1920 O2 Classification
1920 O2 Classification
1920 O2 Classification
Le Goff CM n°1
Afin de pouvoir échanger, communiquer et savoir de quoi l’on parle : pour pouvoir
tenir un dossier, qui a une importance majeure pour que le patient puisse s'y référer,
pour que l'on puisse se souvenir du travail effectué, et faire correspondre ensuite un
type de carie à un type de traitement. Pour communiquer entre confrères et avec
l’assurance maladie, il faut également classer les lésions.
Les classifications concernent à la fois les pertes de substance dentaire ainsi que les
préparations et les restaurations utilisées pour traiter les lésions. En effet, il existe
deux types de cavités :
• La cavité carieuse ou lésion cavitaire est une lésion pathologique : c’est une perte
de substance que l’on localise. C’est celle que l’on va diagnostiquer au départ et voir
sans y avoir touché, celle qui résulte de la maladie carieuse.
Elle est également couramment utilisée pour désigner les préparations et les
restaurations de ces pertes de substance. Elle comprend 5 classes numérotées en
chiffres romains (I à V).
• Les caries de Classe I sont les caries des sillons anatomiques des couronnes
dentaires : tous les sillons sur toutes les dents (sillons occlusaux des molaires et
prémolaires, sillons vestibulaires et linguaux des molaires et sillons palatins des
incisives et canines).
• Les caries de classe II et III intéressent les faces proximales des dents:
• Les caries de Classe V se situent sous la ligne de plus grand contour des dents, au
niveau cervical, immédiatement au-dessus de la gencive. Ce qui est en rapport
avec la carie du collet.
• Il existe une sixième classe qui a été rajoutée par Gilmore et Baume : les caries de
classe VI correspondent aux caries des pentes et sommets cuspidiens (mais caries
exceptionnelles)
Classification des années 2000, utilisée dans les articles scientifiques internationaux.
Elle est moins basée sur des critères topologiques par rapport à Black mais plutôt sur
des critères de détection cliniques, on s'intéresse à l'aspect visuel. On considère la
progressivité de la lésion carieuse.
Ce n’est pas pertinent pour un chirurgien-dentiste car les radios permettent d’affiner
le diagnostic. On l’utilise plutôt pour les études épidémiologiques car on ne peut pas
faire de radios à tous les patients.
1 et 2 : caries débutantes. La 1 n'est visible qu'au séchage. Carie visible même quand
dent mouillée par la salive
- Stade 2 : Lésion cavitaire localisée et peu étendue ayant progressé dans la dentine
(tiers médian) sans toutefois fragiliser les structures cuspidiennes ou l’angle incisif
- Stade 3 : Lésion cavitaire étendue ayant progressé dans la dentine (tiers interne) au
point de fragiliser les structures cuspidiennes ou l’angle incisif
Conclusion
Quelque soit la classification utilisée, il faut préciser la ou les faces concernées. On utilise
comme indice les initiales des faces coronaires concernées