Module Management de La Qualité 2021
Module Management de La Qualité 2021
Module Management de La Qualité 2021
MANAGEMENT DE
L A QUALITÉ
ETEC 2021
PAR M. CHEFOU SAIBOU DODO
• Post Master en Régulation de l’Energie ( Ecole des Mines de Paris)
• Master II spécialisé en Quality Systems & Risk Management ( NIBM Inde)
• DESS en Management ( Kaduna Polytechnic)
• Diplôme d’Ingénieur en Electronique-Informatique-Télécoms ( Kaduna
Polytechnic)
• Certificat professionnel en Communication Multimédias (CDAC-Mohali INDE)
• Consultant /Auditeur Qualité ,diplômé IRCA ( FREAS PARIS)
• SGA de l’ANINORQ ( Association Nigérienne pour la Normalisation
et la promotion de la Qualité)
• Chef du Département SI &COM à l’ARSE ( Autorité de Régulation du Secteur de
l’Energie/ Cabinet du Premier Ministre- Niger)
• Cel: 90226302; E_Mail: [email protected]
CONTENU
Plus encore, ce qui importe pour le client, c’est ce qu’il attend et ce qu’il perçoit
!
• si le client perçoit un produit (service) comme égal ou supérieur à celui qu’il
attend, alors la qualité est perçue comme bonne ou élevée : le client est
satisfait ou très satisfait (il est agréablement surpris !)
• Si le client perçoit un produit (service) comme inférieur à celui qu’il attend,
alors la qualité est perçue comme mauvaise, et il y a insatisfaction (il y a
déception !).
• La qualité pour le client résulte de la comparaison entre :
– ce qu’il attend (une qualité attendue) : le client attend qu’un
produit (service) possède un certain nombre de caractéristiques ;
– ce qu’il perçoit (une qualité perçue) : une fois le produit (service)
conçu et réalisé, le client perçoit des caractéristiques qu’il compare à
ses attentes.
• Ce qu’attend le client est différent de ce qu’il veut (tout ce qu’il désire) et de
ce dont il a besoin (ses exigences de base).
• En général, nos attentes sont raisonnables.
• Comme les attentes, les perceptions des clients sont très différentes. La
qualité perçue est le résultat d’expériences antérieures, de l’âge, des revenus,
des façons de consommer du client, de la situation
• dans laquelle il se trouve.
• Lorsqu’un client parle de qualité, il veut dire (attend et
perçoit) beaucoup de choses différentes ; aussi est il
difficile de concevoir et de réaliser des produits satisfaisant
ses attentes.
• La notion de qualité est définie de manière subjective par
le client, mais, dans le cadre d’une entreprise, il est
nécessaire de la traduire de façon plus objective.
2.LA QUALITÉ DANS L’ENTREPRISE
• La qualité peut se définir dans l’entreprise comme la réponse à un objectif de
conformité du produit (service) à des spécifications, c’est-à-dire à des documents
précisant clairement les caractéristiques du produit aux différentes étapes de son
élaboration.
• La qualité nécessite un effort de coordination des différents départements
et services d’une entreprise ;
elle requiert également que tous les processus soient conçus et contrôlés pour
s’assurer que le produit (service) rencontre les spécifications établies et ainsi les
attentes du client.
UNE QUALITÉ CONÇUE/UNE QUALITÉ
RÉALISÉE
• – Pour une entreprise, la qualité est le résultat d’un mécanisme en
deux temps :
• – ce qu’elle conçoit (une qualité conçue) : les spécifications établies
lors de la conception doivent correspondre aux attentes du client
transmises par le marketing
• – ce qu’elle réalise (une qualité réalisée) : le produit réalisé doit
respecter exactement les spécifications de conception.
• En définitive, la qualité d’un produit (service) dépend de
quatre étapes :
• – l’entreprise conçoit le produit à partir des attentes du
client ;
• – l’entreprise réalise un produit conforme à la conception ;
• – le client perçoit le produit réalisé par l’entreprise ;
• – le client compare le produit qu’il perçoit à ses attentes.
LA QUALITÉ SELON ISO 9000
• Pour avoir un produit de qualité qui satisfait parfaitement les besoins et les
attentes du client, plusieurs exigences à prendre en compte aujourd'hui :
A. LA CONFORMITÉ :
• Un produit de qualité doit être conforme :
• Aux caractéristiques techniques annoncées par le producteur dans les
catalogue, la publicité, les notices, ou aux caractéristiques techniques spécifiées
dans le cahier des charges.
• Aux besoins spécifiques des clients.
B. LE PRIX :
• Le client fait toujours une appréciation du rapport qualité/prix, généralement il
cherche un produit de qualité et avec un prix convenable.
• Quelque soit les performances d'un produit, un prix trop élevé ne peut
satisfaire le client.
• L'entreprise est appelée donc à offrir un produit de meilleur rapport
qualité/prix.
C. LE DÉLAI :
• Le client opte pour un produit qui est disponible au moment où il en
a besoin et qui lui procure une satisfaction immédiate.
• En fait, un produit qui ne répond pas au critère de disponibilité n'est
plus un produit de qualité pour le client.
• Donc agir vite c'est l'un des facteurs de compétitivité pour les
entreprises contemporaines.
• Aboutir à cette fin, nécessite une réduction du temps de
développement des produits, le temps de leur mise sur le marché, le
temps de leur fabrication, et le temps de leur distribution.
D. LE SERVICE APRÈS VENTE :
• C'est une activité de service qui démarre suite à la vente d'un
produit. Il inclut toutes les activités effectuées sur des produits qui
exigent une maintenance et des réparations lors de leur utilisation
par le client.
• Il s'agit d'un service qui a un impact très important sur la
satisfaction et la fidélisation du client et donc sur la qualité du
produit
E. LA SÉCURITÉ :
Le consommateur exige d'être protégé contre les risques qui peuvent être causés par l'utilisation
des produits.
• Donc l'entreprise désireuse être compétitive doit prendre en considération ce critère lors de la
conception et la fabrication du produit.
• Si l'usage du produit présente quelques risques qu'on n'arrive pas à l'éviter, il faut informer le
consommateur sur les précautions indispensables à observer pour l'utiliser en toute sécurité.
• L'information peut se faire au moyen d'étiquettes d'autocollants qui doivent se présenter sous une
forme simple avec des signes et symboles bien connus du grand public.
• Dans le cas des produits destinés à l'exportation, ces informations devront figurer en plusieurs
langues.
III. QUELQUES CONCEPTS AUTOUR DE
LA QUALITÉ :
• La qualité externe : correspondant à la satisfaction des clients. Il s'agit de
fournir un produit ou des services conformes aux attentes des clients afin de
les fidéliser et ainsi améliorer sa part de marché.
• Les bénéficiaires de la qualité externe sont les clients d'une entreprise et ses
partenaires extérieurs.
• Ce type de démarche passe ainsi par un nécessaire écoute des clients mais
doit permettre également de prendre en compte des besoins implicites, non
exprimés par les bénéficiaires.
LA QUALITÉ INTERNE :
• L'objet de la qualité est de fournir une offre adaptée aux Clients, avec des processus maîtrisés
tout en s'assurant que l'amélioration ne se traduit pas par un surcoût général, auquel cas on
parle de «sur-qualité».
• Il est possible d'améliorer un grand nombre de dysfonctionnements à moindre coût, mais, à
l'inverse, plus on souhaite approcher la perfection plus les coûts grimpent!
• L'opposé de la qualité, nommée non-qualité, possède également un coût. En effet il s'avère
généralement plus coûteux de corriger les défauts ou les erreurs que de «faire bien» dès le
départ.
• D'autre part, le coût de la non qualité est d'autant plus important qu'elle est détectée
tardivement.
III. HISTORIQUE DE LA QUALITÉ
• L'histoire de la qualité en tant que discipline scientifique ne peut être située qu'a la fin du 19éme
début 20éme siècle lorsque sous l'effet du progrès technologique, l'activité économique est passée
du stade de l'artisanat au stade de l'industrie.
• Ceci a permis le passage de la production personnalisée à la production en série de masse, ce qui
a crée un bouleversement dans la fonction qualité.
• Si nous envisageons l'évolution de l'approche qualité au cours du 20éme siècle, nous constatons
trois grandes étapes :
• Du début du 20éme siècle à 1970 : le contrôle de la qualité.
• Du début des années 1970 à 1980 : l'assurance qualité
• Du début des années 1980 à nos jours : la qualité totale ou le management totale de la qualité
(TQM).
1. LE CONTRÔLE DE LA QUALITÉ
• A l'aube de l'ère industrielle, la production était unique vu que les travaux se faisaient de
manière artisanale.
• L'artisan intégrait toutes les fonctions de fabrications et de gestion (cela est toujours vrai
pour l'artisan d'aujourd'hui).
• A cette époque, le contrôle de la qualité d'un produit se faisait à la fin et pour chaque produit
fini.
• Au début du 20éme siècle, la mécanisation du travail permettait la production en série de plus
en plus grande.
• La qualité est obtenue essentiellement par le contrôle final des pièces fabriquées.
• " Le contrôle de la qualité est défini comme la vérification de la conformité des
produits à des données préétablies suivie d'un jugement".
• Le contrôle doit aboutir donc à une décision d'acceptation si la qualité est
satisfaite ou de rejet si elle ne l'est pas.
• Dans le deuxième cas, des actions correctives deviennent nécessaires. Dans ces
conditions, le coût de la pièce «bonne» ou «vendable» est fonction du coût du tri
et du taux de rejet.
2. ASSURANCE QUALITÉ