ARBITRAGE

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L’arbitrage

commercial interne et
international
SOMMAIRE :
 Introduction
 Partie 1 : Arbitrage interne
1. Domaines d’arbitrage interne
2. Types d’arbitrage
3. La clause compromissoire et le compromis
4. Procédure arbitrale
5. sentence et voies de recours
 Partie 2 : Arbitrage international
1. Définition
2. Avantages et inconvénients de l’arbitrage international
3. Les conventions ratifiées par le Maroc
4. Les institutions internationales d’arbitrage
5. Les sentences arbitrales
Introduction :
 Pour trancher un litige, les parties concernées peuvent recourir au
tribunal Juridictionnel, c'est-à-dire à des magistrats, organisés au
sein du service Public de la justice, comme ils ont la possibilité de
faire trancher le litige par Une personne ou un collège de personnes
qu'elles choisissent et Investissent de leur confiance et cela dans le
cadre d’une justice privée. Ce sont les modes alternatifs de
règlement des conflits, dont le plus important est sans doute
l'arbitrage.

LITIGE
COMMERCIAL

JUSTICE
JUSTICE PRIVEE
PUBLIQUE

ARBITRAGE MEDIATION TRIBUNAL


JURIDICTIONNEL
 Dans l'histoire, l'institution de l'arbitrage a précédé l'époque où
la justice a été prise en charge et organisée par l'État.

 La justice romaine de l'époque archaïque, et même de


l'époque classique, présente bien des traits qui évoquent son
origine arbitrale. L’évolution du droit romain nous sert de
référence obligée pour la compréhension de la plupart des
concepts de la procédure arbitrale actuelle, a commencé par
laisser l'initiative complète de leur procès aux parties.

 On peut constater que généralement l'arbitrage prospère


pendant les époques où l'État est faible, incapable souvent
d'imposer le recours à ses tribunaux ou le respect de leurs
décisions : la juridiction des seigneurs féodaux et à l'Église,
plutôt que de recourir à une justice royale hors d'état de faire
exécuter ses jugements. L'arbitrage a été utilisé aussi par des
minorités, ethniques ou religieuses
 L'arbitrage a connu après la Seconde Guerre mondiale
un regain d’intérêt. Il est devenu le mode favori de solution
aux différends et ceci grâce aux avantages qu’il présente.

 Au Maroc, l'intérêt pour l'arbitrage date du XVII ème


siècle puisque en 1693 fut signé un traité entre Moulay
Ismail Alaoui et Louis XIV qui, entre autres, s'était penché
sur la condition des étrangers au Maroc.

 Les différends concernant les personnes de


confession non musulmane, notamment chrétiennes ou
juives, pouvaient déjà être soumis à l'arbitrage car le cadi
ou le juge du Chraa n'était pas compétent pour connaître
ces litiges.
 Aujourd’hui, la législation marocaine règlemente le
domaine de l’arbitrage notamment par la loi 08-05 publiée
en 2007 .

 ce dispositif qui se résume en 22 articles couvrant aussi


bien l’arbitrage interne que international est-il suffisant
pour encadrer ce phénomène de mode qui ne cesse de
prendre de l’ampleur dans le monde des affaires ?

 Dans le présent exposé nous allons aborder dans un


premier temps l’arbitrage interne ainsi que les apports de
la loi 08-05 pour détailler ensuite les tenants et les
aboutissants de l’arbitrage international.
Partie 1- L’arbitrage interne :
 L'arbitrage interne désigne la convention par laquelle des
parties à un litige décident de s'en remettre, pour le
traitement de leur différend, à un arbitre qu'elles désignent
et dont elles fixent la mission. Elle peut prendre la forme
d'une clause compromissoire ou d'un compromis. (art 307
du C.P.C)

 Rappelons que toute convention d’arbitrage se déroule en


langue arabe sauf convention des parties d’après le CPC.
1.Domaines d’arbitrage interne
La loi n° 08-05 a ouvert les cas où l’arbitrage est autorisé.

Peuvent ainsi faire l’objet d’un arbitrage (art 308 de C.P.C) :

 les litiges relevant de la compétence des tribunaux de commerce.


 les contestations pécuniaires résultant d’une relation avec l’état et les
collectivités locales

En revanche, ne peuvent faire l’objet d’un arbitrage, les litiges relatifs


(art 309 et 310 du C.P.C) :

 aux droits des personnes


 aux actes unilatéraux de l’état, des collectivités locales ou
autre organisme doté de prérogatives de puissance publique

 aux contestations concernant l’application de la loi fiscale


2.Types d’arbitrage
 L'arbitrage institutionnel nommé aussi juridictionnel,
est l'arbitrage dont les parties ont confié l'organisation
à une institution permanente d'arbitrage, et qui se
déroule conformément au règlement d'arbitrage
administré par cette institution.

 L'arbitrage 'ad hoc’ est celui dont la volonté des


parties reste prépondérante, de convenir que leur
différend sera réglé par un ou plusieurs arbitres non
soumis à la procédure établie par le règlement de toute
institution permanente d'arbitrage, et d'organiser par
elles-mêmes dans ses moindres détails
3. la clause compromissoire et le
compromis
A. la clause compromissoire
 La clause compromissoire est l’accord des parties de
soumettre leur litige à naître à l’arbitrage

 Ecrit obligatoire
 Nécessite le consentement des parties
 les parties peuvent spécifier quels éléments du contrat
peuvent être soumis à l’arbitrage et lesquels
demeureront de la compétence du tribunal
juridictionnel
B. Le compromis :
 C’est l’accord par lequel les parties qui
ont un différend né ,décident de le
soumettre à l’arbitrage
 Écrit obligatoire

Rappelons que le compromis intervient


après la clause d'arbitrage puisqu'il
suppose la naissance préalable d'un litige.
4. Procédure arbitrale :
A. La saisine de l'arbitre :
 La loi 08-05 établit une liste d’arbitres par cours
d’appel dont la nomination et la mission sont
encadrées par la loi qui pose également un ensemble
de principes de procédure.

 Le nouveau texte comporte par ailleurs un dispositif


important destiné à éviter les difficultés découlant de
l’introduction parallèle de la procédure devant les
tribunaux est devant un organe d’arbitrage.
B. Chevauchement des procédures :
 Lorsqu’un litige soumis à un tribunal arbitral en vertu d’une
convention d’arbitrage est également porté devant une
juridiction, cette dernière doit, lorsque le défendeur en fait la
requête avant de statuer sur le fond, prononcer
l’irrecevabilité de la demande jusqu’à épuisement de la
procédure d’arbitrage ou annulation de la convention
d’arbitrage.

 Si la juridiction est saisie avant le tribunal arbitral, elle doit,


à la demande du défendeur, déclaré l’irrecevabilité, à moins
que la convention d’arbitrage ne soit manifestement nulle.
5. Sentence et voies de recours :
a. La sentence arbitral
 La forme de la sentence arbitrale et son contenu sont
encadrés par la loi. La sentence doit être écrite et
comporter certaines indications obligatoires
 Elle doit être motivée, sauf si les parties en ont décidé
autrement dans la convention d’arbitrage. La sentence
concernant un litige auquel une personne de droit public
est partie doit toujours être motivée.
 Dès qu’elle est rendue, la sentence arbitrale a la force de
la chose jugée. La sentence arbitrale n’est susceptible
d’exécution forcée qu’en vertu d’une ordonnance
d’exequatur délivrée par le président de la juridiction
dans le ressort de laquelle la sentence a été rendue.
 L’ordonnance qui accorde l’exequatur n’est susceptible
d’aucun recours. Celle qui refuse l’exequatur doit être
motivée. Elle est susceptible d’appel dans le délai de 15 jours
de sa notification.

 La sentence doit être rendu dans un délai de 6 mois, ce délai


était de 3 mois dans l’ancien CPC.

 Le délai de 6 mois prévu par la loi n°08-05 n’est imposé qu’en


l’absence d’un accord des parties à ce sujet. La règle en effet
est celle de l’autonomie de la volonté des parties qui peuvent
convenir de fixer un délai plus cours ou plus long.

 Le délai légal ou conventionnel peut être prorogé. La


prorogation est très importante puisqu’elle donne davantage de
temps aux arbitres pour rendre leur sentence.

 Cette prorogation peut-être expresse et résulter de la volonté


des parties, soit par le juge étatique.
b. Voies de recours

 La plus grande nouveauté de la loi 08-05 réside dans la


force exécutoire de la sentence arbitrale. En effet, dans
l'ancien texte, la sentence n'était pas susceptible d'appel.
Mais les parties pouvaient s'attaquer à l'ordonnance de
son exequatur. Les nouvelles dispositions instaurent, en
revanche, un recours en annulation contre la sentence
arbitrale. L’ordonnance de son exécution n'est
cependant plus attaquable devant la Cour d'appel
(C.P.C 327-34).

 Si la décision arbitrale est annulée, elle ouvre droit à la


procédure judiciaire, ou à un autre arbitrage.
Avant Après
la loi 08-05 la loi 08-05

Sentence Exequatur Sentence Exequatur

Non
Recours en Non
susceptible Attaquable
annulation attaquable
d’appel
Partie 2. Arbitrage
international:
1 -Définition :
 L’arbitrage commercial international est un mode de
résolution de litige dans lequel les parties à un contrat
commercial international conviennent que leurs litiges
seront tranchés par un tribunal privé qu’elles constituent
elles-mêmes en nommant le plus souvent un ou trois
arbitres. Ces derniers rendent une sentence qui s’impose
aux parties, dites exécutoire, parce que chacune des
entreprises peut faire appel à la puissance publique pour
la faire appliquer. Le recours à ce mode de résolution
résulte nécessairement du consentement exprès des
deux parties.
 L’arbitrage international était pratiqué au Maroc sur la
base de conventions multilatérales ou bilatérales. Mais
on constatait l’absence d’une réglementation interne
concernant la distinction entre arbitrage interne et
international.

 La loi 08-05 sur l’arbitrage de 2007 est venu


remédier à cela, en prévoyant dans l’article 327-40 que
l’on désigne d’international un arbitrage qui met en
cause des intérêts du commerce international et
dont l’une des parties a au moins son domicile ou
son siège à l’étranger.
2 - Avantages et inconvénients de
l’arbitrage international :
A- Avantages :
 La neutralité choix du lieu de réglementation et des
arbitres.

 La simplicité : moins de documentation à produire.


 La confidentialité : l’arbitrage est secret et discret.
 L’efficacité : l’arbitre est choisi selon ses compétences.
B- Inconvénients :
 Le coût : justice de luxe.
Litige
80 M $

Frais d’arbitrage
1.2 M $ (15%)

100.000 $ 1.1 M $
Chambre d’arbitrage Trois arbitre

Frais de procédure

 Lenteur de la procédure: manque de rapidité (3ans).


3- Les conventions ratifiées par le Maroc :
Devant une multitude des normes, régimes et pratiques en
matière d’arbitrage commercial international, on est obligé
d’opter pour ceux qui concerne le MAROC.

A. La convention de New York de 1958 :


La convention de New York de 1958 sur la reconnaissance
et l’exécution des sentences arbitrales étrangères,
constitue le piédestal mondial en la matière dans le sens ou
cette convention a permis d’améliorer les règles contenues
dans la convention antérieure de Genève et d’avoir par voie
de conséquence des règles plus claires, encore d’actualité
de nos jours et utilisées davantage par un grand nombre de
pays.
B. La convention de Washington de 1965
instituant le CIRDI : (Centre international
pour le règlement des différends relatifs aux
investissements) :

 Le but escompté derrière la mise en place de cet


organisme était d’offrir aux Etats la possibilité de recourir
à ce centre afin d’y régler tous les types de différends
qui peuvent résulter de leur relation contractuelle.
C. Les conventions arabes :
 La convention maghrébine relative à l’encouragement
et à la garantie des investissements signée à Alger le
23 juillet 1990 signée par les cinq Etats membres de
l’union du Maghreb arabe.

 La convention portant sur la création de l’institution


arabe de garantie des investissements, signée au
KOWEIT, le Maroc a y adhéré le 15 novembre 1975.

D. Accords bilatéraux ratifiés par le MAROC :


 On ne trouve que des accords économiques, en
particulier ceux afférents à l’investissement, notamment
L’accord de coopération économique et financière
entre le Maroc et l’Espagne fait à Rabat le 06-02-1996
E. La loi-type de la CNUDCI sur l’arbitrage
commercial international (1985) :
 Cette loi internationale a un caractère facultatif, elle sert
essentiellement d’un simple modèle pour l’élaboration
par les pays intéressés de leurs lois nationales sur
l’arbitrage international afin de les harmoniser avec le
contexte international.

 Son intérêt pour des autorités marocaines est d’y trouver


une sorte de plate-forme adaptable pour élaborer une
législation nationale en la matière, d’autant plus que la
loi-type couvre toutes les étapes de la procédure
arbitrale, depuis la convention d’arbitrage jusqu’à la
reconnaissance et l’exécution de la sentence arbitrale.
4 - Les institutions internationales
d’arbitrage :
A. Cour Internationale d'Arbitrage: de la
Chambre de Commerce Internationale (CCI) :
 Créée depuis 1923 a Paris, la Cour supervise certains
arbitrages internationaux et surveille également
l'application effective du Règlement de la CCI par le
tribunal arbitral.

 La cour ne tranche pas elle-même les différends. Cette


tâche incombe à un tribunal (composé de un ou trois
arbitres)
B. La cour d’arbitrage internationale de Londres
 Cet organisme date de 1982, soit bien avant la Cour
internationale d’arbitrage de la CCI.

 le règlement de la LCIA prévoit les conditions requises


des arbitres. Il est précisé que ces arbitres ne devront
pas se faire les avocats d’une partie, et rester en
permanence totalement indépendants et impartiaux
C. L'Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle (OMPI) - Centre de Médiation et
d'Arbitrage
 Depuis 1994, l'OMPI basée à Genève administre des
arbitrages dans le monde entier, ouverte à toute partie
quelques soient leurs nationalités ou domiciles.

 Contrairement aux apparences, l'OMPI n'est pas réservée


uniquement aux litiges relatifs à la propriété intellectuelle,
mais il est ouvert à tous types de différends commerciaux
internationaux. Néanmoins, l'OMPI doit sa notoriété à sa
spécialisation en propriété intellectuelle.
D- Les structures d’arbitrage au Maroc:
 Le Centre International de Médiation et d’Arbitrage
de Rabat (CIMAR): crée le 28 Avril 1999. Son rôle est
de promouvoir et renforcer les pratiques de l’arbitrage
et la médiation comme modes de résolution des
conflits juridiques commerciaux et sociaux au Maroc.

 le Centre de Médiation et d’Arbitrage de


Casablanca (CMAC): crée en 2001 sous la forme
d’une association à but non lucratif, chargé de
promouvoir les modes de règlement amiables.

 la Cour Atlantique d’Arbitrage Internationale


d’Agadir: dont l’objectif est de faciliter la résolution de
conflits judiciaires dans les transactions commerciales
entre la région Souss Massa et les îles Canaries.
5- Les sentences arbitrales :

 La finalité de toute procédure arbitrale est de déboucher


sur une sentence. Il faut qu'au moment de son exécution,
la sentence possède une autorité suffisante,
particulièrement lorsqu'elle a été rendue dans un Etat
autre que celui dans lequel elle devra être exécutée afin
que les juges ou les parties ne remettent pas en question
son autonomie et celle de tout l'arbitrage.
A. conditions de validité de la sentence :
Pour qu’une sentence arbitrale soit valable, des conditions
de fond et de forme devraient être réunies.
a- les conditions de fond:
 Nécessité d'une délibération : Lorsque le tribunal
arbitral se compose de plus d'un arbitre, ils doivent se
consulter avant de rendre la sentence
 Secret des délibérations : En principe, comme pour les
juges, les délibérations des arbitres sont secrètes et ont
lieu à huis clos.
 Majorité des voix : lorsque le tribunal se compose de
plus d'un arbitre, l'idéal serait que les décisions soient
prises à l'unanimité.
b- les conditions de forme :

 Exigence d'un écrit : Il est de principe que la sentence


arbitrale est établie par un écrit. Toutefois, Certaines
législations ne posent aucune exigence de forme
impérative, une sentence rendue verbalement pourrait se
voir déclarer exécutoire.

 Signature des arbitres: Lorsque la juridiction arbitrale


est composée de plusieurs arbitres, il suffit généralement
qu'elle soit signée par la majorité des arbitres. Mais
certaines législations exigent que tous les arbitres signent
la sentence pour qu'elle soit valable.
B. Le droit applicable à la procédure arbitrale :
 Il n'y a pas, de règles de procédure fixes. La détermination de
la procédure à suivre dans l'arbitrage international est
gouvernée par le principe de l'autonomie de la volonté.

 Ce principe a été adopté non seulement par les institutions et


organismes d'arbitrage international, mais encore par les
conventions internationales. Ainsi, la Loi-type élaborée par la
C.N.U.D.C.I préconise que, sous réserve des dispositions
qu'elles contiennent, les parties sont libres de convenir de la
procédure à suivre par le tribunal arbitral.

 Il est donc de principe que les parties fixent elles-mêmes les


règles applicables à la procédure arbitrale, à savoir le mode
de constitution du tribunal arbitral ainsi que les quelques
principes généraux tel que les délais, la majorité, la répartition
des frais, etc.
C. Droit applicable au fond du litige
 Pour déterminer la loi qui régit le fond du litige, il est
admis en droit international, que là aussi le principe
directeur est celui de l'autonomie de la volonté. C'est
au compromis, expression générale de la volonté des
parties que l'arbitre doit avant tout se référer et devra
tenir compte du choix opéré par les parties.
 Le cas où les parties n'ont rien prévu à ce propos a été
également envisagé. La Convention européenne prescrit
qu'à défaut d'indication par les parties du droit applicable,
les arbitres appliqueront la loi désignée par la règle
de conflit de lois qu'ils jugeront appropriée en l'espèce.
Cela revient à dire que les arbitres doivent faire
application quant au fond, de la loi qu'il leur paraît le plus
raisonnable d'appliquer compte tenu des circonstances
de l'espèce.
D. La question de l'exequatur :
Qu'est-ce que l'exequatur ?

L'exequatur c'est la possibilité de s'adresser au juge étatique


de son choix pour permettre l'exécution forcée de la
sentence arbitrale.

La sentence arbitrale a autorité de chose jugée, mais


contrairement à une décision de justice étatique elle n'est
pas revêtue de la formule exécutoire. Pourquoi ?

Tout simplement parce que le tribunal arbitral est un juge


privé . C'est donc le juge étatique qui va devoir vérifier que
les conditions d'exequatur sont réunies. L'exequatur peut
être demandée en n'importe quel lieu où l'exécution forcée
est recherchée.
E. Recours possibles contre la sentence
arbitrale :
 Un recours en appel est possible contre les ordonnances
qui refusent la reconnaissance ou l’exécution d’une
sentence art 327-48

 Deuxième appel possible, celui de l’ordonnance qui


accorde la reconnaissance ou l’exécution. Ce 2ème
recours n’est pas possible que dans les cas prévues par
l’article 327-49 du CPC

 La sentence rendue au Maroc en matière d’arbitrage


international peut faire l’objet d’un recours en annulation
dans les cas prévus par l’art 327-49
BIBLIOGRAPHIE :
mémoire intitulé L'arbitrage en droit marocain et ses évolutions de Mohammed
Amine Sourham

 Analyse L’arbitrage commercial interne et international l’état des lieux au Maroc par Pr.
Bouchra Jdaini pour le journal Al Bayan

file:///C:/Users/abd/Downloads/532783616c791.pdf

 Règlement des litiges commerciaux: Arbitrage et règlement alternatif des différends


SECONDE ÉDITION
 olivier Cachard : »Droit international prive » édition Bruylant

Sandrine Clavel: Droit international privé 5eme édition DALLOZ

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