Partie I - Logique Combinatoire-Finale - 221103 - 160357
Partie I - Logique Combinatoire-Finale - 221103 - 160357
Partie I - Logique Combinatoire-Finale - 221103 - 160357
Premier Semestre
Circuit Logique
Partie I
Pr : Hicham BELHADAOUI
I. Introduction :
1. Présentation du problème dans la Base 10 :
➢ Nombre de symboles : 10
➢ Liste des symboles : {0,1,2, …. , 9}
➢ Remarque :
• Le dernier symbole est égal à 10-1 = 9
• Un symbole n’occupe qu’une seule case dans une base quelconque. Il
est écrit sous forme d’un seul caractère.
➢ Définition :
Un symbole est appelé chiffre ou digit.
➢ Comptage sur deux digits, dans la base 10 :
00 01 02 …………………………08 09 tous les symboles sont utilisés à
droite du 0
10 11 22 …………………….……18 19 tous les symboles sont utilisés à
droite du 1
20 21 22………………………..…28 29 tous les symboles sont utilisés à
droite du 2
……………………………………………….
……………………………………………….
80 81 82…………………………88 89 tous les symboles sont utilisés à
droite du 8
90 91 92…………………………98 99 tous les symboles sont utilisés à
droite du 9
➢ Premières Puissance de base 10 :
100 101 102 103 104
1 10 100 1000 10000
On remarque que le nombre de 0 à droite du 1 est égal à l’exposant de la base.
➢ Nombre :
Un nombre X est obtenu par la juxtaposition de chiffres les uns à côté des
autres tels que chacun de ces chiffres occupe une place bien précise dans ce
nombre.
➢ Exemple :
Dans le nombre 3456 :
✓ Le chiffre 6 occupe la première place à partir de la droite. Il s’agit de la
place des unités. C’est le range des unités.
✓ Le chiffre 5 occupe la deuxième place à partir de la droite. Il s’agit de
la place des dizaines. C’est le range des dizaines.
✓ Le chiffre 4 occupe la troisième place à partir de la droite. Il s’agit de
la place des centaines. C’est le range des centaines.
✓ Le chiffre 3 occupe la quatrième place à partir de la droite. Il s’agit de la
place des milliers. C’est le range des milliers.
➢ Définition : Cette place est appelée rang du chiffre dans le nombre.
➢ Notation : Un nombre X dans la base 10 sera noté (X)10
• Propositions :
Tout nombre X dans la base 10, noté (X)10, peut être mis sous la forme d’une
somme pondérée de puissances de b :
(X)10 = α n-1 b n-1 + α n-2 b n-2 + ………..+ α2 b2 + α1 b1 + α0 b0
Ou α i (i = 0, 1, …….., n-1) sont des symboles.
C’est-à-dire α i ϵ { 0, 1, ……., b-1}
• Propriété :
La forme polynomiale d’un nombre est unique :
En effet , si on a :
α n-1 b n-1 + α n-2 b n-2 + ………..+ α2 b2 + α1 b1 + α0 b0
α' n-1 b n-1 + α' n-2 b n-2 + ………..+ α'2 b2 + α'1 b1 + α'0 b0
• Proposition :
Le nombre (X)10 peut alors s’écrire sur n digits dans la base b sous la forme :
(X)10 =( α n-1 α n-2 ……………… α2 α1 α0) b
➢ Définition :
Cette place est appelée rang du chiffre dans le nombre.
Ce range est caractérisé par le poids b1 .
• Exemples :b = 2
(13) 10 = 6 x 2 + 1
= q0 x 2 + α0 ; q0 = 6 quotient, α0 = 1 reste
(6) 10 = 3 x 2 + 0
= q1 x 2 + α1 ; q1 = 3 quotient , α1 = 0 reste
(3) 10 = 1 x 2 + 1
= q2 x 2 + α2 ; q2 = 1 quotient , α2 = 1 reste
(1) 10 = 0 x 2 + 1
= q3 x 2 + α3 ; q3= 0 quotient , α3 = 1 reste
• Note :
La divisions est faite jusqu’à ce que le quotient soit nul.
• Conclusion :
(13) 10 =( α3 α2 α1 α0 )2
=( 1 1 0 1 )2
➢ Expression de b dans la base b :
(b)10 = (10)b
(b2)10 = (100)b
(b3)10 = (1000)b
➢ Définition :
Un symbole de la base 2 est appelé : Chiffre binaire ou digit binaire .
➢ Information :
Un digit est traduit en anglais par « binary digit ».
Techniquement « binary digit » est abrégé en bit .
➢ Conséquence :
Un bit est un élément de l’ensemble B ={ 0 , 1 } . Il vaut donc soit 0 soit 1.
➢ Important :
Ne pas confondre bit et byte.
➢ Information :
1 byte = 8 bits
➢ Remarque :
• Le nombre de 0 à droite du 1 dans la base 2 est égal à l’exposant de 2 dans
la base 10
• 210 = 1024 = 1 kilo en informatique.
➢ Décomposition polynomiale : Equivalent décimal :
• Proposition :
Tout nombre X dans la base 10, noté (X)10 peut être mis sous la forme :
(X)10 = α n-1 2 n-1 + α n-2 2 n-2 + ………..+ α2 22 + α1 21 + α0 20
Ou αi ( i =0,1,…..,n-1) sont des symboles de la base 2.
C’est-à-dire αi ϵ { 0 , 1}
• Conséquence :
Le nombre (X)10 peut alors s’écrire sur n bits dans la base 2sous la forme
(X)10 = ( α n-1 α n-2 ……………… α2 α1 α0)2
➢ Conséquence : Nombres binaire :
➢ Un nombre binaire est obtenu par la juxtaposition de bits les uns à coté des
autres tels que chacun de ces bits occupe une place bien précise dans ce
nombre.
La place du bit dans le nombre est déterminée par son poids.
(125)10 = ( α6 α5 α4 α3 α2 α1 α0 )2 = (1111101)2
Note :
Le nombre de 0 à droit du 1 dans la base 8 est égale à l’exposant de 8 dans la base
10.
125/8 = 15 x 8 + 5 α0 = 5
15/8 = 1 x 8 + 7 α1 = 7
31 /8 = 0 x 8 + 1 α2 = 1
(125)10 = (α2 α1 α0 )2 = (175) 8
Base 8 Base2
0 000
1 001
2 010
3 011
4 100
5 101
6 110
7 111
(111011010010)2 = ( 7 3 2 2 ) 8
(7 5 4 3 2 1)_8
(111 101 100 011 010 001) 2
(754321) 8 = (111101100011010001) 2
• Proposition :
Tout nombre X dans la base 10 , noté (X)10 peut être mis sous forme :
(X)10 = α n-1 16 n-1 + ………..+ α1 161 + α0 160
Ou αi ( i =0,1,…..,n-1) sont des symboles de la base 16.
C’est-à-dire αi ϵ { 0, 1, 2,…., 9, A, B, C, D, E, F }
• Conséquence :
Le nombre (X)10 peut alors s’écrire sur n hexadécimale :
(X)10 = ( α n-1 α n-2 ……………… α2 α1 α0)16
(125)10 = ( ? ) 16
On extrait de 125 la plus grande puissance de 16 multipliée par un coefficient
compris entre 0 et F .
125 = 16 x 7 + (125- 112)
= 7 x 161 + 13 x 160
= 7 x 161 + D x 160
(125)10 = (7D)16
(125)10 = ( ? ) 16
125/16 = 7 x 16 + 13 α0 = D
15/16 = 1 x 16 + 7 α1 = 7
Exemple :
(2043)10 = ( ? ) 16
= (7EB) 16
Passage de la base 16 à la base 10 :
Ce passage peut être fait grâce à la notion d’équivalent décimal.
Exemple :
(DF74)16 = ( ? ) 10
= 13 x 16 3 + 15 x 162 + 7 x 161 + 4 x 160
= (7 7 3 6 4) 10
Base 16 Base 2
0 0000
1 0001
2 0010
3 0011
4 0100
5 0101
6 0110
7 0111
8 1000
9 1001
A 1010
B 1011
C 1100
D 1101
E 1110
F 1111
(111011010010)2 = ( E D 2)8
(11100111111110)2 = (3 9 F E)16
• Application :
(3FDEFA7)16 = ( ? ) 2
3 F D E F A 7)16
(0011 1111 1101 1110 1111 1010 0111)2
S M
S : signe sur 1 bit
M : module n-1 bits
Exemple :
Le nombre négatif -15, sur 8 bits, est représenté par 1 000 1111
Le nombre positif +15, sur 8 bits, est représenté par 0 000 1111
✓ Remarque :
Si no ne tient pas compte du digit 1 de poids 10 n alors on a :
X +Cv(X) = 0…00 ( n 0 l’un à coté de l’autre ).
✓ Exploitation :
On peut coder un nombre négatif ˗X sur n digits par Cv(X)
✓ Remarque :
Dans ce cas on aura X +Cv(X) =0 …..00 (n 0 l’un à coté de l’autre ).
✓ Exemple :
Le complément à 10 de 1278 sur 4 digits est 8722
✓ Remarque :
Dans ce type de codage on aura X+ Cr(X) = 1...11 (nombre binaire
composé de n 1).
Ce qui est différent de 0…..00 (n 0 l’un à côté de l’autre ) .
➢ Notion de complément vrai dans la base 2 :
✓ Définition :
Le complément vrai noté Cv(X) d’un nombre X sur n bits est égale à
Cr(X)+1 :
Cv(X)= Cr(X)+1
✓ Remarque :
Le complément vrai dans la base 2 est Le complément à 2
✓ Exemple :
Le complément vrai de 0000 0101 sur 8 bits est 1111 1011
Cv(0000 0101)= 1111 1011
✓ Remarque
Si X est un nombre sur n bits alors
X+ Cv(X) =2 n
= 1 0 …………00 (1 suivi de n 0 l’un à coté de l’autre ).
✓ Remarque :
Si on ne tient pas compte du bit 1 de poids 2 n alors on a :
X+ Cv(X) = 0 …… …….00(nombre binaire composé de n 0 ).
Conséquence :
˗X = Cv(X)
✓ Exploitation :
On peut coder un nombre négatif ˗X sur n bits par Cv(X)
✓ Remarque :
Dans ce cas on aura X+ Cv(X) = 0 ……….00 (n 0 l’un à coté de l’autre).
✓ Exemple :
X = 0000 0101
˗X = 1111 1011
➢ Dans la base b :
✓ Ecriture d’un nombre sous forme de puissance de b :
(X)10 =α n-1 b n-1 +α n-2 b n-1 +…+ α 1 b 1 + α 0 b 0 + α'1 b-1 + α'2 b-2 +… + α'm-1 b ˗(m-1) + α'm
b -m
✓ Conséquence :
(X)10 = (α n-1 α n-2 …… α 1 α 0 α'1 α'2 α'm-1 α'm ) b
➢ Dans la base 2 :
✓ Ecriture d’un nombre sous forme de puissance de 2 :
(X)10 =α n-1 2 n-1 +α n-2 2 n-1 +…+ α 1 2 1 + α 0 20 + α'1 2-1 + α'2 2-2 +… + α'm-1 2˗(m-1) +
α'm 2 -m
✓ Conséquence :
(X)10 = (α n-1 α n-2 …… α 1 α 0 α'1 α'2 α'm-1 α'm ) 2
Donc :
(0,375)10 = (0 . 0110)2
✓ Exemple 2 :
(5, 376)10 = ( ?)2
0,376 x 2 = 0 ,752 ; α'1 = 0
0,752 x 2 = 1 ,54 ; α'2 = 1
0,54 x 2 = 1 ,008 ; α'3 = 1
0,008 x 2 = 0 ,016 ; α'4 = 0
0,016 x 2 = 0 ,032 ; α'5 = 0
0,032 x 2 = 0 ,064 ; α'6 = 0
0,064 x 2 = 0 ,128 ; α'7 = 0
✓ Forme normalisée :
Signe Exposant Mantisse
+ 2 1575000000
S E M
S : Signe
S = 0 si le nombre est positif
S = 1 si le nombre est négatif
E : Exposant
E= exposant réel + 127
M : Mantisse représentation quelquefois par F pour Fraction
✓ Format normalisé en simple précision :
➢ Convention
Nombre = (-1) S (1+F) (2 E - 127 )
➢ Exemple :
1 10010001 100 0111 0001 0000 0000 0000
Le bit de signe S =1
Exposant polarisé E = (1001 0001)2 = 145
F = 100 0111 0001 0000 0000 0000
Donc :
Nombre = (-1) 1 (1 + 100 0111 0001 0000 0000 0000) ( 2 145 – 127 )
= (-1) (1 , 100 0111 0001 0000 0000 0000) 2 18
= ˗ 1, 100 0111 0001 2 18
= ˗ 110 0011 1000 1000 0000 2 18
Décimal Code binaire naturel sur 1 Code binaire symétrique sur1 bit
bit
B0 G0
0 0 0
1 1 1
Note :
Les deux premières combinaisons sont pareilles pour les deux codes /
ii. Code binaire symétrique sur deux bits :
Problème :
Etant donné un code binaire naturel sur deux bits B1 B0 construire le code binaire
symétrique correspondant. Le problème consiste à compléter la table de vérité suivante :
Décimal B1 B0 G1 G0
0 0 0
1 0 1
2 1 0
3 1 1
Règles de construction :
Le code binaire Gray sur 2 bits peut être construit selon les règles suivantes :
Règle 1 :
La variable de gauche est la même pour les deux codes. Si le nombre de bits est 2 alors
B2 = G2
B1 B0 G1 G0
0 0 0 ?
0 1 0 ?
1 0 1 ?
1 1 1 ?
Règle 2:
Les deux premières combinaisons sont pareilles pour les deux codes.
B1 B0 G1 G0
0 0 0 0
0 1 0 1
1 0 1 ?
1 1 1 ?
B2 B1 B0 G2 G1 G0
0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 1
0 1 0 0 1 1
0 1 1 0 1 0
1 0 0 1 1 0
1 0 1 1 1 1
1 1 0 1 0 1
1 1 1 1 0 0
B3 B2 B1 B0 G3 G2 G1 G0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 1
0 0 1 0 0 0 1 1
0 0 1 1 0 0 1 0
0 1 0 0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 1 1 1
0 1 1 0 0 1 0 1
0 1 1 1 0 1 0 0
1 0 0 0 1 1 0 0
1 0 0 1 1 1 0 1
1 0 1 0 1 1 1 1
1 0 1 1 1 1 1 0
1 1 0 0 1 0 1 0
1 1 0 1 1 0 1 1
1 1 1 0 1 0 0 1
1 1 1 1 1 0 0 0
Remarques :
Pour n =2 on a :
G1 = B1
✓ Une et une seule variable change d’état en passant d’une combinaison à la
suivante.
Exemple :
Pour
Passer de 01 à 11 G1 change d’état en passant de 0 à 1 mais G0 reste fixe.
Définition :
Deux combinaisons sont dites adjacents lorsqu’on passe de l’une à l’autre par changement
d’état d’une seule variable (d’un seul bit ).
Exemple :
Exercice 3 :
Faire les conversions suivantes en expliquant la méthode utilisée:
1-(11111)2 = ( ? )10
2-(11110)2 = ( ? )10
3-(111111)2 = ( ? )10
4-(110111)2 = ( ? )10
5-(11111111)2 = ( ? )10
6-(10000000)2 = ( ? )10
7-(10000011)2 = ( ? )10
8-(11110111)2 = ( ? )10
Exercice 4 :
Faire les conversions suivantes en expliquant la méthode utilisée:
1-(10)10 = ( ? )8
2-(34)10 = ( ? )8
3-(67)10 = ( ? )8
4-(514)10 = ( ? )8
5-(2250)10 = ( ? )8
Exercice 5 :
Faire les conversions suivantes en expliquant la méthode utilisée:
1-(10)8 = ( ? )10
2-(34)8 = ( ? )10
3-(67)8 = ( ? )10
4-(514)8 = ( ? )10
5-(2250)8 = ( ? )10
Exercice 6 :
Faire les conversions suivantes en expliquant la méthode utilisée:
1-(10)10 = ( ? )16
2-(17)10 = ( ? )16
3-(40)10 = ( ? )16
4-(257)10 = ( ? )16
5-(2047)10 = ( ? )16
Exercice 8 :
Faire les conversions suivantes en expliquant la méthode utilisée:
1-(273)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
2-(1111111111111111)2 = ( ? )10 = ( ? )8 = ( ? )16
3-(537)8 = ( ? )2 = ( ? )10 = ( ? )16
4-(FFF0)16 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )10
Exercice 9 :
Faire les conversions suivantes en supposant que les nombres son codés sur 16 bits en
complément à 1 :
1-(-1)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
2-(-5)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
3-(-511)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
4-(-1023)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )10
Exercice 10 :
Faire les conversions suivantes en supposant que les nombres son codés sur 16 bits en
complément à 2 :
1-(-1)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
2-(-5)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
3-(-511)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )16
4-(-1023)10 = ( ? )2 = ( ? )8 = ( ? )10
Exercice 11 :
Faire les conversions suivantes :
1-(111001101.110)2 = ( ? )10
2-(1789.75)10 = ( ? )2
3-(554 .5)10 = ( ? )2
4-(275.125)16 = ( ? )2
Exercice 12 :
Faire en binaire les opérations suivantes :
1-0111 0001 + 1111 0000
2-0100 0101 + 1111 1101
3-1111 0111 + 0000 1001
4-0100 0101 + 0000 0101
5-0111 0011 + 0111 0101
6-0111 1101 + 0100 1111
b. Exemple :
Un interrupteur a deux positions : fermé / ouvert
Une diode : passante / bloquée
Un bouton de commande d’une machine : marche / arrêt ; Bouton : on / off
Une proposition : vraie / fausse
Le genre : Masculin / féminin
Un potentiel électrique : 0V / 5V
Un courant électrique : présence / absence
Une variable numérique x appartenant à l’ensemble B= {0,1}.
c. Conséquence :
Si x est une variable logique alors x à deux états x 1 et x2 (x1 ≠ x2). Donc x Є {x1, x2}.
Exemples :
Définition :
Lorsqu’on code une variable logique alors cette variable sera dite variable booléenne ou
variable binaire et prend ses valeurs dans l’ensemble B ={ 0 , 1 }.
β. Complémentaire :
• Définition »
Si x est une variable logique, alors le complémentaire de x, noté 𝑥, est une variable
logique définie par :
𝑥=0 𝑠𝑖 𝑥=1
𝑥=1 𝑠𝑖 𝑥=0
𝑥=𝑥
Ɣ. Tableau de synthèse :
On trouve dans le tableau suivant une synthèse de la définition de ces 4 operateur.
0 0 0 1 1
1 0 1 0 1
Par ce tableau on comprend que tout operateur logique sur une seule variable logique ne peut
être que l’un de ces 4.
δ. Notes :
Dans un schéma les operateurs logiques f1(x) = x et f2(x) = 𝑥 ont les symboles graphique
(appelés logigrammes) suivants :
x y=x
• Symbole de la complémentaire :
x y = NOT(x)
y=𝑥
Information :
• Reference : 7404
• Schéma de brochage :
1 1A VCC 14
2 1Y 6A 13
3 2A 6Y 12
4 2Y 5A 11
5 3A 5Y 10
6 3Y 4A 9
7 GND 4Y 8
7404
➢ Commentaires :
- Ce circuit possède 14 broches (pin ou pattes)
- L’alimentation en tension est faite entre les pattes 7 et 14,
respectivement pour la masse(GND) et 5 V (VCC).
- Il contient 6 portes logiques inverseuses indépendant dont l’entrée
de chacune d’elle est identifiée par broche A, tandis que la sortie est
représentée par Y.
Exemple de l’utilisation :
1 x
0 1 1A VCC 14
2 1Y 6A 13
3 2A 6Y 12
y=𝒙̅ 4 2Y 5A 11
Lampe 5 3A 5Y 10
6 3Y 4A 9
7 GND 4Y 8
7404
Remarque :
L’opérateur nul et l’opérateur unité n’ont pas de symbole graphique connus.
Proposition :
Si x = (x1 , x2) Є B2 alors il y a 16 applications possibles de B2 dans B que nous notons fi(i= 0,
1, 2,…………..,14, 15) et que nous définissons par le tableau de ci-dessous :
00 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
01 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1
10 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1
11 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
Remarque :
Dans ce Tableau les 8 dernières colonnes sont constituées par les complémentaires, une à une,
des première 8 colonnes.
Note :
Pour l’algèbre de Boole les plus importantes applications de ce tableau sont f 1 et f2. Ces deux
applications constituent respectivement les opérateurs logiques ET, OU dont on va faire l’étude
immédiatement sur le plan technique il y en a encore d’autres qui sont aussi importants que les
premiers. On les présentera également par la suite.
β. Présentation de l’opérateur OU :
i. Notation :
On considère x1 et x2 deux variables logiques. L’opération logique x 1 OU x2 peut être
notée :
x1 OU x2 = x1 OR x2 = x1 + x2 = x1 v x2
x1 x2 x1+x2
00 0
01 1
10 1
11 1
x1
E x2 L
➢ Analyse du problème:
• l’état, "Ferme/ Ouvert", de chaque interrupteur constitue une variable logique
• L'état Allumé / Éteint" de la lampe constitue également une variable logique
• On peut, donc, coder ces variables en binaire.
Codage
•Notations :
Interrupteur fermé : F
Interrupteur ouvert: O
Lampe allumée : A
Lampe éteinte: E
•Codage :
1→f
0→Ô
0→E
1→A
➢ Table de fonctionnement :
x1 x2 x1+x2
OO E
OF A
FO A
FF A
Porte OU
Information:
L’opérateur qui permet de réaliser a fonction y = x 1 + x2 s’appelle porte logique OU Si on
en a besoin pour une application quelconque on peut acheter chez les marchands de
composants sous forme de circuit intégré contenant plusieurs portes OU. Ce circuit intégré
existe sous plusieurs références.
Exemple de portes logiques OU:
• Référence: 7432
• Schéma de brochage :
1 1A VCC 14
2 1B 4B 13
3 1Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 2B 3B 10
6 2Y 3A 9
7 GND 3Y 8
7432
Commentaires
- Ce circuit possède 14 broches ( pin ou pattes)
- L'alimentation en tension est faite entre les pattes 7 et 14. Respectivement pour la
masse(GND) et 5 V (VCC)
- Il contient 4 portes logiques OU indépendantes ayant 2 entrées chacune. Les entrées de
chacune de ces portes OU sont identifiées par la broche A et B. tandis que la sortie est
représentée par Y.
0 x2 1 1A VCC 14
1 2 1B 4B 13
0 3 1Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 2B 3B 10
6 2Y 3A 9
y= x1+x2 7 GND 3Y 8
7432
Ɣ. Présentation de l'opérateur ET :
i. Notation:
On considère x1 et x2 deux variables logiques. L'opération logique x 1 ET x2 peut
être notée:
x1 ET x2 = x1 AND x2 = x1 . x2 = x1 x2 = x1 ᴧ x2
ii. Définition:
L’opération logique x ET y est définie par la table de vérité ci-dessous :
x1 x2 x1 x2
00 0
01 0
10 0
11 1
x1 x2
E L
➢ Analyse:
• L’État, Fermé /Ouvert, de chaque interrupteur constitue une variable logique.
• l’État "Allumé/ Eteint" de la lampe constitue également une variable logique.
• On peut donc coder ces variables.
Codage
1→F
0→O
0→E
1→A
➢ Table de fonctionnement
x1 x2 L
OO E
OF E
FO E
FF A
Table de vérité:
x1 x2 L
00 0
01 0
10 0
11 1
1 1A VCC 14
2 1B 4B 13
3 1Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 2B 3B 10
6 2Y 3A 9
7 GND 3Y 8
7408
• Commentaires
Exemple d'utilisation:
1 x1
0 x2 1 1A VCC 14
1 2 1B 4B 13
0 3 1Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 2B 3B 10
6 2Y 3A 9
y= x1 . x2 7 GND 3Y 8
7400
1 1A VCC 14
2 1B 4B 13
3 1Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 2B 3B 10
6 2Y 3A 9
7 GND 3Y 8
7400
Entrées : A, B
Sortie Y
Alimentation: GND = 0V; VCC= 5V
➢ Opérateur NOR :
Définition:
L'opérateur NOR est la composition des opérateurs OR et NOT. C'est le complémentaire de
L'opérateur OR.
y = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑥1 + 𝑥2 x1 NOR x2
Table de vérité :
x1 x2 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝒙𝟏 + 𝒙𝟐
00 1
01 0
10 0
11 0
• brochage :
1 1Y VCC 14
2 1A 4Y 13
3 1B 4B 12
4 2Y 4A 11
5 2A 3Y 10
6 2B 3B 9
7 GND 3A 8
7433
Entrées : A, B
Sortie Y
Alimentation: GND = 0V; VCC= 5V
➢ Operateur XOR :
Définition :
L’opérateur XOR est le OU exclusif. Il correspond à l’exécution de la véracité de deux
variables
Symbole algébrique :
x XOR y = x ⊕ y
X1 ⊕ x2 = ̅̅̅𝑥
𝑥1 + 𝑥1 ̅̅̅
𝑥2
Table de vérité :
xy xꚚy ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝒙⊕ 𝒚
00 1 1
01 0 0
10 0 0
11 1 1
Logigramme :
1 1A VCC 14
2 1B 4B 13
3 1Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 2B 3B 10
6 2Y 3A 9
7 GND 3Y 8
7486
Entrées :A,B
Sortie Y
Alimentation : GND=0V ; VCC=5V
ɑ.ɑ = ɑ , ̅̅̅̅̅̅̅̅
ɑ + 𝑏 = ɑ̅ 𝑏̅
ɑ.1 = ɑ , ɑ.ɑ̅ = 0
ɑ+1 = 1 , 𝑎̅ = ɑ
0.ɑ = 0 , ̅̅̅̅̅̅
ɑ . 𝑏 = ɑ̅ + 𝑏̅
➢ Involution : 𝑥̅̅ = 𝑥
➢ Lois De Morgan :
̅̅̅̅̅̅̅
𝑥 + 𝑦 = 𝑥̅ • 𝑦̅ ; ̅̅̅̅̅̅
𝑥 • 𝑦 = 𝑥̅ + 𝑦̅
Remarques :
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑥1 + 𝑥2 = 𝑥̅1• 𝑥̅3 x1 .x2 = 𝑥̅1 + 𝑥̅2 x1 ꚛ x2 = 𝑥̅1 x2 + x1𝑥̅2
3. Expressions logiques :
a. Définitions préliminaires :
➢ Littéral :
C’est une expression logique formée d’une seule variable.
Ex:
f(x)=x ; g(x)=𝑥̅
➢ Monôme :
C’est produit de littéraux.
Ex :
f(x,y,z)= x y z
Ex :
x y est un diviseur de x y z
➢ Expression logique :
Une expression logique est une expression booléenne constituée par une
combinaison cohérente de variables logiques telles que :
• La loi + est l’operateur OU
• La loi • est l’operateur ET
• Le complementaire est l’operateur PAS (NON)
Ex :
f(x,y,z) = 𝑥𝑦 + 𝑥𝑦̅𝑧 + 𝑥̅ 𝑦𝑧̅
➢ Absorption :
x(x+y)=x
x+xy=x
➢ Simplification :
x + 𝑥̅ 𝑦 = x + y
x (𝑥̅ + y) = xy
➢ Consensus :
xy + 𝑥̅ z + yz = xy + 𝑥̅ z
(x + y)(𝑥̅ + z)(y + z) = (x +y )(𝑥̅ + z)
F1 =a(a+b)
F2=(a+b)(𝐚̅ + b)
̅)
F3=ab +𝒄̅ +c(𝐚̅ + 𝒃
F4=(xy +z )(x+y)z
F5= (x+y)z +𝒙̅ (𝒚
̅ +z) + 𝒚̅
F6=(a+b+c)( 𝐚̅ +b+c)+ab +bc
F7= a +abc +𝐚̅bc+𝐚̅b +ad+a𝒅 ̅
̅c +𝐚̅𝒃
F8=a+𝐚̅b+ 𝐚̅𝒃 ̅𝒄̅d +𝐚̅𝒃̅𝒄̅𝒅
̅c
F9=(a+b)(a+bc) +𝒂 ̅𝒃̅ +𝒂̅𝒄̅
Exercice 2 :
1. Simplifier les fonctions suivantes :
F1 = 𝐚̅bc +ac+(a+b)𝒄̅
F2 = bc +ac +ab+b
F3 = (a𝒃̅ +c)(a+𝒃 ̅)c
F4 = (ac +b𝒄̅)( 𝐚̅+𝒃̅)b
̅
F5 = (𝐚̅b+a𝒃)(ab+𝐚̅b)
F6 = abc +ab𝒄̅ +𝐚̅b𝒄̅ +𝐚̅bc
F7 = a𝒃̅𝒄̅ +ab𝒄̅ +abc +ab𝒄̅
F8 = bd+cd+𝒄̅d+𝐚̅b𝒄̅𝒅 ̅ +ab𝒄̅
̅
F9 = abc+c (a𝒃+ab)
F10 = ab𝒄̅ +b(a+𝒄̅)+ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐚̅ + 𝒃 + 𝐚̅𝒄
2. Pour chacune des fonctions précédentes et en utilisant des portes logiques de votre choix :
a. Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser la forme non
simplifiée de la fonction.
b. Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser la forme simplifiée de
la fonction.
c. Comparer les 2 montages.
d. Conclure
Exercice 3 :
Exercice 4 :
Soit F(a,b,c,d) une fonction logique de 4 variables logiques a,b,c et d donnée par l’équation ci-
dessous :
F = 𝑎̅𝑐̅ + 𝑏̅𝑐̅ + 𝑎𝑑̅ + 𝑏̅𝑑̅
1. Calculer l’expression simplifiée de 𝐹̅
2. Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser F
3. Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser 𝐹̅ .
I. Introduction
1. Definition :
Une fonction logique f est une application de Bn → Bm telle qu’a tout élément x de
Bn on fait correspondre un élément de Bm :
F :x → y =f(x) où :
- x Є Bn . y Є Bm
- Bn = B x B x B……………. x B n fois
- Bm = B x B x B……………. x B m fois
- x = (xn-1,…,xi,……..,x2,x1,x0) xЄ Bn . xi Є B =
[0,1]
- y = (ym-1,…,yi,……..,y2,y1,y0) yЄ Bm . yi Є B =
[0,1]
2. exemple :
exemple 1 :
n=2 m=2 :
Dans ce cas on a f : B x B → B
Si x Є B x B alors x =(x1,x0) ou x0 et x1 sont des éléments de B
L’image y de x par f est un élément de B ( y Є B ) :y = y0
Alors :
F(x) = f(x1,x0) = y
= y0 car. Y=y0 ou y0 ou y0 est un élément de B
Modélisation de f :
X0
X1 f y= f(x1,x0)
X0 y0
f
x1 y1
➢ Distributivité :
f • ( g + h) = f • g + f • h
f + g • h = ( f + g) • ( f +h )
➢ Eléments neutres :
f + 0 = f
f • 1 =f
b. Propriétés :
➢ Propriétés des éléments neutres :
f + 1= 1
f •1=0
➢ Nulpotence :
f + 𝑓̅ = 1
f • 𝑓̅ = 0
➢ idempotence :
f + f = f ; f + f+ …………+ f = f
f • f = f ; f • f• …………• f = f
➢ Involution :
𝑓̅ = f
➢ Lois de Morgan
𝑓 + 𝑔= 𝑓 ̅ • 𝑔̅ ; ̅̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅̅̅ 𝑓 • 𝑔 = 𝑓̅ + 𝑔̅
1. Représentations des fonctions logiques
On va étudier quatre types de représentations :
Représentations tabulaires
Représentations algébriques
Représentations par les supports
Représentations par logigramme : Schéma
a. Table de vérité :
Définition :
Une table de vérité est une table ayant comme entrée la liste ordonnée des
combinaisons en binaire des éléments de l’ensemble de départ et conne sortie l’image
correspondant a chaque élément
Exemple :
N=2 et m=1
F:BxB→B
F(x) = f(x1,x0)
= x1 OU x0
= x1 + x0
✓ L’ensemble de départ pour cette fonction est :B x B
✓ Nombre de variables : n = 2
✓ Nombre de combinaisons possible : 22
✓ La liste des combinaisons est constituée par les éléments de B x B
B x B = { 00,01,10,11 }
La table de vérité de f est un outil de description de cette fonction que l’on donne sous la forme
suivante :
x1 , x 0 f(x1,x0)
00 0
01 1
10 1
11 1
Note :
On doit lister toutes les combinaisons possibles pour les variables x 1x0
Proposition :
Soit f une fonction de Bn → B
f est une fonction de n variables logiques : xn-1,……….,x0
Alors il y a 2n combinaisons possibles pour ces variables.
Exemple :
n=2 il y a 4 combinaisons pour les variables x1 x0
ordre x1 x0
0 00
1 01
2 10
3 11
Xn-1………………………x0
f (xn-
décimal 1……………………………..x0)
0 00……………………00 f (00……………………..00)
1 00……………………01 f (00………………………01)
2 00……………………010 f (00……………………..010)
3 00……………………011 f (00………………………011)
4 00……………………100 f (00………………………100)
…………………………….. …………………………………….
11……………………10 f (11………………………….10)
2n- 11…………………….11 f (11……………………………11)
1
Exemple :
f:BXB B
∀ 𝑥 ∈ 𝐵 × 𝐵 𝑥 = (𝑥 1 , 𝑥 0)
f (x) = f (x1, x0) = y1 =y0
=x1 .x0
Table de vérité :
décimal X1 X0 X1 .X0
0 0 0 0
1 0 1 0
2 1 0 0
3 1 1 1
Exemple :
n=2 ; m=2
Soit f : B×B → B×B
∀ 𝑥 ∈ 𝐵 × 𝐵 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥 1 , 𝑥 0)
𝑓(𝑥) = 𝑦 = (𝑦1, 𝑦0)
où nous définissons 𝑦1 comme étant la somme arithmétique de 𝑥 1 et 𝑥 0 et 𝑦0 la
retenue de cette somme
Notation :
On note S= 𝑦1 et R= 𝑦0
Modélisation de f :
𝑥0 S
f
𝑥1 R
Table de vérité de f :
Ordre X1X2 S R
0 00 0 0
1 01 1 0
2 10 1 0
3 11 0 1
X0 R
X1 f
X2 S
Table de vérité :
Ordre 𝑥 1,𝑥 2,𝑥 0 S R
0 0 0 0 0 0
1 0 0 1 1 0
2 0 1 0 1 0
3 0 1 1 0 1
4 1 0 0 1 0
5 1 0 1 0 1
6 1 1 0 0 1
7 1 1 1 1 1
b-Table de Veitch
Exemple :
On traite la somme arithmétique S de 3 variables binaires et la retenue R de cette somme
➢ Somme :
X2 x1x0 00 01 10 11
0 0 1 1 0
1 1 0 0 1
➢ Retenue :
X2 x1x0 00 01 10 11
0 0 0 0 1
1 0 1 1 1
c-Table de Karnaugh :
Dans cette représentation les combinaisons sont listées dans l’ordre binaire réfléchi (binaire
Gray, binaire symétrique)
Exemple :
𝑓: 𝐵 3 → B2
S= somme arithmétique de x2, x1 et x0
R= retenue de cette somme
X2 x1x0 00 01 10 11
0 0 1 0 1
1 1 0 1 0
➢ Table de Karnaugh pour la retenue R :
X2 x1x0 00 01 10 11
0 0 0 1 0
1 0 1 1 1
b-vérification
x=0 f (0) =1f (0) +0f (1) =f (0)
x=1 f (1) =0f (0) +1f (1) =f (1)
c-Exemple
f(x)=x
Donner la 1ère forme canonique de f
Nous savons que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑓(0) + 𝑥𝑓(1)
Or f(0)=0 et f(1)=1
Conclusion :
La 1ère forme canonique de la fonction logique f(x)=x est :
F(x)=x
a.2- première forme canonique d’une fonction logique de deux variables
logiques
Proposition
Soit f une fonction logique de deux variables logiques et prenant ses valeurs dans B
𝑓 ∶𝐵×𝐵 →𝐵
∀𝑥 ∈ 𝐵2 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥0 ): 𝑓(𝑥) ∈ 𝐵
Alors toutes fonction logique f de 𝐵 × 𝐵 → 𝐵 peut être mise sous la forme canonique
suivante :
f(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥
̅̅̅1 ̅̅̅𝑓(0
𝑥2 0) + 𝑥
̅̅̅1̅𝑥2 𝑓(0 1) 𝑥1 ̅̅̅
𝑥2 𝑓(1 0) + 𝑥1 𝑥2 𝑓(1 1)
f(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥
̅̅̅1 ̅̅̅𝑓(0
𝑥2 0) + 𝑥
̅̅̅1̅𝑥2 𝑓(0 1) 𝑥1 ̅̅̅
𝑥2 𝑓(1 0) + 𝑥1 𝑥2 𝑓(1 1)
Exemple :
f(x1,x2)=Somme arithmétique de (x1,x2) (𝑓 ∶ 𝐵 × 𝐵 → 𝐵)
f(00)=0 f(01)=1
f(10)=1 f(11)=0
Conclusion :
La première forme canonique de S est
S=𝑥1 𝑥2 + 𝑥1 𝑥2
Remarque :
On est passé de la définition de S à son équation
Conséquence :
On peut alors proposer un schéma d’un circuit pour réaliser S
Exercice :
Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser S et R
Où S : somme arythmique de x1 et x2
R : retenue de cette somme
Table de vérité :
Ordre X1X2 S R
0 00 0 0
1 01 1 0
2 10 1 0
3 11 0 1
Equation :
On sait que :
S=𝑥1 𝑥2 + 𝑥1 𝑥2
Equation de R
𝑅(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥1 𝑥2 𝑅(00) + 𝑥1 𝑥2 𝑅(01) + 𝑥1 𝑥2 𝑅(10) + 𝑥1 𝑥2 𝑅(11)
= 𝑥1 𝑥2 0 + 𝑥1 𝑥2 1 + 𝑥1 𝑥2 1 + 𝑥1 𝑥2 0
R=x1x2
Conclusion
S=𝑥1 𝑥2 + 𝑥1 𝑥2
R=x1x2
Remarque :
• Dans l’écriture d’une fonction logique sous sa 1ère forme canonique les seuls monômes
qui
Restent sont ceux pour lesquels la fonction vaut 1
• f est donnée par une somme de produits (OU des ET)
• Dans chaque monôme doit figurer chaque variable ou bien (x où : ou exclusif) son
complémentaire
• Le nombre de monômes qui restent est égal au nombre de 1 de la fonction
• Dans la 1ère forme canonique on traite les 1 de la table de vérité
B-Représentation d’une fonction logique par sa 2ème forme canonique :
b.1-2ème forme canonique d’une fonction logique d’une seule variable logique :
a-Proposition
Soit x une variable logique (𝑥 ∈ 𝐵 = {0,1})
Alors toute fonction logique f de x peut se mettre sous la forme algébrique
suivante :
𝑓(𝑥) = (x + 𝑓(0)). (𝑥 + 𝑓(1))
b-vérification
x=0 f (0) = (0+f (0)). (1+f (1)) =f (0)
x=1 f (1) = (1+f (0)). (0+f (1)) =f (1)
c-Example
f(x)=x
Donner la 2ère forme canonique de f
Nous savons que : 𝑓(𝑥) = (x + 𝑓(0)). (𝑥 + 𝑓(1))
Or f (0) =0 et f (1) =1
Donc f(x)=x
Conclusion :
La 2ère forme canonique de la fonction logique f(x)=x est :
F(x)=x
Alors toutes fonction logique f de 𝐵 × 𝐵 → 𝐵 peut être mise sous la forme canonique
suivante :
𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(00))((𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(01))( 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(10))(𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(11))
b-démonstration
f(𝑥1 , 𝑥2 ) = (x1 + 𝑓(0 𝑥2))(𝑥1 + 𝑓(1 𝑥2))
f(0, x2) = (𝑥2 + 𝑓(0 0))(𝑥2 + 𝑓(0 1))
𝑓(1, 𝑥2) = (𝑥2 + 𝑓(1 0)(𝑥2 + 𝑓(1 1))
𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥1 + (𝑥2 + 𝑓(00))( 𝑥2 + 𝑓(01)))(𝑥1 + (𝑥2 + 𝑓(10))(𝑥2 +
𝑓(11)))
= (𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(00))( 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(01))( 𝑥1 + 𝑥2 +
𝑓(10))(𝑥1 + 𝑥2 + 𝑓(11))
c-Exemple
f(x1,x2)=Somme arithmétique de (x1,x2) (𝑓 ∶ 𝐵 × 𝐵 → 𝐵)
f(00)=0 f(01)=1
f(10)=1 f(11)=0
Exercice :
Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser S et R
Où S : somme arythmique de x1 et x2
R : retenue de cette somme
▪ Table de vérité :
Ordre X1X2 S R
0 00 0 0
1 01 1 0
2 10 1 0
3 11 0 1
Schéma :
Remarques :
> Dans l'écriture d’une fonction logique sous sa 2ème forme canonique les seuls
monômes qui
restent sont ceux pour lesquels la fonction vaut 0
>l est donnée par un produit de sommes ( et des ou)
>Dans chaque somme doit figurer chaque variable ou(Xou: ou exclusif) son complémentaire
> Le nombre de sommes qui restent est égale au nombre de ’0’ de la fonction.
> Dans la 2ème forme canonique on traite les ‘0’ de la table de vérité.
Proposition :
Pour une fonction de n variables logiques, le nombre de termes de sa 1 ère forme
canonique (traitement des 1) plus le nombre de termes de sa 2ème forme canonique
(traitement de 0)
est égal à 2^n .
3. Autres représentations :
a.représentation par les supports :
La représentation par le support consiste à donner entre accolades les nombre (décimaux
ou
binaires) pour lesquels la fonction vaut 1.
Exemple :
Proposer le support de S ainsi celui de R où S est la somme arithmétique de 2 variables
logiques et R est la retenue de cette somme.
S= {1,2,4,7}
={001,010,100,111}
R = {011,101,110,111}
={3,5,6,7}
1 1A VCC 14
2 1B 4B 13
3 2Y 4A 12
4 2A 4Y 11
5 3B 3Y 10
6 3Y 3A 9
7 GND 3Y 8
7400
Notes :
Ce circuit contient 4 ports logiques NAND à deux entrées.
Dans ce circuit A et B représentent les entrées et Y la sortie.
Note :
Pour utiliser un circuit intégré if faut consulter la notice technique du constructeur/
Attention :
If faut toujours commencer par alimenter le composant /
Donc il faut repérer les broches d’alimentation.
Il s’agit des broches Vcc et GND
Exemple :
Pour S et R que nous avons déjà vus on peut utiliser les circuits suivants :
ET à 2 entrées 7408
OU à entrées 7432
Remarque :
Il est possible (sans difficulté) de passer d’une représentation à une autre.
bc 00 01 11 10
a
0 0 0 0 0
1 0 0 1 1
Remarque :
Les deux ‘1’ de la table de Karnaugh ci-dessus sont adjacents.
Règle 1 :
Etape 1 :
On groupe par puissance de 2 les ‘1’ adjacents de la table de Karnaugh.
bc 00 01 11 10
a
0 0 0 0 0
1 0 0 1 1
Etape 2 :
On écrit l’équation de la fonction en simplification la variable qui change d’état au
sien du groupement.
Remarque :
Dans ce groupement la variable change d’état.
Conséquence :
f(a , b , c)= a b
Règle 1 :
Pour simplifier une fonction logique par la table de Karnaugh on groupe les ‘1’ ou les ‘0’
adjacents par puissance de 2 .La ou les variables qui changent d’état au sein de ce groupement
sont simplifier.
Note :
Les puissances de 2 sont 1 ,2 ,4 ,8
Applications :
Aplic.1
bc 00 01 11 10
a
0 1 1 0 0
1 0 0 1 1
F = 𝑎̅𝑏̅ + a b
f= 𝑎̅𝑏̅𝑐 + a b
aplic.3
bc 00 01 11 10
a
0 0 0 0 0
1 1 0 0 1
I. Circuits multiplexeurs :
1. Introduction :
a. Position du problème :
Imaginons 4 ordinateurs qui se partagent la même imprimante. Il faudrait entre ces
ordinateurs et l’imprimante un élément matériel qui permet d'aiguiller les informations
de l’un parmi les 4 ordinateurs vers l’imprimante. Le modèle correspondant à cette
application est le suivant :
Ordinateur 0
Ordinateur 1
E0 M
E1 U Y Imprimante
E2 X
Ordinateur 2
E3
A1 A0
Ordinateur 3
Systeme de
Sélection
b. Analyse et Interprétation :
• Un seul ordinateur a accès à l'imprimante à un moment donnée.
• Un système permet la sélection de l’ordinateur qui doit utiliser l’imprimante.
• A1 A0 sont des entrées de sélection ou entrée d’adresses qui permettent le choix
de l'entrée que l’on veut avoir à la sortie.
• E3 E2 E1 E0 sont les entrées de données.
• Système qui permet de faire cette fonction, identifié par MUX, s’appelle
multiplexeur,
• Ce système permet un aiguillage des données il s'appelle aiguilleur.
La fonction qui consiste à récupérer sur une sortie une entrée parmi m est appelée
fonction Multiplexage ou Aiguillage.
Note :
Il existe deux types de MUX :
➢ MUX analogique :
Dans ce cas :
• Les entrées des données sont analogiques
Ex :
sin (w t)
f(t)
Capteur de température.
Capteur de vitesse.
• La sortie de données est également analogique.
• Mais les entrées de sélection sont toujours numériques.
➢ Mux numérique :
Dans ce cas tous les signaux sont numériques.
2. Multiplexeur numérique :
a. Schéma synoptique :
E0
E1
E2 .
. M Y Sortie de données
. U
. X
.
E n2-1
………...
An–1…………. A0
E0 M
E1 U Y
E2 X
E3
A1 A0
Note :
A1 A0 sont généralement identifiées B A : B pour A1 , et A pour A0 .
b. Fonctionnement :
Les entrées de sélections permettent de n’avoir à la sortie Y qu'une seule entrée
parmi toutes. L’entrée Ei que l’on récupère à la sortie Y est celle dont l’indice i en
décimal correspond à ce que l’on injecte en binaire sur les entrées de sélections.
Exemple :
A1A0 = 01 => Y = Ei
c. Table de vérité :
Exemple : N=2
Entrées de sélections : A1 A0
Entrées de données : E0, E1, E2 , E3.
Sortie de données: Y
A1 A0 Y
0 00 E0
1 01 E1
2 10 E2
3 11 E3
3. Application :
Génération de fonction logiques (réalisation de fonctions logiques) :
Exemple :
Soit f une fonction logique de variables logiques a et b déterminer par sa table
de vérité ci-dessous :
ab f
0 00 1
1 01 1
2 10 0
3 11 0
Problème.:
Comment réaliser f par un MUX ?
Pour que : Y = f
Il faut que :
E0 = 1
E1 = 1
E2 = 0
E3 = 0
Schéma :
Exercice :
f(a,b,c)= Majorité de a, b, c :
f = 1 si le nombre de '1’ dans la combinaison est plus grand que le nombre de '0'
f = 0 sinon
Exemple :
abc = 011 => f = 1
abc = 001 => f = Q
1. Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser f par un mux à 3 entrées de
sélections
2. Proposer le schéma d’un montage permettant de réaliser f par un mux à 2 entrées de
sélections.
A1 A0 A1 A0 f Y f a = A1
abc b = A0
00 000 0 E0 0
001 0
01 010 0 E1 C
011 1
10 100 0 E2 C
101 1
11 110 1 E3 1
111 1
Schéma :
Imax = 20 mA
Vseuil = 1.2 v
R : Resistance de limitation de courant
R est une résistance chutrice. Elle permet de faire chuter la tension pour la ramener a
1.2V aux bornes de la diode.
Détermination de R :
R = (5-12) / …
Exemple :
Pour avoir I = 10 mA R = 380Ω
Note :
On prend pour R la valeur normalisée la plus proche.
Afficheurs à segments :
1 segment est réalisé par une LED
: Segment
Afficheurs à 16 segments :
Point décimal
f b
g
e c
Point décimal éventuel
d
Note :
La commande se fait par les cathodes. L’ anode doit être fixée à un potentiel élevé de
'
Schéma de principe:
.…………………
Les résistances sont calculées par l’utilisateur en fonction du courant qu’il veut imposer
aux LED.
Notes :
Les afficheurs à 7 segments sont utilisés pour visualiser des caractères :
Décimaux : 0, … 9
'
Hexadécimaux : 0… , 9,A…, F
Modélisation :
Nombre d’entrées: 4 car il faut coder 16 caractères
En effet on doit Chercher un nombre de bits n tels que : 16 = 2 n => n - 4
Nombre de sorties : 7 car il faut une sortie par segments.
a
A BCD b
B c
C d
D e
f
g
Convention :
Les entrées ABCD auront les poids respectifs : 20 ; 21 ; 22 ; 23
a. Objectif :
b. Table de vérité :
Décimal DCBA a b c d e f g
0 0000 1 1 1 1 1 1 0
1 0001 0 1 1 0 0 0 0
2 0010 1 1 0 1 1 0 1
3 0011 1 1 1 1 0 0 1
4 0100 0 1 1 0 0 1 1
5 0101 1 0 1 1 0 1 1
6 0110 1 0 1 1 1 1 1
7 0111 1 1 1 0 0 0 0
8 1000 1 1 1 1 1 1 1
9 1001 1 1 1 1 0 1 1
A 1010 1 1 1 0 1 1 1
B 1011 0 0 1 1 1 1 1
C 1100 1 0 0 1 1 1 0
D 1101 0 1 1 1 1 0 1
E 1110 1 0 0 1 1 1 1
F 1111 1 0 0 0 1 1 1
c. Equations :
Equation de a :
BA 00 01 10 11
DC
00 1 0 1 1
01 0 1 1 1
11 1 0 1 1
10 1 1 0 1
a = a(A,B,C,D)
Trouver l’équation de a
BA 00 01 10 11
DC
00 1 1 1 1
01 1 0 1 0
11 0 1 0 0
10 1 1 0 1
b = b(A,B,C,D)
Trouver l’équation de b
Exercice :
Donner les équations simplifiées des sorties qui manquent.
E0 Trans- S0
. codeur .
. .
En-1 Sn-1
B0 G0
B1 Transcodeur G1
B2 Naturel en Gray G2
B3 G3
Stratégie :
➢ Comprendre le problème: comprendre le cahier des charges.
➢ Table de verité.
➢ Table de Karnaugh.
➢ Equations.
➢ Logigramme ( par les portes imposées ou au choix )
Equation de G3 :
On constate que G3 = B3
Equation de G2 :
B1B0 00 01 10 11
B3B2
00 0 0 0 0
01 1 1 1 1
11 0 0 0 0
10 1 1 1 1
G2 = B3 B2 + B3 B2
G2 = B3 Ꚛ B2
Equation de G1 :
B1B0 00 01 10 11
B3B2
00 0 0 1 1
01 1 1 0 0
11 1 1 0 0
10 0 0 1 1
Equation de G0 :
B1B0 00 01 10 11
B3B2
00 0 1 0 1
01 0 1 0 1
11 0 1 0 1
10 0 1 0 1
G0 = B1 B0 – B1 B0
G0 = B1 Ꚛ B0
G3 G2 G1 G0 B3 B2 B1 B0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 1
0 0 1 1 0 0 1 0
0 0 1 0 0 0 1 1
0 1 1 0 0 1 0 0
0 1 1 1 0 1 0 1
0 1 0 1 0 1 1 0
0 1 0 0 0 1 1 1
1 1 0 0 1 0 0 0
1 1 0 1 1 0 0 1
1 1 1 1 1 0 1 0
1 1 1 0 1 0 1 1
1 0 1 0 1 1 0 0
1 0 1 1 1 1 0 1
1 0 0 1 1 1 1 0
1 0 0 0 1 1 1 1
a. Equations:
➢ Equation de B3 :
B3 = G3
Equation de B2 :
G1G0 00 01 10 11
G3 G2
00 0 0 0 0
01 1 1 1 1
11 0 0 0 0
10 1 1 1 1
B2 = G1 Ꚛ G2
Equation de B1 :
G1G0 00 01 10 11
G3 G2
00 0 0 1 1
01 1 1 0 0
11 0 0 1 1
10 1 1 0 0
B1 = G3 Ꚛ G2 Ꚛ G1
G1G0 00 01 10 11
G3 G2
00 0 1 0 1
01 1 0 1 0
11 0 1 0 1
10 1 0 1 0
B0 = G3 Ꚛ G2 Ꚛ G1 Ꚛ G0
b. Schema:
V. Additionneur / Soustracteur :
1. Additionneur :
a. Demi-additionneur :
➢ Définition :
C’est un circuit qui recoit a son entrée 2 variables binaires x et y et qui
fournit à sa sortie deux autres variables binaires S et R ou S représente
la somme arithmétique de x et y et R la retenue de cette somme.
➢ Modélisation :
x 1/2 S
ADD
y R
Définition :
C’est un circuit qui reçoit à son entrée 3 variables binaires x, y et z et qui fournit à sa
sortie deux autres variables binaires S et R où S représente la somme arithmétique de
x, y et z et R la retenue de cette somme .
➢ Modélisation :
x S
y ADD
z
R
➢ Table de vérité :
xyz S R
000 0 0
001 1 0
010 1 0
011 0 1
100 1 0
101 0 1
110 0 1
111 1 1
➢ Schéma :
2. Soustracteur :
a. Demi-Soustracteur :
➢ Définition :
C’est un circuit qui recoit a son entrée 2 variables binaires x et y et qui
fournit à sa sortie deux autres variables binaires D et B ou D représente la
différence arithmétique de x et y et B le report de cette différence.
➢ Modélisation :
x 1/2 D
SUB
y B
➢ Table de verité:
xy D B
00 0 0
01 1 1
11 1 0
10 0 0
➢ Schéma:
b. Soustracteur complet :
➢ Définition :
C’est un circuit qui recoit a son entrée 3 variables binaires x, y et z et qui
fournit à sa sortie deux autres variables binaires D et B ou D représente la
différence arithmétique de x et y et B le report de cette différence.
➢ Modélisation :
x D
y SUB
z B
SUB ADD
xyz D B S R
000 0 0 0 0
001 1 1 1 0
010 1 1 1 0
011 0 1 0 1
100 1 0 1 0
101 0 0 0 1
110 0 0 0 1
111 1 1 1 1
➢ Equations:
S=xꚚyꚚz
R=xy+xz+yz
➢ Schéma:
y0
A y1
B y2
C
ym-1
Information:
On peut avoir m = 2n
Exemples :
n=2 m = 22 = 4
n=3 m = 23 = 8
b. Modélisation :
y0
A y1
1/4 y2
B y3
d. Equations:
̅𝑨
𝒚𝟎 = 𝑩 ̅ ̅𝑨
, 𝒚𝟏 = 𝑩 ̅
𝒚𝟐 = 𝑩𝑨 𝒚𝟑 = 𝑩𝑨
e. Schéma:
d. Equations:
̅𝑩
𝒚𝟎 = 𝑬 ̅𝑨
̅ ̅𝑩
, 𝒚𝟏 = 𝑬 ̅𝑨 ̅ 𝑩𝑨
𝒚𝟐 = 𝑬 ̅ ̅ 𝑩𝑨
𝒚𝟑 = 𝑬
e. Schema:
n C
x O S
P
A
R E
A
T
n E I
y U
R
S = 1 si x ≥ y ; S = 0 sinon
E = 1 si x=y ; E = 0 sinon
I = 1 si x ≤ y ; I = 0 sinon
Le circuit que nous cherchons peut être réalisé à partir de comparateurs élémentaires
pouvant comparer deux éléments binaires xi et yi.
2. Définition :
Un comparateur élémentaire est un circuit logique qui reçoit à son entrée
deux grandeurs binaires x, et y, et fournit à sa sortie 3 grandeurs binaires Si,
Ei, et Ii telles que :
Si = 1 si x ≥ y ; Si = 0 sinon
Ei = 1 si x = y ; Ei = 0 sinon
Ii = 1 si x ≤ y ; Ii = 0 sinon
➢ Modélisation :
xi CMP Si
ELEM Ei
yi Ii
xi yi Ii Ei Si
00 0 1 0
01 1 0 0
10 0 0 1
11 0 1 0
6. Equations:
̅i ;
Si = xi .𝒚 Ei = xi .yi + ̅i .𝒚
𝒙 ̅i ; ̅i .yi
Ii = 𝒙
7. Schéma :