Manuel Hse SCGB

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MANUEL HSE SCGB


MANUEL HSE
version 00
page 50

MANUEL HSE
Version 00 – SEPT 2021

Elaboré par : Vérifié par : Validé par :

NOMS ET PRENOMS A. BOUHTA M.KHERBA M.KHERBA

MANAGER QHSE DIRECTEUR GENERAL DIRECTEUR GENERAL


FONCTIONS

SIGNATURES

DATE 25 09 2021

Manuel Management Santé Sécurité au Travail et Environnement

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SOMMAIRE

1. Politique générale SCGB


2. Objectif
3. Domaine d’application
4. Manuel
5. Gestion SST
6. Organisation – programme
7. Formation – qualification
8. Rôles et responsabilités
9. Risques prévisibles
10. Protection
11. Documentation
12. Entreprise tierce
13. Gestion environnementale
14. Consignes d’évacuation
15. Secours et premiers soins
16. Organigramme QHSE

Introduction 1. Introduction

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La protection des employés contre les risques dans le lieu de travail est primordiale et ce, dans
toutes les activités de SCGB. Le risque peut survenir dans n’importe quel moment et n’importe
quel poste de travail, même si l’on ne s’y attend pas normalement, et les répercussions sur ceux
qui en sont victimes et leurs familles sont parfois graves, tout comme les répercussions sur
l’entreprise. Pour cette raison, en vertu de la LOI 88/07, SCGB est tenue « de prendre les
mesures prévues par la législation pour prévenir et réprimer le risque dans le lieu de travail ». Et
prévoit les étapes qu’il faut mettre en place a l’aide du présent manuel et d’autres pratiques et
outils de travail que l’entreprise met en place et veille a leurs actualisation et leurs mise a jour
dés que nécessaire .
La règlementation sur la prévention des risques a pour objectif d’assurer que les employeurs
prennent les mesures qui s’imposent pour prévenir et réduire les risques dans le lieu de travail,
et d’assurer que les employés sont protégés contre les risques dans le lieu de travail et qu’ils ont
recours à de l’aide s’ils en sont victimes.
SCGB très consciente des multiples effets négatifs possibles sur l’employé victime d’un accident
dans son poste de travail, notamment des blessures, la colère, la dépression, la culpabilité,
l’anxiété et le stress post-traumatique.
Deux phénomènes provocateurs de risques, dans le monde de travail « négligences, ignorance »
sont exclus et intolérables d’une culture pluridisciplinaire, que dispose l’entreprise SCGB et
suppose que la compétence et le savoir faire sont deux vérités indissociables pour maitriser
une telle mission complexe et mettre en exergue la sauvegarde de la santé et la sécurité de ses
salariés.
Notre capital le plus important à défendre, est la capitale HUMAINE.

La lettre du manager QHSE


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Les accidents ne sont pas une fatalité : même si nos différentes activités génèrent quelques
risques, notre devoir commun est de protéger chacun à son poste de travail. Les règles
essentielles réunies, établies à partir de retours d’expérience, sont une étape supplémentaire
vers une meilleure gestion des risques spécifiques de nos activités elles couvrent les situations
les plus fréquemment rencontrées sur notre site et dans nos activités de galvanisation a chaud
et la fabrication de la charpente métallique/ traitement des effluents . Le strict respect de ces règles
est un élément clef de la prévention des accidents, chez SCGB et chez nos prestataires,
parce que la sécurité nous concerne tous, chaque jour. Cela exige de la pédagogie, de la
rigueur et du courage pour intervenir dès qu’un écart est constaté ou qu’une situation se
dégrade. Le partage de ces principes et de leurs exigences est le meilleur garant de notre
prévention.

Je suis convaincu que les règles de SCGB contribueront de manière concrète au


renforcement de la culture de Sécurité de l’entreprise.

Pour éviter les accidents du travail :

 Expliciter les règles de base devant être connues et appliquées par chacun.
 Renforcer la prévention en incitant chacun à intervenir dès qu’un écart est
constaté.
 Arrêter le travail si le risque n’est pas maîtrisé.

Les règles de la sécurité au poste de travail ont vocation à être partagées dans l’ensemble des
activités de SCGB en veillant à ce que chacun les comprenne et les respecte. Elles s’adressent
tout autant à ceux qui organisent les activités, qu’à ceux qui les réalisent et ceux qui les
contrôlent, elles appuient les démarches systématiques d’identification, d’analyse et de gestion
des risques. Elles s’inscrivent dans une politique adaptée de reconnaissance et de sanction.

Signé : A. BOUHTA

Présentation de l’entreprise SCGB


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SCGB est une société à responsabilité limitée « SARL », créée en 2011, Sa mission est de
fournir des produits de haute qualité dans le domaine de la galvanisation a chaud, tout en
préservant la santé et la sécurité de ses employés et la protection de l’environnement.

Adresse Siège social ; zone industrielle BEN DANOUNE khemis khechna Boumerdes

Forme juridique: Société a responsabilité limite <SARL>

TEL / FAX : 024 87 12 65/ 024 97 60 21

Email: [email protected]

RC 35/00 0725920B11

NIF 0011 35072592 026

AI 35 370 388816

Capital: 120 000 000,00 DA

Début d`activité: le 30 05 2011

Activité principale: galvanisation a chaud

Activités secondaires : fabrication de la charpente métallique/ traitement des effluents

Pour réaliser tous ces activités, SCGB s’est donné pour objectif d’opérer strictement dans des
conditions d’hygiène, de sécurité et de respect de l’environnement qui répondent aux standards
et normes internationaux ainsi qu’aux exigences de ses clients : en effet SCGB a inclus dans sa
politique générale, une forte implication Hygiène, Sécurité et Environnement.

Références
SCGB a su jouir de la confiance de clients aussi prestigieux que diversifiés, tels que :

- PETROFAC
- GENERAL ELECTRIC
- OOREDOO
- MOBILIS
- DJEZZY
- GTP
- METASTRUCTURE
- GCB
- KAHRIF
- MODELCO
- ECMA

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1. Politique Générale de SCGB


Une politique pertinente traduit par une réelle intégration des exigences en santé et sécurité dans
toutes les fonctions de l’entreprise SCGB (achats, études, production et livraison).
La politique de maîtrise des risques de SCGB n’est pas occultée par la maîtrise des coûts et des
objectifs de production
Les politiques de l’entreprise (Qualité, Environnement, Gestion de production, Gestion financière,
Santé Sécurité…) sont définies et appliquées de telle façon que les salariés ne soient pas
soumis à des contraintes antagonistes
Des processus cohérents sont intégrés mises en place au niveau de toutes les activités des
salariés
SCGB développe ses compétences en mettant en place des actions de formation adaptées à
l’activité des salariés et à la taille de l’entreprise. Cela peut conduire à avoir du personnel
spécialisé en matière de santé et sécurité au travail et du personnel spécialement formé pour
certaines activités. Une reconnaissance de ces compétences et qualifications peut être prévue et
organisée.
L’entreprise est également attentive aux nouveaux risques mis en évidence dans son domaine
d’activité et veille à la mise en place des moyens d’information permettant d’améliorer ses
connaissances en santé et sécurité du travail.
Dans tous les cas les formations adaptées aux besoins spécifiques de l’entreprise doivent être
prévues, renouvelées et actualisées aussi souvent que nécessaire.
Pour certains domaines il pourra être nécessaire de recourir à des compétences extérieures.

Les approches pluridisciplinaires (techniques, humaines, organisationnelles) sont à privilégier


tant au niveau global de l’entreprise qu’au niveau de l’étude détaillée des postes de travail.
La gestion de la santé et de la sécurité au travail est au carrefour de nombreuses disciplines dont
la mise en œuvre est nécessaire pour mettre en évidence les risques et trouver des solutions.
Concilier les objectifs et contraintes mis en avant par les différents acteurs de l’entreprise et de
ses sous-traitants est complexe et nécessite toujours un important travail de concertation.
Une évaluation pertinente des risques doit être au cœur d’une recherche d’amélioration continue
de la santé et de la sécurité, cette évaluation part de la réalité des activités de travail, de leur
perception par les opérateurs et s’appuie sur les connaissances disponibles à un moment donné.
C’est une étape essentielle qui doit faire l’objet d’une analyse contradictoire associant toutes les
personnes concernées qu’elles soient directement impliquées ou non.
Le recours à des experts extérieurs à l’entreprise, sur des sujets spécifiques, peut se révéler
nécessaire mais leurs conclusions ne pourront à elles seules engager l’entreprise qui doit garder
la maîtrise de son programme de prévention
La santé et la sécurité au travail sera prise en compte dès la conception ou l’aménagement des
locaux de travail ou des chantiers. Elle sera en particulier intégrée aux méthodes et processus de
travail.
Il convient par ailleurs de rappeler que l’efficacité de la prévention à l’utilisation repose sur
l’intégration de la sécurité dès la conception des produits et services. Cela signifie que
l’entreprise SCGB a un rôle à jouer pour améliorer la sécurité d’utilisation de ses produits tant par
elle-même que par les entreprises clientes.
L’amélioration des conditions de travail s’accompagne souvent de gains de productivité, de
qualité, de moindres dysfonctionnements ou de facilitation des opérations de maintenance.
Une attention particulière sera portée aux interventions ultérieures d’entretien et de maintenance
dans le but de faciliter les travaux en sécurité des intervenants.

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A. Analyser les accidents du travail et les maladies professionnelles en remontant aux


causes les plus en amont.

Cette analyse ne prend tout son sens que dans le but d’adopter des mesures correctives et
préventives visant à améliorer les situations de travail et remédier aux causes structurelles
génératrices de conséquences pour la santé et la sécurité des salariés. Le suivi de la mise en
œuvre de ces mesures est un élément important dans la réussite d’un système de maîtrise des
risques professionnels.

On ne maîtrise bien que ce que l’on mesure. La mise en place d’outils de mesure d’une part des
facteurs influençant la santé et la sécurité au travail et d’autre part des résultats obtenus en
termes d’accidents, de maladies professionnelles et de conditions de travail est à la base même
d’une bonne gestion des risques.
Le champ couvert peut aussi inclure l’étude de la perception des salariés ou les interventions
réalisées par une ergonomie.
Face à un accident du travail ou une maladie professionnelle la tentation peut être grande de se
limiter à la recherche des faits générateurs et causes immédiates et directement perceptibles.
Une démarche plus riche s’efforcera de remonter vers les causes plus en amont de façon à
démultiplier les effets des mesures de prévention adoptées.
Cette analyse doit porter non seulement sur les accidents survenant sur le lieu de travail, lors de
trajets domicile-travail, lors des déplacements professionnels mais également sur les incidents
ou presqu’accidents. De même, il ne faut pas attendre la survenue d’une maladie professionnelle
pour étudier les niveaux d’exposition à une émission dangereuse.

B. Améliorer la politique de maîtrise des risques et faire évoluer les valeurs de base de
l’entreprise.
L’évaluation de la politique de maîtrise des risques doit être l’occasion de s’interroger sur les
stratégies d’actions de l’entreprise en matière de santé et sécurité au travail et de leur cohérence
avec les valeurs essentielles et bonnes pratiques de prévention.
L’évaluation de la politique permet de s’interroger sur les dysfonctionnements liés à la conception
et à l’organisation générale du système c’est-à-dire de s’interroger sur la pertinence des
stratégies d’action. L’organisation tire les enseignements de la détection de ses erreurs et son
organisation s’améliore.
Mais c’est peut-être aussi et surtout l’occasion de s’interroger sur les valeurs sous-jacentes de
l’entreprise ayant conduit à ces stratégies. C’est une forme d’apprentissage plus évoluée qui
consiste à changer sa façon d’apprendre. Il s’agit d’apprendre à apprendre.

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Politique HSE
SCGB s’engage impé rativement pour la sécurité du personnel et la protection de
l’environnement, dans cet objectif, nous mettons en œuvre une politique HSE en nous
sur les points suivants :

 Veiller en permanence que l’ensemble de nos activité s respecte les exigences


sécurité , applicables à notre entreprise (réglementation et autres)
 Accroitre la sécurité de notre personnel, par une prevenvetion efficace grâce
risques, des incidents et des accidents de travail
 Prévenir toutes formes de risque pour notre personnel et l’environnement
 Impliquer chaque collaborateur dans l’atteinte des objectifs fixés
 Maitriser les risques au travers de plans d’action définis
 Gé rer et analyser les causes des incidents n’ayants pu être prévenus
 Progresser continuellement en collaboration avec nos partenaires, via le part
les suggestions individuelles ou collectives
 L’implication de notre personnel dans les objectifs fixé s et dans la lutte contre
de produits psychotropes.

Pour y parvenir :
 Notre personnel dispose d’outils performants et bé néficie de formations ada
 Par une communication active et une sollicitation permanente, nos collabora
l’amé lioration de la sé curité au travail et à la pré servation de l’environnemen
 Notre process garantit le suivi et la traçabilité de notre engagement.

Par conséquent, la direction, l’encadrement et le personnel de SCGB connaissent et

Quotidien cette politique à tous les niveaux et sur tous les sites.

KH KH LE 31 MAI 2021

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2. Objectifs du manuel
L'objectif premier du management reste naturellement la préservation de la sécurité, de la santé
de l'être humain et son intégrité.
Pour garantir la sécurité aux postes de travail, le staff QHSE est décidé à prendre toutes les
mesures dont l'expérience a démontré la nécessité, que l'état de la technique permet d'appliquer
et qui sont adaptées aux conditions particulières de l’entreprise SCGB.
Pour exercer un effet positif sur la mentalité de l'ensemble des collaborateurs vis-à-vis de la
sécurité aux postes de travail, le staff QHSE s'attache à:
 intégrer le personnel, directement ou indirectement aux discussions et processus relatifs
à la sécurité aux postes de travail;
 régler les problèmes sur le terrain et faire appliquer les mesures qui s'imposent ;
 étendre l'application des solutions retenues à tous les secteurs concernés de l’entreprise;
 faire prendre conscience aux cadres de leurs obligations en matière de prévention et de
contrôle ;
 ne tolérer aucune situation ni aucun comportement contraire à la sécurité et à la promotion
de la santé aux poste de travail.

2.1Objectifs fixes
 Diminuer de façon tangible le nombre d'accidents professionnels
 Réduire les heures d’absence dues aux accidents professionnels et non professionnels
 Réduire les coûts directs et indirects engendrés par les accidents professionnels

La sécurité et la promotion de la santé de notre personnel font partie de la politique (philosophie)


HSE de l’entreprise. Le management de la sécurité est l’un des objectifs permanents du staff
QHSE.
L'investissement personnel du staff QHSE et son comportement envers les problèmes liés à la
sécurité doivent exercer une influence positive sur la sécurité et la promotion de la santé aux
postes de travail.
De par ce management, le staff QHSE SCGB est convaincu que "bien gérer la sécurité du
personnel, c'est bien gérer l’entreprise".

Mieux vaut prévenir que guérir, et intervenir avant l'accident.

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3. domaine d’application

Le système de management de la santé et de la sécurité au travail adopter par l’entreprise


SCGB est bâti conformément à la norme ISO Santé sécurité au travail 45001 v 2018.
Cette norme choisie par SCGB fournit un cadre pour la maîtrise des exigences légales et
réglementaires et permet une compatibilité aux systèmes de management qualité et
environnement ce qui favorise la construction d’un système de management global intégré.
Les Systèmes de Management de la sante sécurité décrits dans le présent manuel HSE,
s’applique a toutes les activités, les sites, les sous traitants, les clients, les partenaires et les
chantiers de SCGB.

4. Manuel HSE
Le présent Manuel HSE, a pour objet de décrire les dispositions générales prises par l’entreprise
SCGB, pour obtenir, garantir et améliorer en permanence la sécurité des activités et des
équipements de production respectives de l’entreprise , en conformité avec les exigences légales
et règlementaires ainsi que la norme 45001 et les principes de la norme ISO 14001.
Il précise l’organisation, le rôle et les responsabilités au sein des activités de l’entreprise, de
même, il fixe des objectifs cibles à atteindre sur le plan HSE ce qui permettra a SCGB d’opérer
sur le marché de fabrication tout en gardant ses principes de préoccupations par apports a la
sauvegarde rigoureuse de la santé et la sécurité de ses employés et assure une gestion
pertinente dans un environnement préserver.
Donc, ce document constitue un outil de gestion des systèmes santé et sécurité au travail
conformément aux exigences du référentiel ISO 9001-2015.
Le manuel conjoint est rédigé, vérifié et mis à jour par le Manager QHSE et il est approuvé par la
Direction Générale.
Les modifications et mises à jour sont décidées en fonction des évolutions, simultanées ou non,
suivant les organisations, les objectifs, les extensions des domaines d’application du présent
manuel à d’autres activités et/ou à d’autres sites que ceux auxquels il s’applique.
Les mises à jour suivent les mêmes règles que celles définies pour son établissement.
Les révisions successives engendrent le passage à l’indice supérieur.
Le manuel conjoint modifié est alors diffusé normalement par le responsable QHSE avec le
nouvel indice, conformément aux dispositions de la procédure maîtrise des documents et des
données.
Le manuel conjoint est en diffusion contrôlée.
Des exemplaires non numérotés, portant la mention « DIFFUSION NON-CONTROLEE »
peuvent être remis aux clients, aux sous contractants ou au personnel.
L’archivage de l’original de chaque version du manuel conjoint est assuré par le responsable
QHSE et les versions originales périmées sont conservées durant 3 ans.

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4.1 Quel est le contenu du Manuel ?


Le Manuel décrit les dispositions prises par l’entreprise pour la mise en place, le déploiement, le
suivi et l’amélioration continue d’un Système de Management de la Santé et sécurité au travail
et de l’Environnement. Ce système est mis en œuvre en conformité avec la norme iso 4500
Version 2018, Il prend également en compte les principales recommandations de la norme ISO
14001 Version 2015 –voir figure 1

FIGURE 1

4.2 À qui s’adresse-t-il ?


A toute personne concernée par l'Entreprise SCGB : nos clients, nos partenaires, nos sous
traitants et tous les collaborateurs de l’Entreprise, à qui il expose :
• Nos motivations et notre philosophie de la conception de notre Système de Management santé
Sécurité au travail et Environnement,
• Nos engagements dans l'exercice de nos métiers,

4.3 Comment le Manuel est-il géré ?

Le Manuel est réalisé par le manager QHSE et en collaboration avec l’ensemble de ses
collaborateurs. Il est validé, daté, et signé par la directeur général.

4.4 Quelles sont les activités couvertes par le Système ?

Toutes les activités de l’entreprise sont couvertes par le système et concernées par la mise en
œuvre et l’amélioration continuée.

4.5 Quelles sont les exclusions du Système ?

Il n’y a aucune exclusion

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5. Principes directeurs de la gestion santé et sécurité au travail :


SCGB a l'obligation et le devoir d'organiser la sécurité et la santé au travail.
La mise en œuvre d'un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail lui offre un
moyen efficace de s'en acquitter. SCGB a conçu ces principes directeurs comme un instrument
destiné à venir aider ses salariés dans leurs pratiques à obtenir l'amélioration continue des
résultats en matière de sécurité et de santé au travail.

5.1 Objectif
Ces principes directeurs devraient contribuer à protéger les travailleurs des dangers et à
éliminer les lésions, dégradations de la santé, maladies, incidents liés au travail.

A) servir à instituer un cadre professionnel pour les systèmes de gestion de la sécurité et de


la santé au travail, soutenu de préférence par la législation et réglementation nationales;

B) aider à élaborer des mécanismes volontaires visant à renforcer le respect des


réglementations et des normes applicables en vue de l'amélioration continue de l'efficacité
en matière de sécurité et de santé au travail;

C) aider à élaborer des principes directeurs à la fois spécifiques pour les systèmes de
gestion de la sécurité et de la santé au travail afin de répondre de façon appropriée aux
véritables besoins des exigences en fonction de leur taille et de la nature de leurs
activités.

D) inciter tous les acteurs des processus, en particulier les responsables, le personnel de
direction, les travailleurs et leurs représentants, à appliquer des principes et méthodes
appropriés de gestion de la sécurité et de la santé au travail permettant l'amélioration
continue de l’efficacité en matière de sécurité et de santé au travail- présentées dans la
figure 2 ;

Figure 2. Eléments principaux du système de la gestion de la SST

Politique Organisation

Planification et
Action en vue de mise en œuvre
l’amélioration

Evaluation

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6. Organisation et programme HSE


6.1 La prévention

Préserver la santé et la sécurité et améliorer les conditions de travail

La démarche de prévention des risques professionnels de SCGB est guidée par des valeurs
fondamentales. Elle s’appuie également sur des méthodes ayant fait leurs preuves, et prend
modèle sur des bonnes pratiques. Son élaboration et sa mise en œuvre nécessitent d’agir
méthodiquement.

La prévention des risques professionnels chez SCGB , c’est l’ensemble des dispositions à
mettre en œuvre pour préserver la santé et la sécurité des salariés, améliorer les conditions
de travail et tendre au bien-être au travail. Elle s’inscrit dans une logique de responsabilité
sociale de l’entreprise.

Pour assumer cette responsabilité (obligation faite à SCGB), mieux vaut connaître les grands
principes qui régissent l’organisation de la prévention. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de prévoir
et d’anticiper afin de limiter les conséquences humaines, sociales et économiques des
accidents du travail et des maladies professionnelles.

Selon la nature de l’activité et de l’organisation d’entreprise, cette démarche peut se révéler


complexe. Mais le l’entreprise peut s’appuyer sur des méthodes et des outils éprouvés.

SCGB prend la prévention des risques professionnels d’un enjeu majeur pour l’entreprise.
Elle nécessite en premier lieu un engagement et une volonté forte au sein même de
l’établissement. Chacun à son niveau est directement concerné. La démarche est guidée par :

 Des principes généraux de prévention orientés par la législation en vigueur,


 Des bonnes pratiques,
 Des valeurs essentielles (respect du salarié, transparence et dialogue social).

Tous ces éléments constituent le socle de la culture de prévention, en exécutant un travail ou


une tâche, l’intervenant cherche à optimiser les 5 critères fondamentaux suivants (sans ordre
préférentiel) :

 La sécurité, l'hygiène et l'environnement.


 Les coûts.
 Les ressources nécessaires.
 Les délais.
 La qualité.
Cette optimisation est le résultat de l’investissement de l’entreprise (personnel, formation,
méthodes, matériel) et de sa mise en œuvre (réflexion, savoir-faire, organisation).
La qualité de ces investissements et de leur mise en œuvre est le garant d’une bonne gestion.
La préparation et l'organisation du travail sont articulées autour de cinq thèmes de réflexion
indissociables
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 La préparation du travail ou de la tâche


 L'organisation d’intervention
 Les méthodes
 La participation au plan de prévention,
 La gestion documentaire.
6.2 Préparation
L’entreprise nomme :
 Nomme un responsable de planning compétent et disponible
 Fournit un planning des travaux demandés en accord avec le délai négocié._ Met en
place les moyens et les compétences nécessaires à la réalisation des activités planifiées
 Prévoit un dispositif de gestion des demandes urgentes, et des travaux non prévus afin
d’assurer la communication et la coordination nécessaire à la réalisation de la demande et
d’assurer la protection des intervenants
 Met en place une structure et des moyens permettant le suivi, la mise à jour et le retour
des informations HSE.

6.3 gestion des modifications

Toute modification (ou changement) intervenant dans l’entreprise (organisation, travaux à


réaliser, procédés utilisés, nouveaux équipements, nouvelles procédures de travail, nouvelles
exigences réglementaires,…) peut avoir des impacts sur la santé, la sécurité et l’environnement.
Ces impacts doivent être évalués afin de mettre en place des mesures de prévention adaptées
avant l’introduction de ces modifications.

7. Formation, information et qualification


7.1 Formation préliminaire « induction »pour nouveaux embauchés

7.1.1 Définition
On considère comme « nouveaux » tous les salariés récemment embauchés sous contrat CDD,
CDI mais également les stagiaires, les apprentis, les remplaçants, les intérimaires, ainsi que les
personnes reprenant le travail après une longue absence (maladie, maternité, congé sabbatique,
etc..) les salariés qui changent de poste et/ou se reconvertissent et les équipes qui viennent de
déménager

7.1.2 Démarche
SCGB dispose d’une procédure d’accueil des nouveaux embauchés, cette procédure prévoit
avant tout la présence d’une personne compétente et disponible pour accompagner le nouveau
embauché .
La période d'intégration des nouveaux embauchés dans l'entreprise apparaît comme un moment
stratégique pour la prévention des risques professionnels. Cette intégration est dépendante du
parcours et de la compétence du « nouveau », mais aussi pour une part importante, de
l'entreprise. La manière dont elle aura accompagné, informé, écouté ce nouveau collègue de
travail et organisé son intégration, sera en effet déterminante.

SCGB Très consciente, sache que «  formation signifie qualification » c’est pourquoi, les
préoccupations primordiales de la politique HSE sont basées sur la prévention intégrale

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En conséquence il convient d'organiser au mieux la composante santé et sécurité au travail pour


mieux prendre en charge la formation et l’intégration des nouveaux embauchés. Sans cette
composante santé et sécurité au travail, il n’y a pas d’objectif véritablement abouti.

L'accueil des nouveaux embauchés en entreprise, est devenu aujourd'hui un enjeu majeur, il est
considérer l’un des volets de la mission de la structure QHSE de SCGB.
Apprendre au nouveau embauché, à identifier et maîtriser lui-même les situations de risques
liées aux activités qu’il sera amené à exercer dans le cadre de son métier, c’est précisément
l’objet de la démarche SST.
De même, il est recommandé à la structure HSE de s’appuyer sur ces outils, de prévoir
l’organisation de ce travail, d’aider et de guider le nouveau dans l’exécution de cette démarche.

Le nouveau embauché est un challenge majeur dans la stratégie ressources humaines de


l’entreprise. Il s'agit, selon le règlement intérieur, de rendre opérationnel le «nouveau», de le
former, de le protéger, de le fidéliser.
Pour favoriser une mise en œuvre efficace des mesures législatives et réglementaires en vigueur
et promouvoir l’intégration du nouveau embauché, SCGB veille à l’application rigoureuse de
cette démarche.

7.2 Formation spécifique 1re valeur


SCGB prend en considération la personne comme la valeur essentielle de l’entreprise. Cela
signifie que la direction générale de d’entreprise, la structure QHSE, l’encadrement et les salariés
sont impliqués dans la démarche visant à préserver la santé et la sécurité et à améliorer les
conditions de travail. Et cela signifie aussi que les méthodes de management utilisées sont
compatibles avec une éthique du changement respectant la personne, mettant en exergue une
stratégie pertinente de formation spécifique qui répond parallèlement aux éventuelles contraintes
qui peuvent se produire

7.2.1 Connaissances de base - formation - communication – information


Les responsables des taches, à tous niveaux, sont responsables de l'instruction en matière de
sécurité de leurs collaborateurs.
Le choix des cours, thèmes est tel que tous les collaborateurs puissent accomplir leurs tâches
dans les conditions optimales de sécurité.
On distingue :

 Cours en général
 Instructions spécifiques au poste de travail ou à l'activité
 pauses de sécurité / TOOL BOX
 Formation de première urgence
 Formation des travaux en hauteur
 Formation des travaux électriques
 Formation des travaux de levage et chariots élévateurs
 Formation des travaux en espaces clos et confinés
 Instruction et consignes sur la circulation sur site
 Formation de manipulation des produits dangereux
 Secours et évacuation
 Extinction des feux
 Formation sur la gestion des déchets et impactes environnementaux
 Analyse et maitrise des risques

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 Formation sur les risques trajet et conduite


 Utilisation de l’outillage électrique
 Vérification des extincteurs
 On accordera une attention particulière à la formation des nouveaux collaborateurs
«induction».

7.2.2 Enregistrement de la formation


Les superviseurs sont responsables de l'enregistrement de la formation de leurs collaborateurs.
Les journées de sécurité sont obligatoires. Les thèmes et la fréquence sont fixés par la structure
QHSE en fonction des dangers particuliers des places de travail. On tiendra compte des
demandes en instruction de sécurité exprimées par les collaborateurs.

7.2.3 Implication
SCGB reconnue que l’adhésion du personnel est une condition clé dans le domaine de la
santé et de la sécurité au travail. Cette adhésion repose sur la confiance dans l’équipe de
management, confiance elle-même conditionnée par la transparence dans la conduite des
actions.
La communication sur la santé et la sécurité du travail l’affaire de tous. Chacun doit être informé
de la politique et des objectifs retenus par l’entreprise, du rôle qu’il joue dans le dispositif et des
progrès réalisés. Chacun doit percevoir l’implication de la direction et de l’encadrement au
travers d’une politique de communication active et pérenne.
Une politique de communication sera d’autant plus crédible qu’elle s’appuiera sur des résultats
visibles et directement perceptibles par les salariés. À cet égard, les premières actions mises en
œuvre devront conduire à une diminution des risques perçus comme importants.

8. Rôles et responsabilités
8.1 Les salariés
L’exécutif est convaincu que :
 les résultats de l’entreprise, la sécurité et la promotion de la santé aux places de travail,
ainsi que la protection de l'environnement et la qualité sont des objectifs de même
importance ;

 dans l'incertitude, la sécurité et la protection de l'environnement ont priorité sur la


productivité et la rentabilité ;

 les accidents (et les incidents également) peuvent être évités si chaque activité est :
- bien étudiée au préalable ;

- conçue pour être réalisée sans danger ;

- réalisée avec les précautions nécessaires.


 une bonne organisation du travail doit comporter le moins de risques possibles;
 la sécurité doit faire l'objet de discussions régulières au sein des divers comités de
direction;
 qu'il faut assurer à tous les collaborateurs une formation permanente et une information
efficace;
 que tous les salariés, mais plus particulièrement les cadres, sont responsables de la
sécurité et de la promotion de la santé à la place de travail, ainsi que de l'environnement.

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Les responsables chargés de la sécurité sont convaincu également que la sécurité et l'hygiène
des places de travail passent par l'ordre et la propreté. Ils organisent des contrôles réguliers en
collaboration avec les membres de la CPHS. A cette occasion, ils parlent de la sécurité et la
santé avec chacun, à tous les niveaux et en toutes occasions, les bonnes règles pour l'accueil
des nouveaux embauchés et des temporaires, tout comme pour la conduite des campagnes
d'affichage et d'information.
8.2 Le staff de sécurité
Le staff de la sécurité est conscient que les accidents ne sont que la pointe d’une négligence,
qu'il faut donc s'attaquer aux presque accidents et aux événements critiques :
 qu'il est utile et nécessaire d'intervenir après un accident pour analyser les causes et en
tirer les conséquences;
 mieux vaut prévenir que guérir, et intervenir avant l'accident ;
 identifier les risques d'accident permet d'éviter les accidents ou d'en réduire fortement le
nombre.
Toute réduction du nombre d'événements critiques entraîne une réduction du nombre
d'accidents.
La situation actuelle de SCGB en matière d'accidents est telle qu'un programme d'action doit être
entrepris afin d'améliorer la situation.

Le staff de sécurité conseillera des mesures correctives en cas de besoin sur des installations,
sur l'organisation ou au niveau du personnel si la sécurité d'un système (processus, homme,
machine) ou la promotion de la santé à la place de travail l'exigent.
Si le danger est imminent ou grave, il peut ordonner la suspension des travaux ou l'arrêt d'une
installation. Il doit ensuite aviser immédiatement la voie hiérarchique de la décision prise et
discuter des mesures à adopter pour l'élimination du risque et la reprise de l'activité.
Le staff de la sécurité doit être tenu informé, dans les plus brefs délais, de tous les événements
qui touchent au domaine de la sécurité et de la promotion de la santé et plus particulièrement
concernant :
 les incidents (presque accidents) ;
 les accidents professionnels (AP) et non professionnels (ANP) ;
 l'absentéisme en général ;
 les dégâts naturels, inondations etc.;
 les incendies et les cas de pollution de l'eau, etc.
Une fois organisés les premiers secours, il informera la voie hiérarchique et, si nécessaire, les
autorités compétentes (protection civil, police, gendarmerie, secteur sanitaire le plus proche, les
services d’environnement, etc.).

Le staff de la sécurité doit établir et tenir à jour les listes de tous les objets nécessitant des
contrôles périodiques, tels que:

 les bâtiments administratifs et bureaux;


 l’outillage manuel et électrique;
 les équipements de sécurité;
 les extincteurs ;
 les voies de fuite;
 les véhicules de service;
 le contenu des pharmacies (premiers soins) ;
 les campagnes d’information et de formation du personnel;
 les campagnes de sensibilisation.

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Il visionne périodiquement l'état des ateliers et dépôts. Il contrôle, en même temps, que ces
places de travail soient toujours en bon ordre et offrent le maximum de sécurité.
Il est compétent pour l'établissement du budget concernant la sécurité et la promotion de la santé
aux places de travail. Ce budget sera soumis à l’exécutif pour approbation.
8.3 Le Manager QHSE
Si la responsabilité générale en matière de sécurité au sein de SCGB appartient toujours au
Manager QHSE, chaque collaborateur, à son niveau, a également une part de responsabilité.

8.4 Les objectifs cibles du manager QHSE :

 de faire évoluer la culture de la sécurité aux postes de travail,


 de promouvoir la prévention des accidents,
 d’améliorer l’hygiène de travail, au sein de l’administration communale.
 Mettre en exergue les manquements et les erreurs relatives à la sécurité sur les postes de
travail.
 Proposer l’acquisition de nouveaux équipements personnels de sécurité résultant de
l’expérience des travailleurs.
 Proposer des cours de formation spécifique du personnel dans les domaines de la
sécurité au travail.
 Proposer de nouvelles mesures de sécurité découlant de la mise en application de
nouveaux concepts de sécurité et de processus de travail.
 protection des personnes (collaborateurs et tiers) ;
 protection des biens (installations, biens meubles et immeubles, appareils et outillage,
etc.) ;
 protection de l'environnement (protection des eaux, contre le bruit et les autres nuisances,
élimination de déchets spéciaux, si nécessaire).

Le choix des protections individuelles EPI (casque, lunettes, gants, chaussures) sont de la
compétence du manager QHSE, après avoir consulté les collaborateurs.
Il organise des audits internes et des contrôles selon un calendrier établi d'avance, en accord
avec le spécialiste de la sécurité externe.
Il tient à jour la documentation sur les incidents et accidents survenus dans l’entreprise, ainsi que
les statistiques internes. Il se procure régulièrement les statistiques sur les AP et ANP de la
branche, ainsi que les publications pouvant intéresser les autres services de l’entreprise.
Il se tient au courant des modifications de la législation sur la sécurité et la promotion de la santé
au travail et, si nécessaire, il suit les cours de perfectionnements sur le sujet.
Le manager QHSE est la personne de contact envers les autorités en la matière, ainsi qu'avec
l'organe d’exécution.
Le manager QHSE, en qualité de coordinateur de sécurité n'enlève pas la responsabilité à
l’employeur. Il incombe, en effet, en premier lieu à l'employeur de prévenir les accidents et les
maladies professionnels. L’employeur doit prendre les mesures appropriées afin que la vie et la
santé des employés ne soient pas mise en péril.

9. Risque dans le lieu de travail (RLT)


9.1 Définition
Dans la présente partie, constitue de risque dans le lieu de travail toute situation dangereuse,
menace qui peut porter atteinte à la santé d’un employé, ou un fait qui pourrait
vraisemblablement lui causer un dommage, un préjudice ou une maladie professionnelle.
9.2 Lieu de travail

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Le terme « lieu de travail » est défini comme « tout lieu où l’employé exécute un travail pour le
compte de son employeur.
9.3 Employé
On entend par ce terme tous ceux qui occupent un poste d’emploi dans une entreprise ou
organisme dont le lien des deux parties est p justifié.

9.4 Prévention des risques dans le poste de travail


La prévention des risques dans le poste de travail sert à démontrer l’engagement de SCGB aux
employés relativement à son intention de fournir un lieu de travail exempt de risque et à offrir de
l’aide lorsqu’un employé est victime d’un incident dans son poste de travail. La prévention décrit
les responsabilités des intervenants du poste de travail dans la réalisation d’un lieu de travail
exempt de risques. L’engagement de SCGB ainsi démontré représente une étape importante
dans la prévention des risques dans le poste de travail, et dans l’intégration de la prévention des
risques dans la culture de l’entreprise.
Une procédure est inclue dans la politique pour aider les employés victimes d’un incident dans
leurs poste de travail. Cette procédure décrit l’aide offerte aux victimes et comprend les numéros
de téléphone à composer en cas d’urgence. De plus, la politique doit faire état de l’obligation d’un
employé à signaler à son responsable tout acte non désiré ou incident dont il a été victime ou
témoin.

9.5 Consultation et participation Consultation et participation


Dans un lieu de travail sain et sécuritaire, le staff HSE de SCGB travaille en collaboration avec les
membres de la CPHS pour agir face aux dangers dans le poste de travail.
Cette collaboration représente le fondement d’un système de responsabilité interne, qui constitue le
principe de la législation et la loi 88/07 relatives à la santé et la sécurité au travail.
Le staff HSE doit consulter et faire participer les membres de la CPHS à chaque étape de la prévention des
risques dans les lieux de travail.
Dans le cadre des efforts pour maintenir un lieu de travail exempt de risque, les responsables chargés de la
sécurité de l’entreprise SCGB, possèdent des connaissances sur ce qui constitue un cas de risques dans un
poste de travail ainsi que les facteurs qui y contribuent. Ces connaissances leur permettront de participer
plus efficacement dans les diverses étapes vers la suppression a la source des risques en question, a défaut
les maitrisés et réduire leurs gravité a un niveau acceptable, notamment par l’élaboration d’une politique,
d’une procédure ou de mécanismes de contrôle. En outre, ils seront en mesure d’aider considérablement au
moment des inspections du lieu de travail, ces dernières permettant de faire la collecte d’informations à
considérer au cours des diverses étapes de la prévention des risques.
Afin de gérer avec efficacité les diverses étapes vers la prévention des risques dans le lieu de travail et la
protection contre les risques, on recommande que les membres de la CPHS qui participent au processus
reçoivent la formation qui leur permettra d’exercer leurs responsabilités de manière compétente.
Les membres de la CPHS doivent :

• comprendre ce que constitue un risque dans un poste de travail;


• savoir reconnaître les facteurs qui peuvent contribuer aux risques dans un poste de travail afin de
participer aux inspections des postes de travail et à des tâches semblables;
• comprendre les liens entre la protection de la vie privée et la confidentialité et la prévention des risques
dans un poste de travail.

9.6 Adaptation en fonction du poste de travail


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La politique doit être adaptée, étant donné la variété possible, en fonction de poste de travail, de facteurs
qui contribuent à la provocation d’un incident tenant compte, notamment :

a) de l’expérience de l’employé relativement à la gestion de tels facteurs et de risques liés à son poste
de travail;
b) de l’endroit où les tâches sont effectuées et des circonstances dans lesquelles elles le sont;
c) des rapports présentés par des employés relativement aux risques ou aux possibilités éventuelles
qui peuvent engendrer des risques dans le poste de travail;
d) de ses enquêtes relativement aux risques ou aux possibilités éventuelles qui peuvent engendrer der
des risques dans le poste de travail;
e) des mesures déjà en place pour prévenir et réprimer la violence dans le poste de travail

9.7 Identification des facteurs contribuant aux risques dans un poste de travail
À l’étape de l’identification des facteurs, le but est de considérer l’ensemble des facteurs qui pourraient
contribuer aux risques dans un poste de travail :

 L’habilitation de l’employé et son état de santé


 Son comportement
 Ses équipements de protection
 Sa protection individuelle
 L’état et la conformité de son outillage et moyens utilisés
 La situation et l’état du lieu de travail
 Son environnement
 Les conditions climatiques dans lesquelles se présente l’employé
 Sa dépendance «  son service, ses responsables, ses collaborateurs… »

Après cette étape, il est possible d’évaluer les facteurs et en établir des mécanismes de contrôle avant que
ces facteurs ne mènent à des risques. De plus, les employés ont la responsabilité de signaler des situations
possibles des risques constatés au cours de l’exécution.
Il est possible que des facteurs contribuant aux risques soient déjà connus. Ainsi, le processus
d’identification commence par l’examen soigneux de ces facteurs de risque. Parmi ces éléments, il y a des
mesures qui sont peut-être déjà en place pour prévenir les risques dont il faudra tenir compte. L’examen
des mesures courantes permet une amélioration continue à cet égard et permet d’assurer que de nouveaux
dangers ou risques ne surviennent dans le lieu de travail.
Les employés, ainsi que le lieu en soi et les circonstances dans lesquelles les activités se déroulent
représentent les éléments qui rendent chaque poste de travail unique. Certains facteurs, tels que le
travail en isolement, le travail dans des endroits éloignés ou la nuit, et le travail comprenant la manutention
d’objets de valeur augmenteront vraisemblablement le risque dans un poste de travail.

9.8 Évaluation

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(1) L’évaluation des risques dans le poste de travail eu égard des facteurs identifiés est effectué par le staff
QHSE sous l’orientation et l’assistance physique du manager QHSE de SCGB, cette évaluation tiendra
compte notamment :

a) de la nature des tâches effectuées ;


b) des conditions de travail;
c) de la conception des tâches et du milieu de travail;
d) de la fréquence des situations comportant une possibilité des risques dans le poste de travail;
e) de la gravité des conséquences pour les employés exposés à une possibilité de risque dans leur postes de
travail;
f) des observations et recommandations des membres de la CPHS
g) des mesures déjà en place pour prévenir et réprimer les risques dans le lieu de travail.

(2) Il est interdit aux responsables QHSE, dans leurs consultations avec les membres de la CPHS, de
communiquer des renseignements qui font l’objet d’une interdiction légale de communication ou dont la
communication pourrait vraisemblablement nuire à la sécurité des personnes.

9.9 Risques et situations dangereuses


9.9.1 Définition du risque
Le risque est le résultat d’une exposition à un danger.
Le danger peut évoluer par l’introduction de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes, de
nouveau personnel, de nouveaux équipements, de nouveaux produits, d’une nouvelle activité ou
de modification de l'existant.
Il est donc fortement recommandé d’analyser en permanence les risques auxquels peut se
trouver exposé le personnel quel que soit son environnement.
Cette analyse des risques doit clairement figurer dans le plan d’amélioration HSE, qui doit
spécifier les actions permettant :
 De supprimer le danger
(et si ce n’est pas possible :)

 De diminuer l’exposition
(et si cela ne suffit pas)

 De mettre en place des protections collectives


(et si ce n’est pas possible)

 De mettre en place des protections individuelles afin de diminuer les risques

9.9.2 Définition d’une situation dangereuse


Une situation dangereuse se justifie lorsqu’une ou plusieurs personnes se situent là où existe un
phénomène dangereux (lieux, état ou objet) qui peut porter atteinte à la santé ou dommage aux
matériels, équipements ou patrimoine.

9.9.3 Rapport d’accident /incident ou situation dangereuse


Un rapport d’incident/accident est un document permettant de comprendre les circonstances,
d’évaluer les conséquences, et de dégager les actions correctives et préventives. Il peut être

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rédigé soit à la suite d’un accident/incident, soit lorsqu’une situation/action dangereuse a été
identifiée.

9.9.4 Contenu du rapport d’accident

 Déclinaison des faits.


Où ? Qui ? Quand ? Quoi ? Comment ?
 Recueillir les faits le plus tôt possible.
 Etablir éventuellement un croquis, des photos.
 Rechercher les témoignages directs.
 Poser des questions pour éclaircir un point, dissiper une incohérence.
 Eviter la pression. Il ne s’agit pas de rechercher un coupable mais d’identifier les causes.
9.9.5 Méthodologie :
La méthode d’analyse (“ l’arbre des causes” par exemple) doit permettre à partir de faits précis,
d’établir une liste de causes.

9.9.6 Recherche des causes :


Questions de base à se poser :
 Qu’a-t-il fallu pour que le fait se produise ?
 Ce fait a-t-il été suffisant ?
 Aurait-il pu y avoir d’autres conséquences ?
 La suppression de la cause identifiée entraîne t- elle la suspension de l'effet ?

9.9.7 Analyse des anomalies :


Recherche et analyse des “anomalies”.
Une anomalie est un écart entre ce qui “est” et “ce qui devrait être”.
La recherche et l’analyse s’effectuent à partir des points suivants :
 action des hommes (formation, information, comportement),
 organisation (poste, chantier, ...),
 méthodes / procédures,
 matériel, équipement (machine, outil, produit, protections),
 environnement (éclairage, température, bruit, ....).
9.10 Identification des dangers
A l'aide des outils appropriés (analyse de risques de procédés, analyse de postes de travail et de
tâches ou analyse de type simple (ARA – Arrête, Réfléchis, Agis)), SCGB procède à la
recherche des dangers de toutes les activités et applique les mesures visant à diminuer les
risques (TOP – Techniques, Organisationnelles, Personnelles).
Pour des activités déjà connues, soit déjà analysées, on pourra utiliser la check-list adéquate en
possession de la structure.

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IDENTIFICATION DES RISQUES ET EVENEMENTS


QUOI TYPES D'ANALYSE
Risques majeurs Risk-Portfolio et OPAM

Procédés Analyse de risques des procédés

Postes de travail et tâches ARPROPO

Tâches simples ARA (Arrête – Réfléchis – Agis)


Evénements, presque événements, Accidents Arbres des causes

9.11 Analyse des risques et événements


Les risques et événements identifiés sont analysés, si nécessaire, à l'aide de la méthode de l'arbre des
causes. Les mesures correctives sont proposées et appliquées si nécessaire dans tous les secteurs
concernés.

9.12 Planification et réalisation des mesures Critères


Les analyses de risque ainsi que les analyses d'événements, presque événement et accidents conduisent
à l'élaboration d'un plan d'action contenant les mesures à prendre afin d'éviter les événements n'ayant
pas encore eu lieu ou la répétition de ceux ayant eu lieu.
Le plan d'action contient également les responsabilités et les délais de réalisation des mesures.

MODEL DE PLAN D’ACTION

ACTIVITE RISQUE MESURE RESPONSABILITE DELAI CONTROLE


S

Les responsables des taches informes le manager QHSE ou ses collaborateurs sur les activités
présentant des dangers. Les mesures préventives à prendre peuvent être proposées par le
manager QHSE en collaboration avec les responsables des taches concernés.

Sur le même principe, l’entreprise établit des objectifs annuels mesurés par ses indicateurs et
un plan HSE basé sur les principes d’amélioration continue prenant en compte :
- La liste des impacts négatifs de son activité sur la santé la sécurité et l’environnement,
- Les mesures prises pour réduire ces impacts
- Les résultats attendus

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- Le nombre d’heures travaillées historiques, prévues par type de personnel (CDI, CDD,)
- La réduction du nombre d’accidents et leur gravité.
- Les actions correctives et préventives suite à l’analyse des rapports d’accidents, de
presqu’accidents, d’audits, de visites (observations, inspections) et de causeries de
sécurité.
- Le planning d’audit système et le planning d’audit terrain
- L’évaluation des risques avant remise d’une offre ou réalisation d’une tache
- La formation et l’information du personnel, les instructions de travail, la communication
interne et/ou externe avec l’entreprise utilisatrice et/ou les sous-traitants

En ce qui concerne la santé, la sécurité et l’environnement des indicateurs seront notamment


constitués par taux de fréquence (TF 1&2,) taux de gravité (TG,) calculés sur 12 mois glissants-
voir figure 3 et 4

Figure - 3

Figure - 4

Calcul des taux : Le taux de fréquence (TF) qui mesure le rapport entre accidents de travail et le nombre d’heures
travaillées. TF= N. AT*1 000 000/ N. H.T

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N . AT : représente le nombre total d’accidents de travail ( y compris les accidents de trajets) survenus
pour une période donnée

N. H.T : représente le nombre total d’heures travaillées (par l’ensemble du personnel d’une unité ou
d’une entreprise) pendant une période déterminée.

Le taux de gravité (TG) qui exprime la perte subie, en incapacité du fait des accidents de travail.
TG= N. JP*1 000 / N. H.T

N . JP : représente la somme totale de l’ensemble des journées de travail perdues par suite des accidents
de travail survenus pour une période donnée

Autres responsabilités qui sont clairement et nommément définies :


- Système de management HSE (indicateurs, analyse des résultats, planification, suivi du
plan et des actions correctives, gestion de la documentation)
- Entretien et suivi du matériel et outillage.
- Aptitudes médicales
- Habilitations.
- Définition et validation des compétences
- Evaluation des performances et appréciation du personnel
- Choix et approvisionnement des équipements individuels de protection
- Instructions concernant l’utilisation des équipements et du matériel.
- Instructions générales et particulières de sécurité.
- Etablissement, communication et mise en œuvre des plans de prévention et autorisation de
travail.

9.13 Risque de chute

En "milieu hostile", aucune improvisation n'est permise, car les conditions d'exécution sont bien
souvent combinées à des accès périlleux, Prévenir donc les risques de chute de hauteur et chute
du même niveau en respectant les bonnes pratiques et les dispositifs mises en place par la
structure QHSE SCGB « procédure, instructions, modes opératoires , la protection adéquate,
organisation du lieu de travail ».

L’identification de toutes les situations de travail exposant les salariés aux risques de chute doit
intervenir le plus en amont possible. Il devient alors envisageable de proposer des solutions
permettant d’éviter l’exposition au risque.

La réflexion doit porter sur tous les postes de travail concernés par un risque de chute de hauteur
soit de même niveau, y compris ceux qui ne concernent que l’entretien.

Elle doit également comprendre l’examen des conditions d’accès à ces postes.

La démarche de prévention des risques des chutes de hauteur doit être conduite :

 dès la conception d’un ouvrage ou d’un équipement de travail,

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 dans l’analyse du poste de travail,

 Dans l’analyse du mode opératoire pour les travaux d’installation et de maintenance.

9.14 Travaux en hauteur

Pas de travaux en hauteur sans harnais de sécurité en l’absence de protections collectives.

Les échafaudages sont adaptés aux besoins, et régulièrement contrôlés.

Les travaux sur toits (bâtiments, réservoirs, etc.) se font après vérification de la solidité et mise
en place des protections adaptées.

Les outils sont accrochés et rangés dans des paniers.

Les travaux en hauteur (plus de 2 mètres) sont réalisés à partir de plate-forme fixe ou mobile ou
d’échafaudage avec garde-corps conçu pour la tâche à réaliser.

Les protections collectives sont privilégiées. En leur absence, on utilise un équipement limitant la
chute à moins de deux mètres et comprenant : un harnais de sécurité, un point d’ancrage
approprié et un système d’absorption de chocs.

• Les travaux sur toit de bâtiment ou de réservoir nécessitent une inspection préalable, une étude
des risques spécifique, la mise en place de passerelles, de garde-corps ou de lignes de vie ;

• Les travaux sur échafaudage impliquent un contrôle avant utilisation et à intervalles réguliers.
L’étiquetage pour tracer les inspections et réglementer l’accès est systématique. Le
personnel effectuant le montage, la modification et le démontage est équipé d’un harnais avec
double longe ;

• Les travaux sur Plate-forme Élévatrice Mobile de Personnel (PEMP) sont effectués par du
personnel habilité, équipé d’un harnais de sécurité et respectant les conditions d’utilisation. Tout
déplacement de la PEMP en position déployée est interdit sauf accord donné suite à l’analyse
des risques.

Attention, les échelles constituent un moyen d’accès à n’utiliser qu’à titre exceptionnel.

9.15 Les risques d’incendie et d’explosion


Les risques d’incendie et d’explosion sont des sujets permanents de préoccupation pour de
l’entreprises SCGB. En effet, les incendies et les explosions sont à l’origine de blessures graves
voire de décès, et de dégâts matériels considérables. Chacun de ces risques fait l’objet d’une
démarche de prévention spécifique dont l’objectif prioritaire est d’agir avant que le sinistre ne
survienne. De plus, pour ces 2 risques, des obligations réglementaires sont à respecter.

Ce qu’il faut savoir sur les incendies et les explosions

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Un incendie est une combustion, qui émet de grandes quantités de chaleur, des fumées et des
gaz polluants. Pour qu’il se déclare « voir procédure », il faut que soient présents, simultanément
sur le lieu de travail, 3 éléments : un combustible, c’est-à-dire une matière capable de se
consumer (matériau de construction, bois, essence…), un comburant qui, en se combinant avec
le combustible, permet la combustion (oxygène, air…), une source d’énergie qui va déclencher la
réaction de combustion (électricité, flamme nue, cigarette…).

À la différence de l’incendie, l’explosion est une combustion quasiment instantanée. Elle


provoque un effet de souffle accompagné de flammes et de chaleur. Elle ne peut survenir
qu’après formation d’une atmosphère explosive. Celle-ci résulte d’un mélange avec l’air de
substances combustibles (farine, poussières de bois, vapeurs de solvants…), dans des
proportions telles qu’une source d’inflammation d’énergie suffisante produise son explosion.

9.15.1 Prévenir les risques d’incendie et d’explosion

La prévention des risques incendie et explosion consiste à agir le plus en amont possible,
notamment au moment de la conception et de l’implantation des locaux ou de la mise en place
d’un procédé de production. Les salariés doivent tenir compte en premier lieu de la
réglementation du travail en vigueur.

La lutte contre le risque incendie consiste principalement à :

 Supprimer les causes de déclenchement d’un incendie,


 mettre en place des mesures techniques et organisationnelles,
 limiter l’importance des conséquences humaines et matérielles,
 former et informer le personnel.

La démarche de prévention du risque et explosion vise à :

 supprimer les causes de déclenchement d’une explosion, en mettant en place des


mesures ciblées sur les produits, les sources d’inflammation et l’organisation du travail,
 limiter les effets en protégeant les enceintes et leur environnement contre les effets
d’explosions qui n’ont pu être prévenues.

9.16 Les risques de circulation sur site

Tout déplacement, si banal soit-il, à pied ou à bord d’un véhicule, expose le salarié à des risques
«  collisions, accidents de la route, mal de dos, conduite d’un véhicule, heurt glissade ou
entorse ». SCGB prend en compte ces risques avant, aux cours et après chaque étape d’activité
de travail, la procédure en place permettra de rationaliser et de sécuriser les déplacements à
l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.

SCGB rationalise et sécurise les déplacements, même lorsque les échanges avec l’extérieur
sont peu importants, l’activité de l’entreprise génère une circulation interne (c’est- à-dire à
l’intérieur du site ou à l’extérieur mais dans l’enceinte de l’entreprise) souvent sous-estimée .
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Outre les risques d’accidents multiples et variés (collisions, heurts, chutes…), un mauvais plan
de circulation dans l’entreprise peut avoir des conséquences négatives sur la performance voir
(marchandises perdues, coût des réparations, désorganisation des services, altération de l'image
de marque, perturbation des relations sociales dans l'entreprise…).

L’enjeu est donc d’optimiser et de rationaliser les circulations sur site afin d’améliorer la santé et
la sécurité au travail et d’augmenter la productivité de l’entreprise. Cela passe par le choix des
espacements entre eux, le plan de circulation intérieure et extérieure défini et la mise en place
d’une procédure a permis a SCGB d’organiser ses différents espaces par un éclairage et d’une
signalétique adaptée.

La démarche globale de conception des lieux et des situations de travail nécessite d’associer,
tout au long des activités, les différentes disciplines concernées (ingénierie, ergonomie,
architecture…). Elle doit prendre en compte les risques potentiels liés à la circulation, à la
manutention, aux ambiances physiques (bruit, vibrations, température de l’air…), aux risques
chimiques, biologiques et autres (isolement, stress…).

Sur la route, la sécurité avant tout :

Conduire un véhicule fait partie des activités banales de la vie… Mais, pour certains salariés,
c’est aussi une activité professionnelle à part entière voire leur métier. Qu’ils soient
commerciaux, chauffeurs routiers ou coursiers, les salariés devant conduire dans le cadre de leur
travail sont nombreux. En effet, les clients, les fournisseurs les visiteurs, les sous-traitants et les
partenaires peuvent être soumis aux respects de ces mesures en utilisant notre site.

Comment, dans ces conditions, satisfaire aux exigences professionnelles tout en respectant le
Code de la route ? Conduire pour le travail expose les salariés concernés à des risques
supplémentaires que SCGB doit prendre en compte. Des mesures de prévention ciblées
appropriées sur les déplacements, les véhicules, les communications et les compétences sont
décrites sur notre procédure relative aux risques routiers.

Trébucher, heurter un objet, faire un faux pas ou glisser sur son lieu de travail peut arriver à
tout le monde. Ces accidents sont souvent considérés comme bénins et inévitables. Pourtant, ils
peuvent être aussi graves (séquelles permanentes) que les autres accidents du travail – et
parfois même fatals.

Un accident de plain-pied est dû à la conjonction de plusieurs facteurs de risques


(environnementaux, matériels, individuels ou liés à l’organisation du travail) : tâche urgente,
espace de travail étroit, inattention… Il est donc important d’identifier ces facteurs afin
d’aménager l’environnement et l’organisation du travail et de sécuriser le salarié.

9 .16.1 Mesures à prendre

 Pas de dépassement des vitesses autorisées sur site.


 Le port de la ceinture est respecté.
 Interdiction de téléphoner en conduisant.

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 Les déplacements se font à l’intérieur des voies de circulation autorisées.


 Les véhicules/engins sont aptes à l’utilisation envisagée, inspectés et autorisés à
être utilisés
 Chaque conducteur est détenteur des permis correspondant au véhicule et au
transport effectué
 interdiction de transporter le personnel sur un engin à l’exception des conducteurs
 Des précautions particulières sont prises en cas de conditions dangereuses pour la
conduite ;
 L’arrêt s’impose en cas de fatigue ;
 L’accès et la circulation d’un véhicule/engin dans une zone à risque est interdit
 Les déplacements se font sans précipitation ;
 Les cheminements prévus sont utilisés et respectés.

9.17 Les risques liés aux équipements et matériels de travail


Le matériel de l’entreprise (équipements, engins et outillage) est géré professionnellement :
- documentation technique (fiches de données sécurité des produits utilisés), fiches de
risque, standards et instructions particulières en matière de sécurité sur l'outillage, les
engins, les méthodes propres au métier.
- contrôle d’adéquation entre l’usage du matériel qui en est fait par l’entreprise, et celui qui
peut être utilisé par une entreprise intervenante ou sous traitant,
- vérification du bon état technique,
- vérification du bon état de fonctionnement, gestion de la documentation et des pièces
détachées,
- traçabilité des contrôles techniques et autres vérifications,
- respect de la réglementation et des exigences spécifiques de site,
Le matériel qui peut avoir un impact sur l’intégrité des personnes fait l’objet d’un suivi adapté
(explosimètre, harnais de sécurité, véhicules, ...etc.).
- Ces vérifications font l’objet d’un enregistrement.

En Algérie, environ 8 % des accidents du travail avec arrêt sont liés aux machines, avec près de
la moitié due aux appareils de levage et de manutention. Que ce soit au moment de la
conception ou de l’utilisation des équipements de travail, ou encore au moment de leur revente,
location, prêt, cession ou mise au rebut, la prévention des risques professionnels doit être une
préoccupation permanente.

Tour pour le travail des métaux, centrifugeuse, scie sauteuse, trancheuse à jambon, bande
transporteuse, chariot automoteur, engin de terrassement, grue à tour… : tous ces appareils,
outils ou machines ont en commun de convertir l’énergie qu’ils utilisent pour agir sur la matière,
la travailler, la transporter. Ce sont des équipements de travail au sens de la réglementation.  

9.17.1 Principaux facteurs de risques d’accidents

Les risques dus aux équipements de travail sont présents lors de l’utilisation normale, mais aussi
lors de situations particulières telles que maintenance, réglage, nettoyage…

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Principaux facteurs d’accidents dus aux équipements de travail

 Mauvaise conception
 Utilisation d’une machine inadaptée aux travaux à réaliser
 Interventions en cours de fonctionnement
 Modes opératoires inappropriés et dangereux
 Insuffisance de formation des opérateurs / des salariés se trouvant dans l’environnement
proche
 Manque de sensibilisation à la sécurité

9.17.2 Logique générale de prévention

La loi Algérienne interdit la mise sur le marché d’équipements de travail et de moyens de


protection non conformes. Les appareils doivent donc être conçus en respectant les exigences
prévues par la législation en vigueur et les performances de la securité « voir procédure » dont
notamment :

 la prise en compte des risques liés à ces équipements.


 la mise à disposition d’équipements de travail adaptés et conformes.
 leur maintien en état de conformité.
 l’information et la formation des opérateurs.

9.18 Gestes / postures / outillages

 Pas d’intervention sans outils adaptés à la tâche et à son environnement.


 L’outillage doit être inspecté et codifier par une couleur spécifique et périodique.
 Toute posture inadaptée à une manipulation d’objet ou à l’utilisation d’outils peut
entraîner des lésions corporelles.
Dans ce cadre les précautions suivantes sont prises :

• Évaluer la manipulation à effectuer ;

• Utiliser des équipements appropriés (mécaniques, hydrauliques, électriques, etc.) ;

• Si nécessaire, se faire aider par une personne formée aux gestes et postures.

 Attention à votre posture en utilisant les outils à main, en particulier:


 Les clés à vannes ;
 Les clés à frappe ;
 Les scies et les meules portatives.
 Les cutteurs
 Le poids ou le volume de la charge peuvent nécessiter deux personnes ou un engin
mécanique.
 La posture de travail tient compte des énergies mises en œuvre par les outils et du
caractère répétitif des gestes.
 Le mode opératoire approprié aux outils est suivi.

Questions pertinentes avant de procéder à la manutention

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 Dois-je transporter la charge manuellement ou bien est-elle


 trop lourde ou trop volumineuse ?
 Existe-t-il des moyens auxiliaires appropriés pour le transport (grue, chariot élévateur,
diable, chariot, sangle, etc.) ?
 Vaut-il mieux travailler en équipe (porter à deux ou trois) ?
 Mes vêtements de travail, chaussures, gants, etc. sont-ils appropriés ?
 Les voies d'accès sont-elles libres, sûres et bien éclairées ? Le lieu de stockage est-il
libre ?
 La charge peut-elle se renverser, glisser, rouler ou se rompre pendant le transport ?
 Est-ce que je soulève et porte correctement la charge ?
 Où doit-on mettre les mains et les pieds lorsqu'on pose la charge ? Y a-t-il risque de
coincement ?
 Une fois posée, la charge obstrue-t-elle le passage ?

Retour aux Moyens de contrôle comportementaux

Technique de manutention classique


1. Planifier le lever.
2. Assurer une base stable aux pieds.
3. Fléchir les genoux.
4. Garder les épaules face à la charge.
5. Soulever la charge en gardant le dos droit.
6. Garder la charge près du tronc.
7. Ne pas brusquer le lever.

9.19 PERMIS DE TRAVAIL

Pas de travaux sans permis validé.

Le permis de travail est un outil essentiel pour réaliser en sécurité les travaux sur site :

• L’émetteur du permis s’assure que les travaux et les tâches sont clairement spécifiés ;

• Une visite des lieux est effectuée dans le cadre de la préparation ;

• Une analyse des risques tient compte du mode opératoire et de l’environnement de travail

• Si nécessaire, des permis complémentaires (feu, levage, isolation des systèmes alimentés en
énergie, espace confiné, travaux en hauteur, etc.) sont établis par une personne habilitée avant
la réalisation du travail ;

• L’entité en charge de la mise à disposition de la zone et des équipements pour travaux s’assure
que toutes les conditions du permis sont satisfaites avant le début du travail ainsi que durant la
totalité de l’intervention ;

• Le processus travaux intègre la réception de fin de travaux et la remise à disposition de


l’équipement pour les exploitants.

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Pas de travaux sans permis validé.

L’absence d’énergie (mécanique, chimique, thermique, électrique, etc.) est contrôlée avant le
début des travaux.

Une surveillance est réalisée en cas de risque d’explosivité ou de toxicité.

Un nouveau permis est établi si les conditions changent ou si le mode opératoire est modifié.

9.20 OPÉRATION DE LEVAGE

Pas de passage sous la charge en cours de levage.

Le travail de levage (avec chariot élévateur, grue, palan , pont roulant ou autre dispositif
mécanique) ne débute que si :

• Une analyse de risques et un plan de levage ont été réalisés pour l’opération.

L’équipement de levage et la méthode ont été définis par une personne compétente;

• Le poids de la charge est connu, l’adéquation du levage avec les limites de la capacité de
l’engin est vérifiée;

• Les intervenants sont formés et qualifiés. Les grues et autres engins de levage sont
manœuvrés par du personnel habilité ;

• Tous les dispositifs de sécurité des équipements de levage sont en bon état de marche ;

• Un système de repérage (par couleur ou équivalent) est utilisé pour attester de la réalisation
des contrôles périodiques des accessoires de levage ;

• Tous les dispositifs et les accessoires de levage (élingues, manilles, etc.) ont été inspectés
visuellement avant utilisation ;

• La zone de levage est balisée pour en interdire l’accès ;

• Le chef de manœuvre est présent.

Pas de passage sous la charge en cours de levage.

L’engin et les accessoires de levage sont contrôlés et en bon état.

La fixation des élingues et le colisage de la charge sont appropriés.

La charge en mouvement est sous contrôle.

9.21 Travail sur des systèmes alimentés en énergie

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Pas d’intervention sans contrôle préalable de l’absence d’énergie ou de produit.

Certains travaux nécessitent une consignation pour bloquer l’arrivée de produit ou d’énergie
(mécanique, électrique, hydraulique, thermique, radioactive).

Ces travaux sont entrepris uniquement si :

• Un permis de travail approprié est établi et validé avec tous les documents associés ;

• L’énergie est déchargée par un moyen sécurisé. L’équipement est vidangé et dégazé ;

• Les isolations physiques sont contrôlées par l’exploitant de l’équipement et par l’exécutant des
travaux ;

• des systèmes de verrouillage et cadenassage sont utilisés ;

• Un contrôle régulier de l’isolation et de son efficacité est réalisé ;

• L’exploitant est présent à l’ouverture de circuits de produits présentant des risques pour les
intervenants.

Pas d’intervention sans contrôle préalable de l’absence d’énergie ou de produit.

Des schémas de consignation sont réalisés conformément à l’analyse des risques.

Des verrouillages sont en place et début et fin de consignation sont enregistrés.

L’exploitant est présent à l’ouverture de circuits de produits présentant des risques pour les
intervenants.

VOIR procédure.

9.22 ESPACES CONFINÉS

Pas de pénétration en espace confiné sans vérification des isolations et sans contrôle
d’atmosphère.

On pénètre dans un espace confiné (capacité, fosse, cuvette, etc.) seulement si :

• Toutes les autres options ont été écartées et les raisons motivant l’entrée dans un espace
confiné ont été établies ;

• Un plan d’intervention et de secours est défini et testé ;

• Toutes les sources d’énergie et de fluides ont été isolées et sécurisées et cette isolation est
formalisée dans un document ;

• Des contrôles d’atmosphère ont été effectués, vérifiés et sont répétés aussi souvent que
nécessaire. Les résultats sont enregistrés ;

• Tout accès non autorisé est empêché ;

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• Des règles particulières sont mises en œuvre pour les travaux spéciaux en atmosphère inerte

• Une personne dédiée à la surveillance se tient à proximité ;

• Une équipe de secours compétente et équipée de manière adéquate est prête à intervenir.
Attention, plus de la moitié des accidents mortels en espace confiné concerne les personnes
ayant tenté de porter secours en apnée.

Les risques d’asphyxie, de chute, de déflagration, d’écrasement, de noyade, etc, Sont pris en
compte.

Un plan d’évacuation d’urgence est réalisé.

9.24 Gestion du changement

Pas de modification technique ou organisationnelle sans autorisation préalable.

Toute modification technique ou organisationnelle fait l’objet d’une analyse des risques.

Les situations suivantes sont concernées :

• Les modifications apportées aux équipements et dispositifs de sécurité des installations ;

• Les modifications apportées aux conditions prévues d’exploitation ou aux paramètres de


sécurité ;

• Les modifications de procédures;

• Les changements de matériaux ou substances utilisés ;

• Les changements de personnel, en particulier dans les postes critiques pour la sécurité ;

• Les modifications d’organisation.

Pour tout changement effectué :

• Les mesures compensatoires issues de l’analyse des risques sont appliquées ;

• Les plans et les procédures sont mis à jour ;

• Le personnel est formé.

9.25 Opérations simultanées ou co-activités

Pas d’opérations simultanées ou co-activités sans visite préliminaire.

Les interférences liées aux opérations simultanées ou co-activités sont susceptibles d’augmenter
le niveau de risques, elles requièrent :

• La visite préliminaire des installations par des représentants autorisés ;

• Une identification et une analyse des risques documentée ;

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• La mise en application de toutes les recommandations découlant de cette analyse des risques ;

• La définition du rôle de chacun et la nomination de la personne en charge de la sécurité dotée


de l’autorité nécessaire ;

• La mise en place de réunions spécifiques d’information, de coordination et de planification;

• La tenue à jour de dossiers approuvés ;

• L’obtention d’une autorisation formelle de procéder aux opérations, délivrée par le responsable
opérationnel qui coordonne tous les permis et instructions.

Chacun connaît son rôle et le coordinateur est doté de l’autorité nécessaire.

Des réunions spécifiques de coordination sont régulièrement tenues.

La supervision est renforcée

10 La protection individuelle «EPI » 


S’il est impossible de résoudre le problème autrement, on aura recours en dernier ressort au port
d’équipement de protection individuelle (ÉPI) comme moyen de prévention.
Le fait de fournir aux travailleurs des ÉPI n’élimine pas le danger à la source et ne permet pas de
réduire significativement la plupart des risques de TMS. Certains produits peuvent être utiles,
mais n’offrent que peu ou pas d’avantages en matière de prévention des TMS. Le choix d’un ÉPI
est fait en fonction de l’activité, en tenant compte de l’avis des travailleurs et en s’assurant qu’il
est conforme à la réglementation

Certains ÉPI nécessitent une formation ou doivent être accompagnés d’un livret
d’information sur leur utilisation

Casque de protection
Protection contre les chutes d’objet à partir d’un niveau supérieur. Pour préserver ses propriétés,
il doit être stocké à l’abri de la lumière et de la chaleur. Tout casque ayant subi un choc important
doit être mis de côté, même si aucun dommage n’est apparent.

Gang de sécurité
Protection contre les risques de coupures, coincements et pincements. Les gants peuvent offrir
différents types de protection contre les agressions mécaniques : résistance à l’abrasion, à la
coupure par tranchage, à la déchirure, à la perforation, à la coupure par impact et protection
contre l’électricité statique. D’autres types de gants protègent contre la chaleur, le froid, les
produits chimiques, etc. L’ajustement et le coefficient de friction du gant est important. Des gants
mal ajustés, glissants ou trop rigides diminuent la capacité de manutention et augmentent les
risques d’accidents.

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Chaussures de sécurité
Protection des pieds contre les chutes d’objets manutentionnés ou contre la perforation de la
semelle par des objets pointus et coupants. Les chaussures jouent un rôle déterminant pour
protéger :

 La cheville, notamment en cas de travaux sur des terrains accidentés et instables.


Elles doivent posséder les caractéristiques nécessaires pour maintenir le pied et lui
éviter des torsions latérales (foulures, entorses). Pour prévenir les chocs latéraux,
elles doivent comporter des protections suffisamment efficaces pour l’os de la
cheville et le tendon d’Achille.
 Le cou-de-pied, contre les risques de piqûres ou de chocs dans la zone non couverte
par l’embout. Il est conseillé d’utiliser des chaussures équipées d’un protecteur
conçu pour ne pas perturber la marche et pour répartir l’énergie de choc de
préférence sur l’embout et la semelle.
 Le talon, contre les chocs. Le talon de la chaussure doit être de souplesse
convenable afin d’amortir les impacts.
 La plante du pied, en offrant une résistance aux flexions répétées. Des semelles anti
perforation doivent de préférence être incorporées aux chaussures. Certaines
chaussures peuvent aussi avoir une certaine résistance aux produits chimiques.

Il est important également de considérer le poids des chaussures ainsi que le matériel de
fabrication. Un manutentionnaire peut parcourir de grande distance et des chaussures
protectrices légères sont préférables aux grosses bottes de cuir qui ne respire pas.

Autres protections individuelles

 Casque antibruit ou bouchons d’oreilles : pour tout travail exposant à des niveaux sonores
supérieurs à 85 dBA (et même à des niveaux sonores inférieurs pour favoriser le confort
des personnes).
 Genouillères : particulièrement pour les travaux exigeant une position à genoux prolongée.
 Lunettes, masque, écran facial : pour se protéger des projections au visage.

 Masque anti poussière : pour se protéger contre les nuisances et les substances
chimiques nocives et toxiques
 Harnais de sécurité : pour se protéger contre les chutes libres d’un niveau supérieur

Mesures à prendre

 Pas d’accès aux installations et pas de travaux sans port des EPI généraux et
spécifiques.
 Les équipements de protection collective sont privilégiés et maintenus en bon état
(protection machine dangereuse, nacelles télescopiques, échafaudages, tréteaux, garde-
corps etc...)
 Les protections individuelles complètent les dispositions de prévention prises.

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 Dans les installations, des Équipements de Protection Individuels (EPI) généraux


sont portés, tels que :
• Vêtement de travail couvrant les membres ;

• Chaussures de sécurité appropriée à la tache;

• Casque dont la durée de vie est vérifiable;

• Lunettes de protection ;

• Protection auditive dans les zones définies ;

• Gants de sécurité.

 Des EPI spécifiques sont définies après analyse des risques des travaux, et sont
portés, tels que :
• Appareil respiratoire isolant ;

• Tenue ignifugée ;

• Masque filtrant / cagoule / visière;

• Protection faciale ou lunettes adaptées ;

• Harnais de sécurité ;

• Détecteur de toxicité.

 Les règles de port des EPI sont clairement définies et communiquées.


 Les EPI font l’objet de contrôles rigoureux.

11 Information, documentation
L’entreprise organise en temps utile la diffusion des informations à tout le personnel impliqué par
l’intervention ; ces informations concernent
- La description du travail à réaliser
- La planification,
- Le plan de prévention, l’organisation générale, les risques propres à l’entreprise ou liés à la
co-activité,
- Les mesures de protections individuelles et collectives,
- Les risques liés au métier, au travail à exécuter, aux produits, à l’environnement de travail,
- Les consignes HSE de l’entreprise auxquelles sont soumis les membres du personnel
intervenant
- La documentation technique,
- L’exposition aux produits dangereux pour la santé ou pour l’environnement et les mesures
de prévention associées.

Par ailleurs l’entreprise contrôle que ces informations ont été effectivement reçues et comprises
par son personnel ; elle organise les retours d’information à tout niveau de sa hiérarchie.
Ces retours d’information sont recensés sur des documents préétablis, connus du personnel et
disponibles sur les lieux de travail, par exemple :

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- permis de travail,
- Déclaration d’accident de travail
- Information sur un presque accident
- Fiche technique d’anomalie
- Fiche technique de non-conformité
- Fiche d’écarts ou de suggestion,
- Audits (ou visites) et causeries HSE
- Fiches de données de sécurité
- Fiches d’exposition,
- Etc.

11.1 Documentation générale

L’ensemble des documents de management HSE sont gérés c'est-à-dire renseignés, signés,
datés, archivés notamment :
 Le Manuel HSE
 La politique, les objectifs et plans annuels HSE
 Les fonctions et responsabilités HSE
 Les procédures, instructions et enregistrements mis en œuvre dans le système de
management HSE
 Les dangers et risques HSE qui découlent des activités de l’Entreprise.
Les enregistrements sont archivés.

11.2 Contrôles
L’entreprise vérifie l’efficacité de son système de gestion HSE par des contrôles réguliers et
planifiés qui peuvent prendre la forme d’audits, d’inspections, de visites et/ou
d’observations sur le terrain ; ces contrôles réalisés par du personnel compétent organique ou
externe portent notamment sur le respect de la politique, la progression dans l’atteinte des
objectifs annuels, le respect des procédures et des habilitations, l’avancement du plan de
formation.
Ces contrôles sont planifiés (quand ? qui ? quoi ?) et font l’objet de rapports communiqués à la
Direction Générale.
L’évaluation et la mesure des résultats prennent en compte :

 l’identification des dangers et l'inventaire des risques par tâche,


 l’identification et la gestion des situations et actes dangereux,
 la documentation et le suivi des actions correctives/préventives avec leurs échéanciers de
réalisation

12 Travail avec des entreprises tierces, sous-traitants.


Lors de l’engagement d’entreprises tierces, il est nécessaire en premier lieu de s'assurer que
cette entreprise respecte les règles de sécurité exigées par la loi.

Avant le début des travaux, une information sera donnée aux collaborateurs des entreprises
tierces au sujet des dangers particuliers sur la place de travail.

13 Consignes d’évacuation

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13.1 Dispositions Générales

 En cas d’urgence, une alarme sonore (sirène) et un message (Arabe-français) seront


diffusés par le réseau de hauts parleurs. Faites particulièrement attention aux instructions
données par le message.
 Gardez votre calme et prévenez vos collègues aux alentours qui auraient pu ne pas
entendre l’alerte.
 Laissez tout travail en cours, mais pensez à couper l’alimentation des équipements
dangereux (machines outils, fer à souder, …).
 Pensez que les visiteurs, entreprises extérieures et stagiaires ne connaissent pas bien le
site et ont besoin d’être pris en charge.
 Si vous devez traverser une zone enfumée, interposez un mouchoir ou un morceau de
tissu (si possible, humide) entre la fumée et vos organes respiratoires. Pensez également
à marcher au plus près du sol car la concentration en produits toxiques y est la moins
importante.
 Dirigez-vous vers une sortie de secours sans retourner à votre poste de travail si vous n’y
êtes pas.
 Dirigez-vous ensuite vers le point de rassemblement correspondant à la zone de travail où
vous vous trouvez et attendez alors de plus amples instructions.
 Ne regagnez surtout pas les lieux de travail avant d’avoir reçu un ordre explicite du
service sécurité. Vous mettriez gravement votre vie en danger si l’incident n’a pas de
manifestations visibles (risque inconnu, fuite de produits toxiques, incendie confiné …).

13.2 Les étapes de l’évacuation

1ére étape

Décider du point de départ et du point d’arrivée. D’où partons ? Où va-t- on ?

L’évacuation ne sera, par exemple, terminée que lorsque les occupants d’un site seront a
l’extérieur et à une distance les mettant hors d’atteinte de danger, en cas d’une alerte
quelconque.

2éme étape

Identifier les points intermédiaires possibles qu’il est physiquement possible d’atteindre.

3éme étape

Identifier l’utilisation des chemins et des zones en fonction des comportements prévisibles. Les
risques objectifs ne sont pas les seuls à prendre en compte.

4éme étape

Définir l’évacuation, en évitant les cheminements trop bruyants, trop obscurs, trop lents ou trop
rapides pour une foule en mouvement.

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L’espace d’accueil doit être suffisant pour contenir la totalité de l’effectif évacué et pour que cela
ne gène pas l’action des secours. Donc identifier une zone de recensement et une zone de
sécurité ne gênant ni l’arrivée, ni le travail des services d’intervention.

5éme étape

Validation par des tests. L’objectif est de passer d’une sécurité réglementaire à une sécurité
efficace.

Les exercices doivent aussi être l’occasion d’apprendre aux salariés à utiliser différents
itinéraires et ne pas emprunter systématiquement la seule entrée/sortie Habituelle.

13.3 Dispositifs Particuliers au bloc administratif

 Pour faciliter l’évacuation, des guides d’évacuation ont été désignés à chaque étage et sur
chaque aile du bâtiment. En cas d’incident, placez-vous sous leur responsabilité et suivez
leurs instructions.
 Avant de quitter votre bureau, vérifiez qu’il est vide et dans ce cas disposez sur la poignée
externe de la porte l’étiquette verte qui indiquera aux secours que le bureau a été évacué.
Ne fermez pas les portes à clef.
 Les personnes à mobilité réduite devront être évacuées à l’aide des chaises pliables
d’évacuation.

13.4 Les paramètres susceptibles d’interférer sur l’évacuation

1- Le degré de connaissance préalable de la géométrie du site


2- La reconnaissance du chemin à suivre dans un environnement peu familier
3- La tendance des salariés non familiarisés avec les lieux à suivre d’autre personnes
semblant plus sures de leur itinéraire.
4- L’émergence d’un leader en situation de crise.
5- Les effets psychologiques induits par des facteurs de stress comme la fumée ou la
sensation de chaleur reçu.
6- L’âge, la discipline et la mobilité des salariés.

13.5 L’influence des comportements humains dans l’évacuation

Face à un événement non désiré, les comportements peuvent être, dans un premier
temps :

 L’évitement (refus de voir un événement non désiré) : quasi systématique face à un feu
 L’engagement : tendance a poursuivre ce que l’on fait et difficulté a détourner son
attention vers des événements extérieurs a son activité.
C’est pourquoi la perception seule d’un signal d’évacuation ne suffit pas à convaincre les
salariés à évacuer, très souvent, ce signal à besoin d’être validé par une information
complémentaire.

13.6 Organiser la communication en cas de crise

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Les situations de crise qui peuvent toucher l’entreprise figurent aujourd’hui, à juste titre,
au premier rang des préoccupations des responsables de l’entreprise.

En matière d’hygiène-sécurité et, les « portes d’entrée » essentielles d’une crise restent
toutefois les accidents aigus (explosions, incendies, pollution majeure), et c’est à la
gestion de la communication pour ce type d’événement que la présente procédure
s’attachera particulièrement.

Il est bon d’insister sur le fait que les crises sont des phénomènes complexes, des états
instables, difficiles à gérer en l’absence de préparation.

La communication y joue un rôle majeur qui est loin de se limiter à quelques recettes.

La communication de crise réclame une approche méthodique et modeste (on ne


pourra pas tout réussir parfaitement), la connaissance des pièges à déjouer et une bonne
dose de bon sens.

Mais le plus efficace – toujours – est de s’être préparé auparavant.

De même, il est souhaitable d’avoir anticipé quels seront les moyens de


communication disponibles: moyens techniques (ressources téléphoniques et en fax
suffisantes, en particulier), moyens humains (penser aux compétences, indispensable en
crise)

13.7 Les principaux pièges à éviter au cours d’une crise

Toutes les situations d’accidents comportent un certain nombre de pièges en matière de


communication, Citons notamment :

– la déclaration imprudente faisant suite à une analyse incomplète de la situation initiale ;

– l’absence de collaboration entre les techniciens (les « hommes du métier ») et les


communicants ;

– la sous-estimation des victimes ;

– l’adoption d’une « position » de départ inappropriée (minimisation, déni de


responsabilité, évocation d’une « erreur humaine », etc.) ;

– la confusion entre décision et communication (il faut prendre d’abord les bonnes
décisions et communiquer ensuite).

La communication de crise, c’est :

Anticiper tout ce que l’on peut anticiper et communiquer vite et vrai pour Garder un
maximum de contrôle ;

13.8 Evaluer la situation de crise

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Une des premières tâches de la cellule de crise est d’évaluer la situation et, en
particulier, de se demander si les événements en cours peuvent donner lieu à une crise majeure
et durable. Une façon simple de procéder est de recenser les ingrédients de la crise, autrement
dit tout ce qui peut faire dégénérer en crise une urgence post accidentelle.

13.9 Model du document dévaluation

ingrédients Fort Moyen Faible

Nature

Bilan victimes

Bilan matériel

Bilan environnemental

Bilan financier

Potentiel d’extension

Proximité (aux yeux du grand public)

géographique

émotionnelle

Notoriété (marques, entreprise, site, etc.)

Antécédents

Appétit des médias

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14 Secours et premiers soins


Le secourisme est l’art d’apporter les premiers soins d’urgences, avec ou sans matériel, a des
personnes dont l’intégrité physique est menacée.

Porter secours à une personne en difficulté est un devoir moral, mais également un devoir
légal, la non-assistance à personne en danger est passible de poursuites judiciaires.
On sait ô combien les premiers gestes sont capitaux quant au pronostic de survie d’un blessé
grave. Il serait bon que tout Algérien connaisse ces gestes. Bien entendu ce serait positif pour la
santé publique, mais pensez également que ces personnes en détresse peuvent être vos
parents, vos enfants etc.

Evidemment ne s’improvise pas secouriste qui veut, certains gestes maladroits pouvant aggraver
l’état de santé de la victime. C’est pourquoi il existe en Algérie plusieurs types de formations aux
techniques du secourisme, qui peuvent être suivies par les professionnels

En cas d'accident avec lésions corporelles, il est important de connaître et de mettre en pratique
les "gestes qui sauvent" afin de ne pas aggraver les blessures et de réduire l'importance des
séquelles éventuelles. Ces gestes doivent se faire avant l'arrivée des secours et du médecin
d'urgence.
Le staff de la sécurité SCGB a donc le devoir de faire une analyse, de définir le nombre de
personnes qui devra être formé et d'organiser, en collaboration avec le chargé de sécurité, les
cours nécessaires.
Un sauveteur est designer dans chaque groupe de travail pour assurer :
 Les premiers secours en cas de nécessité,
 Le massage cardiaque pulmonaire.
Les sauveteurs peuvent jouer un rôle important et être les artisans qui permettront d'atteindre les
objectifs définis par la direction, soit diminuer les accidents et les éliminer.
Il est donc opportun qu'ils soient nombreux, car aucun sauveteur ne souhaite mettre réellement
en pratique les cours qu'il aura suivis et mettra donc tout en œuvre pour éviter qu'un collègue ou
lui-même n'ait un accident.
Ces personnes seront les ambassadeurs de la sécurité et de la protection de la santé.

Voir plan de secours «  P A S » protéger, alerter, secourir

15. Gestion environnementale

Qu’est-ce que l’Environnement ?

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moyen que ce soit, sans son autorisation écrite

Milieu dans lequel un organisme fonctionne incluant l’air, l’eau, le sol, les ressources naturelles,
la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations

• Objectifs de l’entreprise :
– Identifier les activités, à surveiller et à maîtriser, générant des impacts.
– Définir les objectifs et cibles du système et mettre en place un Programme de
Management Environnemental,
– Définir, préciser ou compléter la politique environnementale du site

Aspect environnemental :
"Elément des activités, produits ou services d'un organisme susceptible d'interactions avec
l'environnement"

Impact environnemental :
"Toute modification de l'environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou
partiellement des aspects environnementaux d'un organisme"

1. Faire un bilan exhaustif des aspects et impacts


2. Identifier les aspects environnementaux maîtrisables des activités, produits et services
3. Déterminer les impacts significatifs

Aspects environnementaux :
 Emissions dans l'air
 Rejets dans l'eau
 Contamination du sol
 Déchets
 Utilisation de ressources
 Aspect visuel
 Emissions sonores vibrations

Impacts environnementaux :
 Pollution de l'air
 Couche d'ozone / odeurs
 Acidification
 Effet sur la santé
 Pollution de l'eau
 Destruction faune/flore
 Bioaccumulation
 Pollution du sol
 Pollution nappe phréatique
 Pollution air, eau, sol
 Diminution de ressources
 Impact visuel
 Nuisances sonores et vibratoires

15.1Déchets
A quel moment un objet devient-il un déchet et à quel moment cesse-t-il de l’être ?

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On définit le déchet comme un produit ou n’importe quel résidu issu du métabolisme ou d’une
activité humaine : domestique, industrielle ou agricole, quant il ne peut plus être utilisé à
d’autres fins, a ce moment, son existence a l’abondant , son accumulation devient nocif sur
le sol, la flore, et la faune à dégrades les sites ou le paysage, à polluer l’air ou les eaux, à
engendrer des bruits ou des odeurs ,et d’une façon générale, à porter atteinte à la santé de
l’homme et à l’environnement.

Les types et les catégories des déchets sont nombreux, (dangereux et non dangereux)

Un déchet peut devenir un phénomène néfaste et porte atteinte à la vie humaine s’il n’est pas
bien traité, comme il peut disparaître de l’existence par une gestion méthodique et
professionnelle

Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance,


matériau, produit ou, plus généralement, tout objet, bien meuble dont le détenteur se défait,
projette de se défaire, ou dont il a l’obligation de se défaire ou de l’éliminer.
Gestion des déchets
La gestion des déchets, est devenue un enjeu collectif et transversal, impliquant plusieurs
acteurs aussi bien publics que privés, cette gestion est un document de référence pour tous
les acteurs concernés, à divers degrés, à la base de cette gestion, existe donc le triple souci
de santé publique (pilier social), de qualité environnementale (pilier écologique), d’efficacité
économique (pilier économique) qui s’inscrit dans la logique de développement durable.

Les méthodes de gestion des déchets peuvent en elles mêmes entrainer un risque pour la
santé, si les différentes étapes du processus de gestion ne sont pas menées correctement.

De ce fait, il est devenu impératif de mettre en place des outils (plans de gestion,
réglementation, procédures, instruction de travail, sensibilisation et formations).

15.2 Principales catégories de déchets


CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DES COULEURS DES CONTENANTS
CONTENANTS

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TYPES DE DECHETS Pictogrammes

Sacs en plastique ou conteneurs


résistants,
déchets nocifs
étanches et auto clavables et portant le

symbole de risque biologique

déchets Sacs en plastique ou conteneurs


résistants,
inflammables
étanches et auto clavables et portant le

symbole d’inflammable

Sacs en plastique ou conteneurs


résistants,
Déchets
corrosifs étanches et auto clavables et portant le

symbole de risque biologique

Sacs en plastique ou conteneurs


résistants,
-Déchets
toxiques étanches et auto clavables et portant le

symbole de risque toxique

-Déchets
chimiques

N.B : les déchets organiques ne sont pas concernés par les pictogrammes (sacs de couleur noir)

15.3 Méthode et outil de gestion environnementale

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Aspect significatif Procédure

Dépotage de produits Mode opératoire spécifiant les


chimiques consignes de sa réalisation

Procédure spécifiant les


consignes environnementales
Rejet de COV
relatives aux moyens de
traitement de ces rejets

Gestion des déchets Consignes de tri des déchets

Consignes pour le nettoyage


Utilisation d’eau potable
des surfaces

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15.4 Cotation des aspects/impacts environnementaux

Gravité Définition Probabilité Définition

accident o événement d'exposition


ponctuel avec inhabilité rapidement l'événement provoque une lésion, due
Réduit x réversible improbable à des facteurs fortuits et aléatoires
exposition chronique avec effet Il n'y a pas de cas pour lesquels
1 x réversible rapidement l'écart à engendrer des nuisances

accident o événement d'exposition l'événement provoque une lésion, due


x ponctuel avec inhabilité réversible peu à des facteurs fortuits et aléatoires
Moyen
exposition chronique avec effet probable Il n'y a pas de cas pour les quels
2 x réversible l'écart ai engendré des nuisances

accident o événement d'exposition


ponctuel avec effets d'invalidité l'événement provoque une lésion, due
Grave   partielle probable à des facteurs fortuits et aléatoires

exposition chronique avec effets Il n'y a pas de cas pour les quels
3   d'invalidité partielle l'écart ai engendré des nuisances

accident o événement d'exposition l'événement provoquer une lésion,


ponctuel avec effets létal ou due à des facteurs fortuits et
Très   d'invalidité totale très aléatoires
grave probable
exposition chronique avec effets létal Il n'y a pas de cas pour les quels
4   ou d'invalidité totale l'écart ai engendrer des nuisances

15.5 Criticité = Gravité X Probabilité

Probabilité
G/P
4 3 2 1

1 4 3 2 1

2 8 6 4 2
Gravité

3 12 9 6 3

4 16 12 8 4

15.6 CANEVAS ANALYSE ENVIRONNEMENTALE

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Domaine/Processus Activité/Produit/Service

G F C AES AES
ASPECT IMPACT C/N Maitris
S/ACTIVITE TACHES ENVIRONNEMENTAL N A ENVIRONNEMENTAL C able

         

         

         

         

         

         

         

         

           

           

           

           

           

           

N : Situation de fonctionnement normal (y compris le démarrage, l’arrêt et la maintenance) A : Situation anormale (panne,
incendie, explosion, …)

NB : Toute transgression des règles entrainera une réaction appropriée

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Les personnes :

 Violant de façon manifeste une règle de sécurité,


 Travaillant ou conduisant sous l’emprise de l’alcool ou d’une drogue,
 Fumant hors des lieux autorisés,
 Refusant d’obtempérer à une injonction en cas de danger immédiat, sont
immédiatement écartées de la tâche en cours et les mesures de discipline
correspondantes sont appliquées.

Ce manuel contient 50 Pages éditées par la structure QHSE de l’entreprise SCGB

16 Organigramme staff HSE SCGB

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