COURS ESG & 1ere ABAC ECO Origine
COURS ESG & 1ere ABAC ECO Origine
COURS ESG & 1ere ABAC ECO Origine
Au-delà de la science et de ses théories, l’économie est un élément essentiel de la vie moderne. Elle l’a
toujours été, puisqu’il a toujours fallu échanger des marchandises par exemple, et donc avoir recours à
e
des comportements économiques. Mais au XX siècle, l’économie a acquis un nouveau statut : l’argent
est omniprésent, les entreprises sont devenues des groupes internationaux, la mondialisation a
bouleversé les rapports entre pays.
Le terme économie trouve son origine chez les penseurs grecs : ils ont créé le mot (de oikos,
maison, et nomos, ordre ou loi). Ces deux termes assemblés deviennent « économie » et désignent
littéralement « l’art de gérer son domaine ou son foyer »
Avec le développement des activités de production et d’échanges, au cours de l’histoire, a entraîné
l’extension du champ d’application de l’économie : de la simple gestion du foyer privé, elle s’est peu
à peu élargie à la société dans son ensemble et devient subordonnée à la politique, on parle alors
d’économie politique (de polis = cité).
Aujourd’hui, ce domaine s’est étendu à l’ensemble du monde. Son étude relève de la science
économique
1
2-Définition de la science économique
* " La science économique est celle qui a pour objet la production, la consommation et l'échange de biens et
services rares. "
J. Fourastié,
Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959.
* " L'économie politique est la science de l'administration des ressources rares dans une société; elle étudie les
formes que prend le comportement humain dans l'aménagement onéreux du monde extérieur en raison de la
tension qui existe entre les désirs illimités et les moyens limités des sujets économiques. "
R. Barre,
Traité d'économie politique, PUF, 1959
.
* " L'économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employés pour la satisfaction des
besoins des hommes vivant en société; elle s'intéresse, d'une part, aux opérations essentielles que sont la
production, la distribution et la consommation de biens et, d'autre part, aux institutions et aux activités ayant
pour objet de faciliter ces opérations. "
E. Malinvaud,
Leçon de microéconomique, Dunod, 1968.
L'économie étudie la façon dont les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares en vue de
satisfaire au mieux leurs besoins (nombreux et illimités.). C’est la science de l’administration des
ressources.
Remarque : est rare tout ce qui n’est pas facilement accessible ou ce qui n’est pas disponible en
quantités suffisantes (le résultat d’une activité de production).
Selon l’approche libérale (libéralisme = capitalisme), le champ de l’activité économique est constitué
de :
faits micro-économiques : comportement des individus (consommation, épargne…) et des
entreprises (production, investissement …)
faits macro-économiques : au niveau de la nation
Selon l’approche marxiste (marxisme = socialisme), le champ de l’activité économique est constitué
des :
relations homme-nature, c’est-à-dire l’action de l’homme sur la nature pour satisfaire ses
besoins
2
relations entre les hommes
Trois thèmes caractérisent l’objet de la science économique : les richesses, l’échange et les choix :
La science des richesses : la richesse est l’ensemble des biens matériels d’abord mais aussi des
services nécessaires à l’existence voire au bien-être de l’homme. Autrement dit, est richesse tout
ce qui permet de satisfaire un besoin
La science des échanges : une opération est dite économique lorsqu’il y a passage ou transfert
de biens entre les hommes. Et comme le transfert le plus élémentaire est celui suppose la
présence de 2 hommes, on dit que c’est un acte dichotomique : il y a la main qui reçoit et la
main qui donne (une entrée et une sortie, un débit eu crédit). De ce fait, un acte gratuit ne
rentre pas dans l’objet de la science économique.
La science des choix efficaces : les besoins humains sont illimités alors que les moyens pour les
satisfaire sont limités, c’est la notion de la rareté.
Il peut arriver que les moyens soient suffisants parfois même abondants. Dans ce cas, l’homme
est amené à faire des choix, d’où la notion d’ajustement ou d’adaptation. En effet, les biens ne
sont pas là où il y a besoin ni quand il y a besoin. L’ajustement des moyens consiste donc à :
les produire s’ils sont insuffisants ;
les réduire s’ils sont abondants ;
3
II-L’ACTIVITE ECONOMIQUE :
a-Les besoins
a-1 : Définition
Un bien est une sensation de manque ou de privation ressentie par l’être humain et qu’il doit nécessairement
satisfaire.
a-2 : Classification
Exemple : une personne a faim et dispose de 3 manières pour satisfaire son besoin :
dévorer la viande cuit avec les ongles, les mains et les dents
manger de la viande cuite avec les légumes avec sa famille
manger de la viande cuite avec un couteau et une fourchette dans un restaurant chic
On distingue entre :
*besoins physiologiques : (ou primaires) ce sont des besoins essentiels et indispensables à la survie des
individus. A défaut de satisfaction de ces besoins, il n’y aura pas de vie humaine, exemple : respirer, se
nourrir, se vêtir …
*besoins sociaux : (ou secondaires ou psychologiques) ce sont des besoins nécessaires mais non
indispensables à la survie humaine. Exemple : se cultiver, se déplacer
*besoins de confort : (ou tertiaires) il s’agit des besoins relatifs au luxe, au superflu (dont peut se passer),
exemple : acheter des bijoux, faire le tour du monde, visiter la lune …
4
Classification de MASLOW
Besoin d’utiliser
toutes ses
capacités, de se
surpasser, de
développer ses Ecrire un livre,
5
compétences et réaliser une
ses performance
connaissances sportive, réaliser
personnelles… Besoins une invention
C’est le besoin d’estime scientifique …
d’effectuer 4
l’activité que l’on 5
peut faire le
Besoins
mieux et qu’on
d’appartenance
aime
Besoin d’être
3 besoin de
reconnu, estimé considération, de
par soi et par les respect
autres. Besoins de sécurité Etre DG d’une
Avoir un rôle 2 banque, être
social, dirigeant d’une
commander, association,
exercer une devenir un
Besoins physiologiques
fonction ministre …
1
privilégié 4
Vouloir
appartenir à un S’affilier à une
groupe social association, à un
(tribu, syndicat, à un
association, club parti…
…) de s’y
identifier et de se
comporter à 3
l’image de ce
groupe
5
Besoin d’être la sécurité de
protégé l’emploi, la
moralement et stabilité familiale,
physiquement Besoins primaires liés à la nécessité de survivre la santé, être pris
Leur réalisation garantit l’existence physique de l’homme se nourrir, se loger, se en charge pour les
2 soigner, se vêtir, se reposer handicapés …
1 2
Remarque : ces besoins doivent être satisfaits successivement, c’est-à-dire qu’un individu ne cherchera à
satisfaire ses besoins « supérieurs » (accomplissement par exemple) que s’il peut satisfaire ses besoins inférieurs
(physiologiques).
b-Les biens
b-1 : Définition
Un bien est tout moyen utile permettant de satisfaire un besoin, exemple : pain, eau, voiture, vêtements …
b-2 : Classification
Biens matériels : ce sont des biens stockables et qui ont une existence physique : montre, livre …
Biens immatériels : (ou services) ce sont des biens non stockable et qui n’ont pas d’existence
physique, exemple : coupe de cheveux, transport, enseignement …
Biens marchands : ce sont des biens qui s’échangent sur le marché en contrepartie d’un prix
Biens non marchands : ce sont des biens et services fournis gratuitement ou quasi-gratuitement,
exemple : services rendus par l’Etat, services rendus par les associations …
Selon l’usage :
Biens de consommation :(ou directs) ce sont des biens qui permettent de satisfaire directement et
immédiatement les besoins humains.
Un bien de consommation peut être :
Un bien durable : dont la consommation s’étend sur une période assez longue (voiture, TV .. )
Un bien semi-durable : qui se dégrade par une utilisation régulière à une vitesse moyenne
(vêtements, jouets …)
Un bien non durable : qui disparaît immédiatement au moment de son usage (pomme, jus …)
Biens de production (ou indirects) : ce sont des biens qui ne servent qu’indirectement à satisfaire les
besoins humains en permettant de produire d’autres biens, exemple : machines,
tracteurs …
Biens complémentaires : ce sont des biens qui se complètent et sont difficiles à séparer, exemple :
voiture et carburant, sucre et thé …
Biens substituables (ou concurrents) : ce sont des biens qui satisfont le même besoin, l’un peut
remplacer l’autre, exemple : beurre et huile, bicyclette et voiture …
Un bien brut : Est un bien qui n’a pas été encore transformé, Exemple : coton, fer, pétrole, blé,…
Un bien semi-fini : Est un bien qui a été partiellement transformé et qui le sera encore, Exemple : fil de
coton, barre de fer, caoutchouc, farine,…
Un bien fini : Est un bien qui a été transformé et qui ne va plus l’être. Exemple : vêtements, voiture,
pneu, pain,…
7
Biens individuels : c’est un bien qui a fait l’objet d’une consommation individuelle, exemple : journal,
film sur CD, voiture
Biens collectifs : c’est un bien ayant fait l’objet d’une satisfaction collective, d’une consommation
collective, exemple : transport public, restaurant, cinéma …
c-Relation besoin-bien
Lorsqu’un individu achète un bien (un téléviseur par exemple) c’est en fonction de son utilité, de sa valeur
d’usage. Par contre, le fabricant ou le vendeur est davantage intéressé par le prix c’est-à-dire par la valeur
d’échange.
La valeur d’un bien dépend de son utilité et de sa rareté. La satisfaction du besoin diminue avec la
consommation du bien : plus on mange, plus l’appétit diminue et par conséquent le besoin diminue.
Par ailleurs, les besoins se renouvellent à des cycles différents suivant la nature du bien :
cycle très court : c’est le cas essentiellement des produits alimentaires, la faim par exemple se
renouvellent régulièrement ;
cycle plus ou moins long : c’est le cas des biens d’équipement (selon les revenus et les nouveautés
technologiques)
EXERCICES DE SYNTHESE :
Exercice 1 :
Manger, s’affilier à un parti, une table achetée, un téléviseur Sony, se loger, l’air naturel, appareil de l’air
oxygéné, l’eau de la mer, la lumière solaire, se comporter comme des bourgeois, se soigner, se reposer, avoir un
emploi stable, avoir un emploi bien rémunéré, une coupe de cheveu dans un salon de coiffure, un voyage au
bord d’un bateau de la COMANAV, un cours dans un lycée public, écrire et diffuser un livre au grand public,
inventer un nouvel appareil, passer un nuit dans un hôtel.
8
Communiquer
Respirer
Faire du sport
Avoir des
informations
Se protéger du
froid
9
III-Les agents économiques :
Document :
La société Maroc modis est installée à Fès, elle est spécialisée dans la confection de vêtements pour femmes.
Cette entreprise a progressivement étendu son activité aux vêtements pour enfants.
L'approvisionnement en coton est effectué auprès des cultivateurs de la région. Les autres matières et fournitures
qui ne sont pas fabriquées sur place sont fournies par plusieurs entreprises de la région .
La fabrication est artisanale et le nombre de personnes employées est relativement faible.
Les produits de Maroc modis sont diffusés au Maroc et à l'étranger. Trois agents commerciaux visitent les
clients sur le territoire national. Deux autres personnes sont chargées des relations avec les partenaires étrangers
notamment Français, Belges et Asiatiques.
Pour financer ses investissements, l'entreprise fait appel à la Banque Populaire. Par ailleurs, elle est assurée
auprès de la compagnie RMA-Elwatania contre les incendies et les accidents de travail.
Le service administratif est géré par Mme Meryem amine. Elle se charge de l’élaboration de certains documents,
notamment ceux qui mettent l'entreprise en relation avec la CNSS et l'assurance.
La famille Amine est très connue à FES Mr Amine, l'époux de Meryem, salarié de la société est chargé
notamment des ventes à l'étranger. Il est aussi membre du conseil communal et préside une association qui
s'occupe du tourisme de montagnes. Association qui reçoit des subventions de la ville.
Le fils aîné, Ali Amine, célibataire âgé de 27 ans, vient de s'installer comme pharmacien (entreprise
individuelle) au cœur de la ville.
La sœur de Ali, Souad Amine, enseigne depuis un an les Sicences naturelles au lycée SIJILMASSA. Elle est
mariée à Fouad SLIMANI, mère d'un enfant et membre de la section syndicale (CDT) de son établissement scolaire.
Source : Texte confectionné
TAF:
- Recenser les acteurs économiques mentionnés dans le texte
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
.
………………………………………………………………………………………………………
.
- Donner quelques exemples d'opérations de production et de consommation effectuées
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
- Enumérer les revenus engendrés
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
10
Exploitation :
C.N.S.S.
Association → production → services gratuits → administrations privées
Syndicat aux adhérents
Un agent économique
Remarque :
En comptabilité nationale, un agent économique est appelé unité institutionnelle. L’ensemble des unités
institutionnelles exerçant la même fonction principale et utilisant pour cela des ressources principales
identiques est appelé secteur institutionnel.
2-Classification
En économie, on distingue 5 agents économiques :
Les ménages ;
Les entreprises ;
Les sociétés financières ;
Les administrations ;
Le reste du monde ou l’extérieur.
11
2-a : Les ménages :
La fonction principale des ménages est de consommer des biens et services. Cependant, ils peuvent participer
directement ou indirectement à la production.
Elles ont pour activité principale la production de biens et services marchands et non financiers. Elles exercent
leur activité dans le secteur agricole, industriel ou celui des services. Certaines sont privées, d’autres
appartiennent totalement ou partiellement à l’Etat.
Ce sont des sociétés qui fournissent des services financiers marchands. On distingue entre :
- les institutions de crédit fournissant des services d’intermédiation financière (banques, sociétés de
crédit) ;
- les sociétés d’assurance qui assurent les biens et les personnes contre les risques
Une administration est tout organisme qui accomplit des tâches d’intérêt général sans but lucratif.
Fonction principale Ressources principales Décomposition Quelques exemples
- Produire des biens - Adm. Pub centrale État
non marchands
destinés à la Cotisations ; Communes,
Administrations
12
2-e : Le reste du monde (ou l’extérieur) :
L’économie nationale entretient des relations nombreuses avec l’étranger. Ainsi, un 5 ème agent fictif a été créé
« reste du monde » pour retracer l’ensemble de ces relations :
relations commerciales : exportations et importations ;
relations financières : investissements ;
relations monétaires : prêts et remboursements
Remarque :
Dans le cadre de la comptabilité nationale, les agents économiques sont groupés en catégories homogènes, selon
leur activité économique dominante et la nature de leurs ressources principales. Ces catégories sont appelées
secteurs institutionnels. Il en existe cinq :
Les ménages – y compris les entreprises individuelles – qui consomment, épargnent et,
éventuellement, produisent et (e) les institutions sans but lucratif au service des ménages
– I.S.B.L.M. – (secteur associatif, syndicat, ...)
Les sociétés non financières : qui produisent et vendent des produits non financiers
Les administrations publiques qui produisent des services non-marchands ou qui effectuent des
opérations de redistribution du revenu national, et dont les ressources proviennent de la fiscalité et
des cotisations sociales, elles incluent donc les organismes de sécurité sociale
Le reste du monde qui ne constitue pas un véritable secteur institutionnel mais qui regroupe les
relations des agents nationaux avec l’étranger
Application :
Agents économiques Catégories d’agents économiques ou Secteurs institutionnels
Ou Ménages Sociétés non Sociétés Administrations extérieur
Unités institutionnelles (et les IPSBLM) financières financières publiques
Elèves internes du lycée
technique
Famille du directeur
Célibataire
Préfecture de police
Banque Populaire
Centrale laitière
Association BAYTI
Syndicat
MC Donald
CNSS-CIMR
Parti politique
Renault
AXA - Assurance
13
Commune urbaine
Téléboutique SKY
14
IV-Les opérations économiques :
Exemple :
Soit la liste des opérations économiques suivante :
Manger Vendre du blé Acheter des matières 1ères Placer l’argent en
banque
Payer le loyer Emprunter Percevoir des intérêts percevoir le salaire
1-Définition
Une opération est dite économique lorsqu’elle est réalisée par des agents économiques cherchant à atteindre un
objectif économique précis (consommer, produire, …)
Ce sont des opérations d’allocation de revenus aux agents économiques par d’autres agents : salaires, intérêts,
loyers, profits, …
15
ont dépensé plus que leurs ressources se sont endettés. Donc, les opérations financières nous décrivent la façon
dont est réalisé la compensation entre capacité et besoin de financement
Texte adapté
Le plus souvent, un échange économique entre 2 agents donne naissance à deux flux de sens opposés :
Un flux réel : il s’agit des flux de biens et services, ils sont mesurés par des quantités physiques
(litres, Kg, tonnes, …)
Un flux monétaire : il s’agit de flux de monnaie qui sont, le plus souvent, la contrepartie de flux
réels. Ils sont évalués en DH
Application :
Nature de flux Exemple
Réel – réel
Réel – monétaire
Monétaire - monétaire
C.I.H.
16
Document 2 :
Clients
Supermarché
1-Définition
Un circuit économique est une représentation schématique des flux qui s'établissent entre les agents par
l'intermédiaire des opérations qui les lient.
Ménages Entreprises
Banques
Agents non financiers
Exercice 1 :
Relier chaque agent économique avec les opérations qu’il effectue (utiliser les codes) :
17
Exercice 2 :
Non marchand
De production
économique
immatériel
Marchand
individuel
Semi-fini
matériel
collectif
Brut
Fini
BIENS
18
Partie II : Les mécanismes de la production et de la répartition.
Introduction :
La production se définit comme l’activité économique qui consiste à créer des biens et services
destinés à la vente sur le marché et visant à satisfaire des besoins individuels et collectifs.
L’activité productive se réalise à l’aide des facteurs de production à travers une combinaison technique
La société « Huileries du Sud » est spécialisée dans la production de l’huile d’olive et des huiles
Elle dispose de deux compartiments de production : l’un pour le traitement de l’huile d’olive et
Elle emploie 100 salariés, dont 40 à contrats à durée indéterminée (CDI) et 60 saisonniers.
qualification.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………….
2. Quels sont les moyens utilisés par cette entreprise pour effectuer sa production ?
19
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
B. Définition.
Les facteurs de production sont toutes les ressources économiques qui entrent dans la fabrication d’un
produit. Ils correspondent à l’ensemble des moyens utilisés par l’entreprise pour produire.
C. Classification.
les facteurs liés aux ressources naturelles (eau, pétrole…) appelés facteur naturel ;
les facteurs liés aux ressources humaines (main d’œuvre) appelés facteur travail ;
les facteurs liés aux ressources matérielles (machines, constructions…) appelés facteur capital
1. Facteur naturel
a) Exemple
Pour le cas du Maroc, phosphate, mines, forêts, ressources de la mer (poissons), etc.
b) Définition
Le facteur naturel comprend les ressources naturelles ou le potentiel naturel d’un pays (le Maroc par
exemple).
a. Définition.
Le facteur travail correspond à l’ensemble des activités intellectuelles, et manuelles, organisées par les
hommes pour produire des biens et des services. Ces activités font l’objet d’une rémunération.
20
b- Types de travail
On distingue plusieurs types de travail :
Le travail d’exécution qui consiste à exécuter une tache déterminée.
Le travail d’organisation et de direction : c’est le travail effectué généralement par les chefs de
services, les directeurs, les contre maîtres, etc.
Le travail indépendant : ce type de travail est exécuté en dehors de liens de subordination
professionnelle (ex : Avocat, médecin, coiffeur, etc.)
Le travail salarié : C’est le travail accompli dans un cadre de subordination professionnelle.
Le travail manuel : C’est le travail qui fait appel à un effort physique plutôt qu’à l’effort
intellectuel.
Le travail intellectuel : il s’agit du travail dont l’objet consiste dans une production intellectuelle
(ex : travail de recherche ou de conception….).
Taux de chômage : C’est le rapport entre la population active occupée et la population active
totale ; il est exprimé aussi en pourcentage. Ainsi,
21
Taux de chômage = Population active occupée * 100
Population active totale
Cette approche s’intéresse à la qualité du travail disponible sur le marché national. La qualité du
travail se mesure par plusieurs indicateurs tels que le niveau d’alphabétisation, le degré et la nature de
3-Facteur capital.
a- Définition.
Le facteur capital est un facteur de production qui représente l’ensemble des biens et services
nécessaires à la production.
b-Types de capital
Le capital est constitué de deux composantes :
Capital fixe : biens de production durables qui sont utilisés pour plusieurs productions et durent
Il y a aussi le capital financier qui correspond à l’argent permettant le financement d’une activité
(achat des locaux ou des stocks par exemple), ainsi que le capital humain qui désigne les capacités
intellectuelles et professionnelles d’un individu, capacités propres à lui assurer des revenus
monétaires futurs.
Introduction :
Dans la théorie néo-classique, le producteur est censé se comporter d’une façon rationnelle afin de
choisir la combinaison optimale des facteurs de production réduits à deux facteurs (le travail T et le
La combinaison des facteurs de production donne lieu à une fonction appelée fonction de production.
22
A. Fonction de production
Exemple
Soit une entreprise qui veut savoir la relation qui existe entre les facteurs de production (combinaison
K T 1 2 3 4 5
1 4 6 8 10 12
2 6 8 10 12 14
3 8 10 12 14 16
4 10 12 14 16 18
5 12 14 16 18 20
Données :
Définition.
La fonction de production est une fonction qui fait correspondre à chaque combinaison de travail et
Productivité
a. Exemple
Dans un atelier de confection, dix ouvriers travaillant sur 5 machines, produisent 200 chemises par
deux jours (16 heures).
T.A.F : Calculer la productivité du travail et celle du capital.
Corrigé Nous avons,
Productivité Production totale Productivité Qté de Production
physique du travail = Ou physique du travail =
Nombre d’ouvriers Qté du facteur W
23
Ainsi,
Productivité 200
physique du travail = = 20 chemises par ouvrier
10
Productivité 200
physique du capital = = 40 chemises par machine
5
Remarque : Pour établir des comparaisons, on préfère utiliser la productivité en valeur dans laquelle
la production est mesurée en valeur, c’est-à-dire en termes monétaires et non plus en termes
physiques (quantité produite).
Valeur de Production
Productivité du travail en valeur
=
Qté du facteur W
Valeur de Production
Productivité du capital en valeur
=
Qté du facteur K
b. Définition :
La productivité est la capacité d’un ouvrier ou d’une machine à produire et donc à contribuer au
rendement de l’entreprise. Elle est mesurée par le rapport de la quantité produite à la quantité du
facteur utilisé. On distingue entre :
La productivité moyenne (PM) : c’est la production obtenue par unité de travail, elle se définit par
le rapport entre la production totale et la quantité du facteur travail utilisé, câd
PM = PT / L.
La productivité marginale (Pm) : Elle correspond au supplément de production obtenu grâce à
l’utilisation d’une unité supplémentaire de facteur travail utilisé.
Nbre d’ouvriers 1 2 3 4 5 6 7 8 9
PT 30 70 120 160 185 198 203 203 198
24
PM=PT/L 30 35 40 40 37 33 29 27,37 22
Pm - 40 50 40 25 13 5 0 -7
2- La représentation graphique :
250
200
p ro d u c t io n
150
PT
100 PM=PT/L
Pm
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
-50
nbre d'ouvrier s
3-Commentaire
En se basant sur le point d’inflexion de la courbe de production totale qui correspond au point
d’intersection des deux courbes de productivité moyenne et marginale, on remarque qu’à partir du
5ème travailleur, la productivité marginale devient inférieure à la PM et plus le nombre de salariés
augmente plus la productivité marginale diminue jusqu’à ce qu’elle devienne nulle puis négative . La
loi qui montre que si l’on augmente régulièrement le facteur travail tandis que le facteur capital reste
fixe, la production marginale due à l’accroissement du facteur variable (ici le travail) diminue
progressivement, est connue sous le nom de la loi des rendements décroissants ou variable
a. Définition :
La loi des rendements décroissants ou variables correspond à la baisse de la productivité marginale
du facteur variable.
D. Fonction de production à deux facteurs variables ou à LT
1. Isoquant ou combinaison technique
a. Exemple :
Reprenant l’exemple de A, a. pour réaliser une production de 10 milles dh, l’entreprise peut utiliser
différentes combinaisons possibles
25
Volume de production en milliers
Capital K Travail L
T.A.F : de dh Représenter
graphiquement 10 5 0 les données du
tableau ci- 10 4 1 dessus
10 3 2
10 2 3
10 1 4
10 0 5
6
5
c a p it a l ( K )
3 Travail L
0
0 2 4 6
tr avail (L)
Conclusion :
La courbe joignant (unissant) tous les points montre que les différentes combinaisons possibles
permettent d’obtenir le même niveau de production. Cette courbe est connues sous les noms suivants :
Isoquant, isoproduit ou courbe d’indifférence du producteur.
b. Définition
L’isoquant est la courbe des combinaisons qui permettent de générer (obtenir) le même niveau de
production.
Remarque : les isoquants sont parallèles les uns aux autres et sont convexes par rapport aux axes.
2. Isocoût ou combinaison économique
a. Exemple
Reprenant le même exemple et supposons qu’ une unité de facteur K est égale à 900 dh et une unité de
facteur L coûte 700 dh.
T.A.F : Trouver la combinaison la moins chère.
Corrigé
Production en
K L Prix du K x Nbre d’unités Prix du L x Nbre d’unités CTG
milliers de dh
10 5 0 (5 x 900) = 4500 (0 x 700) = 0 4 500
10 4 1 (4 x 900) = 3600 (1 x 700) = 700 4 300
10 3 2 (3 x 900) = 2700 (2 x 700) = 1 400 4 100
10 2 3 (2 x 900) = 1800 (3 x 700) = 2 100 3 900
10 1 4 (1 x 900) = 900 (4 x 700) = 2 800 3 700
10 0 5 (0 x 900) = 0 (5 x 700) = 3 500 3 500
26
D’après le tableau ci-dessus, la combinaison la moins chère est celle dont le coût est égal à 3 500 dh
câd K = 0 et L = 5
Donc, cette équation peut s’écrire comme suit : 900 K + 700 L = CTG. Cette équation est appelée
équation d’Isocoût
Q : Trouver d’autres combinaisons (K, L) dont le coût reste le même câd CTG = 3 500.
Q : Représenter les combinaisons obtenues dans un graphique, quelle est la forme de la courbe obtenue ?
Capital K 0 3,88 3,11
Travail L 5 0 1
la droite du budge t
5
C a p it a l ( K )
0
0 1 2 3 4 5
Tr avail (L)
b. Définition :
L’Isocoût est la droite du budget qui représente l’ensemble de combinaisons de facteurs générant le
même coût de production.
3. Combinaison optimale
a. Définition
Une fois que le producteur fixe le niveau de production voulu, différentes combinaisons de facteurs
sont possibles pour réaliser ce niveau de production. Etant donné que le producteur se comporte
rationnellement, il va choisir la combinaison la moins chère, c’est-à-dire la combinaison dite optimale.
Cette dernière correspond au point de tangence de la droite du budget à la courbe d’indifférence du
producteur (Isoquant)
b. Représentation graphique
Exemple :
En reprenant toujours le même exemple,
1. Représenter sur le même graphique la droite du budget et la courbe d’Isoquant ;
2. En déduire la combinaison optimale.
27
6
c a p it a l ( K )
4
droite du budget
3
Is oquant
2
0
0 2 4 6
Tr avail (L)
Introduction :
Dans une économie, l’activité productive des entreprises et des administrations donne naissance à la
création des biens et des services et conduit à la création de richesses (mesurée par le PIB). Mais, en
même temps, elle permet la distribution des revenus aux agents économiques qui ont participé,
directement ou indirectement, à la production. La répartition des revenus est donc consécutive à la
production. Ainsi, on peut tracer le schéma suivant :
Production Revenu
Au niveau macro-économique, la valeur de la production (P) est égale aux revenus distribués (R). On a
donc, P=R
Dans ce chapitre, nous allons essayer de répondre aux deux questions suivantes :
- Quels sont les différents types de revenus issus de l’opération de production ?
- Comment se répartit-elle la richesse créée entre les agents économiques ?
28
Section 1 : Les revenus
A. Exemple (corrigé de l’exemple page 64)
Montant Répartition primaire Répartition secondaire
Titulaire du revenu
en dh Nature de revenu contrepartie Nature de revenu contrepartie
Le père 7 500 Traitement Travail - -
Profit ou revenu Travail et
La mère 6 500 - -
mixte capital
capital
Le père et la mère 520 Intérêt - -
financier
Capital
Le père 1 500 Loyer - -
immobilier
Capital
La mère 4 000 Loyer - -
foncier
Bourse sans
La fille 500 - -
(transfert) contrepartie
pension de Cotisations
Le grand-père 3 500 - -
retraite sociales
Allocations Cotisations
Le père 300 - -
familiales sociales
Total des revenus 24 320 dh
A- Définition du revenu.
Le revenu se définit comme un ensemble de ressources perçues par un agent économique (ici un
ménage), au terme d’une période donnée, soit en contrepartie d’une contribution directe à l’activité
productive (dépense de travail, avance du capital ou les deux à la fois), soit sans contrepartie directe
(ex : bourses étudiants/élèves, pensions de retraite, etc.…).
B- Distinction des revenus.
Les revenus des agents économiques sont issus de deux répartitions :
- La répartition primaire est la répartition de la valeur ajoutée réalisée à travers le marché et qui donne naissance
aux revenus primaires ;
- La répartition secondaire est celle qui est opérée par l'Etat et les organismes de protection sociale appelée la
redistribution, conduisant à la formation des revenus de transferts.
Les revenus primaires sont ceux qui sont perçus en contrepartie d’une contribution directe à la production.
On compte deux types de revenus primaires : les revenus d’activité ou revenus du travail (salaires, excédent
brut d’exploitation de l’entrepreneur) et les revenus de la propriété ou revenus du capital
(Revenus des placements financiers, les loyers...).
Schéma récapitulatif :
Répartition Revenus du travail
Revenus primaires
Revenus du capital
Revenus des AE
Revenus de transferts
29
Redistribution
Salaire net = Salaire Brut Global (SBG) – les retenues sur salaire
30
1.3. Salaire nominal et le salaire réel
a. Exemple.
Salaire journalier Variation en Prix d’un kg de Variation Quantité achetée
Année
en dh % poulet en dh en % de poulet en kg
1985 70 - 30 dh - …………………
1995 90 …………… 20 dh ………… …………………
2005 120 …………… 13 dh …..…….. ………………….
b. Conclusion.
- Le salaire nominal (SR) correspond au nombre d’unités monétaires que perçoit un salarié.
- Le salaire réel (SR) ou le pouvoir d’achat : Il correspond à la quantité de biens et services que le salaire
nominal permet d’acquérir (se procurer).
1.4. Les déterminants du salaire.
Le salaire dépend de plusieurs facteurs parmi les quels on peut citer les suivants :
a. La situation du marché du travail : Le salaire est théoriquement fixé sur le marché du travail en
fonction de l'offre et de la demande de travail.
b. Les compétences personnelles : La formation et la qualification, l’âge et l’ancienneté, les qualités
personnelles sont des éléments de base pour la fixation du salaire.
c. L’intervention des pouvoirs publics : L’Etat intervient non seulement pour organiser les relations de travail
entre les salariés et les employeurs (code de travail et conventions collectives), mais aussi pour fixer un
salaire minimum en deçà duquel le salarié ne peut être rémunéré. Au Maroc par exemple, on relève :
- Le Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) : C’est le salaire journalier pratiqué dans l’agriculture ;
- Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) : C’est le salaire horaire pratiqué dans le
commerce, industrie et les professions libérales.
d. L’action syndical : Les syndicats disposent de moyens de pression, notamment la grève, pour
défendre les intérêts de leurs adhérés (les salariés en général).
Remarque : Il est à noter que le salaire, qui rémunère le facteur travail, peut prendre divers noms :
Traitement pour les fonctionnaires, appointements pour les employés, gages pour les gens de maison, etc.
2. Les revenus non salariaux ou revenus mixtes.
Les non-salariés qui travaillent pour leur propre compte ne disposent pas d'un revenu aussi régulier que les
salariés. Dans cette catégorie de revenus, on distingue principalement :
- les bénéfices : Ils sont tirés des activités artisanales, agricoles, industrielles ou commerciales.
Les activités de ces entrepreneurs entraînent des coûts et génèrent des recettes. Le profit devient leur revenu
lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses.
- les honoraires : Ce sont les revenus des professions libérales : médecins, avocats, notaires,
Architectes...
B. Les revenus de la propriété ou du capital.
Certains parlent de loyer, de rente, d’intérêt ……comme des revenus du capital ;
D’autres, parlent, dans ce cas de revenus du patrimoine :
*patrimoine immobilier et foncier : rente, loyer, fermage ;
* patrimoine financier : dividende, intérêt ;
31
*Des plus values de spéculation en cas de cession des éléments du patrimoine
La redistribution correspond à l’action de l’Etat et des organismes de protection sociale (CNSS, CIMR,
Mutuel, etc.…) qui consiste dans un premier temps à prélever des impôts et des cotisations sociales afin de
verser en second temps des prestations sociales.
Si la répartition primaire des revenus est fondée sur la contribution directe à l’acte de production, la
redistribution est en revanche fondée sur des principes d’humanité, d’assistance, de solidarité et de
mutualisation.
La redistribution a pour but de réduire les inégalités sociales et de prévenir les risques professionnels.
La répartition primaire des revenus se traduit par l’apparition d’inégalités, tant en terme de salaire que de
patrimoine.
Les salaires correspondent à des flux monétaires qui sont versés mensuellement par les entreprises aux salariés.
Ils varient d’un salarié à un autre en fonction de différents critères :
La CSP : ce sont les cadres qui ont les salaires les plus élevés.
La qualification et la formation : plus la qualification est élevée et recherchée par les entreprises, plus les
salaires sont élevés.
L’âge et l’ancienneté : Les salaires augmentent en général avec l’âge et l’ancienneté du salarié.
Le sexe : malgré les lois, les femmes perçoivent encore des salaires inférieurs à ceux des hommes, dans le
secteur privé.
La taille de l’entreprise : chez les petites entreprises, les salaires sont les plus faibles.
Le secteur d’activité.
2. Les inégalités du patrimoine.
Les inégalités de patrimoine sont plus importantes que les inégalités de salaire. Ceci est lié en partie au fait
qu’une partie du patrimoine est constitué par le patrimoine professionnel. En conséquence, les salariés ont un
patrimoine en général inférieur à celui des non-salariés (professions libérales, artisans, commerçants, chefs
d’entreprise)
32
B. La pauvreté et la précarité
Les inégalités conduisent parfois à l’exclusion terme de plus en plus utilisé et associé à deux autres : La
pauvreté et la précarité.
La pauvreté peut se définir comme une situation dans laquelle les besoins élémentaires ne sont pas fournis ou
dans laquelle le revenu est inférieur à au moins 50% du revenu moyen. On parle de seuil de pauvreté.
La précarité est liée à la difficulté de se maintenir au dessus du seuil de pauvreté pour des raisons diverses
(instabilité de l’emploi, problèmes de santé, dissociation de la famille…).
Elle est dite « horizontale » lorsqu’elle cherche à maintenir les ressources des individus atteints par des risques
(maladie, chômage par exemple). Cette forme de redistribution est assurée par les organismes de protection
sociales qui prélèvent des cotisations sociales et versent en contrepartie des prestations sociales (allocations
familiales, pensions de retraite, etc.).
Elle est dite « verticale » lorsqu’elle cherche à réduire les inégalités sociales. Cette forme de redistribution est
assurée par L’Etat et les collectivités locales qui prélèvent une partie des revenus des ménages sous forme
d’impôts et présentent à ces derniers des prestations sociales et des services non marchands (Bourses,
enseignement, éclairage, routes, etc.).
D. Les instruments de la redistribution.
1. La notion des prélèvements obligatoires.
Les prélèvements obligatoires représentent l’ensemble des prélèvements opérés par les organismes participant à
la redistribution des revenus.
Prélèvements obligatoires = Impôts + Cotisations sociales
Les revenus de transfert sont constitués par l’ensemble de prestations sociales versées aux ménages par les
organismes sociaux en contrepartie des cotisations sociales prélevées.
Les revenus primaires des ménages sont fortement altérés par les effets de la redistribution des revenus. Un
ménage ne doit donc pas estimer son revenu en fonction du revenu primaire, mais en fonction de son revenu
réel, c’est à dire, son revenu disponible brut après redistribution.
33
Ou :
Revenu disponible brut = Revenu primaire – Impôts – Cotisations sociales + Prestations sociales
1970 1980 1995 1999
Revenu primaire 592.3 2 159.6 5 731.7 6 530.0
Impôts sur le Revenu - 37.3 - 198.4 - 498.7 - 835.8
Cotisations sociales - 123.2 - 591.8 - 1 754.0 - 1821.8
Prestations sociales + 130.9 + 596.1 + 1 593.4 + 1 808.8
Revenu disponible 562.7 1 965.5 5 072.5 5 681.0
34
Partie III : Les emplois ou les utilisations du revenu
Chapitre 1 : Définition de la consommation
Type Définition Exemple
Consommation C’est l’usage d’un bien ou d’un service pour satisfaire - Manger un produit alimentaire (une
finale directement un besoin. C’est le fait des ménages. pomme par exemple).
Consommation C’est l’usage d’un bien pour produire d’autres biens et services. - consommation des matières premières. de
intermédiaire Elle est le fait des E/ses. l’énergie
Consommation C’est l’usage des biens et des services qui s’échangent sur un - Achat des produits électroménagers.
marchande / marché à un prix dépassant le coût de revient - Achat d’une automobile.
Consommation Il s’agit essentiellement des services obtenus gratuitement ou - Enseignement public.
non marchande pour un prix inférieure au coût de revient. - Transport public
Elle désigne la consommation des biens collectifs,
Consommation - Etudier dans lycée public.
c’est-à-dire, des biens qui peuvent être consommés en même
collective - Se soigner dans un hôpital public
temps par plusieurs consommateurs
Consommation C’est la consommation des biens marchands susceptibles d’être - L’acquisition et l’utilisation d’une moto par
individuelle appropriés par un seul individu contre un prix. un individu.
Application
Exemple : Le tableau ci-dessus présente l’affectation du budget mensuel d’un cadre et d’un ouvrier pour le mois
de Décembre 2005.
2. Sachant que le revenu mensuel de Mr JOUAHRI est de 15 000 dhs et celui de Mr TAHRI est de 4 800 dhs,
36
Chapitre II : L’évolution de la consommation des ménages
1. les facteurs explicatifs de l’évolution.
L’apparition de
La baisse du prix
La croissance du nouveaux besoins et Les changements
relatif de certains
revenu de nouveaux démographiques
produits
produits
Lorsque le revenu Lorsque le prix d’un Le progrès Le volume de la
des ménages produit devient technique, la structure de la
augmente, leur moins cher publicité, consommation des
consommation (relativement aux l’accroissement du individus varie selon
augmente et la autres produits) ; la revenu ménages leur âge ou leur sexe.
nature de la consommation a conduit à La structure
consommation tendance à se porter l’apparition démographique d’une
varie. sur ce produit. nouveaux besoins et population ainsi que
Ex : Lorsque les Ex : les ménages de nouveaux sa structure sociale
besoins primaires consomment produits. professionnelle
sont satisfaits, le d’avantage de viande Ex : La publicité d’un expliquent donc
supplément de lorsque son prix produit pousse les également, pour
revenu va permettre devient plus attractif. ménages à les partie, la structure de
de se consacrer des consommer. consommation.
loisirs. Ex : entre 15 et 25 ans
lorsqu’on est chez soi,
on consomme, en
moyenne, beaucoup
plus de plats cuisinés
que la moyenne de la
population.
c’est qu’en moyenne et la plupart du temps les hommes tendent à, accroître leur consommation à
37
mesure que leur revenu croît mais non d’une quantité ainsi grande que l’accroissement de leur
revenu.
b. Effet VEBLEN
Appelé aussi « effet de snobisme » ou paradoxe de VEBLEN, du non de l’économiste américain
(1857-1929), cet effet constitue une infirmation de la loi de l’offre et de la demande, selon laquelle la
demande diminue lorsque le prix augment. VEBLEN a montré à partir d’observation empirique que
certains produits, les produits de luxe, échappent à cette loi. Pour ceux-ci, la demande est d’autant plus
forte que le prix est élevé. Le « snobisme », l’effet de distinction, la recherche des consommations
c. Effet GIFFEN
Robert GIFFEN, économiste anglais, a observé qu’une hausse du prix du pain pouvait
que la capacité d’acheter d’autres produits diminue (notamment des produits alimentaires tels que les
Les consommateurs à revenu modeste réduisent alors leurs dépenses des produits alimentaires
plus nobles pour se rabattre sur la consommation des biens de première nécessité (pain, pomme de
Le paradoxe de GIFFEN ne se vérifie pas que pour les groupe sociaux à revenu faible. En effet, la
part des dépenses alimentaires dans le budget familial de ces ménages est élevée. Compte tenu d’un
revenu faible qui évolue peu ou pas, une augmentation des prix réduisent leur pouvoir d’achat.
Sensible à toute variation des prix, une augmentation des prix les obligent à réduire les dépenses des
autres produits alimentaires plus nobles afin de se procurer les biens de 1ère nécessité qui deviennent,
d. L’effet de Cliquet.
Effet énoncé par Duesenberry selon lequel, à court terme, la consommation ne baisse pas
lorsque le revenu diminue. Pour ne pas avoir à réduire leur consommation, certains ménages préfèrent
38
L’effet Cliquet s’exerce comme un effet mécanique qui empêche le retour en arrière. Les
ménages n’envisagent pas de faire des sacrifices au niveau de leur consommation en la réduisant et
pensent que la diminution du revenu n’est que temporaire. Leur comportement ne changera
A l’instar du producteur, le consommateur est supposé aussi raisonner et faire des calculs pour
mieux satisfaire ses besoins sous la contrainte de son budget. En effet, on considère que le consommateur
est un agent rationnel, càd :
Il poursuit l’objectif de maximisation de sa satisfaction, donc l’utilité qu’il retire des biens.
En même temps, il cherche à atteindre cet objectif en minimisant le coût.
Pour déterminer comment le consommateur peut obtenir le maximum de satisfaction au moyen de son
budget, deux moyens sont possibles : Une approche cardinale et une approche ordinale.
On entend par approche cardinale, celle qui suppose que le consommateur est capable d’attribuer
un chiffre déterminé à l’utilité que lui procure un bien(l’utilité peut être mesurée par une valeur). On
distingue entre l’utilité totale et l’utilité marginale.
∆U
Um(X) = (où le symbole ∆ signifie « la variation »)
∆X
39
2. L’équilibre du consommateur dans le cas d’un seul bien.
a. Exemple
Les niveaux d’utilité procurés par la consommation des pommes sont comme suit :
Nombre de pommes L’utilité totale (U) L’utilité marginale (Um)
consommées
1 6 …….
2 10 …….
3 12 ……
4 12 …….
5 10 …...
T.A.F :
1. Calculer l’utilité marginale (Um)
2. Représenter dans un même graphique U et Um
3. Lisez le graphique
Solution :
2.
3. On constate que :
L’utilité totale peut être divisée en 3 phases : dans la 1ère phase U augmente, elle devient stable dans la
2ème phase et elle décroît dans la 3ème phase.
L’utilité marginale est décroissante, elle signifie que la satisfaction éprouvée pour chaque pomme
supplémentaire est moins importante que pour la précédente.
Lorsque l’utilité totale atteint son maximum, l’utilité marginale est nulle.
Toutefois, un individu rationnel ne devrait pas parcourir sa consommation au-delà de saturation du
besoin.
40
Remarque :
La décroissance de Um est formulée par le psychologue allemand « GOSSEN » (en 1843). En effet ;
cette Um diminue progressivement et devient nul au point de satiété (saturation), on la qualifie souvent
« Loi de l’utilité décroissante ».
Le choix optimal (dans le cas où le bien est abondant) consiste à consommer le bien (X) jusqu’au point où
l’utilité totale atteint son maximum, càd jusqu’au l’utilité marginale soit nulle.
La condition d’équilibre du consommateur est : Um(X) = 0
Lorsque le consommateur est placé devant le choix entre plusieurs biens ayant des utilités
différentes, comment peut-il maximiser sa satisfaction à partir de son budget ? Autrement dit qu’elle est la
quantité qu’il doit choisir de chaque bien pour qu’il puisse atteindre le maximum de satisfaction à partir
de son budget ?
a. Exemple :
Mr SALAH a le choix pour son petit déjeuner, entre diverses combinaisons de consommation de petit pains
au chocolat (produit x) et de café au lait (produit y).
Le budget alloué à ce petit déjeuner est de 18 dhs pour un prix unique de 2dhs pour les deux produits.
Nombre de
petits pains 0 1 2 3 4 5 6
( pdt x)
Utilité totale
0 10 18 24 28 30 30
(U)
Utilité
… ……… …… ………. …….. ……. ……
marginale (Um)
…
Um(x)/px ……. …….. …….. ………. …….. ….
…..
Nombre de
tasses de café 0 1 2 3 4 5 6
(pdt y)
Utilité totale
0 12 23 32 39 43 43
(U)
41
Utilité ………
… …….. …….. ……. ……. ……
marginale (Um) …
Um(y)/py … …….. ……. …….. …….. …… …….
TAF :
1. calculer l’utilité marginale pour les deux produits et pour les différentes quantités.
2. Représenter graphiquement les utilités pour les deux produits.
3. Déterminer par le graphique et par le calcul l’équilibre de consommateur.
Solution :
1. Voir le tableau.
2. La représentation graphique
3. Dans le cas du prix unique, la combinaison optimale (l’équilibre du consommateur) est celle qui
assure l’égalité des utilités marginales.
Dans notre exemple (Um(x)= Um(y)= 4) ; l’équilibre est assuré par la consommation de 4 petits pains et
de 5 tasses de café.
Cette combinaison doit observer la contrainte budgétaire de consommateur. D’une manière générale la
contrainte budgétaire s’écrit comme suit :
R = x.Px + y.Py
Dans notre exemple ; la combinaison optimale est : 3 petits pains et 3 tasses de cafés.
Cette combinaison doit observer la contrainte budgétaire. Dans notre exemple :
pondérées des différents biens consommés consacrés à la consommation sont égales. Ceci compte tenu
43
4ème PARTIE : Outils de la statistique descriptive
Masse Horaire : 40 h (dont 4 h pour l’évaluation)
COMPETENCE RECHERCHEE :
44
Pouvoir calculer et interpréter 3- Les caractéristiques de dispersion
les caractéristiques de dispersion 3-1- L’étendue
3-2- L’intervalle inter quartile
3-3- L’écart absolu moyen 12 H
3-4- La variance
3-5- L’écart type
3-6- Le coefficient de variation
1. VOCABULAIRE STATISTIQUE..........................................................................................................46
1.1 DEFINITION ET OBJET DE LA STATISTIQUE.................................................................................................................46
1.2 TERMINOLOGIE DE BASE :..................................................................................................................................................47
1.3 ELABORATION DES STATISTIQUES :...............................................................................................................................49
2. LES TABLEAUX STATISTIQUES....................................................................................................... 51
2.1 Tableaux statistiques simples :............................................................................................................................................51
2.2 Tableaux statistiques à double entrée :............................................................................................................................56
3. LES CONSTRUCTIONS GRAPHIQUES.......................................................................................... 57
3.1 DIAGRAMME EN BATONS :.................................................................................................................................................58
3.2 Histogramme des fréquences :............................................................................................................................................60
3.3 Diagramme circulaire (ou camembert)..........................................................................................................................62
4. LES CARACTERISTIQUES DE POSITION......................................................................................66
4.1 Le mode........................................................................................................................................................................................66
4.1.1 - Calcul du mode : cas de la variable discrète:.......................................................................................................67
4.1.2 - Calcul du mode : cas de la variable continue :....................................................................................................67
4.2 La médiane ou moyenne de position................................................................................................................................70
4.2.1 Calcul de la médiane : Cas d’un caractère discret.................................................................................................70
4.2.2 Calcul de la médiane : Cas d’un caractère continue............................................................................................71
4.3 La moyenne arithmétique.....................................................................................................................................................75
4.3.1 Moyenne arithmétique simple :....................................................................................................................................75
45
4.3.2 Moyenne arithmétique pondérée :...............................................................................................................................75
5. LES CARACTERISTIQUES DE DISPERSION................................................................................80
5.1 L’étendue et quartiles :...........................................................................................................................................................81
5.1.1 - L’étendue:............................................................................................................................................................................81
5.1.2 – Les Quartiles :...................................................................................................................................................................81
5.2 Les écarts :...................................................................................................................................................................................84
5.2.1 l’écart absolu moyen :.......................................................................................................................................................84
5.3 Variance et écart-type :.........................................................................................................................................................85
6. LA CONCENTRATION........................................................................................................................ 87
6.1 Courbe de concentration.......................................................................................................................................................87
6.2 L’indice de concentration ou indice de GINI :..............................................................................................................89
46
1. VOCABULAIRE STATISTIQUE
La statistique descriptive est l’ensemble des techniques du statisticien pour décrire, numériquement
et / ou graphiquement, un ensemble de données.
Cela consiste à recueillir, organiser, résumer et analyser les données d’une enquête, d’une étude ou
d’une expérience. Le but est de synthétiser l’information contenue dans les données afin de prendre les
décisions qui s’imposent.
Les statistiques : Collection de données numériques et systématiques sur un sujet donné.
Situation Problème :
Une enquête menée auprès des 20 salariés d’une entreprise industrielle et concernant le nombre
d’enfants à charge, a donné les résultats suivants :
Travail à faire :
1. Déterminer :
a- La population étudiée ;
b- L’individu statistique,
c- La variable et son caractère.
2. Faire le dépouillement des observations dans le tableau ci-joint
47
L’ensemble des salariés, sur lesquels a portés l’étude, est appelé : Population statistique, l’univers ou le
référentiel.
Chaque salarié, élément de cette population, est un individu ou unité statistique ;
Les propriétés communes aux individus questionnés (ou observés) sont les caractères (nombre
d’enfant, salaire mensuel) ;
Chaque caractère pouvant présenter une modalité qui lui est spécifique (pour le nombre d’enfants : 1
2 3 4 5) ;
Feuille de dépouillement :
Caractère quantitatif : lorsque le caractère étudié est mesurable, c'est un caractère quantitatif ,
variable statistique au sens strict.
Exemples :
o Nombre d’enfants
o Chiffre d’affaires
o Age d’une population donnée
o Superficie
o Consommation des ménages
49
1.3 ELABORATION DES STATISTIQUES :
Situation-probleme :
Une enquête menée auprès de 20 salariés d’une entreprise industrielle, concernant le salaire mensuel a
donné les résultats suivants :
1)
a. La population : les employés d’une entreprise,
b. L’individu statistique : employé
c. Le caractère étudié : salaires des employés : caractère quantitatif continu,
50
2) Tableau de dépouillement :
51
2. LES TABLEAUX STATISTIQUES
Les résultats obtenus après dépouillement des observations sont présentés dans des tableaux appelés
également séries statistiques ou distributions statistiques.
Situation- problème
Une enquête menée sur l’ensemble des 20 salariés employés par entreprise industrielle, par le
moyen d’un questionnaire, concernant le nombre d’enfant à charge, a révélé les résultas suivants :
Nombre d’enfants : 5-4-6-3-2-0-1-6-4-3-1-0-1-5-4-6-3-2-6-4
Travail à faire :
1. Présenter dans un tableau les valeurs de la variable et les effectifs correspondants.
2. déterminer :
a- Le nombre de travailleurs ayant au plus 3 enfants ;
b- Le nombre de travailleurs ayant au moins 2 enfants ;
c- Le nombre de travailleurs ayant moins de 4 enfants ;
d- Le pourcentage des travailleurs ayant 3 enfants ;
3. Remplir le tableau suivant :
Totaux
52
Définitions :
L'effectif ou fréquence absolue notée (ni) est le nombre d’observation d'une même valeur prise par la
modalité du caractère.
La fréquence relative notée ( fi ) est le rapport de la fréquence absolues d'une valeur à l’effectif total (N).
Le cumul croissant est le total des effectifs jusqu’à X . Il permet de répondre à la question : Quel est le
nombre de travailleurs ayant au plus k enfants ?
Le cumul décroissant est le total des effectifs depuis x. Il permet de répondre à la question : Quel est le
nombre de travailleurs ayant au moins k enfants ?
Solution :
1) Construction du tableau :
a. la première colonne est réservée à l’inscription des valeurs prises par le caractère ou
valeurs de la variable : xi
b. La 2ème colonne est réservée aux effectifs correspondants désignés par ni.
c. La série statistique est l’ensemble des couples
d. L’effectif total N est la somme des effectifs :
0 2
1 3
2 2
3 3
4 4
5 2
6 4
Totaux 20
2)
53
d. Le % des travailleurs ayant moins de 3 enfants :
e. Tableau :
Nombre Effectifs Effectifs Fréquences pourcentage Fréquences Fréquences
Effectif ni
cumulés cumulés Cumulées Cumulées
d’enfants fi s
croissants décroissants croissantes décroissantes
0 2 2 20 0,1 10 0,1 1
1 3 5 18 0,15 15 0,25 0,9
2 2 7 15 0,1 10 0,35 0,75
3 3 10 13 0,15 15 0,5 0,65
4 4 14 10 0,2 20 0,7 0,5
5 2 16 6 0,1 10 0,8 0,3
6 4 20 4 0,2 20 1 0,2
Totaux 20 1
54
b) Cas d'un caractère quantitatif continu:
Situation-problème :
Une enquête menée auprès de 20 salariés d’une entreprise industrielle, concernant leurs salaires mensuels
a révélé les résultas suivants :
Solution :
1)
a. La population étudiée : Les salariés d’une entreprise,
b. La variable est le salaire mensuel perçu
55
2) Tableau :
Application :
les chiffres d'affaires, en millions de dirhams, réalisés par 50 entreprises marocaines au cours d'une
année sont les suivants : 84- 62 – 66 – 63 – 70 – 65 – 66 – 60 – 71 – 51 – 72 – 54 – 69 – 71 – 60 – 55
– 74 – 75 – 62 – 68 – 74 – 62 - 46 – 54 – 42 – 85 – 90 – 60 – 58 – 43 – 72 – 75 – 62 – 54 – 41 – 91 –
56 – 67 – 66 – 39 – 90 – 99 – 35 – 34 – 45 – 63 – 47 – 70 – 80 – 55.
Travail à faire :
1. Déterminer :
a- La population étudiée,
b- Quel est l’individu statistique,
c- La variable et son caractère.
2. Faire le dépouillement des observations dans un tableau en regroupant les chiffres d’affaires
dans des classes d’amplitude 10 millions de DH.
56
2.2 Tableaux statistiques à double entrée :
Mise en Situation
Surface en m2 [10 - 30[ [30 - 50[ [50 - 70[ [70 – 90[ Totaux
Nombre de pièces
1 3 1 0 0 4
2 1 14 5 0 20
3 0 2 7 4 13
4 0 0 10 7 17
5 0 0 0 6 6
Totaux 4 17 22 17 Σni.j = 58
Travail à faire :
1) Combien y’a-t-il de logements dont la surface est comprise entre 10 et 30 m2 et qui comportent
une seule pièce ?
2) Combien y’a-t-il logements dont la surface est comprise entre 30 et 50 m2 et qui sont constitués
de deux pièces ?
3) Quel est le nombre de logements dont la surface est comprise entre10 et 90 m2 et qui sont
constitués de 3 pièces ?
4) Quel est le total des logements ayant une surface comprise entre 30 et 50 m2 (le nombre de
pièces n'est pas pris en considération) ?
Solution
Lecture du tableau :
Remarques :
57
- Le total en ligne est le même qu'en colonnes. Il représente le nombre de logements sondé ou la
population statistique étudiée (58 logements)
- 3 peut être représentée ainsi,
- Le total de la première colonne
La représentation graphique fournit une image qui permet de voir rapidement la tendance générale
du phénomène étudié et mettre en évidence certains faits essentiels. C’est une traduction concrète des
éléments abstraits constituant la série statistique.
Suivant la nature de la variable étudiée, on utilise différents types de graphes appelés aussi diagrammes.
58
Situation-problème
On veut représenter graphiquement le nombre d’enfant à charge pour une population donnée (salariés
d’une entreprise).
Solution
59
Solution
60
3-2.Histogramme des fréquences :
Situation-problème
Un histogramme est composé de rectangles dont les aires sont proportionnelles aux effectifs.
Ici, l'histogramme représente les classes d'âge, où on prend :
- 1 cm² représente 1 personne.
- Une classe a pour largeur 2 cm
Il reste donc à déterminer les longueurs des rectangles
Rappel :
aire d'un rectangle: Longueur X largeur
61
Solution :
5
Effectifs
0
[20 ; 30[ [30 ; 40[ [40 ; 50[ [50 ; 60[
Classes d'ages
62
3-3.Diagramme circulaire (ou camembert)
Situation-problème
On veut représenter graphiquement la proportion des salariés d’une entreprise pour chaque situation de
famille.
- Tableau de proportionnalité:
effectif 25 6
angle 360 x
x 25 6 360
2160
x 25 2160 x 86, 4
25
On trace un angle de 86,4°
63
Solution 3
Définition
4
Un diagramme à secteurs 12
circulaires est composé de
secteurs dont la mesure de
l'angle est proportionnelle à
l'effectif 6
Activités de synthèse :
Activité 1 :
On a demandé aux 25 élèves d’une classe : quel était le genre de musique qu’ils préféraient :
Rap : R, Danse : D, Pop : P, Classique : C.
Travail à faire :
64
Activité 2 :
On a demandé aux 24 élèves d’une classe : quel était le nombre d’appareils audiovisuels qu’ils possédaient chez
eux.
Travail à faire :
Effectif total : N=
Activité 3 :
92,2 92,5 92,6 92,4 92,6 92,4 92,5 92,5 92,7 92,5
92,8 92,0 92,4 92,3 92,6 92,5 92,1 92,4 92,8 92,1
92,3 92,4 92,2 92,3 92,2 92,4 92,7 92,3 92,5 92,2
Longueurs en cm Effectifs ni
[ 92 ; 92,2 [ 3
[ 92,2 ; 92,4 [
[ 92,4 ; 92,6 [
[ 92,6 ; 92,8 [
65
Effectif total : N =
Travail à faire :
66
4 .LES CARACTERISTIQUES DE POSITION
4-1 Le mode
Situation – problème
La société « CUIRLUX » est spécialisée dans la fabrication des chaussures pour dames.
Cette société, Française, souhaite s’installer au Maroc.
Pour mieux connaître la pointure des dames marocaines susceptibles d’acheter son produit, elle
entreprend une étude de marché.
L’étude d’un échantillon représentatif de 100 dames a révélé les résultats suivants :
Travail à Faire :
1) Représenter graphiquement ces résultats.
2) Quelle est la pointure que doit produire la société en grande quantité ?
Définition
Le mode est la valeur de la variable qui correspond à l'effectif le plus élevé.
La détermination du mode est possible aussi bien par le graphique qu'à l'aide du tableau
statistique.
Son intérêt est évident, puisqu'il donne la valeur de la variable étudiée qui revient le plus souvent en
observation. Mais cette dernière propriété n'a de signification que si l'effectif correspondant à la
valeur modale est nettement supérieur aux effectifs des autres valeurs. Il n'a de sens pratique que s'il
est unique. Une série de valeurs peut avoir plusieurs modes : elle est dite dans ces cas plurimodal.
67
4-1.1 - Calcul du mode : cas de la variable discrète:
La pointure la plus fréquente est 37 avec un effectif de 26. Elle est appelée le mode ou dominante de cette série.
Il est fortement conseillé d'utiliser le diagramme en bâtons pour déterminer le mode.
30
25
N om bre de dam es
20
15
10
0
35 36 37 38 39 40 41 42 et
plus
Pointure
Situation-problème
On veut connaître la tranche d’âge où il y’a le plus grand nombre de fumeurs dans une population donnée.
Travail à faire :
1) Quelle est la classe d’âge qui correspond au plus important effectif
2) Représenter graphiquement les résultats
68
1) La classe modale correspond à la classe ayant l'effectif maximum, c'est-à-dire correspondant à la tranche
d’âge [20,30[
2) Construction du graphique.
Il est fortement conseillé d'utiliser l'histogramme pour déterminer le mode. Comme pour le cas discret, on
peut avoir deux classes modales. Toutes les valeurs de la classe pouvant à priori se réaliser, on ne se contentera
pas de déterminer la classe modale. Une des valeurs de cette classe sera le mode.
Certains auteurs préconisent par simplicité de prendre le centre de la classe modale.
Il est préférable cependant de tenir compte des classes adjacentes de la manière suivante :
60
50
Nombre de fumeurs
40
30
20
10
0
[ 0 ; 10 [ [10 ; 20[ [20 ; 30[ [30 ; 40[ [40 ; 50[ [50 ; 60[ [60 ; 70[
Classes d'âge
Avec :
L1 : limite inférieure de la classe modale
a : Amplitude
d1 : différence entre l’effectif de la classe modale et celui de la classe précédente ;
d2 : différence entre l’effectif de la classe modale et celui de la classe suivante.
69
REMARQUE : Les amplitudes des classes doivent être égales, sinon il faut procéder à une rectification des classes.
En effet, les valeurs des observations doivent être proportionnelles aux amplitudes des classes.
Application :
70
4-2 La médiane ou moyenne de position
Situation-problème
Soit la distribution statistique portant sur les notes des élèves d’une classe composée de 11 élèves :
11 – 8 – 8 – 15 – 13 – 10 – 14 – 9 – 6 – 5 – 17
Travail à faire :
1) Classer ces notes par ordre croissant.
2) Déterminer la note qui divise la série statistique en 2 parties égales.
Définition :
La médiane Me est la variable qui partage la série statistique en 2 parties égales.
- 50% de l’effectif possède des valeurs inferieures à Me ;
- 50% de l’effectif possède des valeurs supérieures à Me.
Il est encore plus facile de lire sur les graphiques cumulatifs les abscisses des points d'ordonnée N/2
(effectif cumulé) ou ½ (fréquence cumulée).
Si tout un intervalle a pour image N/2 ( ½ pour la fréquence), on parlera d'intervalle médian (on peut
prendre le milieu de l'intervalle comme médiane)
5 – 6 – 8 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13 – 14 – 15 – 17
71
Lorsque l’effectif N est pair, alors la médiane n’existe pas dans la série mais on la calcule en faisant la
moyenne entre la ième valeur et la suivante
La valeur médiane est située entre la valeur 13 et 14 càd la 5ème et la 6ème observation. Dans ce cas, on
estime la médiane en calculant la demi somme des valeurs 13 et 14 : Me = (13 +14) / 2 = 13,5
Cette valeur n’appartient pas à la série statistique. Elle est déterminée pour indiquer la position médiane
de la série.
Situation-problème
Le recensement des « superficies des exploitations agricoles utiles » de la région du Gharb a révélé
les résultats suivants :
Surface en hectares Effectif ECC
(Xi) ni
[10 – 20 [ 10
[20 – 30 [ 5
[30 – 40 [ 18
[40 – 50 [ 3
[50 – 60 [ 1
[60 – 70 [ 2
[70 – 80 [ 1
Totaux 40
Travail à faire :
L’abscisse du point d'ordonnée N/2 ( ½ pour la fréquence)se situe en général à l'intérieur d'une classe.
Pour obtenir une valeur plus précise de la médiane, on procède à une interpolation linéaire. La valeur de
la médiane peut être lue sur le graphique ou calculée analytiquement.
1) Tableau
72
Totaux 40
2)
De manière générale, si a et b sont les bornes de la classe contenant la médiane, E(a) et E(b) les valeurs de
73
Application :
Déterminez la valeur médiane de la distribution des tailles suivantes : par les courbes cumulatives
Solution
60
50
N om bre d'é tudiants
40
30
20
10
0
150-160 160-165 165-170 170-175 175-180
Taille en cm
74
4-3 La moyenne arithmétique
La répartition des chiffres d’affaires mensuels, (année 2005), d’une entreprise est la suivante :
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
CA en 50 44 66 74 90 35 57 58 67 70 49 34
1000 0 5 0 5 0 0 0 0 0 0 8 5
DH
Travail à faire :
La moyenne arithmétique est le paramètre de tendance centrale le plus utilisé. C’est la somme de
chacune des valeurs observées divisée par le nombre des valeurs observées :
Donc, l’entreprise a, en moyenne, réalisé 580 250 DH de recettes par mois. Cette valeur nous permet de
situer la performance commerciale de l’entreprise sur toute l’année.
75
4-3.2 Moyenne arithmétique pondérée :
Situation problème
Une enquête réalisée auprès de 30 entreprises de confection portant sur le chiffre d’affaires réalisé par
chacune d’elles. Les résultats sont les suivants :
Travail à faire :
1) Compléter le tableau
2) Calculer le chiffre d’affaires moyen par entreprise
Solution
1) Tableau
76
2) Calcul du chiffre d’affaires moyen par entreprise
Application Une étude réalisée auprès de 50 étudiants portant sur la taille de chacun.
Les résultats sont les suivants :
Travail à faire :
1) Tableau
Taille en cm Nombre
Centres de
(xi) d’étudiants
classes (ci)
(ni)
[150-160[ 16 155 2480
[160-165[ 6 162,5 975
[165-170[ 12 167,5 2010
[170-175[ 14 172,5 2415
[175-180[ 2 177,5 355
50 8235
77
2) Il est impossible de trouver la taille moyenne de chaque groupe car on ne dispose pas des tailles
de chacun des étudiants. Dans ce cas, on considère que la taille est répartie selon la même
78
Activités de synthèse :
Exercice 1 : Les salaires en dirhams obtenus par 20 salariés d’une entreprise sont les suivants :
1730 2240 3310 2450 1900 1980 2340 3420 2100 3200
2300 3140 1820 1922 1714 1680 2770 3720 3900 2245
Travail à faire :
1. Présenter sous forme de tableau ces informations groupées en classes d’amplitudes égales à 500
(borne inférieure de la 1er classe est 1500).
2. Calculer la moyenne des salaires de cette entreprise.
3. Présenter cette série statistique en 2 graphiques différents (circulaire et semi-circulaire)
Exercice 2 : Le tableau suivant donne le salaire horaire des ouvriers d’une entreprise :
Exercice 3 : Soit la population du Maroc selon le sexe et les groupes d’âges (en millions)
Groupes d’âges Hommes Femmes Total
]0–9] 3 195 3 077 6 272
[10 – 19 ] 3 131 3 095 6 226
[ 20 – 29 ] 2 381 2 483 4 864
[ 30 – 39 ] 1 782 1 900 3 682
[ 40 – 49 ] 1 210 1 169 2 379
[ 50 – 59 ] 706 804 1 510
[ 60 – 69 ] 567 581 1 148
70 ans et plus 385 382 767
Total 13 357 13 491 26 848
Travail à faire :
1. Représenter graphiquement la population totale du Maroc
2. Calculer et interpréter, pour la population marocaine féminine : (retenir la partie entière du
résultat)
a. L’âge modal
b. L’âge médian
c. La moyenne des âges.
Exercice 4 :
Dans une exploitation agricole où on élève des moutons, l’éleveur Brahim a soumis 2 échantillons de 50
moutons chacun, à un régime d’engraissement: le premier a base de maïs et le second à base d’orge.
79
Le but est de chercher lequel de ces deux régimes est le plus efficace. Ainsi, les résultats de ce test sont
donnés au tableau suivant :
Travail à faire : (Retenir deux chiffres après la virgule)
Poids en kg / (Régime à base (Régime à base 1. Dresser un tableau où vous effectuerez les
mois (xi) de maïs) d’orge) travaux demandés.
2. Calculer le poids moyen obtenu après
Nombre de Nombre de engraissement :
moutons (ni) moutons (mi) a. A base de maïs
b. A base d’orge
[2 - 4 [ 15 12 3. En déduire le régime le plus efficace.
4. Calculer la médiane pour les deux régimes.
[4 - 6 [ 22 11
[6 - 8 [ 7 9
[8 – 10[ 4 10
[10 - 12 [ 2 8
Totaux 50 50
Situation-problème :
Les chiffres d’affaires (en 10 000 DH) mensuels sur 7 mois réalisés par deux entreprises, sont donnés dans le
tableau suivant :
Mois 1 2 3 4 5 6 7
Entreprises
CA 47 56 61 63 64 64 65
(Entreprise1)
CA (Entreprise 15 25 55 63 64 64 134
2)
Travail à faire :
Entreprise 1 Entreprise 2
Moyenne 60 60
Les deux entreprises ont réalisé le même chiffre d’affaires moyen. Cependant, si on observe les 2
distributions, on constate que les chiffres d’affaires de la 2ème entreprise sont plus dispersés que ceux de
la 1ère.
La moyenne comme caractère de position centrale ne peut renseigner sur le degré de dispersion.
80
Introduction :
Les valeurs de tendance centrale (Mode, Médiane, Moyenne) permettent de donner une idée simplifiée
de la distribution des données d’une série.
L’analyse de la dispersion des valeurs autours des valeurs de tendance centrale appelle le calcul d’autres
paramètres : l’étendue, l’écart type, le coefficient de variation.
La dispersion des observations autour de la tendance centrale est une information essentielle.
5-1.1 - L’étendue:
Définition :
L’étendue de la série statistique ( E ) est obtenue en faisant la différence entre les deux
valeurs extrêmes observées c'est-à-dire entre la valeur maximale et la valeur minimale de la
série étudiée.
Calcul de l’étendue :
Situation-problème
Q1
Q3
82
5-2 Les écarts :
Situation-problème
Les dépenses mensuelles d’électricité (en dirhams) dans une PME pour l’année 2005 sont les suivantes :
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Consommatio 120 900 800 140 200 600 180 260 280 110 900 700
n 0 0 0 0 0 0 0
(En dirham)
e i = xi –
eam =
Travail à faire :
83
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Consommatio 120 900 800 140 200 600 180 260 280 110 900 700
n 0 0 0 0 0 0 0
(En dirham)
ei = xi – ā -200 - - 0 600 - 400 120 140 -300 - -
500 600 800 0 0 500 700
L’écart absolu moyen est la moyenne arithmétique des valeurs absolues des écarts d’une série
statistique à leurs moyennes arithmétiques.
On le note
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Consommatio 120 900 800 140 200 600 180 260 280 110 900 700
n 0 0 0 0 0 0 0
(En dirham)
200 500 600 0 600 800 400 120 140 300 500 700
0 0
= (200 + 500 + 600+ 0+ 600 + 800 + 400 + 1200 + 1400 + 300 + 500 + 700) / 12 = 600 DH
Ainsi, le coût de la consommation d’électricité s’écarte, en moyenne, de la consommation moyenne
(1400 DH) de 600 DH.
L’écart absolu moyen permet alors de synthétiser une distribution statistique sur le degré de dispersion
de chaque variable de la série par rapport à une tendance centrale.
5-3 Variance et écart-type :
Solution
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
84
Consom 12 900 800 1 200 600 180 260 280 11 900 700
mation 00 4 0 0 0 0 00
(En 0
dirham) 0
40 250 360 0 360 640 160 144 196 90 250 490
00 000 000 000 000 000 000 000 00 000 000
0 0 0 0
Définition de La variance :
La variance d’une série statistique est la moyenne arithmétique des carrés des écarts par rapport à la
moyenne :
(Formule développée)
Calcul de la variance :
Définition de l’écart-type :
L'écart type est la racine carrée de la variance. Il renseigne sur la concentration des valeurs d’une
série statistique autour de leur moyenne arithmétique
On le note :
En moyenne les valeurs de la variable s’écartent de 709,45 par rapport à la moyenne, c'est-à-dire que
les consommations mensuelles d’électricité s’écartent en moyenne de 709,45 dh par rapport à la
moyenne qui est égale à 1400 dh
C'est un coefficient qui permet de relativiser l'écart type en fonction de la taille des valeurs.
Il permet ainsi de comparer la dispersion de séries de mesures exprimées dans des unités différentes.
Une série est fortement dispersée quand son coefficient de variation est proche de 1.
Elle est faiblement dispersée quand son coefficient de variation est proche de 0.
85
Calcul du coefficient de corrélation :
Applications N° 1
Exercice 1 :
Les séries suivantes représentent la mesure d’un caractère auprès des individus d’une population :
Série 1 : 6 1 8 10 5 4 11 3 2 9 7 12 13
Série 2 : 19 17 7 1 4 24 15 22 10 13
Série 3 : 15 12 17 15 20 15 20 15 15 9 7
Série 4 : 21 25 34 10 20 27 14 20 34
Dans chacun de ces cas calculez : la moyenne, la médiane, le mode,la variance, l’écart type et le
coefficient de variation.
Eléments de réponse :
6 LA CONCENTRATION
86
6-1 La Courbe de concentration :
Mise en situation :
Une enquête réalisée par le ministère de l’agriculture sur 320 exploitations agricoles, a porté sur la taille
des superficies agricoles utiles (SAU). Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :
Travail à faire :
1. Compléter le tableau
2. Tracer dans un diagramme cartésien :
En abscisse : les effectifs cumulés croissants en % (ECC en %)
En ordonnée : les ni x ci CC en %
3. Tracer sur le même graphique, la droite diagonale où ni x ci CC en % = ECC en % (Y = X)
4. Déterminer graphiquement :
Combien occupe 80% des exploitations de la superficie totale.
Si on a une équi-répartition des superficies. Repérer pour les 80% des exploitations la
superficie totale.
Solution
1- Tableau :
(xi) (ni) ci ECC ECC en % N i x ci Ni x ci CC Ni x ci CC en
%
[1 – 5[ 170 3 170 53,125% 510 510 9,86%
[5 – 10[ 80 7,5 250 78,125% 600 1110 21,47%
[10- 40[ 30 25 280 87,5% 750 1860 35,98%
[40 – 60[ 15 50 295 92,1875% 750 2610 50,48%
[60 -80[ 10 70 305 95,3125% 700 3310 64,02%
[80 – 120[ 9 100 314 98,125% 900 4210 81,43%
[120 - 200[ 6 160 320 100% 960 5170 100%
Totaux 320 - - 5170 - -
87
2) et 3) Courbe de concentration de LORENTZ
1,2
0,8
Ni x ci CC en %
0,6
0,4
0,2
0 Aire de
concentration
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20
ECC en %
4- D’après la courbe on constate que 80% des exploitations occupent 24,37% de la superficie globale.
Si la répartition est égalitaire alors la courbe serait confondue avec la diagonale.
On constate que les exploitations, objet de cette étude, se caractérisent par une concentration très forte
de petites superficies.
Le graphique ainsi obtenu est appelé Courbe de concentration dite de LORENTZ
Réponses :
88
S1 = (53,125 x 9,86) / 2 = 523,8125
S2 = (78,125 -53,125) (9,86+21,47) / 2 = 391,625 Σ Si = 1940,91
S3 = (87,5 – 78,125) (21,47+ 35,98) / 2 = 269,3 Indice de GINI = Ig = (5000 – 1940,91) / 5000
S4 = (92,1875 –87,5) (35,98 +50,48) / 2 = 202,64
S5 = (95,3125 –92,1875) (50,48 + 64,02) / 2 = Ig = 0,61
178,9 Avec Ig : rapport des surfaces appelé l’indice de
S6 = (98,125 – 95,3125) (64,02 +81,43) / 2 = GINI
204,54
S7 = (100 – 98,125) (100 + 81,43) / 2 = 170,09
Interprétation : on constate une concentration plus que moyenne des superficies des exploitations
agricoles.
89
Economie générale et statistique 1ère Bac Sc. éco. 2
Activités de synthèse
ACTIVITE N°1 :
Le recensement des exploitations agricoles d’une commune rurale proche du périmètre urbain a
permis d’établir la distribution suivante :
TRAVAIL A FAIRE :
Nombre de Nombre de
Vitesse en Km/h
Véhicules véhicules cumulés
croissant
70 - 80 25
80 - 90 50
90 - 100 60
100 - 110 45
110 - 120 20
Total 200
ACTIVITE N°2 :
Un radar a été placé sur une route nationale pour contrôler la vitesse des véhicules.
Les résultats du contrôle d’un échantillon de 200 voitures sont résumés dans le tableau suivant :
TRAVAIL A FAIRE :
ACTIVITE N°3 :
Une maison de retraite regroupe 120 résidents répartis dans deux pavillons, le premier pavillon « A »
pour les hommes et le deuxième « B » pour les femmes. Une étude sur la répartition de ces résidents
selon leurs ages a donné les résultats suivants :
50 - 60 10 50 - 60 5
60 - 70 25 60 - 70 30
70 - 80 15 70 - 80 15
80 - 90 8 80 - 90 7
90 - 100 2 90 - 100 3
Total 60 Total 60
TRAVAIL A FAIRE :
1) Déterminer l’age moyen de chaque série et en déduire celle ayant la moyenne d’âge la plus élevée.
2) Calculer l’écart-type pour chaque série et en déduire celle qui présente moins de dispersion
par rapport à l’âge moyen.
3) Calculer et interpréter le premier quartile de la série des hommes.