FICHE 10-Guide Pratique Controle

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CONTRÔLE

INTERNE

1
LE CONTROLE INTERNE

DEFINITIONS

« Le contrôle interne résulte du choix et de la mise en œuvre de méthodes, de moyens et


matériels adaptés à l’entreprise et propres à prévenir, ou tout au moins à révéler, sans
retard, les erreurs et les fraudes ».

Ordre des Experts – Comptables et Comptables Agréés – 1962

« Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il


a pour but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser
l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et
procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-
ci ».

Ordre des Experts – Comptables et Comptables Agrées – 1977

DEFINITION DE LA CIE NATIONALE DES COMMISSIRES AUX COMPTES

OBJECTIFS

Assurer ou favoriser selon le cas :

 La protection et la sauvegarde du patrimoine,


 La fiabilité des enregistrements comptables,
 L’application des instructions de la Direction,
 L’amélioration des performances.

UTILITE

Il permet :

 De vérifier que toutes les opérations sont enregistrées dans les comptes (exhaustivité des
enregistrements).

 D’être assuré que tous les enregistrements portés dans les comptes sont la traduction
correcte d’une opération réelle (réalité des enregistrements).

 D’être assuré qu’une même opération est toujours traduite de la même manière.

2
DEMARCHE DU REVISEUR EXTERNE (Contractuel ou légal )

PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE

PRISE DE CONNAISSANCE DES PROCEDURES


(Y compris test de conformité)

EVALUATION PRELIMINAIRE

FORCES THEORIQUES FAIBLESSES (de conception)

CONTROLE DE PERMANENCE CONTROLES REVELATEURS

Points forts Points forts non


Appliqués appliqués

(Faiblesses d’application)

Forces Faiblesses (de conception et d’application)

EVALUATION DEFINITIVE

PROGRAMME DE CONTROLE DES COMPTES

(Forces : contrôles limités


Faiblesses : contrôles étendus)

REDACTION DU RAPPORT EXPRIMANT LA CERTIFICATION

3
EXTRAIT DES RECOMMANDATIONS DE LA C.N.C.C

APPRECIATION DU CONTROLE INTERNE

2.15 Le commissaire aux comptes doit effectuer une analyse du système de contrôle interne
de l’entreprise, afin d’en apprécier les points forts et les points faibles, et déterminer la
nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux.

2.16 Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle, comptables et
autres, que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité afin d’assurer :
 La protection du patrimoine,
 La régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en
résultent
 Une conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise,
 La conformité des décisions avec la politique de la direction.
2.17 Cette définition permet de dégager deux aspects essentiels du contrôle interne :

a) Le contrôle interne avec une incidence directe sur les comptes annuels et ayant pour objectifs :
 La protection du patrimoine et des ressources de l’entreprise,
 La fiabilité des enregistrements comptables.
Cet aspect du contrôle interne se caractérise le plus souvent, dans les entreprises, par des
sécurités telles que :
 Système d’autorisation et d’approbation,
 Séparation des tâches entre les personnes chargées de l’enregistrement comptables et
celles qui effectuent les opérations ou assurent la garde des actifs,
 Contrôle physique sur les actifs,
 Service d’audit interne
b) le contrôle interne sans incidence directe sur les comptes annules et ayant pour objectifs :
 l’application des instructions de la direction,
 l’amélioration des performances
Sous cette acception, le contrôle interne inclut généralement :
 Les analyses statistiques (production, ventes, etc…),
 Les analyses des temps et des opérations,
 Les rapports de gestion,
 Les programmes de formation du personnel,
 Les contrôles de qualité

4
2.18 le premier aspect du contrôle interne intéressera au premier chef le commissaire aux
comptes car il a une incidence directe sur la fiabilité des enregistrements comptables et,
par conséquent, des comptes annuels qui en découlent. Cependant, s’il estime que le
contrôle interne, sous son second aspect peut néanmoins avoir une incidence
significative sur la régularité et la sincérité des comptes annuels, le commissaire aux
comptes devra également procéder à son appréciation.
2.19 l’appréciation du contrôle interne étant un moyen pour le commissaire aux comptes
d’atteindre son objectif de certification de la régularité et de la sincérité des comptes annuels,
il doit en conséquence limiter ses travaux essentiellement au contrôle interne lié directement
aux comptes annuels et prendre en considération la notion d’importance relative.
2.20 les garanties qu’apporte un système de contrôle interne auquel le commissaire aux comptes
peut se fier sont supérieures à celles qui résulteraient d’un accroissement des contrôles des
comptes par sondages. Cette approche de la révision comptable permet d’assurer la mission
avec un meilleur rapport coût / efficacité.
2.21 L’existence d’un bon système de contrôle interne permet au commissaire aux comptes de
répartir la charge de travail sur une plus longue période et facilite ainsi la planification des
missions. Une partie des travaux de révision comptable peut être effectuée avant la date de
clôture et l’émission du rapport peut ainsi être plus rapide.
2.22 Le degré d’assurance que le commissaire aux comptes peut obtenir sur le contrôle interne est
indépendant de la dimension de l’entreprise concernée.
Toutefois, les procédures opérationnelles et les systèmes d’enregistrements comptables
utilisés par les petites et moyennes entreprises diffèrent de façon très significative de celles
des grandes entreprises. En effet, de nombreuses procédures, appropriées à ces dernières
entreprises, ne sont pas utilisables ou nécessaires dans les petites et moyennes entreprises ;
leurs dirigeants ont moins besoin de procédures formalisées pour la sécurité des opérations et
des enregistrements comptables en raison de leurs interventions personnelles dans les
opérations de l’entreprise. En revanche, cette implication étroite n’apporte pas les garanties
objectives que donnent un bon système de contrôle interne, incluant les séparations de
fonctions adéquates, et fournissant un assurance raisonnable que les enregistrements sont
complets.
2.23 Le commissaire aux comptes peut et doit utiliser l’appréciation du contrôle interne dans
l’exercice de sa mission auprès des petites et moyennes entreprises ; cependant, dans la
planification de ses travaux, il accordera vraisemblablement moins de confiance au contrôle
interne qu’il le ferait dans une entreprise plus grande. Il devra également porter une attention
particulière pour obtenir une assurance raisonnable que les enregistrements reflètent bien
toutes les opérations de l’entreprise (1).
2-24 L’appréciation du contrôle interne sera faite pour chacun des systèmes ou fonctions de
l’entreprise.
Cette appréciation du contrôle interne comporte deux étapes :
a) La première consiste à évaluer le système organisation – méthode et procédures mis en
place par l’entreprise. Ce système peut présenter des faiblesses de base et le risque
potentiel qui en résulte devra être soigneusement évalué.

( 1 ) cf. recommandations particulières 5.10 « Contrôle des recettes au comptant »

5
b) La seconde consiste à vérifier qu’il n’existe pas d’anomalie – d’erreurs ou irrégularités –
dans le fonctionnement du système et qu’en conséquence il produit bien les résultats
escomptés tout au long de la période examinée.

2-25 Chacune des deux étapes peut être définie comme suit:

Première étape

. Prise de connaissance du système (utilisation, si nécessaire, des diagrammes de


circulation comme moyen de description).

. Vérification, par des tests limités en nombre mais portant sur chaque catégorie
distincte de transaction, que le système décrit est bien celui qui est appliqué.

. Evaluation du système pour apprécier les forces et les faiblesses des procédures
(utilisation possible du questionnaire du contrôle interne comme moyen d’évaluation).

Cette étape est développée dans son intégralité lorsqu’un système étudié est abordé pour la
première fois. Pour les exercices ultérieurs, il conviendra d’obtenir de l’entreprise les
informations sur toute modification intervenue dans le système; le commissaire aux comptes
complètera sa description en conséquence et évaluera les effets de ces modifications sur son
appréciation des points forts et des points faibles du système.

Deuxième étape

Vérification de la permanence du fonctionnement correct du système au moyen de sondages


appropriés sur les opérations.

Ces sondages ont pour objectif :

- de vérifier qu’il n’existe pas d’anomalies dans le fonctionnement du système et, s’il en
existe, d’en déterminer l’incidence ;

- d’évaluer l’incidence des faiblesses de base révélées lors de la première étape.

2-26 En fonction du résultat de l’appréciation finale du contrôle interne, le commissaire aux


comptes sera en mesure de préparer un programme de contrôle des comptes adapté aux
particularités de l’entreprise.
2-27 Dans la préparation de ce programme, le commissaire aux comptes tiendra compte des
limites inhérentes au contrôle interne. Celui-ci est conçu plutôt en fonction des opérations
répétitives qu’en fonction des opérations exceptionnelles qui peuvent ne pas être assujetties
aux contrôles internes habituels. D’autre part, même si le contrôle interne est efficace, il
n’élimine pas entièrement le risque que la direction décide de passer outre à des sécurités
qu’elle a prévues.

2-28 Il convient que les dossiers de travail permettent de faire apparaître le lien existant entre les
résultats de l’appréciation du contrôle interne et la nature et le volume des travaux prévus
dans le programme de contrôle des comptes.

6
2-29 Le commissaire aux comptes signale aux dirigeants les observations qu’appelle de sa part le
contrôle interne. Cette communication prendra une forme appropriée, orale ou écrite, en
fonction de l’importance relative des observations.

2-30 Lorsque, dans son étude et son appréciation du contrôle interne, le commissaire aux comptes
découvre des lacunes, il appréciera si celles-ci sont d’une gravité telle qu’il doive refuser sa
certification ou l’assortir de réserves dûment motivées.

LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE

. Environnement

. Organigramme des fonctions et des hommes

. Principe de la séparation des fonctions

7
SCHEMA DE LA MACROECONOMIE

EXTERIEUR FLUX REEL

ETAT

MENAGE ENTREPRISE

INST. FINANCIER

FLUX FINANCIER

8
PLACE ET ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE

Sur le schéma de la macro-économie, nous avons vu toutes les relations qui lient l'agent
économique "entreprise" à tous les autres agents économiques.

Ces relations se transposent strictement au niveau de la micro-économie c'est-à-dire que chaque


entreprise a toues les caractéristiques de l'agent Entreprise.

Nous voyons donc qu'il n'est pas possible d'étudier et de connaître une entreprise sans étudier le
précisément possible tout son environnement.

1- ENVIRONNEMENT INTERNE

a) Les actionnaires

Connaissance -au premier rang des partenaires de l'entreprise,


Des principaux on trouve naturellement ses actionnaires.
actionnaires Population mal définie dont les desseins sont
ambigus et mal connus.

b) Les salaires

Connaissances -Rien n'est plus normal que le souhait des salariés d'être
Des conditions eux aussi mieux informés des évolutions de l'entreprise
De travail : où ils travaillent: leur participation à la vie de
.convention l'entreprise est donc fondamentale pour son avenir.
collective, Elle l'est aussi pour chacun des membres du personnel
.horaire, préoccupé par son emploi, sa rémunération et son
.échelle des développement personnel.
rémunérations,
.syndicat, -Nécessité de :
.comité et - l'information,
délégués, - du perfectionnement,
.inspection - participation à une opération d'ensemble.
du travail,
.formation -Existence du comité d'Entreprise, de délégués du personnel

- Oeuvres sociales.

c) Les dirigeants

Connaissances - Troisième partenaire interne de l'entreprise.


Des fonctions
Exercées par - Leur fonction de gouvernement de l'entreprise consiste
Les dirigeants à la fois à la diriger et à développer l'idée d'entreprise en
De leur but. la transformant en acte d'entreprendre.

- Ils ne doivent pas être les défenseurs du capital investi,


mais les promoteurs de l'entreprise créée.

9
c) Le groupe
connaissance - c’est souvent lui qui dirige en fait le développement de l’entreprise
du groupe : en prenant à sa place les grandes décisions d’orientation.

.Sa structure - mais, par ailleurs, il a souvent des moyens ( financiers en particulier)
.Sa politique qui sont supérieurs à ceux d’une entreprise isolée.
.Ses moyens
11 - ENVIRONNEMENT EXTERNE PARTICULIER
L’affrontement avec le monde extérieur, c’est le pain quotidien de l’entreprise. Qu’il
s’agisse du marché qu’elle doit créer et animer, qu’il s’agisse de la compétition dans
laquelle elle s’engage, qu’il s’agisse des institutions financières avec lesquelles elle négocie,
de l’Etat.
1) Connaissance des principaux clients de l’entreprise
- Ancienneté,
- Contrats,
- Chiffre d’affaires réalisé,
- Conditions de paiement ,
- Ristournes, remise, etc …
- Réseau commercial,
- Tarifs.
2) Connaissance des principaux fournisseurs :
- Ancienneté,
- Contrats,
- Chiffre d’affaires réalisé,
- Conditions de paiement,
- Ristournes, remise, etc …
- Réseau commercial,
- Tarifs.
3) Connaissance des organismes financiers :
- Nom des organismes,
- Prêt court terme, moyen ou long terme,
- Montant, conditions,
- Garanties exigées.
4) Connaissances du dossier fiscal :
- En ce qui concerne l’imposition au titre des contributions
directes et indirectes,
. nom et adresse de l’inspecteur central,
. nom et adresse de l’inspecteur local,
. nom et adresse du contrôleur,
.base d’imposition - patente
- IS
- TCA
- Contributions diverses.

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5) Connaissance du dossier des organismes sociaux :

- Caisses de retraites,
- C.N.P.S

6) Connaissance des conseils externes de l’entreprise :

- Conseil juridique et fiscal,


- Avocats,
- Notaires,
- Experts-comptables.

111 – ENVIRONNEMENT EXTERNE : LA BRANCHE

- Problèmes professionnels,
- Pratique de la profession.
- Les groupements d’entreprises sont de trois sortes :
- La Chambre de Commerce et d’Agriculture,
- Les groupements professionnels,
- Les groupements inter-professionnels.
- Les relations avec ces groupements sont une nécessité, elles permettent d’améliorer les le
rapports avec les entreprises de la même profession, avec la presse, et le public en général.
- Lors de sa mission et de l’enquête sur l’environnement, le réviseur doit demander :
a) Si l’entreprise entretient des rapports avec les groupements professionnels,
b) Si l’entreprise est soumise à une réglementation professionnelle :
- Association professionnelle,
- Contrôle des prix,
- Ententes,
- Plan comptable professionnel,
- Communication périodique de certains documents :
- Bilan
- Crédits obtenus
- Ratios.
c) Si l’entreprise adhère à un syndicat professionnel. Si oui, lui fournit-elle les
renseignements demandés? En quoi consistent ces renseignements?
d) Si l’entreprise utilise les renseignements fournis par la branche professionnelle
(ratios, effectif, indice de productivité, marge brute, marge nette, etc …)
e) Si les dirigeants de l’entreprise prennent le soin de lire le programme de planification
élaboré par le gouvernement et s’en inspirent pour leur politique à moyen terme.
f) Si l’entreprise a une politique commune avec d’autres entreprises sur le plan de la
commercialisation, de la distribution, de la recherche, etc …

11
ORGANIGRAMME DES FONCTIONS ET DES HOMMES

DEFINITION

Un organigramme est une représentation graphique des relations hiérarchiques et fonctionnelles


entre les différents services d’une entreprise.

DIFFERENTS TYPES D’ORGANIGRAMME

Il permet de représenter plusieurs structures :

- hiérarchique
- fonctionnelle
- hiérarchique et fonctionnelle (staff and line)

Les organigrammes d’un grand nombre d’entreprises sont un compromis entre les trois types
d’organigrammes ci-dessus mentionnés.

Ils peuvent se présenter selon la forme classique ou selon la norme de l’ASSOCIATION


FRANCAISE DE NORMALISATION (A.F.N.OR).

LES STRUCTURES REELLES

L’organigramme est une photographie à un moment donné de la structure d’une entreprise.


Il doit être constamment tenu à jour. Le réviseur doit être vigilant car l’organigramme qui lui est
transmis par les dirigeants n ‘est pas toujours le reflet de l’organisation réelle de l’entreprise
contrôlée.

Le réviseur en plus de l’organigramme général de l’entreprise, doit connaître les organigrammes des
différentes fonctions.

Ces organigrammes lui permettent de mieux apprécier le fonctionnement de l’organisation


existante.

ORGANIGRAMME EN " RATEAU "

B C D E F

Le contrôle hiérarchique ne doit pas s’exercer directement sur plus de cinq personnes.

12
ORGANIGRAMME EN " CORDE A NŒUDS "

D E F G H

La transmission des informations descendantes et ascendantes est longue et il existe des risques de
déformation.

ORGANIGRAMME EN " PYRAMIDE "

B C

D E F G

Le contrôle hiérarchique est efficace, mais il faut vérifier la délégation de pouvoirs et s'assurer de la
bonne circulation des informations.

13
P.D.G

DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR


ADMINISTRATIF TECHNIQUE COMMERCIAL GENERAL

DIRECTEUR DIRECTEUR
USINE 1 USINE 2 DIRECTEUR
USINE 3

CHEF RESPONSABLE RESPONSABLE CHEF RESPONSABLE RESPONSABLE CHEF RESPONSABLE RESPONSABLE


COMPTABLE 1 COMMERCIAL1 PRODUCTION 1 COMPTABLE 2 COMMERCIAL2 PRODUCTION 2 COMPTABLE 3 PRODUCTION 3 PRODUCTION 3

14
ENTREPRISE
DU PONT

DURAND
FONCTION
DUVAL
DUFOUR
DE SERVICE

BRETON

LORAIN
SOUS CHEF DE SERVICE ENTREPRISE

GASTON
CHEF DE SECTION

GERMAIN
LEBLAN
CONTREMAITRE

ANDRE
PLAT
VIDUL
CHEF DE D’EQUIPE

EFFECTIFS 12 50 20 6 3 1 2 12 6 5 15
DIR Général

DIR ADMIV.

CONTRATS
SCE Général

CHEF COMPT.
contentieux

JURIDIQUE
ATTRIBUTIONS

PROCEDURE
RECOUVRE.

SUIVI

SUIVI
COULEUR

COMPTES BUDGET

N° COMPTE

15
PRINCIPE DE LA SEPARATION DES FONCTIONS
Dans chaque service de l’entreprise, il existe cinq fonctions :
- Accès aux pièces,
- Accès aux valeurs,
- Exécution,
- Comptabilité,
- Contrôle.
Dans chaque service une même personne ne peut pas avoir deux ou plus de deux de ces fonctions.

PROCEDURE DES ACHATS ET DES FRAIS GENERAUX

Tableau des incompatibilités de fonction

Nom des responsables


Fonctions
- Demandeurs d'achats
- Etablissement des commandes
- Autorisation des commandes
- Réception - contrôle quantité
- contrôle qualité
- Rapprochement commande - réception - facture -

- Contrôle du calcul Des factures


- Bon à payer
- Tenue du journal des achats
- Liste des bons de réception sans facture
- Tenue des comptes fournisseurs
- Rapprochement des relevés fournisseurs
avec les comptes
- Rapprochement de la balance fournisseurs
avec le compte collectif
- Emission des chèques
- Signature des chèques
- Envoi des chèques
- Acceptation des traites
- Tenue du journal des effets à payer
- Tenue du journal de trésorerie
- Approbation des retours
- Contrôle du calcul Des avoirs
- Accès à la comptabilité générale.

16
PROCEDURE DES VENTES

Tableau des incompatibilités de fonctions

Nom des responsables


Fonctions

– Réception des commandes


– Examen de la solvabilité des clients
– Etablissement Des commandes
– Autorisation des commandes
– Expédition
– Facturation

– Rapprochement commande - expédition -


Facture
– Contrôle du calcul des factures
– Tenue du journal des ventes
– Vérification de la continuité des
numéros des factures comptabilisées
– Liste des bons d'expédition non facturés
– Tenue des comptes clients
– Etablissement Des relevés clients
– Rapprochement des relevés clients avec
les comptes
– Etablissement de la balance clients par
ancienneté
– Relance des clients
– Rapprochement de la balance clients
avec le compte collectif
– Relevé des chèques reçus au courrier
– Détention des effets à recevoir
– Tenue du journal des effets à recevoir
– Tenue du journal de trésorerie
– Approbation des avoirs
– Etablissement Des avoirs
– Contrôle du calcul des avoirs
– Accès à la comptabilité générale

17
PROCEDURES DES IMMOBILISATIONS

Tableau des incompatibilités de fonctions

Nom des responsables


Fonctions

– Approbation des budgets

– Emission des commandes

– Autorisation des commandes

– Réception

– Contrôle qualité

– Rapprochement commande – réception


- facture

– Bon à payer

– Signature des chèques

– Acceptation des traites

– Tenue des fiches individuelles


d'immobilisations

– Rapprochement des fiches avec la


comptabilité

– Responsabilité de l'inventaire physique

– Rapprochement des fiches avec


l'inventaire physique

– Approbation des ajustements après


inventaire

– Autorisation des cessions

– Détermination des prix de cessions

18
PROCEDURE DES STOCKS

Tableau des incompatibilités de fonctions

Nom des responsables


Fonctions

– Magasin

– Réception

– Expédition

– Tenue des fiches de stock en quantité

– Tenue des fiches en quantité et en valeur

– Responsabilité de l'inventaire physique

– Rapprochement inventaire physique –


inventaire permanent

– Approbation des ajustements après


inventaire

– Responsabilité de l'évaluation des stocks

– Rapport sur les stocks à déprécier

– Autorisation de cession des stocks


dépréciés

19
PROCEDURE DE TRESORERIE

Tableau des incompatibilités de fonctions

Noms des responsables


Fonctions

– Détention des carnets de chèques

– Préparation des chèques

– Signature des chèques

– Envoi des chèques

– Tenue du journal de trésorerie

– Liste des chèques reçus au courrier

– Dépôt en banque des chèques ou espèces

– Comparaison de la liste des chèques


reçus au courrier ou des bordereaux de
remise en banque avec le journal de
trésorerie

– Tenue des comptes clients

– Tenue des comptes fournisseurs

– Réception des relevés bancaires

– Etablissement des états de


rapprochements bancaires

– Tenue de la caisse

– Détention des chèques reçus des clients

– Accès à la comptabilité générale

20
PROCEDURE PAYE

Tableau des incompatibilités de fonctions

Noms des responsables


Fonctions

– Approbation des entrées ou des sorties


de personnel

– Détermination des conditions de


rémunération

– Autorisation des primes

– Approbation des temps de présence

– Autorisation d'acomptes ou avances

– Préparation de la paye

– Vérification du calcul de la paye


– Préparation des enveloppes de paye
– Distribution des enveloppes
– Signature des titres de paiement
– Tenue du journal de paye
– Détention des dossiers individuels du
personnel
– Comparaison par sondage du journal de
paye avec les dossiers individuels
– Etablissement des états de
rapprochement du compte bancaire
réservé aux salaires
– Contrôle des comptes de personnel et de
charges
– Accès à la comptabilité générale

21
LA PRISE DE CONNAISSANCE DES PROCEDURES

OBJECTIF : Quels sont les procédures ?

DEFINITION DES PROCEDURES

"Par procédures, il faut entendre principalement les consignes d'exécution des tâches,
les documents utilisés, leur contenu, leur diffusion et leur conservation, les
autorisations et approbations, la saisie et le traitement des informations nécessaires à
la vie de l'entreprise et de son contrôle".

( O.E.C.C.A. "Le contrôle interne).

LES DIFFERENTES TECHNIQUES UTILISEES

– Le libre entretien,

– Les questionnaires descriptifs et les guides opératoires,

– Les diagrammes de circulation.

LES TESTS DE CONFORMITE

22
LE LIBRE ENTRETIEN

DEFINITION

C’est la technique de prise de connaissance la plus informelle. Elle consiste à se faire


décrire les procédures en vigueur sans utiliser le moindre support.
Cette description narrative est également appelée mémorandum.
Exemple :
Description partielle d’un circuit ventes (commande, expédition).
- Les commandes émanent des clients par courrier ou par téléphone
- Elles sont réceptionnées par " A " qui établit une liasse commande en trois
exemplaires.
Cette liasse comporte les caractéristiques du client, la désignation des
marchandises commandées, les quantités, le prix et les modalités de paiement
et de livraison.
- Cette liasse est transmise à " B " du service expédition.
- " B " complète la liasse de la date d’expédition, des quantités expédiés et la
signe.
- Le premier exemplaire est joint au colis.
- Le deuxième exemplaire est transmis à " C " du service facturation.
- Le troisième exemplaire est transmis à " D " du service achats en cas de
commande incomplète.

- Avantages et inconvénients

Cette technique possède quelques avantages. Elle permet une certaine


souplesse dans le déroulement de la conversation qui conduit les interlocuteurs
se sentant moins contrôlés à être plus prolixes et plus coopératifs. Le réviseur
peut même être amené à connaître des faits qui ne lui auraient pas été révélés
s’il avait utilisé une autre approche.
Néanmoins, cette technique présente l’inconvénient majeur de ne pas pouvoir
être utilisée lorsque la procédure est relativement complexe. En effet, la
synthèse de la masse des informations recueillies oralement est souvent
difficile à effectuer. Les propos tenus sont quelquefois diffus, ils mêlent assez
fréquemment l’essentiel et l’accessoire et certains aspects importants sont
parfois omis.

Ainsi cette méthode n’est recommandée que dans les cas simples.

23
LES QUESTIONNAIRES DESCRIPTIFS ET LES GUIDES OPERATOIRES

DEFINITION

Ces questionnaires servent, d’où leur appellation, à décrire les procédures. Ils
sont aussi appelés " questionnaires ouverts " par opposition aux
" questionnaires fermés " qui ont pour objet d’évaluer le contrôle interne.

Ils se caractérisent par le fait qu’une réponse par " oui " ou par " non " aux
différentes questions est impossible. Celles-ci impliquent obligatoirement des
développements et nécessitent une compréhension du système.

Les guides opératoires, quant à eux, sont semblables aux questionnaires


descriptifs à la différence près qu’ils ne se présentent pas sous forme de
questions.

Exemple :

Description partielle d’un circuit ventes (commande, expédition).

- De quelle manière arrive les commandes ?

- Quelles sont les documents établis par l’entreprise au moment de la


réception des commandes ?

- Sous quelle forme la réception et l’acceptation des commandes sont-


elles confirmées aux clients ?

- Par qui et sous quelle forme est donnée au magasinier l’autorisation


de laisser sortir les marchandises ?

- Dans quelle conditions et sur quels documents sont notées les sorties
des produits livrés ?

- Sous quelle forme est assuré le contrôle de l’exécution dans les


délais prévus des commandes reçues ?

Avantages et inconvénients

Les questionnaires et les guides opératoires pallient partiellement les


inconvénients du libre entretien. Le réviseur peut, en effet, utiliser ces
documents comme support de la discussion. Ceux-ci constituent en
réalité des aide-mémoire qui lui permettent de ne pas oublier certains
points importants des procédures étudiées.

Ces documents possèdent, par contre, l’inconvénient d’être standards.


Il est de ce fait nécessaire de les adapter à chaque entreprise contrôlée.

24
LES DIAGRAMMES DE CIRCULATION

DEFINITION

" Un diagramme est une représentation graphique d’une suite


d’opérations, dans laquelle les différents documents, postes de travail, de
décisions, de responsabilité, d’opérations sont représentés par des symboles
réunis les uns aux autres suivant l’organisation administrative de
l’entreprise ".

( O.E.C.C.A. " le contrôle interne ") .

Le diagramme de circulation est également appelé circuit de documents.

Symboles

L’ établissement d’un diagramme suppose l’emploi d’une table de symboles.


Il existe plusieurs tables mais le choix de l’une d’entre elles n’est pas
fondamental. Il faut seulement que le graphisme des symboles soit le plus
simple possible et qu’à l’intérieur d’un même groupe de travail les symboles
utilisés soient toujours les mêmes.

- Les différentes présentations d’un diagramme

Un diagramme peut se présenter verticalement ou horizontalement.

- Dans un diagramme vertical, les opérations successives sont


transcrites sur des feuilles se présentant ainsi :

Description narrative Description graphique

Passant d’un service à un autre verticalement on ne peut suivre


intégralement qu’une seule ligne de flux dans l’ordre
chronologique. Une séparation horizontale est tracée chaque
fois que l’on change de service.

- Dans un diagramme horizontal, les opérations successives sont


transcrites sur des feuilles de grand format (surtout en largeur )
se présentant ainsi :

25
SERVICE A SERVICE B SERVICE C SERVICE D SERVICE E

L’impératif de clarté du diagramme conduit le réviseur à réduire au maximum les explications


qu’il porte directement sur la description graphique. Il est alors nécessaire d’utiliser un
système de renvois en annexe.
Il est possible de dessiner simultanément autant de lignes de flux que de documents.

Exemples :

Description partielle d’un circuit ventes (commande expédition, facturation) sous forme de
diagrammes : vertical et horizontal.

Cet exemple est présenté dans les pages suivantes.

26
-REPRESENTATION SOUS FORME DE DIAGRAMME VERTICAL

DESCRIPTION NARRATIVE DESCRIPTION GRAPHIQUE

-RECEPTION DES COMMANDES


COURRIER TELEPHONE
- ETABLISSEMENT DE LA
LIASSE COMMANDE

3
2
LIASSE 1
COMMANDE

-EXPEDITIONS
DATE
VERS LE SERVICE D’EXPEDITION
ACHATS EN CAS 3 QUANTITES 1 DANS LE
DE COMMANDE EXPEDIEES COLIS
INCOMPLETE SIGNATURE

A
4 INVENTAIRE
PERMANENT

4
-ETABLISSEMENT DES NUMERO DE 3
2 3 COMPTABILITE
FACTURES COMMANDE GENERALE
FACTURE 1
NOTE SUR LA PRE-NUMEROTEE
FACTURE

CLIENT

2
TARIF

COMPTES CLIENTS

27
- REPRESENTATION SOUS FORME DE DIAGRAMME HORIZONTAL

SERVICE COMMANDE SERVICE EXPEDITION SERVICE FACTURATION

NUMERO DE
COMMANDE
NOTE SUR LA
FACTURE
A
COURRIER TELEPHONE

3 DATE 4 4
INVENTAIRE PERMANENT
2 D’EXPEDITION 3
LIASSE 1 QUANTITES 2 COMPTABILITE GENERALE
COMMANDE 2 FACTURE 1
EXPEDIEES
PRE-NUMEROTEE COMPTES CLIENTS
SIGNATURE

1 1

3
DANS LE COLIS
CLIENT

VERS LE SERVICE ACHATS EN CAS DE


COMMANDE INCOMPLETE

28
Avantages et inconvénients

L’utilisation des diagrammes permet d’acquérir une connaissance approfondie de l’ensemble


de la procédure étudiée. Ils décrivent le cheminement des différents documents résultant d’un
ensemble d’opérations. Par simple visualisation, le réviseur aura la possibilité d’analyser
tous les aspects d’une opération et notamment les contrôles qui sont prévus (séquences
numériques, comparaison de documents, vérification arithmétique, visas divers…).

Par contre, la méthode est assez longue à mettre en œuvre. La précision demandée exige de
la part du réviseur, de la logique, du soin et de l’expérience. De plus, les diagrammes ne
fournissent aucune indication sur le facteur temps (durée des cycles d’opération, temps
séparant l’enchaînement de deux opérations…) et certaines opérations se prêtent mal à une
description graphique.

Le diagramme vertical est assez simple à rédiger. La ligne de flux unique permet un tracé
facile et il pose peu de problèmes de lecture et de compréhension grâce à la correspondance
qui existe entre la partie graphique et la partie narrative. Malheureusement, cette ligne de
flux unique limite la portée du diagramme et celui-ci ne donne pas une vision d’ensemble du
circuit. De plus, il ne donne aucune indication sur la séparation des tâches.

Le diagramme horizontal présente les caractéristiques inverses du diagramme précédent. Il


est plus difficile à concevoir compte tenu notamment du nombre de flux possibles. Comme il a
déjà été indiqué, des renvois sont presque toujours indispensables en annexe pour ne pas le
surcharger exagérément. Par contre, il possède plusieurs avantages appréciables . Il permet
la synthèse grâce à la visualisation intégrale du circuit et l’analyse grâce au regroupement
des opérations par service. En outre, il facilite l’appréciation du degré d’auto-contrôle que
réalise la séparation des tâches.

La technique du diagramme est donc à recommander pour l’étude d’ensemble des procédures
assez complexes comportant un nombre élevé de documents.

29
SYMBOLES POUR REPRESENTER LES CIRCUITS DE DOCUMENTS

DOCUMENT.
LE TRIANGLE NOIR INDIQUE OÙ LE DOCUMENT EST PPREPARE INITIALEMENT
INDIQUER :

PRENUMEROTE PRENUMEROTE
NUMEROTE QUAND EMIS
NON NUMEROTE

LIASSE DE DOCUMENTS ; LE NOMBRE DE DOCUMENTS REPESENTES


A CELUI DE LA LIASSE.

INDIQUER LES COULEURS OU LES NUMEROS.

CLASSEMENT PROVISOIRE LA LETTRE DANS LE TIANGLE A – ALPHABETI


INDIQUE LE MODE DE QUE
CLASSEMENT.
N - NUMERIQUE

C – CHRONOLO-
GIQUE SANS
ORDRE

CLASSEMENT DEFINITIF.

CIRCULATION PHYSIQUE D’UN DOCUMENT.

TRANSFERT D'INFORMATIONS D'UN DOCUMENT A UN AUTRE.

SORTIE D'UN DOCUMENT.


INDIQUER LA DESTINATION OU L'ORIGINE DU
DOCUMENT

ARRIVEE D'UN DOCUMENT.

DESTRUCTION D'UN DOCUMENT

30
POINT DE DEPART D'UN CIRCUIT PLACE AU-DESSUS DU DOCUMENT

INITIAL.

RENVOI A UNE AUTRE PAGE AU MEME SYMBOLE PORTANT LA MEME


A
LETTRE.

OPERATION ADMINISTRATIVE.

INDIQUER BRIEVEMENT L'OPERATION DANS LE CERCLE.

SYMBOLE A NE PAS TROP UTILISER.

J RATTACHEMENT PHYSIQUE DE DOCUMENTS DIFFERENTS.

OUI CHOIX : INDIQUER LA QUESTION DANS LE LOSANGE

NON

31
DOCUMENT RECAPITULATIF.

DOCUMENT PREEXITANT ET PERMANENT :


TARIF, LIVRE, INVENTAIRE …

BANDE D’ADDITIONNEUSE.

? SYMBOLE A UTILISER LORSQUE L’ON NE CONNAIT PAS

32
CONTRÔLE DES
COMPTES

33
LA REPONSE A UN CHOIX.
1- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

OBJECTIFS DU CONTRÖLE DES COMPTES

A. S’assurer que tous les frais engagés par la société et répondant aux définitions des
postes listés ci-dessous sont inscrits à l’actif de façon constante et conformément aux
principes comptables généralement admis.
B. S’assurer que l’amortissement des éléments susceptibles d’être amortis est calculé de
façon constante.
C. S’assurer qu’il n’existe aucune perte latente par rapport aux valeurs nettes comptables
des immobilisations incorporelles.
D. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux
suivantes :

BILAN
201 Frais d’établissement
211 Frais de recherche et développement
212 Brevets, licences, Concessions et droit similaires…
215 Fond commercial
216 Droit au bail
218 Autres droits et valeurs incorporelles
281 Amortissement des immobilisations incorporelles
291 Provision pour dépréciation des immobilisations incorporelles

COMPTE DE RESULTAT
6812 Dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles
6913 Dotation aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
721 Production immobilisée immobilisations incorporelles
798 Reprise sur amortissement
7913 Reprise sur provision pour dépréciation des immobilisations incorporelles
811 Valeurs comptables des immobilisations incorporelles cédées
821 Produits des cessions d’immobilisations incorporelles
6342 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires

34
LISTE DES CONTRÖLES POSSIBLES

1. Obtenir le tableau des mouvements (brut, amortissements, et provisions) des


immobilisations incorporelles.

2. Vérifier les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent.

3. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les
procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la
date à laquelle elles devront l’être.

4. S’assurer par examen du tableau des mouvements qu’aucune variation anormale n’est
intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en
cause les conclusions.

5. Vérifier les mouvements de l’exercice avec les justificatifs. S’assurer que tous les droits
de mutation ont été payés.

6. Passer en revue les comptes de charges et confirmer qu’aucun élément, qui aurait dû
être comptabilisé en immobilisation incorporelle, n’a été passé en charges.

7. Vérifier que les amortissements sont calculés de manière constante et sur une durée
compatible avec la nature de chaque catégorie (durée de protection, durée de bail…).

8. Vérifier que toutes les redevances de brevets, licences…ont été comptabilisées en profit
sur la bonne période.

9. En cas de cession en cours d’exercice, vérifier le calcul des plus ou moins values et leur
traitement fiscal.

10. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les
travaux concernant les immobilisations.

11. vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés.

35
2- IMMOBILISATIONS CORPORELLES

OBJECTIFS DU CONTRÖLE DES COMPTES

A. S’assurer que les montants inscrits aux postes d’immobilisations reflètent l’intégralité
- des biens dont l’entreprise est propriétaire et qu’elle utilise.
- des coûts encourus pour l’acquisition ou la création de ces biens.
B. S’assurer que les montants figurant en dotation aux amortissements et en
amortissements cumulés reflètent l’intégralité des amortissements calculés
conformément aux principes comptables généralement admis appliqués de façon
constante.
C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux suivants :

BILAN

22 Terrain
23 Bâtiments, installation technique et agencements
24 Matériel
227 Terrain mis en concession
237 Bâtiments industriel, agricoles et commerciaux mis en concession
229 Aménagement de terrain en cours
239 Bâtiments et installations en cours
249 Matériel en cours
282 Amortissements des terrains
283 Amortissements des bâtiments installations techniques et agencements
284 Amortissement du matériel
292 Provision pour dépréciation de terrains
293 Provisions pour dépréciation des bâtiments, installations techniques et agencements
294 Provisions pour dépréciation du matériel
2927 Provision pour dépréciation des terrains mis en concession
2937 Provision pour dépréciation des bâtiments industriels, agricoles et commerciaux mis
en concession
2939Provision pour dépréciation des bâtiments et installations en cours
2929Provision pour dépréciation des aménagements de terrains en cours
2949 Provision pour dépréciation du matériel en cours

36
COMPTE DE RESULTAT

6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles


6914 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
852 Dotation aux amortissements hors activités ordinaires
7073 Locations diverses

722 Production immobilisée : immobilisations corporelles


822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles
798 Reprises d’amortissements
7914 Reprises de provisions d’exploitation pour dépréciation des immobilisations
corporelles

37
LISTE DES CONTRÖLES POSSIBLES
1. Obtenir le tableau des mouvements d’immobilisations (valeurs brutes et
amortissements).
2. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les
procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et
la date à laquelle elles devront l’être.
3. S’assurer par examen du tableau des mouvements qu’aucune variation anormale
n’est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait
remettre en cause les conclusions.

CONTRÖLE DE L’EXISTENCE

4. Si la société procède à un inventaire physique

a) Examiner les procédures suivies


b) Assister à la prise d’inventaire
c) Vérifier que le fichier et les comptes sont mis à jour
d) Obtenir des explications pour tout écart important.

5. Si des immobilisations importantes sont détenues par des tiers, appliquer la


procédure de confirmation directe.
6. Vérifier l’existence physique des actifs importants.

CONTRÖLE DE LA PROPRIETE

7. Vérifier les titres de propriété de la société en ce qui concerne les terrains et les
immeubles et s’assurer auprès du conservateur des hypothèques ou au moyen
d’autres procédures s’ils sont ou non hypothéqués, ou s’ils ont subi une autre
aliénation possible.
8. Pour les acquisitions et cessions de l’exercice voir ci-après.

CONTROLE DE LA VALIDITE

a) Général

9. Rapprocher les soldes d’ouverture (valeur brute et amortissement) avec les comptes de
l’exercice précédent.
10. S’assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux
totaux inscrits sur le compte du grand livre.
11. Tester l’exactitude des calculs arithmétiques du fichier des immobilisations.
12. Vérifier l’exactitude des totaux du tableau des mouvements (brut et
amortissement)

b) Acquisitions

13. Vérifier les principales acquisitions de l’exercice physiquement et avec des


contrats, procès-verbaux du conseil d’Administration, des budgets
d’investissements et des justificatifs (commandes, factures, paiements)

38
14. S’assurer concernant les acquisitions, que les frais de transport, droits de
douane, frais d’installation et de montage ainsi que la T.V.A. sur véhicule de
tourisme et des logements sont immobilisés.
15. S’assurer concernant les acquisitions, que les droits d’enregistrement et les
commissions ou la T.V.A. sur les équipements autres que les véhicules de
tourisme et des logements, ne sont immobilisés.
16. Vérifier que les acquisitions des immobilisations ont bien été soumises aux
droits de mutation correspondant à leur nature (vérification du domaine
respectif de la T.V.A immobilière et des droits d’enregistrements).
17. S’assurer que la T.V.A. n’a pas été récupérée indûment sur des biens exclus du
droit de déduction.
18. Attacher une attention particulière aux divers travaux effectués
19. sur des locaux ou des terrains pris à bail.

39
20. Rechercher si l’acquisition d’éléments corporels ne s’accompagne pas d’une
prise de clientèle.
21. Vérifier que l’entreprise n’a pas passé en charges des éléments constitutifs du
prix de revient des immobilisations (honoraires d’architectes, coût
d’installation et travaux d’aménagement d’un terrain, taxe d’équipement, etc.).
22. Rechercher les dépenses dont l’importance et la nature leur confèrent le
caractère d’immobilisations (attacher une attention particulière en ce qui
concerne les « grosses réparations » susceptibles d’être rejetées des charges de
l’exercice) et inversement s’assurer qu’aucune charge n’a été immobilisée.
23. Au cas où il y a eu production d’immobilisations par l’entreprise, s’assurer que
les coûts imputés sont corrects.

c) Cessions

24. Vérifier les principales cessions de l’exercice avec les documents justificatifs
(facture, autorisation, encaissement du prix, certificat de destruction…).
25. Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du
fichier.
26. Au cas ou il y a des cessions d’immobilisations, s’assurer que les plus ou moins-
values dégagées sont comptabilisées correctement, et que la ventilation entre
plus et moins-values à long terme et à court terme est correcte. Consulter les
règles fiscales.
27. En cas de cession d’un bien immobilisé, vérifier le reversement de T.V.A.
28. Amortissements
29. Déterminer si la base d’évaluation et les taux utilisés pour l’amortissement sont
appropriés, compte tenu des durées de vie probables des actifs et de leur
utilisation pendant l’exercice.
30. Vérifier avec le dossier permanent que les taux utilisés (et mode) sont les mêmes
que ceux de l'exercice précédent. Sinon évaluer l’impacte du changement sur le
résultat.
31. Vérifier que la charge d’amortissement de l’exercice a été correctement calculée
et enregistrée. Vérifier notamment :
a) L’application du prorata temporis sur les acquisitions et cessions de
l’exercice.
b) La dotation sur les immobilisations antérieures.
c) La concordance entre le montant passé en charge et les mouvements du
bilan.
32. S’assurer que la limitation des amortissements des véhicules de tourisme (y
compris ceux acquis en leasing et les locations de plus de trois mois) a bien été
respectée (réintégration tableau 2057).
33. Vérifier le respect des règles fiscales en matière de comptabilisation de
l’amortissement linéaire minimum.
34. Vérifier que les immobilisations ayant bénéficié de l’aide fiscale aux
investissements sont amorties sur la valeur diminuée du montant de l’aide
(Aides fiscales prévues par les lois du 18 mai 1966, du 9 octobre 1968 et du 29
mai 1975).
35. Vérifier que la base d’amortissement des immobilisations ayant bénéficié de
l’aide fiscale à l’investissement 1979-1980 et 1980-1985 n’ a pas été diminuée
du montant de l’aide.

40
36. Vérifier le respect des différentes dispositions relatives à ces
aides.

d) Solde en fin d’exercice

37. S’assurer que le compte « immobilisations en cours » ne contient pas des actifs déjà en
service. Comparer les coûts (y compris pour les en-cours terminés pendant l’exercice)
avec les budgets. Expliquer les écarts importants.
38. Rapprocher les montants immobilisés de ceux portés sur la déclaration de taxe
professionnelle.
39. Si certaines immobilisations ne sont pas utilisées, vérifier que leur valeur nette n’excède
pas la valeur probable de réalisation.

e) Réévaluation

Lorsque les immobilisations ont été réévaluées, s’assurer que leur valeur d’utilité ne s’est pas
dépréciée.

- S’assurer qu’aucun élément ne permet de penser que la valeur des immobilisations a


pu faire l’objet d’une Transaction ou d’une expertise récente à un prix inférieur à
celui ayant servi à la réévaluation ;
déprécier :
- Mesure et ordre administratif (exemples : expropriation, loi antipollution) ;
- Cession ayant dégagé des moins values comptables.
40. Si les terrains et les constructions ne sont plus utiles à la réalisation de l’objet social, la
valeur du marché, frais de vente déduits, reste-t-elle au moins égale à la valeur réévaluée ?
41. Existe-t-il un dossier justifiant que la valeur des immobilisations calculées selon des bases
identiques à celles ayant servies pour la réévaluation, n’a pas diminué ?
42. Les amortissements ont-ils bien été calculés sur les valeurs réévaluées ?
43. Vérifier les mouvements de l’écart de réévaluation

g) Autres produits et charges.

44. Si des immobilisations sont données en location, vérifier, avec les contrats, que tous les
loyers de l’exercice ont été enregistrés.

h) Informations complémentaires et hors bilan

45. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les immobilisations.
46. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètent et conforment
aux chiffres précédemment vérifiés.

41
3- TITRES DE PARTICIPATIONS
ET CREANCES RATTACHEES A
DES PARTICIPATIONS

OBJECTIFS DU CONTRÔLE DES COMPTES

A. S’assurer que les montants inscrits au bilan en titres de participation, en titres de placement
et en comptes courants reflètent l’ensemble des titres appartenant à la société, valorisés en
accord avec les principes comptables à chacun de ces actifs.

B. S’assurer que les montants inscrits au compte des résultats représentent bien l’intégralité
des produits, gains ou pertes imputables à l’exercice et correspondent à des transactions
effectuées à des conditions normales.

C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux suivants:

BILAN

181 dettes liées à des participations


182 Dettes liées à des sociétés en participation
26. TITRES DE PARTICIPATION

27. AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES


274. Titres immobilisés
277. Créances rattachées à des participations

296. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES PARTICIPATIONS


297. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES AUTRES IMMOBILISATIONS
FINANCIERES
46 ASSOCIES ET GROUPE
467. Actionnaires restant dû sur capital appelé
50. TITRES DE PLACEMENT

590. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES VALEURS MOBILIERES DE


PLACEMENT

COMPTE DE RESULTAT

677. Charges sur cessions de titres de placement.


654. Valeurs comptables des cessions courantes d’immobilisations.
697. Dotations aux provisions financières
772 Revenus des participations.
777. Gains sur cessions de titres de placement
774. Revenus des titres de placement.
779. Reprise sur charges provisionnées financières
816. Valeurs comptables des cessions d’immobilisations financières

42
LISTE DES CONTRÔLES POSSIBLES

1. Obtenir le tableau des mouvements de titres (en nombre, valeur brute et valeur nette) pour
chacune des catégories ainsi que le détail des comptes courants.

2. Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures
de contrôle interne pour déterminer l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle
ils devront l'être.

3. S'assurer par examen du tableau des mouvements qu'aucune variation anormale n'est
intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en
cause les conclusions.

CONTRÔLE DE L'EXISTENCE ET DE LA PROPRIETE

4. a) Vérifier l'existence physique des titres, ou procéder à une demande de confirmation


directe, si des titres
importants sont détenus par des tiers.
Pour les participations qui ne sont pas matérialisées par des titres (sociétés en nom
collectif, sociétés
civiles, groupements d'intérêt économique, etc…) prendre connaissance des
documents sociaux et obtenir
les extraits certifiés par les dirigeants.
b) En faisant ce contrôle, s'assurer que les titres sont au nom de la société et ne portent
aucune mention
d'aliénation.

5. Pour les achats, vérifier la note de débit de l'agent de change ou de la banque, le paiement
et les écritures comptables d'entrée.

43
CONTRÔLE DE LA VALIDITE

a) général

6. Rapprocher les soldes d'ouverture (nombre de titres, valeur brute, provision pour
dépréciation) avec les comptes de l'exercice précédent.

7. Rapprocher les soldes de fin d'exercice avec le grand-livre (titres et comptes courants).

8. Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements de titres et des analyses de
solde des comptes courants.

9. Vérifier que la classification est conforme au plan comptable.

b) comptes courants

10. Obtenir le détail des opérations passées en comptes courants par nature et
a) analyser les opérations et obtenir les justificatifs appropriés.
b) comparer les marges avec celles relatives à des opérations similaires effectuées avec
les tiers.
c) considérer le problème des conventions réglementées.

11. S'assurer que tous les rapprochements de comptes ont été effectués et que les écritures de
rapprochement ont été correctement comptabilisées.

Vérifier en particulier:
- les opérations diverses de fin d'exercice
- les transferts de fonds entre l'entreprise et ses sociétés apparentées à la fin de l'exercice
et au début de l'exercice suivant.

12. Analyser les soldes de façon à s'assurer qu'ils sont bien fondés et correctement classés.

13. Obtenir des confirmations directes de tous les soldes débiteurs et créditeurs.

14. En cas de relations avec des filiales étrangères ou des sociétés dépendantes sises à
l'étranger, contrôler le taux des rémunérations des prestations de services et, d'une manière
générale, le montant des prix de transfert.

15. Contrôle identique à opérer en ce qui concerne les relations commerciales entre sociétés
du groupe implantées sur le territoire national (être très attentif lorsque certaines sociétés
sont en situation de déficit fiscal et d'autres en position bénéficiaire).

44
CONTRÔLE DE L’EVALUATION

16. Vérifier la valeur d’origine d’achat ou d’apport des titres par l’examen des notes de débit
des agents de change ou de la banque, les rapports des commissaires aux apports et tout
autre justificatif : s’assurer que les frais accessoires ne sont pas compris dans cette valeur.

17. Se renseigner sur les critères retenus pour l’évaluation des titres et des comptes courants à
la clôture de l’exercice ; examiner les bilans certifiés et les documents présentés aux
dernières assemblées et estimer la valeur mathématique des titres.
Pour les titres cotés, examiner les cours de la Bourse du dernier mois, ainsi que les cours
dans la période postérieure.

18. S’assurer que l’évaluation


a) n’a pas été faite titre par titre, mais par catégorie de titres de même nature, chaque
catégorie groupant les titres émis par une même société et conférant les mêmes droits
à leur détenteur.
b) tient compte des comptes courants.

19. Apprécier la justification des provisions pour dépréciation constituées :


- si la provision a été constituée par rapport à la valeur mathématique des titres,
s’assurer que cette valeur a été corrigée, - s’il y a lieu – pour tenir compte des sur ou
sous-évaluations des actifs ou passifs de la société émettrice des titres.
- si la provision a été constituée par rapport au cours de la Bourse, s’assurer que les
titres font l’objet d’un marché significatif, et qu’il n’y a pas eu des variations
anormales du cours en fin d’exercice.
20. Si la valeur mathématique de fin d’exercice ou le cours moyen de la Bourse du dernier
mois font apparaître une diminution de la valeur par rapport à la valeur d’origine, et si une
provision pour constater cette diminution n’est pas constituée en raison d’une valeur
estimée (valeur de négociation éventuelle ou valeur d’usage), s’assurer que explication est
donnée dans les notes aux états financiers.
Apprécier avec prudence cette valeur estimée, en examinant la base et le calcul : s’assurer
que les droits de préemption, s’il en existe, ont été pris en compte.
21. S’assurer que les plus-values basées sur le cours moyen de la Bourse du dernier mois ou
sur la valeur probable de négociation n’ont pas été constatées au bilan.
22. Si la baisse anormale de certains titres est apparue comme momentanée, et si, en
conséquence, la société n’a pas provisionné tout ou partie des moins-values constatées sur
ces titres, ni constitué de provision pour risque, examiner les critères utilisés pour justifier
ce caractère momentané (ex. : cours de Bourse exceptionnellement bas en fin d’exercice)
et évaluer leur fiabilité.
23. S’assurer du respect des règles particulières aux amortissements prévus par les législations
spéciales (sociétés immobilières, sociétés conventionnées, etc…).
24. Rechercher les titres relatifs à des sociétés ou groupements dont les membres encourent
une responsabilité non limitée à la mise en capital.
Apprécier s’il y a lieu de constituer une provision pour risque.

45
25. Rechercher si la dépréciation de la participation dans un G.I.E. est supérieure aux valeurs
d'actif. Apprécier
S'il y a lieu de constituer une provision pour pertes et changes.
26. Vérifier que les montants à payer ou à recevoir en devises étrangères ont été convertis au
taux approprié et
Respectent les règles du contrôle des charges.
27. Si des titres ont été vendus après la clôture de l'exercice, comparer le prix de cession à la
valeur nette dans
les livres à la clôture.

REEVALUATION
S'assurer que la valeur des titres réévalués ne s'est pas dépréciée.
28. Vérifier que la méthode utilisée par l'entreprise pour déterminer la valeur d'inventaire des
titres est basée sur les mêmes critères que ceux utilisés pour la réévaluation.
29. Est-ce que ces critères sont toujours appropriés ?

30. Existe-t-il des éléments qui permettent de penser que la valeur d'utilité des titres a pu se
déprécier :
- transactions récentes sur les titres à un prix inférieur à la valeur réévaluée ?
- cessions ayant dégagé des moins-values comptables ?
- changement d'activité de la filiale ?

31. Existe-t-il un dossier justifiant que la valeur des titres, calculée selon les mêmes bases que
pour la réévaluation, n'a pas diminué ?

CONTRÔLE DES REVENUS ET DES GAINS OU PERTES SUR LES TRANSACTIONS

32. S'assurer que les revenus inscrits aux états financiers se rattachent à l'exercice : rapprocher
ces revenus des dividendes déclarés par les sociétés émettrices des titres.
33. Vérifier l'encaissement des revenus.
34. Pour les cessions, vérifier l'encaissement du prix de vente, les calculs des plus ou moins-
values, la réintégration des provisions antérieurement constituées, ainsi que les écritures
comptables de sortie.
35. Rapprocher les montants figurant au compte de résultat
a) du grand-livre
b) des montants figurant sur le tableau des mouvements de titres.
36. Rapprocher les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des comptes courants
avec les mouvements au bilan.

37. Rechercher les opérations intragroupe passées dans le compte de résultat et qui n'auraient
pas été identifiées au § 10. Faire le même travail (§ 10 à 15)

46
CONTRÔLE DU RESPECT DES REGLES RELATIVES AUX FILIALES ET
PARTICIPATIONS

38. Relever les participations nouvelles dont il doit être fait mention dans les rapports du
conseil d'administration ou du directoire.
A cet effet, procéder à un examen du compte << titres de participation >> ainsi que du
compte << titres de placement >> en raison de la confusion qui s'établit fréquemment
entre ces deux comptes.

39. Vérifier le tableau des renseignements concernant les filiales et les participations, joint en
annexe au bilan.

40. Vérifier si les participations ont dépassé au cours de l'exercice 10 % du capital d'une
société, et si un avis a été donné à la société en cause.

41. S'assurer qu'il n'y a pas de participations croisées directes ou indirectes (réciproques,
triangulaires, etc…).

42. Vérifier qu'en cas de participation réciproque interdite par la loi, la régularisation de la
situation a été opérée dans les délais prévus par la loi.

43. En cas d'existence de participations croisées, évaluer les conséquences :


- sur le plan légal ,
- sur la sincérité et la régularité des états financiers.

INFORMATION FINANCIERES

44. Vérifier les éléments concernant les postes ci-dessus qui figurent dans l'annexe.

45. Considérer les engagements fermes d'achat ou de vente de titres qui devraient être
mentionnés.

47
4- AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES

OBJECTIFS DU CONTRÔLE DES COMPTES


A. S’assurer que les soldes figurant au bilan concernent des montants
à recevoir entièrement recouvrables et résultant d’opérations effectuées dans le cadre de
l’activité normale de l’entreprise.
B. S’assurer que toutes les charges et tous les profits relatifs à ces comptes ont été
correctement comptabilisés.
C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux comptes
suivants :

BILAN

271 Prêts et créances non commerciales


275 Dépôts et cautionnements versés.
278 Immobilisations financières diverses
297. Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières.

COMPTE DE RESULTAT

816 Valeurs comptables de cession d’immobilisations financières.


697 Dotations aux provisions financières

48
LISTE DES CONTROLES POSSIBLES

1. Comparer les soldes figurant au bilan avec les montants de l’exercice précédent :
lorsque les postes concernés sont peu importants, l’explication des variations peut
être suffisante pour atteindre l’objectif recherché.

2. Pointer les montants inscrits au bilan avec les comptes du grand livre.

3. Lorsqu’il existe des balances nominatives, les pointer avec les comptes individuels
et vérifier le solde avec le compte collectif.

4. Obtenir des confirmations directes pour les soldes importants.

5. Analyser les soldes et vérifier les documents justificatifs.

6. Vérifier les encaissements après la date de clôture.

7. Vérifier que les dépôts de garantie et cautionnement correspondent toujours à un


service rendu.

8. S’assurer que les montants sont correctement répartis entre le long terme et le
court terme.

9. Vérifier les montants passés en charge et en profit en fonction des contrats.

10. Obtenir les détails des mouvements des provisions pour dépréciation et
a) Pointer les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent ;
b) Examiner les justifications des mouvements de l’exercice ;
c) Juger du solde à la fin de l’exercice ;
d) Vérifier les critères fiscaux utilisés pour la déductibilité.

Informations complémentaires et hors bilan

11. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les immobilisations.

12. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés

49
5- STOCKS ET TRAVAUX EN COURS

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A. S’assurer que les montants inscrits dans les comptes annuels représentent tous les produits
physiquement identifiables qui appartiennent a l’entreprise.
B. S’assurer que ces produits sont évalués au plus bas du prix de revient ou de la valeur
réalisable.
C. S’assurer que les différences constatées entre l’inventaire permanent d’une part et
l’inventaire physique d’autre part, ont été expliquées, portées à l’attention de la Direction,
et ajustées dans les comptes du grand-livre, dans l’inventaire permanent, et sur les fiches
de stocks.
D. A la fin des contrôles porter un jugement sur les principaux postes suivants :

BILAN

31. Stocks de marchandises.


32. Matières premières et fournitures liées.
33. Autres approvisionnements.
34. Produits en cours.
35. Services en-cours.
36. Produits finis.
39. Dépréciation des stocks.

COMPTE DE RESULTAT

6O3. Variation des stocks de biens achetés.


6593. Charges provisionnées d'exploitation sur stocks.
7593. Reprises de charges provisionnées d'exploitation sur stocks.
734. Variation des stocks de produits en cours.
736. Variation des stocks de produits finis

50
LISTE DES CONTROLES POSSIBLES

1. Obtenir le tableau récapitulatif des stocks et l’analyse des mouvements de provision par
rapport à l’exercice précédent.

2. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures
de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle
ils devront l’être.

3. Examiner les variations de stocks d’un exercice à l’autre et l’évolution des principaux
ratios afin de s’assurer qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis les travaux
effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions.

VERIFICATION DES QUANTITES

4. a) Assister à l’inventaire physique périodique et vérifier que les procédures (telles


qu'évaluées avec le questionnaire spécifique) sont correctement appliquées.
b) Rapprocher les informations relevées lors de l’inventaire de l’état final des stocks
(sondages ponctuels, exhaustivité de la récapitulation…).
c) Si les quantités finales par produits résultent de la centralisation de plusieurs zones de
comptages, vérifier les additions.

5. Au cas où les inventaires physiques ont eu lieu à une date antérieure à celle du bilan
a) pointer les montants du grand-livre à la date de l’inventaire avec les états récapitulatifs
valorisés des stocks à cette date.
b) Rapprocher les montants inscrits en entrées et sorties de stocks au grand-livre avec les
achats (partie concernant les stocks), la production (sorties des stocks pour entrées en
production et sorties de production pour entrées en stocks) et les ventes.

6. En cas d’inventaires tournants


a) vérifier que le programme des comptages a bien couvert tous les stocks au moins une
fois dans l’année.
b) assister à certains comptages pour vérifier que les procédures sont correctement
appliquées.
c) vérifier le dépouillement des sondages effectués et la prise en compte des écarts.
d) récapituler les écarts sur l’année et s’assurer qu’ils ne sont pas significatifs.

7. Pour les stocks détenus par des tiers ou pour des tiers : appliquer la procédure de
confirmation directe ou assister aux prises d’inventaire physique.

8. Pour les marchandises en transit, vérifier avec les documents d’expédition, factures de
douane, etc.… Vérifier la réception par la suite.

9. Pour les travaux en cours, vérifier le stade d’avancement avec les documents permettant
de suivre la production (l’existence physique de ces travaux doit être vérifiée en même
temps que le reste des stocks.)

51
SEPARATION DES EXERCICES

1O. En liaison avec le contrôle des postes clients et fournisseurs, ventes et achats vérifier
que :

a) les dernières réceptions de l’exercice (achats et retours clients)


b) les dernières expéditions (ventes et retours fournisseurs)
c) les transferts entre ateliers ou avec les sous-traitants
d) les autres mouvements ont été correctement pris en compte.

11. Pour les mêmes données, vérifier que les premiers mouvements de l’exercices suivant
n’ont pas été enregistrés dans l’exercice en cours.

12. Vérifier que les frais de transport relatifs à ces mouvements (10) ont correctement été
enregistrés sur l’exercice.

VALORISATION

13. Pour les matières et marchandises, vérifier avec les factures que les prix de revient
utilisés (calculés soit au prix moyen pondéré, soit suivant l'hypothèse premier entré-
premier sorti) incluent bien les frais de transport, douane…

14. Pour les produits semi-ouvrés, en-cours ou fini


a) Vérifier que les coûts imputés à la production de l’année correspondent aux charges
comptabilisés (hors effet de sous-activité).
b) Si les produits sont valorisés au prix de revient réel par produit, vérifier les clés de
répartition utilisés et refaire le calcul de certain prix de revient.
c) Si les produits sont valorisés à partir de prix standard, analyser les écarts constatés et
leur réincorporation. S’assurer que la méthode utilisée aboutit à une évaluation des
stocks au coût réel de production.

15. Considérer s’il y a eu changement dans la méthode de valorisation ou dans la méthode de


calcul de la provision pour dépréciation.
S’il y a eu changement, calculer l’effet de ce changement sur :
- les résultats de l’exercice,
- le montant des stocks inscrits au bilan.

16. Comparer les stocks aux coûts des marchandises vendues pour les principales catégories
de stocks (déterminer le<< nombre de jours de vente en stock >>). Expliquer les
variations par rapport aux périodes précédentes et par rapport à la politique de la société.

17. Comparer le prix de revient de principales catégories de stocks avec leurs prix de revient
à la fin de l'exercice précédent.
Expliquer les variations.

18. Vérifier les calculs et les additions des états des stocks: s'assurer que les montants sont
raisonnables.

52
DEPRECIATION

19. S'assurer que la provision pour dépréciation des stocks en mauvais état, invendables, ou
à dotation lente est suffisante par:
- comparaison des quantités en stock avec les quantités de ventes budgétées pour
l'exercice suivant, ou, si le budget n'est pas fait en quantités, avec les quantités
vendues pendant l'exercice,
- discussion avec le service commercial concernant l'évolution des ventes et des
commandes,
- discussion avec les services techniques et de productions concernant les changements
technologiques pouvant affecter les produits fabriqués,
- consultation des procès- verbaux du conseil d'administration pour les développements
économiques pouvant affecter l'entreprise.

20. vérifier que les stocks ne sont pas valorisés au-dessus de leur valeur de réalisation :
a) matières: comparer avec le prix de remplacement
b) produits en cours: comparer avec le prix de vente prévisionnel moins coût de
transformation
c) produit fini: comparer avec le prix vente prévisionnel ou réel de l'exercice suivant.

21. Vérifier la distinction, effectuée par l'entreprise, entre provision déductible et non
déductible fiscalement.

ENREGISTREMENT COMPTABLE

22. Vérifier le montant des stocks d'ouverture avec les comptes de l'exercice précédent.

23. Pointer le montant des stocks, d'après l'état récapitulatif, avec la balance générale et les
comptes annuels.

AUTRES CONTROLES
24. Se renseigner pour savoir s'il y a des nantissements ou d'autres engagements sur les
stocks.
25. S'assurer que la couverture d'assurance sur les stocks est suffisante.
26. S'assurer que les stocks en provenance des sociétés de groupe n'ont pas été achetés et
valorisés aux prix différents de ceux en vigueur sur le marché.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN


27. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les stocks.
28. Vérifier l'information relative aux clauses de réserve de propriétés.
29. Vérifier que les informations qui figurent dans l'annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés.

53
6- VENTES-CLIENTS

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES


A) S’assurer que les produits et charges inscrits au compte de résultat et provenant des
opérations de ventes résultent uniquement de l’enregistrement intégral des
transactions réalisées dans l’exercice comptable considéré.
B) S’assurer que les comptes des tiers inscrit au bilan et provenant des opérations de
ventes sont correctement évalués et bien classifiés.
C) A la fin des contrôles porter un jugement sur les postes principaux suivants :
BILAN

41. CLIENTS ET COMPTES RATTACHES


411. Clients
412. Clients – Effets à recevoir
414. Créances sur cessions courantes d’immobilisations
415. Clients, effets escomptés non échus
416. Créances Clients douteuses ou litigieuses
418. clients, produits à recevoir
419. Clients créditeurs
491. Provision pour dépréciation des comptes clients

COMPTE DE RESULTAT
6594. charges provisionnées d’exploitation sur créances
70. VENTES.
701. Ventes de marchandises
702 Ventes de produits finis
703. Ventes de produits intermédiaires
704. Ventes de produits résiduels
705. Travaux Facturés
706. Services Vendus
707. Produits accessoires
7594 Reprises de charges provisionnées d’exploitation sur créances
LISTE DES CONTROLES POSSIBLES
1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les
procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la
date à laquelle ils devront l’être.
2. Procéder à une analyse des ratios significatifs (à déterminer pour chaque société, mais
par exemple clients + comptes rattachés et des variations par rapport à l’exercice
Chiffre d’affaires + TVA
précédent afin d’identifier les anomalies apparentes qui pourraient remettre en cause
les conclusions du précédent.

54
3. Appliquer la procédure de confirmation directe (voir programme détaillé)
Si cette procédure est appliquée avant la date d’arrêté des comptes (pas plus de 3
Mois) elle doit être suivie par :
a) une revue globale du compte collectif clients et notamment des débits
(rapprocher au journal des ventes) et crédits (rapprocher au journal de
trésorerie)
b) justification des nouveaux soldes importants apparus entre la date de
confirmation et celle du bilan.
c) justification des créances importantes soldées depuis la date de vérification.

4. Lorsque la procédure de confirmation directe ne peut pas être appliquée (ou donne des
résultats insuffisants) :
a) vérifier que les soldes individuels sont correctement analysés,
b) vérifier les paiements ultérieurs crédités sur ces comptes avec les avis
bancaires
c) pour les montants qui n’ont pas encore été payés depuis la date d’arrêté,
examiner tout document pouvant justifier le montant inclus dans le solde (bons
d’expédition, factures, correspondances).

5. Vérifier les additions de la balance clients.

6. Vérifier le rapprochement de la balance clients avec le compte collectif.

7. Pointer la balance avec les comptes individuels.

8. S’assurer que les clients créditeurs figurent au passif du bilan.

9. S’assurer que les soldes qui ne sont pas recouvrables avant 12 Mois sont isolés.

10. Passer en revue les balances et analyses de comptes de la société pour :


a) identifier les comptes dont les libellés sont imprécis (ou inexistants) ou tout
autre anomalie apparente ;
b) obtenir les explications nécessaires (insister particulièrement sur les O.D.).
Pointer l’ensemble des comptes concernés avec le grand livre.

SEPARATION DES EXERCICIES

(Ces travaux peuvent être faits à la vérification des stocks)

11. Examiner la ventilation du chiffre d’affaires par mois et identifier les variations
anormales (ex. : accélération brutale et non justifiée des ventes de fin d’exercice).

12. Vérifier que les dernières livraisons de l’exercice sont sorties des stocks et facturées
(ou ont fait l’objet d’écriture de régularisation).

13. Vérifier que les premières livraisons de l’exercice suivant n’ont fait l’objet ni de
sorties de stocks, ni de facturation anticipée.

55
14. Procéder de même avec les retours de marchandises.

15. Si la société tient un état de rapprochement entre les livraisons et les facturations,
vérifier que les éléments qui apparaissent en écart ont bien fait l’objet d’écritures de
régularisation.

16. Vérifier que les dernières factures de l’exercice ont bien fait l’objet d’une sortie de
stocks sur l’exercice.

17. Vérifier que les premières factures de l’exercice suivant correspondent à des sorties de
stocks postérieures à la date d’arrêté des comptes.

18. Procéder de même avec les avoirs. Passer systématiquement en revue les avoirs émis
après la clôture et obtenir des explications pour les éléments significatifs.

19. Si la société à une politique de ristournes annuelles, vérifier que toutes les ristournes
relatives au chiffre d’affaires de l’exercice ont été comptabilisées.

20. Vérifier que les autres charges calculées en fonction du chiffre d’affaires (ex :
commissions…) ont été comptabilisées.

EVALUATION DES CREANCES

21. Vérifier que les créances exprimées en devises ont été correctement comptabilisées.

22. Pour les créances déjà identifiées comme douteuses par la société :
a) obtenir l’analyse de la variation de provisions d’un exercice à l’autre
b) réconcilier ces mouvements avec les montants passés au compte de résultats
c) examiner le bien-fondé des provisions constituées en fonction de la politique de la
société, du dossier…

23. Pour les autres clients :


a) obtenir la balance par ancienneté de créances
b) examiner les dossiers des créances anciennes pour lesquelles aucune provision n’a été
constituée et juger du bien-fondé de cette absence de provision
c) passer en revue les relevés bancaires de l’exercice suivant et obtenir des explications
pour tout impayé significatif.
d) Analyser les reports d’échéances.

24. Vérifier l’utilisation des provisions antérieurement constituées

25. Vérifier l’annulation des provisions antérieurement constituées à raison des créances

26. vérifier le bien fondé de la déductibilité fiscale (ou non) de la provision pour créances
douteuses

27. Vérifier que la restitution de la T.V.A sur les créances annulées des impayés est
accompagnée de la rectification préalable des factures initiales.

56
EFFETS A RECEVOIR

28. Effectuer un examen physique à la date de clôture

29. Rapprocher les effets remis à l’escompte avec les confirmations bancaires

30. Rapprocher le montant de l’échéancier avec le grand livre et s’assurer qu’il n’y a pas
d’échéances anormales

31. Si les effets à recevoir n’ont pas été inclus dans la procédure de confirmation directe,
vérifier qu’ils ont été honorés par la suite

32. Evaluer s’il y a lieu de faire une provision pour les risques d’effets impayés et frais
d’escompte et d’encaissement.

AUTRES PROCEDURES DE VERIFICATION

33. Vérifier les additions du journal des ventes

34. Vérifier des additions des colonnes de ventilation du journal des ventes

35. Vérifier le report de folio à folio au journal des ventes

36. Vérifier le bien-fondé des avances reçues sur commandes en cours

37. S’assurer que les ristournes versées hors factures ont bien été déclarées sur l’état D.A.S

38. Vérifier que les taxes acquittées et relatives reçus sur les commandes en cours ont été
isolées.

INFORMATION COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

39. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les clients.

40. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres préalablement vérifiés ; en particulier vérifier l’information relative aux clauses de
réserves de propriété.

57
7- TRESORERIE

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A/ S’assurer que la situation de la trésorerie de l’entreprise, à la clôture de l’exercice, est


reflétée de façon exacte par les montants inscrits au bilan.
B/. S’assurer que les frais et les produits financiers, concernant les opérations de
trésorerie, inscrits au compte de résultat reflètent bien l’intégralité des frais et produits
pour l’exercice considéré.
C/ A la fin des contrôles, porter un jugement sur les postes principaux suivants :

BILAN
51 - VALEURS A ENCAISSER
512. Effets à l’encaissement.
514. Chèques à l’encaissement.
518. Autres valeurs à l’encaissement.
5181. Warrants.
5182. Billets de fonds.
5185. Chèques de voyage.
5186. Coupons échus.
5187. Intérêts échus des obligations.
52 - BANQUES.
521. Banques locales.
53 – ETABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILES
531. Chèques postaux.
532. Trésor.
533. Sociétés de gestion et d’intermédiation (S.G.I).
538. Autres organismes financiers.
57 – CAISSE.
58 – REGIES D’AVANCES, ACCREDITIFS ET VIREMENTS INTERNES.

COMPTE DE RESULTAT
672. Intérêts dans loyers de crédit-bail et contrats assimilés
673. Escomptes accordés.
674. Autres intérêts.
676. Pertes de change.
752. Quote-part de résultats sur opérations faites en commun.
753. Quote-part de résultat sur exécution partielle de contrats pluri-exercices.
754. Produit des cessions courantes d’immobilisations.
758. Produits divers.
771. Intérêts de prêts
772. Revenus de participations.
773. Escomptes obtenus.
774. Gains de change.
777. Gains sur cession de titres de placement.
778. Gains sur risques financiers.

58
1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les
procédures de contrôles internes pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la
date à laquelle ils devront l’être.
2. Obtenir le détail des comptes concernés et :
a) expliquer les variations par rapport à l’exercice précédent.
b) S’assurer qu’aucune variation anormale ne pourrait remettre en cause les conclusions
de l’analyse du contrôle interne.
3. Appliquer la procédure de confirmation directe pour les soldes, découverts et prêts
bancaires, ainsi que pour les conditions (taux d’intérêts, commissions, plafond,
remboursement) qui y sont rattachées. Obtenir également confirmation des signataires
autorisés , des intérêts ou autres frais concernant l’exercice et non encore débités.

BANQUES ET CAISSES

4. s’assurer que les informations reçues directement des banques sont conformes aux
écritures passées dans les livres comptables.
5. Vérifier les rapprochements bancaires établis par l’entreprise : pointer les montants en
rapprochements (recettes et dépenses) avec les relevés bancaires du début du nouvel
exercice et les journaux du dernier mois. S’assurer que les délais entre les dates de
l’écriture sur relevé bancaire sont raisonnables en ce qui concerne les recettes.
6. Pour les écritures passées par la banque et non par la société, vérifier qu’elles ont fait
l’objet de provisions.
7. S’assurer que les soldes bancaires débiteurs ne comprennent pas les montants bloqués
et à l’inverse, que les soldes bancaires créditeurs ne comprennent pas les montants
remboursables des emprunts pour la partie à plus d’un an.
8. S’assurer que les transferts des fonds effectués entre les comptes bancaires à la fin de
l’exercice ont été comptabilisés correctement et que les délais de transfert sont
raisonnables (vérifier dates et montants des débits et crédits concernant les transferts pour
les 15 derniers jours de l’exercice considéré et les 15 premiers jours de l’exercice suivant,
dans les journaux bancaires et sur les relevés bancaires).
9. Revoir les recettes d’importance exceptionnelle à la fin de l’exercice et s’assurer
qu’elles n’ont pas été faites dans le but de donner une impression d’amélioration de la
situation de trésorerie (par exemple : un effet à recevoir comptabilisé à la fin de l’exercice
pour solder ou diminuer un compte de débiteurs divers). L’effet ne sera pas porté à
l’encaissement mais annulé dans la période suivante.
10. Revoir les dépenses d’importance exceptionnelle au début de l’exercice suivant pour
s’assurer qu’elles ne sont pas la « contrepartie » de facilités reçues à la fin de l’exercice
pour pouvoir donner une présentation améliorée de la situation de trésorerie.
11. Faire un comptage des espèces en caisse à la date de clôture de l’exercice. Si ceci a été
fait à une date antérieure, revoir le journal de caisse pour la période jusqu’à la clôture de
l’exercice, et s’assurer que le solde au bilan est correct.

CHEQUES ET COUPONS A ENCAISSER

12. Vérifier l’encaissement au début du nouvel exercice. S’assurer que les délais
d’encaissement sont raisonnables.

59
COMPTES DE REGIES D’AVANCES ET D’ACCREDITIFS

13. Obtenir la confirmation directe des banquiers et des personnes au nom desquelles ces
comptes sont ouverts quant à la propriété de ces fonds, et les conditions dans lesquelles ils
sont utilisables.

VIREMENTS INTERNES

14. S’assurer que les comptes sont soldés à la fin de l’exercice.

AUTRES

15. Pointer les montants inscrits au bilan et au compte de résultat avec le grand-livre.
16. Pointer les comptes du grand-livre avec les journaux bancaires et avec les journaux
des caisses.
17. S’assurer que la partie au compte « différences de change » (bonis et malis) provenant
des évaluations faites en fin d’année des actifs et passifs libellée en monnaie étrangère est
correctement calculée.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

18. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les
travaux concernant la trésorerie.
19. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes
aux chiffres précédemment vérifiés.

60
8- CAPITAUX PROPRES, RESERVES,
SUBVENTIONS ET PROVISIONS
REGLEMENTEES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A/ S’assurer que les comptes annuels présentent :


- Le capital, les réserves, les subventions et les provisions réglementées, ainsi que
l’affectation des résultats, conformément aux règles et principes généralement admis.
- Toutes les informations nécessaires à une appréciation juste de la situation de la société
B/ S’assurer que la loi sur les sociétés et les statuts de la société ont été respectés.
C/ A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux postes suivants :

BILAN

10 – CAPITAL
101 – Capital social
103 – Capital personnel
105 – Primes liées aux capitaux propres
106 – Ecarts de réévaluation
11 – RESERVES
12 – REPORT A NOUVAU
13 – RESULTAT NET DE L’EXERCICE
14 – SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
15 – PROVISIONS REGLEMENTEES ET FONDS ASSIMILES

LISTE DES CONTROLES POSSIBLES

1. Obtenir le tableau des mouvements des postes concernés.


2. Rapprocher les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent.
3. Pointer les soldes de clôture avec le grand livre.
4. Vérifier les additions du tableau.
5. Vérifier si l’actif net n’est pas devenu inférieur à la moitié du capital, sans oublier
d’examiner la nature des frais d’établissement

CAPITAL – PRIMES

6. Vérifier la répartition du capital par catégories d’actions avec les statuts et la


réglementation. Noter les conditions d’émission et les droits attachés.
7. Comparer le nombre total des actions en circulation avec le registre des actionnaires.
Contrôler les certificats non utilisés.
8. Vérifier les écritures comptables, s’il y a lieu, concernant :
- La constitution de la société.
- les augmentations, les appels ; les libérations et les réductions de capital.
- Les conversions des parts bénéficiaires ou des obligations en actions.
- Les fusions, scissions et apports partiels d’actif.
Les transformations de la forme juridique de la société.

61
Comparer les écritures comptables avec les décisions prises par le conseil d’administration
et par l’assemblée générale des actionnaires.
Vérifier le respect des formalités légales.
9. Pour les augmentations de capital par compensation, vérifier l’origine et la réalité de la
créance et de la régularité des opérations figurants au compte.
10. Vérifier le paiement des droits d’apport ou d’augmentation de capital.
11. S’assurer que le capital est intégralement souscrit.
12. Contrôler que les minima légaux ont été respectés en ce qui concerne :
- Le montant total du capital
- Le montant minimal des actions, des sociétés anonymes et des parts sociales de
S.A.R.L..
- Le nombres des actionnaires ou des associés
13. S’assurer que tous les administrateurs ou membres du conseil de surveillance sont
titulaires en pleine propriété du nombre des actions de garantie requises.
14. Encas de renonciation au droit préférentiel de souscription, s’assurer que tous les
éléments de calcul retenus par la société sont sincères et exacts ; apprécier le prix
d’émission et s’assurer de la régularité de l’assemblée.
15. S’assurer que l’égalité entre les actionnaires a été respectée

ECART DE REEVALUATION

(N.B. – Utiliser les travaux déjà effectués sur les immobilisations corporelles,
incorporelles et sur les titres) .
16. Vérifier les mouvements sur les postes d’écarts de réévaluation :
- S’assurer que les mouvements sur le poste « réserve de réévaluation » résulte
uniquement :
• d’un transfert au capital
• D’une cession d’actif non amortissable ayant fait l’objet d’une réévaluation :
- Contrôler en liaison avec le compte de reprise sur provision réglementée que la variation
du poste « provision spéciale de réévaluation » résulte de la neutralisation des
amortissements calculés sur la partie réévaluée des biens amortissables ou d’une cession
d’actif amortissable réévalué ;
- Contrôler la rubrique « Autres écarts » en liaison avec le compte d’ordre inclus dans la
rubrique « Autres immobilisations ».
17. S’assurer que le détail des calculs de la rubrique « Ecarts de réévaluation » figure dans
les notes explicatives.
18. Vérifier que les diminutions de valeurs constatées sur les biens réévalués ont donné
lieu à la comptabilisation d’une provision pour dépréciation imputée sur les postes d’écart.

RESERVES

19. Vérifier les écritures comptables et s’assurer que les prélèvements sur les réserves ont
été approuvés par les actionnaires réunis en assemblée générale.
20. S’assurer de la conformité de l’affectation des résultats avec les règles et les
obligations statutaires.
21. Contrôler le respect des règles fiscales propres à chacune des réserves.
22. S’assurer qu’il n’y a pas d’utilisation irrégulière des réserves (par exemple :
prélèvements pour constituer des provisions).

62
REPORT A NOUVEAU

23. S’assurer que l’affectation des résultats a été approuvée par les actionnaires réunis en
assemblée générale.
24. Vérifier le paiement des dividendes :
a) s ‘assurer que les distributions de réserves provenant de résultats d’exercice clos depuis
plus de 5 ans, ou de bénéfices n’ayant pas été soumis à l’I.S. au taux plein ont bien été
soumises au précompte et au complément d’I.S. pour les plus-values à long terme.
Vérifier que la déclaration 2750 a été déposée.
b) Vérifier l’application des retenues à la source et des conventions internationales lorsque
des dividendes sont versés à des résidents étrangers.

SUBVENTIONS

25. Vérifier les subventions reçues avec les décisions d’attributions et titres de paiement.
26. S’assurer du respect des obligations mises à la charge des entreprises en contrepartie
27. Vérifier la comptabilisation des subventions reçues et à recevoir.
28. Vérifier la comptabilisation de la fraction des subventions créditées au compte des
pertes et profits.
29. Rechercher si des immobilisations acquises au moyen de subventions ont été cédées
pendant le temps où la subvention n’est pas définitivement acquise, et examiner les
conséquences au niveau de la subvention et du calcul de la plus-value ou de la moins-
value.
30. Rechercher les subventions d’équipement accordées par une entreprise à une autre ,
vérifier les obligations légales et les conditions d’imposition.
31. S’assurer du respect des règles fiscales.

PROVISIONS REGLEMENTEES

32. S’assurer que les conditions pour la constitution de la provision sont remplies (en
particulier, pas de provision pour fluctuation des cours si l’exercice et déficitaire et
réalisation des investissements) .
33. Vérifier les calculs.
34. S’assurer que les réintégrations dans le bénéfice imposable sont effectuées suivant les
règles fiscales.
35. Calculer la situation fiscale latente de ces réserves.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

36. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les
travaux concernant les immobilisations.
37. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes
aux chiffres précédemment vérifiés.

63
9-PROVISIONS POUR RISQUES ET
CHARGES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A/ S’assurer que les montants figurant au bilan sont justifiés et suffisants pour couvrir les
risques encourus par l’entreprise.
B/ S’assurer que les dotations et reprises, au compte de résultat sont correctement
comptabilisées.
C/ A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux comptes suivants
:

BILAN

15. PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES

COMPTE DE RESULTAT

6911 – Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges


854 – Dotations aux provisions pour risques et charges H.A.O.
7911 – Reprise de provisions d’exploitation pour risques et charges.
864 – Reprise de provisions pour risques et charges H.A.O.

LISTE DES CONTROLES POSSIBLES

1. Obtenir le tableau des mouvements des provisions par rapport à l’exercice précédent
(dotations, utilisations, reprises…).
2. Pointer les montants à l’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent.
3. Obtenir tous les justificatifs des mouvements enregistrés dans l’exercice.
4. Vérifier l’évaluation des risques provisionnés à la fin de l’exercice.
5. S’assurer que tous les risques encourus ont fait l’objet d’une provision :
- garanties, pertes sur marchés…
- litiges (à référencer avec les confirmations des avocats et conseillers juridiques).
- Revue des procès-verbaux de conseil.
6. Vérifier les critères retenus pour la déductibilité fiscale de ces provisions.
7. Pointer les chiffres qui figurent au bilan et au compte de résultats avec le grand-livre.

64
10 -EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A- S’assurer que les montants inscrits au bilan sont correctement évalués et qu’ils reflètent
l’intégralité des emprunts et dettes.
B- S’assurer que les montants inscrits au comptes de résultat reflètent bien l’intégralité des
charges ou produits pour l’année.
C- A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux postes suivants :

BILAN

16. EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES


1612. emprunts obligataires convertibles
1618. autres emprunts obligataires
162. emprunts auprès des établissements de crédit
165. dépôts et cautionnements reçus
emprunts et dettes assortis de conditions particulières
autres emprunts et dettes assimilées
primes de remboursement des obligations

COMPTE DE RESULTAT

1662. intérêts des emprunts et dettes


1668. intérêts des autres dettes

LISTE DES CONTRÔLES POSSIBLES

1- obtenir le tableau des mouvements des emprunts par rapport à l’exercice précédent.
2- Procéder à une confirmation directe auprès des organismes prêteurs
3- Pointer les chiffres d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent.
4- Pointer les montants inscrits au bilan et au compte de résultat avec le grand livre.
5- Vérifier chaque emprunt avec le tableau et les annuités de remboursement. Comparer avec
les écritures de l’année et avec les soldes en fin d’exercice.
6- Vérifier la ventilation long terme, court terme.
7- Pour les sommes encaissées ou remboursées pendant l’exercice, vérifier avec :
- les procès verbaux de l’assemblée générale
- les relevés bancaires et avis de débit ou de crédit
- le calcul des intérêts
- le calcul des primes d’émission et de remboursement

8- Noter les garanties données

65
9- Si l’emprunt est indexé, s’assurer que l’indexation a été faite en conformité avec le
contrat : vérifier les calculs
10- Si l’emprunt est en monnaies étrangères, s’assurer qu’il a été comptabilisé au taux
historique et, si nécessaire qu’une provision a été comptabilisée pour tenir compte du
cours à la date de clôture
11- S’assurer que les retenues à la source sur les intérêts courus pendant l’exercice ont été
versées à l’état ou inscrites au passif du bilan
12- En cas d’émission d’obligations, s’assurer conformément à la loi que :
a- La société a bien deux années d’existence,
b- Deux bilans ont été régulièrement approuvés par les actionnaires,
c- Le capital est intégralement libéré
d- L’émission a été décidée par les actionnaires en assemblée générale
e- Les conditions d’émission fixées par les actionnaires ont été respectées (échéances,
primes, garanties …)
13- S’il existe des obligations convertibles, s’assurer que la société n’a pas au cours de
l’exercice :
- amorti ou réduit son capital
- modifié la répartition des bénéfices
14- comparer le montant des intérêts pour l’exercice avec celui de l’exercice précédent :
expliquer toute variation. Vérifier le montant passé en charges avec les taux des emprunts
et les capitaux.
15- Vérifier le paiement des coupons. S’assurer que la retenue à la source a été régulièrement
opérée.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

16- Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les emprunts.
17- Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés.

66
11- ACHATS - FOURNISSEURS

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A. S’assurer que les charges et produits inscrits au compte de résultat et provenant des
opérations d’achats, résultent uniquement de l’enregistrement intégral des transactions
réalisées dans l’exercice comptable considéré.

B. S’assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des opérations d’achats
sont correctement évalués et bien classifiés.

C. A la fin des contrôles, porter un jugement sur les principaux postes suivants :

BILAN

40. FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES


400. Fournisseurs et comptes rattachés
401. Fournisseurs, dettes en comptes
402. Fournisseurs, effets à payer
408. Fournisseurs – factures non parvenues
409. Fournisseurs débiteurs
481. Fournisseurs d’immobilisations
482. Fournisseurs – effets à payer

COMPTE DE RÉSULTAT

60. ACHATS (sauf variation de stock)


62. SERVICES EXTERIEURS A
63. SERVICES EXTERIEURS B

LISTE DES CONTROLES POSSIBLES

1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures
de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle
ils devront l’être.

2. Procéder à une analyse des ratios significatifs (à déterminer pour chaque société) et des
variations par rapport à l’exercice précédent afin d’identifier les anomalies apparentes qui
pourraient remettre en cause les conclusions du chapitre précédent.

3. Appliquer la procédure de confirmation directe, (voir programme détaillé). Si cette


procédure est appliquée avant la date d’arrêté des comptes (pas plus de 3 mois) elle doit
être suivie par :
a) une revue globale du compte collectif fournisseurs et notamment des débits
(rapprocher au journal de trésorerie) et crédits (rapprocher au journal des achats) ;
b) justification des nouveaux soldes importants apparus entre la date de vérification et
celle du bilan ;
c) justification des dettes importantes depuis la date de vérification.

67
4. Lorsque la procédure de confirmation directe ne peut pas être appliquée (ou donne des
résultats insuffisants) :
a) Vérifier que les soldes individuels sont correctement analysés ;
b) pour les soldes principaux, rapprocher les soldes des relevés reçus ou de tout élément
justificatif (factures, bons de livraison…).

N.B.- La procédure doit couvrir également les effets à payer.

5. Vérifier les additions de la balance fournisseurs


6. Vérifier le rapprochement de la balance avec le compte collectif
7. Pointer la balance avec les comptes individuels
8. S’assurer que les fournisseurs débiteurs figurent à l’actif du bilan
9. S’assurer que les soldes qui ne sont pas recouvrables avant 12 mois sont isolés.
10. Passer en revue les balances et analyses de comptes de la société pour :
a) identifier les comptes dont les libellés sont imprécis (ou inexistants) ou toute autre
anomalie apparente ;
b) Obtenir les explications nécessaires. (Insister particulièrement sur les O.D ). Pointer
l’ensemble des comptes concernés avec le grand livre.

SEPARATION DES EXERCICES

(Le volume des sondages dépendra du degré de confiance que l’auditeur aura dans les
procédures du client. Une partie de ces travaux doit être faite en liaison avec la vérification
des stocks. )

a) Achats

11. Vérifier que :


a) Les derniers bons de réception de l’exercice ont donné lieu à l’enregistrement de
factures ou de provisions ;
b) Les derniers bons de retour de l’exercice ont donné lieu à l’enregistrement d’avoir
ou de provisions pour avoirs à recevoir ;
c) Les dernières factures et les derniers avoirs comptabilisés correspondent à des
mouvements de l’exercice.

12. Vérifier que:


a) Les premières livraisons (et retours) de l’exercice suivant n’ont fait l’objet d’aucune
facture (ou avoir) ou provision ;
b) Les premières factures (ou avoirs) enregistrées sur l’exercice suivant ne
correspondent pas à des mouvements de stocks de l’exercice.
13. Si la société tient un état de rapprochement entre les réceptions (retours) et les facturations
(avoirs), vérifier que les éléments qui apparaissent en écart ont bien fait l’objet d’écritures
de régularisation.
14. Si certains fournisseurs ont une politique de ristourne annuelle, vérifier que toutes les
ristournes relatives aux achats de l’exercice ont été comptabilisées.

68
B.) Charges récurrentes (ex. : loyers, assurances …)

15. vérifier dans les comptes de charges que toutes les charges de l’exercice ont été
comptabilisées.

C.) Charges non récurrentes

16 examiner l’ensemble des comptes de charges, en analysant les factures reçues et les
règlements effectués au début de l’exercice suivant, s’assurer qu’il n’y a pas eu d’émissions
dans l’exercice considéré.

17. comparer les montants passés en charges avec les budgets et expliquer les écarts
significatifs.

18 Si d’autres charges (ou produits liés aux charges) apparaissent dans les comptes de
régularisation que celles vérifiées aux points précédents, obtenir les justificatifs.

EVALUATION DES CREANCES ET PRESENTATION

19. S’assurer que les dettes en devises sont converties au taux de clôture.
20. Vérifier que les dettes dont l’échéance est à plus d’un an sont montrées séparément.
21. Vérifier la ventilation des fournisseurs entre fournisseurs normaux et fournisseurs
d’immobilisations.

AUTRES CONTRÔLES

.22. Pour les différents comptes concernés, pointer les soldes avec :
a.) les comptes auxiliaires
b.) la balance générale
c.) le bilan
23.) Pointer le grand livre avec le journal des achats
24.) Vérifier le report des factures et avoirs fournisseurs au journal des achats.
25.) Vérifier la ventilation des factures et avoirs fournisseurs dans le journal des achats.
26.) Vérifier le report des factures et avoirs fournisseurs dans les comptes de contreparties
27.) Vérifier les additions du journal d’achats.
28.) Vérifier les additions de colonnes de ventilation du journal d’achats

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ET HORS BILAN

29.) Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les achats.
30.) Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés et en particulier en ce qui concerne les clauses de.

69
12. PAIE-PERSONNEL

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A- S’assurer que les charges et produits inscrits au compte de résultats et ayant pour
origine les droits et les obligations de l’entreprise vis à vis de son personnel, résultent
uniquement de l’enregistrement intégral des transactions réalisées dans l’exercice comptable
considéré.
B- S’assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des transactions avec le
personnel sont correctement évalués et bien classifiés.
C- A la f in des contrôles, porter un jugement sur les postes principaux suivants :

BILAN

1686. Participation des salariés aux fruits de l’expansion.


42. PERSONNEL.
421. personnel-avances et acomptes.
422. personnel- rémunérations dues
423. personnel –opposition, saisie-arrêts.
424. personnel-œuvres sociales internes
425. représentants du personnel
426. personnel participations aux bénéfices.
427 personnels dépôts.
428. personnel- charges à payer et produits à recevoir.

43. SECURITE SOCIALE ET AUTRES ORGANISMES SOCIAUX

COMPTE DE RESULTAT

66. CHARGES DE PERSONNEL


87. PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS

LISTE DES CONTROLES POSSIBLES

1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de
contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils
devront l’être.
2. Obtenir le détail des comptes de charges et de tiers concernés et :
a.) Expliquer les variations par rapport à l’exercice précédent ;
b.) s’assurer qu’aucune variation anormale ne pourrait remettre en cause les conclusions de
l’analyse du contrôle interne
3. Etudier l’évolution des montants mois par mois, ainsi que les écarts par rapport aux prévisions
et en expliquer les causes.
4. Pointer les montants des journaux de paie aux déclarations annuelles.
5. Pointer les montants au grand livre avec les journaux de paie (rémunérations dues, retenues
sécurité sociale ou autres acomptes
6. Comparer les montants au grand livre avec les règlements ultérieurs

70
7.
a) Rapprocher le montant des salaires et des avantages en nature avec la DAS 1
b) Rapprocher les honoraires, commissions … avec la DAS 2
c)
8. Réconcilier le montant des charges sociales comptabilisées avec les bases.
9. Pour les calculs des primes de fin d’année, des primes de bilan, des congés, la participation
etc. … :
a) S’assurer que les bases n’ont pas changé depuis le dernier audit et que le dossier est à
jour ;
b) Vérifier les données variables avec les documents de base (catégorie professionnelle
niveau hiérarchique heures de présence .etc…)

N.B : Pour la participation le montant des capitaux propres rémunérés doit exclure écarts de
réévaluation qu’ils soient ou non incorporés au capital

10. Contrôler l’assiette des commissions représentants l’application correcte des taux et des calculs.
11. Vérifier la conformité des rémunérations des gérants administrateurs, P.D.G avec les
décisions du conseil ou de l’assemblée.
12. Demander aux avocats et conseillers juridiques de l’entreprise s’il y a des litiges avec les
employés ou les anciens employés. Obtenir une réponse écrite.
13. au cas ou il y a des procès ou litiges, examiner avec un responsable de l’entreprise le bien
fondé des provisions constituées.
14. Effectuer un examen des paiements effectués au personnel dans l’exercice suivant pour
s’assurer que rien n’a été oublié dans l’exercice faisant l’objet du contrôle.
15. contrôler les justificatifs (expression du besoin et réalisation), les bases et les calculs de
rémunérations du personnel extérieur à l’entreprise (personnel intérimaire, etc.…)
16. Appliquer la procédure de confirmation directe des prêts, acomptes ou avances au
personnel.
17. Pointer tous les montants inscrits au bilan et comptes de résultat avec le grand livre et les
journaux de paie.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

18. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant la paie et le personnel.
19. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés.

71
13- DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS

OBJECTIFS DU CONTRÖLE DES COMPTES

A. S’assurer que les soldes figurant à l’actif du bilan concernent les montants à recevoir
entièrement recouvrables
B. S’assurer que toutes les dettes diverses de l’entreprise sont comptabilisées ou
provisionnées.
C. S’assurer que tous les produits et charges diverses de gestion sont comptabilisés
D. A la fin des contrôles porter un jugement sur les principaux comptes suivants :
BILAN
47. DEBITEURS DIVERS ET CREDITEURS DIVERS
471. Comptes d’attente
476. Charges constatées d’avance
477. Produits constatés d’avance
478. Ecart de conversion actif
479. Ecart de conversion passif
48. COMPTE DE REGULARISATION
496. Provision pour dépréciation des comptes de débiteurs divers
COMPTES DE RESULTAT
65. AUTRES CHARGES
758. Produits divers

LISTE DES CONTRÖLES POSSIBLES

TOUS COMPTES
1. Comparer les soldes figurant au bilan et au compte de résultats avec les montants de
l’exercice précédent : Lorsque les postes concernés sont peu importants, l’explication des
variations peut être suffisante pour atteindre l’objectif recherché.
2. Pointer les montants inscrits au bilan avec les comptes du grand-livre.
3. Lorsqu’il existe des balances nominatives, les pointer avec les comptes individuels et
vérifier le solde avec le compte collectif.
4. Obtenir des confirmations directes pour les soldes importants.
5. Analyser les soldes et vérifier les documents justificatifs.
6. Vérifier les encaissements après la date de clôture.
7. S’assurer que les montants sont correctement repartis entre le long terme et le court terme.

DEBITEURS DIVERS
8. Obtenir les détails des mouvements des provisions pour dépréciation et :
a) pointer les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent ;
b) examiner les justifications des mouvements de l ‘exercice ;
c) juger du solde à la fin de l’exercice ;
d) vérifier les critères fiscaux utilisés pour la déductibilité.

72
CHARGES À REPARTIR

9. Vérifier le bien fondé de la période d’imputation

COMPTES D ‘ATTENTE ET TRANSITOIRES

10. vérifier que les comptes d’attente sont soldés en fin d’exercice
11. vérifier le montant des différences de conversion.

COMPTE DE CHARGES A PAYER

12. passer en revue les factures reçues et ou montant payé au-debut de l’exercice suivant (ou
utiliser tout autre moyen approprié à l’entreprise) pour vérifier qu’aucune charge significative
n’a été omise.

INFORMATION S COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

13. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux
concernant les débiteurs et créditeurs divers.
14. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux
chiffres précédemment vérifiés

73
14-COMPTE DE RÉSULTAT

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A. L’objectif est de s’assurer que le compte de résultat reflète bien l’activité de l’entreprise
pendant l’exercice considéré.

GENERALITES

L’auditeur devra commencer le contrôle des comptes par une revue analytique du compte de
résultat et des principaux ratios de l ‘entreprise. Cette revue lui permettra d’identifier les
variations anormales qui pourraient remettre en cause les conclusions de l’analyse du contrôle
interne et ou justifier la modification du programme de contrôle des comptes.

Cette analyse sera plus ou moins développée selon la complexité de l’entreprise.

Il conviendra d’obtenir l’explication auprès de la Direction de l’entreprise de ces évolutions et


de juger si les explications de la direction sont raisonnables et, en conséquence, mettre au
point un programme de contrôle des comptes.

Les moyens de vérification pour les revenus et les charges ayant leur origine dans les
opérations de vente, d’achat, de paie, d’investissements, de trésorerie… ont déjà été
mentionnées dans les sections correspondantes du bilan. Ne sont repris dans cette section que
les autres comptes auxquels il convient de porter une attention particulière.

CHARGES EXCEPTIONNELLES

1. Obtenir l’explication des montants significatifs.


2. S’assurer que les éléments justifiant ces charges ne nécessitent pas de provisions
complémentaires.

SUBVENTION D’EXPLOITATION
3. Vérifier le bien- fondé de la constatation du profit (clause suspensive).

PRODUITS EXCEPTIONNELS

4. Obtenir des explications pour tout élément significatif. Vérifier le bien-fondé de la


constatation du profit.

AUTRES CONTROLES
5. Passer en revue les comptes de l’entreprise et déterminer la nécessité de travaux
complémentaires en fonction de ses particularités.
6. Vérifier les informations de l’annexe relatives au compte de résultat.

74
15 - ETAT : IMPÔTS ET TAXES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

A. S'assurer que les montants d'impôts et taxes figurant au bilan et au compte résultat sont
correctement calculés et comptabilisés.
B. S'assurer que les comptes annuels de l'entreprise ne dissimulent pas un risque fiscal
important. Le chiffrer éventuellement.
C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les comptes principaux suivants :

BILAN

44-ETAT ET AUTRES COLLECTIVITES PUBLIQUES


441. Etat - Impôts sur les bénéfices
442. Etat – autres impôts et taxes
443. Etat – T.V.A. facturée
444. Etat - Taxes sur le chiffre d'affaires à décaisser.
445. Etat – T.V.A. récupérable
4458. Etat - Taxes sur le chiffre d'affaires à régulariser ou en attente.
447. Autres impôts, taxes et versements assimilés.
448. État, charges à payer et produits à recevoir
449. Etat, créances et dettes diverses
4491. Obligations cautionnées.
45- ORGANISMES INTERNATIONAUX
.

.COMPTE DE RÉSULTAT
63. IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES
631. Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (administration des impôts)
633. Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (autres organismes)
635. Autres impôts, taxes et versements assimilés (administration des impôts)
637. Autres impôts, taxes et versements assimilés (autres organismes)
891. Impôts sur les bénéfices.
895. Imposition forfaitaire annuelle des sociétés.

TOUS COMPTES
1. Comparer les montants au bilan et au compte de résultats avec l’exercice précédent.
Expliquer les variations importantes.
2. Pointer les soldes avec le grand-livre
T.V.A

3. Obtenir et vérifier l’état de rapprochement entre les déclarations et la comptabilité.


4. Vérifier les montants du bilan avec les déclarations et les journaux.
5. Juger de la nécessité (en fonction des travaux sur le contrôle interne) d’approfondir les
sondages sur la récupération de TVA (bien-fondé, décalage …)

75
IMPOTS ET TAXES SUR REMUNERATIONS

6. Vérifier les montants passés en charges avec les bases.


7. Vérifier le paiement des acomptes et les soldes restant à payer.
8. Vérifier que les déclarations sont déposées dans les règles de forme et de délais.

AUTRES IMPOTS ET TAXES

9. Vérifier les montants passés en charges et s’assurer que tous les impôts sont correctement
provisionnés.
10. Même procédure qu’en 7 et 8.

IMPOTS SUR LES SOCIÉTÉS

11 Vérifier la liquidation de l’impôt de l’exercice précédent et le paiement des acomptes.


12. Vérifier le calcul de l’impôt de l’exercice (sans oublier les impôts de l’exercice précédent
dont le paiement a été étalé et l’utilisation des moins-values reportées.
13. Vérifier le respect des règles de forme quant à l’établissement de la déclaration fiscale.

RISQUES

14. Suivant la situation de l’entreprise, juger de l’opportunité de demander l’avis d’un


spécialiste fiscal sur les risques en courus.
15. Obtenir les conclusions (ou projets) de tout contrôle en cours à la fin de l’exercice

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ET HORS BILAN

16. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les
travaux concernant les impôts.
17. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes
aux chiffres précédemment vérifiés.

76
16-ENGAGEMENTS HORS BILAN

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES

Rechercher les engagements reçus et donnés ainsi que les passifs éventuels existant à la fin de
l'exercice et s'assurer qu'ils font l'objet d'une information adéquate dans les comptes annuels.

LISTE DES CONTROLES POSSIBLES


1-Examiner les procès-verbaux des réunions des assemblées et conseils dans le but d'en
extraire les mentions de contrats ou toute forme d'engagement ou passif éventuel.
2-examiner de la même façon, s'il y a lieu, les rapports des comités de direction.
3-Examiner les réponses des confirmations de la conservation des hypothèques.
4-Demander auprès du Greffe du Tribunal de Commerce un état des inscriptions de privilèges
: crédit-bail, Trésor public, Sécurité sociale, nantissements.
5-analyser les réponses de confirmation directe des banques, organismes financiers, débiteurs,
afin d'en extraire les renseignements relatifs aux engagements hors bilan ou qui permettraient
de déceler un risque pour l'entreprise.
6-Appliquer la procédure de confirmation directe pour les avocats et conseillers juridiques ou
fiscaux. Analyser les réponses et référencer les informations concernant les litiges et procès
en-cours aux feuilles de travail sur lesquelles ont été analysées les provisions correspondantes.
S'assurer que tous les litiges et procès sont provisionnés ou, si les circonstances ne justifiaient
pas une provision, que la situation est clairement expliquée dans les notes sur les comptes
annuels.
7-Examiner les conditions des contrats exceptionnels d'achat et de vente en recherchant les
stipulations restrictives ou les clauses de garantie ou toute condition inhabituelle.
8-Obtenir une récapitulation des informations concernant les opérations de crédit-bail et les
baux à long terme non résiliables et vérifier avec les contrats.
9-Obtenir une récapitulation des commandes fermes d'acquisitions d'immobilisations. En
fonction du système de contrôle sur les acquisitions, s'assurer que cette récapitulation est
correcte, complète et en accord avec les budgets approuvés.
10-Examiner les contrats d'assurances pour vérifier que les actifs sont correctement assurés et
couverts d'une façon adéquate.
11-Revoir les résultats des contrôles physiques de façon à s'assurer qu'il n'existe pas de notes
dans les dossiers indiquant que les actifs examinés étaient gagés ou nantis. (Plaques aliénant
la propriété, par exemple.

REEVALUATION
12-S'assurer que les notes explicatives précisent que les montants relatifs à la réévaluation qui
figurent dans la situation nette n'ont pas été soumis à l'impôt.

77
QUESTIONNAIRES DE
CONTRÔLE INTERNE

78
1 – SYSTEME COMPTABLE

OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que la comptabilité est correctement organisé

B- S’assurer de la fiabilité des informations enregistrées ou produites par le système


comptable

S’assurer que la comptabilité est correctement organisé

OUI
QUESTIONS Ou NON COMMENTAIR
N/A ES
Oui
1- Existe-t-il un organigramme des
services comptables ?

2- a) Existe-t-il des définitions de non


fonctions détaillées pour chaque
personne au sein du service comptable ?
b) Ces définitions sont-elles
régulièrement mises à jour ?
c) Ces définitions prévoient-elles le
remplacement des personnes
pendant la période des vacances ? Non

3- Existe-t-il un manuel (ou des notes de


service) définissant les procédures Non
comptables ?

4- Ce manuel est-il : non


a) régulièrement mis à jour ?
b) Sous le contrôle d’un responsable
d’un niveau hiérarchique suffisant ?

5- La procédure en vigueur permet-elle


de s’assurer que le manuel (et ses mises
à jour) est diffusé à toutes les personnes
concernées ?

6- Existe-t-il un plan comptable interne ?

79
7- Les modifications apportées à ce plan
comptable sont-elles soumises à un
contrôle approprié ?

8- L’accès aux livres et documents


comptables est-il limité aux personnes
autorisées ?

9- Existe-t-il une procédure de mise à


jour des livres légaux?

Oui/N/A
QUESTIONS Non Commentaires

10- Les systèmes comptables utilisés par


l’entreprise (matériel, livres…) sont-ils
adaptés à ses besoins ?

11- Au cas où l’informatique fait partie du


système comptable, les contrôles sur les
aspects suivants sont-ils suffisants :
- Installation ?
- Organisation ?
- Conception, analyse et programmation ?
- Exploitation ?
- Sécurité, risques, assurances ? (1)

80
OBJECTIF DE CONTROLE

B- S’assurer de la fiabilité des informations enregistrées ou produites par le système


comptable

OUI
QUESTIONS Ou NON COMMENTAIRE
N/A S

1- a) La société a-t-elle un système de gestion


budgétaire ?
b) Les bases d’établissement des budgets
font-elles l’objet d’un rapport écrit ?
c) Dans le cas de budgets flexibles, les
variations sont-elles approuvées par la
Direction ?
d) Les écarts entre budgets et réalisation
sont-ils analysés et expliqués par les
responsables de ces budgets et approuvés
par la Direction

2- a) Les principes comptables utilisés par


l’entreprise sont-ils définis par écrit ?
b) Toute modification de ces principes fait-
elle l’objet d’une autorisation formelle de la
Direction ?

3- a) La société établit-elle des situations


intermédiaires (mensuelles, trimestrielles,
etc…) indiquant les chiffres comparatifs de la
période précédente, et les écarts par rapport
aux budgets ?
b) Ces écarts sont-ils analysés ?

4- Ces situations intermédiaires sont-elles


a) établies à partir des livres comptables ?
b) justifiées par des analyses de comptes ?

5- Les comptes collectifs du grand-livre


(clients, fournisseurs, débiteurs et créditeurs
divers, etc…) sont-ils rapprochés
régulièrement avec les balances des comptes
individuels ?

81
6- Tous ajustements aux comptes collectifs
sont-ils
obligatoirement :
a) supportés par des pièces justificatives ?
b) approuvés par un responsable ?
c) enregistrés sur le journal des opérations
diverses ?

7- a) Les imputations comptables sont-elles


faites par des personnes compétentes ?
b) La procédure en vigueur est-elle
suffisante pour mettre en évidence les erreurs
d’imputation ?

8- a) Existe-t-il une comptabilité analytique


adéquate ?
b) Les informations utilisées ou produites
par la comptabilité analytique sont-elles
rapprochées de la comptabilité générale ?

82
2 – ACHATS - FOURNISSEURS

OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes

B- S’assurer que toutes les commandes sont dûment autorisées et que leur suivi permet de
connaître les engagements pris par l’entreprise

C- S’assurer que les marchandises et les services reçus sont conformes aux commandes quant
à la qualité et à la quantité et qu’ils sont enregistrés sans délais

D- S’assurer que les marchandises retournées ainsi que les réclamations concernant les
quantités, qualité ou délais de livraisons sont suivis de façon à obtenir des avoirs pour ces
éléments

E- S’assurer que les facteurs et les avoirs sont contrôlés avec les bons de réception ou de
retour pour les quantités et la qualité et avec les bons de commandes pour les prix et
conditions de paiements; et que ces factures et avoirs sont approuvés avant d’être enregistrés
dans les comptes fournisseurs et dans les comptes de charges

F- S’assurer que toutes les dettes ou créances concernant des marchandises et services reçus
ou retournés sont enregistrés dans les livres, même si les factures ou avoirs correspondants ne
sont pas encore reçus ou approuvés.

OBJECTIFS DE CONTROLE

A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes

83
GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS ACHATS-FOURNISSEURS

Personnel concerné

Fonctions
1- Demandeurs d’achats
2- Etablissement des commandes
3- Autorisation des commandes
4-Réception
5- Comparaison commande-facture
6- Comparaison bon de réception-facture
7- Imputation comptable
8- Vérification de l’imputation comptable
9- Bon à payer
10- Tenue du journal des achats
11- Tenue des comptes fournisseurs
12- Rapprochements des relevés fournisseurs avec
le compte collectif
13- Rapprochement de la balance fournisseurs
avec le compte collectif
14- Centralisation des achats
15- Signature des chèques
16- Envoi des chèques
17- Acceptation des traites
18- Tenue du journal des effets à payer
19- Tenue du journal de trésorerie
20- Annulation des pièces justificatives
21- Accès à la comptabilité générale
22- Suivi des avoirs

84
OBJECTIF DE CONTROLE
B- S’assurer que toutes les commandes dûment autorisées et que leur suivi permet de
connaître les engagements pris par l’entreprise.

OUI
NON COMMENTAIRES
QUESTIONS Ou
N/A
1- Les achats de biens ou de services sont-ils
commandés seulement sur la base de demandes
d’achats établies par des personnes habilitées (tels
que Chefs de services) ?
2- Des bons de commandes sont-ils
systématiquement établis ?
3- Si oui, ces bons de commandes sont-ils
a) pré numérotés ?
b) établis en quantités et en valeur ?
c) signés par un responsable, au vu de la
demande d’achat ?
4- Les achats courants sont-ils effectués auprès de
fournisseurs dont la liste est approuvée par un
responsable ?
5- Cette liste est-elle régulièrement revue pour
déterminer si les prix payés ne sont pas au-dessus
du marché ?

6- Les achats non courants font-ils l’objet


d’appels d’offre (au moins au-dessus d’un certain
plafond) ?

7- Si des bons de commandes pré numérotés sont


utilisés, se sert-on de la séquence numérique pour
identifier les retards d’exécution ?

8- Les commandes en cour sont-elles


régulièrement évaluées pour déterminer les
engagements pris par l’entreprise?
9- Y-a-t-il une procédure de relance des
fournisseurs
en retard de livraison ?

85
OBJECTIF DE CONTROLE

C- S’assurer que les marchandises et les services reçus sont conformes aux commandes quant
à la qualité et la quantité, et qu’ils sont enregistrés sans délais.

OUI
QUESTIONS Ou NON COMMENTAIR
N/A ES

1- Les marchandises reçues sont-elles


rapprochées des bons de commande en ce qui
concerne
a) les quantités ?
b) la qualité ?

2-Des bons de réceptions sont-ils établis


systématiquement (y compris pour les chantiers
en cours à l’extérieur et les livraisons directes aux
clients?

3- Si oui, sont-ils
a) pré numérotés ?
b) signés par le réceptionnaire ?

4- Un système de bon d’inspection ou autre


système de contrôle approprié est-il exercé pour
les services reçus ? (éventuellement décrire ces
contrôles par nature de services : personnel
intérimaire, entretien, etc.…)

86
OBJECTIF DE CONTROLE

D- S’assurer que les marchandises retournées ainsi que les réclamations concernant les
quantités, qualités ou délais de livraison, sont suivis de façon à obtenir des avoirs pour ces
éléments.

OUI
QUESTIONS Ou NON COMMENTAIRES
N/A

1- Les marchandises ou emballages retournés aux


fournisseurs, font-ils l’objet d’un bon retour ?
Si oui, sont-ils pré numérotés ?

2- Les autres réclamations faites aux fournisseurs


font-elles l’objet d’un enregistrement
systématique ?

3- Les bons de retour et les demandes d’avoir


sont-ils transmis aux personnes chargées
d’obtenir les avoirs ?

4- Si oui, ces personnes se servent-elles de la pré


numérotation pour vérifier qu’elles reçoivent tous
les bons de retour et demandes d’avoir ?

5- Est-il procédé régulièrement à une revue des


retours et des réclamations non recoupés avec des
avoirs ?

87
OBJECTIF DE CONTROLE

E- s’assurer que les factures et les avoirs sont consolés avec les bons de réception ou de retour
pour les quantités et la qualité , et avec les bons de commandes pour les prix et conditions de
paiement ; et que ces factures et avoirs sont approuvées avant d’être enregistrées dans les
comptes fournisseurs et dans les comptes de charges .

QUESTIONS Oui /N/A Non Commentaires


1. les factures et avoir des fournisseurs sont-ils
directement transmis du service courrier au
service comptable ?
2- a) est ce qu’il y a un système de
numérotation séquentielle des factures et
avoir à la réception par le service comptable ?
3- b) indique ton la date de réception sur la
facture (avoir) en même temps ?
4- c)les doubles de factures et avoirs sont-ils
identifiés à l’aide d’un tampon
« DUPLICATA »
3. les factures et avoirs fournisseurs sont-ils
vérifiés par le service comptable pour
a) les quantités, qualités, prix et conditions
de paiement avec les bons de commande ?
b) les qualités et quantités avec les bons de
réceptions ou de retour ?*
c) l’exactitude arithmétique ?
d) L’imputation comptable ?
e) Les remises et bonifications dues ?

*ou tout autre justificatif pour les services et


frais annexes .

4- Ces vérifications sont-ils indiquées sur les


factures ?
5 Lorsque des marchandises sont livrées
directement sur un chantier ou chez un client, es-
ce que l’on à toutes les informations pour
permettre le contrôle des factures d’achat ?
6-Les responsables du service comptabilité
approuvent-ils les factures (appuyées des bons de
commandes et bons de réceptions) avant
d’ordonnancer le paiement et l’imputation
comptable ?

88
7-Si les factures sont envoyées aux service
utilisateur pour approbation
a) sont-ils accompagnées des pièces
justificatifs ?
b) La comptabilité garde t-elle une trace de
ces envoies ?
c) Les services utilisateurs sont-ils
régulièrement relancés ?

RESERVE DE PROPRIETE

8- Existe t-il une procédure concernant


l’identification des opérations qui comportent des
clauses de réserve de propriété ?

9- Cette procédure permet-elle de s’assurer que


les actifs et/ou les soldes de comptes concernés
par de telles clauses sont correctement suivis ?

OBJECTIF DE CONTROLE

F S’assurer que toutes les dettes (ou recettes) concernent des marchandises et services reçues
(ou retournés) sont enregistrés dans les livres, même si les factures ou avoirs correspondants
ne sont pas encore reçus ou approuvés.

OUI
QUESTIONS Ou NON COMMENTAIRES
N/A

1. Le service comptable utilise t-il les séquences


numériques des documents suivant pour s’assurer
qu’il reçoit toutes les informations nécessaires
a) Bon de commande ?
b) Bon de réception ?
c) Bon de retour et/o u demande d’avoir ?

2. Le service comptable se sert-il de la séquence


numérique des factures et avoirs reçus pour
vérifier qu’ils sont tous comptabilisés ?
3- Les factures et avoirs reçus sont-ils additionnés
avant l’enregistrement ?
Ce total est-il rapproché du journal des achats ?

4- L’imputation comptable est-elle vérifiée


systématiquement (ou par sondage) ?

89
5 a) Tient-on des comptes individuels
fournisseurs ?
b) Etablit-on une balance mensuelle
fournisseur ?
C) si oui, les mouvements sont-ils rapprochés
avec le total prévu en F.3 ?

6 Lorsque des fournisseurs adressent des relevés


de compte à la société
a) ces réserves sont-ils comparés avec les
soldes des comptes en comptabilité ?
b) Les différences sont-ils recherchées et
apurées
c) Ces ajustements sont-ils approuvés par un
responsable ?

7. En fin de période, la comptabilité utilise t-elle :


a) les bons de réception non facturés et les
factures en instance d’approbation pour évaluer
les charges à payées ?

b) les bons de retour ou demande d’avoirs pour

évaluer les produits à recevoir ?

C) les bons de commande non honorés pour


_évaluer les engagements en cours
_rechercher les passifs non enregistrer pour
services reçus

90
3 -PAIE

OBJECTIFS DE CONTRÔLE
A, S'assurer que les séparations de fonctions sont
suffisantes,
B, S'assurer que les personnes figurant sur le journal de paie ont bien droit à
leur Rémunération

C, S'assurer que :
a) la paie est établie correctement,
b) le paiement s'effectue avec la sécurité
nécessaire,
c) l'enregistrement comptable est
fiable,
d) les dispositions légales sont respectées,

91
OBJECTIF DE
CONTRÔLE
A, S'assurer que les séparations de fonctions sont
suffisantes,

GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS PAIE-


PERSONNEL
personnel concerné

FONCTIONS
1, Approbation des entrées ou sorties de personnel
2, Détermination des niveaux de rémunérations
3, Autorisation des primes
4, Approbation des heures travaillées
5, Préparation de la paie
6, Vérification des calculs
7, Approbation finale de la paie après sa séparation
8, préparation des enveloppes de paie
9, Signature des chèques de salaire
10 Distribution des enveloppes
11 Rapprochement de banque du compte bancaire
réservé aux salaires
12, Centralisation de la paie
13, Détention des dossiers individuels du personnel
14, Comparaison périodique du journal de paie
avec
les dossiers individuels
15, Autorisation d’acomptes ou avances

92
3/PAIE SUITE

OBJECTIF DE CONTRÔLE

B S’assurer que les personnes figurant sur le journal de paie ont bien droit à leur rémunération

QUESTIONS REF OUI COMMENTAI Référence programme


RES
Dia ou NON de vérification des
g
N/A procédures
1, Existe-t-il un fichier du personnel
contenant pour chaque Loyer
employé:
a) Photo?
b) spécimen de signature?
c) situation de famille
d) date d'engagement
e) détail des rémunérations et retenues à
effectuer?
f) exemplaire du contrat de travail (ou
lettre d’engagement)?
g) pensions et indemnités dues?

2, Les opérations suivantes sont-elles


soumises à l'autorisation d'un responsable
a) embauche?
b) renvoi?
c) modification de salaire

3, S'assure t-on que toutes ces modifi-

93
cations sont prises en compte par le
service paie?

4,a) Des références sont-elles exigées


pour les futurs titulaires des postes
confiance?
b) Des titulaires de tels postes, sont-ils
couverts par une police spéciale d'assurance
garantissant l’entreprise contre les
effets d'une éventuelle erreur ou malhonnêteté

5, Les données variables, telles que les


heures travaillées, les quantités produites
les affaires commissionnables sont-elles
approuvées par des personnes compétentes
et responsables avant d'être communiquées
au service paie?

6, Les données incluses dans le fichier


sont-elles régulièrement comparées
avec le journal des salaires?

OBJECTIF DE CONTRÔLE

C. S'assurer que :
a) la paie est etablie correctement
b) le paiement s'effectue avec la sécurité
nécessaire
c) l'enregistrement comptable est fiable
d) les dispositions légales sont respectées

94
a) Etablissement de la paie
1, La paie est-elle contrôlée, avant paiement
en ce qui concerne :

a) les temps travaillés avec les relevés de temps


ou les fiches de pointage ?
b) les quantités (travail aux pièces)?
b) les calculs des commissions aux repré-
sentants, avec le chiffre d'affaires commi-
sionnable?
d) les retenues pour la sécurité sociale ou
autres?
e) l'exactitude arithmétique ?

2,La paie est-elle approuvée par un


responsable avant paiement ?

3, Avant signature des chèques ou


ordres de virement, les signataires :
a) s'assurent -ils que la paie a été ap-
prouvée ?
b) rapprochent-ils le montant à payer du
livre de paie ?
c) apposent-ils leurs initiales sur le jour-
nal de paie ?

4, Les informations nécessaires pour le


calcul des congés payés
a) restant à prendre sur la période an-
térieure

95
b) sur la période en cours sont-elles
tenues par le service paie ?

5,a) Surveille-t-on suffisamment les


deductions autres que sociales, sur les
appointements et les salaires (exemple:
saisies arrêts, etc,,,) ?
b) Les comptes d'avances et d'acomptes
sont-ils régulièrement confirmés avec les
bénéficiares ?
b) paiement

6, Si des salaires sont payés en espèces


a) contrôle t-on l'identité du bénéficiaire
avant de le payer ?
b) la sécurité sur les espèces entre le
moment où elles sont retirées de la
banque jusqu'au moment où elles
deviennent la propriété des employés est
elle suffisante?

7, Utilise-t-on un compte bancaire


spécifique pour la paie ?

8, a) contrôle-t-on les salaires et appointe


ments non réclamés ?
b) lorsque des salaires ou appointements
sont payés à des tiers autres que l'em-
ployé, a t-on une procuration écrite ?

c) comptabilisation

96
9, Avant enregistrement de l'écriture de
paie les montants, par compte, sont-ils
comparés avec le mois précédent
a) comptabilité générale ?
b) comptabilité analytique ?

10 Des explications sont-elles demandé-


es pour toute variation anormale ?
d) obligations légales

11, Les livres suivants sont-ils tenus à


jour:
a) Livre de paie coté et paraphé ?
b)Livre d'entrée et sortie du personnel ?
c) Livre de la main-d'œuvre étrangère ?

12 Les charges sociales et autres


déductions sur salaires sont-elles ac-
quitées régulièrement ?

97
AUDIT FINANCIER : LES OUTILS DE L’AUDIT

QUESTIONNAIRE DE SECTION : FOLIO 2/8


CONTROLE INTERNE IMMOBILISATIONS

98
4- IMMOBILISATIONS

Objectif de contrôle
S’assurer que les séparations sont suffisantes

GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS IMMOBILISATIONS

PERSONNEL CONCERNE

FONCTIONS
1. Approbation des budgets
2. Approbation des
dépassements par rapport aux
budgets
3. Emission des commandes
d’achats
4. Approbation finale des
factures
5. Tenues des fiches
individuelles
d’immobilisations
6. Rapprochement des fiches
avec la comptabilité
7. Inventaire physique
8. Responsabilité du matériel
9. Rapproche des fiches avec
l’inventaire physique
10. Approbation des
ajustements des comptes après
inventaire

99
S’assurer que les acquisitions d’immobilisations sont dûment autorisées et correctement
comptabilisées
QUESTIONS Oui/N/A Non Commentaires
1. Les acquisitions sont-elles effectuées
sur la base d’un budget approuvé par le
conseil d’administration (ou par un
responsable ayant obtenu délégation) ?
2. Les écarts entre budget et réel sont-ils :
a) régulièrement identifiés ?
b) soumis à la Direction ?
3. Les critères servant à distinguer les
immobilisations des frais généraux sont-
ils clairement définis ? (En particulier, ces
critères prennent-ils en considération les
dépenses qui augmentent la valeur
intrinsèque des immobilisations
anciennes ?).
4. La procédure en vigueur est-elle
suffisante pour assurer le respect de ces
critères ? (contrôle indépendant des
imputations par exemple ).
5. Les achats d’immobilisations sont-ils
précédés par :
a) des études comparatives de
matériels ?
b) des appels d’offre ?
c) des études comparatives de
financement ?
6. Si les acquisitions sont faites en
location-vente :
a) les acquisitions sont-elles
soumises aux mêmes procédures
qu’au § 1 à 5 ci-dessus ?
b) la procédure de suivi des
engagements correspondants est-
elle suffisante pour assurer
l’exhaustivité des informations
hors bilan
7. Dans le cas de travaux faits par
l’entreprise pour elle-même : un système
d’enregistrement de toutes les dépenses
engagées pour cet investissement est-il
tenu (temps passé, achat matériel, sorties
de pièces des stocks, etc…) ?
8. Les transferts du compte
« immobilisations en cours » aux comptes
intéressés sont-ils effectués aussitôt que
les actifs sont mis en service ?
9. Les acquisitions sont-elles

100
systématiquement reportées sur un fichier

101
S’assurer que les retraits d’immobilisations sont dûment autorisés et correctement
comptabilisés.

QUESTIONS Oui/N/A Non Commentaires


1. Les ventes ou mises au rebut
sont-elles dûment autorisées ?
2. Les ventes ou mises au rebut
font elles l’objet d’un bon de
sortie (ou document équivalent)
a) pré numéroté ?
b) transmis régulièrement à la
comptabilité ?
3. La séquence numériques des
bons de sortie d’immobilisations est
elle contrôlée pour vérifier que :
a) toutes les ventes sont
facturées ?
b) toutes les ventes et mises au
rebut sont sorties des comptes
d’immobilisations?
4. Les factures de vente
d’immobilisations sont-elles
suffisamment contrôlées pour
assurer l’exhaustivité de leur
comptabilisation?

102
S’assurer que les immobilisations existent, appartiennent bien à la société, et qu’elles
sont correctement évaluées et classées
QUESTIONS Oui/ Non Commentaires
N/A
Suivi des mouvements

1. Existe-t-il un fichier des


immobilisations qui mentionne :
a) descriptif de l’immobilisation ?
b) numéro d’identification ?
c) localisation, si nécessaire ?
d) coût d’acquisition (y compris les
coûts de rénovation ou de
transformation) ?
e) les valeurs fiscales à retenir (en
cas d’acquisition par voie de
fusion, réévaluation) ?
f) la date de mise en service ?
g) le mode d’amortissement ?

2. Ce registre est-il rapproché au moins


une fois par an avec les comptes
d’immobilisations ?
3. Ce registre est-il périodiquement
contrôlé par un inventaire physique ?
Si oui, cet inventaire est-il effectué par
des personnes indépendantes des
utilisateurs ?
4. Les écarts résultant des contrôles 2
et 3 sont-ils :
a) analysés ?
b) signalés à la Direction ?
c) enregistrés ?
5. Les immobilisations complètement
amorties sont-elles :
a) maintenues dans les comptes ?
b) périodiquement analysées pour
vérifier qu’elles sont toujours
utilisées ?
6. Les immobilisations détenues par
des tiers sont-elles régulièrement:
a) physiquement contrôlées par
une personne de la société ?
b) confirmés par le tiers qui les

103
Protection des actifs

7. L’accès aux actifs qui peuvent être


facilement déplacés (outillage,
matériel de bureau…) est-il
suffisamment contrôlé ?
8. Les titres de propriétés sont-ils :
a) tous au nom de la société ?
b) conservé dans un coffre ou
déposé chez un tiers de
confiance ?
9. La procédure d’ajustement des
couvertures d’assurance est-elle
suffisante (périodicité, prise en compte
des acquisitions et cessions,
inflation…) ?

Réévaluation
10. Si les immobilisations (ou une
partie d’entre elles) ont été réévaluées
(libre ou légale) :
a) les dates et méthodes de
réévaluation sont-elles
clairement identifiées ?
b) les valeurs réévaluées sont-elles
régulièrement vérifiées avec les
valeurs du marché ?
Informations complémentaires
11. Les nantissements sont-ils dûment
autorisés
12. La procédure permet-elle d’assurer
une comptabilisation exhaustive des
nantissements ainsi autorisés ?
13. Existe-t-il une procédure
permettant l’identification des clauses
de réserve de propriété ?

104
S’assurer que la dotation aux amortissements (et provisions pour dépréciation) respecte
les principes comptables généralement admis.

QUESTIONS Oui/ Non Commentaires


N/A

1. La politique d’amortissement est-elle


fondée sur une estimation réaliste de la
durée normale d’utilisation des
immobilisations ?
2. Toute modification de cette politique
doit-elle faire l’objet d’une autorisation
du conseil d’administration ?
3. Les dates de mise en service des
immobilisations sont-elles
communiquées sans délai à la
comptabilité ?
4. Les amortissements sont-ils calculés
à partir de la date de mise en service
(qui n’est pas forcément la date de la
facture) ?

105
5 – STOCKS

OBJECTIFS DE CONTROLE

A. S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.


B. S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent :
a) une saisie exhaustive des mouvements physiques de stocks qui lui
appartiennent ;
b) une protection suffisante des stocks.
C. S’assurer que les coûts imputés aux stocks sont déterminés avec précision.
D. S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent une
précision de stocks à déprécier.

A. S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.


GRILLE DE SEPARATION DES FONCTIONS STOCKS
PERSONNEL CONCERNE

Fonctions
1. Magasin
2. Réception
3. Expédition
4. Tenue de fiches de stocks
en quantités
5. Tenue de l’inventaire
permanent
6. Responsabilité de
l’inventaire
7. Rapprochement inventaire
physique-inventaire permanent
8. Approbation des
ajustements après inventaire
9. Rapport sur les stocks
obsolètes, inutilisables, etc…
10. Autorisation de cession
des stocks détériorés ou
inutilisés

106
B. S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent :
a) une saisie exhaustive des mouvements physiques de stocks qui lui
appartiennent ;
b) une protection suffisante des stocks

QUESTIONS Oui Non Commentaires


N/A

1. Les mouvements de stocks


suivants sont-ils saisis sur
des documents standards
propres à l’entreprise, au
moment où ils ont lieu :
a) réceptions ?
b) transferts vers la
production ?
c) transferts inter-ateliers de
production ?
d) transferts de la
production vers le
magasin des produits
finis ?
e) expéditions ?
f) autres mouvements ? (à
préciser)

Fiches de stocks

2. S’ils existent, ces documents


sont ils utilisés pour mettre à jour
les fiches des stocks
a) réceptions ?
b) transferts vers la production ?
c) transferts inter-ateliers de
production ?
d) transferts de la production vers
le magasin des produits finis ?
e) expéditions ?
f) autres mouvements (à préciser)

3. Le mode d’enregistrements de
ces documents (ordre
chronologique par exemple)
permet-il de s’assurer de
l’exhaustivité des enregistrements :
a)réceptions ?
b) transferts vers la production ?
c)transferts inter-ateliers de
production ?

107
d) transferts de la production vers
le magasin des produits finis ?
e)expéditions ?
d) autres mouvements à préciser ?

Inventaire permanent
4. tient-on un inventaire permanent
intégré à la comptabilité :
en quantité ?
en valeur ?

5) Cet inventaire est-il mouvementé


pour les quantités, à partir des
documents prévus en 1 ?
6) Si oui, l’exhaustivité de
l’enregistrement des mouvements
est-elle contrôlée :
a)réceptions
b) transferts vers la production ?
c)transferts inter-ateliers de
production ?

d) Transfert de la production
vers le magasin des produits
finis ?
e) Expédition ?
f) Autres mouvements ? (à
préciser)
7) Cet inventaire permanent est-il
régulièrement rapproché avec les
fiches de stock pour :
a.) les matières premières et
marchandises ?
b) les travaux en cours ?
c)les produits finis ?
Si oui, les écarts constatés sont-ils
expliqués et corrigés ?

Contrôle physique
8) les conditions de stockage
permettent-elles d’éviter :
a)la détérioration des stocks ?
b) l’accès de personnes non
autorisées ?
9) Les stocks sont-ils comptés
physiquement au moins une fois
par an en ce qui concerne ;
les matières premières et
fournitures ?
les travaux en cours ?

108
les produits finis ?

10) Si l’inventaire st exécuté en une


seule fois, les procédures
d’inventaire sont-elles correctement
établies (voir questionnaire
spécifiques) ?

11) Si des inventaires tournants


sont effectués :
a)existe t-il un programme qui
permet de suivre l’avancement des
coupages ?
b) les procédures utilisés
permettent-elles de s’assurer que
tous les stocks d’un même produit
sont comptés en une seule fois ?
c) les mouvements physiques et
comptables des produits comptés
sont-ils arrêtés simultanément ?

12) les comptages (annuels ou


tournants) sont-ils comparés
indépendamment avec les fiches de
stock ?

13) Les écarts entre les comptages


et les fiches de stocks sont-ils :
a)expliqués ?
b) enregistrés, si nécessaire, sur les
fiches de stocks après autorisation
d’un responsable ?

14) Des rapports sont-ils faits sur


les écarts constatés (quantités et
valeur) ainsi que sur leur origine ?

15) Les quantités stockés chez les


tiers sont-elles suivies sur les fiches
de stocks et comptées
physiquement et régulièrement ?

16) Si des différences sont


constatées entre ces fiches de
stocks et les quantités détenues
effectivement par les tiers :
a)se met-on d’accord avec celui-ci
sur les causes et les responsabilités
de ces différences ?
b) ajuste-t-on les fiches de stocks,

109
l’inventaire permanent et les
comptes de Grand-livre en
conséquence ?

17) Les marchandises en dépôt qui


n’appartiennent pas à la société
(marchandises appartenant aux
clients ou consignation, etc …)
sont-elles physiquement isolées,
suivies sur les fiches et sous
contrôle comptable ?

18) Se met-on périodiquement


d’accord avec les personnes pour
lesquelles les marchandises sont
gardées en dépôt sur les quantités
détenues et les conditions dans
lesquelles ce service est fourni ?

19) Les dispositions sont-elles


prises en fin en fin d’exercice
pour s’assurer que les productions,
réceptions et expéditions sont
enregistrées dans la bonne
période ?
20) Des fiches de production sont-
elles en place pour permettre de
connaître et de contrôler
le stade d’avancement des travaux
en cours à n’importe quel
moment ?
21) Les stocks sont-ils couverts par
une assurance adéquate contre les
risques de pertes par :
a)le feu ?
b) le vol ?
c)les calamités naturelles ou autres
risques?

110
OBJECTIF DE CONTRÔLE

D. S’assurer que les coûts imputés aux stocks sont déterminés avec précision.

1) Les prix de revient imputés aux


stocks comprennent-ils :
a)les charges directes ?
b) les charges indirectes ?

2) Les charges imputées sont-elles


rapprochées de la comptabilité
générale ?

COUTS STANDARD : ces


questions ne s’appliquent que s’il
existe un système de couts
standard.

3) Les couts standards sont-ils


revus annuellement ?
4) Les écarts entre couts standard et
couts réels sont-ils analysés :
a)pour les achats de matières et
fournitures,
b) pour les productions ?

5) Les écarts sont-ils communiqués


régulièrement à la direction et font-
ils l’objet d’une analyse :
a)au niveau global ?
b) au niveau de chaque produit ?

6. Les variations de taux


d’imputation de la main d’œuvre et
des frais généraux sont-elles
régulièrement communiquées à la
direction et analysées ?

7) Ces taux d’imputation sont-ils


revus annuellement ?(en ignorant
les changements temporaires dus au
niveau d’activité)

8) Les couts standards sont-ils mis


à jour en tenant compte des
modifications du taux d’imputation
de la main d’œuvre et des frais
généraux ?

111
AUTRES METHODES DE
VALORISATION
Ces questions s’appliquent lorsqu’il
n’existe pas de couts standards pour
la valorisation.
9) Les documents ayant servi à
valoriser les stocks à leur cout réel
sont-ils conservés pour :
a) tous les achats ?
b) toutes les productions ?

10) Des procédures ont-elles été


mises en place pour s’assurer de
l’exactitude des enregistrements
(par exemple en analysant les
écarts entre cout réel et cout
normal) ?

DANS LES DEUX CAS


11) Est-il fait un contrôle par
comparaison fréquente des
pourcentages de marge brute, pour
contrôler la fiabilité des montants
en stocks ?

12) Le système de saisie des couts


assure-t-il une séparation adéquate
des périodes ?

13) Si la société appartient à un


groupe, le système comptable
permet-il d’identifier le prix de
revient des marchandises achetées
au groupe ?

112
OBJECTIF DE CONTROLE

D) S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent une
identification précise des stocks à déprécier

QUESTIONS Oui/N/A Non Commentaires


1) La politique de dépréciation des
stocks couvre-t-elle :
a)la rotation lente ?
b) les produits en mauvais état ?
c)la valeur de réalisation ?
2) Le système de tenues des fiches de
stocks permet-il de faire apparaître les
stocks à écoulement lent ?
3) Les marchandises en mauvais état
ou inutilisable sont-elles
régulièrement identifiées ?
4) La valeur brute des stocks est-elle
régulièrement rapprochée de la valeur
probable de réalisation :
a) matières premières ?
b) travaux en cours ?
c)produits finis ?
d) autres ?

113
6. VENTES-CLIENTS

OBJECTIF DE CONTROLE

A/ S'assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.


B/ S'assurer que toutes les marchandises fournies et les services rendus à la clientèle sont
correctement
facturées et comptabilisées.
C/ S'assurer que les rabais, remises, ristournes accordés aux clients et les créances passées en perte
sont dument autorisés et correctement comptabilisés.
D/ S'assurer que les marchandises ne sont pas livrées aux clients qui ont atteint leur limite de
crédit
et qui représentent un risque pour la société.
E/ S'assurer que les créances sont recouvrées avec célérité.
F/ S'assurer que le système de comptabilisation des comptes clients et des autres comptes
affectés
par les opérations de vente est fiable.

114
115
QUESTIONNAIRES DU CONTROLE INTERNE
Section- ventes clients

Objectif du contrôle

A- S'assurer que les séparations de fonctions sont


suffisantes

GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS


VENTES-CLIENTS

Fonctions PERSONNEL
CONCERNE
1, Traitement des commandes
2, Examen de la solvabilité des clients
3, Facturation
4, Contrôle bon de livraison-facture
5, Contrôle commande-facture
6, Ténue du journal des ventes
8, Liste des bons de sortie non facturés
9, Tenue des comptes clients
10, Etablissement dela balance clients
11, Etablissement de la balance client par
ancienneté de solde
12, Rapprochement balance clients-compte
collectif
13, Centralisation des ventes
14,Détermination des conditions de paiement
15, Relevé des chèques reçus au courrier
16, Détention des effets à recevoir
17, Tenue du journal des effets à recevoir
18, Inventaire des effets à recevoir
19, Accès à la comptabilité general
20, Tenue du journal de trésorerie
21, Emission d'avoirs
22, Approbation des avoirs
23, Etablissement des relevés clients
24, envoi des relevés aux clients
25, Comparaison des relevés avec les comptes
26, Comparaison de la balance client avec les comptes
individuels
27, Confirmation des comptes clients
28, Relance des clients
29, Prolongation des conditions de paiement
30, Accord d'escomptes
31, Autorisation de passer en perte des créances ou
effets à recevoir

116
32, Détention de la liste des clients passés en perte
33, Tenue des comptes de débiteurs divers
34, Expédition des produits finis
35, Surveillance des stocks

QUESTIONNAIRE DE CONTRÖLE INTERNE SECTION: FOLIO


Ventes - clients 04-sept

B/S'assurer que toutes les marchandises fournies et les services rendus à la clientèle sont correctement
facturées et comptabilisées

QUESTIONS Réf. Oui ou NON commentaire Références programme de


Diag. N/A vérification de procédures
1. a) Est-ce qu'il y aun système de contrôle budgétaire
pour les ventes ?
b) Les budgets (ou prévisions) sont-ils comparés
avec les réalisations et
les variations expliquées régulièrement ?
2. Les commandes clients sont-elles revenues et
approuvées,
avant acceptation, par :
a) le service commercial, en ce qui concerne les
conditions
et la disponibilité des marchandises ?
b) le service crédit pour le recouvrement de
créance ?
3. Les commandes téléphoniques doivent-elle être
confirmée par écrit par
le client avant d'être exécutées
4. Les expéditions sont-elles faites au vu d'un bon de
commande accepté ?
5.a) Les expéditions sont-elles enregistées sur des
doccuments

117
(bon d'expédition) prénumémérotés ?
b) Cette séquencence est-elle contrôlée par le
service facturation ?
6.La procédure permet-elle de livrer les marchandises
aux clients dans
les délais fixés, ceci afn d'éviter les réclamations et
les risques delitiges
avec la clientèle qui peuvent en résulter ?
8.Les factures sont-elles prénumérotées ?
9. La séquence numérique des factures est-elle :
a) contrôlée ?
b) rapprochée régulièrement de la séquence
numrique
des documents d'expédition ?
10. Les factures sont-elles contrôlées, par une
personne
autre que celle qui les établies, avec

a) les bone cde commandes pour contrôle


des conditions ?
b) Les bons d’expéditions pour contrôle
des quantités ?
c) les tarifs pour les approbations
individuelles de prix pour l’exatitude
des prix facturés ?
11, Les calculs arithmétiques sont ils vérifiés ?

12 , Les factures sont-elles expédiées directement au


client par le service facturation ou par le courrier ?

13, UN contrôle est-il fait pour s’assuere que toutes


les factures sont enregistrés
et que tous les numéros de facture font l’objet d’un
suivi comptable ?

14, Les marchandises (y compris les


emballages,palettes,etc…) expédiées en
vertu d’un contrat de vente à condition ou en
consignation sont-elles correctement
suivies et comptabilisées ?
15. Les totaux des journaux de vente sont-ils
régulièrement rapprochés avec :
g) le total des factures et avoirs emis dans la
période ?
h) le montant passé en compte collectif ?
16. Les comptes permettent-ils de distinguer :
a) les ventes aux sociétés du même groupe ?
b) les exportations ?
c) les ventes par catégories de clientèle ?

118
d) les ventes par classes de produits ?
17. En fin de période, le rapprochement prévu au § 9
est-il :
a) revu pour identifier les d’expédition en
instance de facturationou les facturations
d’avance ?
b) utilisé pour enregistrer les écritures de
régularisation nécessaires ?

OBJECTIF DE CONTRÔLE
Autorisés et correctement comptabilisés
Questions Oui ouN/A NON Commentaires
1, Les documents prénumérotés sont-ils établis:
a,) en cas de retour de marchandises?

b,) en cas de réclamations autres (demande de remise


exceptionnelle par exemple)
2, Ces documents font-ils l'objet d'une autorisation formelle
avant émission des avoirs?
3,) Les avoirs sont-ils:
a,) établis à partir des documents ci-dessus?
b,) prénumérotés?
c,) rapproches avec les factures d'origine?
d,) autorisés avant envoi au client,
4, Est ce qu'il y a un contrôle des liasses vierges d'avoirs?
5, Les soldes créditeurs y compris ceux dus au paiement
d'acomptes) sont-ils régulièrement examinés,
6,Les créances passées en ont-elles été approuvées
auparavant par un responsable?

119
OBJECTIF DE CONTRÔLE
D, S'assurer que les marchandises ne sont pas livrées aux clients qui ont atteint leur limite
de crédit ou qui représentent un risque pour la société

QUESTIONS Ref-Diag oui ou N/A NON Commentaires


1, des limites de crédit sont-elles fixées pour chaque client?
2, Ces limites sont-elles revues régulièrement pour obtenir
compte des circonstances,
3, Ces limites de crédit sont -elles indiquées sur les
Comptes clients?
4, Les commandes clients sont-elles approuvées par le
Service <<surveillance des crédits>> avant d'être exécutées?
5, Le responsable du service <<surveillance des crédits>>
est-ils promptement avisé des impayés,
RESERVE DE PROPRIETE
6, Existe-t-il une procédure concernant l'identification des
opérations qui comportent des clauses de réserve de
propriété,
7, Cette procédure permet-elle de s'assurer que les actifs
et /ou les soldes de comptes concernés par de telles
clauses sont correctement suivis?

120
OBJECTIF DE CONTRÔLE
E: S'assurer que les créances sont recouvrées avec célérité

QUESTIONS ref-diag oui ou N/A NON Commentaires Vérification de procédures


1, a) Envoi-t-on des relevés mensuels à tous les clients?
b) Ces relevés sont-ils tous envoyés directement aux
Clients (et non pas confiées aux représentants, etc.,…)?
2, Les paiements reçus sont-ils rapprochés des factures
( par exemple: par lettrage régulier des comptes clients
etc.,…) ?
3, La société prépare-t-elle une balance par ancienneté
de créances:
a) régulièrement,
b) en fonction des dates d'échéance(et non pas des
Dates de facture) ?
4, cette balance est-elle régulièrement soumise à un
Responsable en même tempt que les informations
Concernant les impayés et les dépassements de
Limites de crédits ?
5, Cette balance sert-elle de base à une procédure de
Relance systématique ?
6, Cette procédure de relance est-elle suivie d'une
Rémise régulière au contentieux des créances
Douteuses ?

F:S'assurer que le système de comptabilisation des comptes clients et les autres és par les
comptes affectés parles

121
pérations de vente est fiable.

QUESTIONS ref-diag oui ou N/A NON Commentaire Vérification de procédures


1, Tient-on des comptes individuels clients?
2, Tient-on un compte collectif client, mouvementé des
Comptes individuels ,
3, Etablit-on des balances clients mensuelles ?
4, Le solde du compte collectif est-il rapproché
mensuellement avec:
a) le total des comptes individuels ?
b) le total de la balance par ancienneté de créances
(voir E3)
5, Les balances sont-elles vérifiées à intervalles
Réguliers par un responsable indépendant ?
6, La politique d'établissement des provisions pour
Créances douteuses est-elle :
a) clairement définie ?
b) suffisamment prudente( c-a-d pas basée sur le seul
Critère de déductibilité fiscale) ?
7, Les employés chargés des comptes clients
Doivent-ils s'assurer que les pièces comptables sont
Approuvées avant de les comptabiliser ?

122
7 – TRESORERIE -
DEPENSES
OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.
B- S’assurer que les paiements sont justifiés et dûment autorisés.
C- S’assurer que les paiements sont correctement comptabilisés.

123
OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes
GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS TRESORERIE

Personnel concerné

Fonctions
1- Tenue de la caisse
2- Détention des titres
3- Détention des chèques reçus des clients
4-Autorisation d’avance aux employés
5- Détention des carnets de chèques
6- Préparation des chèques
7- Approbation des pièces justificatives
8- Signature des chèques
9- Annulation des pièces justificatives
10- Envoi des chèques
11- Tenue du journal de trésorerie
12- Liste des chèques reçus au courrier
13- Dépôts en banque de chèques ou espèces
14- Tenue des comptes clients
15- Tenue des comptes fournisseurs
16- Emission d’avoirs
17- Approbation des avoirs
18- Réception des relevés bancaires
19- Préparation des rapprochements de banque
20- Comparaison de la liste des chèques reçus au
courrier avec les bordereaux de remise en banque et
avec le journal de trésorerie
21- Accès à la comptabilité générale
22- Tenue du journal de ventes
23- Préparation des factures clients

OBJECTIF DE CONTROLE
B- S’assurer que les paiements sont justifiés et dûment autorisés.

Référence
Réf. OUI Programme de
QUESTIONS Diag Ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des procédures
1- En dehors des opérations de petite caisse, toutes les
dépenses sont-elles faites sous forme de chèques,
effets de commerce, ou virements bancaires?
2- Les chèques et les billets à ordre vierges sont-ils :
a) conservés dans un coffre ?
b) accessibles seulement aux personnes autorisées à
remplir les chèques et billets à ordre ?

124
3- Les billets à ordre sont-ils prénumérotés ?
4- Les traites tirées sur la société sont-elle soumises à
son acceptation ?
5- Les factures et leurs justificatifs dûment contrôlés
et approuvés sont-ils présentés au signataire des titres
de paiement ?
6- L’indication du paiement est-elle portée sur les
pièces justificatives au moment de la signature, afin
d’éviter les doubles paiements ?
7- a) Les chèques et billets à ordre sont-ils tous tirés à
l’ordre de bénéficiaires nommément désignés ?
b) L’émission de chèques au porteur ou en blanc,
est-elle prohibée?
8- Les chèques et billets à ordre signés sont-ils
expédiés par le signataire lui-même ou par une
personne directement placée sous ses ordres ?
9- a) Les chèques erronés, sont-ils annulés pour éviter
leur réemploi et classés ? (par exemple en agrafant le
chèque ou le numéro du chèque à la souche).
b) y-a-t-il une protection identique pour les billets à
ordre ?
10- Contrôle-t-on les effets retournés après paiement ?
11- Quand une machine à signer les chèques ou les
billets à ordre est utilisée, le composteur est-il l’objet
d’un contrôle adéquate ?

125
OBJECTIF DE CONTROLE
C- S’assurer que les paiements sont correctement comptabilisés.

QUESTIONS OUI/N/A NON COMMENTAIRES


1- Les chèques émis sont-ils enregistrés par ordre
numérique dans le journal des règlements ?
2- Les effets sont-ils enregistrés par ordre numérique
dans un journal des effets ?
3- Les séquences numériques sur les journaux sont-
elles contrôlées :
a) pour les chèques ?
b) pour les effets ?
4- Les comptes bancaires sont-ils bien crédités :
a) au jour de l’échéance pour les effets ?
b) au jour de leur émission pour les chèques ?
5- Un rapprochement est-il effectué régulièrement
entre le montant des effets individuels figurant sur le
journal des effets à payer et le compte général effets à
payer en comptabilité ?
6- a) Tient-on un registre des prélèvements
bancaires ? (impôts, E.D.F. – G.D.F., téléphone,
loyer, etc.…)
b) Le registre est-il revu et remis à jour
régulièrement ?
c) l’enregistrement comptable des prélèvements est-
il fait sans retard ?

126
8- TRESORERIE – RECETTES

OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes
B- S’assurer que les recettes sont intégralement et rapidement remises en banque
C- S’assurer que l’encaissement des effets est régulièrement suivi
D- S’assurer que toutes les recettes sont comptabilisées

127
OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.
GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS TRESORERIE

Personnel concerné

Fonctions
1- Tenue de la caisse
2- Détention de titres
3- Détention des chèques reçus des clients
4- Autorisation d’avance des employés
5- Détention des carnets de chèques
6- Préparation des chèques
7- Approbation des pièces justificatives
8- Signature des chèques
9- Annulation des pièces justificatives
10- Envoie des chèques
11- Tenue du journal de trésorerie
12- Liste des chèques reçus au courrier
13- Dépôt en banque de chèques ou espèces
14- Tenue des comptes clients
15- Tenue des comptes fournisseurs
16- Emission d’avoirs
17- Approbation des avoirs
18- Réception des relevés bancaires
19- Préparation des rapprochements de banque
20- Comparaison de la liste des chèques reçus au
courrier avec les bordereaux de remise en banque et
avec le journal de trésorerie
21- Accès à la comptabilité générale
22- Tenue du journal de vente
23-Préparation des factures clients

128
OBJECTIF DE CONTROLE
B- S’assurer que les recettes sont intégralement et rapidement remises en banque.

Référence
Réf. OUI Programme de
QUESTIONS Diag Ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des procédures
1- Le courrier est-il ouvert par une personne autre que
le caissier ou les responsables des comptes clients ?
2- a) La personne ouvrant le courrier, prépare t-elle
une liste de chèques, espèces et effets reçus ?
b) Les chèques et effets sans bénéficiaires sont-ils
immédiatement complétés au nom de l’entreprise ?
3-Le caissier remet-il immédiatement et intégralement
en banque, les chèques et espèces qui ont été reçus ?
4- a) Les bordereaux de remises en banque retournés
par la banque et authentifiés par celle-ci, sont-ils reçus
directement par un employé indépendant du caissier ?
b) Ces bordereaux, sont-ils comparés par une
personne indépendante, avec la liste des fonds reçus
(§ 2 a) ?
5- L’enregistrement sur les comptes clients est-il fait à
partir d’avis de recettes plutôt qu’à partir des pièces
elles-mêmes (chèques en particulier) ?
6- Lorsqu’il y a des encaissements effectués par des
agents représentants, livreur, etc.…, des personnes
sont-elles tenues :
a) d’établir des reçus prénumérotés ?
b) de transmettre ces recettes immédiatement à la
banque ou la société ?
7- Des vérifications sont-elles faites périodiquement
par une personne indépendante pour s’assurer que tous
les fonds reçus ont été correctement remis en banque ?

129
OBJECTIF DE CONTROLE
C- S’assurer que l’encaissement des effets est régulièrement suivi.

Référence
Réf. OUI Programme de
QUESTIONS Diag Ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des procédures
1- Les effets envoyés à l’acceptation sont-ils
enregistrés de façon à permettre le suivi de leur
retour ?
2- Si oui, le registre est-il revu périodiquement pour le
suivi des effets non encore retournés acceptés par les
clients ?
3- Les effets reçus (acceptés ou non soumis à
acceptation) sont-ils conservés dans un coffre
4- Les effets en portefeuille sont-ils régulièrement
comparés avec le grand-livre (ou un échéancier) ?
5- Les effets sont-ils mis en recouvrement
suffisamment tôt avant la date d’échéance ?
6- Un bordereau est-il établi par la société pour
accompagner les effets remis à l’encaissement ?
7- Lorsque les effets sont remis à l’escompte, une liste
de ces effets est-elle établie lorsqu’ils sortent du
portefeuille ?
8- Les prorogations ou les renouvellements des effets
doivent-ils faire l’objet d’une autorisation spécifique
par un responsable ?
9- a) Les effets retournés impayés sont-ils redébités
aux comptes des clients ?
b) Y-a-t-il un responsable chargé de suivre le
recouvrement des effets impayés ?
c) Les services commerciaux sont-ils informés des
impayés, de manière à éviter de nouvelles livraisons
au client ?

130
OBJECTIF DE CONTROLE

D- S’assurer que toutes les recettes sont comptabilisées.

Référence
Réf. OUI Programme de
QUESTIONS Diag Ou NON COMMENTAIRES vérification
N/A des procédures
1- Le total des recettes encaissées (objectif B) est-il
régulièrement rapproché du montant des crédits portés
aux comptes clients (et/ou débiteurs divers) ?
2- La Société utilise-t-elle les comptes :
a) effets remis à l’encaissement
b) effets remis à l’escompte ?
3- Si non,
a) le compte effets à recevoir au bilan n’est-il
crédité que lorsqu’on reçoit l’avis de crédit de la
banque ?
b) a-t-on à la date du bilan un état comptable
ou extra-comptable des risques en cours ; c’est-à-
dire des effets remis à l’encaissement ou
escomptés avant la date du bilan et dont
l’échéance se situe sur le nouvel exercice ?
4- Si oui, ces comptes sont-ils régulièrement analysés
pour s’assurer qu’ils ne comprennent pas d’effets dont
l’échéance est dépassée ?
5- Les journaux auxiliaires d’encaissement sont-ils
correctement centralisés ?

131
9- CAISSES ET BANQUES

OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes
B- S’assurer que le système de tenue et de comptabilisation de la caisse est fiable
C- S’assurer que les soldes caisses et banque enregistrés dans les livres comptables reflètent
la réalité.

132
OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes
GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS TRESORERIE

Personnel concerné

Fonctions
1- Tenue de la caisse
2- Détention de titres
3- Détention des chèques reçus des clients
4- Autorisation d’avance aux employés
5- Détention des carnets de chèques
6- Préparation des chèques
7- Approbation des pièces justificatives
8- Signature des chèques
9- Annulation des pièces justificatives
10- Envoie des chèques
11- Tenue du journal de trésorerie
12- Liste des chèques reçus au courrier
14- Tenue des comptes clients
15- Tenue des comptes fournisseurs
16- Emission d’avoirs
17- Approbation des avoirs
18- Réception des relevés bancaires
19- Préparation des rapprochements de banque
20- Comparaison de la liste des chèques reçus au
courrier avec les bordereaux de remise en banque et
avec le journal de trésorerie
21- Accès à la comptabilité générale
22- Tenue du journal de ventes
23- Préparation des factures clients

133
OBJECTIF DE CONTROLE

B- S’assurer que le système de tenue et de comptabilisation de la caisse est fiable.

QUESTIONS OUI/N/A NON COMMENTAIRES


1- La caisse est-elle tenue d’après un système de fonds
fixé ?
2- Le volume de la caisse semble-t-il correspondre aux
besoins normaux de la société sans les dépasser ?
3- La sécurité des fonds est-elle bien assurée ?
4- Les chèques de réapprovisionnement sont-il
s établis :
a) au nom du responsable du fonds de caisse ?
b) sur représentation du journal ou du récapitulatif
des dépenses de caisse ?
5- Des documents dûment autorisés sont-ils créés ou
reçus pour toutes les dépenses par caisse ?
6- Ces documents sont-ils prénumérotés ?
7- Les pièces justificatives sont-elles annulées pour
éviter leur réutilisation ?
8- L’imputation des dépenses est-elle vérifiée par un
responsable ?
9- a) Des vérifications surprises des espèces en caisse
sont-elles effectuées par des responsables ?
b) Ces vérifications donnent-elles lieu à des
rapports ou des indications sur le livre de caisse ?

134
OBJECTIF DE CONTROLE

C- S’assurer que les soldes caisses. Et banques enregistrés dans les livres comptables reflètent la
réalité

QUESTIONS OUI/N/A NON COMMENTAIRES


1- a) Des prévisions de trésorerie sont-elles établies et
approuvées ?
b) La situation de la trésorerie est-elle revue et
examinée à des intervalles réguliers ?
c) Les situations sont-elles communiquées
régulièrement à la Direction ?
2- Est-on sûr à chaque arrêté comptable que toutes les
dépenses par caisse ont été comptabilisées et le
montant en caisse correspond à celui indiqué au
bilan ?
3- Etablit-on des rapprochements bancaires tout
les mois pour s'assurer que débits et crédits sont
inclus dans la bonne période?
4- Les relevés de banque sont-ils reçus directement du
service courrier ou de la banque par la personne
faisant le rapprochement ?
5- Les procédures de rapprochement comprennent-
elles :
a) une comparaison entre les relevés envoyés par la
banque avec le journal de banque, quant aux numéros
et montant ?
b) l’examen des chèques annulés ?
c) l’examen de la séquence des numéros des
chèques ?
d) la comparaison des dates et montants des dépôts
quotidiens d’après le journal des recettes avec les
relevés de banque ?
e) la comparaison des détails montrés sur les
bordereaux de remise authentifiés obtenus directement
de la banque avec les détails correspondants portés sur
le journal des recettes ?
6- Les transferts de banque à banque sont-ils vérifiés
pour s’assurer que ces opérations ont été soldées sans
un retard excessif et que l’opération a été
correctement enregistrée dans chaque compte ?
7- En ce qui concerne les chèques tirés depuis une
longue date et non encore présentés en banque :
a) font-ils l’objet de recherches (correspondance avec
le bénéficiaire, etc.…) ?
b) sont-ils contre passés à la fin de la période légale de
validité ?
8- Le rapprochement est-il revu chaque mois par un
cadre ou un employé responsable ?
9- Les intérêts et agios débités par la banque sont-ils
vérifiés régulièrement ?

135
10- TITRES DE PARTICIPATION
ET TITRES DE PLACEMENT

OBJECTIFS DE CONTROLE
A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes
B- S’assurer que les achats et les ventes des titres sont dûment autorisés et correctement
comptabilisés.
C- S’assurer que les soldes produits des titres sont encaissés par l’entreprise et sont
correctement Comptabilisés

D- S’assurer que les titres sont protégés et utilisés au mieux des intérêts de la société.

136
OBJECTIFS DE CONTROLE

A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.

GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS


« TITRES DE PARTICIPATION ET TITRES DE PLACEMENT »

Personnel concerné

Fonctions
1- Détention des titres
2- Tenue des fiches individuelles
3- Comptage physique
4- Rapprochement comptes individuels comptes
collectifs
5- Autorisation des mouvements
6- Accès à la comptabilité générale
7- Demande de confirmation à la banque
8- Exploitation de la réponse de la banque

137
OBJECTIF DE CONTROLE

B- S’assurer que les achats et les ventes des titres sont dûment autorisés et correctement
comptabilisés.

QUESTIONS OUI/N/A NON COMMENTAIRES


1- Les achats et les ventes de titres sont-ils soumise à
autorisation du Conseil d’administration ou de
responsables ayant obtenu délégation ?
2- Existe-t-il un dossier pour chaque catégorie de
titres permettant de connaître :
a) les éléments justificatifs du prix payés
(en particulier s’il est différent du cours de bourse) ?
b) l’historique des mouvements de titres et des
variations de valeur ?
c) les informations nécessaires à évaluation de la
valeur à la fin de chaque exercice (en particulier,
comptes annuels certifiés, rapports d’experts…) ?
3- La procédure en place permet-elle de s’assurer
que la comptabilité est informée de tous les
mouvements qui affectent la valeur du
portefeuille ?

OBJECTIF DE CONTROLE

C- S’assurer que les soldes caisses. Et banques enregistrés dans les livres comptables reflètent la
réalité

QUESTIONS OUI/N/A NON COMMENTAIRES


1- Un registre des dates auxquelles les produits
des titres sont à recevoir, ainsi que leur montant,
est-il tenu par une personne autre que celle qui
reçoit les encaissements ?
2- a) Vérifie-t-on que tous les produits des titres sont
encaissés à leur échéance, et correctement enregistrés
en comptabilité ?
b) Cette vérification est-elle effectuée par une
personne indépendante de celles qui sont
chargées :
- de la conservation des titres ?
- des encaissements ?
- de l’enregistrement comptable ?

138
3-Les contrôles sur les produits des titres
s’appliquent-ils aussi aux :
- titres appartenant à des tiers qui les
auraient remis à l’entreprise en tant que
gages ?
- titres appartenant à l’entreprise qui
auraient été déposés en garantie chez les
tiers ?

OBJECTIF DE CONTROLE

D- S’assurer que les titres sont protégés et utilisés au mieux des intérêts de la société.

QUESTIONS OUI/N/A NON COMMENTAIRES


1- Un inventaire détaillé donnant une description de
tous les titres avec les numéros de certificats est-il
tenu ?
2- Les titres sont-ils conservés dans un coffre ou
déposés chez des tiers (banque, agent de change…),
afin que leur accès soit réservé à des personnes
autorisées ?
3- Les titres sont-ils tous au nom de la société ?
4- L’inventaire prévu au paragraphe 1 est-il
régulièrement rapproché avec :
a) l’existence physique ou des confirmations des tiers
qui les ont en dépôt ?
b) les comptes ? (préciser la fréquence).

5- La société vérifie-t-elle qu’elle reçoit tous les


certificats relatifs aux actions de garantie s’il y a lieu ?

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