Embryologie Générale
Embryologie Générale
Embryologie Générale
embryologie générale
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1 ère Année Médecine Dentaire (2019-2020 ) DR DJ. MERIANE
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GENERALITE
L’embryologie a pour objet l’étude le développement d’un être vivant depuis l’œuf fécondé (
zygote) jusqu’à la forme spécifique parfaite (ontogenèse).
L’embryologie est une science qui étudie l’antogenèse (Anto = être vivant Genèse = genisis = formation)
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Termes à connaitre
* L’oeuf: on distingue deux types d’oeufs:
• L’oeuf vierge: il correspond au gamète femelle c’est à dire l’ovocyte II
• L’oeuf fécondé: il correspond au zygote –fusion de spermatozoïde + ovocyte
* Germe: pendant les deux premières semaines, on parle du germe du fait qu’il ne
présente aucune orientation ( impossible de distinguer la région ventrale de la
région dorsale et la région céphalique de la région caudale ). Germe présente une
forme plus au moins sphérique.
* Embryon: de la troisième semaine jusqu'à la fin du deuxième mois –61 jours- on
parle d’embryon vu qu’il est très facile de distinguer l’orientation de l’embryon.
* Fœtus: à partir du 61 -ème jours jusqu'à la fin de grocesse on parle de fœtus du fait
que l’embryon prend la forme du nouveau né.
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Introduction à l’étude de l’embryologie
L'embryologie est une discipline scientifique qui englobe la description morphologique des transformations de
l'oeuf fécondé en organisme. L'embryologie est la science du développement.
Elle étudie les grandes étapes de la reproduction des organismes. Dans l’espèce humaine, la reproduction est
sexuée et se déroule suivant un cycle appelé le cycle de reproduction qui comprend 3 étapes :
➢ La gamétogenèse, formation des gamètes. Elle comprend la méiose qui permet la formation de cellules
haploïdes et le mélange des gènes par échanges inter-chromosomiques.
➢ La fécondation, fusion d'un gamète mâle, le spermatozoïde, et d'un gamète femelle, l'ovocyte permettant
la restauration de la diploïdie et la formation d'un nouvel individu génétiquement original.
➢ le développement, formation de l'individu à partir de l'oeuf fécondé (ou zygote).
Il se déroule en 2 grandes périodes :
* la période embryonnaire qui est la mise en place des ébauches des différents organes.
Chez l'homme, elle dure 2 mois à partir de la fécondation.
* la période fœtale qui est la formation des organes à partir des ébauches.
Elle s'étend du 3ème mois à la fin de la grossesse.
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CHAPITRE I L’appareiL reproducteur
Généralités
les organes reproducteurs sont appelés : les gonades. homme = testicule. femme = ovaires
- Pour les 2 sexes, 2 fonctions des gonades
- Être des cellules reproductrices et produisent des gamètes :les spermatozoïdes et l’ovule(fonction exocrine)
*homme : testostérone
- Secréter les hormones sexuelles (fonction endocrine)
*femme : œstrogène et progestérone
Dans la production des gamètes , les cellules germinales : souches se différencient et subissent une division
particulière : la méiose.
Elle divise en 2 le contenu chromosomiques de la cellule qui passe de 46 à 23 chromosomes.
* lors de la fusion des 2 gamètes : fusion des 23 chromosomes féminin et 23 chromosomes hommes.
* Lors de la fécondation l’œuf qui en résulte : zygote est pourvu d’un équipement génétique complet et se
différencie de celui des parents et donc + riche génétiquement
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LES APPAREILS GENITAUX
1. APPAREIL GENITAL MASCULIN
Appelé "appareil reproductif masculin", il regroupe l'ensemble des organes génitaux externes(le pénis et le
scrotum) et internes (les testicules, les épididymes, les canaux déférents, l’urètre et les glandes (vésicules séminales,
prostate, glandes de Cowper) qui participent à la fonction de reproduction.
Il achève sa maturation tardivement et ne devient pleinement fonctionnel qu'au moment de la puberté.
a) Organisation anatomique
L’appareil génital masculin est formé de quatre parties :
• 1- Les testicules, organe double, contenus dans les bourses, sont responsables de la production des
gamètes mâles, les spermatozoïdes, et de la sécrétion des hormones sexuelles mâles.
• 2- Un système de canaux pairs (les canaux efférents, l’épididyme, le canal déférent, et le canal éjaculateur)
reçoit, stocke et convoie les spermatozoïdes de chaque testicule. Les canaux éjaculateurs s’abouchent dans
l’urètre par lequel les spermatozoïdes sont expulsés dans le tractus génital féminin lors de l’acte sexuel.
• 3- Deux glandes exocrines, les vésicules séminales et la prostate, sécrètent un milieu fluide nutritif et
lubrifiant appelé le liquide séminal dans lequel les spermatozoïdes sont transportés.
• 4- Le pénis est l’organe de copulation. Une paire de petites glandes accessoires, les glandes de Cowper (ou
bulbo-urétrales) sécrètent un liquide qui prépare l’urètre au passage du sperme lors de l’éjaculation.
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Anatomie de l'appareil génital masculin
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b) Les gonades males : les testicules
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STRUCTURE DU TESTICULE 8
2. APPAREIL GENITAL FEMININ
• À partir de la puberté, l’appareil reproducteur féminin se met à fonctionner. Les ovaires produisent, en
alternance, un ovule par mois.
a) Organisation anatomique
• L’appareil génital de la femme comprend des organes génitaux externes (la vulve: Grandes lèvres Petites
lèvres ,Hymen, Clitoris et Glandes de Bartholin ) et internes (Ovaires, Trompes de Fallope, Utérus et le Vagin)
• De point de vue anatomique l’appareil génital féminin comporte :
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Anatomie de l'appareil génital féminin
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b) Les gonades femelles : les ovaires
Les ovaires ou gonades femelles sont des organes pairs et symétriques, situés dans la cavité pelvienne en arrière du
ligament large dans une dépression du péritoine appelée la fossette ovarienne.
L’ovaire est rattaché au ligament large par un repli péritonéal : le mésovarium qui permet
le passage des vaisseaux et des nerfs dans l’ovaire, au niveau du hile.
Chez la femme adulte :
Les ovaires se présentent comme des organes ovoïdes en forme d’amande.
- De 4 cm de long, 2 cm de large et 1 cm d’épaisseur.
- Pèsent environ : 6-8 g.
Les ovaires sont des glandes douées d’une double fonction :
- Fonction exocrine : production de gamètes femelles ou ovocytes.
- Fonction endocrine : élaboration de diverses hormones ovariennes.
Ces deux fonctions sont assurées par une même unité morphologique :
le follicule ovarien.
- Phase de croissance : Les gonies accumulent des réserves plus ou moins importantes
- Phase de maturation : Acquisition des caractères définitifs des gamètes. Elle est caractérisée par le passage à l’haploïdie
1.2- Les cytes (spermatocytes ou ovocytes) Ce sont les cellules engagées dans le processus de la méiose.
- Les cytes I ou de premier ordre précèdent la première division méiotique ou division réductionnelle.
- Les cytes II ou de deuxième ordre se forment à partir des précédents au cours de la première division
méiotique.
1.3- Les tides (spermatides ou ovotides) Ils se forment au cours de la deuxième division de la méiose.
Ce sont des cellules haploïdes qui ne se diviseront plus. Leur nombre de chromosomes est le même que celui
des cytes II, soit n chromosomes, mais ils renferment moitié moins d'ADN, soit approximativement la moitié de
la quantité présente dans une cellule somatique en interphase.
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3 - La méiose
La méiose est propre à la lignée germinale. Elle intéresse les cytes de premier et de deuxième ordre et associe
deux divisions cellulaires successives précédées par une seule duplication de l'ADN.
La méiose est un phénomène unique de division cellulaire, propre à la gamétogenèse, au cours de laquelle elle
joue un rôle capital en assurant la réduction du nombre de chromosomes et le brassage des informations
génétiques maternelles et paternelles
La première division (division réductionnelle) est précédée par la duplication de l'ADN durant la fin de
l'interphase et comprend successivement : Prophase, Métaphase, Anaphase et Télophase.
La deuxième division (division équationnelle) survient très rapidement et l'on se retrouve directement en
prophase.
On observera les stades habituels de la mitose, concernant n paires de chromosomes :
Prophase-Métaphase- Anaphase- Télophase.
Le résultat sera la formation de 4 gamètes haploïdes. La méiose permet :
– la réduction de moitié du contenu génétique d'une cellule.
– le brassage de l'information génétique.
– La transmission de l'information génétique.
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II - LA SPERMATOGENESE
1- Définition
❑ La spermatogénèse est l’ensemble des phénomènes qui, des spermatogonies, cellules souches diploïdes (2n
chromosomes), aboutissent aux spermatozoïdes, gamètes masculins haploïdes (n chromosome).
Elle a lieu dans les tubes séminifères des testicules, de la puberté à la mort.
❖ La spermatogenèse débute à la puberté, grâce aux hormones hypophysaires FSH et LH.
❖ L'homme adulte fabrique plusieurs centaines de millions de spermatozoïdes par jour.
A partir de la puberté et jusqu'à la fin de la vie, ces spermatogonies dites Ad chez l'Homme se divisent normalement,
par mitose, pour créer de nouvelles spermatogonies Ad, à noyau sombre (dark, en anglais, d'où leur nom).
1. Certaines de ces spermatogonies de type Ad (2n) se divisent pour produire :
➢ 1 spermatogonie Ad, de réserve, et
➢ 1 spermatogonie dite Ap (à noyau pâle).
Chaque testicule est formé de l'albuginée enveloppe fibreuse . De l'albuginée, partent des septa ou septa testis
(cloisons fibreuses (= délimitant 300 à 500 lobules testiculaires) ; chaque lobule testiculaire contient un peloton de tubes
très fin = les canaux séminipares ( 2à 3 tubes séminifères) ; ces canaux aboutissent à un réseau nommé le rete testis ; lui
même est constitué de canaux plus large qui communiquent entre eux pour aboutir l'épididyme.
* les septa sont orientés et se rassemblent au pôle
supérieur du testicule où l'on note un épaississement de
l'albuginée : le corps de Highmore.
• De là, sortent des canaux vers l'extérieur du testicule.
Le corps de Highmore constitue une structure de résistance à
la pression. Il la régule pour permettre un débit continu.
*L'épididyme : c'est un organe de 6 cm de long qui « coiffe » le
bord supérieur de chaque testicule ; à l'intérieur se trouve un
conduit
très fin et très long (6m), pelotonné sur lui même, qui va recevoir
toutes les sécrétions testiculaires (spermatozoïdes et hormones).
C- Phase de maturation
Les auxocytes subissent la méiose, c'est à dire 2 divisions successives qui vont entraîner la réduction de moitié du nombre de
chromosomes et de la quantité d'ADN.
1) Première division de méiose ou division réductionnelle Les auxocytes (2n chromosomes, 2q ADN) doublent leur quantité
d'ADN (4q ADN) puis subissent cette première division, longue (22 jours), et qui va aboutir à la formation de 2
spermatocytes II, cellules :
* de petite taille (10 à 12 pm) à n chromosomes (cellules haploïdes) mais à 2q ADN,
* ne contenant qu'un seul chromosome sexuel (X ou Y).
2) Deuxième division de méiose ou division équationnelle. Très rapide (moins de 48 heures), elle explique le fait que le stade
spermatocyte II soit très rarement observé. Elle aboutit, à partir d'un spermatocyte II, à deux spermatides, cellules (allongées,
haploïdes et de petite taille). 19 19
La spermiogenèse
d - Phase de différenciation (spermiogenèse)
La spermiogenèse est spécifique de la gamétogenèse mâle. Elle correspond à la transformation de chaque spermatide
en un spermatozoïde. Cette phase dure 23 jours et se termine par la libération des spermatozoïdes dans la lumière du
tube séminifère, phénomène appelé spermiation.
La spermiogenèse comprend 5 phénomènes fondamentaux qui sont pratiquement simultanés :
1:Membrane plasmique
2:Membrane acrosomiale externe
3:Acrosome
4: Membrane acrosomiale interne 5:Noyau
6: Centriole proximal
7:Restes du centriole distal
8:Faisceaux longitudinaux extérieurs denses
9:Mitochondrie
10:Axonème
11;Annulus
12: fibres denses externes
A:Tête
B:Collet
C:Pièce intermédiaire
D:Pièce principale
E: Pièce terminale
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III – L’ovogénèse
1- définition
L’ovogénèse est le processus permettent la production des gamètes femelle(ovocytes) ainsi que leur maturation en ovules
L'ovocyte et son follicule commencent leur développement bien avant l'apparition du cycle féminin, dès la vie utérine. En
effet, lors des premières semaines de gestation, la réserve ovarienne se constitue. C’est l'ovogénèse.
. L’ovogenèse comprend les phases de. : multiplication, accroissement et maturation
La phase d’accroissement et le début de la maturation s’effectuent à l’intérieur du follicule ovarien et sont liées à l’évolution
de ce follicule. La fin de la maturation est retardée. Elle s’achève après la fécondation.
Autrement dit, il n'existe pas de phase de différenciation dans l'ovogenèse, contrairement à la spermatogenèse. Le gamète
femelle est un ovocyte secondaire avant la fécondation.
•L'ovogenèse débute avant la naissance. Les précurseurs des ovocytes (les gonocytes): se multiplient dans l'ovaire
embryonnaire jusqu'au 7ième mois et au fur et à mesure de leur division se transforment en Ovocyte 1 (dont le noyau se
bloque au stade de la première prophase méiotique).
•Les ovocytes 1 restent bloqués en prophase 1 jusqu‘à la puberté, Il y a donc une longue latence méiotique qui explique aussi
l'augmentation importante de la fréquence des anomalies chromosomique chez l'embryon avec
l‘ âge maternel.
Dès la vie fœtale il existe une dégénérescence de la réserve d'ovocytes:
✓ 7 millions à 7 mois de vie in utero
✓ 1-2 millions à la naissance
✓ 400 000 au début de la puberté
✓ ~400 sont potentiellement utiles 23 23
2 - Structure histologique de l’Ovaire
Les gonades de la femme ou ovaires, au nombre de deux, sont situés de chaque côté de l'utérus et maintenus
en place par différents ligaments. Ils ont la grosseur d'une grosse amande et ont pour fonction de produire les
ovules, d'assurer leur maturation et de synthétiser les hormones femelles, œstrogènes progestérone.
En coupe sagittale, deux zones convergeant vers le hile ovarien :
a) Zone corticale ou Cortex
Epaisse et située en périphérie, elle comporte de l'extérieur vers l'intérieur :
➢ l'épithélium ovarien : épithélium cubique simple reposant sur une membrane basale;
➢ l'albuginée ovarienne : membrane conjonctive;
➢ un stroma cortical : formé de cellules d'aspect fibroblastique et de fibres conjonctives, au sein duquel on
distingue des "organites ovariens" de taille variable (de 50 um à 25 mm) et de structure diverse : follicules,
corps jaune (produit d'évolution des follicules), corps atrétiques (produits de dégénérescence des follicules
et des corps jaunes)
b) Zone médullaire ou Médulla
Elle occupe la partie centrale de l'ovaire et est composée de tissu conjonctif lâche, contenant des vaisseaux
sanguins, des vaisseaux lymphatiques et des nerfs.
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Structure histologique de l’Ovaire
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3 - Les phases de l’ovogénèse
a- Phase de multiplication
Elle intéresse les ovogonies, cellules souches diploïdes et elle est caractérisée par une succession de mitoses qui va aboutir à la
formation d'ovocytes I (ovocytes primaires), également diploïdes. Cette phase a lieu, chez la femme, au cours de la vie
embryonnaire et foetale.
Les ovogonies :
➢ sont observées dans la zone corticale de l'ovaire embryonnaire;
➢ ont une forme sphérique et sont de petite taille (15 µm) ;
➢ dégénèrent, pour la plupart, vers le 7ème mois de la vie intra-utérine;
➢ donnent des ovocytes I (2n chromosomes, 2q ADN), cellules plus grandes (20 à 40 µm), qui immédiatement après
leur formation :
- s'entourent de cellules folliculaires et d'une membrane périphérique qui les sépare du reste du stroma ovarien, l'ensemble
désignant le follicule primordial ;
- doublent leur capital d'ADN (4q ADN) et amorcent la première division de méiose, laquelle se bloque au stade de prophase.
L'ovocyte entre alors dans un état quiescent dans lequel il peut demeurer pendant de nombreuses années.
Ainsi, à l'issue de cette phase de multiplication (naissance) se trouve constitué un stock non renouvelable d'ovocytes I
(environ un million), contenus chacun dans un follicule primordial.
b- Phase de croissance
Elle se caractérise par une augmentation très importante de la taille de l'ovocyte I, qui passe de 20 à 120 µm de diamètre. Très
longue, elle ne s'achève qu'au moment de la maturation du follicule et consiste en des synthèses d'ARN et de protéines qui
joueront un rôle capital lors de la fécondation et pendant les premiers
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stades du développement embryonnaire. 26
Il est à noter que :
✓ les follicules primordiaux ainsi que les ovocytes I qu'ils contiennent régressent en grand nombre entre la
naissance et la puberté ;
✓ il en restera seulement 400 000 au moment de la puberté ;
✓ moins de 500 se développeront jusqu'à l'ovulation au cours de la vie génitale de la femme.
Les ovocytes de premier ordre ne terminent pas leur première division de méiose avant l'âge de la puberté, du fait d'un
inhibiteur de da méiose (OMI) sécrété par les cellules folliculaires.
c- Phase de maturation
Chaque mois entre la puberté et la ménopause, au moment de l'ovulation (expulsion du gamète par un follicule parvenu
à maturité), l'ovocyte I (2n chromosomes, 4q ADN) achève la première division de la méiose et donne un ovocyte II
(n chromosomes, 2q ADN) avec émission du 1er globule polaire (n chromosomes, 2q ADN). Cette division est très inégale,
l'ovocyte II gardant la totalité du cytoplasme. Immédiatement après, commence la 2ème division de méiose. Mais le
processus se bloque encore une fois (en métaphase de 2ème division : méiose incomplète) et est conditionné par la
survenue ou non de la fécondation :
➢ en l'absence de fécondation, l'ovocyte reste à ce stade de la méiose et dégénère ensuite rapidement.
➢ s'il y a fécondation, l'ovocyte II achèvera sa maturation et se transformera en ovule mûr avec émission du 2ème
globule polaire.
La phase de maturation est donc bien plus complexe que dans la spermatogenèse et présente les trois particularités
suivantes :
✓ la méiose (maturation nucléaire) y est incomplète, inégale avec un arrêt prolongé;
✓ la maturation cytoplasmique (dernière étape de la phase de croissance) en est synchrone;
✓ enfin, cette phase de maturation est associée à la folliculogenèse. 27
27
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MULTIPLICATION
Maturation ovocytaire
CROISSANCE OVOCYTAIRE
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IV - Le cycle menstruel
Le cycle ovarien et le cycle utérin définissent ainsi le cycle sexuel de la femme de la puberté à la ménopause.
Le cycle ovarien correspond le cycle utérin donc Il existe une corrélation entre les deux. Les deux cycles sont synchronisés.
L'ovulation se déroulant le 14e jour, la muqueuse utérine s'apprête pour la nidation au 21e jour si la fécondation se réalise.
Son épaisseur est alors maximale et son irrigation passe par une importante vascularisation sanguine.
L'ovaire contient, dès la naissance, un stock important, mais limité d'ovules. À partir de la puberté, un ovule est expulsé par
l'ovaire lors de chaque cycle menstruel.
Le fonctionnement de l'ovaire commande celui de l'utérus grâce à l'action des hormones véhiculées par le sang.
Un cycle menstruel dure environ 28 jours, pendant lequel ont lieu deux cycles : un cycle ovarien et un cycle utérin.
❑ Le cycle ovarien est divisé en deux phases, séparées par une ovulation :
➢ Une phase folliculaire de 14 jours, où le follicule contenant l'ovule arrive à maturation.
➢ L'ovulation : l'ovule sort du follicule aux alentours du quatorzième jour ;
➢ Une phase lutéale de 14 jours, où l'ovule passe dans la trompe utérine.
Le follicule rompu reste dans l'ovaire et se transforme en corps jaune. S'il n'y a pas fécondation de l'ovule, le corps
jaune dégénère dans les derniers jours du cycle
❑ Le cycle utérin se divise en deux grandes phases, lorsqu'il n'y a aucune fécondation :
➢ Une phase de règles, qui dure plus ou moins 5 jours. Le premier jour des règles est le premier jour du cycle. La muqueuse
utérine, ou endomètre, régresse et devient fine ;
➢ Une phase d'épaississement de la muqueuse utérine, préparant l'éventuelle implantation d'un œuf fécondé. S'il n'y a
pas fécondation, la muqueuse utérine régresse à nouveau et un nouveau cycle commence. S'il y a fécondation, il y a
absence de règles. 29 29
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A - Cycle ovarien
a- La phase folliculaire
Ensemble des transformations que subit un follicule primordial pour donner un follicule mûr: c'est une évolution folliculaire
depuis le stade primordial jusqu'à le stade mûr. La folliculogenèse est un processus qui débute à la 20ème semaine du
développement embryonnaire des fœtus féminins, et se poursuit jusqu'à la ménopause.
Dès la vie fœtale il existe une dégénérescence de la réserve folliculaire appelé atrésie folliculaire.
• stock de 7 millions de follicules : à 5 mois de vie fœtale.
• 1-2 millions à la naissance
• 400 000 au début de la puberté
• entre 300 et 400 sont potentiellement utiles de la puberté à la ménopause.
1) Follicule primordial : C'est le plus petit agencement folliculaire (30 à 50µm de diamètre). Il comprend :
➢ l'ovocyte I (bloqué en méiose I),
➢ entouré d'une couche de cellules folliculeuses,
➢ séparées du stroma ovarien par la membrane de SLAVJANSKI.
2) Follicule préantral : Sa taille est plus grande (180 µm à 500 µm), ceci à cause de :
➢ la croissance de l'ovocyte : son diamètre passe de 30 à 60 µm et il apparaît entouré par une membrane hyaline
mince : la membrane pellucide;
➢ la multiplication des cellules folliculeuses.
3) Follicule cavitaire ou antral : Son diamètre varie de 3 à 15 mm. Il est caractérisé par :
➢ l'apparition d'une cavité folliculaire ou antrum, contenant le liquide folliculaire;
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➢ la différenciation du stroma conjonctif périphérique en deux couches ou thèques, parcourues par des capillaires :
la thèque interne cellulaire et la thèque externe fibreuse;
➢ l'accroissement progressif de la cavité folliculaire, refoule les cellules folliculeuses en périphérie, lesquelles forment
la granulosa. Cette dernière fait saillie autour de l'ovocyte dans la cavité folliculaire par le cumulus oophorus.
4) Follicule mûr ou follicule de DE GRAÂF ou follicule pré-ovulatoire : Son diamètre atteint 16 à 27 mm chez la femme.
➢ Gonflé de liquide folliculaire, il prend un aspect kystique et fait saillie à la surface de l'ovaire.
➢ Il se rompt au moment de l'ovulation, libérant ainsi le gamète femelle prêt à être fécondé.
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b -phase ovulatoire
* Ovulation: c’est l’expulsion, hors de l’ovaire, de l’ovocyte II + zone pellucide + corona radiata + quelques cellules du
cumulus oophorus. L’ensemble tombe dans le tiers externe de l’oviducte. Le gamète femelle (ovocyte) recueilli lors de
l’ovulation avec un diamètre de plus de 0,1 mm, la plus grosse cellule du corps. Elle est immobile
* Corps jaune (C.J.) : glande endocrine temporaire, responsable de la synthèse de la progestérone par les cellules de la
granulosa qui deviennent lutéales et les oestrogènes par les cellules de la thèque interne.
• En cas de fécondation : C.J.gestatif (Durée de vie = 3 mois) .
•En l’absence de fécondation : C.J. Progestatif (Durée de vie = 14 jours).
Le cycle ovarien
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c- La phase lutéale
La phase lutéale, aussi appelée phase progestative ou post-ovulatoire, commence juste après l'ovulation et dure
jusqu'à la fin du cycle menstruel, c'est-à-dire jusqu'au retour des règles marqué par le saignement menstruel.
Le follicule vide dégénère et se transforme
en corps jaune Ou corps lutéal.
Il est alors responsable de la production
d'œstrogènes et de progestérone, les deux
hormones qui agissent sur l'endomètre.
À ce moment, la progestérone est chargée
de modifier la glaire cervicale pour que
celle-ci redevienne un obstacle pour
les spermatozoïdes.
La progestérone agit aussi sur l'endomètre,
qui devient plus épais et spongieux en raison
de sa plus grande vascularisation. Grâce à cela,
l'endomètre devient réceptif pour recevoir
l'embryon et qu'une éventuelle nidation ait lieu.
Si une grossesse se produit, le corps jaune
continuede produire des œstrogènes et de
la progestérone jusqu'à la huitième semaine.
À partir de ce moment, le placenta sera le
responsable de continuer la synthèse
de ces hormones. Le cycle ovarien
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B - Le cycle utérin
Le cycle utérin désigne le fonctionnement cyclique de l'utérus qui a pour fonction de préparer la paroi de l'utérus
appelée endomètre à accueillir un éventuel embryon en cas de fécondation.
La menstruation est la première étape du cycle utérin est marqué par l'apparition des règles (10 et 80 ml de sang)
ou menstruations qui durent en général de 3 à 5 jours ; ces pertes sanguines correspondent à l'évacuation de la couche
superficielle de l'endomètre utérin, riche en vaisseaux sanguins. C’est au début de cette phase que certaines femmes
souffrent du syndrome prémenstruel avec crampes menstruelles.
Il y a ensuite la phase proliférative, où l’oestrogène provoque la croissance de la muqueuse utérine.
Vient ensuite la phase de sécrétion au cours de laquelle l’utérus se prépare plus ou moins au début de la grossesse, dans le
cas où celle-ci se produirait.
Dans les suites, l'endomètre s'épaissit de nouveau stimulé par une sécrétion hormonale d'oestrogènes.
Après l'ovulation, la sécrétion de progestérone permet à l'endomètre de subir les ultimes changements qui le rendront apte
à accueillir l'embryon s'il y a fécondation. En absence de fécondation, le cycle utérin recommence.
Au niveau du col de l'utérus. Deux modifications sont sous la dépendance des hormones ovariennes :
•Le tonus musculaire variant en fonction du cycle
•La composition de la glaire cervicale sécrétée par les cellules glandulaires de col utérin.
La durée moyenne d'un cycle est de 28 jours. Le cycle de l'utérus comprend trois phases :
•Sous l'effet de la progestérone, le mucus cervical se coagule et forme, contre les agents microbiens, une barrière physique
(mailles glycoprotéique) et biochimique, notamment par son pH alcalin et par le lysozyme, enzyme bactériolytique.
• En cas de fécondation, l'oeuf se divise et continue sa progression vers la cavité utérine où il finit par s'implanter.
Les hormones produites par le développement de l'oeuf HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope) permettent au corps
jaune de rester actif. En cas contraire, le cycle reprend normalement en phase 1.
Remarque: Le corps jaune gestatif est maintenu en vie pendant 3 mois grâce l’H.C.G (hormone synthetisée par le placenta).
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V Régulation hormonale chez la femme
Chez la femme comme chez l’homme, le complexe hypothalamo-hypophysaire sécrète des hormones : la GnRH
(la gonadolibérine ) une neurohormone hypothalamique et la FSH et la LH, gonadostimulines hypophysaires-
Les phénomènes hormonaux au cours du cycle :
A- Phase pré-ovulatoire:
❖ - La maturation des follicules est sous la dépendance de FSH (Follicule Stimulating Hormone)
❖ - L'élévation de la courbe d'excrétion de FSH commence un peu avant les règles précédentes.
❖ - Le taux de FSH démunie en se rapprochant de l'ovulation; le taux de LH ne s’élevé que légèrement.
❖ - Au fur et à mesure de la maturation folliculaire le taux des œstrogènes augmente progressivement (par les cellules
thécales) pour présenter un pic pré ovulatoire, cette augmentation exerce un rétro contrôle négatif sur la sécrétion de FSH.
B- L'ovulation : Elle est précédée de deux phénomènes hormonaux majeurs:
➢ * Un pic important de taux de l'estradiol, 12 à 24 heures avant l'ovulation.
➢ * Un pic important de LH et plus modère de FSH
- Les phénomènes hormonaux qui accompagnent l'ovulation :
➢ Sécrétion de progestérone quelques heures après le début de pic de LH mais avant la rupture folliculaire, ça témoigne du
début de lutéinisation induit par le LH.
➢ Le taux croissant de progestérone après l'ovulation présente un rétro control négatif sur le taux de LH.
C- Phase post-ovulatoire :
❖ - La transformation lutéinique des cellules de la granulosa semble être due au départ de l'ovocyte hors du follicule.
❖ - Le processus de lutéinisation est entretenu grâce au taux de LH (même minime), il est nécessaire à la poursuite d'une
évolution normale du corps jaune (14 jours).
❖ - La phase lutéale est marquée par une sécrétion importante de progestérone et une augmentation de la sécrétion des
oestrogènes. 41 41
Régulation hormonale chez la femme
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VI - Régulation hormonale chez l'homme
Schématiquement, on peut considérer que FSH agit sur la fonction exocrine du testicule (spermatogenèse) alors que LH agit
sur son activité endocrine (production de testostérone). Leurs actions ne sont toutefois pas comparables.
❖ LH agit directement sur les cellules de Leydig en stimulant la production de testostérone. Comme elle est libérée de
manière pulsatile, il s'ensuit que la sécrétion de testostérone obéit au même rythme et qu'elle se traduit par de brefs
épisodes de libération intense séparés dans le temps par des intervalles plus ou moins longs, variables au cours de la
journée.
❖ FSH agit indirectement sur la spermatogenèse en stimulant la production d'ABP (Androgen Binding Protein) par les
cellules de Sertoli (cellules nourricières de la lignée séminale). Cette protéine de liaison libérée dans la lumière des tubes
séminifères présente en effet une grande affinité pour la testostérone et la dihydrotestostérone ce qui leur permet
d'augmenter leurs concentrations intratesticulaires et d'agir sur les cellules de la lignée séminale, celles-ci étant
dépourvues de récepteurs à la FSH et incapables de fixer la testostérone libre.
LH et FSH exercent ainsi en permanence leurs effets sur le testicule et lui permettent d'assurer ses fonctions exocrine et
endocrine de manière continue. Toutefois, leur libération se faisant sous le contrôle de la GnRH, toute modification des
paramètres centraux est susceptible d'entraîner des répercussions sur la production de testostérone et de spermatozoïdes.
Enfin, il faut signaler que le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire est lui-même soumis à deux
rétroactions (feed-back) négatives :
✓ d'une part, le taux de testostérone circulante exerce un effet inhibiteur sur la production de LH et de GnRH ;
✓ d'autre part, les cellules de Sertoli fabriquent une glycoprotéine, l'inhibine, libérée de manière pulsatile en même temps
que la testostérone, qui exerce un effet inhibiteur sur la production de FSH.
✓ On aboutit ainsi à une régulation dynamique de la production hormonale qui intègre de nombreux facteurs. 43
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Régulation hormonale chez l'homme
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