Vie Et Mort D'une Planete
Vie Et Mort D'une Planete
Vie Et Mort D'une Planete
Joseph Glapa
.à mon frère Jean et à son fils Frédéric qui ont installé mon livre sur le
site http://nouvelle-astronomie.chez.tiscali.fr
NOTE de Joseph Glapa :cette version de mon livre a été achevée le 20
juillet 2003 ,jour anniversaire d'un célèbre alunissage, afin d'être plus
lisible en format PDF sur mon site personnel
http://newastronomy.chez.tiscali.fr
Les figures 7 (p63) et 8 (p 64) de mon livre édition originale sont
corrigées….
Additif *
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 :
LE PHENOMENE DE LA CALEFACTION
OU LA DANSE INFERNALE DE LA
GOUTTE D'EAU.
C'est en regardant tout autour de nous que nous allons, peu à peu,
construire le vaisseau spatial que ne possèdent pas encore les
hommes: j'espère que le lecteur ne se découragera pas trop vite et
qu'il se laissera emmener par les chemins qui m'ont fait découvrir que
la construction d'un tel vaisseau était possible.
Commençons donc par l'expérience qui m'a fait réfléchir.
C'est une expérience curieuse que tout le monde peut faire. Vous
faites chauffer une poêle à frire usagée jusqu'à ce qu'elle soit très
chaude, c'est à dire pendant cinq minutes environ (jusqu'à près de
400°). Vous faites alors tomber une goutte d'eau. Va-t-elle s'évaporer
instantanément? Et bien non. Elle danse dans sur le fond de la poêle
ou plutôt patine en décrivant de longues courbes artistiques...
pendant plusieurs minutes parfois (fig. 1). C'est ce qu'on appelle la
caléfaction ou encore le phénomène de Leidenfrost...
Johan Leidenfrost, médecin allemand, fut le premier semble-t-il, à
étudier en détail, ces gouttes étranges, vers l'an 1756...
Notre goutte n'a pas chaussé ses patins de velours pour glisser sur le
parquet volcanique de la poêle. Elle se contente de flotter sur une
couche très mince de vapeur d'eau qu'elle libère et qui la maintient à
une petite fraction de millimètre au-dessus de la surface. Ce coussin
de vapeur lui sert d'isolant thermique. Il ne peut se former que
lorsque la température a atteint une certaine valeur (400° environ). En
dessous de cette température, la goutte d'eau s'évapore beaucoup
plus vite, d'autant plus vite que la température de la poêle diminue...
Fig. 1
Un savant américain, D.C. Blanchard, a écrit un livre très intéressant
sur ce sujet: Des gouttes de pluie aux volcans... Aventures
météorologiques à la surface de la mer, collection "Science-poche",
éditions Dunod. Nous venons d'étudier le comportement d'une goutte
qui prend son vol et glisse, pendant quelques minutes, au-dessus
d'un mini-volcan. C'est suffisant pour nous emporter aux pays des
rêves... ou des cauchemars quand on pense à la machine à vapeur
infernale d'il y a deux siècles déjà...
Malgré les nombreuses explosions qui la rendaient dangereuse à ses
débuts, la machine à vapeur a connu, avant l'avènement du moteur à
essence, c'est à dire avant le vingtième siècle, une période heureuse.
Des gens sérieux l'ont étudiée, perfectionnée, et d'autres, moins
sérieux, l'ont abandonnée.
J'ai trouvé dans un vieux magazine scientifique de 1921, La Science
et la Vie, un article si intéressant sur ce vieux monstre fumant que je
m'en vais vous le citer en grande partie.
Cet article est de Clément Casciani (n°56, p497).
Le moteur à vapeur possède la nécessité d'employer un
appareil spécial pour la production de la vapeur, c'est à dire la
chaudière ou générateur dont l'encombrement est plus ou
moins grand et qui offre des dangers d'explosion... Ce fut
d'abord aux dangers d'explosion que l'on remédia. Boutigny,
par une série d'expériences, montra qu'une de ses causes, la
principale, consistait dans le phénomène de la caléfaction. On
sait en quoi il consiste si, après avoir chauffé au rouge une
capsule ou une cuvette métallique, on y verse quelques
grammes d'eau, celle-ci ne s'y étale plus comme elle le fait à la
température ordinaire, elle prend la forme d'un globe aplati, ce
qu'on exprime en disant qu'elle passe à l'état sphéroïdal. A cet
état elle s'anime d'un mouvement giratoire rapide, et elle ne se
vaporise plus que très lentement, soit cinquante fois moins vite
que dans l'état ordinaire à 200°. Enfin, si la capsule ou la
cuvette se refroidit, il arrive un moment où l'état sphéroïdal
cesse; l'eau mouille alors la surface, et une ébullition violente,
une espèce d'explosion se produit subitement. Tous les liquides
peuvent prendre l'état sphéroïdal à des températures d'autant
plus hautes que leur point d'ébullition est plus élevé...
L'expérience réussit encore quand on la pratique dans le
vide...Si l'on étudie expérimentalement ces curieux
phénomènes on reconnaît bientôt que le fait de la constitution
de l'état sphéroïdal coïncide avec un écartement du liquide de
la paroi chauffée; la vapeur dégagée au contact de la goutte
d'eau soulève l'eau, la soustrayant ainsi, par sa formation
continue, à l'action de la pesanteur. Ces faits sont très
importants au point de vue de l'alimentation des chaudières. En
effet, quand on chauffe au rouge une petite chaudière fermée
par un bouchon percé d'une étroite ouverture par laquelle
passe un léger jet de vapeur, cette dernière n'a qu'une très
faible tension, tant que l'eau mise dans la chaudière est à l'état
sphéroïdal, aussitôt que la température est abaissée
suffisamment pour que l'eau mouille les parois, un jet de
matière passe par l'orifice, et le bouchon est projeté
violemment, malgré la présence de cette espèce de soupape
de sûreté. Ainsi, la vaporisation, presque nulle d'abord, prend
subitement une valeur énorme dès que les parois se
refroidissent. L'état sphéroïdal cesse et la masse de vapeur
formée en un instant est telle qu'elle peut faire sauter la
chaudière, exactement de la même façon que les gaz
subitement libérés par suite de l'explosion d'une quantité
suffisante de poudre...
J'arrête là cette longue citation, d'une très grande richesse, pour
rassurer le lecteur.
Boutigny, puis Serpollet surtout, ont mis au point des générateurs
inexplosibles et à vaporisation instantanée ce pour éviter la formation
de l'état sphéroïdal... donc l'explosion que provoque sa disparition. Le
générateur Serpollet a même été appliqué à la locomotion automobile.
Son idée a été reprise par Paul Jacquot vers 1920, qui a obtenu des
résultats étonnants. Ne soyons pas étonnés de lire dans les journaux
actuels que les Américains viennent de mettre au point une voiture à
vapeur anti-pollution et que notre industrie automobile s'apprête à
acheter certains brevets.
Il y aurait beaucoup de choses à dire dans ce domaine, laissons donc
ce privilège à la plume habile d'un certain "canard" qui le fait très
bien.
Mais ce n'est pas en machine à vapeur que j'ai l'intention de vous
emmener en voyage.
C'est cependant elle qui nous conduira à créer la merveilleuse
machine qui nous permettra de filer vers les étoiles. Il faut auparavant
que je souligne quelques points essentiels de la citation précédente
pour que le lecteur comprenne, dans les explications sur la formation
des étoiles, des planètes, des satellites, et sur leur évolution, combien
la caléfaction permet de faire "coller" ces explications avec les
données actuelles de l'astronomie.
L'état sphéroïdal ou la caléfaction peut se manifester à des
températures très basses, tout dépendant du corps solide, liquide ou
gazeux considéré.
L'acide sulfureux, par exemple, vaporisant vers 10° en dessous de
zéro, sera en caléfaction vers cette température.
La caléfaction étant possible aussi dans le vide de laboratoire, nous
ne serons pas étonnés qu'elle puisse se manifester dans les espaces
interstellaires, qui sont extrêmement froids mais qui ne connaissent
pas, comme on l'a cru longtemps, le vide parfait.
Le système caléfactoire est basé sur deux mouvements opposés, l'un
qui entraîne des micro-gouttes vers l'extérieur du système, l'autre qui
resserre le liquide par rotation très rapide.
Le premier mouvement donne ce que j'appellerai un coussin
caléfactoire. Le second donne un sphéroïde ou noyau... Nous verrons
que c'est le cas des étoiles, planètes et satellites. Le système
caléfactoire semble formé de deux structures antagonistes, l'une
liquide, en rotation autour d'un centre et l'autre gazeuse, éjectée vers
l'extérieur. Ceci a son importance, sachant qu'actuellement les
savants, surtout Stéphane Lupasco, du Centre national de la
recherche scientifique, reconnaissent qu'un système ne peut être
énergétique que s'il est formé de deux structures opposées,
antagonistes...
Comme ce système caléfactoire s'anime d'un mouvement giratoire
qui peut être plus ou moins rapide, je l'appellerai caléfaction
accélérée ou caléfaction ralentie.
La matière éjectée sera, comme je l'ai déjà précisé, le coussin
caléfactoire, à l'image du coussin d'air pulsé de nos hydroglisseurs.
Un dernier point est à prendre aussi en considération: une
évaporation violente se produit lorsque le système est refroidi... ou
quand le sphéroïde ne peut plus garder sa structure en rotation... par
manque de matière, comme c'est le cas en fin de caléfaction. Cette
évaporation violente du système a provoqué parfois des catastrophes
dans les locomotives à vapeur (on a vu l'une d'elle retomber sur le toit
de la gare où l'accident s'est produit !).
Nous verrons que les explosions qui bouleversent les étoiles, les
planètes et les satellites pourraient s'expliquer, en partie, par un
phénomène analogue. Ces premiers pas, direz-vous, sont loin d'être
le prélude à l'évasion...
Ce sont eux qui, pourtant, vont nous conduire sur la piste d'envol...
CHAPITRE II :
LA CALEFACTION DE LA GOUTTE
APPELEE TERRE
C'est en lisant un article de vulgarisation scientifique dans une revue
française sur les théories récentes de la formation des étoiles que
l'idée m'est venue d'expliquer tout astre en rotation par la
caléfaction...
Cette dernière, en effet, était le phénomène qui donnait la formation
d'une masse sphéroïdale qui s'aplatissait de plus en plus pour
prendre une forme discoïdale au fur et à mesure que sa vitesse de
rotation augmentait. C'était là, grosso modo, le processus de
formation d'une étoile. De plus, je savais que les expériences
spatiales avaient prouvé l'existence de vent solaire, c'est-à-dire de
particules éjectées par le soleil, qui est une étoile, sous forme
d'hydrogène surtout.
Ce soleil ou cette étoile était animé d'un mouvement de rotation et
disposait d'un coussin caléfactoire... C'est ce qui m'a incité à fouiller
davantage... C'est alors que j'ai trouvé le livre de D.C. Blanchard, cité
plus haut, Des gouttes de pluie aux volcans, dans lequel l'auteur
décrit une expérience facile à réaliser prouvant que le coussin
caléfactoire était chargé positivement et que la charge positive de
notre atmosphère semble due pour l'essentiel à la formation de micro-
gouttes au dessus de la mer, micro-gouttes qui s'élèvent jusqu'à très
haute altitude en emportant leur charge positive. D.C. Blanchard nous
rapporte de ses pérégrinations marines et volcaniques une
conclusion prudente mais que je trouve très intéressante. Ecoutons-
le donc
:
CHAPITRE III:
LA CALEFACTION STELLAIRE
--------------------------
(1) Consulter "Le vent solaire" dans Sciences - revue de la civilisation
scientifique, n°71, mars-avril 1971, p. 37 à 44, par Michel Aubry et
J.C. Cerisier. C'est un article déjà ancien mais qui a le mérite d'être
clair et très complet (intéressante bibliographie en fin d'article !).
CHAPITRE IV:
NAISSANCE D'UNE ETOILE
OU D'UNE NICHEE D'ETOILES
Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que le vide n'existe pas
entre les astres bien que jusqu'à ces dernières années on se soit
opposé à cette idée "d'éther" dans lequel seraient plongées planètes,
étoiles et galaxies.
Les sondes spatiales ont montré que la terre éjecte de l'hydrogène,
qu'il existe aussi un vent solaire important, formé d'hydrogène
surtout, éjecté par le soleil.
En généralisant ce phénomène d'éjection particulaire, nous avons
déduit que tous les astres ou ensemble d'astres comme les galaxies
subissent le processus de la caléfaction. Comment peut-elle naître
pour donner la vie à une étoile, au sein des bras galactiques?
Quelle est la matière première qui semble se déverser dans les bras
de la galaxie pour faire tourner, telles d'immenses gouttes en
caléfaction, une nichée d'étoiles ?
Les astronomes contemporains ont découvert que la poussière
galactique s'accumule en nuages immenses autour de la galaxie et
entre ses bras, en une quantité telle que ces nuages contiennent plus
de matière que les étoiles de cette galaxie. Ces nuages sont formés
surtout d'hydrogène neutre ou ionisé mais contiennent aussi tous les
corps qui existent sur notre planète: carbone, oxygène, azote, hélium,
lithium, sodium, etc. Tout récemment, la radio-astronomie a même
décelé des nuages de molécules complexes: des molécules d'eau, de
gaz carbonique, d'oxyde de carbone et des molécules proches des
acides aminés qui sont à l'origine de la vie: la chlorophylle, l'alcool
méthylique, l'acide cyanhydrique et des molécules acides contenant
les quatre éléments hydrogène, carbone, oxygène et azote.
Quand on sait qu'il y a aussi des poussières de carbone, de silice et
de fer, on serait presque tenté de parler de pollution galactique. Il n'en
est rien, heureusement. Le meilleur vide, que peuvent réaliser les
physiciens en laboratoire, laisse subsister quelques milliers d'atomes
ou de molécules par centimètre cube, alors que dans l'espace
interstellaire il n'y en a qu'une dizaine par centimètre cube. Mais c'est
l'accumulation de cette poussière sur des distances considérables
qui fait qu'on peut observer ces nuages qu'elle forme; nuages qui
rendent certaines régions de notre galaxie presque obscures, alors
que l'on sait que des étoiles de toutes sortes s'y trouvent; leur
lumière est simplement absorbée par ces nuages de poussière et
n'arrive pas à les percer tant les distances sur lesquelles ils
s'étendent sont astronomiques...
Comment les étoiles peuvent-elles se condenser à partir de ces
nuages ? Voici l'explication que donne Alastair G.W. Cameron dans
un article de la revue Atome, de novembre 1969
Il semble que la formation des étoiles doive commencer par l'effondrement
gravitationnel de l'un de ces nuages interstellaires... Une fois qu'un tel
nuage commence à s'effondrer le processus de condensation et de
formation d'étoiles ne prend que deux ou trois millions d'années.
Pendant la durée de l'effondrement, des portions individuelles
de nuage peuvent se mettre à s'effondrer, indépendamment les
uns des autres selon un processus appelé fragmentation...
Finalement, le nuage peut être subdivisé en fragments dont la
masse diffère peu de celle du soleil.
Considérons l'histoire d'un de ces fragments. Quand il faisait
partie du nuage originel, il tournait sans doute très lentement
sur lui-même, peut-être une fois seulement par révolution du
nuage autour du centre galactique. Néanmoins, le fragment se
condense, son moment angulaire se conserve, c'est la
constatation d'une loi fondamentale de la physique. Rappelez-
vous que le moment angulaire est le produit de la vitesse de
rotation par la distance au point autour duquel se fait cette
rotation. Comme le fragment rétrécit, la distance au centre de
rotation décroît continuellement, ce qui implique une
augmentation continuelle de la vitesse de rotation de la matière
dans le fragment...
J'arrête là cette citation qui décrit, en fait, un phénomène
caléfactoire... L'auteur continue sa démonstration pour démontrer
qu'autour de ces étoiles nouvelles, de plus petits fragments se
regroupent et, par ce phénomène d'accrétion, forment des planètes...
C'est là qu'il y a, comme le verra le lecteur, un gouffre entre mon
hypothèse et l'hypothèse officielle de création des planètes.
Ce phénomène d'accrétion est une hypothèse qui n'explique pas
grand chose: la formation de planètes gazeuses et solides, le cortège
de satellites qui entoure surtout les planètes gazeuses, les ceintures
d'astéroïdes entre Jupiter et Mars, les bizarreries de rotation de Vénus
et d'Uranus, l'excentricité des satellites extérieurs des planètes
gazeuses, et, surtout, le stade d'évolution des planètes et de leurs
satellites.
Mon hypothèse caléfactoire de formation interne des planètes à partir
du manteau stellaire me permet d'éclairer toutes ces anomalies avec
plus de certitude...
C'est aussi le manque d'observations astronomiques de création de
planètes à partir de fragments plus petits qui m'a incité à chercher,
dans d'autres observations, une probabilité autre de création...
De nos jours, cependant, un fait est bien établi: celui de la création
d'étoiles à partir de la caléfaction de nuages intra-galactiques. Des
observations des régions proches du centre galactique prouvent que
ces régions renferment un grand nombre d'étoiles très spéciales
appelées "T. Tauri". Elles émettent de la matière en quantité énorme
(environ dix millions de fois ce que le soleil éjecte sous forme de vent
solaire). Cette dépense insensée d'énergie et de matière ne s'arrête
qu'au moment où la proto-étoile ou étoile naissante ou "T. Tauri"
acquiert une structure suffisamment dense pour dégager de l'énergie
par conversion thermonucléaire de l'hydrogène en hélium comme
c'est le cas pour notre soleil aujourd'hui. A ce stade, l'étoile atteint
une température centrale de dix millions de degrés, température qui
permet de déclencher la fusion de l'hydrogène.
On peut dire que l'étoile s'allume. On suppose que l'étoile rayonne
alors très fortement dans le bleu ou l'ultraviolet, auparavant elle
n'était qu'un gros disque rouge bien souvent invisible car caché par la
poussière et la matière qu'elle éjectait... Ce rayonnement intense,
condenserait les poussières plus lourdes en système planétaire
semblable au système planétaire de notre soleil. C'est là, comme je
l'ai déjà dit, l'hypothèse officielle sur la formation des planètes. On
veut, malgré les nombreux apports de l'astronomie, de la physique
atomique et de la chimie modernes, rester au stade miraculeux du
premier jour biblique...
Je tiens à préciser, une fois de plus, que d'après le processus de
formation des étoiles évoqué précédemment, nous constatons que
l'étoile naît grâce à la caléfaction. Comment celle-ci peut-elle se créer
au sein de nuages galactiques ? Des observations du centre de la
galaxie de ces dernières années, permettent de dire que celui-ci est le
siège d'explosions fantastiques. Une grande partie de cette énergie
servira au déclenchement caléfactoire des nuages intragalactiques
voisins. Cet immense fond de poêle qu'est le noyau galactique, et les
spirales proches de lui, va chauffer les nuages et piéger ces derniers
pour former des proto-étoiles. Cependant, aujourd'hui, en 1998, les
astronomes avouent que ce processus est, malgré son apparente
simplicité, encore très complexe.
Que cette plongée au coeur de notre galaxie ait donné au lecteur
l'envie d'aller respirer un air plus oxygéné, je le conçois parfaitement.
Aussi, après avoir assisté à la naissance terrible de notre enfant
Soleil, nous allons suivre sa croissance et partir en croisière avec lui
jusqu'aux confins de la galaxie... Que les vents stellaires gonflent nos
voiles !
CHAPITRE V:
LA METAMORPHOSE D'UNE ETOILE
Le sort dévolu aux étoiles ne diffère en général que selon leur masse:
celles dont la masse est une fois et demi la masse de notre soleil
explosent, alors que les plus petites semblent s'user très vite en
tournant à grande vitesse autour de la galaxie, à la manière des
comètes dans notre système solaire. Cependant, quelle que soit sa
masse, quelle que soit sa durée de vie et son environnement, il y a
des étoiles solitaires, des étoiles doubles ou binaire, des étoiles
ternaires, etc. Une étoile change de forme, souvent d'une façon assez
explosive. Tantôt elle grossit, tantôt elle maigrit. Si bien que, pour
garder son moment angulaire (- ce moment angulaire est une
constante et est le produit du rayon de l'étoile par sa vitesse de
rotation sur elle même )- elle va soit ralentir, soit accélérer... Ces "à
coups" dans la rotation d'une étoile prouvent qu'elle subit des
transformations internes irréversibles qui, ajoutées à la perte
d'énergie sous forme de vent solaire, usent notre immense goutte de
matière en caléfaction dans la galaxie. Sa fin explosive, bien souvent,
est comparable à celle de la goutte d'eau en caléfaction...
Nous savons depuis longtemps que le soleil se déplace dans la
galaxie. Non seulement il tourne sur lui-même en vingt-cinq jours
environ mais il fonce en décrivant une ellipse autour du noyau
galactique pour en faire le tour en quelque 225 millions d'années
environ. On pense qu'il a accompli ainsi, bon an mal an, une trentaine
de tours. C'est aujourd'hui une étoile "âgée" qui se trouve presque à
l'extérieur de la galaxie (fig. 4).
Quel sort lui est-il dévolu ? Nous savons maintenant que le sort d'une
étoile dépend de sa masse. Une étoile normale, de masse inférieure à
1,5 fois la masse du soleil, par une lente contraction, se transformera
en une naine blanche puis en une naine noire lorsque toute sa
matière sera dégénérée.
Les étoiles dont la masse est supérieure à 1,5 fois celle du soleil
subissent un phénomène explosif extrêmement puissant qu'on
appelle la supernova. Voici un long extrait d'un très beau livre écrit
par un astronome américain réputé, Gamow: Une étoile nommée
soleil, édité chez Dunod. C'est une magnifique description de
supernova.
Voici ce qu'on trouve dans la Chronique de l'Observatoire royal
de Pékin: "Dans la première année de la période Chiwha, à la
cinquième lune le jour de Chi-chou (4 juillet 1054), une grande
étoile apparut à quelques pouces au sud-est de T'ien-Xuan
(étoile Zêta du Taureau). Il lui fallut plus d'un an pour
s'éteindre."
En regardant le point du ciel où les astronomes chinois avaient
observé cette nouvelle étoile, on voit quelque chose de très
intéressant: c'est la nébuleuse du Crabe. Cela ressemble à
peine plus à un crabe que la constellation de la Vierge ne
ressemble à une vierge... Les astronomes la connaissent
depuis longtemps, mais ce n'est que depuis quelques
décennies que Walter Baade et Fritz Zwickey, de l'observatoire
du mont Wilson firent le rapprochement avec l'étoile nouvelle
observée par les Chinois neuf siècles auparavant. La
comparaison des photographies anciennes et de celles prises
plus récemment montre que cette nébuleuse se dilate
progressivement; en divisant son diamètre angulaire actuel par
sa vitesse d'expansion observée, on trouve que le début de
cette expansion, à partir d'un point central, remonte à peu près
à neuf siècles. Cela montre que la nébuleuse du Crabe est bien
le reste de la nouvelle étoile observée par les Chinois. Dans le
spectre d'émission de la nébuleuse du Crabe, l'effet Doppler
indique que celle-ci se dilate à une vitesse de 1 111 km par
seconde. Sa vitesse d'expansion, observée directement, étant
de 0,18 seconde d'arc par an, on trouve que sa distance à la
terre est environ 5 000 années lumières. D'après les
déclarations chinoises, cette très belle étoile était une étoile de
première grandeur; il semble donc qu'à son maximum sa
brillance ait été comparable à celle de toutes les étoiles de la
voie lactée réunies. Tandis que les Novae ordinaires sont à peu
près cent mille fois plus brillantes que le soleil, l'étoile chinoise
du Taureau était au moins un million de fois plus brillante. De
telles explosions stellaires géantes, appelées supernovae, sont
beaucoup plus rares que les novae ordinaires.
Depuis l'époque de la supernovae chinoise, la voie lactée n'a
vu que deux explosions d'une violence comparable. L'une se
produisait en 1572 dans la constellation de Cassiopée, et
Tycho Brahé l'a décrite dans son livre De Nova Stella. Une
explosion analogue eut lieu trente ans après, et fut observée
par l'assistant de Tycho Brahé, Johannes Képler.
Nous avons dit que l'énorme quantité d'énergie libérée dans
l'explosion d'une nova ne représentait qu'une faible fraction de
l'énergie calorifique et gravitationnelle totale contenue dans
l'étoile et que, par conséquent, une nova ordinaire pouvait
exploser plusieurs fois au cours des temps. Pour une
supernova la question est très différente, car l'énergie totale
dégagée en une seule explosion...est équivalente à l'énergie
totale emmagasinée dans l'étoile.
Une explosion de supernova est donc le dernier sursaut de
l'étoile. Quelles sont les causes de ces explosions-suicides qui
mettent fin à la vie glorieuse d'une étoile? Pas plus ici
qu'ailleurs, dans ce chapitre, on ne peut invoquer les réactions
nucléaires habituelles. Il doit s'agir d'une sorte d'instabilité du
corps de l'étoile qui permet la libération dans l'espace de
quantités gigantesques d'énergie calorifique accumulée en son
intérieur..."
Que résulte-t-il de cette explosion terrifiante ? Une étoile, de par sa
masse, son volume, n'est pas une goutte d'eau. Si cette dernière se
détruit...l'étoile est beaucoup trop massive pour éclater dans l'espace
ainsi qu'une grenade en projetant ses restes hors du centre
d'explosion. Elle éclate, certes, mais c'est sa partie superficielle qui
vole en éclats; il se crée une onde de pression dirigée vers l'intérieur,
onde extrêmement énergétique qui provoque une accélération et
donc une compression incroyable de ce noyau... Le résultat, nous
l'avons sous les yeux, actuellement, c'est la nébuleuse du Crabe.
Notre étoile n'est pas morte. Elle s'est simplement transmutée... c'est
à dire transformée en un corps stellaire nouveau.
Ces astres nouveaux ainsi créés sont appelés radio-sources d'abord,
pulsars ensuite ou encore étoiles à neutrons.
Nous savons que le soleil tire, actuellement, l'énergie suffisante pour
entretenir sa caléfaction par des réactions atomiques où l'hydrogène
est consommé pour donner de l'hélium.
Il arrive cependant un moment où le noyau central d'hélium a
tellement grossi que le combustible sous forme d'hydrogène ne suffit
plus pour caléfacter cette masse de plus en plus importante d'hélium.
L'étoile ralentit considérablement sa caléfaction et l'énergie
emmagasinée est libérée si brusquement qu'elle projette au loin, sous
forme de gaz composé d'hydrogène, l'enveloppe extérieure... Et le
noyau d'hélium libéré de la carapace extérieure va s'enfler et l'hélium
va, à son tour, servir de carburant pour former des noyaux plus
lourds qui donneront un nouveau coeur à l'étoile... Ces noyaux sont
des atomes de lithium, carbone, oxygène... à tour de rôle, des plus
légers aux plus lourds, jusqu'au fer. Cependant, ces réactions
nucléaires nouvelles vont absorber une énergie très grande et créer
de plus en plus des particules extrêmement énergétiques qu'on
appelle neutrinos et anti-neutrinos. Ces particules sont tellement
énergétiques qu'elles ne restent pas dans l'étoile. Elles filent à travers
l'espace galactique sans qu'aucun obstacle puisse pratiquement les
arrêter emportant avec elle une énergie énorme... Ceci oblige l'étoile à
consumer de plus en plus rapidement le nouveau combustible créé
par les réactions nucléaires nouvelles... Ainsi, quand c'est l'oxygène
qui sert de carburant, on compte que ce dernier est brûlé en une
année à peine !
De nombreuses étoiles semblent à ce stade dans notre galaxie car
elles présentent des variations d'éclats très brusques dans des
périodes de plus en plus courtes qui font penser à la durée de
transmutation d'un corps comme l'oxygène ou le potassium...
Ainsi arrive le stade où, après avoir créé les premiers corps simples
du tableau de Mendéléïeff que l'on étudie en chimie, pour les détruire
aussitôt, l'étoile produit du fer. Celui-ci serait l'élément le plus stable
de l'univers...Il arrête cette course au suicide de l'étoile. Toute
réaction nucléaire devenant impossible, l'étoile va devoir se
contracter d'une façon différente pour continuer à se caléfacter. Et
comme les atomes, après tout, sont formés de protons, d'électrons et
de neutrons séparés, à l'échelle atomique bien sûr, par un vide
important par rapport à leur taille, la meilleure solution c'est d'écraser
ces atomes de fer pour créer un astre des milliards de fois plus petit:
l'étoile à neutrons ou pulsars...
L'énergie de rotation de l'astre sera fournie par des réactions entre
protons, électrons et neutrons pour former un gaz dit dégénéré
tellement dense qu'une goutte de cette matière pèserait plusieurs
tonnes ! Une nouvelle particule se forme qu'on appelle "hadron".
Quand le premier pulsar fut identifié en 1968, au coeur de cette
fameuse nébuleuse du Crabe dont nous avons parlé, il créa la
stupéfaction générale dans le monde de l'astronomie. Cet astre se
confondait avec une radio-source extrêmement puissante décelée
auparavant par les radio-astronomes. Les émissions se faisaient
selon une période très courte de 33 millisecondes. Certains ont même
parlé alors de civilisations extraterrestres qui voulaient communiquer
avec d'autres mondes habités. Mais la source clignotante coïncidait
bien avec la source radio et cela au centre géométrique de la
nébuleuse du Crabe. Il n'y avait plus de doute possible: c'était bien lui
le reste de la terrible supernova chinoise de l'an 1054. Le pulsar qui
naquit de cette explosion ne mesurait cependant qu'environ une
dizaine de kilomètres de diamètre et avait une densité incroyable. Le
noyau final de l'étoile mourante a été condensé dans des limites
inconcevables... Le moment angulaire dont nous avons parlé, pour
rester constant, a nécessité une accélération épouvantable de l'astre,
le rayon ayant diminué considérablement, la vitesse de rotation a dû
augmenter dans des proportions identiques. Un patineur qui baisse
ses bras, donc diminue son rayon, tourne plus vite... La nouvelle
étoile formée tourne sur elle-même à une vitesse folle: 33
millisecondes. Le champ magnétique ainsi créé est d'une intensité
inouïe (près de 10 puissance 12 gauss, alors qu'il est de un gauss
pour notre soleil et que quelques centièmes de gauss pour la terre!).
Seuls les électrons peuvent s'échapper par les pôles magnétiques de
cet astre, balayant l'univers au rythme de la rotation du pulsar... d'où
ces pulsations radio-électriques et lumineuses comme celles d'un
formidable phare au bout de notre galaxie. C'est 100 millions de fois
la puissance rayonnée par notre soleil !
Des astronomes contemporains, Annet et Delano, pensent que cette
explosion fantastique, qui donne un pulsar, crée aussi tous les
éléments lourds qui ont pour numéro de masse 20 à 62... que ces
éléments forment en partie la couronne ou la nébuleuse pour
s'éparpiller ensuite dans la galaxie et enrichir les étoiles plus jeunes.
Il me faut cependant préciser que la création des éléments naturels
qui existent sur notre planète ne nécessite pas cette énergie énorme
aboutissant au pulsar. L'étude des transmutations à faible énergie de
Kervran faite dans un chapitre ultérieur permettra au lecteur de mieux
saisir l'importance de cette récente découverte due au professeur
Kervran.
Certaines des expériences qu'il présente sont irréfutables... et
reproductibles... et pourtant l'effet "K", ainsi appelé, n'est pas pris en
compte par les astronomes... c'est une erreur.
CHAPITRE VI:
UNE AUTRE ENIGME DE
L'ASTRONOMIE: LA NOVA
Nous savons que toutes les étoiles ne subissent pas le sort des
étoiles massives et ne finissent pas en supernova ou pulsar.
Cependant, il semblerait que toutes les étoiles, massives ou non,
subissent des changements présentant des caractères explosifs et
lumineux moindre mais approchant parfois l'éclat d'une supernova.
C'est ce qu'on a appelé suivant le terme inventé par Tycho Brahé:
nova stella ou étoile nouvelle. Ce n'est plus une étoile qui naît du
néant, c'est un stade explosif superficiel qu'auraient connu au moins
une fois, sinon deux fois au moins, la plus grande partie des étoiles
de notre galaxie.
Le phénomène "nova" est très complexe parce que très irrégulier. On
observe des explosions qui se répètent tantôt après quelques mois,
tantôt après quelques dizaines de jours. Tantôt, encore, l'étoile
s'illumine en nova pour reprendre très vite et, semble-t-il, pour des
millions d'années, son éclat d'antan... La supernova peut se
reproduire dans notre galaxie à peu près une fois tous les quarante
ans, sans d'ailleurs être toujours visible de la terre. Pendant ce temps,
sept cents novae se produiront...
La plus grande partie de ces novae implique des couples stellaires
formés d'une naine blanche et d'une étoile géante jaune ou rouge...
C'est la naine blanche, étoile très dense et très petite qui avalerait la
matière éjectée par l'étoile géante. Si bien que les astronomes parlent
de "vampirisme stellaire".
Serge Jodra, dans un article passionnant de la revue Ciel et espace,
de janvier 98 décrit très bien ce phénomène binaire. Le mécanisme
qu'il propose est sans doute valable pour les binaires.... Je tiens
pourtant à préciser que les astronomes pensent que la nova est un
phénomène très complexe... Ils distinguent par ailleurs six classes de
novae explosives.
Nous verrons surtout la nova dite "ordinaire", c'est à dire celle que
manifestent les étoiles solitaires comme notre soleil. J'ai élaboré une
théorie différente de Serge Jodra, forcément, puisque traitant d'une
autre classe de nova que les novae binaires.
Décrivons l'une d'elles, la nova Aquila, dans la constellation de
l'Aigle, en 1918.
Il ne faut pas confondre cette nova avec celle toute récente de 1994
qui concerne un ensemble binaire de la même constellation.
Le 8 juin, elle atteignit l'éclat de Sirius, l'une des étoiles les plus
brillantes de notre galaxie. Ce fut l'étoile de la victoire pour les
soldats de 1918... Cependant, comme elle était située à une distance
de 400 parsecs, son explosion réelle remonte à l'époque
carolingienne... De nos jours, ce n'est plus qu'une petite étoile de
magnitude 11. C'était une étoile de IIième grandeur, maintenant
enregistrée sur les photographies mais invisible à l'oeil nu.
Le 7 juin 1918, elle est le siège d'une explosion fantastique qui lui fait
atteindre la VI ème grandeur au soir du 7 juin. Le 8 juin, elle se montre
comme un astre apparent de première grandeur et surpasse toutes
les étoiles visibles dans la nuit du 9 au 10 juin. Elle est alors 10 000
fois plus brillante que trois jours auparavant !
Mais cette illumination n'est qu'éphémère. La nuit suivante, l'éclat diminue déjà et ce
progressivement, si bien qu'à la fin de la même année, elle redevient invisible à l'oeil
nu. Elle retrouve son éclat primitif en 1924-1925. Des observations spectroscopiques
révèlent des vitesses radiales considérables (plus de 1000 km par seconde)
correspondant à une explosion de ses couches extérieures et à une expulsion d'une
partie de sa photosphère.
L'astronome américain Barnard, en fin 1918, dans sa grande lunette
de l'Observatoire Yerkes, près de Chicago, découvre une petite
enveloppe nébuleuse qui ne cesse de croître... Son éclat faiblit et, en
1941, elle est encore photographiée en lumière infrarouge. D'autres
observations de nova prouvent que les gaz éjectés sont éjectés
principalement dans deux directions opposées... et des masses
gazeuses peuvent être observées tantôt sous forme de nébulosité
allongée, centrée sur l'astre, tantôt sous forme de deux ou plusieurs
petites tâches qui se séparent lentement (parfois ces deux formes
apparaissent ensemble).
Ce phénomène extraordinaire, une fois de plus, fait aussitôt songer à
la ponte de plusieurs planètes... Rares sont les astronomes qui
acceptent cette hypothèse de ponte de planètes lors d'une nova... Un
astronome contemporain, l'Américain Turner, a cependant développé
cette hypothèse sans donner le processus énergétique qui permet
cette éjection.
J'ai élaboré ce processus énergétique en étudiant le système interne
du soleil et celui de la terre. En effet, le processus d'expulsion de
planètes évoqué ci-dessus m'est apparu aussi comme très plausible
lors de l'évolution des planètes et engendrait dans ce cas une ponte
de satellite.
CHAPITRE VII:
EBAUCHE D'UNE HISTOIRE DU
SYSTEME SOLAIRE.
CHAPITRE VIII:
L'EFFET "K"
CHAPITRE IX:
LA PLANETE TERRE
Comment une boule de gaz sortie du soleil peut-elle devenir une
planète comme la terre ? Ou plutôt, de quelle matière était donc
composée cette boule pour permettre, par refroidissement, la
formation d'une écorce solide que nous connaissons sous forme de
continents ?
Au risque de me répéter, j'affirme une fois de plus que ce sont les
transmutations à faible énergie du professeur Kervran qui nous
permettront de comprendre cette évolution. Il a prouvé, par des
analyses précises, reprises par d'autres chercheurs en laboratoires,
que la matière n'est pas inerte, qu'elle change, que les corps simples
tel que l'oxygène, le carbone, le silicium, l'azote, le phosphore, le fer,
etc. peuvent venir d'autres corps simples... soit sous l'action de
micro-bactéries et de leurs enzymes - d'où leur importance en
biologie, agronomie, métallogénèse -, soit sous l'action d'agents tels
que la chaleur ou le rayonnement des neutrinos ou encore les
pressions hyper denses (d'où leur importance en géologie et
cosmogonie).
Prenons une de ses expériences, des plus simples, qui fut d'ailleurs à
l'origine de sa découverte.
Le professeur fut chargé, vers 1955, d'enquêter sur les cas de morts
par asphyxie due à l'oxyde de carbone (CO) dans les ateliers
d'oxycoupure au chalumeau. Les analyses faites dans les ateliers ont
toujours conclu à l'absence ou à des traces de CO, traces qui, en
aucun cas, ne pouvaient provoquer l'asphyxie des ouvriers. Le
professeur Kervran dénoua cette énigme. L'azote de l'air - N7 - au
contact de la flamme du pistolet soudeur et du métal chauffé se
transformait et donnait de l'oxyde de carbone inspiré directement par
le soudeur penché sur son ouvrage. La preuve de cette transmutation
fut apportée par l'utilisation d'un masque respiratoire succinct
consistant à prendre l'air à l'aide d'un tube dans le dos du soudeur.
Cet air, non excité, à azote normal, ne provoqua plus d'intoxication,
même légère. On comprend mieux cette transmutation quand on sait
que le numéro atomique de l'azote est 7, celui du carbone 6 et celui de
l'oxygène est 8. Deux atomes d'azote qui forment une molécule
d'azote deviennent 14, qui se retrouve dans la molécule d'oxyde de
carbone, d'où : 2N7 = CO ( 6+8 = 14 ).
Les molécules d'azote de l'air, excitées par l'extrême chaleur du
chalumeau oxhydrique et catalysées par le métal en fusion, se
transmutent en oxyde de carbone qui revient vite à son état initial, la
molécule d'azote ... d'où l'absence d'oxyde de carbone dans les
analyses de l'air dans les ateliers où se produisaient ces accidents
mortels ... Seul l'ouvrier, le nez contre son ouvrage, si j'ose dire,
inspirait le CO formé, s'asphyxiant progressivement. Grâce au
professeur Kervran, le port d'un masque simple permet d'éviter ce
genre d'accident.
Mais la conséquence de cette enquête fut la découverte d'une
transmutation possible, transmutation ne nécessitant qu'une faible
énergie par rapport à celle obtenue, par des moyens énormes dans
les cyclotrons et autres appareils à haute énergie.
Dans une série d'ouvrages dont je recommande la lecture au lecteur
intéressé, et que je mentionne dans la bibliographie , le professeur
Kervran s'attache à montrer comment, à partir de l'azote primitif de
notre globe, ont pu se former tous les éléments des roches
complexes ... et de l'atmosphère actuels . Je cite, ici, un extrait de son
livre : Transmutations naturelles non radioactives.
Nous avons la profonde conviction, aucun argument contraire n'ayant pu
être trouvé, que le stade qui a précédé la formation de la croûte terrestre
comportait une masse gazeuse d'azote ( comme les autres planètes peu
évoluées , du fait de leur distance au soleil : Jupiter, Saturne...)
Ceci explique qu'à l'origine il y ait eu formation de silice :
2N / 14 = Si / 14
__________
C + O / 6+8
Tel serait le départ.
CHAPITRE X:
COMMENT NAQUIT NOTRE LUNE
Les masses d'oxyde de carbone éjectées par notre soleil lors de la
seconde nova, ou la boule qui formera la terre, refroidissant vite en
surface. L'oxyde de carbone, en surface toujours, va donner les
premiers continents solides, des roches presque essentiellement
siliceuses : CO / 6+8 = Si / 14
C'est l'ère primaire... Ce qui est intéressant c'est de constater que
cette ère primaire s'enrichit vite en couches... carbonifères ( qui
deviendront carbonifères au cours des ères suivantes ). La formation,
par strates, de ces couches de sable... et de sel implique donc un
processus de subduction et d'effondrement dû à l'existence, déjà,
d'un système interne complexe : noyau et sous-noyau... Et c'est ce
que confirment les travaux les plus récents sur la tectonique des
plaques et les inversions de champ magnétique. Il est prouvé
maintenant que le champ géomagnétique ait eu la propriété de se
renverser dès son origine, c'est-à-dire dès le début de l'ère primaire...
C'est ce qu'attestent les plus vielles roches de la croûte terrestre,
âgées de 3,5 milliards d'années.
Claude Allègre, ministre de l'Education nationale en 1998, par ses
travaux à l'Institut de physique du globe de Paris, a prouvé que ce
champ est né avec le noyau dans les dix premiers millions d'années
de l'histoire de notre planète ( Cl. Allègre, Introduction à une histoire
naturelle, Fayard, 1992 ).
Cette précocité du noyau implique automatiquement celle de courants
de convection dans le manteau et la création de sous-noyaux qui
commencent ainsi, très tôt, leur balancement entre un état de repos et
un état paroxystique où les deux sous-noyaux interagissent pour
donner un champ inverse... ainsi que l'enregistrent les roches
primaires. D'où vient cette création rapide d'un noyau et de sous-
noyaux ? Je pense que c'est l'origine même de la matière expulsée
par le soleil qui l'explique :
C6O8 / 14 + C6O8 / 14 = Ni / 28
Je postule la création presque immédiate au sein de la terre sous
forme d'un globule d'oxyde de carbone, d'un noyau de nickel à partir
du CO existant... le même processus apparaît dans les sous-noyaux.
C'est au secondaire, comme je l'ai déjà largement exposé, que le
noyau va s'enrichir, rapidement, en fer, à partir des dépôts calcaires
marins qui se forment en quantité considérable. La subduction de la
lithosphère, s'accroît avec l'accroissement du noyau et des sous-
noyaux et c'est la cause essentielle des immenses transgressions
marines de l'ère secondaire. C'est déjà le <<Nifer >> actuel ...
Détailler de nouveau ce que j'ai dit ou cité depuis le début de mon
travail serait fastidieux... J'ai préféré tracer deux schémas des deux
<< états >> de notre globe au fur et à mesure de sa croissance.
J'espère qu'ils sont assez parlants. C'est la raison pour laquelle j'ai
placé les figures 7 et 8 au début de ce chapitre afin que le lecteur
puisse s'y reporter plus facilement. Je ne préciserai donc ici que
quelques points nouveaux...
Léon Foucault, pionnier du magnétisme terrestre, signala en 1853
déjà, la tendance que possède une toupie en rotation horizontale à
s'orienter nord-sud, c'est à dire à pencher dans le sens des lignes de
force du champ magnétique ambiant... Comme les sous-noyaux, à
mon avis, sont d'énormes toupies en rotation, j'ai pensé qu'ils
pouvaient être influencés par le champ magnétique que crée leur
interaction au stade paroxystique, lorsqu'ils sont tous deux proches
de l'équateur...
1-Cette période s'achève par l'éloignement des sous-noyaux et
la rupture des champs magnétiques normaux....
. Au stade critique où les sous-noyaux acquièrent une masse critique
et où les champs entre sous-noyaux et noyaux sont de plus en plus
intenses, la rupture de champ magnétique est telle, au Nord, que la
caléfaction du S.N. nord s'arrête. Il explose et expulse le S.N. sud...
qui gardera, une fois satellisé, le sens de rotation rétrograde qu'il
avait au sein du manteau. L'origine du sens de rotation des satellites
de tous les satellites, s'explique, de ce fait, logiquement.
___ _________
2. Cette période s'achève par l'éloignement des sous-noyaux vers le noyau... puis la
rupture du champ inverse créé avec onde de choc dans l'hémisphère nord d'abord puis
sud. Au paroxysme de leur interaction, cependant, il y a création d'un champ magnétique
intense et inverse du champ terrestre normal. Une loi de Foucault précise qu'un corps en
rotation bascule dans le sens des lignes de force du champ magnétique ambiant. Je pense
que c'est ce basculement qui est cause de la subduction des plaques sud de la terre
(Afrique, Amérique du sud...). Ainsi, en 1985, la plaque sud-américaine a plongé de 9
mètres sous le continent nord -américain, au niveau du Mexique, d'où le terrible
tremblement de terre du Mexique. La tectonique des plaques, n'explique pas ces brusques
mouvements de subduction qui se produisent au niveau de la latitude des pays
méditerranéens. Ces subductions ne se font pas, comme pour les subductions
longitudinales, au rythme de quelques millimètres par an... Sous le Mexique, en 1985, ça
s'est fait en quelques minutes... et la plongée fut de 9 mètres !
En 1985, la << plongée >> de neuf mètres de la plaque sud-
américaine, sous la plaque nord-américaine, à la verticale du
Mexique... me semble une conséquence de l'effet Foucault énoncé en
1853. Quel sous-noyau provoque-t-il cette attraction de la plaque sud
? Je pense que c'est le sous-noyau sud car il apparaît plus
volumineux et plus énergétique que le sous-noyau nord... En effet son
sens de rotation, par rapport à la rotation du noyau, lui donne
presque une situation privilégiée : il devient la seconde composante
du couple noyau/sous-noyau sud alors que le sous-noyau nord paraît
avoir une rotation plus contrariée... du fait de sa situation dans les
courants de convections de l'hémisphère nord. La transmission de
l'énergie de rotation du noyau se fait plus efficacement dans
l'hémisphère sud que dans l'hémisphère nord ; comme le montre le
sens de rotation du sous-noyau sud, dans le sens de rotation des
aiguilles d'une montre.
La plongée des plaques de l'hémisphère sud, constatée comme
phénomène de subduction par la tectonique des plaques, est cause
de nombreux phénomènes volcaniques et provoque des
tremblements de terre parfois extrêmement violents. Il en est ainsi
pour toutes les régions situées à la latitude de la Méditerranée...
La formation de mers internes ; telles que mer Méditerranée, mer
Caspienne, mer morte, est due à cette << plongée >> de plaque sud
sous la plaque nord européenne.
A l'ère secondaire, cette plongée fait qu'en Afrique du nord, par
exemple, tout le Sahara est submergé par la mer...où l'océan, les
dépôts de sable et de sel marin donneront les champs pétrolifères et
carbonifères qui font sa richesse aujourd'hui.
C'est en étudiant de près les phénomènes tectoniques ( volcanisme,
tremblements de terre ) que je pense qu'il existe un cycle assez court
de cette phase d'activité paroxystique des sous-noyaux . Ce cycle
serait de 11 ans environ, il correspondrait au cycle des taches
solaires, mais avec un décalage de plusieurs années... Si bien que
quand nous avons connu les tremblements de terre de 1985 ou de
1996, plus typiques encore, l'activité solaire, à ce moment là, était à
son minimum.
Le côté le plus intéressant de ce cycle est que l'on pourra prévoir les
périodes de paroxysme dans les tremblements de terre affectant tous
les pays situés à la latitude des pays méditerranéens. Mais, voyons
de plus près ce qui s'est passé en 1996 pour mieux étayer ma
démonstration.
Je pense que les deux sous-noyaux nord et sud se sont rapprochés
l'un de l'autre,avec la conséquence que que nous savons ,c'est à dire
la création d'un champ magnétique inverse intense qui a provoqué les
tremblements de terre terribles et nombreux qui ont sévi tout autour
de la terre, cette année -là, pendant près de deux mois.
En janvier 1996 : tremblement de terre en Chine... des centaines de
morts.
Le 24 février 1996 : tremblement de terre de 6,8 à l'échelle Richter au
sud du Mexique.
Ce mois-là, tremblement de terre dans les Pyrénées et dans le Jura...
Le 6 mars 1996 la terre tremble deux fois au Japon ( intensité 5,8 ). Ce
tremblement survient près de deux mois après le terrible tremblement
de Chine.
Tout s'est passé comme je l'avais prévu. En effet, chaque fois que les
deux sous-noyaux, proches l'un de l'autre sont passés à la verticale
d'un pays, chaque fois il y a eu un séisme important, parfois même
très meurtrier comme en Chine...
Cette ronde infernale a duré près de deux mois. Ensuite, les choses
se sont peu à peu calmées. Les sous-noyaux se séparent vite, mais la
rupture du champ magnétique créé en 96 va provoquer un << courant
d'extra-rupture >> qui risque, vers 2000, de provoquer un séisme très
intense et très meurtrier. C'est ainsi, sans doute que s'est produit
l'effondrement en 1978, de la fosse des Afars, appelée encore Rift de
la mer Rouge Toute la région s'est effondrée de 1,5 m sur des
centaines de kilomètres, en une heure. Cela correspondait à une
période << calme >>, après le paroxysme qui a eu lieu 11 ans avant
1985, c'est-à-dire vers 1974 …. C'est sans doute à ce moment là que
se produisent, dans l'écorce terrestre les cisaillements longitudinaux
découverts au fond des océans lors des campagnes de recherches
sous-marines de ces décennies... Les cisaillements plus ou moins
parallèles à l'Equateur seraient dus aux périodes d'activité maximum
des sous-noyaux, comme en 1985 et 1996...
Bref, pour conclure ce chapitre, je peux prédire une activité intense
des sous-noyaux onze ans après 1996... c'est à dire vers 2005 à 2007 (
la période n'étant pas très régulière comme celle des taches solaires
beaucoup plus étudiées depuis plusieurs siècles ). Certes, dans le
passé, des chercheurs ont voulu mettre en évidence une corrélation
entre l'apparition des taches solaires et des phénomènes terrestres (
magnétisme, climat, etc .). Je suis obligé de constater que cette
corrélation existe bien... mais avec plusieurs années de recul les
maxima d'activité solaire correspondraient à des périodes calmes de
nos sous-noyaux. Et vice versa.
Actuellement, la période serait de 11 ans environ...
Mais revenons à notre lune... En fait, nous constatons qu'elle naît très
tôt au sein du manteau terrestre, sous la forme du sous-noyau sud
,dès l'ère primaire... D'où sans doute le constat des géologues qui ont
analysé les roches lunaires : elles sont presque aussi vieilles que
celles de la terre, elles ressemblent étonnamment, avec des variantes,
aux roches que l'on trouve en profondeur, à la base de la croûte
terrestre. Plus de 90 % des roches rapportées par Apollo 11 et Apollo
12 ont été classées comme basalte. S'apparentent aux basaltes
terrestres : pyroxènes, feldspaths et ilmétite...
Les pyroxènes sont surtout formés de Mg, Fe, Ca et So3.
Les feldspaths : de Na, Ca, Al, Si, O...
L'ilménite de TiO3.
L'olivine : (MgFe)2SiO4.
Et le spinelle contenant Mg, Fe, Mu, Al, et Cr (cette dernière roche a
été utilisée par Kervran pour démontrer que Cr vient de Fe, dans un
laboratoire du C.N.R.S., comme je l'ai décrit dans le chapitre sur les
transmutations à faible énergie, le pyrope étant une spinelle... ).
Ces basaltes n'ont pu se former que grâce à l'énergie dégagée à
l'intérieur du manteau terrestre d'abord puis à celle qui a existé à
l'intérieur de la lune aussi longtemps qu'elle fut vivante, c'est-à-dire
aussi longtemps qu'elle a possédé un manteau visqueux ou liquide...
C'est d'ailleurs le constat que font les géologues étudiant ces roches :
ces roches formées par une fusion de 1 200° environ de la roche
mère, n'ont pu se former que dans la partie interne de la lune...
On n'a cependant pas identifié de minéral hydraté... Je pense que la
chaleur, de l'explosion de la structure interne, comme nous le verrons
plus loin, a provoqué la désintégration des molécules de H2O. Je
m'explique : dans les roches terrestres identiques, on trouve des
groupements hydroxyles (OH) formés sans doute par une molécule
de H2O (eau), H (hydrogène) se dégageant à faible énergie. Certains
astronomes nient la naissance de la lune à partir de la terre à cause
de ce manque d'eau dans les roches lunaires... Pourtant, dans ces
roches, on trouve tous les éléments des roches terrestres mais
l'hydroxyle est remplacé par F (fluor )... Quand les physiciens ou les
géologues auront-ils la petite idée de refaire une expérience du style
du pyrope de Kervran, pour prouver, avec un échantillon de roche
terrestre, que OH/8+1 donne F/9 dans cette roche ? Ça coûterait
pourtant moins cher que de retourner sur la lune !
A l'ère tertiaire, c'est une période de petites transgressions et
régressions régulières, qui rappellent un peu la période que nous
vivons depuis la fin de dernière glaciation... L'océan Atlantique
occupe presque tout l'ouest de l'Europe et une grande partie du nord
de l'Europe. L'océan Pacifique occupe près de la moitié de la Chine et
laissera la trace de sa limite sous forme d'immenses gisements
carbonifères tertiaires dessinant un arc du sud-ouest au nord-est de
la Chine...
Les phénomènes volcaniques sont nombreux, les inversions de
champ magnétique réguliers... Les sous-noyaux atteignent une masse
critique, une dernière rupture de champ magnétique entre noyaux et
sous-noyaux bloque le sous-noyau nord qui, ne pouvant plus
caléfacter, éclate, libérant une énergie énorme qui, avec l'aide de la
rupture du champ magnétique dans l'hémisphère sud, va propulser le
sous-noyau sud à l'extérieur de la terre. Tout se fait le même jour...
Les plaques continentales vont basculer immédiatement vers
l'immense creux du sud Pacifique, d'où est parti notre satellite. Ce
basculement énergétique se fait perpendiculairement aux grandes
chaînes de montagnes actuelles : les Cordillères des Andes, les
Rocheuses naissent à ce moment-là... là où les subductions
antérieures avaient placé la plaque sud pacifique. La plaque nord
pacifique en fait autant côté montagnes rocheuses ; la plaque de la
mer de Chine, des Philippines plonge aussi et l'Himalaya surgit,
immense. Cette surrection se fait simultanément au nord de la plaque
hindoue, au nord de la plaque africaine... et, les Pyrénées et les Alpes
surgissent.
La géologie nous montre, en effet, que la fin du tertiaire connaît un
bouleversement terrible. Régression de tous les océans ,surrection
des terres alors inondées, dégageant, comme en France par exemple,
d'immenses bassins calcaires : bassin parisien, bassin lorrain...
La terre venait d'accoucher de son enfant la lune. Notre planète porte
en effet des traces nombreuses de cet accouchement. J'ai montré
dans mon livre Caléfaction universelle que l'on arrive à ralentir une
masse en rotation en utilisant la loi du moment angulaire.
Pour ralentir la rotation axiale d'un satellite artificiel et même arrêter
sa rotation, les techniciens lâchent, par radiocommande bien sûr
deux masses ou << yoyo >> retenus par des filins solides. Cette
extension soudaine du rayon fait que le satellite s'arrête presque de
tourner sur lui-même, ceci pour respecter la constante du moment
angulaire dont nous avons déjà parlé. Il en est de même au moment
de la ponte lunaire. Notre satellite, lâché, joue le rôle de yoyo ( cf .
Atomes, janvier 1968, p. 42 article de Simon de Kergue ).
Notre planète ralentit sa rotation axiale, c'est la remontée des
plaques. Ce phénomène s'est passé au pliocène, à la fin du tertiaire.
Les récentes études faites par les savants du fameux laboratoire
américain Glomar Challenger montrent que la Méditerranée s'est
trouvée complètement à sec il y a six millions d'années... Cette
sécheresse a duré près de 500 000 ans ! Le fait que 500 000 ans plus
tard, la barrière de Gibraltar s'abaisse pour laisser passer les eaux de
l'Atlantique correspondrait à la reprise de la pulsation noyau/sous-
noyaux... Notre planète mettra quelques centaines de milliers
d'années pour créer de nouveau, par la rotation interne du noyau, des
courants de convection donc deux sous-noyaux...
Cette période de très grand calme a été enregistrée par le champ
magnétique terrestre.
Dans le Pacifique, pendant 500 00 ans, le champ magnétique terrestre
est presque inexistant ! Et pour cause, plus de pulsation noyau/sous-
noyaux, plus de champ magnétique... Même calme dans les
épanchements de magma le long des grandes cassures océaniques,
dont la cassure ou rift médio-atlantique, très étudiée par les
spécialistes de la tectonique des plaques :
<< Des mesures récentes montrent un changement brusque que certains
tendent à considérer comme dû à un long arrêt dans le mouvement
d'expansion océanique >> ( d'après E . Thellier, géologue éminent... ).
Dans le n° 332 de janvier 1998, Ciel et Espace, p. 90, << La Lune s'est
elle faite en un jour ?>> Je cite le commentaire qui suit ce titre :
A l'échelle des ères géologiques un an représente moins
qu'un battement de cil. Et pourtant, c'est peut-être le
temps qu'a pris la lune pour se former voici quatre
milliards et demi d'années. Dans leur nouveau scénario
catastrophe, les astronomes invoquent la collision de la
jeune terre par une planète de la taille de Mars.
Et voilà... Après des centaines d'années de travail sur la géologie de
notre planète, des dizaines d'années de travail sur son magnétisme,
sur la tectonique des plaques, etc., des astronomes de l'an 2 000
s'assoient en face de leur ordinateur et imaginent une hypothèse de
collision entre notre terre et une petite planète folle pour faire naître,
en un jour ( titre du numéro de février 1998 ! ) notre satellite... Le
lecteur qui a lu mon travail doit lire l'article de février 1998. Il conclura
sans doute comme moi ! De qui se moque-t-on ? Où est la
supercherie ?
Daniel Benest s'est fait le porte-parole des astronomes qui pensent
que la lune est issue d'<< une gigantesque collision >>. Et de
conclure, après avoir donné le schéma collisionnel évoqué il y a
quelques lignes : << Tout ceci, rappelons-le, se passe au tout début de
l'histoire de la terre, qui n'en a gardé aucune trace. >> ( Les Planètes , p.
89). C'est moi qui souligne.
Cette dernière affirmation prouve l'incroyable légèreté de certains
scientifiques !
J'invite le lecteur à prendre un globe terrestre, à le tourner de façon
que n'apparaisse, devant ses yeux, que le Pacifique... immense et
béant et prouvant, à lui seul, qu'un cataclysme en est sûrement à
l'origine ! C'est déjà une trace suffisante du départ de la lune (et non
de son arrachement...). Que le lecteur trace maintenant une
perpendiculaire partant du centre du Chili et aboutissant au centre du
Pacifique sud. Qu'il trace une autre perpendiculaire à partir de la ligne
des montagnes rocheuses... une autre côté Ouest, face à la Chine... Et
il aura ainsi une explication plus que probable de la formidable
plongée des plaques vers le trou créé par le départ de notre satellite...
Pas de traces ? J'ai l'impression qu'une certaine << nomenklatura >>
scientifique passe son temps à effacer celles qui existent !
CHAPITRE XI:
DE LA SECONDE GROSSESSE DE
NOTRE TERRE
CHAPITRE XII:
DU MOTEUR GRAVITATIONNEL
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ADDITIF
à:
Idées nouvelles sur la naissance
la vie et la mort d'une planète
et d'un satellite
de Joseph GLAPA
Il est un phénomène que j 'ai peu approfondi dans mon livre : '' Idées
nouvelles sur la naissance, la vie et la mort d'une planète et d'un
satellite, c'est celui des '' Jerks '' ou explosions solaires, près des
pôles, avec expulsion de jets formidables de matière.
Ce cataclysme est périodique et apparaît, sur notre étoile, à la fin de
la période de maximum d'activité, d'abord au sud, puis au nord,
comme annonciateur de la période calme dans les années qui vont
suivre .[ cf ,mon livre p .44 ]
Ce phénomène serait dû à une rupture de champ magnétique et était
connu au 19ème siècle sous le nom ''d'extra -courant de rupture de
champ magnétique''. Il est, avec l'explosion caléfactoire lors d'une
nova, le moteur essentiel de l'expulsion des planètes... ; dans notre
Terre, il est tout aussi important pour l'expulsion d'un satellite. Mais
chez nous, avant d'aboutir à ce stade extrême, il joue un rôle bien
plus intéressant dans la genèse des plaques de la lithosphère surtout
dans l'hémisphère nord. En effet, il semble se manifester à la fin de la
période de maximum d'activité des sous - noyaux terrestres, comme
pour le soleil.
Ainsi, en 1902, il y a une série de séismes et d'explosions volcaniques
dans les Antilles et en Amérique centrale (Bolivie). Tout le monde
connaît l'horrible destin de St Pierre lors de l'explosion du volcan de
la montagne Pelée, en Martinique, en 1902. Cette période d'activité
paroxystique des sous - noyaux terrestres s'achève en 1904 et la
rupture du champ magnétique inverse créé ou jerk va expulser
d'énormes quantités de lave par la faille médio-atlantique. Cet apport
de matière va forcément ''peser'' sur les plaques nord-continentales,
en particulier sur les régions circumpolaires qui, en profondeur,
s'affaissent de un à plusieurs mètres... C'est un phénomène connu
des géophysiciens et appelé ''isostasie''..., mais dont la cause
véritable, que je viens de donner, n'a pas été éclaircie... C'est ainsi
qu'en 1904, une superficie de 400 km x 100km, au Canada, à l'Est de
Terre-Neuve, s'enfonce en une heure, de un à plusieurs mètres dans
l'océan Atlantique. Ce phénomène est intéressant car il nous permet
d'expliquer la formation des couches carbonifères, surtout dans le
continent boréal, à l'ère primaire... mais aussi à l'ère tertiaire, en
Chine et chez nous dans le Jura.
A chaque apport important de matière dans la région circumpolaire, à
l'ère primaire, au carbonifère, les côtes avoisinantes s'affaissent et ce
sont des étages successifs, parfois même bien superposés, qui se
forment en gradins.
Les sables, mêlés au sel ou chlorure de sodium, enfouis et
surchauffés donnent naissance, à partir de Si(silicium) et de Na, à des
strates de charbon, par transmutation à faible énergie de Si en Na
puis en NH4 et CH4 comme je l'ai démontré dans mon livre. En Chine, à
l'ère tertiaire, ces effondrements sont très marqués et ce pays
possède aujourd'hui un énorme gisement de carbonifère jurassique
s'étalant du sud-ouest au Nord-est.
C'est, je le répète, l'accumulation successive de matière sous forme
de lave au bord des rifts et failles océaniques qui pèse sur les
plaques voisines et provoque l'affaissement des côtes, c'est
l'isostasie...
Nous savons que les côtes Est de la Chine actuelle avoisinent trois
séries de failles et de plaques qui s'affrontent à l'Est du Japon. Ce
sont donc des ''plages'' du primaire et du tertiaire qui donnent les
couches carbonifères que nous exploitons aujourd'hui. Nos mineurs
marchent sur ce que furent les ''clubs Meds'' des ères passées ! ! !
C'est extraordinaire.
Mais revenons à ces apports successifs de matières dans
l'hémisphère Nord. C'est ce qui explique que notre globe possède la
plus grande partie des continents solides dans l'hémisphère Nord et
d'immenses Océans au Sud surtout. La lune présente le même aspect
: la face cachée (hémisphère Nord) ne comprend que des montagnes
et pas de dépressions sous forme de ''mers'', comme la face visible
ou l'hémisphère Sud. Mars tout récemment, a montré exactement les
mêmes structures : montagnes dans l'hémisphère Nord et
dépressions ou immenses plateaux dans l'hémisphère Sud, avec des
inversions magnétiques inexistantes au Nord où la lave fut éjectée
dès la rupture de champ magnétique et ne porte pas, de ce fait, la
marque d'un magnétisme inverse.
Par ailleurs, c'est en étudiant de plus près ce phénomène appelé
''jerk'' dans notre soleil que j'ai pu émettre une hypothèse toute
nouvelle sur la naissance des anneaux des planètes gazeuses
géantes : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Dans un article de la revue ''La Recherche'' intitulé ''Les Anneaux des
Planètes'' de Janvier 1986, vol. 17, p .40, André Brahic, astronome et
spécialiste des petits corps solaires présente ces anneaux comme
des restes du nuage de poussières qui aurait formé, par accrétion, les
planètes et certains de leurs satellites...or cette accrétion n'a jamais
été ''observée'' dans l'espace mais toujours supposée ! ! ! Les
anneaux de Saturne, le plus riche en la matière, se présentent comme
un '' microsillon '' c'est à dire comme un ensemble de milliers de
sillons. Pour ma part, cette ténuité et cette quantité suggèrent une
création bien plus logique. Les planètes géantes sont encore des
astres vivants, comme le soleil, comme notre Terre. Elles connaissent
donc les mêmes phénomènes que ces derniers : maximum d'activité
des sous - noyaux (même virtuels puisque leur existence n'apparaît
pas à l'heure actuelle). Et surtout mêmes ''jerks'' ou explosions dues
aux ruptures de champs magnétiques. Jamais comme pour notre
Terre, ces phénomènes n'ont été pris en compte par les astronomes
et géologues contemporains.
Quelle lacune ! ! !
Sur les planètes géantes, si les périodes de maximum d'activité sont
aussi fréquentes que chez nous (environ tous les 11 ans) chaque jerk
expulse aussi, surtout dans l'hémisphère Nord, de la matière sous
forme gazeuse, donc bien plus légère que nos laves. Aux très hautes
altitudes, ce gaz est ''happé'' et ''évacué'' selon les lignes de force du
champ magnétique et s'évade, la force centrifuge aidant, sous forme
annelée pour grossir les anneaux existants. Ces périodes d'expulsion,
depuis la naissance de ces planètes, se sont produites des milliers de
fois d'où l'aspect ''ténu'' et ''microsillon'' des anneaux de Saturne par
exemple. Ces anneaux ne sont pas les restes d'un processus
''d'accrétion'' et la limite de Roche, qui expliquerait leur formation
(puisque dans cette limite les accrétions sont impossibles !) est bien
élastique quand on constate que le niveau E des anneaux de Saturne
se trouve au-delà de cette limite et que des satellites y circulent !*
Ces anneaux sont le résultat d'expulsions cycliques de matières
gazeuses, expulsions qui sont très bien observées dans les astres
gazeux par excellence comme notre Soleil.
Il existe par ailleurs de nombreuses étoiles pourvues d'anneaux de
poussières bien plus importants. Ce sont ces étoiles que l'on appelle
''nébuleuses planétaires'' car la théorie officielle de l'accrétion y voit
le ''Nid'' même de futures planètes.
Ce sont des étoiles très jeunes, extrêmement actives, comme le fut
notre soleil dès sa naissance. Ces anneaux sont créés par les
expulsions de matière. Ce ne sont pas les restes d'une ''nébuleuse
primitive''.
Dans notre système solaire, on trouve la trace de ces anneaux
primitifs aux limites lointaines de notre soleil, loin derrière Neptune et
ses satellites. C'est ce qu'on appelle la ceinture de Kuiper, située au -
delà de Pluton et plus loin encore, à une année lumière du soleil, le
réservoir de OORST qui contiendrait des millions d'astéroïdes qui, au
fait, ne sont que les vestiges de l'anneau primitif de poussières
entourant notre soleil après sa naissance et éjectés par ce dernier
alors qu'il était encore une ''nébuleuse planétaire''.
Cet anneau primitif s'est distendu jusqu'aux limites actuelles à la
suite des deux novae qui ont bouleversé notre système solaire pour
lui donner, par pontes de planètes, et non par accrétion, son visage
actuel.: SATURNE,11novembre 2000
SOURCE
:http://www.astrosurf.com/simian/sys_sol_saturne.htm