausses statis-
tiques ont donné à la covid-19 une dangerosité exagé-
rée.
Âge médian des décès liés à la covid-19 : 85 ans
Santé publique France (SpF) indique lors de son point
hebdomadaire du mois d’avril 2021 que « parmi les
certificats de décès rédigés par voie électronique et
transmis à Santé publique France depuis le 1er mars
2020, 44 819 certificats contenaient une mention de
COVID-19 dans les causes médicales de décès rensei-
gnées. L’âge médian au décès était de 85 ans et 92,6 %
des personnes décédées avaient 65 ans et plus » et «
les hommes représentaient 55 % de ces décès ». Mais,
observe SpF, « des comorbidités étaient renseignées
pour 29 112 décès, soit 65 % des certificats de décès
présentant une mention de COVID-19. Une mention
de pathologie cardiaque était indiquée pour 36 % de
ces décès et d’hypertension artérielle pour 22 % ». Par
ailleurs, « sur l’ensemble des décès certifiés électroni-
quement, 2 % des personnes décédées ne présentaient
pas de comorbidité (ou pas de comorbidité renseignée)
et étaient âgées de moins de 65 ans » (60). Curieuse sta-
tistique que ces « 44 819 certificats contenant une
mention de COVID-19 » entre le 1er mars 2020 et le
mois d’avril 2021 « rédigés par voie électronique et
transmis à Santé publique France ». Il manque alors
63 647 certificats de décès en regard des « 108 466
décès de la covid-19 » annoncés par Santé publique
France, pratiquement au même moment, le 21 mai
2021… 108 466 décès de la covid-19 ? Voilà qui fait «
un peu beaucoup » alors que l’Insee recense une aug-
mentation du nombre de décès, toutes causes de mor-
talités confondues, de 75 850 personnes entre le 1er
janvier 2020 et le 21 mai 2021. Il y a ainsi dans les
statistiques du ministère français des Solidarités et de
la Santé plus de morts de la seule covid-19 que le total
des décès enregistrés sur la même période…
Au mois de décembre 2021, le réseau Sentinelles de
l’Inserm recense plus ou moins 40 cas – qui, majoritai-
rement, ne sont pas des malades de la covid-19 – par
semaine pour 100 000 habitants et 2,8 malades en
réanimation covid. Mais où est donc passée la « dange-
reuse pandémie » de l’OMS ?

EN SAVOIR PLUS
L’Insee (www.insee.fr)
– Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, Syn-
thèses pluriannuelles, tableaux, graphiques et com-
mentaires, 21 mai 2021.
– Évolution du nombre de décès entre le 1er mars et le
30 avril 2020, chiffres détaillés, 26 juin 2020.
– Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, Évo-
lution du nombre de décès depuis le 1er janvier 2021.
Paru le 21 mai 2021.
Santé publique France (www.santepubliquefrance.fr) :
– Coronavirus : chiffres-clés et évolution de la COVID-
19 en France et dans le monde, COVID-19 : tableau de
bord de l’épidémie en chiffres, mis à jour le 21 mai
2021.
– Covid-19 : bilan et chiffres-clés en France au 26 jan-
vier 2021 arrêtés à 14 h.
Researchgate (www.researchgate.net) :
Étude Covid-19 : Analyse spatiale de la létalité hospi-
talière en France, par Marc Souris et Jean-Paul Gon-
zalez, mai 2020.
Réinfocovid (www.reinfocovid.fr) :
Covid-19, épidémiologie.
OMS (www.who.int) :
Mise à jour épidémiologique hebdomadaire sur CO-
VID-19.
Our World in Data : Notre monde en données
(www.ourworldindata.org) :
Pandémie de coronavirus (Covid-19).
Etalab (www.etalab.gouv.fr et www.data.gouv.fr)

5. Les mesures gouvernementales sont-elles


justifiées ?
Les taux de létalité et de mortalité permettent
d’apprécier la circulation du virus dans la société et la
dangerosité de sa maladie. Ces deux chiffres justifient-
ils les mesures décidées par le pouvoir politique ?

Létalité : un taux moyen faible de moins de 2 %


Le taux de létalité, qui est le rapport entre le nombre
de décès liés à une maladie sur le nombre de per-
sonnes infectées par cette maladie, permet de mesurer
la dangerosité du virus. Marc Souris, de l’Unité des
virus émergents de l’Inserm Méditerranée Infection, et
Jean-Paul Gonzalez de l’École de Médecine de
l’Université de Georgetown – Département de Microbio-
logie et Immunologie – (USA) ont réalisé une étude très
détaillée et riche d’enseignements publiée en mai 2020
sur la létalité hospitalière en France avec la covid-
19(61). Ils y rappellent que « le taux de létalité d’une
maladie dans une population est un indice de la sévé-
rité de la maladie dans cette population, et de la capa-
cité du système de santé à en réduire la mortalité. Il
permet ainsi, en principe, de comparer l’efficacité des
systèmes de soins entre régions ou entre pays ».

D’où vient la virulence d’un virus ?


Ainsi qu’ils l’expliquent, « la virulence provient de la
capacité de reproduction du virus dans la cellule, de
sa capacité de dégradation cellulaire, et de sa capacité
à induire ou pas une réaction immunitaire innée ou
spécifique. Elle est d’origine purement biologique et ne
dépend plus des conditions environnementales exté-
rieures à l’hôte qui l’héberge une fois le virus entré
dans la cellule cible où il va exercer son effet patho-
gène. La virulence est indépendante de la population
hôte, mais elle peut évoluer dans le temps et dans
l’espace si un risque de mutation/sélection naturelle
du pathogène existe. La contagiosité caractérise la ca-
pacité biologique du virus à atteindre le système cellu-
laire cible de son hôte, et le pouvoir de se transmettre
d’un individu à l’autre. L’efficacité de la transmission
dépend en grande partie des conditions environne-
mentales (ex. : climat, urbanisation, densité de popu-
lation, mobilité), qui peuvent être très différentes d’un
pays à un autre ». De nombreux facteurs vont favoriser
ou non le taux de létalité.

Quels facteurs peuvent rendre le virus plus ou


moins dangereux ?
Outre la virulence du virus, celui-ci « dépend de la
charge virale (dose infectante), de facteurs de risque
biologiques et de vulnérabilité de la population (pyra-
mide des âges, facteurs génétiques, prévalence de co-
morbidités, accès aux soins…), de facteurs liés au sys-
tème de santé (équipement, capacité d’accueil, per-
sonnel, gestion, prise en charge des malades, efficacité
des thérapies et de la prise en charge en phase cri-
tique de la maladie), et de facteurs liés au système de
détection et d’enregistrement des cas et des décès (dé-
finition des cas cliniques, détection, dénombrement et
déclaration des cas et des décès, systèmes de surveil-
lance). L’évaluation du taux de létalité nécessite en
principe de détecter et dénombrer tous les infectés,
quel que soit leur niveau de symptômes (c’est-à-dire de
sévérité de la maladie) ».

Pourquoi une différence entre les taux


de létalité ?
Ils constatent que « les taux de létalité standardisés
des départements en France (…) restent dans un rap-
port compris entre 0.3 à 1.6 par rapport à la moyenne
nationale (moyenne de 0.14, calculée hors départe-
ments en tension hospitalière afin de ne pas prendre
en compte l’éventuelle surcharge des systèmes de
soins) ».
De plus, leurs recherches conduisent les deux scienti-
fiques à observer que « l’augmentation du taux de léta-
lité standardisé dû aux situations exceptionnelles lors
des pics épidémiques représente moins de 10 % du
taux de létalité moyen par département en France. »
Leur important travail les conduit à conclure que «
l’ampleur de la différence constatée entre le taux de
létalité moyen en France et la moyenne des taux re-
portés sur l’ensemble des pays par les organisations
ou les sites d’information internationale (WHO, Wor-
dometer, etc.) proviennent vraisemblablement de la
déclaration des cas et des décès, inégale selon les
pays, et non de la prise en charge ou du traitement
des malades, même lors de tensions hospitalières pen-
dant les pics épidémiques. »

Mortalité : Un taux estimé à 0,16 %


Le taux de mortalité est le nombre de décès rapporté à
la population générale. Ces taux ne peuvent être que
très aléatoires, puisqu’ils varient selon les pays, les
caractéristiques de la population, la qualité du sys-
tème de santé et surtout en fonction du nombre de
personnes infectées, impossible à connaître puisque le
dépistage se réalise pour l’essentiel avec le test RT-
PCR non fiable, comme nous le verrons.
Au plan mondial, en 2020, les décès qui seraient dus
au SRAS-CoV-2 représentaient environ 3 % de tous les
décès mondiaux (1,75 million sur 59,23 millions de
décès)(62), soit un taux de mortalité mondiale d’environ
0,025 % (1,75 million de décès sur 8 milliards de per-
sonnes – 7, 81 milliards)(63). À la fin du mois d’avril
2021, il y avait 3,09 millions de décès recensés par
l’OMS qui seraient dus à la covid-19. Cela représente
un taux de létalité globale moyenne (IFR) de 0,1 % à
0,35 % et un taux de mortalité global d’environ 0,035
%. En comparaison, la pandémie de grippe de 1918
avait un taux de mortalité mondiale d’environ 2,5 %
(45 millions de décès sur 1,8 milliard de personnes).
Pour la France, Santé publique France indique au 30
juillet 2021 un nombre de décès de 111 855 per-
sonnes pour une population recensée de 67 407 241
d’habitants, soit un taux de mortalité approximatif
d’environ 0,16 % (64). Celui-ci était déjà semblable au
21 janvier précédent, puisque Santé publique France
indiquait alors un taux de mortalité de 0,1 % (65) une
année après l’apparition de la maladie en France. Le
taux de létalité s’établirait, lui, à 1,83 % (estimation de
111 855 décès rapportée à 6 103 548 personnes esti-
mées infectées).
À titre de comparaison, avec 9 900 décès estimés en
France en huit semaines pour la saison 2018-2019, la
grippe saisonnière marquée par une mortalité impor-
tante avait, selon Santé publique France, un taux de
mortalité d’environ 0,16 % et un taux létalité proche
de 0,55 % (66). On notera que ces 9 900 décès de la
grippe représentent une moyenne de 1 237 décès par
semaine, bien supérieure aux quelques centaines an-
noncés chaque semaine à grand bruit médiatique pour
la covid-19. Un chiffre également bien inférieur aux 15
000 morts causées en moins de quinze jours par la
canicule de 2003.

Fin 2020 : « La “pandémie” est


fondamentalement terminée »
Les statistiques de l’Insee confortent le propos du doc-
teur Mike Yeadon. Celui-ci estimait à la fin de l’année
2020, qu’« étant donné la “forme” de tous les indica-
teurs importants dans une pandémie mondiale, tels
que les hospitalisations, l’utilisation des soins inten-
sifs et les décès, la “pandémie” est fondamentalement
terminée »(67). Ce n’est pas ce que disent les statis-
tiques fantaisistes ultra-médiatisées de
l’administration du ministère des Solidarités et de la
Santé dans lesquelles des dizaines de milliers de morts
sont inexistants et des millions d’autres guéris, mais
non comptabilisés. Avec une telle bureaucratie admi-
nistrative capable de fabriquer des morts et d’« enter-
rer » des vivants, le « virus français » a de beaux jours
devant lui. Il est ainsi des dizaines de milliers de certi-
ficats de décès qui cherchent leurs morts. Si, si, avec
la bureaucratie française, c’est possible…
6. Le ministère de la Santé diffuse-t-il de fausses
informations ?
« On peut débattre de tout sauf des chiffres », assène
en 2021 un clip vidéo du ministère de la Santé diffusé
par les principaux médias généralistes. Etalab, le dé-
partement de la direction interministérielle du numé-
rique (DINUM), indique que pour les données pu-
bliques émises, « des rapports d’erreurs sont publiés
tous les jours ». Il existe même des certificats de décès
sans morts !
Nous avons vu que la collecte des données sur la ma-
ladie covid-19 depuis le début de l’année 2020 réser-
vait bien des surprises. Même le nombre de personnes
décédées et les causes des décès sont inexacts.

Comment Santé publique France diffuse des


chiffres inexacts
Le rapport du point épidémiologique hebdomadaire de
Santé publique France daté du 1er avril 2021 est une
illustration des exploits que peut réaliser la bureau-
cratie française. Celui-ci indique en page 41 qu’« entre
le 1er mars 2020 et le 30 mars 2021, 95 364 décès de
patients covid-19 ont été rapportés à Santé publique
France : 69 320 décès sont survenus au cours d’une
hospitalisation et 26 044 décès en établissements
d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD) et
autres établissements sociaux et médico-sociaux
(ESMS) (données au 28 mars 2021) »(68). À la page 43
du même rapport et du même chapitre, cette fois, le
rapport dénombre « 14 471 décès imputés à la covid-
19 seule entre le 1er mars 2020 et le 29 mars 2021
»(69). Ça se complique. Entre ces deux pages du même
rapport, nous avons une différence de 80 893 per-
sonnes décédées et potentiellement égarées… Poursui-
vons l’examen de ce rapport et arrêtons-nous mainte-
nant à la page 42 du même rapport qui, malgré les
prouesses des administrations Buzyn-Véran, se situe
toujours entre les pages 41 et 43. Ouf ! Ne vous ré-
jouissez pas trop vite. Nous voici cette fois au chapitre
« Mortalité issue de la certification électronique des
décès » : « Parmi les certificats de décès rédigés par
voie électronique et transmis à Santé publique France
depuis le 1er mars 2020, 41 502 certificats conte-
naient une mention de COVID-19 parmi les causes
médicales de décès renseignées. » Nous avons donc,
entre le 1er mars 2020 et le 29 mars 2021, « 95 364
décès de patients covid-19 » en page 41, puis « 14 471
décès imputés à la covid-19 seule » en page 43 pour
lesquels « 41 502 certificats contenaient une mention
de COVID-19 »…
Quittons ces textes drôlement obscurs de Santé pu-
blique France et intéressons-nous à un rapport(70) du
Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de
Décès (CépiDc). Ce laboratoire de l’Inserm a en charge
la production de la statistique sur les causes médi-
cales de décès, présenté par Etalab(71).

« Début 2020, environ 20 % des décès en France


étaient certifiés par voie électronique »
Selon ce rapport, « les données sont issues de la partie
médicale du certificat de décès certifié par voie élec-
tronique. Les décès peuvent être enregistrés dans tous
les types de lieux de décès (établissements publics ou
privés de santé, EHPAD/maison de retraite, domicile,
ou dans autres lieux non précisés). Toutefois, un éta-
blissement de santé n’utilise pas forcément la certifi-
cation électronique de décès dans l’ensemble de ces
services ». Donc, la différence entre le nombre de décès
et de certificats de décès recensés proviendrait du peu
de transmission par voie électronique des certificats
associés à la covid-19 ? Cela paraît impossible, car,
pensons-nous, même un certificat papier est envoyé,
tôt ou tard, par voie électronique. Il faut croire que
non, puisque selon ce même rapport « début 2020, en-
viron 20 % des décès en France étaient certifiés par
voie électronique, avec une hétérogénéité allant de 0 %
à 28 % selon les régions. Une montée en charge est
observée depuis début avril 2020, en particulier par
des établissements privés et des EHPAD, sans qu’il
soit aujourd’hui possible d’évaluer la proportion de
décès supplémentaires enregistrés par cette montée en
charge »(72)… Vous avez bien lu : « début 2020, environ
20 % des décès en France étaient certifiés par voie
électronique ». Même dans les contrées les plus isolées
du continent africain en manque d’outil statistique et
informatique, le chef du village sait qui décède et
quand. Pas en France ! Voilà de quoi s’interroger en-
core plus fortement sur la réalité des chiffres diffusés
par Santé publique France dont nous avons déjà vu
qu’ils étaient à géométrie variable et souvent faux.

Le ministère Véran inaugure la


« mort par suspicion »
Le même rapport officiel indique que « les décès asso-
ciés au Covid-19 sont identifiés à partir des mentions
exprimées par les médecins dans les causes médicales
de décès. L’infection au Covid-19 peut être une suspi-
cion ou avoir été confirmée biologiquement ». Mourir
par « suspicion », il faut le faire. Le ministère Véran
inaugure-t-il ainsi une nouvelle formule rédactionnelle
des certificats de décès ? Pourtant, le médecin qui le
remplit est tenu à une grande rigueur par le règlement
pour sa rédaction, comme l’est la collectivité dans sa
transmission dont elle a la charge. Marie-Émilie Péti-
gny, juriste de la Confédération des syndicats médi-
caux français (MACSF)(73), rappelle que « le décret du
27 juillet 2006 a institué, à l’article R. 2213-1-2 du
Code général des collectivités territoriales, le certificat
de décès établi sur support électronique ». La procé-
dure est rigoureuse et ne laisse que peu de place à
l’erreur pour le médecin, l’étudiant ou le praticien qui
remplit les deux ou trois volets du certificat de décès.
En effet, ce document administratif comporte un volet
administratif qui « mentionne la commune du décès, la
date et l’heure du décès, les noms, prénoms, la date de
naissance, le sexe et le domicile du défunt, ainsi que
les informations nécessaires à la délivrance de
l’autorisation de fermeture du cercueil et à la réalisa-
tion des opérations funéraires », et un volet médical
relatif aux causes du décès. Sur ce point, Marie-Emilie
Pétigny rappelle que « les données du volet médical
sont transmises par voie électronique à l’Institut na-
tional de la santé et de la recherche médicale ». De
plus, « l’accès aux informations du volet médical du
certificat de décès est instantané, ce qui facilite
l’exercice des missions de veille sanitaire ». Le volet
médical complémentaire n’est à remplir que lorsque le
médecin constate un obstacle médico-légal et que « le
corps fait l’objet d’une recherche médicale ou scienti-
fique des causes du décès ou d’une autopsie ». Et la
version papier ? La réponse de la juriste de la MACSF
est sans ambiguïté : « Bien que la version électronique
du certificat de décès soit en vigueur depuis 2007, la
version papier existe toujours et peut être fournie par
l’ARS ». Mais attention : « Celle-ci ne doit être utilisée
qu’en cas de dysfonctionnement des moyens électro-
niques et d’impossibilité de transmettre le certificat de
décès par voie électronique dans des délais raison-
nables ». En réalité, les décès imputés à la seule covid-
19 sont minimes. Depuis 2007 – 14 ans quand même
–, il est certain que les certificats de décès sont prati-
quement tous en version électronique(74). Il est donc
vraiment très peu probable qu’il y ait eu plus ou moins
80 000 certificats de décès en version papier qui se
soient égarés… Comment le ministère des Solidarités
et de la Santé peut-il produire ces chiffres faux depuis
plus de deux années alors que les données d’autres
sources, telles les statistiques régulières de l’Insee, les
infirment ?
« Des rapports d’erreurs sont publiés tous les
jours »
Santé publique France est confrontée au traitement
d’une multitude d’informations issues de sources
elles-mêmes en difficulté pour gérer leurs informations
: « Données hospitalières relatives à l’épidémie du CO-
VID-19 par département et sexe du patient », « Don-
nées hospitalières relatives à l’épidémie du COVID-19
par région, et classe d’âge du patient », « Données hos-
pitalières quotidiennes relatives à l’épidémie du CO-
VID-19 par département », « Données relatives aux
établissements hospitaliers par département », « Don-
nées relatives aux nouvelles admissions en réanima-
tion par région », etc. Rien d’étonnant donc que le
manque de moyens humains et financiers du minis-
tère l’oblige à reprendre régulièrement des fichiers qui
comportent de nombreuses anomalies issues, pour
une bonne part, des difficultés de collecte et de traite-
ment de ces données. « Des rapports d’erreurs sont
publiés tous les jours par Etalab(75) dans la rubrique
ressources communautaires », indique data.gouv.fr, la
plateforme ouverte des données publiques fran-
çaises(76). Et il s’écoule du temps entre la collecte de
données, leur traitement et leur mise à jour.

« Les difficultés de collecte de données »


n’expliquent pas tout
Ces difficultés de collectes de données sont amplifiées
par la qualité très médiocre et dans leur majorité
inexactes des données recueillies. Comme « le nombre
de cas dépend du nombre de personnes testées et de
la sensibilité des tests », que le test RT-PCR n’est pas
fiable et que, de plus, « le nombre de décès Covid-19
est associé dans plus de 94 % des cas à des comorbi-
dités », le taux de létalité covid-19 est augmenté,
d’autant que « tout décès de personne testée positive
est considéré comme un décès directement dû au Co-
vid-19 ». En réalité, bien loin des statistiques du mi-
nistère des Solidarités et de la Santé, « les estimations
du taux de létalité variaient au printemps 2020 entre
0,001  % chez les moins de 20 ans et 10  % chez les
plus de 80 ans », précisent les chercheurs de
l’association Réinfocovid(77). Cette fourchette corres-
pond à la moyenne nationale de 0,14 % calculée hors
départements en tension hospitalière dégagée par les
chercheurs Marc Souris et Jean-Paul Gonzalez dans
leur étude sur l’Analyse spatiale de la létalité hospita-
lière en France de la covid-19. En accord avec le résul-
tat de cette analyse, les professionnels de la Coordina-
tion nationale « Santé libre » (www.reinfocovid.fr) esti-
ment que le taux de létalité de la maladie Covid-19 «
ne relève pas d’une très forte létalité dans le domaine
des maladies infectieuses ».

EN SAVOIR PLUS
Etalab (www.etalab.gouv.fr et www.data.gouv.fr)
Données de certification électronique des décès asso-
ciés au covid-19 (CépiDc), www.data.gouv.fr, août
2021.
Etalab est un département de la direction interminis-
térielle du numérique (DINUM) qui a notamment pour
mission la conception et la mise en œuvre de la straté-
gie de l’État dans le domaine de la donnée. Il développe
et anime la plateforme de données ouvertes da-
ta.gouv.fr destinée à rassembler et à mettre à disposi-
tion librement l’ensemble des informations publiques
de l’État, de ses établissements publics et, si elles le
souhaitent, des collectivités territoriales et des per-
sonnes de droit public ou de droit privé chargées d’une
mission de service public. Etalab contribue également
à faciliter la circulation et l’échange de données entre
administrations.
Inserm (www.cepidc.inserm.fr)
Voir le site du Centre d’épidémiologie sur les causes
médicales de décès : www.sic.certdc.inserm.fr, ru-
brique : Espace public, page : Statistiques.
Le CépiDc, Centre d’épidémiologie de l’Inserm, produit
annuellement les statistiques des causes médicales de
décès en France. Vous pouvez consulter les statis-
tiques à partir du site du CépiDc : http://cepidc-
data.inserm.fr/inserm/html/index2.htm
Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de
décès est un service de l’Inserm dont les missions
sont:
– la production des statistiques nationales sur les
causes médicales de décès,
– la diffusion de ces statistiques,
– la conduite d’études et de recherches sur les don-
nées de mortalité.
Le CépiDc est également Centre Collaborateur OMS
pour la Famille des Classifications Internationales en
Santé pour la langue française.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le
site du CépiDc, qui présente les méthodes et met à
disposition un grand nombre de données.

7. Quel est le risque lié à la covid-19 ?


À écouter les dirigeants de l’OMS, de l’Union euro-
péenne et français, le virus reviendrait par vagues se
répandre dans la population. Quel risque réel de con-
tracter la covid-19 et d’en mourir ?
Entre les tests PCR qui comptabilisent des « cas » de
personnes qui ne sont pas infectées, des morts enre-
gistrés comme décédés de la covid-19 alors qu’ils le
sont d’autres maladies, face à tant d’informations im-
précises, quel est le vrai risque d’être infecté par la co-
vid-19 ?

Virus dangereux ? Risque de contamination :


0,001 % !
Le risque est calculé en opérant le rapport du nombre
de décès dans une année complète de propagation de
la pandémie sur la population totale. Le nombre de
décès déclarés à l’OMS comme dus à la covid-19 est de
3,19 millions (3 198 528) au 3 mai 2021(78), dont 102
031 décès pour la France du début de la pandémie
déclarée le 11 mars 2020 au 27 avril 2021.
Sur une population de 7,8 milliards d’habitants, cela
représente un risque égal à 0,0004 % sur la base des
statistiques de l’OMS au 25 avril 2021 (3,19 millions /
7,8 milliards) !
Pour la France, les 102 031 décès recensés – chiffre
très largement surévalué – au mois d’avril 2021 repré-
sentent un risque de contamination de 0,001 % !
Le risque d’être contaminé varie, comme pour la
grippe, en fonction de plusieurs facteurs tels que le
climat, la densité de population, ses caractéristiques,
la qualité du système de prévention et de soins, la cul-
ture de la population et son éducation, etc. Un lé-
gume, l’asperge, illustre comment une situation de
pandémie stable ou en voie de régression peut devenir
à risque suite à une modification du milieu social.

Des asperges au goût amer


En Allemagne, la récolte des asperges, notamment
l’asperge blanche de Thuringe, est un moment impor-
tant pour l’agriculture, car ce légume est très apprécié
des Allemands. Chaque année à la même période, en-
viron 300 000 travailleurs immigrés sont déplacés en
Allemagne pour les récolter à bas coût et dans des
conditions souvent précaires : des journées de douze
heures passées la plupart du temps le dos courbé, pas
de week-end ni de jours fériés et des salaires de misère
inférieurs au salaire minimum.
En avril 2020, les grands producteurs de l’agroalimen-
taire et le gouvernement allemand ont mis en place un
véritable pont aérien avec la Roumanie pour déplacer,
malgré la maladie covid-19, 80 000 saisonniers rou-
mains au péril de leur santé et de celle des Allemands.
Inutile de préciser que les précautions élémentaires de
distanciation et d’hygiène étaient peu ou pas respec-
tées, ainsi que l’ont montré plusieurs médias alle-
mands lorsque les premiers morts de la covid-19 sont
tombés. Le fait que des équipes entières de cette main-
d’œuvre roumaine se côtoyaient lors des repas ou
dans des dortoirs n’a fait qu’aggraver la situation. Des
travailleurs roumains contaminés ont été expulsés des
entreprises et se sont parfois retrouvés à la rue du
jour au lendemain sans savoir où aller. Quelques se-
maines plus tard, plusieurs foyers de contamination
sont apparus dans des chaînes de production de
l’industrie agroalimentaire allemande. Le patronat a
ainsi importé une main-d’œuvre corvéable qui a vu
dans l’aumône qui lui était versée un mieux-être en
regard de leur situation dans leur pays membre de
l’Union européenne.
Cette « armée de réserve du Capital », ainsi que la qua-
lifiait Karl Marx, est pour le patronat un moyen de bri-
ser les conquêtes sociales des travailleurs et de les di-
viser en les surexploitant. Résultat de cette juteuse
opération financière pour le patronat allemand :
l’Allemagne qui, selon les données publiées par l’OMS
dans ses rapports hebdomadaires sur la covid-19, re-
censait le 4 avril 2020, avant l’importation de cette
main-d’œuvre, 4 031 cas de personnes contaminées
par la covid-19, en comptait 22 820 le 6 novembre. De
même, la Roumanie, qui n’avait que 251 cas début
avril, en comptabilisait 10 260 à la même date après
leur retour au pays. Une « belle récolte ».

8. Les mutations rendent-elles le virus


plus dangereux ?
Depuis son apparition, comme la plupart des virus, le
SRAS-CoV-2 a muté plusieurs fois. Est-il pour autant
plus dangereux ?
Variants au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Bré-
sil, en Inde, au Nigeria, aux États-Unis, aux Philip-
pines, en Colombie et même à Bordeaux et en Bre-
tagne… Pas de mutant à l’Élysée-Matignon au début
de l’année 2022 même si, à l’occasion des élections
présidentielles du mois d’avril, de nombreux « variants
» politiciens se disputent le corps d’une France malade
de leur régime-souche. À écouter les déclarations des
dirigeants français et à lire les titres des médias sub-
ventionnés d’information politique et générale, le virus
deviendrait de plus en plus dangereux au fil de ses
mutations. Quelques exemples : « Les virus anglais et
sud-africain risquent de provoquer une vague épidé-
mique sans précédent », Le Point, 17 janvier 2021 ; «
“Il va prendre comme une traînée de poudre” :
l’épineuse détection du variant anglais du Covid-19 »,
Marianne, 6 janvier 2021 ; « Variants brésiliens et
sud-africain : la France échappera-t-elle au scénario
catastrophe ? », L’Express, 15 avril 2021 ; « Covid-19 :
le variant indien émerge en France, les autorités sur le
qui-vive pour éviter sa propagation », Le Journal du
Dimanche, 30 avril 2021 ; « L’accélération du calen-
drier vaccinal suffira-t-elle à faire face aux variants ? »,
L’Humanité, 7 mai 2021 ; « Nous sommes entrés dans
une quatrième vague du virus […] la dynamique de
l’épidémie est extrêmement forte, avec une vague plus
rapide et une pente plus raide que toutes les précé-
dentes », Le Figaro rapportant les propos de Gabriel
Attal, porte-parole du gouvernement, lundi 19 juillet
2021 ; « Omicron : en fait-on assez en France ? »,
BFMTV, lundi 20 décembre 2021, etc. Encore une fois,
la réalité est bien différente.

La mutation est un phénomène normal


Tous les virus mutent, et des dizaines de mutations
peuvent se produire pour une même lignée de corona-
virus. Ainsi que l’expliquent les journalistes scienti-
fiques du New York Times, Jonathan Corum et Carl
Zimmer, « lorsqu’une cellule infectée crée de nouveaux
coronavirus, elle fait parfois de minuscules erreurs de
copie appelées mutations […] Un groupe de coronavi-
rus qui partagent le même ensemble hérité de muta-
tions distinctives est appelé un variant » (79). Ces modi-
fications successives ont des conséquences : « Si suffi-
samment de mutations s’accumulent dans une lignée,
les virus peuvent développer des différences nettes
dans leur fonctionnement. Ces lignées sont connues
sous le nom de souches. Covid-19 est causé par une
souche de coronavirus connue sous le nom de SARS-
CoV-2. »
Comment se passent les mutations ?
Ces mutations sont des modifications qui intervien-
nent lorsque le virus se réplique. « Les scientifiques
ont observé de multiples mutations du Sars-CoV-2
depuis son apparition, la grande majorité sans consé-
quence, mais certaines peuvent lui donner un avan-
tage pour sa survie, dont une plus grande transmissi-
bilité », indique de son côté la revue scientifique Futu-
ra Santé(80). « Les coronavirus mutent tout le temps et
il n’est donc pas surprenant que des nouveaux va-
riants du Sars-CoV-2 émergent, rappelle le professeur
Julian Hiscox, de l’université de Liverpool. Le plus im-
portant, dit-il, est de chercher à savoir si ce variant a
des propriétés qui ont un impact sur la santé des hu-
mains, les diagnostics et les vaccins ».

Explications de chercheuses de l’Inserm


En octobre 2020 Anne Goffard, virologue au Centre
d’infection et d’immunité de Lille (Inserm/Université
de Lille/Institut Pasteur de Lille/CHU de Lille) et Ma-
rie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm, font
le point(81) sur cette question de la mutation du virus
SRAS-CoV-2 :
« À plusieurs reprises depuis le début de la pandémie,
l’idée que des mutations auraient rendu le virus plus
dangereux a régulièrement été évoquée. Tout au long
du mois de septembre, l’affirmation inverse, selon la-
quelle le SARS-CoV-2 serait devenu moins dangereux
suite à des mutations survenues au cours de l’été, cir-
culait aussi sur les réseaux sociaux. Que sait-on au-
jourd’hui sur les mutations du coronavirus à l’origine
de la Covid-19 ? Et que peuvent-elles nous apprendre
sur l’évolution possible de la pandémie ?
Tous les virus peuvent muter. Après avoir infecté nos
cellules, ceux-ci se multiplient en réalisant des copies
d’eux-mêmes. Ce processus n’est pas parfait et les co-
pies peuvent comporter des “erreurs” : les fameuses
mutations. Le matériel génétique des copies virales
diffère alors du matériel génétique du virus de départ.
Si ces mutations peuvent n’avoir aucune conséquence,
elles peuvent dans certains cas avoir un impact, par
exemple sur la transmissibilité ou sur la virulence du
virus. Les mutations expliquent aussi le passage d’un
virus d’une espèce à une autre : elles jouent un rôle
dans l’adaptation du virus au nouvel hôte.
En comparaison avec les virus à ADN, les virus à ARN
(par exemple le virus de la grippe ou le VIH) ont ten-
dance à muter plus rapidement et plus fréquemment.
Les coronavirus, qui sont également des virus à ARN,
sont néanmoins plutôt stables, car ils produisent une
enzyme correctrice d’erreurs, appelée “exoribonu-
cléase”. Le SARS-CoV-2 muterait ainsi environ deux
fois moins rapidement que les virus grippaux ».
Toutefois, « des erreurs lors de la réplication virale res-
tent possibles, ce qui pousse les virologues à surveiller
la manière dont ce nouveau coronavirus évolue.
L’enjeu n’est pas seulement de réussir à identifier
d’éventuelles mutations, mais surtout de réussir à les
interpréter et à évaluer leurs potentielles implications
cliniques. »

GISAID : « Un outil crucial »


Des avancées ont été réalisées à l’occasion de cette
épidémie, soulignent-elles, citant « un outil crucial
ayant montré son utilité pendant cette pandémie : GI-
SAID(82), la plateforme de collecte et d’analyse des
données de séquences du SARS-CoV-2. Mise en place
à l’origine pour rassembler à un endroit et analyser les
séquences du virus de la grippe, GISAID permet aux
chercheurs d’avoir accès rapidement à plus de 130
000 séquences complètes du virus provenant de 122
pays. Cette plateforme est donc très importante pour
suivre les évolutions du SARS-CoV-2 et de la pandé-
mie ».

Mutations et épidémie
Ces mutations ont-elles rendu le virus plus dangereux
? « Plusieurs dizaines de mutations du SARS-CoV-2
ont déjà été décrites, sans que des conséquences sur
l’épidémie aient été mises en évidence », indiquent-
elles. Précision : certaines mutations « ont néanmoins
fait l’objet de travaux plus poussés, publiés dans des
revues scientifiques. C’est le cas notamment de la mu-
tation D614G au niveau de la protéine Spike du virus,
qui a d’abord fait l’objet d’une publication dans le
journal Cell(83). Cette mutation s’est largement diffusée
et est rapidement devenue dominante parmi les isolats
de virus circulants. D’autres études ont ensuite été
publiées à son sujet, montrant que cette mutation a
eu pour effet de rendre le virus plus facilement trans-
missible ».
À ce moment, à la mi-octobre 2020, les deux cher-
cheuses de l’Inserm estiment que « néanmoins, les im-
plications de cette transmissibilité accrue du coronavi-
rus en matière de sévérité de l’infection et de mortalité
sont encore loin d’être claires. Il n’existe pour le mo-
ment aucune donnée pour soutenir l’idée que cette
mutation aurait rendu le virus plus virulent […] »
L’histoire des virus, rappellent-elles, enseigne que «
dans tous les contextes épidémiques, par exemple lors
des épidémies de grippe ou de polio, les mutations des
virus responsables ont toujours fini par aboutir à une
atténuation de leur virulence.
Les virologues espèrent que ce sera aussi le cas pour
l’épidémie de SARS-CoV-2 ».

EN SAVOIR PLUS
GISAID (www.gisaid.org)
À l’origine se trouve la volonté de scientifiques de plu-
sieurs pays de favoriser le partage de données pour
renforcer l’efficacité des recherches contre les virus de
la grippe. Ainsi naît l’Initiative mondiale sur le partage
de toutes les données sur la grippe (GISAID).
La plateforme GISAID a été lancée à l’occasion de la
soixante-et-unième Assemblée mondiale de la Santé
en mai 2008. Créé comme alternative au modèle de
partage du domaine public, le mécanisme de partage
du GISAID a pris en compte les préoccupations des
États membres en fournissant une base de données
accessible au public conçue par un scientifique pour
un scientifique afin d’améliorer le partage des données
sur la grippe.
Depuis son lancement, le GISAID joue un rôle essen-
tiel dans le partage des données entre les centres col-
laborateurs de l’OMS et les centres nationaux de lutte
contre la grippe pour les recommandations semes-
trielles sur le virus du vaccin antigrippal par le Sys-
tème mondial de surveillance et de riposte à la grippe
(GISRS) de l’OMS.
En 2010, la République fédérale d’Allemagne est deve-
nue l’hôte officiel de la plateforme GISAID et de la base
de données EpiFlu, assurant la durabilité de la plate-
forme et la stabilité grâce à son partenariat public-
privé avec l’Initiative GISAID à ce jour.
En 2013, la Commission européenne a reconnu le GI-
SAID en tant qu’organisme de recherche et partenaire
du consortium PREDEMICS, un projet sur la prépara-
tion, la prédiction et la prévention des virus zoono-
tiques émergents à potentiel pandémique utilisant des
approches multidisciplinaires.

Permettre un accès rapide et ouvert aux données


sur les virus
L’initiative GISAID favorise le partage rapide des don-
nées de tous les virus de la grippe et du coronavirus
responsable du COVID-19. Cela comprend la séquence
génétique et les données cliniques et épidémiologiques
associées aux virus humains, ainsi que les données
géographiques et spécifiques aux espèces associées
aux virus aviaires et autres virus animaux, pour aider
les chercheurs à comprendre comment les virus évo-
luent et se propagent pendant les épidémies et les
pandémies.
Pour ce faire, GISAID surmonte les restrictions et les
obstacles dissuasifs qui découragent ou empêchent le
partage de données virologiques avant la publication
officielle. L’initiative garantit que l’accès libre aux don-
nées dans GISAID est fourni gratuitement à toutes les
personnes qui ont accepté de s’identifier et ont accepté
de respecter le mécanisme de partage de GISAID régi
par son accord d’accès à la base de données.
Cell (www.cell.com)
Cell est une revue scientifique étasunienne spécialisée
sur la biologie, la neuroscience, la virologie, la micro-
biologie, la génétique, l’immunologie, la physiologie et
la physiopathologie. Cette revue bimensuelle éditée en
anglais depuis 1974 comprend aujourd’hui plus de 50
revues scientifiques dans les domaines des sciences de
la vie, de la physique, de la terre et de la santé, à la
fois de manière indépendante et en partenariat avec
des sociétés scientifiques. Elle est devenue une revue
de référence pour les biologistes de tous secteurs. Elle
est consultable sur le site internet de Cell Press :
www.cell.com
Making Sense of Mutation: What D614G Means for the
COVID-19 Pandemic Remains Unclear (Comprendre la
mutation : ce que signifie le D614G pour la pandémie
Covid-19 reste incertain), par Nathan D. Grubaugh
(professeur adjoint d’épidémiologie des maladies mi-
crobiennes à la Yale School of Public Health, New Ha-
ven, CT 06510, USA), William P. Hanage (Center for
Communicable Disease Dynamics, Department of Epi-
demiology, Harvard T. H. Chan School of Public
Health, Boston, MA 02115, USA) et Angela L. Rasmus-
sen (Center for Infection and Immunity, Columbia
Mailman School of Public Health, New York, NY
10032, USA).
https://doi.org/10.1016/j.cell.2020.06.040, Cell no
182, 20 août 2020, p. 79.

9. Qu’est-ce que le taux d’incidence ?


La circulation du virus dans la société se mesure par
son incidence et son taux d’incidence. Sur ce point
également, les chiffres diffusés par des dirigeants poli-
tiques et d’administrations sont inexacts. Voici pour-
quoi.

Qu’est-ce que le taux d’incidence ?


L’Institut national de la statistique et des études éco-
nomiques (Insee) indique qu’« en épidémiologie, le taux
d’incidence rapporte le nombre de nouveaux cas d’une
pathologie observés pendant une période donnée – po-
pulation incidente – à la population dont sont issus les
cas (pendant cette même période) – population cible. Il
est un des critères les plus importants pour évaluer la
fréquence et la vitesse d’apparition d’une pathologie.
Le taux d’incidence s’exprime généralement en nombre
de personnes pour 100 000 personnes par année afin
de permettre des comparaisons entre les populations
et dans le temps »(84). L’observation du nombre de
nouveaux cas qui permet de mieux connaître
l’évolution de la maladie se réalise de différentes ma-
nières selon les pathologies.

Taux d’incidence et taux de létalité :


quelle différence ?
Le taux d’incidence ne doit pas être confondu avec le
taux de létalité. Ce dernier est obtenu par le rapport
entre le nombre de personnes décédées – et non de
nouveaux cas – en rapport avec une maladie donnée
sur le nombre total de cas de cette maladie. Le docteur
Peter Boyle, ancien directeur du Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC)(85), et le docteur Do-
nald Maxwell Parkin, célèbres chercheurs sur
l’épidémiologie du cancer, ont précisé dans une
étude(86) l’importance de l’incidence et du taux
d’incidence :
« L’incidence exprime le nombre de nouveaux cas de
cancers qui apparaissent dans une population définie
d’individus non malades, et le taux d’incidence repré-
sente le nombre de tels événements dans une période
de temps définie […] Cette mesure donne une estima-
tion directe de la probabilité ou du risque de maladie.
Elle est d’une importance fondamentale dans les
études épidémiologiques. »
Qu’en est-il en France dans le cas de la covid-19 ?
29 millions de testés dans la nature
Il est d’autant plus difficile de connaître l’incidence et
le taux d’incidence basés sur les tests réalisés que
d’une administration à l’autre, le nombre de ceux-ci
varie de plusieurs…millions ! Un exemple : « Entre le
1er mars 2020 et le 31 janvier 2021, on estime
qu’environ 47 millions de tests RT-PCR et antigéniques
ont été validés par un professionnel de santé (environ
41,2 millions de tests RT-PCR et 5,8 millions de tests
antigéniques) », indique la Direction des études, de la
recherche, des évaluations et des statistiques
(Drees)(87). Mais, de son côté, le ministère des Solidari-
tés et de la Santé indique au début du mois de février
2021 que « depuis le début de l’épidémie de Covid-19,
plus de 76 millions de tests RT-PCR et antigéniques
ont été réalisés en France, soit plus d’un million de
tests réalisés par semaine depuis la fin du mois d’août
et jusqu’à 3,5 millions »(88). Ainsi, entre la Drees et le
ministère de la Santé il y a en trois jours, entre le 31
janvier 2021 pour la première administration et le 4
février 2021 pour la seconde, un écart de recensement
des tests réalisés de… 29 millions ! Dans ces condi-
tions, rien d’étonnant à ce que l’incidence et le taux
d’incidence varient d’une semaine à l’autre et d’un do-
cument administratif à l’autre dans des proportions
complètement fantaisistes. Rien d’étonnant non plus
que des politiciens et dirigeants d’administrations dif-
fusent de fausses nouvelles à longueur d’interventions
sur des « vagues d’épidémie » qui disparaissent avant
même d’être nées…

Des patients comptabilisés deux fois


Refusant de remettre en cause le test RT-PCR qu’il
promeut, le ministère des Solidarités et de la Santé va
quand même s’apercevoir plus d’une année après le
début de la pandémie que de nombreux patients sont
comptabilisés… deux fois ! Aussi va-t-il modifier cer-
taines de ces données à partir du mois de mai 2021.
Dans un communiqué, Santé publique France indi-
quera qu’« afin de garantir la protection des données
personnelles des personnes testées, un algorithme lie
chaque résultat de test à l’émission d’un pseudonyme
anonymisé. Cet algorithme vient d’être mis à jour afin
qu’il ne décompte qu’un seul patient lorsque celui-ci
se fait tester plusieurs fois dans un intervalle de temps
court, comme cela peut être parfois le cas avec le suivi
renforcé des variants »(89). Du coup, du jour au lende-
main, les indicateurs recalculés avec cette nouvelle
méthode montrent « une différence à la baisse de 12 %
pour le taux d’incidence France entière, de 8 % pour le
taux de positivité et de 6 % pour le nombre total de
cas confirmés ». Il reste que Santé publique France
pourra faire toutes les mises à jour d’algorithme
qu’elle voudra, rien ne changera sur le fond les statis-
tiques produites, pour une simple raison : celles-ci
sont issues d’un nombre de cas recensés complète-
ment faux, puisque réalisés avec des tests imprécis et
amplifiant démesurément les résultats.
Sentinelles : Un suivi régulier et précis de
l’incidence
Le réseau Sentinelles de l’Inserm monte la garde sur
l’état de santé du pays et en rend compte chaque se-
maine dans les bulletins qu’il publie
(www.sentiweb.fr). Sentinelles est un réseau de re-
cherche et de veille en soins de premier recours (mé-
decine générale et pédiatrie) en France métropoli-
taine(90). En mars 2020, suite à l’émergence du SRAS-
CoV-2 (covid-19), la surveillance de Sentinelles a évo-
lué. L’observation des « syndromes grippaux » (fièvre
supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée
de myalgies et de signes respiratoires) a été remplacée
par celle des « infections respiratoires aiguës », IRA
(apparition brutale de fièvre ou sensation de fièvre et
de signes respiratoires). Sentinelles publie des bulle-
tins hebdomadaires de sa surveillance et des études et
travaux de recherche sur la covid-19. Tous ces docu-
ments très clairs et précis sont accessibles gratuite-
ment par le public et les professionnels de la santé sur
son site internet (www.sentiweb.fr) à la rubrique « co-
vid-19 ». Quels sont les observations et constats de ces
professionnels de santé au contact direct de la popula-
tion sur tout le territoire et qui surveillent et analysent
leur santé ?

Un aperçu des collectes d’informations de


Sentinelles sur la covid-19
En 2020, pour la semaine du 22 au 26 juin, Senti-
nelles indique dans sa surveillance de la covid-19 que
« parmi les 6 780 participant(e)s actifs, la proportion
de ceux ayant déclaré des symptômes possiblement
dus au SARS-CoV-2 a été estimée à 0,5 % […] Ce
chiffre est stable par rapport à la semaine précédente
». Observation de Sentinelles : « Compte tenu du faible
nombre de personnes ayant déclaré des symptômes
possiblement dus au SARS-CoV-2, le pourcentage des
participant(e)s ayant réalisé un test biologique est à
interpréter avec précaution ».
Rapportant la situation des IRA du 17 au 23 mai
2021, Sentinelles indique, concernant la covid-19 : «
Le taux d’incidence des cas d’IRA dus au SARS-CoV-2
(COVID-19) vus en consultation de médecine générale
a été estimé à 10 cas pour 100 000 habitants (IC 95
%), ce qui représente 6 934 nouveaux cas de COVID-
19 ayant consulté un médecin généraliste. Ce taux est
stable par rapport à ceux des dernières semaines ».
Ces deux relevés des années 2020 et 2021 donnent un
aperçu approximatif de l’incidence et du taux
d’incidence de la covid-19, qui se situe en moyenne
entre 2 à 30 cas pour 100 000 habitants.

Un « cas » n’est pas forcément un « malade de la


covid-19 »
Mais attention : un « cas » n’est pas forcément une
personne malade mais une personne « ayant déclaré
des symptômes possiblement dus au SARS-CoV-2 ».
La majorité d’entre elles ne seront ni infectées par ce
virus ni malades de la covid-19. De toute l’année
2021, l’incidence réelle de la covid-19 n’a jamais dé-
passé 35 cas pour 100 000 habitants par semaine(91).
Pour mémoire, le seuil épidémique de la grippe a tou-
jours été fixé autour de 170/100 000 habitants. Les
indications des relevés hebdomadaires du réseau Sen-
tinelles sont bien loin des propos et chiffres alarmistes
diffusés par les dirigeants politiques et des administra-
tions et relayés par la plupart des médias
d’information politique et générale sans aucune vérifi-
cation des faits. Faut-il y voir la raison pour laquelle le
réseau national Sentinelles de l’Inserm et ses statis-
tiques précises et régulièrement mises à jour sont très
rarement cités par les médias d’information politique
et générale subventionnés par l’État ?

EN SAVOIR PLUS
Le Réseau Sentinelles de l’Inserm
Créé en 1984, le Réseau Sentinelles est développé
sous la tutelle conjointe de l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (Inserm) et de Sor-
bonne Université. Ses objectifs principaux sont la
constitution de grandes bases de données en médecine
générale et en pédiatrie à des fins de veille sanitaire et
de recherche, le développement d’outils de détection et
de prévision épidémique et la mise en place d’études
cliniques et épidémiologiques. Sentinelles, c’est un ré-
seau de 1 400 généralistes et pédiatres, ainsi que des
épidémiologistes de l’Inserm et de Sorbonne Universi-
té, dont les travaux de surveillance de la grippe et des
infections respiratoires aiguës sont exploités par
l’Institut Pasteur et l’European CDC depuis plus de 25
ans. C’est le seul réseau qui couvre le territoire métro-
politain français depuis 38 ans et qui observe en vie
réelle les vraies covid-19 (les malades symptomatiques
d’infections respiratoires aiguës (IRA) à SARS-CoV-2 et
non pas les PCR de citoyens non malades.) Ce réseau
permet notamment le recueil, l’analyse, la prévision et
la redistribution en temps réel de données épidémiolo-
giques issues de leur activité.
Réseau Sentinelles (www.sentiweb.fr)
Voir notamment les bulletins hebdomadaires publiés
par ce réseau des professionnels de santé.
Réinfocovid (www.reinfocovid.fr)
Le réseau Sentinelles et la covid-19, par le collectif Ré-
infocovid, 5 avril 2021.
LES TESTS RT-PCR

10. Qu’est-ce que le test RT-PCR ?


Savez-vous que le test RT-PCR recommandé par l’OMS
« ne permet pas de savoir si vous êtes malade » ? Mais
alors, qu’est-ce que ce test fortement médiatisé
qu’utilisent médecins, infirmières et pharmaciens ?
Le test PCR a été mis au point en 1983 par le biochi-
miste étasunien Kary Mullis (1944-2019), prix Nobel
de chimie en 1993. Kary Mullis qualifiait celui-ci
d’inapproprié pour détecter une infection virale. « Je
ne pense pas que vous puissiez détourner l’usage du
PCR en fait, mais ce sont plutôt les résultats,
l’interprétation qu’on en fait. Avec le test PCR, si vous
le faites bien, vous pouvez trouver n’importe quoi chez
n’importe qui […] ce n’est pas un détournement
d’usage, c’est juste une sorte de mauvaise interpréta-
tion. La façon de mesurer ce virus n’est pas du tout
exacte […] Le test PCR, c’est juste un procédé qui est
utilisé pour faire apparaître beaucoup de quelque
chose à partir d’un petit quelque chose. C’est pourquoi
il ne vous permet pas de savoir si vous êtes malade et
si ce que vous avez attrapé va vraiment vous nuire […]
Le test ne peut pas faire la différence entre des parti-
cules de virus ou un virus vivant actif […] », indique-t-
il(92).

La raison ?
« L’utilisation prévue de la PCR était, et est toujours,
de l’appliquer en tant que technique de fabrication,
capable de répliquer des séquences d’ADN des millions
et des milliards de fois, et non comme un outil de dia-
gnostic pour détecter les virus. »(93)

Que signifie test RT-PCR ?


RT-PCR signifie « Real Time-Polymérase Chain Reac-
tion ». En français : « Réaction de Polymérisation en
Chaîne en Temps Réel ». C’est une technique
d’amplification génique de laboratoire, de biologie mo-
léculaire, car elle recherche des traces génétiques
(acide désoxyribonucléique – ADN – ou acide ribonu-
cléique – ARN) en les amplifiant. Comme l’analyse peut
être effectuée en temps réel, en continu, elle devient
RT (Real-Time)-PCR.

Principes directeurs du dépistage en laboratoire


de l’OMS
OMS : « Compte tenu de la complexité de l’obtention
d’échantillons adéquats, ainsi que des analyses de la-
boratoire et de l’interprétation des résultats, le prélè-
vement et le diagnostic en laboratoire doivent être ef-
fectués par des opérateurs qualifiés et compétents […]
Il existe également un risque de résultats faux positifs
ou faux négatifs lors de la détection du SARS-CoV-2,
si le dépistage n’est pas réalisé avec des tests adéquats
ou s’il n’est pas effectué dans des conditions adé-
quates. »(94)

L’OMS reconnaît, sans l’écrire, que le test RT-PCR


n’est pas fiable
Le test RT-PCR fut désigné par l’OMS le 23 janvier
2020 comme test de référence pour détecter le virus
SRAS-COV-2. L’organisation internationale a suivi les
recommandations d’un groupe de recherche en virolo-
gie (basé à l’hôpital universitaire Charité de Berlin),
soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates. Un an
plus tard, le 20 janvier 2021, l’OMS se rétracte partiel-
lement et suggère de « retester », ce qui dans la pra-
tique est complètement impossible. L’OMS admet ainsi
implicitement que tous les tests PCR effectués à un
seuil d’amplification (Ct) de 35 cycles(95) ou plus sont
invalides après l’avoir recommandé en janvier 2020.
En janvier 2020, le test PCR fut appliqué de manière
routinière à un seuil d’amplification de 35 ou plus,
conformément aux recommandations de l’OMS. La
plupart des pays, comme la France, utilisent toujours
en 2022 un seuil d’amplification de 40, voire plus.
Certains laboratoires n’indiquent même pas le nombre
de cycles qu’ils ont pratiqué pour obtenir un résultat «
positif »… Cela signifie que la méthodologie PCR appli-
quée dans 193 pays membres des Nation unies a me-
né à la compilation de statistiques covid complètement
erronées et trompeuses !
Cette incroyable affaire du test RT-PCR nous conduit à
chercher à comprendre comment celui-ci a pu être re-
commandé et, surtout, adopté par l’OMS. Les consé-
quences catastrophiques qui résultent de l’utilisation
massive de ce test dans la plupart des pays obligent à
s’arrêter sur le fonctionnement de ce test afin de com-
prendre pourquoi cet outil de dépistage ne peut indi-
quer si une personne est malade ou pas de la covid-
19.

11. Comment fonctionne le test RT-PCR ?


Pourquoi le test RT-PCR, « test de référence pour poser
le diagnostic de covid-19 » selon le ministère français
de la Santé, déclare-t-il « positif » une très grande ma-
jorité de personnes qui ne sont pas infectées ?

Comment fonctionne le test RT-PCR ?


Par Nicole Jawerth, Bureau de l’information et de la
communication de l’Agence internationale de l’énergie
atomique (AIEA).
« On prélève un échantillon sur des parties du corps
où le coronavirus s’accumule, comme le nez ou la
gorge. On traite l’échantillon avec plusieurs solutions
chimiques pour le débarrasser de certaines subs-
tances, notamment les protéines et les graisses, et ex-
traire uniquement l’ARN qu’il contient. L’ARN ainsi
extrait contient à la fois le matériel génétique de la
personne et, s’il est présent, l’ARN du virus […] Le mé-
lange est ensuite placé dans un appareil de RT-PCR,
où il est chauffé et refroidi suivant des cycles qui dé-
clenchent des réactions chimiques permettant
d’obtenir de nouvelles copies, identiques, des seg-
ments de l’ADN viral cible. Les cycles se répètent de
nombreuses fois pour continuer à copier les segments
de l’ADN cible. À chaque cycle, la quantité double : on
passe de deux copies à quatre, puis de quatre à huit et
ainsi de suite. Le processus de RT-PCR comprend gé-
néralement 35 cycles, ce qui signifie qu’à la fin du pro-
cessus, environ 35 milliards de nouvelles copies des
segments d’ADN viral sont produites à partir de
chaque brin de l’ARN viral présent dans l’échantillon.
À mesure que les copies des segments de l’ADN viral
sont produites, les marqueurs se fixent sur les brins
d’ADN et émettent une fluorescence qui est mesurée
par l’ordinateur de l’appareil. Les résultats s’affichent
en temps réel à l’écran. L’ordinateur effectue un suivi
de la quantité de fluorescence dans l’échantillon à la
fin de chaque cycle. Lorsque cette quantité dépasse un
certain seuil, la présence du virus est confirmée. Le
nombre de cycles nécessaires pour atteindre ce seuil
permet également aux scientifiques d’estimer la gravité
de l’infection : plus le seuil est atteint rapidement,
plus l’infection est grave. »

Qu’est-ce que la RT-PCR en temps réel ?


« La RT-PCR est une variante de la PCR, ou réaction
en chaîne par polymérase. Les deux techniques utili-
sent le même processus, sauf que la RT-PCR a une
étape supplémentaire de transcription inverse de l’ARN
en ADN, ou RT, pour permettre l’amplification. Cela
signifie que la PCR est utilisée pour les agents patho-
gènes, tels que les virus et les bactéries, qui contien-
nent déjà de l’ADN pour l’amplification, tandis que la
RT-PCR est utilisée pour ceux contenant de l’ARN qui
doit être transcrit en ADN pour l’amplification. Les
deux techniques peuvent être réalisées en “temps ré-
el”, ce qui signifie que les résultats sont visibles
presque immédiatement, tandis que lorsqu’ils sont uti-
lisés “de manière conventionnelle”, les résultats ne
sont visibles qu’à la fin de la réaction. »(96)
Plus simplement, la RT-PCR amplifie au cours de
cycles la quantité de matériel génétique viral présent
dans l’échantillon de test prélevé pour la rendre détec-
table. Nicole Jawerth indique également que « les virus
n’étant présents dans l’organisme que pendant une
certaine durée, la RT-PCR en temps réel ne permet pas
de déterminer si un individu a été infecté par le passé,
ce qui est pourtant utile pour comprendre le dévelop-
pement et la propagation du virus »(97).

Qu’est-ce que la valeur Ct ?


Le test RT-PCR est une technique d’amplification. S’il
y a de l’ADN ou de l’ARN de l’élément souhaité dans
un échantillon, il n’est pas identifiable en tant que tel.
Cet ADN ou ARN doit être amplifié (multiplié) un cer-
tain nombre de fois, parfois un très grand nombre de
fois, avant d’être rendu plus visible pour pouvoir être
détecté. La RT-PCR ne révèle aucun virus, mais seu-
lement des parties, des séquences génétiques spéci-
fiques du virus. Un test RT-PCR est négatif (pas de
trace de l’élément souhaité) ou positif (présence de
traces de l’élément souhaité). Cependant, même si
l’élément recherché est présent en une quantité infime
et négligeable, le principe de la RT-PCR est de pouvoir
le mettre en évidence en poursuivant les cycles
d’amplification autant que nécessaire. Plus la concen-
tration de virus – ou charge virale – est importante
dans un échantillon de test, moins le nombre de cycles
pour faire ressortir une quantité significative de ce
matériel génétique est important. A contrario, moins le
virus est présent, plus de cycles sont nécessaires. S’il
y a beaucoup de virus dans l’échantillon d’origine, il
suffira d’un petit nombre de cycles pour atteindre le
seuil de fluorescence : le Ct sera petit. À l’inverse, une
faible charge virale exigera un grand nombre de cycles
: le Ct sera élevé.

Infecté ou pas : « Positif » !


Problème avec le test RT-PCR : « Tels que pratiqués
aujourd’hui, les tests RT-PCR considèrent comme po-
sitif tout échantillon ayant un Ct allant jusqu’au
maximum prévu par le fournisseur de la machine et
du kit de réactifs, soit souvent plus de 40. Autrement
dit, même une très faible charge virale donne un résul-
tat positif. Cette haute sensibilité est bienvenue pour
un diagnostic, mais elle donne une information erro-
née pour identifier une personne contagieuse », in-
dique le journaliste spécialisé Xavier Boivinet dans In-
dustrie & Technologies(98). Mais ce n’est pas tout. «
Bien que les tests PCR et les valeurs Ct puissent offrir
un aperçu plus approfondi pendant le processus de
diagnostic, ils ne sont pas sans limites », soulignent
dans une étude(99) trois chercheurs spécialisés en in-
fection et diagnostic immunitaire et maladies infec-
tieuses de Qiagen, société allemande experte dans les
technologies d’analyse et d’échantillons moléculaires.
Selon leurs observations, « le plus important est peut-
être l’incapacité inhérente à faire la distinction entre
les organismes vivants et morts. La sensibilité extrême
de la PCR permet la détection de quantités infimes
d’acide nucléique ; cependant, cela ne correspond pas
toujours à la présence d’organismes vivants(100). Le
test amplifiera l’acide nucléique des microbes morts
aussi facilement que des vivants. Comme les orga-
nismes morts peuvent être excrétés pendant des se-
maines après la guérison, un patient qui se rétablit
peut avoir le même résultat de test positif qu’un pa-
tient activement infecté. Il est important de pouvoir
faire la distinction entre ces deux patients, car le test
positif du patient en convalescence peut n’avoir au-
cune pertinence clinique, tandis que le patient active-
ment infecté peut nécessiter un traitement ». Pratiqué
comme il l’est lors de la pandémie covid-19, le test RT-
PCR peut donc aussi bien indiquer « positif » pour une
personne en convalescence ou non malade que pour
une qui serait infectée…
12. Le résultat d’un test RT-PCR est-il fiable ?
Si le test RT-PCR recommandé par l’OMS n’est pas
adapté pour dire si une personne est infectée ou pas,
qu’en est-il alors des résultats alarmants diffusés par
le pouvoir politique, son Administration et les médias
généralistes ?
« Le test RT-PCR est recommandé par l’OMS » et le mi-
nistère des Solidarités et de la Santé et ses adminis-
trations présentent d’emblée ce test RT-PCR comme «
permettant de déterminer si une personne est por-
teuse du virus au moment du test » (101). Voilà une re-
commandation que se serait certainement empressé
d’appliquer le docteur Knock(102), ce médecin charlatan
imaginé par le romancier Jules Romain, qui pensait
que « les gens bien portants sont des malades qui
s’ignorent ». Un petit test et hop ! le bien portant de-
vient malade. Magique ! Comme de nombreux scienti-
fiques, les chercheurs de l’association Santé libre,
(www.reinfocovid.fr), considèrent également que le test
RT-PCR est « inadapté en tant qu’outil de diagnostic
spécifique pour identifier le virus SRAS-CoV-2 »(103).
Qu’en est-il exactement ?

Des « cas » ou des « malades » ?


S’appuyant sur de nombreuses études scientifiques
qu’ils présentent aux lecteurs, les professionnels de la
santé de la coordination Santé libre(104) montrent que «
ce test ne peut pas être utilisé pour faire des déduc-
tions sur la présence d’une infection »(105). Ils indi-
quent que « les circonstances de réalisation (Ct) des
tests n’étant pas codifiées de façon transparente, il est
impossible de tirer de leurs résultats une interpréta-
tion épidémiologique à l’échelle de la population ». Or,
tous les jours, des médias ne cessent d’alarmer le pu-
blic sur le « nombre de nouveaux cas ». Mais le nombre
de « nouveaux cas » n’est en rien, très loin de là, le
nombre de « nouveaux malades ». La très grande majo-
rité (plus de 95 %) des personnes testées positives à la
covid-19 n’est ni porteuse du virus actif ni malade.

« Le test RT-PCR ne permet pas de dire que


le patient est atteint de la maladie Covid-19 »
Nick Murray, analyste du Maine Policy Institute (USA),
rapporte que « le Dr Randy Rasmussen (NdA : BioFire
Diagnostics Inc. et Université de l’Utah), développeur
de l’équipement utilisé pour traiter les tests de PCR
[…], note comme Mullis, que “le PCR quantitatif est un
oxymore”, car il ne peut pas déterminer si un patient
dont le test est positif est infecté »(106). De son côté, le
docteur Mike Yeadon, ancien vice-président et direc-
teur scientifique de Pfizer pendant seize ans, indique
également, avec de nombreux autres chercheurs, que «
plus de la moitié des positifs sont susceptibles d’être
des faux, voire potentiellement tous »(107). Prenant en
compte les observations de Kary Mullis, l’inventeur du
test PCR, et les nombreux travaux de recherches pro-
duits sur ce test, le collectif Réinfocovid constate qu’il
est aujourd’hui scientifiquement prouvé que ce test
PCR pratiqué n’est pas fiable, car « il génère un
nombre non négligeable de résultats faux positifs ».
Les raisons sont multiples :
– « Il ne peut pas faire la distinction entre le virus en-
tier vivant et les fragments viraux, car il ne détecte que
des fragments de l’ARN du virus, soit un tout petit
“morceau” du virus » ;
– « Il ne permet pas d’affirmer qu’une personne est
porteuse de virus entiers vivants » ;
– « Il ne permet pas d’affirmer qu’une personne est
contagieuse » ;
– « Il ne permet pas de dire que le patient est atteint de
la maladie Covid-19 »(108).

Comment le test RT-PCR désigne-t-il


de faux malades ?
Selon une étude scientifique publiée en avril 2020 par
le European Journal of Clinical Microbiology & Infec-
tious Diseases (Journal européen de microbiologie cli-
nique et des maladies infectieuses)(109), pour obtenir
100 % de vrais positifs confirmés, le test PCR devrait
être effectué à seulement 17 cycles. Au-dessus de 17
cycles, la précision diminue considérablement. À 33
cycles, le taux de précision n’est que de 20 %, ce qui
signifie que 80 % sont des « faux positifs ». Au-delà de
34 cycles, la chance qu’un test PCR positif soit un vrai
positif diminue à zéro.
Quel pourcentage de faux résultats ?
Le groupe de recherche du professeur Didier Raoult,
microbiologiste, spécialiste des maladies infectieuses
et directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Médi-
terranée Infection, a observé « qu’à Ct = 25, jusqu’à 70
% des patients restent positifs en culture et qu’à Ct =
30, cette valeur tombe à 20 %. À Ct = 35, la valeur que
nous avons utilisée pour rapporter un résultat positif
pour la PCR, moins de 3 % des cultures sont positives
»(110). Cela signifie que si une personne obtient un ré-
sultat de test RT-PCR « positif » à un seuil de cycle de
35 ou plus – ainsi que le pratiquent les laboratoires
français –, la probabilité que la personne soit conta-
gieuse est inférieure à 3 %. La probabilité que la per-
sonne reçoive un résultat « faux positif » est de 97 %
ou plus ! Un seuil de Ct plus faible réduit la quantité
de résultats positifs en retenant principalement les
personnes avec des charges virales plus élevées qui
sont plus susceptibles de porter un virus vivant. A
contrario, la pratique de nombreux pays, dont la
France, utilisant un seuil de cycle plus élevé élargit
grandement le nombre de personnes testées « positives
» alors qu’elles ne sont ni infectées ni infectieuses.
Pour se protéger des critiques scientifiques fondées,
politiciens, administratifs et médias généralistes ne
parlent plus de « malades », mais de « cas ». Réinfoco-
vid indique que « de nombreuses personnes testées
positives par PCR ne sont pas malades, ne couvent
pas la maladie et ne sont pas contagieuses. La propor-
tion exacte est cependant difficile à estimer, car elle
varie en fonction de la sensibilité des tests, évolue
dans le temps et dépend du taux de personnes symp-
tomatiques dans la population testée »(111).

Le cas symbolique des États-Unis


La manière dont les campagnes de tests RT-PCR se
déroulent aux États-Unis est symbolique du peu de
fiabilité des résultats du test RT-PCR. Opéré avec des
seuils de cycle différents d’un État à l’autre, les résul-
tats des campagnes de tests n’ont plus grande valeur,
ainsi que le rapporte la journaliste Apoorva Mandavilli
dans le New York Times : « Dans trois ensembles de
données de tests comprenant des seuils de cycle com-
pilés par des responsables du Massachusetts, de New
York et du Nevada, jusqu’à 90 % des personnes tes-
tées positives ne portaient pratiquement aucun virus.
»(112)
Pour Juliet Morrison, virologue à l’Université de Cali-
fornie à Riverside, « tout test avec un seuil de cycle
supérieur à 35 est trop sensible ». De plus, les condi-
tions de tests RT-PCR très différentes d’un État à
l’autre surévaluent grandement la réalité de la pandé-
mie par des faux résultats, ainsi que le montre Apoor-
va Mandavilli en interviewant plusieurs responsables
d’organismes de santé et scientifiques :
« Les responsables du Wadsworth Center, le labora-
toire de l’État de New York, ont accès aux valeurs CT
des tests qu’ils ont traités et ont analysé leurs chiffres
à la demande du Times. En juillet, le laboratoire a
identifié 872 tests positifs, sur la base d’un seuil de 40
cycles. Avec un seuil de 35, environ 43 % de ces tests
ne seraient plus considérés comme positifs. Environ
63 % ne seraient plus jugés positifs si les cycles
étaient limités à 30. Dans le Massachusetts, de 85 à
90 % des personnes testées positives en juillet 2020
avec un seuil de cycle de 40 auraient été jugées néga-
tives si le seuil était de 30 cycles, a déclaré le Dr Mi-
chael Mina, épidémiologiste à la Harvard TH Chan
School of Public Health. »

D’où vient la tromperie sur les résultats des tests


RT-PCR tels qu’ils sont pratiqués en France ?
Le docteur Pascal Sacré, spécialisé en anesthésie-
réanimation et en soins intensifs, également formé en
hypnothérapie en milieu médical, s’est immédiatement
trouvé au cœur de la crise provoquée par le virus
SRAS-CoV-2 du fait que celui-ci provoque un syn-
drome de détresse respiratoire sévère. Il a publié de
nombreux articles sur la question. Observant que « le
postulat officiel des responsables d’administrations du
secteur Santé et du Conseil scientifique est : cas RT-
PCR positifs = malades covid-19 », le docteur Pascal
Sacré constate que « la pandémie est ainsi basée sur
un certain nombre de tests RT-PCR positifs désignés
comme des “cas” et non sur un nombre réel de “ma-
lades” ».
Et, dit-il, « s’il est vrai qu’en médecine, nous aimons
avoir une spécificité et une sensibilité élevées des tests
pour éviter les faux positifs et les faux négatifs, dans le
cas de la maladie covid-19, cette hypersensibilité du
test RT-PCR causée par le nombre de cycles
d’amplification utilisé s’est retournée contre lui ».
Pour quelle raison ?
« Elle nous détache de la réalité médicale qui doit res-
ter basée sur l’état clinique réel de la personne : la
personne est-elle malade, a-t-elle des symptômes ?
C’est la chose la plus importante ! En médecine, on
part toujours de la personne : on l’examine, on re-
cueille ses symptômes (plaintes-anamnèse) et ses
signes cliniques objectifs (examen), et sur la base
d’une clinique réflexion dans laquelle interviennent les
connaissances scientifiques et l’expérience, nous fai-
sons des hypothèses diagnostiques. Ce n’est qu’alors
que nous prescrivons les tests les plus appropriés, ba-
sés sur cette réflexion clinique. Nous comparons en
permanence les résultats des tests à l’état clinique du
patient (symptômes et signes), qui prime sur tout le
reste dans nos décisions et nos traitements. »

Et avec le test RT-PCR tel qu’il est pratiqué ?


« Aujourd’hui, nos gouvernements, appuyés par leurs
conseils scientifiques de sécurité, nous font faire le
contraire et mettent le test en premier, suivi d’une ré-
flexion clinique forcément influencée par ce test préa-
lable dont nous venons de voir les faiblesses, notam-
ment son hypersensibilité. Aucun de mes collègues
cliniciens ne peut me contredire. Hormis des cas très
particuliers comme le dépistage génétique de certaines
catégories de populations (tranches d’âge, sexe) et cer-
tains cancers ou maladies génétiques familiales, nous
travaillons toujours dans ce sens : de la personne
(symptômes, signes) aux tests appropriés, jamais
l’inverse. »(113).

« Aucune indication sur le virus »


Des journalistes professionnels scientifiques et des
nouvelles technologies ont eux-mêmes alerté sur la
variabilité des Ct et la difficulté de comparer les résul-
tats d’un laboratoire à l’autre. « Pas de place pour la
nuance. C’est positif ou négatif. Le résultat d’un test
de dépistage du Covid-19 par RT-PCR est binaire, sans
aucune indication sur la quantité de virus présent – la
charge virale – et sans hiérarchisation », écrit Xavier
Boivinet dans Industrie & Technologies.(114) Sylvie Van
der Werf, responsable du centre national de référence
des virus respiratoires de l’Institut Pasteur, intervie-
wée par Industrie & Technologies, indique que le ré-
sultat donné par un test RT-PCR « a quelque chose de
“problématique” : un résultat positif proche du seuil
de détection, donc avec très peu de virus, est rendu
avec le même poids qu’un autre avec un Ct à 12 ou
15, synonyme d’une positivité certaine et d’une conta-
giosité potentiellement très forte ».

Des résultats complètement faux


Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que Santé
publique France publie le dimanche 25 octobre 2020
le chiffre de « plus de 52 000 nouveaux cas de Covid-
19 dépistés au cours des dernières 24 heures, ame-
nant le total de personnes positives au coronavirus à 1
138 507 en France ». Les tests RT-PCR positifs, sans
aucune mention du Ct ou de sa relation avec la pré-
sence ou l’absence de symptômes et le postulat «
nombre de cas positifs Rt-PCR = malades de la covid-
19 » sont utilisés tels quels sur recommandation du
ministère des Solidarités et de la Santé, lui-même con-
seillé par le Conseil scientifique et le CARE. Il en ré-
sulte des résultats complètement faux sur
l’importance et la propagation de la maladie covid-19.

13. Combien coûte ce dépistage approximatif et


sans limite ?
À la fin de l’année 2021, le gouvernement Castex a dé-
pensé plusieurs milliards d’euros pour des tests RT-
PCR qui ne peuvent pas dire avec précision si une per-
sonne est infectée ou pas. Regard sur les comptes pu-
blics.
À la fin de l’année 2020, le professeur Laurent Tou-
biana, chercheur en épidémiologie à l’Inserm depuis
près de trente ans et spécialiste des maladies infec-
tieuses, indiquait :
« Sur les près de 15 millions de tests effectués, 7 %
seulement sont positifs, ce qui signifie que 93 % sont
négatifs […] Cela signifie que l’immense majorité de la
population n’est pas porteuse de ce virus. Et il y a
plus encore : parmi les 7 % restant de la population
testée positive, plus de 85 % ont moins de 60 ans ;
c’est-à-dire que ce sont quasiment toutes des per-
sonnes qui ne sont pas à risque de faire une forme
grave de la maladie. Bref, nous avons fait près de 15
millions de tests (NdA : au mois d’octobre 2020), à un
coût de plus d’un milliard d’euros, pour nous informer
que moins de 1 % de la population est à risque : éton-
nant, non ? »(115)

Combien coûte la campagne de tests RT-PCR ?


Pour la seule année 2020, Thomas Fatome, directeur
de la Caisse nationale d’Assurance maladie, estimait
que les tests réalisés en ville ont coûté 1,6 milliard
d’euros, soit plus du double de l’ensemble des rem-
boursements de soins effectués par les centres de san-
té au niveau national en 2017(116). La facture est deve-
nue bien plus importante. Début avril 2021, plus de
68 millions (68 007 540) de tests ont été réalisés. À 54
€ le test – pris en charge par la Sécurité sociale –, ce
sont plus de 3,6 milliards d’euros qui, à cette date, ont
été dépensés pour ces seuls tests ! La facture totale va
augmenter rapidement et considérablement avec le
développement de la campagne gouvernementale pour
le dépistage avec le test RT-PCR. Selon Brigitte Bour-
guignon, ministre déléguée auprès du ministre de la
Santé, « de mars 2020 à fin août 2021, 135 millions de
tests de dépistage de la covid-19 ont été réalisés, dont
95 millions de tests PCR. Ces derniers ont un coût
unitaire de 43,89 euros auquel peut s’ajouter un bo-
nus si le résultat est rendu en moins de douze heures
[…] Sur les 14,8 milliards d’euros de dépenses excep-
tionnelles engagées par l’assurance maladie en 2021
dans le cadre de la crise sanitaire, 6,2 milliards sont
dédiés au financement des tests de dépistage, qui sont
pris en charge par l’assurance maladie »(117). À cette
dépense s’en ajoutent bien d’autres comme le coût
pour l’assurance maladie de la campagne de vaccina-
tion. Celui-ci « devrait s’élever à 1,5 milliard d’euros en
2021. À cela s’ajoutent les achats de vaccins eux-
mêmes, réalisés par Santé publique France »… Au dé-
but de l’année 2022, près de 6,5 milliards d’euros sont
dépensés pour des tests, dont les valeurs des Ct
n’étant pas équivalentes d’un laboratoire à l’autre,
présentent des résultats très variables et ne peuvent
pas dire si une personne est infectée ou pas !

Des milliards d’euros pour des tests inutiles


Le plus « comique », et dramatique, est de voir, au
mois de décembre 2021, soit après deux années de
désinformation et en pleine saison grippale, des soi-
gnants continuer de pratiquer le test RT-PCR alors que
celui-ci ne peut pas distinguer le virus de la covid-19
de celui de la grippe. « Actuellement, plus de 2 millions
de tests par semaine sont effectués », indique alors la
Direction de l’information légale et administrative du
Premier ministre(118).
Certains dirigeants d’Agence régionale de santé (ARS)
battent la campagne de dépistage avec des résultats «
impressionnants ». C’est par exemple le cas de l’ARS
de Normandie qui a organisé du 14 au 19 décembre
2021 le dépistage massif de la population du Havre.
20 sites éphémères de dépistage mis en place, 31.000
tests réalisés soit environ 11% des habitants du
Havre… « On peut considérer que c’est une réussite »
s’est félicité Thomas Deroche, le directeur général de
l’ARS Normandie. Une vraie « réussite » même : 350
cas positifs à la covid-19 dont la majorité ne sont pas
malades, une personne bénéficiant d’un accompagne-
ment à l’hôtel et une vingtaine d’autres d’une aide à
domicile. Coût de l’opération : pas moins de 800.000
euros !(119) Pour la seule année 2021, la Direction de la
recherche, des études, de l’évaluation et des statis-
tiques (DREES) recense 168,2 millions de tests RT-
PCR et antigéniques (48,8% du total)(120), soit une fac-
ture salée d’environ plus ou moins 8,4 milliards
d’euros !(121)
« Selon nos informations, une trentaine de millions de
tests antigéniques ou PCR ont été réalisés en dé-
cembre, dont 28 millions ont été remboursés. La prise
en charge de ces derniers, à 100 % et sans avance de
frais, devrait coûter à la Sécurité sociale la bagatelle
de 1 milliard d’euros pour un seul mois », indique Sol-
veig Godeluck dans le quotidien économique et finan-
cier Les Echos(122). Rappelons le propos du biochimiste
étasunien Kary Mullis, qui savait quand même de quoi
il parlait pour être l’inventeur du test PCR : ce test « ne
vous permet pas de savoir si vous êtes malade et si ce
que vous avez attrapé va vraiment vous nuire ». Dans
les bureaux de l’Élysée-Matignon comme dans ceux de
l’Union européenne, les eurocrates affirment le con-
traire au mépris des études et des alertes des cher-
cheurs spécialisés en épidémiologie et virologie. Eux,
savent…

14. D’où vient la tromperie sur le test RT-PCR ?


Pourquoi Eurosurveillance cache-t-elle les failles du
test RT-PCR qui entretiennent une incroyable trompe-
rie sur la gravité réelle de la covid-19 ?
Une question importante qui exige réponse sera de sa-
voir pourquoi la direction scientifique de l’OMS a pro-
mu un tel test inapproprié pour un dépistage de
masse. Et, autre question, de savoir pourquoi elle a
maintenu sa recommandation alors que de nom-
breuses études scientifiques de virologues et
d’épidémiologistes indiquaient que ce test était com-
plètement inapproprié pour détecter des malades dans
le cadre d’une pandémie et dans ces conditions
d’utilisation. Le lecteur se reportera utilement sur ce
point au rapport détaillé – et censuré par Eurosurveil-
lance(123) – du Consortium international de scienti-
fiques de sciences de la vie intitulé « Rapport d’examen
Corman-Drosten et al. Eurosurveillance 2020 »(124) que
nous présentons dans cette partie de notre enquête.

Des fonctionnaires décident de


« la bonne science » officielle
Concernant la France, ces questions se posent
d’autant plus fortement que les dirigeants français, le
Conseil scientifique et le CARE, des parlementaires,
les organismes du ministère des Solidarités et de la
Santé, des « docteurs Knock » ont suivi les recomman-
dations de l’OMS sans même s’assurer de la valeur de
ce type de test et sans remettre en cause son utilisa-
tion. Pratiquement aucun débat sur cette importante
question. En Allemagne, c’est le docteur Christian
Drosten, directeur de l’Institut de virologie de la Chari-
té de Berlin, qui a fait la promotion de ce test afin qu’il
soit adopté par l’OMS et les autorités gouvernemen-
tales et sanitaires allemandes. Pourtant, derrière les
chiffres alarmistes résultant de l’utilisation du test RT-
PCR, la maladie covid-19 appert en réalité comme une
maladie à peine plus forte qu’une grippe saisonnière
moyenne dans sa gravité et son envergure. Même ap-
proximatifs, les faibles taux de létalité et de mortalité
en témoignent. Ils suffisent à montrer l’inexactitude
des informations régulièrement diffusées par l’OMS
dans ses « mises à jour épidémiologiques hebdoma-
daires » et « mises à jour opérationnelles hebdoma-
daires ».
Un rapport de 22 scientifiques montre pourquoi et
comment les tests PCR ont amplifié démesurément la
maladie
Le 23 janvier 2020, Eurosurveillance, du Centre euro-
péen de prévention et de contrôle des maladies
(ECDC), publie un article scientifique intitulé « Detec-
tion of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-
time RT-PCR » (Détection du nouveau coronavirus
2019 (2019 nCoV) par RT-PCR en temps réel) rédigé
par Victor M. Corman avec vingt-quatre co-auteurs.
Celui-ci, dénommé « article Corman-Drosten » décrit
une méthode de RT-PCR pour détecter le nouveau
SRAS-CoV-2. Selon les auteurs de cet article, « les la-
boratoires de diagnostic compétents peuvent s’appuyer
sur cette technologie robuste pour établir de nouveaux
tests de diagnostic dans leurs services de routine
avant que des tests préformulés ne soient disponibles
»(125). Après un examen attentif de cet article, un con-
sortium international de scientifiques des sciences de
la vie a découvert que « l’article de Corman-Drosten est
gravement défectueux en ce qui concerne sa concep-
tion biomoléculaire et méthodologique », écrivent-ils à
Eurosurveillance, le 26 novembre 2020(126). Les faits
qu’ils décrivent sont particulièrement graves : « Ni le
test présenté ni le manuscrit lui-même ne satisfont
aux exigences d’une publication scientifique accep-
table. De plus, les conflits d’intérêts graves des au-
teurs ne sont pas mentionnés. Enfin, le délai très
court entre la soumission et l’acceptation de la publi-
cation (24 heures) signifie qu’un processus d’examen
systématique par les pairs n’a pas été effectué ici, ou
de mauvaise qualité problématique. Nous fournissons
des preuves convaincantes de plusieurs insuffisances,
erreurs et défauts scientifiques », indiquent-ils, pré-
sentant leur rapport daté de novembre 2020 et intitulé
« Rapport d’examen Corman-Drosten et al. Eurosur-
veillance 2020 »(127).

Dix failles scientifiques majeures


Dans celui-ci ces vingt-deux scientifiques d’une di-
zaine de pays passent en revue tous les points de
l’article de Corman-Drosten. Ils démontrent que « le
test RT-PCR pour détecter le SARS-CoV-2 révèle 10
failles scientifiques majeures au niveau moléculaire et
méthodologique : conséquences pour des résultats
faussement positifs »(128). En conséquence, ils deman-
dent le retrait de l’article Corman-Drosten qui com-
porte de nombreuses erreurs scientifiques : « La déci-
sion quant aux protocoles de test à publier et à diffu-
ser est largement entre les mains d’Eurosurveillance »,
rappellent-ils. Aussi, « une décision de reconnaître les
erreurs apparentes dans l’article de Corman-Drosten a
l’avantage de minimiser les coûts humains et les souf-
frances à l’avenir », soulignent-ils, envisageant toutes
les conséquences pouvant résulter de cette publication
pour les sociétés du monde entier. Et d’interroger la
rédaction d’Eurosurveillance : « N’est-il pas dans
l’intérêt d’Eurosurveillance de retirer ce document ?
Notre conclusion est claire. Face à tous les énormes
défauts et erreurs de conception du protocole PCR dé-
crit ici, nous concluons : il n’y a pas beaucoup de
choix dans le cadre de l’intégrité et de la responsabilité
scientifique ».

Pourquoi Eurosurveillance cache-t-elle les failles


du test RT-PCR ?
Compte tenu des défauts scientifiques et méthodolo-
giques présentés par les scientifiques dans leur rap-
port, le comité éditorial d’Eurosurveillance n’avait ef-
fectivement d’autre choix que de retirer la publication,
ainsi que cela se pratique dans toute structure édito-
riale scientifique sérieuse. Non seulement Eurosurveil-
lance n’en fera rien et laissera l’article Corman-
Drosten en ligne, mais elle se réfugiera dans le secret
pour ne pas répondre aux chercheurs et publier leur
travail qui met en cause la fiabilité du test RT-PCR.
Par ailleurs, les chercheurs interrogent Eurosurveil-
lance sur une très curieuse procédure : la date de
soumission et la date d’acceptation de l’article Cor-
man-Drosten sont respectivement le 21 et le 22… jan-
vier. « Compte tenu des graves erreurs de conception
et de méthodologie du test RT-PCR publié par Euro-
surveillance », cela soulève la question de savoir si
l’article a bien été soumis à un examen par les pairs.
Très rapide – un jour ! – pour produire un article com-
portant pas moins de « 10 failles scientifiques ma-
jeures », Eurosurveillance l’est beaucoup moins pour
répondre aux chercheurs qui demandent des explica-
tions.

Eurosurveillance en pleine « énigme »


Une précédente demande de leur part formulée par le
docteur Pieter Borger (courriel du 26 octobre 2020)
aux éditeurs d’Eurosurveillance de fournir le rapport
d’examen par les pairs de l’article de Corman-Drosten
restera sans suite. Devant leur insistance, Eurosur-
veillance leur répondra laconiquement, et avec un cer-
tain mépris, par un courriel daté du 18 novembre
2020, « ne pas souhaiter divulguer d’informations im-
portantes pour résoudre cette énigme »… Et ne publie-
ra pas non plus le rapport des scientifiques qui dé-
montre, non pas que la Terre tourne autour du Soleil,
mais que le test RT-PCR déforme complètement la réa-
lité de la pandémie en multipliant à l’infini le nombre
de « cas »… non infectés.

2020 : « Autant de vraies grippes


que de covid-19 »
Un aspect important du travail des médecins du ré-
seau Sentinelles de l’Inserm est bien souvent passé
sous silence. Pourtant, soulignent les scientifiques de
l’association Réinfocovid, « c’est le seul réseau recher-
chant quel virus est responsable des symptômes grip-
paux : les données des patients présentant une Infec-
tion Respiratoire Aigüe (IRA) sont recueillies et un test
virologique est effectué. Plusieurs virus responsables
d’IRA sont recherchés dont influenzavirus (la grippe),
rhinovirus, virus respiratoire syncytial, métapneumo-
virus et, depuis mi-mars 2020, le SARS-Cov-2 (la Co-
vid-19) ». En conséquence, les données obtenues par
les professionnels de santé de Sentinelles sont parmi
les plus précises qu’il soit.
Que disent-elles en résumé ?
– En 2020, l’incidence des IRA toutes causes confon-
dues était de 5811/100 000 habitants, dont 31 % par
le virus influenzavirus de la grippe, 31 % par le SRAS-
CoV-2 et 38 % par un autre virus respiratoire. Il y a eu
autant de vraies grippes que de covid-19(129). Comme a
pu le dire le docteur Michael Yeadon, biochimiste,
pharmacologue, expert du domaine thérapeutique des
allergies et des voies respiratoires avec vingt-trois ans
d’expérience dans l’industrie pharmaceutique, ancien
vice-président et directeur scientifique du groupe Pfi-
zer, « sans les données de test que vous obtenez tout le
temps de la télévision, vous concluriez à juste titre que
la pandémie était terminée, car il ne s’est pas passé
grand-chose »(130).

EN SAVOIR PLUS
Eurosurveillance
Eurosurveillance se présente comme « une revue
scientifique européenne à comité de lecture consacrée
à l’épidémiologie, à la surveillance, à la prévention et
au contrôle des maladies transmissibles, en mettant
l’accent sur des sujets pertinents pour l’Europe. Il
s’agit d’un journal hebdomadaire en ligne, avec 50
numéros par an publiés le jeudi, et présente de
courtes communications rapides, des articles de re-
cherche plus approfondis, des rapports de surveillance
et d’épidémie, des critiques et des articles de perspec-
tive, ainsi que de courts articles d’actualité ». Publica-
tion du Centre européen pour la prévention et le con-
trôle des maladies (ECDC), elle est dirigée en janvier
2021 par la docteure Ines Steffens.
Réseau Sentinelles (www.sentiweb.fr)
Réinfocovid (www.reinfocovid.fr):
– Le test PCR en justice, 10 décembre 2020.
– L’examen externe par des pairs du test RT-PCR pour
détecter le SARS-CoV-2 révèle 10 failles scientifiques
majeures au niveau moléculaire et méthodologique :
conséquences pour des résultats faussement positifs,
Rapport d’examen Corman-Drosten, 27 novembre
2020. Rapport entièrement consultable sur internet à :
https://cormandrostenreview.com/report/
Commission d’enquête extra-parlementaire de scienti-
fiques et médecins allemands (ACU), Ausserparlamen-
tarischer Corona Untersuchungsausschuss.
Site internet de la Commission d’enquête :
www.acu2020.org

15. Qui a fait adopter le test PCR à l’OMS ?


Le test RT-PCR a été promu à l’OMS par le virologue
allemand Christian Drosten. Celui-ci savait depuis
2014 qu’avec ce test, selon son propos, « des cas bé-
nins et des personnes en parfaite santé » pouvaient
être « soudainement inclus dans les statistiques de
déclaration ». Pourtant, l’OMS décida de l’adopter pour
dépister le virus SRAS-CoV-2. Étonnant non ?
Le docteur Drosten, virologue et directeur de l’Institut
de virologie de l’hôpital universitaire La Charité de
Berlin, connaît bien le SRAS pour en être l’un des dé-
couvreurs en 2003, époque à laquelle il commence à
travailler plus spécifiquement sur les coronavirus.
S’intéressant plus particulièrement aux relations entre
ces virus et leurs hôtes, il suivra de près la petite épi-
démie(131) provoquée par le coronavirus du Syndrome
Respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) lorsque ce-
lui-ci apparaîtra en 2012 dans quelques pays du
Moyen-Orient. Interviewé par la journaliste allemande
Suzanne Kutter pour le magazine économique
Wirtschafts Woche en mai 2014, Christian Drosten
évoque les caractéristiques et le rôle joué par ce test
lors de cette épidémie. Observant que les médecins
saoudiens s’empressent de faire tester les personnels
de santé avec le test PCR, Drosten voit apparaître des
nombres de cas alarmants. Ces « faux positifs » sont
relayés par les médias alors que très peu de personnes
sont réellement malades. « La méthode est si sensible,
dit-il, qu’elle peut détecter une seule molécule géné-
tique de ce virus. Par exemple, si un tel agent patho-
gène traverse la muqueuse nasale d’une infirmière
pendant une journée sans qu’elle tombe malade ou ne
remarque quoi que ce soit d’autre, alors elle est sou-
dainement un “cas” de MERS(132). » Conséquence : « Là
où auparavant des malades en phase terminale étaient
signalés, des cas bénins et des personnes en parfaite
santé sont maintenant soudainement inclus dans les
statistiques de déclaration. Cela pourrait aussi expli-
quer l’explosion du nombre de cas en Arabie Saoudite.
En plus de cela, les médias locaux ont rendu l’affaire
de manière incroyablement exagérée. »(133) Les médias
de la région vont s’emparer de l’affaire et sans
s’intéresser à la fiabilité du test PCR, sans doute con-
sidérée comme bonne méthode puisque ce sont des
médecins qui l’utilisent, propager des fausses nou-
velles pendant des mois. Constat du professeur Dros-
ten : « Dans la région, il n’y a pratiquement aucun
autre sujet dans les journaux télévisés ou les quoti-
diens. Et les médecins des hôpitaux sont aussi des
consommateurs de ces nouvelles. Ils considèrent alors
qu’il faut aussi garder un œil sur cette maladie,
jusqu’ici très rare en Arabie Saoudite. La médecine
n’est pas exempte de modes. » Et l’OMS ?

Drosten : « Les statistiques des rapports incluent


soudainement des personnes en parfaite santé »
Rappelons que par ses conseils, Drosten a influencé
des décisions politiques telles que le port obligatoire de
masques, la fermeture de commerces ou la modifica-
tion de la vie scolaire. Le test PCR covid-19 pour la
détection du coronavirus développé par Drosten en
janvier 2020 aura également des conséquences catas-
trophiques. En effet, c’est surtout en s’appuyant sur
les faux résultats de ces tests RT-PCR que des gouver-
nements vont mettre en œuvre des mesures inadap-
tées, anti-sociales, anti-économiques et liberticides,
pour lutter contre le virus SRAS-CoV-2. Même cause,
mêmes effets. Il n’y a rien de vraiment surprenant à ce
que les déclarations de Christian Drosten en 2014 sur
le dépistage du coronavirus du MERS décrivent une
situation similaire à celle de la covid-19 : « Les statis-
tiques des rapports incluent soudainement des cas
bénins et des personnes en parfaite santé dans les sta-
tistiques de déclaration », « explosion du nombre de
cas », « des médias locaux ont rendu l’affaire incroya-
blement exagérée »… Mais alors, pourquoi recomman-
der à l’OMS et laisser faire à nouveau une méthode qui
a montré son inefficacité dans des conditions simi-
laires ?

Des statistiques très orientées


En France, les patients atteints de maladies et ayant
une suspicion d’infection avec le SRAS-CoV-2 sont
automatiquement enregistrés lors de leur hospitalisa-
tion « pour covid ». Le 8 février 2022, le docteur Alice
Desbiolles, médecin de santé publique, épidémiolo-
giste, diplômée de vaccinologie, entendue par la Com-
mission des Affaires sociales du Sénat(134), indique que
« les données sont présentées de façon de plus en plus
partiale, ce qui ne respecte pas la neutralité et
l’objectivité qui devraient pourtant être de mise dans
ce domaine ». Elle donne en exemple « le dernier bulle-
tin épidémiologique de Santé publique France (qui)
conclut que la part des patients ne présentant pas de
comorbidités a augmenté. C’est une façon quelque peu
orientée de présenter les choses : il aurait fallu préci-
ser sur le fait que plus de 80 % des patients en réani-
mation ont, d’après leurs données, au moins une co-
morbidité ». Et les indicateurs sur la réalité des hospi-
talisations et des décès sont erronés, ainsi qu’elle en
fit la démonstration avec les chiffres officiels de Santé
publique France : « D’après les données de Santé pu-
blique France, 30 % des hospitalisations covid sont en
fait des hospitalisations avec covid et non pour covid,
un taux qui peut grimper à près de 50 % pour la
tranche d’âge 20-39 ans. Les données sont alors diffi-
ciles à interpréter de manière rigoureuse et perti-
nente.»

16. Actions en justice contre le test RT-PCR


Dès l’année 2020, de nombreux cabinets d’avocats se
mobilisent à travers le monde pour faire interdire
l’utilisation du test RT-PCR et contre l’injection obliga-
toire de produits à ARNm expérimentaux. Tour
d’horizon.
En juillet 2020, en Allemagne, « des médecins alle-
mands s’organisent et lancent un appel international
afin que des enquêtes indépendantes soient réalisées
et que la lumière soit faite sur la gestion de l’épidémie
du COVID-19 et ses conséquences collatérales sur la
société », rapporte Estelle Brattesani dans Nexus (135).
Ils lancent une commission d’enquête extra-
parlementaire, l’ACU, acronyme allemand de « Ausser-
parlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss
»(136). L’avocat Reiner Fuellmich, qui exerce aussi aux
États-Unis (État de Californie), a regroupé une grande
équipe de plus de 1 000 avocats et de plus de 10 000
experts médicaux de plusieurs nationalités pour enga-
ger des poursuites judiciaires contre le CDC, l’OMS et
le groupe de Davos. Baptisé « Comité Corona », ce
groupe d’avocats, de juristes et de scientifiques pré-
sente le test PCR comme incorrect pour dépister le
SRAS-CoV-2 et l’ordre donné aux médecins de décrire
tout décès par comorbidité comme un décès covid
comme une fraude.
Recours collectifs au Canada
La première action collective en dommages et intérêts
a été ouverte au Canada. « Elle a été rejetée par le tri-
bunal de première instance comme “querelleuse” »,
(sic) indique Reiner Fuellmich. « Cette poursuite est
maintenant pendante devant le plus haut tribunal ca-
nadien. Et là, au Canada, un autre recours collectif
international est en préparation par les mêmes avo-
cats, cette fois pour les enfants », précise-t-il. De
même, un autre grand recours collectif est en cours
dans la province de la Colombie-Britannique depuis le
début de l’année 2021. Comme dans de nombreux
pays, la justice prend son temps : « La procédure pro-
prement dite doit y commencer le 17 avril 2023 (!).
L’enquête préalable au procès, sur la base de laquelle
les négociations doivent ensuite avoir lieu, c’est-à-dire
l’obtention des preuves pour trancher l’affaire en litige,
qui reste alors à négocier, devrait commencer au plus
tôt à l’été 2022 », indique-t-il.

États-Unis : Le CDC abandonne le test RT-PCR


Aux États-Unis, où le test RT-PCR est pratiqué dans
des conditions très variables selon les États, le CDC
indique que « la détection de l’ARN viral peut ne pas
indiquer la présence d’un virus infectieux ou ni que le
COVID-19 est l’agent causal des symptômes cliniques
». L’agence du ministère étasunien de la Santé estime
qu’« une grande proportion de décisions lourdes sont
très probablement basées sur des résultats de tests
incorrects ». Des États demandent des enquêtes sur la
réalité des tests RT-PCR. L’État de Floride demande
une étude des tests PCR pour donner suite à plusieurs
expertises menées dans les États du Massachusetts,
de New York et du Nevada. Et, alors que de nombreux
procès sont en cours devant les tribunaux, le 21 juillet
2021, le CDC annonce qu’« après le 31 décembre
2021, le CDC retirera à la Food and Drug Administra-
tion (FDA) des États-Unis la demande d’autorisation
d’utilisation d’urgence (EUA) du panel de diagnostic
RT-PCR en temps réel du CDC 2019 – Nouveau Coro-
navirus (2019-nCoV) ». Le CDC lance ce préavis aux
laboratoires cliniques « afin qu’ils disposent de suffi-
samment de temps pour sélectionner et mettre en
œuvre l’une des nombreuses alternatives autorisées
par la FDA ». Il « recommande aux laboratoires cli-
niques et aux sites de test qui ont utilisé le test CDC
2019-nCoV RT-PCR de sélectionner et de commencer
leur transition vers un autre test COVID-19 autorisé
par la FDA. Le CDC encourage les laboratoires à envi-
sager l’adoption d’une méthode multiplexée pouvant
faciliter la détection et la différenciation du SRAS-CoV-
2 et des virus de la grippe »(137). Le procès en instance
initié par de Childrens Health Defense (CHD) à New
York, qui n’est pas un recours collectif, est une procé-
dure contre l’obligation de réaliser des tests PCR qui
affecte les enfants qui souhaitent aller à l’école. « La
demande urgente a été rejetée – bien que complète-
ment surprenante et manifestement motivée par des
considérations politiques – et le procès lui-même se
poursuit. Cependant, nous avons maintenant
l’intention de déposer un véritable recours collectif aux
États-Unis, ainsi qu’en Australie. Nous sommes en
contact étroit avec des collègues des deux pays », ex-
plique maître Reiner Fuellmich.

Scientifiques, fonctionnaires, pompiers, policiers


et militaires mènent des actions collectives
Le 17 août 2021, des membres de l’armée US ont dé-
posé un recours collectif pour environ 1,8 million de
soldats au Colorado contre le Secrétaire US à la Dé-
fense, le Secrétaire à la Santé et le Commissaire de la
FDA – la plus haute autorité sanitaire des États-Unis –
contre la vaccination obligatoire. Dans l’État de
l’Alabama, les médecins et scientifiques de l’Alliance
de soins intensifs Covid-19 de première ligne (FLCCC
pour Front Line covid-19 Critical Care Alliance)(138) ont
déposé une procédure d’urgence contre le ministre de
la Santé en demandant l’interdiction des injections
pour les enfants de moins de 16 ans. Ils ont notam-
ment justifié leur procédure par les effets secondaires
massifs qui sont devenus connus. « Sur la base des
informations des lanceurs d’alerte, on peut désormais
supposer environ 500 000 décès après la “vaccination”
aux États-Unis alors que les injections ne sont autori-
sées que par le biais d’une autorisation d’urgence »,
indique Fuellmich. Plusieurs actions collectives sont
en cours au dernier trimestre de l’année 2021 : un
tiers des policiers de San Francisco – soit 500 policiers
– et un tiers des pompiers de San Francisco – soit 170
pompiers – vont en justice contre la vaccination obli-
gatoire. Sur les 60 000 fonctionnaires de Los Angeles,
la moitié d’entre eux procède devant les tribunaux
contre la vaccination obligatoire. « Nous mettons ac-
tuellement en place les actions collectives pertinentes
avec nos collègues », informe, au mois de septembre
2021, le cabinet de maître Fuellmich.
À savoir : l’Alliance FLCCC, organisation humanitaire
à but non lucratif, a été organisée en mars 2020 par
un groupe de médecins/universitaires en soins inten-
sifs hautement publiés et de renommée mondiale –
avec le soutien académique de médecins alliés du
monde entier – pour rechercher et développer des pro-
tocoles vitaux pour la prévention et le traitement de la
covid-19 à tous les stades de la maladie. Leur proto-
cole de traitement hospitalier a sauvé des dizaines de
milliers de patients gravement malades de la covid-19.
Portugal : S’appuyant sur les études scientifiques, la
Cour d’appel de Lisbonne rejette le test RT-PCR
comme méthode de dépistage
D’autre part, la cour d’Appel de Lisbonne (Portugal)
statuait le 11 novembre 2020 que le processus PCR
n’est pas un test fiable pour détecter l’infection par le
SRAS-Cov-2(139). En outre, l’arrêt précise que toute
quarantaine forcée appliquée à des personnes en
bonne santé pourrait constituer une violation de leur
droit fondamental à la liberté. Dans la conclusion de
leur décision, les magistrats indiquent notamment qu’«
au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test est, à
lui seul, incapable de déterminer, sans marge raison-
nable de doute, qu’une telle positivité correspond, en
fait, à l’infection d’une personne par le virus SRAS-
CoV-2 ». Les juges concluent ainsi qu’un test « positif »
ne correspond pas à une personne malade de la Covid
-19. Les magistrats soulignent que « la fiabilité du test
dépend du nombre de cycles qui composent le test » et
que « la fiabilité du test dépend de la présente de la
charge virale ». Citant l’étude scientifique de Rita
Jaafar et al. 2020 publiée par Oxford Academic dans
Clinical Infectious Diseases(140), revue officielle spécia-
lisée dans le domaine des maladies infectieuses de
l’Infectious Diseases Society of America, le tribunal
indique notamment : « Si quelqu’un est testé par PCR
comme positif lorsqu’un seuil de 35 cycles ou plus est
utilisé (comme c’est la règle dans la plupart des labo-
ratoires en Europe et aux États-Unis), la probabilité
que cette personne soit infectée est inférieure à 3 %, et
la probabilité que ledit résultat est un faux positif est
de 97 % ou plus. »

France : Des milliers de plaintes portées par des


associations
En France, des médecins, scientifiques, avocats, ju-
ristes se sont mobilisés dès l’année 2020 pour réin-
former les citoyens et les soutenir dans la défense des
libertés fondamentales. Le mouvement associatif a
connu une éclosion d’associations qui informent sur
des faits importants – scientifiques, juridiques – que
les médias subventionnés d’information politique et
générale ne traitent pas. Le 5 septembre 2021 le pro-
cureur général près la Cour de cassation, François
Molins, indiquait qu’« il y a des milliers de plaintes qui
arrivent » à la Cour de justice de la République (CJR)
concernant la gestion de la crise sanitaire gouverne-
mentale. Mais la CJR, seule juridiction habilitée à
poursuivre et juger Premiers ministres, ministres et
secrétaires d’État pour les crimes et délits commis
dans l’exercice de leurs fonctions, n’est pas la seule à
faire face à des milliers de plaintes. Le pôle Santé pu-
blique du tribunal judiciaire de Paris et la plupart des
tribunaux de province connaissent le même phéno-
mène de plaintes massives. Le Parquet national finan-
cier, mais également la Cour pénale internationale
sont saisis de nombreuses et très importantes plaintes
dans lesquelles plusieurs membres du gouvernement
sont mis en cause. Pour maître Reiner Fuellmich, « il
n’y a pas de pandémie corona, mais plutôt une pan-
démie de tests PCR. Toutes les mesures anti-corona
n’ont aucune base factuelle et/ou une base juridique
viable et doivent donc être immédiatement levées, et
donc toutes les victimes des mesures doivent être in-
demnisées intégralement »(141).
LA PANDÉMIE COVID-19

17. Pourquoi la France a-t-elle été démunie face


à la covid-19 ?
Des pays d’Europe, la France est l’un de ceux qui ont
le plus mal endigué la covid-19. Pourquoi ?
Contrairement à ce qu’indique l’OMS, ce n’est pas « la
pandémie de Covid-19 (qui) fait peser des menaces
majeures sur la santé et le bien-être de la population à
l’échelle mondiale ». Les responsables de ces « menaces
majeures » sont ailleurs. Quatre facteurs jouent un
rôle important pour endiguer et maîtriser une pandé-
mie. Ce sont :
– la chronologie spatiale de la pandémie – c’est-à-dire
comment se propage un virus sur un territoire à partir
de quelques cas porteurs ;
– la réactivité des autorités ;
– le degré de qualité du système de soin ;
– la qualité du système de suivi de la maladie.
Si tous ces facteurs participent à l’efficacité de la lutte
contre une épidémie ou une pandémie, la qualité du
système de soin est déterminante.
Quelle est la cause principale de cette situation ?
Rien qu’entre 2011 et 2018, la Commission euro-
péenne a recommandé à 63 reprises aux États
membres de privatiser des pans entiers du secteur de
la santé publique et de réduire de plusieurs milliards
d’euros les dépenses de santé publique(142) au nom de
« la libéralisation des entreprises » (sic). Cette politique
appliquée à la France depuis 1992, mais tout particu-
lièrement depuis la présidence Sarkozy et la catastro-
phique « réforme de l’hôpital » (2008-2009) du gouver-
nement Fillon et sa ministre de la Santé, Roselyne Ba-
chelot, a saccagé le système français de santé pu-
blique. Si celui-ci est débordé et en surtension, que
des malades meurent sur des brancards dans les cou-
loirs de services d’urgences et que d’autres ne peuvent
plus se faire soigner dès que surgit une épidémie
comme celle de la covid-19, une grippe saisonnière
moyenne ou une canicule, c’est qu’il y a des raisons :
le manque flagrant de moyens humains, matériels et
financiers dédiés à la santé publique.

Des « déserts médicaux » aux « oasis médicales »


Dans le secteur de la santé publique, les fermetures de
structures de soins et la suppression de milliers
d’emplois qualifiés se poursuivent. Un chiffre illustre
la désastreuse politique de santé qui se poursuit de-
puis des années : en 2018, dans le département du
Lot, 17 accouchements ont eu lieu sur le bord de la
route faute de maternité de proximité ! Dans le même
temps, partout en France la situation des « déserts
médicaux » a continué de se détériorer, ainsi que le
souligne une étude de la Direction de la recherche, des
études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) pu-
bliée en février 2020. Pour la Fédération des médecins
de France (FmF), la notion de « déserts médicaux » est
déjà dépassée : « La vraie question, observe la FMF, est
que les Français n’ont plus accès aux soins sur une
partie tellement large du territoire qu’il vaudrait mieux
parler d’oasis médicales là où les soins sont encore
assurés. Contraints ou surpayés, les jeunes médecins
n’iront pas travailler 45 heures par semaine dans un
endroit où il faut 6 mois pour avoir un rendez-vous
avec un neurologue ou 3 mois pour un cardiologue. Ni
dans un endroit où il n’y a ni école, ni poste, ni trans-
port en commun. »(143)

De moins en moins de médecins


Le nombre de médecins a également continué de di-
minuer. Comparée à Cuba, qui est le premier État au
monde pour la qualité de son système de santé avec
notamment 8,2 médecins pour 1 000 habitants, la
France ne comptait plus que 3,1 médecins pour 1 000
habitants en 2019. Dans le même temps, la Suède, la
Norvège, le Danemark, l’Allemagne, la Suisse ou la Fé-
dération de Russie augmentent leur nombre de prati-
ciens avec chacun entre 4 et 6 médecins pour 1 000
habitants. L’encombrement des services d’urgence ne
date pas du SRAS-CoV-2, pas plus que la diminution
du nombre de médecins, la réduction des structures
de soins ou la fermeture de lits d’hôpitaux. La Drees
en fait elle-même le constat. L’une de ses études alerte
sur la diminution continue du nombre de médecins : «
La densité standardisée diminuerait de 3,21 à 3,06
médecins pour 1 000 habitants entre 2015 et 2023 et
stagnerait autour de ce point bas – qui constitue un
minimum depuis 1991 – jusqu’en 2025, amorçant en-
suite une remontée pour retrouver en 2032 le niveau
de 2015. »(144) Selon les statistiques de l’Ordre national
des médecins, au 1er janvier 2018, la France comptait
296 755 médecins généralistes et spécialistes en acti-
vité. Ainsi, si tout va « bien », la France retrouvera en
2032 le niveau minima de… 2015, avec des besoins en
soins bien supérieurs et des infrastructures de la san-
té encore plus amoindries ! Et s’il devient de plus en
plus difficile de trouver un médecin, c’est que les 94
261 médecins généralistes en activité régulière de
2010 ne sont plus que 87 801 en 2018. La tendance à
la baisse se poursuit et, selon les prévisions, le
nombre de médecins généralistes devrait être 81 804
en… 2025 !

De moins en moins de structures de soins


Fermetures de structures de soins, fermetures de ma-
ternités – « le nombre de maternités a diminué entre
2000 et 2017, passant de 717 à 496, réduisant ainsi
l’offre de soins », note la Drees dans une étude(145) pu-
bliée en juillet 2021 – fermetures de services
d’urgence, suppressions d’emplois, réductions dras-
tiques de lits d’hôpitaux 103 000 lits d’hôpitaux sup-
primés entre 1993 et 2018, des milliers d’autres sont
en cours en 2020, puis encore en 2021 –, privatisa-
tions de services, asphyxie du financement des hôpi-
taux, aggravation de la situation des « déserts médi-
caux » sont de la responsabilité des gouvernements qui
se succèdent et des majorités parlementaires élues par
les Français qui votent régulièrement des budgets de
la Santé au rabais. Et si, comme l’indique l’OMS, « 90
% des pays signalent des perturbations des services de
santé essentiels », c’est bien que les moyens ne sont
pas au niveau des besoins des populations(146). Pour
rappel, alors que 4 000 lits d’hôpitaux ont été suppri-
més en 2018, puis à nouveau 3 400 lits autres en
2019, que fait le gouvernement Castex au moment
même où le président Macron tient, en 2020, son dis-
cours sur le thème de « la reconstruction forte, souve-
raine et solidaire » ?

En pleine crise sanitaire, le gouvernement Castex


ferme des lits d’hôpitaux
En pleine crise sanitaire, le gouvernement Castex pro-
gramme la fermeture des milliers de lits d’hôpitaux.
Même les structures les plus performantes sont sacri-
fiées sur l’autel du profit. Ainsi, par exemple, le 22
janvier 2021, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris
(AP-HP) annonçait sa décision de fermer le service de
transplantation cardiaque de l’hôpital Henri-Mondor
de Créteil (Val-de-Marne) avec la bénédiction du maire
« socialiste » de la ville depuis 1977, Laurent Cathala !
La France comptait 5 433 lits de réanimation et 5 954
lits en soins intensifs(147) en 2019, avant l’épidémie de
covid-19. Ce nombre n’a pas augmenté, bien au con-
traire. Tour de passe-passe : le nombre de lits de réa-
nimation a été provisoirement augmenté, non pas en «
augmentant la capacité nationale » par la création de
nouveaux lits en réanimation, mais en recourant à
ceux d’autres unités de soins, telles que les unités de
surveillance continue ou de soins intensifs en cardio-
logie et neurologie. Entre « 2003 et 2018, le nombre de
lits d’hospitalisation à temps complet installés, tous
établissements, toutes disciplines et tous secteurs
confondus, est passé de 468 000 à 396 000 »(148), soit
la fermeture de 72 000 lits en quinze ans !

Hôpital : Nouvelle forte baisse des capacités


d’accueil
« Le nombre de lits en court séjour (médecine, chirur-
gie, obstétrique et odontologie [MCO]) a ainsi diminué
tout au long de la période (-33 000 lits en 15 ans).
Mais ce sont surtout les capacités d’accueil en long
séjour qui ont subi une forte baisse, passant de 80
000 lits en 2003 à 31 000 lits en 2018, en raison de la
transformation de certaines unités en établissements
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
(Ehpad) », précise la Drees. La situation est devenue
telle qu’au mois de mars 2020, plusieurs dizaines de
malades seront transférés en trains spécialement
aménagés de l’Est de la France vers d’autres régions
(Pays de Loire, Nouvelle-Aquitaine) dont quelques hô-
pitaux disposent encore de capacités d’accueil(149). Et
le même mois de mars, des hélicoptères de l’armée
française et un avion militaire allemand achemineront
des malades de cette région vers le sud-ouest de
l’Allemagne, tandis que des TGV médicalisés évacue-
ront des patients dans l’ouest de la France. Rien que
pour les années 2017 à 2021, ce sont 17.600 lits qui
ont été supprimés !

7 Français sur 10 renoncent à se soigner


Résultat de l’application des recommandations de
l’Union « européenne » par les gouvernements et dépu-
tés français : en 2010, 36 % de Français – dont la moi-
tié des 25-34 ans – avaient déjà renoncé à des soins
ou décidé de les reporter au cours des dernières an-
nées(150). Cinq ans plus tard, selon son enquête réali-
sée par l’Observatoire de l’accès aux soins sur l’année
2014 en partenariat avec l’Ifop (Institut français
d’opinion publique), « 70 % des Français ont déjà re-
noncé aux soins en 2014 ». 67 % en raison des délais
avant d’obtenir un rendez-vous (la proportion était de
58 % en 2011), 46 % en raison du coût de la consulta-
tion et 32 % du fait de l’éloignement géographique. En
moyenne, un patient doit attendre 51 jours pour espé-
rer obtenir un rendez-vous chez un spécialiste(151).
Dans le département du Lot, les médecins allergo-
logues, dermatologues ont pratiquement disparu de la
carte avec d’autres spécialistes. Et un patient doit at-
tendre parfois jusqu’à six mois pour un rendez-vous
avec le cardiologue qui le traite habituellement…
En avril 2018, la situation continue de se détériorer.
Une nouvelle enquête réalisée par l’institut BVA pour
la Fondation April révèle que 7 Français sur 10 renon-
cent à se soigner pour des raisons financières,
l’impossibilité de trouver un médecin ou des délais
d’attente trop longs : « Face à la difficulté rencontrée,
plus des deux tiers des Français concernés ont aban-
donné l’idée de s’adresser à un professionnel de santé
(68 %). 51 % d’entre eux ont renoncé à se soigner et
27 % ont pratiqué l’automédication (notamment les
18-24 ans : 45 %) », indique l’institut(152). Comme a pu
le dire Frédéric Says, journaliste du service Politique
de la rédaction de France Culture et écrivain, en inter-
pellant les auditeurs : « Mais vous voyez le symbole : la
meilleure aide que puisse apporter l’Europe, c’est de se
taire. Sa meilleure action, c’est une inaction. »(153)

Parlement : le choix de la mort contre la vie


La Direction du budget du ministère de l’Action et des
comptes publics, qui publie le budget de l’État voté
pour 2020, indique que les crédits de paiement ou-
verts pour la mission Santé dans le budget général de
l’État en 2020 sont de 1,128 milliard d’euros contre
46,07 pour la Défense !(154) Il existe désormais un
écart gigantesque entre l’engagement financier pour
les armées – notamment en raison du coût de l’OTAN –
et celui pour la santé, la vie. Ce budget de la Santé au
rabais soumis au parlement de législature en législa-
ture est préparé dans le cadre des directives de l’Union
européenne (Grandes orientations des politiques éco-
nomiques – Gopés) et non pour répondre aux besoins
nationaux du peuple. Il est évident qu’un pays dont la
population n’est pas en bonne santé, de plus en plus
mal soignée et précarisée, ne peut être dynamique,
entreprenant, enthousiaste, créatif et innovant.

18. À quoi sert le Conseil scientifique covid-19 ?


La présidence française a fait créer, en mars 2020,
deux comités pour la conseiller avec le gouvernement.
À se demander à quoi servent les nombreux orga-
nismes déjà existants expérimentés dans la lutte
contre les maladies. Mort de rire, le petit virus.
L’Élysée-Matignon, mars 2020. La « stratégie du mille-
feuille » chère aux énarques avides de commissions et
de règlements bat son plein. Après la mise en place, le
10 mars, d’un Conseil scientifique covid-19 par la pré-
sidence et le gouvernement, ceux-ci en rajoutent une
couche deux semaines plus tard en créant le CARE
(Comité analyse, recherche et expertise). C’est l’ancien
immunologue à la retraite Jean-François Delfraissy
qui a été choisi pour présider le Conseil scientifique.
Le monsieur a déjà fait ses preuves en matière de
plantage sous le gouvernement du Premier ministre
François Fillon et de sa ministre de la Santé, Roselyne
Bachelot. Sans doute admiratif de l’ardoise laissée à
l’État en 2010 par les conseils de Delfraissy et de son
équipe – près de 700 millions d’euros quand même… –
(155), le gouvernement Philippe proposa à ce spécialiste

en conseils dérisoires et grand mandarin expert en dé-


penses publiques injustifiées de… reconseiller ! Nom-
mé par Olivier Véran, le conseiller retrouve donc sa
place de conseilleur en mars 2020 (décret du 3 avril
2020). Le rôle officiel dévolu à ce conseil est de « per-
mettre au gouvernement de disposer des dernières in-
formations scientifiques afin de l’aider dans ses déci-
sions. Il donne des avis sur l’état de la crise sanitaire
et les mesures envisagées pour y faire face » (156). À
croire que les nombreuses administrations et orga-
nismes déjà en place de longue date – Haut conseil de
la santé publique, Haute autorité de la santé, Inserm,
CNRS, Institut Pasteur, etc. – roupilleraient tranquil-
lement et ne rempliraient pas leur rôle, même si cer-
tains d’entre eux sont à l’origine de belles réussites et
collaborent depuis des décennies avec des centres
scientifiques de nombreux pays.

Les mecs, entre eux…


Officiellement, ce conseil a un rôle d’aide à la décision,
est consultatif, dépourvu de fonction opérationnelle et
rend des avis. « Aide à la décision », c’est pratique, car
cela signifie que si l’aide en question favorise une
mauvaise prise de décision, celui qui la prend – le poli-
tique – est le seul responsable des conséquences dra-
matiques qui en découlent sans que la responsabilité
des conseilleurs soit engagée. Ce conseil est composé
d’une vingtaine de membres. Sélectionnés par le mi-
nistre de la Santé, cet aréopage de sachants s’est em-
belli par le réseau des anciens. Ces messieurs en
blouse blanche se cooptent entre eux, échappant pra-
tiquement à tout contrôle du Parlement, et leur conseil
varie selon les avis qu’ils rendent au fur et à mesure
de la crise sanitaire gouvernementale à une moyenne
de trois par mois depuis le mois de mars 2020. Il inte-
ragit avec le Comité CARE. Mise en place le 24 mars
2020, soit près de deux semaines après le Conseil
scientifique, cette autre structure est également impli-
quée dans la réflexion, l’organisation et l’évaluation de
la recherche sur la covid-19. Ce comité composé de
douze chercheurs et médecins a un rôle différent et
complémentaire. Ne pas confondre : le Conseil scienti-
fique conseille, alors que le CARE réfléchit sur le con-
seil…

Un résultat drôlement « impressionnant »


Le CARE a pour mission de « solliciter la communauté
scientifique pour faire des propositions sur des théma-
tiques identifiées par le ministère des Solidarités et de
la Santé ou le ministère de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche et de l’Innovation ». Autre tâche : «
Éclairer les pouvoirs publics dans des délais très
courts sur les suites à donner aux propositions
d’approche innovantes scientifiques, technologiques et
thérapeutiques formulées par la communauté scienti-
fique française et étrangère pour répondre à la crise
sanitaire du Covid-19 et vérifier que les conditions de
déploiement et de portage sont réunies » (157). Ces deux
comités vont ainsi travailler conjointement pour endi-
guer la pandémie covid-19 : « Le CARE travaille en lien
étroit avec le Conseil scientifique déjà en place et qui a
pour mission de proposer un éclairage public et indé-
pendant. Deux membres du Comité scientifique sont
également membres du CARE », précise en mars 2020
le ministère des Solidarités et de la Santé. Le résultat
du travail de ces comités « en lien étroit » qui réfléchis-
sent, organisent et évaluent la recherche sur la covid-
19 est drôlement « impressionnant » : la France est le
pays de l’Union européenne qui connaît les pires effets
que l’épidémie ait pu engendrer : nombre de personnes
décédées inconnus et très aléatoire, mesures fantai-
sistes et liberticides, discours contradictoires de
membres du gouvernement et de responsables
d’administrations, utilisation massive du test RT-PCR
qui ne permet pas de dire si une personne est infectée
ou non, dissimulation de preuves scientifiques et refus
de soigner avec l’Ivermectine – médicament qui aurait
permis de stopper la covid-19 –, autorisation tempo-
raire du Remdesivir – médicament qui s’avérera ineffi-
cace pour stopper la covid-19 –, campagne de vaccina-
tion avec des produits expérimentaux à ARNm aux ef-
fets inconnus dans le temps, instauration d’un passe
sanitaire, puis d’un passe vaccinal discriminatoire,
etc. Reconnaissons toutefois que ces comités de « doc-
teurs Knock » pensés et mis en place par des énarques
auront des effets bénéfiques pour l’industrie du pa-
pier, les produits consommables et fournitures bu-
reautiques au travers de la ponte de rapports et de
communiqués résultant d’une épidémie de réunionite.
Même en blouse blanche, les bureaucrates doivent
justifier de leur existence.

Le virus en rigole encore


Adoubé par le président Macron lui-même afin
d’éclairer les Français sur les risques de la propaga-
tion du virus, Delfraissy tient des propos qui relèvent
parfois plus de l’approximation d’une diseuse de
bonne aventure que de l’argumentation rigoureuse
d’un scientifique. C’est le cas, par exemple, de ses
prises de position pour des mesures fantaisistes, telles
celles liées aux confinements avec de curieux horaires
et autorisations de déplacement. Après 19 heures et
jusqu’à 6 heures, le virus circule. Mais attention :
dans les écoles, au travail, dans le métro et les trains,
le virus ne circule pas. Dans les restaurants, les bars,
les cinémas, les théâtres, les lieux de conférences et de
débats – bref, tout ce qui rend joyeux, offre plaisirs,
loisirs, rencontres et enrichissement culturel –, le vi-
rus circule. Debout, tu chopes le virus, assis, tu
l’évites… Mort de rire, le petit virus SRAS-CoV-2 qui
sait qu’il est à peine plus dangereux qu’une mauvaise
grippe. Les recensements réguliers de l’Insee en témoi-
gnent : le nombre de décès mensuels fait apparaître
tantôt une légère augmentation entre l’année 2020 et
2021, tantôt une relative stabilité avec un nombre de
décès légèrement supérieur, mais sans pics inhabi-
tuels – ou correspondant à ceux de périodes grippales
– et dans les normes des augmentations habituelles
sur plusieurs années. C’est dire que question éclairage
sur les mesures envisagées par le tandem Comité
scientifique-CARE, et au vu des déclarations de ces
guignols de l’info covid-19, la lumière a plutôt
l’intensité d’une bougie de lampion en fin de vie. Visi-
bilité nulle. « Éclairés » par ces comités présidentiels,
le président, le gouvernement et leurs « docteurs
Knock » prédisent des centaines de milliers de morts si
on ne fait rien pour stopper le virus. De multiples va-
riants tous plus dangereux les uns que les autres sur-
gissent dans leurs discours portés par de fausses sta-
tistiques et des vagues « terribles » qui mettent des ré-
gions entières dans le rouge se succèdent. La situation
de « guerre » – c’est « l’emmerdeur de l’Élysée »(158) qui
l’a déclaré(159) – ne peut qu’empirer par la magie des
tests RT-PCR qui ont le pouvoir de remplacer à l’infini
les malades par des « cas ».

La folie des grandeurs


En octobre 2020, le docte président dudit Conseil
scientifique se fend d’une déclaration étrange que rap-
porte l’hebdomadaire Le Point : « Il a également évoqué
“une situation très difficile, voire critique”, alors que la
France a enregistré, dimanche, un record de nouveaux
cas positifs enregistrés en 24 heures. Un nombre
sous-évalué, a jugé le professeur de médecine. “Il y a
probablement plus de 50 000 cas par jour. Le Conseil
scientifique estime que l’on est plutôt autour de 100
000 cas par jour”, a-t-il indiqué avant de préciser :
“Entre les cas diagnostiqués, les cas qui ne se font pas
diagnostiquer, les cas asymptomatiques… On est au-
tour de ce chiffre. On a un virus qui circule de façon
extrêmement rapide”. »(160) 100 000 cas par jour ?
Diantre ! Mais comment diable Delfraissy peut-il éva-
luer à 100 000 cas par jour le nombre « de nouveaux
cas positifs », incluant les cas non diagnostiqués et les
cas asymptomatiques ? Nous ne connaissons pas la
méthode permettant d’évaluer le comptage de per-
sonnes non testées, tout en supputant qu’elles soient
contaminées… Plus fort qu’un marabout avec ses gri-
gris. Il en va de même pour ses conseils de confine-
ment et de reconfinement injustifiés à durées indéter-
minées, du port du masque dans la rue ou de
l’instauration de couvre-feu dans certaines villes. C’est
ce même mois d’octobre 2020, sur la base des données
transmises par le Conseil scientifique, que le président
Macron déclara : « Si on laisse le virus circuler […] d’ici
quelques mois, c’est au moins 400 000 morts supplé-
mentaires à déplorer ». Cette donnée, transmise au
président de la République par le Conseil scientifique,
ne repose sur aucune évaluation ou littérature scienti-
fique précise confirmée. « 100 000 cas par jour », « 400
000 morts supplémentaires »… La folie des grandeurs?

On ne change pas une équipe qui perd


Déjà, en 2009-2010, Jean-François Delfraissy, qui
avait été recruté par la ministre de la Santé du Gou-
vernement Fillon, Roselyne Bachelot, pour gérer la
pandémie de la grippe H1N1, avait déclaré qu’il allait
falloir vacciner deux fois les Français. Selon ses prévi-
sions, la pandémie annoncée allait être terrible. Ter-
rible au point qu’elle disparut en une année presque
aussi vite qu’elle avait surgi.
Coût pour l’État – donc pour les contribuables – de ces
prévisions aussi alarmistes qu’infondées : 15 millions
de doses détruites, 48,5 millions d’euros d’indemnisa-
tion des laboratoires pour annulation de commandes
de vaccins sur un total de 382,7 millions d’euros bud-
gétés, un coût total estimé entre 700 et 760 millions
d’euros, non compris les autres dépenses de préven-
tion directement liées à la pandémie – dont l’achat de
masques – qui peuvent être évaluées à 82 millions
d’euros(161). Cette belle « réussite » lui valut d’être « ré-
embauché » par le président Macron pour conseiller la
présidence et le gouvernement lorsque surgit la pan-
démie du virus SRAS-CoV-2. Banco pour les labos !
Banco aussi pour les finances publiques. D’un prési-
dent à l’autre, d’un gouvernement à l’autre et d’un mi-
nistre de la Santé à l’autre, on ne change pas une
équipe qui perd. On la récompense même : les « bons »
conseils de Delfraissy contre le virus H1N1, mais sur-
tout ceux tout aussi aberrants contre le SRAS-CoV-2,
et sa participation indirecte à l’endettement de l’État
lui vaudront d’être… décoré de la Légion d’honneur à
titre de Commandeur le samedi 1er janvier 2022 !
Tant de « compétences » réunies en un seul lieu pour
contrer la pandémie covid-19 impliquent le secret. «
Nous sommes en guerre », et même s’il s’agit
d’opérations en faveur de la santé publique financées
par des fonds publics, le citoyen n’a pas à savoir qui
fait quoi avec son pognon et pour quels résultats, sur-
tout quand ceux-ci sont catastrophiques. C’est « confi-
dentiel ». C’est le règlement intérieur du Conseil scien-
tifique qui le dit(162). Il est vrai qu’à force d’erreurs fi-
nancées par les fonds publics, « la communication
avec les médias » est devenue « un sujet sensible ».
LE PORT DU MASQUE

19. Le port du masque protège-t-il ?


Attention, le vigile vous guette à l’entrée du magasin :
le port du masque est obligatoire. Mais savez-vous que
le « masque barrière » imposé par les autorités poli-
tiques et administratives ne vous protège pratique-
ment pas du virus SRAS-CoV-2 ? Voici pourquoi.
Comment s’y retrouver sur le port du masque, de
quels masques et dans quelles conditions alors que le
président de la République, des membres du gouver-
nement, responsables d’administrations et même des
organisations dédiées à la médecine ou à la recherche
tiennent des propos bien différents et souvent contra-
dictoires ?(163) Le masque imposé par le gouvernement
vous protège-t-il vraiment ?

Le masque « grand public » recommandé par le


gouvernement
« Un masque normalisé est un masque revendiquant la
conformité à une norme. Il peut s’agir de la norme NF
EN 14683 pour un masque à usage médical ou bien la
norme NF EN 149 pour un équipement de protection
individuel respiratoire », indique le ministère des Soli-
darités et de la Santé(164). Ces masques ont été distri-
bués massivement. Le 29 juillet 2020, le ministère des
Solidarités et de la Santé communique que « 50 mil-
lions de masques grand public […] sont ainsi envoyés
par courrier postal »(165). Problème : ces masques ne
protègent pratiquement pas de l’infection, contraire-
ment à ce qu’affirment le ministère des Solidarités et
de la Santé et les administrations qui en dépendent.

Le ministère, l’AFNOR et les microns


Le Groupe AFNOR – Association française de normali-
sation –, l’un des spécialistes des marques de con-
fiance (NF, AFAQ, l’Écolabel européen) et de la certifi-
cation de qualité (Certifications ISO 9001, AFAQ ISO
50001, ISO 14001, Qualiopi – RNQ), est intervenu
dans la certification qualité des masques. Ce spécia-
liste de la certification rappelle que « seuls les acteurs
fabriquant en série (industriels ou artisans accompa-
gnés) sont en mesure de prouver, en les faisant tester
en bonne et due forme, que les modèles confectionnés
selon le document(166) relèvent de la catégorie 1 de pro-
tection, c’est-à-dire celle qui assure au moins 90 % de
filtration des particules de 3 microns. Une perfor-
mance comparable à celle des masques chirurgicaux
»(167).
Dans sa documentation, l’AFNOR présente les deux
catégories de « masques barrières » :
– UNS 1 / catégorie 1 : il assure au moins 90 % de fil-
tration de particules de 3 microns. Contrairement à un
masque chirurgical, celui-ci a comme avantage d’être
lavable et réutilisable. Suivant un avis du Haut conseil
de santé publique publié le 20 janvier 2021, un décret
du 27 janvier 2021 recommande de ne commercialiser
que des masques « grand public » relevant de cette ca-
tégorie, en les affichant comme tels, sous réserve qu’ils
aient été testés au préalable.
– UNS 2 / catégorie 2 : il assure au moins 70 % de fil-
tration de particules de 3 microns(168).
Mais, surtout, l’AFNOR indique que « ces deux types
de masques […] sont destinés à éviter la projection
vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui
porte le masque. Ils protègent également celui qui le
porte contre les projections de gouttelettes émises par
une personne en vis-à-vis ». Mais, précision impor-
tante, « en revanche, ils ne protègent pas contre
l’inhalation de très petites particules en suspension
dans l’air, comme le permettent les masques FFP ».
Les petites particules en suspension sont qualifiées
d’aérosols dans la documentation scientifique(169). Et
c’est bien là le problème, comme nous allons le voir.
Dans son dossier(170) consacré au SRAS-CoV-2 et à sa
maladie, l’Inserm évoque l’importance de la transmis-
sion du SRAS-CoV-2 par les aérosols :
« Des gouttelettes (1 µm à 1 mm) sont émises par notre
bouche et notre nez lorsque nous parlons, crions,
chantons, toussons ou éternuons. Les aérosols cor-
respondent quant à eux à des suspensions de parti-
cules plus petites (quelques nanomètres(171) à 100 µm),
à l’image de la vapeur produite par notre respiration
par temps froid. Il existe en réalité un continuum
entre gouttelettes et aérosol qui, dans la pratique,
rend artificielle la distinction entre ces deux modes de
vectorisation du virus. »

Masques « grand public » : protection aléatoire


contre le SRAS-CoV-2
Tandis que ministres, préfets et des élus multiplient
les règlements d’obligation du port de ces masques et
les sanctions, de nombreuses études se succèdent qui
mettent en cause leur efficacité réelle et totale dans la
protection contre le virus SRAS-CoV-2. L’une des
questions essentielles est celle que souligne la journa-
liste Céline Deluzarche dans Futura Santé(172) : « Le
problème réside dans la taille des particules capables
de transporter le coronavirus SARS-CoV-2. »

Qu’en est-il pour le SRAS-CoV-2 ?


Dans une étude(173) publiée en novembre 2020, le doc-
teur Michael C.Jarvis, professeur associé en virologie
et immunologie de l’École de chimie de l’Université de
Glasgow (Grande-Bretagne), indique que « contraire-
ment aux indications initiales(174), il est de plus en
plus évident que le transport aérien dans les parti-
cules d’aérosol est important dans la propagation du
SRAS-CoV-2, en plus de l’infection par des gouttelettes
plus grosses provenant de la toux ou des éternue-
ments via et des dépôts de surface »(175). L’étude pré-
cise que « l’importance quantitative de l’aérosol dans la
transmission par rapport à la transmission par
d’autres voies est encore en discussion(176) et peut va-
rier d’un environnement à l’autre […] ».

Quelle est la taille des aérosols par lesquels


le virus circule ?
Pour le Haut conseil de santé publique (HSCP) (177), «
dans les conditions normales, cela correspond à des
particules de dimensions comprises entre quelques
fractions de nanomètre(178) et 100 µm […] La majorité
des gouttes à la sortie du nez ou de la bouche ont un
diamètre moyen compris entre 1 µm et 1 mm avec un
nombre maximum d’émission de gouttelettes de dia-
mètre moyen entre 10 et 20 µm ». Puis, le HCSP in-
dique qu’« il a été mesuré un diamètre aérodynamique
géométrique moyen compris entre 0,7 µm et 1,25 µm
pour les résidus émis en respirant ou en parlant ».
Or, de son côté, l’AFNOR, qui a réalisé la certification
des masques grand public, précise que s’ils assurent «
au moins 90 % de filtration des particules de 3 mi-
crons, performance comparable à celle des masques
chirurgicaux », par contre « ils ne protègent pas contre
l’inhalation de très petites particules en suspension
dans l’air », donc de la majorité de celles porteuses du
virus par aérosols… Mais, souligne la journaliste
scientifique Céline Deluzarche, « celles du SARS-CoV
de l’épidémie de 2003 ont été estimées entre 0,08 et
0,14 μm. Or, de précédentes études ont montré que
les particules de 0,04 à 0,2 µm peuvent pénétrer les
masques chirurgicaux ». Taille du SRAS-CoV-2 : 0,15
micron. Conséquence : « Si les masques ont bien une
action anti-projection, ils protègent mal le porteur sain
des microparticules aéroportées émises par une per-
sonne malade, car celles-ci sont trop fines, rappellent
d’ailleurs la plupart des infectiologues »,(179) indique
notre consœur de Futura Santé.

Le vol du SRAS-CoV-2
Dans Industrie & Technologies(180), le magazine de la
veille technologique pour les professionnels de
l’industrie, Kevin Poireault, journaliste spécialisé sur
les nouvelles technologies, examine les déplacements
du virus par les gouttelettes et aérosols et l’efficacité
de quelques-uns des différents masques. Il indique
que « les particules entre 0,1 et 0,5 micromètre sont
les plus difficiles à filtrer, car elles peuvent suivre ou
non les lignes de courant. Par conséquent, ni la cap-
ture par interception ni celle par diffusion ne filtre 100
% des particules. C’est pourquoi le masque chirurgi-
cal, composé d’une seule couche filtrante en microfibre
de polypropylène et peu perméable à l’air sur les côtés,
n’est utile que pour éviter que le porteur contamine
son entourage ». Et encore, puisque les plus fines par-
ticules aérosols peuvent traverser ce type de masque
dans les deux sens… Cet ensemble de faits n’empêche
pas le ministère des Solidarités et de la Santé
d’affirmer que « les masques individuels à usage des
professionnels en contact avec le public » dans le cadre
de leurs activités professionnelles (policiers, gen-
darmes, hôtesses de caisses, etc.) « ont des propriétés
de filtrage sur les particules émises de trois microns
compatibles avec cette utilisation ». Et, concernant les
« masques de protection à visée collective pour proté-
ger l’ensemble d’un groupe », que « leurs propriétés de
filtration sur les particules émises de trois microns
apportent un complément de protection aux gestes
barrières »(181). En oubliant juste de dire que les deux
types de masques laissent passer tranquillement la
plupart des particules de 0,5 microns qui sont celles
qui véhiculent le plus le SRAS-CoV-2 émises par le
porteur du masque ou un proche… Les « masques
barrières » dont le port est autoritairement imposé par
les autorités sous peine de procès-verbal ? Ils sont à
peu près autant efficaces pour se protéger du SRAS-
CoV-2 que les hosties pour permettre aux culs-bénits
d’accéder à la vie éternelle.

FDA : « Pas de protection totale »


Pour sa part, aux États-Unis, la Food & Drug Admi-
nistration (FDA) – agence du département étasunien
de la Santé et des Services sociaux dont l’un des rôles
est de surveiller les médicaments et leur utilisation –
indique que les masques chirurgicaux sont « résistants
aux fluides, jetables et instables qui créent une bar-
rière entre la bouche et le nez du porteur d’une part et
l’environnement immédiat d’autre part. Ils sont utili-
sés dans des environnements de chirurgie et ne four-
nissent pas de protection totale contre l’inhalation de
pathogènes aériens, comme les virus »(182).
Les masques sont-ils conçus pour une utilisation
extérieure ?
La fabrication des masques médicaux est bien anté-
rieure à l’apparition du virus SRAS-CoV-2. La concep-
tion de ces masques a été développée pour des utilisa-
tions intérieures en salles blanches comme les blocs
opératoires ou pour pénétrer dans des chambres de
patients infectés, et leur utilisation est réservée aux
professionnels de la santé qui sont spécialement for-
més à manipuler correctement ces masques. Les
masques médicaux dits « chirurgicaux » et en tissus ne
sont pas conçus pour une utilisation extérieure. Lors
d’une audition au Sénat en septembre 2020, le mi-
nistre de la Santé, Olivier Véran, annonça que le
masque ne protège pas de la grippe saisonnière. Or,
les virus « grippaux » du genre Influenza virus A, B, C
et D ont une taille similaire au virus SRAS-CoV-2.
Comment un masque qui ne protégerait pas du virus
de la grippe protégerait-il du SRAS-CoV-2 ? Mystère.

L’avis des professionnels de Réinfocovid


Pour les professionnels de la santé de l’association Ré-
infocovid, « la décision d’obliger au port du masque en
population générale ne répond pas aux critères carac-
térisant une décision de santé publique ». La raison ? «
L’efficacité du port du masque se limite aux situations
identifiées comme à risque contagieux important. En
dehors de ces situations, le port d’un masque
n’apporte pas de bénéfice en termes de protection »,
indiquent-ils(183). De plus, « le port du masque en po-
pulation générale n’est pas justifié en santé publique,
car aucun bénéfice en termes de prévention de la cir-
culation virale, d’incidence de la maladie, ou de la
mortalité n’a jamais été montré dans ces circons-
tances, notamment dans les situations de plein air ».

OMS : « Pas d’éléments directs sur l’efficacité du


port généralisé »
Selon les conseils de l’OMS du 5 juin 2020, « il n’y a
pas d’éléments directs sur l’efficacité du port générali-
sé du masque par les bien-portants en vue de prévenir
les infections dues à des virus respiratoires, notam-
ment celui de la COVID-19 ». Un avis que partage éga-
lement le docteur Louis Fouché, médecin anesthésiste-
réanimateur à Marseille.

« Faire porter le masque en extérieur n’a pas de


sens »
Ce spécialiste de la réanimation indique que « le port
des masques comme recommandé est à la fois infai-
sable et une imposture. Il n’a pas montré
d’amélioration pragmatique sur la transmissibilité de
l’épidémie. Il aboutit à une toxicité systémique (so-
ciale, médicale, psychologique, scolaire, juridique, dé-
mocratique) démesurée par rapport à l’objectif. Faire
porter des masques en extérieur n’a pas de sens et
faire porter des masques aux enfants n’a pas de sens.»
Mais alors, comment faire ?
« La distanciation physique, et surtout pas sociale, le
masque pour les soignants et les transports en com-
mun, le lavage des mains, le recours à la médecine
ambulatoire de ville, le ciblage des populations à
risque pour un port de masques FFP2 sont des me-
sures bien plus pertinentes et bien moins toxiques
pour les libertés et la société eu égard aux objectifs
poursuivis »,(184) précise-t-il.
Le port du masque à l’extérieur partout et tout le
temps ne protège pas du virus SRAS-CoV-2 et s’affiche
comme une mesure infantilisante sans effet sur la pro-
tection de la population. Toutes ces raisons émises par
des spécialistes des épidémies et des professionnels de
la santé vont conduire le Premier ministre Castex à
demander au début de l’année 2022 le port du masque
obligatoire par les… enfants dès l’âge de 6 ans !
Aussi, pour ceux qui veulent égayer cette mascarade,
recommandons le port du masque Macron en carton.
À peu près aussi efficace en extérieur qu’en intérieur
que le masque « barrière » du gouvernement Castex, il
porte la marque P’tit Clown(185).

EN SAVOIR PLUS
Réinfocovid (www.reinfocovid.fr)
– Le port du masque en extérieur nous protège-t-il,
protège-t-il les autres ? par Alexandra Menant, doc-
teur en biologie, et Christophe Leroy, docteur en biolo-
gie moléculaire et cellulaire, 15 décembre 2020.
– Pro-masques ou anti-masques ?! par le docteur
Louis Fouché, 8 novembre 2020.
Esprit Créatif (www.espritcreatif.ch)
Ce site internet de Suisse romande publie de nom-
breuses informations sur la maladie covid-19 (ru-
brique « corona ») et a mis en ligne plusieurs rapports
scientifiques de différentes sources sur le port du
masque.
Global Research (www.globalresearch.ca)
Masks Don’t Work : A review of science relevant to
COVID-19 social policy (La science le constate : les
masques et les respirateurs n’empêchent pas la
transmission des virus), par le docteur Denis
G.Rancourt, 3 janvier 2021.
OMS (www.who.int)
– Utilisation du masque dans le contexte du covid-19 :
orientations provisoires, 1er décembre 2020.
– Conseils sur le port du masque dans le cadre de la
covid-19, orientations provisoires, 5 juin 2020.

20. Quels dangers à porter le masque ?


Un chiffrage n’aura sans doute jamais lieu : celui du
nombre de personnes en bonne santé qui, après avoir
suivi la consigne gouvernementale d’obligation du port
de masque, ont contracté des maladies. D’autant que
le SRAS-CoV-2 peut même vous entraîner vers « la
mort heureuse ».
Qu’a décidé le gouvernement ?
« Afin de limiter les risques d’une reprise de l’épidémie,
le port du masque grand public est rendu obligatoire à
compter du 20 juillet dans tous les lieux clos recevant
du public, en complément des gestes barrières. » (Dé-
cret no 2020-884 du 17 juillet 2020)

L’OMS en pleine hypoxie


L’OMS affirme en novembre 2020 que « l’utilisation
prolongée de masques médicaux peut être inconfor-
table, mais elle n’entraîne ni intoxication au CO2 ni
manque d’oxygène »(186). Comme nous allons le voir, de
nombreuses études scientifiques prouvent le con-
traire(187). L’OMS elle-même assurait tout le contraire
quatre mois plus tôt, le 5 juin 2020, alors qu’elle re-
censait les « inconvénients potentiels » du port de
masque « comme les lésions cutanées du visage, la
dermite irritative, ou l’aggravation de l’acné, ou encore
les difficultés respiratoires qu’ils peuvent provoquer,
ces dernières étant plus fréquentes dans le cas des
masques de protection respiratoire »(188)… Puis, cinq
jours plus tard, le 10 juin, que « l’efficacité du masque
est en effet confirmée » et que « le port du masque ré-
duit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus
de 85  % en cas de rencontre avec une personne infec-
tée »(189). On retiendra que l’OMS affirme donc que «
l’efficacité du masque est en effet confirmée » – ce qui
est démenti par de nombreuses études scientifiques et
les contrôles de l’AFNOR – tout en ayant recensé au-
paravant ses « inconvénients potentiels » pour la santé
! « Efficace » et « dangereux » ?

OMS : « Aucune preuve directe sur l’efficacité du


port du masque universel »
Si l’organisation internationale écrit que « l’utilisation
prolongée de masques médicaux n’entraîne ni intoxi-
cation au CO2 ni manque d’oxygène » – ce qui est
complètement faux concernant l’oxygénation –, elle
signale aussi que le port du masque par des per-
sonnes en bonne santé peut présenter des « désavan-
tages »(190) : « Autocontamination due à la manipula-
tion du masque par des mains contaminées ; autocon-
tamination potentielle si un masque humide, sale ou
endommagé n’est pas changé ; lésions cutanées fa-
ciales possibles, dermite irritante ou aggravation de
l’acné résultant du port du masque pendant plusieurs
heures d’affilée ; masques inconfortables ; fausse im-
pression de sécurité pouvant conduire à un respect
moins scrupuleux des mesures préventives qui ont fait
leurs preuves comme la distanciation physique et
l’hygiène des mains ; risque de transmission de gout-
telettes et d’éclaboussures si le masque n’est pas as-
socié à une protection des yeux ; inconvénients ou dif-
ficultés liés au port du masque par certains groupes
vulnérables, par exemple les personnes atteintes de
troubles mentaux, de déficiences développementales,
de surdité et de troubles de l’audition et les enfants ;
difficultés liées au port du masque en milieu chaud et
humide ». Ah ! quand même…
Par ailleurs, l’OMS indique le même mois de juin 2020
qu’« il n’y a, à l’heure actuelle, aucune preuve directe
(provenant d’études sur le COVID-19 et auprès des
personnes en bonne santé au sein de la communauté)
sur l’efficacité du port du masque universel pour pré-
venir l’infection avec des virus respiratoires, y compris
le COVID-19 »… L’OMS recommande alors de réserver
les masques médicaux pour le personnel de santé et
aux personnes à risque là où il y a des problèmes
d’approvisionnement(191). De son côté, Réinfocovid
rappelle que « le port du masque ne se justifie que
dans certaines circonstances : contact rappro-
ché/prolongé avec un sujet fragile, situation de soin,
personne malade »(192). Autre question : existe-t-il des
dangers à porter des masques faciaux ?

« Le port continu des masques aggrave


la contamination »
Le docteur Pascal Sacré, médecin hospitalier anesthé-
siste-réanimateur spécialisé en soins intensifs, analyse
également que « le port continu des masques aggrave
la contamination ». Comment est-ce possible ? « Cette
affirmation est basée sur des arguments scientifiques
et médicaux », dit-il.
Lesquels ?
« L’air, une fois expiré, est réchauffé, humidifié et
chargé de CO2. Il devient un milieu de culture parfait
pour les agents infectieux (bactéries, champignons,
virus). Des études ont montré que la porosité (trous
microscopiques) des masques permet aux germes ex-
pirés de s’accumuler sur leur face externe. Non seule-
ment nous réinspirons notre CO2, mais en plus, en
touchant tout le temps notre masque (geste inévi-
table), nous diffusons les germes partout. Obliger tout
le monde à les porter tout le temps, alors que
l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et
médicale ! »(193)

Le port du masque peut provoquer « la


mort heureuse »
La covid-19 présente une particularité sournoise : «
l’hypoxie silencieuse ou heureuse »(194). Certains ma-
lades se dégradent sur le plan respiratoire sans en
avoir conscience, et ce jusqu’à ce que la maladie at-
teigne un stade avancé. Dans un article très clair et
bien documenté publié par The National Geogra-
phic(195), la journaliste scientifique Maya Wei-Haas ex-
plique comment se présente cette attaque silencieuse
du SRAS-CoV-2. Extrait :
« Contrairement à de nombreuses maladies respira-
toires, la covid-19 peut lentement appauvrir
l’organisme en oxygène sans causer d’essoufflement
dans un premier temps. Avant même que les patients
n’éprouvent des difficultés à respirer ou ne ressentent
une pression au niveau de la poitrine, deux symp-
tômes listés comme signes précurseurs (NdA : souligné
par nous), ils sont déjà dans un état grave. L’hypoxie
silencieuse a surpris de nombreux docteurs. Certains
patients arrivent avec des niveaux si faibles en oxy-
gène que le personnel soignant s’attendrait à ce qu’ils
soient incohérents ou en état de choc. Au lieu de cela,
ils sont éveillés, calmes et réactifs. Ils discutent avec
les médecins, utilisent leur téléphone. Même si les
scientifiques comprennent les principes physiologiques
qui expliquent que ces patients ne soient pas immé-
diatement essoufflés, ils tentent encore de saisir avec
précision comment le COVID-19 affecte l’organisme et
pourquoi cette maladie, en particulier, peut silencieu-
sement vous priver de souffle. […]
La rigidité pulmonaire affecte également la capacité
d’un patient à chasser le dioxyde de carbone, et
l’accumulation de ce gaz est un puissant déclencheur
de notre envie pressante d’inspirer. Les niveaux de
dioxyde de carbone se situent généralement dans une
fourchette étroite.
S’ils augmentent, notre cerveau reçoit un message
d’alerte : la sensation d’essoufflement.»
Recueillant l’avis de différents spécialistes, Maya Wei-
Hass rapporte :
« Pour beaucoup de malades du COVID-19, il semble-
rait qu’aucun de ces signaux ne se déclenche dans les
premières phases de la maladie, indique Cameron
Boston, pneumologue et spécialiste des soins intensifs
au Penn Medicine. Lorsque la maladie apparaît, les
poumons d’un grand nombre de patients restent élas-
tiques, comme un ballon, ce qui leur permet de respi-
rer librement. À mesure que leur taux d’oxygène dimi-
nue, leur rythme respiratoire augmente pour compen-
ser, ce qui expulse énormément de dioxyde de car-
bone. Le résultat est une hypoxie discrète qui mène,
chez certains patients, à des niveaux d’oxygène dange-
reusement faibles sans toutefois que l’augmentation
de dioxyde de carbone n’alerte l’organisme comme elle
le ferait normalement. »
Dans pareil cas, le port du masque peut conduire à la
mort, d’autant que le malade ne s’alertera pas de sa
difficulté à respirer, pensant que c’est le masque qu’il
porte qui en est la cause momentanée. En l’espèce, il
ne fait qu’aggraver la maladie.
LE MÉDICAMENT QUI SOIGNE DE LA
COVID-19

21. Le médicament Ivermectine soigne-t-il de la


covid-19 ?
L’un des médicaments pour soigner de la covid-19
s’appelle Ivermectine. Pourtant, des dirigeants de
l’OMS, politiques et d’administrations de l’Union euro-
péenne, tout particulièrement de France, ont empêché
qu’il soit utilisé massivement. Pourquoi cette non-
assistance à personnes en danger ?
Déconseillé par l’OMS qui truqua les conclusions
d’une étude, le médicament Ivermectine est peu coû-
teux, d’une efficacité et d’une sûreté prouvées contre
plusieurs virus dont celui de la covid-19 par une mul-
titude d’études scientifiques(196) et par les succès de 39
pays qui y recourent. Le collectif Reinfocovid a publié
plusieurs articles très complets et détaillés sur
l’Ivermectine(197).

Qu’est-ce que l’Ivermectine ?


L’Ivermectine (IVM) est un médicament antiparasitaire
à large spectre utilisé depuis plus de 30 ans pour le
traitement et le contrôle d’infections parasitaires. Le
contrôle de ces maladies par l’Ivermectine lui a valu
d’être inscrite sur la « Liste des médicaments essen-
tiels » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
William C. Campbell et Satoshi Ōmura, qui ont décou-
vert et développé l’Ivermectine, ont reçu le prix Nobel
de médecine en 2015 récompensant l’ensemble leurs
travaux sur cette molécule (Crump and Omura, 2011).
L’Ivermectine, avec plus de 3,7 milliards de doses dis-
tribuées dans le monde au cours des 40 dernières an-
nées, possède un excellent profil de sécurité.

Quel rapport avec la Covid-19 ?


L’Ivermectine possède également des propriétés antivi-
rales, antibactériennes, anticancéreuses et anti-
inflammatoires. Certains médecins qui ont oublié de
mettre leurs connaissances à jour ne connaissent tou-
jours l’Ivermectine que comme antiparasitaire. Or, de-
puis sa première utilisation sur l’homme en 1988
l’Ivermectine a montré ses puissants effets antiviraux
contre plusieurs virus à ARN, tels que le virus Zika, le
virus de la grippe A et bien d’autres(198). Il a donc rapi-
dement été envisagé et évalué comme un médicament
possible contre le SRAS-CoV-2 et fait en 2019-2020
l’objet de recherches approfondies dans le cadre
d’essais cliniques (Gupta et al., 2020).
73 études menées par 700 chercheurs
sur 56.750 patients
Au mois de janvier 2022, ce sont 73 études menées
par près de 700 chercheurs de différents pays, pour
plus de la moitié vérifiées par des pairs, et menées sur
56 750 patients dont les conclusions attestent de
l’efficacité et la sûreté du médicament.

Utilisée dans 39 pays


Selon la base de données internationale de
l’Ivermectine (consultable sur www.ivmmeta.com), au
mois de janvier 2022, l’Ivermectine est utilisé dans 39
pays représentant environ 37 % de la population mon-
diale. Selon les pays, l’Ivermectine est utilisé dans cer-
taines régions (Portugal, États-Unis, Brésil, Inde, Ja-
pon, Allemagne, Colombie), en usage mixte (Argentine,
Mexique, États-Unis, Indonésie, Afrique du Sud) ou
est recommandé nationalement (Bulgarie, Bangladesh,
Bolivie, Venezuela, Nicaragua, El Salvador, Guatema-
la, Panama, Honduras, Égypte, Cambodge, République
Dominicaine, Liban).

L’Inde et le Japon éradiquent la covid-19 avec


l’Ivermectine
Au Japon, les interventions du célèbre chercheur et
savant japonais Satoshi Ōmura, l’un des découvreurs
de l’Ivermectine en 1975, et du médecin Haruo Ozaki,
président de l’Association médicale de Tokyo (Tokyo
Medical Association)(199), pèseront pour beaucoup
dans la décision des médecins de recourir librement à
l’Ivermectine depuis le milieu du mois d’août 2021.
Comme dans plusieurs États de la République de
l’Inde(200) et d’autres pays, le succès sera au rendez-
vous. Le gouvernement japonais lèvera totalement
l’état d’urgence sanitaire le 30 septembre 2021 dans
toutes les régions du pays suite à l’utilisation de
l’Ivermectine. Depuis l’utilisation de l’Ivermectine, la
moyenne du nombre de décès sur 7 jours est passée
de 108 au 18 mai 2021 à 1 le 2 décembre 2021. Les
médecins et chercheurs japonais ont remporté une
belle victoire contre la covid-19 que la plupart de leurs
homologues français, engoncés dans avec leurs vieilles
institutions comme leur Conseil de l’ordre, persistent à
ignorer.

L’OMS et l’Union européenne désinforment les


populations
Aussi, en déconseillant l’utilisation de l’Ivermectine en
prétextant que les études sont insuffisantes, l’OMS,
l’Agence européenne du médicament (AEM) et l’Agence
nationale de sécurité du médicament et de produits de
santé (ANSM) diffusent de fausses informations.
Début 2022, le combat pour la reconnaissance de
l’Ivermectine est loin d’être terminé et les initiatives
menées avec plusieurs associations devraient contri-
buer à faire éclater la vérité sur cette première dans
l’histoire de la médecine : la dissimulation par l’OMS,
l’Union européenne et les dirigeants français des
preuves scientifiques de l’efficacité et de la sûreté d’un
médicament au mépris de la santé des popula-
tions(201).

Une fausse information diffusée par l’AFP


De nombreux médias généralistes français d’informa-
tion générale et politique vont désinformer sur la réali-
té de l’Ivermectine. Un exemple : au mois de février
2022, soit deux années après le début de la maladie
covid-19, la journaliste Juliette Mansour de l’AFP con-
tinuait d’affirmer que l’« efficacité [de l’Ivermectine] sur
l’homme n’est à ce jour pas démontrée, car il n’y a pas
de preuves scientifiques suffisamment solides »(202).
Comme si les 73 études, dont la majorité vérifiées par
de pairs et menées par près de 700 chercheurs sur 56
750 patients, n’existaient pas ! Comme si les résultats
remarquables obtenus contre la covid-19 par près
d’une quarantaine de pays avec l’Ivermectine
n’existaient pas ! Comme si les études produites et vé-
rifiées par des chercheurs et organismes de recherche
de plusieurs pays, tel le BIRD Group (British Ivermec-
tin Recommendation Development) en Angleterre ou le
Front Line Covid-19 Critical Care Alliance – FLCCC
(www.flccc.net) – aux États-Unis n’existaient pas !
Comme si la banque de données mondiale sur
l’Ivermectine – www.ivmmeta.com –, régulièrement
mise à jour et accessible gratuitement, même aux
journalistes de l’AFP, n’existait pas non plus ! Pas cu-
rieuse, la Juliette !
Comment utiliser l’Ivermectine ?
Le World Council For Health (Conseil mondial de la
santé) publie les « Directives de traitement précoce de
la covid-19 : Une approche des soins à domicile pour
les familles en bonne santé ». Ce guide est consultable
et téléchargeable sur le site internet du Conseil mon-
dial de la santé : www.worldcouncilforhealth.org. Il
s’agit d’un guide mis régulièrement à jour pour gérer
efficacement la covid-19 chez soi après consultation de
son médecin généraliste. En effet, « la covid doit être
traitée tôt, avec une combinaison de thérapies, et trai-
tée de manière efficace pour éviter les conséquences
les plus graves de la maladie », rappelle le Conseil
mondial de la santé. Contrairement aux propos alar-
mistes de certains politiciens, dirigeants d’administra-
tions et membres du corps médical, la covid-19 est
une maladie qui se traite facilement et la plupart des
gens se rétablissent en quelques jours ou quelques
semaines.

22. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas


favorisé les traitements contre la covid-19 ?
La réponse à cette question est intimement liée à une
autre : qui se cache derrière la campagne d’injections
de produits à ARNm développée aux États-Unis et sur
l’Union européenne ?
L’intéressant lors d’une enquête journalistique sur des
sociétés transnationales capitalistes est de suivre la
piste de l’argent et de chercher, au-delà des appa-
rences, à qui profite une opération. Dans le cas de la
campagne de « vaccination », qui se cache derrière les
laboratoires pharmaceutiques, principalement d’outre-
Atlantique, et les médias de masse ? Principalement
BlackRock et le groupe Vanguard. Blackrock est no-
tamment membre de l’Association française de la ges-
tion financière, lobby des fonds d’investissement en
France, l’AFG. Ces deux entités financières contrôlent
plus de 90 % des médias aux États-Unis. Un rapport
de Bloomberg, l’une des principales agences de
l’information commerciale et financière, indique que
ces deux sociétés financières envisageraient, en 2028,
des investissements d’un montant de 20 000 milliards
de dollars(203). En février 2020, BlackRock et Vanguard
étaient les deux plus grands actionnaires de GlaxoS-
mithKline – fusion entre Glaxo Wellcome et SmithKline
Beecham, deux entreprises pharmaceutiques britan-
niques – et de… Pfizer. Ils sont aussi actionnaires de la
société pharmaceutique Gilead.
À signaler que BlackRock est également actionnaire
d’AstraZeneca(204) à hauteur de 7 % et actionnaire de
Microsoft, propriété du milliardaire Bill Gates, qui est
lui-même un actionnaire de Pfizer et premier sponsor
de l’OMS ! Le milliardaire Soros possède la société al-
lemande Winterthur, qui a été rachetée par l’allemand
Allianz qui a… Vanguard comme actionnaire et est ac-
tionnaire de… Black Rock ! Tout cela se passe et reste
en « famille » : celle de l’oligarchie financière capita-
liste(205).
Le président et les accapareurs
À peine installé à l’Élysée, Emmanuel Macron recevra
discrètement, le 6 juin 2017, Larry Fink, le PDG de
BlackRock. Sans doute pour échanger leur point de
vue sur la qualité des macarons Ladurée… Plus sé-
rieusement, l’objet de leur entretien porta sur
l’organisation du démantèlement du système de re-
traite par répartition de la France. Ce système est l’un
des atouts du contrat social français qui repose sur
l’emploi salarié et finance pour la plus large part la
Sécurtité sociale, et donc le système de santé, les re-
traites, le système de solidarité générationnelle, etc.
Cette réunion suit et en précède bien d’autres, plus ou
moins discrètes. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Ma-
cron va permettre à l’oligarchie de renforcer encore
son influence dans l’appareil d’État.

Serge Weinberg, patron de Sanofi :


un destructeur d’emplois
Les gouvernements français qui se succèdent et
l’Union européenne elle-même ont alloué des milliards
d’euros de subventions et d’exonérations de toutes
sortes aux sociétés transnationales, dont celles de la
pharmacie. Plus ou moins 200 milliards d’euros an-
nuels en France !(206) Puis, après avoir obtenu subven-
tions et marchés des affidés qu’ils ont contribué à ins-
taller au pouvoir, ils augmentent le prix de leurs médi-
caments, ferment des entreprises, exportent des bre-
vets et suppriment des milliers d’emplois, dont ceux de
chercheurs. Serge Weinberg est le PDG de Sanofi dont
la courbe des profits est inversement proportionnelle à
celle de l’emploi et des salaires. Les dirigeants de cette
entreprise du CAC40, qui a perçu 1,5 milliard d’euros
de fonds publics en dix ans au titre du crédit d’impôt
recherche, ont supprimé sur la même période près de
la moitié des effectifs de chercheurs, qui sont passés
de 6 387 en 2010 à 3 905 en 2020. Et, « quelques se-
maines après avoir distribué quatre milliards d’euros
de dividendes à ses actionnaires, le groupe pharma-
ceutique Sanofi a annoncé le 26 juin (2020) la sup-
pression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier
en France », rapporte Sophie Eustache dans la Nou-
velle Vie Ouvrière (NVO). De plus, malgré de bons ré-
sultats financiers, « le groupe a entériné un plan
d’économies de deux milliards d’euros d’ici à 2022,
notamment par l’arrêt de la recherche sur le diabète et
le cardiovasculaire… »(207) Rappelons que, contraire-
ment au propos tenu par l’ancien Premier ministre
Édouard Philippe au mois de mai 2020, l’entreprise
Sanofi n’est en rien « profondément française ». En ef-
fet, le capital de l’ancienne société transnationale de la
pharmacie à base française est détenu en 2020 par
62,9 % d’actionnaires institutionnels étrangers, dont
43,5 % d’origine anglo-saxonne (États-Unis pour 30,5
% et Royaume-Uni pour 13 %)(208).
Ce pillage de l’État en vaut la chandelle. Vanguard
group, BlackRock et State Street Corp détiennent près
de 30 % de toutes les actions Pfizer, et à lui seul,
Blackrock détient 5,58 % du capital de Sanofi. Pour
transformer les pays en marchés et se les partager
avec le soutien du pouvoir politique, tous les PDG des
laboratoires pharmaceutiques se réunissent au moins
une fois tous les deux ans dans un lieu totalement se-
cret.

Ces messieurs du Dolder Club


En 1970, une trentaine de hauts dirigeants de
l’industrie pharmaceutique ont créé le Dolder Club, un
club ultra secret. Ils se sont réunis pour la première
fois au Dolder Grand Hôtel, un palace luxueux à Zu-
rich, d’où le nom du club. Aucune fuite sur les réu-
nions discrètes du Dolder Club, sorte de mini Bilder-
berg des transnationales de la pharmacie qui n’a ni
page web, ni liste d’invités. « Plus encore que le
“Groupe de Bidelberg”, cette réunion est ultra confi-
dentielle. Le Dolder Club ne possède pas de site inter-
net, nulle mention n’en est faite sur le site de la Fédé-
ration Internationale des Fabricants Pharmaceutiques
(IFPMA pour International Federation of Pharmaceuti-
cal Manufacturers) qui en est pourtant l’organisatrice,
nulle mention non plus dans les agendas des divers
participants », indique Bernard Blavette(209) dans l’une
de ses enquêtes, très documentée et publiée par La
Grande Relève (www.economiedistributive.fr), mensuel
de réflexion socio-économique. Rien non plus sur
l’agenda papier officiel du président… Lors de la réu-
nion du 7 au 9 juillet 2018, le président Macron a par-
ticipé au dîner avec les PDG des laboratoires. Pas de
comptes-rendus, téléphones portables éteints, silence
total (enfin presque)… Mais un confrère a pu se procu-
rer la liste des participants à cette réunion. Sans sur-
prise, on y retrouve Jaquin Duato, le dirigeant de
Johnson and Johnson, no 1 mondial (USA), Kenneth
Frazier, PDG de Merck and Co (USA), Lars Fruergaard
Jorgensen, du laboratoire Navo Nordisk (Danemark),
Pascal Soriot, PDG de AstraZeneca (GB/Suède), Chris-
tophe Weber, le directeur français de Tadeka (Japon)
et quelques ministres. « La réunion est présidée par
une vieille connaissance, Serge Weinberg, président du
Conseil d’Administration de Sanofi », précise Bernard
Blavette. Weinberg ? Cet ancien chef de cabinet de
Laurent Fabius alors qu’il est ministre du Budget est
une vieille connaissance d’Emmanuel Macron, qu’il
fréquente de réceptions en comités restreints.

Des potes de l’ENA et de la Rothschild


Les deux hommes, rappelle Blavette, « se sont rencon-
trés dans le cadre de la “Commission Attali pour la
libération de la croissance” mise en place par Nicolas
Sarkozy et ont rapidement sympathisé. Serge Wein-
berg était alors Président du Conseil d’Administration
du groupe Accor et PDG du fond d’Investissement
Weinberg Capital Partners et Emmanuel Macron, Ins-
pecteur des Finances et Rapporteur général adjoint de
la Commission. Par la suite Weinberg introduira Ma-
cron dans la Banque Rothschild et le soutiendra pen-
dant toute la campagne électorale ». Énarque comme
le président français et comme lui porté sur la comédie
et les places offshore, Weinberg est aussi un grand «
humaniste » dont Bernard Blavette décape le vernis de
cour : « Ce personnage s’est particulièrement illustré
par son intransigeance dans le cadre du scandale de
la Dépakine, cet anti-épileptique produit par Sanofi
qui, administré aux femmes enceintes, engendre des
enfants mentalement handicapés. Selon un rapport de
l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM)
du 22/6/2018, entre 16 600 et 30 400 enfants expo-
sés à la Dépakine avant la naissance seraient atteints
de troubles du comportement. Mais le pire, c’est que
tout porte à croire que Sanofi connaissait les effets dé-
létères de la Dépakine depuis au moins le milieu des
années 80 grâce à un rapport de l’Inspection Générale
des Affaires Sociales (IGAS). » Sans commentaires.

Vers l’interdiction des médecines alternatives ?


Poursuivant ses recherches, Bernard Blavette montre
comment, après avoir pénétré l’appareil d’État en y
plaçant des individus qui leur seront redevables, les
réseaux de la grande finance influent sur les déci-
sions:
« Il n’est guère étonnant dans ces conditions
qu’Emmanuel Macron “soigne les industriels du médi-
cament”, comme le déclare France Info du 10/7/2018.
En fait, selon RFI, la date de la réunion ne doit rien au
hasard, elle permet aux membres du Dolder Club de
participer au Conseil Stratégique des Industries de
Santé (CSIS) qui s’est tenu le 10 juillet à l’Hôtel Mati-
gnon sous l’égide du Premier Ministre. »
Comment mieux illustrer la pénétration de centres de
décision du pouvoir politique par de grands proprié-
taires privés de la finance et de l’économie ? Pour dis-
crètes qu’elles soient, ces accointances ne sont pas
nouvelles, rappelle-t-il :
« Cette rencontre, qui se déroule tous les deux ans de-
puis 2004, est censée établir un dialogue qui peut ap-
paraître utile entre l’État et l’industrie pharmaceu-
tique. Cependant, au fil des années, le CSIS s’est
transformé en opération de lobbying permettant aux
grands groupes pharmaceutiques de présenter, on
pourrait même dire imposer, leurs revendications. Et
ces revendications sont nombreuses. À l’issue de la
réunion, Édouard Philippe, le Premier ministre de
l’époque, a annoncé deux mesures phares auxquelles
l’industrie pharmaceutique est très attachée :
– La réduction à 180 jours des autorisations de mise
sur le marché des nouveaux produits, au lieu de 300
jours actuellement. Ceci en dépit des multiples scan-
dales qui secouent actuellement le secteur pharma-
ceutique : Médiator, Lévothyrox, Dépakine, implants
mammaires, etc.
– Un nouveau système de régulation du prix des médi-
caments : une garantie minimale annuelle de 0,5 % de
croissance du chiffre d’affaires pendant les trois ans à
venir, garantie pouvant aller jusqu’à 3 % pour les mé-
dicaments dits “innovants”. Mais qui décidera qu’une
molécule est réellement innovante ? »
De plus, indique Bernard Blavette, « parmi les revendi-
cations que les laboratoires espèrent pouvoir faire
aboutir dans un futur rapproché, on citera notamment
l’obligation de la vaccination contre la grippe pour les
plus de 65 ans (tout comme les fournisseurs d’eau,
l’industrie pharmaceutique adore les consommateurs
captifs), le déremboursement, voire, dans certains cas,
l’interdiction des médecines alternatives : homéopa-
thie, utilisation des huiles essentielles… Le marché
mondial du médicament avoisine les 830 milliards
d’euros annuels, ce qui donne à ses acteurs une for-
midable force de frappe »(210).
À lire : Les enquêtes bien documentées de Charles-
Maxence Layet, Diane Omont et Caroline Escartefigues
publiées par la revue Nexus.(211)

Réseaux d’influence à l’Élysée-Matignon


et désindustrialisation
Ces messieurs du Dolder Club, présidé par Ian Read,
l’ancien PDG de Pfizer(212), se sont réunis à Paris le 2
août 2021 avant de dîner à l’Élysée avec le président
Macron. À quelques semaines de la troisième dose de «
vaccin », voire de la quatrième et peut-être de la vacci-
nation obligatoire pour tous les Français, cela pose
question. L’AFP a obtenu confirmation de la présence
de Kenneth Frazier (PDG de Merck & Co), Lars Fruer-
gaard Jørgensen (Novo Nordisk), Stefan Oschmann
(Merck KGaA), David Ricks (Eli Lilly), Kåre Schultz
(Teva), Pascal Soriot (AstraZeneca), Michel Vounatsos
(Biogen), Emma Walmsley (GSK) ou encore Christophe
Weber (Takeda)(213). Le lendemain se tiendra la réu-
nion du Conseil stratégique des industries de santé
(CSIS) que le président français a lancé le 11 février
2021 avec l’objectif de « faire de la France la première
nation européenne innovante et souveraine en santé ».
Il s’agit en fait d’une nouvelle opération de communi-
cation destinée à maquiller les résultats catastro-
phiques de la politique du pouvoir. En effet, les statis-
tiques parlent d’elles-mêmes. En cause : les Grandes
orientations des politiques économiques – les Gopés –
décidées à Bruxelles qui, de législature en législature,
ont pour résultat de détruire la France « innovante et
souveraine ». C’est le constat que fait en novembre
2020 France Stratégie, institution autonome placée
auprès du Premier ministre : « Depuis 1980, les
branches industrielles ont perdu près de la moitié de
leurs effectifs, soit 2,2 millions d’emplois. Dans le
même temps, la part de l’industrie dans le PIB a reculé
de 10 points pour s’établir à 13,4 % en 2018, contre
25,5 % en Allemagne, 19,7 % en Italie, ou encore 16,1
% en Espagne. Entre 1991 et 2016, la baisse relative
du poids de l’industrie a été deux fois supérieure en
France à celle observée outre-Rhin », souligne
l’organisme d’analyses et de propositions dans un
rapport(214) présenté, en novembre 2020, à l’Assemblée
nationale. Et de préciser que « les entreprises fran-
çaises sont ainsi devenues les championnes de la dé-
localisation. L’emploi des filiales industrielles à
l’étranger des groupes français correspond à 62 % de
l’emploi dans le secteur industriel en France, contre
52 % au Royaume-Uni, 38 % en Allemagne et 10 % en
Espagne pour comparaison ». En conséquence, on voit
mal devant un tel phagocytage de l’État par les acca-
pareurs comment le gouvernement français pourrait
favoriser d’autres traitements contre la covid-19 que
les produits qui permettent aux grands propriétaires
privés de la finance et de l’économie d’engranger des
profits fabuleux. Au mépris de la santé des Françaises
et des Français, et en n’hésitant pas à truquer des
marchés publics.
LES VACCINS, LES PRODUITS À ARNM
ET LA VACCINATION

23. Le plan de « vaccination » de l’Union euro-


péenne est-il dangereux ?
Des milliards d’euros pour des produits expérimen-
taux injectés massivement en dehors de toutes pré-
cautions et garanties : le plan de « vaccination » de la
Commission européenne est-il dangereux ?
Pour mettre en place et développer son « plan de vac-
cination », la Commission européenne a investi des
milliards d’euros dans des sociétés privées au détri-
ment de la recherche scientifique publique : labora-
toires privés, sociétés transnationales anglo-saxonnes
de la pharmacie, du conseil, etc. Tout en manipulant
le marché en bloquant des traitements efficaces contre
la maladie covid-19, comme les médicaments Ivermec-
tine et Hydroxychloroquine ou le vaccin russe Sputnik
V, afin de favoriser des sociétés étasuniennes, elle ver-
sait à ces dernières une manne de fonds publics de
milliards d’euros. Les seules commandes de produits à
ARNm expérimentaux donnent une idée du gaspillage
de fonds publics réalisé dans une opacité quasi totale.
Septembre 2021 : 4,57 milliards de
doses commandées à 7 sociétés
À la fin du mois de septembre 2021, la Commission
européenne a d’ores et déjà signé des contrats avec
sept laboratoires ou groupes pharmaceutiques, pour
un total de 4,575 milliards de doses potentielles :
– 27 août 2020 : contrat avec AstraZeneca pour 300
millions de doses (plus 100 millions de doses supplé-
mentaires si besoin).
– 18 septembre 2020 : deuxième contrat avec Sanofi-
GlaxoSmithKline (GSK) pour 300 millions de doses.
– 8 octobre 2020 : contrat avec Janssen Pharmaceuti-
ca, la filiale belge du laboratoire étasunien Johnson &
Johnson, pour 200 millions de doses, avec une éven-
tuelle deuxième livraison de 200 millions de doses
supplémentaires.
– 11 novembre 2020, nouveau contrat avec Pfi-
zer/BioNTech pour 200 millions de doses, plus 100
millions en option. Le 8 janvier, pour assurer
l’approvisionnement des États membres, la Commis-
sion européenne leur a à nouveau précommandé 200
millions de doses, plus 100 millions optionnelles.
– 17 novembre 2020 : contrat avec le laboratoire alle-
mand CureVac pour 235 millions de doses et jusqu’à
180 millions de doses additionnelles si besoin.
– 25 novembre 2020 : contrat avec Moderna pour 160
millions de doses.
– 20 mai 2021 : nouveau contrat avec Pfizer/BioNTech
pour un stock supplémentaire de 1,8 milliard de doses
pour les années 2022 et 2023.
– 4 août 2021 : nouveau contrat avec le laboratoire
étasunien Novavax, pour un stock de 100 millions de
doses, plus 100 millions supplémentaires(215).
Pourquoi programmer des achats de produits encore
expérimentaux jusqu’en 2023 alors que la covid-19,
qui n’a jamais été d’une grande intensité en France
comme dans les plupart des pays de l’Union euro-
péenne, disparaît progressivement depuis la fin de
l’année 2020 ?
Pourquoi ces achats à des sociétés transnationales de
la pharmacie alors qu’il existe au moins un médica-
ment, l’Ivermectine, qui aurait pu permettre de venir
rapidement à bout de la pandémie ?
Pourquoi acheter tant de produits qui, rappelons-le,
sont expérimentaux, présentent des effets secondaires
nombreux et graves comme l’histoire des vaccins n’en
a jamais connus, peuvent provoquer la mort ?

« La sécurité du produit doit être maximale »


Le docteur Louis Fouché, médecin anesthésiste-
réanimateur de l’AP-HM (Assistance publique - Hôpi-
taux de Marseille), rappelle que « lors d’une vaccina-
tion de masse, ce sont des personnes saines qui reçoi-
vent le vaccin. La sécurité du produit doit donc être
maximale afin de ne pas rendre malade une personne
saine. Le “primum non nocere” de la médecine. Or,
dans cette crise, la précipitation inouïe dans sa gestion
a déjà entraîné de nombreux morts : retards diagnos-
tiques et thérapeutiques dans les cancers et de nom-
breuses maladies chroniques. Le massacre de
l’économie a également conduit les plus fragiles vers
une détresse psychologique pouvant aboutir au sui-
cide […] »(216).

10 raisons pour lesquelles la « vaccination »


ARNm est à risques
Qu’en est-il des conditions dans lesquelles l’Union eu-
ropéenne lance sa campagne de « vaccination » ?
1. Le texte de la Commission européenne dispense les
fabricants de ces « vaccins » de fournir l’étude
d’évaluation des risques environnementaux et de bio-
sécurité préalable à toute demande d’essai clinique et
de mise sur le marché que demandait jusqu’ici la légi-
slation OGM. Cette décision a deux conséquences im-
portantes : d’une part, les fabricants de tels produits
ne sont plus incités à produire des vaccins sécuri-
taires, puisqu’ils n’en assument plus les conséquences
; d’autre part, les États seront réticents à soutenir la
recherche de l’imputabilité des effets indésirables,
puisqu’ils devront indemniser les victimes.
2. Pour justifier une vaccination de masse, il faut que
la maladie ait une létalité importante et qu’il n’existe
pas de médicaments permettant de la traiter. Lors-
qu’elle est traitée précocement, la létalité – nombre de
personnes décédées sur le nombre de personnes infec-
tées – de la covid-19 est d’environ 1,83 %, ce qui ne
relève pas d’une très forte létalité dans le domaine des
maladies infectieuses.
3. Les candidats vaccins nécessitent une évaluation
sanitaire et environnementale approfondie incompa-
tible avec l’urgence, qu’il s’agisse de celle résultant de
la pression des autorités décisionnelles et sanitaires
ou celle des profits des industries pharmaceutiques.
4. Avant de faire passer son texte en procédure
d’urgence, la Commission européenne n’a effectué au-
cune consultation scientifique pour en analyser le risque, no-
tamment lié aux nouvelles techniques de modifications géné-
tiques, ni connaître les effets secondaires des vaccins dont elle
favorisait ainsi la mise sur le marché.
5. Les fabricants de ces vaccins ARNm ne connaissent
pas eux-mêmes leurs effets secondaires sur le moyen et long
terme au moment où ils parviennent à obtenir leur
autorisation de mise sur le marché conditionnelle.
C’est l’une des raisons pour lesquelles ils ont exigé et
obtenu d’en être juridiquement et financièrement déchargés.
6. Il est clairement établi que la modification génétique
du vivant, notamment de micro-organismes artificiel-
lement modifiés pour être injectés à l’être humain,
présente de nombreux risques, notamment des risques de re-
combinaisons de virus potentiellement plus virulents, ou des
risques d’interactions avec l’ADN humain provoquant des mala-
dies aléatoires et inconnues(217).
7. Le recours à des vaccins délivrant du matériel géné-
tique viral (ADN ou ARN) est nouveau ou récent. Or, «
l’utilisation de virus génétiquement modifiés comme
vecteurs, notamment à des fins de thérapie génique ou
d’immunothérapie, a montré à quel point les effets indé-
sirables sont variés, non maîtrisés et peuvent être graves. Si les
tentatives de l’immunothérapie sont relativement ré-
centes, les échecs de la thérapie génique depuis près
de 35 ans sont là pour nous le rappeler », indique le
Comité de Recherche et d’Information indépendantes
sur le Génie génétique (CRIIGEN) dans une note
d’expertise(218).
8. Il n’existe pas, ni en 2020 ni en 2021, la moindre preuve de
l’efficacité des « vaccins » à ARNm contre la covid-19 à empê-
cher la transmission du virus lorsque l’Union européenne
décide de son utilisation. Si le vaccin n’empêche pas la
transmission, il ne sert à rien de vacciner les per-
sonnes sans facteur de risque.
9. Ces « vaccins » à ARNm sont inachevés. Habituellement,
la phase 3 des essais cliniques dédiés aux vaccins est
généralement menée sur 50 000 personnes et de-
mande une observation de plusieurs années. Les can-
didats « vaccins » bénéficient, dans le cadre de la co-
vid-19, d’un calendrier accéléré où l’OMS jugera le
vaccin efficace à partir d’une réduction de 50 % des
infections. Cela alors que la phase 3 est toujours en cours,
qu’il n’existe aucune information sur les effets secondaires indé-
sirables à moyen et long terme, que de nombreuses questions
sont encore en suspens sur le virus et que des personnes décè-
dent après avoir reçu leur injection.
10. Par ailleurs, au mois de décembre 2020, il existe
40 études dont 11 essais cliniques randomisés sur
l’Ivermectine, tous avec des effets positifs, qui mon-
trent l’efficacité et la sûreté de l’Ivermectine contre le SRAS-
CoV-2. Elles seront au nombre de 68, dont 33 revues
par des pairs, en mars 2021, puis 73 menées par près
de 700 chercheurs à travers le monde sur 56 750 pa-
tients au mois de janvier 2022. 39 pays utilisent alors ce
médicament avec succès pour venir à bout de la covid-19(219).

Citoyens éclairés ou sujets cobayes ?


De plus, même les principes de précaution et de consente-
ment éclairé ne sont pas respectés. Au regard de la cam-
pagne de « vaccination » que l’OMS a souhaitée mas-
sive et mondiale, la carence d’évaluation sur l’efficacité
et la sûreté des « vaccins » à ARNm est en total désac-
cord avec le principe de précaution qui devrait
s’imposer en termes de santé publique.

Information des patients


Le consentement éclairé implique trois principes :
– l’accord pour être vacciné doit être donné volontai-
rement sans coercition ni tromperie ;
– il doit être donné par une personne en possession de
toutes ses facultés mentales ;
– avant de donner son consentement, une personne
doit avoir été pleinement informée. Cela inclut qu’elle soit
informée des risques et des avantages du traitement ou
de la vaccination, ainsi que des risques et des avan-
tages de se passer du traitement ou de la vaccination
et des autres options qui pourraient être disponibles.
Or, comment ce principe peut-il être respecté quand
les vaccinateurs eux-mêmes ne sont pas correctement
informés et ne sont donc généralement pas en mesure
de fournir les informations précises qui devraient être
disponibles pour le public ? La loi sur le consentement
éclairé – présente dans presque toutes les juridictions
– constitue l’un des piliers centraux de l’éthique médi-
cale qui est le fondement de la pratique de la « bonne
médecine » dans les sociétés démocratiques(220).

Des sociétés peu fiables, dangereuses


et lourdement condamnées
Enfin, pour ceux qui s’étonnent que l’on puisse re-
mettre en cause des produits ayant obtenu des autori-
sations de mise sur le marché conditionnelles, sans
doute faut-il leur rappeler les affaires scandaleuses de
médicaments ayant pourtant des autorisations de
mise sur le marché définitives comme le Distilibène,
l’Isoméride, la Dépakine, le Vioxx, le Médiator, des
vaccins H1N1, du Lévothyrox et de bien d’autres.
L’histoire ubuesque du Remdesivir en 2020, fabriqué
par la société étasunienne Gilead, témoigne par ail-
leurs que la mise sur le marché de médicaments dans
des conditions précipitées n’est pas la seule cause res-
ponsable de situations qui peuvent vite devenir catas-
trophiques.
Rappelons enfin que plusieurs des sociétés étasu-
niennes impliquées dans le plan de « vaccination » de
l’Union européenne, telle la société Pfizer, sont des
championnes du détournement de l’éthique médicale
et du droit commercial. De nombreux délits graves
leur ont déjà valu de se voir condamnées à payer des
milliards de dollars US de pénalités de dédommage-
ment.

De nombreuses alertes sur le danger de l’injection


de produits à ARNm ignorées
Dès la fin de l’année 2021, des scientifiques et des or-
ganisations alertent sur le danger de l’injection de
produits à ARNm et surtout sur des rappels que les
fabricants cherchent à multiplier à l’infini. Le 11 jan-
vier 2022, lors d’une conférence de presse, le docteur
Marco Cavaleri, directeur de la stratégie vaccinale de
l’Agence européenne des médicaments – AEM – décla-
ra notamment que « l’administration répétée de rappels
pourrait entraîner une baisse de la réponse immunitaire […] ce
qui signifie que les vaccins pourraient devenir moins
efficaces ». Interrogée au sujet du mécanisme qui
pourrait faire que la réponse immunitaire ne soit « pas
aussi bonne qu’elle pourrait l’être » en cas d’injections
de rappel trop fréquentes, l’AEM précise le 13 janvier :
« Des vaccinations fréquentes et répétées avec le même
antigène pourraient limiter la maturation de la ré-
ponse immunitaire et donner lieu à une réponse im-
munitaire qui ne serait pas optimale, y compris par les
cellules mémoires ». Ce qui signifie qu’à force de rap-
pels répétés de vaccination exposant au même anti-
gène, le corps pourrait, potentiellement, y être « désen-
sibilisé », c’est-à-dire s’y habituer et ne pas le recon-
naître comme étranger et dangereux.

Jean-Marc Sabatier (CNRS) : « Il faut arrêter cette


fuite en avant avec la vaccination généralisée »
Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS,
docteur en biologie cellulaire et microbiologie, est
beaucoup plus précis sur les dangers que présentent
des injections répétées et massives d’un même vac-
cin(221).
Pour ce chercheur du CNRS, affilié à l’institut de neu-
ro physiopathologie à l’Université d’Aix-Marseille, « il
faut arrêter cette fuite en avant avec la vaccination
généralisée (notamment des plus jeunes enfants) et les
rappels réguliers, parce que si l’on continue avec une
quatrième dose, une cinquième dose, une sixième
dose, ce sera assurément une bonne partie de la popu-
lation qui sera confrontée à ces effets secondaires la-
tents et potentiellement irréversibles ».

Les effets secondaires graves ne sont pas


qu’immédiats
Ainsi qu’il l’explique, partageant sur ce point l’avis de
nombreux chercheurs, les effets secondaires ne
s’arrêtent pas aux effets indésirables immédiats :
« Ce n’est pas parce qu’une personne va avoir de la
fièvre pendant deux jours que c’est fini et que le pro-
blème est résolu. C’est bien plus sournois que ça. Ce
que l’on voit avec les effets immédiats, c’est la partie
émergée de l’iceberg, c’est-à-dire qu’il y a toute une
partie immergée qu’on ne voit pas, mais le jour où elle
sera visible, cela sera catastrophique, parce qu’il ne
sera pas possible de revenir en arrière. Et là, en injec-
tant des doses conséquentes d’ARN messager au cours
des rappels vaccinaux, c’est-à-dire en saturant le sys-
tème, nous allons obligatoirement vers un dysfonc-
tionnement majeur du système immunitaire et vers
des maladies auto-immunes, voire des cancers. »
En fait, les dirigeants de l’Union européenne, bercés
par les fausses affirmations de fabricants de produits
à ARNm, développent leur plan à l’aveuglette en sui-
vant leurs directives : « Les décisions de rappels sont prises
sans qu’on les ait étudiées. Alors, on lance les rappels, 3e
dose et bientôt une 4e et 5e dose ? », interpelle Jean-
Marc Sabatier. En réalité, « celles-ci n’ont jamais été
étudiées par le fabricant de vaccins parce qu’il n’y a
aucun recul dessus ».
De même, que penser des rappels en mélangeant un
vaccin à adénovirus avec un vaccin à ARNm ?
« Cela n’a jamais été testé auparavant. Il n’y a pas de don-
nées de surveillance, de pharmacovigilance sur des
injections vaccinales, par exemple, pour les personnes
qui ont reçu au départ un vaccin à ARNm et ultérieu-
rement un vaccin à adénovirus, ou l’inverse. »
« Le jour où ces effets secondaires seront visibles,
ce sera trop tard »
Dangereux, le « plan de vaccination » de l’Union euro-
péenne ? Le qualificatif paraît faible en regard des
conséquences qui pourraient survenir. Tel est l’avis de
plus en plus de chercheurs, dont celui du directeur de
recherche du CNRS : « Les autorités avancent à tâtons
en recommandant des vaccinations à tout-va, des rap-
pels à tout-va, avec un recul inexistant. Les effets se-
condaires peuvent mettre du temps à apparaître. Ils
disent que si on n’a pas constaté des effets secon-
daires au bout de deux mois, il n’y a pas de problème.
Ceci est inexact. On peut avoir des problèmes, par
exemple des maladies auto-immunes ou cancers qui
vont mettre des mois à apparaître. Mais le jour où ces
effets secondaires seront visibles, ce sera trop tard, car
il n’est pas possible de faire marche arrière. »

« Tous les avantages espérés


ont maintenant disparu »
Sur cette question des effets secondaires à moyen et
long termes, le pouvoir politique et son Administration
pratiquent un silence qu’il faut bien qualifier de crimi-
nel. En effet, « si le bénéfice pour les enfants est nul, il
est dit qu’il s’agit d’une mesure pour protéger les plus
anciens… ceci n’est même pas le cas puisque les per-
sonnes vaccinées transmettent malgré tout le virus. Il
existe certaines données expérimentales montrant que
les personnes vaccinées transmettent le virus de la
même manière que les personnes non vaccinées. Par
conséquent, tous les avantages auxquels on pouvait
s’attendre au début de la vaccination ont maintenant
disparu ou sont en voie de disparaître. »

Les produits à ARNm


« ont augmenté l’épidémie »
En réalité, il appert au début de l’année 2022 que les «
vaccins » à ARNm ont augmenté le nombre de malades
de la covid-19. Toutes les sources sérieuses en témoi-
gnent, ainsi que le souligne au micro de Sud Radio (222)
le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut
Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection à Mar-
seille :
« Ce que nous sommes en train de voir et d’analyser,
c’est que les vaccins ont augmenté l’épidémie. Depuis
trois mois, je regarde toutes les données de John Hop-
kins, et je ne comprends pas cette épidémie, je ne
comprends pas ce qui se passe […] Regardez sur John
Hopkins(223), il y a une ligne sur les 28 derniers jours
avec le nombre de cas, le nombre de décès et le
nombre de vaccins administrés. Vous pouvez regarder
les données par pays : ce n’est pas dans les pays où
on a fait le plus de vaccins qu’on a le moins de cas. En
France, 25 % des cas de Covid-19 sont survenus de-
puis moins d’un mois. Pendant le même temps, on a
fait 15 millions d’injections vaccinales. »
Conclusion du professeur Raoult : « On sait désormais
que la vaccination ne contrôle pas l’épidémie. La ques-
tion, c’est : comment se fait-il que dans le pays le plus
vacciné on a le plus de cas ? C’est une question scien-
tifique extrêmement intéressante sur laquelle on tra-
vaille. » Le bilan des deux années du « plan de vaccina-
tion » de l’Union européenne ne laisse donc, à la date
du mois de février 2022, aucun doute sur l’inefficacité
des produits à ARNm et leur danger potentiel : « Au
cours des deux années qui sont passées, il n’y a pas
de surmortalité, il n’y a pas de surhospitalisation chez
les gens de moins de 50 ans. Quant aux variants, avec
Omicron, il n’y a pas de mortalité du tout. Ça va être
compliqué de voir quel est le bénéfice de cette affaire.
Récemment, la directrice de l’Agence nationale de sé-
curité du médicament et des produits de santé (ANSM)
le disait au sujet de cette vaccination contre le Covid-
19, en gros : le nombre d’effets secondaires est en
hausse, tandis que les bénéfices, il n’y en a pas du
tout »… Non seulement il n’y a pas de bénéfices, mais
les risques d’effets secondaires pourraient s’avérer à
moyen et long termes bien plus graves que ceux figu-
rant sur les documentations des autorisations de
mises sur le marché.

Des décisions « follement dangereuses »


Côté CNRS, Jean-Marc Sabatier estime qu’« à force de
jouer un peu à l’apprenti sorcier en poursuivant les
injections répétées de cette composition vaccinale im-
parfaite, nous allons immanquablement dans le mur ».
Comment un tel « plan de vaccination » a-t-il pu être
mis en place et développé par des autorités bardées de
conseils scientifiques en tous genres ? Le cas de la
France est sur ce point « exemplaire ». Avec deux orga-
nismes – le Conseil scientifique et le CARE – mis en
place par le président Macron au mois de mars 2020
afin de conseiller la présidence et le gouvernement, la
France appert deux ans plus tard comme l’un des
pays dont les dirigeants ont créé la situation la plus
dramatique du continent européen par des mesures
inutiles, contraignantes pour les individus et morti-
fères pour l’économie.
Comme si les avis de très nombreux organismes et
scientifiques n’existaient pas, en début d’année 2022
ceux-ci aggravent encore la situation par de nouvelles
mesures (« vaccination » obligatoire avec des produits à
ARNm de catégories entières de la population, des en-
fants, passe vaccinal, etc.). « Ces multiples injections
sont déraisonnables et dangereuses pour notre santé,
et je ne comprends pas – il y a quand même un comité
scientifique – qu’ils ne s’en rendent pas compte (est-il
encore utile de rappeler que la protéine Spike vacci-
nale est potentiellement délétère/toxique et fait dys-
fonctionner l’immunité innée ?) », s’interroge le direc-
teur de recherche du CNRS. « Il est probable, dit-il,
que ce comité scientifique soit obligé de s’aligner sur la
politique sanitaire gouvernementale – qui est poursui-
vie par de nombreux pays – dont la finalité est la vac-
cination obligatoire pour tous, indépendamment du
contexte sanitaire. Ces décisions m’apparaissent fol-
lement dangereuses. En vaccinant avec des rappels
multiples et réguliers, ils ne semblent voir qu’une
chose : l’augmentation par dix, vingt ou trente de la
proportion des anticorps neutralisants, afin
d’augmenter la protection. Ils ne voient pas ou ne
tiennent pas compte de tous les aspects négatifs de
ces rappels, sur l’organisme et le système immuni-
taire. » De l’avis du directeur de recherche du CNRS,
ces décisions ne seront pas sans conséquences graves
à venir : « Ces effets négatifs sont très supérieurs aux
avantages que l’on pourrait avoir avec une augmenta-
tion de la production d’anticorps neutralisants, sur-
tout contre les variants Delta et Omicron qui sont peu
(Delta) ou très peu (Omicron) létaux. Entre une toxicité
directe de la protéine Spike, les potentielles maladies
auto-immunes, cancers, thromboses, thrombocytopé-
nies, myocardites, péricardites, etc. et une faible pro-
tection immunitaire résiduelle contre un virus très
contagieux, mais très peu létal, le choix est évident. »

EN SAVOIR PLUS
Réinfocivid (www.reinfocovid.fr) :
Page « Se réinformer », articles scientifiques, rubrique «
Vaccins ».
Lire également : Vaccin et covid, par le docteur Louis
Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur à Mar-
seille, 1er décembre 2020.
CRIIGEN (www.criigen.org) :
Le CRIIGEN est le Comité de Recherche et
d’Information Indépendantes sur le génie Génétique
fondé le 1er juin 1999. Le CRIIGEN comprend un
groupe d’experts internationaux transdisciplinaires lui
permettant d’évaluer les bénéfices et les risques des
produits du génie génétique (OGM), mais également
des substances qui leurs sont étroitement liées (pesti-
cides, perturbateurs endocriniens et autres xénobio-
tiques ), tant sur les aspects environnementaux et sa-
nitaires que juridique, agricole, sociologique et écono-
mique.
Lire notamment : Covid-19 : Rapport d’expertise sur
les vaccins ayant recours aux technologies OGM, 25
décembre 2020.
CNRS (www.cnrs.fr) :
CNRS, Le journal, Quel vaccin contre le Covid-19 ? par
Laure Cailloce, 10 novembre 2020.
Reaction 19 (www.reaction19.fr)
FranceSoir (www.francesoir.fr) :
Remdesivir : l’Agence Européenne du Médicament
met-elle en danger notre santé ? par le Collectif ci-
toyen de FranceSoir, publié le 5 juillet 2020 à 19 h 18,
mis à jour à 22 h 49.
« Il faut prendre conscience urgemment des problèmes
de ces vaccins », interview du chercheur Jean-Marc
Sabatier, FranceSoir (www.francesoir.fr), 31 décembre
2021.

24. Qui a décidé du plan de « vaccination » en


France ?
Qui a décidé en France du plan d’injection de produits
à ARNm ? Et surtout, qui le met en œuvre, comment
et pour quel coût ?
Tout s’est réglé en moins d’un mois, loin des Français
et de leur Parlement, entre les dirigeants atlantistes de
l’Union et leurs hauts fonctionnaires de la Commis-
sion européenne.
Comment s’est déroulée l’opération « vaccins » ?
– Le 17 juin 2020, la Commission européenne publie
sa stratégie vaccins contre la Covid-19 ;
– Fin juin, la Commission « européenne » qui a le «
pouvoir d’initiative » législatif propose une modification
de règlement soumis au vote du Parlement via une
procédure d’urgence.
Les eurodéputés dits « coordinateurs ENVI » – Envi-
ronnement –, qui représentent la voix des groupes po-
litiques au sein de leurs commissions parlementaires
respectives, acceptent la proposition de procédure
d’urgence et valident le reste du processus.

Un plan décidé sans débat parlementaire


La procédure d’urgence décidée par la Commission
européenne permet d’éviter la discussion, le vote en
Commission du Parlement européen et d’aller directe-
ment en séance plénière. Un premier niveau de débat
politique est ainsi court-circuité. De plus, le vote de
cette résolution d’urgence se déroulera également sans
débat en séance plénière.
– Le 3 juillet, le Conseil des États membres vote le
texte de la Commission européenne ;
– Le 15 juillet, lors de l’unique séance plénière de l’été
du Parlement européen, le texte préparé par la Com-
mission européenne visant à alléger les exigences pré-
alables aux démarrages d’essais cliniques avec des
médicaments consistant ou contenant des OGM a été
adopté tel quel par le parlement, sans modification
possible, sans amendements ni débats(224).
Ainsi, entre le 17 juin et le 15 juillet 2020, les fonc-
tionnaires de l’Union européenne ont décidé et passé
en procédure d’urgence le plan de vaccination pour les
pays membres.
Alors qu’une grande incertitude demeure sur les effets
de ces « vaccins » inachevés, les tractations des fabri-
cants avec les instances de l’Union européenne « se
déroulent dans la plus grande opacité », observe
l’eurodéputée Michèle Rivasi (EELV) depuis 2009, pro-
fesseure agrégée de sciences naturelles et titulaire
d’un DEA en didactique des sciences, spécialiste des
questions de santé environnementale et de santé pu-
blique au Parlement européen. Des ONG traitant de
santé publique ont même attiré l’attention de députés
européens sur les conditions extrêmement expéditives
dans lesquelles les négociations de préachat ont été
menées. Alors qu’il s’agit de milliards d’euros d’argent
public, « les discussions sont menées en tout petits
comités, à huis clos, et les conditions de prises de dé-
cisions, de gouvernance comme l’on dit, posent ques-
tion. Les sommes en jeu sont énormes, mais les déci-
sions de préachat de médicaments ou de vaccins sont
prises sans contrôle ou sans observateur démocra-
tique ou citoyen », indique Michèle Rivasi.

Une grande opacité entoure le


plan de « vaccination » français
Pour adapter à la France de la stratégie vaccinale dé-
cidée à Bruxelles, les dirigeants de l’État français ont
fait appel à un cabinet étasunien, Mc Kinsey. À croire
qu’il n’existe pas en France suffisamment de compé-
tences pour remplir ce genre de mission qui concerne
directement la santé des Français. De plus, certaines
questions doivent être posées : la gestion US de la
crise sanitaire, la plus mauvaise au monde si l’on s’en
tient aux résultats, doit-elle être considérée comme un
modèle à suivre par les dirigeants français ? Pourquoi
le président Macron et son gouvernement ont-ils choisi
le cabinet-conseil McKinsey, dont l’histoire récente a
encore été marquée par des scandales à répétition qui
incitent plutôt d’éviter de recourir à cette société ? À la
suite des fonctionnaires de la Commission euro-
péenne, les fonctionnaires français et les « fonction-
naires de réseaux » de cabinets-conseils privés, essen-
tiellement de la transnationale étasunienne McKinsey,
vont développer sur la France le plan décidé à
Bruxelles.

Nexus ouvre l’enquête sur McKinsey & Company


« Ce cabinet vient tout juste de verser 573 millions de
dollars pour clore les procédures engagées contre lui
par 49 États US, après la mort de 500 000 Américains
suite à un usage abusif d’opioïdes (conseillés par
McKinsey). Ce cabinet est également à la base de l’un
des plus gros scandales financiers de l’Histoire : Enron
! », rappelle le général Dominique Delawarde. Tel est le
« partenaire de référence » que les dirigeants français
introduisent au sein de l’appareil d’État. Il est vrai que
plusieurs des facilitateurs de l’introduction de McKin-
sey, parmi d’autres firmes étasuniennes, dans
l’administration française se connaissent bien de
longue date. Emmanuel Macron, Eric Labaye, Karim
Tedjeddine, Thierry Cazenave, Victor Fabiusn qui oc-
cupent tous des postes d’influence dans la prise de
décision du plan d’injection de produits à ARNm, ont
été, et pour certains sont aujourd’hui, à des titres di-
vers, en liaison avec le sulfureux cabinet McKinsey.
Certains d’entre eux étaient même du groupe des sala-
riés de McKinsey qui, en 2016 et 2017, ont participé à
la préparation du programme politique de Macron
avant que plusieurs d’entre eux se voient attribuer
plus tard des responsabilités au sein du mouvement
LREM et de l’appareil d’État. Quoi de mieux qu’un ca-
binet étasunien comme McKinsey pour préparer une
stratégie « vaccinale » – celle de la France – au profit de
producteurs de produits expérimentaux… étasuniens,
principalement Pfizer et Moderna ?! L’une des meil-
leures enquêtes journalistiques de langue française
réalisée sur cette société est celle menée par Charles-
Maxence Layet, publiée dans la revue Nexus(225). Le
lecteur y trouvera des éléments essentiels qui permet-
tent de comprendre comment cette société étasu-
nienne régulièrement mêlée à des enquêtes judiciaires
et procès reçoit des millions d’euros de l’État français.
Ce document précis nous apprend, par exemple, que «
les vingt-huit contrats passés entre mars 2020 et jan-
vier 2021 pour un total de 11,35 millions d’euros »
l’ont été avec les cabinets Accenture, CGI, Citwell, De-
loitte, JLL, Roland Berger et McKinsey.

28 contrats sur onze mois à 1 million d’euros par


mois
La manne de fonds publics versés à ces acteurs privés
est importante, souligne Charles-Maxence Layet : «
Vingt-huit contrats sur onze mois, cela représente un
contrat tous les quinze jours et près de 1 million
d’euros par mois, soit 250 000 euros de conseil par
semaine et près de 50 000 euros de conseil par jour
ouvré », précise-t-il. Son enquête fait référence, parmi
de nombreuses autres sources, au travail mené par la
députée de l’Orne, Véronique Louwagie, alors rappor-
teuse spéciale des crédits de la mission Santé, qui
s’était auto-saisie du dossier. Pour « emmerder » les
Français qui refusent l’injection de produits expéri-
mentaux – selon l’expression du locataire de l’Élysée –,
la société McKinsey, surnommée « la Firme » pour son
goût prononcé du secret, est copieusement rémunérée
par des fonds publics. Elle n’est pas la seule, puisque
Accenture a été chargé du « lancement, de
l’enrichissement et de l’accompagnement de la mise en
œuvre du SI [système d’information] vaccination » et
les sociétés Citwell et JLL de « l’accompagnement lo-
gistique et de la distribution des vaccins Covid ». Mais,
« parmi les 5,4 millions d’euros dépensés en février, la
Firme s’est taillé la part du lion avec près de 4 millions
d’euros en tout […] ».

McKinsey apprend aux fonctionnaires


à se parler…
Il faut croire que les fonctionnaires français sont com-
plètement stupides si l’on en juge par les missions que
McKinsey réalise à leur place. Celles-ci consistent, par
exemple, « à l’accompagnement de l’équipe interminis-
térielle dans la définition d’une stratégie cible visant à
doter l’ensemble du territoire français de doses de vac-
cins ». Les fonctionnaires français n’ont pourtant pas
attendu l’arrivée au pouvoir de l’atlantiste Macron et
de ses relations d’outre-Atlantique pour organiser sur
tout le territoire des campagnes de vaccinations effi-
caces à l’exemple de celle contre la grippe. Ou encore,
parmi les « missions phares » de McKinsey, « organiser
la coordination entre Santé publique France et le mi-
nistère de la Santé ». À croire que les fonctionnaires
d’organismes placés sous la tutelle du même ministère
n’arrivent plus à se « coordonner » entre eux…

Des fonctionnaires « intellectuellement


indigents » ?
Manque de compétences au sein d’un statut des fonc-
tionnaires qui favorise le clientélisme, la bureaucratie
et ses prés carrés, les conflits d’intérêts et la corrup-
tion ? Toujours est-il que les fonctionnaires concernés
– et leurs syndicats – acceptent sans broncher, pour la
plupart, la confiscation et la privatisation de leurs
missions au profit de consultants privés anglo-saxons.
Cette situation ne manque pas d’interpeller, ainsi que
le souligne Nathalie Goulet, sénatrice centriste de
l’Orne et vice-présidente de la Commission des Lois du
Sénat : « Les inspections générales, les nombreux con-
seillers des ministères et des autorités indépendantes,
sont-ils à ce point intellectuellement indigents qu’il
nous faille aller chercher des ressources dans des ca-
binets privés et souvent américains ! L’Ena,
l’Université et les grandes écoles ne formeraient-elles
plus assez de têtes bien pleines pour que le gouverne-
ment ait recours à des officines privées pour la rédac-
tion de projets de loi ? »(226) « Têtes bien pleines »,
certes, mais « bien faites », cela semble être une autre
histoire si l’on en juge par les mesures aussi fantai-
sistes que dramatiques décidées par des énarques, à
commencer par le président français et son Premier
ministre… Pour réaliser ses missions, McKinsey mobi-
lise des équipes de consultants : « de quinze à vingt-
cinq consultants de décembre 2020 à février 2021
sont facturés alors près de 2 millions par mois par
McKinsey. Auxquels sont venues s’ajouter une com-
mande datée du 9 mars (NdA : 2021) à 2,6 millions,
puis une autre à 2,9 millions le 18 mai. Total : 9,56
millions d’euros pour McKinsey », rapporte Nexus. Un
chiffre minima qui demande à être précisé. Au plan
technique, « la situation ne manque pas de sel » cons-
tatent nos confrères Romaric Godin et Antton Rouget :
« Les deux sociétés de conseil, omniprésentes dans la
gestion de la crise sanitaire, apparaissent aux deux
bouts de la chaîne dans les choix opérés en matière de
politique publique. D’un côté, elles accompagnent
l’État dans ses orientations pour tailler dans la dé-
pense publique. De l’autre, elles bénéficient des
coupes budgétaires en venant en aide à l’État pour
pallier ses propres carences. Dans les deux cas, les
cabinets empochent les contrats dans les interstices
laissés par la puissance publique. »(227) En fait, le «
plan de vaccination » est bien plus important et
s’inscrit « dans un contrat-cadre plus global négocié
depuis 2018 », indique Charles-Maxence Layet.

Un vaste marché de privatisation de l’État


Ces missions de McKinsey interviennent dans le cadre
d’un vaste marché de transformation de l’action pu-
blique de l’État français entre 2018 et 2022 d’une va-
leur globale de 100 millions d’euros. « Il avait été attri-
bué à vingt cabinets principaux et soixante-trois sous-
traitants spécialistes le 22 juin 2018 », indique Ben-
jamin Polle dans Consultor, média indépendant du
conseil en stratégie(228). Et de préciser que « le lot 1 de
ce marché portait sur la stratégie et les politiques pu-
bliques et était doté d’un budget de 20 millions
d’euros. Ce lot avait été attribué au Boston Consulting
Group(229) (en binôme avec EY Advisory), à Roland
Berger (avec Wavestone) et à McKinsey (avec Accen-
ture) ». Les dispositions de ce marché dispensent «
l’État de publier les détails de chaque commande, mi-
nistère par ministère, cabinet par cabinet », souligne
Charles-Maxence Layet. Pour faciliter des opérations
qui se situent dans ce qu’il convient de qualifier de
zones d’ombres, « un guichet unique centralise les
commandes : la direction interministérielle de la trans-
formation publique (DTIP) ». Dans un article du quoti-
dien Le Monde cité par Nexus, le journaliste François
Krug indique que « le système choisi pour la distribu-
tion des missions doit empêcher tout favoritisme de
l’État et toute position dominante d’un cabinet »(230).
Malheureusement, le système en question, abrité par
le secret des affaires, favorise au contraire délits et
crimes financiers en tous genres. C’est avec un sys-
tème semblable caractérisé par une opacité de gestion
dont elle est coutumière que McKinsey & Company se
retrouve régulièrement devant les tribunaux ou, juste
avant, dans le bureau de procureurs pour monnayer
l’évitement de procès trop public.
Lire : Les Infiltrés, publié chez Allary éditions par nos
confrères Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre.

Une opération placée sous couvert du secret


Il est donc légitime de poser la question : pourquoi des
éléments de McKinsey ne tenteraient-ils pas des ma-
nœuvres frauduleuses, comme certains d’entre eux
l’ont déjà fait à plusieurs reprises dans de nombreux
pays, alors qu’ils bénéficient de la protection politique
des décideurs du « plan de vaccination » ? Le fait que
la Commission européenne ait cédé aux exigences de
l’industrie pharmaceutique de lui assurer une confi-
dentialité quasi totale sur les aides accordées pour la
recherche et sur le coût des achats de vaccins contre
la covid-19 n’a fait qu’accroître l’obscurcissement d’un
marché déjà marqué de la noirceur de multiples délits.
Voilà bien une situation inacceptable, tout particuliè-
rement pour une opération de santé publique menée
avec des fonds publics importants de plusieurs États.
C’est aussi pourquoi, en février 2021, les journalistes
Romaric Godin et Antton Rouget considéraient avec
raison qu’« Accenture et McKinsey paraissent donc
bien être le seul vainqueur d’un marché de ce type.
Non seulement ils y gagneront des honoraires acquis
sur l’amaigrissement de l’État que paieront, par ail-
leurs, d’autres entreprises. Mais ils dicteront aussi
leur loi aux structures étatiques et auront accès à des
informations « sensibles », « y compris à [leur] de-
mande », précise l’appel d’offres. Bref, les cabinets se-
ront servis et se serviront ».
Martine Wonner : « On a ouvert la porte en grand aux
lobbies dans tous les ministères »
La députée de la 4e circonscription du Bas-Rhin Mar-
tine Wonner, psychiatre, fondatrice du mouvement
Ensemble pour les Libertés(231), à l’avant-garde du
combat pour la défense des libertés fondamentales
contre la politique gouvernementale, dénonce une si-
tuation profondément anti-démocratique : « Ce sont
des cabinets privés qui conseillent les États et qui dic-
tent aujourd’hui la politique gouvernementale sur la
gestion de la crise sanitaire. En l’occurrence, c’est
McKinsey qui décide en France, sur le plan de la
communication comme sur celui de la stratégie vacci-
nale. On a ouvert la porte en grand aux lobbies dans
tous les ministères, jusqu’à l’Élysée. C’est pour cela
que toutes les règles ont été piétinées depuis de la
crise de la Covid, jusqu’à l’interprétation des chiffres.
»(232) L’opacité de gestion de ce plan va-t-il favoriser un
nouveau scandale à l’image de ceux dans lesquels
McKinsey est souvent impliqué ?

ONUDC : « Ces réseaux fermés prospèrent par


l’exclusion »
L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime
(ONUDC) rappelle que les scandales de corruption
dans le domaine de la passation des marchés publics
sont très répandus. Dans le secteur de la santé, « les
marchés de produits pharmaceutiques et d’appareils
médicaux sont particulièrement exposés à la corrup-
tion ». Dans une note de synthèse titrée « Vaccins anti-
covid-19 et risques de corruption », l’ONUDC in-
dique(233) que « les risques de corruption se retrouvent
tout au long du cycle de passation des marchés », de
la période précédant l’appel d’offres, pendant et après
l’appel d’offres. « Ces réseaux fermés prospèrent par
l’exclusion, surtout lorsqu’on sacrifie la surveillance à
la rapidité », souligne l’organisme des Nations Unies.
Passant en revue les différentes formes de délits et
crimes déjà identifiés dans le développement du « plan
de vaccination », l’ONUDC observe que « de nombreux
pays qui ont passé des contrats directs sans mise en
concurrence ont du mal à faire en sorte que des con-
trôles soient en place pour détecter et prévenir les
abus et les pratiques de corruption ».

Pfizer : « Ce que l’on veut, c’est


que le droit américain s’applique »
Dans sa description des risques de corruption dans le
cas de la crise sanitaire covid-19, l’ONUDC note que «
le secteur privé et d’autres parties prenantes peuvent
chercher à influencer le gouvernement dans ses déci-
sions de politique vaccinale et de déploiement des vac-
cins ».
Concernant la France, la question de leur « influence »
est au top puisque, comme nous l’avons vu, « le sec-
teur privé et d’autres parties prenantes » sont les prin-
cipaux conseillers du président français, du gouver-
nement et de l’Administration. Politiciens et « fonc-
tionnaires de réseaux » du privé de sociétés anglo-
saxonnes se retrouvent au cœur du « plan de vaccina-
tion » dans plusieurs pays de l’Union européenne, no-
tamment en Belgique, France, Allemagne, Autriche,
Italie, Espagne. Là aussi, l’U.S. Imperium entend im-
poser sa loi : « Pfizer est arrivé dans la négociation en
disant : “Nous ce que l’on veut, c’est que le droit amé-
ricain de la responsabilité juridique s’applique”, ra-
conte l’élu Pascal Canfin, qui préside la commission de
l’Environnement et de la santé du Parlement européen
»(234). Entre l’opacité des contrats de l’Union euro-
péenne avec les sociétés transnationales de la phar-
macie et celle des sociétés de conseils anglo-saxonnes
qui se sont installées au cœur des centres de décisions
politiques, les conditions sont réunies pour qu’elles se
gavent de fonds publics. Une chose est sûre : dans un
contexte où le droit national n’existe plus que pour
assurer les profits financiers de sociétés transnatio-
nales que le droit supranational de l’Union européenne
dispense des leurs principales responsabilités, les
Français n’ont pas leur mot à dire sur ce « plan de
vaccination », alors que leur santé et des milliards
d’euros de fonds publics sont en jeu.

25. Quelles différences entre des produits à


ARNm et des vaccins ?
Des intervenants du secteur Santé (médecins, infir-
mières, pharmaciens, etc.) vous diront que « les pro-
duits à ARNm et les vaccins, c’est la même chose ».
Pas vraiment. Quelles différences entre les produits à
ARNm et le vaccin russe Sputnik V, par exemple ?
Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, on diffé-
rencie les vaccins « classiques », pour lesquels il existe
un recul d’environ 200 ans et qui ne sont pas com-
mercialisés en France (vaccins Novarax, GSK/Sanofi,
Sinopharm, Sinovac, Sputnik V), et les techniques
vaccinales expérimentales avec des vaccins dits à
ARNmessager (BioNTech/Pfizer et Moderna) ou à OGM
(AstraZeneca, Johnson&Johnson – Janssen)(235). Les
vaccins reposent tous sur le même principe. « Plu-
sieurs techniques sont possibles pour cela – des tech-
niques éprouvées comme l’utilisation du virus entier
rendu inoffensif, aux techniques plus récentes comme
les vaccins à ADN ou ARN. Toutes ces pistes sont ac-
tuellement exploitées dans la recherche d’un vaccin
contre le Covid-19 », indique Laure Cailloce, journa-
liste scientifique pour CNRS Le journal(236).

Exposé de CNRS. Le journal sur le principe de la


vaccination
« Le principe de la vaccination est toujours le même : il
s’agit de présenter un pathogène (virus, mais aussi
parasite ou bactérie) à notre système immunitaire afin
qu’il apprenne à le reconnaître et à fabriquer des anti-
corps spécifiques qui seront prêts à le neutraliser lors-
que nous le rencontrerons dans la vraie vie. « En réali-
té, ce n’est pas le pathogène en tant que tel qui dé-
clenche la réponse immunitaire, mais des protéines
bien particulières qui se trouvent à la surface du vi-
rus, les antigènes, explique Bruno Pitard, physico-
chimiste au Centre de recherche en cancérologie et
immunologie Nantes-Angers(237). Ces antigènes sont la
clé qui permet au virus de pénétrer dans la cellule,
qu’il va alors mettre à son service pour se reproduire.
Concernant les coronavirus, l’antigène le mieux re-
connu est la protéine “S” (pour Spike), cette protéine
en forme de pique qui donne au virus son aspect “hé-
rissé” si particulier. »(238)
Dans un article(239) très explicite et accessible malgré
la complexité du sujet, Laure Callioce présente les dif-
férentes techniques utilisées pour la vaccination et le
contexte de la campagne de vaccination :
Le virus entier, atténué ou inactivé
« La première technique, utilisée depuis que la vacci-
nation existe, consiste à présenter le virus entier au
système immunitaire, ce qui suppose de le cultiver en
très grande quantité. C’est la voie suivie notamment
par plusieurs laboratoires chinois pour la mise au
point d’un vaccin anti-Covid. Pour s’assurer que le
vaccin sera sans danger pour le corps, on peut soit
présenter le virus sous une forme inactivée (tuée),
après l’avoir préalablement chauffé ou passé au formol
– c’est la technique de Pasteur –, soit le présenter sous
une forme atténuée. Dans ce second cas, le virus est
toujours vivant, mais a perdu sa dangerosité […] »

Un morceau de virus
« Deuxième possibilité : au lieu de présenter le virus
entier au système immunitaire, on se concentre sur
l’antigène qui provoque la réponse immunitaire. Au-
cun risque de développer la maladie, dans ce cas […] »

Les vaccins à ADN/ARN


« Puisqu’il est établi que le rôle de la protéine Spike,
protéine en forme de “pique” du coronavirus, est cru-
cial dans le déclenchement de la réponse immunitaire
neutralisante du Covid-19, pourquoi ne pas la faire
produire directement par le corps humain, en intro-
duisant dans nos cellules la séquence génétique qui
code pour la fabrication de cette protéine virale ? Cela
évite d’injecter des particules de Covid-19 entières
dans le corps ou d’utiliser des adjuvants. Problème :
l’ADN ou l’ARN sont dégradés par nos enzymes à peine
entrés dans l’organisme. Pour s’assurer que le code de
la protéine Spike arrive intact jusqu’à l’intérieur de
nos cellules, il lui faut un véhicule capable de l’y
transporter : or, quoi de mieux qu’un virus pour faire
le travail ? Deux possibilités s’offrent aux scientifiques.
Soit fabriquer un virus “canada dry”, selon
l’expression de Bruno Pitard – une enveloppe totale-
ment artificielle composée de molécules mimant les
lipides et les protéines, qui aura tous les attributs d’un
virus sans en être un. C’est l’option prise par le labo-
ratoire Pfizer allié à BioNTech, ou encore par
l’entreprise de biotechnologie Moderna Therapeutics.
Soit utiliser un virus bien réel, mais inoffensif pour
nous […] »

La principale différence
Le magazine scientifique Science & Vie résume de ma-
nière très claire la différence principale entre les prin-
cipaux produits à ARNm et les vaccins :
« Contrairement aux vaccins traditionnels (contenant
le virus atténué ou inactivé), le vaccin Comirnaty (NdA
: produit de Pfizer/BioNTech) contient de l’acide ribo-
nucléique (ARN) renfermant le code génétique de la
protéine de pointe(240) du coronavirus. C’est ce que l’on
appelle l’ARN messager. Une fois ces antigènes injectés
dans l’organisme, la réponse immunitaire va se dé-
clencher. Ainsi, le corps reconnaîtra les protéines du
coronavirus lorsqu’il les rencontrera de nouveau. »(241)

Produits à ARNm : Un risque bien supérieur à un


éventuel bénéfice
Depuis le 17e siècle où l’on s’efforce de déclencher une
forme légère de variole en introduisant dans le corps
d’une personne du pus de pustules de malades et
1881 où Louis Pasteur énonce le principe de la vacci-
nation et met au point le premier vaccin humain a vi-
rus atténué contre la rage, la vaccination a remporté
de beaux succès contre les maladies. Des grandes
campagnes de vaccination ont permis de sauver la vie
de centaines de millions de personnes à travers le
monde. Les produits à ARNm sont une nouvelle étape.
Mais cette fois, le danger menace. Pourquoi ? Parce
que ce nouveau type de « vaccins » est utilisé pour la
première fois sur l’homme dans l’urgence, de manière
massive alors que ceux-ci sont encore au stade expé-
rimental. En conséquence, leur efficacité, leur sûreté
et leurs effets secondaires à moyen et long termes sont
pour l’essentiel complètement inconnus. Le risque pris
est bien supérieur à un éventuel bénéfice inconnu,
tout particulièrement en regard de la dangerosité du
SRAS-CoV-2 qui est similaire à celui d’une grippe de
moyenne intensité.

Premières questions sans réponses


« La principale interrogation concerne les anticorps
produits après la vaccination. Combien de temps se-
ront-ils présents dans le sang, alors que plusieurs
études scientifiques font état de leur disparition au
bout de quelques semaines à quelques mois chez des
malades confrontés une première fois au Covid-19 ? »,
interroge Laure Callioce. De même, autre question
épineuse, « celle des anticorps dits “facilitants”. Il ar-
rive en effet que les anticorps produits ne soient pas
assez fonctionnels et aient un effet délétère en cas de
nouvelle infection – en clair, qu’ils aggravent la mala-
die au lieu de la combattre », indique la journaliste
scientifique, auteure de nombreuses et passionnantes
contributions(242).

D’où vient la supériorité


du vaccin russe Sputnik V ?
Le vaccin russe Sputnik V est le premier vaccin enre-
gistré au monde basé sur la plateforme de vecteurs
d’adénovirus humains bien étudiée. Il a été mis au
point par le Centre national de recherche Gamaleya
pour l’épidémiologie et la microbiologie du ministère de
la Santé de la Fédération de Russie. Ce centre scienti-
fique est l’un des plus anciens centres de recherche de
Russie, qui a célébré son 100e anniversaire en 1991.
Qu’est-ce qui distingue le vaccin Sputnik V des pro-
duits à ARNm ?
Les vecteurs adénoviraux sont des virus dont le gène
responsable de la réplication a été supprimé. Par con-
séquent, ils ne représentent plus aucune menace
d’infection. Les adénovirus, qui se trouvent dans les
végétations adénoïdes(243) et provoquent régulièrement
des infections respiratoires aiguës, sont devenus les
virus les plus couramment utilisés pour créer des vec-
teurs. L’utilisation d’adénovirus humains comme vec-
teurs est sans danger, car ces virus, qui causent des
rhumes, existent depuis des milliers d’années et sont
déjà bien connus. Les médicaments à base
d’adénovirus humains sont largement utilisés depuis
plus de 50 ans. Vaccin, et non produit expérimental
comme les produits à ARNm, il est déjà enregistré et
utilisé dans 71 pays au mois de février 2022. Malgré
cela, la Commission européenne et l’Agence euro-
péenne des médicaments bloquent toujours ce vaccin
efficace et sûr. Cette dernière indiquait le 4 mars 2021
avoir « lancé un examen continu de Spoutnik V »…

EN SAVOIR PLUS
www.sputnikvaccine.com
Toute l’actualité sur le vaccin russe Sputnik V (histo-
rique, études scientifiques, coopérations multinatio-
nales, activités du Fonds russe d’investissement di-
rect, etc.).
The Lancet (www.thelancet.com)
COVID-19 vaccine : an interim analysis of a rando-
mised controlled phase 3 trial in Russia (Innocuité et
efficacité d’un vaccin COVID-19 hétérologue à base de
vecteurs rAd26 et rAd5 : une analyse intermédiaire
d’un essai contrôlé randomisé de phase 3 en Russie),
The Lancet, 2 février 2021. DOI: https://doi.org/
10.1016/S0140-6736(21)00234-8.
Voir également l’étude publiée par le Centre national
de recherche en épidémiologie et microbiologie Ga-
maleya, site internet : www.gamalya.org.
OMS (www.who.int)
Centre des médias, Les différents types de vaccins
contre la COVID-19, 12 janvier 2021.
AEM (EMA)

Qu’est-ce qu’un examen continu ?


Un examen continu est l’un des outils réglementaires
que l’EMA utilise pour accélérer l’évaluation d’un mé-
dicament ou d’un vaccin lors d’une urgence de santé
publique. Dans le cas d’un examen continu, le Comité
des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA
examine les données au fur et à mesure qu’elles de-
viennent disponibles à partir des études en cours,
avant qu’une demande formelle ne soit soumise. En
examinant les données au fur et à mesure qu’elles de-
viennent disponibles, le CHMP peut se prononcer plus
tôt sur l’autorisation ou non du médicament ou du
vaccin.

26. Pourquoi les « vaccins » à ARNm sont-ils ina-


chevés ?
Des millions de Français se font injecter des produits
expérimentaux à ARNm rapidement diffusés en pen-
sant se protéger de la maladie covid-19. Mais combien
de temps faut-il pour mettre au point un vaccin effi-
cace et sûr, et les produits à ARNm le sont-ils ? Élé-
ments de réponse.
La « vaccination » contre la covid-19 a commencé à la
fin de l’année 2020 avec des produits à ARNm inache-
vés. La très rapide mise sur le marché de ces préten-
dus « vaccins » ne doit pas faire oublier que la mise au
point d’un vaccin est un processus complexe, long et
plein d’incertitudes. À l’occasion de cette campagne de
vaccination, certains médias ont battu des records de
désinformation. « Il aura fallu un week-end au scienti-
fique allemand Ugur Sahin pour redonner espoir au
monde entier, relate “Business Insider”. Du jamais vu
», rapporte en décembre 2020 la rédaction de
l’hebdomadaire Le Point(244). Effectivement, c’est du «
jamais vu », d’autant que cela ne peut pas l’être, sauf à
prendre les lecteurs pour de complets ignorants.
Mieux vaut s’intéresser à cette question avec des jour-
nalistes scientifiques et des chercheurs qui connais-
sent les sujets dont ils traitent pour les lecteurs.
Dans un article(245) bien construit et très détaillé sur
les vaccins publié par CNRS Le journal, la journaliste
scientifique Laure Cailloce précise que les essais cli-
niques comportent trois étapes :
« La première, menée sur quelques dizaines de volon-
taires, permet de s’assurer que le vaccin est sûr et
n’entraîne pas d’effets secondaires sévères. La deu-
xième phase clinique, conduite sur un échantillon
plus large (environ 200 personnes), permet de vérifier
que les personnes vaccinées produisent bien les anti-
corps recherchés pour lutter contre la maladie. La
troisième phase, menée généralement sur 30 000 à 50
000 personnes au minimum (soit plusieurs années
d’observation, en temps normal), fait la preuve de
l’efficacité du vaccin sur le terrain, grâce à un système
de tests en double aveugle. »(246)
Laure Cailloce souligne qu’en raison de l’urgence de la
situation sanitaire, « des autorisations dérogatoires de
mise sur le marché pourraient être accordées au vac-
cin qui obtient de bons résultats alors que la phase 3
est toujours en cours… en laissant encore en suspens
de nombreuses questions sur le virus ». Et les ques-
tions ne manquent pas, tant sur le virus que sur les
vaccins : quelle est la durée de protection des vaccins
? Quelle est leur efficacité réelle ? Rendent-ils les vac-
cinés non contagieux ? Qu’en est-il pour les personnes
à risques ? Ces vaccins sont-ils sécurisés ? Quels sont
leurs effets secondaires indésirables ? etc. Alors que
l’Union européenne et le gouvernement français font
campagne pour l’injection massive de produits expé-
rimentaux, les réponses à ces questions ne sont pas
connues. Cela veut dire que la population est « vacci-
née » avec des produits ne présentant pas toutes les
garanties d’efficacité et de sûreté. « Du jamais vu »,
aurait pu titrer Le Point.

CNRS : Le parcours d’un futur vaccin


au stade expérimental
Dans son article Quel vaccin contre le Covid-19 ?(247)
publié par CNRS Le journal en novembre 2020, la
journaliste scientifique Laure Cailloce revient sur le
processus de mise au point d’un vaccin en comparant
celui-ci avec les données décidées par l’OMS dans le
cas de la covid-19. Parmi les avis de différents cher-
cheurs qu’elle sollicite, Frédéric Tangy, virologiste, di-
recteur du Laboratoire d’innovation vaccinale de
l’Institut Pasteur, explique :
« Les essais de phase 3 sont effectués dans des zones
de forte circulation du virus. Un groupe est vacciné
avec le candidat-vaccin, tandis que le second groupe
reçoit un placebo. Selon les critères fixés par l’OMS, le
vaccin contre le Covid sera jugé efficace si parmi les
personnes ayant reçu le produit, on compte 50 %
d’infections en moins que dans le groupe témoin. »
Laure Cailloce rappelle alors que « le déploiement de
vaccins génétiques à grande échelle serait une pre-
mière ». Une première qui comporte de très grands
risques lors d’une utilisation massive dans les popula-
tions. Car, « si, dans la décennie qui vient de s’écouler,
plusieurs candidats-vaccins utilisant ces nouvelles
technologies sont arrivés jusqu’à la phase 3 des essais
cliniques chez les humains (dont un candidat-vaccin
contre Ebola), aucun vaccin à ADN/ARN n’a encore été
déployé en médecine humaine à ce jour, et les scienti-
fiques reconnaissent manquer encore de recul sur leur
utilisation. »
En 2021, aucun des « vaccins » à ARNm mis sur le
marché ne satisfait aux exigences de sécurité
Dans les conditions du calendrier accéléré de l’OMS,
comment tous les contrôles sécuritaires peuvent-ils
être respectés ? Impossible ! Et sans le respect de ce
processus d’élaboration d’un vaccin, comment des di-
rigeants de sociétés pharmaceutiques peuvent-ils se
permettre d’assurer, comme ceux de Pfizer-BioNTech,
que leur produit est « efficace à plus de 95 % » ? Im-
possible également ! Le ministre de la Santé, Olivier
Véran, reconnaît lui-même, très loin des médias, que
les produits injectés à des millions de Français n’ont
qu’une « efficacité partielle ». Piqués, rassurez-vous :
vous êtes, dixit Véran, les personnes « les plus expo-
sées aux formes graves et aux décès en cas
d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-
vaccinale ou de la virulence d’un variant ». Le mi-
nistre-médecin l’écrit lui-même, noir sur blanc, au
mois de mars 2021 dans un mémoire déposé devant le
Conseil d’Etat(248) ! Vous ne le saviez pas ? Le soignant
qui vous a piqué ne vous a pas informé, comme il est
tenu de le faire, que le produit qu’il vous a injecté «
n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers » ni de
ses effets secondaires possibles connus à ce jour ? Oh
?! Les dirigeants de l’Union européenne et de plusieurs
de ses États membres peuvent bien déclarer ce qu’ils
veulent pour rassurer l’opinion et écouler les stocks de
« vaccins » qu’ils ont commandés dans une opacité cer-
taine : un traitement reste expérimental tant que les
essais de phase trois n’ont pas été terminés, analysés,
publiés et validés par les agences sanitaires et des
médecins indépendants des firmes pharmaceutiques.
Or, même en 2021, aucun des produits à ARNm anti-
covid-19 mis sur le marché ne satisfait à ces exigences
de sécurité. Ils ont été mis sur le marché avec une
autorisation temporaire dite « conditionnelle » qui ne
deviendra définitive qu’après l’examen par les agences
des résultats définitifs complets des essais phase 3 en
2023, voire bien après, car dès 2021, l’efficacité et la
sûreté de ces « vaccins » inachevés sont déjà mises en
cause.

L’eurodéputée Michèle Rivasi : « Nous ne savons


quasiment rien sur leurs effets génétiques »
Arguant de la gravité de la pandémie, l’OMS a fixé à 50
% le seuil d’efficacité requis pour mettre en urgence
sur le marché un vaccin anti-Covid-19. « C’est un seuil
proche du vaccin contre la grippe, très inférieur
néanmoins aux performances de la plupart des vac-
cins aujourd’hui utilisés chez les humains », rappelle
Laure Cailloce dans CNRS Le journal. Auparavant,
l’eurodéputée Michèle Rivasi (EELV), spécialiste des
questions de santé environnementale et de santé pu-
blique au Parlement européen, soulignait en sep-
tembre 2020 le caractère dangereux du plan de vacci-
nation décidé très rapidement par la Commission eu-
ropéenne : « La première chose à comprendre est que
ces vaccins OGM anti-Covid-19 sont des médicaments
hautement expérimentaux. Nous ne savons quasiment
rien sur leurs effets génétiques à moyen ou long terme.
On instaure une forme d’irresponsabilité : plus per-
sonne n’est responsable de rien. »(249)

27. Que se passe-t-il autour du vaccin français ?


Des représentants de sociétés anglo-saxonnes sont-ils
intervenus pour saborder le premier grand contrat
passé par la société française Valneva, fabricant du
vaccin VLA2001, avec le gouvernement britannique ?
Enquête.
Le vaccin franco-autrichien nommé VLA2001 a été
élaboré au début de l’année 2021 par des chercheurs
français et autrichiens de la société Valneva
(www.valneva.com), dont le siège est situé à Saint-
Herblain, dans la région de Nantes. Spécialisée dans le
développement et la commercialisation de vaccins pro-
phylactiques contre les maladies infectieuses, Valneva
avait annoncé le 14 septembre 2021 avoir finalisé le
recrutement de la cohorte initiale de participants âgés
à l’essai de phase 3. Mais les essais s’annoncent plus
complexes que prévu. Au début du mois de janvier
2022, les premiers résultats positifs doivent encore
être complétés par de nouveaux essais. Valneva in-
dique alors que « les données ont montré une excel-
lente réponse immunitaire après une troisième dose de
VLA2001 administrée sept à huit mois après la deu-
xième dose de primovaccination ». De plus, Valneva
poursuit ses essais pour étudier la capacité de
VLA2001 à neutraliser les variants (250).

Septembre 2021 : Le gouvernement britannique


annule son contrat avec Valneva
Le Royaume-Uni avait participé au financement d’une
grande partie du développement du vaccin de Valneva
au point de pouvoir se positionner comme son futur
client prioritaire. Au début du mois de février 2021, le
gouvernement britannique passe contrat avec Valneva
pour un volume total commandé de 100 millions de
doses. De plus, ce contrat prévoit également des op-
tions sur 30 à 90 millions de doses supplémentaires
pour un approvisionnement entre 2023 et 2025. C’est
un peu comme si la covid-19 était une maladie an-
nuelle, ce qu’aucun scientifique ne peut affirmer à ce
moment… La valeur totale des 190 millions de doses,
si toutes les options étaient exercées, s’élevait alors à
1,37 milliard d’euros. Alors que les essais sur son vac-
cin sont loin d’être terminés, le 23 août 2021, la socié-
té Valneva sollicite la Medicines and Healthcare pro-
ducts Regulatory Agency (MHRA) – l’Agence de régle-
mentation des médicaments et des produits de santé
du Royaume-Uni – pour une soumission continue de
son vaccin afin d’obtenir une approbation initiale.
Coup de théâtre lorsque, sept mois plus tard, au début
du mois de septembre, le gouvernement britannique
(HMG) rompt le contrat passé. Pour ce faire, il utilise
un droit de résiliation prévu dans le contrat. Raison
invoquée ? Valneva « manquerait à ses obligations en
vertu du contrat d’approvisionnement »(251). Il s’agit en
réalité d’un prétexte. En effet, Valneva est implantée
dans six pays dont le Royaume-Uni, les États-Unis et
le Canada où elle dispose, en plus de l’Autriche et de
la France, de capacités de production importantes et
modernes pour une multitude de vaccins. Alors, pour-
quoi se retirer très rapidement d’un marché aussi im-
portant ?
Novembre 2021 : Accord d’achat anticipé avec la
Commission européenne
Le 10 novembre suivant, la Commission européenne
annonce avoir signé un accord d’achat anticipé (APA)
avec la société Valneva. Dans un communiqué, celle-ci
précise que « le contrat avec Valneva prévoit la possibi-
lité pour tous les États membres de l’Union d’acheter
près de 27 millions de doses en 2022. Il prévoit aussi
la possibilité d’adapter le vaccin aux nouvelles
souches et permettra aux États membres de comman-
der jusqu’à 33 millions de vaccins supplémentaires en
2023 »(252). Valneva prévoit à ce moment de livrer 24,3
millions de doses au cours des deuxième et troisième
trimestres 2022, sous réserve de bons résultats des
essais en cours et de l’approbation de VLA2001 par
l’Agence européenne des médicaments (EMA). La
Commission européenne a la possibilité d’augmenter
ce premier ordre d’achat ferme jusqu’à un total de 60
millions de doses, dont le reste serait livré en 2023.
Pour soigner qui, en 2022 et en 2023, alors que le vi-
rus disparaît de la circulation depuis la fin de l’année
2020 ? Pourquoi faire l’achat anticipé d’un vaccin ex-
périmental dont les essais ne sont pas achevés et, par
conséquent, ses performances encore inconnues ?

Qu’est-ce qu’un accord d’achat anticipé ?


Si les accords d’achat anticipé permettent de financer
avec des fonds publics des recherches scientifiques
susceptibles de laisser espérer des résultats positifs,
entre la présentation de l’étude et la conclusion des
essais, des imprévus peuvent survenir. Lors de notre
enquête, une source proche du dossier nous confie
que « les essais du vaccin Valneva ont été sans doute
réalisés sur des cohortes insuffisantes pour s’assurer
vraiment de son efficacité réelle et de sa sûreté à diffé-
rents stades de la maladie. Quelques milliers de per-
sonnes au total depuis les premiers essais. Rien à voir
avec le vaccin russe Sputnik V, par exemple, qui a été
testé sur près de 20 000 volontaires, s’est révélé effi-
cace à près de 98 %, y compris contre les variants, et
dont les tests à grande échelle et les résultats ont été
publiés par plusieurs revues scientifiques dès les pre-
miers mois de l’année (2021) ». Notre interlocuteur
rappelle que la Commission européenne finance for-
tement la recherche privée – la société Valneva est du
nombre pour avoir reçu notamment 416 millions
d’euros partagés avec la société étasunienne Nova-
vax(253) – au détriment d’instituts scientifiques d’États.
Mais, « par contre, ce sont les États membres qui doi-
vent acheter les doses à ces sociétés privées une fois la
production de vaccins engagée. C’est à ce stade que
doivent être signés les contrats de livraison », nous
précise ce spécialiste des marchés de l’Union euro-
péenne. Et si une recherche financée dans le cadre
d’un achat anticipé ne donne pas le résultat escompté
? « Dans ce cas, ou si le médicament ou le vaccin n’est
pas autorisé à être mis sur le marché, les fonds inves-
tis par la Commission européenne sont alors perdus »,
dit-il. Sans préjuger de l’avenir du vaccin qui, entre les
apports de fonds d’investissement privés étasuniens –
Deerfield Management Company et OrbiMed, spéciali-
sés dans le secteur Santé –, celui du gouvernement
anglais, de l’Agence de développement économique de
l’Écosse « Scottish Enterprise » et de l’Union euro-
péenne n’a, exception faite de la « matière grise » fran-
co-autrichienne, plus grand-chose de « français », force
est de constater que beaucoup de troubles entravent
son lancement.

Décembre 2021 : Une étude remet partiellement


en cause l’efficacité du vaccin VLA2001
Peu après la signature de l’accord d’achat anticipé
avec la Commission européenne en novembre 2021, la
revue scientifique The Lancet publie, le 2 décembre
suivant, une étude(254) en double aveugle menée par
des chercheurs de l’Université de Southampton qui
ont testé six produits à ARNm et le vaccin VLA2001.
Celle-ci met en évidence que le VLA2001 n’apporterait
pas une réponse immunitaire suffisante lorsqu’il est
injecté comme dose de rappel à des patients ayant au-
paravant reçu l’injection de produits à ARNm. Les ana-
lystes financiers ne restent pas indifférents à
l’information et Valneva connaît un nouveau coup dur
financier.

Le titre Valneva plonge à la Bourse


Après avoir été dopée en Bourse au début du mois de
novembre (2021) par l’annonce du contrat avec l’Union
européenne, « l’action du laboratoire Valneva est vive-
ment pénalisée en Bourse, le cours perdant près de 19
% à 16 heures. La cotation avait été auparavant tem-
porairement suspendue alors que la valeur chutait de
24 % », indique, en décembre 2021, le quotidien Les
Echos(255). Les dirigeants de Valneva cèdent 589 000
titres sur le marché au tout début du mois de janvier :
« Le directeur général de Valneva, Franck Grimaud, a
vendu le 4 janvier 2022, 87 969 actions à 18,57 euros
l’unité et 114 005 actions à 18,30 euros, selon les dé-
clarations faites à l’Autorité des marchés financiers.
Soit un montant global de 3,7 millions d’euros. Le pré-
sident du directoire, Thomas Lingelbach, a fait de
même pour 167 950 titres à 18,51 euros et 137 169
titres à 18,02 euros. Soit un montant de 5,6 millions
d’euros. Le directeur juridique et secrétaire général,
Frédéric Jacotot, a lui aussi cédé 76 000 actions le 4
janvier à 17,69 euros pièce et 6 000 titres le 10 janvier
à 17 euros », précise le journaliste financier Romain
Dion dans Le Revenu(256). Le cours de Valneva « affiche
la plus forte baisse du SBF 120(257) depuis le début de
l’année (-30 %) », souligne-t-il.

Le curieux silence de Valneva sur son vaccin


Des lobbyistes d’une société new-yorkaise seraient-ils
bien intervenus auprès de hauts fonctionnaires et de
quelques parlementaires pour amener le Premier mi-
nistre britannique à dénoncer le contrat passé avec
Valneva ? Et qu’en est-il de cette étude qui est diffusée
au moment où la société française va publier des ré-
sultats plus complets sur la phase 3 de ses essais ?
Pour avoir enquêté sur la manière dont certaines
études ont été fabriquées avec pour résultat de nuire à
des médicaments (Hydroxychloroquine), d’autres de
détourner et faire bloquer un médicament (Ivermec-
tine) par des administrations et le pouvoir politique et
d’autres encore trafiquées jusqu’au sein de l’OMS, la
prudence s’impose. Par expérience, nous ne croyons
pas aux coïncidences dans les affaires sensibles, et
tout particulièrement lorsqu’une société française per-
formante comme Valneva est associée avec une société
transnationale étasunienne comme Pfizer dans le dé-
veloppement d’un autre produit(258). Les questions ne
manquent donc pas et l’enquête journalistique oblige à
recueillir l’avis des parties concernées. Surprise : con-
tactée à trois reprises afin d’obtenir des précisions sur
les résultats de ses essais comme sur ses partenariats
pour le développement commercial de son vaccin, la
société Valneva, bien qu’ayant reçu nos demandes, n’y
donnera aucune suite(259). C’est incorrect – mais assez
en vogue dans les milieux du patronat français – et
surtout très étrange : généralement, un fabricant as-
suré des qualités de son produit cherche à le faire sa-
voir. Du coup, une autre question se pose : la direc-
tion de Valneva aurait-elle des choses à cacher ?

Le VLA2001 condamné à l’avance. Par qui ?


Reposons la question : faut-il voir dans la décision du
gouvernement britannique de rompre le contrat de
1,37 milliard d’euros passé avec Valneva l’influence de
représentants de sociétés anglo-saxonnes de la phar-
macie auprès de membres du gouvernement et de
hauts fonctionnaires ? Rien d’étonnant si l’on en juge
par les parcours de décideurs qui transitent du sec-
teur privé au secteur public et inversement et se si-
tuent dans les allées du pouvoir britannique. Au mo-
ment de la décision du gouvernement britannique de
rompre le contrat passé, Sajid David, Secrétaire d’État
à la Santé et à la Protection sociale, expliqua la déci-
sion du gouvernement de Boris Johnson par le fait que
la MHRA (Medicines and Healthcare products Regula-
tory Agency) n’approuverait pas le vaccin de Valneva :
« Il y a des raisons commerciales pour lesquelles nous
avons annulé le contrat, mais il était également clair
pour nous que le vaccin en question développé par
l’entreprise n’obtiendrait pas l’approbation de la MHRA
ici, au Royaume-Uni »(260). Tiens donc ? Et pour
quelles raisons ? Très surprenant, d’autant qu’au
moment de cette déclaration, les résultats finaux des
essais du VLA2001 ne sont pas encore connus des
chercheurs de la société française et ne peuvent l’être
en conséquence de l’agence britannique du médica-
ment ! Mais alors, pourquoi avoir signé, en février
2021, un contrat d’un montant de plus de 1,3 milliard
d’euros pour un vaccin dont « il était également clair
pour nous qu’il n’obtiendrait pas l’approbation de la
MHRA, ici, au Royaume-Uni » ? Disparition du virus
SRAS-CoV-2 à la fin de l’année 2021 ? Ou interven-
tions de représentants de sociétés anglo-saxonnes
pour protéger les marchés de leurs produits à ARNm
de vrais vaccins plus efficaces et sûrs, comme le fran-
çais VLA2001 ou le russe Sputnik V ? Madelaine
McTernan, directrice du comité et représentante de la
société UK Government Investments (UKGI), société
qui gère les investissements du gouvernement britan-
nique et un portefeuille de 17 sociétés, et Ian McCub-
bin, conseiller en fabrication – ancien vice-président
pour la fabrication et l’approvisionnement mondiaux
de la société transnationale pharmaceutique GlaxoS-
mithKline – devraient pouvoir préciser l’affirmation du
Secrétaire d’État à la Santé… Ancien banquier
d’affaires, Secrétaire d’État à la Santé, membre du
parti du Premier ministre Boris Johnson, ministre à
plusieurs reprises dans les gouvernements des Pre-
miers ministres Cameron, May et Johnson, Sajid Da-
vid a tissé des liens étroits et est à l’écoute des sou-
haits de représentants de l’oligarchie gravitant dans
les allées du pouvoir britannique.
Un peu à l’image de son parcours, la Vaccine Task-
force mise en place en mars 2020 par le gouvernement
de Boris Johnson pour organiser la campagne
d’injection est l’une de ces structures conçues par le
pouvoir politique conservateur pour mettre l’État à
disposition des intérêts particuliers de sociétés trans-
nationales anglo-saxonnes de la pharmacie. Un vrai
mélange de genres s’y opère. Au sein de celles-ci siè-
gent des hauts fonctionnaires et responsables poli-
tiques aux côtés de représentants de sociétés transna-
tionales. Ces derniers ont généralement en charge la
direction de l’organisme qui n’a surtout un caractère «
public » que par les fonds que lui alloue l’État pour
son fonctionnement.
Entre le jeu de lobbyistes et la corruption des mar-
chés, la mise en ligne de faux « vaccins » à ARNm et
ceux, expérimentaux et dangereux, des sociétés anglo-
saxonnes, faute de vrais vaccins comme le VLA2001
ou le Sputnik V, le client a le choix pour se faire gru-
ger et, parfois même, y laisser sa peau. Pas le patient
soucieux de consentement éclairé.

EN SAVOIR PLUS
Un accord à risques entre Pfizer et Valneva
Valneva a été fondée en 2013 par la fusion de la socié-
té autrichienne Intercell et de la société française Viva-
lis SA. À la fin de l’année 2021, la société Valneva em-
ploie environ 700 personnes dans six pays : France,
Autriche, Royaume-Uni, Suède, Canada et États-Unis.
Valneva coopère avec la société Pfizer dans le cadre
d’autres recherches comme le candidat vaccin de
Valneva, VLA15, programme clinique actif contre la
maladie de Lyme. Selon les termes de l’accord passé
avec la transnationale étasunienne et communiqué
par Valneva, « Pfizer dirigera les activités liées aux
dernières étapes de développement du vaccin et sera
seul en charge de la commercialisation ».
Association de compétences à hauts risques pour
Valneva : la base de données « Violation Tracker » du
site internet de l’organisation étasunienne Good Jobs
First, qui recense le comportement répréhensible des
entreprises, indique de manière détaillée que de 2009
à 2019, le groupe Pfizer et ses filiales ont dû payer
plus de dix milliards de pénalités pour une succession
de délits (www.goodjobsfirst.org).
Avertissement
Au mois de mars 2021, Kirill Dmitriev, directeur géné-
ral du Fonds d’investissement direct russe (RDIF), in-
diquait que « l’une des sociétés américaines fabriquant
des vaccins viole nos brevets » et mettait en garde ses
dirigeants : « Nous avons informé cette société et sou-
haitons entamer un dialogue. Nous ne leur réclame-
rons aucun fonds pendant la période de pandémie,
mais nous prendrons certainement au sérieux la pro-
tection de nos droits de propriété intellectuelle. »(261)
À suivre.

28. Faut-il se faire vacciner contre la covid-19 ?


« Nous mettons tous les moyens pour vacciner, vacci-
ner sans répit, sans jours fériés. Le samedi et le di-
manche, comme la semaine », déclare le président Ma-
cron à la fin mars 2021(262). Comment le président
français peut-il appeler les Français à se faire injecter
des produits dont le ministre de la Santé, Olivier Vé-
ran, reconnaît lui-même dans un document, loin des
médias, que « les personnes vaccinées sont les plus
exposées aux formes graves et aux décès en cas
d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-
vaccinale » ?
Se faire vacciner ? Répondre par l’affirmative à cette
question implique que trois conditions soient réunies :
l’existence d’une maladie très contagieuse et virulente,
qu’aucun médicament ne soit efficace contre celle-ci et
qu’il existe un vaccin efficace et sûr contre la maladie.
Or, s’il existe bien au moins un médicament,
l’Ivermectine, et un vaccin, le vaccin russe Sputnik V
pour s’en tenir à l’Europe, en février 2022, l’Union eu-
ropéenne empêche toujours l’utilisation massive du
médicament et la diffusion du vaccin dans les pays
membres de l’Union. Et la maladie covid-19 ? Pour-
quoi se faire vacciner contre la maladie d’un virus dont
le taux de létalité est en France d’environ 1,83 % et le
taux de mortalité de 0,16 % à la fin de l’année 2021,
soit des taux très bas ?(263). Et surtout, pourquoi se
faire injecter des produits à ARNm alors que cette ma-
ladie disparaît et qu’il est démontré, à la fin de la
même année 2021, que les « vaccins » en question
n’empêchent ni d’être contaminé ni d’être contagieux ?
En l’état actuel des recherches (2021), la communauté
scientifique est dans l’impossibilité de répondre clai-
rement aux questions que posent les produits à
ARNm. Les avis étant très divergents, nous publions
des extraits de quelques-uns des principaux travaux
de scientifiques et la documentation des sociétés fa-
briquant ces produits afin d’apporter des éléments de
réponse aux lecteurs.

Les « vaccins » à ARNm ne répondent pas


aux critères d’un vaccin
Idéalement, les deux objectifs d’un vaccin antiviral
sont de réduire la probabilité d’être gravement malade
et de prévenir l’infection afin d’interrompre la trans-
mission de la maladie. Les protocoles des essais cli-
niques des différents produits ont été partiellement
rendus publics par les fabricants. Mais, exception faite
du vaccin russe Sputnik V et des vaccins chinois et
cubain, aucun des essais en cours n’est conçu pour
répondre à ces deux objectifs. Dès la première année
d’utilisation, en 2020, il appert qu’ils provoquent des
réactions nombreuses et graves pouvant aller jusqu’à
la mort.

« En me faisant vacciner, je me protège


de la maladie. » Faux
« La vaccination contre la Covid-19 pour se protéger et
protéger les autres », assure l’Assurance maladie dans
un message qu’elle diffuse massivement à tous les as-
surés(264). Cet appel de l’Assurance maladie à la vacci-
nation est mensonger, trompeur et dangereux. Après
un tel message, l’Assurance maladie ne devrait pas
manquer de publier, en fin d’année 2021, le coût des
hospitalisations et soins résultant des Effets Indési-
rables Graves (EIG) causés par les prétendus « vaccins
» qu’elle conseille. Combien de millions perdus en plus
des pertes dues aux mesures gouvernementales, par-
mi lesquelles le très coûteux « plan de vaccination » ?
Améli, mélo… Selon le Collectif Réinfocovid, « aucun
essai clinique n’a été réalisé pour détecter une réduc-
tion significative des formes sévères de la covid-19 en
comptabilisant les décès ou les admissions à l’hôpital
ou aux soins intensifs. Plutôt que d’étudier l’incidence
des cas graves de covid, ils ont comme critère principal
un test positif associé à des symptômes légers tels que
la toux, la fièvre ou des douleurs musculaires ! » La
raison ? « Les admissions à l’hôpital et les décès dus
au covid-19 sont tout simplement trop rares dans la
population étudiée pour qu’un vaccin efficace puisse
démontrer des différences statistiquement significa-
tives dans un essai comprenant 30 000 ou 40 000
personnes. »(265) Une personne est véritablement « vac-
cinée » lorsqu’elle a suivi un « schéma vaccinal complet
», c’est-à-dire avoir reçu au moins deux injections (une
seulement dans le cas du produit Johnson & Johnson)
et avoir attendu au moins quinze jours après la se-
conde dose. Et pourquoi pas une troisième et une qua-
trième dose, que tentent de vendre certains fabricants
de « vaccins » qui semblent découvrir que l’efficacité de
leur produit n’est pas vraiment celle qu’ils préten-
daient ?

L’OMS : « On ignore dans quelle mesure


les vaccins protègent »
De son côté, l’OMS indique en avril 2021 que « le fait
d’être vacciné ne signifie pas qu’il faut renoncer à
toute prudence, prendre des risques et en faire pren-
dre aux autres, notamment parce qu’on ignore encore
dans quelle mesure les vaccins protègent non seule-
ment contre la maladie, mais aussi contre l’infection et
la transmission »(266). Ce qui n’empêche pas les diri-
geants de l’organisation internationale de pousser à la
vaccination en mettant en place, à coups de milliards
de dollars, tout un système de vente de produits expé-
rimentaux présentés comme des « vaccins » dont ils
ignorent « dans quelle mesure ils protègent »…

« En me faisant vacciner, je protège les autres. »


Faux
Si tel était le cas, les personnes « vaccinées » avec des
produits à ARNm ne seraient pas contraintes de porter
des masques, se distancer physiquement, se laver les
mains, éviter les rassemblements, subir des confine-
ments et autres mesures de restriction comme le
passe sanitaire dans leur vie quotidienne. Le ministre
de la Santé, Olivier Véran, l’écrit lui-même dans le
mémoire qu’il dépose à la fin du mois de mars 2021
devant le Conseil d’État : le fait d’être vacciné «
n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers », car «
l’impact de la vaccination sur la propagation du virus
n’est pas encore connu ». Ce qui n’empêche pas le
même ministre Véran d’affirmer publiquement(267) le
27 décembre suivant qu’« une vaccination complète
éloigne le risque de formes graves »… Or, de plus, se
faire injecter l’un des produits expérimentaux à ARNm
peut avoir des conséquences sur le développement de
la maladie covid-19.
Le danger d’une recombinaison virale

Qu’est-ce que la recombinaison virale ?


Explication de l’Association Française pour l’Informa-
tion Scientifique (Afis) :
« La recombinaison virale est un processus de création
d’un nouveau virus au sein d’une cellule infectée si-
multanément par deux virus. Il peut en effet arriver
qu’une même cellule d’un individu incorpore du maté-
riel génétique (ARN ou ADN) provenant de deux virus
différents. Parfois, cette situation peut conduire à la
production d’un virus ayant des caractéristiques nou-
velles, car réassorti du matériel génétique provenant
des deux virus sources. Si la nouvelle souche virale
ainsi produite est plus virulente ou contagieuse, elle
peut être à l’origine d’une nouvelle vague épidé-
mique(268). »
Dans le Rapport d’expertise sur les vaccins ayant re-
cours aux technologies OGM, le professeur Jacques
Testar, membre du Comité de recherche et
d’information indépendantes sur le génie génétique
(CRIIGEN), indique que « le risque que l’organisme
d’une personne vaccinée soit le siège d’une recombi-
naison virale défavorable est infime ». Mais, estime-t-il,
le nombre considérable des vaccinés dans le monde
contre la covid-19 fait « qu’il est très probable que cela
arrive quelque part, et qu’un virus bien plus virulent
se dissémine dans les populations, vaccinées ou non.
Alors l’argument responsabilisant “Si tu ne te fais pas
vacciner, tu fais courir un risque aux autres” se re-
tourne, en faisant de chaque vacciné un nouveau foyer
potentiel ! Se vacciner, a priori bénéfique pour soi,
peut-être irresponsable pour l’espèce. Les mêmes re-
combinaisons peuvent survenir après infection natu-
relle (81 millions de cas début janvier 2021), mais de-
viennent beaucoup plus probables après vaccination
(plusieurs milliards de personnes ?) »(269)
Contrairement aux informations que diffusent certains
dirigeants politiques et responsables d’administra-
tions, il est fortement conseillé de ne pas se faire injec-
ter des produits dont les caractéristiques ne sont pas
complètement connues pour être encore au stade ex-
périmental.

En résumé
Les « vaccins » à ARNm n’ont jamais été conçus pour
arrêter la transmission ou l’infection. Le principal ob-
jectif qu’ils sont censés assurer est la réduction des
symptômes et la gravité de la maladie.
En résumé, s’être fait injecter l’un des produits expé-
rimentaux à ARNm :
– n’empêche pas le virus d’infecter une personne ;
– n’empêche pas une personne infectée de propager le
virus ;
– les vaccins n’étant pas au point, leurs fabricants
sont incapables de dire au début de l’année 2022 dans
quelle mesure ils préviennent l’infection. Par contre, il
est possible qu’une personne vaccinée attrape le virus
et puisse le transmettre à d’autres.
À la fin de l’année 2021, les collectes d’informations de
différentes banques de données d’organismes de sur-
veillance des médicaments et de la covid-19 attestent
du risque important et grandissant pour les personnes
« vaccinées » avec des produits à ARNm de subir des
effets secondaires graves et même d’en mourir. Une
situation que se gardent bien de rappeler l’Assurance
maladie et les Agences régionales de santé dans leurs
messages et courriers aux assurés et professionnels de
santé malgré la gravité des faits.

29. Qu’en est-il vraiment du


ratio bénéfice/risque ?
« On ne sait pas trop ce qu’il en est du “vaccin”, et
dans le doute, je préfère me faire vacciner », disent des
personnes désinformées par la communication de
l’industrie pharmaceutique. Les produits à ARNm pré-
sentés comme des « vaccins » sont-ils vraiment béné-
fiques ?
Pourquoi vacciner contre « un virus qui expose au dé-
cès moins de 0,5 % des personnes infectées » ?
Pour le psychiatre Frédéric Badel, « vacciner contre un
virus qui expose au décès moins de 0,5 % des per-
sonnes infectées, l’âge médian des victimes étant de 84
ans, vacciner contre un virus qui, de surcroît, est régi
comme ce type de virus par la règle de la mutation
(plusieurs sont déjà détectées) n’est pas rationnel.
C’est une absurdité sur le plan médical. Le rapport
bénéfice-risque n’est pas favorable et la question de
l’élaboration d’un tel vaccin ne devrait même pas se
poser […] Ce sont les médecins des plateaux télé qui
forgent l’opinion, et ce en dépit de leurs collusions
avec les laboratoires sur lesquelles des comptes ne
leur sont que rarement demandés »(270).
Pfizer rajoute une troisième dose à son vaccin peu effi-
cace
L’efficacité et la sûreté du « vaccin » Pfizer sont pour le
moins douteuses. Quels sont les éléments connus de
la balance bénéfice/risque de ce produit diffusé avec la
garantie de l’Union européenne et du gouvernement
français ? Réinfocovid présente, sur son site internet
(www.reinfocovid.fr), les documentations issues des
fabricants de « vaccins » expérimentaux, la littérature
transmise à différentes autorités et l’historique de ces
produits présenté par l’Agence européenne des médi-
caments (AEM)(271).

Bénéfices (efficacité)
– Efficacité montrée uniquement sur la réduction des
formes bénignes à modérées d’infection à SARS-CoV-2.
– Pas d’efficacité montrée pour la prévention des
formes graves avec hospitalisation.
– Pas d’efficacité montrée pour la prévention des
formes mortelles.
– Pas d’efficacité montrée chez les personnes de + de
75ans.
– Efficacité non étudiée chez les personnes de - de
16ans.
– Efficacité non étudiée chez les immunodéprimés.
– Aucune donnée sur la prévention de la transmission
du virus chez les personnes vaccinées, permettant un
éventuel retour à « une vie normale ».
– Aucune donnée sur la persistance de l’effet du vaccin
au-delà de 3 mois.
– Aucune donnée sur l’efficacité du vaccin sur les po-
tentiels variants du virus.

Risques (effets indésirables)


– « Vaccin » à ARNm : une partie de l’ARN du virus est
modifiée, puis introduite dans l’organisme, lu par la
machinerie cellulaire qui se met à produire des com-
posants viraux.
– Nouvelle technologie : aucun précédent chez l’être
humain.
– Période d’étude des effets indésirables : 3 premiers
mois suivant la vaccination.
– Risque de choc anaphylactique (mécanisme aller-
gique) important : fréquence de 1/100 000 environ.
– Aucune donnée sur les effets indésirables à moyen
ou long terme, notamment en ce qui concerne la sur-
venue de maladies auto-immunes, la cancérogénicité,
la génotoxicité, l’intégration potentielle de matériel gé-
nétique vaccinal au génome.
– Aucune donnée de sécurité sur l’utilisation chez la
femme enceinte et l’enfant, ni concernant l’allaitement
maternel.
À noter
Tout comme l’industriel producteur de ce produit gé-
nique a été exempté de ses responsabilités financières
en cas d’effets indésirables par l’Union européenne, les
médecins prescripteurs le seront également par le mi-
nistère de la Santé et sur demande du Conseil de
l’ordre des médecins(272).

Les cachotteries de Pfizer-BioNTech sur


leur vaccin « efficace à plus de 95 % »
Que dit le tandem Pfizer-BioNTech lorsqu’il présente
son « vaccin » en décembre 2020 ? « L’efficacité du vac-
cin était remarquablement élevée chez les participants
sans preuve d’infection antérieure au SRAS-CoV-2, à
plus de 95 % chez les participants sans preuve préa-
lable d’infection par le SRAS-CoV-2 et à 94 % chez les
personnes atteintes ou non d’une infection antérieure,
dans les analyses provisoires et finales. »(273) Mais, le
même mois, Le Vidal rappelle que des « questions rela-
tives à l’efficacité demeurent en suspens », et non des
moindres.
« Si les résultats rendus publics par Pfizer/BioNTech
et la FDA sont rassurants sur l’efficacité globale du
vaccin BNT162b au cours des 2 mois suivant la 2e in-
jection, de nombreuses questions sur cette efficacité
demeurent sans réponse :
– la persistance de la protection obtenue dans le
temps;
– l’efficacité parmi les populations vulnérables aux
formes graves (en particulier les insuffisants rénaux et
les personnes immunodéprimées) ;
– l’efficacité chez les personnes ayant des antécédents
de covid-19 (même si l’analyse post hoc semble suggé-
rer une efficacité dans ce groupe, celui-ci est trop petit
pour conclure) ;
– l’efficacité chez les enfants et les moins de 16 ans ;
– l’efficacité contre les formes asymptomatiques de la
covid-19 ;
– l’efficacité contre les formes graves et l’effet sur la
mortalité ;
– l’efficacité contre les effets à long terme des infec-
tions acquises malgré le vaccin ;
– l’efficacité sur la transmission du virus en cas de
contamination d’une personne malgré le vaccin ;
– le futur de cette efficacité si la pandémie venait à
évoluer (mutations de SARS-CoV-2, par exemple)(274). »
Ajoutons que si les effets secondaires indésirables et
graves à moyen et long termes ne sont pas connus, ce
« vaccin », que le Groupe stratégique consultatif
d’experts (SAGE) sur la vaccination de l’OMS qualifie
de « sûr et efficace »(275), est suspecté responsable, à
lui seul, de 571 164 cas d’effets secondaires recensés
dans le seul Espace économique européen (EEE)(276)
au 24 janvier 2022. Un nombre qui ne représente que
plus ou moins 5 % du nombre réel de personnes vic-
times d’effets secondaires !
Pfizer-BioNTech : Records à la morgue
Côté « réduction du nombre de personnes pouvant être
sensibles au virus », Pfizer affiche avec son produit ex-
périmental à ARNm des records beaucoup moins mé-
diatisés, sans doute pour être beaucoup moins flat-
teurs. Celui-ci est responsable du plus grand nombre
d’effets indésirables graves et du plus grand nombre
de morts susceptibles d’être liés à son injection : 144
607 cas d’effets indésirables suspectés, dont 116 244
et 4 993 décès dans le seul Espace économique euro-
péen, sont recensés au 17 avril 2021 par EudraVigi-
lance(277) (46 751 en janvier 2021). Deux mois plus
tard, 269 640 cas individuels d’effets indésirables et 8
426 décès sur le total de groupes de réaction seront
identifiés par Eudravigilance pour le Tozinameran de
PfizerBioNTech, dont 209 104 dans l’Espace écono-
mique européen (31 424 cas pour la France) (278). Ils
seront 722 454 cas, dont 571 164 dans le seul Espace
économique européen (86 276 pour la France) au mois
de janvier 2022(279). Même si EudraVigilance précise
que les informations présentées sur son site internet «
concernent les effets indésirables suspectés, en
d’autres termes, les effets qui ont été observés à la
suite de l’administration ou de l’utilisation d’un médi-
cament » et que « ces effets indésirables suspectés
peuvent ne pas être liés au médicament ou ne pas
avoir été provoqués par ce dernier », il faut rappeler
que :
1. Ces chiffres ne représentent qu’une infime partie de
la situation réelle, la majorité des effets secondaires
n’étant pas signalée ;
2. Ils sont issus de la collecte des données que les en-
treprises pharmaceutiques titulaires de l’autorisation
de mise sur le marché conditionnelle et les autorités
nationales de réglementation des médicaments de
l’Espace économique européen ont transmises à Eu-
dravigilance ;
3. Le nombre de cas présentant des effets secondaires
indésirables et de décès continue d’augmenter réguliè-
rement avec l’augmentation du nombre de personnes
vaccinées. Cette corrélation entre ces deux données
tend à prouver que ces effets secondaires et décès sont
bien liés à l’injection de produit à ARNm. Si tel n’était
pas le cas en raison du fait qu’ils seraient dépendants
d’autres facteurs étrangers au « vaccin » (autre maladie
du patient, interaction entre des médicaments, etc.),
ceux-ci seraient bien moins importants et épisodiques
et ne se traduiraient pas par une augmentation conti-
nue régulière correspondant à l’augmentation du
nombre de « vaccinés » avec le produit de Pfizer-
BioNTech ou ceux d’autres sociétés fabriquant des
produits identiques ;
4. Ainsi que le précise EudraVigilance, « outre les dé-
clarations spontanées résultant de l’utilisation du mé-
dicament dans le monde entier, il peut également y
avoir des rapports issus d’essais cliniques, d’autres
études et de la littérature scientifique. Seule
l’évaluation de toutes les données disponibles permet
de tirer des conclusions robustes sur les bénéfices et
les risques d’un médicament ». Cette démarche doit
être respectée afin de rétablir la vérité vraie.

VAERS : Une augmentation continue du nombre


de cas et de décès
Au mois de juillet 2021, la journaliste d’investigation
indépendante Megan Bradshaw rapporte dans une en-
quête(280) : « Les données du VAERS(281) publiées au-
jourd’hui [NdA : début juillet 2021] par le CDC ont
montré un total de 441 931 rapports d’événements
indésirables de tous les groupes d’âge suite aux vac-
cins COVID, dont 6 985 décès et 34 065 cas graves
entre le 14 décembre 2020 et le 25 juin 2021 »(282).
Un mois plus tard, les données VAERS publiées début
août par les CDC confirment l’aggravation du phéno-
mène : un total de 545 338 rapports d’événements in-
désirables de tous les groupes d’âge à la suite de
l’injection de produits à ARNm contre la covid-19 et un
nombre de décès atteignant 12 366 et 70 105 effets
délétères graves entre le 14 décembre 2020 et le 30
juillet 2021 ! Aucun média français de la presse sub-
ventionnée d’information politique et générale
n’évoquera ces données pourtant issues du système
national d’alerte pour détecter d’éventuels problèmes
de sécurité dans les vaccins homologués aux États-
Unis.
Par ailleurs, la recherche menée en France par le doc-
teur Nicole Delépine auprès des principales bases de
données sur les effets indésirables des médica-
ments(283) laisse peu de place au doute sur le lien pro-
duit ARNm/décès et donc sur la réalité de la balance
bénéfice/risque.

AstraZeneca change de nom


Points positifs de ce vaccin
Le vaccin a démontré une efficacité d’environ 60 %
pour la protection des formes symptomatiques de la
covid-19 chez les personnes de 18 à 55 ans(284).
Incertitudes sur ce vaccin
– Aucune conclusion ne peut être tirée sur l’efficacité
de ce vaccin pour les personnes de plus de 55 ans et
pour les personnes souffrant d’autres maladies (appe-
lées comorbidités) ;
– l’efficacité du vaccin est inconnue concernant la pré-
vention des formes graves ou asymptomatiques ;
– la durée de protection de ce vaccin n’est encore pas
connue ;
– l’efficacité et la sécurité de ce produit sont inconnues
pour les enfants de moins de 18 ans ;
– aucune donnée disponible sur l’interchangeabilité
des doses avec un autre vaccin ;
– les études de toxicité sur la reproduction chez
l’animal ne sont pas terminées ;
– l’efficacité et la sécurité de ce produit n’ont pas été
testées chez les femmes enceintes ;
– l’excrétion du vaccin dans le lait maternel n’est pas
connue ;
– aucune étude de génotoxicité et de cancérogénicité
n’a été réalisée ;
– l’efficacité et la sécurité de ce produit seront confir-
mées le 31 mai 2022 lorsque l’étude sera terminée(285).
Le 14 avril 2021, le Danemark, après avoir été le pre-
mier pays en Europe à avoir suspendu complètement
l’utilisation du vaccin le 11 mars après des rapports
décrivant des cas exceptionnels de caillots sanguins,
combinés à un faible taux de plaquettes et à des sai-
gnements, renonçait définitivement au vaccin Astra-
Zeneca contre la covid-19 à cause de ses effets secon-
daires « rares », mais « graves ». À la mi-mars 2021,
une vingtaine de pays de l’Union européenne déci-
daient à leur tour de stopper les injections du produit
après l’apparition d’effets indésirables gravissimes de
type thromboemboliques et/ou thrombopéniques à la
suite des vaccinations perpétrées avec ce produit.
« La base de données officielles européennes ADRre-
ports (Adverse Events Reports) rassemblant les effets
indésirables des différents vaccins met en exergue de
façon claire les thromboses ainsi qu’un nombre inex-
pliqué de morts soudaines tout à fait troublantes,
quasiment absentes notamment du vaccin contre la
grippe classique », indique les analystes de Réinfoco-
vid(286). Précision de Réinfocovid : « Les effets indési-
rables graves représentent près de 62 % des EIG pour
AstraZeneca. On notera enfin un seul cas de throm-
bose rapporté dans toute l’Union Européenne en 2020
pour le vaccin contre la grippe (Split Virion), contre
déjà 515 pour AstraZeneca en 3 mois dont la grande
majorité chez des patients entre 18 et 64 ans. Ce ni-
veau d’alerte légitimant les actions de retraits de cer-
tains pays du vaccin AstraZeneca. » Au 5 avril 2021,
ce sont 133 310 cas d’effets indésirables qui sont si-
gnalés, dont 82 449 graves, 515 thromboses rappor-
tées et 42 morts soudaines !(287)
Marco Cavaleri (AEM) : « Il est clair qu’il existe un lien
avec le vaccin »
La situation devint telle que l’Agence européenne des
médicaments (AEM) se vit contrainte de suspendre
toute utilisation du produit le 16 mars 2021 pour…
l’autoriser à nouveau quelques jours plus tard à desti-
nation des sujets âgés de plus de 55 ans, arguant du
fait que la balance bénéfice sur risque de cette vacci-
nation demeurait toujours en faveur de la poursuite de
la campagne vaccinale. Bien sûr, cette décision de re-
mettre ce « vaccin » sur le marché est complètement
étrangère, mais alors complètement, au fait que l’AEM
est dirigée depuis le mois de novembre 2020 par ma-
dame Emer Cooke. Cette femme est une ancienne lob-
byiste de l’industrie pharmaceutique, auparavant
cadre dans l’Association européenne des groupes
pharmaceutiques auprès de l’Union Européenne à
Bruxelles, poste extraordinairement dépendant des
industriels du médicament… C’est un peu comme si la
protection de l’enfance avait été confiée à un pédophile
notoire.
Puis, le 6 avril, le responsable de la stratégie en ma-
tière de vaccination de l’AEM, Marco Cavaleri, déclare :
« On peut maintenant le dire, il est clair qu’il existe un
lien avec le vaccin. Ce qui provoque cette réaction, ce-
pendant, nous ne le savons toujours pas. Ces throm-
boses cérébrales déficientes en plaquettes semblent
être le principal événement à étudier. En résumé :
dans les prochaines heures, nous dirons que la con-
nexion existe, mais nous devons encore comprendre
comment cela se passe ». Et de préciser que « parmi les
vaccinés, il y a un nombre plus élevé de cas de throm-
bose cérébrale avec déficit plaquettaire chez les jeunes
que ce à quoi on pourrait s’attendre. Nous devrons le
dire ». Que les vaccinés qui ont suivi les appels du
président, du gouvernement français et des adminis-
trations à se faire injecter la petite piquouse se « ras-
surent » : « Un travail très méticuleux sera donc néces-
saire pour comprendre si le rapport bénéfice/risque
est en faveur du vaccin pour tous les âges » (288). Dure
vie que celle des cobayes !

Le Premier ministre Castex « exhorte à se faire


vacciner en particulier » avec un « vaccin » qui
n’est… plus livré !
Potentiellement dangereux et responsable d’effets se-
condaires graves, le vaccin AstraZeneca ? Qu’à cela ne
tienne ! Le 8 mai 2021, comme si de rien n’était, le
Premier ministre du moment, Jean Castex, déclare : «
Je vous exhorte à vous faire vacciner avec tous les
vaccins, en particulier avec AstraZeneca » (289). Gonflé,
le Castex ! Et pourquoi cette exhortation ? En raison
du fait que ce vaccin est, après le Pfizer-BioNTech, ce-
lui qui cumule à cette date le plus grand nombre
d’effets indésirables graves possiblement liés à son uti-
lisation recensés par toutes les bases de données, dont
EudraVigilance ? En raison du fait qu’au moment de
sa déclaration, Castex ne peut ignorer que l’Union eu-
ropéenne a décidé de ne pas renouveler le contrat qui
la liait avec AstraZeneca jusqu’en juin 2021 ? Ou en
raison du fait que ladite Union européenne a engagé
des poursuites judiciaires à l’encontre d’AstraZeneca ?
Les faits sont d’autant plus graves qu’au même mo-
ment, le Premier ministre Castex ne peut ignorer non
plus que le lien entre le vaccin et des cas de throm-
bose veineuse cérébrale (1 cas sur 100 000 vaccina-
tions) a été établi le 6 avril précédent par l’AEM ! De
son côté, le commissaire européen à la Justice, Didier
Reynders, affirme le lendemain : « Nous avons eu un
réel problème avec AstraZeneca. Il y a un manque de
confiance. Il est donc impossible désormais d’acheter
ce vaccin. »(290) C’est ce que son homologue en charge
du Marché intérieur, le commissaire européen Thierry
Breton, appelle au même moment un… « très bon vac-
cin »(291) (sic) ! Faut bien liquider le stock payé avec
l’argent des contribuables dont la date de péremption
arrive pour le… renouveler !

Johnson & Johnson est suspendu


S’agissant du vaccin covid-19 Janssen, alors que son
autorisation conditionnelle de mise sur le marché eu-
ropéen venait d’intervenir, un rapport de la FDA éta-
sunienne (équivalent de l’Agence européenne des mé-
dicaments - AEM) alertait sur l’existence d’un sur-
risque d’embolies et de thromboses chez les vaccinés.
La gravité de ces effets secondaires est telle que cet
organisme appela à une vigilance accrue de tous les
organismes de surveillance autour de ces phénomènes
au moment de la diffusion du produit auprès du grand
public(292). Par prudence, le CDC (Centre de contrôle
et de prévention des maladies, principale agence du
ministère étasunien de la Santé) et la FDA ont recom-
mandé une pause dans l’utilisation du « vaccin »
Johnson & Johnson’s Janssen aux États-Unis à
compter du mardi 13 avril 2021. Dans un communi-
qué, le CDC indique que « les personnes qui ont reçu
le vaccin J & J/Janssen COVID-19 au cours des trois
dernières semaines et qui développent des maux de
tête sévères, des douleurs abdominales, des douleurs
aux jambes ou un essoufflement dans les trois se-
maines suivant la vaccination doivent contacter leur
centre de santé. Les prestataires de soins de santé
sont invités à signaler les événements indésirables au
système de notification des événements indésirables
liés aux vaccins »(293).

Effets indésirables dans l’Union européenne avec


les produits covid-19 Pfizer-BioNTech, Moderna
et AstraZeneca
Le site internet de l’association Santé libre animé par
le collectif Réinfocovid présente une multitude
d’informations sur la pandémie covid-19. Les méde-
cins et scientifiques qui y collaborent ont notamment
établi les descriptifs et résumés des effets secondaires
sur ces vaccins.
À retenir
1. Le taux de létalité supposée due au vaccin covid-19
pour les 18-44 ans est identique au taux de mortalité
due à la maladie covid-19 pour les vaccins Pfizer et
Astrazeneca, voire plus élevé, d’un facteur 7, pour le
vaccin Moderna.
2. Il existe 60 fois plus de morts suspectes après vac-
cination par les vaccins Pfizer et AstaZeneca qu’après
vaccination par le vaccin de la grippe.
3. Il existe 400 fois plus de morts suspectes après vac-
cination par le vaccin Moderna qu’après vaccination
par le vaccin de la grippe.
4. Le risque de mort soudaine est 20 à 60 fois plus
élevé après vaccination contre la covid-19 en compa-
raison à la vaccination contre la grippe.

Deux bases de données


Pour les détails de composition et de contexte régle-
mentaire des vaccins covid-19, se reporter aux fiches
vaccins sur le site Réinfocovid (www.reinfocovid.fr).
Concernant le suivi les effets indésirables de ces vac-
cins à l’échelle de l’Union européenne, le site officiel lié
à la Commission européenne ADRreports.eu (Adverse
Events Reports) fournit les données brutes issues des
hôpitaux et des médecins des pays de l’Union euro-
péenne (excluant désormais en 2021 l’Angleterre post-
Brexit)(294). Prendre en compte que les effets secon-
daires recensés ne représentent qu’entre 1 et 5 % des
effets secondaires réels.

Vaccins à ARNm comparés au vaccin classique de


la grippe
Réinfocovid(295) a publié sur son site internet une
comparaison des effets secondaires des produits à
ARNm avec ceux du vaccin classique de la grippe.
Cette comparaison correspond à l’extraction des don-
nées 2021, patient par patient, entre le 1er janvier et
le 6 avril 2021.
Il met en exergue :
1. une proportion d’effets graves très élevés liés aux
vaccins Covid-19 comparé au vaccin classique de la
grippe (virus inactivé) sur l’année 2020 ;
2. une proportion de morts soudaines très inquiétante
par sa valeur et par le fait que ces morts soudaines, en
moins de 24 h post-vaccination, touchent l’ensemble
des classes d’âge.

Moins de 75 ans : Risque de mort soudaine après


l’injection
Le fameux ratio bénéfices/risques pour les moins de
75 ans sans comorbidités est alors à regarder de très
près, puisqu’avec les « vaccins » à ARNm, il apparaît
un risque de mort soudaine pour le patient qui est ab-
sent des risques liés au covid-19 dont les morts sont
toujours résultantes d’un passage plus ou moins long
en service de réanimation.

Les annonces trompeuses de fabricants


de « vaccins » à ARNm
Toutes les sociétés transnationales productrices de «
vaccins » anti-covid à ARNm ont largement vanté dans
leur communication une prétendue efficacité de leurs
vaccins de plus ou moins 95 %. Il en va bien autre-
ment, ainsi que l’indiquent plusieurs études scienti-
fiques : « Cette efficacité est en fait une efficacité rela-
tive, et la FDA (Food and Drug Administration) re-
commande de communiquer aussi l’efficacité absolue
des vaccins, et pas uniquement l’efficacité relative, car
cela influence abusivement les patients et les méde-
cins. »(296)

« Efficacité relative » et « efficacité absolue » :


quelle différence ?
En effet, selon une étude scientifique(297), « les diffé-
rences entre les mesures d’effet relatif et les mesures
d’effet absolu dans les études “sont mal comprises par
les professionnels de la santé, et encore plus mal
comprises par les patients” ». Il appert en réalité que «
dans l’essai mené durant l’automne 2020, 99,1 % des
non-vaccinés n’ont pas eu la Covid-19 contre 99,96 %
des vaccinés. »(298) Aussi, comme l’indiquent les méde-
cins et scientifiques du collectif Réinfocovid, « il ne
faut pas se laisser berner par des taux d’efficacité rela-
tive élevés. L’efficacité absolue des vaccins calculés par
des chercheurs est :
– PfizerBioNTech : efficacité absolue de 0,7 %
– Moderna : efficacité absolue de 1,1 % »(299).
Cela signifie que les personnes qui se sont fait injecter
le produit à ARNm de Pfizer ou Moderna ont diminué
le risque d’être infecté par le SRAS-Cov-2 de 0,7 % et
1,1 % respectivement !
Que dit l’OMS sur les différences entre l’efficacité réelle
– ou absolue – et l’efficacité relative (dite aussi poten-
tielle) ?
« L’efficacité potentielle d’un vaccin se mesure dans le
cadre d’un essai clinique contrôlé et repose sur le
nombre de personnes qui, ayant été vaccinées, ont dé-
veloppé un résultat présentant un intérêt (en général,
la maladie) en le comparant à celles qui ont développé
le même résultat après avoir reçu un placebo (vaccin
factice). Au terme de l’étude […] on calcule l’efficacité
potentielle – qui permet de savoir dans quelle mesure
le vaccin diminue le risque de contracter la maladie. Si
l’efficacité potentielle d’un vaccin est élevée, il y a
beaucoup moins de personnes qui sont tombées ma-
lades dans le groupe qui a reçu le vaccin que dans ce-
lui qui a reçu le placebo.
« L’efficacité réelle du vaccin mesure à quel point il
fonctionne dans le monde réel. […] L’efficacité réelle
est mesurée par l’observation de la protection que le
vaccin apporte à des communautés dans leur en-
semble. Cette efficacité dans le monde réel peut être
différente de celle mesurée dans les essais cliniques,
car il est impossible de prévoir avec certitude dans
quelle mesure un vaccin sera efficace pour une popu-
lation bien plus importante et plus variée qui se fait
vacciner en situation réelle. »(300)
Ce qui n’empêche pas l’OMS, malgré l’augmentation
continue du nombre d’effets indésirables et de décès
liés aux « vaccins » à ARNm, de continuer d’affirmer «
qu’il a été prouvé que les vaccins contre la COVID-19
sont sans danger et efficaces »… Prouvé par qui ? Cer-
tainement pas par les bases de données de pharmaco-
vigilance. De plus, le doute est permis sur cette affir-
mation venant d’une organisation dont la direction
n’hésite pas à publier un rapport scientifique truqué
pour satisfaire les intérêts de sociétés transnationales
étasuniennes de la pharmacie. Une remarque enfin :
ni le Conseil scientifique ni le CARE ne peuvent igno-
rer, à la fin de l’année 2021, ni le manque d’efficacité
ni les dangers potentiels que présentent ces produits à
ARNm. Alors, pourquoi les dissimulent-ils ?

EN SAVOIR PLUS
Le Vidal
Vaccin PfizerBioNTech contre la Covid-19 : Enfin des
données à analyser, par Stéphane Korsia-Meffre, 10
décembre 2020.
The Defender (www.childrenhealthdefense.org)
– Scientists warn Pfizer and Moderna vaccines can al-
so cause blood clots (Des scientifiques avertissent que
les vaccins de Pfizer et Moderna peuvent aussi provo-
quer des caillots sanguins),
The Defender (www.childrenshealthdefense.org), 16
avril 2021.
– Latest CDC VAERS Data Show Reported Injuries
Surpass 400,000 Following COVID Vaccines (Les der-
nières données du CDC VAERS montrent que les évé-
nements signalés dépassent les 400 000 après les vac-
cins COVID), par la journaliste d’investigation indé-
pendante Megan Redshaw,
The Defender, 2 juillet 2021.
VAERS (www.vaers.hhs.gov)
Créé en 1990, le Vaccine Adverse Event Reporting Sys-
tem (VAERS) est un système national d’alerte précoce
pour détecter d’éventuels problèmes de sécurité dans
les vaccins homologués aux États-Unis. Le VAERS ac-
cepte et analyse les rapports d’événements indési-
rables (effets secondaires possibles) après qu’une per-
sonne ait été vaccinée. Tout le monde peut signaler un
événement indésirable au VAERS. Les professionnels
de la santé sont tenus de déclarer certains événements
indésirables et les fabricants de vaccins doivent décla-
rer tous les événements indésirables qui sont portés à
leur attention. Le VAERS est particulièrement utile
pour détecter des schémas inhabituels ou inattendus
de notification d’événements indésirables qui pour-
raient indiquer un éventuel problème de sécurité avec
un vaccin. De cette façon, le VAERS peut fournir au
CDC et à la FDA des informations précieuses indi-
quant qu’un travail et une évaluation supplémentaires
sont nécessaires pour évaluer davantage un éventuel
problème de sécurité.
Site internet : www.vaers.hhs.gov
Food & Drug Administration (FDA – (www.fda.gov)
Pfizer-BioNTech Covid-19 vaccine (BNT162, PF-
07302048), Vaccins et produits biologiques connexes,
Réunion d’information du comité consultatif, date de
la réunion : 10 décembre 2020, p. 74. Document con-
sultable sur le site internet de la Food & Drug Admi-
nistration (FDA).
FDA, site internet dédié aux vaccins (www.cvdvaccine-
us.com)
Autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) du vaccin
Pfizer-BioNTech covid-19 pour prévenir la maladie co-
ronavirus 2019 (covid-19), Fiche d’information pour
les fournisseurs de soins de santé qui administrent le
vaccin, mise à jour du 6 avril 2021, p. 7 et documen-
tation Pfizer et BioNTech, du 6 avril 2021, p. 18.
EudraVigilance (www.adrreports.eu)
EudraVigilance (www.adrreports.eu) : Base de données
européenne des rapports d’effets indésirables suscep-
tibles d’être liés à l’utilisation de médicaments,
nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigi-
lance pour Tozinameran (Pfizer) au 17 avril 2021.
Réinfocovid (www.reinfocovid.fr)
Se ré-informer, Articles scientifiques, rubrique « Vac-
cins ».
– Fiche d’informations concernant le vaccin ARNm de
Pfizer/BioNTech. Présentation des éléments connus à
ce jour et de la balance bénéfice-risque, 9 mars 2021.
– Effets indésirables en Europe sur les vaccins Covid-
19 Pfizer, Moderna et AstraZeneca, par le Collectif Ré-
infocovid, 17 avril 2021.
– Vaxzevria (AstraZeneca) et Covid-19 Janssen (John-
son&Johnson), Note de synthèse AIMSIB/Réinfocovid,
8 avril 2021.
– Comment est calculée l’efficacité des vaccins ? 20
juillet 2021.
Agence européenne des médicaments (AEM)
Information produit, Vaxzevria (anciennement COVID-
19 Vaccine AstraZeneca) : EPAR – Informations sur le
produit, première publication le 18 février 2021, mise
à jour le 28 avril 2021.

30. Les « vaccins » à ARNm sont-ils dangereux ?


Comment fonctionnent les produits à ARNm et pour-
quoi sont-ils dangereux ?
Notons d’abord qu’une autorisation de mise sur le
marché a été attribuée de manière conditionnelle à ces
vaccins par l’Union européenne compte tenu de
l’urgence décrétée par l’OMS.
Par ailleurs, l’OMS a justifié sa décision en prétextant
une « absence de thérapeutique curative connue », ce
qui est complètement faux puisqu’il existe deux médi-
caments, l’Hydroxychloroquine et l’Ivermectine, qui
permettent de soigner la covid-19(301). Cette décision
de l’Union européenne autorise ainsi le développement
commercial de produits à ARNm expérimentaux aux
effets incertains alors que :
– il existe non seulement deux médicaments, mais
également le vaccin russe Sputnik V permettant de
soigner et de se protéger de la covid-19 ;
– les essais de phase 3 de ces produits à ARNm ne
sont pas finalisés ;
– de nombreuses questions restent en suspens sur
l’efficacité absolue et la sûreté des produits à ARNm ;
– à la fin de l’année 2021, il appert de très nombreux
effets secondaires de toutes gravités dans toutes les
populations où ceux-ci sont commercialisés.

Que contiennent les produits à ARNm ?


Le site internet de la Fondation Refdata (302) fournit les
données de la composition des produits à ARNm à
l’attention des chercheurs comme des professionnels
de la santé et du grand public. Refdata travaille en col-
laboration avec les principales associations profes-
sionnelles du système de santé suisse, ainsi qu’avec
les autorités nationales ou à vocation régionale et in-
ternationale et son site est l’un des plus précis qui
soient. Refdata présente le contenu des médicaments
et vaccins, leurs conditions d’utilisation, mais traite
aussi des questions relatives aux effets secondaires
ou, par exemple, de la pharmacovigilance. Les infor-
mations diffusées sont régulièrement mises à jour. De
même, le site internet www.mesvaccins.net présente
les « vaccins » à ARNm. Attention : ces sites, comme la
plupart de ceux qui diffusent ces données, publient les
informations que transmettent les fabricants.

Comment fonctionne un vaccin à ARN ?


Dans un article publié par Futura Santé (303) compor-
tant de nombreux éléments, des renvois sur des as-
pects annexes aux vaccins ARNm (Histoire de la vacci-
nation en 7 dates, covid-19 : six questions sur la dis-
tribution des vaccins), des références bibliographiques
et plusieurs liens internet, la rédactrice scientifique
Julie Kern présente le fonctionnement des nouveaux «
vaccins » ARNm. Elle consacre un paragraphe de son
article aux Avantages et inconvénients (aperçu non
exhaustif) des vaccins à ARNm. Extraits :
« Comme elle est récente, cette technologie présente des
inconvénients qui sont surtout liés à un manque de re-
cul scientifique sur son utilisation […]
Certaines études cliniques ont rapporté des événements
indésirables de grade 3, c’est-à-dire qui invalident tota-
lement ou menacent la vie du patient, pour deux vaccins
à ARNm destinés à lutter contre la rage et les virus
H10N8 et H7N9 alors qu’ils étaient en phase 1.
Enfin, la fragilité des ARN messagers est aussi un han-
dicap. Pfizer a annoncé que son vaccin devra être con-
servé à - 80°C. Cela pose d’évidents problèmes de logis-
tique. Il sera alors impossible d’acheter son vaccin en
avance et de le stocker au réfrigérateur avant la vacci-
nation. On peut imaginer que les personnes devront se
rendre dans des centres de vaccination capables de
stocker dans l’azote liquide de grandes quantités
d’unités vaccinales, et de réaliser l’injection dans un
laps de temps assez restreint. »

L’aventure commence à l’Institut Pasteur


L’utilisation de ce type de « vaccins » à ARNm n’est pas
à condamner à l’avance. Les recherches ouvertes de-
puis le tout début des années soixante par une équipe
de chercheurs de l’Institut Pasteur incluant Jacques
Monod, François Jacob et François Gros, avec d’autres
aux États-Unis, allaient apporter la preuve de
l’existence de cet ARN messager. Le lecteur désireux
de découvrir cette passionnante aventure scientifique
se reportera utilement à divers ouvrages(304), au site
internet de l’Institut Pasteur (www.pasteur.fr) et à son
article Découverte de l’ARN messager en 1961, ainsi
qu’aux travaux qui l’accompagnent. Par contre, le fait
que des produits soient massivement commercialisés
et injectés à des centaines de millions d’individus sans
que leur expérimentation soit aboutie relève de la pure
inconscience.

Le vaccin à ARNm est une invention française, et


non étasunienne
Pour découvrir l’histoire du vaccin à ARNm, le lecteur
se reportera à l’étude très documentée réalisée par des
auteurs de l’École de Guerre Économique titrée « Co-
vid-19 : Enjeux géoéconomiques »(305). On y découvre,
entre autres choses fort intéressantes, qu’il y a « toute
une histoire, en particulier avec l’Université de Penn-
sylvanie qui a mis en avant ses chercheurs qui, par-
fois, n’ont jamais fait de vaccins de leur vie et ont créé
une véritable histoire à la Hollywood qui a conquis les
médias français. Ce qui est tragique, car la France,
c’est l’endroit où l’ARN messager a été découvert en
1961, et c’est aussi l’endroit où le premier vaccin à
ARN messager a été publié par le professeur Pierre
Meulien en 1993. Et c’est vraiment un vaccin qui res-
semble à ce que nous avons 30 ans plus tard au ni-
veau de son design, un ARN synthétique dans un lipo-
some. Et ça, c’est le professeur Meulien à Paris en
1993 ! Et ce qui est extraordinaire, c’est que la com-
munication américaine fait croire aux gens que le vac-
cin (ARN messager anti-Covid-19) est une invention
américaine de Pfizer. Il y a vraiment, au moins au ni-
veau de l’Université de Pennsylvanie, une tentative de
faire croire, de communiquer que tout est américain ».

Que disent les documentations


de Pfizer-BioNTech et de Moderna ?
Ces documents sont publics et accessibles sur le site
internet de l’Agence européenne du médicament –
AEM (voir rubrique En savoir plus).
À la page 54 de l’Autorisation de Mise sur le Marché
conditionnelle du « vaccin » Pfizer/BioNtech, il est clai-
rement indiqué que :
– les ARNm encapsulés dans des nanoparticules lipi-
diques atteignent de nombreux organes : rate, cœur,
reins, poumons, cerveau ;
– les ARNm ont été retrouvés dans les ovaires et les
testicules en quantité faible lors des études de biodis-
tribution de ce vaccin.
Le paragraphe sur la biodistribution de l’AMM condi-
tionnelle (p. 47 et 52) du « vaccin » Moderna, nous ap-
prend que :
– les ARNm vaccinaux sont détectables dans une
grande variété d’organes : cerveau, cœur, poumon,
yeux, testicules ;
– il est impossible de connaître la biodisponibilité dans
les ovaires, car aucun rat femelle n’a été inclus dans
l’étude de biodistribution du vaccin Moderna ;
– les concentrations d’ARNm sont plus importantes
dans la rate et les yeux par rapport au plasma.
– Les ARNm vaccinaux passent la barrière hémato-
encéphalique et atteignent le cerveau(306).
Vaccin Pfizer/BioNTech : « La question d’une éven-
tuelle toxicité à long terme se pose toujours, ainsi que
celle des effets indésirables graves »
Un article de Stéphane Korsia-Meffre paru en dé-
cembre 2020 dans Le Vidal(307), l’une des références
des professionnels de la santé en matière de pharma-
cologie, alertait sur le danger potentiel de la vaccina-
tion avec le « vaccin » de Pfizer-BioNTech. Dans cet ar-
ticle très détaillé et documenté sur le produit ARNm
conçu par les laboratoires Pfizer et BioNTech, ce spé-
cialiste de l’information médicale auprès du grand pu-
blic passe en revue l’historique et les données de ce
vaccin. Il indique notamment dans son analyse, parmi
d’autres chapitres, que « les questions relatives à
l’efficacité demeurent en suspens », que « des effets
indésirables post-injection (sont) plus sévères chez les
moins de 56 ans » et surtout que « la question d’une
éventuelle toxicité à long terme se pose toujours, ainsi
que celle des effets indésirables graves et rares qui
pourraient survenir ». Stéphane Korsia-Meffre souligne
en conséquence que « ces points irrésolus montrent la
nécessité absolue, à la fois de poursuivre l’étude », de «
mener des études complémentaires ciblées sur ces
questions et de mettre en place des mesures de vacci-
novigilance efficaces ». De même, il préconise de
mettre également en place des mesures « d’évaluation
de l’efficacité de ce vaccin chez les personnes de plus
de 75 ans qui vont être massivement vaccinées dans
les semaines qui viennent ».

Claude-Agnès Reynaud, immunologiste :


« Dans le labo, on change d’avis tous les jours sur
le Covid »
Claude-Agnès Reynaud, immunologiste à l’hôpital
Necker-Enfants malades, rappelle, au mois de no-
vembre 2020, que rien n’est simple en matière de vac-
cinologie : « La recherche, c’est le temps long. Ici, dans
le labo, on change d’avis tous les jours sur le Covid
[…] Sur le papier, le Covid est un virus assez “bête”. Il
varie peu, notamment dans la façon dont il infecte la
cellule ; la plupart des gens font une bonne réponse et
développent des anticorps neutralisants facilement.
Pourquoi, dans ces conditions, n’arriverait-on pas à
développer un vaccin qui fonctionne ? »(308)
Docteur Louis Fouché, anesthésiste : « Il est probable
que des effets de mutagenèse ne soient visibles qu’à
moyen et long terme »
Pour le docteur Louis Fouché, médecin anesthésiste-
réanimateur de l’AP-HM (Assistance publique - Hôpi-
taux de Marseille), les vaccins à ARNm ne sont pas
sans poser de sérieuses questions :
« Signalons qu’aucun séquençage de génome des pa-
tients ayant reçu les vaccins n’a été réalisé. De plus, si
des effets de mutagenèse(309) insertionnelle survien-
nent, il est probable que ces effets ne soient visibles
qu’à moyen ou long terme, et donc échappent à la sur-
veillance des effets indésirables dus aux vaccins, sur-
veillance qui est très courte. Rappelons-nous que le
vaccin Pandemrix, lui aussi réalisé à la va-vite dans
l’urgence de la crise H1N1, a entraîné de la narcolepsie
chez des personnes auparavant saines, qui n’ont tou-
jours pas été indemnisées pour la plupart(310). »

Professeur Perronne : « On ne connaît absolu-


ment pas les conséquences de cette injection »
Autre spécialiste de ces questions, le professeur Per-
ronne, infectiologue, chef du service des Maladies In-
fectieuses et Tropicales de l’Hôpital de Garches, qui a
présidé pendant des années des instances élaborant la
politique vaccinale. Au mois de décembre 2020, il
alerte sur le « vaccin » covid-19 à ARNm et se dit «
d’autant plus horrifié » qu’il a « toujours été en faveur
des vaccins » :
« Le pire est que les premiers “vaccins” qu’on nous
propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de
thérapie génique. On va injecter des acides nucléiques
– il s’agit de l’acide ribonucléique (ARN) – qui provo-
queront la fabrication d’éléments du virus par nos
propres cellules. On ne connaît absolument pas les
conséquences de cette injection, car c’est une première
chez l’homme. […] Un responsable médical d’un des
laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y
a quelques jours qu’il espérait un effet de protection
individuelle, mais qu’il ne fallait pas trop espérer un
impact sur la transmission du virus, donc sur la dy-
namique de l’épidémie […] Aujourd’hui, il faut dire
stop à ce plan extrêmement inquiétant. » (311)

Le rapport essentiel de
la biostatisticienne Christine Cotton
Auteur, coauteur et gestionnaire d’une centaine
d’études sur des sujets très divers, dont le projet eu-
ropéen PhagoBurn(312), fondatrice et directrice d’une
société de recherche sous contrat, sous-traitant de
l’industrie pharmaceutique (CRO - Clinical Research
Organization) pendant 22 ans, la biostatisticienne
Christine Cotton est une spécialiste des protocoles et
de l’élaboration de la méthodologie des essais cli-
niques. Sa société de sous-traitance de l’industrie
pharmaceutique qu’elle fonde à 26 ans compte parmi
ses clients plusieurs des principaux groupes de
l’industrie pharmaceutique. Le 11 janvier 2022, elle
publie un rapport(313) très complet et précis de 110
pages. Celui-ci se veut « une analyse objective des mé-
thodes habituellement utilisées dans les essais cli-
niques comparativement à celles mises en œuvre pen-
dant les essais COVID-19, et plus particulièrement
l’essai de phase 1-2-3 de Pfizer/BioNtech ». L’objet de
l’étude n’est donc pas d’argumenter « sur les procédés
réglementaires de fabrication des vaccins ni sur les
études précliniques qui mériteraient chacun un rap-
port complet », indique Christine Cotton. Ce rapport «
se place sous l’angle du respect des Bonnes Pratiques
Cliniques, élément essentiel dans le monde de
l’industrie pharmaceutique pour obtenir des résultats
statistiques intègres et fiables et pouvoir évaluer le
rapport bénéfices/risques ». « Il y a clairement des
communications qui sont fausses », dit Christine Cot-
ton alors qu’elle est interviewée par Marc Daoud, ré-
dacteur en chef du magazine Nexus. Extraits :
« Il y a des données sur lesquelles on n’a pas assez
d’informations au moment où le vaccin est disponible
sur le marché […] Sûr, cela veut dire quoi ? Sur com-
bien de temps ? Là, c’est encore une question
d’évaluation du risque. Il est sûr pour les deux mois et
demi d’observation des essais cliniques au moment où
on (NdA : Pfizer/BioNTech) fait le rapport. Comment
pouvoir informer que le vaccin est sûr alors que la to-
lérance à moyen terme et à long terme est inconnue et
que de nombreuses données sont absentes pour plu-
sieurs catégories de population ? […] Ce qui pose pro-
blème, c’est moins le manque de données que le fait de
ne pas le dire. »
Estimant que les effets secondaires risquent d’aller en
s’aggravant, Christine Cotton constate que « pour le
moment, il n’y a pas de débat. On entend un discours
unilatéral qui n’est pas basé sur les documents scien-
tifiques […] Je dis qu’il fallait poser les questions, de-
mander un certain nombre d’éclaircissements à Pfizer.
Il y a un manque de prudence, une prise de risques
qui a été faite. Maintenant, il faut en assumer les con-
séquences et malheureusement, elles vont être surtout
pour les patients »(314).

Pourquoi les « vaccins » à ARNm pourraient-ils


être dangereux ?
Le Comité de Recherche et d’Information Indépen-
dantes sur le Génie Génétique (CRIIGEN) a publié en
septembre 2020 une « Note d’expertise grand public
sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM
»(315). Dans ce document, le CRIIGEN s’est alarmé au
sujet des « vaccins » ARNm, suite à l’adoption en ur-
gence, le 15 juillet 2020, du règlement européen no
2020/1043(316). Passant en revue les différents types
de vaccins, cette étude indique que « l’utilisation de
virus génétiquement modifiés comme vecteurs, no-
tamment à des fins de thérapie génique ou
d’immunothérapie, a montré à quel point les effets in-
désirables sont variés, non maîtrisés et peuvent être
graves. Si les tentatives de l’immunothérapie sont rela-
tivement récentes, les échecs de la thérapie gé-
nique(317) depuis près de 35 ans sont là pour nous le
rappeler. Ces échecs s’expliquent en grande partie par
la recherche du scoop au détriment de l’efficacité
et/ou la biosécurité. Une telle démarche ne permettra
jamais de répondre à l’attente et aux besoins en
termes de soin ».

Robert Malone : « Un problème inattendu et po-


tentiellement mortel est survenu »
Le docteur Robert Malone est l’un des principaux spé-
cialistes étasuniens des vaccins. Défenseur du prin-
cipe vaccinal, il a reçu une formation approfondie en
bioéthique de l’Université du Maryland, du Walter
Reed Army Institute of Research et de la Harvard Me-
dical School. Neville Hodgkinson, ancien correspon-
dant médical et scientifique du Sunday Times, rap-
porte au mois de juin 2021 dans un article très com-
plet des interventions du docteur Malone(318). Il sou-
ligne alors qu’« un problème inattendu et potentielle-
ment mortel est survenu ». Un petit « détail » qui tue et
que se gardent bien d’évoquer les dirigeants de l’Union
européenne et de l’Élysée-Matignon : « Une fois dans le
sang, la protéine est également connue pour se lier
aux cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins, pro-
voquant à la fois la formation de caillots sanguins et
des saignements anormaux. » Plus grave encore : « Des
études animales utilisant un traçage radioactif ont
montré qu’elle est transportée par le sang vers de
nombreux autres sites du corps, y compris les glandes
surrénales, le cœur, le foie, les reins, les poumons, les
ovaires, le pancréas, l’hypophyse, la prostate, les
glandes salivaires, les intestins, la moelle épinière,
rate, estomac, testicules, thymus et utérus ». Les dé-
couvertes ont conduit certains chercheurs à dire que
de ce fait, les risques peuvent être plus importants que
ceux du virus réel, car un système immunitaire sain
traite le virus avec succès.

Pharmacovigilance : Un nombre d’effets indési-


rables sans précédent dans l’histoire
de la vaccination
Dressant un récapitulatif de la situation des per-
sonnes ayant reçu l’injection de produits à ARNm aux
États-Unis et en Europe occidentale, le docteur Nicole
Delépine note, en septembre 2021, que « depuis dé-
cembre 2020, donc essentiellement en 2021, alors que
3,3 milliards de doses avaient été administrées à 2
milliards de personnes pour toutes les tranches d’âges
pour lesquelles les “vaccins” anti-covid ont été autori-
sés : le nombre d’effets indésirables déclarés en lien
avec les vaccins anti-Covid a déjà largement dépassé,
en quelques mois, le total des effets indésirables rap-
portés, depuis la création de la base de pharmacovigi-
lance de l’OMS en 1968, pour les 15 vaccins les plus
distribués ». Les principales bases de données fournis-
sent des estimations qui montrent que ceux-ci, par
leur importance relativement immédiate, sont sans
précédent dans l’histoire de la vaccination.

OMS : Plus d’effets indésirables que l’ensemble


des principaux vaccins
Même l’OMS est obligée de reconnaître que « les effets
indésirables des “vaccins” anti-Covid sont inhabituel-
lement nombreux : l’OMS en a déjà enregistré 1,37
million (soupçonnés), quand les 15 familles de vaccins
les plus courants en ont suscité moins de 1,7 million
en 50 ans (soupçonnés aussi) »(319)…

« Mais qu’est-ce que 2 millions d’effets indési-


rables graves sur 2 ou 3 milliards de vaccinés ?! »
Certains diront sans doute : « mais qu’est-ce que 2
millions d’effets indésirables graves sur 2 ou 3 mil-
liards de vaccinés ?! ». C’est le discours que continue
de tenir en janvier 2022, parmi d’autres, le médecin
Jacky Brunetaud sur le site internet mesvaccins.net : «
Globalement, le nombre d’événements indésirables
suivant la vaccination est très faible quand on le rap-
porte au nombre très élevé de personnes vaccinées […]
Ces données montrent que le développement d’une
maladie après administration d’un vaccin, parfois con-
sidéré comme la preuve de l’imputabilité de la vaccina-
tion, est en réalité le plus souvent une coïncidence
temporelle »(320). « Coïncidence temporelle » ? En ou-
bliant de prendre en compte que :
– leur nombre ne représente que les effets qui ont été
recensés après l’injection et qui est estimé entre 1 et 5
% du nombre réel de cas. Voilà qui change sérieuse-
ment la donne ;
– concernant les produits à ARNm, les effets secon-
daires majeurs dans le temps – à moyen et long termes
– sont complètement inconnus au début de l’année
2022 ;
– l’ANSM recense au début de l’année 2022 une
moyenne de 2 600 cas de personnes connaissant des
effets secondaires par semaine, dont près de 30 %
sont jugés « graves », chiffre grandement sous-estimé
par rapport au nombre réel de cas ;
– de manière générale, toutes les bases de données
dédiées à la pharmacovigilance, dont Vigibase, le sys-
tème VAERS aux États-Unis, le système « Carte jaune
» de l’Agence de réglementation des médicaments et
des produits de santé (MHRA) en Grande-Bretagne,
l’Agence européenne des médicaments (adrreports.eu),
l’ANSM en France attestent d’un nombre d’effets se-
condaires anormal et important suivant l’injection de
produits à ARNm.
« Le vaccin a tué plus de personnes que n’importe quel
autre vaccin dans l’histoire »
Interviewé par Mike Whitney au mois de décembre
2021 pour The Unz Review(321), magazine
d’information fondé par Ron Unz, physicien diplômé
des Universités de Harvard, de Cambridge et de Stan-
ford, avec une équipe de chroniqueurs, Mike Yeadon,
l’ancien directeur de la recherche de la société Pfizer,
faisant références aux travaux de plusieurs cher-
cheurs, affirme que les produits à ARNm injectés mas-
sivement « diminuent la capacité de l’organisme à
combattre les infections, les virus et les maladies ».
Extrait.
« Question : Le vaccin contre le Covid-19 endommage-
t-il le système immunitaire ?
Réponse : Oui. Il diminue la capacité de l’organisme à
combattre les infections, les virus et les maladies.
Question : Si c’est vrai, alors pourquoi n’y a-t-il pas
plus de personnes qui sont mortes après avoir été vac-
cinées ?
Réponse : Je ne suis pas sûr de ce que vous voulez
dire.
Le vaccin a tué plus de personnes que n’importe quel
autre vaccin dans l’histoire. Jusqu’à présent (NdA :
décembre 2021), aux États-Unis, le nombre de décès
est trois fois plus élevé que le total de tous les vaccins
au cours des 35 dernières années.
C’est tout simplement stupéfiant. Nous avons égale-
ment constaté une augmentation constante de la mor-
talité toutes causes confondues et de la surmortalité
dans les pays qui ont lancé des campagnes de vacci-
nation de masse plus tôt dans l’année. Parfois,
l’augmentation atteint 20 % par rapport à la moyenne
sur cinq ans. Il s’agit d’un pic massif de décès, qui est
en grande partie imputable aux vaccins. Alors, que
voulez-vous dire quand vous dites “Pourquoi n’y a-t-il
pas eu plus de morts” ? Vous attendiez-vous à voir des
gens se serrer le cœur et tomber raides morts après
avoir été vaccinés ? C’est une compréhension très
naïve du fonctionnement de l’injection. »

Les produits à ARNm « court-circuitent


votre système immunitaire »
« Question : Pouvez-vous expliquer ce que vous voulez
dire sans entrer dans les détails ?
Réponse : Je peux faire mieux que cela. Je peux vous
donner un court extrait d’un article qui couvre les
dernières recherches. Consultez-le : une étude de la-
boratoire suédoise publiée à la mi-octobre 2021 révèle
que la protéine Spike pénètre dans le noyau des cel-
lules et interfère de manière significative avec les fonc-
tions de réparation des dommages subis par l’ADN,
compromettant ainsi l’immunité adaptative d’une per-
sonne et favorisant peut-être la formation de cellules
cancéreuses… “Sur le plan mécanique, nous avons
constaté que la protéine Spike se localise dans le
noyau et inhibe la réparation des dommages subis par
l’ADN”(322), écrivent-ils. “Nos résultats révèlent un mé-
canisme moléculaire potentiel par lequel la protéine
Spike pourrait entraver l’immunité adaptative et souli-
gnent les effets secondaires potentiels des vaccins à
base de Spike à long terme.”
Question : Pouvez-vous expliquer cela en langage
clair ?
Réponse : Bien sûr. Cela signifie que le vaccin court-
circuite votre système immunitaire, ce qui ouvre la
voie à l’infection, à la maladie et à une mort précoce.
Vous pensez peut-être que vous pouvez avoir une vie
longue et heureuse avec un système immunitaire dys-
fonctionnel, mais je pense que vous avez tort. Le sys-
tème immunitaire est le bouclier qui vous protège
contre toutes sortes de virus, bactéries et infections
potentiellement mortelles. Ce n’est pas seulement la
première ligne de défense, c’est la seule. Sans la pro-
tection complète des cellules B et T pour combattre les
intrus étrangers, les chances de survie sont, au mieux,
minuscules. »
« Le plein impact des effets secondaires ne se fera sen-
tir qu’à une date ultérieure »
Selon le docteur Yeadon, qui conforte son propos
d’études de scientifiques de plusieurs centres de re-
cherches, « en d’autres termes, le plein impact des
caillots sanguins, des hémorragies, des problèmes
d’auto-immunité et autres effets générés par le vaccin,
ne se fera sentir qu’à une date ultérieure, par le biais
d’une augmentation des crises cardiaques, des acci-
dents vasculaires cérébraux, des maladies vasculaires
et même des cancers ». Les faits qui apparaissent à la
fin de l’année 2021 illustrent son propos. Ainsi, par
exemple, « des personnes tombent malades mainte-
nant que leur système immunitaire a fini par lâcher.
Ils ont été vaccinés il y a 6 ou 8 mois, leur système
immunitaire a été rongé et ils luttent maintenant
contre des maladies comme le rhume. Donc, nous
sommes en hiver (NdA : 2021) et il y a des rhumes et
des grippes autour et ces gens ne peuvent pas les
combattre ».

EN SAVOIR PLUS
Les documentations sur les produits ARNm des socié-
tés Pfizer et Moderna
Ces documents sont publics et accessibles sur le site
internet de l’Agence européenne du médicament
(www.ema.europa.eu) :
– AMM conditionnelle Pfizer :
www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-
report/comirnaty-epar-public-assessment-
report_en.pdf
– AMM conditionnelle Moderna :
www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-
report/covid-19-vaccine-moderna-epar-public-
assessment-report_en.pdf
Qu’est-ce que la thérapie génique ?
La thérapie génique est une technique expérimentale
qui utilise des gènes pour traiter ou prévenir une ma-
ladie. À l’avenir, cette technique pourrait permettre
aux médecins de traiter un trouble en insérant un
gène dans les cellules d’un patient au lieu d’utiliser
des médicaments ou une intervention chirurgicale. Les
chercheurs testent plusieurs approches de thérapie
génique, notamment :
– remplacer un gène muté qui cause la maladie par
une copie saine du gène ;
– inactiver ou « éliminer » un gène muté qui ne fonc-
tionne pas correctement ;
– introduire un nouveau gène dans le corps pour aider
à combattre une maladie.
Bien que la thérapie génique soit une option de trai-
tement prometteuse pour un certain nombre de mala-
dies (y compris les troubles héréditaires, certains types
de cancers et certaines infections virales), la technique
reste risquée et est toujours à l’étude pour s’assurer
qu’elle sera sûre et efficace. La thérapie génique n’est
actuellement testée que pour des maladies qui n’ont
pas d’autres remèdes.
Extrait de MedlinePlus, ressource d’information inter-
net sur la santé. MedlinePlus publie des informations
régulièrement mises à jour sur les maladies, les infec-
tions, les thérapies et les questions liées au bien-être.
MedlinePlus propose une liste de liens vers des infor-
mations sur les gènes et la thérapie génique. Juillet
2021.
Agence européenne des médicaments (ema.europa.eu)
Les documentations de Pfizer-BioNTech et de Moderna
transmises à l’Agence européenne des médicaments
sont publiques et accessibles sur le site de l’Agence
européenne des médicaments (www.ema.europa.eu)
The Unz Review (www.unz.com)
Interview de Mike Yeadon par Mike Whitney, 8 dé-
cembre 2021. Traduction de l’article en langue fran-
çaise sur le site www.les7duquebec.net : Comment af-
faiblir le système immunitaire humain avec un agent
pathogène fabriqué en laboratoire, publié par Robert
Bibeau, 8 décembre 2021.
Rapport de la biostatisticienne Christine Cotton
Rapport Évaluation des pratiques méthodologiques
mises en œuvre dans les essais Pfizer dans le dévelop-
pement de son vaccin ARN-messager contre la COVID-
19 en regard des Bonnes Pratiques Cliniques, auteur
Christine Cotton, 11 janvier 2022. Le rapport est con-
sultable intégralement sur :
www.nexus.fr/wp-
content/uploads/2022/02/Vaccine-expertise-GCP-
CCotton-2022-01-11-French2-copyright_comp.pdf
Comité de recherche et d’information indépendantes
sur le génie génétique – CRIIGEN (www.criigen.org)
– Covid-19 : Rapport d’expertise sur les vaccins ayant
recours aux technologies OGM, 25 décembre 2020.
– Note d’expertise grand public sur les vaccins ayant
recours aux technologies OGM, par le docteur Chris-
tian Velot, généticien moléculaire à l’Université Paris-
Saclay, président du Conseil scientifique du CRIIGEN,
septembre 2020.
31. Quels risques à se faire « vacciner » avec des
produits à ARNm ?
Les chiffres publiés par plusieurs agences de pharma-
covigilance de divers pays attestent de l’augmentation
continue du nombre d’effets secondaires et de décès
de personnes vaccinées avec un produit expérimental
à ARNm. Qu’en est-il exactement et quels dangers à se
faire injecter l’un de ces produits ?
Pour la période allant de janvier à mars 2021, dans la
seule zone de l’Espace économique européen, en trois
mois, 41 908 personnes présentant des effets indési-
rables sont recensées (4 651 en février) suite à
l’injection du produit AstraZeneca(323), 41 936 suite à
l’injection de celui de Pfizer-Biontech (40 552 en fé-
vrier)(324) et 4 758 suit à l’injection du Moderna (1 630
en février)(325). Il appert également que le nombre de
cas augmente considérablement avec le nombre de
vaccinations effectuées avec l’ouverture des « vaccino-
dromes ». Selon EudraVigilance, au 15 mars 2021, le
nombre de personnes dont le décès est susceptible
d’être lié à la vaccination par l’un de ces trois produits
était de 3 964 au niveau de l’Espace économique eu-
ropéen(326). Au 24 avril 2021, le total des «  effets indé-
sirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de médi-
caments  » se monte à 1 751 178 cas dont 1 335 168
effets secondaires non résolus ou « en cours de résolu-
tion » et surtout 8 686 décès susceptibles d’être liés à
l’injection de l’un de ces trois « vaccins » expérimen-
taux !(327)
Il ne s’agit là que du résultat issu de la collecte sur
environ quatre mois des données que les entreprises
pharmaceutiques titulaires d’une autorisation de mise
sur le marché et les autorités nationales de réglemen-
tation des médicaments de l’Espace économique euro-
péen ont transmises à EudraVigilance. Cela inclut les
déclarations reçues des professionnels de santé et des
patients. Les effets indésirables non graves survenant
en dehors de l’EEE sont exclus(328). En réalité le
nombre d’effets indésirables graves et de morts suite à
la « vaccination » est bien plus important.

ANSM : 2 600 nouveaux cas


« d’effets indésirables pour lesquels
le rôle du vaccin est confirmé (imputabilité)
ou suspecté » par semaine !
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) publie régulièrement, dans
ses rapports bimensuels de pharmacovigilance, le
nombre total de cas recensés, par « vaccin » et les ca-
ractéristiques des effets secondaires. Au mois de jan-
vier 2022, il ressort des données de l’ANSM que depuis
le début de la campagne de « vaccination », près de 2
600 nouveaux cas sont enregistrés en moyenne
chaque semaine, dont 24 % sont graves(329). Le
nombre de cas graves passera à 28 % pour la période
du 31 décembre 2021 au 13 janvier 2022. L’ANSM
précise que son rapport « présente uniquement les ef-
fets indésirables pour lesquels le rôle du vaccin est
confirmé (imputabilité) ou suspecté et a été validé et
enregistré dans la BNPV (Base nationale de pharmaco-
vigilance) comme tel par le centre régional de pharma-
covigilance qui l’a pris en charge ». Rodolphe Bacquet,
journaliste spécialisé santé rédacteur en chef de Alter-
natif Bien-Être (www.alternatif-bien-etre.com), a ana-
lysé ces résultats portant sur l’ensemble de la cam-
pagne de « vaccination » à la fin de l’année 2021. Ses
conclusions à partir des statistiques produites par
l’ANSM au mois d’octobre 2021 donnent une idée de la
dangerosité de ces produits : « près de 100 000 cas
répertoriés en 9 mois, dont 25 %, soit un quart, sont
graves »(330). Au 13 janvier 2022, soit moins de trois
mois plus tard, ce nombre passera à 132 892, pour un
total de 130 973 300 injections réalisées depuis le
mois de décembre 2020.

Des effets secondaires


en constante augmentation
Il ressort des statistiques du rapport bihebdomadaire
de l’ANSM, qui porte sur neuf mois de l’année – du 27
décembre 2020 au 16 septembre 2021 –, que « le “vac-
cin” qui a fait le plus de “victimes” est celui de Pfi-
zer/BioNTech avec plus de 50 000 cas à la mi-
septembre ; 27 % sont des cas graves. » Mais surtout, «
outre le nombre de patients concernés, le plus inquié-
tant reste peut-être la palette de ces effets secondaires
», précise Rodolphe Bacquet.
Le « vaccin » Pfizer/BioNTech ? Il totalise un nombre
impressionnant d’effets secondaires : zona, troubles
du rythme cardiaque, pancréatite aiguë, polyarthrite
rhumatoïde, troubles menstruels, syndrome inflamma-
toire multi-systémique.
Celui de Moderna ? Déséquilibre, amnésie transitoire,
troubles auditifs (surdité, hypoacousie et acouphènes),
pertes de connaissances, plus ou moins associées à
des chutes, saignements cutanéo-muqueux, érythème
polymorphe.
L’AstraZeneca ? Élévation de la pression artérielle, pa-
ralysie faciale, colite ischémique, vascularites, surdi-
té/baisse de l’audition, pancréatites.
« Certains effets secondaires sont revenus tellement de
fois qu’ils font officiellement partie des effets secon-
daires “confirmés” de ces injections : les thromboses
(tous) ; l’hypertension artérielle (tous) ; les fausses
couches (tous) ; les syndromes pseudo-grippaux (pour
l’AstraZeneca) ; le syndrome de Guillain-Barré (pour le
Janssen) », observe Rodolphe Bacquet. Rappelons que
les soins prodigués à ces personnes qui se sont fait
injecter des produits à ARNm expérimentaux et vic-
times d’effets secondaires plus ou moins graves sont
pris en charge par la Sécurité sociale. De plus, ainsi
que le souligne notre confrère, « la mauvaise nouvelle,
c’est que les chiffres de ces rapports sont très proba-
blement sous-évalués ».

Des statistiques grandement sous-évaluées


En effet, les effets signalés ne correspondent qu’à un
pourcentage de 1 à 5 % du nombre réel de cas. La si-
tuation est bien plus grave qu’il n’y paraît au travers
des cas qui ont été signalés et recensés : « Le fait que
tous ces effets secondaires aient passé la “barrière”
officielle de la pharmacovigilance nous renseigne en
réalité sur l’ampleur cachée des effets secondaires : j’ai
dans mon entourage, et vous aussi sans doute, plu-
sieurs personnes qui ont eu des effets secondaires
suite à leurs injections… et soit n’en ont pas parlé à
leur médecin, soit ce dernier n’a pas “remonté”
l’information à son centre régional de pharmacovigi-
lance. » Aussi, « la très mauvaise nouvelle, c’est que si
des effets secondaires apparaissent après quelques
jours, ils ne sont pas “crédibles” pour ces agences. Or,
beaucoup d’effets secondaires se manifestent après
plusieurs semaines, plusieurs mois… voire plusieurs
années (il est trop tôt encore pour l’assurer, mais c’est
probable) ».

Japon : le ministère de la Santé alerte


sur les effets secondaires
Constatant un développement du nombre de per-
sonnes connaissant des effets secondaires graves
après l’injection des produits à ARNm de Pfizer et de
Moderna, le ministère de la Santé japonais demande-
ra, au début du mois de décembre 2021, de mettre en
garde contre ces risques en faisant figurer la possibili-
té de ces « effets secondaires graves » sur les notices
jointes aux « vaccins ». De même, il demandera que les
hôpitaux signalent en détail les incidents impliquant
des personnes qui ont développé les symptômes dans
les 28 jours suivant la vaccination et informera les col-
lectivités de ces mesures(331). Le suivi des personnes
est bien différent en France, où les militaires qui con-
naissent des effets secondaires graves sont abandon-
nés par leur hiérarchie. Témoignage d’un officier(332).

Des officiers témoignent du danger


des produits à ARNm
Saint-Cyrien, ayant effectué sa carrière dans
l’infanterie (troupe de montagne et troupe de la ma-
rine), puis en état-major, le général de division Guil-
laume témoigne de la situation catastrophique de très
nombreux militaires qui se sont fait injecter l’un des
produits à ARNm. Considérant « qu’il est absolument
scandaleux que l’on force de façon directe ou indirecte
des citoyens français à se faire vacciner contre une
maladie somme toute bénigne, en tout cas qui ne les
menace pas », le général Guillaume observe les mêmes
phénomènes dans l’armée comme dans la gendarmerie
: « Des militaires d’une grande valeur sont poussés
vers la sortie en raison de leur statut vaccinal. L’armée
manque de moyens, mais pourtant, on refuse à cer-
tains jeunes la possibilité de s’engager, uniquement
car ils ne sont pas vaccinés… De même, l’armée
manque de cadres de contact, de sous-officiers, et
pourtant, l’institution se met à faire la chasse à ces
sous-officiers qui refusent de se faire vacciner. Ou
pire, à ces sous-officiers qui refusent de jouer la police
sanitaire dans leur groupe ou leur section », dénonce-
t-il.
Des faits graves que la hiérarchie militaire tente
de camoufler
Comme d’autres officiers, le général Guillaume a alerté
la hiérarchie militaire sur le nombre de militaires pré-
sentant des troubles graves suite à l’injection de ces
produits baptisés abusivement du qualificatif de « vac-
cins » : « J’ai personnellement essayé de faire entendre
une voix discordante, comme certains collègues, cela a
été inutile. J’ai essayé de faire remonter les plaintes
que je recevais de certains chefs de corps, cela a été
inutile. J’ai écrit plusieurs lettres, transmettant des
témoignages déconcertants que je recevais de plu-
sieurs officiers. Je n’ai jamais reçu rien d’autre que du
silence. » Pourtant, les faits sur lesquels alerte le géné-
ral Guillaume sont très graves, tant par le nombre de
militaires concernés que par la gravité des symptômes.

Des milliers de militaires « totalement inaptes


après avoir été vaccinés »
« Les éléments que je portais à la connaissance de mes
supérieurs étaient très préoccupants », indique-t-il,
précisant que ce sont « des centaines et des centaines
de cas de militaires qui se retrouvent totalement
inaptes après avoir été vaccinés ».
Et d’insister devant la gravité des faits en donnant des
exemples de militaires rejetés de l’armée : « Je
n’exagère pas. Des milliers de jeunes et de moins
jeunes avec des symptômes plus ou moins graves.
Cette campagne de vaccination précipitée cause plus
d’attrition et de pertes à l’armée que nos 20 dernières
années d’OPEX… Vous vous rendez compte de
l’imbécillité de la chose ? »

La logique du cobaye
Vous aimez servir de cobaye pour expérimenter de
nouveaux produits ? Vous avez le trouillomètre à zéro
devant les fausses informations diffusées par le pou-
voir politique et son Administration ? N’hésitez pas :
réclamez votre troisième dose ! Et pourquoi pas une
quatrième ? Retenez même une cinquième dose pour
vous protéger des « vagues » imaginaires de « variants
extrêmement dangereux » inventées par une petite
nomenklatura de politiciens et leurs affabulateurs «
docteurs Knock ».
Mais dans ce cas, soyez logique avec vous-même, ainsi
que l’enseignait le médecin, écrivain et humaniste de
la Renaissance François Rabelais pour qui « science
sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Faute de science, prenez votre conscience à deux
mains et n’oubliez pas de signer une décharge à la Sé-
curité sociale du remboursement des frais de soins ou
d’hospitalisation qui pourraient survenir en cas
d’effets secondaires. Avis à ceux qui, comme Martin
Hirsch, le directeur de l’AP-HP (Assistance Publique –
Hôpitaux de Paris) agressent les personnes non « vac-
cinées » en les menaçant de les priver de la gratuité
des soins(333) ou, comme Jean-Philippe Masson, le
président de la Fédération nationale des médecins ra-
diologues (FNMR), de « leur interdire les magasins
d’alimentation » :(334) pour quelles raisons la collectivi-
té paierait-elle les soins liés aux effets secondaires de
produits expérimentaux à ARNm dont les fabricants
eux-mêmes ont demandé à être déchargés ?!
Le ministre de la Santé Olivier Véran se garde bien
d’évoquer cette question, d’autant que ses propos lar-
gement médiatisés lorsqu’il vante les bienfaits de
l’injection ne correspondent pas vraiment à ses écrits.

Ministère de la Santé : « Les personnes vaccinées


sont les plus exposées » aux risques
Dans un document qu’il produit devant le Conseil
d’État au mois de mars 2021, ce ministre évoque
beaucoup plus précisément ce qu’il appelle « l’efficacité
des vaccins ».
Il y indique notamment « en premier lieu, comme on le
sait, l’efficacité des vaccins n’est que partielle » ; « En
deuxième lieu, cette efficacité des vaccins est devenue
particulièrement contingente du fait de l’apparition
des nouveaux variants » ; « En troisième lieu […] les
personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus
exposées aux formes graves et aux décès en cas
d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-
vaccinale, du fait d’une immuno-sénécense […] ou de
la virulence d’un variant », « En quatrième lieu, même
lorsqu’il a une efficacité sur les personnes concernées,
en l’état des connaissances scientifiques, le vaccin ne
les empêche pas de transmettre le virus aux tiers.
L’impact de la vaccination sur la propagation du virus
n’est pas encore connu »(335). Et de reconnaître que «
dès le stade des essais de ce vaccin, il n’y avait donc
pas de garantie d’immunité associée pour les per-
sonnes qui se le voyaient administré » ! Ce qui
n’empêche pas le même ministre d’appeler continuel-
lement à l’injection de ces produits. Au profit de qui ?

32. Les effets secondaires des « vaccins » à


ARNm sont-ils bien connus ?
Les effets secondaires déclarés en début de l’année
2022 représentent moins de 5 % de leur nombre réel
et sont inconnus à moyen et long termes. Le premier
documentaire de langue française sur cette question
réalisé par le journaliste Raphaël Berland, Effets se-
condaires, la face cachée des vaccins, met à jour une
situation dissimulée par le pouvoir politique et son
Administration.
Comment connaître le nombre et la gravité des effets
secondaires après une vaccination ? La collecte de ces
informations n’est pas simple et réserve de « belles »
surprises.

« Moins de 1 % des effets indésirables graves du


vaccin sont signalés »
Selon une étude réalisée aux États-Unis par le Dépar-
tement de la Santé et des services sociaux avec
l’Université d’Harvard(336) « moins de 1 % des effets in-
désirables graves du vaccin sont signalés » de manière
générale après une vaccination(337).
L’introduction de cette enquête précise que « des don-
nées préliminaires ont été recueillies de juin 2006 à
octobre 2009 sur 715 000 patients, et 1,4 million de
doses (sur 45 vaccins différents) ont été administrées à
376 452 personnes. De ces doses, 35 570 réactions
possibles (2,6 % des vaccinations) ont été identifiées. Il
s’agit d’une moyenne de 890 événements possibles,
soit une moyenne de 1,3 événement par clinicien, par
mois »(338). Cette étude a donc été réalisée sur trois
années aux États-Unis, pays qui dispose d’outils sta-
tistiques modernes, auprès d’une population ayant
reçu des vaccins classiques présentant bien moins de
risques que les produits à ARNm expérimentés sur les
populations à partir de 2020. Il ressort de cette étude
que « les effets indésirables des médicaments et des
vaccins sont fréquents, mais sous-déclarés. Bien que
25 % des patients ambulatoires éprouvent un événe-
ment indésirable, moins de 0,3 % de tous les effets
indésirables des médicaments et de 1 à 13 % des évé-
nements graves sont signalés à la Food and Drug Ad-
ministration (FDA) ». De même, « moins de 1 % des ef-
fets indésirables du vaccin sont signalés ». Ces faibles
taux de déclaration « empêchent ou ralentissent
l’identification de médicaments et de vaccins “problé-
matiques” qui mettent en danger la santé publique. De
nouvelles méthodes de surveillance des effets indési-
rables des médicaments et des vaccins sont néces-
saires ».
Pour quelles raisons le nombre d’effets
secondaires est-il sous-évalué ?
Les chercheurs ont recensé plusieurs causes à cette
sous-évaluation : « Les obstacles à la déclaration com-
prennent le manque de sensibilisation des cliniciens,
l’incertitude quant au moment et à qui signaler, ainsi
que le fardeau des rapports : la déclaration ne fait pas
partie du flux de travail habituel des cliniciens, prend
du temps et est redondante. »
Aux États-Unis, le Système numérique VAERS – Vac-
cine Adverse Event Reporting Système (Système de
notification des événements indésirables liés aux vac-
cins, consultable sur www.openvaers.com)(339) –, co-
parrainé par les Centers for Disease Control and Pre-
vention (CDC) – Centres de contrôle et de prévention
des maladies –, la Food and Drug Administration
(FDA) et des agences du ministère de la Santé et des
Services sociaux (HHS), a été créé en 1990 afin de col-
lecter rapidement le plus grand nombre possible
d’effets indésirables suite à l’utilisation d’un vaccin. «
Il s’agit d’un système de déclaration volontaire dont on
estime qu’il ne représente que 1 % des blessures cau-
sées par les vaccins », indique VAERS.

L’augmentation des effets secondaires


accompagne la « vaccination »
Les données VAERS publiées le 23 avril 2021 font état
de 118 902 rapports d’événements indésirables suite
aux « vaccins » covid, dont 3 544 décès, 16 544 soins
d’urgence et 8 165 hospitalisations entre le 14 dé-
cembre 2020 et le 23 avril 2021(340). En estimant que
ce chiffre de 118 902 rapports d’effets indésirables ne
représenterait pas 1 % du total des effets indésirables
signalés, mais 10 % – en considérant par hypothèse
que le système VAERS permette la collecte d’un plus
grand nombre de données précises grâce à son déve-
loppement –, cela équivaut à un minima d’environ
1,189 million d’effets indésirables réels, parmi lesquels
environ 35 440 décès dus à l’injection de produits à
ARNm. Au 5 novembre 2021, VAERS enregistrera 875
653 rapports d’effets indésirables, dont 18 461 décès
qui représentent moins de 10 % du nombre de cas et
de décès réels approximatifs(341)… D’où le VAERS
tient-il ces chiffres ? Les données du VAERS provien-
nent principalement des États-Unis. « Environ 10 %
des déclarations proviennent de sources non natio-
nales », indiquent les gestionnaires du site internet de
pharmacovigilance. En effet, « VAERS reçoit occasion-
nellement des rapports de cas de fabricants améri-
cains qui ont été signalés à leurs filiales étrangères.
En vertu des réglementations de la FDA, si un fabri-
cant est informé d’un rapport de cas étranger décri-
vant un événement à la fois grave et inattendu (en
d’autres termes, qui n’apparaît pas sur la notice du
produit), ils sont tenus de le soumettre au VAERS ».
Si, comme le mentionne le site internet, « un rapport
au VAERS ne prouve généralement pas que le ou les
vaccins identifiés ont causé l’événement indésirable
décrit », il n’en reste pas moins que l’augmentation du
nombre d’effets secondaires n’a cessé de croître de
manière très importante et continue avec celle du
nombre de personnes « vaccinées » avec des produits à
ARNm. L’augmentation concomitante de ces deux
données – personnes « vaccinées » et signalement
d’effets secondaires – suggère fortement un lien de
cause à effet. Au 4 février 2022, les 118 902 rapports
d’effets indésirables du 23 avril 2021 sont devenus « 1
103 891 rapports d’événements indésirables liés au
vaccin covid », dont « 23 615 décès signalés par le vac-
cin covid sur 32 916 décès signalés au total » et « 127
855 hospitalisations signalées pour le vaccin covid sur
un total de 209 776 hospitalisations signalées » ! (342)
Or, aucun événement particulier autre que la cam-
pagne de « vaccination » avec les produits à ARNm
n’est intervenu qui permettrait d’expliquer cette aug-
mentation de rapports sur des effets indésirables
comme du nombre de personnes hospitalisées et décé-
dées… En France, les inspecteurs de l’Inspection géné-
rale des affaires sociales (IGAS) ont, depuis l’année
2011, souligné à plusieurs reprises les difficultés de
recensement des effets secondaires liés à un produit.

IGAS : « Que le doute profite au malade et non au


médicament »
Dans un rapport très complet intitulé « Rapport sur la
pharmacovigilance et gouvernance de la chaîne du
médicament »(343), réalisé dans le cadre de l’affaire du
Médiator(344) et publié en janvier 2011, les inspecteurs
de l’IGAS constatent « une pharmacovigilance en déca-
lage avec les objectifs affichés » qui impose un « chan-
gement de méthode et de culture ». Observant au fil de
leur enquête que « la pharmacovigilance française n’a
adapté ni ses méthodes, ni ses outils au fil du temps »
et que des « réformes d’ampleur s’imposent », les en-
quêteurs soulignent l’urgence de « favoriser, simplifier,
centraliser la notification des cas et élargir le champ
des notificateurs ». Les faits constatés les conduisent à
proposer que « la logique d’évaluation des cas doit être
modifiée pour que le doute profite au malade et non au
médicament. Cela signifie notamment que dans les
enquêtes de pharmacovigilance, le calcul du risque
soit réalisé en effectuant tous les redressements utiles
». Parmi les rectifications à apporter au processus de
collecte et d’analyse des données, ils indiquent comme
impératif de « supprimer l’usage de l’imputabilité(345)
clinique dans les enquêtes de pharmacovigilance ».

« Une non-prise en compte de cas notifiés »…


Ainsi qu’ils l’expliquent, « l’étape d’évaluation des cas
prend appui sur une étude d’imputabilité des cas qui
laisse une large part à l’imputabilité clinique, spécifici-
té française. Si, historiquement, l’imputabilité a été
établie pour minorer la subjectivité dans l’évaluation
des cas, l’utilisation de l’imputabilité clinique semble
aboutir aujourd’hui à une non-prise en compte de cas
notifiés qui sont pourtant présents dans la base de
données au moment de l’évaluation des cas et du
risque ». Autre exemple du retard de la France ? « La
base nationale de pharmacovigilance était administrée
par une seule personne jusqu’en janvier 2011. Depuis,
l’effectif est passé à 2 personnes, ce qui paraît tout à
fait insuffisant »…

Une pharmacovigilance
« sous l’emprise des firmes »
En 2020, avec la crise de la covid-19, les Français vont
découvrir ce que les enquêteurs de l’IGAS prévoyaient
une dizaine d’années plus tôt dans leur rapport : «
Dans le cas particulier du médicament, le projet
d’éloigner la décision relative au médicament vers des
agences autonomes, dotées de fortes compétences et
que l’on concevait comme incorruptibles, afin de créer
des lieux de résistance aux firmes plus forts que l’État,
ce projet a échoué. La coupure entre le sanitaire et
l’économique n’a pas diminué l’emprise des firmes,
bien au contraire. La “dépolitisation” voulue de la dé-
cision n’a pas donné entière satisfaction, loin de là. Le
risque de “capture” du régulateur par les entreprises
régulées s’est réalisé et, progressivement, une banali-
sation de l’AFSSAPS(346) s’est opérée, aboutissant à ce
constat dangereux : une agence de sécurité sanitaire
non seulement n’inspirant plus la crainte, mais trop
souvent entravée elle-même par la peur du recours
juridique ; une agence fascinée et dominée par son
“modèle”, l’agence européenne »… « Cette “Europe du
médicament” a désormais, symboliquement et prati-
quement, pris le dessus sur les États-nations et les
agences nationales », analysaient les inspecteurs de
l’IGAS en 2011. Dix ans plus tard, les dirigeants des
firmes en question rencontrent régulièrement le prési-
dent, des ministres, des parlementaires, s’invitent
dans les couloirs des institutions et capturent les
marchés publics de la Santé les plus importants – par-
fois même sans appel d’offres –, au point d’organiser
eux-mêmes la diffusion de leurs propres produits dans
le pays ! Et, dix ans plus tard, la non-prise en compte
de cas notifiés survenant après la « vaccination » avec
des produits à ARNm est aggravée par les propos de
politiciens, de fonctionnaires et de « docteurs Knock »
qui dissimulent la réalité des effets secondaires.

Plateforme OMS : Une moyenne de


33 000 éléments d’information par jour
Le 26 mai 2021, les experts du « Comité consultatif
mondial de l’OMS pour la sécurité des vaccins »
(GACVS) sont amenés à prendre en compte de nou-
veaux effets secondaires graves. Contrairement aux
discours de certains politiciens, dirigeants d’adminis-
trations et « docteurs Knock » français relayés par des
médias, des effets secondaires liés aux produits à
ARNm sont confirmés et nombreux, ainsi que le rap-
porte le système de surveillance mis en place par
l’OMS avec une plateforme d’alerte(347). Celle-ci réalise
quotidiennement un travail important qui permet de
détecter la plupart des faits en rapport avec la vacci-
nation. En juin 2021, « cette plateforme recueille en
moyenne 33 000 éléments d’information par jour sur
les événements liés aux vaccins anti-COVID-19 »(348).
Parmi ceux-ci, la plateforme détecte « les événements
potentiels associés aux vaccins, y compris les MAPI –
notification tardive ou inexistante des manifestations
postvaccinales indésirables (MAPI) – et les événements
indésirables d’intérêt particulier (EIIP) liés à la vacci-
nation anti-covid-19 ». La collecte des données est re-
lativement précise. Ainsi, par exemple, les algorithmes
intelligents permettent de distinguer dans les notifica-
tions tardives ou inexistantes des manifestations post-
vaccinales indésirables « des réactions liées au produit
ou à un défaut de qualité du produit, des réactions
liées à l’anxiété et des erreurs d’administration du
vaccin, dans différents pays et pour différents vac-
cins».

OMS : Les « vaccins » ARNm provoquent


de nouvelles maladies
Lors de sa réunion du mois de mai 2021, le sous-
comité covid-19 du GACVS examine les rapports «
d’un petit nombre de cas de myocardite signalés chez
des personnes vaccinées avec les vaccins à ARNm co-
vid-19 »(349). Ceux-ci font état de cas de myocardite –
une inflammation provoquée au niveau du muscle
cardiaque – et de péricardite – une inflammation de la
membrane enveloppant le cœur. Une semaine aupara-
vant, le groupe de travail technique covid-19 sur la
sécurité des vaccins (VaST) du Comité consultatif éta-
sunien sur les pratiques d’immunisation (ACIP) indi-
quait « que ces cas semblent survenir principalement
chez les adolescents et les jeunes adultes, plus sou-
vent chez les hommes que chez les femmes, plus sou-
vent après la deuxième dose du vaccin et générale-
ment dans les 4 jours suivant la vaccination ». À ce
moment, les membres du Comité consultatif précisent
qu’« un suivi est en cours pour déterminer les effets
sur le long terme ». Puis, le GACVS publie un nouveau
communiqué(350) dans lequel il indique que, suite à sa
déclaration du 26 mai, davantage de données sont de-
venues disponibles, « un plus grand nombre de pays
signalant une myocardite et une péricardite chez les
personnes ayant reçu des vaccins à ARNm contre la
COVID-19 ».

AEM : « Une relation causale plausible entre la


myocardite et les vaccins à ARNm »
Dans une nouvelle déclaration, le GACVS indique que
« lors de sa récente réunion du 5 au 8 juillet 2021, le
comité pour l’évaluation des risques en matière de
pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des
médicaments (EMA) a examiné les dernières données
européennes et a confirmé qu’il existe une relation
causale plausible entre la myocardite et les vaccins à
ARNm ». Marco Cavaleri, responsable de la stratégie en
matière de vaccination de l’AEM, avait été encore plus
précis, déclarant le 6 avril précédent : « On peut main-
tenant le dire, il est clair qu’il existe un lien avec le
vaccin ». Le comité de l’OMS recommande alors que «
les personnes vaccinées doivent être informées qu’elles
doivent consulter immédiatement un médecin si elles
développent des symptômes indiquant une myocardite
ou une péricardite […] » De même, « les cliniciens doi-
vent être conscients du risque de myocardite et de pé-
ricardite avec les vaccins à ARNm […] et attentifs aux
manifestations telles que douleur thoracique aiguë,
essoufflement et palpitations qui peuvent être évoca-
trices d’une myocardite après la vaccination, en parti-
culier chez les adolescents ou les jeunes hommes ».
Derrière les campagnes politico-médiatiques, des
drames se cachent que les médias subventionnés
d’information politique et générale se gardent bien de
rapporter au public. Le premier documentaire de
langue française, Effets secondaires, la face cachée
des vaccins, réalisé par Raphaël Berland, jette une
lumière crue sur une situation que le pouvoir politique
et son Administration s’efforcent de dissimuler malgré
la gravité des faits.

« Effets secondaires : la face cachée des vaccins »


Journaliste, conseil en communication, webmaster,
conférencier, Raphaël Berland (www.raphael-
berland.fr) est un vidéaste indépendant qui s’est,
comme il le dit lui-même, « engagé pour le bien com-
mun ». Affublé de son inséparable casquette, l’œil in-
quisiteur et le propos aiguisé, Raphaël va chercher sur
« le terrain », auprès des gens, la vérité vraie d’une ac-
tualité souvent dissimulée.
Le web documentaire de cent minutes qu’il réalise sur
les effets secondaires des vaccins anti-covid intitulé «
Effets secondaires : la face cachée des vaccins » (site
internet : www.lafacecacheedesvaccins.fr) sera diffusé
à partir du 11 février 2022 sur la chaîne YouTube du
magazine Nexus. Pas longtemps. Le documentaire ne
comportant que des informations scientifiques et des
témoignages dérangeants pour la doxa officielle, celui-
ci sera censuré par YouTube quelques heures après
son lancement ! Surtout ne pas dire que la Terre
tourne autour du soleil… Habitué des réseaux internet
et des pressions de toutes sortes, l’équipe le mettra
aussitôt en ligne sur d’autres plateformes moins su-
jettes à la censure :
www.odysee.com/@MagazineNexus:b/EffetsSecondair
esLaFaceCacheeDesVaccins:d
Composé en sept parties, ce film(351) est une véritable
plongée dans la face cachée de la « vaccination » : le
scandale des effets secondaires induits par celle-ci.
Raphaël Berland et son équipe ont recueilli près de
300 témoignages détaillés – et pour beaucoup émou-
vants – d’accidents vaccinaux liés aux produits à
ARNm anti-covid et réalisé une dizaine d’interviews de
victimes d’accidents vaccinaux. Dans ce travail rigou-
reux et sourcé, Raphaël Berland donne également la
parole à des personnalités diverses, comme l’avocat
maître Jean-Pierre Joseph, le sociologue Laurent Muc-
chielli, la biostatisticienne Christine Cotton ou encore
la députée européenne Michèle Rivasi.
Une enquête journalistique de qualité et rare sur ce
sujet dans le paysage médiatique français que nous
conseillons aux lecteurs de regarder.
33. L’injection de produits à ARNm aurait-elle du
être stoppée ?
Une société anglaise de scientifiques, The Evidence-
Based Medicine Consultancy, a analysé cinq mois de
données du système de pharmacovigilance britan-
nique. Leur étude met en évidence le danger des vac-
cins à ARNm et les décès qui leur sont liés à l’échelle
d’un pays.
The Evidence-Based Medicine Consultancy Ltd, parte-
naire du système de santé britannique, révèle au mois
de juin 2021, preuves à l’appui, les premiers dangers
de ces produits à ARNm. Pour réaliser leur étude, les
scientifiques vont se référer au programme de suivi de
la maladie covid-19 et de la « vaccination » lancé par
les autorités britanniques sous le nom de programme «
Carte jaune » et analyser les résultats de cinq mois de
collecte de données sur les personnes ayant reçu l’un
des produits à ARNm.

Le programme « Carte jaune »


Grâce à un système d’appel/rappel que le National
Health Service (NHS), système de santé publique du
Royaume-Uni, utilise pour inviter les personnes à
s’inscrire pour recevoir le « vaccin », une sélection aléa-
toire de vaccinés de cohortes(352) est constituée. Ses
membres sont invités à s’inscrire volontairement pour
un suivi via une plateforme appelée Yellow Card Vac-
cine Monitor (Carte jaune). Cette plateforme dévelop-
pée par la MHRA permet de suivre plus précisément la
santé des personnes vaccinées. « Cette activité de vigi-
lance recherche le recrutement avant la vaccination (et
donc avant tout effet secondaire suspecté) et les per-
sonnes vaccinées seront ensuite contactées à inter-
valles fixes (par exemple 7 jours, 28 jours, 3 à 6 mois)
pour demander si un effet indésirable s’est produit »,
indique la MHRA. La démarche retenue « n’est pas né-
cessairement de détecter des risques très rares […],
mais de comparer la fréquence et la gravité des effets
secondaires à des groupes qui étaient inclus dans les
essais cliniques pour permettre une caractérisation
plus poussée du profil de sécurité ». C’est ainsi que
l’agence du ministère de la Santé a enregistré une
augmentation considérable des cas d’effets indési-
rables graves (EIM) et des décès suite à l’injection des
produits à ARNm.
The Evidence-Based Medicine Consultancy révèle 1
253 décès en cinq mois après l’injection au Royaume-
Uni.
L’Agence de réglementation des médicaments et des
produits de santé (MHRA) du Royaume-Uni a publié,
le 26 avril 2021, un important document de 98 pages
intitulé « COVID-19 vaccine AstraZeneca analysis print
» qui recense les cas d’Effets Indésirables au Médica-
ment (EIM) et les décès spontanément déclarés au
Royaume-Uni suite à l’injection du seul « vaccin » As-
traZeneca : 573 650 réactions et 685 décès !(353) « Vac-
cin » Pfizer-BioNTech ? 149 082 réactions et 347 décès
!(354) Puis, un rapport du 9 juin de The Evidence-Based
Medicine Consultancy Ltd va mettre en évidence une
situation encore plus grave : « Le nombre élevé de dé-
cès et d’EIM attribués au vaccin covid-19 qui ont été
signalés via le système de la “Carte jaune” entre le 4
janvier 2021 et le 26 mai 2021. Au total, 1 253 décès
et 888 196 EIM (256 224 déclarations individuelles)
ont été signalés au cours de cette période. » À la fin du
mois de janvier 2022, les statistiques de l’Office natio-
nal des statistiques (ONS) font apparaître que sur
deux années, le « nombre de décès dus au Covid-19
sans autres causes sous-jacentes » est pour l’ensemble
de l’année 2020 et 2021, quatrième trimestre compris,
pour l’Angleterre et le Pays de Galles, de 18 907 dé-
cès(355).

« Les données de pharmacovigilance


sont notoirement sous-déclarées »
Par son rapport transmis le 9 juin 2021 à la MHRA
sous l’autorité de sa directrice, la chercheuse Tess La-
wrie, scientifique réputée internationalement pour ses
nombreuses publications évaluées par des pairs,
l’équipe de scientifiques rappelle que « les données de
pharmacovigilance sont notoirement sous-déclarées ».
Les chercheurs recommandent en conséquence que «
la MHRA publie d’urgence ces données d’EIM et aide
les personnes à déclarer leurs EIM, afin de faciliter
une élucidation et une clarification complètes de
l’étendue du problème ». Et surtout : « Nous parta-
geons ce rapport préliminaire en raison du besoin ur-
gent de communiquer des informations qui devraient
conduire à l’arrêt du déploiement de la vaccination
pendant qu’une enquête complète est menée ».

« Les vaccins covid-19 dangereux


pour une utilisation sur l’homme »
Semblable au Vaccine Adverse Events Reporting Sys-
tem (VAERS) des États-Unis, l’Agence de réglementa-
tion des médicaments et des produits de santé (MHRA)
anglaise décrit le but de son système « Carte jaune »
comme fournissant « un avertissement précoce indi-
quant que la sécurité d’un médicament ou d’un dispo-
sitif médical peut nécessiter une enquête plus appro-
fondie. » Le docteur Tess Lawrie explique que les rap-
ports du système « Carte jaune » lancé et développé en
Angleterre montrent que les vaccins contre la covid-19
sont potentiellement dangereux et que la « vaccination
» doit être suspendue. Le nombre d’effets secondaires
graves et de décès enregistrés témoigne que ces pro-
duits géniques expérimentaux ne fonctionnent pas du
tout dans la vie réelle comme le prétendent leurs fa-
bricants dans leurs documentations destinées à l’OMS
et aux agences attribuant des autorisations de mise
sur le marché.
Avec les données recensées par le système de détec-
tion « Carte jaune », « la MHRA dispose désormais de
preuves plus que suffisantes pour déclarer les vaccins
contre la COVID-19 dangereux pour une utilisation
chez l’homme », indique le docteur Lawrie. Même par-
tielles, ces données alertent sur la dangerosité des
produits à ARNm. En effet, certains effets indésirables
des médicaments (EIM) « peuvent ne pas être observés
avant qu’un très grand nombre de personnes n’aient
reçu le médicament ». Or, les produits à ARNm contre
la covid-19 ont été déployés au Royaume-Uni le 8 dé-
cembre 2020. Au 6 mai 2021, près de 39 millions de
personnes ont reçu leur première dose du « vaccin »
covid-19 et 24 millions les deux doses. De ce fait, « des
données suffisantes se sont maintenant accumu-
lées(356) pour avoir une bonne vue d’ensemble des ef-
fets indésirables aux médicaments (EIM) », indique-t-
elle.

« La morbidité et la mortalité associées


aux vaccins covid19 sont sans précédent »
Comparant les résultats de l’ensemble des recherches
avec les leurs, les scientifiques de l’Evidence-Based
Medicine Consultancy concluent notamment :
« Il est maintenant évident que ces produits dans le
sang sont toxiques pour l’homme. Un arrêt immédiat
du programme de vaccination est nécessaire pendant
qu’une analyse de sécurité complète et indépendante
est entreprise pour enquêter sur l’étendue complète
des dommages qui, selon les données de la “Carte
jaune” britannique, incluent la thromboembolie, les
maladies inflammatoires multisystémiques, la sup-
pression immunitaire, l’auto-immunité et
l’anaphylaxie […] En raison du besoin d’opportunité,
nous n’avons pas détaillé tous les EIM dans ce rapport
préliminaire. Les données existantes de la “Carte
jaune” couvrant une période d’un peu moins de cinq
mois indiquent que l’étendue de la morbidité et de la
mortalité associées aux vaccins covid-19 est sans pré-
cédent. »

Premiers cas de troubles génétiques


Pour toutes ces raisons présentées ici sommaire-
ment(357), l’Evidence-Based Medicine Consultancy es-
time « en outre, qu’une évaluation et une discussion
urgentes d’experts indépendants sont nécessaires
pour déterminer si les nouveaux vaccins peuvent pro-
voquer des mutations génétiques chez les receveurs,
comme le suggère la survenue de troubles génétiques
généralement extrêmement rares, tels que le trouble
douloureux paroxystique extrême (PEPD). En plus des
11 cas de PEPD sur le système de la “Carte jaune”, il
existe actuellement 12 rapports de cette maladie ex-
trêmement rare sur la base de données Vigiaccess.org
de l’OMS et 10 sur la base de données de pharmacovi-
gilance de l’Agence européenne des médicaments (EU-
DRA) ».

Le silence du Premier ministre Boris Johnson


En conséquence, les chercheurs demandent « un accès
complet à la base de données “Carte jaune” avec effet
immédiat pour permettre une évaluation complète,
indépendante et précise des données “Carte jaune”,
qui sera entreprise en collaboration avec des experts
cliniques ». Autant de données et d’alertes qui condui-
sent ces scientifiques et analystes à demander égale-
ment « l’arrêt du déploiement de la vaccination pen-
dant qu’une enquête complète est menée ». Malgré
l’importance des questions soulevées par les scienti-
fiques et analystes, la docteur Tess Lawrie nous con-
firme « n’avoir à ce jour (janvier 2022) reçu aucune
réponse du Premier ministre Boris Johnson ni d’aucun
de ses collaborateurs au message qui lui a été adressé
le 7 janvier 2021 pour l’informer de l’existence et des
propriétés de l’Ivermectine ». De même, « la demande
d’accéder rapidement aux données complètes du pro-
gramme “Carte jaune” est restée sans réponse » (358).

EN SAVOIR PLUS
The Evidence-Based Medicine Consultancy (www.e-
bmc.fr)
Urgent preliminary report of Yellow Card data up to
26th May 2021 (Rapport préliminaire d’urgence sur les
données de la « Carte jaune » au 26 mai 2021), Rap-
port sur les effets indésirables au médicament (vaccins
contre la covid-19). Le rapport est également consul-
table intégralement avec l’article Les preuves acca-
blantes d’un expert sur le vaccin, par Kathy Gyngel,
rédactrice en chef de The Conservative Woman
(www.conservativewoman.co.uk), 14 juin 2021.
MedlinePlus (www.medlineplus.gov)
MHRA : Agence de réglementation des médicaments et
des produits de santé du Royaume-Uni (www.gov.uk)
Site de la MHRA et ses nombreux documents mis en
ligne parmi lesquels les rapports hebdomadaires de
surveillance et le Rapport du groupe de travail
d’experts de la Commission des médicaments à usage
humain sur la surveillance de l’innocuité des vaccins
COVID-19 du 5 février 2021.
OpenVAERS (www.openvaers.com)
Rapports VAERS COVID, Système de notification des
événements indésirables liés aux vaccins, 23 avril
2021.
GOUVERNEMENT ET FABRICANTS DE
PRODUITS À ARNM

34. Pourquoi les fabricants de ces « vaccins »


sont-ils déchargés de leurs responsabilités ?
Pourquoi les sociétés transnationales fabriquant des
produits à ARNm ont-elles demandé de transférer leur
responsabilité financière des effets secondaires de
leurs produits aux États acheteurs ?
L’Agence européenne des médicaments (AEM) a un
morbide sens de l’humour. En décembre 2020, elle
organise une réunion virtuelle sur le thème « Dévelop-
pement et autorisation de vaccins sûrs et efficaces
contre la covid-19 dans l’Union européenne »(359). Cette
institution ignorerait-elle que les produits à ARNm
réalisés dans l’urgence et commercialisés en dehors
des règles habituelles de sécurité ne présentent aucun
gage « de sûreté et d’efficacité » ? La méfiance devrait
être d’autant plus forte à l’égard de la campagne de «
vaccination » que plusieurs de ces fabricants de pro-
duits à ARNm ont déjà été dans un passé récent con-
traints de payer des milliards de dollars de dommages
et intérêts et pénalités pour d’autres produits qu’ils
ont mis sur le marché.
Dirigeants et députés passent outre la Convention
d’Oviedo
« Il est fascinant, dit le docteur Vincent Reliquet,
membre de l’Association internationale pour une mé-
decine scientifique indépendante et bienveillante
(AIMSIB), que dans un bel unisson, toute la classe po-
litique confondue et toutes les rédactions de presse
foulent au pied la Convention d’Oviedo(360) que la
France a ratifiée en 2012 dans le but d’encenser un
produit qui n’a même pas encore reçu d’autorisation
de mise sur le marché (NdA : définitive) ». D’autant
plus fascinant que la liste des inconnues sur ce type
de « vaccins » est impressionnante, ainsi qu’il en fait
état : durée de la protection conférée au sujet vacciné,
réactions des différentes populations cellulaires mises
en contact avec cet ARNm, éventuelle retranscription
en ADN puis insertion dans le génome du receveur,
effets potentiellement délétères sur la gravité des ta-
bleaux cliniques, conséquences spécifiques chez les
personnes à risques, les femmes enceintes et les en-
fants, constance antigénique de la protéine Spike dans
l’ensemble des variants apparus à partir du CoV-2 ini-
tial pouvant rendre un vaccin immédiatement ou rapi-
dement caduc, modifications dans la transmission in-
ter-humaine du SARS-CoV-2, effets secondaires retar-
dés qui ne seront pas étudiés, éventuels dérèglements
auto-immunitaires comme il semble déjà s’en présen-
ter spontanément avec le virus(361).
Les fabricants indemnisés par les États pour leurs
éventuelles responsabilités
Autant de raisons pour les fabricants de fuir leurs
responsabilités une fois le « vaccin miracle » vendu… «
L’affaire avait fait grand bruit, puis s’est éteinte », rap-
pelle le docteur Reliquet, citant une dépêche de l’AFP
du 2 octobre 2020 :
« La Fédération européenne des associations et indus-
tries pharmaceutiques avait, début septembre, confir-
mé à l’Agence France Presse être en discussion avec
les autorités européennes pour développer un système
de compensation en cas d’effets secondaires. Afin de
compenser les risques potentiels pris par les fabri-
cants en raison du délai exceptionnellement court
pour la mise au point des vaccins, les contrats négo-
ciés actuellement prévoient que les États membres in-
demnisent le fabricant pour les éventuelles responsa-
bilités encourues uniquement dans les conditions spé-
cifiques définies dans ces contrats. »

Une note interne du lobby de la pharmacie :


« Des risques inévitables »
Un mois auparavant, à la fin août 2020, deux journa-
listes du Financial Times (FT), Donato Paolo Mancini
et Michael Peel, révélaient une note distribuée à ses
membres par Vaccines Europe, une division de la Fé-
dération européenne des industries et associations
pharmaceutiques (FEIAP)(362). Celle-ci confirme les
propos de personnes informées des discussions in-
ternes au lobby avec lesquelles les journalistes du FT
s’étaient entretenus auparavant. Ces éléments leur
permettent d’écrire que « le lobby des vaccins de
l’industrie pharmaceutique européenne a poussé l’UE
à obtenir des exemptions qui protégeraient ses
membres de poursuites en cas de problèmes avec de
nouveaux vaccins contre le coronavirus ». Cette note
justifie de telles mesures exceptionnelles par le fait
que « la vitesse et l’ampleur du développement et du
déploiement signifient qu’il est impossible de générer
la même quantité de preuves sous-jacentes qui se-
raient normalement disponibles grâce à des essais cli-
niques approfondis et à l’expérience acquise par les
prestataires de soins de santé ». Ce document indique
que la production de produits dans de telles condi-
tions créée des risques « inévitables ». De ce fait, les
effets indésirables suite à l’injection de ces « vaccins »
inachevés « combinés à l’ampleur du programme de
vaccination et à l’attention du public pour Covid-19,
pourraient conduire à de nombreuses réclamations
pour dommages ». L’urgence a le dos large, très large,
d’autant qu’il existe au moins un médicament,
l’Ivermectine, qui permet de soigner de la covid-19 à
tous les stades de la maladie(363)… Tout est donc en-
trepris pour déresponsabiliser les fabricants de ces «
vaccins » peu sûrs et la FEIAP est bien placée pour in-
tervenir auprès des instances politiques et administra-
tives de l’Union européenne, puisqu’elle représente les
fabricants de médicaments dont AstraZeneca,
GlaxoSmithKline, Janssen (qui appartient à Johnson
& Johnson), Merck, Novavax, Pfizer, Sanofi, Takeda,
Abbott et CureVac(364).

De très nombreuses « lacunes de données »


Lorsque les fabricants de produits à ARNm ont soumis
leur documentation à la Food & Drug Administration
étasunienne pour obtenir une autorisation d’utilisa-
tion d’urgence (une EUA – Autorisation d’utilisation
d’urgence – n’est pas la même chose qu’une approba-
tion complète de la FDA)(365), les « lacunes de données
» qu’ils signalent sont très nombreuses. Ainsi, par
exemple, aucune n’indique, si la question essentielle
de la maladie renforcée par la vaccination a été étudiée
! Un détail… Empressés de mettre leurs produits expé-
rimentaux sur le marché pour réaliser des milliards
d’euros de profits financiers, il est évident que les
données sur l’efficacité, la sûreté et les risques à
moyen et long termes de ces nouveaux produits ne
pouvaient être que peu précises quand elles existaient.
En d’autres termes, à la fin de l’année 2021, il n’existe
aucune donnée scientifique précise quant aux consé-
quences de l’injection massive de ces produits et les
premiers signes avant-coureurs ne plaident pas vrai-
ment en leur faveur. Voilà une bien curieuse et inédite
balance avec dans un plateau des milliards de béné-
fices pour les fabricants et, dans l’autre, des risques
relégués aux seuls États et, surtout, aux… patients.
L’exigence des fabricants de produits expérimentaux à
ARNm d’être délivrés juridiquement et financièrement
des effets secondaires va s’accompagner d’un double
jeu. Tout en empêchant que des traitements comme
l’Hydroxychloroquine et l’Ivermectine, médicaments
peu coûteux qui soignent de la covid-19, soient diffu-
sés à grande échelle et popularisés, ils vont déployer
un lobbying important auprès des structures de
l’OMS. Emballée – c’est le qualificatif qui convient –
par le projet qui est habilement piloté jusqu’à sa direc-
tion centrale, l’OMS va réunir en quelques mois les
conditions d’une diffusion (presque) mondiale de ces
produits expérimentaux présentés comme des « vac-
cins ».

EN SAVOIR PLUS
La Convention d’Oviedo (www.coe.int)
La Convention pour la protection des Droits de
l’Homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des
applications de la biologie et de la médecine : Conven-
tion sur les Droits de l’Homme et la biomédecine (STE
no 164) a été ouverte à la signature le 4 avril 1997 à
Oviedo (Espagne).
Cette Convention est le seul instrument international
juridiquement contraignant sur la protection des
droits de l’homme dans le domaine biomédical. Il
s’inspire des principes établis par la Convention euro-
péenne des Droits de l’Homme dans le domaine de la
biologie et de la médecine.
Il s’agit d’une Convention-cadre visant à protéger la
dignité et l’identité de tous les êtres humains et à ga-
rantir à chacun, sans discrimination, le respect de son
intégrité et des autres droits et libertés fondamentales
à l’égard des applications de la biologie et de la méde-
cine.
Elle énonce les principes fondamentaux applicables à
la pratique médicale quotidienne et est considérée
comme telle dans le traité européen sur les droits des
patients. Il traite également spécifiquement de la re-
cherche biomédicale, de la génétique et de la trans-
plantation d’organes et de tissus.
Les dispositions de la Convention sont précisées et
complétées par des protocoles additionnels sur des
sujets spécifiques.
Source : Conseil de l’Europe, Convention d’Oviedo et
ses protocoles.
AIMSIB (www.aimsib.org)
Association internationale pour une médecine scienti-
fique indépendante et bienveillante.
Vaccins anti-covid-19 en 2020 : Folie sanitaire, poli-
tique, médiatique, financière, par le Docteur Vincent
Reliquet, AIMSIB (www.aimsib.org), 22 novembre
2020.

Qu’est-ce qu’une EUA ?


Dans certains types d’urgences, la FDA peut délivrer
une autorisation d’utilisation d’urgence, ou EUA, pour
fournir un accès plus rapide aux produits médicaux
critiques (y compris les médicaments et les tests) qui
peuvent aider pendant l’urgence lorsqu’il n’y a pas de
produits adéquats, approuvés et options alternatives
disponibles. Contrairement à la décision de la FDA et
des autorités de l’Union européenne, ce n’est pas le
cas de la covid-19, puisqu’il existe un médicament,
l’Ivermectine, dont de nombreuses études ont prouvé
qu’il était efficace, sûr et pratiquement sans risques
pour soigner de la maladie du virus SARS-CoV-2.

Un processus différent
Le processus de l’EUA est différent de l’approbation,
de l’autorisation ou de l’autorisation de la FDA, car la
norme de l’EUA peut accorder une autorisation sur la
base de beaucoup moins de données que ce qui serait
requis pour l’approbation, l’autorisation ou
l’autorisation de la FDA. Cela permet à la FDA
d’autoriser l’utilisation d’urgence de produits médi-
caux qui répondent aux critères en quelques semaines
plutôt qu’en quelques mois ou années. Les EUA sont
en vigueur jusqu’à la fin de la déclaration d’urgence,
mais peuvent être révisés ou révoqués au fur et à me-
sure que sont évalués les besoins pendant l’urgence et
les nouvelles données sur la sécurité et l’efficacité du
produit, ou lorsque les produits répondent aux critères
pour être approuvés ou autorisés par la FDA.
Organisation mondiale de la santé (www.who.it)
Accélérateur ACT : publication d’une stratégie et d’un
budget assortis d’échéances pour 2021 en vue de
changer le cours de la pandémie de COVID-19, 12
mars 2021.

35. Combien coûtent les mesures gouvernemen-


tales ?
Dans une Assemblée nationale souvent désertée, peu
de députés s’intéressent au coût des mesures gouver-
nementales, la plupart très discutables. Pourtant, le
Comité d’alerte de la Sécurité sociale tire la sonnette
d’alarme sur les milliards d’euros de dépassements de
budgets.
D’après le rapport de la Cour des comptes du 9 sep-
tembre 2021 qui porte sur « Les dépenses publiques
pendant la crise et le bilan opérationnel de leur utilisa-
tion »(366), « la hausse atteint 96,4 milliards d’euros,
soit + 6,5 %, correspondant pour 86 % à des dépenses
de crise. » La Cour des comptes précise que, selon ses
calculs, « la hausse des dépenses publiques a princi-
palement concerné l’État (+ 11,0 %) et les administra-
tions de sécurité sociale (+ 5,6 %) ». Et le Comité
d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance ma-
ladie pointe le coût de ces opérations massives de «
vaccination ».

Les mesures gouvernementales aggravent


la situation de la Sécurité sociale
Dans son avis rendu le 1er juin 2021, l’organisme de
surveillance des dépenses d’assurance maladie de la
Sécurité sociale indique que « s’agissant de l’année
2020, les dernières données disponibles confirment un
total de dépenses couvertes par l’ONDAM(367) de 219,5
Md€, en dépassement de 14 Md€ par rapport à la loi
de financement pour 2020 (205,6 Md€), soit une pro-
gression de +9,5 % ». Les mesures gouvernementales
ont encore aggravé la situation de la Sécurité sociale.
L’organisme de solidarité nationale, déjà dépouillé par
le pouvoir politique de milliards d’euros de rentrées
financières par les réductions et exonérations de coti-
sations sociales accordées à des sociétés transnatio-
nales qui réalisent les plus importants chiffres
d’affaires, se voit mis à contribution de plus de 10 mil-
liards d’euros supplémentaires sur les prévisions de la
Loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) : « La
trajectoire de finances publiques du programme de
stabilité transmis à la Commission européenne à la
mi-avril comprend un dépassement des dépenses
d’assurance maladie de 9,1 Md€, au-delà de la provi-
sion initiale de 4,3 Md€ prévue en LFSS, portant à
13,4 Md€ le total des dépenses exceptionnelles pour
faire face à la crise sanitaire », indique le Comité
d’alerte de la Sécurité sociale. Chère, la « grippe covid-
19 » !

Des milliards d’euros de fonds publics pour quels


résultats ?
À elles seules, les mesures gouvernementales pour
soutenir le plan de « vaccination » de l’Union euro-
péenne représentent, pour l’année 2020, plus de la
moitié du dépassement budgétaire : « 4,6 Md€ pour la
vaccination (en dépassement de 3,1 Md€ par rapport à
la LFSS). Cette somme comprend 3,2 Md€ de dotation
exceptionnelle à Santé publique France (2,5 Md€ au-
delà de la LFSS), qui lui permettent de couvrir tous les
besoins en vaccins de la campagne 2021. À cette dé-
pense certaine pour l’ONDAM s’ajoutent 1,4 Md€ de
dépenses d’organisation de la campagne vaccinale (0,6
Md€ au-delà de la LFSS) ». Ainsi, souligne l’organisme
de surveillance de la Sécurité sociale, « plus de 80 %
de l’écart à la LFSS (9,1 Md€) relèvent du financement
de la campagne vaccinale (+3,1 Md€, 34 % du dépas-
sement), des tests biologiques (+2,9 Md€, 32 %) et des
établissements de santé (+1,4 Md€, 15 %) »(368).
Mais le montant de la somme engagée dans ce plan de
« vaccination » de l’Union européenne sera bien plus
important, et ce n’est qu’en 2022-2023 que le bilan
total pourra seulement commencer à être établi. Pour
quels résultats ? La question doit être posée alors
qu’en 2021, la pandémie déclarée par l’OMS appert
surtout comme une maladie politico-médiatique. Les
taux d’incidence, de létalité et de mortalité font état
d’une maladie d’intensité faible dont témoigne égale-
ment le nombre de malades hospitalisés pour la covid-
19, tous champs hospitaliers confondus.

« Les patients COVID représentent


2 % de l’ensemble des patients hospitalisés
au cours de l’année 2020 »
Le rapport(369) que publie en octobre 2021 l’Agence
technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih)
indique qu’« au cours de l’année 2020, 218 000 pa-
tients ont été hospitalisés pour prise en charge de la
COVID-19. Les patients COVID représentent 2 % de
l’ensemble des patients hospitalisés au cours de
l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus. En
moyenne, ces patients COVID ont été hospitalisés sur
une durée de 18,2 journées au cours de l’année 2020
». Et de préciser que seul « un patient hospitalisé pour
COVID-19 sur cinq est décédé au cours de son hospi-
talisation. Parmi l’ensemble des décès hospitaliers
survenus au cours de l’année 2020, 11 % ont concer-
né des patients COVID ». Si les hôpitaux sont saturés
et certains services restreints, ce n’est donc pas en
raison d’une pandémie présentée mensongèrement
comme dramatique, mais des politiques gouvernemen-
tales de la Santé qui se succèdent depuis plus d’une
trentaine d’années en application des recommanda-
tions de l’Union européenne de réduction des dé-
penses de santé.

Les mesures gouvernementales surendettent


inutilement le pays
Cette politique est responsable d’une dette publique
qui a atteint, à la fin du troisième trimestre 2021, le
chiffre record de 2 834,3 milliards d’euros, soit 116,3
% du produit intérieur brut (PIB) (370). Elle était de 2
218,4 milliards d’euros à la fin 2017. Pour l’année
2020, le déficit public s’établit pour sa part à 211,5
milliards d’euros représentant 9,2 % du PIB, soit le
niveau « le plus élevé depuis 1949 »!(371) L’Insee sou-
ligne que « la hausse de la dette publique en 2020 pro-
vient principalement de l’État (+177,3 milliards
d’euros) et des administrations de Sécurité sociale
(+75,2 milliards d’euros) ». Cause principale ? Le coût
de la crise sanitaire ou, serait-il plus juste de dire, de
la politique de santé publique et des mesures gouver-
nementales. Comme l’analyse l’Insee, celles-ci sont «
également portées par les administrations de Sécurité
sociale, qui voient leurs prestations augmenter forte-
ment alors que le produit des cotisations diminue net-
tement ». Non content de réduire les moyens de la san-
té publique en pleine crise sanitaire, le gouvernement
force à la démission des milliers de médecins et de
soignants pour cause de refus de « vaccination ». Dans
le même temps, le taux d’endettement du secteur privé
non financier (hors banques et assurances) est passé
de 138,2 % du PIB au premier trimestre 2020 à 154,3
% au premier trimestre 2021, soit le taux le plus élevé
de la zone Euro(372). Et, en 2021, le déficit commercial
atteint également un niveau record avec un déficit de
84,7 milliards d’euros.

Cette situation qui s’aggrave de trimestre en trimestre


semble laisser indifférents la plupart des députés
français. Il est vrai que ceux-ci bénéficient d’un trai-
tement de faveur en regard du salaire net mensuel
moyen des Français de 2 424 euros, puisqu’ils émar-
gent à une moyenne de 7 200 euros bruts d’indemni-
tés mensuelles. Non compris les indemnités spéciales,
non compris les frais de mandat et de secrétariat, non
compris les « facilités de circulation » (transports gra-
tuits, voiture avec chauffeur), non compris une enve-
loppe annuelle de 18 950 euros pour « les moyens de
bureautique et communication », non compris l’alloca-
tion d’assurance mutuelle de retour à l’emploi, non
compris une « base de cotisation et de liquidation de la
pension égale à une indemnité parlementaire d’un
montant brut de 7 239,91 euros »(373)…

Une minorité de députés vote les mesures du


gouvernement
La soupe est bonne, et voilà qui fait cher payé. Très
cher payé même, quand on sait que pour les 4 117
votes qui ont eu lieu entre le début du quinquennat en
2017 et le mois de novembre 2021, la moyenne de leur
présence est de 18,27 %. Cela signifie que 4 députés
sur 5 sont absents en moyenne lors du vote des lois !
Dans une étude(374) très intéressante et détaillée sur
l’activité des députés, réalisée à partir du site internet
Datan (www.datan.fr), site qui passe en revue l’activité
complète des parlementaires, l’écrivain et scénariste
Bernard Sellier constate que sur la même période «
327 députés (presque 57 % !) sont présents à moins de
20 % des séances et que 557 (96,5 %) sont présents à
moins de 40 % des séances ! » Les dirigeants des par-
tis et « élus professionnels » donnent l’exemple à ne
pas suivre : Christian Jacob, le président de LR et an-
cien président du groupe parlementaire LR, a été pré-
sent pour 10 % de la totalité des votes, Clémentine Au-
tain (France Insoumise), 12 %, Fabien Roussel, le Se-
crétaire national du PCF, 15 %, Meyer Habib (UDI) qui
se déclare « plus que jamais à votre service », 7 %, Yves
Blein, député LREM de la 14e circonscription du
Rhône qui assure « faire partie des 150 députés les
plus actifs », 9 %… Dans ces conditions, le gouverne-
ment peut encore renforcer son autoritarisme et faire
passer des mesures dignes d’un État totalitaire, quoi
qu’il en coûte pour le pays. Comme ne manque pas de
le faire remarquer Bernard Sellier, « comment le vote
de 50 députés sur 577 peut-il représenter les soixante-
dix millions de Français ? » Mais quelle importance,
puisque ce sont les quelques membres du Conseil de
défense sanitaire qui décident des mesures dans le
plus grand secret et à l’abri de toute poursuite. Tou-
jours sans qu’aucun député ne trouve à y redire,
puisque la majorité d’entre eux sont absents lors du
vote des principales lois ! Démocratie ? Oh ?!
LA PANDÉMIE DISPARAÎT

36. Où en est la « pandémie » à la fin de l’année


2021 ?
Alors que dirigeants de l’Union européenne et français
rendent la vaccination quasi obligatoire en 2021 par
un abominable système de contrôle des populations,
où en est la « pandémie » de l’OMS ? Révélations sur
des faits dissimulés.
À la question : « Quand la pandémie sera terminée ? »,
Stéphane Bancel, le PDG français de Moderna, confiait
en juillet 2021 que « la période pandémique » de la co-
vid-19 « sera terminée fin 2022 »(375). En réalité, le
SRAS-CoV-2 est en voie de disparition depuis la fin de
l’année 2020.

Les porte-paroles de la science officielle


Au début du mois de juillet 2021, les mercenaires de
la désinformation du pouvoir poursuivent la diffusion
de fausses informations dès qu’une occasion média-
tique se présente. Gabriel Attal, le porte-parole du
gouvernement, se distingue en affirmant, par exemple,
que « le variant Delta gagne du terrain très rapidement
[…] Il double presque chaque semaine, on est au-
jourd’hui à plus de 30 % des contaminations […] Une
quatrième vague fin juillet est une possibilité […] Le
seul moyen d’empêcher une aggravation de la situa-
tion sanitaire est d’avoir recours à la vaccination »(376).
D’autres médecins malgré eux disputent à ce rédac-
teur de discours ministériels sans aucune compétence
scientifique la palme de la coquecigrue, tel Benoît El-
leboode. Ce médecin qui n’a jamais exercé de sa vie,
recyclé en directeur de l’Agence régionale de santé
(ARS) de Nouvelle-Aquitaine par son ami ministre Vé-
ran, prédit, moitié rond de cuir, moitié voyant, que «
toute personne non vaccinée sera contaminée par le
variant Delta… une personne non vaccinée et conta-
minée par le variant Delta pouvait contaminer en
moyenne six personnes contre une seule personne en
moyenne si le malade est entièrement vacciné » (377).
Encore une nouvelle illustration de la pensée du re-
gretté Pierre Desproges selon laquelle « il vaut mieux
se taire et passer pour un con plutôt que de l’ouvrir et
de ne laisser aucun doute sur le sujet » ? Le 12 juillet
2021, Emmanuel Macron annonce de nouvelles me-
sures totalement injustifiées dans une intervention
télévisée :
– l’obligation vaccinale, « dans un premier temps »
pour tous les soignants et assimilés, jusqu’aux aides à
domicile ;
– l’extension du passe sanitaire dès le 21 juillet dans
les lieux de loisirs et culture à partir de 12 ans, élargi
début août à tous les cafés, restaurants, moyens de
transport publics, ainsi qu’aux centres commerciaux ;
– le test RT-PCR payant à partir du mois de sep-
tembre.
Ces mesures visent à obliger la population à se faire
injecter rapidement les produits à ARNm en lui bran-
dissant la menace d’un « dangereux virus ».

Juin 2021 : L’épidémie est en voie de disparition


Au moment où Emmanuel Macron, son Premier mi-
nistre, les membres du gouvernement et leur cohorte
de hauts fonctionnaires tiennent ces discours alar-
mistes et liberticides, la pandémie est en voie de dis-
parition.
Avril 2021 : Le réseau Sentinelles de l’Institut national
de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui
rapporte les données de la médecine de ville confirme
cette situation : « En semaine 25 (21 au 27 juin 2021),
le taux d’incidence des cas(378) d’IRA (Infections Respi-
ratoires Aiguës) dus au SARS-CoV-2 vus en consulta-
tion de médecine générale a été estimé à 0,3 cas pour
100 000, ce qui représente, pour l’ensemble de la
France, 170 nouveaux cas de COVID-19 ayant consul-
té un médecin généraliste. Ce taux continue à dimi-
nuer ». « Poursuite de la diminution observée depuis la
semaine 12 de l’année 2021 », précisent les analystes
du réseau Sentinelles.
Août 2021 : Au moment où une minorité de députés
votent la mesure discriminatoire du passe sanitaire le
réseau Sentinelles indique qu’« en semaine 32 (9 au 15
août 2021), le taux d’incidence des cas d’IRA dus au
SARS-CoV-2 (COVID-19) vus en consultation de mé-
decine générale a été estimé à 16 cas pour 100 000
habitants »… Et précise que « ce taux est en diminu-
tion par rapport à celui de la semaine précédente »(379).
Six mois plus tard, en février 2022, le réseau Senti-
nelles constate sur l’ensemble des données recueillies
sur plusieurs mois que « les taux de positivité des IRA
au SARS-CoV-2 sont en diminution dans toutes les
tranches d’âge. L’incidence des IRA dues à la COVID-
19 vues en consultation de médecine générale est en
nette diminution ces deux dernières semaines […] Les
caractéristiques des cas d’IRA positifs au SARS-CoV-2
(COVID-19) observés depuis la semaine 2021s52 en
médecine générale restent similaires à celles des cas
observés depuis le début de la pandémie »(380).

Le taux d’incidence du SRAS-CoV-2 a toujours été


en dessous du seuil d’alerte épidémique
Il suffit de suivre les statistiques, très peu médiatisées,
de l’Inserm pour constater que :
– De la fin de l’année 2020, de la semaine 38 – du 14
au 20 septembre 2020 – à la semaine 50 de l’année
2021 – du 13 au 19 décembre 2021 –, le taux
d’incidence du SRAS-CoV-2 a toujours été bien en
dessous du taux de seuil alerte épidémique situé pour
surveiller les épidémies à 170 malades pour 100 000
habitants !(381) Quel responsable politique, député,
fonctionnaire d’administration ou média vous en a in-
formé ?
– Le même taux d’incidence épidémique pour la saison
2019-2020 de la grippe a été à son pic de 599 malades
pour 100 000 habitants sans confinements, sans res-
triction des déplacements, sans fermetures d’entrepri-
ses, sans passe sanitaire, sans destruction de la vie
économique et sociale… Conclusion : l’incitation à
l’injection forcée de produits expérimentaux et le passe
vaccinal ne sont justifiés par aucune donnée scienti-
fique.

Le SRAS-CoV-2 tend à disparaître depuis la fin de


l’année 2020
Au mois de juillet 2021, alors que le pouvoir met en
place un plan de « vaccination » quasi obligatoire, le
virus SRAS-CoV-2 a pratiquement disparu, puisque
pour la France, le taux de létalité(382) approximatif est
de 1,83 % et le taux de mortalité(383) d’environ 0,16
% (384)… Et encore, ces taux sont calculés sur la base
des données de l’agence du ministère des Solidarités et
de la Santé qui surévalue grandement le nombre de «
cas » comme le nombre de décès. En effet, ce que
l’administration du ministère de la Santé appelle des «
cas confirmés » sont des personnes ayant été testées
positives au SRAS-CoV-2 par tests RT-PCR dont plus
de 97 % des résultats sont des… « faux positifs », et
non des personnes infectées et malades ! Les relevés
hebdomadaires du réseau Sentinelles l’attestent : le
nombre de malades de la covid-19, même avec des
poussées irrégulières selon la contagion de quelques
très rares variants, tend à la disparition depuis le der-
nier trimestre de l’année 2020. Il est pour le moins
très étrange de constater que l’OMS reste bien peu
prolixe sur cette question qui met en cause la préten-
due efficacité et sûreté des produits à ARNm.
S’OPPOSER AU PASSE SANITAIRE ET
FAIRE RESPECTER SES DROITS

37. Le passe vaccinal est-il justifié ?


Passe sanitaire, passe vaccinal… Ces mesures sont-
elles justifiées par la maladie ? Qui en a décidé et pré-
sentent-elles un danger ? Le point avec maître David
Guyon, avocat spécialisé dans la défense des libertés
fondamentales.
Déjà, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire qui
avait été adoptée au parlement le 7 novembre 2020
prévoyait sa prolongation jusqu’au 16 février 2021 et
l’instauration d’un « régime transitoire » jusqu’au 1er
avril suivant. 154 députés avaient voté en faveur de
cette loi et 38 contre tandis que plus de la moitié des
députés (385 députés) n’avaient pas jugé utile de se
déplacer à l’Assemblée nationale. L’état d’urgence sa-
nitaire autorise le Premier ministre à prendre toute
une série de mesures liberticides sans consultation du
Parlement. Cet état d’urgence autorise notamment le
Premier ministre à prendre « des mesures limitant la
liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la
liberté de réunion (y compris des mesures
d’interdiction de déplacement hors du domicile) ; des
mesures de réquisition de tous biens et services né-
cessaires pour mettre fin à la catastrophe sanitaire ;
des mesures temporaires de contrôle des prix ». Les
sanctions peuvent aller jusqu’à 6 mois d’emprison-
nement et 10 000 euros d’amende, retrait de permis,
travaux d’intérêt général, etc. L’obligation d’un passe
sanitaire aggrave encore un peu plus la situation. Dé-
ployé à partir du 9 juin 2021, imposé d’abord jusqu’au
30 septembre suivant, il sera prolongé le 21 octobre
jusqu’au 31 juillet… 2022.

Une atteinte aux libertés sans précédent


depuis 1940
Le 1er juillet 2021, le passe sanitaire français a été
complété par le passe sanitaire de l’Union européenne
pour les déplacements dans ses États membres. Mais
au-delà de son utilisation a priori limitée dans le
temps, ce système pose de très sérieuses questions
quant au devenir de ce qu’il reste de démocratie en
France et, de manière plus générale, dans les pays
membres de l’Union européenne. « Il s’agit d’un degré
de restrictions de libertés qui n’a jamais été atteint
dans nos démocraties post Seconde Guerre mondiale
», juge maître David Guyon(385), avocat au barreau de
Montpellier dont le cabinet intervient, parmi d’autres
domaines, en droit de la santé, droit administratif gé-
néral et droit de la fonction publique. Cet avocat enga-
gé pour la défense des libertés fondamentales alerte : «
Cela doit amener le citoyen à s’interroger sur le prin-
cipe et les modalités de ces restrictions ». Le cabinet de
maître David Guyon est intervenu dès le début de la
pandémie et le premier confinement sur plusieurs as-
pects des mesures gouvernementales. Soucieux de
l’intérêt général, l’équipe de ses associés et collabora-
teurs met gracieusement à la disposition des citoyens
une importante documentation pratique sur son site
internet (www.guyon-avocat.fr)(386).

Le passe sanitaire est injustifié


Contrairement aux affirmations du président Macron,
du Premier ministre Castex et de son gouvernement et
de certaines administrations, les raisons d’un passe
sanitaire ne sont pas liées à la santé. Pour preuves :
– Du mois de septembre de l’année 2020 au mois de
décembre de l’année 2021, le taux d’incidence du
SRAS-CoV-2 a toujours été bien en dessous du taux
de seuil alerte épidémique situé pour surveiller les
épidémies à 170 malades pour 100 000 habitants ;
– l’âge moyen des décès par la covid-19 est de 82 ans ;
– la moitié des personnes décédées ont plus de 85 ans;
– le taux de létalité approximatif est de 1,83 % et le
taux de mortalité d’environ 0,16 % ;
– les patients malades de la covid-19 représentent 2 %
de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de
l’année 2020. Par ailleurs, la surmortalité due à la co-
vid-19 est négligeable pour les personnes de moins de
65 ans. La vérité est donc ailleurs.
Comment « élargir » les libertés en les… supprimant
Suite à l’envoi d’une lettre de l’écrivain essayiste
Claude Janvier à l’ensemble des sénateurs, en date du
17 mai 2021, alertant sur les dangers de voter pour le
passeport sanitaire, Alain Richard, sénateur du Val-
d’Oise, lui répond :
« Les cas d’utilisation de cette attestation sanitaire se-
ront concentrés sur les plus grands rassemblements,
certainement au-dessus de 1 000 personnes […] Il
convient d’ajouter à ce tableau l’accord conclu entre
les États de l’Union européenne pour qu’un passe ana-
logue permette les déplacements des Européens dans
les divers lieux de l’Union. »
Pour ce sénateur, « cet accord […] représente évidem-
ment un progrès dans la sortie de crise qui répond aux
divers motifs de déplacement et il démontre l’utilité de
ce dispositif élargissant les libertés concrètes de tous…
»(387) C’est bien connu : plus le pouvoir conditionne et
restreint les libertés par des interdits et des mesures
administratives, plus il les « élargit »… C’est un peu
comme si, pendant l’Occupation allemande lors de la
Seconde Guerre mondiale, les Français avaient eu leur
liberté « élargie » alors qu’ils étaient contraints
d’obtenir et de produire un laissez-passer – ausweis –
délivré contre justificatifs par l’administration alle-
mande pour se déplacer et aller travailler. En réalité,
derrière le prétexte sécuritaire invoqué « élargissant les
libertés concrètes de tous », le pouvoir poursuit des
objectifs purement politiques. Les citoyens sont dé-
sormais en liberté conditionnelle et surveillée, puisque
leurs informations personnelles sont déjà, via la carte
vitale, les cartes bancaires des réseaux Visa et Mas-
terCard et tout compte lié à une société étasunienne –
Google, Facebook, YouTube, Twitter, WhatsApp et
autres –, dans les banques de données de sociétés pri-
vées étasuniennes comme IQVIA et Microsoft(388).

Des minorités de députés votent


les mesures gouvernementales
Déposé le 28 avril 2021, le « Projet de loi relatif à la
gestion de la sortie de crise sanitaire » (no 4105) fut
renvoyé devant la Commission des lois constitution-
nelles, de la législation et de l’administration générale
de la République. Il fut ensuite admis en première lec-
ture à l’Assemblée nationale le lundi 10 mai, avec 234
amendements à débattre. Le projet de loi, tel qu’adopté
en commission des lois, prévoit dans son article 1er «
Régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire »
l’introduction de la base législative nécessaire à la
mise en œuvre d’un « passe sanitaire », via la possibili-
té donnée au Premier ministre de subordonner l’accès
à certains lieux, établissements ou événements impli-
quant de grands rassemblements de personnes, pour
certaines activités, à la présentation :
– d’un résultat de dépistage révélant une absence de
contamination au covid-19 ;
– d’un justificatif de l’administration d’un vaccin
contre le covid-19 ;
– ou d’une attestation de rétablissement à la suite
d’une contamination(389).
Après un passage au Sénat et au Conseil constitu-
tionnel qui donneront leur accord pour la mesure de
contrôle de la population par un passe sanitaire, le
projet de loi sera définitivement adopté le dimanche 25
juillet 2021 sur le rapport de la commission mixte pa-
ritaire par une minorité de députés.

25 juillet 2021 : 156 députés sur 577 votent la loi


discriminatoire
L’analyse du scrutin fait apparaître que sur 577 dépu-
tés, 230 ont voté, 216 se sont exprimés et 14 se sont
abstenus. Les autres ? Ils devaient être à confesse,
préparaient leur repas du dimanche ou s’inventaient
des excuses pour ne pas participer au vote. La majori-
té absolue étant dans ces conditions de 109 voix, cette
loi a recueilli les votes favorables de 156 députés
contre 60. Ainsi, cette loi liberticide et sans aucun
fondement scientifique quant à la réalité de la maladie
covid-19, puisque la pandémie a pratiquement disparu
au moment du vote, a été adoptée par 156 députés sur
les 577 de la représentation nationale !(390) Il est inté-
ressant de constater que même dans le groupe poli-
tique du parti présidentiel, seuls 100 de ses 268
membres ont participé au vote.
C’est la loi no 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la
gestion de la crise sanitaire qui précise les conditions
d’utilisation du passe sanitaire et l’obligation de vacci-
nation pour certaines catégories de personnes. En réa-
lité, cette loi oblige toute personne qui souhaite vivre
normalement à se faire injecter l’un des produits à
ARNm. Publiée au Journal Officiel (JORF no 0181 du
6 août 2021), elle indique les modifications apportées
à la loi no 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la ges-
tion de la sortie de crise sanitaire et précise les quasi
pleins pouvoirs donnés au Premier ministre.

21 octobre 2021 : 135 députés sur 577


prolongent la loi discriminatoire
jusqu’au mois de juillet 2022
Puis, le 21 octobre, un projet de loi baptisé « vigilance
sanitaire » autorisant le gouvernement à prolonger la
discrimination jusqu’au 31 juillet 2022 est soumis aux
députés par le gouvernement Castex. Ceux-ci font
alors un « effort de participation » : dans un hémicycle
plus qu’à moitié vide des représentants du peuple, ce
projet de loi est adopté par 135 voix pour (le groupe
LREM compte 268 députés…) et 125 contre. Il est dé-
sormais clair que le passe sanitaire n’est en rien une
mesure sanitaire destinée à lutter contre une maladie :
non seulement aucun scientifique ne peut dire alors
que celle-ci sera toujours présente au mois de juillet
2022, mais les statistiques du réseau Sentinelles de
l’Inserm montrent que la maladie covid-19 est en voie
de disparition au moment du vote de cette loi.

Janvier 2022 : L’épidémie disparaît,


le gouvernement renforce le contrôle des citoyens
Alors que l’épidémie disparaît et qu’elle ne subsiste
plus qu’à l’état de maladie de basse intensité au cours
rythmé par quelques variants plus ou moins conta-
gieux – mais dans tous les cas, beaucoup moins dan-
gereux –, le gouvernement renforce encore les mesures
liberticides. Le projet de loi gouvernemental baptisé «
Projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise
sanitaire et modifiant le code de la santé publique » est
examiné à l’Assemblée nationale à partir du 29 dé-
cembre 2021 dans le cadre d’une procédure accélérée.
Ce projet de loi prévoit notamment la transformation
du passe sanitaire en passe vaccinal. Examiné au pa-
lais Bourbon, puis au Sénat à partir du 5 janvier, le
texte doit entrer en vigueur le 15 du même mois.
L’article 1er du projet de loi dispose qu’un justificatif
de statut « vaccinal » pour la covid-19 est demandé
aux personnes d’au moins 12 ans, en lieu et place du
passe sanitaire. Il est nécessaire pour accéder aux ac-
tivités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson
(à l’exception de la restauration collective), aux foires,
réunions politiques, séminaires, salons professionnels,
ainsi qu’aux transports publics interrégionaux (avions,
trains, cars). Pour les transports, une exception est
prévue en cas de « motif impérieux d’ordre familial ou
de santé », sous la réserve de présenter un test négatif
« sauf en cas d’urgence ». Sur décision des préfets,
l’accès aux grands magasins ou centres commerciaux
peut être subordonné à la présentation du passe vac-
cinal. Les salariés des secteurs concernés ont
l’obligation, sous conditions, de disposer d’un tel
passe.
Vaccinnomanie à la française
Maître David Guyon indique que « la vaccination obli-
gatoire existe déjà. Seulement, cette vaccination obli-
gatoire ne conduit pas à injecter de force un produit
qu’une personne refuse de recevoir ni à retirer des
droits à ces personnes ». Par contre, « la lutte contre la
pandémie de covid-19 a quelque chose de novateur »
dit-il, précisant que « la nouveauté vient du fait que la
vaccination spécifique à la covid-19 pourrait conduire
à devenir une condition de la liberté ». Déjà, « le projet
de loi instituant un régime pérenne de gestion des ur-
gences sanitaires du 21 décembre 2020 a soulevé des
controverses », rappelle maître Guyon. De nombreux
scientifiques et médecins ont alors critiqué sévèrement
ce dispositif. Parmi eux, le professeur R. Simpson de
l’American Cancer Society(391) déclara : « J’appelle ça
de la vaccinnomanie. Nous sommes arrivés à un point
qui n’est plus défendable sur le plan scientifique. In-
troduire de nouveaux vaccins dans le corps sans sa-
voir comment ils pourront affecter dans le temps les
fonctions du système immunitaire frise la criminalité
»(392). Cette loi donne compétence au Premier ministre
pour « subordonner les déplacements des personnes,
leur accès aux moyens de transport ou à certains
lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la
présentation des résultats d’un test de dépistage éta-
blissant que la personne n’est pas affectée ou conta-
minée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à
l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement cura-
tif ». Passe vaccinal, passe vert, passe sanitaire… «
Quel que soit le nom qu’on lui donne, ces termes re-
couvrent la même réalité. Cette disposition controver-
sée est contenue dans le point 6 de l’article L 3131-9
du code de la santé publique qui vise à réformer le
code de la santé publique. En période de Covid-19,
cette mesure est tout autant inquiétante
qu’imprévisible », estime maître Guyon. Explication : «
D’un côté, elle renvoie à un décret le soin d’en préciser
les modalités d’application, et de l’autre côté, elle
laisse planer l’incertitude sur la durée de l’état
d’urgence sanitaire… » La notion de crise sanitaire
n’est pas définie, si bien qu’elle peut durer aussi long-
temps que les gouvernants estiment, selon les critères
qu’ils ont eux-mêmes fixés, que nous sommes en crise
sanitaire.

Maître David Guyon : « Les atteintes aux libertés


fondamentales sont patentes »
Résultat de ce dispositif et de son renforcement : « La
vaccination obligatoire, ainsi que l’application d’un
passeport sanitaire, pourrait conduire à exclure socia-
lement une partie de la population de toute vie sociale
», constate maître Guyon. Ainsi qu’il le souligne, ce
système contraint les citoyens à justifier de leur état
de santé pour la moindre activité : « Pour aller voter,
vous devrez être vacciné. Pour une sortie au ciné, au
resto, dans un bar, vous devrez être vacciné. Pour
vous déplacer ou obtenir un emploi, vous devrez être
vacciné. Si on ne vous injectera pas de force ledit vac-
cin, en revanche, la pression sociale sera tellement
forte que vous n’aurez plus la possibilité de consentir
librement. À moins d’accepter une exclusion sociale,
vous serez contraint et forcé d’être vacciné. Sur ce
point, la vaccination obligatoire contre la covid-19 dif-
fère significativement des autres vaccinations obliga-
toires. Les atteintes aux libertés fondamentales sont
patentes. »(393)

27 janvier 2021 : Mise en garde du Parlement


européen contre la discrimination
Pour les citoyens que monsieur Macron souhaite «
emmerder jusqu’au bout », rappelons que la résolution
2361 du Parlement européen(394) votée le 27 janvier
2021 par tous les pays de l’Union, y compris la
France, prescrit une attitude respectueuse des libertés
qu’elle énonce clairement dans les paragraphes sui-
vants :
– 7.1.2 : « de veiller à ce que les organismes réglemen-
taires chargés d’évaluer et d’autoriser les vaccins
contre la covid-19 soient indépendants et à l’abri de
toute pression politique » ;
– 7.3.1 : « de s’assurer que les citoyens et citoyennes
sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire
et que personne ne subit de pressions politiques, so-
ciales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne
souhaite pas le faire personnellement » ;
– 7.3.2 : « de veiller à ce que personne ne soit victime
de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en
raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne
pas vouloir se faire vacciner ».
6 janvier 2022 : 214 députés votent le renforcement de
la loi discriminatoire
Le 6 janvier 2022, 334 députés sur 577 sont présents.
243 députés sont absents pour se prononcer en pre-
mière lecture sur le « Projet de loi renforçant les outils
de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de
la santé publique ». 214 députés (votants : 334, expri-
més : 307, majorité absolue : 154, pour : 214, contre :
93) votent en première lecture le renforcement de la
sinistre loi discriminatoire qu’ils avaient instaurée le
25 juillet 2021.

16 janvier 2022 : 215 députés votent


la loi discriminatoire renforcée
Cette nouvelle loi discriminatoire est définitivement
adoptée le 16 janvier par 215 députés sur 577. Le ré-
sultat du scrutin : nombre de votants : 280, suffrages
exprimés : 273, majorité absolue : 137, pour l’adoption
: 215, contre : 58, abstention : 7(395). Plus de la moitié
des députés sont absents pour débattre et participer
au vote sur cette loi pourtant importante pour la vie
des Français. La liste des députés qui ont voté cette loi
scélérate est consultable sur le site internet de
l’Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)(396). Le
Conseil constitutionnel sera saisi le 17 janvier 2022
par plus de soixante députés et plus de soixante séna-
teurs, en application de l’article 61 alinéa 2 de la
Constitution. Dans sa décision(397) rendue le 21 janvier
suivant, ce cénacle de pantouflards retraités de la Ve
République confirmera la loi discriminatoire.
Toutes ces lois discriminatoires seront adoptées à
chaque fois par des minorités de députés qui ne peu-
vent prétendre représenter à eux seuls la nation.
Certes, les autres n’avaient qu’à respecter le mandat
que les électeurs leur ont confié. Certains, comme le
président Macron, appellent cela une « démocratie » et
d’autres, comme le ministre de la Justice du moment,
Dupont-Moretti, « un État de droit »… Un « État de
droit » où la majorité des lois sont passées en force par
le recours à la « procédure accélérée ».

57 % des lois votées en procédure accélérée


Dans un communiqué(398), la Ligue Nationale Pour la
Liberté des Vaccinations (LNPLV), rappelant que ce
projet de loi a fait, comme beaucoup d’autres, l’objet
d’une procédure accélérée, indique qu’« un récent rap-
port de la Commission européenne épingle la France
pour le recours abusif à cette technique normalement
exceptionnelle ». Dans cet intéressant rapport(399), la
Commission européenne observe que « lors de la der-
nière session parlementaire (2019-2020), 37 lois sur
58 ont été adoptées selon la procédure accélérée. »
L’article 45, deuxième alinéa, de la Constitution auto-
rise le gouvernement à limiter les débats parlemen-
taires à une seule lecture par la chambre du Parle-
ment pour un texte donné. Cette procédure accélérée
supprime également l’obligation d’attendre, pour qu’un
débat public sur le texte ait lieu, l’expiration d’un délai
de six semaines devant la première Chambre et d’un
délai de quatre semaines devant la deuxième
Chambre. Depuis le début de la législature à
l’Assemblée nationale, « 57 % des lois ont été exami-
nées selon cette procédure. Ainsi, la procédure accélé-
rée, conçue à l’origine comme une exception, devient
la norme, même pour des lois ayant une incidence si-
gnificative sur les libertés individuelles qui nécessite-
raient à ce titre un débat parlementaire approfondi ».
Quels députés protestent contre cette nouvelle atteinte
systématique à la démocratie ?

9 juin : Le Parlement européen renforce


la discrimination
Le 27 janvier 2021, le Parlement européen avait voté
une résolution demandant à tous les pays de l’Union «
de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont infor-
més que la vaccination n’est pas obligatoire et que
personne ne subit de pressions politiques, sociales ou
autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite
pas le faire personnellement ». Le 9 juin suivant, le
même Parlement européen va voter une autre résolu-
tion obligeant cette fois les citoyens à être… posses-
seur de « certificats prouvant la vaccination, le résultat
d’un test négatif ou la guérison de l’infection par le
COVID-19 » pour se déplacer au sein de l’Union euro-
péenne(400) ! Celui-ci est « entré en application le 1er
juillet 2021 pour une durée de 12 mois ». Afin
d’amplifier l’incroyable gâchis de fonds publics au pro-
fit de sociétés transnationales de la pharmacie dans
cette campagne, « 100 millions d’euros provenant des
fonds européens seront dédiés à l’achat de tests ».

Élections, manifestations, combats juridiques


peuvent changer les choses
Afin d’illustrer le danger de la situation générée par
certaines mesures gouvernementales et le vote d’un
passe vaccinal, Maître David Guyon prend, à titre
d’exemple « les nombreux droits des salariés qui, à
l’aune de la crise covid, ont été réduits ». Mais égale-
ment, « on pourrait tout à fait convenir que les restric-
tions imposées dans les bars, restaurants, disco-
thèques survivent après la crise covid dès lors qu’il
existera toujours une raison de sécurité, d’hygiène ou
de santé pour que de telles mesures soient mainte-
nues ». Pire encore : « Qu’est-ce qui obligerait le pou-
voir législatif ou exécutif à mettre fin à l’obligation du
port du masque dans les transports en commun ou
dans les lieux recevant du public ? Il y a toujours une
épidémie de grippe ou de gastro qui pourrait justifier
l’existence d’une telle mesure », fait-il observer. Alors,
dans ces conditions, que faire puisque ces mesures
ont été décidées par le pouvoir exécutif et le parlement
? Pour maître Guyon, « comme toute atteinte aux liber-
tés publiques, pour espérer un jour retrouver ce qui a
été pris durant la crise sanitaire, il faudra agir et les
revendiquer. Cela peut passer par des choix politiques
(élections), mais également des manifestations. Mais
surtout, ce combat devra être mené devant les juridic-
tions nationales et internationales ». Et le combat de-
vra être déterminé et à la hauteur des enjeux, d’autant
que d’autres projets prévoient d’enfermer vos libertés
dans une puce numérique. Malheureusement, nous
n’exagérons pas : l’intégration numérique de votre
carnet de vaccination attestant que vous êtes à jour de
vos injections est déjà prévue dans le passeport numé-
rique européen.

Vers le contrôle total des citoyens


Selon les déclarations de Viriginie Joron, députée de
l’Union européenne, membre de la Commission du
marché intérieur et de la protection des consomma-
teurs, ce passeport numérique européen a été voté à
l’unanimité par les députés et sera actif dès l’automne
2022(401). Que contiendra votre passeport numérique ?
Permis de conduire, carte d’électeur, carte d’identité,
comptes bancaires, dossier médical, vaccins, numéro
de sécurité sociale, maîtresses et amants (presque)…
Mais l’élément primordial que les députés européens
veulent intégrer est votre dossier médical. Tiens
donc… Cela vous étonne ? On comprend mieux
l’empressement à entériner le passe vaccinal. En ce
moment, quelques pays de l’Union, dont la France, ont
levé le pied à son propos, mais « rassurez-vous », c’est
pour mieux l’intégrer dans votre futur portefeuille élec-
tronique. N’en doutez pas, nous l’aurons à vie. Cerise
sur le gâteau, votre e-wallet ou passeport numérique
européen sera géré par des sociétés privées, au lieu
des GAFAM (acronyme de sociétés transnationales du
marché numérique : Google, Apple, Facebook, Ama-
zon, Microsoft) – la peste ou le choléra. Toutes vos pa-
thologies, vos penchants, votre bon ou mauvais cho-
lestérol seront à la vue des assurances, des banques et
des institutions. Ce sera pratique, car vous saurez
pourquoi votre assurance a subitement majoré vos
échéances ou pourquoi votre banquier vous refuse un
prêt.
Bientôt donc, vous serez l’heureux propriétaire d’un
portefeuille d’identité numérique européen, couplé
avec votre passe vaccinal et avec votre photo d’identité
cachée dans votre QR code. Celui-ci renforcera encore
plus le contrôle des citoyens dans toutes leurs activi-
tés en les obligeant à suivre les règlements et lois
émises par le pouvoir politique au risque de voir leurs
avoirs « gelés » s’ils ne sont pas à jour dans leurs injec-
tions, cotisations, impôts, amendes, etc.

EN SAVOIR PLUS
Cabinet David Guyon
Tél. : 06.67.93.48.08.
Email : [email protected]
Site internet : www.guyon-avocat.fr
Réaction 19
Site internet : www.reaction19.fr
En raison du grand nombre d’appels que reçoit Réac-
tion 19, le contact s’opère par internet, rubrique Con-
tact.
Les citoyens qui souhaitent être orientés dans le site
ou qui n’y trouvent pas réponse à leur question peu-
vent contacter Réaction 19 au : 01.88.31.11.77.
Association BonSens
Site internet : www.bonsens.org
Pillage des données de santé des Français par des so-
ciétés US sous couvert d’un plan du président Ma-
cron?
IQVIA Holdings Inc. est une société transnationale US
née en 2016 de la fusion de deux sociétés étasu-
niennes, Quintiles, fournisseur de recherches, et IMS
Health Holdings, fournisseur de services d’études de
marché et de vente au secteur santé. Ce groupe est
spécialisé dans l’utilisation de nouvelles technologies
pour la collecte de données, l’analyse et l’expertise
scientifique. Implanté dans 140 pays, la société est
dirigée par Ari Bousbib, ancien PDG de IMS Health,
Ron Bruehlman et Trudy Stein. IQVIA France est diri-
gé en 2017 par Jean-Marc Aubert. Puis, il quitte IQVIA
pour diriger… l’administration centrale travaillant avec
plusieurs ministères, la Direction de la Recherche, des
Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES).
Devenu fonctionnaire, il lança le projet santé
d’Emmanuel Macron baptisé Health Data Hub. Sa
mission remplie, Aubert reprend son costume de privé
et retourne de nouveau chez IQVIA en décembre 2019.
Ce qui s’appelle mettre l’une des principales adminis-
trations françaises au service des intérêts privés d’une
transnationale US dont Jean-Marc Aubert est le… res-
ponsable France. La complaisance du président Ma-
cron envers les intérêts de sociétés transnationales US
n’est plus à démontrer. Rappelons qu’après la dona-
tion d’Alstom à General Electric(402), c’est la société
étasunienne Microsoft Azure – et donc soumise au
droit US – qui s’est vu confier, sans appel d’offres dé-
but 2019, la collecte des données sur la santé des
Français. Le cabinet étasunien Mc Kinsey, lui, s’est vu
attribuer début décembre 2021 la stratégie vaccinale
de la France, tandis que l’Union européenne favorisait
les produits des sociétés étasuniennes pour la même
campagne de vaccination. Dans son édition du 6 jan-
vier 2021, Le Canard Enchaîné précise que Maël de
Calan, ancien prétendant à la présidence des Républi-
cains et associé du cabinet US depuis 2018, était pré-
sent aux réunions portant sur la vaccination au minis-
tère de la Santé.
Il y participait en compagnie des agences régionales de
santé et des directeurs d’hôpitaux.
Lire sur cette question du pillage des données infor-
matiques (www.dsfc.net) :
– Denis Szalkowski, formateur et consultant informa-
tique (www.dsfc.net). Lire notamment Cloud Act : le
pillage de nos données personnelles par Google, Mi-
crosoft et la NSA, par Denis Szalkowski, 9 avril 2018.
– Le Monde Informatique (LFI) (lemondeinforma-
tique.fr).
38. Comment se défendre face aux mesures
gouvernementales ?
Les mesures gouvernementales sont pour l’essentiel
injustifiées, anti-sociales, anti-économiques et rédui-
sent les libertés fondamentales. Comment s’y opposer
? Éléments pour l’action avec des avocats et associa-
tions engagés dans la défense des libertés fondamen-
tales.
Si, comme nous l’avons examiné, les règlements déci-
dés par le gouvernement et les lois votées par des mi-
norités de députés sont injustifiés et dangereux, com-
ment s’y opposer ? Le point avec maître David
Guyon(403), avocat spécialisé dans la défense des liber-
tés fondamentales (www.guyon-avocat.fr).

Parlementaires : responsabilité politique


et responsabilité pénale
« Une majorité de députés présents et une majorité de
sénateurs ayant voté l’obligation du passe sanitaire,
puis vaccinal, les citoyens peuvent-ils faire en France
une ou des actions communes ou individuelles nomi-
natives contre chacun de ces parlementaires au titre
de la violation de plusieurs textes ?
Me David Guyon : Il faut distinguer la responsabilité
politique des parlementaires, qui pourrait se traduire
par une dissolution, et la responsabilité pénale. La
dissolution est une arme qui est entre les seules
mains du président de la République. Ce dernier n’a
rien à reprocher à sa majorité aux ordres. Le régime de
responsabilité des ministres relève d’une juridiction
d’exception qu’est la Cour de Justice de la République.
La Cour est compétente pour juger les membres du
gouvernement (Premier ministre, ministres, secrétaires
d’État) pénalement responsables des actes accomplis
dans l’exercice de leurs fonctions, qualifiés de crimes
ou délits au moment où ils ont été commis(404). Les
citoyens qui souhaiteraient sanctionner le comporte-
ment défaillant de leurs députés ne peuvent le faire
qu’au moment des urnes. »

Accès aux soins : « Ce mécanisme aurait dû faire


bondir au plafond tout personnel médical digne
de ce nom»
« Que doit faire immédiatement un citoyen qui est em-
pêché d’accéder à un centre de soins (hôpital, clinique,
maison de santé, laboratoire, etc.), à un autre lieu pu-
blic ou à moyen de transport au prétexte qu’il n’a pas
de passe sanitaire ?
Me D.G. : Le décret du 7 août 2021 a été rédigé à la
hâte, guidé par une idéologie déconnectée des réalités.
Dorénavant, pour entrer à l’hôpital, il faudra être en
bonne santé ! Ainsi, ce décret prévoit qu’il n’y a pas de
passe sanitaire pour l’accès aux soins et pour accéder
à un dépistage. À la bonne heure ! Mais surtout, il
ajoute que le chef de service ou un représentant de
l’encadrement médical ou soignant peut exonérer la
personne de présenter ce document lorsque celui-ci
est de nature à empêcher l’accès aux soins du patient
dans des délais utiles à sa bonne prise en charge. Il
s’agit d’une faille juridique qui va renvoyer la respon-
sabilité de l’application de ce passe et de ses consé-
quences sur les personnels médicaux. Il s’en suivra
une inégalité de traitement selon l’applicabilité de cette
règle dans les établissements de santé, mais aussi de
la personnalité de chaque individu. Ce mécanisme au-
rait dû faire bondir au plafond tout personnel médical
digne de ce nom. Conditionner l’accès aux soins à un
passe sanitaire est un non-sens qu’une grande majori-
té de la population peine encore à appréhender dans
son ensemble. L’histoire nous jugera pour cela. »

Réparation des préjudices subis par les décisions


gouvernementales
« Comment les citoyens qui ont subi un préjudice du
fait des mesures gouvernementales peuvent-ils agir en
justice contre l’État pour obtenir réparation ?
Me D.G. : Il s’agit des recours classiques en responsa-
bilité administrative de l’État. Face à un préjudice
causé par l’action ou l’inaction administrative, tout
individu est en droit d’en demander réparation direc-
tement devant le juge administratif. Ce sont les tribu-
naux administratifs qui sont compétents. Sous réserve
du respect de quelques règles procédurales, il est pos-
sible d’obtenir réparation de son préjudice sur le fon-
dement de la responsabilité sans faute ou pour faute.
Dans la réalité, les choses sont plus complexes dès
lors que le juge administratif est le gardien des deniers
publics. Il n’accordera une indemnisation que si le re-
quérant est en mesure de rapporter la preuve de la
matérialité et de l’étendue de son préjudice.
Dans le cadre des confinements et fermetures admi-
nistratives, le Conseil d’État a jugé les mesures lé-
gales. La seule solution pour obtenir une réparation
serait de se fonder sur le régime de responsabilité sans
faute. Si, en apparence, ce régime paraît plus simple,
dès lors qu’il n’exige pas la preuve d’une faute, en réa-
lité, il est soumis à des conditions strictes. Ces condi-
tions portent sur la nature du préjudice. Ce dernier
doit être anormal et spécial. Si on peut considérer que
le préjudice était anormal (mise à l’arrêt complet de
l’activité), en revanche, dès lors que ce préjudice a été
subi par tous, il n’a plus rien de spécial. En d’autres
termes, circulez, il n’y a rien à voir ! Sauf si nous al-
lons devant la Cour européenne des Droits de
l’Homme pour contester ces décisions. C’est ce qui est
actuellement en cours avec mon cabinet.
Menez-vous des actions contre les dirigeants – OMS,
Union européenne et français – qui ont imposé le test
RT-PCR comme instrument diagnostique de l’infection
à la covid-19 ?
Me D.G. : Ce n’est pas le combat que mon cabinet a
décidé de mener à ce jour. D’autres confrères le font
bien et mieux que moi. Mon cheval de bataille est la
défense des libertés fondamentales. Cela concerne les
confinements, les couvre-feux, les fermetures adminis-
tratives, les ports du masque et, plus récemment, le
passe sanitaire et l’obligation vaccinale. Viendra un
temps où ces actions me seront confiées par des re-
quérants décidés à en découdre avec ces derniers.
Mon cabinet se tiendra prêt pour mener ce combat ju-
ridique, pour la liberté, pour la Démocratie et le main-
tien de l’État de droit. »

L’association BonSens appelle les citoyens


à interpeller leur député
Face à cette situation de discrimination développée
par le pouvoir politique, l’association BonSens a dépo-
sé une plainte devant la Cour de justice de la Répu-
blique (CJR). De même, BonSens a délivré une som-
mation interpellative par huissier de justice à
l’Assemblée nationale à l’encontre de nombreux dépu-
tés ayant voté directement ou par abstention en faveur
de l’obligation vaccinale des soignants et en faveur de
la prolongation du passe sanitaire. BonSens met sur
son site internet (www.bonsens.org) différentes infor-
mations pour permettre aux citoyens d’agir et de se
défendre, parmi lesquelles les éléments permettant
d’interpeller le député de sa circonscription.

Association Réaction 19 : Pourquoi le passe


sanitaire est-il illégal ?
Maître Carlo Alberto Brusa a fondé l’association Réac-
tion 19 (www.reaction19.fr), qui traite avec d’autres
cabinets d’avocats de toutes les questions engendrées
par la crise sanitaire et les mesures gouvernementales.
L’association, qui diffuse de nombreuses informations,
peut également faire intervenir des avocats pour la dé-
fense des citoyens en fonction de la spécificité des
problèmes rencontrés. Réaction 19 produit notamment
un argumentaire très complet sur le passe vaccinal,
expliquant que celui-ci :
1° Établit une discrimination
En effet, l’article 225-1 du Code pénal interdit à toute
personne d’adopter un comportement discriminatoire,
notamment en refusant à un tiers l’accès à un service
en raison de son état de santé. Seule une différence de
traitement prévue expressément par la loi peut consti-
tuer une mesure conforme au droit. Pourtant, la loi du
31 mai 2021 manque de clarté quant à son applica-
tion, de sorte qu’elle ne prévoit pas expressément une
dérogation au principe de non-discrimination. Ainsi,
l’interdiction d’accès aux lieux prévus par les décrets
en raison de l’état de santé d’une personne est en vio-
lation dudit principe.
2° Viole le droit au secret médical
L’application des décrets relatifs au passe sanitaire
pose également la question du respect du secret médi-
cal fixé par l’article L1110-4 du Code de la santé pu-
blique. En effet, il ne peut être dérogé à ce principe
que par une mesure législative. Or, la loi du 31 mai
2021 manque de clarté et de précision et ne prévoit
pas les conditions dans lesquelles sont contrôlés les
passes sanitaires. En l’état, il est interdit à un contrô-
leur d’accès à une structure de soins, au vigile d’un
magasin, au gardien de musée, à la personne en
charge du guichet d’accueil d’un cinéma ou encore au
gérant ou employé d’un restaurant ou au serveur d’un
bar d’exiger à consulter tout document relatif à l’état
de santé d’un tiers sans son accord. En conséquence,
l’obligation de présentation d’un passe sanitaire à
l’entrée des lieux visés par les décrets est contraire au
principe du respect du secret médical. Ainsi, si une
personne se voit refuser par un tiers non qualifié
l’accès à un de ces lieux, elle doit porter plainte pour
discrimination et atteinte au secret médical.

Les contrôles de passe sanitaire sont-ils illégaux ?


Réponse de l’association Réaction 19 :
« Les seules personnes autorisées à effectuer un con-
trôle d’identité sont celles que la loi habilite à cet
égard. Selon les articles 78-1 à 78-7 du Code de pro-
cédure pénale, ainsi que des articles 67 à 67-1 et
l’article 67 du Code des douanes, seuls les officiers de
police judiciaire, les agents de police judiciaire sous la
responsabilité d’un officier de police judiciaire, cer-
tains agents de police adjoints, toujours sous la res-
ponsabilité d’un officier de police judiciaire, ainsi que
les douaniers dans certains cas précis, peuvent effec-
tuer un contrôle d’identité. En l’absence de toute loi
qui prévoit expressément qu’elle entend déroger aux
principes du contrôle exclusif par les agents des forces
de l’ordre et par les douaniers, le dispositif de contrôle
d’identité tel qu’établi par le décret du 7 août 2021 ne
peut être légalement appliqué et est donc illégal. »(405)
Refus de soin car non vacciné ? Agir avec
l’Association Victimes Coronavirus Covid-19
L’association Victimes Coronavirus Covid-19 a pour
objet de « réunir, informer, soutenir, défendre et repré-
senter tout citoyen français, quel que soit son lieu de
résidence habituelle, constituant une victime directe
et/ou indirecte du virus “Coronavirus COVID-19” ».
L’association est une véritable plateforme
d’information et d’action qui mène plusieurs procé-
dures importantes : recours devant le Conseil consti-
tutionnel concernant le passe sanitaire et l’obligation
vaccinale, procédure pénale contre le Premier ministre
Castex concernant le passe sanitaire, plainte contre le
ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari,
contre le passe sanitaire dans les transports, action
contre l’obligation vaccinale des sapeurs-pompiers,
procédure pénale contre les publicités mensongères
pour covid-19, etc. L’association intervient dès qu’un
citoyen lui signale qu’un médecin, un hôpital, un ser-
vice d’urgence ou toute autre structure de soin refuse
de soigner une personne qui ne serait pas vaccinée. La
personne victime d’une telle discrimination remplit un
formulaire mis à sa disposition sur le site internet de
l’association (www.association-victimes-coronavirus-
france.org) et une procédure pénale est aussitôt ou-
verte. De même, l’association Victimes Coronavirus
Covid-19 a lancé, dans le courant de l’année 2021, un
appel à témoins pour les victimes et familles des vic-
times des « vaccins » covid-19.
Un Guide juridique pour la liberté vaccinale
Au mois d’août 2021, la Ligue nationale pour la liberté
des vaccinations – LNPLV – (www.infovaccin.fr), asso-
ciation reconnue d’utilité publique, publie un Guide
juridique pour la liberté vaccinale de 40 pages pour «
aider les Français à contrer par des moyens légaux
une ségrégation sanitaire manifestement hors-la-loi
»(406). Ce guide juridique rassemble les avis de plu-
sieurs cabinets d’avocats, des modèles de courrier à
adresser aux employeurs ou aux institutions, un «
rappel à la loi » vis-à-vis de toute personne qui interdi-
rait l’accès à un lieu public comme les hôpitaux, un
mémo récapitulatif à joindre aux courriers réalisé par
Maître De Araujo-Recchia et la marche à suivre en cas
d’entrave à la libre circulation.
À télécharger en PDF (février 2022), rubrique Informa-
tion, sous-rubrique Juridique.
Guide Juridique :
www.infovaccin.fr/06-08-2021-guide-juridique.html
De nombreuses autres associations présentent égale-
ment les informations juridiques et les moyens
d’intervention contre les mesures discriminatoires (lire
rubrique En savoir plus).

EN SAVOIR PLUS
Pour les questions de droit :
De très nombreux sites internet ont vu le jour pour
informer et conseiller les citoyens en difficultés en rai-
son des mesures gouvernementales et pour la défense
des libertés. Nous ne pouvons les citer tous et don-
nons aux lecteurs ceux que nous avons consultés et
dont nous avons vérifié le sérieux pour les questions
juridiques au cours de notre enquête :

Défenseur des droits :


Sites internet : www.defenseurdesdroits.fr
et www.antidiscrimination.fr
Tél. : 09.69.39.00.00 (de 9 h à 18 h) ou le 3928 (ju-
ristes).

Cabinet de maître David Guyon


Site internet : www.guyon-avocat.fr
Tél. : 06.67.93.48.08.
Email : [email protected]
48, cours Gambetta, 34000 Montpellier

Cabinet de maître Jean-Charles Teissedre


Site internet : www.teissedre-avocats.com
Tél. : 04.99.61.06.23.
Email : [email protected]
Place Saint-Côme, 34000 Montpellier
Cabinet de maître Carlo Brusa :
Site internet : www.reaction19.fr
Tél. : 01.53.34.98.58.
Emaill : [email protected]
63, rue de la Boétie, 75008 Paris.
Réaction 19 diffuse toutes les informations juridiques
et marches à suivre par les citoyens pour défendre
leurs droits. Il est nécessaire d’adhérer à l’association
pour pouvoir accéder à l’essentiel de son contenu.

Cabinet de maître Fabrice Di Vizio


Site internet : www.divizio.fr
Tél. : 01.78.82.00.15
195, boulevard Malesherbes, 75017 Paris
Le cabinet de maître Di Vizio a deux domaines
d’activité spécifiques : la santé publique et les profes-
sionnels de santé.
Le site internet présente la marche à suivre pour solli-
citer sa défense et diffuse de nombreuses informations
à l’attention des professionnels de santé et des asso-
ciations. Le cabinet intervient dans le cadre de recours
individuels ou collectifs (obligation vaccinale, passe
vaccinal) et de plaintes à l’encontre de personnalités
ou organisations impliquées dans la gestion de la pan-
démie. Le cabinet de maître Di Vizio mène également
des actions d’information sur différents thèmes.

Ligue nationale pour la liberté des vaccinations


Guide juridique pour la liberté vaccinale qui indique
comment agir contre le passe sanitaire.
Site internet : www.infovaccin.fr
Tél. : 04.50.10.12.09.
Email : [email protected]

Association BonSens
Informations juridiques, dépôt de plaintes, actions col-
lectives, témoignages.
Site internet : www.bonsens.org
Email : [email protected]

Association des victimes du coronavirus France


Site internet : www.association-victimes-coronavirus-
france.org
Tél. : 01.80.91.40.91.
Email :
[email protected]

Association Aimons nos droits


Site juridique : www.aimonsnosdroits.com/le-manuel-
de-survie-en-dictature/4-forces-publiques/4-12-mes-
recours
Passe sanitaire et obligation vaccinale : deux solutions
d’urgence, avec Amine Umlil, FranceSoir, 25 juillet
2021 :
www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/passe-
sanitaire-obligation-vaccinale-deux-propositions

Réinfocovid
Site internet de la coordination Santé libre lancé le 9
janvier 2021 qui regroupe les Collectifs de médecins,
de soignants et de scientifiques. Réinfocovid donne
dans sa rubrique « Se défendre » des informations,
modèles de lettres et des précisions sur la marche à
suivre contre l’obligation vaccinale.
Lien : www.reinfocovid.fr/se-defendre/

Pour l’information sur la covid-19


www.sentiweb.fr :
Site internet du réseau Sentinelles de l’Institut natio-
nal de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
www.lejournal.cnrs.fr :
Site internet d’information grand public du Centre na-
tional de la recherche scientifique (CNRS).
Objectif du site : « Partager largement avec les ama-
teurs de science, les professeurs et leurs élèves, les
étudiants et tous les citoyens curieux, des contenus
que nous destinions jusque-là à la communauté des
agents du CNRS, chercheurs, ingénieurs et techni-
ciens, ceux des labos comme ceux des bureaux. »

39. Forces de l’ordre : comment faire respecter


ses droits ?
Confinements, port du masque, passe sanitaire, passe
vaccinal… Face aux contrôles et comportements bru-
taux de fonctionnaires de différentes administrations
comment faire respecter ses droits ?
Sous divers prétextes (sécurité routière, terrorisme,
crise sanitaire, etc.) et par une succession de lois li-
berticides, le pouvoir politique renforce le dispositif de
contrôle de la population qui devient quasi permanent.
Aussi, il est bon de rappeler quelques textes essentiels
pour la défense des libertés chèrement conquises par
nos aïeux.

Des textes de loi à rappeler pour les faire vivre


Déclaration des Droits de l’Homme
et du Citoyen de 1789
Art. 12. « La garantie des droits de l’Homme et du Ci-
toyen nécessite une force publique : cette force est
donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour
l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
Décret no 2013-1113 du 4 décembre 2013 Section 3 –
Sous-section 1 – Article R434-14 du Code de la Sécuri-
té Intérieure
« Le policier ou le gendarme est au service de la popu-
lation. Sa relation avec celle-ci est empreinte de cour-
toisie et requiert l’usage du vouvoiement. Respectueux
de la dignité des personnes, il veille à se comporter en
toute circonstance d’une manière exemplaire, propre à
inspirer en retour respect et considération. »(407)
Fouille d’une personne
La fouille dans les affaires personnelles (sac, porte-
feuille, poche…) d’une personne est assimilée à une
perquisition :
– Seul un officier de police judiciaire (OPJ), ou un gen-
darme, peut fouiller dans les effets personnels d’une
personne, en cas de flagrant délit, d’enquête prélimi-
naire ou de commission rogatoire.
– Un douanier peut faire une fouille lors de la re-
cherche d’une fraude.
– Les agents de surveillance, de gardiennage ou de sû-
reté, y compris les agents agréés employés par des so-
ciétés privées, peuvent inspecter visuellement les ba-
gages à main.
– Ils peuvent aussi, avec l’accord de la personne, les
fouiller.
– Toutefois, ils peuvent exercer leurs fonctions uni-
quement à l’intérieur des bâtiments ou dans la limite
des lieux dont ils ont la garde(408).
Fouille d’un véhicule
La fouille d’un véhicule est possible dans les cas sui-
vants :
– En cas de soupçons de crime ou de flagrant délit
commis par l’un des occupants.
– Sur demande du procureur de la République, dans le
cadre de recherches ou poursuites judiciaires de cer-
taines infractions. Par exemple, acte de terrorisme,
trafic de stupéfiants, participation à une manifestation
ou une réunion publique en étant porteur d’une arme.
– Pour prévenir une atteinte grave à la sécurité des
personnes et des biens. Dans ce cas, l’accord du con-
ducteur est obligatoire. En cas de refus, le véhicule est
immobilisé 30 minutes maximum en attendant les ins-
tructions du procureur de la République.
– La fouille doit être faite par un officier de police judi-
ciaire (OPJ) ou, sous sa responsabilité, par un agent
de police judiciaire ou un agent de police judiciaire
adjoint.
– Les agents des douanes disposent d’un pouvoir de
fouille des véhicules pour la recherche de fraude
douanière.
– La fouille doit être faite en présence du propriétaire.
– À noter : le conducteur qui refuse le contrôle de son
véhicule (papiers en règle, ouverture du capot…) peut
être puni de 3 mois de prison et de 3 750 € d’amende.
La fouille intégrale
La fouille intégrale, aussi appelée fouille à corps, con-
siste à rechercher sur le corps d’une personne des ob-
jets pouvant servir à commettre une infraction.
– La personne peut être amenée à se déshabiller.
– La fouille intégrale est possible uniquement dans les
quatre cas suivants : flagrant délit, enquête prélimi-
naire avec l’accord exprès de la personne, commission
rogatoire, recherche de fraude douanière. La fouille
intégrale doit être indispensable pour l’enquête. Elle
est possible uniquement si la palpation de sécurité ou
les moyens de détections électroniques ne sont pas
suffisants. La fouille est pratiquée par un officier de
police judiciaire (OPJ) du même sexe que la personne
dans un local retiré et fermé. Si la personne refuse la
fouille, l’OPJ doit prévenir le procureur de la Répu-
blique ou le juge d’instruction.

Défenseur des droits : une veille continue, des


avis de référence, des interventions efficaces
Outre la plainte que vous pouvez éventuellement dé-
poser, rappelons que les policiers et les gendarmes
sont soumis au contrôle du Défenseur des Droits con-
formément à la Constitution française du 4 octobre
1958, article 71-1. Nommé par le président de la Ré-
publique pour un mandat de six ans non renouve-
lable, « le Défenseur des droits rend compte de son ac-
tivité au président de la République et au Parlement ».
Claire Hédon est la Défenseure des droits depuis le 22
juillet 2020.
Enregistrez le 09.69.39.00.00 dans votre répertoire
Vous estimez être victime d’une discrimination ? Les
juristes du Défenseur des droits sont à votre écoute
par téléphone au 3928 ou sur le site internet :
www.antidiscrimination.fr. De même, la Défenseure
des droits est à l’écoute de tous les citoyens dont les
droits ne sont pas respectés au 09.69.39.00.00 (de 9 h
à 18 h). Un numéro à enregistrer dans son répertoire
afin de réagir immédiatement contre toute discrimina-
tion et atteinte aux libertés. Son travail, ses avis et in-
terventions sont importants et peuvent servir d’appui
pour des plaintes et démarches.

10 « points alerte »
À titre d’exemple, la Défenseure des droits recensait,
en juillet 2021, dix « points alerte » sur l’extension du
passe sanitaire et s’interrogeait « tant sur la méthode
que sur la proportionnalité de la plupart des disposi-
tions et restrictions présentes dans le texte » (409). Elle
rappelait notamment avoir appelé de ses vœux
l’organisation d’un débat démocratique public de fond
dans un avis(410) rendu en décembre 2020. Celui-ci
n’ayant pas eu lieu, elle renouvela sa demande en re-
grettant « vivement le choix d’une procédure accélérée
compte tenu de l’ampleur des atteintes aux droits et
libertés fondamentales prévues par ce projet de loi,
ainsi que du caractère inédit de certaines dispositions
qu’il comporte ». Rappelons que 536 délégué(e)s du
Défenseur des droits accueillent les citoyens dans 872
points d’accueil répartis sur l’ensemble du territoire
national, en métropole et outre-mer (maisons de jus-
tice et du droit, locaux municipaux, établissements
pénitentiaires). Pour la seule année 2020, l’équipe de
la Défenseure des droits a traité plus de 165 000 de-
mandes d’intervention ou de conseils et traité 93 662
dossiers dont près de 80 % ont débouché sur des rè-
glements amiables. La Défenseure des droits a émis 13
avis au Parlement, 90 recommandations et 57 proposi-
tions de réformes.

Signalez chaque abus des forces de l’ordre et de


fonctionnaires
Dans son rapport 2020, le Défenseur des droits in-
dique que « depuis 2014, les saisines du Défenseur
des droits en matière de déontologie de la sécurité ont
augmenté de 179 %. Son activité reste mobilisée sur le
maintien de l’ordre, les contrôles d’identité et les pra-
tiques professionnelles. Il a reçu 2 162 réclamations
en 2020, soit une hausse importante de 10,5 % par
rapport à 2019 ». Et si le Défenseur des droits a for-
mulé de nombreuses recommandations, plusieurs
parmi les principales n’ont pas été retenues. Autant de
raison de déposer systématiquement plainte contre
tout excès des forces de l’ordre et de fonctionnaires
d’administrations, qui sont en augmentation cons-
tante, ainsi qu’en témoignent les milliers de réclama-
tions reçues par la seule Défenseure des droits et une
succession de rapports d’Amnesty International
France (www.amnesty.fr) : Police et pandémie (24 juin
2020), Violences policières en France (30 juin 2020),
Droit de manifester - La loi comme arme de répression
(24 septembre 2020), Le maintien de l’ordre lors des
rassemblements (22 janvier 2020) pour ne citer que
les plus récents de cette seule organisation.

Les policiers et les gendarmes sont soumis au


contrôle du Défenseur des Droits
Conformément à la Constitution française du 4 oc-
tobre 1958, article 71-1, « Le Défenseur des droits
veille au respect des droits et libertés par les adminis-
trations de l’État, les collectivités territoriales, les éta-
blissements publics, ainsi que par tout organisme in-
vesti d’une mission de service public, ou à l’égard du-
quel la loi organique lui attribue des compétences. Il
peut être saisi, dans les conditions prévues par la loi
organique, par toute personne s’estimant lésée par le
fonctionnement d’un service public ou d’un organisme
visé au premier alinéa. Il peut se saisir d’office ».

40. Pourquoi les dirigeants français sont-ils cités


devant la Cour pénale internationale ?
Révélations en cascade dans la plainte nominative dé-
posée en juin 2021 devant la Cour pénale internatio-
nale par le Collectif des Syndicats et Associations Pro-
fessionnels Européens (CSAPE) contre les principaux
dirigeants de l’OMS, de l’Union européenne, français et
responsables d’administrations et d’organisations.
Examen d’une procédure qui pourrait bien connaître
des rebondissements aussi nombreux qu’imprévus
jusque dans les bureaux de l’Élysée-Matignon…
Sérieusement mis en cause, les dirigeants politiques
français et d’administrations se réfugient dans le si-
lence(411). Leur interpellation par le CSAPE, le 2 mars
2021, par mise en demeure est restée sans réponse.
Aussi, l’organisation, née en 2017 de la volonté de
plusieurs associations et syndicats de se grouper pour
lutter contre la corruption en France, a déposé une
plainte contre des dirigeants français, le 28 juin 2021,
devant la Cour pénale internationale (CPI). Celle-ci –
enregistrée sous le numéro OTP-CR-271/21 – est
étayée de très nombreux éléments, du rappel des prin-
cipes applicables en droit et de leur application aux
faits. La plainte de 64 pages comprend 371 preuves,
toutes factuelles, et présente dans les moindres détails
les faits qui se rattachent aux décisions des dirigeants
de l’OMS, de l’Union européenne et français. Objet : «
Avoir organisé une situation de dommages considé-
rables et de crimes sur la population française » et
contre cinq parties pour « avoir organisé et participé
activement depuis l’international ». Ce document rap-
porte des faits connus et d’autres beaucoup moins,
voire dissimulés à l’opinion. Le très important travail
accompli par le CSAPE pour regrouper cet ensemble
de faits et de preuves scientifiques met en valeur
l’instrumentalisation de centres de décisions – OMS,
présidence et gouvernement français, organisations
internationales, etc. – par des dirigeants de sociétés
transnationales anglo-saxonnes.
Pfizer : un « profiteur pandémique » expérimenté
On y apprend, par exemple que :
– « Pfizer est accusé par le Brésil et l’Argentine d’avoir
tenté de les spolier. Pfizer a demandé par “pré-contrat”
une indemnité supplémentaire pour les affaires civiles,
précisant que la société pharmaceutique ne serait pas
tenue responsable des effets indésirables rares ou de
ses propres actes de négligence, de fraude ou de mal-
veillance ». Le rapport de la plainte déposé devant la
CPI donne une idée des moyens employés par les diri-
geants de certaines sociétés transnationales privées de
la pharmacie pour imposer leur volonté à des États.
Ainsi, Pfizer aurait « demandé que les gouvernements
mettent en garantie des actifs souverains – qui pour-
raient inclure des réserves de banque fédérale, des bâ-
timents d’ambassade ou des bases militaires –, de re-
noncer à la souveraineté des actifs à l’étranger au pro-
fit de Pfizer à titre de garantie de paiement, ainsi que
de constituer un fonds de garantie avec des montants
déposés sur un compte à l’étranger, aux fins de pour-
voir aux procès à venir. Selon ces conditions unilaté-
rales, seuls les États seraient responsables. Le Brésil
et l’Argentine révèlent également que l’OMS a tenté les
mêmes pratiques (Pièce 37) ».

Pots-de-vin sur des comptes offshores


– « Lors d’un procès, il a été découvert que Pfizer a ver-
sé des pots-de-vin sur des comptes offshores à des
ministres Français […] pour influer sur les décisions
de santé publique. Le président actuel, Emmanuel
Macron, a été interrogé sur le sujet concernant ses
liens avec les laboratoires pharmaceutiques, notam-
ment Pfizer, et celui-ci a refusé de répondre (Pièce 38).
»(412) C’est Jérôme Cahuzac, qui au début des années
quatre-vingt-dix, a entrouvert les portes d’un placard
où des cadavres semblent toujours bien vivants. Au
sein du cabinet du ministre de la Santé Claude Evin
(1988-1991), Jérôme Cahuzac cumulait alors les res-
ponsabilités du médicament et des équipements
lourds. Corruption. Puis, le 11 octobre 1993, Jérôme
Cahuzac crée « Cahuzac Conseil », qui développe une
activité de lobbying pour l’industrie pharmaceutique
auprès des pouvoirs publics. Corruption encore à
l’époque où cette société intervient notamment auprès
de… Pfizer. Les perquisitions chez Pfizer et dans
d’autres laboratoires vont conduire à une cascade de
procès. Lors de l’une des audiences, en septembre
2016, Cahuzac reconnaîtra que « deux versements des
laboratoires Pfizer » ont été effectués en 1993. «
L’argent (qui) ne pouvait pas venir des comptes offi-
ciels du laboratoire » a été versé sur un compte ouvert
en Suisse en 1992 afin de « servir à financer la cam-
pagne » du candidat « socialiste » des élections prési-
dentielles de 1995 (Lionel Jospin). Et comme le monde
est petit, c’est l’avocat… Éric Dupond-Moretti qui dé-
fendra l’ancien ministre du Budget du gouvernement
de Jean-Marc Ayrault. Condamné en mai 2018, le pe-
tit lobbyiste de Big Pharma évitera la prison grâce à un
aménagement de peine. Ce qu’il reste de la justice
française aménage souvent les peines pour les ban-
quiers et politiciens pris la main dans le sac. Devenu
ministre, qu’adviendra-t-il d’Éric Dupond-Moretti ?
Après une perquisition à la chancellerie menée le 1er
juillet 2021 pendant quinze heures par une vingtaine
de gendarmes de la section de recherche de Paris avec
des magistrats de la Cour de justice de la République,
Dupond-Moretti sera mis en examen le 16 juillet sui-
vant pour « prise illégale d’intérêts ». Et voilà que celui
qui, à la suite de ses prédécesseurs, a confiné la jus-
tice française dans le recoin des derniers budgets de
l’État se retrouve face à elle. À suivre.

Comment imposer des médicaments


– « Le directeur de Gilead a participé à un conseil de
défense avec le comité scientifique en présence du pré-
sident de la République française Emmanuel Macron
pour influer sur les décisions à prendre sur la crise
sanitaire et a fait purement et simplement interdire la
chloroquine au profit du “Remdesivir” (fourni par
Gilead), dont l’État français s’est porté acquéreur de
millions de doses. Il a été révélé aujourd’hui qu’il
s’agissait de la plus grosse arnaque financière et cri-
minelle du moment vu la dangerosité du “Remdésivir”,
sous le regard stupéfait du professeur Didier Raoult
qui a décidé de quitter le comité scientifique (Pièce 41).
»(413). Une procédure similaire sera orchestrée contre le
médicament Ivermectine à partir d’une étude scienti-
fique truquée diffusée par l’OMS.
L’Élysée-Matignon privilégie les sociétés
anglo-saxonnes contre l’intérêt national
Ces rapports étroits entre dirigeants de sociétés trans-
nationales anglo-saxonnes et politiciens français ne
sont pas nouveaux, même s’ils ont pris une nouvelle
ampleur avec le président Macron et ses gouverne-
ments. À titre d’exemple, avant la donation de la socié-
té Alstom à la transnationale étasunienne General
Electric et l’intervention de sociétés comme McKinsey,
IQVIA, Microsft, Pfizer, KPMG, PricewaterhouseCoo-
pers (PwC) et d’autres dans le secteur santé, de nom-
breux dirigeants ont été « pilotés » au sein de centres
de décisions par les milieux impérialistes de Washing-
ton. Philippe Douste-Blazy, l’ancien ministre français
des Affaires étrangères et conseiller de l’ancien prési-
dent Sarkozy, deviendra conseiller spécial et secrétaire
général adjoint de l’ONU en charge des « financements
innovants » sur recommandation appuyée de l’ancien
président Bill Clinton et du fondateur de Microsoft,
Bill Gates, auprès du Secrétaire général de l’ONU de
l’époque, le coréen Ban Ki-Moon. À l’époque, le Fren-
chie cher aux Yankees préside une organisation basée
à Genève, l’Unitaid. Celle-ci a pour objet de faciliter
l’achat des médicaments et vaccins fabriqués, de pré-
férence, par des firmes étasuniennes. Ce n’est pas
pour rien que siègent au conseil d’administration de
l’Unitaid les représentants des fondations de… Bill
Clinton et Bill Gates(414). La même Unitaid qui fera
modifier, au tout début de l’année 2021, les conclu-
sions de l’étude sur l’Ivermectine prouvant l’efficacité
du médicament contre le SRAS-CoV-2. Toutes ces opé-
rations économiques dans lesquelles des sociétés an-
glo-saxonnes ont été privilégiées par le pouvoir poli-
tique ont eu pour conséquences la privatisation
d’entreprises, des suppressions d’emplois,
l’accroissement de l’évitement fiscal et de la corrup-
tion, le recul de la souveraineté nationale dans des
secteurs stratégiques et l’enrichissement de dirigeants
de sociétés transnationales, essentiellement étasu-
niennes, au détriment de la qualité de vie des Fran-
çais. Le lecteur se reportera utilement sur ce point sur
deux études très complètes, l’une dans le secteur de
l’industrie agroalimentaire : Globésité, publiée sous la
direction de Christian Harbulot, directeur de l’École de
Guerre Économique, l’autre dans le secteur de
l’industrie pharmaceutique : Covid-19 - Enjeux géoé-
conomiques, réalisées par des auteurs de l’École de
Guerre Économique(415).

L’Institut Pasteur perd des virus…


Cette plainte s’arrête également sur de nombreux faits
étranges qui se succèdent à l’Institut Pasteur :
« En 2014 l’institut Pasteur a perdu, soi‐disant, 2 349
tubes de SRAS (sars‐cov) en le cachant à l’ANSM pen-
dant deux mois (?!).
En 2015, un scientifique de Corée de l’Institut Pasteur
a transporté clandestinement trois tubes de MERS co-
ronavirus, virus mortel ; les virus auraient, soi‐disant,
été détruits discrètement sans déclaration auprès des
autorités (?!).
Un écart d’inventaire à l’Institut Pasteur de 10 tubes
du virus EBOLA manquants a été constaté (?!). Or, de
2014 à 2016 une crise Ebola a eu lieu en Afrique de
l’Ouest et notamment en Sierra Leone (?!).
Il s’avère que l’Institut Pasteur a fait l’objet d’une en-
quête préliminaire non aboutie en 2016 suite à un si-
gnalement en vertu de l’article 40 de l’agence nationale
de sécurité du médicament (ANSM). Quel résultat ? »
Réaction de l’Institut rapportée dans la plainte : «
L’Institut Pasteur nous dit que le trafic de virus mor-
tels MERS‐coronavirus a cessé et le virus a été détruit
; que concernant les 2 349 tubes de SRAS (sars‐cov)
qui auraient été perdus et les 10 tubes du virus EBO-
LA manquants dans l’inventaire, il ne sait pas ce qui
s’est passé ; cela en violation de toutes les règles de
biosécurité nationale et internationale !? » « Formi-
dable » non ? L’Institut Pasteur perd 2 349 tubes de
virus SRAS-CoV et 10 tubes de virus Ebola, mais il ne
sait pas ce qu’il s’est passé ! On pourrait s’étonner que
Christian Vigouroux, le président du conseil
d’administration de l’Institut Pasteur, n’ait pas fait ou-
vrir d’enquête sur ces mystérieuses « disparitions »,
d’autant qu’il est également président de section au
Conseil d’État… Jérôme Salomon, le Directeur général
de la Santé, qui siège alors à la table du conseil
d’administration de l’Institut Pasteur comme membre
de droit a, lui aussi, préféré garder le silence sur ces
infractions répétées. Énumérant de nombreux faits qui
mettent en cause les dirigeants de l’État français et
responsables d’administrations ou d’organisations,
cette plainte pose également une série de huit ques-
tions auxquelles le lecteur trouvera des éléments de
réponse dans cette enquête(416).

Les huit questions qui dérangent


« 1 – Y a-t-il réellement une pandémie ?
À quel point le virus est-il dangereux ? Si oui, pour-
quoi la définition d’une pandémie a été modifiée et re-
vue à la baisse par l’OMS en supprimant les deux der-
niers critères qui sont le nombre de maladies sérieuses
et le nombre important de décès causés, pour la dé-
clencher, alors que l’OMS a déclaré que le taux de
mortalité n’était pas plus mortel qu’une grippe nor-
male, soit 0,14 % dans le monde ? Et ce sans rentrer
dans la polémique du conflit d’intérêts en ce qui la
concerne.
2 – Le test RT PCR est-il fiable ?
Pourquoi le test RT-PCR a été utilisé et continue à être
utilisé, alors qu’il a été réfuté par ses pairs (vingt-deux
scientifiques) et qu’une demande de rétractation a été
déposée pour dix failles majeures scientifiques, étant
d’une telle grossièreté scientifique que le but délibéré
était et est toujours de créer des faux positifs ?
3 – Les cas d’infections existent-ils réellement ou sont-ils le
résultat du test RT-PCR, la nature de l’infection
n’ayant jamais été recherchée ?
4 – Dans quel but avoir créé le concept des infections asympto-
matiques, alors que le CDC, dans deux rapports diffé-
rents, et plusieurs scientifiques admettent que le test
RT-PCR est incapable de relever le 2019-nCoV, que
cette idée que les personnes seraient malades sans le
savoir relève de la supercherie immunologique et que
les personnes sont en bonne santé ?
5 – Les masques chirurgicaux ou tissus sont-ils efficaces ?
Si oui, où sont les études ? Dans quel but obliger les
personnes à porter un masque, sachant que toutes les
études, depuis 1962 à 2021, démontrent l’inefficacité
et la dangerosité des masques pour la santé ?
6 – Quel est le but de ces mesures anti-Covid qui imposent
des confinements et des couvre-feux en privation de
libertés physiques (le virus n’est-il dangereux que se-
lon certaines plages horaires et que dans certains en-
vironnements de travail ?!), alors que toutes les études
scientifiques démontrent l’inefficacité et la dangerosité
de telles mesures provoquant des dommages incalcu-
lables par accroissement des décès, des suicides, des
atteintes psychologiques, de la destruction des liens
sociaux, de faillites d’entreprises par milliers, outre
l’atteinte à la dignité humaine, l’humiliation, etc., tout
ceci reposant uniquement sur la base du test RT-PCR?
7 – Le virus est-il d’origine humaine ?
Si oui, pourquoi il n’y a aucune poursuite, alors qu’il
est établi avec certitude, par des scientifiques et des
études, que le virus n’est pas zoonose ?
8 – Comment les dirigeants des États, relayés par une propa-
gande médiatique exacerbée, dont les médias français payés par
l’État (Pièce 3) et pour certains, subventionnés par Bill Gates,
peuvent-ils affirmer disposer de “vaccins” contre le covid-19,
qu’ils sont efficaces, qu’ils sont sûrs, alors que les laboratoires
eux-mêmes refusent de les garantir en s’exonérant de toute res-
ponsabilité dans les contrats signés avec leurs commandi-
taires ? Une telle affirmation ne constitue-t-elle pas
une de tromperie criminelle soumettant la population
à une expérimentation médicale généralisée par de
fausses informations et donc non éclairée, voire orga-
nisée afin d’amplifier les expériences sur le génome
humain ? »(417)
Cette démarche devant la CPI a pour mérite de poser
des questions que les dirigeants français esquivent, de
montrer comment ils ont dissimulé des preuves scien-
tifiques et instrumentalisé l’opinion publique, lui fai-
sant croire à une fausse menace, favorisant ainsi les
intérêts particuliers de sociétés transnationales pri-
vées anglo-saxonnes intervenant dans le secteur de la
santé.

Du P’Tit Pot au Jack Pot


Autre intérêt de cette procédure : elle livre de nom-
breux éléments sur des dirigeants politiques et des
membres et anciens membres de sociétés anglo-
saxonnes liés à la grande finance et à l’industrie
pharmaceutique qui se connaissent de longue date. Le
refus de fournir un traitement sûr, efficace et peu coû-
teux comme l’Ivermectine pour prévenir et soigner de
la covid-19, et l’absence de transparence sur les con-
trats passés entre des laboratoires anglo-saxons qui
produisent les « vaccins » et l’Union européenne(418),
n’est pas sans interpeller. Il pourrait paraître surpre-
nant que le président Macron ne s’en soit pas inquiété,
d’autant que son activité comme gérant, puis associé-
gérant à la banque d’affaires Rothschild & Co de 2008
à 2012, lui a permis de côtoyer nombre d’entre eux.
Emmanuel Macron connaît bien plusieurs des
membres du conseil de surveillance de la banque,
dont certains sont aussi administrateurs de structures
implantées dans des paradis fiscaux, des spécialistes
de l’évitement fiscal et certains dirigeants de transna-
tionales de la pharmacie. Parmi ceux-ci figure un cer-
tain Frédéric Thomas, de KPMG. Ce cabinet d’audit
international conseille, avec McKinsey et Pricewater-
houseCoopers, aussi bien le gouvernement que plu-
sieurs sociétés transnationales de la pharmacie. Em-
manuel Macron n’est-il pas devenu millionnaire en
réalisant son unique importante transaction de 9,97
milliards d’euros (11,85 milliards de dollars US) en
travaillant avec plusieurs d’entre eux pour le rachat
par Nestlé du département Nutrition infantile de… Pfi-
zer face à Danone ? Les P’Tits Pots pour bébés, ça
donne de l’appétit et ça permet de tisser des liens…
Par son contenu consultable sur internet
(www.csape.international), la plainte du CSAPE devant
le Cour pénale internationale suggère fortement que le
volet corruption des « profiteurs pandémiques » (419)
reste à écrire.
À PROPOS DES AUTEURS

Jean-Loup Izambert
…a derrière lui cinquante années
de journalisme dont trente comme
journaliste d’investigation indépen-
dant (économie, finance, politique).
Il est également collaborateur de
médias étrangers et écrivain. Plu-
sieurs de ses ouvrages ont défrayé
la chronique : « Le krach des 40
banques », « Le Crédit Agricole hors
la loi ? », « Faut-il brûler l’ONU ? », « 56 – Tome 1 :
L’État français complice de groupes criminels », « 56 –
Tome 2 : Mensonges et crimes d’État », « Trump face à
l’Europe », « Le virus et le Président » et enfin « Le
scandale Ivermectine ».

Claude Janvier
…est écrivain-essayiste. Un rien
provocateur, doté d’un humour noir
et disciple de Pierre Desproges, il est
l’auteur de trois livres « coups de
gueule » et a co-écrit « Le virus et le
Président » avec Jean-Loup Izam-
bert. Depuis quinze ans, il fouille,
déterre, décortique et analyse
l’actualité afin de mettre à jour les véritables informa-
tions, qu’il diffuse dans les nombreux médias où il in-
tervient. Adepte du courant de contre-culture dans les
années 1970, il a acquis une certaine méfiance envers
l’État « providence » et la société de consommation. Il
reste fidèle à sa devise : « Je râle donc je suis ».
DES MÊMES AUTEURS

Jean-Loup IZAMBERT
Le krach des 40 banques (Éd. Le Félin, 1998)
Le Crédit Agricole hors la loi ? (Éd. Carnot, 2001. Tra-
duit en russe : Éd. RiaNovosti, 2002)
Crédit Lyonnais, la mascarade (Éd. Carnot, 2003)
ONU, violations humaines (Éd. Carnot, 2003. Trad.
anglaise: Éd. Carnot USA Books, 2003)
Faut-il brûler l’ONU ? (Éd. du Rocher, 2004)
Les Démons du Crédit Agricole (Éd. L’Arganier, 2005)
Pourquoi la crise ? (Éd. Amalthée, 2009)
Crimes sans châtiment (Éd. 20cœurs, 2013)
56 – Tome 1 : L’État français complice de groupes cri-
minels (Éd. IS Edition, 2015)
56 – Tome 2 : Mensonges et crimes d’État (Éd. IS Edi-
tion, 2017)
Trump face à l’Europe (Éd. IS Edition, 2017)
Le virus et le Président (Éd. IS Edition, 2020)
Le scandale Ivermectine (Éd. IS Edition, 2021)
Claude JANVIER
Un coup de gueule vaut mieux que faire la gueule (Éd.
du Net, 2014)
Coup de gueule d’un jour, coup de gueule toujours !
(Éd. du Vers luisant, 2015)
Coronavirus, confinement, bobards et bourrage de
crâne ! (Imprimé par Papeterie Mousseau, 2020)
Le virus et le Président (Éd. IS Edition, 2020)
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NOTES

(1)Le virus et le président, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS Edition.


(2)Lire Les médias confrontés au Covid-19, Un contrepouvoir affaibli ? par Guy
Courtois, Investigation éditions.
(3)Le rapport complet peut être consulté sur le site internet :
www.digitalnewsreport.org. Voir la rubrique En savoir plus.
(4)Qui construit la doxa du Covid-19, par Laurent Mucchielli, 21 février 2021.
Les médias confrontés au Covid-19, par Guy Courtois, Investigation éditions.
(5)Voir la rubrique En savoir plus.
(6)Personne ne veut réellement nettoyer le système : la moitié de la littérature
scientifique est tout simplement fausse… par Richard Hurton, The Lancet, 15
avril 2015.
(7)Pandémie à SARS-CoV-2 : éthique et intégrité oubliées devant la précipita-
tion pour publier, par Hervé Maisonneuve, Benoît Plaud et Éric Caumes, EM-
consulte (www.em-consulte.com), 14/11/20, et www.redactionmedicale.fr.
(8)Université de Paris, comité de pilotage covid-19 du séminaire des Maladies
Infectieuses Émergentes, atelier du 16 octobre 2020, Atelier de retour
d’expérience sur la communication durant la pandémie de covid-19, site inter-
net : www.malinfemerg.net
(9)Brin : un brin est un assemblage de nucléotides qui est formé de 3 molécules
: un sucre (le désoxyribose), un acide phosphorique et une base azotée. Dans le
cas de l’ADN, les deux brins sont enroulés l’un autour de l’autre en forme de
double hélice. Source : Universalis (www.universalis.fr).
(10)Source : Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Comment le
virus COVID-19 est-il détecté à l’aide de la RT-PCR en temps réel ? Par Nicole
Jawerth, Bureau de l’information et de la communication de l’AIEA, 27 mars
2020.
(11)Source : OMS, Nouveau coronavirus (2019-nCoV) : conseils au grand public
- En finir avec les idées reçues, 23 novembre 2020.
(12)Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-covid-
19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(13)Voir la rubrique En savoir plus.
(14)La grippe espagnole, également appelée « pandémie grippale de l’année
1918 », est une pandémie mondiale de grippe A (H1N1), due à une souche
particulièrement virulente et contagieuse qui s’est répandue de mars 1918 à
juillet 1921. Bien que les premiers cas connus soient apparus aux États-Unis, on
lui a attribué le nom de « grippe espagnole » car l’Espagne, non impliquée dans
la Première Guerre mondiale, fut le seul pays à publier librement les informa-
tions relatives à cette épidémie.
(15)« L’humanité a toujours vécu avec les virus », entretien de Louise Mussat
avec Anne Rasmussen, CNRS Le journal (www.lejournal.cnrs.fr), 17 avril 2020.
(16)Ce que l’on sait (ou non) de la circulation du virus dans l’air, interview du
physicien et chimiste Jean-François Doussin par Philippe Testard-Vaillant, CNRS
Le journal (www.lejournal.cnrs.fr), 26 mai 2020.
(17)Philippe Testard-Vaillant est également auteur et coauteur de plusieurs
ouvrages, dont Le Guide du Paris savant (éd. Belin), et Mon corps, la première
merveille du monde (éd. JC Lattès).
(18)Enseignant-chercheur en chimie de la pollution atmosphérique et physique
de l’environnement, spécialiste de la pollution aux particules fines, Jean-
François Doussin est membre du Laboratoire interuniversitaire des systèmes
atmosphériques (Lisa – CNRS/Université Paris-Est Créteil Val-de-
Marne/Université de Paris), chargé de mission à l’Institut national des sciences
de l’Univers et mène actuellement une activité de veille scientifique dans le
contexte de la pandémie de coronavirus.
(19)NdA : souligné par nous.
(20)ICTV. Extrait de Taxonomie, Introduction à la taxonomie des virus,
www.talk.ictvonline.org
(21)Raison pour laquelle, selon l’origine des travaux de recherches, le virus
peut apparaître sous sa dénomination française – SRAS – ou sous sa dénomina-
tion anglaise – SARS.
(22)Source : OMS, Maladies, Nouveau coronavirus (2019-nCoV), Lignes direc-
trices pour le nouveau coronavirus, Appellation de la maladie à coronavirus
2019 (COVID-19) et du virus qui la cause.
(23)Lire The BMJ, rubrique En savoir plus.
(24)Source : The BMJ, Virologie, transmission et pathogénèse du SRAS-CoV-2
(publié le 23 octobre 2020), BMJ 2020; 371:m3862. Étude : Cevik M, Bamford
CGG, Ho A. COVID-19 pandémie - un examen ciblé pour les cliniciens, Clin Mi-
crobiol Infect 2020 ; 26:842-7.doi:10.1016/j.cmi.2020.04.023pmid:32344166
(25)Source : The BMJ, Virologie, transmission et pathogénèse du SRAS-CoV-2
(publié le 23 octobre 2020), par Muge Cevik, maître de conférences, Krutika
Kuppalli, professeur adjoint, Jason Kindrachuk, professeur adjoint de virologie,
Malik Peiris, professeur de virologie. BMJ 2020; 371: m3862. Étude : Cevik M,
Tate M, Lloyd O, et al. Dynamique de la charge virale du SRAS-CoV-2, du SRAS-
CoV-1 et du MERS-CoV, durée de l’excrétion virale et de l’infectiosité : une
revue systématique vivante et une méta-analyse. Lancet Microbe 2020 ; (à
paraître) doi:10.1016/S2666-5247 (20) 30172-5
(26)Source : The BMJ, Virologie, transmission et pathogénèse du SRAS-CoV-2
(publié le 23 octobre 2020), BMJ 2020; 371:m3862. Étude : Hui KPY, Cheung
MC, Perera RAPM, et al. Tropisme, compétence de réplication et réponses
immunitaires innées du coronavirus SARS-CoV-2 dans les voies respiratoires
humaines et la conjonctive : une analyse dans des cultures ex-vivo et in-vitro.
Lancet Respir Med 2020 ; 8:687-95.doi:10.1016/S2213-2600 (20) 30193-
4pmid:32386571
(27)Source : The BMJ, Virologie, transmission et pathogénèse du SRAS-CoV-2
(publié le 23 ocotbre 2020), BMJ 2020; 371:m3862. Centre européen de pré-
vention et de contrôle des maladies. Définitions de surveillance pour COVID-19,
2020.
(28)Source : The BMJ, Virologie, transmission et pathogénèse du SRAS-CoV-2
(publié le 23 octobre 2020), BMJ 2020 ; 371:m3862. Étude : Cevik M, Marcus J,
Buckee C, Smith T. La dynamique de transmission du SRAS-CoV-2 devrait éclai-
rer la politique, Clin Infec Dis 2020, doi:10.1093/cid/ciaa1442.
(29)Source : The BMJ, Virologie, transmission et pathogénèse du SRAS-CoV-2
(publié le 23 octobre 2020), BMJ 2020 ; 371:m3862. Étude : Chin AWH, Chu JTS,
Perera MRA, et al. Stabilité du SRAS-CoV-2 dans différentes conditions envi-
ronnementales. Lancet Microbe 2020 ; 1:e10. doi:10.1016/S2666-5247 (20)
30003-3pmid:32835322
(30)The BMJ, Transmission asymptomatique du covid-19, par Allyson M. Pol-
lock, professeur de santé publique, Université de Newcastle, Newcastle upon
Tyne, Royaume-Uni, et James Lancaster, chercheur indépendant, Newcastle
upon Tyne, Royaume-Uni, publié le 21 décembre 2020. BMJ 2020 ; 371:m4851
(31)Études : Beale S, Hayward A, Shallcross L, Aldridge RW, Fragaszy E. Un
examen rapide et une méta-analyse de la proportion asymptomatique
d’infections au SRAS-CoV-2 confirmées par PCR dans les milieux communau-
taires, Wellcome Open Research, 5 novembre 2020,
doi:10.12688/wellcomeopenres.16387.1. + Cevik M, Tate M, Lloyd O, Maraolo
AE, Schafers J, Ho A. Dynamique de la charge virale du SRAS-CoV-2, du SRAS-
CoV et du MERS-CoV, durée de l’excrétion virale et infectiosité : revue systé-
matique et méta-analyse, Lancet Microbe 2020, doi:10.1016/S2666-
5247(20)30172-5 + Deeks JJ, Brookes AJ, Pollock AM. Les propositions de
l’opération Moonshot sont scientifiquement erronées, BMJ 2020 ;
370:m3699.doi:10.1136/bmj.m3699pmid:32963111
(32)Source : Centres pour le Contrôle et la Prévention des catastrophes. Mala-
die à coronavirus 2019 (COVID-19). Définition de cas provisoire 2020, 5 août
2020.
(33)Voir les études publiées par le BMJ présentées et référencées dans cette
fiche.
(34)Études : Buitrago-Garcia D., Egli-Gany D., Counotte M. J, et al. Occurrence
et potentiel de transmission des infections asymptomatiques et présymptoma-
tiques du SRAS-CoV-2 : une revue systématique vivante et une méta-analyse,
PLoS Med 2020 ; 17:e1003346.doi:10.1371/journal.pmed.1003346
pmid:32960881 + Qiu X, Nergiz AI, Maraolo A. E, Bogoch II, N faible, Cevik M.
Définition du rôle de la transmission asymptomatique et pré-symptomatique
du SRAS-CoV-2 : une revue systématique vivante, MedRxiv. 6 octobre 2020 ;
2020.09.01.20135194. [Pré-impression.] + Madewell ZJ, Yang Y, Longini I. M Jr,
Halloran M. E, Dean N. E. Transmission domestique du SRAS-CoV-2 : une revue
systématique et une méta-analyse du taux d’attaque secondaire. JAMA-
NetwOpen 2020 ; 3:e2031756. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.31756
pmid:33315116 + Koh WC, Naing L, Chaw L, et al. Que savons-nous de la
transmission du SRAS-CoV-2 ? Une revue systématique et une méta-analyse du
taux d’attaque secondaire et des facteurs de risques associés, PloS One 2020 ;
15:e0240205. doi:10.1371/journal.pone.0240205 pmid:33031427
(35)Étude : Chen P. Z, Bobrovitz N., Premji Z., Koopmans M., Fisman D. N., Gu F.
X. Hétérogénéité de la transmissibilité et de l’excrétion du SARS-CoV-2 via les
gouttelettes et les aérosols, MedRxiv 2020. [Pré-impression] Doi:
10.1101/2020.10.13.20212233
(36)Source : Le port du masque en extérieur nous protège-t-il, protège-t-il les
autres ? Par Alexandra Menant, docteur en biologie, et de Christophe Leroy,
docteur en biologie moléculaire et cellulaire, Réinfocovid (www.reinfocovid.fr),
15 décembre 2020.
(37)Source : OMS, Tests diagnostiques pour le dépistage du SARS-CoV-2 : orien-
tations provisoires, Principes directeurs du dépistage en laboratoire, 11 sep-
tembre 2020.
(38)Ce virus a été identifié pour la première fois en 2012 en Arabie saoudite.
(39)Modeling the Onset of Symptoms of COVID-19 (Modélisation de
l’apparition des symptômes du COVID-19), par Joseph R. Larsen – Quantitative
and Computational Biology, Department of Biological Science, University of
Southern California, Los Angeles, CA, États-Unis –, Margaret R. Martin – Nexus
Development PA LLC, Redwood City, CA, États-Unis –, John D. Martin – Nano-
Carrier Co., Ltd., Chiba, Japon –, Peter Kuhn – USC Michelson Center for Con-
vergent Bioscience, University of Southern California, Los Angeles, CA, États-
Unis –, et James B. Hicks – USC Michelson Center for Convergent Bioscience,
University of Southern California, Los Angeles, CA, États-Unis –,
www.frontiersin.org, 13 août 2020,
https://doi.org/10.3389/fpubh.2020.00473. Étude menée en l’absence de
toute relation commerciale ou financière pouvant être interprétée comme un
conflit d’intérêts potentiel.
(40)Douleurs musculaires résultant d’un effort sportif, d’un traumatisme ou
d’une infection.
(41)Emmanuel Macron, allocution télévisée, 28 octobre 2020.
(42)Insee, Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, synthèses plurian-
nuelles, tableaux, graphiques et commentaires, 21 mai 2021.
(43)Santé publique France, Covid-19 : bilan et chiffres-clés en France au
26/01/2021 arrêtés à 14 h.
(44)Source : Insee, Évolution du nombre de décès entre le 1er mars et le 30
avril 2020, chiffres détaillés, 26 juin 2020.
(45)Source : Insee, Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, Évolution du
nombre de décès depuis le 1er janvier 2021. Paru le 21 mai 2021
(www.insee.fr).
(46)Le Monde, 15 mars 2020.
(47)L’Express, 15 mars 2020.
(48)L’Express, 27 mars 2020.
(49)Le Point avec AFP, 12 mars 2020.
(50)BFMTV, 24 mars 2020.
(51)Source : Insee, Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, 21 mai
2021.
(52)Source : Insee, Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, 21 mai
2021.
(53)Insee, Nombre de décès quotidiens, chiffres détaillés, Synthèses plurian-
nuelles, tableaux, graphiques et commentaires, 21 mai 2021.
(54)Santé publique France, Coronavirus : chiffres clés et évolution de la COVID-
19 en France et dans le Monde, COVID-19 : tableau de bord de l’épidémie en
chiffres, mis à jour le 21 mai 2021.
(55)Santé publique France, L’épidémie de Covid-19 en France, le point sur la
situation (5 avril 2021), semaine 12 du 22 au 28 mars.
(56)Blaylock : Face Masks Pose Serious Risks To The Healthy (Blaylock : les
masques faciaux posent de sérieux risques pour la santé), par le docteur Rus-
sell Blaylock, Technocracy News & Trends, 30 mars 2021.
(57)Réaction19 (www.reaction19.fr), réseau Sentinelles de l’Inserm, Bulletin
épidémiologique semaine 33, du 16 août au 22 août 2021, L’« horrible » épi-
démie est toujours la grande absente, Source :
www.sentiweb.fr/document/5387
(58)Rapport sur la situation planétaire covid-19 du 24 avril 2021 0 h 00 GMT
publié par le général Dominique Delawarde, p. 2, paragraphe : Le manque de
fiabilité des nombres déclarés par les États.
(59)Rapport sur la situation planétaire Covid du 24 avril 2021.
(60)Source : Santé publique France, Covid-19, point épidémiologique hebdo-
madaire no 60 du 22 avril 2021.
(61)Covid-19 : Analyse spatiale de la létalité hospitalière en France, par Marc
Souris et Jean-Paul Gonzalez, mai 2020. Étude consultable sur le site internet :
www.researchgate.net.
(62)Source : Our World in Data, Nombre de décès par an dans le monde, mai
2021.
(63)OMS (www.who.int), Covid-19, Mise à jour épidémiologique hebdoma-
daire, 29 décembre 2020, nombre de morts cumulées en 2020.
(64)Santé publique France, Coronavirus : chiffres-clés et évolution de la COVID-
19 en France et dans le monde, Les chiffres clés en France au 30/07/2021,
arrêtés à 14 h (mis en ligne en fin de journée). Santé publique France indique 6
103 548 cas confirmés et 111 855 décès. La population de la France recensée
par l’Insee au 19 janvier 2021 et actualisé le 29 mars suivant est de 67 407 241
habitants.
(65)Source : Chiffres et statistiques mis à jour le vendredi 22 janvier 2021 à 9 h
24 avec le point épidémiologique hebdomadaire du 21 janvier 2021 de la Co-
vid-19 de Santé publique France. Ce bilan est basé sur les données épidémiolo-
giques de surveillance de la Covid-19 (SRAS-CoV-2) rapportées à Santé publique
France jusqu’au 18 janvier.
(66)Source : Santé publique France, Grippe, bulletin hebdomadaire, semaine
15, 17 avril 2019. « 9 900 décès attribuables à la grippe durant la période de
surveillance » pour « 1,8 million de consultations pour syndrome grippal durant
l’épidémie. »
(67)Source : Dr Mike Yeadon : « Government are using a Covid-19 test with
undeclared false positive rates » – talkRadio, par EvidenceNotFear, 17 septem-
bre 2020.
(68)Source : Santé publique France, COVID-19, Point épidémiologique hebdo-
madaire du 1er avril 2021, page 41 : Surveillance de la mortalité, mortalité lors
d’une hospitalisation et en ESMS.
(69)Source : Santé publique France, COVID-19, Point épidémiologique hebdo-
madaire du 1er avril 2021, tableau 10, page 43.
(70)Données de certification électronique des décès associés au covid-19 (Cé-
piDc) :
www.data.gouv.fr, août 2021.
(71)Etalab développe la plateforme ouverte des données publiques
(www.data.gouv.fr). Plateforme qui héberge les jeux de données et recense
leurs réutilisations.
(72)Ibid.72.
(73)La rédaction et la transmission du certificat de décès, par Marie-Emilie
Pétigny, MACSF (www.macsf.fr), 27 août 2020.
(74)Source : Inserm. Le Cépidic (Centre d’épidémiologie sur les causes médi-
cales de décès) a déployé en 2007 la certification électronique des décès qui
permet à chaque médecin de déclarer un décès directement par internet.
(75)Lire la rubrique En savoir plus.
(76)Données hospitalières relatives à l’épidémie de covid-19, www.data.gouv.fr
(77)« Que sait-on réellement de la létalité de la covid-19 ? La covid-19 est-elle
une maladie contagieuse particulièrement sévère ? », Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr).
(78)OMS, COVID-19 Weekly Epidemiological Update no 53, 3 mai 2021.
(79)Coronavirus Variants and Mutations (Variantes et mutations du corona-
virus), par Jonathan Corum et Carl Zimmer, The New York Times, 26 avril 2021.
(80)Covid-19 : que sait-on des deux variants du coronavirus ? Futura Santé avec
l’AFP-Relaxnews (www.futura-sciences.com), publié le 5 janvier 2021, modifié
le 13 janvier 2021.
(81)Source : Inserm. Des mutations rendant le SARS-CoV-2 plus dangereux,
vraiment ? Texte rédigé avec le soutien d’Anne Goffard, virologue au Centre
d’infection et d’immunité de Lille (Inserm/Université de Lille/Institut Pasteur de
Lille/CHU de Lille) et de Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm.
Ce texte rend compte des connaissances disponibles au 12 octobre 2020, qui
sont susceptibles d’évoluer en fonction des avancées scientifiques. Publié le 12
octobre 2020.
(82)Souligné par nous. Lire la rubrique En savoir plus.
(83)Lire la rubrique En savoir plus.
(84)Insee, définition du taux d’incidence (www.insee.fr, 13 octobre 2016).
(85)CIRC : agence intergouvernementale de recherche sur le cancer créée en
1965 par l’OMS. Le Docteur Peter Boyle en fut directeur de 2004 à 2008. Au
cours des 50 dernières années, le CIRC a mené des recherches dans le monde
entier et a aidé des milliers de chercheurs sur le cancer de pays en développe-
ment.
(86)Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et Association inter-
nationale des registres de cancer, Étude : Enregistrement des cancers, Prin-
cipes et méthodes, Ch. 9. Méthodes statistiques pour les registres, P. Boyle et
D. M. Parkin, IARC Publications scientifiques no 95, Lyon, 1996.
(87)La Drees est une direction de l’administration centrale des ministères sani-
taires et sociaux. Mise en place le 30 novembre1998, elle agit sous la tutelle
des ministères des Solidarités et de la Santé, du Travail, de l’Emploi et de
l’Insertion et de l’Économie, des Finances et de la Relance. Drees, communiqué
de presse du 4 février 2021.
(88)Ministère des Solidarités et de la Santé, Les tests RT-PCR, antigéniques et
salivaires, 4 février 2021.
(89)Santé publique France, Des indicateurs plus précis pour le suivi des cas
confirmés de Covid-19, 20 mai 2021.
(90)Lire la rubrique En savoir plus.
(91)Source : Réseau Sentinelles, Bilan semaine 52 de 2021, www.sentiweb.fr
(92)Kary Mullis : « Le test PCR ne permet pas de savoir si vous êtes malade »,
par Spiro Kouras. Entretien avec Kary Mullis consultable sur le site
www.fr.sott.net, 3 octobre 2020. Intervention de Kary Mullis lors de
l’événement Corporate Greed & Aids qui a eu lieu le 12 juillet 1997 à Santa
Monica, Californie, animé par l’acteur Esai Manuel Morales en présence de
plusieurs scientifiques.
(93)Source : Les tests de PCR Covid-19 sont scientifiquement dénués de sens.
Bien que le monde entier s’appuie sur la RT-PCR pour « diagnostiquer »
l’infection à Sars-Cov-2, la science est claire : ils ne sont pas adaptés à l’usage
prévu, par Torsten Engelbrecht et Konstantin Demeter, OffGuardian, 27 juin
2020.
(94)OMS, Extrait de Tests diagnostiques pour le dépistage du SARS-CoV-2 :
orientations provisoires, 11 septembre 2020.
(95)La valeur Ct ou seuil de cycle – pour « Cycle threshold » ou « Ct » – indique
le nombre de cycles exécutés pour un échantillon jusqu’à ce que le virus soit
détecté dans cet échantillon.
(96)Source : Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Comment le
virus COVID-19 est-il détecté à l’aide de la RT-PCR en temps réel ? par Nicole
Jawerth, Bureau de l’information et de la communication de l’AIEA, 27 mars
2020.
(97)Source : AIEA (www.iaea.org), Détection du virus responsable de la covid-
19 à l’aide de la RT-PCR en temps réel, par Nicole Jawerth, 14 avril 2020.
(98)Baisser le seuil de détection des tests RT-PCR du Covid-19 pour mieux dé-
pister les individus contagieux, par Xavier Boivinet, Industrie & Technologies,
15 septembre 2020.
(99)The role of cycle threshold values in infectious disease diagnostics (Le rôle
des valeurs seuils du cycle dans le diagnostic des maladies infectieuses), par
Davide Manissero – MD, MRCPCH, MSc, DTM & H –, Sonia Rao – Pharm D,
BCIDP, BCPS –, et Kelly Hughes – Ph D –, Medical Laboratory Observer (MLO),
(www.mlo-online.com), 21 janvier 2021.
(100)Étude de Kralik P. et Ricchi M., Un guide de base sur la PCR en temps réel
dans le diagnostic microbien : définitions, paramètres et tout. Microbiol avant,
2017. 8:108. doi: 10.3389/fmicb.2017.00108
(101)Source : Gouvernement français, www.gouvernement.fr, COVID-19, Tes-
ter-Alerter-Protéger, Maîtriser l’évolution de l’épidémie en France, juin 2021.
(102)Dans sa pièce de théâtre Knock ou le Triomphe de la médecine, représen-
tée pour la première fois à la Comédie des Champs-Élysées en 1923, Jules Ro-
main dénonce dans cette comédie les manipulations de toutes sortes au tra-
vers d’un médecin charlatan.
(103)Source : Le test PCR actuel a-t-il une utilité ? par le Collectif Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 7 décembre 2020.
(104)Créée en janvier 2021 par les collectifs de médecins, de soignants, de
spécialistes de tous domaines de la santé, de scientifiques, Santé libre s’oppose
à la gestion gouvernementale de la crise et s’engage à défendre les patients et
leurs médecins, ainsi que les libertés publiques, en particulier la liberté de
prescrire et la liberté de choix du patient face à la politique vaccinale.
(105)Source : Le test PCR actuel a-t-il une utilité ? par le Collectif Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 7 décembre 2020. Les rapports scientifiques sont égale-
ment consultables sur Réinfocovid (www.reinfocovid.fr), parmi lesquels le
rapport d’un groupe de scientifiques de neuf pays intitulé : « L’examen externe
par les pairs du test RTPCR pour détecter le SRAS-CoV2 révèle 10 failles scienti-
fiques majeures au niveau moléculaire et méthodologique : conséquences des
résultats faussement positifs ».
(106)Tests PCR et partenariat épineux entre la science et l’État, par Nick Mur-
ray, The Maine Wire (www.themainewire.com), 18 novembre 2020.
(107)Source : Article du docteur Gérard Delépine, FranceSoir
(www.francesoir.fr), 2 octobre 2020, Dr Mike Yeadon : « Government are using
a Covid-19 test with undeclared false positive rates. »
(108)Source : Tests RT-PCR, tests antigéniques, tests sérologiques, Elisa, TDR,
TROD, tests salivaires, RT-LAMP… par le Collectif Réinfocovid,
www.reinfocovid.fr, 26 février 2021.
(109)La Scola, B., Le Bideau, M., Andreani, J. et al. Charge d’ARN viral telle que
déterminée par la culture cellulaire en tant qu’outil de gestion pour la sortie
des patients atteints du SRAS-CoV-2 des services de maladies infectieuses. Eur J
Clin Microbiol Infect Dis 39, 1059-1061.
(110)Source : Corrélation entre 3 790 échantillons positifs de réaction en
chaîne de polymérase quantitative et cultures de cellules positives, y compris 1
941 isolats de coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère, par Rita
Jaafar, Sarah Aherfi, Nathalie Wurtz, Clio Grimaldier, Thuan Van Hoang, Phi-
lippe Colson, Didier Raoult, Bernard La Scola, Maladies infectieuses cliniques,
étude publiée le 28 septembre 2020 et corrigée le 4 novembre 2020.
(111)Source : Les tests par RT-PCR sont-ils pertinents pour évaluer une évolu-
tion épidémique et prendre des mesures en conséquence ? par le Collectif
Réinfocovid (www.reinfocovid.fr).
(112)Your Coronavirus Test Is Positive. May be It Shouldn’t Be (Votre test de
coronavirus est positif. Peut-être qu’il ne devrait pas l’être), par Apoorva
Mandavilli, The New York Times, 29 août 2020.
(113)Le test COVID-19 RT-PCR : comment tromper toute l’humanité, par le
Docteur Pascal Sacré, www.mondialisation.ca, 5 novembre 2020.
(114)Baisser le seuil de détection des tests RT-PCR du Covid-19 pour mieux
dépister les individus contagieux, par Xavier Boivinet, Industrie & Technologies,
15 septembre 2020.
(115)Entretien : Laurent Toubiana (Inserm) sur l’épidémiologie du Covid-19, par
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire
méditerranéen de sociologie), www.reinfocovid.fr, 29 octobre 2020.
(116)Thomas Fatome : « L’Assurance maladie passe 40 000 appels par jour
pour remonter les chaînes de transmission du virus », par Solveig Godeluck, Les
Echos, 20 septembre 2020.
(117)Source : Sénat, Coût réel des vaccins et tests antigéniques et leurs finan-
cements, réponse du Ministère auprès du ministre des solidarités et de la santé
par madame Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des
solidarités et de la santé, publiée dans le JO Sénat du 29 septembre 2021, p.
8439.
(118)Fin de la gratuité systématique des tests de dépistage le 15 octobre 2021,
www.service-public.fr, 10 décembre 2021.
(119)800 000 euros pour 350 tests positifs au covid : le flop du dépistage massif
au Havre, par L.C (avec AFP), www.egora.fr, 23 décembre 2020.
(120)DREES, communiqué de presse du 6 janvier 2022.
(121)Le montant exact est difficile à déterminer en raison des fluctuations de
prix.
(122)Covid : la ruée sur les tests a coûté 1 milliard d’euros en décembre, par
Solveig Godeluck, Les Echos, 4 janvier 2022.
(123)Lire la rubrique En savoir plus.
(124)L’examen externe par des pairs du test RT-PCR pour détecter le SARS-
CoV-2 révèle 10 failles scientifiques majeures au niveau moléculaire et métho-
dologique : conséquences pour des résultats faussement positifs, rapport
d’examen Corman-Drosten, 27 novembre 2020. Rapport entièrement consul-
table sur internet à : https://cormandrostenreview.com/report/
(125)Corman Victor M., Landt Olfert, Kaiser Marco, Molenkamp Richard, Meijer
Adam, Chu Daniel KW, Tobias Bleicker, Sébastien Brünink, Julienne Schneider,
Schmidt Marie-Louise, Mulders Daphné GJC, Haagmans Bart L., van der Veer
Bas, Van den Brink Sharon, Wijsman Lisa, Goderski Gabriel, Romette Jean-
Louis, Ellis Joanna, Zambon Maria, Peiris Malik, Goossens Herman, Reusken
Chantal, Koopmans Marion PG, Drosten Chrétien., Détection du nouveau coro-
navirus 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel, Eurosurveillance 2020
;25(3):pii=2000045.
https://doi.org/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.3.2000045 Reçu : 21 janv. 2020
; accepté : 22 janv. 2020
(126)Lettre de demande de rétractation à la rédaction d’Eurosurveillance, Con-
sortium international de scientifiques en sciences de la vie, 26 novembre 2020.
(127)L’examen externe par des pairs du test RT-PCR pour détecter le SARS-
CoV-2 révèle 10 failles scientifiques majeures au niveau moléculaire et métho-
dologique : conséquences pour des résultats faussement positifs, Rapport
d’examen Corman-Drosten, 27 novembre 2020. Rapport entièrement consul-
table sur internet à :
https://cormandrostenreview.com/report/
(128)Ibid 129.
(129)Sources : Réinfocovid (www.reinfocovid.fr), Le réseau Sentinelles et la
covid-19, par le collectif Réinfocovid, 5 avril 2021 et SentiWeb, réseau Senti-
nelles – INSERM et Sorbonne Université – CNR Pasteur (www.sentiweb.fr).
(130)« La pandémie est terminée » – L’ancien directeur scientifique de Pfizer
dit que la « deuxième vague » a falsifié des tests COVID faussement positifs,
par Tyler Durden, ZeroHedge (www.zerohedge.com), 22 novembre 2020.
(131)Selon l’Institut Pasteur, depuis cette date, 1 219 cas ont été diagnostiqués
et 449 personnes en seraient décédées. Article MERS-CoV, octobre 2015, mise
à jour le 16 septembre 2019, www.pasteur.fr
(132)MERS : syndrome respiratoire du Moyen-Orient, maladie pulmonaire
causée par un coronavirus qui infecterait généralement les humains par les
chameaux. Apparu en 2012 en Arabie Saoudite, il est réapparu en 2015, 2018
et 2021.
(133)« Der Körper wird ständig von Viren angegriffen » (« Le corps est con-
stamment attaqué par des virus »), interview de Christian Drosten par Suzanne
Kutter, Wirtschafts Woche,16 mai 2014.
(134)Sénat, Commission des affaires sociales, audition d’Alice Desbiolles, mé-
decin de santé publique, mardi 8 février 2022.
(135)Des médecins allemands lancent une Commission d’enquête citoyenne et
indépendante sur le covid-19, par Estelle Brattesani, Nexus, 27 juillet 2020,
www.nexus.fr
(136)Site internet de la Commission d’enquête : www.acu2020.org
(137)Source : CDC, 21 juillet 2021 : Alerte de laboratoire : Modifications appor-
tées à la RFT-PCR CDC pour les tests SARS-CoV-2.
(138)Lire Le scandale Ivermectine, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(139)Arrêt de la cour d’Appel de Lisbonne, 1783/20.7T8PDL.L1-3, Margarida
Ramos De Almeida, SARS-CoV-2, RT-PCR, Privation de liberté, Détention illé-
gale, Arrêt rendu le 11/11/2020 à l’unanimité.
(140)Correlation Between 3 790 Quantitative Polymerase Chain Reaction -
Positives Samples and Positive Cell Cultures, Including 1 941 Severe Acute Res-
piratory Syndrome Coronavirus 2 Isolates (Corrélation entre 3 790 échantillons
de réaction en chaîne de la polymérase quantitative - positifs et cultures cellu-
laires positives, y compris 1 941 isolats de coronavirus 2 du syndrome respira-
toire aigu sévère), Clinical Infectious Diseases, Volume 72, Numéro 11, 1er juin
2021, Page 921, https://doi.org/10.1093/cid/ciaa1491
(141)Source : Rechtsanwaltskanzlei Dr. Fuellmich, Corona Schdensersatzklage,
Quelle est la situation actuelle ? et Informations clients no 08, 17 septembre
2021.
(142)Le virus et le président, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS Edi-
tion.
(143)Le PLFSS est aux déserts médicaux ce que Donald Trump est au climat, par
Jean-Paul Hamon, Fédération des médecins de France (FmF), 18 décembre
2017. Lire les propositions de la FmF sur le site www.fmfpro.org.
(144). Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques,
Études & Résultats, Les médecins d’ici à 2040 : une population plus jeune, plus
féminisée et plus souvent salariée, numéro 1011, mai 2017, p. 5.
(145)Drees, Études & Résultats, no 1201, La part des femmes en âge de pro-
créer résidant à plus de 45 minutes d’une maternité augmente entre 2000 et
2017.
(146)Le virus et le président, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS Edi-
tion.
(147)Drees, nombre de lits de réanimation, de soins intensifs et de soins conti-
nus en France, fin 2013 et 2019, publié le 3 février 2021.
(148)Drees, Les établissements de santé, édition 2020, sous la direction de
Fabien Toutlemonde, fiche 2, Les capacités d’accueil à l’hôpital.
(149)Coronavirus : vaste évacuation sanitaire pour désengorger les hôpitaux du
Grand Est, Les Echos, 29 mars 2020.
(150)Sondage réalisé par le Collectif Inter associatif sur la santé, octobre 2010.
(151)Source : Jalma, Observatoire de l’accès aux soins Jalma/Ifop 2014. Com-
muniqué de presse du 2 février 2015.
(152)Source : Les Français et le renoncement aux soins, étude de la Fondation
April réalisée avec l’institut BVA, 6 avril 2018, www.bva-group.com
(153)Les failles de l’Union européenne au révélateur de la crise du Covid-19,
France Culture, Le billet politique, par Frédéric Says, 7 avril 2020
(www.franceculture.fr).
(154)Source : Ministère de l’Action et des comptes publics, Direction du bud-
get, Le budget de l’État voté en 2020, Loi de finances initiale, Crédits de paie-
ment ouverts par mission en 2020.
(155)Source : Cour des comptes, L’utilisation des fonds mobilisés pour la lutte
contre la pandémie grippale A (H1N1), septembre 2010.
(156)Le Conseil scientifique covid-19 a été officialisé par le décret du 3 avril
2020, sous le nom de « comité de scientifiques constitué à titre de l’urgence
sanitaire » en application de la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence
pour faire face à l’épidémie de Covid-19.
(157)Ministère des Solidarités et de la Santé, Installation du comité analyse,
recherche et expertise (CARE), 24 mars 2020.
(158)« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va conti-
nuer de le faire, jusqu’au bout. » Déclaration du président Emmanuel Macron,
4 janvier 2022.
(159)Emmanuel Macron, allocution télévisée, 28 octobre 2020.
(160)Couvre-feu durci, reconfinement… le cri d’alarme de Jean-François Del-
fraissy. Vidéo. Le président du conseil scientifique a jugé, sur RTL, que la France
enregistre probablement « autour de 100 000 nouveaux cas par jour », Le
Point, 26 octobre 2020, 9 h 44.
(161)Source : Cour des comptes, L’utilisation des fonds mobilisés pour la lutte
contre la pandémie grippale A (H1N1), septembre 2010. Sénat, Rapport
d’information no 270, session ordinaire de 2010-2011, fait au nom de la com-
mission des affaires sociales sur l’étude de la Cour des comptes relative à
l’utilisation des fonds mobilisés pour la lutte contre la pandémie grippale A
(H1N1), par M. Alain Milon, sénateur, enregistré le 1er février 2011.
(162)Ministère des Solidarité et de la Santé, Règlement intérieur du Conseil
scientifique covid-19, 30 avril 2020.
(163)Lire Le virus et le président, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS
Edition.
(164)Ministère des Solidarités et de la Santé, FAQ – Questions pour les diffé-
rents types de masques, 31 mars 2020.
(165)Ministère des Solidarités et de la Santé, communiqué du 29 juillet 2020.
(166)Il s’agit de la doctrine des pouvoirs publics définie par le décret no 2021-
76 du 27 janvier 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire
face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
(167)Tout sur le masque barrière AFNOR, en France et à l’international, Groupe
AFNOR, 29 janvier 2021.
(168)Groupe AFNOR (www.afnor.org), FAQ Masques barrières, mise à jour le
12 février 2021 à 12 h 00.
(169)Le mot « aérosol » désigne la suspension, dans un milieu gazeux (air, dans
la plupart des cas), de particules liquides et/ou solides présentant une vitesse
limite de chute négligeable. Source : Haut conseil de santé publique, Avis relatif
à l’actualisation des connaissances scientifiques sur la transmission du virus
SARS-CoV-2 par aérosols et des recommandations sanitaires, 23 juillet 2020.
(170)Inserm. Coronavirus et Covid-19, Présentation du SRAS-CoV-2, SRAS-CoV
et MERS-CoV : les épidémies de 2003 et 2012. Extraits du dossier réalisé en
collaboration avec Eric D’Ortenzio (REACTing), Yazdan Yazdanpanah (Unité
Inserm 1137, Université Paris-Diderot, service des Maladies infectieuses et
tropicales, Hôpital Bichat-Claude-Bernard, Paris) et Bruno Lina (CIRI, Centre
International de Recherche en Infectiologie, Inserm U1111, CNRS, UCBL1
UMR5308, ENS de Lyon).
(171)1 nanomètre = 0,001 micron.
(172)Coronavirus : tous les masques, même chirurgicaux, seraient inefficaces,
par Céline Deluzarche, Futura Santé (www.futura-sciences.com), 12 avril 2020.
(173)Aerosol Transmission of SARS-CoV-2 : Physical Principles and Implications
(Transmission par aérosol du SRAS-CoV-2 : principes physiques et implications),
par Michael C.Jarvis, Université de Glasgow (Royaume-Uni),
www.frontiersin.org, 23 novembre 2020.
https://doi.org/10.3389/fpubh.2020.590041
(174)OMS. Modes de transmission du virus causant COVID-19 : implications
pour les recommandations de précaution IPC (2020).
(175)Morawska L, Cao J. Transmission aéroportée du SRAS-CoV-2: Le monde
doit faire face à la réalité. Environ Int. (2020) 139: 105730. doi: 10.1016 /
j.envint.2020.105730
(176)Jones R. M., Contributions relatives des voies de transmission du COVID-
19 parmi le personnel de santé prodiguant des soins aux patients. J Occup
Environ Hyg. (2020) 17: 408-15. doi:10.1080/15459624.2020.1784427 et Buo-
nanno G., Stabile L., Morawska L. Estimation des émissions virales aéroportées
: taux d’émission quantique de SRAS-CoV-2 pour l’évaluation des risques
d’infection. Environ Int. (2020) 141:105794. doi:10.1016/j.envint.2020.105794
(177)Haut conseil de santé publique, Avis relatif à l’actualisation des connais-
sances scientifiques sur la transmission du virus SARS-CoV-2 par aérosols et des
recommandations sanitaires, 23 juillet 2020.
(178)Le micron est une unité fondamentale de longueur qui est la millionième
partie d’un mètre. Il est également appelé « micromètre » et est symbolisé par
« μm » et égal à 0,001 mm. Le nanomètre est égal à un milliardième de mètre.
Le terme « nano » signifie « très petit » et il est souvent lié à des particules
extrêmement petites. Il est symbolisé par « nm ». Il y a 1 milliard de nano-
mètres dans un mètre.
(179)Coronavirus : tous les masques, même chirurgicaux, seraient inefficaces,
par Céline Deluzarche, Futura Santé (www.futura-sciences.com), 12 avril 2020.
(180)Microfibres et forces de Van der Waals, comment les masques chirurgi-
caux et ffp2 protègent du Covid-19, par Kevin Poireault, Industrie & Technolo-
gies (www.industrie-techno.com), publié le 4 mai 2020, mis à jour le 7 mai
2020.
(181)Ministère des Solidarités et de la Santé, FAQ Masques, 31 mars 2020.
(182)FDA, Coronavirus (COVID-19) et dispositifs médicaux, Face Masks, Inclu-
ding Surgical Masks, and Respirators for COVID-19 (Masques faciaux, y compris
les masques chirurgicaux et les respirateurs pour COVID-19), 4 septembre
2020.
(183)Réinfocovid (www.reinfocovid.fr) : « Le fait de porter un masque dans les
situations de la vie quotidienne est-il un facteur protecteur pour soi et pour les
autres ? »
(184)Source : Réinfocovid (www.reinfocovid.fr). Extrait de : Pro-masques ou
anti-masques ?! par le docteur Louis Fouché, 8 novembre 2020.
(185)Masque en carton Emmanuel Macron, www.ptitclown.com. Également en
vente sur www.deguisetoi.fr et www.amazon.fr.
(186)Source : OMS, Nouveau coronavirus (2019-nCoV) : conseils au grand pu-
blic - En finir avec les idées reçues, 23 novembre 2020.
(187)Lire sur ce point : Examen des rapports scientifiques sur les dommages
causés par les masques faciaux, par le chercheur Denis G.Rancourt, Le Saker
Francophone (www.lesakerfrancophone.fr), 22 février 2021.
(188)OMS, Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19, Orien-
tations provisoires, p. 3, 5 juin 2020.
(189)ONU, Département de la communication globale, Covid-19 : l’OMS ajuste
ses recommandations sur le port du masque, 10 juin 2020.
(190)OMS, Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19, Orien-
tations provisoires, p. 5, 5 juin 2020.
(191)OMS, Brochure Advice on the use of masks in the context of COVID-19 –
interim guidance, 5 juin 2020.
(192)La décision d’obliger au port du masque en population générale présen-
tée comme « protection pour tous » est-elle vraiment une décision de santé
publique ? par le Collectif Réinfocovid (www.reinfocovid.fr).
(193)Obliger au port du masque alors que l’épidémie disparaît est « une aber-
ration scientifique et médicale » selon le docteur Pascal Sacré, Covidinfos.net
(www.covidinfos.net), 2 août 2020.
(194)Hypoxie : diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par
le sang.
(195)Hypoxie silencieuse : quand le coronavirus appauvrit l’organisme en oxy-
gène, par Maya Wei-Haas, The National Geographic
(www.nationalgeographic.fr), 5 novembre 2020.
(196)Lire Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(197)L’Ivermectine dans le traitement de la Covid ? par le Collectif Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 16 mars 2021, et Ivermectine, Réinfocovid, 19 mars
2021.
(198)Lire Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(199)La Tokyo Medical Association est membre de la Japan Medical Association
qui compte environ 172 000 des 328 000 médecins japonais et regroupe les
médecins indépendants comme ceux des hôpitaux et cliniques.
(200)Lire Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(201)Lire Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(202)AFP factuel, Non, une étude japonaise n’a pas prouvé l’efficacité de
l’Ivermectine contre le covid chez l’homme, par Juliette Mansour, 1er février
2022, 18 h 50.
(203)BlackRock et Vanguard sont à moins d’une décennie de la gestion de 20
000 milliards de dollars. Deux tours de pouvoir dominent l’avenir de
l’investissement, Bloomberg, 4 décembre 2017.
(204)Qui se cache derrière Big Pharma et Big Media ? BlackRock et le groupe
Vanguard, par Marcel, Le média en 442, 5 juillet 2021.
(205)Lire Covid-19 - L’oligarchie démasquée, par Florian Philippot, www.les-
patriotes.fr
(206)Le virus et le président, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS Edi-
tion.
(207)Sanofi supprime 1 000 emplois en France, par Sophie Eustache, NVO, 2
juillet 2020.
(208)Source : Groupe Sanofi, Structure de l’actionnariat au 31 décembre 2020.
(209)Le « Dolder Club », par Bernard Blavette, Association pour l’économie
distributive, publication : juin 2019, mise en ligne : 30 octobre 2019.
(210)Le « Dolder Club », par Bernard Blavette, Association pour l’économie
distributive (www.economiedistributive.fr), publication : juin 2019, mise en
ligne : 30 octobre 2019.
(211)Nexus, no 136, septembre-octobre 2021, Post-démocratie, covid-19 et Big
Pharma et Macron aux petits soins de l’industrie pharmaceutique ? par
Charles-Maxence Layet, Dépistage de la covid-19 en France : les dessous
d’approximations qui font froid dans le dos, par Diane Omont et interview du
docteur Denis Agret, par Caroline Escartefigues.
(212)Ian Read a cédé la place de PDG de Pfizer à Albert Bourla en janvier 2019
et en est devenu président exécutif.
(213)Géopolintel, lundi 9 août 2021. Vaccination : Le Dolder club revient à Paris
pour rencontrer Macron.
(214)France Stratégie (www.strategie.gouv.fr), Rapport pour l’Assemblée na-
tionale de novembre 2020, Les politiques industrielles en France, Évolutions et
comparaisons internationales. Note de synthèse de décembre 2020, par Vin-
cent Aussilloux, Philippe Frocrain, Rémi Lallement, Guilhem Tabarly du Dépar-
tement Économie et Mohamed Arfi, Département Travail, emploi et compé-
tences. Organisme d’expertise et d’analyse prospective sur les grands sujets
sociaux, économiques et environnementaux, France Stratégie publie des rap-
ports, des notes d’analyse et des propositions à la demande du gouvernement
qui sont destinés aussi bien aux pouvoirs publics qu’aux citoyens.
(215)Vaccins contre la covid-19 : comment l’UE et les laboratoires négocient-ils
? par Barthélemy Gaillard, Toute l’Europe (www.touteleurope.eu), 21 sep-
tembre 2021.
(216)Extrait de Vaccin et covid, par le docteur Louis Fouché, Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 1er décembre 2020.
(217)Vaccin : recours en annulation contre le règlement européen 2020/1043,
FranceSoir, 19 octobre 2020.
(218)CRIIGEN, Note d’expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux
technologies OGM, par le docteur Christian Velot, généticien moléculaire à
l’Université Paris-Saclay, président du Conseil scientifique du CRIIGEN, sep-
tembre 2020. Réinfocovid (www.reinfocovid.fr).
(219)Suite aux études scientifiques menées, l’Ivermectine s’avère très efficace
en prophylaxie, mais également à tous les stades de la maladie covid-19. Lire
Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-covid-19,
par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(220)Consentement éclairé - ce droit fondamental est-il respecté ? Alliance for
Natural Health International, 27 janvier 2021.
(221)« Il faut prendre conscience urgemment des problèmes de ces vaccins »,
interview du chercheur Jean-Marc Sabatier, FranceSoir (www.francesoir.fr), 31
décembre 2021.
(222)Didier Raoult : « Les vaccins ont augmenté l’épidémie », Sud Radio, 11
janvier 2022, 13 h 57.
(223)Voir le site internet du Centre de ressources sur le coronavirus de
l’Université John Hopkins : www.coronavirus.jhu.edu. Situé aux États-Unis,
dans le Maryland, le Centre John Hopkins pour la Sécurité sanitaire contribue
par ses études à promouvoir les recherches pour la prévention et la protection
des populations contre les épidémies et les catastrophes et à dégager des
pistes aux fins de renforcer « les organisations, les systèmes, les politiques et
les programmes essentiels à la prévention et répondre aux crises de santé
publique ».
(224)Règlement (UE) 2020/1043 du Parlement européen et du Conseil du 15
juillet 2020 relatif à la conduite d’essais cliniques avec des médicaments à
usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés ou consis-
tant en de tels organismes et destinés à traiter ou prévenir la maladie à coro-
navirus (COVID-19), ainsi qu’à la fourniture de ces médicaments,
PE/28/2020/REV/1, JO L-231 du 17.07.2020, p. 12-16.
(225)Nexus, no 138, janvier-février 2022, Profits outranciers, manigances et
délits d’initiés : l’emprise mondiale du cabinet McKinsey, par Charles-Maxence
Layet :
www.nexus.fr, p. 7 à 15.
(226)Les liaisons dangereuses entre les décideurs français et les acteurs pri-
vés… et notamment les GAFAM, par Nathalie Goulet, Revue politique et parle-
mentaire, 8 février 2021.
(227)Accenture et McKinsey embauchés par l’État pour faire un milliard
d’économies, par Romaric Godin et Antton Rouget, Médiapart
(www.mediapart.fr), 9 février 2021.
(228)Stratégie vaccinale made in McKinsey : une facture à 10 millions d’euros,
par Benjamin Polle, Concultor (www.consultor.fr), 28 septembre 2021.
(229)Boston Consulting Group : créé en 1963 par Bruce Henderson à Boston,
The Boston Consulting Group (le BCG) est l’un des leaders du secteur du conseil
en stratégie avec 90 bureaux dans 51 pays, 22 000 salariés, 1 500 associés et un
chiffre d’affaires de 8,6 milliards de dollars (chiffres 2020). En dehors du siège
de Boston, c’est le plus important bureau dans le monde, véritable tête de
pont du BCG en Europe et en Afrique du Nord. Cabinet généraliste, « le BCG
intervient avant tout sur des sujets d’organisation, un peu loin de l’image de
référence de la stratégie qu’il entretient. Le cabinet est très actif dans le sec-
teur bancaire et il mène la plupart des projets de fusions bancaires (PMI) »,
indique Consultor.
(230)McKinsey, un cabinet dans les pas d’Emmanuel Macron, par François
Krug, Le Monde, 5 février 2021. Dans Nexus, no 138, janvier-février 2022.
(231)Ensemble pour les libertés : www.ensemblepourleslibertes.fr
(232)Passe sanitaire : Pour la députée Martine Wonner, « toutes les règles ont
été piétinées », entretien avec Francis Matéo, magazine FILD
(www.fildmedia.com), 4 août 2021.
(233)ONUDC (www.unodc.org), Vaccins anti-covid-19 et risques de corruption :
Prévenir la corruption dans la fabrication, l’attribution et la distribution des
vaccins.
(234)Achats européens des vaccins : un secret très bien gardé, par Élodie Gué-
guen, Cellule investigation de Radio France, France inter, 19 février 2021 à 6 h
08.
(235)Lire sur Réinfocovid (www.reinfocovid.fr), Fiche de synthèse : différentes
technologies vaccinales anti-covid, 13 avril 2021.
(236)Source : Quel vaccin contre le Covid-19 ? par Laure Cailloce, CNRS Le jour-
nal, 10 novembre 2020.
(237)Unité CNRS/Inserm/Université Angers/Université de Nantes.
(238)Protéine Spike (ou protéine S) : Protéine en forme de pique se trouvant
sur la surface du virus du Covid-19 et qui lui permet de pénétrer dans les cel-
lules à infecter. Le SRAS-CoV-2, comme tous les virus, a besoin d’une cellule
pour se multiplier et se propager. Il doit donc entrer dans sa cible pour détour-
ner les machineries cellulaires à son profit. Dans le cas du SRAS-CoV-2, la pro-
téine Spike reconnaît les récepteurs cellulaires avant de pénétrer dans son
hôte.
(239)Quel vaccin contre le Covid-19 ? par Laure Cailloce, CNRS Le journal, 10
novembre 2020.
(240)La protéine de pointe ou protéine Spike est ce qui permet au SARS-CoV-2
de se fixer sur les récepteurs de nos cellules.
(241)Vaccination ouverte à tous, quelles différences entre les vaccins Pfizer,
AstraZeneca, Moderna et Janssen ? Science & Vie, 31 mai 2021.
(242)Quel vaccin contre le Covid-19 ? par Laure Cailloce, CNRS Le journal, 10
novembre 2020.
(243)Les végétations adénoïdes correspondent à une augmentation du volume
des amygdales du pharynx situées en arrière de la paroi postérieure du rhino-
pharynx (cavité faisant communiquer le nez avec le pharynx), et survenant
chroniquement (dans le temps). Source : Vulgaris Medical (www.vulgaris-
mecidal.com).
(244)Covid-19 : comment le cofondateur de BioNTech a conçu un vaccin en
quelques heures, Le Point.fr, publié le 12 décembre 2020.
(245)Quel vaccin contre le Covid-19 ? par Laure Cailloce, CNRS Le journal
(www.lejournal.cnrs.fr), 10 novembre 2020.
(246)Des tests en double aveugle sont des tests lors desquels ni le patient ni le
prescripteur ne savent si le patient utilise le médicament actif ou un placebo,
soit un vaccin sans aucune substance active.
(247)Laure Cailloce, CNRS Le journal, 10 novembre 2020.
(www.lejournal.cnrs.fr)
(248)Un octogénaire demande au Conseil d’État à être déconfiné après avoir
été vacciné, par Marion Dubreuil, Europe 1, émission Europe Matin 7 h-9 h, 6 h
09, 30 mars 2021. Mémoire de réponse du ministre Olivier Véran devant le
Conseil d’État auquel Europe 1 a pu avoir accès.
(249)Les vaccins OGM, retour sur une décision en catimini au Parlement euro-
péen, par Xavier Azalbert, FranceSoir (www.francesoir.fr), 7 septembre 2020.
(250)Source : Valneva confirme le calendrier des essais cliniques et des de-
mandes d’autorisation de son candidat vaccin inactivé contre la coiovid-19, VLA
2001. Communiqué de la société Valneva, 5 janvier 2022.
(251)Valneva reçoit un avis de résiliation de l’accord d’approvisionnement en
vaccins covid-19 par le gouvernement britannique, communiqué de Valneva,
13 septembre 2021, www.valneva.com
(252)Commission européenne, Coronavirus : la Commission approuve un con-
trat avec Valneva en vue de se procurer un nouveau vaccin potentiel, commu-
niqué du 10 novembre 2021.
(253)Bruxelles va investir 416 millions d’euros dans l’achat de deux nouveaux
vaccins, par Laura Pérez-Cejuela, EuroEfe Euractiv, Bruxelles, 1er février 2021.
(254)Safety and immunogenicity of seven COVID-19 vaccines as a third dose
(booster) following two doses of ChAdOx1 nCov-19 or BNT162b2 in the UK
(COV-BOOST) : a blinded, multicentre, randomised, controlled, phase 2 trial
(Innocuité et immunogénicité de sept vaccins covid-19 en troisième dose (rap-
pel) après deux doses de ChAOx1 nCov-19 ou BTN162b2 au Royaume-Uni
(COV-BOOST) : un essai de phase 2 en aveugle, multicentrique, randomisé,
contrôlé), The Lancet, 2 décembre 2021,
https://doi.org/10.1016/S0140-6736(21)02717-3.
(255)Covid : Valneva déçoit sur l’efficacité de son vaccin en dose de rappel et
décroche en Bourse, Les Echos, 3 décembre 2021.
(256)Les dirigeants de Valneva ont vendu des actions pour 10,7 millions
d’euros, par Romain Dion, Le Revenu, 17 janvier 2022, 09 h 02.
(257)SBF120 : Société des Bourses Françaises. Indice boursier de la place de
Paris qui comprend les 120 principales valeurs représentatives du marché sur
la France.
(258)Lire la rubrique En savoir plus.
(259)Correspondances adressées à madame Bachelot-Fontaine, chargée des
Relations publiques et médias de la société Valneva, 3 et 7 décembre 2021 et 3
janvier 2022, 11 h 36.
(260)Parlement britannique, déclaration de Sajid Javid répondant à une ques-
tion de Hannah Bardell, députée écossaise de Livingston, mardi 15 septembre
2021.
(261)Une entreprise américaine viole les droits de brevet de Spoutnik V, selon
le Fonds russe d’investissement direct, Agence Tass, 22 mars 2021, 16 h 17.
(262)Emmanuel Macron, intervention à la télévision, 31 mars 2021.
(263)Calcul réalisé sur la base des bilans officiels des décès constatés qui se-
raient liés à l’épidémie covid-19, donc très surestimés.
(264)Message diffusé par l’Assurance maladie, 17 septembre 2021.
(265)Les vaccins sauveront-ils des vies ? par le Collectif Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 7 décembre 2020.
(266)OMS, Maladies, Nouveau coronavirus (2019-n CoV), vaccins contre la
Covid-19, avril 2021.
(267)Conférence de presse du Premier ministre Jean Castex et du ministre des
Solidarités et de la Santé, Hôtel Matignon, 27 décembre 2021.
(268)Afis (www.afis.org), Les vaccins génétiques et le risque de recombinaison
virale, 12 mai 2021.
(269). Covid-19 : Rapport d’expertise sur les vaccins ayant recours aux techno-
logies OGM, Protéger sa personne, bien sûr ! Mais quid du risque collectif ? Ou
de la responsabilité individuelle de se vacciner à la responsabilité collective de
ne pas le faire pour protéger l’humanité… par le professeur Jacques Testart,
Docteur ès Sciences, Directeur de Recherche honoraire à l’Institut national de
la santé et de la recherche médicale (Inserm), membre du conseil
d’administration du Comité de recherche et d’information indépendantes sur
le génie génétique (Criigen), 25 décembre 2020.
(270)Source : Docteur Frédéric Badel, psychiatre, www.covidinfos.net, 22 dé-
cembre 2020.
(271).Réinfocovid (www.reinfocovid.fr), Se ré-informer, Articles scientifiques,
rubrique « Vaccins ».
(272)Source : Réinfocovid (www.reinfocovid.fr). Fiche d’informations concer-
nant le vaccin ARNm de Pfizer/BioNTech. Présentation des éléments connus à
ce jour et de la balance bénéfice-risque, 9 mars 2021.
(273)Source : Pfizer-BioNTech, Covid-19 vaccine (BNT162, PF-07302048), Vac-
cins et produits biologiques connexes, Réunion d’information du comité con-
sultatif, date de la réunion : 10 décembre 2020, p. 74. Document consultable
sur le site internet de la Food & Drug Administration (FDA), www.fda.gov.
(274)Vaccin Pfizer/BioNTech contre la Covid-19 : Enfin des données à analyser !
par Stéphane Korsia-Meffre, Le Vidal, 10 décembre 2020.
(275)OMS, À qui peut être administré le vaccin PfizerBioNTech contre la Covid-
19 ?, 8 janvier 2021.
(276)Source : Base de données européenne des rapports d’effets indésirables
susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments, EudraVigilance
(www.adrreports.eu). Nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigilance
pour Tozinameran (Pfizer/BioNTech), mise à jour du 24 janvier 2022.
(277)Source : Eudravigilance, www.adrreports.eu, Base de données euro-
péenne des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation
de médicaments, nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigilance
pour Tozinameran (Pfizer) au 17 avril 2021.
(278)Source : EudraVigilance, www.adrreports.eu, Base de données euro-
péenne des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation
de médicaments. « Nombre de cas individuels identifiés » et « Nombre de cas
individuels pour une réaction sélectionnée » dans EudraVigilance pour Tozi-
nameran (Pfizer) jusqu’au 3 juillet 2021.
(279)Source : Base de données européenne des rapports d’effets indésirables
susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments, EudraVigilance
(www.adrreports.eu). Nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigilance
pour Tozinameran (Pfizer/BioNTech), mise à jour du 24 janvier 2022.
(280)Latest CDC VAERS Data Show Reported Injuries Surpass 400,000 Following
COVID Vaccines (Les dernières données du CDC VAERS montrent que les évé-
nements signalés dépassent les 400 000 après les vaccins COVID), par la journa-
liste d’investigation indépendante Megan Redshaw, The Defender
(www.childrenshealthdefense.org), 2 juillet 2021.
(281)VAERS : Vaccine Adverse Event Reporting System. Créé en 1990, le VAERS
est un système national d’alerte précoce pour détecter d’éventuels problèmes
de sécurité dans les vaccins homologués aux États-Unis. Lire la rubrique En
savoir plus.
(282)Latest CDC VAERS Data Show Reported Injuries Surpass 400,000 Following
COVID Vaccines (Les dernières données du CDC VAERS montrent que les évé-
nements signalés dépassent les 400 000 après les vaccins COVID), par la journa-
liste d’investigation indépendante Megan Redshaw.
The Defender (www.childrenshealthdefense.org), 2 juillet 2021.
(283)Injections géniques anticovid : effets indésirables catastrophiques et trop
méconnus, par le docteur Nicole Delépine, www.docteur.nicoledelepine.fr, 10
août 2021.
(284)Agence européenne des médicaments (AEM), Information produit, Vaxze-
vria (anciennement COVID-19 Vaccine AstraZeneca) : EPAR - Informations sur le
produit, première publication le 18 février 2021, mise à jour le 28 avril 2021.
(285)Après des mois de conflit entre l’entreprise AstraZeneca et l’Union euro-
péenne, la Commission européenne a ouvert une action en justice contre As-
traZeneca le 26 avril 2021 en raison du fait que « les termes du contrat n’ont
pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en œuvre
une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure », indi-
qua un porte-parole de l’UE. De son côté, AstraZeneca a déclaré vouloir « fer-
mement se défendre ».
(286)Source : Vaxzevria (AstraZeneca) et Covid-19, Janssen (Johnson & John-
son) : Note de synthèse, AIMSIB/Réinfocovid, 10 avril 2021.
(287)Données de la base ADRreports.eu au 5 avril 2021.
(288)Covid-19 : un responsable de l’EMA confirme un lien entre AstraZeneca et
les thromboses, par Mauro Evangelisti, Il Messagero (www.ilmessagero.it), 6
avril 2021, 11 h 51, modifié à 12 h 19.
(289)Covid : Castex exhorte les plus de 55 ans à se faire vacciner « en particu-
lier avec AstraZeneca », RT France avec AFP, 8 mai 2021. Déclaration de Jean
Castex après la visite d’un vaccinodrome dans le quartier de La Défense à Pu-
teaux (Hauts-de-Seine), près de Paris.
(290)Déclaration de Didier Reynders lors de l’émission « De zevende dag » sur
la chaîne de télévision publique belge de langue flamande Eén – VRT, 9 mai
2021.
(291)L’UE n’a pas renouvelé son contrat avec AstraZeneca, par Anastasia Patts,
Sputinknews (www.fr.sputniknews.com).fr, 9 mai 2021.
(292)Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee Meeting
February 26, 2021, FDA Briefing Document, Janssen Ad26.COV2.S Vaccine for
the Prevention of COVID-19.
(293)Déclaration conjointe des CDC et de la FDA sur le vaccin Johnson & John-
son COVID-19. La déclaration attribuée au Dr Anne Schuchat, directrice ad-
jointe principale du CDC et au Dr Peter Marks, directeur du Centre d’évaluation
et de recherche sur les produits biologiques de la FDA, 13 avril 2021. Plusieurs
personnes ont développé de très graves effets secondaires.
(294)Site internet EudraVigilance (www.adrreports.eu).
(295)Réinfocovid (www.reinfocovid.fr), Effets indésirables en Europe sur les
vaccins Covid-19 Pfizer, Moderna et AstraZeneca, par le Collectif Réinfocovid,
17 avril 2021.
(296)Comment est calculée l’efficacité des vaccins ? par le collectif Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 20 juillet 2021.
(297)Source : Kahwati, L. ; Carmody, D. ; Berkman, N. ; Sullivan, H. W. ; Aikin, K.
J. ; DeFrank, J. Prescribers’ Knowledge and Skills for Interpreting Research Re-
sults: A Systematic Review. J. Contin. Educ. Health Prof. 2017, 37, 129-136.
(298)Source :
www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7745181/pdf/NEJMoa2034577.pdf
(299)Étude : Brown, R. B. Outcome Reporting Bias in COVID-19 mRNA Vaccine
Clinical Trials. Medicina 2021, 57, 199. https://doi.org/10.3390/ medici-
na57030199, Publié le 26 février 2021.
(300)OMS, Efficacité potentielle, efficacité réelle et protection des vaccins, 14
juillet 2021.
(301)Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(302)Sur le site www.swissmedicinfo.ch, sélectionnez votre langue, composez
le nom du médicament ou du vaccin et cliquez dans la case « Information pro-
fessionnelle ».
(303)Comment fonctionne un vaccin à ARN ? par Julie Kern, Futura Santé
(www.futura-sciences.com), 5 décembre 2020.
(304)Gros F., L’Histoire du Messager. In Hommage à Jacques Monod. Les ori-
gines de la biologie moléculaire. Présenté par André Lwoff et Agnès Ullmann.
Éditions Études vivantes, Academic press, 1980. pp 121-128.
Jacob François., La Statue intérieure. Odile Jacob (1987).
Gros F., Hiatt H., Gilbert W., Kurland C. G., Risebrough R. W. et Watson J. D., «
Unstable Ribonucleic acid Revealed by Pulse Labelling of Escherichia coli »,
Nature, 190, 581-585 (1961).
Brenner S., Jacob F. et Meselson M, « An Unstable Intermediate Carrying In-
formation from Genes to Ribosomes for Protein Synthesis », Nature, 190, 576-
81, (1961).
(305)École de Guerre Économique (www.ege.fr), Covid-19 : Enjeux géoécono-
miques, par Frédéric Autret, Thierry Hot, Jean-Jacques Sebgo et Julia Kurni-
kowski, décembre 2021.
(306)Source : AMM conditionnelle du vaccin Moderna, p. 47 et 52.
(307)Source : Le Vidal. Vaccin PfizerBioNTech contre la Covid-19 : Enfin des
données à analyser, par Stéphane Korsia-Meffre, 10 décembre 2020.
(308)Quel vaccin contre le Covid-19 ? par Laure Cailloce, CNRS Le journal, 10
novembre 2020.
(309)La mutagenèse regroupe plusieurs techniques qui visent à introduire
volontairement des mutations génétiques dans un organisme vivant. La muta-
genèse insertionnelle est une mutation (modification de l’information géné-
tique) par insertion d’une séquence à l’intérieur d’un génome, cette insertion
pouvant alors inactiver ou modifier l’expression d’un ou plusieurs gène(s). Voir
notamment sur cette question scientifique les travaux de l’Institut de Re-
cherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM)-CNRS, site internet :
www.irim.cnrs.fr et du Comité de Recherche et d’Informations Indépendantes
sur le Génie GENétique (CRIIGEN), Note d’expertise grand public sur les vaccins
ayant recours aux technologies OGM, par le docteur Christian Velot, septembre
2020, site internet : www.criigen.org
(310)Source : Vaccin et Covid, par le docteur Louis Fouché, Réinfocovid
(www.reinfocovid.fr), 1er décembre 2020.
(311)Vaccin ARNm : l’appel solennel du Pr Perronne, FranceSoir, 3 décembre
2020.
(312)PhagoBurn est un projet conduit de 2013 à 2017 financé par la Commis-
sion européenne à hauteur de 4,9 millions d’euros. Il s’agit de la première
étude au monde à avoir rigoureusement évalué, comparativement à un traite-
ment de référence, l’efficacité de bactériophages produits selon les standards
pharmaceutiques pour traiter des infections bactériennes.
(313)Rapport Évaluation des pratiques méthodologiques mises en œuvre dans
les essais Pfizer dans le développement de son vaccin ARN-messager contre la
COVID-19 en regard des Bonnes Pratiques Cliniques, auteur Christine Cotton,
11 janvier 2022. Le rapport est consultable intégralement sur :
https://www.nexus.fr/wp-content/uploads/2022/02/Vaccine-expertise-GCP-
CCotton-2022-01-11-French2-copyright_comp.pdf
(314)Le rapport scientifique explosif concernant les essais Pfizer, par Christine
Cotton, biostatisticienne, interview de Christine Cottoin par Marc Daoud,
Nexus, 2 février 2022, www.nexus.fr
(315)Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie géné-
tique – CRIIGEN – (www.criigen.org), Covid-19 : Rapport d’expertise sur les
vaccins ayant recours aux technologies OGM, 25 décembre 2020.
(316)Règlement (UE) 2020/1043 du Parlement Européen et du Conseil du 15
juillet 2020 relatif à la conduite d’essais cliniques avec des médicaments à
usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés ou consis-
tant en de tels organismes et destinés à traiter ou prévenir la maladie à coro-
navirus (COVID-19), ainsi qu’à la fourniture de ces médicaments,
PE/28/2020/REV/1.
(317)Lire la rubrique En savoir plus.
(318)« Safe vaccine » pledges are on ever shakier ground (Les promesses de «
vaccins sûrs » sont de plus en plus fragiles), par Neville Hodgkinson, The Con-
servative Woman (www.theconservativewoman.co.uk), 22 juin 2021.
(319)Injections géniques anticovid : effets indésirables catastrophiques et trop
méconnus, par le docteur Nicole Delépine, www.docteur.nicoledelepine.fr,
août 2021. Voir également la base de pharmacovigilance de l’OMS accessible
au public : www.vigiaccess.org
(320)Sécurité des vaccins contre la covid-19 : nouvelles données du
14/01/2022 au 27/01/2022, www.mesvaccins.net
(321)The Unz Review (www.unz.com) Interview de Mike Yeadon par Mike
Whitney, 8 décembre 2021. Traduction de l’article en langue française sur le
site www.les7duquebec.net : Comment affaiblir le système immunitaire hu-
main avec un agent pathogène fabriqué en laboratoire, publié par Robert Bi-
beau, 8 décembre 2021.
(322)Étude : Le SRAS–CoV–2 Protéine Spike Altère la Réparation de l’ADN et
Inhibe V(D)J la Recombinaison In Vitro, par Hui Jiang, Département de Bios-
ciences Moléculaires, Wenner-Gren Institut de l’Université de Stockholm, SE-
10691 Stockholm, Suède, et Ya-Fang Mei, Département de Microbiologie Cli-
nique, Virologie, de l’Université d’Umeå, SE-90185 Umeå, Suède, publié le 13
octobre 2021 par le Département de Biosciences Moléculaires de l’Université
de Stockholm, consultable sur PMC – US National Library of Medicine,
https://doi.org/10.3390/v13102056.
(323)EudraVigilance, Nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigilance
reçus au cours des 12 derniers mois et globalement pour Covid-19 vaccinés
Astrazeneca (Chadox1 NCov-19), 3 avril 2021.
(324)EudraVigilance, Nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigilance
reçus au cours des 12 derniers mois et globalement pour Tozinameran, 3 avril
2021.
(325)EudraVigilance, Nombre de cas individuels identifiés dans EudraVigilance
reçus au cours des 12 derniers mois et globalement pour Covid-19, vaccinés
Moderna (CX-024414), 3 avril 2021.
(326)Source : EudraVigilance. Base de données européennes des rapports
d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments.
Nombre de cas individuels par pays de l’Espace économique européen, nombre
de décès susceptibles d’être liés à l’utilisation des vaccins, 15 mars 2021.
(327)Source : EudraVigilance. Nombre de cas individuels identifiés dans Eu-
draVigilance reçus au cours des 12 derniers mois et globalement pour Covid-19
vaccinés Astrazeneca (Chadox1 NCov-19), Tozinameran (Pfizer-BioNTech) et
Moderna (CX-024414), 24 avril 2021.
(328)Source : EudraVigilance.
(329)ANSM. Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-
19 - Période du 31/12/2021 au 13/02/2022. Analyse globale pour l’ensemble
des vaccins.
(330)Sur les effets secondaires des injections anti-covid, par Rodolphe Bacquet,
www.alternatif-bien-etre.com, 5 octobre 2021.
(331)Le ministère de la Santé met en garde contre les effets secondaires des
vaccins, NHK World-japan, 4 décembre 2021.
(332)« Mon pays ne veut plus de moi, car je refuse le vaccin ». Entretien avec le
général Guillaume, Islam et vérité (www.islam-et-verite.com), 3 décembre
2021.
(333)Martin Hirsch interrogé par Anne-Elisabeth Lemoine sur le plateau de C à
Vous, mercredi 26 janvier 2022.
(334)Propos tenus par Jean-Philippe Masson le 11 décembre 2021 dans le
cadre d’une boucle WhatsApp de l’Institut Santé. Plainte a été déposée contre
Masson pour incitation publique à la haine.
(335)Centre Territorial d’Information Indépendante et d’Avis Pharmaceutique
(CTIAP), du centre hospitalier de Cholet (49) –
www.ctiapchcholet.blogpost.com : Vaccins contre la Covid-19 : Allocution du
président de la République du 12 juillet 2021, 20 h : Emmanuel Macron oublie
de révéler aux Français ce que le ministre de la Santé (Olivier Véran) a écrit au
Conseil d’État ? Mémoire de réponse du ministre Olivier Véran lors d’une pro-
cédure devant le Conseil d’État.
(336)Electronic Support for Public Health–Vaccine Adverse Event Reporting
System (ESP:VAERS), Grant Final Report, Grant ID : R18 HS 017045, The Agency
for Healthcare Research and Quality (AHRQ) U.S. Department of Health and
Human Services, Harvard Pilgrim Health Care, Inc.
(337)VAERS : Système national de rapports sur les événements indésirables des
vaccins (VAERS) des États-Unis.
(338)Le rapport Lazarus de Harvard Pilgrim Health Care en 2009 a utilisé Epic
(l’un des plus grands systèmes de dossiers médicaux électroniques utilisés aux
États-Unis) pour collecter automatiquement des données à partir du système.
(339)Très bien construit, le système OpenVAERS (www.openvaers.com) permet
de parcourir et de rechercher des rapports sans avoir besoin de composer une
recherche avancée. Les recherches plus avancées peuvent être réalisées sur les
sites internet
www.medalerts.org ou www.vaers.hhs.gov.
(340)Source : OpenVAERS, www.openvaers.com, Rapports VAERS COVID, Sys-
tème de notification des événements indésirables liés aux vaccins, 23 avril
2021.
(341)Rapport de medalerts, www.medalerts.org, 5 novembre 2021.
(342)Rapports de VAERS mis à jour jusqu’au 4 février 2022 (www.openvaers.
com).
(343)Inspection générale des affaires sociales, R2011-103P, Rapport sur la
pharmacovigilance et gouvernance de la chaîne du médicament, établi par le
docteur Anne-Carole Bensadon, Etienne Marie et le docteur Aquilino Morelle,
membres de l’Inspection générale des affaires sociales, juin 2011. Rapport
consultable sur le site internet de l’IGAS : www.igas.gouv.fr
(344)Le médicament Médiator provoquera une grave crise sanitaire Selon les
études disponibles, entre 500 et 2 000 décès seraient attribuables à l’usage de
ce médicament. « Gravité et ampleur aussi des anomalies et des fautes com-
mises durant 35 ans : si cette affaire est, par certains aspects, singulière, elle
n’en révèle pas moins, en effet, des travers et des errements de portée géné-
rale », indiquent les inspecteurs de l’IGAS.
(345)L’imputabilité se définit comme l’évaluation de la plausibilité de respon-
sabilité d’un médicament dans la survenue d’un événement indésirable chez
un patient donné.
(346)AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
L’AFSSAPS prendra en 2012 le nom d’Agence nationale de sécurité du médica-
ment et des produits de santé (ANSM). Après le scandale du Médiator lors
duquel elle sera lourdement condamnée en mars 2021, l’ANSM sera mise en
cause et fera l’objet de perquisition, d’enquêtes judiciaires et d’une action
collective dans d’autres affaires : essai clinique validé entraînant la mort et des
effets secondaires très graves au centre de recherche privé Biotrial, Depakine,
Levothyrox. Plusieurs de ces affaires étaient toujours en cours au début de
l’année 2022…
(347)La plateforme Peek a été mise au point en collaboration avec Link Along,
une start-up de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse.
Celle-ci associe l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle pour
permettre un suivi et une analyse à grande échelle du contenu public dispo-
nible en ligne sur les événements liés aux vaccins anti-covid-19.
(348) rganisation mondiale de la anté 2021 . Rapport de la réunion du Comi-
té consultatif mondial pour la sécurité des vaccins (GACVS), 8-9 juin 2021. Re-
levé épidémiologique he domadaire, 96 29 , 321-327.
(349)OMS, Le sous-comité covid-19 du Comité consultatif mondial de l’OMS sur
la sécurité des vaccins (GACVS) examine les cas de myocardite légère signalés
avec les vaccins à ARNm covid-19, 26 mai 2021.
(350)OMS, Sous-comité COVID-19 du Comité consultatif mondial de l’OMS sur
la sécurité des vaccins (GACVS) : directives mises à jour concernant la myocar-
dite et la péricardite signalées avec les vaccins à ARNm covid-19, 9 juillet 2021.
(351)Le documentaire « Effets secondaires : la face cachée des vaccins » peut
également être visionné sur :
https://crowdbunker.com/v/STy8gZn9Rc et https://rumble.com/vusgdv-effets-
secondaires-la-face-cache-des-vaccins.html
(352)Cohortes : groupes de populations constitués en fonction de différents
critères.
(353)Source : MHRA (www.gov.uk), Rapport hebdomadaire couvrant les effets
indésirables des vaccins COVID-19 approuvés, période du 4 janvier au 21 avril
2021, publié le 5 février 2021, mise à jour le 29 avril 2021, COVID-19 vaccine
AstraZeneca analysis print.
(354)Source : MHRA (www.gov.uk), Rapport hebdomadaire couvrant les effets
indésirables des vaccins COVID-19 approuvés, période du 9 décembre 2020 au
21 avril 2021, publié le 5 février 2021, mise à jour le 29 avril 2021, COVID-19
vaccine Pfizer analysis print.
(355)Source : Office for National Statistics (ONS), base de données : Conditions
préexistantes des personnes décédées à cause du covid-19, Angleterre et Pays
de Galles, publié le 21 janvier 2022, www.ons.gov.uk
(356)https://yellowcard.mhra.gov.uk/the-yellow-card-scheme/the Evidence-
based Medicine Consultancy Ltd
(357)Le rapport est consultable intégralement sur le site internet de The Evi-
dence-Based Medicine Consultancy (www.e-bmc.fr), Urgent preliminary report
of Yellow Card data up to 26th May 2021 (Rapport préliminaire d’urgence sur
les données de la Carte jaune au 26 mai 2021). Il est également consultable
avec l’article Les preuves accablantes d’un expert sur le vaccin, par Kathy
Gyngel, rédactrice en chef de The Conservative Woman (www. conservative-
woman.co.uk), 14 juin 2021.
(358)Entretien avec les auteurs, janvier 2022.
(359)AEM, Réunion publique des parties prenantes : Développement et autori-
sation de vaccins sûrs et efficaces contre la COVID-19 dans l’UE, 11 décembre
2020.
(360)Lire la rubrique En savoir plus.
(361)Vaccins anti-covid-19 en 2020 : Folie sanitaire, politique, médiatique,
financière, par le Docteur Vincent Reliquet, AIMSIB (www.aimsib.org), 22 no-
vembre 2020.
(362)Covid-19 vaccine makers lobby EU for legal protection (Les fabricants de
vaccins contre la Covid-19 font pression sur l’UE pour une protection juridique),
par Donato Paolo Mancini à Rome et Michael Peel à Bruxelles, The Financial
Times, 26 août 2020.

(363)Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-


covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(364)Covid-19 vaccine makers lobby EU for legal protection (Les fabricants de
vaccins contre la Covid-19 font pression sur l’UE pour une protection juridique),
par Donato Paolo Mancini à Rome et Michael Peel à Bruxelles, The Financial
Times, 26 août 2020.

(365)Lire en rubrique En savoir plus, « Qu’est-ce qu’une EUA ? ».


(366)Cour des comptes, rapport Les dépenses publiques pendant la crise et le
bilan opérationnel de leur utilisation, 9 septembre 2021. Rapport consultable
sur le site internet :
www.ccomptes.fr
(367)ONDAM : Objectif national de dépenses d’assurance maladie.
(368)Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie, Avis du
Comité d’alerte no 2021-2 sur le respect de l’objectif national de dépenses
d’assurance maladie, 1er juin 2021.
(369)Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih), Analyse de
l’activité hospitalière 2020, Covid-19, octobre 2021. www.atih.sante.fr
(370)Insee, À la fin du troisième trimestre 2021, la dette publique s’établit à 2
834,3 Md€, pu lié le 17 décem re 2021.
(371)En 2020, le déficit public s’élève à 9,2 % du PIB, la dette notifiée à 115,7 %
du PIB, Bulletin no 82, 26 mars 2021.
(372)Banque de France, Taux d’endettement des agents non financiers – Com-
paraisons internationales, 12 août 2021.
(373)Assemblée nationale, Fiche de synthèse no 17 : La situation matérielle du
député, novembre 2021.
(374)Assemblée nationale : nos députés brillent par leur absence, par Bernard
Sellier, Images et mots, rubrique Actualités, 7 novembre 2021
(www.imagesetmots.fr) et www.agoravox.fr, 8 novembre 2021.
(375)Covid : fin de la pandémie au deuxième semestre 2022, selon le directeur
de Moderna - www.sortiraparis.com
(376)Extrait de l’intervention de Gabriel Attal du lundi 5 juillet 2021, France
Inter.
(377)Déclaration de Benoît Elleboode sur BFMTV, direct du 3 juillet 2021, 11 h
11.
(378)Les cas recensés par le réseau Sentinelles de l’Inserm sont des personnes
présentant des symptômes plus ou moins graves de la covid-19 ou similaires
qui ont consulté leur médecin généraliste. Ils peuvent avoir une suspicion de
covid-19, mais ne pas en être forcément malades pour certains d’entre eux.
(379)Inserm, Réseau Sentinelles, Situation observée pour la semaine 32 de
l’année 2021, du 09 au 15/08/21.
(380)Inserm, Réseau Sentinelles, Situation observée en médecine générale
pour la semaine 6 de l’année 2022, du 07 au 13/02/22.
(381)Réaction19 (www.reaction19.fr), réseau Sentinelles de l’Inserm, Bulletin
épidémiologique semaine 33, du 16 août au 22 août 2021, L’« horrible » épi-
démie est toujours la grande absente.
Source : www.sentiweb.fr/document/5387
(382)Taux de létalité : nombre de décès rapporté au nombre de personnes
infectées.
(383)Taux de mortalité : nombre de décès rapporté à l’ensemble de la popula-
tion d’un pays.
(384)Santé publique France, Coronavirus : chiffres clés et évolution de la CO-
VID-19 en France et dans le monde, Les chiffres clés en France au 30/07/2021,
arrêtés à 14 h (mis en ligne en fin de journée). Santé publique France indique 6
103 548 cas confirmés et 111 855 décès. La population de la France recensée
par l’Insee au 19 janvier 2021 et actualisée le 29 mars suivant est de 67 407
241 d’habitants.
(385)Chargé d’enseignement à l’Université de droit de Montpellier en droit
administratif général et droit constitutionnel, David Guyon est un spécialiste du
droit administratif. Étant intervenu plusieurs années au plus près des magis-
trats de l’ordre administratif amenés à statuer sur les contentieux des justi-
ciables, c’est un expert en matière de traitement d’une requête de son intro-
duction jusqu’au jugement. Il est également membre du réseau européen
d’avocats (www.alphalex.eu) spécialisé dans le contentieux supranational au-
près des Cours européennes (CEDH, CJUE).
(386)Lire sur ce point L’impuissance publique face au covid-19, par maître Da-
vid Guyon et la rubrique « Nos dernières actualités » du site internet
www.guyon-avocat.fr
(387)Courriel de monsieur Alain Richard, sénateur, à Claude Janvier, 18 mai
2021.
(388)Lire en rubrique En savoir plus, « Espionnage US sous couvert d’un plan
santé du président Macron ? ».
(389)Source : Assemblée nationale, Gestion de la sortie de crise sanitaire :
adoption du projet de loi, lundi 10 mai 2021.
(390)Source : Assemblée nationale (www.assemblee-nationale.fr). Analyse du
scrutin no 3949, Première séance du 25/07/2021. Scrutin public sur l’ensemble
du projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire (texte de la Commission
mixte paritaire).
(391)L’American Cancer Society (www.ncdalliance.org) est la plus grande orga-
nisation de bénévoles des États-Unis dédiée à la lutte contre les cancers. Elle
est implantée dans tous les États, forte de près de 3 500 bureaux régionaux, et
de plus de 3 millions de bénévoles. Elle développe des programmes sur les
États-Unis, mais également en collaboration avec des partenaires d’autres
continents.
(392)Source : Les Blogs, L’Esprit de Genève, blog de Charly Schwarz.
(393)Réflexion sur la vaccination obligatoire contre la covid-19, argumentation
développée par maître David Guyon et documentation sur le site internet du
Cabinet David Guyon (www.guyon-avocat.fr), tél. 04.48.20.15.01.
(394)Parlement européen, Résolution 2361 (2021), Vaccins contre la covid-19 :
considérations éthiques, juridiques et pratiques, Assemblée parlementaire,
Discussion par l’Assemblée le 27 janvier 2021 (5e séance) (voir Doc. 15212,
rapport de la commission des questions sociales, de la santé et du développe-
ment durable, rapporteuse : Mme Jennifer De Temmerman).
Texte adopté par l’Assemblée le 27 janvier 2021 (5e séance).
https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
(395)Source : Assemblée nationale, Analyse du scrutin no 4321. Première
séance du 16 janvier 2022. Scrutin public sur l’ensemble du projet de loi ren-
forçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le Code de la San-
té publique (lecture définitive).
(396)Ibid. 395.
(397)Décision no 2022-835 DC du Conseil Constitutionnel du 21 janvier 2022.
(398)« La loi sur le passe sanitaire est manifestement inégale », communiqué
du 29 juillet 2021, LNPLV, www.infovaccin.fr.
(399)Commission européenne, Document de travail des services de la commis-
sion, Rapport 2021 sur l’état de droit, Chapitre consacré à la situation de l’état
de droit en France, 20 juillet 2021.
(400)Source : Parlement européen, Service de presse, Le Parlement donne son
feu vert définitif au certificat Covid numérique de l’UE, communiqué du 9 juin
2021.
(401)Le passe vaccinal bientôt intégré au passeport numérique européen, par
Claude Janvier, FranceSoir (www.francesoir.fr), 17 février 2022 ; Lancement du
portefeuille numérique européen : « On est à deux doigts de la puce électro-
nique sous la peau », Nexus (www.nexus.fr), 21 février 2022.
(402)Le fleuron industriel français a été en réalité donné à la société transna-
tionale US General Electric sous couvert de privatisation. Lire sur ce point le
témoignage de l’ancien président de la filiale chaudière d’Alstom, qui fut vic-
time d’un procès truqué et emprisonné aux États-Unis : Le piège américain, par
Frédéric Pierucci avec Matthieu Aron, p. 269 à 277, éd. J.-C.Lattès, Paris, 2018.
(403)Entretien de maître David Guyon avec les auteurs, août 2021.
(404)https://www.vie-publique.fr/eclairage/19542-la-cour-de-justice-de-la-
republique-une-institution-contestee
(405)Réaction 19 (www.reaction19.fr), L’illégalité du con,trôle du "passe sani-
taire", tel que prévu par le décret n° 2021-1059 du 7 août 2021. Note juridique
du 18 août 2021.
(406)LNPLV, communiqué de presse du 6 août 2021.
(407)Source : Article R434-14 du Code de la Sécurité Intérieure et Code de
déontologie de la police nationale et de la gendarmerie nationale.
(408)Source : République Française, service public, particuliers vos droits
F32041.
(409)Extension du passe sanitaire : Les 10 points d’alerte de la Défenseure des
droits, communiqué de la Défenseur des droits, 20 juillet 2021,
www.defenseurdesdroits.fr
(410)Avis no 20-10 du 3 décembre 2020 relatif au régime juridique de l’état
d’urgence sanitaire. www.defenseurdesdroits.fr
(411)Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(412)Courrier LRAR internationale du CSAPE à monsieur le Procureur Karim
Asad Ahmad Khan de la CPI présentant la plainte, p. 34, 28 juin 2021.
(413)CSAPE, Plainte contre l’État français déposée le 28 juin 2021 auprès du
Procureur de la Cour pénale internationale, p. 34.
(414)Bill Clinton et Bill Gates ont aidé Philippe Douste-Blazy à entrer à l’ONU,
Capital, 21 mars 2008.
(415)Covid-19 - Enjeux géoéconomiques, par Frédéric Autret, Thierry Hot, Jean-
Jacques Sebgo et Julia Kurnikowski. www.ege.fr et www.vapress.fr
(416)Pour de plus amples informations, consulter la plainte déposée devant la
CPI sur le site internet : www.csape.international
(417). CSAPE, Plainte contre l’État français déposée le 28 juin 2021 auprès du
Procureur de la Cour pénale internationale, p. 7.
(418)Lire Le scandale Ivermectine : Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-
covid-19, par Jean-Loup Izambert, IS Edition.
(419)Le virus et le président, par Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, IS Edi-
tion.
4e de couverture
COVID-19 - LE BILAN EN 40 QUESTIONS
La crise liée à la covid-19 a mis en lumière de sérieux problèmes de désinfor-
mation venant d'Internet mais aussi parfois, contre toute attente, de l’UE, de
l’ M et de la France, toutes trois mises sous pression par les lo ies de puis-
sants groupes pharmaceutiques et cabinets de conseil.
Ainsi, plusieurs informations relayées au public se sont avérées inexactes. Plus
inquiétant, certaines études scientifiques essentielles ont été ignorées et des
conflits d'intérêts ont été découverts, installant un sentiment de méfiance dans
l’esprit de nom reux citoyens.
Face à ce manque de clarté, le journaliste Jean-Loup Izambert et l'écrivain-
essayiste Claude Janvier sont allés à la rencontre de spécialistes de tous bords
(médecins, chercheurs, avocats, journalistes, élus, associations...) pour appor-
ter des réponses précises et sourcées à 40 questions que se posent les Fran-
çais.
Quelle est la dangerosité réelle du virus covid-19 ? Les tests PCR sont-ils fiables
? Combien ont-ils coûté à la France ? Le cabinet McKinsey a-t-il contribué à
élaborer le plan de vaccination en France ? Pourquoi le gouvernement n'a-t-il
pas favorisé les traitements contre la covid-19 ? Le port du masque est-il effi-
cace ? Quel est le bénéfice/risque des vaccins à ARNm ? Sont-ils vraiment sans
effet secondaire ? Le Passe vaccinal est-il justifié ? Comment se défendre léga-
lement face à certaines mesures gouvernementales ?
Retrouvez toutes les réponses et bien d'autres questions dans Covid-19 : Le
bilan en 40 questions, ainsi que des informations pratiques et juridiques pour
faire respecter ses droits dans un contexte législatif parfois abusif.

Jean-Loup IZAMBERT & Claude JANVIER

WWW.IS-EDITION.COM
ISBN : 978 2 3684S 2950

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