Vie Et Mort D'une Planete

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Idées nouvelles sur la naissance

la vie et la mort d'une planète et


d'un satellite.
Du moteur gravitationnel

Joseph Glapa

Cet ouvrage est dédié:


à Kopernik (selon l'orthographe polonaise) mon compatriote qui, il y à
près de cinq cents ans, a montré aux hommes qu'ils avaient tout à
gagner en levant la tête au ciel, et qui les a réconciliés avec les astres
vers lesquels, un jour, ils s'envoleront;
à Kervran, mon maître à penser qui, cinq cents ans plus tard, a montré
aux hommes qu'ils n'avaient rien à perdre en baissant la tête vers cette
terre aux transmutations si riches, et qui les a réconciliés avec les micro-
organismes qui, il y a des milliards d'années, les ont précédés dans cet
univers... comme pour les inciter à imiter leur savoir-faire... pour
survivre;
aux "amoureux de science"
à Jozefa Suplicka et Szczepan Glapa, mes courageux parents.
à mes deux petites-filles Daphnée et Bérangère … et à leurs parents
Geneviève Brigandat et Christophe Glapa .

.à mon frère Jean et à son fils Frédéric qui ont installé mon livre sur le
site http://nouvelle-astronomie.chez.tiscali.fr
NOTE de Joseph Glapa :cette version de mon livre a été achevée le 20
juillet 2003 ,jour anniversaire d'un célèbre alunissage, afin d'être plus
lisible en format PDF sur mon site personnel
http://newastronomy.chez.tiscali.fr
Les figures 7 (p63) et 8 (p 64) de mon livre édition originale sont
corrigées….

TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION
CHAPITRE I :LE PHENOMENE DE LA CALEFACTION OU LA DANSE
INFERNALE DE LA GOUTTE D'EAU.
CHAPITRE II : LA CALEFACTION DE LA GOUTTE APPELEE TERRE *
CHAPITRE III: LA CALEFACTION STELLAIRE *
CHAPITRE IV: NAISSANCE D'UNE ETOILE OU D'UNE NICHEE
D'ETOILES *
CHAPITRE V: LA METAMORPHOSE D'UNE ETOILE *
CHAPITRE VI: UNE AUTRE ENIGME DE L'ASTRONOMIE: LA NOVA *
CHAPITRE VII: EBAUCHE D'UNE HISTOIRE DU SYSTEME SOLAIRE. *
CHAPITRE VIII: L'EFFET "K" *
CHAPITRE IX: LA PLANETE TERRE *
CHAPITRE X: COMMENT NAQUIT NOTRE LUNE *
CHAPITRE XI: DE LA SECONDE GROSSESSE DE NOTRE TERRE *
CHAPITRE XII: DU MOTEUR GRAVITATIONNEL *
CONCLUSION *
BIBLIOGRAPHIE *

Additif *

INTRODUCTION

En cette fin de siècle, les Américains font des exploits dans le


domaine spatial. Mars d'abord, puis, en ce début de janvier 1998, une
sonde lunaire. Et c'est cette dernière qui est intéressante, car les
savants américains se proposent de trouver des traces d'eau sur
notre satellite. Ils affirment que ce serait salvateur pour une future
colonie lunaire. En fait, c'est surtout pour prouver que la lune est
issue de la terre. Certains astronomes, dont des Français, disent que
c'est impossible car il n'y a aucune trace d'eau sur la lune.
Cependant, une équipe américaine maintient que notre satellite fut
arraché à la terre par une énorme météorite, à l'ère primaire, du côté
de l'océan Pacifique et il serait bon de constater par la présence d'eau
sur la lune que ses roches sont identiques à celles de la terre. (C'est
chose faite. : en mars 1998, "Luna Prospector", la sonde en question,
a décelé de la glace -donc de l'eau- au fond des cratères polaires de la
lune !)
Le but de mon travail n'est pas de contredire ces chercheurs. Il n'y a,
après les nombreuses convergences que j'ai pu établir, aucun doute
quant à l'origine de la lune.
Là où je ne suis pas d'accord, c'est sur le processus d'éjection
d'abord, puis sur l'époque de la naissance lunaire. Jusqu'alors, les
astronomes affirmaient qu'il n'existait aucune énergie planétaire
capable d'éjecter un satellite naturel du sein de notre planète. Je
prouve que cette énergie existe; non seulement dans les planètes
mais aussi dans les étoiles, comme notre soleil, donnant ainsi
naissance aux planètes. C'est la caléfaction, phénomène physique
peu étudié mais connu depuis plus de deux siècles, qui fournit cette
énergie.
Par ailleurs, de nombreuses traces subsistent, sur notre globe, de
cette éjection et elles montrent que la naissance de la lune peut, avec
précision, dater de l'ère tertiaire.
Je peux expliquer de nombreux phénomènes physiques et
tectoniques du passé, de notre époque contemporaine et prédire à
quelle époque notre terre donnera naissance au second satellite. Les
planètes géantes possèdent une famille nombreuse de satellites.
Mars en a deux. Il est sûr que notre planète prépare une seconde
ponte...
Si la terre se trouve, de nos jours, par les centaines de satellites
artificiels qui l'entourent, sous une très bonne surveillance, il serait
bon qu'un programme mondial soit envisagé pour prévoir
l'apocalypse que provoquera cette seconde naissance de lune...
Enfin, la compréhension de l'interaction gravitationnelle grâce aux
travaux sur l'interaction faible du professeur Kervran m'a permis de
concevoir un moteur gravitationnel... Préparons l'arche de Noé du
troisième millénaire!

CHAPITRE 1 :
LE PHENOMENE DE LA CALEFACTION
OU LA DANSE INFERNALE DE LA
GOUTTE D'EAU.
C'est en regardant tout autour de nous que nous allons, peu à peu,
construire le vaisseau spatial que ne possèdent pas encore les
hommes: j'espère que le lecteur ne se découragera pas trop vite et
qu'il se laissera emmener par les chemins qui m'ont fait découvrir que
la construction d'un tel vaisseau était possible.
Commençons donc par l'expérience qui m'a fait réfléchir.
C'est une expérience curieuse que tout le monde peut faire. Vous
faites chauffer une poêle à frire usagée jusqu'à ce qu'elle soit très
chaude, c'est à dire pendant cinq minutes environ (jusqu'à près de
400°). Vous faites alors tomber une goutte d'eau. Va-t-elle s'évaporer
instantanément? Et bien non. Elle danse dans sur le fond de la poêle
ou plutôt patine en décrivant de longues courbes artistiques...
pendant plusieurs minutes parfois (fig. 1). C'est ce qu'on appelle la
caléfaction ou encore le phénomène de Leidenfrost...
Johan Leidenfrost, médecin allemand, fut le premier semble-t-il, à
étudier en détail, ces gouttes étranges, vers l'an 1756...
Notre goutte n'a pas chaussé ses patins de velours pour glisser sur le
parquet volcanique de la poêle. Elle se contente de flotter sur une
couche très mince de vapeur d'eau qu'elle libère et qui la maintient à
une petite fraction de millimètre au-dessus de la surface. Ce coussin
de vapeur lui sert d'isolant thermique. Il ne peut se former que
lorsque la température a atteint une certaine valeur (400° environ). En
dessous de cette température, la goutte d'eau s'évapore beaucoup
plus vite, d'autant plus vite que la température de la poêle diminue...

Fig. 1
Un savant américain, D.C. Blanchard, a écrit un livre très intéressant
sur ce sujet: Des gouttes de pluie aux volcans... Aventures
météorologiques à la surface de la mer, collection "Science-poche",
éditions Dunod. Nous venons d'étudier le comportement d'une goutte
qui prend son vol et glisse, pendant quelques minutes, au-dessus
d'un mini-volcan. C'est suffisant pour nous emporter aux pays des
rêves... ou des cauchemars quand on pense à la machine à vapeur
infernale d'il y a deux siècles déjà...
Malgré les nombreuses explosions qui la rendaient dangereuse à ses
débuts, la machine à vapeur a connu, avant l'avènement du moteur à
essence, c'est à dire avant le vingtième siècle, une période heureuse.
Des gens sérieux l'ont étudiée, perfectionnée, et d'autres, moins
sérieux, l'ont abandonnée.
J'ai trouvé dans un vieux magazine scientifique de 1921, La Science
et la Vie, un article si intéressant sur ce vieux monstre fumant que je
m'en vais vous le citer en grande partie.
Cet article est de Clément Casciani (n°56, p497).
Le moteur à vapeur possède la nécessité d'employer un
appareil spécial pour la production de la vapeur, c'est à dire la
chaudière ou générateur dont l'encombrement est plus ou
moins grand et qui offre des dangers d'explosion... Ce fut
d'abord aux dangers d'explosion que l'on remédia. Boutigny,
par une série d'expériences, montra qu'une de ses causes, la
principale, consistait dans le phénomène de la caléfaction. On
sait en quoi il consiste si, après avoir chauffé au rouge une
capsule ou une cuvette métallique, on y verse quelques
grammes d'eau, celle-ci ne s'y étale plus comme elle le fait à la
température ordinaire, elle prend la forme d'un globe aplati, ce
qu'on exprime en disant qu'elle passe à l'état sphéroïdal. A cet
état elle s'anime d'un mouvement giratoire rapide, et elle ne se
vaporise plus que très lentement, soit cinquante fois moins vite
que dans l'état ordinaire à 200°. Enfin, si la capsule ou la
cuvette se refroidit, il arrive un moment où l'état sphéroïdal
cesse; l'eau mouille alors la surface, et une ébullition violente,
une espèce d'explosion se produit subitement. Tous les liquides
peuvent prendre l'état sphéroïdal à des températures d'autant
plus hautes que leur point d'ébullition est plus élevé...
L'expérience réussit encore quand on la pratique dans le
vide...Si l'on étudie expérimentalement ces curieux
phénomènes on reconnaît bientôt que le fait de la constitution
de l'état sphéroïdal coïncide avec un écartement du liquide de
la paroi chauffée; la vapeur dégagée au contact de la goutte
d'eau soulève l'eau, la soustrayant ainsi, par sa formation
continue, à l'action de la pesanteur. Ces faits sont très
importants au point de vue de l'alimentation des chaudières. En
effet, quand on chauffe au rouge une petite chaudière fermée
par un bouchon percé d'une étroite ouverture par laquelle
passe un léger jet de vapeur, cette dernière n'a qu'une très
faible tension, tant que l'eau mise dans la chaudière est à l'état
sphéroïdal, aussitôt que la température est abaissée
suffisamment pour que l'eau mouille les parois, un jet de
matière passe par l'orifice, et le bouchon est projeté
violemment, malgré la présence de cette espèce de soupape
de sûreté. Ainsi, la vaporisation, presque nulle d'abord, prend
subitement une valeur énorme dès que les parois se
refroidissent. L'état sphéroïdal cesse et la masse de vapeur
formée en un instant est telle qu'elle peut faire sauter la
chaudière, exactement de la même façon que les gaz
subitement libérés par suite de l'explosion d'une quantité
suffisante de poudre...
J'arrête là cette longue citation, d'une très grande richesse, pour
rassurer le lecteur.
Boutigny, puis Serpollet surtout, ont mis au point des générateurs
inexplosibles et à vaporisation instantanée ce pour éviter la formation
de l'état sphéroïdal... donc l'explosion que provoque sa disparition. Le
générateur Serpollet a même été appliqué à la locomotion automobile.
Son idée a été reprise par Paul Jacquot vers 1920, qui a obtenu des
résultats étonnants. Ne soyons pas étonnés de lire dans les journaux
actuels que les Américains viennent de mettre au point une voiture à
vapeur anti-pollution et que notre industrie automobile s'apprête à
acheter certains brevets.
Il y aurait beaucoup de choses à dire dans ce domaine, laissons donc
ce privilège à la plume habile d'un certain "canard" qui le fait très
bien.
Mais ce n'est pas en machine à vapeur que j'ai l'intention de vous
emmener en voyage.
C'est cependant elle qui nous conduira à créer la merveilleuse
machine qui nous permettra de filer vers les étoiles. Il faut auparavant
que je souligne quelques points essentiels de la citation précédente
pour que le lecteur comprenne, dans les explications sur la formation
des étoiles, des planètes, des satellites, et sur leur évolution, combien
la caléfaction permet de faire "coller" ces explications avec les
données actuelles de l'astronomie.
L'état sphéroïdal ou la caléfaction peut se manifester à des
températures très basses, tout dépendant du corps solide, liquide ou
gazeux considéré.
L'acide sulfureux, par exemple, vaporisant vers 10° en dessous de
zéro, sera en caléfaction vers cette température.
La caléfaction étant possible aussi dans le vide de laboratoire, nous
ne serons pas étonnés qu'elle puisse se manifester dans les espaces
interstellaires, qui sont extrêmement froids mais qui ne connaissent
pas, comme on l'a cru longtemps, le vide parfait.
Le système caléfactoire est basé sur deux mouvements opposés, l'un
qui entraîne des micro-gouttes vers l'extérieur du système, l'autre qui
resserre le liquide par rotation très rapide.
Le premier mouvement donne ce que j'appellerai un coussin
caléfactoire. Le second donne un sphéroïde ou noyau... Nous verrons
que c'est le cas des étoiles, planètes et satellites. Le système
caléfactoire semble formé de deux structures antagonistes, l'une
liquide, en rotation autour d'un centre et l'autre gazeuse, éjectée vers
l'extérieur. Ceci a son importance, sachant qu'actuellement les
savants, surtout Stéphane Lupasco, du Centre national de la
recherche scientifique, reconnaissent qu'un système ne peut être
énergétique que s'il est formé de deux structures opposées,
antagonistes...
Comme ce système caléfactoire s'anime d'un mouvement giratoire
qui peut être plus ou moins rapide, je l'appellerai caléfaction
accélérée ou caléfaction ralentie.
La matière éjectée sera, comme je l'ai déjà précisé, le coussin
caléfactoire, à l'image du coussin d'air pulsé de nos hydroglisseurs.
Un dernier point est à prendre aussi en considération: une
évaporation violente se produit lorsque le système est refroidi... ou
quand le sphéroïde ne peut plus garder sa structure en rotation... par
manque de matière, comme c'est le cas en fin de caléfaction. Cette
évaporation violente du système a provoqué parfois des catastrophes
dans les locomotives à vapeur (on a vu l'une d'elle retomber sur le toit
de la gare où l'accident s'est produit !).
Nous verrons que les explosions qui bouleversent les étoiles, les
planètes et les satellites pourraient s'expliquer, en partie, par un
phénomène analogue. Ces premiers pas, direz-vous, sont loin d'être
le prélude à l'évasion...
Ce sont eux qui, pourtant, vont nous conduire sur la piste d'envol...

CHAPITRE II :
LA CALEFACTION DE LA GOUTTE
APPELEE TERRE
C'est en lisant un article de vulgarisation scientifique dans une revue
française sur les théories récentes de la formation des étoiles que
l'idée m'est venue d'expliquer tout astre en rotation par la
caléfaction...
Cette dernière, en effet, était le phénomène qui donnait la formation
d'une masse sphéroïdale qui s'aplatissait de plus en plus pour
prendre une forme discoïdale au fur et à mesure que sa vitesse de
rotation augmentait. C'était là, grosso modo, le processus de
formation d'une étoile. De plus, je savais que les expériences
spatiales avaient prouvé l'existence de vent solaire, c'est-à-dire de
particules éjectées par le soleil, qui est une étoile, sous forme
d'hydrogène surtout.
Ce soleil ou cette étoile était animé d'un mouvement de rotation et
disposait d'un coussin caléfactoire... C'est ce qui m'a incité à fouiller
davantage... C'est alors que j'ai trouvé le livre de D.C. Blanchard, cité
plus haut, Des gouttes de pluie aux volcans, dans lequel l'auteur
décrit une expérience facile à réaliser prouvant que le coussin
caléfactoire était chargé positivement et que la charge positive de
notre atmosphère semble due pour l'essentiel à la formation de micro-
gouttes au dessus de la mer, micro-gouttes qui s'élèvent jusqu'à très
haute altitude en emportant leur charge positive. D.C. Blanchard nous
rapporte de ses pérégrinations marines et volcaniques une
conclusion prudente mais que je trouve très intéressante. Ecoutons-
le donc
:

Par vents légers sur la mer, celle-ci se ride On voit de petites


vagues, mais pas d'écume. Dans les régions de vents violents
et de tempêtes, l'écume peut couvrir plus de 10% de la surface
de la mer. Mais, en moyenne, il y a entre 3 et 4% de la surface
océanique mondiale qui soient couverts d'écume. Pourtant, une
telle surface d'écume et de bulles impressionne. Elle
correspond à environ 1,3% de la superficie des Etats-Unis. On
estime qu'au moins vingt ou trente bulles crèvent chaque
seconde sur chaque centimètre carré de cette surface.
Même sans le calculer, vous pouvez imaginer le nombre
fantastique de gouttelettes de jets qui sont projetées vers le ciel
chaque seconde par tous les océans du monde... Si chacune
de ces gouttelettes porte une charge positive, alors un courant
d'électricité positive doit s'établir de la mer dans l'atmosphère.
Un grand nombre, peut-être la plupart des gouttelettes de jets,
n'échappent pas aux griffes de la pesanteur pour plus de quelques
secondes et retournent à la mer avec leur charge électrique. Ces
gouttelettes ne peuvent influencer l'état électrique de l'atmosphère,
mais d'autres gouttelettes, plus petites, comme nous l'avons vu dans
les deux derniers chapitres, sont projetées plus haut dans
l'atmosphère et peuvent y passer des heures ou des jours avant de
retomber dans la mer. Toute charge qu'elles portent peut et doit
influer sur l'état électrique de l'atmosphère.
Bref, de son étude, Blanchard tire la conclusion prudente que la
charge positive de l'atmosphère et celle des orages, semble due à
deux causes essentielles: la caléfaction des micro-gouttelettes au-
dessus des océans et l'action de la lave des centaines de volcans
marins de notre planète toujours en activité qui déclenche une
caléfaction locale intense de gouttes d'eau salée.
D.C. Blanchard a étudié la caléfaction de la goutte d'eau isolée, mais
seul le côté "charge électrique" de ce phénomène l'a intéressé pour
pouvoir prouver ensuite que la mer, pour les deux causes énoncées
précédemment, était la source principale de l'électricité de notre
atmosphère... La caléfaction de la goutte d'eau, par sa rotation, sa
forme de sphère aplatie aux pôles, par sa charge positive extérieure
et son coussin caléfactoire, présente une analogie frappante avec la
rotation de notre planète, sa forme sphérique aplatie aux pôles et la
charge positive de son atmosphère due aux micro-gouttelettes d'eau
salée éjectées qui servent de coussin caléfactoire.
Nous découvrons ici la caléfaction que j'appellerai macroscopique...
Le voyage, auquel je vous ai convié au début de ce livre en
commençant par l'étude de la minuscule goutte en caléfaction, prend
forme: notre minuscule engin s'est métamorphosé en vaisseau
planétaire... car nous sommes dans l'immense goutte de matière en
caléfaction qu'est notre planète.
Un autre fait vient renforcer cette idée. Les dernières expériences de
satellites prouvent qu'au-delà de la magnétosphère qui entoure
l'atmosphère terrestre, se trouve une sphère aux reflets bleutés due à
des atomes d'hydrogène expulsés de la terre. Cet hydrogène
proviendrait de la dissociation à très haute altitude de la vapeur d'eau
que contient l'atmosphère.
Alors que les atomes d'oxygène retombent dans l'atmosphère, les
atomes d'hydrogène, animés d'une vitesse proche de la vitesse de
libération, s'échappent dans le milieu interplanétaire où ils sont
excités par certaines émissions solaires d'où le halo bleuté de notre
globe vers 100 000 km d'altitude pour tout observateur qui, comme
les astronautes lunaires, se dirige vers la terre ou s'en éloigne (fig. 2).
Lorsque nous aborderons les transmutations à faible énergie, nous
verrons cependant que cet hydrogène pourrait aussi venir d'un
clivage à partir des éléments chimiques présents dans la haute
atmosphère.
Cet hydrogène, qui s'évapore ainsi dans le cosmos au rythme de
plusieurs dizaines de tonnes par jour, forme un coussin caléfactoire
supplémentaire à notre planète... Celle-ci, utilisant son atmosphère et
son eau comme coussin caléfactoire comme le fait une goutte d'eau,
sans modération, sans système d'économie, se verrait vite dépourvue
d'atmosphère et d'eau. Grâce à la ceinture magnétique qui l'entoure à
très haute altitude, le plus grand volume de ce coussin reste sur terre.
Seul l'hydrogène s'échappe en partie pour former le halo bleuté...

Les savants pensent qu'un tel processus a probablement entraîné,


depuis les milliards d'années qu'il dure, un abaissement de plusieurs
dizaines de mètres du niveau des océans. Quand on connaît la
profondeur actuelle de ces océans, on peut déduire que notre planète
a encore un bien bel avenir devant elle...
Nous verrons dans un chapitre ultérieur que cette caléfaction externe
de notre globe s'accompagne aussi de la caléfaction interne du noyau
et, de par les courants de convections créés par ce dernier dans le
manteau, de la caléfaction antagoniste de deux sous noyaux... C'est là
que se fait la gestation de la seconde lune... Mais n'anticipons pas.

CHAPITRE III:
LA CALEFACTION STELLAIRE

Quittons notre petit laboratoire terrestre pour nous évader vers


l'espace... vers des astres plus brillants, plus beaux.
Le plus proche de nous c'est, vous l'avez deviné, le soleil.
Qu'est-ce que le soleil ? C'est une question que certains de mes
élèves m'ont posée quand nous en parlions. Et certains aussi étaient
tout étonnés quand je leur disais que c'était une étoile.
Une étoile qui fait partie, telle un bourgeon, de la branche d'un arbre.
Sur cette branche il y a beaucoup de bourgeons et notre soleil fait lui
aussi partie d'un nuage d'étoiles qui forment une des multiples
branches de notre galaxie... Et notre galaxie est comme l'arbre d'une
forêt car, elle aussi fait partie d'un groupe de galaxies. Et des forêts
de galaxies il y en a des milliards dans notre univers...
Nous pouvons, tel des microbes sur un bourgeon, admirer un
lambeau de ce grand arbre qu'est notre galaxie.
Par une nuit claire, nous voyons, en effet, la voie lactée qui forme une
grande partie de l'arbre galactique. Nous n'en voyons qu'une mince
partie d'ailleurs, et, dès que nous voulons voir les autres arbres qui
nous entourent, il nous faut utiliser une lunette astronomique ou un
télescope.
Notre galaxie comprend entre 100 à 200 milliards d'étoiles qui
s'assemblent en rameaux gigantesques enroulés autour du noyau de
la galaxie. Et il y a des milliards de galaxies de toute taille dans notre
univers. Les plus grosses d'entre elles pouvant comprendre jusqu'à
500 000 milliards d'étoiles environ, d'après les calculs de probabilité
des astronomes.
Poussière que notre globe auprès de tout cela, micro-poussière de
poussière que l'homme dans cet univers fantastique. Puissent les
grands de notre humanité en prendre conscience un jour... et peut-
être que leur orgueil qui, parfois, ne connaît pas de bornes, prendrait
sa dimension exacte de micro-bulle qui se gonfle et qui éclate. Mais
détournons nos regards de ce qui se passe sur notre planète
poussiéreuse pour aller nous réchauffer le coeur et l'esprit auprès de
notre mère à tous: le soleil.
Le soleil, quoique bien modeste de par sa taille, son poids et son
éclat auprès d'autres étoiles, est pour nous, une immense boule
lumineuse qui se trouve à 150 millions de kilomètres de nous. Je ne
parlerai pas de ses dimensions fantastiques par rapport à celles de
notre terre, le lecteur intéressé trouvera tout ce qu'il souhaite savoir
sur notre astre dans un des nombreux livres à bon marché qui
existent actuellement. Ce qui nous intéresse c'est de savoir que notre
soleil tourne sur lui-même, tout en fonçant dans l'espace galactique et
ce en 25,4 jours à son équateur alors que près des pôles sa durée de
rotation est de plus de 29 jours...
Notons qu'il est, comme notre planète, légèrement aplati aux pôles
du fait de sa rotation.
Avant 1957 et les premières expériences par satellites artificiels, les
savants pensaient que l'atmosphère et le champ magnétique
terrestres diminuaient au fur et à mesure que l'on s'éloignait de notre
planète et qu'ils"s'évanouissaient" littéralement dans l'espace
interstellaire qui nous séparait du soleil. Un vide presque parfait
séparait, en somme, la terre du soleil, tout comme les autres étoiles
de notre galaxie.
Grâce aux satellites lancés depuis 1957, il ne subsiste plus rien de
ces conceptions anciennes. On sait maintenant que la Terre est
plongée dans un courant de particules neutres ou chargées émises
par le soleil et d'autres étoiles.
La plupart d'entre elles viennent du soleil, et ce sont surtout des
particules d'hydrogène ionisé, positives; on appelle ceci le vent
solaire. Le soleil a, de même, un champ magnétique qui, bien que
différent du nôtre, sert de guide à ces particules qui se perdent aux
confins du système solaire... Parfois, des jets de particules chargées,
en superposant au vent solaire habituel, viennent frapper notre
magnétosphère; ils produisent des orages magnétiques que les
spécialistes en radio et en radar connaissent bien... ainsi que des
aurores polaires dont parlent tous les livres de géographie (fig. 3) (1).

--------------------------
(1) Consulter "Le vent solaire" dans Sciences - revue de la civilisation
scientifique, n°71, mars-avril 1971, p. 37 à 44, par Michel Aubry et
J.C. Cerisier. C'est un article déjà ancien mais qui a le mérite d'être
clair et très complet (intéressante bibliographie en fin d'article !).

Ce vent solaire est générateur d'énergie. La terre emmagasine une


partie de cette énergie dans sa magnétosphère sous forme de
particules piégées faisant indéfiniment le tour de la terre pour former
une région ionisée qui porte le nom de ceinture de Van Allen, du nom
du chercheur qui l'a découverte. Cette ceinture renforce le champ
magnétique terrestre et lui donne ainsi une véritable structure de
coussin caléfactoire supplémentaire...
Le soleil, par son vent solaire et sa rotation connaît donc le
processus caléfactoire, comme tous les autres astres ou étoiles. C'est
ce que prouve d'ailleurs une récente expérience spatiale américaine
de 1971.
Le satellite OCO-5 a décelé un vent d'hydrogène provenant des
constellations du Scorpion et du Sagittaire. Ce vent balaie en
permanence notre système solaire, se déplaçant à la vitesse d'environ
16 000 km à l'heure.
En sachant que la galaxie est formée d'étoiles en caléfaction qui
éjectent une quantité énorme de matière dans toute la galaxie tout
aussi bien que sur son pourtour sous forme de vent solaire, nous
pouvons dire qu'elle dispose elle aussi d'un coussin caléfactoire.
Comme elle tourne sur elle-même, la nôtre fait un petit tour en 250 000
ans environ, nous pouvons dire que toutes les galaxies répondent
aussi aux deux critères essentiels de la caléfaction: rotation et
coussin caléfactoire et qu'ainsi, tout ce qui est astre semble obéir à
un processus commun: le phénomène caléfactoire.
Cette caléfaction, pour les astres vivants, entraîne des modifications
extraordinaires à l'intérieur de ces derniers.
La terre, le soleil, la galaxie possèdent un noyau qui, lui aussi, tourne
sur lui-même et induit des mouvements de convection au sein du
manteau planétaire, stellaire ou galactique. Incroyable similitude qui
donne, au sein du manteau terrestre, deux sous-noyaux antagonistes,
au sein du soleil, une demi-douzaine de sous noyaux et, au sein des
bras galactiques des myriades de nuages d'hydrogène qui ont
tendance à se condenser en nichées d'étoiles !
Cette grande similitude entraîne aussi une similitude dans la création.
La planète, à partir de ses deux sous-noyaux, pondra un satellite,
l'étoile, notre soleil en particulier, à partir de ses sous noyaux, pondra
une nichée de planètes. Notre galaxie, au sein des bras galactiques,
verra naître, à partir de globules formés par de l'hydrogène, une
myriade d'étoiles (fig. 4).
Il y a là une logique de création qui n'a pas été vue par les
astronomes jusqu'alors. C'est le mécanisme interne de cette création
ou ponte que je vais m'efforcer de démontrer...

CHAPITRE IV:
NAISSANCE D'UNE ETOILE
OU D'UNE NICHEE D'ETOILES

Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que le vide n'existe pas
entre les astres bien que jusqu'à ces dernières années on se soit
opposé à cette idée "d'éther" dans lequel seraient plongées planètes,
étoiles et galaxies.
Les sondes spatiales ont montré que la terre éjecte de l'hydrogène,
qu'il existe aussi un vent solaire important, formé d'hydrogène
surtout, éjecté par le soleil.
En généralisant ce phénomène d'éjection particulaire, nous avons
déduit que tous les astres ou ensemble d'astres comme les galaxies
subissent le processus de la caléfaction. Comment peut-elle naître
pour donner la vie à une étoile, au sein des bras galactiques?
Quelle est la matière première qui semble se déverser dans les bras
de la galaxie pour faire tourner, telles d'immenses gouttes en
caléfaction, une nichée d'étoiles ?
Les astronomes contemporains ont découvert que la poussière
galactique s'accumule en nuages immenses autour de la galaxie et
entre ses bras, en une quantité telle que ces nuages contiennent plus
de matière que les étoiles de cette galaxie. Ces nuages sont formés
surtout d'hydrogène neutre ou ionisé mais contiennent aussi tous les
corps qui existent sur notre planète: carbone, oxygène, azote, hélium,
lithium, sodium, etc. Tout récemment, la radio-astronomie a même
décelé des nuages de molécules complexes: des molécules d'eau, de
gaz carbonique, d'oxyde de carbone et des molécules proches des
acides aminés qui sont à l'origine de la vie: la chlorophylle, l'alcool
méthylique, l'acide cyanhydrique et des molécules acides contenant
les quatre éléments hydrogène, carbone, oxygène et azote.
Quand on sait qu'il y a aussi des poussières de carbone, de silice et
de fer, on serait presque tenté de parler de pollution galactique. Il n'en
est rien, heureusement. Le meilleur vide, que peuvent réaliser les
physiciens en laboratoire, laisse subsister quelques milliers d'atomes
ou de molécules par centimètre cube, alors que dans l'espace
interstellaire il n'y en a qu'une dizaine par centimètre cube. Mais c'est
l'accumulation de cette poussière sur des distances considérables
qui fait qu'on peut observer ces nuages qu'elle forme; nuages qui
rendent certaines régions de notre galaxie presque obscures, alors
que l'on sait que des étoiles de toutes sortes s'y trouvent; leur
lumière est simplement absorbée par ces nuages de poussière et
n'arrive pas à les percer tant les distances sur lesquelles ils
s'étendent sont astronomiques...
Comment les étoiles peuvent-elles se condenser à partir de ces
nuages ? Voici l'explication que donne Alastair G.W. Cameron dans
un article de la revue Atome, de novembre 1969
Il semble que la formation des étoiles doive commencer par l'effondrement
gravitationnel de l'un de ces nuages interstellaires... Une fois qu'un tel
nuage commence à s'effondrer le processus de condensation et de
formation d'étoiles ne prend que deux ou trois millions d'années.
Pendant la durée de l'effondrement, des portions individuelles
de nuage peuvent se mettre à s'effondrer, indépendamment les
uns des autres selon un processus appelé fragmentation...
Finalement, le nuage peut être subdivisé en fragments dont la
masse diffère peu de celle du soleil.
Considérons l'histoire d'un de ces fragments. Quand il faisait
partie du nuage originel, il tournait sans doute très lentement
sur lui-même, peut-être une fois seulement par révolution du
nuage autour du centre galactique. Néanmoins, le fragment se
condense, son moment angulaire se conserve, c'est la
constatation d'une loi fondamentale de la physique. Rappelez-
vous que le moment angulaire est le produit de la vitesse de
rotation par la distance au point autour duquel se fait cette
rotation. Comme le fragment rétrécit, la distance au centre de
rotation décroît continuellement, ce qui implique une
augmentation continuelle de la vitesse de rotation de la matière
dans le fragment...
J'arrête là cette citation qui décrit, en fait, un phénomène
caléfactoire... L'auteur continue sa démonstration pour démontrer
qu'autour de ces étoiles nouvelles, de plus petits fragments se
regroupent et, par ce phénomène d'accrétion, forment des planètes...
C'est là qu'il y a, comme le verra le lecteur, un gouffre entre mon
hypothèse et l'hypothèse officielle de création des planètes.
Ce phénomène d'accrétion est une hypothèse qui n'explique pas
grand chose: la formation de planètes gazeuses et solides, le cortège
de satellites qui entoure surtout les planètes gazeuses, les ceintures
d'astéroïdes entre Jupiter et Mars, les bizarreries de rotation de Vénus
et d'Uranus, l'excentricité des satellites extérieurs des planètes
gazeuses, et, surtout, le stade d'évolution des planètes et de leurs
satellites.
Mon hypothèse caléfactoire de formation interne des planètes à partir
du manteau stellaire me permet d'éclairer toutes ces anomalies avec
plus de certitude...
C'est aussi le manque d'observations astronomiques de création de
planètes à partir de fragments plus petits qui m'a incité à chercher,
dans d'autres observations, une probabilité autre de création...
De nos jours, cependant, un fait est bien établi: celui de la création
d'étoiles à partir de la caléfaction de nuages intra-galactiques. Des
observations des régions proches du centre galactique prouvent que
ces régions renferment un grand nombre d'étoiles très spéciales
appelées "T. Tauri". Elles émettent de la matière en quantité énorme
(environ dix millions de fois ce que le soleil éjecte sous forme de vent
solaire). Cette dépense insensée d'énergie et de matière ne s'arrête
qu'au moment où la proto-étoile ou étoile naissante ou "T. Tauri"
acquiert une structure suffisamment dense pour dégager de l'énergie
par conversion thermonucléaire de l'hydrogène en hélium comme
c'est le cas pour notre soleil aujourd'hui. A ce stade, l'étoile atteint
une température centrale de dix millions de degrés, température qui
permet de déclencher la fusion de l'hydrogène.
On peut dire que l'étoile s'allume. On suppose que l'étoile rayonne
alors très fortement dans le bleu ou l'ultraviolet, auparavant elle
n'était qu'un gros disque rouge bien souvent invisible car caché par la
poussière et la matière qu'elle éjectait... Ce rayonnement intense,
condenserait les poussières plus lourdes en système planétaire
semblable au système planétaire de notre soleil. C'est là, comme je
l'ai déjà dit, l'hypothèse officielle sur la formation des planètes. On
veut, malgré les nombreux apports de l'astronomie, de la physique
atomique et de la chimie modernes, rester au stade miraculeux du
premier jour biblique...
Je tiens à préciser, une fois de plus, que d'après le processus de
formation des étoiles évoqué précédemment, nous constatons que
l'étoile naît grâce à la caléfaction. Comment celle-ci peut-elle se créer
au sein de nuages galactiques ? Des observations du centre de la
galaxie de ces dernières années, permettent de dire que celui-ci est le
siège d'explosions fantastiques. Une grande partie de cette énergie
servira au déclenchement caléfactoire des nuages intragalactiques
voisins. Cet immense fond de poêle qu'est le noyau galactique, et les
spirales proches de lui, va chauffer les nuages et piéger ces derniers
pour former des proto-étoiles. Cependant, aujourd'hui, en 1998, les
astronomes avouent que ce processus est, malgré son apparente
simplicité, encore très complexe.
Que cette plongée au coeur de notre galaxie ait donné au lecteur
l'envie d'aller respirer un air plus oxygéné, je le conçois parfaitement.
Aussi, après avoir assisté à la naissance terrible de notre enfant
Soleil, nous allons suivre sa croissance et partir en croisière avec lui
jusqu'aux confins de la galaxie... Que les vents stellaires gonflent nos
voiles !

CHAPITRE V:
LA METAMORPHOSE D'UNE ETOILE

Le sort dévolu aux étoiles ne diffère en général que selon leur masse:
celles dont la masse est une fois et demi la masse de notre soleil
explosent, alors que les plus petites semblent s'user très vite en
tournant à grande vitesse autour de la galaxie, à la manière des
comètes dans notre système solaire. Cependant, quelle que soit sa
masse, quelle que soit sa durée de vie et son environnement, il y a
des étoiles solitaires, des étoiles doubles ou binaire, des étoiles
ternaires, etc. Une étoile change de forme, souvent d'une façon assez
explosive. Tantôt elle grossit, tantôt elle maigrit. Si bien que, pour
garder son moment angulaire (- ce moment angulaire est une
constante et est le produit du rayon de l'étoile par sa vitesse de
rotation sur elle même )- elle va soit ralentir, soit accélérer... Ces "à
coups" dans la rotation d'une étoile prouvent qu'elle subit des
transformations internes irréversibles qui, ajoutées à la perte
d'énergie sous forme de vent solaire, usent notre immense goutte de
matière en caléfaction dans la galaxie. Sa fin explosive, bien souvent,
est comparable à celle de la goutte d'eau en caléfaction...
Nous savons depuis longtemps que le soleil se déplace dans la
galaxie. Non seulement il tourne sur lui-même en vingt-cinq jours
environ mais il fonce en décrivant une ellipse autour du noyau
galactique pour en faire le tour en quelque 225 millions d'années
environ. On pense qu'il a accompli ainsi, bon an mal an, une trentaine
de tours. C'est aujourd'hui une étoile "âgée" qui se trouve presque à
l'extérieur de la galaxie (fig. 4).
Quel sort lui est-il dévolu ? Nous savons maintenant que le sort d'une
étoile dépend de sa masse. Une étoile normale, de masse inférieure à
1,5 fois la masse du soleil, par une lente contraction, se transformera
en une naine blanche puis en une naine noire lorsque toute sa
matière sera dégénérée.
Les étoiles dont la masse est supérieure à 1,5 fois celle du soleil
subissent un phénomène explosif extrêmement puissant qu'on
appelle la supernova. Voici un long extrait d'un très beau livre écrit
par un astronome américain réputé, Gamow: Une étoile nommée
soleil, édité chez Dunod. C'est une magnifique description de
supernova.
Voici ce qu'on trouve dans la Chronique de l'Observatoire royal
de Pékin: "Dans la première année de la période Chiwha, à la
cinquième lune le jour de Chi-chou (4 juillet 1054), une grande
étoile apparut à quelques pouces au sud-est de T'ien-Xuan
(étoile Zêta du Taureau). Il lui fallut plus d'un an pour
s'éteindre."
En regardant le point du ciel où les astronomes chinois avaient
observé cette nouvelle étoile, on voit quelque chose de très
intéressant: c'est la nébuleuse du Crabe. Cela ressemble à
peine plus à un crabe que la constellation de la Vierge ne
ressemble à une vierge... Les astronomes la connaissent
depuis longtemps, mais ce n'est que depuis quelques
décennies que Walter Baade et Fritz Zwickey, de l'observatoire
du mont Wilson firent le rapprochement avec l'étoile nouvelle
observée par les Chinois neuf siècles auparavant. La
comparaison des photographies anciennes et de celles prises
plus récemment montre que cette nébuleuse se dilate
progressivement; en divisant son diamètre angulaire actuel par
sa vitesse d'expansion observée, on trouve que le début de
cette expansion, à partir d'un point central, remonte à peu près
à neuf siècles. Cela montre que la nébuleuse du Crabe est bien
le reste de la nouvelle étoile observée par les Chinois. Dans le
spectre d'émission de la nébuleuse du Crabe, l'effet Doppler
indique que celle-ci se dilate à une vitesse de 1 111 km par
seconde. Sa vitesse d'expansion, observée directement, étant
de 0,18 seconde d'arc par an, on trouve que sa distance à la
terre est environ 5 000 années lumières. D'après les
déclarations chinoises, cette très belle étoile était une étoile de
première grandeur; il semble donc qu'à son maximum sa
brillance ait été comparable à celle de toutes les étoiles de la
voie lactée réunies. Tandis que les Novae ordinaires sont à peu
près cent mille fois plus brillantes que le soleil, l'étoile chinoise
du Taureau était au moins un million de fois plus brillante. De
telles explosions stellaires géantes, appelées supernovae, sont
beaucoup plus rares que les novae ordinaires.
Depuis l'époque de la supernovae chinoise, la voie lactée n'a
vu que deux explosions d'une violence comparable. L'une se
produisait en 1572 dans la constellation de Cassiopée, et
Tycho Brahé l'a décrite dans son livre De Nova Stella. Une
explosion analogue eut lieu trente ans après, et fut observée
par l'assistant de Tycho Brahé, Johannes Képler.
Nous avons dit que l'énorme quantité d'énergie libérée dans
l'explosion d'une nova ne représentait qu'une faible fraction de
l'énergie calorifique et gravitationnelle totale contenue dans
l'étoile et que, par conséquent, une nova ordinaire pouvait
exploser plusieurs fois au cours des temps. Pour une
supernova la question est très différente, car l'énergie totale
dégagée en une seule explosion...est équivalente à l'énergie
totale emmagasinée dans l'étoile.
Une explosion de supernova est donc le dernier sursaut de
l'étoile. Quelles sont les causes de ces explosions-suicides qui
mettent fin à la vie glorieuse d'une étoile? Pas plus ici
qu'ailleurs, dans ce chapitre, on ne peut invoquer les réactions
nucléaires habituelles. Il doit s'agir d'une sorte d'instabilité du
corps de l'étoile qui permet la libération dans l'espace de
quantités gigantesques d'énergie calorifique accumulée en son
intérieur..."
Que résulte-t-il de cette explosion terrifiante ? Une étoile, de par sa
masse, son volume, n'est pas une goutte d'eau. Si cette dernière se
détruit...l'étoile est beaucoup trop massive pour éclater dans l'espace
ainsi qu'une grenade en projetant ses restes hors du centre
d'explosion. Elle éclate, certes, mais c'est sa partie superficielle qui
vole en éclats; il se crée une onde de pression dirigée vers l'intérieur,
onde extrêmement énergétique qui provoque une accélération et
donc une compression incroyable de ce noyau... Le résultat, nous
l'avons sous les yeux, actuellement, c'est la nébuleuse du Crabe.
Notre étoile n'est pas morte. Elle s'est simplement transmutée... c'est
à dire transformée en un corps stellaire nouveau.
Ces astres nouveaux ainsi créés sont appelés radio-sources d'abord,
pulsars ensuite ou encore étoiles à neutrons.
Nous savons que le soleil tire, actuellement, l'énergie suffisante pour
entretenir sa caléfaction par des réactions atomiques où l'hydrogène
est consommé pour donner de l'hélium.
Il arrive cependant un moment où le noyau central d'hélium a
tellement grossi que le combustible sous forme d'hydrogène ne suffit
plus pour caléfacter cette masse de plus en plus importante d'hélium.
L'étoile ralentit considérablement sa caléfaction et l'énergie
emmagasinée est libérée si brusquement qu'elle projette au loin, sous
forme de gaz composé d'hydrogène, l'enveloppe extérieure... Et le
noyau d'hélium libéré de la carapace extérieure va s'enfler et l'hélium
va, à son tour, servir de carburant pour former des noyaux plus
lourds qui donneront un nouveau coeur à l'étoile... Ces noyaux sont
des atomes de lithium, carbone, oxygène... à tour de rôle, des plus
légers aux plus lourds, jusqu'au fer. Cependant, ces réactions
nucléaires nouvelles vont absorber une énergie très grande et créer
de plus en plus des particules extrêmement énergétiques qu'on
appelle neutrinos et anti-neutrinos. Ces particules sont tellement
énergétiques qu'elles ne restent pas dans l'étoile. Elles filent à travers
l'espace galactique sans qu'aucun obstacle puisse pratiquement les
arrêter emportant avec elle une énergie énorme... Ceci oblige l'étoile à
consumer de plus en plus rapidement le nouveau combustible créé
par les réactions nucléaires nouvelles... Ainsi, quand c'est l'oxygène
qui sert de carburant, on compte que ce dernier est brûlé en une
année à peine !
De nombreuses étoiles semblent à ce stade dans notre galaxie car
elles présentent des variations d'éclats très brusques dans des
périodes de plus en plus courtes qui font penser à la durée de
transmutation d'un corps comme l'oxygène ou le potassium...
Ainsi arrive le stade où, après avoir créé les premiers corps simples
du tableau de Mendéléïeff que l'on étudie en chimie, pour les détruire
aussitôt, l'étoile produit du fer. Celui-ci serait l'élément le plus stable
de l'univers...Il arrête cette course au suicide de l'étoile. Toute
réaction nucléaire devenant impossible, l'étoile va devoir se
contracter d'une façon différente pour continuer à se caléfacter. Et
comme les atomes, après tout, sont formés de protons, d'électrons et
de neutrons séparés, à l'échelle atomique bien sûr, par un vide
important par rapport à leur taille, la meilleure solution c'est d'écraser
ces atomes de fer pour créer un astre des milliards de fois plus petit:
l'étoile à neutrons ou pulsars...
L'énergie de rotation de l'astre sera fournie par des réactions entre
protons, électrons et neutrons pour former un gaz dit dégénéré
tellement dense qu'une goutte de cette matière pèserait plusieurs
tonnes ! Une nouvelle particule se forme qu'on appelle "hadron".
Quand le premier pulsar fut identifié en 1968, au coeur de cette
fameuse nébuleuse du Crabe dont nous avons parlé, il créa la
stupéfaction générale dans le monde de l'astronomie. Cet astre se
confondait avec une radio-source extrêmement puissante décelée
auparavant par les radio-astronomes. Les émissions se faisaient
selon une période très courte de 33 millisecondes. Certains ont même
parlé alors de civilisations extraterrestres qui voulaient communiquer
avec d'autres mondes habités. Mais la source clignotante coïncidait
bien avec la source radio et cela au centre géométrique de la
nébuleuse du Crabe. Il n'y avait plus de doute possible: c'était bien lui
le reste de la terrible supernova chinoise de l'an 1054. Le pulsar qui
naquit de cette explosion ne mesurait cependant qu'environ une
dizaine de kilomètres de diamètre et avait une densité incroyable. Le
noyau final de l'étoile mourante a été condensé dans des limites
inconcevables... Le moment angulaire dont nous avons parlé, pour
rester constant, a nécessité une accélération épouvantable de l'astre,
le rayon ayant diminué considérablement, la vitesse de rotation a dû
augmenter dans des proportions identiques. Un patineur qui baisse
ses bras, donc diminue son rayon, tourne plus vite... La nouvelle
étoile formée tourne sur elle-même à une vitesse folle: 33
millisecondes. Le champ magnétique ainsi créé est d'une intensité
inouïe (près de 10 puissance 12 gauss, alors qu'il est de un gauss
pour notre soleil et que quelques centièmes de gauss pour la terre!).
Seuls les électrons peuvent s'échapper par les pôles magnétiques de
cet astre, balayant l'univers au rythme de la rotation du pulsar... d'où
ces pulsations radio-électriques et lumineuses comme celles d'un
formidable phare au bout de notre galaxie. C'est 100 millions de fois
la puissance rayonnée par notre soleil !
Des astronomes contemporains, Annet et Delano, pensent que cette
explosion fantastique, qui donne un pulsar, crée aussi tous les
éléments lourds qui ont pour numéro de masse 20 à 62... que ces
éléments forment en partie la couronne ou la nébuleuse pour
s'éparpiller ensuite dans la galaxie et enrichir les étoiles plus jeunes.
Il me faut cependant préciser que la création des éléments naturels
qui existent sur notre planète ne nécessite pas cette énergie énorme
aboutissant au pulsar. L'étude des transmutations à faible énergie de
Kervran faite dans un chapitre ultérieur permettra au lecteur de mieux
saisir l'importance de cette récente découverte due au professeur
Kervran.
Certaines des expériences qu'il présente sont irréfutables... et
reproductibles... et pourtant l'effet "K", ainsi appelé, n'est pas pris en
compte par les astronomes... c'est une erreur.
CHAPITRE VI:
UNE AUTRE ENIGME DE
L'ASTRONOMIE: LA NOVA

Nous savons que toutes les étoiles ne subissent pas le sort des
étoiles massives et ne finissent pas en supernova ou pulsar.
Cependant, il semblerait que toutes les étoiles, massives ou non,
subissent des changements présentant des caractères explosifs et
lumineux moindre mais approchant parfois l'éclat d'une supernova.
C'est ce qu'on a appelé suivant le terme inventé par Tycho Brahé:
nova stella ou étoile nouvelle. Ce n'est plus une étoile qui naît du
néant, c'est un stade explosif superficiel qu'auraient connu au moins
une fois, sinon deux fois au moins, la plus grande partie des étoiles
de notre galaxie.
Le phénomène "nova" est très complexe parce que très irrégulier. On
observe des explosions qui se répètent tantôt après quelques mois,
tantôt après quelques dizaines de jours. Tantôt, encore, l'étoile
s'illumine en nova pour reprendre très vite et, semble-t-il, pour des
millions d'années, son éclat d'antan... La supernova peut se
reproduire dans notre galaxie à peu près une fois tous les quarante
ans, sans d'ailleurs être toujours visible de la terre. Pendant ce temps,
sept cents novae se produiront...
La plus grande partie de ces novae implique des couples stellaires
formés d'une naine blanche et d'une étoile géante jaune ou rouge...
C'est la naine blanche, étoile très dense et très petite qui avalerait la
matière éjectée par l'étoile géante. Si bien que les astronomes parlent
de "vampirisme stellaire".
Serge Jodra, dans un article passionnant de la revue Ciel et espace,
de janvier 98 décrit très bien ce phénomène binaire. Le mécanisme
qu'il propose est sans doute valable pour les binaires.... Je tiens
pourtant à préciser que les astronomes pensent que la nova est un
phénomène très complexe... Ils distinguent par ailleurs six classes de
novae explosives.
Nous verrons surtout la nova dite "ordinaire", c'est à dire celle que
manifestent les étoiles solitaires comme notre soleil. J'ai élaboré une
théorie différente de Serge Jodra, forcément, puisque traitant d'une
autre classe de nova que les novae binaires.
Décrivons l'une d'elles, la nova Aquila, dans la constellation de
l'Aigle, en 1918.
Il ne faut pas confondre cette nova avec celle toute récente de 1994
qui concerne un ensemble binaire de la même constellation.
Le 8 juin, elle atteignit l'éclat de Sirius, l'une des étoiles les plus
brillantes de notre galaxie. Ce fut l'étoile de la victoire pour les
soldats de 1918... Cependant, comme elle était située à une distance
de 400 parsecs, son explosion réelle remonte à l'époque
carolingienne... De nos jours, ce n'est plus qu'une petite étoile de
magnitude 11. C'était une étoile de IIième grandeur, maintenant
enregistrée sur les photographies mais invisible à l'oeil nu.
Le 7 juin 1918, elle est le siège d'une explosion fantastique qui lui fait
atteindre la VI ème grandeur au soir du 7 juin. Le 8 juin, elle se montre
comme un astre apparent de première grandeur et surpasse toutes
les étoiles visibles dans la nuit du 9 au 10 juin. Elle est alors 10 000
fois plus brillante que trois jours auparavant !
Mais cette illumination n'est qu'éphémère. La nuit suivante, l'éclat diminue déjà et ce
progressivement, si bien qu'à la fin de la même année, elle redevient invisible à l'oeil
nu. Elle retrouve son éclat primitif en 1924-1925. Des observations spectroscopiques
révèlent des vitesses radiales considérables (plus de 1000 km par seconde)
correspondant à une explosion de ses couches extérieures et à une expulsion d'une
partie de sa photosphère.
L'astronome américain Barnard, en fin 1918, dans sa grande lunette
de l'Observatoire Yerkes, près de Chicago, découvre une petite
enveloppe nébuleuse qui ne cesse de croître... Son éclat faiblit et, en
1941, elle est encore photographiée en lumière infrarouge. D'autres
observations de nova prouvent que les gaz éjectés sont éjectés
principalement dans deux directions opposées... et des masses
gazeuses peuvent être observées tantôt sous forme de nébulosité
allongée, centrée sur l'astre, tantôt sous forme de deux ou plusieurs
petites tâches qui se séparent lentement (parfois ces deux formes
apparaissent ensemble).
Ce phénomène extraordinaire, une fois de plus, fait aussitôt songer à
la ponte de plusieurs planètes... Rares sont les astronomes qui
acceptent cette hypothèse de ponte de planètes lors d'une nova... Un
astronome contemporain, l'Américain Turner, a cependant développé
cette hypothèse sans donner le processus énergétique qui permet
cette éjection.
J'ai élaboré ce processus énergétique en étudiant le système interne
du soleil et celui de la terre. En effet, le processus d'expulsion de
planètes évoqué ci-dessus m'est apparu aussi comme très plausible
lors de l'évolution des planètes et engendrait dans ce cas une ponte
de satellite.

CHAPITRE VII:
EBAUCHE D'UNE HISTOIRE DU
SYSTEME SOLAIRE.

Nous n'aurions pas pu aborder ce chapitre sans voir, auparavant,


comment naissent les étoiles. Nous sommes plus à l'aise maintenant
pour envisager quelle a pu être la vie de notre soleil, quelle fut son
histoire.
Prenons notre soleil au stade de sa naissance. C'est celui où il fut
d'abord une étoile T. Tauri, c'est à dire rouge, grosse, tournant vite,
tellement vite qu'elle change vite d'aspect et devient presque violacée
quand elle "s'allume" par réactions nucléaires. Elle n'est pas seule
d'ailleurs puisque nous savons maintenant que les étoiles naissent
par "nichées". C'est ainsi qu'on trouve des étoiles binaires, des
étoiles ternaires... et parfois plus nombreuses encore, caléfactant
ensemble...
Notre soleil s'est détaché du groupe originel auquel il a appartenu.
Notons cependant que l'étoile la plus proche de nous est une étoile
triple. Bref, étant seul pour des raisons que nous ignorons, mais peut-
être après des cataclysmes du style "supernovae" éclatant dans le
voisinage de la nichée; étant seul donc, notre soleil aura une destinée
plus calme...
En étudiant sa structure interne, nous apprenons qu'il est formé d'un
noyau central, d'un manteau de matière en convection... Ce manteau
est surtout formé d'hydrogène qui "brûlera" pendant près de 10
milliards d'années pour enrichir le noyau en hélium comme nous
l'avons précisé dans le chapitre de la supernova. Notre soleil est à la
moitié de sa vie à peu près.
L'analyse spectrale, c'est à dire des différentes raies lumineuses
émises par le soleil, donne 75% d'hydrogène, 23% d'hélium, tandis
que l'oxygène, le carbone et l'azote représentent moins de 1,5%, alors
que les autres éléments ne sont que 0,5%.
Apparemment, notre "cocote à réactions nucléaires" semble assez
simple. Il n'en est rien. L'observation de la photosphère et de la
chromosphère révèle une activité intense... L'apparition des tâches
sombres et des facules lumineuses, à des périodes assez régulières,
tous les 11 ans environ, des explosions avec éjection de quantités
énormes de matière comme en 1997, montrent que notre astre évolue
dans un "calme inquiétant". Les rayonnements électromagnétiques,
les flux de rayons X, ultraviolets et visibles prouvent que notre
cocotte cache des réactions nucléaires intenses qui fournissent une
énergie considérable. Les courants de convection provoqués par les
gaz formés et qui se propagent jusqu'à la surface sont bien plus
complexes que les courants de "Coriolis" de notre planète. C'est
cependant la génération d'un champ magnétique régulier, bien que
s'inversant tous les 11 ans à l'instar de nos inversions du champ
magnétique terrestre aux périodes plus incertaines qui m'a fait penser
à une certaine similitude "interne" avec notre planète terre.
Il est certain, actuellement, que le champ terrestre n'est dû que parce
que notre planète est encore vivante, c'est à dire comportant toujours
un noyau et un manteau visqueux donc presque liquide,
contrairement à notre satellite lunaire ou à Mars, par exemple, qui
sont des astres morts. Ce noyau en rotation engendre dans le
manteau, des tourbillons de matière qui sont détectés sous le nom de
"courants de Coriolis". Le courant nord est contraire au sens de
rotation des aiguilles d'une montre
En 1974, je fis paraître, à compte d'auteur, un ouvrage de 150 pages
environ, intitulé: La Caléfaction universelle. Mon travail a été
mentionné par L Kervran, p. 302 dans son ouvrage Preuves en
biologie de transmutations à faible énergie, Maloine éditeur, Paris,
1975. J'ai postulé que les tourbillons formés et entretenus par la
rotation du noyau devaient donner naissance, en leur astre, à deux
sous-noyaux solides, c'est à dire des sous-systèmes caléfactoires à
l'intérieur du système principal. C'était une idée toute neuve.
Personne n'avait jusqu'alors émis cette hypothèse. On admettait
simplement que le champ magnétique était créé par la rotation du
noyau et on appelait cela la "dynamo auto-excitée". Je pensais que
pour expliquer les inversions du champ magnétique terrestre
connues depuis plus d'un siècle, les sous-noyaux engendraient leur
propre champ magnétique, inverse du champ magnétique principal et
que c'est au maximum de leur activité qu'il y avait inversion.
Ces inversions du champ magnétique terrestre ont, depuis, été très
étudiées. Jean-Pierre Valet et Vincent Courtillet ont présenté un
travail remarquable sur ce sujet dans La Recherche de septembre
1992, p. 102 et j'invite le lecteur à lire cet article fondamental.
Ils déduisent qu'il existe, à l'heure actuelle, "un champ transitionnel,
non dipolaire". K.Hofman et M.Fuller, de l'université de Californie,
expliquent certaines inversions par un modèle de "champ
quadripolaire et octopolaire zonal" (Nature, 1978).
Tout récemment enfin, en 1995, un satellite japonais a détecté un
champ magnétique qui, en plus des pôles Nord et Sud connus,
montre deux "monopoles" distincts, l'un entre l'Equateur et le pôle
Nord, l'autre entre l'Equateur et le pôle Sud. J'ai là la confirmation de
l'hypothèse émise en 1974: l'existence de deux "monopoles" qui se
manifestent à la verticale du centre de rotation de deux "sous-
noyaux" en caléfaction accélérée (cf. figure 5).
Que se passe-t-il dès lors que ces sous-noyaux atteignent une masse
critique ? Le champ créé entre les deux "monopoles" devient plus
puissant que le champ dipolaire normal et c'est alors qu'apparaît, en
profondeur, une inversion de champ magnétique, inversion qui
"marque" les laves du manteau et qui réapparaît dans ces laves
quand elles sont expulsées par les volcans locaux ... Ce phénomène
est cependant très aléatoire dans notre globe, alors que sur le soleil il
est très régulier et s'effectue tous les 11 ans comme je l'ai mentionné
plus haut.
Quand les sous-noyaux rompent leur "accouplement" en quelque
sorte, ils s'éloignent vers les pôles Nord d'un côté, et le pôle Sud de
l'autre, pour former, en quelque sorte, un autre champ quadripolaire
mais, celui-ci normal. Le noyau continue de tourner, et, engendrant de
nouveaux courants de convection, il provoque de nouveau
l'éloignement et l'accélération des sous-noyaux. Lorsque ces sous-
noyaux se rapprochent du côté de l'Equateur, terrestre ou solaire, le
champ magnétique existant entre les pôles Nord et Sud et les sous-
noyaux est rompu... Cette rupture du champ magnétique provoque
des mouvements sismiques très violents appelés "jerks".
CHAMP QUADRIPOLE ACTUEL DE NOTRE PLANETE.
(Satellite japonais, 1995)
Sur le soleil, cette rupture est d'une violence extrême: le 6 janvier
1997, alors que le soleil se trouve dans sa phase la plus calme, une
formidable explosion apparaît à sa surface. Les satellites (Soho,
Polar, etc.) ont détecté une masse de plasma en expansion et se
dirigeant vers notre planète à la vitesse de 10 000 Km/h.
J'ai relevé dans Cosmos du 18 août 1894 (n°499, p. 63) qu'une
protubérance énorme est apparue dès le 4 avril 1894, près du pôle
sud du soleil, suivie, au point du bord presque diamétralement
opposé, quelques jours plus tard, par une protubérance presque
identique. L'article précise que M. Trouvelot et M. Fenyi ont déjà
signalé ce phénomène d'apparition de deux fortes protubérances en
des points opposés du soleil, et ce par période d'activité calme...
Il s'est produit alors ce que connaissent bien les physiciens: c'est ce
qu'on appelle l'extra-courant de rupture qui apparaît quand il y a
interruption d'un champ magnétique.

C'est ce dernier phénomène qui est intéressant. En effet, quand il se


produit sur un astre comme le soleil, au stade où les sous-noyaux ont
atteint une masse critique c'est au pôle Sud qu'il apparaît en premier.
Son intensité est alors suffisante pour projeter le sous-noyau sud
vers les couches plus profondes et bloquer littéralement la
caléfaction de ce sous-noyau. Ce dernier, ne pouvant plus caléfacter,
explose et libère ainsi toute l'énergie qu'il a emmagasinée pendant
son existence. Son explosion va provoquer une onde extrêmement
énergétique qui suffira pour expulser le sous-noyau nord voisin. Et
c'est ainsi qu'apparaît une nova de l'étoile solitaire, avec des
explosions en chaîne, expulsant au fur et à mesure, les sous-noyaux
de l'hémisphère Nord.
Fig. 6 (légende) -Première nova: ponte de 4 planètes géantes
gazeuses à partir de 6 sous-noyaux solaires : 3 au nord, 3 au sud
(dont 2 qui explosent).

Lors de la première nova solaire, il y a expulsion de Neptune, Uranus,


Saturne et Jupiter... L'onde de choc projette aux confins du système
solaire une couronne de poussières et de gaz qui formera les
astéroïdes... à la limite des systèmes solaires voisins. Le tout se
termine par une seconde ceinture d'astéroïdes qui se trouve
actuellement entre Mars et Jupiter... Pas de satellites, ils ne sont pas
encore nés !
Un seul hiatus: Uranus, dont les sens de rotation rétrograde montre
qu'elle est issue de l'hémisphère Sud, expulsée sans doute lors de
l'onde de choc provoquée par l'explosion du premier sous-noyau (fig.
6)[1].
Nous retrouvons la même anomalie avec Vénus, lors de la seconde
nova qui expulsera une ceinture de poussières d'abord, puis Mars, la
terre, Vénus et Mercure... C'est ainsi que la ceinture d'astéroïdes qui
se trouve entre Mars et Jupiter se trouvera formée de deux ceintures
distinctes comme on peut le constater aujourd'hui. Les différences
entre ces deux ceintures n'ont jamais pu être expliquées. Elles sont
dues tout simplement à une genèse différente. Tout récemment, un
satellite japonais a découvert une fine ceinture de poussières située
entre Mercure et le soleil. C'est le reste de la seconde nova. Tout
comme la ceinture d'astéroïdes, la plus proche de Jupiter, était le
reste de la première nova.
C'est un schéma de ponte très plausible, mais comment expliquer que
la première nova ait expulsé des planètes géantes gazeuses, et la
seconde nova, des planètes solides ? Je pense en avoir trouvé
l'explication grâce aux "transmutations à faible énergie" découvertes
par le professeur CL. Kervran qui les a étudiées pendant plusieurs
dizaines d'années.
--------------------------------------------
[1] Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune: ces planètes géantes donneront
naissance à des satellites jusqu'à la deuxième nova... Ces satellites,
repoussés par cette nova, auront une rotation anormale par rapport aux
satellites pondus après la deuxième nova.
Ces dernières années, une centaine de planètes extérieures au système
solaire ont été détectées... Surprise: la planète la plus proche de l'étoile est
souvent plus grosse encore que Jupiter; tout simplement parce que l'étoile
n'a eu qu'une nova et qu'elle se présente comme notre soleil après sa
première nova...

CHAPITRE VIII:
L'EFFET "K"

Claude-Louis Kervran est un savant français. Il a publié une dizaine


d'ouvrages sur ses découvertes, surtout chez Maloine à Paris. Il était
connu sur le plan national et international par sa participation à
plusieurs congrès. Il a même été décoré pour ses travaux. Je l'ai
rencontré à Paris lors du second congrès international sur les
transmutations à faible énergie tenu à la Sorbonne en septembre
1977. Voici une présentation sommaire de sa découverte:
Au début de l'été 1959, arrivé au stade de conclusion au sujet
de plusieurs années de recherches systématiques, je
m'employais à faire connaître ma conviction, ma certitude qu'il y
avait une propriété de la matière qui est restée inconnue.
Largement utilisée cependant mais inconsciemment: que cette
propriété nouvelle que je démontrais à la suite de milliers
d'analyses convergentes consistait en une possibilité, pour ce
qui vit, de transformer les atomes eux-mêmes, et non pas
seulement les molécules (en ce qui est le domaine de la
chimie); bref, qu'il y avait transmutation de la matière, passage
d'un "corps simple" à un autre, d'un atome à un autre...
Cl. Kervran, A la découverte des transmutations
biologiques, Le Courrier du livre, 1966, p. 7 Introduction.
Il existe des centaines d'expériences biologiques ou géologiques
fournies par Kervran et ses disciples. L'une d'elle prouve avec
certitude que ces transmutations à faible énergie existent au sein du
manteau terrestre. Cette expérience est irréfutable, car reproductible.
Elle fut exécutée par les chercheurs du C.N.R.S. (Centre national de
recherche scientifique) à la demande du professeur Kervran selon un
protocole expérimental qu'il a fourni. Cette expérience est relatée en
détail dans un de ses ouvrages: C-L. Kervran, Preuves en géologie et
physique de transmutations à faible énergie, p. 83 et suivantes,
Maloine éditeur, 1973.
Ces chercheurs ont utilisé 367 milligrammes de pyrope, qui est un
minéral alumino-silicaté contenant d'importantes impuretés de
magnésium, de fer et de calcium et très peu de chrome. C'est une
roche naturelle, car Kervran partait du principe que s'il voulait étudier
la modification des roches métamorphiques, il lui fallait d'abord partir
de ce que l'on trouve naturellement réuni. Par voie sèche, dans un
four spécial, ils firent subir à ce minéral une température de 850° et
une pression de 50 kb pendant trois à quatre minutes. Conditions
largement inférieures quant à la chaleur et aux pressions existant
dans le manteau ou dans l'écorce terrestre. Entre autres résultats, les
oxydes de fer, qui représentent 9% du total de ce pyrope, subissent
une baisse importante dans les conditions opératoires réalisées, soit
environ 12%. Et ce minéral contenait, après cette expérience, 7,854
mg de chrome au lieu de 5,138 mg au départ - soit une augmentation
de 2,716 mg - le fer passe de 33,030 mg à 29,140 mg d'où une
diminution de 3,890 mg. Il s'agit donc bien d'une augmentation du
chrome aux dépens du fer, et ce en proportions quantitatives très
significatives. Certains prétendront que ce genre de résultat ne peut
être dû qu'à des erreurs d'analyse. Et c'est là que je les attendais.
Les analyses ont été faites au moyen d'une sonde électronique de
Castaing, d'un modèle nouveau, complètement automatisée. Elles
furent faites "in situ", c'est-à-dire sans toucher la roche soumise à
l'expérience. Au cours de cette expérience, les scientifiques du
C.N.R.S. , car ce sont eux et eux seuls qui ont manipulé les appareils,
ont effectué 25 analyses successives ! Chacune de ces analyses a
montré une diminution du fer et une augmentation à peu près
proportionnelle de chrome. Ce constat est irréfutable vu les
conditions dans lesquelles s'est déroulée cette expérience qui restera
fondamentale en ce sens qu'elle montre bien que l'énergie utilisée par
les machines à casser les atomes que sont les anneaux du C.E.R.N.
près de Genève, par exemple, n'est pas nécessaire pour provoquer
des transmutations. Cette transmutation ne peut, par ailleurs,
s'expliquer par le physique nucléaire classique, ce qui n'est pas le
cas. La nature réalise des transmutations, et ce dans le domaine
biologique aussi bien que géologique sans faire appel à l'énergie
réclamée par la physique nucléaire. J'invite le lecteur, intéressé par
"l'effet Kervran", à lire le dernier ouvrage de Cl. Kervran, publié en
1982 chez Maloine: Transmutations biologiques et physiques
modernes.
L'auteur explique comment cet "effet K" se place dans le cadre de la
théorie atomique la plus récente, celle des "courants neutres" et
rappelle que les auteurs des principes de base de cette théorie ont eu
le prix Nobel de physique fin 1979, et l'auteur de déclarer dans son
introduction, page 6:

C'est à dire que cet aspect des "interactions à faible


énergie" est maintenant adopté par la science
internationale. Cette partie m'a paru indispensable car
trop de physiciens, et avec eux des scientifiques de
diverses disciplines, ne voient dans les "transmutations"
qu'un phénomène qui relève des "interactions fortes".
Aveuglés par la bombe atomique, ils n'ont pas pensé qu'il
y avait aussi des transmutations à faible énergie, d'où, de
leur part, une opposition entêtée et stérile à mes travaux.

Si j'ai longtemps exposé les travaux du professeur Kervran, c'est


parce que ceux-ci sont le "sésame" des deux novae solaires que j'ai
proposées précédemment... La première aurait expulsé des globules
ou planètes géantes formés, pour l'essentiel, d'un noyau de sodium
liquide. La seconde, celle donnant les planètes solides dont la nôtre,
des globules d'oxyde de carbone liquide... Par quel miracle ces
globules de Na puis de CO ont-ils pu se produire au sein du manteau
solaire, sous forme de sous-noyaux en caléfaction ? Ce sont encore
des données toutes récentes de l'astronomie qui m'ont permis
d'ébaucher une réponse.
Nous savons que l'énergie solaire provient de réactions nucléaires au
cours desquelles des noyaux d'hydrogène entrent en fusion pour
donner des noyaux d'hélium. Au cours de ces réactions des neutrinos
sont produits. Davis, physicien américain, a tenté en vain de les
détecter. Actuellement, après des dizaines d'années de recherche, on
détecte sur terre moins de neutrinos que n'en prévoit la théorie. Les
astrophysiciens sont perplexes. Ils n'ont pas songé, me semble-t-il,
aux transmutations de Kervran ou à l'effet "K". Ce dernier, en 1982,
dans l'ouvrage cité précédemment, a démontré qu'il est possible
actuellement de proposer un mécanisme de capteur de neutrinos
dans certaines réactions. Rares sont les astronomes qui les prennent
en compte. Il cite cependant les travaux de K.-B. Wakelam (p. 159) qui
déclare:

L'atmosphère de Vénus contiendrait 10000 parties d'argon, 26


par trillion au lieu de 35 parts seulement sur la terre et l'auteur...
propose une explication sur deux colonnes en évoquant mes
travaux.

C'est pourtant le procédé de détection de l'existence d'un flux de


neutrinos utilisé par le physicien R. Davis, déjà cité, qui montre que
ces neutrinos provoquent des réactions décelables. Il a placé un
détecteur de neutrinos au fond d'une mine, à 1 500 m de profondeur
(les neutrinos n'interagissent presque pas avec la matière... et
traversent littéralement l'univers). Mais Davis, par un appareillage
important placé au fond de la mine, pensait pouvoir démontrer que
l'interaction du neutrino avec le milieu chloré stocké provoque la
transformation du chlore 37 en argon 37. Le résultat observé fut
presque nul...
Mais, depuis ces années héroïques, un gros effort de recherche a été
fait. C'est dans les années 70 que se précise la théorie, dite électro-
faible. Et l'on sait aujourd'hui qu'il existe trois familles de leptons
(muons, électrons et neutrinos) avec trois espèces de neutrinos.
De nouveaux procédés ont été élaborés, de nouvelles expériences ont
été faites, le résultat est net: on détecte bien des neutrinos du soleil,
mais toujours en nombre insuffisant (c'est à dire près de 50% de ce
que prévoit la théorie) [1]... Où est le problème ?
[1] Cette difficulté à détecter les neutrinos vient du fait que ces particules
peuvent parcourir plusieurs milliers de kilomètres d'épaisseur d'air avant
d'interagir avec une autre particule...
Je pense que les neutrinos manquant interviennent dans la création
entre le noyau d'où ils sont formés et la photosphère, de corps simple
tels que Na (Na11 venant de B5 + C6 créés en quantité énorme au
niveau du noyau solaire) et C et O (d'où CO) et, ce, par transmutation
à faible énergie. N'étant pas un spécialiste de la physique atomique, je
me contente humblement d'émettre cette hypothèse... Na, ou le
sodium, est un élément qu'on trouve dans les flux de matières éjectés
par les noyaux de galaxie, parfois en nuages immenses, et dans la
constitution des satellites des planètes géantes. CO, oxyde de
carbone, est une molécule que l'on trouve partout dans l'univers et,
actuellement, notre soleil en éjecte en quantité importante lors de ses
explosions de colère. C'est le professeur Kervran qui a émis
l'hypothèse d'un globule originel formé d'un plasma de CO, pour
notre planète. Nous le verrons plus loin.
J'ai personnellement étudié différents indices qui me permettaient de
conclure que la richesse des planètes géantes et de certains de leurs
satellites en NH4 et en composés ammoniacaux viendraient du
clivage, à faible énergie de Na en NH4 (11 protons -> 7 protons + 4
protons).
L'origine de Na se précise quand on étudie les roches granitiques.
Dans ces roches, ce lien Na-NH4 peut être à l'origine des gouttelettes
gazeuses d'azote qui colorent surtout les roches imprégnées de
radioactivité. C'est le cas, en particulier, des minéraux du groupe de
la néphéline (Na-Al-Si-O4) qui contient une quantité variable de
potassium (Na + 0 -> K19) et des cristaux troubles et colorés par des
impuretés gazeuses d'hélium et d'azote semblable au phénomène
observé dans les feldspaths, roches granitiques très vieilles où Na est
souvent présent...
Des analyses précises ont montré une relation nette entre les
proportions de silice et celle des oxydes alcalins de sodium et de
potassium. Lorsque Si croît, Na augmente aussi, passe par un
maximum puis décroît... (La Radioactivité des roches, Coppens, "Que
sais-je ?"p. 66).
L'une des origines probable de Na sur notre globe est: Si14 - Li3 = Na11.
Sachant que Li est un élément fugace qui se fritte très vite à d'autres
éléments comme l'a démontré Kervran. Le Li3 formé se fritte à un
autre atome de Si pour donner Cl17.
Je pense que le sel gemme Na Cl est une production endogène des
gisements siliceux qui se déposent en milieu marin surtout à
l'embouchure des grands fleuves mais aussi, à l'intérieur des
continents, dans les grands lacs en voie d'achèvement qui
s'enrichissent d'abord en silice organique (diatomées). La mer Morte
et la mer Caspienne, la mer Noire, les lacs africains du Tchad, de
l'Afrique du Nord ont très bien pu s'enrichir en sel par ce processus.
De même, les montagnes de sel qui, comme à l'ouest de la mer
Rouge, comprennent une profondeur dépassant le kilomètre,
n'auraient pu se former par évaporation d'eau salée...
J'ai trouvé une confirmation supplémentaire de la transmutation NA->
NH4. Elle m'a été fournie, indirectement par des chercheurs travaillant
pour l'E.D.F....
Dans la Revue française de l'électricité, du 1er trimestre 1973, n° 240,
M. Jean Fabre a écrit un article intitulé: "Pourquoi des recherches à
l'E.D.F. ?" A la page 26, en quelques lignes, il parle de la chimie du
sodium (Na).
Une étude exhaustive de la chimie du sodium à haute
température est nécessaire et actuellement s'élabore
lentement, au hasard de l'apparition des problèmes. Plusieurs
aspects doivent être envisagés: contrôle et détection (H2, N2);
corrosion (dissolution fer, carbone); purification, protection en
cas d'accident...

C'est bref mais suffisamment explicite: les chercheurs se heurtent à


un gros problème: l'apparition de H2 et N2 dans le sodium liquide
utilisé pour refroidir le coeur de certaines centrales... On connaît
l'instabilité extrême de la molécule NH3 lors de sa caléfaction.
A Liévin, dans le Pas-de-Calais, on se souviendra pendant longtemps
de l'explosion terrible qui a soufflé un camion d'ammoniaque liquide.
Les Russes et les Américains ont expérimenté le refroidissement du
coeur de centrale atomique par le sodium liquide. On sait qu'ils ont
renoncé à ce procédé après ... de gros accidents.
Il se pourrait aussi que le processus que je viens de démontrer soit à
l'origine du renouvellement constant de notre atmosphère en azote.
Je m'explique: tout mon travail préliminaire a été axé sur la
caléfaction des micro-gouttelettes d'eau. Or, les océans et mers
recouvrent les trois quarts de notre globe et, chaque mètre carré
dégage des milliards de micro-gouttes de solution salée qui
retombent en grande partie, mais des milliards d'autres s'échappent
de la surface terrestre pour monter jusqu'à plusieurs dizaines de
kilomètres en altitude. Je pense que la caléfaction extrême de ces
micro-gouttes à haute altitude finit par donner un éclatement du
noyau NaCl de la goutte et le clivage, à faible énergie, de Na11 en N2 +
H4 ... H quitte la terre au delà de la ceinture de Van Allen comme l'ont
démontré les expériences spatiales.
Je tiens encore à préciser que Na est présent partout dans notre
corps, qu'il n'est pas de cellule qui en soit dépourvue et, ce, à une
concentration variable, même dans le sang... Mais dans le rein, au
niveau de l'anse de Henlé, il y aurait selon l'explication classique
échange d'ions Na-NH4... Il semble que c'est Na qui, absorbant
l'énergie fournie par une enzyme cellulaire, passe des cellules
tubulaires rénales sous sa forme éclatée, d'où, à la sortie, plus de
trace de Na et apparition de NH4. Cet ion ammonium est ensuite
éliminé par les urines et les glandes sudoripares. Dans les reins, par
ailleurs, on constate une production d'ions Mg12 et K19. Il semblerait
que l'énergie fournie par le clivage de Na serve aux frittages
découverts par Kervran: Na11 + H1 -> Mg12 et Na11 + O8 -> K19 ... Nous
sommes loin de la pompe classique de sodium dont parlent les livres
de médecine !
Un fait important vient confirmer l'hypothèse d'une première nova
expulsant des planètes géantes: les récentes découvertes faites par
les astronomes de systèmes stellaires dotés au moins d'une planète
décelable... Ces planètes sont presque toutes très proches de leur
étoile. Elles sont aussi massives, sinon plus encore, que Jupiter.
C'est bien le schéma que l'on peut tracer après la première nova
solaire... Jupiter occupait la place actuelle de Mercure... et la ceinture
d'astéroïdes actuellement proche de Jupiter se trouvait à l'endroit où
se trouve la ceinture de poussières détectée récemment entre
Mercure et le soleil !
L'onde de choc de la seconde nova repousse les planètes géantes, et
quelques satellites qu'elles ont pondus entre-temps, vers l'espace
qu'elles occupent de nos jours... Place aux jeunes !
J'ai la preuve que, entre la première nova et la seconde, les planètes
géantes ont "pondu" des satellites par l'observation suivante:

... les planètes géantes sont escortées d'anneaux et de


nombreux satellites, petits par rapport à elles, tous dans leur
plan équatorial et tournant tous dans le même sens (à quelques
exceptions près: les satellites les plus extérieurs). Daniel
Benest, Les Planètes P. 75, Editions du Seuil, 1996.

C'est moi qui souligne la citation concernant les satellites extérieurs...


Jusqu'alors différentes explications ont été fournies pour ces
rotations anormales. Nous savons maintenant que ces satellites
"anormaux" sont ceux que possédaient déjà Jupiter, Saturne, Uranus
et Neptune lors de la seconde nova. L'onde de choc de cette nova a
projeté le système de planètes géantes et de satellites vers l'extérieur
du système solaire et les globules légers que sont les satellites par
rapport à leurs planètes-mères ont dévié de leur rotation primitive
[2]...
[2] Le sodium, en se clivant en atomes plus légers, donne ainsi une densité
plus faible des planètes géantes par rapport aux planètes solides qui, avec
CO au départ, produisent des atomes plus lourds... Cette "légèreté" et
cette tendance à donner des composés hydrocarbonés se retrouvera dans
la composition des roches des satellites des planètes géantes...

CHAPITRE IX:
LA PLANETE TERRE
Comment une boule de gaz sortie du soleil peut-elle devenir une
planète comme la terre ? Ou plutôt, de quelle matière était donc
composée cette boule pour permettre, par refroidissement, la
formation d'une écorce solide que nous connaissons sous forme de
continents ?
Au risque de me répéter, j'affirme une fois de plus que ce sont les
transmutations à faible énergie du professeur Kervran qui nous
permettront de comprendre cette évolution. Il a prouvé, par des
analyses précises, reprises par d'autres chercheurs en laboratoires,
que la matière n'est pas inerte, qu'elle change, que les corps simples
tel que l'oxygène, le carbone, le silicium, l'azote, le phosphore, le fer,
etc. peuvent venir d'autres corps simples... soit sous l'action de
micro-bactéries et de leurs enzymes - d'où leur importance en
biologie, agronomie, métallogénèse -, soit sous l'action d'agents tels
que la chaleur ou le rayonnement des neutrinos ou encore les
pressions hyper denses (d'où leur importance en géologie et
cosmogonie).
Prenons une de ses expériences, des plus simples, qui fut d'ailleurs à
l'origine de sa découverte.
Le professeur fut chargé, vers 1955, d'enquêter sur les cas de morts
par asphyxie due à l'oxyde de carbone (CO) dans les ateliers
d'oxycoupure au chalumeau. Les analyses faites dans les ateliers ont
toujours conclu à l'absence ou à des traces de CO, traces qui, en
aucun cas, ne pouvaient provoquer l'asphyxie des ouvriers. Le
professeur Kervran dénoua cette énigme. L'azote de l'air - N7 - au
contact de la flamme du pistolet soudeur et du métal chauffé se
transformait et donnait de l'oxyde de carbone inspiré directement par
le soudeur penché sur son ouvrage. La preuve de cette transmutation
fut apportée par l'utilisation d'un masque respiratoire succinct
consistant à prendre l'air à l'aide d'un tube dans le dos du soudeur.
Cet air, non excité, à azote normal, ne provoqua plus d'intoxication,
même légère. On comprend mieux cette transmutation quand on sait
que le numéro atomique de l'azote est 7, celui du carbone 6 et celui de
l'oxygène est 8. Deux atomes d'azote qui forment une molécule
d'azote deviennent 14, qui se retrouve dans la molécule d'oxyde de
carbone, d'où : 2N7 = CO ( 6+8 = 14 ).
Les molécules d'azote de l'air, excitées par l'extrême chaleur du
chalumeau oxhydrique et catalysées par le métal en fusion, se
transmutent en oxyde de carbone qui revient vite à son état initial, la
molécule d'azote ... d'où l'absence d'oxyde de carbone dans les
analyses de l'air dans les ateliers où se produisaient ces accidents
mortels ... Seul l'ouvrier, le nez contre son ouvrage, si j'ose dire,
inspirait le CO formé, s'asphyxiant progressivement. Grâce au
professeur Kervran, le port d'un masque simple permet d'éviter ce
genre d'accident.
Mais la conséquence de cette enquête fut la découverte d'une
transmutation possible, transmutation ne nécessitant qu'une faible
énergie par rapport à celle obtenue, par des moyens énormes dans
les cyclotrons et autres appareils à haute énergie.
Dans une série d'ouvrages dont je recommande la lecture au lecteur
intéressé, et que je mentionne dans la bibliographie , le professeur
Kervran s'attache à montrer comment, à partir de l'azote primitif de
notre globe, ont pu se former tous les éléments des roches
complexes ... et de l'atmosphère actuels . Je cite, ici, un extrait de son
livre : Transmutations naturelles non radioactives.
Nous avons la profonde conviction, aucun argument contraire n'ayant pu
être trouvé, que le stade qui a précédé la formation de la croûte terrestre
comportait une masse gazeuse d'azote ( comme les autres planètes peu
évoluées , du fait de leur distance au soleil : Jupiter, Saturne...)
Ceci explique qu'à l'origine il y ait eu formation de silice :
2N / 14 = Si / 14
__________
C + O / 6+8
Tel serait le départ.

Je partage cette vue du professeur Kervran. Néanmoins, je pense que


la formation de CO est antérieure à celle de Si qui en découle par
refroidissement, et je pense aussi que les globules éjectés par le
soleil lors de la seconde nova étaient surtout formés de CO qui
apparaît à l'intérieur du manteau solaire - comme je l'ai démontré - au
stade actuel de notre étoile... Je répète que les orages solaires
actuels expulsent une masse considérable d'oxyde de carbone.
Nous savons maintenant, par l'expérience citée quelques lignes
auparavant, que la création de CO à partir de N, dans le manteau
solaire est plus probable ...
Donc, nous voici à l'ère primaire grâce à l'apparition, à la surface de
notre globe, d'une carapace de silice. Le calcaire apparaît au
silurien(primaire). Une question a toujours intrigué les géologues :
<< Comment des sels ont apparu au primaire alors qu'il n'y en avait pas au
précambrien ? Comment K ( le potassium) a pu naître dans le granite alors
qu'il n'était pas dans les schistes de départ ? >>
La formation du granite faisait, en effet, partie des phénomènes
aberrants auxquels se heurtaient les géologues. B. Charbert, qui a
publié les Granites précambrien des Guyanes et leur origine probable,
( Mémo . carte géol. Fr. Paris, 1960 ) ne pense pas que l'on puisse <<
raisonnablement > envisager la possibilité d'une mise en place de
massifs démesurés d'une superficie de 100 x 100 km par un
processus purement magmatique. Les granites se sont formés sous
les pressions énormes dues aux efforts tectoniques qui font suite aux
grands paroxysmes, par exemple, celui du plissement hercynien, le
granite sera là où sont ces plissements et jamais sur un socle
précambrien trop rigide .
Ce sont les schistes, d'origine siliceuse, qui refondus, ont donné
naissance au granite avec transmutation de certains éléments. Les
éléments tels que l'aluminium, le magnésium, riches dans le schiste
initial, se transmutent, sous l'effet de pressions intenses, en alcalins (
potassium et sodium ).
Une dernière question, soulevée aussi par Kervran, est celle de la
formation du carbone.
La formation d'immenses terrains carbonifères, atteignant parfois une
épaisseur de 2000 m, n'a pas manqué d'intriguer les géologues. L'un
d'eux, Bransfield, a publié un livre à Londres en 1950 : Continuous
Creation . Il pose une question précise : << Au carbonifère, on trouve
des matériaux qui n'apparaissent pas dans les âges géologiques antérieurs
... d'où viennent-ils ? >>
Le même phénomène aberrant se produit au secondaire avec la
formation du calcaire, grâce aux foraminifères, certes, mais à partir de
quoi ? Nous le verrons quand nous aborderons l'ère secondaire.
On trouve, certes, du charbon primaire surtout mais les couches
carbonifères tertiaires sont aussi très abondantes ... officiellement, la
genèse du charbon viendrait des déchets végétaux, accumulés dans
les estuaires puis ensevelis ... Bransfield pense que ce processus,
pour expliquer l'épaisseur de charbon, aurait nécessité une couche
de bois d'une épaisseur allant de notre terre à la lune !
Une fois de plus, l'explication classique doit être rejetée. Où trouve-t-
on des couches carbonifères dans le nord de la France ? Elles
s'étalent, ou se juxtaposent plutôt, de la Belgique, du pied des
Ardennes, aux collines de l'Artois en France. Ces gisements belges
sont très profonds alors qu'à Lens, par exemple, on trouve parfois du
charbon en creusant les fondations d'une maison ! Cet étagement
suggère la formation de couches de charbon là où se trouvaient les
plages de silice et de sel marin à l'ère primaire ... Les effondrements
successifs de nos côtes ont fait que ces bancs de sable et de sel se
sont transformés, par transmutation à faible énergie. Je propose le
processus suivant :
2Si / 28 =Na / 11 + Cl / 17

J'ai déjà montré qu'il existait de nombreuses convergences donnant


de l'ammoniac à partir du sodium [ Na11 = NH4 (7+4)].
En Angleterre, on trouve des couches de charbon très riches en
azote.
On aurait ensuite passage de N7 à C+ H (6+1)
Cette genèse du charbon apparaît avec plus d'évidence encore quand
on étudie les gîtes tertiaires...
En effet, les gisements les plus abondants en charbon sont les
terrains tertiaires. C'est évident ...
Au secondaire, la mer, les océans envahissent littéralement les
continents... La France n'existe pratiquement plus. Les premières
côtes sont celles du Jura. Là encore, pendant une partie du
secondaire et tout le tertiaire, il y a des phénomènes de transgression
successifs . Les nouvelles plages qui se forment sont englouties... Et
c'est le même processus que pour les plages du primaire. C'est ainsi
jusqu'au tertiaire, la moitié de l'est de la Chine est occupée par
l'océan Pacifique. Même processus de transgressions successives
que dans le Jura et aujourd'hui nous retrouvons un immense arc à
l'intérieur des terres, allant du sud-ouest de la Chine jusqu'au nord-
est .Cet arc de terrains jurassiques recèle d'immenses gisements
carbonifères !
Puisque nous parlons des roches combustibles, il me faut préciser
que le pétrole apparaît de plus en plus comme une production
endogène de roches siliceuses qui se seraient transmutées en sel
gemme. D'où les chapeaux de sel gemme qui apparaissent par
exemple, actuellement, en Méditerranée. D'où aussi les schistes
bitumineux qu'on trouve autour du Massif Central. Ce serait surtout
l'oeuvre de micro-organismes aux coquilles siliceuses ( diatomées )
qui s'accumulant dans les fosses plus éloignées du rivage, se sont
trouvés encastrés de dépôts marins calcaires... Les dépôts de silice
donnant du sel puis un mélange d'ammoniaque et d'hydrocarbures et,
enfin, du pétrole...
Ces gisements sont d'ailleurs souvent entourés de roches calcaires
riches en fer et c'est ce qui nous amène à l'ère secondaire...
Au secondaire, les organismes marins sont maîtres de notre terre
puisque les mers et océans ont presque tout envahi. Ce sont ces
animaux, microscopiques ou non, qui vont transmuter le silicium en
calcium. Leur mort par milliards d'individus, dans les fonds marins,
donnent les terrains calcaires du secondaire... là où un échauffement
important se produit, ces massifs calcaires se transforment en
basalte, riches en fer ...
Kervran a démontré que le processus Si 14 + C6 donne Ca / 20
Le seul fait de donner à une personne, victime d'une fracture, de la
silice organique sous forme de prêle en poudre, permet à cette
personne une ossification rapide... Ceci a été souvent confirmé en
chirurgie par d'autres scientifiques.
Pour ce qui est du fer, sa genèse à partir de roches calcaires apparaît
fort probable ...
Considérons les gisements de fer lorrains. Où se trouvent-ils ? A
l'intérieur même d'un vaste massif calcaire... Il semble bien que la
formation des basaltes vienne d'un processus identique, où on a :
Ca20 +C6 = Fe 26 ou K19 + N7 = Fe26
Nous constatons, en effet, que les terrains calcaires sont souvent
enrichis de potassium ( potasse d'Alsace ! ) du fait que Ca20 perd un
atome de H, surtout dans les milieux riches en micro-organismes¹.
Bref, tous ces liens que je viens d'exposer brièvement, permettent
d'expliquer la formation, depuis l'ère primaire et, ce, à partir d'un
globule de CO éjecté par le soleil, jusqu'à la fin du tertiaire l'essentiel
des grands changements géologiques de notre planète.
L'affirmation officielle donnant l'origine des éléments qui font notre
planète, dans les explosions des supernovae et même de novae,
semble bien fallacieuse... Certes, ces explosions dégagent une
énergie incroyable mais nous savons maintenant que la nature, que
ce soit le monde du vivant ou le monde inerte de la géologie, ne
nécessite pas cette énergie pour transmuter un élément en un autre...
que ce soit par clivage, comme pour le sodium ou par frittage comme
pour la formation du calcium ou du fer.
_______________

1. Notons aussi l'apparition de silice sous forme de silex, formation due


sans doute à des micro-organismes vivant dans le massif calcaire et se
nourrissant de carbone... au dépend du calcaire :
Ca20 - C6 = Si14

CHAPITRE X:
COMMENT NAQUIT NOTRE LUNE
Les masses d'oxyde de carbone éjectées par notre soleil lors de la
seconde nova, ou la boule qui formera la terre, refroidissant vite en
surface. L'oxyde de carbone, en surface toujours, va donner les
premiers continents solides, des roches presque essentiellement
siliceuses : CO / 6+8 = Si / 14
C'est l'ère primaire... Ce qui est intéressant c'est de constater que
cette ère primaire s'enrichit vite en couches... carbonifères ( qui
deviendront carbonifères au cours des ères suivantes ). La formation,
par strates, de ces couches de sable... et de sel implique donc un
processus de subduction et d'effondrement dû à l'existence, déjà,
d'un système interne complexe : noyau et sous-noyau... Et c'est ce
que confirment les travaux les plus récents sur la tectonique des
plaques et les inversions de champ magnétique. Il est prouvé
maintenant que le champ géomagnétique ait eu la propriété de se
renverser dès son origine, c'est-à-dire dès le début de l'ère primaire...
C'est ce qu'attestent les plus vielles roches de la croûte terrestre,
âgées de 3,5 milliards d'années.
Claude Allègre, ministre de l'Education nationale en 1998, par ses
travaux à l'Institut de physique du globe de Paris, a prouvé que ce
champ est né avec le noyau dans les dix premiers millions d'années
de l'histoire de notre planète ( Cl. Allègre, Introduction à une histoire
naturelle, Fayard, 1992 ).
Cette précocité du noyau implique automatiquement celle de courants
de convection dans le manteau et la création de sous-noyaux qui
commencent ainsi, très tôt, leur balancement entre un état de repos et
un état paroxystique où les deux sous-noyaux interagissent pour
donner un champ inverse... ainsi que l'enregistrent les roches
primaires. D'où vient cette création rapide d'un noyau et de sous-
noyaux ? Je pense que c'est l'origine même de la matière expulsée
par le soleil qui l'explique :
C6O8 / 14 + C6O8 / 14 = Ni / 28
Je postule la création presque immédiate au sein de la terre sous
forme d'un globule d'oxyde de carbone, d'un noyau de nickel à partir
du CO existant... le même processus apparaît dans les sous-noyaux.
C'est au secondaire, comme je l'ai déjà largement exposé, que le
noyau va s'enrichir, rapidement, en fer, à partir des dépôts calcaires
marins qui se forment en quantité considérable. La subduction de la
lithosphère, s'accroît avec l'accroissement du noyau et des sous-
noyaux et c'est la cause essentielle des immenses transgressions
marines de l'ère secondaire. C'est déjà le <<Nifer >> actuel ...
Détailler de nouveau ce que j'ai dit ou cité depuis le début de mon
travail serait fastidieux... J'ai préféré tracer deux schémas des deux
<< états >> de notre globe au fur et à mesure de sa croissance.
J'espère qu'ils sont assez parlants. C'est la raison pour laquelle j'ai
placé les figures 7 et 8 au début de ce chapitre afin que le lecteur
puisse s'y reporter plus facilement. Je ne préciserai donc ici que
quelques points nouveaux...
Léon Foucault, pionnier du magnétisme terrestre, signala en 1853
déjà, la tendance que possède une toupie en rotation horizontale à
s'orienter nord-sud, c'est à dire à pencher dans le sens des lignes de
force du champ magnétique ambiant... Comme les sous-noyaux, à
mon avis, sont d'énormes toupies en rotation, j'ai pensé qu'ils
pouvaient être influencés par le champ magnétique que crée leur
interaction au stade paroxystique, lorsqu'ils sont tous deux proches
de l'équateur...
1-Cette période s'achève par l'éloignement des sous-noyaux et
la rupture des champs magnétiques normaux....
. Au stade critique où les sous-noyaux acquièrent une masse critique
et où les champs entre sous-noyaux et noyaux sont de plus en plus
intenses, la rupture de champ magnétique est telle, au Nord, que la
caléfaction du S.N. nord s'arrête. Il explose et expulse le S.N. sud...
qui gardera, une fois satellisé, le sens de rotation rétrograde qu'il
avait au sein du manteau. L'origine du sens de rotation des satellites
de tous les satellites, s'explique, de ce fait, logiquement.
___ _________

2. Cette période s'achève par l'éloignement des sous-noyaux vers le noyau... puis la
rupture du champ inverse créé avec onde de choc dans l'hémisphère nord d'abord puis
sud. Au paroxysme de leur interaction, cependant, il y a création d'un champ magnétique
intense et inverse du champ terrestre normal. Une loi de Foucault précise qu'un corps en
rotation bascule dans le sens des lignes de force du champ magnétique ambiant. Je pense
que c'est ce basculement qui est cause de la subduction des plaques sud de la terre
(Afrique, Amérique du sud...). Ainsi, en 1985, la plaque sud-américaine a plongé de 9
mètres sous le continent nord -américain, au niveau du Mexique, d'où le terrible
tremblement de terre du Mexique. La tectonique des plaques, n'explique pas ces brusques
mouvements de subduction qui se produisent au niveau de la latitude des pays
méditerranéens. Ces subductions ne se font pas, comme pour les subductions
longitudinales, au rythme de quelques millimètres par an... Sous le Mexique, en 1985, ça
s'est fait en quelques minutes... et la plongée fut de 9 mètres !
En 1985, la << plongée >> de neuf mètres de la plaque sud-
américaine, sous la plaque nord-américaine, à la verticale du
Mexique... me semble une conséquence de l'effet Foucault énoncé en
1853. Quel sous-noyau provoque-t-il cette attraction de la plaque sud
? Je pense que c'est le sous-noyau sud car il apparaît plus
volumineux et plus énergétique que le sous-noyau nord... En effet son
sens de rotation, par rapport à la rotation du noyau, lui donne
presque une situation privilégiée : il devient la seconde composante
du couple noyau/sous-noyau sud alors que le sous-noyau nord paraît
avoir une rotation plus contrariée... du fait de sa situation dans les
courants de convections de l'hémisphère nord. La transmission de
l'énergie de rotation du noyau se fait plus efficacement dans
l'hémisphère sud que dans l'hémisphère nord ; comme le montre le
sens de rotation du sous-noyau sud, dans le sens de rotation des
aiguilles d'une montre.
La plongée des plaques de l'hémisphère sud, constatée comme
phénomène de subduction par la tectonique des plaques, est cause
de nombreux phénomènes volcaniques et provoque des
tremblements de terre parfois extrêmement violents. Il en est ainsi
pour toutes les régions situées à la latitude de la Méditerranée...
La formation de mers internes ; telles que mer Méditerranée, mer
Caspienne, mer morte, est due à cette << plongée >> de plaque sud
sous la plaque nord européenne.
A l'ère secondaire, cette plongée fait qu'en Afrique du nord, par
exemple, tout le Sahara est submergé par la mer...où l'océan, les
dépôts de sable et de sel marin donneront les champs pétrolifères et
carbonifères qui font sa richesse aujourd'hui.
C'est en étudiant de près les phénomènes tectoniques ( volcanisme,
tremblements de terre ) que je pense qu'il existe un cycle assez court
de cette phase d'activité paroxystique des sous-noyaux . Ce cycle
serait de 11 ans environ, il correspondrait au cycle des taches
solaires, mais avec un décalage de plusieurs années... Si bien que
quand nous avons connu les tremblements de terre de 1985 ou de
1996, plus typiques encore, l'activité solaire, à ce moment là, était à
son minimum.
Le côté le plus intéressant de ce cycle est que l'on pourra prévoir les
périodes de paroxysme dans les tremblements de terre affectant tous
les pays situés à la latitude des pays méditerranéens. Mais, voyons
de plus près ce qui s'est passé en 1996 pour mieux étayer ma
démonstration.
Je pense que les deux sous-noyaux nord et sud se sont rapprochés
l'un de l'autre,avec la conséquence que que nous savons ,c'est à dire
la création d'un champ magnétique inverse intense qui a provoqué les
tremblements de terre terribles et nombreux qui ont sévi tout autour
de la terre, cette année -là, pendant près de deux mois.
En janvier 1996 : tremblement de terre en Chine... des centaines de
morts.
Le 24 février 1996 : tremblement de terre de 6,8 à l'échelle Richter au
sud du Mexique.
Ce mois-là, tremblement de terre dans les Pyrénées et dans le Jura...
Le 6 mars 1996 la terre tremble deux fois au Japon ( intensité 5,8 ). Ce
tremblement survient près de deux mois après le terrible tremblement
de Chine.
Tout s'est passé comme je l'avais prévu. En effet, chaque fois que les
deux sous-noyaux, proches l'un de l'autre sont passés à la verticale
d'un pays, chaque fois il y a eu un séisme important, parfois même
très meurtrier comme en Chine...
Cette ronde infernale a duré près de deux mois. Ensuite, les choses
se sont peu à peu calmées. Les sous-noyaux se séparent vite, mais la
rupture du champ magnétique créé en 96 va provoquer un << courant
d'extra-rupture >> qui risque, vers 2000, de provoquer un séisme très
intense et très meurtrier. C'est ainsi, sans doute que s'est produit
l'effondrement en 1978, de la fosse des Afars, appelée encore Rift de
la mer Rouge Toute la région s'est effondrée de 1,5 m sur des
centaines de kilomètres, en une heure. Cela correspondait à une
période << calme >>, après le paroxysme qui a eu lieu 11 ans avant
1985, c'est-à-dire vers 1974 …. C'est sans doute à ce moment là que
se produisent, dans l'écorce terrestre les cisaillements longitudinaux
découverts au fond des océans lors des campagnes de recherches
sous-marines de ces décennies... Les cisaillements plus ou moins
parallèles à l'Equateur seraient dus aux périodes d'activité maximum
des sous-noyaux, comme en 1985 et 1996...
Bref, pour conclure ce chapitre, je peux prédire une activité intense
des sous-noyaux onze ans après 1996... c'est à dire vers 2005 à 2007 (
la période n'étant pas très régulière comme celle des taches solaires
beaucoup plus étudiées depuis plusieurs siècles ). Certes, dans le
passé, des chercheurs ont voulu mettre en évidence une corrélation
entre l'apparition des taches solaires et des phénomènes terrestres (
magnétisme, climat, etc .). Je suis obligé de constater que cette
corrélation existe bien... mais avec plusieurs années de recul les
maxima d'activité solaire correspondraient à des périodes calmes de
nos sous-noyaux. Et vice versa.
Actuellement, la période serait de 11 ans environ...
Mais revenons à notre lune... En fait, nous constatons qu'elle naît très
tôt au sein du manteau terrestre, sous la forme du sous-noyau sud
,dès l'ère primaire... D'où sans doute le constat des géologues qui ont
analysé les roches lunaires : elles sont presque aussi vieilles que
celles de la terre, elles ressemblent étonnamment, avec des variantes,
aux roches que l'on trouve en profondeur, à la base de la croûte
terrestre. Plus de 90 % des roches rapportées par Apollo 11 et Apollo
12 ont été classées comme basalte. S'apparentent aux basaltes
terrestres : pyroxènes, feldspaths et ilmétite...
Les pyroxènes sont surtout formés de Mg, Fe, Ca et So3.
Les feldspaths : de Na, Ca, Al, Si, O...
L'ilménite de TiO3.
L'olivine : (MgFe)2SiO4.
Et le spinelle contenant Mg, Fe, Mu, Al, et Cr (cette dernière roche a
été utilisée par Kervran pour démontrer que Cr vient de Fe, dans un
laboratoire du C.N.R.S., comme je l'ai décrit dans le chapitre sur les
transmutations à faible énergie, le pyrope étant une spinelle... ).
Ces basaltes n'ont pu se former que grâce à l'énergie dégagée à
l'intérieur du manteau terrestre d'abord puis à celle qui a existé à
l'intérieur de la lune aussi longtemps qu'elle fut vivante, c'est-à-dire
aussi longtemps qu'elle a possédé un manteau visqueux ou liquide...
C'est d'ailleurs le constat que font les géologues étudiant ces roches :
ces roches formées par une fusion de 1 200° environ de la roche
mère, n'ont pu se former que dans la partie interne de la lune...
On n'a cependant pas identifié de minéral hydraté... Je pense que la
chaleur, de l'explosion de la structure interne, comme nous le verrons
plus loin, a provoqué la désintégration des molécules de H2O. Je
m'explique : dans les roches terrestres identiques, on trouve des
groupements hydroxyles (OH) formés sans doute par une molécule
de H2O (eau), H (hydrogène) se dégageant à faible énergie. Certains
astronomes nient la naissance de la lune à partir de la terre à cause
de ce manque d'eau dans les roches lunaires... Pourtant, dans ces
roches, on trouve tous les éléments des roches terrestres mais
l'hydroxyle est remplacé par F (fluor )... Quand les physiciens ou les
géologues auront-ils la petite idée de refaire une expérience du style
du pyrope de Kervran, pour prouver, avec un échantillon de roche
terrestre, que OH/8+1 donne F/9 dans cette roche ? Ça coûterait
pourtant moins cher que de retourner sur la lune !
A l'ère tertiaire, c'est une période de petites transgressions et
régressions régulières, qui rappellent un peu la période que nous
vivons depuis la fin de dernière glaciation... L'océan Atlantique
occupe presque tout l'ouest de l'Europe et une grande partie du nord
de l'Europe. L'océan Pacifique occupe près de la moitié de la Chine et
laissera la trace de sa limite sous forme d'immenses gisements
carbonifères tertiaires dessinant un arc du sud-ouest au nord-est de
la Chine...
Les phénomènes volcaniques sont nombreux, les inversions de
champ magnétique réguliers... Les sous-noyaux atteignent une masse
critique, une dernière rupture de champ magnétique entre noyaux et
sous-noyaux bloque le sous-noyau nord qui, ne pouvant plus
caléfacter, éclate, libérant une énergie énorme qui, avec l'aide de la
rupture du champ magnétique dans l'hémisphère sud, va propulser le
sous-noyau sud à l'extérieur de la terre. Tout se fait le même jour...
Les plaques continentales vont basculer immédiatement vers
l'immense creux du sud Pacifique, d'où est parti notre satellite. Ce
basculement énergétique se fait perpendiculairement aux grandes
chaînes de montagnes actuelles : les Cordillères des Andes, les
Rocheuses naissent à ce moment-là... là où les subductions
antérieures avaient placé la plaque sud pacifique. La plaque nord
pacifique en fait autant côté montagnes rocheuses ; la plaque de la
mer de Chine, des Philippines plonge aussi et l'Himalaya surgit,
immense. Cette surrection se fait simultanément au nord de la plaque
hindoue, au nord de la plaque africaine... et, les Pyrénées et les Alpes
surgissent.
La géologie nous montre, en effet, que la fin du tertiaire connaît un
bouleversement terrible. Régression de tous les océans ,surrection
des terres alors inondées, dégageant, comme en France par exemple,
d'immenses bassins calcaires : bassin parisien, bassin lorrain...
La terre venait d'accoucher de son enfant la lune. Notre planète porte
en effet des traces nombreuses de cet accouchement. J'ai montré
dans mon livre Caléfaction universelle que l'on arrive à ralentir une
masse en rotation en utilisant la loi du moment angulaire.
Pour ralentir la rotation axiale d'un satellite artificiel et même arrêter
sa rotation, les techniciens lâchent, par radiocommande bien sûr
deux masses ou << yoyo >> retenus par des filins solides. Cette
extension soudaine du rayon fait que le satellite s'arrête presque de
tourner sur lui-même, ceci pour respecter la constante du moment
angulaire dont nous avons déjà parlé. Il en est de même au moment
de la ponte lunaire. Notre satellite, lâché, joue le rôle de yoyo ( cf .
Atomes, janvier 1968, p. 42 article de Simon de Kergue ).
Notre planète ralentit sa rotation axiale, c'est la remontée des
plaques. Ce phénomène s'est passé au pliocène, à la fin du tertiaire.
Les récentes études faites par les savants du fameux laboratoire
américain Glomar Challenger montrent que la Méditerranée s'est
trouvée complètement à sec il y a six millions d'années... Cette
sécheresse a duré près de 500 000 ans ! Le fait que 500 000 ans plus
tard, la barrière de Gibraltar s'abaisse pour laisser passer les eaux de
l'Atlantique correspondrait à la reprise de la pulsation noyau/sous-
noyaux... Notre planète mettra quelques centaines de milliers
d'années pour créer de nouveau, par la rotation interne du noyau, des
courants de convection donc deux sous-noyaux...
Cette période de très grand calme a été enregistrée par le champ
magnétique terrestre.
Dans le Pacifique, pendant 500 00 ans, le champ magnétique terrestre
est presque inexistant ! Et pour cause, plus de pulsation noyau/sous-
noyaux, plus de champ magnétique... Même calme dans les
épanchements de magma le long des grandes cassures océaniques,
dont la cassure ou rift médio-atlantique, très étudiée par les
spécialistes de la tectonique des plaques :
<< Des mesures récentes montrent un changement brusque que certains
tendent à considérer comme dû à un long arrêt dans le mouvement
d'expansion océanique >> ( d'après E . Thellier, géologue éminent... ).

Dans le n° 332 de janvier 1998, Ciel et Espace, p. 90, << La Lune s'est
elle faite en un jour ?>> Je cite le commentaire qui suit ce titre :
A l'échelle des ères géologiques un an représente moins
qu'un battement de cil. Et pourtant, c'est peut-être le
temps qu'a pris la lune pour se former voici quatre
milliards et demi d'années. Dans leur nouveau scénario
catastrophe, les astronomes invoquent la collision de la
jeune terre par une planète de la taille de Mars.
Et voilà... Après des centaines d'années de travail sur la géologie de
notre planète, des dizaines d'années de travail sur son magnétisme,
sur la tectonique des plaques, etc., des astronomes de l'an 2 000
s'assoient en face de leur ordinateur et imaginent une hypothèse de
collision entre notre terre et une petite planète folle pour faire naître,
en un jour ( titre du numéro de février 1998 ! ) notre satellite... Le
lecteur qui a lu mon travail doit lire l'article de février 1998. Il conclura
sans doute comme moi ! De qui se moque-t-on ? Où est la
supercherie ?
Daniel Benest s'est fait le porte-parole des astronomes qui pensent
que la lune est issue d'<< une gigantesque collision >>. Et de
conclure, après avoir donné le schéma collisionnel évoqué il y a
quelques lignes : << Tout ceci, rappelons-le, se passe au tout début de
l'histoire de la terre, qui n'en a gardé aucune trace. >> ( Les Planètes , p.
89). C'est moi qui souligne.
Cette dernière affirmation prouve l'incroyable légèreté de certains
scientifiques !
J'invite le lecteur à prendre un globe terrestre, à le tourner de façon
que n'apparaisse, devant ses yeux, que le Pacifique... immense et
béant et prouvant, à lui seul, qu'un cataclysme en est sûrement à
l'origine ! C'est déjà une trace suffisante du départ de la lune (et non
de son arrachement...). Que le lecteur trace maintenant une
perpendiculaire partant du centre du Chili et aboutissant au centre du
Pacifique sud. Qu'il trace une autre perpendiculaire à partir de la ligne
des montagnes rocheuses... une autre côté Ouest, face à la Chine... Et
il aura ainsi une explication plus que probable de la formidable
plongée des plaques vers le trou créé par le départ de notre satellite...
Pas de traces ? J'ai l'impression qu'une certaine << nomenklatura >>
scientifique passe son temps à effacer celles qui existent !

CHAPITRE XI:
DE LA SECONDE GROSSESSE DE
NOTRE TERRE

Nous avons vu quel chamboulement a provoqué le départ de la lune,


à la fin du tertiaire.
Ce qui est étonnant, c'est que la vie a repris très vite sur notre globe.
Mais comme le rythme biologique de notre planète n'était plus le
même, ce sont des races géantes qui apparaissent...
En quelques millions d'années, cependant, la terre retrouve son
système noyau/sous-noyaux antagonistes, ses inversions de champ
magnétique et voit sa faune évoluer vers les races actuelles...
A quelques 150 milliers d'années de notre ère, une glaciation terrible
apparaît. C'est vers 89 000 ans avant J.-C. que l'on note la
température la plus froide : 0° sur toute notre planète pendant 1 000
ans environ.
Pourquoi ce << ralentissement >> de notre globe ?...
Il me faut placer vers cette date la mort de notre lune...
Après son expulsion, il y a six millions d'années, elle évolue au
rythme de l'interaction noyau/sous-noyaux antagonistes, comme une
petite planète, avec champ magnétique propre dont on retrouve la
trace dans les roches récoltées. Mais ses réserves en carburant
caléfactoire, c'est-à-dire en manteau de roches visqueuses sont vite
épuisées et c'est l'emballement caléfactoire du système interne,
l'explosion de l'énorme goutte de matière interne qui ne peut plus
caléfacter... Des millions de volcans se forment à la surface,
petits...ou énormes.
Haroun Tazieff fut l'un des rares volcanologues à affirmer que ces
volcans étaient l'oeuvre d'un volcanisme interne. Alors que, jusqu'à
nos jours, la grande majorité des astronomes attribuaient ces volcans
aux impacts de météorites de toute taille qui se seraient abattues sur
notre lune.
On dit bien d'un enfant turbulent qui s'attire les réprimandes que c'est
une tête à claques ! J'ignorais qu'il existât des lunes qui s'attireraient
tout ce qui déambule dans notre système solaire. Il y a toujours des
météorites... Rares sont celles qui, de nos jours, tombent de
préférence sur la lune...
La comète de Shoemaker-Levi tombant sur Jupiter en 1994 est un
événement rarissime !
Il est intéressant de noter qu'une fois de plus la loi du moment
angulaire, que j'ai présentée dans les chapitres précédents, est
respectée : l'emballement caléfactoire du manteau lunaire fait que
notre planète se trouve considérablement ralentie dans son activité
interne. C'est encore l'effet yoyo évoqué précédemment
Une glaciation apparaît. Comme notre terre a connu des glaciations
dans le passé, surtout à l'ère tertiaire, j'ai cherché à comprendre
l'origine de ces glaciations à la lumière de celle que nous venons
d'évoquer.
Il s'est passé un événement similaire vers le XVIIIème siècle, c'est ce
qu'on a appelé le petit âge glaciaire. Elizabeth Nesmes-Ribes,
spécialiste de l'activité solaire a expliqué le fait que le soleil fut resté
calme pendant près d'un siècle, c'est-à-dire sans taches solaires, en
proposant un nouveau modèle du champ magnétique solaire, tantôt
dipolaire, tantôt quadripolaire... C'est ce que j'ai évoqué pour le
champ magnétique terrestre. Ainsi, un événement aurait ralenti
considérablement l'interaction noyau/sous-noyaux antagonistes dans
le soleil. Même constatation pour notre planète. Il semble que Jupiter
a connu un événement extraordinaire en 1690...
Cassini, astronome du Roy, a suivi un objet apparu à la surface de
Jupiter, pendant 18 jours... Il a laissé un document intitulé <<
Nouvelles découvertes dans le globe de Jupiter >>.
Je pense que l'apparition de cet objet et les anomalies d'activité du
soleil et de notre terre, à cette époque, ont un lien. Il semblerait que
Jupiter ait pondu son dernier satellite à ce moment-là, avec les
mêmes conséquences que pour notre terre à la fin du tertiaire : effet
yoyo... ralentissement de la rotation donc de l'activité interne de la
planète... Nous savons que Jupiter possédait déjà quelques satellites
lors de la ponte des planètes solides, lors de la seconde nova solaire.
Il en possède une quinzaine environ aujourd'hui. (une soixantaine en
2003 !!!)
En somme, pendant que notre terre enfantait d'un seul satellite,
Jupiter en pondait près d'une dizaine ! C'est un astre très énergétique
auprès du nôtre. Il tourne à une vitesse étonnante ; dix heures
environ pour faire un tour ! Nous constatons que cette activité très
grande a eu pour résultat des pontes successives et nombreuses de
satellites. Chaque ponte a eu, me semble-t-il, un effet de
ralentissement sur notre soleil et sur notre terre... d'où la constatation
faite par les géologues : les glaciations terrestres remontent à l'ère
secondaire !
C'est grâce à l'activité débordante donc de ce voisin géant (presque
une étoile !) que notre planète a eu le temps de nourrir, en son sein,
des sous-noyaux volumineux par rapport à sa taille. Mars, n'étant que
le dixième de notre planète, ne conçoit que deux satellites chétifs et
meurt par manque de carburant manteau...
Les rotations axiales de Vénus et de Mercure, extrêmement lentes, n
'ont pas encore créé les sous-noyaux énergétiques et antagonistes
que nous possédons, de nouveau, aujourd'hui...
On peut donc s'inquiéter de ce que nous réserve notre terre. A quand
la seconde lune ? La fin de notre satellite il y a 100 000 ans environ a
considérablement retardé la genèse de la petite soeur. Le mini-âge
glaciaire du XVIIIème siècle a ralenti les interactions internes. Depuis,
c'est reparti de plus belle.
Il faut espérer que Jupiter, par son activité exubérante, donnera
encore quelque sursis à notre humanité... Car la ponte d'un satellite
n'est pas une affaire toute simple se résumant en un jour de
cataclysme. Toute la planète est profondément secouée. Seul le
continent africain semble avoir été un peu plus épargné à la fin du
tertiaire... Et l'on sait que l'origine de l'homme, bien avant <<Lucy>>
est placée à quelque quatre à cinq millions d'années précisément en
Afrique...
L'explosion caléfactoire de la lune a laissé, outre les traces de
volcanisme généralisé, des masses de fer, semble-t-il, qui sont
comme <<plantées >> à certains endroits de la croûte lunaire. Ce sont
les <<mascons >>, c'est-à-dire les vestiges de l'explosion des sous-
noyaux qui ont aussi cessé de << barboter >> au sein du manteau lors
de son explosion caléfactoire. Les roches et laves qui se sont
formées lors de ce cataclysme n'ont plus de magnétisme et pour
cause, une fois de plus nous constatons la correspondance entre
l'existence d'un système vivant noyau/sous-noyau au sein d'un
manteau visqueux et l'existence d'un champ magnétique. Les roches
lunaires récoltées sont bien le reflet de cette réalité caléfactoire :
certaines portent l'empreinte du champ
magnétique existant avant la fin de la caléfaction lunaire, d'autres
sont issues du magma éjecté lors de l'explosion caléfactoire et ne
portent plus aucune trace de magnétisme.
Les satellites de Mars, maigres et minuscules, n'ont pu avoir la
longévité de notre lune... Ils se sont éteints très vite... par
emballement caléfactoire... d'où les volcans qui criblent leur flanc... et
leur forme de patate.
Les systèmes planétaires géants sont plus riches. Les satellites
externes n'ont pas la trajectoire de la majorité des satellites joviens.
Nous savons qu'ils furent créés avant la seconde nova... Cependant,
ils sont tous morts et si, plus tard, nous les étudions comme nous
l'avons fait pour la lune, nous y trouverons les mascons, les volcans,
les roches magnétiques et non magnétiques...
Le groupe de satellites plus récents, pondus après la seconde nova,
est plus intéressant .On y trouve des cousins de notre lune... morts et
crevassés. Mais deux d'entre eux, Io, près de Jupiter et Triton, près de
Neptune, sont en plein emballement caléfactoire : d'énormes volcans
crachent des laves par période. Ils sont au stade de notre lune d'il y a
100 000 ans... leur longévité est due sans doute à leur taille : plus
volumineux que leurs frères, ils ont duré plus longtemps. J'avais, en
1974, prévu leur << volcanisme flamboyant >>.
Aux confins de notre système solaire, Pluton et Charron semblent l'un
être le premier satellite de Neptune et le second satellite de Pluton...
car il y a des lunes qui ont pondu et satellisé un petit rejeton... comme
nous l'ont prouvé les sondes spatiales !

CHAPITRE XII:
DU MOTEUR GRAVITATIONNEL

En cette fin de millénaire, la mode est aux météores, météorites,


comètes et même planètes folles (conférer l'hypothèse récente
présentée par Ciel et Espace de février 1998 sur l'origine de la lune )...
Il est cependant un phénomène tout aussi curieux à étudier : celui des
météores aperçus au XIXéme siècle et parfois très bien observés.
Amédée Guillemin, dans un magnifique ouvrage intitulé ; Le ciel,
publié par Hachette en 1877, présente ainsi le bolide observé le 14
mai 1864 appelé << météorite d'Orgueil >>, dans le sud de la France.
Ce bolide avait, avant l'explosion, d 'après toutes les relations,
des dimensions apparentes considérables, à peu près égales à
celles du disque lunaire dans son plein. En tenant compte de la
hauteur calculée, M. Laussedat évalue son diamètre réel à 400
ou 500 mètres ; la moyenne, 450 mètres, suppose un volume
d'au moins 47 millions de mètres cubes... Même en supposant
ces évaluations exagérées ( un corps très lumineux paraît
toujours plus gros qu'il n'est réellement ), on voit que les
quelques fragments recueillis pesant à peine quelques
kilogrammes, n'étaient qu'une fort petite partie de la masse
totale. L'un des observateurs du phénomène dit nettement
qu'après l'explosion le bolide, presque éteint ayant repris une
teinte rougeâtre continua sa route et resta visible sous un arc
encore assez étendu.
M. Daubrée, éminent géologue, analysa ces échantillons et constata
qu'ils renfermaient surtout des matières charbonneuses et azotées. Il
étendit ce travail à d'autres météorites et classa finalement ces
dernières en plusieurs catégories dont les météorites contenant du
fer ( parfois en énorme quantité ) et celles qui étaient riches en
carbone et azote... Cette distinction est curieuse mais nous
essayerons d'en donner une explication plus loin.
Voici un autre phénomène extraordinaire qui s'est passé aux Indes, à
Bhawnepoor au mois d'octobre 1873. La Nature, revue scientifique,
relate le passage de ce météore ( p. 34,1878, 1er semestre ). C'est un
témoin, le major N. Money, qui parle :
Un matin, de fort bonne heure, je fus réveillé en sursaut par un
bruit tout à fait semblable à celui qu'auraient fait une demi-
douzaine de trains express passant à la fois, tout près de ma
maison. Ma chambre me sembla éclairée par une lumière aussi
vive que celle du soleil... Deux explosions violentes ébranlèrent
toute la maison. Je m'élançai au-dehors... la lumière se dissipa
... il faisait encore nuit. Une ou deux heures après, on vint me
dire qu'il avait plu des pierres à une trentaine de kilomètres. La
plus grosse de ces pierres formait une masse irrégulière
d'environ un mètre de long sur trente centimètres d'épaisseur.
Sa densité était considérable, sa cassure gris foncé.
J'ai heureusement réussi à mettre la main sur un témoin digne de foi.
C'était un contremaître européen . C'était, dit - il, une grande boule de feu,
vingt fois grosse comme la lune, qui avait passé avec fracas juste au-
dessus de sa tête, se dirigeant vers le nord-est. Sa lumière était si
éblouissante que le ciel en paraissait tout embrasé, elle laissait après elle
une longue lueur où le jaune et le vert semblaient mêlés. Avant que le
météore eût disparu, il entendit deux explosions qui se succédèrent
rapidement, suivies chacune d'une pluie d'étincelles, quant au globe
lumineux, il ne sembla changer ni de forme ni de grosseur [1].
Ce même météore a été vu et entendu ... à 110 km au nord de
Bhawnepoor... Enfin, des soldats à Terar, dans l'Afghanistan, à plus de 600
km au nord de Bhawnepoor ont également été frappés de l'éclat de ce
météore ...
[1 ].C'est moi qui souligne

C'est là un événement extraordinaire. Un météore énorme se promène


au nord de l'Inde, au ras des maisons, pond des fragments de roche
ferrugineuse et disparaît. C'était en 1873 !
Cosmos, du 22 septembre 1894, relate les faits suivants (p. 245 ) :
En juillet et août 1894, il est tombé en Grèce un certain nombre
de bolides et d'aérolithes ... M. Maltézos les signale à
l'académie ; nous citons les plus extraordinaires :
Le 19 juillet, les habitants de Boiai ont vu, en plein midi, un
bolide descendant avec une grande vitesse ; ce bolide s'est
soudain arrêté, et il est resté suspendu dans l'atmosphère, en
laissant derrière lui une ligne brillante accompagnée par la
fumée. Après 5 mn de suspension, à midi 12 mn, un bruit
épouvantable a été entendu, et le bolide s'est dirigé vers le plus
haut sommet du mont Crithen et, en continuant sa marche est
tombé dans la mer avec un nouveau bruit.
... Un peu plus tard, s'est produit la chute de deux aérolithes et
d'un bolide ... le bolide, ayant une longueur apparente de deux
mètres a passé tout près de la maison préfectorale, est
descendu presque au sol. Puis, changeant de direction et se
mouvant très vite parallèlement au sol, il a disparu vers le nord-
ouest.
______________
1. Nous devrions fêter ces temps-ci le bi-centenaire de l'apparition de
ces << bolides d'ailleurs >>. Humboldt et Bonpland, co- auteurs du
célèbre « Voyage aux régions équinoxiales », qui se trouvaient à
Cumana (Venezuela ) le 12 novembre 1799, rapportent qu'entre deux et
quatre heures du matin << le ciel fut sillonné d'innombrables traînées
lumineuses, qui traversaient incessamment, du Nord au Sud, la voûte
céleste. On aurait crû voir un brillant feu d'artifice tiré à une hauteur
immense ; de gros bolides, ayant parfois un diamètre apparent de une fois et
une fois un quart celui de la lune, mêlaient leurs trajectoires aux longues
bandes lumineuses et phosphorescentes des étoiles filantes.. ». Le Ciel,
Amédée Guillemin, ( déjà cité), p. 602.

J'ai relevé d'autres phénomènes de ce genre dans les livres et revues


du XIXème siècle. C'était le siècle où Flammarion, éminent astronome
fut traité de charlatan par de nombreux scientifiques de son époque
parce qu'il voulait prouver l'existence de météorites... ! Les préposés
au gommage de la vérité étaient déjà en place !
Les observations précédentes, parmi beaucoup d'autres, montrent
qu'il ne s'agissait pas toujours de météorites naturels, oui... c'étaient
des << soucoupes volantes >> ou encore des objets volants non
identifiés ( O.V.N.I.s )... A la fin du XIXème siècle d'ailleurs, il y eut une
vague d'observations étonnantes aux Etats-Unis.
Des centaines d'observations, des atterrissages, des contacts... Cette
vague a été récemment étudiée par Jean Sider : L'Airship de 1897,
Editions Beaupré ( 11 bis, rue du Colisée , Paris ).
Et depuis ? Des milliers de témoignages de tous les points de notre
globe et ce jusqu'aujourd'hui... Je n'en citerai que deux cas extraits
de la revue Lumières dans la nuit, n° 336, p. 38 :
° 10 septembre 1995, près de Red Hill, Australie.
Entre 18 h 30 et 18 h 45, Colin Andrew Nield âgé de49 ans, voit
un objet ovale, d'environ 30 m de long et de 15 m de hauteur. A
chaque extrémité il possède une lumière brillante bleue qui
éclaire le sol. L'objet s'approche du sol, puis s'élève et se
déplace à une vitesse semblable à celle de la voiture du
témoin. Finalement, il accélère et disparaît derrière une colline.
° 12 septembre 1995, Adélaïde Hills, Newton Australie.
Entre 19 h 20 et 20 h 25, toutes les émissions de télévision
sont perturbées lors du passage d'un O.V.N.I. Deux témoins,
Shouwn Oosting et Deborath Muthu observent un objet gris
foncé tournant sur lui - même dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre. Il porte des lumières rouges, blanches et vertes.
L'objet est arrivé soudainement, a ralenti, puis s'est déplacé à
une vitesse constante.
Ces observations, parmi des milliers d'autres, je le répète, montrent
que le problème << O.V.N.I.s >> existe depuis près de deux siècles
maintenant. Les deux observations australiennes offrent, par ailleurs,
une étrange similitude avec celles qui ont été faites en Grèce en 1894
!
Jean Desplanches a donné, dans les numéros 315 et 322 de Lumières
dans la nuit, une approche des plus logiques quant au << moteur
plausible des soucoupes volantes ou O.V.N.I.s >>.
Je m'intéresse à ces engins² depuis l'année 1954 où on en a tant
parlé, et surtout tant rigolé dans la cours de récréation où je débutais
comme enseignant .Mon jeune frère, élève ingénieur à l'époque, en a
vu évoluer trois un soir, avec un ami, au-dessus de la cité minière du
nord de la France où nous vivions. Je n'ai même pas osé en parler à
mes collègues... Mais, j'y ai beaucoup réfléchi depuis.
Mon hypothèse colle à celle émise par Jean Desplanches (n° 322, p.
22 ). Comme lui, je pense que : << L'O.V.N.I. génère dans l'espace qu'il
occupe, un champ de forces physiquement identiques à celui généré par la
gravitation terrestre, mais de signe contraire, et qu'il maîtrise la direction de
la force qui la propulse. Nous remplaçons seulement une force par un
champ de forces >>.
L'O.V.N.I. génère un champ gravifique identique au champ généré par
notre Terre. En réfléchissant à cela, je suis arrivé à une autre
conclusion : il me fallait faire apparaître clairement les composantes
de ce champ terrestre pour pouvoir ensuite le reproduire. Mes
recherches en géologie et en astronomie me conduisirent donc vers
une explication plausible et naturelle. Il est certain, actuellement que
le champ gravifique terrestre n'existe que parce que notre planète est
encore vivante, c'est-à-dire comportant toujours un noyau et un
manteau visqueux, contrairement à notre satellite lunaire ou à Mars,
par exemple.
Ce noyau, en rotation, engendre dans le manteau, des tourbillons de
matière qui apparaissent à la surface de notre globe sous la forme
des << courants de Coriolis >>... le courant nord est contraire au sens
de rotation des aiguilles d'une montre et le courant de l'hémisphère
sud tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Le tout est
confiné dans un champ magnétique comme nous l'avons vu dans un
paragraphe précédent. J'y ai mis en relief ce que je viens de rappeler :
l'antagonisme de deux structures (les rotations et tourbillons des
deux sous-noyaux, sachant que le noyau ne jouait qu'un rôle moteur
).
J'ai aussi longuement exposé les travaux du professeur Kervran,
c'est parce que je pense que l'évolution de notre manteau terrestre et
de notre planète est immanquablement lié à cet effet << K >>, et que
cet effet est, avec la caléfaction, le moteur, totalement ignoré
jusqu'alors, de notre terre et de son champ gravitationnel... J'ai donc
relevé des observations d'O.V.N.I.s pour confirmer mon hypothèse. Je
cite les classiques pour plus de précisions (n° 324 de L.D.N., p. 35).
L'observation aurait été faite par un berger le 24 octobre 1954,
à 15 h, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un soi-disant berger
prétend avoir aperçu le dimanche 24 octobre, vers 15 h, un
spectacle insolite. Il se trouvait sur la montagne de Moumboa,
gardant ses moutons non loin d'un petit col à 800 m d'altitude.
Apercevant deux hommes qui regardaient du côté opposé au
sien, il pense avoir affaire à des excursionnistes, mais vît
bientôt entre eux et lui, à une cinquantaine de mètres
seulement, un engin comparable à un gros obus de trois à
quatre mètres de long et d'un diamètre d'un peu plus d'un
mètre, la chose se trouvant en position couchée. Le témoin
n'osa pas s'approcher de cet engin. En son centre, il y avait
une cabine et aux deux bouts une multitude de petites hélices
semblables à des pommes de pin. Les deux hommes se
rapprochèrent de la machine. L'un des deux hommes ouvrit une
étroite portière et ils disparurent dans la cabine. Sans bruit, les
deux groupes d'hélices se mirent à tourner, mais en sens
inverse... L'engin s'envola verticalement sur une centaine de
mètres, puis disparut rapidement vers le Nord.
Cette observation est d'une richesse inestimable : elle montre que les
O.V.N.I.s disposent d'un système de propulsion formé de deux
structures antagonistes ; c'est notre Terre en miniature !
J'ai moi-même observé, à la campagne où j'habitais, fin septembre
1994, par une belle soirée claire, pendant quelques secondes, un
engin qui est passé à quelques centaines de mètres de moi, du Sud
au Nord, alors que j'observais le ciel en rêvassant... J'ai vu
distinctement une sorte de long fuselage imposant, genre Boeing
sans ailes, le devant illuminé par une sorte de halo jaune-rougeâtre et
, à l'arrière, sur la partie supérieure de la queue une grosse lumière
bleu-violette qui pulsait. Tout cela sans bruit, en quelques secondes,
à quelque deux cents mètres d'altitude et à une vitesse très modérée,
disparut derrière les toits des maisons de droite. Ce n'est que
quelques jours plus tard, en y réfléchissant sans cesse, que j'ai
repensé à ces deux structures lumineuses opposées, l'une à l'avant,
l'autre à l'arrière...
Une dernière observation intéressante c'est celle d'un paysan
polonais qui eut une rencontre rapprochée, en Pologne, à Emilcin, le
10 mai 1978. Je ne puis, hélas, reproduire l'intégralité de cette
rencontre rapportée par L.D.N., n° 299, de septembre-octobre 1989.
Wolski, notre héros, se fait embarquer par deux extraterrestres, en
plein jour, dans une clairière. Ils l'obligèrent à se déshabiller,
l'auscultèrent, le firent se rhabiller. Il rentra avec son chariot et son
cheval à la maison aussi vite qu'il put. Il raconta son aventure à ses
fils qui coururent vers la clairière... Un enfant affirmera qu'il avait vu la
soucoupe survoler la maison. L'objet avait cependant laissé des
traces dans la clairière. Il n'avait pas la forme de soucoupe volante
classique. Sa forme générale était celle d'une maison ! Je cite L.D.N.,
p.26 :
Il y avait aux quatre coins, à mi-hauteur, des << tonneaux >>
traversés de barres noires, verticales, portant quelque chose
comme des surfaces hélicoïdales qui évoquent des tire-
bouchons. Ces barres noires tournaient très vite. Leur diamètre
était de l'ordre de 30 cm. Quant aux << tonneaux>>, voici leurs
dimensions approximatives : hauteur, environ un mètre ;
diamètre, 80 cm. Peut-être, les barres noires pouvaient avoir
1,5 m de long environ ...
Je ne puis tout citer... c'est une aventure exceptionnelle... Elle se
passe en plein jour et, si le témoin n'est pas ingénieur pour tout noter
avec précision, il remarque l'essentiel... L'engin se trouvait à
quelques mètres au-dessus du sol et est constamment resté en vol
stationnaire. Bourdonnement très faible, les barres du tire-bouchon
qui tournaient... C'est encore, à mon avis, une très bonne illustration
de structures sans doute antagonistes, de quatre moteurs tournant
dans le même sens.... alors que les moteurs tournant en sens
contraire étaient logés, sans doute, dans la partie haute. L'enquêteur
précise : << Wolski lui-même se demande ce qu'il pouvait bien y avoir
au grenier. >>
Nous avons vu, par ailleurs, avec les observations du XIXe siècle,
qu'un élément intéressant était le rejet de matières plus ou moins
brûlantes et solides, ces sortes de scories ont été parfois signalées
lors d'observations d'O.V.N.I.s. Le cas le plus évident de la nécessité
d' un carburant << matériel>>, à l'image du magma du manteau
terrestre, utilisé par les extraterrestres, apparaît dans une observation
faite il y a de nombreuses années déjà, par toute une famille de
paysans argentins, une nuit à Trancas, en Argentine, le 21 octobre
1963 ( n° 584, Chroniques des apparitions extra-terrestres, de
Jacques Vallée, Edition Denoël, 1972 ).
Six objets étranges observés pendant quarante minutes ont
causé une panique locale. L'un d'eux était suspendu au niveau
du sol... Tandis qu'un autre avec dôme et hublots, se tenait
près d'une maison. Lorsque les témoins eurent illuminé la
scène un bref instant, la maison fut inondée par un puissant
rayon lumineux. La température s'éleva et on nota une odeur
de soufre. Au voisinage des premiers disques on aperçut des
silhouettes. Chacun des six objets était muni de deux rayons
lumineux, un blanc et un rouge ; ils mesuraient huit mètres de
diamètre et laissèrent un nuage de fumée blanche.
Cette citation est incomplète. J'ai lu des détails plus intéressants
dans Phénomènes spatiaux, n° 33.
Une sorte de tunnel lumineux s'est établi entre deux soucoupes dont
l'une paraissait en difficulté. Des humanoïdes transportèrent des
matériaux vers cette dernière.
Quand les O.V.N.I.s repartent, les témoins de la scène constatent qu'il
reste, à l'endroit de l'engin en difficulté, un petit monticule de
boulettes. Par la suite, les boulettes furent analysées : c'était un
mélange inégal de carbonates de calcium et de potassium.
Un dernier exemple, pour étayer ma thèse. Lors du vol Apollo 15 et de
l'atterrissage lunaire, Wordden, qui était en attente circumlunaire
s'écrie tout à coup, en survolant la partie cachée de notre satellite : <<
Lots of Christmas trees. >>... Christmas trees ? Que venaient faire ici
ces arbres de Noël, si nombreux sur la face cachée ? Pourquoi ce
code pour désigner des monticules de scories à la surface de la lune,
sur la seule face cachée. La Nasa parla de scories volcaniques... Je
n'ai jamais vu, en Ardèche, par exemple, de scories volcaniques en
forme de terrils...
Les exemples précédents nous donnent une idée sur les structures
antagonistes d'un moteur gravitationnel et sur le carburant que nous
pourrions utiliser. Le tout est de provoquer la fusion du carburant et
d'assurer sa rotation sous forme de tourbillons, dans des formes
hélicoïdales, avec production simultanée d'un champ électro-
magnétique dans chaque structure...
Nous savons que la physique distingue quatre forces fondamentales (
ou champs ou interactions) :
° L'interaction gravitationnelle,
° L'interaction électro-magnétique,
° L'interaction faible ( travaux de Kervran ),
° L'interaction forte ( qui régit la cohésion des atomes ).
Je pense que dans le soleil ou dans notre planète, il y a production
d'un champ gravitationnel par interaction entre deux champs forts,
l'un situé dans l'hémisphère nord, l'autre au sud. Ces deux champs
forts sont inverses ou antagonistes. Chacun d'eux est créé par une
réaction entre un champ électro-magnétique et une structure à
interaction faible en rotation...
Dans une étoile ou une planète, c'est le noyau qui joue le rôle de
moteur pour les deux systèmes à champ fort antagonistes. Tant qu'il
y aura du carburant pour alimenter les sous-noyaux et leur
mouvement, le champ gravitationnel sera très important.
Sur le plan solaire et terrestre, G représente l'hémisphère nord,
soumis au courant de convection de Coriolis vers la gauche. Dans un
O.V.N.I., c'est le moteur supérieur. Sur le plan solaire et terrestre D
représente l'hémisphère sud, soumis au courant de convection de
Coriolis vers la droite. Dans un O.V.N.I., c'est le moteur inférieur.
Un engin possédant un moteur frontal et deux moteurs antagonistes à
celui-ci, à l'arrière, serait très performant.
Ces trois moteurs seraient placés en triangle !

J'ai utilisé l'idée de la dynamo à auto-excitation pour obtenir un


moteur électro-magnétique performant .Par ailleurs, les ailettes ou <<
tire-bouchons >> mentionnés précédemment me semblent
indispensables pour contenir la roche utilisée comme carburant. Si
c'est du carbonate de calcium et de potassium la scorie de la <<
transmutation >> va donner du fer (revoir les gisements de fer en
Lorraine, au sein d'un massif calcaire ! )... comme pour le météore
aperçu en Inde au XIXeme siècle.
Si c'est du sodium, nous aurons sans doute comme déchets des
matières charbonneuses et azotées. Aux bricoleurs de génie de tenter
leur chance... Attention à la fin de la caléfaction des matières
liquides... elle peut être explosive !
Si nous voulons que l'humanité survive à la seconde ponte lunaire qui
se prépare au sein de notre terre, il serait urgent de se réveiller et
d'agir selon ce mot de C. Tsiolkowski : << La terre est le berceau de
l'humanité. Mais on ne passe pas toute sa vie dans un berceau. >> (
Cité par Daniel Benest, Les planètes, p. 5, Editions du Seuil , 1996).

CONCLUSION

En 1974, dans mon livre La Caléfaction universelle, mentionné par


Kervran, j'annonçai, à propos de la fin caléfactoire de notre lune (vers
-90 000 ans avant J.C.) et qui a provoqué sur notre satellite un
volcanisme exacerbé pendant près de 1000 ans –( Haroun Tazieff a
toujours nié l'origine purement météoritique des cratères lunaires ! )-
j'annonçai donc, que les futures explorations spatiales ne
manqueront pas de nous apporter des surprises et qu'il se pourrait
bien que l'une d'elles nous montre un satellite de Jupiter ou de
Saturne en fin de caléfaction. C'est ce qui est arrivé dans les années
80. Io et Triton, satellites respectifs de Jupiter et de Neptune sont en
pleine révolution ! C'est ce que les scientifiques appellent aujourd'hui
<< un volcanisme flamboyant >>.
J'ai, en 1974, appelé ce phénomène, ignoré de tous à l'époque, <<fin
de caléfaction ou explosion caléfactoire >>. C'est tout le système
noyau-manteau qui se désagrège, faute de carburant magmatique... Si
ce phénomène avait été annoncé ou prévu par l'un de nos pontifes...
que de << sonneries de trompette de la renommée >> n'auraient - on
pas entendues à la télévision ou à la radio !
Dans le présent livre, je prévois des événements douloureux pour
notre humanité lors des paroxysmes de l'interaction sous-noyau
nord-sous-noyau sud. Cet événement serait une répétition, vers 2005-
2006 ( tous les 11 ans environ ) des séismes terribles de fin 1995 -
début 1996.
Entre les phases actives de ce cycle cataclysmique, nous aurons
aussi des événements sismiques très brefs et très violents (<< jerks
>> en langage de géophysicien ) qui sont des moments de rupture
des champs magnétiques que j'appelle << extra-courant de rupture du
champ magnétique >> puisqu'il était déjà connu en électro-
magnétisme au XIXe siècle. Ces << jerks >> se manifestent au stade
<< repos >> des sous-noyaux . Ils sont, selon moi, dangereux car
c'est l'un d'eux qui sera la gâchette qui tombera sur le sous-noyau
nord pour le bloquer et provoquer son explosion caléfactoire,
expulsant le sous-noyau sud qui deviendra la seconde lune. Ce
mécanisme, en fait, est assez simple et rappelle l'éjection d'une balle
par la poudre ou l'amorce contenue dans la douille... sous le choc de
la gâchette.
C'est encore, ici, une théorie toute personnelle que j'ai élaborée après
... 40 ans de cogitations !
Je ne prétends pas avoir trouvé l'ultime théorie expliquant la
naissance, la vie et la mort d'une planète ou d'un satellite, cependant,
je laisse le lecteur juge. Il pensera comme moi après avoir lu mon
travail... et les travaux << officiels >> que : << La meilleure théorie
n'est que celle qui, à un moment donné, explique le plus de faits .>>
(Gaston Planté ,1854 .)
Abscon , le 24 mars 1998 .

BIBLIOGRAPHIE

Le lecteur trouvera de nombreuses références précises à l'intérieur de


cet ouvrage.
Livres
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météorologiques à la surface de la mer, Dunod, collection << Science-
poche >>.
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Dunod.
Matière, Terre et Ciel, Dunod.
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Preuves de l'existence des transmutations biologiques, Edition
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Paul Murdin, Les Ondes radio-électriques de l'espace, Edition
Wesmael-Charlier.
Pierre Rousseau, L 'Univers et les Frontières de la vie, Hachette.
De l'atome à l'étoile, collection << Que sais- je ?>>.
M. Prettre, Catalyse et Catalyseurs, collection << Que sais- je ?>>.
J. Rothe, Séismes et Volcans, collection << Que sais- je ?>>.
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Universal Evolution, Editions du Mont- Blanc, Genève.
L'Univers en marche, tome I, Imprimerie Messeiller.
Stéphan Lupasco, Les Trois Matières, collection << 10 - 18 >>. La
Tragédie de l'énergie, collection << Casterman -Poche >> ; Qu'est - ce
qu'une structure ?, Editions C. Bourgois.
R. Chapman, Unidentified flying objeects, Edition Mayflower.
M. Carrouges, Les Apparitions de Martiens, Fayard.
Aimé Michel, Pour les soucoupes volantes, Berger-levrault.
Paul Misraki, Des signes dans le ciel, La Bergerie ;
F. Edwards, Les Soucoupes volantes, affaire sérieuse, Laffont.
J. Sendy, Ces dieux qui firent le ciel et la terre, Laffont.
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Marcel Roubault, La Dérive des continents, collection << Que sais- je
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Haroun Tazieff, Les Volcans et la Dérive des continents, P.U.F.
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Moret, Précis de géologie, Masson éditions.
Furon, Manuel de préhistoire générale, Payot.
Bruer, Minéraux radioactifs et terres rares, Payot.
Claude Allègre, Introduction à une histoire naturelle, Fayard, 1992.
Revues
Alastair G.M . Cameron, Atome, novembre 1969 (cette revue est
devenue La Recherche ).
Clément Casciani, La Science et la Vie, 1921.
Goldanski, << Radioactivité et transfert de neutrons >>, La Recherche,
mensuel, novembre 1972, p. .954.
Sciences et Avenir, mensuel.
Ciel et Espace, mensuel.
Science et Vie, mensuel.
Science - Progrès- Découverte, Dunod mensuel.
Sciences, Hermann éditeurs.
The new scientist, hebdomadaire, Londres.
Ciel insolite, 51, rue des Alpes, Valence (26).
Phénomènes spatiaux, trimestriel, G. E. P A., 69, rue de la Tombe -
Issoire, Paris 14è.
Lumières dans la nuit, BP 3 - 86800 Saint Julien l'Ars
Stendek, C.E.I., apartado 282, Barcelone, Espagne. [email protected]
http://nouvelle-astronomie.chez.tiscali.fr/ Page 56 sur 61
Flying Saucer Review, 21 cecil Court, Charing Cross Road, London
S.E. 15.
Nature,vol .386, april, <<Bi- directionnal plasma jets produced by
magnetic reconnection on the sun >>
Innes et All.
S.Bottani, << Merveilleux neutrinos >>, Revue du Palais de la
découverte, n° 224, janvier 1995.
M ;Davier, << Les tests de précision de l'interaction électro-faible avec
le L.E.P. >> La Vie des sciences, 1995, n°1, p. 17-26.
J.-P. Valet et V. Courtillot, << Les inversions du champ magnétique
terrestre >>, La Recherche, n°246,septembre 1992, p. 1002.
REMARQUE de Joseph Glapa (juillet 2003) : il y a aujourd'hui de nombreux sites
internet consacrés à Kervran et à ses travaux sur les transmutations à faible énergie…

(NOTE SITUEE AU DOS DU LIVRE)

Non , l'apocalypse n'aura pas lieu en l'an 2000 !


Les astronomes nous donnent une explication simpliste de la
création d'une planète ou d'un satellite. L'auteur, s'appuyant sur les
Transmutations à faible énergie, de C.-L. Kervran et sur la caléfaction,
montre que la naissance des planètes est inscrite dans notre système
solaire. Le soleil, en deux novae successives, aurait expulsé d'abord
les planètes géantes puis les planètes solides dont notre terre qui,
ensuite, a expulsé notre lune et enfantera bientôt d'un second
satellite.
Les étoiles et les planètes vivantes sont mues par un moteur naturel
dont personne n'a encore parlé, le moteur gravitationnel . celui des
OVNIS !!!!

ADDITIF
à:
Idées nouvelles sur la naissance
la vie et la mort d'une planète
et d'un satellite
de Joseph GLAPA

Il est un phénomène que j 'ai peu approfondi dans mon livre : '' Idées
nouvelles sur la naissance, la vie et la mort d'une planète et d'un
satellite, c'est celui des '' Jerks '' ou explosions solaires, près des
pôles, avec expulsion de jets formidables de matière.
Ce cataclysme est périodique et apparaît, sur notre étoile, à la fin de
la période de maximum d'activité, d'abord au sud, puis au nord,
comme annonciateur de la période calme dans les années qui vont
suivre .[ cf ,mon livre p .44 ]
Ce phénomène serait dû à une rupture de champ magnétique et était
connu au 19ème siècle sous le nom ''d'extra -courant de rupture de
champ magnétique''. Il est, avec l'explosion caléfactoire lors d'une
nova, le moteur essentiel de l'expulsion des planètes... ; dans notre
Terre, il est tout aussi important pour l'expulsion d'un satellite. Mais
chez nous, avant d'aboutir à ce stade extrême, il joue un rôle bien
plus intéressant dans la genèse des plaques de la lithosphère surtout
dans l'hémisphère nord. En effet, il semble se manifester à la fin de la
période de maximum d'activité des sous - noyaux terrestres, comme
pour le soleil.
Ainsi, en 1902, il y a une série de séismes et d'explosions volcaniques
dans les Antilles et en Amérique centrale (Bolivie). Tout le monde
connaît l'horrible destin de St Pierre lors de l'explosion du volcan de
la montagne Pelée, en Martinique, en 1902. Cette période d'activité
paroxystique des sous - noyaux terrestres s'achève en 1904 et la
rupture du champ magnétique inverse créé ou jerk va expulser
d'énormes quantités de lave par la faille médio-atlantique. Cet apport
de matière va forcément ''peser'' sur les plaques nord-continentales,
en particulier sur les régions circumpolaires qui, en profondeur,
s'affaissent de un à plusieurs mètres... C'est un phénomène connu
des géophysiciens et appelé ''isostasie''..., mais dont la cause
véritable, que je viens de donner, n'a pas été éclaircie... C'est ainsi
qu'en 1904, une superficie de 400 km x 100km, au Canada, à l'Est de
Terre-Neuve, s'enfonce en une heure, de un à plusieurs mètres dans
l'océan Atlantique. Ce phénomène est intéressant car il nous permet
d'expliquer la formation des couches carbonifères, surtout dans le
continent boréal, à l'ère primaire... mais aussi à l'ère tertiaire, en
Chine et chez nous dans le Jura.
A chaque apport important de matière dans la région circumpolaire, à
l'ère primaire, au carbonifère, les côtes avoisinantes s'affaissent et ce
sont des étages successifs, parfois même bien superposés, qui se
forment en gradins.
Les sables, mêlés au sel ou chlorure de sodium, enfouis et
surchauffés donnent naissance, à partir de Si(silicium) et de Na, à des
strates de charbon, par transmutation à faible énergie de Si en Na
puis en NH4 et CH4 comme je l'ai démontré dans mon livre. En Chine, à
l'ère tertiaire, ces effondrements sont très marqués et ce pays
possède aujourd'hui un énorme gisement de carbonifère jurassique
s'étalant du sud-ouest au Nord-est.
C'est, je le répète, l'accumulation successive de matière sous forme
de lave au bord des rifts et failles océaniques qui pèse sur les
plaques voisines et provoque l'affaissement des côtes, c'est
l'isostasie...
Nous savons que les côtes Est de la Chine actuelle avoisinent trois
séries de failles et de plaques qui s'affrontent à l'Est du Japon. Ce
sont donc des ''plages'' du primaire et du tertiaire qui donnent les
couches carbonifères que nous exploitons aujourd'hui. Nos mineurs
marchent sur ce que furent les ''clubs Meds'' des ères passées ! ! !
C'est extraordinaire.
Mais revenons à ces apports successifs de matières dans
l'hémisphère Nord. C'est ce qui explique que notre globe possède la
plus grande partie des continents solides dans l'hémisphère Nord et
d'immenses Océans au Sud surtout. La lune présente le même aspect
: la face cachée (hémisphère Nord) ne comprend que des montagnes
et pas de dépressions sous forme de ''mers'', comme la face visible
ou l'hémisphère Sud. Mars tout récemment, a montré exactement les
mêmes structures : montagnes dans l'hémisphère Nord et
dépressions ou immenses plateaux dans l'hémisphère Sud, avec des
inversions magnétiques inexistantes au Nord où la lave fut éjectée
dès la rupture de champ magnétique et ne porte pas, de ce fait, la
marque d'un magnétisme inverse.
Par ailleurs, c'est en étudiant de plus près ce phénomène appelé
''jerk'' dans notre soleil que j'ai pu émettre une hypothèse toute
nouvelle sur la naissance des anneaux des planètes gazeuses
géantes : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Dans un article de la revue ''La Recherche'' intitulé ''Les Anneaux des
Planètes'' de Janvier 1986, vol. 17, p .40, André Brahic, astronome et
spécialiste des petits corps solaires présente ces anneaux comme
des restes du nuage de poussières qui aurait formé, par accrétion, les
planètes et certains de leurs satellites...or cette accrétion n'a jamais
été ''observée'' dans l'espace mais toujours supposée ! ! ! Les
anneaux de Saturne, le plus riche en la matière, se présentent comme
un '' microsillon '' c'est à dire comme un ensemble de milliers de
sillons. Pour ma part, cette ténuité et cette quantité suggèrent une
création bien plus logique. Les planètes géantes sont encore des
astres vivants, comme le soleil, comme notre Terre. Elles connaissent
donc les mêmes phénomènes que ces derniers : maximum d'activité
des sous - noyaux (même virtuels puisque leur existence n'apparaît
pas à l'heure actuelle). Et surtout mêmes ''jerks'' ou explosions dues
aux ruptures de champs magnétiques. Jamais comme pour notre
Terre, ces phénomènes n'ont été pris en compte par les astronomes
et géologues contemporains.
Quelle lacune ! ! !
Sur les planètes géantes, si les périodes de maximum d'activité sont
aussi fréquentes que chez nous (environ tous les 11 ans) chaque jerk
expulse aussi, surtout dans l'hémisphère Nord, de la matière sous
forme gazeuse, donc bien plus légère que nos laves. Aux très hautes
altitudes, ce gaz est ''happé'' et ''évacué'' selon les lignes de force du
champ magnétique et s'évade, la force centrifuge aidant, sous forme
annelée pour grossir les anneaux existants. Ces périodes d'expulsion,
depuis la naissance de ces planètes, se sont produites des milliers de
fois d'où l'aspect ''ténu'' et ''microsillon'' des anneaux de Saturne par
exemple. Ces anneaux ne sont pas les restes d'un processus
''d'accrétion'' et la limite de Roche, qui expliquerait leur formation
(puisque dans cette limite les accrétions sont impossibles !) est bien
élastique quand on constate que le niveau E des anneaux de Saturne
se trouve au-delà de cette limite et que des satellites y circulent !*
Ces anneaux sont le résultat d'expulsions cycliques de matières
gazeuses, expulsions qui sont très bien observées dans les astres
gazeux par excellence comme notre Soleil.
Il existe par ailleurs de nombreuses étoiles pourvues d'anneaux de
poussières bien plus importants. Ce sont ces étoiles que l'on appelle
''nébuleuses planétaires'' car la théorie officielle de l'accrétion y voit
le ''Nid'' même de futures planètes.
Ce sont des étoiles très jeunes, extrêmement actives, comme le fut
notre soleil dès sa naissance. Ces anneaux sont créés par les
expulsions de matière. Ce ne sont pas les restes d'une ''nébuleuse
primitive''.
Dans notre système solaire, on trouve la trace de ces anneaux
primitifs aux limites lointaines de notre soleil, loin derrière Neptune et
ses satellites. C'est ce qu'on appelle la ceinture de Kuiper, située au -
delà de Pluton et plus loin encore, à une année lumière du soleil, le
réservoir de OORST qui contiendrait des millions d'astéroïdes qui, au
fait, ne sont que les vestiges de l'anneau primitif de poussières
entourant notre soleil après sa naissance et éjectés par ce dernier
alors qu'il était encore une ''nébuleuse planétaire''.
Cet anneau primitif s'est distendu jusqu'aux limites actuelles à la
suite des deux novae qui ont bouleversé notre système solaire pour
lui donner, par pontes de planètes, et non par accrétion, son visage
actuel.: SATURNE,11novembre 2000

SOURCE
:http://www.astrosurf.com/simian/sys_sol_saturne.htm

(* Cette expulsion semble avoir été observée par des astronomes


américains en l'an 2000, sous la forme d'un ''chapeau'' de matière
gazeuse au - dessus du pôle Nord de Saturne ! ! !)
Tout ce que je viens d'exposer plaide en faveur d'une autre origine de
ces anneaux, tant planétaires que stellaires, que celle qu'on attribue
officiellement : l'accrétion !
Ce silence total qui entoure ce phénomène de ''jerk'', en ce qui
concerne notre Terre est inquiétant. Nous savons que les ères
primaires, secondaires, tertiaires, ont connu de grands affaissements
successifs des plaques de l'hémisphère Nord. Nous savons qu'au
quaternaire, il y a eu plusieurs transgressions ou inversions marines
après la grande glaciation dont le point culminant se situe vers -
90.000 ans environ.
Une première transgression apparaît vers - 80.000 ans puis une autre
vers - 40.000 ans. C'est vers - 7.000 ans avant J.-C. qu'eut lieu la
transgression dite ''flandrienne''. C'est sans doute à cette époque que
l'Angleterre s'est trouvée séparée du continent pour devenir une île.
L'activité du volcan du Puy de Dôme, en France, remonterait à -
10.000 ans. Elle a précédé de peu celle du cratère Killian dont les
retombées le recouvrent partiellement et sont datées de 8.300 ans par
le carbone 14, (La Recherche : Avril 1986 p. 498 )
Cette concordance d'activité entre les volcans de latitude
méditerranéenne et les ''transgressions '' nordiques font penser aux
concordances d'activités actuelles. On sait que le niveau de la mer est
remonté de 100m depuis 12.000 ans. Cette remontée, nous le savons
aussi maintenant, n'est pas due essentiellement à la fonte des
glaciers polaires et circumpolaires. L'activité paroxystique des sous -
noyaux, tous les 11 ans environ, et sa fin sous forme de ''jerk'' ou
expulsion de matière dont nous avons parlé, qui se déclenche après
le paroxysme (comme nous l'avons vu au début de cet additif pour le
Canada et Terre Neuve) est la cause véritable des catastrophes
passées. C'est ainsi que naquit, par ailleurs, l'Islande, essentiellement
formée de laves toujours fumantes.
Dans l'hémisphère Nord, après le maximum d'activité des sous -
noyaux terrestres des années 2005 -2006, le jerk se produira vers
2007 -2008, et si l'éjection de lave est importante au niveau
circumpolaire du rift Nord - Atlantique, il y a de fortes chances pour
que nos côtes Hollandaises, Belges et Flandriennes plongent de
plusieurs mètres dans la Mer du Nord .La transgression flandrienne
,dont nous avons parlé ,est là pour témoigner des désastres qui
arrivent ! Tout comme à l'ère primaire, au carbonifère, une ère
d'affaissements successifs a déjà commencé, comme nous venons
de le montrer. Il se peut que vers 2007 - 2008, la Hollande soit rayée
de la carte en une heure, comme ce fut le cas de l'Est de Terre Neuve,
au Canada, en 1904. Et personne, personne parmi ce monde
scientifique pour clamer cette évidence ou cette forte probabilité !
Il est vrai que nous avons vécu une si belle fête du soleil, en ce mois
d'Août 1999.
Dans 7 ou 8 ans, l'allégresse se changera en larmes. Pauvre humanité
!
A Abscon - Août 1999 .
NOTE de Joseph Glapa : cet additif figure uniquement dans le site http://nouvelle-
astronomie.chez.tiscali.fr
http://newastronomy.chez.tiscali.fr >, dans les articles consacrés à l'astronomie Le
lecteur trouvera un complément plus riche dans mon site <.
Il y trouvera surtout de magnifiques photos prises par le satellite
Soho prouvant définitivement que nous ne sommes pas seuls dans
cet univers....
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Auteur : copie de glapa
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Date de création : 30/01/2004 10:26
N° de révision : 2
Dernier enregistr. le : 30/01/2004 10:26
Dernier enregistrement par : jo
Temps total d'édition : 31 Minutes
Dernière impression sur : 31/01/2004 2:16
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