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SOMMAIRE ANALYTIQUE
textes généraux
Première ministre
1 Arrêté du 26 octobre 2022 portant approbation de l’instruction générale interministé
rielle no 1337/SGDSN/ANSSI sur l’organisation de la sécurité numérique du système
d’information et de communication de l’Etat et de ses établissements publics
2 Arrêté du 28 octobre 2022 relatif à la modification du cahier des charges des appels à projets
« Expérience augmentée du spectacle vivant » et « Numérisation du patrimoine et de
l’architecture »
ministère de la justice
15 Arrêté du 28 octobre 2022 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture de concours
nationaux à affectation locale externes et de concours nationaux à affectation locale internes
pour le recrutement des greffiers des services judiciaires
16 Arrêté du 28 octobre 2022 fixant le nombre de postes offerts à la session 2023 de l’examen
professionnel pour l’accès au grade de directeur pénitentiaire d’insertion et de probation
hors classe
ministère de la culture
43 Arrêté du 26 octobre 2022 relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
44 Arrêté du 26 octobre 2022 relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
45 Arrêté du 27 octobre 2022 modifiant l’arrêté du 24 octobre 2022 autorisant au titre de
l’année 2022 l’ouverture d’un concours externe et d’un concours interne pour l’accès au
corps d’ingénieur des services culturels et du patrimoine, spécialité patrimoine
47 Arrêté du 28 octobre 2022 portant diverses dispositions concernant la validation des acquis de
l’expérience pour les diplômes d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture
48 Arrêté du 28 octobre 2022 portant délégation de signature (inspection générale des affaires
sociales)
49 Arrêté du 28 octobre 2022 portant ouverture du concours national de praticien hospitalier des
établissements publics de santé (session 2022)
50 Décision du 4 octobre 2022 de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France
mesures nominatives
Première ministre
52 Arrêté du 21 octobre 2022 portant nomination du président et du président suppléant de la
commission interministérielle de contrôle de la manifestation aérienne organisée dans le
cadre du Salon international de l’aéronautique et de l’espace
ministère de la justice
57 Décret du 27 octobre 2022 portant changements de noms
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
58 Décret du 28 octobre 2022 portant maintien en détachement (magistrature) - Mme OLIVIER
(Sarah)
59 Décret du 28 octobre 2022 portant placement en disponibilité (magistrature)
60 Décret du 28 octobre 2022 portant détachement (magistrature) - Mme COURTOIS (Céline)
61 Décret du 28 octobre 2022 portant maintien en détachement (magistrature) - M. BRIDE
(Thomas)
62 Arrêté du 28 octobre 2022 portant nomination au conseil d’administration de l’Office français
de protection des réfugiés et apatrides
Avis et communications
Première ministre
66 Avis de vacance d’un emploi de délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et
aux sports (DRAJES)
67 Avis de vacance d’un emploi de directeur ou de directrice de projet à la direction générale du
travail
68 Avis de vacance d’un emploi de chef de service
avis divers
Annonces
73 Demandes de changement de nom (textes 73 à 79)
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIÈRE MINISTRE
La Première ministre,
Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 1111-3, R.* 1132-1 à D. 1132-54 et R. 1143-1 à D. 1143-13 ;
Vu le décret no 87-389 du 15 juin 1987 modifié relatif à l’organisation des services d’administration centrale,
notamment ses articles 3-5 et 3-8 ;
Vu le décret no 2009-834 du 7 juillet 2009 modifié portant création d’un service à compétence nationale
dénommé « Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information » ;
Vu le décret no 2019-1088 du 25 octobre 2019 modifié relatif au système d’information et de communication de
l’Etat et à la direction interministérielle du numérique ;
Vu le décret no 2022-513 du 8 avril 2022 relatif à la sécurité numérique du système d’information et de
communication de l’Etat et de ses établissements publics,
Arrêtent :
Art. 1er. – L’instruction générale interministérielle no 1337/SGDSN/ANSSI sur l’organisation de la sécurité
numérique du système d’information et de communication de l’Etat et de ses établissements publics annexée au
présent arrêté est approuvée.
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, le garde des sceaux, ministre de la
justice, le ministre des armées, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre de l’agriculture et
de la souveraineté alimentaire, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de
la transition énergétique, la ministre de la culture, le ministre de la santé et de la prévention, le ministre des
solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, le ministre de la transformation et de la fonction
publiques et la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur le premier jour du sixième mois suivant celui de
sa publication au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 octobre 2022.
La Première ministre,
Pour la Première ministre et par délégation :
La secrétaire générale du Gouvernement,
CLAIRE LANDAIS
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 79
ANNEXE
INSTRUCTION GÉNÉRALE INTERMINISTÉRIELLE No 1337/SGDSN/ANSSI SUR L’ORGANISATION DE LA
SÉCURITÉ NUMÉRIQUE DU SYSTÈME D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION DE L'ÉTAT ET DE SES
ÉTABLISSEMENTS PUBLICS
1. Introduction
2. Champ d'application
3. Organisation interministérielle de la gouvernance de la sécurité numérique de l’Etat
3.1. Vue d’ensemble de l’organisation interministérielle
3.1.1. Rappel de l’organisation de niveau étatique en matière de numérique
3.1.2. Organisation étatique en matière de sécurité numérique
3.2. Rôles et responsabilités
3.2.1. Le Premier ministre
3.2.2. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)
3.2.3. Le directeur interministériel du numérique (DINUM)
3.3. Les instances interministérielles de la sécurité numérique
3.3.1. Instance stratégique de niveau politique
3.3.2. Le comité stratégique interministériel de la sécurité numérique (COSINUS)
3.3.3. Le comité interministériel de pilotage de la sécurité numérique (CINUS)
3.4. Gestion interministérielle de crise
4. Organisation ministérielle de la gouvernance de la sécurité numérique de l’Etat
4.1. Vue d’ensemble de l’organisation ministérielle
4.1.1. Rappel de l’organisation ministérielle en matière de numérique
4.1.2. Organisation ministérielle en matière de sécurité numérique
4.1.3. Relation entre le ministère et les établissements publics dont il a la tutelle
4.2. Rôles et responsabilités
4.2.1. Le ministre
4.2.2. Le service du haut fonctionnaire de défense et de sécurité
4.2.2.1. Le haut fonctionnaire de défense et de sécurité
4.2.2.2. Le fonctionnaire de sécurité des systèmes d’information (FSSI)
4.2.3. L'autorité qualifiée en sécurité des systèmes d’information (AQSSI)
4.2.4. Le conseiller à la sécurité numérique (CSN)
4.2.5. Le directeur ministériel du numérique (DNUM)
4.2.6. Le responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI)
4.3. Les instances ministérielles de la sécurité numérique
4.3.1. L’instance stratégique ministérielle de la sécurité numérique
4.3.2. L’instance ministérielle de pilotage de la sécurité numérique
4.4. La chaîne fonctionnelle de sécurité des systèmes d'information
4.5. La gestion de crise
5. Organisation de la gouvernance de la sécurité numérique dans les établissements publics de l’Etat
5.1. Le Point de contact relatif à la sécurité numérique
5.2. L’organisation de la gouvernance
5.3. Suivi des activités en matière de sécurité numérique de l’établissement public
5.4. La déclaration des incidents de sécurité
6. Glossaire
7. Références
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1. Introduction
En s’inscrivant pleinement dans la dynamique de la transformation numérique, les ministères et les
établissements publics investissent largement le domaine du numérique. Ainsi, le système d’information et de
communication de l’Etat devient désormais essentiel pour l’accomplissement des missions de ces administrations.
Dans cette perspective, il importe que l’amélioration de la relation entre le public et l’administration qu’apporte le
numérique ne soit pas sapée par une dégradation de la confiance des usagers dans ce système d’information et de
communication.
Or, l’actualité montre que le développement du numérique est aussi générateur d’opportunités et de
développements pour des attaquants aux profils et aux objectifs très variés. Au moment de la rédaction de cette
instruction, la tendance est à la généralisation des menaces de masse telles que les rançongiciels aux conséquences
significatives pour les administrations.
Compte tenu de ces menaces, la sécurité numérique, composante essentielle de la confiance numérique, ne doit
plus être un domaine réservé aux seuls spécialistes. Le risque associé aux cyberattaques, s’il a ses spécificités, ne
doit plus être traité de manière singulière. Il devient impératif que chaque direction d’administration, jusqu’au plus
haut niveau hiérarchique, appréhende le risque numérique au même titre que les autres risques afin d’y consacrer
les ressources humaines, budgétaires et techniques suffisantes pour le couvrir.
Cette prise en compte doit s’effectuer dans l’ensemble des missions de ces administrations mais également dans
la définition d’une organisation de la gouvernance de la sécurité numérique, se déclinant à tous les échelons de
l’Etat.
La présente instruction définit l’organisation ainsi que les instances de la gouvernance de la sécurité numérique
au niveau interministériel, dans les ministères, ainsi que dans les établissements publics d’Etat. Cette organisation
conforte celle déjà définie dans la réglementation relative à la sécurité numérique en vigueur – notamment au
travers de la protection du secret de la défense nationale avec l’instruction générale interministérielle 1300 – et
l’étend pour permettre, notamment, l’appropriation du champ de la sécurité numérique par les chaînes métier. Elle
porte également l’objectif de permettre une action coordonnée entre les acteurs du numérique, ceux de la sécurité
numérique, de la protection des données à caractère personnel et de la protection du secret de la défense nationale.
Cet objectif se traduit aussi par la compatibilité entre les trois gouvernances respectives, afin de permettre une
articulation efficace entre celles-ci et un niveau de synergie suffisant.
Afin de permettre aux ministères de mettre en œuvre cette organisation et ces instances tout en tenant compte de
leurs particularités et de l’organisation existante, il est demandé à ces derniers de décliner l’organisation prévue par
la présente instruction en s’appuyant sur l’existant autant que possible et en la précisant le cas échéant.
La première section de la présente instruction décrit les rôles et responsabilités associés à la gouvernance de la
sécurité numérique au niveau interministériel. Cette section présente également les instances interministérielles de
gouvernance de la sécurité numérique.
La deuxième section décrit les rôles et responsabilités associés à la gouvernance de la sécurité numérique dans
les ministères. Cette section présente également les instances ministérielles de gouvernance de la sécurité
numérique.
La troisième et dernière section décrit les rôles et responsabilités associés à la gouvernance de la sécurité
numérique dans les établissements publics de l’Etat.
2. Champ d'application
L’application de la présente instruction est obligatoire pour les ministères et les établissements publics de l’Etat,
quel que soit leur régime, ci-après nommés « établissements ». Les principes énoncés doivent être déclinés dans
des instructions ministérielles en précisant les rôles et responsabilités au niveau ministériel.
L’application de l’organisation décrite dans le chapitre 5 de cette organisation est recommandée pour tous les
autres organismes publics.
L’application de la présente instruction est sans préjudice de l’application de réglementations spécifiques,
notamment celles relatives à la protection du secret de la défense nationale et à la protection des données à
caractère personnel.
Cette politique est complétée par les orientations stratégiques de sécurité numérique et la feuille de route
associée, définies dans le comité stratégique interministériel de la sécurité numérique et validées en instance
stratégique de niveau politique (cf. 3.3.1).
Les rôles et responsabilités contribuant particulièrement à la sécurité numérique au niveau interministériel, ainsi
que les instances de gouvernance permettant de définir la stratégie interministérielle de sécurité numérique et
d'assurer le suivi de sa mise en œuvre, sont décrits ci-après.
4.2.1. Le ministre
Le ministre est responsable du système d’information et de communication de son ministère (10). A ce titre, il
s’assure que l’ensemble des infrastructures et services logiciels informatiques de son ministère sont sous la
responsabilité d’une autorité qualifiée en sécurité des systèmes d’information.
Le ministre s’assure de la maîtrise des risques numériques ayant un impact sur l’exécution des missions de son
ministère.
Le ministre est garant de la bonne prise en compte de la stratégie numérique de l’Etat et de la politique de
sécurité numérique de l’Etat, dans l’élaboration de la politique publique portée par son ministère. Il valide les
orientations ministérielles en matière de sécurité numérique ainsi que la politique ministérielle de sécurité
numérique.
Le ministre s’assure de la prise en compte de la sécurité numérique dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une
stratégie de résilience numérique, notamment des plans de continuité et de reprise d’activité pour les missions
essentielles portées par son ministère ainsi que dans l’élaboration et la mise en œuvre du dispositif de gestion de
crise ministériel en vertu des principes définis au chapitre 4.5 de la présente instruction.
Lorsqu’un établissement, une direction ou un service est sous la tutelle de plusieurs ministères, les ministres
concernés décident du ministère de référence sur les sujets relatifs à la sécurité numérique.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 79
Chaque ministère met en place une structure qui organise et pilote les actions du ministère en matière de
numérique (18). Outre cette direction ministérielle du numérique, le ministère peut disposer de différentes
structures en charge du numérique, qu’elles soient responsables de systèmes d’information et de communication
transverses ou qu’elles assurent la mise en œuvre et l’exploitation de systèmes d’information et de communication
pour le compte d’une autorité qualifiée en sécurité des systèmes d’information. Il est nécessaire que chaque
structure, sur le périmètre qui la concerne, prenne en compte la sécurité numérique. A cet effet, il convient d’y
consacrer les ressources humaines nécessaires, en tenant compte de la diversité des profils nécessaire pour suivre la
mutation permanente du domaine de la sécurité numérique.
Le directeur ministériel du numérique, dans son rôle d’organisation et de pilotage du système d’information et de
communication au sein du ministère, veille, en lien avec le fonctionnaire de sécurité des systèmes d’information, à
ce que chaque structure responsable de systèmes d’information et de communication transverses relève de
l’autorité d’une autorité qualifiée en sécurité des systèmes d’information.
Le directeur ministériel du numérique veille à ce que chaque structure assurant la mise en œuvre et l’exploitation
de systèmes d’information et de communication pour le compte d’une autorité qualifiée en sécurité des systèmes
d’information contribue, sous la responsabilité de cette dernière et dans le cadre de la démarche d’homologation, à :
– l'élaboration et le maintien à jour d’une cartographie des systèmes d’information et de communication (19) ;
– le maintien en condition opérationnelle et de sécurité des systèmes d’information et de communication ;
– la réalisation des audits de sécurité des systèmes d’information et de communication ;
– l’élaboration de la stratégie de résilience numérique, notamment des plans de continuité et de reprise d’activité
en fournissant aux autorités qualifiées en sécurité des systèmes d’information concernées les éléments relatifs
aux ressources numériques. Ces plans sont déclinés, pour le volet numérique, dans des plans de continuité et
de reprise informatique ;
– la gestion de crise par l’apport de son expertise et la fourniture de moyens pour répondre à la crise, pour son
périmètre de responsabilité.
Lorsque cela est nécessaire, et au regard de son rôle en matière de protection des données à caractère personnel,
le directeur du numérique veille à ce qu’une analyse d’impact relative à la protection des données soit élaborée.
Le directeur ministériel du numérique et chaque responsable de structure en charge du numérique nomment un
ou plusieurs responsables de la sécurité de systèmes d’information pour les assister dans l’exercice des missions
listées ci-dessus.
L’instance stratégique ministérielle de la sécurité numérique vérifie la bonne prise en compte de la sécurité
numérique dans les politiques publiques portées par le ministère ainsi que dans la stratégie ministérielle numérique.
En s’appuyant sur les éléments ci-dessus et en tenant compte des orientations prises en comité stratégique
interministériel de la sécurité numérique, l’instance stratégique ministérielle de la sécurité numérique définit, pour
son ministère, les orientations stratégiques en matière de sécurité numérique. Ces orientations sont déclinées dans
une feuille de route pluriannuelle.
L’instance stratégique ministérielle de la sécurité numérique est l’instance qui permet, le cas échéant, d’arbitrer
les questions budgétaires, sur la base des éléments qui lui sont communiqués, relatifs à la sécurité numérique des
systèmes d’information et de communication.
notification d’incidents de sécurité. Les services ministériels spécialisés dans la communication sont associés à ces
activités.
En préparation de crises majeures, le ministre s’assure de l’articulation du dispositif de crise ministériel avec le
dispositif de gestion des crises majeures de l’Etat (21). Concernant la sécurité numérique, le ministre s’assure de la
coordination de son dispositif avec celui de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.
Afin d'éprouver les capacités opérationnelles de résilience numérique du dispositif de gestion de crise de son
ministère, le haut fonctionnaire de défense et de sécurité s’assure de l’organisation d’exercices de gestion de crise
ou de la participation de son ministère à des exercices planifiés. Ces exercices doivent intégrer un volet relatif à la
sécurité numérique, se traduisant par l'intégration de cette thématique dans les scénarios métiers.
Après chaque exercice ou chaque crise subie, le ministre s’assure de la réalisation d’un retour d'expérience afin
d'identifier les forces et les faiblesses du dispositif mis en œuvre. Ce retour d'expérience intègre un volet relatif à la
sécurité numérique. Le ministre s’assure que les mesures nécessaires sont prises pour traiter les faiblesses
identifiées.
6. Glossaire
Autorité d’homologation : personne physique qui, après instruction du dossier d’homologation, prononce
l’homologation de sécurité du système d’information et de communication, c’est-à-dire, prend la décision
d’accepter les risques résiduels identifiés sur le système.
Crise : une crise se définit par ses impacts, notamment sur les services numériques (par exemple : indisponibilité
suite à un rançongiciel), dont les conséquences sont perceptibles au niveau métier (par exemple : interruption ou
perturbation de l'activité, conséquences financières, juridiques ou en termes d'image). La crise s’inscrit,
notamment, dans la continuité d’un incident de sécurité numérique dont les conséquences sont telles que
l’organisation et les procédures définies ne sont pas suffisantes pour arriver à le gérer.
Politique du numérique : document qui définit les orientations en matière de transformation numérique d’un
ministère ou d’un établissement. Au niveau interministériel, cette politique est portée par la direction
interministérielle du numérique sous le nom de stratégie numérique de l’Etat.
Politique de sécurité numérique : document qui définit les orientations en matière de sécurité numérique d’un
ministère ou d’un établissement. Au niveau interministériel, cette politique est portée par l’Agence nationale de la
sécurité des systèmes d’information. La présente instruction en est une composante.
Résilience numérique : la résilience numérique désigne la capacité d’une organisation à mettre en place les
moyens opérationnels adaptés aux menaces et les déployer pour, en cas de crise, être en mesure de maintenir et
rétablir les services rendus par les systèmes d’information et de communication concourant à la réalisation des
activités critiques de l’organisation, qu’ils soient internes ou externes.
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7. Références
Articles L. 1111-3, R.* 1132-3, R. 1143-1, R. 1143-4 et R. 1143-5 du code de la défense.
Décret no 87-389 du 15 juin 1987 modifié, relatif à l'organisation des services d'administration centrale.
Décret no 2009-834 du 7 juillet 2009 modifié, portant création d'un service à compétence nationale dénommé
« Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information ».
Décret no 2019-1088 du 25 octobre 2019 modifié relatif au système d’information et de communication de l’Etat
et à la direction interministérielle du numérique.
Arrêté du 9 août 2021 portant approbation de l'instruction générale interministérielle no 1300 sur la protection du
secret de la défense nationale.
(1) Décret no 2019-1088 du 25 octobre 2019 relatif au système d'information et de communication de l'Etat et à la direction
interministérielle du numérique, art. 6.
(2) Décret no 2019-1088, art. 1er.
(3) Article R.* 1132-3 du code de la défense.
(4) Décret no 2009-834 du 7 juillet 2009 portant création d'un service à compétence nationale dénommé « Agence nationale de
la sécurité des systèmes d'information ».
(5) Décret no 2019-1088, art. 6, 1o.
(6) Décret no 2019-1088, art. 3.
(7) Décret no 2019-1088, art. 2.
(8) Décret no 2019-1088, art. 7.
(9) Décret no 87-389 du 15 juin 1987 relatif à l'organisation des services d'administration centrale, art. 3-8, 8o.
(10) Décret no 2019-1088, art. 2.
(11) Pour les ministères des armées et de l’Europe et des affaires étrangères : le haut fonctionnaire correspondant de défense et
de sécurité. Pour le ministère de l’intérieur : le haut fonctionnaire de défense (article R. 1143-1 du code de la défense).
(12) Articles R. 1143-4 et R. 1143-5 du code de la défense.
(13) Décret no 2019-1088, art. 4-1.
(14) Décret no 2019-1088, art. 4-2.
(15) Il est recommandé de se référer aux recommandations de l’ANSSI pour l’élaboration de ces cartographies.
(16) En particulier et dans la mesure du possible, les AQSSI définies au titre de la présente instruction sont nommées en
cohérence avec celles prévues à l’article R. 2321-6-2 du code de la défense.
(17) Décret no 2019-1088, art. 4-3.
(18) Décret no 2019-1088, art. 7.
(19) Il est recommandé de se référer aux recommandations de l’ANSSI pour l’élaboration de ces cartographies.
(20) Ces critères peuvent s’appuyer sur l’échelle de classement des attaques informatiques publiée dans la Revue stratégique
de cyberdéfense du 12 février 2018.
(21) Au sens de l’article L. 1111-3 du code de la défense.
(22) Décret no 2019-1088, art. 4-4.
(23) Des entités spécialisées peuvent être également rendues destinataires des remontées d’incident en fonction des
spécificités du ministère.
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TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIÈRE MINISTRE
Arrêté du 28 octobre 2022 relatif à la modification du cahier des charges des appels à projets
« Expérience augmentée du spectacle vivant » et « Numérisation du patrimoine et de
l’architecture »
NOR : PRMI2230895A
La Première ministre,
Vu la loi no 2010-237 du 9 mars 2010 modifiée de finances rectificative pour 2010, notamment son article 8 ;
Vu le décret no 2010-80 du 22 janvier 2010 modifié relatif au secrétariat général pour l’investissement ;
Vu le décret du 26 janvier 2022 portant nomination du secrétaire général pour l’investissement ;
Vu le décret du 20 mai 2022 portant délégation de signature (secrétariat général pour l’investissement) ;
Vu la convention du 8 avril 2021 entre l’Etat, l’ADEME, l’Agence nationale de la recherche, la Caisse des
dépôts et consignations, l’EPIC Bpifrance et la société anonyme Bpifrance relative au programme
d’investissements d’avenir (action « Démonstration en conditions réelles, amorçage et premières commerciales ») ;
Vu l’arrêté du 3 août 2021 relatif à l’approbation du cahier des charges des appels à projets « Expérience
augmentée du spectacle vivant » et « Numérisation du patrimoine et de l’architecture » ;
Vu le relevé de décisions du comité de pilotage ministériel opérationnel du 28 octobre 2022,
Arrête :
Art. 1 . – La modification du cahier des charges des appels à projets « Expérience augmentée du spectacle
er
(1) Le cahier des charges modifié est consultable sur les sites internet de la Caisse des dépôts et consignations et du secrétariat
général pour l’investissement : https://www.gouvernement.fr/les-dispositifs-du-pia-et-de-france-2030.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 7 octobre 2022 modifiant l’arrêté du 11 mars 2022 fixant le tarif et les modalités
d’application de la taxe sur le transport maritime de passagers à destination d’espaces naturels
protégés prévue par les articles L. 423-47 à L. 423-56 du code des impositions sur les biens et
services
NOR : ECOD2228905A
Publics concernés : les entreprises de transport public maritime embarquant des passagers à destination
d’espaces naturels protégés.
Objet : la modification du plafond de la taxe sur le transport maritime de passagers à destination d’espaces
naturels protégés.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er janvier 2023.
Notice : le présent arrêté a pour objet de mettre à jour le plafond du tarif de la taxe sur le transport maritime de
passagers à destination d’espaces naturels protégés.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Arrête :
Art. 1er. – L’article 1er de l’arrêté du 11 mars 2022 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1er. – Le montant de la taxe, instituée par les articles L. 423-47 à L. 423-56 du code des impositions sur
les biens et services, est égal à 6,542 pour cent du prix, hors taxe sur la valeur ajoutée, sur le transport entre le lieu
d’embarquement et l’espace naturel protégé. Ce montant ne peut excéder la limite de 1,74 € par passager. »
Art. 2. – L’annexe 1 de l’arrêté du 11 mars 2022 est remplacée par l’annexe 1 du présent arrêté.
Art. 4. – La directrice générale des douanes et droits indirects est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 octobre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la fiscalité douanière,
Y. ZERBINI
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ANNEXE I
LISTE DES ESPACES NATURELS PROTÉGÉS CONCERNÉS, DES BUREAUX DE DOUANE CHARGÉS DE
RECEVOIR LA DÉCLARATION ET DES POSTES COMPTABLES DES DOUANES CHARGÉS DE LA
PERCEPTION DE LA TAXE SUR LE TRANSPORT MARITIME DE PASSAGERS À DESTINATION D’ESPACES
NATURELS PROTÉGÉS PRÉVUE PAR LES ARTICLES L. 423-47 À L. 423-56 DU CODE DES IMPOSITIONS SUR
LES BIENS ET SERVICES
ESPACE NATUREL PROTÉGÉ BUREAU DES DOUANES POSTE COMPTABLE
(déclaration) (paiement)
1. Parcs nationaux
Parc national de la Guadeloupe : Îlet pigeon, îlets du Bureau de Pointe-à-Pitre port Guadeloupe RR Immeuble Bougainvilliers
Grand Cul de Sac marin, mangroves du Grand Cul de Immeuble Lysa 32 Cité Guillard
Sac marin classés en coeur de parc national ainsi que Impasse André Ampère 97100 Basse-Terre
l’aire maritime adjacente (Guadeloupe) 97196 Jarry
2. Réserves naturelles
Réserve naturelle nationale du Banc d’Arguin (Gironde) Bureau de Bordeaux – Port de Bassens Bordeaux RI
5, rue Franklin – Bassens 66 Rue Lafaurie De Monbadon
Cedex/BP 20078 CS 21895
33563 Carbon Blanc 33081 Bordeaux Cedex
Réserve naturelle nationale marine de la Réunion (La Bureau de Saint Pierre Réunion RR
Réunion) 61, route de l’Entre-Deux 7 Avenue de la Victoire
BP 70460 BP 02041 Cedex
97449 Saint Pierre 97488 Saint Denis
Sites classés de l’île de Bréhat et port de Bréhat (Côtes- Bureau de Saint-Brieuc Nantes RI
d’Armor) 3, impasse des Longs-Réages 22193 Plérin 105, rue des français libres
CS 46312
44263 Nantes
Sites classés de l’île de Sein et port de l’île de Sein Bureau de Brest Nantes RI
(Finistère) 14, quai de la Douane 105, rue des français libres
29229 Brest CS 46312
44263 Nantes
Sites classés de l’île d’Yeu (côte sauvage et bois de la Bureau de la Roche-sur-Yon Nantes RI
Citadelle) (Vendée) ZA Bell, 43, rue Charles Bourseul 105, rue des français libres
BP 333 85008 La Roche-sur-Yon Cedex CS 46312
44263 Nantes
Sites classés du Pain de sucre et de la baie de Pompierre Bureau de Pointe-à-Pitre port Guadeloupe RR
à Terre-de-Haut et port de Terre-de-Haut (archipel des Immeuble Lysa Immeuble Bougainvilliers
Saintes à la Guadeloupe) Impasse André Ampère 32 Cité Guillard
97196 Jarry 97100 Basse-Terre
Sites classés des falaises nord-est de Marie-Galante et Bureau de Pointe-à-Pitre port Guadeloupe RR
les ports de Marie-Galante (Guadeloupe) Immeuble Lysa Immeuble Bougainvilliers
Impasse André Ampère 32 Cité Guillard
97196 Jarry 97100 Basse-Terre
Sites classés du Cap Oullestrell situés sur les communes Bureau de Perpignan Montpellier RI
de Banyuls-sur-mer et Port Vendres ainsi que le Immeuble Le Carré 1107 Avenue De Toulouse CS 70743
domaine public correspondant maritime 3, avenue de Rome BP 5156 Cedex 02
(Pyrénées Orientales) 66031 Perpignan Cedex 34967 Montpellier
Sites classés de l’île aux oiseaux (Gironde) Bureau de Bordeaux – Port de Bassens Bordeaux RI
5, rue Franklin – Bassens 66 Rue Lafaurie De Monbadon
Cedex/BP 20078 CS 21895
33563 Carbon Blanc 33081 Bordeaux Cedex
TEXTES GÉNÉRAUX
transition écologique, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite de ses
attributions.
Art. 2. – M. Romain Bonenfant, ingénieur général des mines, chargé des fonctions de chef du service de
l’industrie, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite des
attributions du service de l’industrie.
Art. 3. – M. Patrice Liogier, ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines, directeur de projet
réglementation et compétitivité dans l’industrie, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes et décisions individuels dans la
limite des attributions du secrétariat du Groupe interministériel des produits chimiques et toute attestation de
fabrication en France de produits chimiques.
Art. 4. – M. Alexandre Allégret-Pilot, administrateur de l’Etat, chef de la mission des restructurations
d’entreprises et délégué interministériel adjoint aux restructurations d’entreprises, reçoit délégation à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes,
arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite des attributions de la mission des restructurations
d’entreprises.
Art. 5. – M. Philippe Zeinulabedin-Rafi, inspecteur principal de 2e classe des douanes et droits indirects, chef
de la mission nationale de contrôle des précurseurs chimiques, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions,
marchés ou conventions, dans la limite des attributions de la mission nationale de contrôle des précurseurs
chimiques.
Art. 6. – M. Nicolas Deffieux, administrateur de l’Etat hors classe, chef du service à compétence nationale
« Pôle d’expertise de la régulation numérique », et M. Florent Laboy, administrateur de l’Etat hors classe, adjoint
au chef du service à compétence nationale « Pôle d’expertise de la régulation numérique », reçoivent délégation à
l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite des attributions du pôle d’expertise de la
régulation numérique.
Art. 7. – M. Romain Talamoni, attaché principal d’administration de l’Etat, directeur de projet aménagement
commercial, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, tous actes individuels, décisions, marchés et conventions relevant du pôle
projets économie des territoires.
Art. 8. – Mme Nadège Dupont, agente contractuelle, directrice de projet services à la personne, reçoit
délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 79
numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite des attributions des projets relatifs
aux services à la personne.
Art. 9. – Mme Camille Buisson, agente contractuelle, cheffe du pôle financement de l’innovation et propriété
industrielle, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, tous actes individuels, agréments et attestations relevant du pôle
financement de l’innovation et propriété industrielle.
Art. 10. – M. Blaise Soury-Lavergne, ingénieur en chef des mines, chef du pôle normalisation et
réglementation des produits, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions relevant du
pôle normalisation et réglementation des produits.
Art. 11. – M. Olivier Marfaing, ingénieur en chef des mines, directeur de projet normalisation, reçoit
délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions relatifs à la définition et à la mise en œuvre de la
politique française des normes.
Art. 12. – M. Bernard Van Maris, ingénieur de l’industrie et des mines hors classe, chef de la division
métrologie, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions relevant de la
division métrologie.
Art. 13. – Mme Caroline Mischler, administratrice de l’Etat hors classe, cheffe de la mission de l’action
européenne et internationale, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et
de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite
des attributions de la mission de l’action européenne et internationale.
Art. 14. – Mme Barbara Siguret, administratrice de l’Etat hors classe, secrétaire générale de la direction
générale des entreprises, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de
la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, décisions, marchés ou conventions, documents et ordres de
mission relatifs à l’exécution des opérations de dépenses au titre des budgets de fonctionnement et d’intervention
de la direction générale des entreprises.
Art. 15. – Mme Valérie Molère, administratrice de l’Etat, cheffe du bureau des ressources humaines,
Mme Géraldine Pouzoulet et M. Sylvain Vasseur, attachés principaux d’administration de l’Etat, adjoints à la
cheffe du bureau des ressources humaines, reçoivent délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou
conventions, dans la limite des attributions du bureau des ressources humaines.
Art. 16. – M. Mikaël Azoulay, agent contractuel, directeur de la transformation numérique, et M. Yannick
Boursin, agent contractuel, chef du bureau de l’informatique, reçoivent délégation à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions,
marchés ou conventions dans la limite des attributions du bureau de l’informatique.
Art. 17. – Mme Anne Virlogeux, agente contractuelle, cheffe du bureau de la communication et Mme Charlotte
Pistre, agente contractuelle, adjointe à la cheffe du bureau de la communication, reçoivent délégation à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes,
arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite des attributions du bureau de la communication.
Art. 18. – Mme Delphine Le Tacon, attachée d’administration de l’Etat, cheffe du bureau des moyens, des
services et de la logistique, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et
de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite
des attributions du bureau des moyens des services et de la logistique.
Art. 19. – Mme Mathilde Sarthou, attachée principale d’administration de l’Etat, cheffe du bureau de
l’exécution financière, et Mme Marie-Claire Garric, attachée principale d’administration de l’Etat, adjointe à la
cheffe du bureau de l’exécution financière, reçoivent délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou
conventions, dans la limite des attributions du bureau de l’exécution financière.
Art. 20. – M. Jean Tato-Oviedo, attaché d’administration hors classe de l’Etat, chef du bureau des affaires
budgétaires et Mme Catherine Devaux, attachée principale d’administration de l’Etat, adjointe au chef du bureau
des affaires budgétaires, reçoivent délégation à l’effet de signer, au nom du ministre de l’économie, des finances et
de la souveraineté industrielle et numérique, tous actes, arrêtés, décisions, marchés ou conventions, dans la limite
des attributions du bureau des affaires budgétaires.
Art. 21. – Mme Mathilde Sarthou, attachée principale d’administration de l’Etat, cheffe du bureau de
l’exécution financière, Mme Marie-Claire Garric, attachée principale d’administration de l’Etat, adjointe à la cheffe
du bureau de l’exécution financière, Mme Catherine Bellancourt, ingénieure divisionnaire de l’industrie et des
mines, et Mme Laurence Soual, attachée d’administration de l’Etat, chargées de mission au bureau de l’exécution
financière, Mmes Huguette Cazal et Maddly Vairac et M. Guy Sohet, secrétaires administratifs de classe
exceptionnelle, M. Emmanuel Roubach, contrôleur principal des finances publiques, Mme Mélissa Desbonne,
secrétaire administrative de classe normale, et Mme Muriel Muraille, adjointe administrative principale de
première classe, gestionnaires au bureau de l’exécution financière, reçoivent délégation à l’effet de valider toutes
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 79
opérations comptables ou de signer tous documents comptables relatifs notamment aux engagements, à la
liquidation, aux ordonnancements et aux diverses opérations de régularisation, au nom du ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, pour l’ensemble des budgets opérationnels de
programme relevant de la direction générale des entreprises.
Mme Mathilde Sarthou, attachée principale d’administration de l’Etat, cheffe du bureau de l’exécution
financière, reçoit délégation à l’effet de signer tous ordres de paiement et de signer électroniquement les marchés
dématérialisés au titre des budgets de fonctionnement et d’intervention de la direction générale des entreprises.
Art. 22. – L’arrêté du 6 juillet 2022 portant délégation de signature (direction générale des entreprises) est
abrogé.
Art. 23. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 16 octobre 2022.
T. COURBE
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 21 octobre 2022 modifiant l’arrêté du 5 février 2020 fixant le montant de la redevance
due en contrepartie de l’instruction des dossiers de candidature au label « entreprise du
patrimoine vivant » en application de l’article 23 de la loi no 2005-882 du 2 août 2005 en faveur
des petites et moyennes entreprises
NOR : ECOI2218040A
1o A la deuxième ligne de la seconde colonne, les mots : « 250 € » sont remplacés par les mots : « 975 € ».
2o A la troisième ligne de la première colonne, les mots : « entre 500 001 euros et 1 500 000 euros » sont
remplacés par les mots : « supérieur ou égal à 500 001 euros ».
3o A la troisième ligne de la seconde colonne, les mots : « 500 € » sont remplacés par les mots : « 1 950 € ».
4o La quatrième ligne est supprimée.
Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 21 octobre 2022.
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des entreprises,
T. COURBE
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : ECOD2230770A
Arrête :
Art. 1 . – Délégation est donnée à M. Jean-François DUTHEIL, chef de service, adjoint à la directrice
er
générale, ainsi qu’à Mme Florence PLOYART, sous-directrice des ressources humaines et des relations sociales, à
l’effet de prononcer, au nom de la directrice générale des douanes et droits indirects, les sanctions du blâme, de
l’avertissement et de l’exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours concernant les agents de constatation des
douanes et les contrôleurs des douanes et droits indirects ; et de signer, dans la limite de leurs attributions, tous
actes, arrêtés, décisions ou conventions relatifs aux agents de constatation des douanes et aux contrôleurs des
douanes et droits indirects.
Art. 2. – Délégation est donnée aux fonctionnaires de catégorie A ci-après désignés, à l’effet de prononcer, au
nom de la directrice générale des douanes et droits indirects, et dans la limite de leurs attributions, les sanctions du
blâme, de l’avertissement et de l’exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours concernant les agents de
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 79
constatation des douanes et les contrôleurs des douanes et droits indirects et de signer, tous actes, arrêtés, décisions
ou conventions relatifs aux agents de constatation des douanes et aux contrôleurs des douanes et droits indirects :
M. Ronan JAOUEN, administrateur de l’Etat hors classe, chef du bureau de la réglementation et du dialogue
social ; M. Pascal PIQUOT, directeur des services douaniers, et M. Sorey FEJTO, inspecteur principal des
douanes, ses adjoints ;
Mme Isabelle ROLIN, administratrice de l’Etat hors classe, cheffe du bureau du recrutement, du pilotage des
emplois et de la formation ; M. Stéphane PICHEGRU, directeur des services douaniers, et Mme Géraldine
GONCALVES, attachée d’administration hors classe, ses adjoints ;
Mme Stéphanie MARIN, administratrice supérieure des douanes, cheffe du bureau de la gestion des carrières et
des parcours professionnels ; Mme Maïder CASANAVE, directrice des services douaniers, et Mme Nadine
BESSAC, inspectrice principale des douanes, ses adjointes ;
Mme Sandrine CASTERA, administratrice des douanes, cheffe du bureau de la qualité de vie au travail et de
l’action sociale ; Mme Sandrine DENOEUX, directrice des services douaniers, et M. Frédéric JEGU, inspecteur
principal des douanes, ses adjoints.
Art. 3. – Délégation est donnée aux fonctionnaires de catégorie A ci-après désignés, à l’effet de signer, au nom
de la directrice générale des douanes et droits indirects, et dans la limite de leurs attributions, les sanctions du
blâme, de l’avertissement et de l’exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours, concernant les agents de
constatation des douanes et les contrôleurs des douanes et droits indirects placés sous leur autorité :
M. Jean-Michel THILLIER, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional
des douanes des Hauts-de-France ;
M. Denis MARTINEZ, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional des
douanes du Grand Est ;
M. Gilbert BELTRAN, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional
des douanes de Bourgogne-Franche-Comté – Centre-Val de Loire ;
M. Eric MEUNIER, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional des
douanes d’Auvergne-Rhône-Alpes ;
Mme Annick BARTALA, administratrice générale des douanes occupant les fonctions de directrice
interrégionale des douanes de Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse ;
M. Franck TESTANIERE, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur
interrégional des douanes d’Occitanie ;
M. Serge PUCCETTI, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional des
douanes de Nouvelle-Aquitaine ;
M. Christian BOUCARD, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional
des douanes de Normandie ;
M. Claude LE COZ, administrateur supérieur des douanes, occupant les fonctions de directeur interrégional des
douanes de Bretagne-Pays de la Loire ;
M. Philippe LEGUE, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional des
douanes de Paris-Aéroports ;
M. Gil LORENZO, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur interrégional des
douanes d’Ile-de-France ;
M. Hugues-Lionel GALY, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur
interrégional des douanes d’Antilles-Guyane ;
M. Philippe RICHARD, administrateur des douanes, occupant les fonctions de directeur régional des douanes de
Guadeloupe ;
M. Richard MARIE, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur régional des
douanes de Guyane ;
M. Nicolas LE GALL, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur régional des
douanes de La Réunion ;
M. Jean-François TANNEAU, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur régional
des douanes de Polynésie française ;
M. Benoît GODART, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur régional des
douanes de Nouvelle-Calédonie ;
M. Christian LACOUME, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur régional des
douanes de Mayotte ;
M. Ronan BOILLOT, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur de la Direction
nationale garde-côtes des douanes (DNGCD) ;
M. Florian COLAS, administrateur général des douanes occupant les fonctions de directeur de la Direction
nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) ;
M. Pascal DECANTER, administrateur supérieur des douanes occupant les fonctions de directeur de la Direction
nationale du recrutement et de la formation professionnelle (DNRFP) ;
M. Michel MERCIER, administrateur des douanes occupant les fonctions de directeur du Centre informatique
douanier (CID) ;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 79
Mme Nathalie GOLOUBINOW, administratrice des douanes occupant les fonctions de directrice de la Direction
nationale des statistiques du commerce extérieur (DNSCE).
Art. 4. – L’arrêté du 26 août 2022 portant délégation de signature (direction générale des douanes et droits
indirects) est abrogé.
Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 octobre 2022.
I. BRAUN LEMAIRE
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 27 octobre 2022 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au grade de secrétaire administratif de classe supérieure au sein
du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
NOR : ECOP2230159A
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 27 octobre 2022, est autorisée, au titre de l’année 2023, l’ouverture d’un examen professionnel pour l’accès au
grade de secrétaire administratif de classe supérieure au sein du ministère de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique.
Un arrêté ultérieur fixera le nombre de postes à pourvoir.
La date de début de saisie des inscriptions par voie de téléprocédure ou de retrait des dossiers d’inscription au
secteur « Organisation des concours » du secrétariat général du ministère de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique est fixée au mercredi 14 décembre 2022.
La date de fin de saisie des inscriptions par voie de téléprocédure ou d’envoi (le cachet de la poste faisant foi)
des dossiers d’inscription au secteur « Organisation des concours » du secrétariat général du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique est fixée au mercredi 25 janvier 2023
jusqu’à 18 heures (heure de métropole), délai de rigueur.
Les candidats peuvent s’inscrire :
– sur internet par le portail des ministères : www.economie.gouv.fr/recrutement - recrutement par concours - Je
suis agent public - je suis agent des ministères économiques et financiers - Concours et examens
professionnels réservés - Inscription - Catégorie B - Secrétariat général - Inscription aux concours du
Secrétariat général - Accéder au portail des inscriptions ;
– sur l’intranet ministériel Alizé : Je prépare un concours - Concours et examens professionnels - Liens utiles -
S’inscrire en ligne à un examen : Espace recrutement – Toutes les ouvertures de concours et examens
professionnels - Secrétariat général - ouverture de l’examen professionnel de secrétaire administratif de classe
supérieure - Accéder au nouveau portail d’inscription ;
– par dossier papier : par courrier ou sur place auprès du secteur « Organisation des concours » du secrétariat
général du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
Les dossiers d’inscription doivent impérativement être établis sur le formulaire délivré à cet effet par le secteur
« Organisation des concours » du secrétariat général du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique. Aucun envoi interne par Télédoc ne sera accepté.
Le non-respect des formalités et des délais d’inscription entraîne l’élimination des candidats.
La date limite d’envoi (le cachet de la poste faisant foi) ou de dépôt du dossier de reconnaissance des acquis de
l’expérience professionnelle (RAEP) au secteur « Organisation des concours » du secrétariat général du ministère
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique est fixée au lundi 6 février 2023 jusqu’à
18 heures (heure de métropole), délai de rigueur.
Les dossiers de RAEP doivent obligatoirement être établis sur la base du modèle délivré par le secteur
« Organisation des concours » du secrétariat général du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique et être remis, remplis sous forme dactylographiée, signés et visés par l’autorité
hiérarchique, en cinq exemplaires (1 original + 4 copies).
La transmission du dossier de RAEP ne vaut pas inscription à cet examen professionnel.
Les candidats en situation de handicap peuvent obtenir des aménagements d’épreuve. Ils doivent pour cela
transmettre au secteur « Organisation des concours » du secrétariat général du ministère de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique un certificat médical établi par un médecin agréé, daté de
moins de 6 mois avant le déroulement des épreuves, et précisant la nature des aides et aménagements sollicités.
La date limite d’envoi (le cachet de la poste faisant foi) ou de dépôt du certificat médical est fixée au mardi
14 février 2023 jusqu’à 18 heures (heure de métropole), délai de rigueur, conformément au décret no 2020-523
du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 79
dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents
publics et des candidats en situation de handicap.
Nota. – Tout renseignement peut être obtenu auprès du secrétariat général, service des ressources humaines, sous-direction
des ressources humaines de l’administration centrale, bureau des personnels de catégories A, B et C (SRH2B), secteur
« Organisation des concours », immeuble Atrium, pièce 2320, 5, place des Vins-de-France, 75573 Paris Cedex 12,
tél. : 01-53-44-28-00 de 9 heures à 18 heures, mél : [email protected].
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
d’organisation des championnats du monde de ski alpin 2023 sur le territoire des communes de Courchevel et des
Allues, dans le département de la Savoie (73), sont désignés grand événement en application des dispositions de
l’article L. 211-11-1 du code de la sécurité intérieure.
Art. 2. – Est soumise à la procédure prévue à l’article R. 211-32 du même code toute personne accédant,
jusqu’au 19 février 2023 inclus, à un autre titre que celui de spectateur ou de participant, aux établissements et
installations suivants, situés dans le département de la Savoie :
1o Sur le territoire de la commune de Courchevel :
– le bâtiment désigné « Club House INEOS », situé 83, rue de Park-City, Courchevel 1850 ;
– le bâtiment média et le poste de commandement inter-services, situés au sein du groupe scolaire de Le Praz,
354, rue de la Perrellaz ;
– le bâtiment désigné « Centre Médias l’Envolée », situé 249, rue des Tremplins-Olympiques ;
– le bâtiment du comité d’organisation, situé 265, rue des Tremplins-Olympiques ;
– le complexe de radiodiffusion et de retransmission télévisée, situé 52, rue du Freney ;
– la zone d’arrivée des compétiteurs sur le front de neige du site de l’Alpinium, située 135, rue des Tremplins-
Olympiques, et bordée par la rue du Lac, y compris les tribunes et la zone de rassemblement du public ;
2o Sur le territoire de la commune des Allues :
– le parking extérieur (parcelles cadastrales nos OI 447 et OI 229) et les voies ouvertes à la circulation publique
adjacentes ;
– la zone de repos pour les compétiteurs, située sur le front de neige du site de la Chaudanne (parcelles
cadastrales nos OL 573, OL 576 et OL 574) ;
– la zone d’arrivée des compétiteurs sur le front de neige du site de la Chaudanne (parcelles cadastrales
nos OL 562 à OL 569), y compris les tribunes et la zone de rassemblement du public.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 79
Art. 3. – L’autorité compétente pour rendre l’avis à la suite de l’enquête administrative prévue à
l’article L. 211-11-1 du même code est le préfet de la Savoie.
Art. 4. – L’organisateur du grand événement mentionné à l’article 1er transmet les demandes d’avis à l’autorité
administrative au plus tard le 19 février 2023 à minuit.
L’avis rendu par l’autorité administrative est adressé à l’organisateur du grand événement au plus tard dans les
cinq jours ouvrés suivant sa transmission.
Art. 5. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
événement la cinquième édition du Forum de Paris sur la Paix, organisée par l’association Forum de Paris sur la
Paix, qui se déroulera les 11 et 12 novembre 2022 sur le territoire de la Ville de Paris (75).
Art. 2. – Est soumise à la procédure prévue à l’article R. 211-32 du même code toute personne accédant,
jusqu’au 12 novembre 2022 inclus, dans le cadre du grand événement désigné à l’article 1er, à un autre titre que
celui de spectateur ou de participant, au Palais Brongniart, situé 16, place de la Bourse, dans le 2e arrondissement
de la Ville de Paris.
Art. 3. – L’autorité compétente pour rendre l’avis à la suite de l’enquête administrative prévue à
l’article L. 211-11-1 du code de la sécurité intérieure est le préfet de police.
Art. 4. – L’organisateur du grand événement mentionné à l’article 1er transmet les demandes d’avis à l’autorité
administrative à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret et jusqu’au 12 novembre 2022 à minuit.
L’avis rendu par l’autorité administrative est adressé à l’organisateur du grand événement mentionné à
l’article 1er au plus tard dans les cinq jours ouvrés suivant sa transmission.
Art. 5. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : détenteurs légaux d’armes, notamment les tireurs sportifs, armuriers, professionnels
procédant à la fabrication, au commerce, à l’intermédiation des armes, fédérations et associations sportives
agrées pour la pratique du tir, services centraux et déconcentrés de l’Etat, forces de sécurité intérieure.
Objet : le décret modifie les dispositions du code de la sécurité intérieure et du décret no 2021-1403
du 29 octobre 2021 afin d’aménager le régime de détention des armes de la catégorie A1 11o.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret procède, d’une part, à la modification des articles R. 312-39-1 et R. 312-40 du code de la
sécurité intérieure afin de permettre à la fédération ayant reçu délégation du ministre des sports pour le tir sportif,
ainsi qu’aux clubs de tir sportif, d’acquérir et de détenir les armes de la catégorie A1 11o. Il procède, d’autre part,
à la modification des dispositions du décret no 2021-1403 du 29 octobre 2021 afin de permettre aux détenteurs de
certaines armes surclassées en catégorie A1 11o de continuer de les détenir, à condition qu’elles aient été acquises
avant le 1er novembre 2021.
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la directive (UE) 2021/555 du Parlement européen et du Conseil du 24 mars 2021 relative au contrôle de
l’acquisition et de la détention d’armes ;
Vu le code de la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2021-1403 du 29 octobre 2021 renforçant l’interdiction de l’acquisition et de la détention de
certaines armes à feu ;
Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le décret du 29 octobre 2021 susvisé est ainsi modifié :
er
1o A l’article 2 les mots : « classées, avant cette même date, respectivement aux b et c du 1o du III de
l’article R. 311-2 du code de la sécurité intérieure, et » sont supprimés ;
2o A l’article 3 après le mot : « applicable », sont insérés les mots : « , dans sa version en vigueur résultant du
décret no 2022-1373 du 29 octobre 2022, ».
Art. 2. – Le code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa de l’article R. 312-39-1, après les mots : « éléments du 3o bis » sont insérés les mots :
« , du 7o et du 11o » ;
2o Le 1o de l’article R. 312-40 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ces associations sont en outre autorisées à acquérir et à détenir, dans le cadre des quotas énoncés à l’alinéa
précédent, des armes relevant du 11o de la rubrique 1 du I de l’article R. 311-2 ; »
3o Aux articles R. 344-1 et R. 345-1, les lignes :
«
»
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 79
».
Art. 3. – Le présent décret entre en vigueur en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie le lendemain du
jour de sa publication au Journal officiel.
Art. 4. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le garde des sceaux, ministre de la justice, et le ministre délégué auprès du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 24 octobre 2022 relatif à l’extension du système de réservation nominative des places
pour l’épreuve pratique des examens du permis de conduire des catégories A1, A2, B1 et B
NOR : IOMS2230066A
Publics concernés : candidats à l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire des catégories A1, A2,
B1 ou B, établissements d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière, agents de l’administration.
Objet : extension du système de réservation nominative des places pour l’épreuve pratique de l’examen du
permis de conduire des catégories A1, A2, B1 et B.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le présent arrêté porte extension, aux départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne,
de la Seine-Maritime, de l’Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais, de la Somme, de La Réunion et de Mayotte,
du système de réservation nominative des places d’examen du permis de conduire aux candidats qui en font la
demande par voie électronique sur une plateforme dédiée dénommée RdvPermis.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu le code de la route, notamment ses articles L. 213-5, R. 211-4, R. 213-5 et D. 221-3 ;
Vu le décret no 97-1017 du 30 octobre 1997 relatif au statut particulier du corps des délégués au permis de
conduire et à la sécurité routière ;
Vu l’arrêté du 8 janvier 2001 relatif à l’exploitation des établissements d’enseignement, à titre onéreux, de la
conduite des véhicules à moteur et de la sécurité routière ;
Vu l’arrêté du 19 février 2010 modifié relatif aux modalités de l’épreuve pratique de l’examen du permis de
conduire des catégories B et B1 ;
Vu l’arrêté du 20 avril 2012 modifié fixant les conditions d’établissement, de délivrance et de validité du permis
de conduire ;
Vu l’arrêté du 23 avril 2012 modifié fixant les modalités pratiques de l’examen du permis de conduire des
catégories A1, A2 et A ;
Vu l’arrêté du 22 octobre 2014 fixant la méthode nationale d’attribution des places d’examen du permis de
conduire ;
Vu l’arrêté du 13 février 2020 modifié relatif à la mise en œuvre d’une expérimentation portant sur l’attribution
nominative des places d’examens pratiques du permis de conduire ;
Vu l’arrêté du 27 avril 2021 relatif à la généralisation progressive d’un système de réservation nominative des
places pour l’épreuve pratique des examens du permis de conduire des catégories A1, A2, B1 et B,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 1er de l’arrêté du 27 avril 2021 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé :
er
« – à compter du 1er novembre 2022 : Calvados, Eure, Manche, Orne, Seine-Maritime, Aisne, Nord, Oise, Pas-
de-Calais, Somme, La Réunion, Mayotte. »
Art. 2. – Aux premiers alinéas des articles 1er et 5 de l’arrêté du 27 avril 2021 susvisé, les mots :
« 1er novembre 2022 » sont remplacés par les mots : « 1er mai 2023 ».
Art. 3. – La déléguée à la sécurité routière est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 octobre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
La déléguée à la sécurité routière,
F. GUILLAUME
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : candidats à l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire des catégories BE, C1,
C, C1E, CE, D1, D, D1E et DE, établissements d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière, agents de
l’administration.
Objet : extension du système d’attribution des places pour l’épreuve pratique de l’examen du permis de
conduire des catégories BE, C1, C, C1E, CE, D1, D, D1E et DE.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le présent arrêté porte extension, aux départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne,
de la Seine-Maritime, de l’Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais, de la Somme, de La Réunion et de Mayotte,
du système d’attribution des places d’examen du permis de conduire des catégories BE, C1, C, C1E, CE, D1, D,
D1E et DE aux établissements d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière sur une plateforme dédiée
dénommée RdVPermis.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu le code de la route, notamment ses articles L. 213-5, L. 213-7, R. 211-4, R. 213-5 et D. 221-3 ;
Vu le décret no 97-1017 du 30 octobre 1997 relatif au statut particulier du corps des délégués au permis de
conduire et à la sécurité routière ;
Vu l’arrêté du 8 janvier 2001 relatif à l’exploitation des établissements d’enseignement, à titre onéreux, de la
conduite des véhicules à moteur et de la sécurité routière ;
Vu l’arrêté du 20 avril 2012 modifié fixant les conditions d’établissement, de délivrance et de validité du permis
de conduire ;
Vu l’arrêté du 23 avril 2012 modifié fixant les modalités pratiques de l’examen du permis de conduire des
catégories BE, C1, C1E, C, CE, D1, D1E, D et DE ;
Vu l’arrêté du 22 octobre 2014 fixant la méthode nationale d’attribution des places d’examen du permis de
conduire ;
Vu l’arrêté du 25 avril 2022 relatif à la généralisation progressive d’un système d’attribution des places pour
l’épreuve pratique des examens du permis de conduire des catégories BE, C1, C, C1E, CE, D1, D, D1E et DE,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 1er de l’arrêté du 25 avril 2022 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé :
er
« – à compter du 1er novembre 2022 : Calvados, Eure, Manche, Orne, Seine-Maritime, Aisne, Nord, Oise, Pas-
de-Calais, Somme, La Réunion, Mayotte. »
Art. 2. – Au 1er alinéa de l’article 2 de l’arrêté du 25 avril 2022 susvisé, les mots : « à compter du 2 mai 2022 et
sur l’ensemble du territoire national à compter du 1er novembre 2022 » sont supprimés.
Art. 3. – La déléguée à la sécurité routière est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 octobre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
La déléguée à la sécurité routière,
F. GUILLAUME
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 octobre 2022 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat
relevant du ministre de l’intérieur et des outre-mer
NOR : IOMA2228915A
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 26 octobre 2022, est autorisée, au titre de
l’année 2024, l’ouverture d’un examen professionnel pour le recrutement d’attachés d’administration de l’Etat
relevant du ministre de l’intérieur et des outre-mer.
L’annexe I du présent arrêté fixe le calendrier prévisionnel d’organisation de l’examen professionnel
susmentionné.
Le nombre de postes offerts à l’examen professionnel sera fixé par arrêté ministériel.
Les formulaires d’inscription sont disponibles :
– par téléchargement sur le site internet du ministère de l’intérieur et des outre-mer : www.interieur.gouv.fr, à la
rubrique « Le ministère recrute – Filière administrative – Les recrutements » ;
– par voie postale en joignant une enveloppe (format A4) affranchie au tarif en vigueur pour une lettre jusqu’à
100 g (libellée aux nom et adresse du candidat) au ministère de l’intérieur et des outre-mer,
SG/DRH/SDRF/BRPP/Section concours, 27 cours des Petites-Ecuries, 77185 Lognes.
L’enregistrement de l’inscription s’effectue au choix du candidat :
– par voie électronique sur le site internet du ministère de l’intérieur et des outre-mer (même adresse) ;
– par voie postale. Le candidat adresse son dossier d’inscription au centre d’examen choisi, mentionné en
annexe II.
Tout dossier incomplet ou mal renseigné est rejeté.
Dans la mesure où au moins une candidature serait enregistrée, des centres d’examen mentionnés en annexe II
seront ouverts dans les départements et les collectivités d’outre-mer suivants : Guadeloupe, Martinique, Guyane,
La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna.
En vue des épreuves, les candidats adressent les documents requis pour l’inscription au plus tard à la date de
clôture des inscriptions fixée à l’annexe I du présent arrêté.
L’épreuve orale d’admission à l’examen professionnel se déroulera en région Ile-de-France pour tous les
candidats admissibles.
Pour passer cette épreuve, les candidats résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la
Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-
Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l’étranger, en situation de
handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la
visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la
visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la fonction publique de l’Etat.
Ce choix peut s’effectuer au moment de l’inscription. Les candidats devront produire dans les meilleurs délais, et
au plus tard dix jours avant le début de l’épreuve orale d’admission, un justificatif de domicile pour les résidents
dans les DOM-COM ou à l’étranger. Pour les candidats en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état
de santé le nécessite, un certificat médical délivré par un médecin agréé et comportant la mention de
l’aménagement relatif à la visioconférence devra être transmis au service organisateur.
L’absence de transmission de justificatif rend la demande irrecevable.
Les candidats en situation de handicap peuvent obtenir des aménagements d’épreuve. Ils doivent pour cela
produire un certificat médical établi par un médecin agréé, daté de moins de six mois avant le déroulement des
épreuves et précisant la nature des aides et aménagements sollicités.
La date limite d’envoi (le cachet de la poste faisant foi) ou de dépôt du certificat médical au service organisateur
est fixée à trois semaines avant le début des épreuves, délai de rigueur, conformément au décret no 2020-523 du
4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations
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aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents publics et
des candidats en situation de handicap.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer qui sera affiché, de
manière à être accessible au public, sur les lieux des épreuves pendant toute leur durée ainsi que, jusqu’à la
proclamation des résultats, dans les locaux de la sous-direction du recrutement et de la formation et sur le site
internet du ministère de l’intérieur et des outre-mer.
ANNEXES
ANNEXE I
30 octobre 2022
2024 21 novembre 2022 26 décembre 2022 26 décembre 2022 7 mars 2023 Centres d’examen 16 avril 2023
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
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ANNEXE II
CENTRES D’EXAMEN
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TEXTES GÉNÉRAUX
du centre de crise et de soutien, à l’effet de signer, au nom de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, tous
actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du centre de crise et de soutien.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Fabrice FIZE, conseiller des affaires étrangères, chef du centre de
situation, et à M. Samuel JACQUIN, secrétaire des affaires étrangères, adjoint au chef du centre, à l’effet de signer,
au nom de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des
décrets, relatifs à la planification consulaire, à la veille et à la gestion des crises humanitaires et consulaires.
Délégation est donnée à Mme Françoise PUIG-INZA, conseillère des affaires étrangères, cheffe du centre des
opérations d’urgence, à M. Yann BRAEM, secrétaire des affaires étrangères, adjoint à la cheffe du centre des
opérations d’urgence, à Mme Claudine REMM, secrétaire des affaires étrangères, cheffe de l’unité des affaires
individuelles, à M. Fabrice JEAN, lieutenant-colonel, chef de l’unité de gestion des situations d’urgence, ainsi qu’à
M. Olivier TULLIEZ, secrétaire des affaires étrangères, chef de l’unité d’analyse et de prévision du centre de
situation, à l’effet de signer, au nom de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et
décisions, à l’exclusion des décrets, relatifs à la veille et à la gestion des crises humanitaires et consulaires.
Délégation est donnée à M. Pierre SALIGNON, cadre contractuel de catégorie A, chef de centre des opérations
humanitaires et de stabilisation, et à Mme Lisa AMON, conseillère des affaires étrangères (Orient), adjointe au
chef de centre des opérations humanitaires et de stabilisation, à l’effet de signer, au nom de la ministre de l’Europe
et des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, relatifs à la veille, à l’action
humanitaire et en soutien aux pays en sortie de crise, ainsi qu’à la gestion des crises humanitaires et consulaires.
Délégation est donnée à Mme Samera OUZZINE, secrétaire des affaires étrangères, cheffe du pôle Finances-
Conformité du centre des opérations humanitaires et de stabilisation, à l’effet de signer, au nom de la ministre de
l’Europe et des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, relatifs à la gestion
administrative, budgétaire et comptable des opérations du centre des opérations humanitaires et de stabilisation du
centre de crise et de soutien.
Délégation est donnée à Mme Martine LE ROUX, secrétaire des affaires étrangères, cheffe de bureau à l’unité
de gestion budgétaire, administrative et de soutien logistique, à l’effet de signer, au nom de la ministre de l’Europe
et des affaires étrangères, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, relatifs à la gestion
administrative et logistique du centre de crise et de soutien ainsi qu’à la gestion budgétaire et comptable des
opérations du centre de crise et de soutien.
Délégation est donnée à Mme Florence DIERICK-OTTE, secrétaire de chancellerie de classe supérieure,
adjointe à la cheffe d’unité, et à M. Giovanni CAVALLARO, adjoint administratif principal de 2e classe de
chancellerie, agents chargés des fonctions budgétaires et comptables au sein de l’unité de gestion budgétaire,
administrative et de soutien logistique, ainsi qu’à M. Eric CROUSSE, secrétaire de chancellerie, et à Mme Annah
BALUTCH, adjointe administrative principale de 2e classe de chancellerie, agents chargés des fonctions
budgétaires et comptables au sein du pôle Finances-Conformité du centre des opérations humanitaires et de
stabilisation, à l’effet de signer, au nom de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, toutes pièces
justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de régularisation, notamment tous documents comptables
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relatifs à l’engagement, à la liquidation et à l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes dans la limite
des attributions du centre de crise et de soutien.
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 25 octobre 2022
S. ROMATET
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 28 octobre 2022 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture de concours nationaux à
affectation locale externes et de concours nationaux à affectation locale internes pour le
recrutement des greffiers des services judiciaires
NOR : JUSB2229667A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 28 octobre 2022, est autorisée, au titre de
l’année 2023, l’ouverture de concours nationaux externes à affectation locale et de concours nationaux internes à
affectation locale pour les juridictions et le service administratif régional situés dans les départements de la Guyane
(ressort de la cour d’appel de Cayenne) et de Mayotte (ressort de la cour d’appel de Saint-Denis).
I. – Le nombre total de places offertes à chaque concours fera l’objet d’un arrêté ultérieur du garde des sceaux,
ministre de la justice.
II. – S’agissant des concours organisés pour le ressort de la cour d’appel de Cayenne, les épreuves écrites se
dérouleront au siège de la cour d’appel suivante, désignée comme centre d’examen : cour d’appel de Cayenne.
S’agissant des concours organisés pour le ressort de la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion, les épreuves
écrites se dérouleront au siège de la cour d’appel suivante, désignée comme centre d’examen : chambre d’appel de
Mamoudzou.
En application de l’article 3 du décret du 13 février 2020 relatif à l’organisation de concours nationaux à
affectation locale pour le recrutement de fonctionnaires de l’Etat, les candidats aux concours nationaux externes à
affectation locale et aux concours nationaux internes à affectation locale ne peuvent s’inscrire simultanément au
concours national externe à affectation nationale et au concours national interne à affectation nationale ouverts par
arrêté du 16 août 2022. Dans l’hypothèse où ils se seraient inscrits à plusieurs concours, les candidats devront
définitivement opter pour l’un des recrutements.
III. – Les registres d’inscription seront ouverts du jeudi 10 novembre 2022 jusqu’au lundi 9 janvier 2023 à
23 h 59, heure de Paris.
La date limite de retrait et de dépôt des dossiers est fixée au lundi 9 janvier 2023, terme de rigueur.
Les inscriptions s’effectuent par voie électronique sur le site internet du ministère de la justice à l’adresse
suivante : www.justice.gouv.fr, rubriques « métiers », « métiers judiciaires » ou www.lajusticerecrute.fr le cas
échéant, ou sur le site intranet de la direction des services judiciaires, rubrique « RH des personnels de greffe et des
contractuels ».
La date de fin de saisie des inscriptions sur le site du ministère de la justice est fixée au lundi 9 janvier 2023 à
23 h 59, heure de Paris, date de clôture des inscriptions.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par voie électronique, les candidats conservent la possibilité de retirer le
dossier imprimé établi à cette fin au service du procureur de la République près le tribunal judiciaire du lieu de
résidence administrative du candidat.
Le dossier imprimé, dûment rempli par le candidat, sera à retourner au plus tard le lundi 9 janvier 2023, le cachet
de la poste faisant foi, à l’adresse suivante : ministère de la justice, direction des services judiciaires, sous-direction
des ressources humaines des greffes, bureau RHG4, pôle recrutements, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
IV. – Les épreuves écrites d’admissibilité sont fixées aux 14 et 15 mars 2023.
V. – La fiche individuelle de renseignements pour les concours nationaux externes à affectation locale est établie
préalablement par le candidat en vue de l’épreuve orale d’admission. En cas d’admissibilité, cette fiche doit être
envoyée par le candidat, par voie dématérialisée, au plus tard le 30 mai 2023, date impérative, au service
organisateur des concours à l’adresse électronique suivante : [email protected].
En cas de difficulté lors de l’envoi de la fiche individuelle de renseignements, le candidat doit contacter le pôle
des recrutements du bureau RHG4 au 01-70-22-87-16 ou 01-70-22-87-62, au plus tard le 30 mai 2023.
VI. – Le dossier RAEP pour les concours nationaux internes à affectation locale est établi préalablement par le
candidat en vue de l’épreuve orale d’admission. En cas d’admissibilité, ce dossier doit être envoyé par le candidat,
par voie postale au plus tard le 12 juin 2023, date impérative, au service organisateur des concours à l’adresse
suivante : ministère de la justice, direction des services judiciaires, sous-direction des ressources humaines des
greffes, bureau RHG4, pôle recrutements, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
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VII. – Pour passer l’épreuve orale d’admission, les candidats et candidates résidant dans l’une des collectivités
mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution ou à l’étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou
dont l’état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions
prévues par l’arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation
des voies d’accès à la fonction publique de l’Etat.
Leur demande devra être adressée au plus tard le 22 mai 2023 par courriel au service organisateur des concours à
l’adresse électronique suivante : [email protected].
Les candidats et candidates en situation de handicap, les femmes en état de grossesse et les personnes dont l’état
de santé rend nécessaire le recours à la visioconférence devront produire à la même adresse, dans les meilleurs
délais et au plus tard huit jours avant le début des épreuves orales, un certificat médical délivré par un médecin
agréé par l’administration et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence.
L’absence de transmission du certificat médical rend la demande irrecevable.
Les candidats et candidates en situation de handicap qui demandent un aménagement des épreuves doivent
fournir un certificat médical établi par un médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six
mois avant le déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des
aménagements nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de
composer dans des conditions compatibles avec leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le 20 février 2023 conformément au décret du
4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations
aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents publics et
des candidats en situation de handicap.
VIII. – La composition des jurys et les listes des candidats autorisés à subir les épreuves feront l’objet d’arrêtés
ultérieurs du garde des sceaux, ministre de la justice.
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 28 octobre 2022 fixant le nombre de postes offerts à la session 2023 de l’examen
professionnel pour l’accès au grade de directeur pénitentiaire d’insertion et de probation
hors classe
NOR : JUSK2231102A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 28 octobre 2022, le nombre total de postes
offerts au titre de la session 2023 de l’examen professionnel pour l’accès au grade de directeur pénitentiaire
d’insertion et de probation hors classe est fixé à 19.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 25 octobre 2022 modifiant les arrêtés du 3 mai 2013 pris pour l’application du décret
no 2013-367 du 29 avril 2013 relatif aux règles d’utilisation des aéronefs militaires et des
aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de
sécurité civile
NOR : ARMD2229565A
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre des armées et le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2013-367 du 29 avril 2013 modifié relatif aux règles d’utilisation des aéronefs militaires et des
aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile ;
Vu l’arrêté du 3 mai 2013 modifié fixant les attributions de l’autorité de sécurité aéronautique d’Etat, de
l’autorité technique et des autorités d’emploi en matière d’utilisation, de navigabilité et d’immatriculation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et
de sécurité civile ;
Vu l’arrêté du 3 mai 2013 modifié fixant les conditions de délivrance, de maintien, de modifications, de
suspension ou de retrait des certificats de type, des certificats de navigabilité et des autorisations de vol des aéronefs
militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de
sécurité civile ;
Vu l’arrêté du 3 mai 2013 modifié fixant les règles d’immatriculation des aéronefs militaires et des aéronefs
appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile ;
Vu l’arrêté du 3 mai 2013 modifié fixant les règles de maintien de la navigabilité des aéronefs militaires et des
aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile ;
Vu l’arrêté du 3 mai 2013 modifié portant organisation de la direction de la sécurité aéronautique d’Etat,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 3 mai 2013 fixant les attributions de l’autorité de sécurité aéronautique d’Etat, de
er
l’autorité technique et des autorités d’emploi en matière d’utilisation, de navigabilité et d’immatriculation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et
de sécurité civile susvisé est ainsi modifié :
1o Dans l’intitulé, les mots : « , de navigabilité et d’immatriculation » sont supprimés ;
2o L’article 2 est ainsi modifié :
a) Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – définit les conditions d’exploitation et les exigences relatives au maintien de la navigabilité des aéronefs
pour lesquels il délivre une autorisation de vol ainsi que, en concertation éventuelle avec les autorités
d’emploi, les qualifications des personnes assurant la conduite de l’aéronef ou des fonctions relatives à la
sécurité à bord ; »
b) Au sixième alinéa, les mots : « les données fournies par les organismes chargés de la conception ou de la
fabrication » sont remplacés par les mots : « par des organismes habilités à cet effet les données fournies par les
organismes chargés de la conception ou de la production » ;
c) Au septième alinéa, les mots : « fabrication des produits, pièces et équipements » sont remplacés par les
mots : « production des produits, pièces et équipements et leur notifie les prérogatives associées » ;
d) Au huitième alinéa, le mot : « liées » est remplacé par les mots : « ou audits liés » ;
e) Au quinzième alinéa, les mots : « ou d’un certificat spécifique d’équipement ; » sont remplacés par les mots :
« , d’un certificat d’équipement ou d’un agrément d’organisme chargé de la conception ou de la production des
produits, pièces et équipements ; »
f) Après le vingt-deuxième alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« – approuve, pour les aéronefs inscrits sur son registre d’immatriculation, les conditions de vol proposées par le
postulant sur la base desquelles sera délivrée une autorisation de vol, ainsi que les conditions d’exploitation et
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la qualification des personnes assurant la conduite de l’aéronef et les fonctions relatives à la sécurité à bord et
les exigences relatives au maintien de la navigabilité de ces aéronefs ;
« – est responsable du maintien de la navigabilité des aéronefs de son registre selon les modalités qu’il définit. Il
peut confier ces activités à un tiers en s’assurant que celui-ci respecte ces obligations ; »
o
3 L’article 4 est ainsi modifié :
a) Après le premier alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« – collaborer, avec l’autorité technique, à la définition des objectifs techniques de sécurité ;
« – définir les conditions d’exploitation des aéronefs relevant de leur autorité ainsi que les qualifications des
personnes assurant la conduite de l’aéronef ou des fonctions relatives à la sécurité à bord ; »
b) Au troisième alinéa, les mots : « exigences de navigabilité » sont remplacés par les mots : « exigences de la
navigabilité » ;
4o Après l’article 5, il est inséré un article 5-1 ainsi rédigé :
« Art. 5-1. – Le présent arrêté, dans sa version résultant de l’arrêté du 25 octobre 2022 modifiant les arrêtés
du 3 mai 2013 pris pour l’application du décret no 2013-367 du 29 avril 2013 relatif aux règles d’utilisation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et
de sécurité civile, s’applique sur l’ensemble du territoire de la République. »
Art. 2. – L’arrêté du 3 mai 2013 fixant les conditions de délivrance, de maintien, de modifications, de
suspension ou de retrait des certificats de type, des certificats de navigabilité et des autorisations de vol des aéronefs
militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de
sécurité civile susvisé est ainsi modifié :
1o L’article 1er est ainsi modifié :
a) Après le sixième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – “écart de faible criticité” : type d’écart de conformité par rapport aux conditions prévues par le certificat de
type ou la réglementation relative au maintien de la navigabilité applicable à un aéronef qui, après analyse de
risques et éventuelle mise en œuvre de mesures d’atténuation par une autorité d’emploi, présente un impact
négligeable ou mineur pour la sécurité de l’aéronef, des personnes et des biens ; »
b) Au septième alinéa, après les mots : « type supplémentaire, » sont insérés les mots : « d’un certificat
d’équipement, » et après les mots : « une réparation » sont insérés les mots : « , à l’approbation des conditions de
vol et à l’obtention d’une autorisation de vol » ;
c) Après le onzième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – “vol de développement” : vol effectué en vue de tester un nouvel aéronef ou des modifications, de nouveaux
concepts de cellule, moteur ou équipement ou de nouvelles techniques d’opération d’un aéronef ; »
d) Au douzième alinéa, après les mots : « certification de type », sont insérés les mots : « et moyennant la prise
en compte des limitations éventuellement associées » ;
2o A l’article 8, après les mots : « marché public » sont insérés les mots : « de conception ou » ;
3o L’article 9 est abrogé ;
4o A l’article 10, après le mot : « modification » sont insérés les mots : « ou de réparation » ;
5o A l’article 11, les mots : « Le postulant permet à l’autorité technique d’examiner tout rapport, de procéder ou
faire procéder à toute inspection » sont remplacés par les mots : « Au titre des essais étatiques de certification, le
postulant permet à l’autorité technique d’examiner tout rapport, de procéder ou faire procéder à tout inspection ou
audit » ;
6o A l’article 12, avant les mots : « Avant que les essais » sont insérés les mots : « Au titre des essais industriels
de certification, et » ;
7o La dernière phrase de l’article 15 est remplacée par les dispositions suivantes : « Cette reconnaissance des
travaux de certification peut faire l’objet d’un accord intergouvernemental. » ;
8o A la deuxième phrase de l’article 16, le mot : « mutuelle » est supprimé ;
9o L’article 17 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, après les mots : « la conformité, » sont insérés les mots : « l’ensemble des manuels
nécessaires à la conduite du vol, aux conditions d’emploi et les instructions pour le maintien de la navigabilité » ;
b) Au 2o, le mot : « fabrication » est remplacé par le mot : « production » ;
10o Au premier alinéa de l’article 35, après le mot : « être » sont insérés les mots : « classée et » ;
11o L’article 36 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ces dispositions s’appliquent également lorsque la modification est apportée à un produit dont le certificat de
type a été établi au titre du troisième alinéa de l’article 70. » ;
12o L’article 44 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 44. – Un certificat de type supplémentaire reste valide jusqu’à ce qu’il soit rendu par son détenteur à
l’autorité technique ou jusqu’à une date limite fixée par l’autorité technique. Un certificat de type supplémentaire
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est suspendu ou retiré par l’autorité technique lorsque les conditions ayant conduit à sa délivrance ne sont plus
remplies par son détenteur ou lorsqu’il n’y a plus d’exploitant connu des produits et versions de produits modifiés
par ce certificat de type supplémentaire. » ;
13o Après l’article 44, le paragraphe intitulé : « Certificat spécifique d’équipement » est remplacé par le
paragraphe intitulé : « Certificat d’équipement » ;
14o Au premier alinéa de l’article 45, le mot : « spécifique » est supprimé ;
15o Au dernier alinéa de l’article 46, après le mot : « technique » sont insérés les mots : « ou d’une attestation de
conformité délivrée par l’organisme de production » ;
16o Après le deuxième alinéa de l’article 47, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Cet examen a pour objet de vérifier : » ;
17o Au 1o de l’article 48, les mots : « neuf, modifié » sont remplacés par les mots : « certifié de type neuf,
modifié, loué » ;
18o Après l’article 49, il est ajouté un article 49-1 ainsi rédigé :
« Art. 49-1. – Les autorisations de vol mentionnées aux articles 48 et 49 sont délivrées sur la base des
conditions de vol proposées par le postulant ou par un organisme de conception, selon des procédures acceptées par
l’autorité technique, ou sur la base de conditions de vol déterminées par l’autorité technique.
« Les conditions de vol précisent les dispositions à respecter en matière de maintien de navigabilité, ainsi que les
conditions d’exploitation et la qualification des personnes assurant la conduite de l’aéronef et les fonctions relatives
à la sécurité à bord. » ;
19o Après le 2o de l’article 51, il est inséré un 2o bis ainsi rédigé :
« 2o bis Pour tout autre vol, lorsqu’un écart de faible criticité par rapport aux conditions prévues par le certificat
de type ou la réglementation relative au maintien de la navigabilité est constatée par une autorité d’emploi. Une
copie de l’autorisation de vol est transmise à l’autorité technique et à l’autorité de sécurité aéronautique d’Etat ; »
20o L’article 54 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« III. – L’autorisation de vol mentionnée au 2o bis de l’article 51 précise les modalités selon lesquelles il est mis
fin à l’écart de faible criticité. » ;
21o Le dernier alinéa de l’article 56 est remplacé par les deux alinéas suivants :
« – toutes les informations utiles relatives aux emports et tir d’armement prévus, le cas échéant ;
« – les dispositions appliquées en matière de maintien de la navigabilité. » ;
22o L’article 70 est ainsi modifié :
a) Au troisième alinéa a référence : « VIII » est remplacée par la référence : « VII » ;
b) Au dernier alinéa, le mot : « spécifique » est supprimé ;
23o Après l’article 72, il est inséré un article 72-1 ainsi rédigé :
« Art. 72-1. – Le présent arrêté, dans sa version résultant de l’arrêté du 25 octobre 2022 modifiant les arrêtés
du 3 mai 2013 pris pour l’application du décret no 2013-367 du 29 avril 2013 relatif aux règles d’utilisation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et
de sécurité civile, s’applique sur l’ensemble du territoire de la République. » ;
24o A l’alinéa 6 de l’annexe 1, le mot : « Type : » est remplacé par les mots : « Type/Modèle : ».
Art. 3. – L’arrêté du 3 mai 2013 fixant les règles d’immatriculation des aéronefs militaires et des aéronefs
appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile susvisé est ainsi
modifié :
1o L’article 1er est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1er. – Les registres d’immatriculation prévus à l’article 9 du décret no 2013-367 du 29 avril 2013 susvisé
sont tenus par l’autorité de sécurité aéronautique d’Etat pour les aéronefs placés sous la responsabilité d’une
autorité d’emploi et par l’autorité technique pour les autres aéronefs. » ;
2o Au dernier alinéa de l’article 2, les mots : « aux autorités mentionnées à l’article 3 du décret susvisé » sont
remplacés par les mots : « aux autorités d’emploi et à l’autorité technique » ;
3o L’article 3 est ainsi modifié :
a) Le II est remplacé par les dispositions suivantes :
« II. – Le port de la cocarde est réservé aux aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes,
de sécurité publique et de sécurité civile et aux aéronefs militaires mentionnés au 1o, au b du 2o, au 3o et au 4o de
l’article 1er du décret no 2013-367 du 29 avril 2013 susvisé. » ;
b) Au III, les mots : « article 32 du décret no 95-589 du 6 mai 1995 modifié relatif à l’application du décret
du 18 avril 1939 fixant le régime des matériels de guerre, armes et munitions » sont remplacés par les mots :
« article R. 312-27 du code de la sécurité intérieure » ;
4o L’article 4 est ainsi modifié :
a) Au 3o, le mot : « inhabité » est remplacé par les mots : « qui circule sans équipage à bord » ;
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b) Au 4o, après les mots : « autorité d’emploi » sont insérés les mots : « pour les aéronefs inscrits sur le registre
de l’autorité de sécurité aéronautique d’Etat » ;
c) Au 6o, les mots : « certificat de navigabilité ou de l’autorisation de vol » sont remplacés par les mots :
« document de navigabilité » ;
5o La deuxième phrase de l’article 6 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les marquages portés par ces aéronefs sont définis respectivement, pour les aéronefs qu’elles exploitent, par
les autorités d’emploi et l’autorité technique. »
6o Le chapitre III est remplacé par les dispositions suivantes :
« CHAPITRE III
« AÉRONEFS N’APPARTENANT PAS À L’ETAT
« Section 1
« Dispositions générales
« Art. 9. – Les aéronefs militaires mentionnés aux 2o et 5o de l’article 1er du décret no 2013-367 du 29 avril 2013
susvisé sont immatriculés par l’inscription, sur l’un des deux registres mentionnés à l’article 1er du présent arrêté.
« L’inscription comprend les mentions suivantes :
« 1o Les marques de nationalité et d’immatriculation ;
« 2o La date de l’immatriculation ;
« 3o La description de l’aéronef : avion, planeur, hélicoptère, aéronef qui circule sans équipage à bord ou aéronef
innovant, le nom du constructeur, le type, la série et le numéro dans la série ;
« 4o L’indication de la personne morale propriétaire ;
« 5o L’exploitant de l’aéronef ;
« 6o La référence du document de navigabilité délivré à l’aéronef.
« Section 2
« Dispositions particulières
« Art. 10. – Les dispositions des articles 5 à 8 s’appliquent aux aéronefs militaires mentionnés au b du 2o
de l’article 1er du décret no 2013-367 susvisé, nonobstant la circonstance qu’ils n’appartiennent pas à l’Etat.
« Outre les mentions prévues à l’article 9, l’inscription sur le registre de ces aéronefs mentionne l’indication de
l’autorité d’emploi responsable.
« Art. 11. – La demande d’immatriculation des aéronefs militaires mentionnés au a du 2o et au 5o
de l’article 1er du décret no 2013-367 susvisé est adressée à l’autorité technique.
« Outre les mentions prévues à l’article 9, elle est accompagnée :
« 1o D’une pièce établissant que le demandeur est bien propriétaire de l’aéronef ou, à défaut, justifiant la nature
de ses liens avec le propriétaire et précisant la durée d’immatriculation demandée ;
« 2o Dans le cas où l’aéronef a déjà figuré sur le registre d’immatriculation d’un Etat étranger, d’un certificat
établi par cet Etat attestant la radiation ou la suspension dudit aéronef de son registre d’immatriculation ;
« 3o De la référence ou de la copie du document de navigabilité de l’aéronef ;
« 4o Lorsque l’aéronef est d’origine étrangère, la justification de l’obtention d’une autorisation d’importation et
du paiement des droits et taxes d’importation.
« Les dispositions des articles 6 et 7 s’appliquent à ces aéronefs, nonobstant la circonstance qu’ils
n’appartiennent pas à l’Etat.
« Un certificat d’immatriculation est délivré au demandeur par l’autorité technique. Le certificat mentionne les
éléments énumérés au 1o à 5o de l’article 9.
« Art. 12. – Par dérogation aux articles 1er, 9 et 11, les aéronefs militaires mentionnés au a du 2o de
l’article 1er du décret no 2013-367 susvisé qui font l’objet de conventions ou de marchés se rapportant à un
processus de production entre l’Etat et les constructeurs d’aéronefs sont soumis aux dispositions du présent article.
« I. – Ces aéronefs sont inscrits sur un registre d’immatriculation temporaire pour les besoins des vols d’essai,
de mise au point, de réception, d’instruction et de livraison réalisés dans le cadre de ces marchés ou contrats.
« II. – Le titulaire d’un marché ou d’une convention se rapportant à un processus de production tient un registre
d’immatriculation temporaire pour le compte de l’autorité technique.
« III. – Les marques sont choisies dans des séries spécialement désignées à cet effet par l’autorité technique. Ces
marques peuvent être réutilisées sur différents aéronefs en tant que de besoin. Sauf mention explicite portée sur
l’autorisation de vol, l’attribution à un aéronef de marques au-delà de trois mois doit être portée à la connaissance
de l’autorité technique.
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« IV. – Les constructeurs concernés tiennent en permanence à la disposition de l’autorité technique l’ensemble
des informations, sur les cinq dernières années, relatives à la tenue du registre d’immatriculation temporaire, et
notamment :
« 1o Les marques attribuées ;
« 2o Les dates d’attribution et de retrait des marques ;
« 3o Les attestations individuelles de conformité à une définition certifiée ou approuvée pour chaque aéronef ;
« 4o La référence de l’autorisation de vol de l’aéronef mentionnant les conditions limitées de leur utilisation ;
« 5o La référence du marché ou de la convention conclu avec l’Etat ;
« 6o L’aérodrome d’attache.
« Art. 13. – Sans préjudice de l’application de l’article 12, lorsque les aéronefs mentionnés au a du 2o
de l’article 1er du décret no 2013-367 susvisé sont destinés à un transfert depuis la France vers un autre Etat
membre de l’Union européenne ou à une exportation, les dispositions suivantes leur sont en outre applicables :
« 1o Pour pouvoir être immatriculés, ces aéronefs doivent faire l’objet d’une police d’assurance couvrant :
« – les vols d’essai, de mise au point, de réception, d’instruction et de livraison comportant, le cas échéant,
l’intervention des personnels navigants des services officiels français ou étranger concernés comme membres
d’équipage, y compris en qualité de commandant de bord ;
« – les dommages corporels, matériels et immatériels résultant des accidents ou incidents pouvant être causés
aux tiers, à l’aéronef du postulant ou au personnel et matériel de l’Etat français ;
« – la responsabilité civile du souscripteur et celle de l’Etat français ;
« 2o Les informations portées au registre d’immatriculations temporaires doivent être complétées par :
« – la référence de l’attestation d’assurance, souscrite par l’exploitant, présentant les caractéristiques ci-dessus
définies ;
« – la référence de l’autorisation d’exportation et la désignation du client final. » ;
7o Après l’article 19, il est inséré un article 19-1 ainsi rédigé :
« Art. 19-1. – Le présent arrêté, dans sa version résultant de l’arrêté du 25 octobre 2022 modifiant les arrêtés
du 3 mai 2013 pris pour l’application du décret no 2013-367 du 29 avril 2013 relatif aux règles d’utilisation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et
de sécurité civile, s’applique sur l’ensemble du territoire de la République. » ;
8o L’annexe 1 est ainsi modifiée :
a) Les mots : « Armée de l’air » sont remplacés par les mots : « Armée de l’air et de l’espace » ;
b) Les mots : « Direction de la sécurité civile » sont remplacés par les mots : « Direction générale de la sécurité
civile et de la gestion des crises » ;
9o La note (2) de l’annexe 2 est remplacée par les dispositions suivantes : « Nom et adresse du propriétaire et de
l’autorité d’emploi affectataire et, le cas échéant, du titulaire du marché pour les aéronefs militaires mentionnés
au b du 2o de l’article 1er du décret no 2013-367 du 29 avril 2013. »
Art. 4. – L’arrêté du 3 mai 2013 fixant les règles de maintien de la navigabilité des aéronefs militaires et des
aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile susvisé
est ainsi modifié :
1o L’article 2 est ainsi modifié :
a) Au quinzième alinéa, le mot : « spécifique » est supprimé ;
b) Après le seizième alinéa, sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« – “élément d’aéronef” : tout moteur, hélice, pièce ou équipement à l’exclusion des pièces standards ;
« – “entretenu” : ayant subi un entretien ou une maintenance ; »
c) Après le dix-septième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – “matériel” : terme générique désignant un aéronef ou un élément d’aéronef ; »
d) Au dernier alinéa, le mot : « spécifique » est supprimé ;
2o Au neuvième alinéa et à l’avant-dernier alinéa de l’article 20, le mot : « spécifique » est supprimé ;
3o Après l’article 32, il est inséré un article 32-1 ainsi rédigé :
« Art. 32-1. – Par dérogation aux articles 2 et 6 et sans préjudice du 3o de l’article 19, une déclaration de
conformité accompagnant un élément d’aéronef, émise au plus tard au 31 décembre 2024 par un organisme non
agréé et non postulant sur le périmètre concerné, vaut document d’acceptation.
« – Pour un élément d’aéronef neuf, cette déclaration de conformité est signée de l’organisme de production de
l’élément d’aéronef, d’un élément de l’aéronef l’intégrant ou de l’aéronef. A défaut, l’organisme d’entretien
qui reçoit l’élément d’aéronef neuf établit un document selon une procédure reconnue par l’autorité technique
permettant de statuer sur son état de navigabilité.
« – Pour un élément d’aéronef entretenu, cette déclaration de conformité est signée de l’organisme d’entretien
ayant réalisé l’entretien ou à qui ce dernier a été confié. A défaut, l’organisme d’entretien qui reçoit l’élément
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d’aéronef entretenu établit un document selon une procédure reconnue par l’autorité de sécurité aéronautique
d’Etat permettant de statuer sur son état de navigabilité. » ;
4o A l’article 39-1, après les mots : « l’autorité de sécurité aéronautique d’Etat » sont insérés les mots : « ou
l’autorité technique ».
5o Après l’article 40, il est inséré un article 40-1 ainsi rédigé :
« Art. 40-1. – Le présent arrêté, dans sa version résultant de l’arrêté du 25 octobre 2022 modifiant les arrêtés
du 3 mai 2013 pris pour l’application du décret no 2013-367 du 29 avril 2013 relatif aux règles d’utilisation des
aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et
de sécurité civile, s’applique sur l’ensemble du territoire de la République. »
Art. 5. – L’arrêté du 3 mai 2013 portant organisation de la direction de la sécurité aéronautique d’Etat susvisé
est ainsi modifié :
1o L’article 6-1 est abrogé ;
2o Au troisième alinéa de l’article 11-1, les références : « R.* 24 et R.* 30 » sont remplacées par la référence :
« R. 26 ».
Art. 6. – Le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur général de la sécurité civile et de la
gestion des crises, le délégué général pour l’armement, le chef d’état-major de l’armée de terre, le chef d’état-major
de la marine, le chef d’état-major de l’armée de l’air et de l’espace, le directeur de la sécurité aéronautique d’Etat et
le directeur général des douanes et droits indirects sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 25 octobre 2022.
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
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TEXTES GÉNÉRAUX
1o A l’article 6, la date : « 1er novembre 2022 » est remplacée par la date : « 31 janvier 2023 » ;
2o Au second alinéa de l’article 51 de l’annexe A, la date : « 31 octobre 2022 » est remplacée par la date :
« 31 janvier 2023 ».
Art. 2. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et le
ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques et sociaux et de santé
des établissements publics d’enseignement supérieur.
Objet : modification de diverses dispositions relatives aux commissions paritaires d’établissement des
établissements publics d’enseignement supérieur.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret prévoit le maintien de la commission paritaire d’établissement en cas de réorganisation ou de
fusion ou de regroupement de plusieurs établissements, l’introduction du vote électronique pour la commission
paritaire d’établissement et la fin du mandat des commissions paritaires d’établissement actuellement en exercice
au plus tard le 31 décembre 2022 en vue du prochain renouvellement général des instances de représentation du
personnel de la fonction publique.
Références : le texte modifié par le décret peut être consulté, dans sa version issue de cette modification, sur le
site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,
Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 953-6 ;
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 99-272 du 6 avril 1999 modifié relatif aux commissions paritaires d’établissement des
établissements publics d’enseignement supérieur ;
Vu le décret no 2011-595 du 26 mai 2011 modifié relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du vote
électronique par internet pour l’élection des représentants du personnel au sein des instances de représentation du
personnel de la fonction publique de l’Etat ;
Vu l’avis du comité technique ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du
4 octobre 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Après le premier alinéa de l’article 4 du décret du 6 avril 1999 susvisé, il est inséré un alinéa ainsi
er
rédigé :
« Toutefois, lorsqu’une commission est créée ou renouvelée entre deux renouvellements généraux, les
représentants du personnel sont élus, dans les conditions fixées par le présent décret, pour la durée du mandat
restant à courir avant le renouvellement général. »
Art. 2. – Après l’article 4 du même décret, il est inséré un article 4-1 ainsi rédigé :
« Art. 4-1. – En cas de réorganisation ou de fusion ou de regroupement de plusieurs établissements entre deux
renouvellements généraux, modifiant de manière significative la représentativité de la commission paritaire
d’établissement initiale ou qui en découle, il est procédé à de nouvelles élections.
« Lorsque cette réorganisation, cette fusion ou ce regroupement de plusieurs établissements ne modifient pas de
manière significative la représentativité de la ou des commissions paritaires d’établissement des établissements
publics concernés, la ou les commissions paritaires d’établissement existantes peuvent, jusqu’au prochain
renouvellement général, demeurer compétentes, par décision du ou des chefs d’établissement intéressés.
« Le cas échéant, les membres des commissions paritaires d’établissement peuvent siéger en formation conjointe
jusqu’au renouvellement général suivant, dès lors que cette formation conjointe correspond au périmètre de la
commission paritaire d’établissement à mettre en place au sein du nouvel établissement. Le mandat des membres
de ces instances est maintenu pour la même période. »
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Art. 3. – L’article 14 du même décret est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 14. – I. – Les opérations électorales se déroulent au moyen du vote à l’urne.
« Les bulletins de vote et les enveloppes sont établis, aux frais de l’administration, d’après un modèle type fourni
par celle-ci.
« Les bulletins de vote, les enveloppes et les professions de foi sont remis au chef de service auprès duquel est
placée chaque section de vote, en nombre au moins égal, pour chaque liste, au nombre des électeurs inscrits sur la
liste électorale et relevant de cette section. Ils sont transmis par les soins de l’administration aux fonctionnaires
admis à voter dans les sections de vote mentionnées à l’article 10 du présent décret.
« Les opérations électorales se déroulent publiquement dans les locaux du travail et pendant les heures de
service.
« Le vote a lieu au scrutin secret et sous enveloppe.
« Les électeurs ne peuvent voter que pour une liste entière, sans radiation ni adjonction de noms et sans
modification de l’ordre de présentation des candidats. Est nul tout bulletin établi en méconnaissance de l’une de ces
conditions.
« II. – Il peut être recouru, après avis du comité social d’administration de l’établissement, au vote électronique
par internet dans les conditions fixées par le décret no 2011-595 du 26 mai 2011 relatif aux conditions et modalités
de mise en œuvre du vote électronique par internet pour l’élection des représentants du personnel au sein des
instances de représentation du personnel de la fonction publique de l’Etat.
« La décision du chef d’établissement indique si le vote électronique par internet constitue la modalité exclusive
d’expression des suffrages ou en constitue l’une des modalités.
« III. – Dans tous les cas, le vote peut aussi avoir lieu par correspondance dans des conditions précisées par
arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur.
« Les enveloppes expédiées, aux frais de l’administration, par les électeurs doivent parvenir au bureau de vote
avant l’heure de la clôture du scrutin. »
Art. 4. – L’article 16 du même décret est abrogé.
Art. 5. – Le même décret est ainsi modifié :
1o Au dernier alinéa de l’article 2, les mots : « l’article 13 de la loi du 13 juillet 1983 susvisée » sont remplacés
par les mots : « l’article L. 411-2 du code général de la fonction publique » ;
2o A l’article 5, les mots : « l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés par les mots :
« l’article L. 822-12 du code général de la fonction publique » ;
3o Au second alinéa de l’article 11, les mots : « l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés
par les mots : « l’article L. 822-12 du code général de la fonction publique », les mots : « les articles L. 5 à L. 7 »
sont remplacés par les mots : « l’article L. 6 » et les mots : « l’article 66 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont
remplacés par les mots : « l’article L. 533-1 du code général de la fonction publique ».
Art. 6. – Les mandats des membres des commissions paritaires d’établissement régies par le décret du
6 avril 1999 susvisé prennent fin à la date de proclamation des résultats des élections lors du prochain
renouvellement général des instances de la fonction publique et au plus tard le 31 décembre 2022.
Art. 7. – Jusqu’au 1er janvier 2023, l’avis du comité social d’administration de l’établissement requis au II de
l’article 14 du décret du 6 avril 1999 susvisé dans sa rédaction issue du présent décret est recueilli auprès du comité
technique de l’établissement.
Art. 8. – La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre de la transformation et de la
fonction publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
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TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : étudiants en formation conduisant au diplôme national des métiers d’art et du design.
Objet : modification de diverses dispositions relatives au diplôme national des métiers d’art et du design.
Entrée en vigueur : le présent décret entre en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2022.
Notice : le décret introduit dans le code de l’éducation l’article D. 642-41-1 qui prévoit la validation, au titre de
la formation suivie par l’étudiant et à sa demande, des compétences, connaissances et aptitudes qu’il a acquises
dans l’exercice des activités mentionnées à l’article L. 611-9 et qui relèvent de celles attendues dans son cursus
conduisant au diplôme national des métiers d’art et du design (DNMADE). Il ouvre également la possibilité de
tenir à distance, au moyen d’outils de communication audiovisuelle, des épreuves du DNMADE. Cette possibilité
est aussi ouverte aux membres de jurys lors de la tenue des réunions de délibération. Il introduit aussi les
articles D. 642-55 à D. 642-64 relatifs à la procédure disciplinaire applicable aux candidats au diplôme national
des métiers d’art et du design. Enfin, le décret modifie les articles applicables dans les îles Wallis et Futuna, en
Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.
Références : le texte et le code qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 612-1, L. 613-1 et D. 642-34 à D. 642-54 ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 19 mai 2021 ;
Vu la saisine du gouvernement de Nouvelle-Calédonie en date du 2 juin 2022 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation en date du 9 juin 2022 ;
Vu l’avis du gouvernement de la Polynésie française en date du 23 juin 2022,
Décrète :
Art. 1 . – La partie réglementaire du chapitre II du titre IV du livre VI du code de l’éducation est ainsi
er
modifiée :
1o Après l’article D. 642-41, il est inséré un article D. 642-41-1 ainsi rédigé :
« Art. D. 642-41-1. – Sur demande de l’étudiant, le jury mentionné à l’article D. 642-52 valide les
compétences, connaissances et aptitudes que l’étudiant a acquises dans l’exercice des activités mentionnées à
l’article L. 611-9 et qui relèvent de celles identifiées par le référentiel de compétences mentionné à
l’article D. 642-42.
« Cette validation prend la forme notamment de l’attribution d’éléments constitutifs d’une unité d’enseignement,
de crédits du système européen d’unités d’enseignement capitalisables et transférables (“système européen de
crédits-ECTS”) ou d’une dispense, totale ou partielle, de certains enseignements ou stages relevant de la formation
de l’étudiant.
« Les modalités de demande et de validation sont définies au plus tard dans les deux mois qui suivent le début de
l’année scolaire par la commission pédagogique mentionnée à l’article D. 642-48.
« Les mêmes activités ne peuvent donner lieu qu’à une seule validation des compétences, connaissances et
aptitudes acquises. » ;
2o L’article D. 642-52 est ainsi modifié :
a) Le troisième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Des examinateurs sont désignés par le recteur de région académique pour participer, avec au moins un membre
du jury, à l’évaluation des épreuves ponctuelles dont les modalités sont définies par le référentiel d’évaluation
mentionné à l’article D. 642-42. Cette évaluation peut, lorsque les circonstances le justifient, être organisée par des
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moyens de communication audiovisuelle pour la totalité des candidats ou pour une partie d’entre eux, sous réserve
que l’organisation matérielle de l’épreuve assure :
« 1o La vérification de l’identité du candidat qui subit l’épreuve ;
« 2o La présence dans la salle où se déroule l’épreuve des seules personnes autorisées. » ;
b) Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :
« A l’exception du président, les membres du jury qui prennent part aux délibérations peuvent participer aux
réunions et délibérations par tous moyens de communication audiovisuelle permettant leur identification et
garantissant leur participation effective ainsi que la confidentialité des débats. Les participations par des moyens de
communication audiovisuelle s’effectuent dans les conditions prévues par le référentiel d’évaluation mentionné à
l’article D. 642-42. » ;
3o Après la sous-section 4 de la section 5 du chapitre II du titre IV du livre VI de la partie réglementaire du code
de l’éducation, est insérée une sous-section 5 ainsi rédigée :
« Sous-section 5
« Procédure disciplinaire applicable aux candidats
au diplôme national des métiers d’art et du design
« Art. D. 642-55. – Dans chaque région académique, une commission de discipline du diplôme national des
métiers d’art et du design est compétente pour prononcer des sanctions disciplinaires à l’égard des candidats
auteurs ou complices d’une fraude ou d’une tentative de fraude commise à l’occasion des épreuves de l’examen du
diplôme national des métiers d’art et du design.
« Art. D. 642-56. – La commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design est présidée
par un enseignant-chercheur ou par un inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional qui a été nommé en
qualité de président du jury du diplôme national des métiers d’art et du design, désigné par le recteur de région
académique, chancelier des universités. Le président ne peut siéger au sein de la commission lorsque le candidat
qui fait l’objet d’une procédure disciplinaire a été évalué par le jury qu’il a présidé.
« Cette commission comprend, outre son président, les personnes suivantes nommées par le recteur :
« 1o Un inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional désigné comme vice-président ;
« 2o Un chef d’établissement dispensant la formation préparant au diplôme national des métiers d’art et du
design ;
« 3o Un enseignant membre de jury du diplôme national des métiers d’art ;
« 4o Un étudiant désigné, sur proposition du président de l’établissement, parmi les représentants des étudiants au
conseil d’administration d’un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, désigné par le
recteur de région académique et dont le siège est situé dans le ressort de la région académique où la fraude ou la
tentative de fraude a été commise ;
« 5o Un étudiant inscrit dans une formation préparant au diplôme national des métiers d’art et du design au titre
de l’année au cours de laquelle est organisée la session. Celui-ci est désigné sur proposition du conseil académique
de la vie lycéenne, parmi les élus de ce conseil. Le candidat qui fait l’objet d’une procédure disciplinaire à raison
d’un soupçon de fraude au diplôme national des métiers d’art et du design ne peut siéger au sein de la commission.
« Pour chaque membre de la commission, un suppléant est désigné dans les mêmes conditions.
« En l’absence de son président et du suppléant de ce dernier, la commission est présidée par son vice-président.
« La commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design est assistée d’un secrétaire mis
à sa disposition par le recteur de région académique.
« Art. D. 642-57. – En cas de fraude ou de tentative de fraude flagrante commise à l’occasion du diplôme
national des métiers d’art et du design, le surveillant responsable de la salle prend toutes mesures pour faire cesser
la fraude ou la tentative de fraude, sans interrompre la participation à l’épreuve du ou des candidats. Il saisit les
pièces ou matériels permettant d’établir la réalité des faits.
« En cas de substitution de personne ou de troubles affectant le déroulement des épreuves, l’expulsion de la salle
des examens peut être prononcée par le chef de centre des épreuves du diplôme national des métiers d’art et du
design.
« Dans tous les cas, le surveillant responsable de la salle dresse un procès-verbal contresigné par le ou les autres
surveillants, le chef de centre ou son représentant et par le ou les auteurs des faits. En cas de refus de contresigner,
mention est portée au procès-verbal.
« Le recteur est saisi sans délai des procès-verbaux correspondants.
« Art. D. 642-58. – Les poursuites devant la commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et
du design sont engagées par le recteur de région académique.
« Dix jours au moins avant la date de réunion de la commission de discipline du diplôme national des métiers
d’art et du design, le recteur de région académique convoque le candidat poursuivi et, le cas échéant, son
représentant légal par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
« La convocation comporte l’énoncé des faits reprochés et précise à l’intéressé sous quel délai et dans quel lieu il
peut prendre connaissance de son dossier.
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« Elle mentionne le droit pour l’intéressé de présenter des observations écrites et orales et de se faire assister
d’un conseil de son choix ou, le cas échéant, de se faire représenter par ce dernier.
« Art. D. 642-59. – Au regard des observations éventuellement produites et des éléments recueillis, le recteur
de région académique peut décider de ne pas donner suite aux poursuites. Il en informe l’intéressé et, le cas
échéant, son représentant légal.
« Art. D. 642-60. – Dans le cas contraire, le recteur de région académique saisit la commission de discipline du
diplôme national des métiers d’art et du design par écrit. Ce document mentionne le nom et l’adresse du candidat
poursuivi ainsi que les faits qui lui sont reprochés. Il est accompagné de toutes pièces justificatives.
« La séance de la commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design n’est pas publique.
Elle se tient valablement même en l’absence du candidat poursuivi.
« Lorsque la commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design examine l’affaire au
fond, son président expose les faits et donne lecture, le cas échéant, des observations écrites produites par
l’intéressé. Celui-ci est entendu dans ses explications. Il peut à tout moment, ainsi que son représentant légal s’il est
mineur et éventuellement son conseil, demander l’autorisation au président de présenter des observations orales.
« La commission peut entendre des témoins. Cette audition a lieu contradictoirement en présence du candidat
poursuivi, sauf s’il est absent, le cas échéant, de son représentant légal et éventuellement de son conseil.
« Le recteur de région académique, ou toute personne désignée par lui à cet effet, peut assister à la séance de la
commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design et présenter des observations.
« Le candidat est invité à présenter ses ultimes observations avant que la commission ne commence à délibérer.
« Si elle se juge insuffisamment éclairée, la commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du
design peut décider de reporter l’affaire à une séance ultérieure. Il en est de même si le candidat, pour des motifs
impérieux, n’est ni présent ni représenté et n’a pas fait parvenir d’observation.
« Art. D. 642-61. – Seules les personnes composant la commission de discipline du diplôme national des
métiers d’art et du design et celle qui en assure le secrétariat ont accès à la salle des délibérations. Aucun des
membres de la commission ne peut délibérer s’il n’a assisté à la totalité de la séance.
« La commission ne peut valablement délibérer que si quatre membres au moins sont présents. Le vote a lieu à
bulletin secret.
« La décision prise à la majorité des membres présents est motivée. Elle est signée par le président. En cas de
partage égal des voix, la voix du président est prépondérante.
« Elle est notifiée à l’intéressé et, le cas échéant, à son représentant légal, par lettre recommandée avec demande
d’avis de réception. Elle mentionne les voies et les délais de recours.
« La commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design statue dans un délai de deux
mois suivant la proclamation des résultats de la session à laquelle se rattachent les faits ayant donné lieu aux
poursuites.
« Le recteur de région académique informe le ministre chargé de l’enseignement supérieur de la décision de la
commission de discipline.
« Art. D. 642-62. – Les sanctions disciplinaires qui peuvent être prononcées par la commission de discipline du
diplôme national des métiers d’art et du design sont :
« 1o Le blâme ;
« 2o L’interdiction de subir tout examen conduisant à l’obtention du diplôme national des métiers d’art et du
design pour une durée maximum de cinq ans ou d’un titre ou diplôme délivré par un établissement public
dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans. Cette sanction peut être
prononcée avec sursis si l’interdiction n’excède pas deux ans ;
« 3o L’interdiction de prendre toute inscription dans un établissement public dispensant des formations post-
baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans.
« Dans le cas du blâme, cette inscription est effacée au terme d’une période d’un an après son prononcé. Dans le
cas des autres sanctions, l’effacement intervient au terme de la période d’interdiction qui est prononcée.
« Art. D. 642-63. – Toute sanction prononcée entraîne, pour l’intéressé, la nullité de l’épreuve au cours de
laquelle la fraude ou la tentative de fraude a été commise. L’intéressé est réputé avoir été présent sans l’avoir subie.
La commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design peut en outre décider de prononcer
à l’égard de l’intéressé la nullité de la session d’examen.
« Art. D. 642-64. – Lorsqu’un candidat fait l’objet de poursuites disciplinaires dans le cas de fraude ou de
tentative de fraude flagrante commise à l’occasion du diplôme national des métiers d’art et du design, il ne peut lui
être délivré un relevé de notes ou un certificat de réussite avant que la commission de discipline du diplôme
national des métiers d’art et du design ait statué. En cas de nullité de l’épreuve ou de la session d’examen
prononcée par la commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design dans les conditions
prévues par l’article D. 642-63, le recteur de région académique saisit le jury pour une nouvelle délibération sur les
résultats obtenus par l’intéressé.
« Lorsqu’une fraude est découverte postérieurement à la délivrance du diplôme national des métiers d’art et du
design, le recteur de région académique engage les poursuites devant la commission de discipline du diplôme
national des métiers d’art et du design dans les conditions prévues par les articles D. 642-58 à D. 642-60. Si la
sanction prononcée en application des articles D. 642-62 et D. 642-63 implique que le jury se prononce à nouveau,
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le recteur de région académique retire le diplôme national des métiers d’art et du design et saisit le jury pour une
nouvelle délibération sur les résultats obtenus par l’intéressé. »
Art. 2. – 1o Les tableaux figurant au I des articles D. 685-2, D. 686-2 et D. 687-2 du même code sont ainsi
modifiés :
a) Après la ligne suivante :
«
»,
est insérée la ligne :
«
D. 642-41-1 Résultant du décret no 2022-1376 du 28 octobre 2022
»;
b) La ligne :
«
D. 642-52 et D. 642-53 Résultant du décret no 2021-1344 du 13 octobre 2021
»
est remplacée par les lignes :
«
D. 642-52 Résultant du décret no 2022-1376 du 28 octobre 2022
»;
c) Après la ligne suivante :
«
D. 642-54 Résultant du décret no 2018-367 du 18 mai 2018
»,
est insérée la ligne :
«
D. 642-55 à D. 642-64 Résultant du décret no 2022-1376 du 28 octobre 2022
»;
o
2 Au II de l’article D. 685-2, après le vingt-neuvième alinéa, sont insérées les dispositions suivantes :
« 17-1o A l’article D. 642-55, les mots : “Dans chaque région académique” sont supprimés ;
« 17-2o A l’article D. 642-56 :
« a) Au 4o, les mots : “et dont le siège est situé dans le ressort de la région académique où la fraude ou la
tentative de fraude a été commise” sont supprimés ;
« b) Au 5o, la phrase : “Celui-ci est désigné sur proposition du conseil académique de la vie lycéenne, parmi les
élus de ce conseil ;” est remplacée par la phrase : “Celui-ci est désigné par le vice-recteur.” » ;
3o Au II de l’article D. 686-2, après le trente-quatrième alinéa, sont insérées les dispositions suivantes :
« 18-1o A l’article D. 642-55, les mots : “Dans chaque région académique” sont supprimés ;
« 18-2o A l’article D. 642-56 :
« a) Au 4o, les mots : “et dont le siège est situé dans le ressort de la région académique où la fraude ou la
tentative de fraude a été commise” sont supprimés ;
« b) Au 5o, les mots : “du conseil académique de la vie lycéenne, parmi les élus de ce conseil” sont remplacés par
les mots : “du gouvernement de la Polynésie française” ;
« c) Après le 5o, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« “Le ministre chargé de l’éducation de la Polynésie française ou son représentant siège au sein de la
commission de discipline du diplôme national des métiers d’art et du design.” » ;
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4o Au II de l’article D. 687-2, après le quarante-deuxième alinéa, sont insérées les dispositions suivantes :
« 23-1o A l’article D. 642-55, les mots : “Dans chaque région académique” sont supprimés ;
« 23-2o A l’article D. 642-56 :
« a) Au 4o, les mots : “et dont le siège est situé dans le ressort de la région académique où la fraude ou la
tentative de fraude a été commise” sont supprimés ;
« b) Au 5o, la phrase : “Celui-ci est désigné sur proposition du conseil académique de la vie lycéenne, parmi les
élus de ce conseil.” est remplacée par la phrase : “Celui-ci est désigné par le vice-recteur.” »
Art. 3. – Le présent décret entre en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2022.
Art. 4. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, la
ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et
des outre-mer, chargé des outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret,
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 13 octobre 2022 relatif aux banques d’épreuves écrites communes aux concours
d’admission à l’Ecole polytechnique et aux écoles normales supérieures par les filières
mathématiques et physique (MP), mathématiques, physique et informatique (MPI) et physique
et chimie (PC)
NOR : ESRS2227654A
inscription, un dossier dont le modèle est établi par l’autorité administrative responsable de l’organisation du
concours, comportant l’avis du médecin conseil désigné par la Commission des droits et de l’autonomie des
personnes handicapées (CDAPH).
Cette commission comprend :
– le directeur général de l’Ecole polytechnique ;
– le médecin-chef de l’Ecole polytechnique ;
– les responsables de la banque d’épreuves.
Après examen de l’avis du médecin conseil, la commission propose pour chaque candidat concerné les types
d’aménagements susceptibles d’être accordés par l’ensemble des écoles, parmi ceux prévus à l’article D. 613-26 du
code de l’éducation.
L’autorité administrative responsable de l’organisation du concours dans chacune des écoles mentionnées à
l’article 1er décide des aménagements accordés et notifie sa décision au candidat avant le début des épreuves.
TITRE II
COMPOSITION DES BANQUES D’EPREUVES ECRITES ET PROGRAMMES
Art. 7. – La banque d’épreuves de la filière MP comporte les épreuves suivantes :
– informatique A ;
– informatique B ;
– informatique fondamentale ;
– mathématiques A, B, C et D ;
– physique MP ;
– physique et sciences de l’ingénieur ;
– français ;
– langue vivante.
La banque d’épreuves de la filière MPI comporte les épreuves suivantes :
– informatique A ;
– informatique C ;
– informatique fondamentale ;
– mathématiques A, B et C ;
– physique MPI ;
– français ;
– langue vivante.
La banque d’épreuves de la filière PC comporte les épreuves suivantes :
– informatique B ;
– mathématiques ;
– chimie A et B ;
– physique A, B et C ;
– physique-chimie ;
– français ;
– langue vivante.
Certaines épreuves ci-dessus sont communes à plusieurs banques :
– les épreuves de français et de langues vivantes sont communes aux trois banques ;
– l’épreuve d’informatique B est commune aux banques MP et PC ;
– les épreuves d’informatique A, d’informatique fondamentale, et de mathématiques A, B et C sont communes
aux banques MP et MPI.
L’épreuve écrite de langue vivante porte, au choix du candidat, sur les langues suivantes : allemand, anglais,
arabe, espagnol.
Art. 8. – Les programmes des épreuves scientifiques sont, sans ajout ni restriction, et sauf exceptions décrites à
l’article 9 pour les épreuves communes à plusieurs banques :
– pour la banque de la filière MP : ceux applicables aux classes MP*, seconde année de la filière MP
préparatoire aux grandes écoles, en vigueur l’année du concours ; et ceux applicables aux classes MPSI,
première année de la filière MP préparatoire aux grandes écoles, en vigueur l’année précédant celle du
concours ;
– pour la banque de la filière MPI : ceux applicables aux classes MPI*, seconde année de la filière MPI
préparatoire aux grandes écoles, en vigueur l’année du concours ; et ceux applicables aux classes MP2I,
première année de la filière MPI préparatoire aux grandes écoles, en vigueur l’année précédant celle du
concours ;
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– pour la banque de la filière PC : ceux applicables aux classes PC*, seconde année de la filière PC préparatoire
aux grandes écoles, en vigueur l’année du concours ; et ceux applicables aux classes PCSI, première année de
la filière PC préparatoire aux grandes écoles, en vigueur l’année précédant celle du concours.
Les candidats devront connaître les notions du programme du baccalauréat de l’enseignement secondaire
nécessaires à la compréhension des programmes définis ci-dessus et à l’article 9.
Art. 9. – Le programme des épreuves de mathématiques A, B et C est, sans ajout ni restriction, la partie
commune des programmes de mathématiques applicables :
– aux classes de seconde année des filières MP* et MPI* en vigueur l’année du concours ;
– aux classes de première année des filières MPSI et MP2I en vigueur l’année précédant celle du concours.
Le programme des épreuves d’informatique A et d’informatique fondamentale est, sans ajout ni restriction, le
programme d’informatique applicable aux classes de seconde année de la filière MP*, option informatique, en
vigueur l’année du concours, et aux classes de première année de la filière MPSI, option informatique, en vigueur
l’année précédant celle du concours.
Le programme de l’épreuve d’informatique B est, sans ajout ni restriction, celui du tronc commun
d’informatique applicable aux classes de seconde année des filières MP, PC et PSI en vigueur l’année du
concours, et aux classes de première année des filières MPSI et PCSI en vigueur l’année précédant celle du
concours.
Art. 10. – L’épreuve écrite de français porte sur le programme de français et de philosophie des classes
préparatoires aux grandes écoles scientifiques, dont les thèmes et œuvres sont publiés chaque année au Bulletin
officiel de l’enseignement supérieur et de la recherche.
TITRE III
MODALITÉS D’ORGANISATION DES ÉPREUVES ÉCRITES
Art. 11. – Les épreuves écrites se déroulent dans les centres d’écrits désignés conjointement par les recteurs de
région académique et la direction générale de l’armement du ministère des armées.
Art. 12. – Dans chaque centre d’écrits, le déroulement des épreuves est placé sous la responsabilité, d’une part,
d’une commission de surveillance présidée par un officier chef de centre, et d’autre part, d’un représentant nommé
par le recteur de région académique compétent.
Les commissions de surveillance sont composées :
– d’un chef de centre (officier), président de la commission ;
– d’un adjoint (officier ou sous-officier supérieur) ;
– pour chaque salle, d’un responsable de salle (sous-officier ou militaire du rang) et de surveillants.
Les personnels militaires sont désignés par les autorités militaires territorialement compétentes dans les villes où
sont mis en place les centres d’écrits.
Les surveillants sont désignés par les recteurs des académies dans lesquelles sont mis en place les centres
d’écrits ; toutefois, dans les centres constitués dans des établissements relevant du ministère des armées, les
surveillants sont désignés par les autorités militaires territorialement compétentes.
Dans l’hypothèse où le responsable d’une salle n’aurait pu être désigné préalablement, ou serait défaillant à
l’ouverture de la salle, l’un des surveillants de la salle sera désigné responsable de salle par le chef de centre
compétent.
L’acheminement sécurisé des sujets vers les centres d’écrits et la transmission des copies rédigées par les
candidats au centre de gestion des épreuves de la banque sont confiés au chef de centre ou à son adjoint militaire ou
à une personne mandatée à cet effet conjointement par les écoles.
TITRE IV
DÉROULEMENT DES ÉPREUVES
Art. 13. – Tout candidat qui se présente à une épreuve écrite moins d’une heure après le début de l’épreuve,
l’heure exacte d’arrivée étant constatée par le chef de centre ou son représentant, n’est admis à composer qu’à titre
conservatoire et ne bénéficie d’aucune prolongation. L’autorisation donnée ne préjuge pas de la décision à prendre
ultérieurement par les présidents des jurys des concours, sur la base du rapport rédigé par le chef de centre,
mentionnant l’heure d’arrivée du candidat et le motif présenté.
Tout candidat qui se présente à une épreuve écrite plus d’une heure après le début de l’épreuve, l’heure exacte
d’arrivée étant constatée par le chef de centre ou son représentant, n’est pas admis à composer.
Art. 14. – L’identité des candidats est vérifiée par les surveillants, les seules pièces d’identité acceptées étant la
carte nationale d’identité, le passeport ou le permis de conduire.
Les candidats doivent se prêter aux vérifications et surveillances, sous peine d’exclusion prononcée par les
présidents de jury de chaque école, sur la base du rapport rédigé par le chef de centre.
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TEXTES GÉNÉRAUX
arrêté.
Art. 2. – Après l’article 6 de l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé, il est inséré un article 6-1 ainsi rédigé :
« Art. 6-1. – I. – Les dispositions du présent arrêté sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie
française et en Nouvelle-Calédonie.
« II. – Pour l’application du présent arrêté dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-
Calédonie, les mots : “recteur de région académique” sont remplacés par le mot : “vice-recteur”.
« III. – Pour l’application de l’article 1er dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-
Calédonie, dans l’annexe I, les mots : “la région (responsable du CPRDFOP)” sont remplacés par les mots : “la
collectivité”.
« IV. – Pour l’application de l’article 2 en Polynésie française, les mots : “prévue à l’article D. 642-47 du code
de l’éducation” sont supprimés. »
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle,
A.-S. BARTHEZ
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint à la directrice générale
des outre-mer,
F. JORAM
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
E. GEFFRAY
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DN MADE
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Sommaire
Annexe I – Dossier type d’autorisation d’ouverture d’une formation
1. Principes pédagogiques
2. Parcours
3. Pôles d’enseignements
4. Mentions/spécialités
5. Projet pédagogique
6. Les Enseignements Génériques
6.3.2 Professionnalisation
6.3.2.1 Projet de professionnalisation et poursuite d’études
6.3.2.2 Les périodes de mobilité et stage
7. Maquette de la formation
8. Volumes horaires et grille d’attribution des crédits européens du DN MADE
Identité de la formation
Etablissement :
Délocalisation(s) éventuelle(s) :
Chef d’établissement :
Préciser l’existence d’un conventionnement liant l’établissement à un EPSCP partenaire, et avec quelle
Partenariats éventuels :
Pilotage de la formation
Eléments attendus :
- La liste des enseignants issus du monde professionnel (en indiquant leur origine et niveau de responsabilité) ; la liste des
enseignants issus du monde académique avec leur statut et leur appartenance (en précisant leur rôle et leurs responsabilités
dans l’équipe pédagogique)
- La liste/part des enseignants-chercheurs issus d’établissements d’enseignement supérieur intervenant dans la nouvelle
formation (à partir du conventionnement établissement/EPSCP conclu)
- L’adossement à la recherche : publications du corps enseignant et des intervenants, part des docteurs et des HDR dans la
formation, laboratoires de recherche
- La mutualisation des enseignements au sein de la formation, avec d’autres formations de l’établissement, avec d’autres
établissements, dans le cadre du conventionnement établissement/EPSCP
- L’existence de relations formalisées avec le monde professionnel concerné (au travers de de conférences, workshops, et
forums associant des professionnels du secteur du design et des métiers d’art)
Avis d'un binôme associant un enseignant-chercheur et un professionnel des métiers d'art et du design
sur la capacité de l'établissement à mettre en œuvre le cursus conduisant au diplôme :
L’avis doit intégrer la position de la région (responsable du CPRDFOP) et de la commission académique des formations
post-bac (CAFPB)
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ǣ
Changements d’orientation
% d’étudiants n’ayant pas donné de nouvelles
Cadre du Diplôme
Le diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE) vise l’acquisition de solides
connaissances et de compétences professionnelles dans les différentes spécialités des métiers d’arts
et du design. Le DN MADE se décompose en 14 mentions portant chacune un ou des secteurs
d’activités :
Animation
Espace
Événement
Graphisme
Innovation sociale
Instrument
Livre
Matériaux
Mode
Numérique
Objet
Ornement
Patrimoine
Spectacle
Référentiels d’activités
Les professionnels diplômés du DN MADE mention animation sont capables d’exercer leur activité en
tant qu’entrepreneur, concepteur-réalisateur, designer indépendant ou au sein d’équipes
pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de conception, de
réalisation et de fabrication d’images animées relevant des champs du cinéma d’animation, des jeux
vidéo et/ou du multimédia.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
scénarios, story-boards, design de personnages, de décors, de textures, définition d’éléments
graphiques ou de modélisations de nature et de statuts divers, 2D et/ou 3D, lumières et effets
spéciaux, animation, montage, compositing. Il intervient dans la conception de courts et longs
métrages d’animation, séries télévisées, films publicitaires ou institutionnels, habillage de film,
génériques télévisés, productions multimédias.
Les secteurs d’activités concernent le cinéma d'animation, les chaînes de télévision, les sociétés
d'effets spéciaux numériques, les productions indépendantes travaillant pour la télévision, les
productions de films institutionnels, les sociétés industrielles et cabinets d'architecture, les studios de
création design, les services audiovisuels d’entreprises, les productions de films publicitaires, les
productions internet et les sociétés de jeux vidéo.
Le titulaire du DN MADE exerce son activité professionnelle en tant que designer, graphiste
indépendant. Il peut accéder à des emplois dont les appellations varient selon le secteur public/privé,
le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
Le titulaire du DN MADE mention animation est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du scénario, du programme, de la stratégie de production, d’animation et de médiation;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de création, de conception et de production;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par des scénarios, des story-boards, des
maquettes, des suites de plans, des simulations, des modélisations 2D, 3D et leur évaluation
conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de création graphique, de médiation et de production ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels des sociétés de production ;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier. Les activités qui lui sont confiées
nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances et des aptitudes
méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter une opportunité de projet d’animation, une situation ;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes ;
- observer, analyser et évaluer les pratiques et des univers visuels, des bibles graphiques ;
- analyser et synthétiser les données pour définir une narration, formuler et proposer des
scénarios ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte, un univers ;
- évaluer des choix, des hypothèses d’animation et de leur écriture cinématographique, des
solutions au regard d’enjeux divers d’ordre esthétique, technologique, économique ;
- expérimenter et réaliser des éléments graphiques et leur animation, prototyper, définir et
mettre en œuvre un processus de fabrication et de réalisation;
- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, la régulation et le suivi du montage et de sa production pour le mener
à son terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein d’une
équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
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Les professionnels diplômés du DN MADE mention Espace sont capables d’exercer leur activité en
tant que designers d’espace au sein d’équipes pluridisciplinaires.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
conception, proposition de solutions conceptuelles, stratégiques et formelles, mise au point et
réalisation de projets de design d’espace répondant à une demande initiale qui en précise les besoins
et les contraintes.
2. 2 Contextes professionnels
Le titulaire du DN MADE Espace exerce son activité professionnelle en tant que designer, artisan ou
technicien indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes structures
professionnelles :
- agence de design indépendante ;
- service de design intégré à une entreprise, une institution ou une collectivité territoriale ;
- entreprise de production artisanale indépendante ;
- service de production artisanale ou industrielle, d’une entreprise ou d’une collectivité ;
Le titulaire du DN MADE mention espace peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
- secteur de conception/ aménagement d'espaces et d’environnements : designer d’espace, designer
d’environnements paysagers,
- secteur de la conception /aménagement intérieurs : architecte d’intérieur, architecte décorateur /
décoratrice, assistant chef de projet décoration, ensemblier décorateur, tapissier décorateur,
- secteur de la décoration d'espaces de vente et d'exposition : décorateur/décoratrice scénographe,
décorateur/décoratrice, muséographe,
- infographiste, modeleur numérique.
Le titulaire du DN MADE mention espace est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du cahier des charges, du programme, de la stratégie spécifiques au design d’espace ;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de création, de conception, de réalisation et de production;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par des scénarios, des croquis, maquettes,
des plans, des simulations, des modélisations 2D, 3D, des documents de référence et leur évaluation
conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de réalisation et de production ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
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- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels de design d’espace ;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter un besoin, une situation, un appel d’offre ;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes
;
- observer, analyser et évaluer les pratiques des usagers, des publics et leurs évolutions ;
- analyser et synthétiser les données pour définir des dispositifs de design d’espace, formuler
et proposer des scénarios d’usage, de mouvements, de parcours et d’aménagement et de
scénographie d’espace ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte ;
- évaluer des choix, des hypothèses, des solutions au regard d’enjeux divers d’ordre
esthétique, technologique, économique, réglementaire (sécurité des publics), éthique ou
environnemental ;
- expérimenter, réaliser et tester des dispositifs spatiaux et leur mobilier, prototyper, définir et
mettre en œuvre un processus de fabrication artisanal ou industriel;
- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, la régulation et le suivi de sa mise en œuvre pour le mener à son
terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
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2. 3 Contextes professionnels
Le titulaire du DN MADE mention événement exerce son activité professionnelle en tant que designer,
artisan ou technicien indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes
structures professionnelles :
- agence de design indépendante ; agence de communication, agence de conseil marketing ;
- service de design intégré à une entreprise, une institution ou une collectivité territoriale ;
- entreprise de production artisanale indépendante ;
- service de production artisanale ou industrielle, d’une entreprise ou d’une collectivité.
Le titulaire du DN MADE mention événement peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
Le titulaire du DN MADE mention événement est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes
:
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du cahier des charges, du programme, de la stratégie de production,d’animation et de
médiation;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de médiation, de création, de conception et de production ;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par le scénario, la maquette, des plans, des
simulations et leur évaluation conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de médiation et de production ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels du design d’événement ;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter un besoin, un contexte, une situation ; collecter, sélectionner,
hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes ;
- observer, analyser et évaluer les pratiques des usagers, des publics et leurs évolutions ;
- analyser et synthétiser les données pour définir une problématique, formuler et proposer des
scénarios d’usages ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriées, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte, un problème ;
- évaluer des choix, des hypothèses, des solutions au regard d’enjeux divers d’ordre esthétique,
fonctionnel, technologique, économique, réglementaire (sécurité des publics), éthique ou
environnemental;
- expérimenter, réaliser et tester un dispositif de monstration ou de médiation,
- prototyper, définir et mettre en œuvre un processus de fabrication, artisanal ou industriel ;
- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, la régulation et le suivi du montage et de son installation pour le mener
à son terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein d’une
équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
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Les professionnels diplômés du DN MADE mention graphisme sont capables d’exercer leur activité
en tant qu’entrepreneur, designer indépendant ou au sein d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration
et à la mise en œuvre des processus de création, de conception, de réalisation et de fabrication de
produits de communication graphique au service d’un particulier, d’une institution ou d’une entreprise
; il donne forme et sens à un concept de communication, à une identité, à une idée, à un message,
etc.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
concept de communication, design éditorial (les secteurs du livre, de la presse quotidienne,
hebdomadaire et autre, et du hors-média avec les plaquettes, flyers, rapports, etc.) ou du graphisme
d’identité (les secteurs de l’identité visuelle : corporate et branding), de la typographie, de la
signalétique, de l’affiche, de l’illustration, illustration de presse et du livre, etc.) et de publicité et de
design de message. Son activité est centrée sur la mise en forme de contenus graphiques au service
d’un message et/ou de valeurs.
Les produits de communication ainsi créés sur tous types de support (traditionnels, dits du print ou
multimédia), s’adressent à tout commanditaire ou annonceur quels que soient son marché, son mode
de distribution, le média utilisé et sa clientèle B to B (business to business) ou B to C (business to
consumer).
Le titulaire du DN MADE mention Graphisme exerce son activité professionnelle en tant que designer,
graphiste indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes structures
professionnelles :
Le titulaire du DN MADE mention graphisme peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
- secteur du graphisme: designer graphique 2D, designer graphique 3D, assistant directeur artistique,
assistant chef de projet, concepteur / conceptrice multimédia, typographe
- secteur de l’édition et métiers du livre : assistant directeur de création, illustrateur
- secteur de la communication: assistant création artistique communication multimédia, assistant
directeur stratégique de communication.
- secteur de la conception des usages : web designer, UI - user interface designer, designer de
services
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Le titulaire du DN MADE mention graphisme est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes
:
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté
: définition de stratégies sociales, évaluation, état des lieux, communication, médiation, animation,
scénarios d’usage, services, conseil, mise au point de méthodologie appropriée au secteur d’activité
de l’organisation, coordination, mise en forme, développement, fabrication et commercialisation du
projet et des scenarii, serious games, démonstrateurs, ateliers participatifs, ateliers citoyens,
management environnemental.
Le designer d’innovation sociale oriente et accompagne les mutations de la société en anticipant les
opportunités, les besoins émergents et en concevant de nouveaux services et applications. Il effectue
une veille technologique et sociale constante. Sa maîtrise des problématiques transversales à toute
création design lui permettent de placer l’humain au cœur de ses préoccupations et de mêler
ergonomie, économie, méthodologies sensibles et participatives tout en définissant la relation entre
l’usager et le dispositif d’innovation sociale. Le croisement d’une culture élargie, d’une culture de
l’innovation sociale et de pratiques singulières repose aussi sur ses capacités à dessiner, visualiser,
formaliser et sur ses maîtrises techniques de conception et de représentation.
Le titulaire du DN MADE mention innovation sociale exerce son activité professionnelle en tant que
designer, indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes structures
professionnelles :
- Entreprise industrielle, commerciale ou de services
- Agences de communication, studios ou ateliers de design digital.
- Services de communication intégrés (publics, privés, associatifs, etc.)
- Agences de publicité et de production audiovisuelle
- Agence de design de produits, design de service
- Activité indépendante.
Le titulaire du DN MADE mention innovation sociale peut accéder à des emplois dont les appellations
varient selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
- designer
- designer social, concepteur contextuel, médiateur
- designer de services
Le titulaire du DN MADE mention innovation sociale est susceptible d’intervenir dans les fonctions
suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande, d’un appel d’offre ;
- l’élaboration d’un besoin, d’un cahier des charges, de stratégie de communication et de médiation;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de création, de conception, de production de dispositifs d’innovation sociale;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les professionnels diplômés de DN MADE mention instrument certifie sont capables d’exercer leur
activité en tant qu’entrepreneur, concepteur-réalisateur, artisan créateur indépendant ou au sein
d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de
conception, de réalisation et de fabrication d’instrument.
Ce professionnel, dans l'exercice de ses activités, fait preuve de connaissances d'ordre général,
technique et artistique approfondies. Il est amené à assurer des responsabilités de conception, de
conduite et de réalisation de projets de fabrication, ainsi que des travaux de maintenance, de
réparation ou de conservation-restauration de tout ou partie d'instruments.
Le DNMADE mention Instrument ouvre aux métiers de la facture d'accordéon, de guitare,
d'instrument à vent ou de piano, à l’horlogerie, il accompagne le développement des projets dans
leurs aspects artistique et technologique.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est
confronté: responsabilités de conception, de conduite et de réalisation de projets de fabrication ainsi
que des travaux de maintenance, de réparation ou de conservation-restauration, de tout ou partie
d’instrument, responsabilités de parcs d’instruments.
Les secteurs d’activités concernent les structures culturelles publiques et privées, les TPE et PME.
Ce professionnel possède aussi des qualités personnelles de communication, de créativité et
d’ouverture. Dans un contexte de concurrence internationale forte et dans le respect de l’application
des normes environnementales, le souci de l’excellence, la recherche et l’innovation sont des
facteurs déterminants pour garantir la pérennité et le développement des entreprises de facture
instrumentale ou d’horlogerie. Ce professionnel exerce ses activités à l’atelier, en bureau d’étude ou
sur site, dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité. Ses activités peuvent nécessiter des
déplacements.
Il doit veiller au respect de la déontologie liée à son métier et appliquer les réglementations relatives
au transport et au commerce des œuvres d’art, ainsi que celles concernant l’utilisation des matières
issues des espèces animales et végétales protégées.
Le titulaire du DN MADE exerce son activité professionnelle en tant qu’artisan créateur, indépendant
ou salarié :
- structure culturelle publique ou privée
- entreprise de production artisanale indépendante (PME-TPE) ;
Le titulaire du DN MADE mention instrument peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
Le titulaire du DN MADE mention instrument est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes
:
- l’analyse du besoin, du contexte, de l’appel d’offre, du donneur d’ordre, du secteur concurrentiel, de
la commande;
- l’élaboration du programme, du protocole d’essai et d’examen de l’instrument.
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus d’expertise, d’intervention, de création, de conception et de réalisation;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par visuels, des maquettes, des suites de plans,
relevés de cotes, des simulations, des modélisations 2D, 3D et leur évaluation conduisant à des choix
de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de création et réalisation ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter une demande d’intervention, de maintenance ou de création,
un appel d’offre;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes
;
- observer, analyser et évaluer les pratiques et méthodologies respectueuses de l’intégrité de
l’instrument ;
- analyser et synthétiser les données pour établir un diagnostic ou constat d’état, définir la
création d’un modèle, la modification ou de la transformation d’un modèle existant ou la copie
d’un modèle ancien et formuler et proposer des scénarios ;
- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, le contrôle des approvisionnements pour le mener à son terme la
fabrication dans les meilleures conditions et selon les règles déontologiques ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les professionnels diplômés de DN MADE mention livre sont capables d’exercer leur activité en tant
qu’entrepreneur, artisan indépendant, designer créateur ou au sein d’équipes pluridisciplinaires, à
l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de conception et de fabrication
d’artefacts, de nature et de statuts divers, dans les champs des arts du livre et des arts graphiques
relevant de l’édition.
Le DNMADE mention livre ouvre aux métiers de la gravure, de l'illustration, de la reliure dorure ou de
la typographie.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
Le titulaire du DN MADE mention livre est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du cahier des charges, du programme, de la stratégie de création spécifique au domaine
du livre ;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases de
la chaîne graphique et de l’édition : création, conception et production ;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication (pré presse,
impression, façonnage, reliure);
- la définition de concepts et d’objectifs éditoriaux, la formulation d’hypothèses, l’expérimentation de
prototypes et leur évaluation conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de production de la chaîne du livre (évaluation des moyens
humains matériels et organisationnels);
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ; rédiger un communiqué de presse.
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil et d’expertise dans
un contexte d’innovation et ou de conservation;
- la collaboration avec les institutions, les collectivités, les entreprises de l'économie du livre et du livre
numérique qui sont partie-prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier ainsi que la contribution au rayonnement
du patrimoine matériel et immatériel sur lequel il intervient.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter un besoin, un contexte, une situation ; collecter, sélectionner,
hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes ;
- observer, analyser et évaluer les pratiques des usagers et leurs évolutions ;
- analyser et synthétiser les données pour définir une problématique, formuler des
hypothèses, proposer des scénarios d’usages ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte, un problème ;
- évaluer des choix, des hypothèses, des solutions au regard d’enjeux divers d’ordre
esthétique, fonctionnel, technologique, économique, réglementaire, éthique ou
environnemental ;
- expérimenter les supports et les ennoblissements, réaliser et tester les maquettes, composer
manuellement ou numériquement l’ouvrage à éditer, définir et mettre en œuvre un processus
de fabrication, artisanal ou industriel ;
- organiser les étapes de conception, de façonnage, de réalisation d’un projet, d’en assurer la
faisabilité, la régulation et le suivi pour le mener à son terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet (auteurs, éditeurs, diffuseurs, libraires,
lecteurs).
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les professionnels diplômés du DN MADE mention matériaux sont capables d’exercer leur activité en
tant qu’entrepreneur, concepteur-réalisateur, artisan créateur indépendant, designer ou au sein
d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de
conception, réalisation et de fabrication de matériaux.
Ce professionnel, dans l'exercice de ses activités, fait preuve de connaissances d'ordre général,
technique et artistique approfondies. Il est amené à assurer des responsabilités de conception, de
fabrication de matériaux et de leur transformation pour réaliser potentiellement des dispositifs, produits
et décors dans de nombreux secteurs d’activité: espace, mode, graphisme et objet.
Le DNMADE mention Matériaux ouvre aux métiers de la création, conception et réalisation en textile,
métal, laque, bois (tournage d’art, sculpture, gravure en modelé), céramique, verre.
Domaine du bois
L’artisan, designer créateur, concepteur réalisateur dans le domaine du bois est un professionnel de
haute compétence Il gère la conception, création et réalisation d’objets, accessoires, éléments
mobiliers et sculpture en bois. Il possède des compétences en dessin, en volume et une solide culture
historique, notamment des arts décoratifs ainsi qu’une maîtrise des savoir-faire traditionnels et
innovants de transformation du matériaux bois qu’il peut associer à d’autres types de matériaux. Il
entretient une relation dialectique entre démarche artistique et maîtrise technique. Il sait être
dépositaire d'une mémoire des savoir-faire. Il est capable de concevoir, prototyper et réaliser des
produits, objets et accessoires en pièces uniques ou de petites séries, des prototypes. Il maîtrise les
savoirs-faire spécifiques relevant de la sculpture bois; tournage d’art.
Domaine de la céramique
Domaine de la laque
Domaine du métal
L’artisan designer créateur en métal est un professionnel de haute compétence dans la création
d’objets, accessoires, orfèvrerie, éléments mobiliers, décors et sculpture. Il possède des compétences
en dessin, en volume et une solide culture historiques, notamment des arts décoratifs ainsi qu’une
maîtrise des savoir-faire traditionnels et innovants de transformation de la matière : métal, qu’il peut
associer à d’autres types de matériaux. Il entretient une relation dialectique entre démarche artistique
et maîtrise technique. Il sait être dépositaire d'une mémoire des savoir-faire. Il est capable de
concevoir, prototyper et réaliser des produits, objets et accessoires en pièces uniques ou de petites
séries et des prototypes. Il maîtrise les savoirs-faire spécifiques relevant de la dinanderie; la monture
en bronze; la gravure en modelé (monnaie, médaille, moules en métal, gaufrage) ; le tournage d’art;
la ciselure (gravure, ouillages, matrices, monnaie, poinçon).
Domaine du textile
Ce professionnel est designer, artisan, concepteur-réalisateur des métiers d'arts textiles. Il collecte,
analyse, prend en compte toutes les contraintes en vue de concevoir et réaliser ses propres projets
de création textile: design textile, ennoblissement, motifs, maille, tissage, broderie, tapisserie... Il est
capable d'améliorer, de repenser, de découvrir des techniques de réalisation pour les adapter aux
expressions contemporaines et mener des opérations de restauration sur des produits textiles. Il
maîtrise les techniques traditionnelles et modernes de textile et gère des projets de réalisation de
pièces uniques, de petites séries et industrielles. Spécialiste de la couleur et de la matière, ce
professionnel intervient dans différents secteurs d'application : mode prêt à porter et haute couture;
ameublement; arts du spectacle; presse spécialisée; décoration intérieure; l'industrie textile, textile
artisanal. Ce professionnel est doté d’une culture artistique, technique, et historique dans le domaine
des arts textiles. Il maîtrise concepts, prise en compte de l’intuition, des questionnements.
Ce professionnel est artisan, designer créateur, concepteur réalisateur dans le domaine du verre et
cristal. Il collecte, analyse, prend en compte toutes les contraintes en vue de concevoir et réaliser les
projets de création en verre: transformation du verre à froid; à chaud, ennoblissement, motifs, gravure,
sablage, émaillage... Il est capable d'améliorer, de repenser, de découvrir des techniques de
réalisation pour les adapter aux expressions contemporaines et mener des opérations de restauration
sur des produits verriers. Il maîtrise les techniques traditionnelles et modernes de la transformation du
verre et du cristal et gère des projets de réalisation de pièces uniques, de petites séries et industrielles.
Spécialiste de la couleur, de la transparence et de la matière verre, ce professionnel intervient dans
différents secteurs d'application : architecture, architecture intérieure, agencement, ameublement,
décor, accessoire et ornement, Ce professionnel est doté d’une culture artistique, technique, et
historique dans le domaine des arts décoratifs et en architecture.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
responsabilités de conception, de conduite et de réalisation de projets de fabrication ainsi que des
travaux de de conservation-restauration, de tout ou partie du produit confié. Ce professionnel définit
et hiérarchise ses choix en relation avec les fonctions et les coûts des réalisations. Il s’inscrit dans une
exigence de qualité et de respect des pratiques tout en intégrant les nouvelles technologies ; celles-
ci modifient le contexte professionnel dans ses moyens de réalisation mais aussi dans ses moyens
de conception.
Le titulaire du DN MADE mention matériaux exerce son activité professionnelle en tant qu’artisan
créateur, indépendant ou salarié :
Le titulaire du DN MADE mention matériaux peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
- secteur de l’artisanat: designer créateur spécialisé dans un des domaines suivants: textile, broderie,
tissage, maille, dentellerie, tapisserie, orfèvrerie, sculpture bois, tournage d’art, gravure en modelé,
ciselure, dinanderie et ferblanterie, monteur en bronze, laque, céramique, arts du verre et du cristal;
- secteur du management : designer assistant, assistant chef de projet, assistant chef de production,
responsable de fabrication, assistant directeur stratégique de bureau de style et tendance;
- secteur de la conception et de la production de biens matériels : designer matériaux junior, designer
couleur junior, designer matière junior, designer mode junior, modeleur-maquettiste.
Le titulaire du DN MADE mention matériaux est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, de l’appel d’offre, du donneur d’ordre, du secteur concurrentiel, de
la commande;
- l’élaboration du programme, du protocole d’essai et de mise en œuvre de matériaux.
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus d’expertise, d’intervention, de création, de conception et de réalisation;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par visuels, des maquettes, des suites de plans,
relevés de cotes, des simulations, des modélisations 2D, 3D et leur évaluation conduisant à des choix
de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de création et réalisation ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter une commande, un cahier des charges, une situation;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et
pertinentes;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le DN MADE mention mode certifie la formation de futurs professionnels capables d’exercer leur
activité en tant qu’entrepreneur, artisan, créateur indépendant, designer indépendant ou au sein
d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de
conception, de réalisation de design de mode : habillement, accessoire et environnement.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
l’habillement, l’accessoire, la production textile, la cosmétique, les tendances :
- Création de collections, thèmes, formes, couleurs, matières ;
- Traduction en book, ou catalogue de vente (prospectif), ou en fonction d’attendus de
marque,
- Conception d’orientations, de l’environnement à la finition, communication,
- Conception de tendances génériques et / ou adaptation des tendances à l’image d’une
entreprise,
- Conseil achat pour une boutique, un grand magasin, interface créateur/marque,
- Créations de motifs, dessins, couleurs, matières, rythmes ; illustration textile,
graphisme, mise en situation
- Mise en image, mise en situation, communication du vêtement, du style, sur silhouette
ou à plat,
- Création, actualisation, déclinaison de gammes, traduction ou mise en couleurs de
maquettes
- Communication avec les techniciens ;
- Mise au point de books, catalogues de vente ; création d’accessoires traduisant l’image
de la marque
- Communication, mise en valeur du produit dans le lieu de vente
Le titulaire du DN MADE mention mode exerce son activité professionnelle en tant que designer,
styliste, créateur indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes structures
professionnelles :
Le titulaire du DN MADE mention mode peut accéder à des emplois dont les appellations varient selon
le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
- secteur du management : designer assistant, assistant chef de projet, assistant chef de production,
responsable de fabrication, assistant directeur stratégique de bureau de style et tendance,
responsable de collection
- secteur de la conception et de la production de biens matériels : styliste, concepteur / conceptrice
maquettiste en accessoires de mode, assistant directeur de création, designer couleur junior, designer
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
matière junior, designer mode junior, modeleur-maquettiste; designer textile, designer créateur
mode/textile, designer en bijouterie, joaillerie
- secteur de la communication: set designer, infographiste, illustrateur/illustratrice de mode;
2.9.3 Délimitation et pondération des activités :
Le titulaire du DN MADE mention MODE est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, de références, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration d’un besoin, d’un cahier des charges, d’un champ culturel ;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de création, de conception, de production de design de mode;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par des visuels, des échantillons, des
expérimentations et maquettes, des simulations, des modélisations 2D, 3D, et leur évaluation
conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de médiation, de réalisation et de production de design de
mode;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels de design mode;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter une opportunité de design de mode, une situation ;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes
;
- observer, analyser et évaluer les pratiques, les univers visuels de référence, les
comportements utilisateurs;
- analyser et synthétiser les données pour définir un concept, un langage, une pratique de
design de mode, formuler et proposer des scénarios de communication et d’expérience ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte, un univers ;
- évaluer des choix, des hypothèses d’environnements de design de mode, des solutions au
regard d’enjeux divers d’ordre culturel, sensoriel, sémantique, esthétique, technologique,
ergonomique, économique ;
- expérimenter et réaliser des environnements de design de mode, prototyper, définir et mettre
en œuvre un processus de fabrication, de réalisation et de diffusion;
- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, la régulation et le suivi du de sa production pour le mener à son terme
dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les professionnels diplômés du DN MADE mention numérique sont capables d’exercer leur activité
en tant qu’entrepreneur, designer indépendant ou au sein d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration
et à la mise en œuvre des processus de création, de conception, de réalisation et de fabrication
d’environnements numériques, de contenus multimédias et de communication numérique
potentiellement interactive au service d’une institution ou d’une entreprise.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
motion design 2D-3D-vidéo, web-documentaires, interfaces graphiques de sites web & d’applications
mobiles, objets connectés, serious-games, e-learning, installations multimédia, mapping, animations,
dispositifs interactifs…
Les environnements numériques s’adressent à tout client, commanditaire ou annonceur quels que
soient son marché, son mode de distribution et sa clientèle B to B (business to business) ou B to C
(business to consumer).
Les environnements numériques intègrent réalité virtuelle et réalité augmentée et ont de nombreux
domaines d’application : automobiles, domotique, jeux vidéo, architecture, urbanisme,
communication, formation, industrie du spectacle, ...
Ce professionnel possède aussi des qualités personnelles de communication, de créativité et
d’ouverture.
Le designer numérique oriente et accompagne les mutations numériques de la société en anticipant
les opportunités, les besoins émergents de projet numérique et en concevant de nouvelles
applications. Il effectue une veille technologique constante. Son expertise technologique et sa maîtrise
des problématiques transversales à toute création design lui permettent de mêler interaction,
technologies, ergonomie, interface et programmation, tout en définissant la relation entre l’usager et
le dispositif numérique.
Le croisement d’une culture élargie, d’une culture du numérique et de pratiques singulières repose
aussi sur ses capacités à dessiner, visualiser, formaliser et sur ses maîtrises techniques de conception
et de représentation.
La création sous-entend : une bonne capacité d’analyse, la créativité, l’esprit d’innovation, mais aussi
la culture générale et artistique, l’ouverture internationale, la curiosité, la capacité d’écoute et de travail
collaboratif. Elle requiert la connaissance des univers et des enjeux de marketing et de
communication, l’identification des signes et des tendances, une étude approfondie de l’utilisateur afin
de comprendre ses besoins et comportements.
La technique implique une compréhension et une culture appliquée à : la veille technologique ; la
connaissance des outils informatiques, des logiciels professionnels spécifiques et des techniques de
production numérique et de multimédia ; la prise en compte des enjeux éthiques, économiques,
ergonomiques, écologiques et de la faisabilité des projets.
Le titulaire du DN MADE mention numérique exerce son activité professionnelle en tant que designer,
graphiste indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes structures
professionnelles :
Le titulaire du DN MADE mention numérique peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
Directeur artistique, directrice artistique web, graphiste 2D, graphiste 3D, infographe, infographiste,
webdesigner, motion designer, designer d'interactivité, Modeleur / Modeleuse 3D, technicien /
technicienne en image de synthèse 3D, UI - user interface designer, UX - user experience designer.
Le titulaire du DN MADE mention numérique est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes
:
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration d’un besoin, d’un cahier des charges, de stratégie de communication et de médiation;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de de création, de conception, de production de dispositifs numériques;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par des scénarios, des story-boards, des
maquettes, des croquis et dessins d’intention, des simulations, des modélisations 2D, 3D, et leur
évaluation conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de médiation, de réalisation et de production d’un produit
numérique ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels de design numérique ;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter une opportunité de projet numérique, une situation ;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes
;
- observer, analyser et évaluer les pratiques, les univers visuels de référence, les
comportements utilisateurs;
- analyser et synthétiser les données pour définir un concept, une narration, formuler et
proposer des scénarios d’usage ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte, un univers ;
- évaluer des choix, des hypothèses d’environnements numériques, des solutions au regard
d’enjeux divers d’ordre sémantique, esthétique, technologique, ergonomique, économique ;
- expérimenter et réaliser des environnements et des interfaces numériques, prototyper, définir
et mettre en œuvre un processus de fabrication, de réalisation et de diffusion;
- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, la régulation et le suivi du de sa production pour le mener à son terme
dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
Domaine de l’ébénisterie
Le designer créateur ébéniste est un professionnel de haute compétence dans la création d'éléments
mobiliers d’exception. Il possède des compétences en dessin, en volume et une solide culture
historique, notamment des mobiliers de style, et contemporaine ainsi qu’une maîtrise des savoir-faire
traditionnels et innovants de transformation de la matière : bois, notamment essences rares et
précieuses, et tous types de matériaux. Il entretient une relation dialectique entre démarche artistique
et maîtrise technique. Il entretient une mémoire des savoir-faire et des règles de l’art. Il est capable
de concevoir, prototyper et réaliser des mobiliers et objets en pièces uniques ou de petites séries, des
mobiliers sur mesure, des solutions d’agencements, des prototypes, des objets et accessoires. Ce
professionnel définit et hiérarchise ses choix en relation avec les fonctions et les coûts des réalisations.
Il s’inscrit dans une exigence de qualité et de respect des pratiques tout en intégrant les nouvelles
technologies ; celles-ci modifient le contexte professionnel dans ses moyens de réalisation mais aussi
dans ses moyens de conception.
- Menuiserie en Siège
Le professionnel conçoit et réalise les structures d’assise à partir d’un matériau dont le bois brut. Ce
professionnel maîtrise le volume et la ligne dans l'espace, il conduit toutes les étapes de la conception
à la fabrication d’un siège, assure tous les stades du travail, du traçage à la réalisation.
- Tapisserie-Décoration
- Monture en Bronze
La monture en bronze s’applique, historiquement, au travail du cuivre et de ses alliages dans les arts
décoratifs, puis aux alliages d’aluminium et aux aciers inoxydables. L’utilisation de tous ces matériaux
métalliques contribue à l’évolution de cette spécialité.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le professionnel en monture en bronze réfléchit le choix des matériaux et les techniques à utiliser
pour concevoir, prototyper et réaliser des produits, objets et accessoires d’exception: mobilier,
luminaire, serrurerie décorative, statuaire, restauration patrimoniale, orfèvrerie.
Le professionnel en monture en bronze maîtrise les alliages métalliques qu’il met en forme par de
nombreuses techniques : découpage, soudage, brasage, perçage, taraudage, cintrage, pliage,
roulage, fonderie, limage, martelage. Il effectue les opérations de finition afin d’embellir et protéger,
avec une ouverture sur les nouvelles technologies et les nouveaux matériaux.
- Tournage d’Art
Le professionnel en Tournage d’art sur métal façonne une pièce en rotation par enlèvement de matière
ou repoussage. Il maîtrise la technique du tournage traditionnel, où l’outil est tenu à la main, et
l’utilisation de tours semi-automatiques ou automatiques. Ses réalisations sont multiples : pièces
d’orfèvrerie, luminaires, sculptures…
Le professionnel en sculpture sur bois maîtrise l’art de tailler dans la masse, à l’aide de gouges, par
enlèvement de matière. Il crée ainsi un bas-relief, un haut relief ou une statuaire. La réalisation de la
sculpture est toujours précédée du dessin et souvent du modelage et du moulage en plâtre ou en
matériaux de synthèse.
- Gravure en Modelé
Le professionnel en gravure en modelé sculpte le métal en creux ou en relief pour faire apparaître le
motif désiré. Le professionnel en gravure en modelé exécute à la main « taille directe » dans l’acier
ou le laiton, il peut aussi graver à l'aide de machines mises au point pour les monnaies et médailles à
partir d’un modelage. La « finition » reste exclusivement manuelle. Il peut aussi constituer les moules
d’objet industriels destinés à la fabrication en série, de pièces de monnaies, médailles, objets
d'orfèvrerie, de bijoux ou de gaufrages (sur cuir, papier, textile...).
- Ciselure
- Restauration de Mobilier
- Marqueterie
Le professionnel en marqueterie conçoit et réalise des marqueteries avec de fines lamelles de bois
de différentes essences et de différentes teintes. Il plaque du bois précieux et exotique mais aussi de
l'écaille, du laiton, de la corne ou tout matériau en feuille. Le marqueteur fabrique, produit, rénove,
transforme les marqueteries des pièces le plus souvent uniques, des meubles de style, des objets
d'art en bois, des objets utilitaires ou décoratifs d’exception.
Le professionnel en décor et traitement de surface crée, conçoit, prototype, réalise des objets et des
éléments de mobilier d’exception pour l’habitat. Il décore objets et mobiliers le plus souvent à l’aide de
teintes, de vernis, de laques, de patines et de matériaux innovants. Il crée ainsi une peau et finalise
l’aspect de l’objet. Le professionnel le décor et traitement de surface maîtrise les associations de
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
couleurs, superpositions, effets de matières, motifs, transparence, matité, opacité, brillance pour
singulariser l’objet.
- Gravure Ornementale
Le professionnel en gravure ornementale personnalise les objets qui lui sont confiés. Il a une parfaite
maîtrise du trait incisé qui ne peut subir aucun défaut ni reprise. Son dessin est pur, souple, parfait. Il
suit les principes du graphisme en suggérant les reliefs, les ombres, les lumières.
Domaine de l’horlogerie
Le designer créateur en horlogerie est un technicien hautement qualifié de la conception, de la
réalisation, de la maintenance et de la restauration des appareils de mesure du temps. Ce spécialiste
intervient dans la restauration des appareils horaires pour la sauvegarde du patrimoine et dans le
respect de l’identité de l’œuvre confiée. Doté d’une solide culture artistique et expert des techniques
horlogères, il maîtrise également le dessin de conception. Il est capable de mettre au point des
prototypes et d'assurer la mise en œuvre de fabrication sérielle. Il effectue des expertises, des devis
et donne des conseils. Aussi, il peut être amené à collaborer avec l’ensemble des acteurs concernés
(équipes pluridisciplinaires, spécialistes artisans, bronzier, bijoutiers et consultants conservateur,
collectionneurs, historiens). Il sait définir et promouvoir le concept de la qualité et la notion de
bienfacture dans le respect des règles de l’art.
Domaine de la céramique
Le titulaire du DN MADE Objet exerce son activité professionnelle en tant que designer, artisan ou
technicien indépendant, salarié d’entreprise ou entrepreneur, au sein de différentes structures
professionnelles :
- service de design intégré à une entreprise, une institution ou une collectivité territoriale ;
- entreprise de production artisanale indépendante ;
- service de production artisanale ou industrielle, d’une entreprise ou d’une collectivité ;
Le titulaire du DN MADE mention objet est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du cahier des charges, d’une commande, de la stratégie ;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases du
processus de de création, de conception et de production;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de fabrication ;
- la définition de concepts, la formulation d’hypothèses par des scénarios, des croquis, maquettes,
des plans, des simulations, des modélisations 2D, 3D, des documents de référence et leur évaluation
conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de réalisation et de production ;
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil en lien avec les
représentants des organismes professionnels;
- la collaboration avec les organismes, les institutions, les collectivités, les entreprises qui sont partie-
prenantes dans la réalisation du projet ;
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter un besoin, une situation, une commande ;
- collecter, sélectionner, hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes
;
- observer, analyser et évaluer les pratiques des usagers, des publics et leurs évolutions ;
- analyser et synthétiser les données pour définir des solutions, formuler et proposer des
scénarios d’usage et d’appropriation du service et/ou d’objet ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte ;
- évaluer des choix, des hypothèses, des solutions au regard d’enjeux divers d’ordre
esthétique, technologique, économique, réglementaire, éthique ou environnemental ;
- expérimenter, réaliser et tester des dispositifs spatiaux et leur mobilier, prototyper, définir et
mettre en œuvre un processus de fabrication artisanal ou industriel;
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- planifier et organiser les étapes de conception, de mise en œuvre, de réalisation d’un projet,
en assurer la faisabilité, la régulation et le suivi de sa mise en œuvre pour le mener à son
terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet.
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Le DN MADE mention Ornement certifie la formation de futurs professionnels capables d’exercer leur
activité en tant qu’entrepreneur, artisan indépendant, designer créateur ou concepteur-réalisateur au
sein d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de
conception et de fabrication de décors et d’objets ornementaux.
Le DNMADE mention ornement ouvre aux métiers du bijou et du joyau; du décor mural; de la
mosaïque; du vitrail; de la gravure ciselure; de la gravure ornementale.
Domaine de la mosaïque
Domaine du vitrail:
des décors à main levée sur du verre. Il participe à la pose des vitraux. Ce professionnel travaille en
étroite collaboration avec les acteurs du projet: client, architecte ou architecte d’intérieur,
conservateurs.
Le titulaire du DN MADE mention ornement exerce son activité professionnelle en tant que créateur
concepteur, artisan du décor et de l’ornement, salarié d’entreprise ou entrepreneur indépendant dans
les secteurs suivants :
Le titulaire du DN MADE mention ornement peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
- secteur de l’artisanat: artisan, designer créateur spécialisé dans un des domaines suivant: bijouterie,
joaillerie, gravure ornementale, fresque et art mural, mosaïque, vitrail,
- secteur du management : assistant chef de production, responsable de fabrication, assistant
directeur stratégique de bureau de style et tendance
- secteur de la conception et de la production de biens matériels : designer matériaux junior, designer
couleur junior, designer matière junior, modeleur-maquettiste
Le titulaire du DN MADE mention ornement est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
Le DN MADE mention patrimoine certifie la formation de futurs professionnels capables d’exercer leur
activité en tant qu’entrepreneur, artisan indépendant, designer créateur ou concepteur-réalisateur au
sein d’équipes pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de
conception et de fabrication de décors et de mobiliers d'ameublement, de nature et de statuts divers,
dans les champs du patrimoine.
Le DNMADE mention patrimoine ouvre aux métiers de la restauration de mobilier, de la marqueterie
et du décor et traitement de surface.
Ce professionnel de haute compétence, avec un niveau d'exigence et un degré d'excellence élevé,
prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté dans les
domaines suivants :
technicien peut être amené à donner des conseils ou même à définir des procédures à
mettre en œuvre pour conserver au mieux le mobilier et minimiser les risques d'altération.
Il est être le conseiller technique de conservateurs de musés et préconise traitements
préventifs ou curatifs...Il se tient informé des nouvelles techniques ou produits qui trouvent
leur application dans la rénovation.
Ce professionnel combine la connaissance des caractéristiques des différents matériaux utilisés, les
techniques relatives au travail du bois (ébénisterie, tournage sur bois, sculpture, marqueterie).
Il est capable de concevoir, prototyper et réaliser dans l'un des domaines cités, tout en ayant une
ouverture sur la restauration de mobilier et le décor et traitement de surface.
Le titulaire du DN MADE mention patrimoine exerce son activité professionnelle en tant que créateur
concepteur, artisan du patrimoine, salarié d’entreprise ou entrepreneur indépendant dans les secteurs
suivants :
- entreprise de production artisanale indépendante ;
- service de production artisanale ou industrielle, d’une entreprise ou d’une collectivité ;
- structure culturelle privée, publique ou associative
- agence de création
Le titulaire du DN MADE mention patrimoine peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
restaurateur en mobilier, restaurateur en objets d’art, restaurateur et assistant en laboratoire de
recherche et d’innovation pour le domaine de la conservation des mobiliers anciens et des objets,
designer créateur, marqueteur, décorateur spécialisé dans le traitement de surface.
Le titulaire du DN MADE mention patrimoine est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes
:
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du cahier des charges, du programme, de la stratégie de création spécifique au domaine
du patrimoine;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases de
la création, conception et réalisation d’objets et décors du patrimoine;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de réalisation
- la définition de concepts et la formulation d’hypothèses, l’expérimentation de prototypes et leur
évaluation conduisant à des choix de solutions appropriées ;
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- la définition des moyens et des coûts de production de projet à caractère patrimonial (évaluation des
moyens humains matériels et organisationnels);
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil et d’expertise dans
un contexte d’innovation et ou de conservation;
- la collaboration avec les institutions, les collectivités, les entreprises de l'économie du patrimoine qui
sont partie-prenantes dans la réalisation du projet
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier ainsi que la contribution au rayonnement
du patrimoine matériel et immatériel sur lequel il intervient.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter un besoin, un contexte, une situation ; collecter, sélectionner,
hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes ;
- observer, analyser et évaluer les pratiques des usagers et leurs évolutions ;
- analyser et synthétiser les données pour définir une problématique, formuler des hypothèses,
proposer des scénarios d’usages ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour les
adapter à une situation, un contexte, un problème ;
- évaluer des choix, des hypothèses, des solutions au regard d’enjeux divers d’ordre esthétique,
fonctionnel, technologique, économique, réglementaire, éthique ou environnemental ;
- expérimenter les supports, les décors et mises en valeur, réaliser et tester les maquettes, définir
et mettre en œuvre un processus de fabrication, artisanal ou industriel ;
- organiser les étapes de conception et de réalisation d’un projet, d’en assurer la faisabilité, la
régulation et le suivi pour le mener à son terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein d’une
équipe et avec tous les acteurs d’un projet (partenaires du projet et les experts associés:
commanditaires, équipes pluridisciplinaires, spécialistes, conservateurs historiens, collectionneurs,
antiquaires, artisans, consultants, architectes d’intérieur, bureau de style).
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le DN MADE mention spectacle certifie la formation de futurs professionnels capables d’exercer leur
activité en tant qu’entrepreneur, artisan indépendant, designer créateur ou au sein d’équipes
pluridisciplinaires, à l’élaboration et à la mise en œuvre des processus de création, de conception et
de fabrication d’artefacts, de nature et de statuts divers, dans les champs du spectacle.
Le DNMADE mention spectacle ouvre aux métiers de costumier réalisateur, de régisseur son,
régisseur lumière et de décorateur d’espaces scéniques.
Ce professionnel prend en charge et gère la multiplicité des problématiques auxquelles il est confronté:
Le titulaire du DN MADE mention spectacle exerce son activité professionnelle en tant que créateur
concepteur, artisan du spectacle, salarié d’entreprise ou entrepreneur indépendant dans les secteurs
suivants :
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Le titulaire du DN MADE mention spectacle peut accéder à des emplois dont les appellations varient
selon le secteur public/privé, le type, la taille ou le statut juridique de l’entreprise.
Les appellations les plus courantes dans les différents secteurs professionnels, sont les suivantes :
Le titulaire du DN MADE mention spectacle est susceptible d’intervenir dans les fonctions suivantes :
- l’analyse du besoin, du contexte, du secteur concurrentiel, de la commande ;
- l’élaboration du cahier des charges, du programme, de la stratégie de création spécifique au domaine
du spectacle;
- l’organisation, la hiérarchisation, la planification, le suivi et le contrôle de l’ensemble des phases de
la création, conception et réalisation de produits du spectacle vivant;
- l’expertise croisée des méthodes de conception et des processus de réalisation
- la définition de concepts et la formulation d’hypothèses, l’expérimentation de prototypes et leur
évaluation conduisant à des choix de solutions appropriées ;
- la définition des moyens et des coûts de production de produits du spectacle (évaluation des moyens
humains matériels et organisationnels);
- la participation à la définition de la stratégie de communication, de diffusion et de médiatisation du
projet, ainsi que sa mise en œuvre pouvant intégrer, le cas échéant, une communication
événementielle ;
- la veille culturelle, technologique et juridique inhérente à sa mission de conseil et d’expertise dans
un contexte d’innovation et ou de conservation;
- la collaboration avec les institutions, les collectivités, les entreprises de l'économie du spectacle qui
sont partie-prenantes dans la réalisation du projet
- la promotion de son activité, de sa profession, de son métier ainsi que la contribution au rayonnement
du patrimoine matériel et immatériel sur lequel il intervient.
Les activités qui lui sont confiées nécessitent, à des niveaux d’exigence variables, des connaissances
et des aptitudes méthodologiques, pratiques et comportementales, telles que :
- repérer, interpréter, décrypter un besoin, un contexte, une situation ; collecter, sélectionner,
hiérarchiser des informations complémentaires, fiables et pertinentes ;
- observer, analyser et évaluer les pratiques des usagers et leurs évolutions ;
- analyser et synthétiser les données pour définir une problématique, formuler des
hypothèses, proposer des scénarios d’usages ;
- définir et investir le territoire d’une recherche ;
- choisir des outils et des méthodes d’investigation appropriés, les faire évoluer au besoin pour
les adapter à une situation, un contexte, un problème ;
- évaluer des choix, des hypothèses, des solutions au regard d’enjeux divers d’ordre
esthétique, fonctionnel, technologique, économique, réglementaire, éthique ou
environnemental ;
- expérimenter les supports, les ennoblissements et mises en valeur, réaliser et tester les
maquettes, définir et mettre en œuvre un processus de fabrication, artisanal ou industriel ;
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- organiser les étapes de conception et de réalisation d’un projet, d’en assurer la faisabilité, la
régulation et le suivi pour le mener à son terme dans les meilleures conditions ;
- communiquer efficacement ses idées, oralement et graphiquement, et collaborer au sein
d’une équipe et avec tous les acteurs d’un projet (commanditaires, compagnies, salles de
spectacle, théâtres, créateurs, metteurs en scène, chefs d’atelier, chorégraphes, artistes,
régisseurs…)
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Référentiel de formation
Le diplôme national des métiers d’art et du design répond à l’évolution des métiers dans les secteurs
de la création appliquée. Plus profondément, cette évolution s’inscrit dans une histoire où le lien
organique entre métiers d’arts et design renoue avec la tradition des arts utiles, des arts décoratifs,
jusqu’aux arts manufacturiers et industriels, et affirme la place de l’artisanat d’art comme colonne
vertébrale des arts appliqués. Le changement d’appellation de la discipline est consubstantiel d’une
histoire des arts appliqués et de ce qu’ils sont devenus.
L’identité de ce diplôme s’inscrit tout autant dans les fondements épistémologiques des arts appliqués
que dans les réalités des pratiques actuelles, où les collaborations supplantent les clivages, procédant
avant tout d’une culture commune favorable à l’innovation.
L’ambition est de renouer avec les fondements historiques où l’esprit et le geste ne font qu’un et les
processus de fabrication sont les lieux vertueux de la mise à l’épreuve concrète et réelle du projet. Par
cette réactivation de la place du design et des métiers d’art, les ateliers de création sont au centre du
processus de création et de conception, invitant au dialogue avec d’autres spécialités et tous les
métiers et champs connexes.
L’identité du DN MADE se fonde sur la créativité combinée au savoir-faire dans la recherche de
l’excellence. Pour ce faire le diplômé en Métiers d’art et Design identifie et pratique sa discipline
comme un ensemble de questionnements, de recherches et de réponses qui évoluent avec le temps
et non comme un ensemble de vérités et de procédures révélées intangibles. Cette mobilité
conceptuelle et pratique encourage la curiosité et l’audace, stimule une démarche féconde et
potentiellement l’innovation.
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1. Principes pédagogiques
Cette formation se développe sur une durée de six semestres, axés pour les deux premiers sur
l’acquisition des outils fondamentaux conceptuels, artistiques et techniques.
Cette phase préliminaire du cursus accueillera des profils différents. Il s’agit donc d’assurer un
accompagnement pour répondre aux besoins et harmoniser les différences dans une
complémentarité. La diversité des profils doit être l’occasion de créer une stimulation dans une
réciprocité positive.
Au cours des troisième et quatrième semestres l’étudiant élabore des problématiques et développe
des hypothèses de réponses diversifiées et concrètes : il expérimente ainsi les différentes étapes de
la démarche de projet, de façon individuelle ou en équipe.
Ce temps est aussi celui de l’approfondissement pour un domaine de spécialité nommé majeure et
qui peut être complété par une mineure. L’ingénierie du parcours doit favoriser les complémentarités
et l’enrichissement des domaines de création par des choix connexes ou volontairement différents.
Ce choix se fera en fonction des ressources de l’établissement ou du réseau d’établissements et
également des motivations de l’étudiant. Les cinquième et sixième semestres sont ceux du
perfectionnement des spécialités. Le positionnement peut orienter vers une insertion professionnelle
à l’issue de l’obtention du diplôme ou vers une poursuite d’étude (deuxième cycle valant grade master
ou master). L’affirmation de ce choix doit être consolidée au sein même du parcours de l’étudiant.
Durant le cursus sont organisés des temps d’observation et d’immersion en milieu professionnel dans
des modalités cohérentes au regard du secteur d’activité visé. La formation intègre une période
obligatoire de stage en France ou à l’étranger et, si possible, une mobilité d’études à l’étranger. Cette
mobilité pourra comprendre une période de suivi de cours au sein d’une école validant des crédits
ECTS et le suivi de stage(s) en situation professionnelle.
Tout au long de son parcours, l’étudiant développe des savoir-faire ainsi qu’une capacité d’écoute et
d’intégration des processus de recherche et de projet. Il conduira une réflexion critique vis à vis de la
création afin d’interroger sa propre production et d’acquérir les compétences évaluatives adaptées
aux exigences du commanditaire.
Cet apprentissage des stratégies en démarche de création prend toute son ampleur dans le cadre du
projet DN MADE, évalué par des examinateurs associés à au moins un membre du jury du diplôme.
2. Parcours
Le diplôme national des métiers d’art et du design se décline selon des parcours diversifiés et qualifiés
par les établissements. Leurs positionnements sont lisibles en précisant une mention et une spécialité
affichées sur la plateforme d’orientation post-baccalauréat. Ils s’inscrivent dans un cadre national avec
l’acquisition d’un socle commun et offrent des qualifications professionnelles singulières par le choix
de spécialités proposées par chaque établissement porteur du DN MADE. La spécialité - dans une
liste nationale ou propre à l’établissement - est attachée à un champ de création issu des métiers d’art
et du design sur la base d’une forte identité métier grâce aux ressources au sein de l’établissement.
L’ambition est d’offrir une autonomie aux établissements conformément à la réalité du terrain et à la
notion même de qualification professionnelle territoriale. La construction des parcours est pensée avec
la volonté de répondre de manière efficiente à une réalité professionnelle en cohérence avec les
ambitions des grandes régions académiques et également la présence des campus des métiers.
La construction des parcours se construit de manière efficiente en rapport à une réalité professionnelle
et territoriale.
Cette notion de parcours agit sur la structuration du curriculum dont la spécialité ne s’énonce plus
nécessairement de façon tubulaire et/ ou mono-disciplinaire. Les grands domaines de l’espace, du
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produit, de la mode, du textile, du graphisme et les spécialités des métiers d’art sont dorénavant
précisés par l’énonciation spécifique de spécialités, dans une dynamique d’articulation métiers d’art &
design. Ce nouveau paradigme affirme de manière déterminante un projet pédagogique à partir d’une
mention ouvrant sur une spécialité où collaborent étroitement les ressources métiers d’art et
techniques des établissements. En fonction de la configuration des établissements concernés, une
articulation entre métiers d’art et design est clairement affirmée sans subordination de l’un vis à vis de
l’autre.
À travers la mention, un domaine de création est clairement affiché. Ce domaine est enrichi dans le
cadre d’une spécialité par la rencontre de champs connexes autour de secteurs métiers, de rencontres
de matériaux, de supports et de toute autre démarche favorisant l’innovation dans l’articulation métiers
d’art et design.
L’étudiant peut ainsi construire son parcours de formation sur la base d’une offre qui ne se décline
plus de manière monovalente, mais qui ouvre de préférence vers plusieurs possibilités, favorisant
ainsi sa mobilité dans un réseau inter-écoles de différentes tutelles ou d’établissements étrangers.
La progression des parcours spécifiés par la mention et la spécialité s’effectue sur une base
semestrielle et ouvre sur la construction d’un profil inscrit sur le parchemin de diplôme délivré par le
recteur.
Ce principe fonde entièrement l’articulation de la double entrée du diplôme mention / spécialité dont
l’objectif est de former des jeunes gens avec des compétences réflexives et techniques. Il vise
l’insertion professionnelle dans un secteur spécifique des métiers de la création à l’issue du DN MADE
ou une poursuite d’études vers un diplôme valant grade master ou master et pour quelques-uns vers
un projet de recherche.
3. Pôles d’enseignements
Le référentiel de formation se structure à partir de trois grands pôles d’enseignements qui déterminent
des champs de connaissances et d’activités ; ces derniers composent la base de l’ingénierie
pédagogique du DN MADE.
Les enseignements Transversaux consacrés aux méthodologies & techniques construisent les
apprentissages des outils et méthodes d’expression créative, d’expérimentation, de visualisation et de
compréhension qui sont nécessaires à la démarche de projet jusqu’aux conditions de sa mise en
œuvre. Ces enseignements comportent une dimension scientifique visant à la maîtrise, à un niveau
adapté, des possibilités et des contraintes liées aux propriétés des matériaux et aux techniques
mobilisées.
Les enseignements Pratiques & Professionnels constituent le cœur du diplôme. Ils sont le lieu des
pratiques de création, des savoir-faire techniques, des méthodologies et des démarches de projet. Ils
identifient le ou les parcours de l’établissement et favorisent la mise en synergie de plusieurs
disciplines par la pratique du co-enseignement autour du projet et de ses processus de fabrication. La
diversité de l’offre des ateliers de création se détermine en fonction des contextes existants et sur le
principe d’une logique de parcours à forte identité métier. L’atelier est également le lieu de
convergence entre les pratiques créatives du design et des métiers d’art sans subordination de l’un
par rapport à l’autre, mais dans une redéfinition permanente des territoires en fonction de la cohérence
du projet et de son positionnement du côté de la production industrielle ou de la fabrication de petites
séries ou de pièces uniques.
Ils posent les bases de modes de création spécifiques aux métiers d'art et au design.
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Il s'agit :
- d’aborder une culture métiers d'art et design, à développer aussi bien au niveau des contenus que
d'une attitude engagée et active qui génère du lien entre les humanités et la création ;
- d’initier des modes de pensée et de création spécifiques grâce aux techniques et outils fondamentaux
d'expression et notamment dans une première approche des méthodes de projet ;
- d’assurer une compréhension des différents champs professionnels et de leurs enjeux pour dessiner
le parcours à venir.
La progressivité des semestres :
Les deux premiers semestres sont ceux de la découverte et de l’acquisition des fondamentaux. Ils
fondent le socle commun à la transmission d’une culture métiers d’art et design constituée de théories,
de méthodes, de pratiques, de modes de production articulés à la création et à la concrétisation de
projets. Ils sont également le moment privilégié de la construction d’une culture scientifique et
technique commune aux différents parcours de formation.
Ces éclairages convergents permettent à l’étudiant de se constituer une large culture visuelle, de se
construire des compétences créatives et critiques sur le domaine dans lequel il s’engagera
progressivement.
Les premier et deuxième semestres permettront de prendre en compte la diversité des profils accueillis
et de ménager un temps d’évaluation dès les premières semaines. Un dispositif de suivi est une
réponse possible pour favoriser une meilleure adaptation aux exigences requises dans les différents
domaines enseignés.
Le projet professionnel est l’aboutissement de son parcours. Il lui permet de faire le choix d’une
insertion professionnelle ou d’une poursuite d’études vers un niveau 7.
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4. Mentions/spécialités
Le DN MADE est défini par une mention (parmi les 14 listées ci-après) et par une spécialité.
La mention détermine un domaine professionnel. Elle permet le positionnement des spécialités sur un
secteur d’activité pour leur lisibilité par tous les publics. La mention facilite l’identification, la
construction et la labellisation de la ou des spécialités de l’établissement.
Les 14 mentions sont les suivantes : animation, espace, événement, graphisme, innovation
sociale, instrument, livre, matériaux, mode, numérique, objet, ornement, patrimoine, spectacle.
Les six semestres se construisent dans une logique de filière projet et non plus de filière disciplinaire.
En leur cœur se trouvent les ateliers de création qui s’organisent non plus dans une logique
individuelle et circonscrite, mais dans une dynamique circulaire, si ce n’est systémique.
Structure du DN MADE :
IDENTITÉS MÉTIERS
SECTEUR D’ACTIVITÉ
La mention est précisée par une spécialité. La combinaison de la mention et de la spécialité permet
d’identifier la nature du métier visé et ses débouchés. Elles figurent sur le parchemin du diplôme. La
spécialité peut être choisie à la propre initiative de l’établissement ou au sein de la liste suivante :
Trois objectifs structurent les compétences à acquérir au sein des ateliers de création :
Chaque grand domaine rassemble plusieurs territoires de création qui ont une proximité dans les
processus de création ou appartiennent à des domaines connexes. Dans tous les cas, les mentions,
les majeures et mineures, et les domaines de création identifient des matériaux, des processus
artisanaux ou industriels et participent autant à la création d’excellence qu’aux industries créatives
relevant l’un et l’autre du patrimoine immatériel et culturel.
Cette nomenclature ne peut être exhaustive. Elle intègre une grande partie de nos spécialités et
savoir-faire auxquels s’ajoutent volontairement des domaines nouveaux ou en germe qui peuvent
contribuer à la construction de nouveaux parcours.
Par ailleurs ces domaines de création se déploient au centre de cette ingénierie pédagogique que
sont les ateliers de création. Ces derniers relèvent des enseignements Pratiques et Professionnels et
interagissent constamment avec les enseignements Génériques et Transversaux dans la démarche
de projet. Cela incite au co-enseignement, à l’interdisciplinarité ; autant de dispositifs pédagogiques
innovants qui créent des interactions et des synergies positives pour acquérir de nouvelles
compétences en termes de savoirs, savoir-faire et savoir-être.
5. Projet pédagogique
Le PROJET PÉDAGOGIQUE est déterminé par la définition préalable des objectifs de formation que
l’équipe se propose d’atteindre avec les étudiants à partir du référentiel de formation, cadre national
du diplôme, et par le positionnement du ou des parcours de l’établissement. Le déploiement du cursus
et l’élaboration des objectifs pédagogiques sont en lien direct avec la définition des compétences à
acquérir par les étudiants. L’organisation pédagogique relève de la commission pédagogique
constituée et de la pleine autonomie des établissements, par ailleurs en convention avec une
université ou un EPSCP.
La commission pédagogique est l’instance contractuelle qui valide le projet pédagogique. Il valide
l’organisation pédagogique qui va construire les parcours des étudiants durant les trois années de
formation. Ces parcours sont bien entendu en lien avec l’ancrage local de la section, mais ils doivent
également faire apparaître une progression ponctuée d’indicateurs qui aident l’étudiant à se
positionner dans son cursus.
Le projet pédagogique doit être questionné régulièrement ainsi qu’évalué et redéfini en commission
pédagogique à chaque nouvelle année. Les partenariats ainsi que l’intervention de nouveaux
enseignants, enseignants-chercheurs ou professionnels associés conduisent autant que de besoin à
requalifier le projet pédagogique en fonction des nouvelles compétences en présence.
Enfin le projet pédagogique pose le principe d’un socle de compétences professionnelles à acquérir
qu’il détaille. Il nécessite donc de se questionner régulièrement sur le bon niveau et la bonne
articulation avec les secteurs professionnels et leurs évolutions pour une insertion qualitative, mais
également une poursuite d’études.
6. Enseignements génériques
propédeutique (S1 et S2), approfondissement (S3 et S4), réalisation et présentation d’un projet (S5 et
S6).
Plus précisément, durant ces trois années de formation, en référence à la philosophie, et à
son corpus, l’enseignement des Humanités structure de façon à la fois spécifique et transversale la
formation intellectuelle des étudiants, ainsi que leur formation méthodologique.
En première année, l’enseignement des Humanités vise à l’acquisition, par les étudiants,
d’une culture philosophique associée à l’exercice de capacités méthodologiques indispensables :
questionner, organiser une pensée, l’exposer à l’écrit comme à l’oral. Cet enseignement aborde des
notions fondamentales du corpus de la philosophie générale et de la philosophie de l’art, et inclut des
connaissances du domaine de l’esthétique, et des sciences humaines, sans toutefois s’y réduire. Il
aborde également des questions qui concernent le monde contemporain en montrant leur incidence
et leur actualité dans le design et les métiers d’art.
Les semestres 1 et 2 permettent l’étude de questions distinctes et évaluables de manière
autonome.
En deuxième année, l’enseignement des Humanités élabore et examine un certain nombre
de notions transversales des domaines philosophique et esthétique, et, plus spécifiquement, mais non
pas exclusivement, du design et des métiers d’art.
Il étudie les problèmes que pose la pratique du design et des métiers d’art en recourant à des
expérimentations ou des exemples précis, et il veille à l’articulation de ces problèmes à ceux, plus
généraux, de la philosophie, des théories esthétiques, notamment modernes et contemporaines. Il
permet, en somme, aux étudiants de réfléchir conjointement sur le monde et sur leurs propres
pratiques.
Les semestres 3 et 4 constituent des séquences distinctes. Le semestre 4 permet d’engager
la détermination d’un projet personnel ou collaboratif.
En troisième année, l’enseignement des Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences
humaines) accompagne l’étudiant par un éclairage conceptuel et problématique de ses recherches
personnelles, de sa réflexion et de son travail d’écriture. Il peut s’agir alors d’approfondir des notions
déjà en partie acquises, ou bien d’aborder des notions nouvelles, notamment celles plus spécifiques
à telle ou telle spécialité. Par ailleurs, l’enseignement des Humanités s’associe étroitement à la mise
en œuvre du parcours axé sur la sensibilisation à la recherche et aux métiers de l’enseignement.
Le semestre 5 est consacré à la rédaction du mémoire du projet, le semestre 6 à sa finalisation
et à sa présentation (problématique, expression et communication orales). Une organisation par TD
et par suivis personnalisés en co-animation permet d’adapter le niveau d’encadrement de l’étudiant,
suivant que celui-ci privilégie une insertion professionnelle, une poursuite d’études en master
professionnel, ou en master recherche.
- S1 et S2 (liste indicative) : l’art et la nature, la culture, le langage, l’art et les arts, la technique
et les techniques, les sciences et leur application, artisanat et industrie, le rôle social et
politique des savants et des artistes, monde moderne et monde contemporain, sens et
signification, expression et communication.
L’enseignement des Lettres & Langue française s’inscrit, tout au long du cursus en six semestres,
dans le cadre de l’acquisition d’un socle commun de connaissances pour des étudiants venant
d’horizons différents, pour aviver leur curiosité grâce à une culture plurielle. Ces dispositions favorisent
la consolidation d’une culture personnelle et critique et sauront affirmer de droit une personnalité
artistique singulière.
En S3 et S4, ce parcours trouvera sa suite logique dans la mise en pratique des éléments suivants
- Qualités de conceptualisation et de structuration efficace de la pensée ;
- Recherche documentaire pour trier, sélectionner, hiérarchiser l’information ;
- Mise en forme de la synthèse finale pour une transmission orale et écrite de qualité ;
- Méthodes de mémoire et de partage, afin d’exploiter les ressources culturelles acquises grâce
à des supports diversifiés.
Tout au long du cursus, à titre indicatif, quelques supports d’étude mèneront l’étudiant à porter des
regards divers sur le monde contemporain :
Les savoirs et compétences de l’EC Lettres s’articulent aux trois pôles en 1 re année pour aider à
l’acquisition de repères culturels fondamentaux et de méthodes, à leur appropriation et leur
communication. En ce qui concerne les 2e et 3e années, tous ces outils seront exploités pour être
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maîtrisés, afin que l’étudiant rédige son projet et le finalise dans la forme la plus respectueuse possible
de la langue française et de ses usages, tant à l’écrit qu’à l’oral.
Culture littéraire :
- Connaissance croisée des époques et des genres (littéraires, musicaux, cinématographiques
et théâtraux), des auteurs, des courants de pensée ;
- Observation des registres littéraires au sein des médias (tonalités, modalités d’expression) ;
- Notions de linguistique et sémantique.
Communiquer :
- Qualité, rigueur et précision de la langue française ;
- Maîtrise de nuances dans l’expression, de registres, de connotations.
S1 et S2 :
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S5 et S6 :
- Le domaine de spécialité choisi devra être traité sous ses aspects à la fois historique,
technique et théorique ;
- Les domaines concernés par la(es) mineure(s) peuvent faire l’objet d’une approche
historique comparative au domaine de la majeure.
Sur le plan méthodologique, inciter à la réflexion personnelle à partir de ressources textuelles (écrits
de créateurs, conférences, essais critiques…) articulées à des questions et enjeux créatifs
contemporains. Conforter le travail de veille culturelle par le repérage d’œuvres, de produits, de
tendances, d’événements, expositions, ou parutions ainsi que par une attention portée Liste
indicative de supports d’étude à approcher selon les parcours :
Art, artisanat, industrie : objet unique/objet de série ; standard/singularité/archétype ;
fonction/forme/matériau ; le beau et l’utile ; design et pratiques artistiques ; confort et inconfort ;
standard et archétype ; l’artisanat comme laboratoire privilégié de l’industrie, la dématérialisation, etc.
Diffusion et réception des œuvres et des produits : les marchés et leurs diktats ; les marchés de
masse/marchés de niche ; les campagnes publicitaires ; les grandes expositions ; les structures
d’édition et de vente, les galeries spécialisées, les musées du design, les plateformes de promotion ;
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Les Enseignements transversaux reposent sur le principe d’une synergie pédagogique à l’échelle des
équipes pluridisciplinaires qui se construira dans leur projet pédagogique. Les principes de
thématiques partagées ainsi que d’exercices concertés entre les différents contenus dispensés sur
des temporalités choisies structurent les enseignements transversaux. Les modalités d’évaluation et
les progressions pédagogiques sont alors constituées pour établir des liens entre les savoirs.
La circulation d’un domaine de création à l’autre est ainsi facilité par le pôle d’enseignements
transversaux et permet aux étudiants de se constituer un outillage de connaissances, méthodes et
compétences commun à tous les secteurs des métiers d’art et du design, même si les incitations ont
pour objectif un ancrage dans des pratiques professionnelles précises : posséder des outils communs
pour approcher des problématiques spécifiques.
L’objectif est de découvrir et de pratiquer les outils d’expression fondamentaux, puis de définir une
démarche singulière par le biais des moyens et médiums d’expression et d’exploration créative :
graphiques, plastiques et volumiques.
Les enseignements assurent une mise en dialogue de la production artistique et de création avec les
autres champs d'activité des métiers d’art et du design dans une perspective d’approche
pluridisciplinaire.
Les procédés fondamentaux d’expression et d’exploration créative font l’objet d’un apprentissage
conduisant à la définition d’une écriture et posture personnelles : dessins, expressions plastiques,
géométrie, perspective, volume, couleur, lumière, son, matières, médias, dans leur dimension
physique comme analogique ou numérique.
création. Ces technologies et matériaux peuvent être issus de savoirs historiques, patrimoniaux et
contemporains ou émergents et prospectifs.
Le cours vise également la constitution d’un lexique technique spécifique en langue vivante étrangère
utile au futur projet MADE professionnel. Cet enseignement est assuré par un professeur métiers
d’art & design et par un professeur de sciences physiques ou STI. Selon les domaines métiers, il
pourra être renforcé.
Dans une formation aux métiers de l’art et du design, l’enseignement scientifique s’attache
particulièrement à développer les compétences suivantes :
Le choix d’enseigner tel(le) ou tel(le) programme ou technologie précis(e) est de la liberté des équipes
pédagogiques, leur renouvellement accéléré rendant impossible l’idée d’en arrêter ici une liste
définitive. Dans une volonté de diversification, nous préconisons toutefois de ne pas s’en tenir à des
logiciels ou technologies propriétaires mais d’explorer également le champ des logiciels et
technologies libres. Si ce dernier n’est pas encore très développé en contexte professionnel, du moins
dans le champ de la PAO, il est de la responsabilité des formations d’encourager et de faire exister
d’autres cadres de référence. Cet enseignement sera assuré par un professeur métiers d’art et du
design et un professeur de physique chimie ou mathématiques ou STI et être renforcé selon les
spécificités des parcours.
Au semestre 2, en plus d’un éventuel renforcement des compétences liées à la PAO, on abordera les
bases de l’algorithmique et des langages de programmation : notions de variables, de type, tests
conditionnels, boucles récursives, notion de classe et d’objet, etc., qui pourront par exemple être
approchées via l'environnement de programmation dont les applications concernent de nombreux
champs du design.
En deuxième année (S3 et S4), en fonction des parcours pédagogiques, seront abordés des aspects
plus spécifiques. Il est à noter que la séparation entre outils et langages faite ici est poreuse..
À la fin du semestre 4, les étudiants sont en mesure d’identifier et de maîtriser a minima les outils et
langages numériques les plus pertinents pour leurs projets et relatifs à leur champ de compétence
spécifique et cœur de métier.
● former les étudiants à identifier les situations de communication, les genres de discours
auxquels ils sont exposés et qu’ils doivent apprendre à maîtriser ;
● entraîner les étudiants à mobiliser les moyens d’expression spécifiques au domaine des arts,
des sciences, du design, de la création ;
● favoriser le développement d’une capacité réflexive et argumentative, en particulier dans un
contexte de conception et de présentation de projets ou de démarches de création, individuels
ou collectifs ;
● favoriser la connaissance des patrimoines culturels et artistiques des aires linguistiques
étudiées ;
● préparer les étudiants à la poursuite d’études et à la mobilité professionnelle.
Cet enseignement prend appui sur le Cadre européen commun de référence pour les langues
(CECRL) élaboré par le Conseil de l’Europe. Le CECRL renvoie à un descripteur de capacités et des
compétences à atteindre pour chaque niveau visé. Les descripteurs identifient ce que l'élève doit être
capable de faire dans la langue au niveau correspondant et guident ainsi le professeur dans la
construction de son enseignement.
La première langue vivante étudiée est l’anglais. Une seconde langue vivante fait l’objet d’une option
facultative. L’offre d’enseignement dans l’autre langue peut être guidée par les politiques
d’établissements et les spécificités de leur projet pédagogique de section. Il est souhaitable que
l’enseignement dans les deux langues s’appuie sur des conventions avec des écoles étrangères et
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réseaux professionnels, ainsi que sur la mutualisation de ressources locales. Le niveau visé en anglais
au terme de cet EC est le niveau B2. En LV2, le niveau visé est B1.
Le cours peut être approché en synergie avec les enseignements Pratiques et Professionnels afin de
faciliter un ancrage professionnel de l’usage des langues vivantes étrangères. L’intégration d’un
enseignement de la langue en co-animation avec des enseignements pratiques et professionnels est
ainsi à privilégier.
Une période de stage au sein d’une structure professionnelle en lien avec l’étranger ou une mobilité
au sein d’écoles partenaires est à encourager pour pratiquer la langue auprès de locuteurs étrangers.
La deuxième année vise à amener l’étudiant à mobiliser les savoirs et mettre en œuvre les
compétences développées en première année, à travers des études de cas issues de son domaine
d’activité. Il est mis en activité à partir de problèmes concrets rencontrés par l’entreprise et propose
des solutions en justifiant les choix opérés. Dans le cadre d’une construction progressive de ses
apprentissages, les problématiques juridiques spécifiques à chaque secteur d’activité seront abordées
en S3, et la construction de l’offre commerciale de l’entreprise en S4. L’étudiant doit être guidé afin de
prendre en charge progressivement, de façon autonome, des micro-projets basés sur des
compétences professionnelles, construits avec les enseignants des domaines techniques.
La troisième année vise à accompagner l’étudiant dans la définition de son projet professionnel.
L’étudiant est invité à se projeter dans un des modes d’exercice de la profession : l’entrepreneuriat.
En effet, de nombreux professionnels des métiers d’arts et du design exercent leur activité en
indépendant, parfois périodiquement. Cet enseignement vise donc à les préparer à la construction de
leur propre structure. Le dernier semestre est exclusivement consacré au suivi du projet,
conjointement avec les professeurs de spécialité. L’étudiant doit ainsi appréhender le projet dans sa
globalité, comme il le ferait dans un contexte professionnel.
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L’atelier de création est le lieu de consolidation de la pensée et des savoir-faire dans un processus
réflexif de création. Il est également celui de l’articulation entre les technologies et les matériaux ainsi
que de toutes les formes de création contemporaines dématérialisées. Ces nouveaux enjeux induisent
la complémentarité de différentes compétences qui interagissent en co-création en croisant les
disciplines et les moyens suivants :
Cette formation, fondée sur la pluridisciplinarité et l’interaction des domaines, s’appuie sur une
pédagogie de projet dans laquelle des enseignements transversaux, théoriques et pratiques sont
appliqués à des cas concrets. L’atelier de création est propice à des dispositifs pédagogiques
spécifiques tels que le co-enseignement et l’intervention de professionnels et d’experts associés.
Les contenus d’enseignement sont pensés dans leurs complémentarités respectives et sont adaptés
en permanence par les équipes pédagogiques selon les problématiques et les objectifs du parcours.
La mise en place du dispositif pédagogique est facilitée par une organisation flexible, induite par les
stratégies pédagogiques, mentionnées au sein d’un catalogue et d’un planning de cours détaillés par
le projet pédagogique du parcours.
Ce dispositif permet de faire interagir une majeure et une mineure dans une ingénierie pédagogique
contractualisée dans le projet pédagogique.
Les enseignements seront assurés par des professeurs agrégés et certifiés d’arts appliqués,
d’enseignement général, nommés sur poste spécifique, des enseignants-chercheurs ainsi que par des
professionnels associés des différents secteurs de la création, du design et des métiers d’art.
Les Domaines de création couvrent plusieurs champs métiers sur la base de compétences
transversales nécessitant individuellement des compétences spécifiques à acquérir et également des
compétences associées. La structuration progressive des domaines de création se décline à partir
d’une majeure et d’une mineure permettant l’ouverture des champs métiers et leur possible synergie.
Le savoir-faire, dans tous les champs techniques et technologiques, est un outil de création et de
conception qui coordonne la connaissance et l'action. Certains savoir-faire traditionnels sont des
symboles artistiques et culturels forts relevant des domaines patrimoniaux et/ou vernaculaires.
À ce titre, ils ont pleinement leur place aujourd’hui dans le processus de création. Les nouveaux outils
quant à eux induisent de nouveaux gestes et matériaux et sont au même titre des savoir-faire à
investir et à interroger dans les processus de conception et de création..
Il s’agit ici en premier lieu d’acquérir les techniques et d’en faire des outils de création. Le savoir-faire
doit engager l'étudiant vers une posture créative et une attitude de mise en jeu et d'interrogation de
gestes élaborés, de matériaux complexes. Les possibilités créatives de l'étudiant augmenteront au fur
et à mesure de son habileté et de sa maîtrise technique.
La créativité technique peut permettre de faire projet tout comme le projet peut instaurer des
explorations particulières. L'interrogation d'un contexte, d'une histoire, donne du sens aux recherches.
Dans le cadre du DN MADE, il s'agit pour l'étudiant d'aborder des savoir-faire connus et
incontournables avec curiosité et respect, et de les réinvestir par la pratique et le rapprochement des
connaissances et compétences acquises dans les autres enseignements.
·
Approche progressive
● EC3.1. et EC7.1.1
DN MADE 1 Découverte acquisition FONDAMENTAUX
● EC.11.1.1 et EC15.1.1
DN MADE 2 Approfondissement SPÉCIALISATION
● EC.18.1.1 et EC.23.1.1
DN MADE 3 Perfectionnement PROJET
Cet enseignement cristallise plusieurs compétences installées au sein des autres pour asseoir
chez l’étudiant sa capacité à :
- Définir les conditions d’existence d’un projet ;
- Transformer des faits en situation nécessitant la création d’un artefact ;
- Explorer et expérimenter des outils et méthodes pour créer ;
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Le micro-projet individuel permet à l’étudiant de découvrir toutes les étapes d’une démarche de
création, de la programmation jusqu’à la réalisation. Les métiers d’art et le design sont questionnés
de manière contextualisée : un besoin déterminé existe en lien avec un contexte, une étude est
légitimée par une incitation tendue à l’étudiant ; parfois, il peut être sollicité pour observer lui-même
un contexte duquel peuvent découler de multiples questions de projet.
Le but est d’aider l’étudiant à découvrir puis à maîtriser les différentes phases d’un projet de création,
le sujet devenant le point de départ d’un processus de réflexion, qu’il pourra petit à petit construire en
autonomie. Les micro-projets ne sont pas seulement définis pour leur réalisme professionnel mais
pour devenir des espaces au sein desquels l’étudiant découvre un ensemble d’axes méthodologiques
d’investigation et de recherche. Cette diversité des approches permettra à l’étudiant de préciser et
définir les outils de sa démarche personnelle de projet.
Tous les outils de conception, de formalisation, les ateliers, sont explorés pour tisser des liens entre
la pensée, le geste, le dessin, la concrétisation des idées.
L’objectif, à l’issue des semestres 1 à 4, est de réunir chez l’étudiant les maîtrises et réflexes utiles à
la définition de projets personnels et leur construction lors des semestres 5 et 6 grâce à des savoir-
faire et savoir-penser intégrés.
Les Ateliers de création à partir du semestre 3 sont le lieu pour une pratique ponctuelle du projet en
équipe. Le projet MADE peut également être construit de manière collaborative. Apprendre à créer et
concevoir en s’appuyant sur la contribution de plusieurs personnes conduit l’étudiant à considérer tous
les acteurs d’un projet comme des ressources possibles, y compris l’usager.
Des outils et méthodes spécifiques peuvent être l’objet d’une réflexion à plusieurs et de tests lors de
la démarche de création.
C’est une pratique particulièrement présente au sein d’environnements professionnels collaboratifs et
pour lesquels l’étudiant peut se préparer.
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Il est important de considérer la place de l’usager dès la programmation de micro-projets pour ainsi
l’aider à découvrir les méthodes et démarches relatives à cette manière de concevoir à plusieurs.
Le projet peut articuler des thèmes d’étude connexes et être élaboré en équipe dans le but de
conjuguer des savoirs, compétences et sensibilités. Les projets collaboratifs menés lors des
semestres 5 et 6 pourront être présentés et soutenus en équipe, mais ils feront l’objet d’une évaluation
individuelle à l’issue du semestre 6.
6.3.1.2.2 Projet
Qu’il s’agisse de constituer une pièce maîtresse du portfolio ou d’une première étape vers la définition
d’un territoire de recherche pour la poursuite d’étude, ce projet démontre les capacités de l’étudiant à
:
- Révéler un profil créatif ;
- Définir un positionnement en tant que créateur de formes, de fonctions, d’artefact(s) ;
- affirmer une position engagée dans les champs de la création (métiers d’art et/ou design) ;
- Identifier un problème pour lequel les métiers d’art et le design peuvent apporter une panoplie
de solutions ;
- Définir les meilleures solutions concrètes, incarnées par la production d'artefacts, d’objets, de
produits, de services, de systèmes innovants ;
- Développer une capacité à construire une médiation informative et didactique à propos d’une
démarche de création, d’un processus créatif ;
- Être en mesure d’exposer, expliquer, défendre le projet présenté et d’en débattre ;
- Présenter au sein d’une production textuelle aussi bien les ancrages théoriques et historiques,
que l’argumentation factuelle de tout un processus ;
- Être capable de construire, développer et médiatiser un processus de création en équipe
pluridisciplinaire.
6.3.1.2.3 Mémoire
Le mémoire est une production éditoriale de réflexion et d’analyse qui s’appuie sur une recherche
documentaire et conceptuelle liée à la création dans les champs des métiers d’art et du design, et plus
particulièrement du domaine de création conduisant le projet. Le mémoire démontre une exigence de
réflexion et de méthodologie, ancrée dans une contemporanéité à partir d’une question clairement
établie dans un champ des métiers d’art et/ou du design. Il s’agit d’un travail individuel articulé à un
projet final mené seul ou en groupe.
Le mémoire a pour objectif de sensibiliser à la fois à la recherche et à sa valorisation. À ce titre, son
format et sa structuration, dans le respect des règles déontologiques fondamentales, doivent être
caractéristiques du domaine des métiers d’art & design, et cela dans une forme limitative. Les normes
de publication et les modalités doivent évoluer au regard de l’actualité dans ce domaine.
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Le DN MADE engage l‘étudiant à se saisir avec discernement des méthodes de recherche du projet
en métiers d'art et en design. Dans les spécialités proposées par les établissements, ils auront
l'occasion d'aborder en corrélation les outils techniques et théoriques de ces domaines.
Ainsi, les méthodes de recherche prévoient un dialogue intime entre les savoir-faire, les ressources
techniques contemporaines et traditionnelles, la projection d'idées en design, l'observation et l'analyse
de problématiques contemporaines. La résolution de celles-ci passe par la pratique et
l'expérimentation aussi bien que par la théorie et la mise en perspective d'une culture riche et variée
capable de nourrir le vocabulaire expérimental et plastique que développeront les étudiants.
La mise en place d'une telle démarche demande une capacité à l’analyse et au recul critique pour
sélectionner, observer, faire évoluer des productions, une propension à l'échange et à la collaboration
avec les étudiants d'autres parcours et à l’affirmation de parti-pris créatifs.
La création et l’initiation à la recherche nécessitent une maîtrise progressivement croissante des
techniques et technologies disponibles et utiles au parcours de l’étudiant.
Des dispositifs de tutorat encadré assureront l’accompagnement des étudiants. Ainsi, par exemple,
un responsable de recherche assurera le suivi d’un groupe restreint d’étudiants.
Par essence le DN MADE est ouvert sur les réalités professionnelles des secteurs des métiers d’art
& du design. En conformité avec la spécialité et le secteur d’activité visés, le lien avec la profession
est privilégié à travers un ensemble de dispositifs : visite d’entreprises, intervention de professionnels,
micro-projet, concours, étude de problématiques concrètes, étude de cas d'entrepreneuriat, stages.
Ces dispositifs ainsi qu’un suivi individualisé contribuent à enrichir chez le futur diplômé sa
représentation du secteur d’activité et à le guider dans ses choix d’orientation et de construction
progressive de son parcours.
Mobilité :
Une mobilité des étudiants au cours de la formation s’avèrera possible à condition qu’ils remplissent
les pré-requis et disposent des compétences nécessaires pour une réorientation et intégration en
cours de cursus. Une analyse des acquis et compétences assurera la cohérence des parcours dans
le respect des crédits ECTS européens.
Une mobilité allant de 12 à 24 semaines au sein d’une école ou d’un établissement universitaire
partenaire peut être programmée au cours des deux semestres de deuxième année, dans le cadre
d’accords bilatéraux conventionnés et programmes de mobilité internationale.
Mobilités internationales :
Ces mobilités sont envisageables à l’échelle européenne et paneuropéenne dans le cadre d’accords
de coopération de type Erasmus (ou d’un dispositif équivalent) dans un autre établissement
d’enseignement du design et des métiers d’art, en suivant les règles et les modalités qui régissent
lesdites conventions (élaboration d’un contrat individuel de formation en amont, évaluation et transfert
des crédits ECTS acquis durant cette mobilité). Elles sont aussi possibles à l’échelle internationale
hors Europe et dépendent dans ce cas des conventions bilatérales de coopération établies entre les
établissements. Ces conventions précisent les modalités de reconnaissance des acquis de formation
et leur transfert dans le cursus de l’étudiant.
Dans le cadre des mobilités internationales, l’intégration d’étudiants en cours de cursus privilégie la
cohérence des niveaux de compétences par l’observation des crédits ECTS prévus à chaque
semestre et si possible conformément aux accords établis par les conventions entre établissements
de formation.
Mobilités nationales :
Sur le modèle des mobilités Erasmus, l’étudiant peut envisager dans le cadre de la construction de
son parcours de formation une mobilité d’études au sein d’un autre établissement préparant le DN
MADE. Ces mobilités sont soumises à l’accord préalable des deux équipes pédagogiques ou du
responsable mobilité désigné dans chaque établissement. Elles dépendent du projet pédagogique de
l’établissement et de ses capacités d’accueil. Elles doivent être encadrées par un accord de
coopération entre établissements, et par un projet individuel de formation signés par les deux
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établissements et l’étudiant. Les résultats obtenus et les crédits ECTS acquis dans le cadre de cette
mobilité sont transférés dans le cursus initial de l’étudiant.
La stratégie de mise en place des partenariats nationaux, européens ou internationaux peut faire
l’objet d’une évaluation lors du conseil de perfectionnement.
Stages :
Afin de consolider et d’enrichir son parcours, des périodes de stage au cours des trois années
autorisera sous une forme fractionnée plusieurs expériences :
- un stage de 2 semaines (maximum 70 heures) au cours du deuxième semestre ayant pour
objectif la définition d’un parcours par le biais d’une observation active et la découverte d’un
contexte professionnel en particulier ;
Le(s) stage(s) long(s) peu(vent)t avoir lieu au cours des semestres 4, 5 et 6, en partie sur le temps
scolaire et celui des congés d'été selon les conventions, modalités et calendriers établis par
l'établissement de formation en prenant en compte les réalités des spécificités professionnelles. La
durée peut varier de 12 à 16 semaines en une ou plusieurs périodes. Il(s) vise(nt) si possible une
articulation avec les enseignements pratiques et professionnels.
Durant les périodes de stages, les enseignants qui se trouvent sans étudiants intégrés aux équipes
des autres niveaux pour renforcer l’accompagnement des étudiants.
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7. Maquette de la formation
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DNMADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
Volumes horaires
Enseignements
génériques
Humanités (Lettres, 5 5 4 4 2 1
Philosophies, Sciences
humaines) et Cultures
Enseignements
transversaux
Méthodologies, techniques 13 13 10 10 7 6
et langues
Enseignements Pratiques
& Professionnels 11 11 12 12 14 16
Ateliers de création
Professionnalisation 1 1 1 1 1 1
TOTAL
HEBDOMADAIRE 30 30 27 27 24 24
TOTAL ANNEE 1080 972 864
TOTAL DIPLÔME 2916
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements
génériques
Humanités (Lettres, 8 8 7 6 4 4
Philosophies, Sciences
humaines) et Cultures
Enseignements
transversaux
Méthodologies, techniques 11 11 10 7 5 6
et langues
Enseignements Pratiques
& Professionnels 9 8 12 7 11 17
Ateliers de création
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
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Les compétences communes du DN MADE sont énoncées dans la liste ci-après (le détail des
compétences propres à chaque mention est présenté par la suite) :
Utiliser les outils numériques de référence et les règles de sécurité informatique pour acquérir, traiter, produire et diffuser de
l’information ainsi que pour collaborer en interne et en externe.
BLOC 2 S’exprimer et communiquer à l’oral, à l’écrit, et dans au moins une langue étrangère
Se servir aisément des différents registres d’expression écrite et orale de la langue française.
Communiquer par oral et par écrit, de façon claire et non ambiguë, dans au moins une langue vivante étrangère.
Désigner les ressources, mettre en œuvre les outils et les méthodes de recherche propres au champ professionnel abordé
Expérimenter des outils de création et de recherche plastique et conceptuelle permettant de structurer les étapes d’un projet et leurs
interactions
Identifier, sélectionner et analyser avec esprit critique diverses ressources dans son domaine de spécialité
Recueillir des ressources pour documenter un sujet et synthétiser ces données en vue de leur exploitation.
BLOC 5 Agir en tant que professionnel dans le domaine de [la mention concernée]
Situer son rôle et sa mission au sein d’une organisation pour s’adapter et prendre des initiatives.
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Identifier et situer les champs professionnels potentiellement en relation avec les acquis de la mention ainsi que les parcours
possibles pour y accéder.
Prendre en compte l’environnement économique de l’activité professionnelle et appréhender des démarches entrepreneuriales
Identifier les enjeux du domaine et des métiers au regard de l’actualité et des perspectives d’évolution, dans une démarche
prospective.
S’informer des pratiques d’atelier et des productions émergentes associant ou non le numérique et la CFAO.
Entretenir des liens et dialoguer au sein des équipes, avec les partenaires du projet et les experts associés.
Partager ses connaissances au sein d’une équipe et d’un réseau d’acteurs professionnels pluridisciplinaires.
Engager sa responsabilité au service du projet en prenant en compte les outils et méthodes de conception, de création et de
réalisation.
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Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
technologique, structurelle et signifiante de l’image animée.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- Développement d’une culture professionnelle de l’animation (cinématographique, photographique, littéraire, jeux vidéo…)
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant de l’animation
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : réalisateur, scénariste, auteur, chef décorateur,
compositeur, graphiste, modeleur, technicien, producteur, designer web, designer de jeux vidéos, directeurs techniques,
diffuseurs…
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, volumique,
technologique, cinématographique), l’aspect structurel (animation, rythmes visuels et sonores, mouvements et trajectoires), le sens
(dimension sémantique et signifiante).
Au regard de la demande initiale, cahier des charges, commande, vérifier la faisabilité technique et économique de production du
projet d’animation.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Rechercher des écritures visuelles, des univers plastiques et cinématographiques, argumenter ses choix de création au travers de
supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles dans le cadre de la conception et de
la réalisation de tout ou partie d’un projet d’animation (synopsis, scénario, story-board, personnages, décors, mis en espace, en
lumière, son, style graphique, écriture cinématographique, mises en scènes, bibles graphiques).
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet d’animation au travers de maquettes et d'échantillons en prenant en compte les
étapes de réalisation et fabrication.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet d’animation selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet d’animation est bien en adéquation avec la demande initiale, et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement de
réalisation et production du projet d’animation.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts : associés réalisateur, scénariste, auteur, chef
décorateur, compositeur, graphiste, modeleur, technicien, producteur, designer web, designer de jeux vidéo, directeurs techniques,
diffuseurs…
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BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers de design d’espace
Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
fonctionnelles technologique, structurelle et signifiante des espaces et de leur organisation.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- Développement d’une culture professionnelle du design d’espace, de l’architecture, du design et des arts visuels.
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant du design d’espace
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, architectes, prescripteur, gestionnaire des lieux,
maître d’œuvre, fabricant, fournisseur, sous-traitant, installateur, artisan, usager et, selon l’échelle du programme, sémiologue,
sociologue, acousticien, conservateur…
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, volumique,
technologique), l’aspect structurel (organisation et élaboration des espaces, principes d’assemblage et de réalisation, d’équilibre et
de stabilité), le sens (concept et dimension sémantique) et l’usage (mouvement, parcours, point de vue, habitabilité, ergonomie).
Au regard de la demande initiale, du cahier des charges et de la commande, vérifier la faisabilité technique et économique de
production du projet de design d’espace.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les contraintes budgétaires, administratives, techniques,
légales.
Énoncer des hypothèses relevant d’aménagements d’espace, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D
et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles dans le cadre de la conception et de
la réalisation de tout ou partie d’un projet (conception d’espaces et de leur aménagement ainsi que leur environnement :
composants, procédés de fabrication et de combinaison, projection sur la durée, obsolescence, développement durable).
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet du design d’espace au travers de maquettes et d'échantillons en prenant en compte
les étapes de fabrication.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet de design d’espace selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet de design d’espace est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les aspects techniques et
réglementaires.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés: client, prescripteur, architecte,
gestionnaire des lieux, maître d’œuvre, sous-traitant, fabricant, fournisseur, artisan, installateur, usager, acousticien, conservateur,
technicien commissaires d’exposition, philosophe, sémiologue, sociologue, écologue...
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers du design d'événement
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, volumique, fonctionnelles,
technologique, structurelle des espaces et de leur organisation.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant du design d’événement
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, service marketing, gestionnaire des lieux, maître
d’œuvre, imprimeur, fabricant, fournisseur, installateur, artisan, usager et, selon l’échelle du programme, sémiologue, sociologue,
acousticien, conservateur…
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, volumique,
technologique), l’aspect structurel (organisation et élaboration des espaces, principes d’assemblage, d’équilibre et de stabilité), le
sens (dimension sémantique) et l’usage.
Au regard de la demande initiale cahier des charges, appel d'offres, vérifier la faisabilité technique et économique du projet.
Énoncer ses idées d’aménagements d’espace, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou
supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles dans le cadre de la conception et de
la réalisation de tout ou partie d’un projet (conception d’espaces éphémères et de leur environnement : composants, procédés de
fabrication et de combinaison, projection sur la durée, obsolescence, développement durable).
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet dans les domaines du design d’événement au travers de maquettes et d'échantillons
en prenant en compte les étapes de fabrication.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet événementiel selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet événementiel est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les aspects logistiques de
l’événement.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés: client, service marketing,
community manager, designer d’interfaces, gestionnaire des lieux, maître d’œuvre, imprimeur, fabricant, fournisseur, artisan,
installateur, usager, acousticien, conservateur, technicien commissaires d’exposition, philosophe, sémiologue, sociologue,
écologue...
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
technologique, structurelle et signifiante de l’image et de ses composants.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant du graphisme
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, prescripteur, auteur, technicien, imprimeur, sous-
traitants, directeurs techniques, directeurs marketing, diffuseurs et selon l’ampleur du projet sociologue, sémiologue, philosophe…
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, graphique ou
volumique, technologique), l’aspect structurel (incitations langagières, dialectique texte/image, compositions graphiques et règles
typographiques…), la rhétorique et la sémiologie de l’image.
Au regard de la demande initiale cahier des charges, commande, vérifier la faisabilité technique, économique et juridique de
production et d’édition du projet de design graphique.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Rechercher des visuels, images, messages, stratégies de communication ; argumenter ses choix de création au travers de supports et
de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles dans le cadre de la conception et de
la réalisation de tout ou partie d’un projet de design graphique que ce soit dans le design de message, design d’identité ou design
d’édition (scénario, story-board, messages, identité visuelle, typographie, logotype, mises en page, affiches, flyers, habillages,
chartes graphiques, packaging, graphisme d’information, design d’interfaces, design de services, signalétique, design éditorial,
dossier de presse...)
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet de produits de design graphique au travers de dessins, maquettes et d'échantillons en
prenant en compte les étapes de réalisation et fabrication.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet de design graphique selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet de design graphique est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement de
réalisation, de production et de diffusion et les pratiques de développement durable.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés client, prescripteur, auteur,
technicien, imprimeur, sous-traitants, directeurs techniques, directeurs marketing, diffuseurs, prestataires, et selon la dimension du
projet, sociologue, sémiologue, philosophes…
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers de l’innovation sociale
Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
technologique, structurelle, conceptuelle et signifiante des processus et programmes d’innovation sociale.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- dans la gestion de projet et la réalisation d’un produit de design social et de design care
- Développement d’une culture professionnelle de l’innovation sociale et de la communication (champs du design de produits et de
service, audiovisuel, photographie, littérature, typographie, arts visuels, sciences sociales, développement durable …)
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant de l’innovation sociale
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, prescripteur, commanditaires, direction
artistique, direction marketing, prestataires conseils...usagers, experts, partenaires et, selon l’échelle du programme, élus,
sémiologues, sociologues.
Proposer des orientations créatives et prospectives relevant du domaine de design d’innovation sociale.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, graphique ou
volumique), l’aspect structurel (la technologie, l’arborescence, l’échelle et l’économie du projet, durabilité...) et les usages,
l’expérience–utilisateurs, les procédés d’immersion….
Au regard de la demande initiale cahier des charges, commande, appel d’offre, vérifier la faisabilité technique, économique et
juridique de production et d’édition du projet de design social.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Rechercher des architectures, des interfaces et environnements de design social; argumenter ses choix de création et de conception
au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre, les techniques et les technologies innovantes dans le cadre de la conception et de la réalisation de tout ou partie
d’un projet de design d’innovation sociale : communication, médiation, animation, pratiques collaboratives, services et interfaces
numériques, dispositifs interactifs physiques, objets connectés...
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet de design d’innovation sociale au travers de dessins, story-boards, maquettes et
d'échantillons en prenant en compte les étapes de réalisation et production.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet de design social selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet de design social est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les usages,
l’environnement des supports et dispositifs de design social et les pratiques de développement durable.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés client, prescripteur,
commanditaires, direction artistique, direction marketing, prestataires conseils...usagers, experts, partenaires et, selon l’échelle du
programme, élus, sémiologues, sociologues.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique, technologique,
structurelle et signifiante de la facture instrumentale ou de l’horlogerie.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- Maîtrise des outils, protocoles et techniques de facture instrumentale ou d’horlogerie (opérations de démontage et de fabrication,
opérations de montage, de réglage et de finition)
- Développement d’une culture professionnelle de la facture instrumentale (musicale, visuelle, artistique, technologique…) ou
d’horlogerie (arts décoratifs, artistiques, technologiques…)
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant de l’instrument
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés pour le domaine de la facture instrumentale : donneur
d’ordres, musicien professionnel ou amateur, revendeur, commanditaire public ou privé, technicien, chef d’atelier, acousticien,
conservateur, expert, fournisseur…
Pour le domaine de l’horlogerie : équipes pluridisciplinaires, spécialistes artisans, bronzier, bijoutiers et consultants conservateur,
collectionneurs, historiens.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, volumique,
technologique), l’aspect structurel (matériaux, réglage, valeur patrimoniale, coût, approvisionnement).
Au regard de la demande initiale, cahier des charges, commande, appel d’offre, vérifier la faisabilité technique et économique de
production du projet de facture instrumentale ou d’horlogerie.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Rechercher des méthodes d’intervention et de fabrication, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou
3D et selon les règles métiers (constat d’état de l’instrument, rapport d’intervention) et principe de réversibilité.
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles dans le cadre de la conception et de
la réalisation de tout ou partie d’un projet d’instrument (conception, conduite et réalisation de projets de fabrication, maintenance,
réparation ou conservation-restauration, de tout ou partie d’instrument, maintenance de parcs d’instruments.)
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet d’instrument en prenant en compte les étapes de réalisation et fabrication.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet d’instrument selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet d’instrument est bien en adéquation avec la demande initiale, son économie générale et les
règles et normes en vigueur.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement de
réalisation et de production du projet d’instrument.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet, pour le domaine de la facture instrumentale : donneur
d’ordres, musicien professionnel ou amateur, revendeur, commanditaire public ou privé, technicien, chef d’atelier, acousticien,
conservateur, expert, fournisseur… Pour le domaine de l’horlogerie : équipes pluridisciplinaires, spécialistes artisans, bronzier,
bijoutiers et consultants conservateur, collectionneurs, historiens.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers du livre et des arts graphiques
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle dans les champs suivants : gravure, estampe, gravure en gaufrage, en modelé, en
relief, taille d’épargne, taille douce, eau forte, sérigraphie, impression à chaud, impression à sec, gaufrage, typographie, mise en
œuvre maquette et production, calligraphie, dessin typographique, techniques de mise en œuvre reliure/dorure, illustration (aquarelle,
collage, dessin) techniques d’impression.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant des métiers du livre et des arts
graphiques
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés: commanditaires, imprimeurs, éditeurs, photographes,
conservateurs, fournisseurs et, selon l’échelle du programme, illustrateurs, graphistes, élus, etc.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte les supports, les matériaux, les façonnages, les
ennoblissements, la dimension plastique, les mises en œuvre de la chaîne graphique, leur sens (dimension sémantique et le rapport à
l’environnement).
Évaluer les cohérences et les ruptures entre les hypothèses envisagées et la demande initiale.
Énoncer ses idées, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou
interactifs en prenant en compte la réalité des métiers du livre.
Mettre en œuvre les matériaux, les façonnages, les ennoblissements, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles,
dans le cadre de la conception et de la réalisation partielle d’un projet et dans l'adaptation des process de fabrication: conception,
d’image, d’éléments graphiques, de composition, de typographie, de reliure, d’édition.
BLOC 11 Concevoir, conduire et superviser une production relevant des métiers du livre et des arts graphiques
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet dans les domaines du livre et des arts graphiques au travers de maquettes et
d'échantillons en prenant en compte les étapes de fabrication et d’édition.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet du livre et des arts graphiques selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale de la production du
livre et des arts graphiques.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement du métier
du livre et des arts graphiques.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet (auteurs, éditeurs, imprimeurs, diffuseurs, libraires,
lecteurs) et les experts associés (partenaires privés, institutions muséales, associations, collectivités, …)
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers des matériaux
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique, technologique,
structurelle et signifiante du matériau : bois; céramique; métal; laque; textile; verre et cristal ainsi que des matériaux associés.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
Développement d’une culture professionnelle des matériaux (artistique, technologique, historique, sociétale, esthétique,
économique et environnementale.) et constitution d’une matériauthèque.
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant des matériaux
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : clients, commanditaires, équipes pluridisciplinaires,
spécialistes, artisans, techniciens et, selon l’échelle du programme : consultants, architectes d’intérieur, bureau de style, acheteurs
matière, conservateurs, collectionneurs, historiens.
Proposer des orientations créatives et prospectives relevant du domaine des matériaux relevant des procédés de travail artisanaux et
industriels.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte la dimension physique, technologique, voire mécanique du
ou des matériau(x), les process, l’aspect sensible, plastique, tactile, volumique, l’aspect structurel (organisation, articulation des
systèmes), leur aspect signifiant, l’usage et le rapport à l’environnement (cycle de vie, écoconception).
Au regard de la demande initiale, cahier des charges, commande, appel d’offre, vérifier la faisabilité technique et économique de
production du projet de mise en œuvre du matériau.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Rechercher des méthodes d’intervention et de fabrication, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou
3D.
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles dans le cadre de la conception et de
la réalisation de tout ou partie d’un projet de mise en œuvre de matériaux
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet de matériaux en prenant en compte les étapes de réalisation et fabrication
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet de mise en œuvre du matériau selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet de mise en œuvre de matériaux est bien en adéquation avec la demande initiale, son économie
générale et les règles et normes en vigueur.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement de
réalisation et de production du projet relevant de mise en œuvre de matériaux.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés: clients, commanditaires, équipes
pluridisciplinaires, spécialistes, artisans, techniciens et, selon l’échelle du programme : consultants, architectes d’intérieur, bureau
de style, acheteurs matière, conservateurs, collectionneurs, historiens.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers de design de Mode
Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
technologique, structurelle et signifiante de design de mode.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- Développement d’une culture professionnelle de la mode et de la communication (culture artistique historique, contemporaine,
sociologique de la mode, arts visuels, cinématographique, photographique …)
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant du design de mode
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, prescripteur, commanditaires, direction artistique,
artisans, technicien en confection et fabrication, clients, photographes, ...usagers, experts, partenaires et, selon l’échelle du
programme, élus, sémiologues, sociologues.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, graphique ou
volumique,), l’aspect structurel (la technologie, les pratiques d’atelier, les usages, …) et l’aspect signifiant (signe, code, interprétation
du sensible).
Au regard de la demande initiale cahier des charges, commande, vérifier la faisabilité technique, économique de réalisation de projet
de design de mode.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Énoncer ses idées de design de mode, argumenter ses choix de conception et de création au travers de supports et de média adaptés
2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre, les techniques et les technologies innovantes dans le cadre de la conception et de la réalisation de tout ou partie
d’un projet de design mode: collections vêtements et accessoires de mode, communication de mode, tendances génériques et / ou
adaptation des tendances à l’image d’une entreprise, Mise en image, mise en situation, communication du vêtement, du style,
traduction ou mise en couleurs de maquettes.
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet de design mode au travers de dessins, maquettes et d'échantillons en prenant en
compte les étapes de réalisation et production.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet de design mode selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet de design mode est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement de
réalisation, de production, de diffusion et le développement durable.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés : client, prescripteur,
commanditaires, direction artistique, artisans, technicien en confection et fabrication, clients, photographes, ...usagers, experts,
partenaires et, selon l’échelle du programme, élus, sémiologues, sociologues.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
technologique, structurelle et signifiante de l’environnement numérique.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant du numérique
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, prescripteur, commanditaires, direction
artistique, fabrication, clients, photographes, ...usagers, experts, partenaires et, selon l’échelle du programme, élus, sémiologues,
sociologues.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, sensoriel, graphique ou
volumique), l’aspect structurel (la technologie, les séquences, les arborescences, ...) et les usages, l’expérience -utilisateurs…).
Au regard de la demande initiale cahier des charges, commande, vérifier la faisabilité technique, économique et juridique de
production et d’édition du projet de design numérique.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les règles du métier.
Rechercher des architectures, des interfaces et environnements numériques; argumenter ses choix de création et de conception au
travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre, les techniques et les technologies innovantes dans le cadre de la conception et de la réalisation de tout ou partie
d’un projet de : design numérique : narrations, interactivités, communication et multimédia, motion design et design sonore, jeux
vidéo, documentaires interactifs, habillage, créations éditoriales numériques et interactives, interfaces site web, animations,
dispositifs interactifs physiques, objets connectés...
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet de design numérique au travers de dessins, maquettes et d'échantillons en prenant en
compte les étapes de réalisation et production.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet de design numérique selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet de design numérique est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les usages,
l’environnement des supports et dispositifs numériques et les pratiques de développement durable.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés client, prescripteur,
commanditaires, direction artistique, fabrication, clients, photographes, usagers, experts, partenaires et, selon l’échelle du
programme, élus, sémiologues, sociologues.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers de design d’objet
Faire état d’une écriture et d’une pratique expérimentale personnelle : des dimensions plastique, sensorielle, graphique, volumique,
fonctionnelles technologique, structurelle et signifiante des objets et de leur structuration.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant du design d’objet
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés : client, service marketing, recherche et développement,
ergonomes, fabricant, technicien, artisans, usager et, selon l’échelle du programme, sémiologue, sociologue, philosophe, historien…
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte l’aspect formel (plastique, volumique, technologique),
l’aspect structurel (organisation, articulation des systèmes), leur sens (dimension sémantique), l’usage, le rapport à l’utilisateur
(expérience, ergonomie), les matériaux, les process et le rapport à l’environnement (cycle de vie, écoconception).
Au regard de la demande initiale cahier des charges, commande, vérifier la faisabilité technique et économique de production du
projet relevant de l’objet.
Veiller au respect des échéances et au contrôle technique et artistique selon les contraintes budgétaires, administratives, techniques,
légales.
Énoncer ses idées d’objets et de services, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou
supports vidéos et/ou interactifs
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles, dans le cadre de la conception et de
la réalisation partielle d’un projet et dans l'adaptation des process de fabrication, en prenant en compte le cycle de vie et la
durabilité (conception d’objets et de leur environnement: produits, procédés, services ou systèmes).
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet relevant de l’objet au travers de maquettes et d'échantillons en prenant en compte les
étapes de fabrication.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet relevant de l’’objet selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet relevant de l’objet est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les aspects techniques et
réglementaires.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés: client, service marketing,
recherche et développement, ergonomes, fabricant, technicien, artisans, usager et, selon l’échelle du programme, sémiologue,
sociologue, philosophe, historien…
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
BLOC 9 Élaborer une stratégie personnelle relative aux métiers du domaine de l’ornement
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle des techniques de réalisation et de l’approche plastique des matériaux et de leur
mise en œuvre dans la réalisation de productions ornementales.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- à travers une appropriation personnelle des matériaux, des décors, accessoires et objets et des techniques de réalisation
ornementales.
- développement d’une culture professionnelle (technologique, historique, artistique) et plus particulièrement en lien avec l’histoire
de l’art et l’histoire des arts décoratifs.
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant des métiers du domaine de
l’ornement
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés: clients, commanditaires, équipes pluridisciplinaires,
spécialistes, artisans, et, selon l’échelle du programme, consultants, architectes, architectes d’intérieur, paysagiste, bureau de style
conservateurs, collectionneurs, restaurateurs d’art, historiens.
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte les supports, les matériaux, les décors, la dimension
plastique, les techniques de réalisation adaptées, la dimension sémantique, le rapport à l’environnement, l’usage, les règles de l’art,
le principe de réversibilité.
Évaluer les cohérences et les ruptures entre les hypothèses ornementales envisagées et la demande initiale.
Énoncer ses idées, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou
interactifs en prenant en compte la réalité des métiers du décor et de l’ornement.
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles, dans le cadre de la conception et de
la réalisation partielle d’un projet et dans l'adaptation des process de fabrication d’accessoires, objets de décor et/ou d’ornement.
BLOC 11 Concevoir, conduire et superviser une production relevant des métiers du domaine de l’ornement
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet dans les domaines de la restauration, de la création et réalisation du décor et de
l’ornement au travers de maquettes et d'échantillons en prenant en compte les étapes de fabrication et de production.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet relevant de l’ornement selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet est bien en adéquation avec la demande initiale et l’économie générale et dans le cas de la
restauration, en fonction du cours du marché de l’art.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les principes d’éthique,
de déontologie, et de responsabilité environnementale ainsi que le respect de l’identité de l’œuvre confiée dans le cas de la
restauration.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet: clients, commanditaires, équipes pluridisciplinaires,
spécialistes, artisans, et, selon l’échelle du programme, consultants, architectes, architectes d’intérieur, paysagiste, bureau de style
conservateurs, collectionneurs, restaurateurs d’art, historiens.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle des techniques de réalisation et de l’approche plastique des matériaux et de leur
mise en œuvre dans le champ du patrimoine.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle :
- à travers une appropriation personnelle des matériaux, des décors et objets et des techniques de réalisation dans le domaine du
patrimoine.
- développement d’une culture professionnelle (technologique, historique, artistique) et plus particulièrement en lien avec l’histoire
de l’objet.
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant des métiers du patrimoine
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés: partenaires du projet et les experts associés:
commanditaires, équipes pluridisciplinaires, spécialistes, conservateurs historiens, collectionneurs, antiquaires, artisans, consultants,
architectes d’intérieur, bureau de style
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte les supports, les matériaux, les décors, la dimension
plastique, les techniques de réalisation adaptées, la dimension sémantique, le rapport à l’environnement, l’ usage, les règle de l’art,
le principe de réversibilité.
Évaluer les cohérences et les ruptures entre les hypothèses envisagées et la demande initiale.
Énoncer ses idées, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou
interactifs en prenant en compte la réalité des métiers de restauration et du patrimoine.
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles, dans le cadre de la conception et de
la réalisation partielle d’un projet et dans l'adaptation des process de fabrication d’objets du patrimoine, de marqueterie et de décor
et traitement de surface.
BLOC 11 Concevoir, conduire et superviser une production relevant des métiers du patrimoine
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet dans les domaines de la restauration de mobilier, la marqueterie et le décor et
traitement de surfaces au travers de maquettes et d'échantillons en prenant en compte les étapes de fabrication et de production.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet relevant du patrimoine selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet est bien en adéquation avec la demande initiale et l’économie générale et en fonction du cours
du marché de l’art.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte les principes d’éthique,
de déontologie, et de responsabilité environnementale ainsi que le respect de l’identité de l’œuvre confiée dans le cas de la
restauration.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet et les experts associés: commanditaires, équipes
pluridisciplinaires, spécialistes, conservateurs historiens, collectionneurs, antiquaires, artisans, consultants, architectes d’intérieur,
bureau de style
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Faire état d’une pratique expérimentale personnelle dans les champs suivants :
Costumier réalisateur : maîtrise des techniques de réalisation et approche plastique des matériaux et de leur mise en œuvre.
Régie lumière : exploration des phénomènes lumineux, ombre et lumière, séquences, maîtrise des conduites de lumière.
Formaliser et rendre visible ses expériences pour valoriser son identité personnelle à travers une appropriation personnelle des
matériaux et des techniques de réalisation.
- développement d’une culture professionnelle (technologique, théâtrale, arts visuel, littéraires, cinématographiques,
photographiques) et plus particulièrement histoire du costume pour les costumiers réalisateurs.
BLOC 10 Développer et mettre en œuvre des outils de création et de recherche relevant des métiers du spectacle
Définir une approche collaborative avec l’ensemble des acteurs concernés: commanditaires, compagnies, salles de spectacle,
théâtres, créateurs, metteurs en scène, chefs d’atelier, chorégraphes, artistes, régisseurs…
Expérimenter les différents champs d’hypothèses en prenant en compte les supports, les matériaux, la dimension plastique, les
techniques de réalisation adaptées, la dimension sémantique, le rapport à l’environnement et l’usage (rapport à la scène, à l’acteur,
au public).
Évaluer les cohérences et les ruptures entre les hypothèses envisagées et la demande initiale.
Énoncer ses idées, argumenter ses choix au travers de supports et de média adaptés 2D et/ou 3D et/ou supports vidéos et/ou
interactifs en prenant en compte la réalité des métiers du spectacle.
Mettre en œuvre les matériaux, les techniques et les technologies innovantes ou traditionnelles, dans le cadre de la conception et de
la réalisation partielle d’un projet et dans l'adaptation des process de fabrication: costumier réalisateur : conception de costume,
restauration de costume, accessoirisassions ; régie lumière, régie son : dispositifs de mise en lumière, de sonorisation et
d’enregistrement ; décor scénique : d’éléments graphiques, de compositions, de volumes et sculptures.
BLOC 11 Concevoir, conduire et superviser une production relevant des métiers du spectacle
Saisir les éléments caractéristiques d’un projet dans les domaines du spectacle et des arts vivants au travers de maquettes et
d'échantillons en prenant en compte les étapes de fabrication et de production.
Prototyper ou réaliser tout ou partie du projet en incluant les outils numériques CAO, DAO, PAO
Établir des principes d’évolution du projet relevant du spectacle selon des critères explicités.
Faire la démonstration que le projet est bien en adéquation avec la demande initiale et son économie générale du domaine du
spectacle et des arts vivants.
Planifier et gérer les différentes étapes d'un projet jusqu'à son rendu et sa validation en prenant en compte l’environnement du
métier du spectacle et des arts vivants.
Favoriser le dialogue au sein des équipes et avec les partenaires du projet (auteurs, réalisateurs, metteurs en scène, compagnie,
artistes) et les experts associés (partenaires privés, institutions artistiques, associations, collectivités, …)
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Enseignement Constitutifs
S1 S2 S3 S4 S5 S6
Enseignements génériques
Culture et Humanités UE CC UE CC UE 9 CC UE CC UE CC UE CC
Humanités 1 5 13 17 21
du design et
des techniques
Enseignements transversaux
Technologies
et matériaux
Outils
et langages
numériques
Langues
vivantes
Contextes
économiques et
juridiques
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Communication
et médiation
du projet
Démarche de
recherche liée au
projet
Professionnalisation Parcours de UE CC UE CC UE CC UE CC UE CC UE CC
professionnalisation 4 8 12 16 20 24
et poursuite
d’études
Stage en milieu
professionnel
Le diplôme est obtenu par la validation d’unités d’enseignement, regroupées ou non et organisées en
blocs de compétences.
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement validées par des
épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE. Les critères d’évaluation de
ces deux épreuves sont définis in fine page 58.
Contrôle continu et épreuves ponctuelles permettent de vérifier l'acquisition par l’étudiant de l'ensemble
des connaissances et compétences constitutives des blocs de compétences du diplôme.
Les unités d'enseignement sont définitivement acquises dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Sous la responsabilité de la commission pédagogique, un dispositif spécial de compensation peut être
mis en œuvre pour permettre à l'étudiant d'obtenir à divers moments de son parcours un bilan global
de ses résultats et la validation correspondante en crédits européens. Cette possibilité peut être offerte
à l'étudiant notamment lorsqu'il fait le choix de se réorienter, d'effectuer une mobilité dans un
établissement d'enseignement supérieur français ou étranger ou de suspendre de façon transitoire ses
études.
Les sessions de rattrapage relatives aux semestres pairs ont lieu en juillet, à l’exception de celle du
semestre 6 qui se tient au plus tard fin septembre.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Évaluation du mémoire :
Le mémoire MADE est évalué lors d’une soutenance orale devant des examinateurs nommés par le
recteur de région académique et au moins un membre du jury.
Ces examinateurs, au nombre de 4 à 5 (dont si possible le référent et un professionnel), sont désignés
en S4, sur convocation du service académique chargé de l'organisation de l'examen. Un des
examinateurs participe en S6 à l’évaluation de la soutenance du projet.
L’étudiant est convoqué par le chef de l’établissement dans lequel il suit sa formation.
La soutenance du mémoire permet d’évaluer les compétences du bloc « Se positionner vis-à-vis d'un
champ professionnel »
Lors de l’évaluation du mémoire, une attention particulière est portée sur les critères ci-après :
- Construction d'un contexte d’étude et pensée créative articulée à des références culturelles
issues des champs de l’art, de la technique, des métiers d’art et du design ;
- Définition et/ou enrichissement d’un projet dans le domaine de spécialité choisi ;
- Qualités didactiques de la communication et des médias adaptés au contexte d’étude et
au domaine de spécialité choisi.
La soutenance orale du mémoire peut être organisée à distance par des moyens de communication
audiovisuelle, au bénéfice des candidats :
- qui ne peuvent se déplacer jusqu’au centre d’épreuves pour cause de handicap,
d’hospitalisation ou d’incarcération ;
- dont la résidence est géographiquement éloignée de ce centre ;
- ou lorsque le faible nombre d’examinateurs ou de candidats dans l’académie le justifie.
Le recteur prend toutes dispositions pour garantir, tant pour le candidat que pour le ou les
examinateurs :
- la transmission continue et en temps réel des informations visuelles et sonores ;
- la simultanéité des échanges entre le candidat et le ou les examinateurs ;
- la fiabilité du matériel utilisé ;
- une assistance immédiatement disponible pour intervenir en cas de difficultés
techniques.
Le recteur prend également les dispositions nécessaires pour s’assurer que seules les personnes
autorisées ont accès aux salles équipées de matériel de communication audiovisuelle lorsqu’elles sont
utilisées pour l’épreuve de soutenance.
Un surveillant désigné par le chef de centre est présent auprès du candidat pendant toute la durée de
l’épreuve. Il a pour fonction de s’assurer du bon déroulement de celle-ci.
En outre, sont autorisés à être présentes dans la même salle que le candidat pendant le déroulement
de l’épreuve :
- le cas échéant, en application des articles D.613-26 à D.613-30 du code de l’éducation,
les personnes chargées de lui apporter une aide en raison de son handicap ;
- le cas échéant, si l’examen est organisé sur son lieu d’hospitalisation, les personnes
chargées de lui apporter une assistance médicale ;
- le cas échéant, si l’examen est organisé dans une structure pénitentiaire, les personnes
chargées de surveiller sa détention.
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Évaluation du projet :
La soutenance du projet de diplôme, qu’elle soit personnelle ou menée collectivement, permet d’évaluer
les compétences du bloc « Concevoir, conduire et superviser une production » relevant de la mention
visée.
Lors de l’évaluation du projet, qu’il soit personnel ou mené collectivement, une attention particulière est
portée sur les critères ci-après :
- Définition d’un territoire de recherche et développement d’une dimension exploratoire,
- Ancrage dans une actualité culturelle, artistique, technologique, industrielle, éthique et
sociétale
- Coopération avec des partenaires extérieurs lors des diverses phases de construction du projet
- Qualités didactiques de communication et des médias adaptés au domaine de spécialité choisi.
La soutenance orale du projet final peut être organisée à distance par des moyens de communication
audiovisuelle, pour les mêmes candidats et dans les mêmes conditions que celles de la soutenance
orale du mémoire précisées ci-dessus.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
A l’exception du président, les membres du jury ainsi que les personnalités qualifiées mentionnées à
l’article D.642-52 du code de l’éducation peuvent, sur autorisation du recteur, être autorisés à prendre
part aux délibérations par des moyens de communication audiovisuelle.
Les membres qui participent aux réunions et délibérations du jury par ces moyens de communication
sont réputés présents, notamment, le cas échéant, pour le calcul du quorum.
Le procès-verbal de séance signé du président du jury indique le nom des présents et réputés
présents car à distance. Pour ces derniers, le nom est suivi de la mention « à distance ».
Les moyens de communication audiovisuelle utilisés pour les réunions des jurys du diplôme national
des métiers d’art et du design doivent satisfaire à des caractéristiques techniques garantissant une
participation effective, continue et en temps réel de l’ensemble des membres du jury, qu’ils soient ou
non physiquement présents.
Pour garantir la participation effective des membres du jury, les personnes participant à la réunion
doivent pouvoir être identifiées à tout moment et chaque membre siégeant avec voix délibérative doit
avoir la possibilité d’intervenir et de participer effectivement aux débats.
Le recteur prend toutes dispositions pour garantir que seules les personnes autorisées ont accès aux
salles équipées de matériel de communication audiovisuelle lorsqu’elles sont utilisées par les jurys et
pour assurer :
Le ou les membres du jury qui participent aux délibérations par des moyens de communication
audiovisuelle, assistent à la réunion dans son intégralité, de l’ouverture de la séance jusqu’à la prise de
la décision finale, sauf difficulté technique insurmontable.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le président du jury veille à ce qu’ils puissent participer à la réunion dans les mêmes conditions que les
personnes physiquement présentes et disposer de tous les éléments d’appréciation nécessaires aux
délibérations.
Au cours de la réunion, en cas de rupture de communication avec la ou les personnes qui participent à
distance, les délibérations sont suspendues par le président du jury et reprennent sur sa décision.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maitrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
processus de création, de médiation, de conception
scénographique et de fabrication d’artefacts et de
dispositifs de monstration et de médiations de nature et de
statuts divers relevant de la production événementielle
(identité visuelle, signalétique, PLV(publicité sur le lieu de
vente), de la CLV (communication sur le lieu de vente)
packaging, espace de communication éphémère, stand,
corner, concept store, retail) dans des contextes de
création, d’animation et de médiation (lieux de vente,
salon professionnel, musée, exposition, etc.) dans les
champs des métiers d’art et du design.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maitrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
processus de création, de conception, de réalisation de
programmes innovants de développement social et de
cohésion sociale. Ils interviennent dans le champ social et
sociétal au sens large : services collectifs et de proximité,
action sociale, commerce équitable, développement
durable, développement local, design care.
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maitrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
de conception, de réalisation et de fabrication
d'instruments.
Ce professionnel, dans l'exercice de ses activités, fait
preuve de connaissances d'ordre général, technique et
artistique approfondies. Il est amené à assurer des
responsabilités de conception, de conduite et de
réalisation de projets de fabrication, ainsi que des travaux
de maintenance, de réparation ou de conservation-
restauration de tout ou partie d'instruments de type…
[caractériser instruments: facture instrumentale ou
horlogerie]
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DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GENERALE DU DIPLOME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLEMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
création, de conception et de fabrication d’artefacts, de
nature et de statuts divers, dans les champs des arts du
livre et des arts graphiques relevant de l’édition relevant
de…
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maitrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
création, de conception, de réalisation de design de
mode : habillement, accessoire et environnement.
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
processus de création, de conception, de réalisation et de
fabrication d’environnements numériques, de contenus
multimédias et de communication numérique
potentiellement interactive au service d’une institution ou
d’une entreprise.
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
création, de conception et de fabrication d’artefacts, de
nature et statuts divers, dans les champs…
[préciser de l’objet, de l’ébénisterie, de l’horlogerie, du
bijou et du du joyau, de la céramique, des décors er arts
mobiliers ( spécialité à préciser: menuiserie en siège,
tapissier-décorateur, monture en bronze, tournage d’art,
sculpture sur bois, gravure en modelé, ciselure,
restauration de mobilier, marqueterie, décor et traitement
de surface, gravure ornementale)]
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
processus de création, de conception et de fabrication
de décors et d’objets ornementaux du domaine … [à
préciser du bijou et du joyau; du décor mural; de la
mosaïque; du vitrail; de la gravure ciselure; de la gravure
ornementale.]
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
processus de création, de conception et de fabrication
de décors et de mobiliers d'ameublement, de nature et
de statuts divers, dans les champs du patrimoine et plus
particulièrement dans ....
[préciser: la restauration de mobilier, de la marqueterie et
du décor et traitement de surface.]
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNEE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maîtrise satisfaisante.
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
SUPPLÉMENT AU DIPLÔME
Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de
l'Europe et l'UNESCO/CEPES. Le supplément vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la
"transparence" internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis
universitaires, certificats, etc). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études
accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Il
doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les
informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu'une information fait défaut, une explication doit être
donnée.
1.2 Prénom(s) :
documen
processus de création, de conception et de fabrication
d’artefacts, de nature et de statuts divers, dans le
champ…
[préciser : du costume, de la régie son, de la régie lumière,
de la décoration d’espaces scéniques.]
DN MADE S1 S2 S3 S4 S5 S6
crédit ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS
Enseignements génériques
Humanités (Lettres, Philosophies, Sciences humaines) et Cultures 8 8 7 6 4 4
Enseignements transversaux
Méthodologies, techniques et langues 11 11 10 7 5 6
Enseignements Pratiques & Professionnels
Ateliers de création 9 8 12 7 11 17
Professionnalisation 1 1 1 1 1 3
Stage 1 2 0 9 9 0
TOTAL 30 30 30 30 30 30
TOTAL ANNÉE 60 60 60
TOTAL DIPLÔME 180
4.4 Système de notation et, si possible informations concernant la répartition des notes
Les unités d’enseignement des quatre premiers semestres sont validées sous la forme d’un contrôle
continu dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans la maquette pédagogique élaborée par
l’établissement. Cette dernière précise, pour chaque unité, les enseignements constitutifs sur lesquels
portent les situations d’évaluation, leur nombre et, pour chaque situation, le contexte de réalisation et
les performances attendues.
Les unités d’enseignement des cinquième et sixième semestres sont validées par contrôle continu selon
les mêmes règles que celles prévues à l’alinéa précédent, exceptées les UE 19 et 23 respectivement
validées par les épreuves ponctuelles de soutenance orale du mémoire et du projet MADE.
Chaque unité d'enseignement est définitivement acquise dès lors que l'étudiant a atteint au moins le
niveau de maitrise satisfaisante.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le niveau de maîtrise atteint est évalué selon une échelle de référence qui comprend quatre échelons
ainsi désignés :
1. « maîtrise insuffisante » ;
2. « maîtrise fragile » ;
3. « maîtrise satisfaisante » ;
4. « très bonne maîtrise ».
Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement, soit, à l’exception des UE 19
et 23, par compensation entre unités d’enseignement regroupées dans un même bloc de compétences
et entre éléments constitutifs d’une même unité d’enseignement.
La commission pédagogique définit les modalités de la compensation entre éléments constitutifs de
chaque unité d’enseignement et entre unités d’enseignement. Cette dernière s’effectue entre unités
d’enseignement constitutives d’un semestre. Elle s’effectue également entre unités d’enseignement
constitutives de deux semestres consécutifs, non séparés par une période de vacances, en tenant
compte des résultats obtenus aux sessions de rattrapage afférentes.
Chaque unité d’enseignement a une valeur définie en crédits européens. L'acquisition de l'unité
d'enseignement emporte l'acquisition des crédits européens correspondants.
4.5 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DU DIPLÔME : Non applicable (mentions)
6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Séjours à l’étranger :
Formations externes :
Le sport :
L'engagement associatif :
L'engagement citoyen :
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 79
Le mandat électif :
7. CERTIFICATION DU SUPPLÉMENT
7.1 Date :
7.2 Signature :
7.3 Qualité du
signataire :
7.4 Tampon ou cachet
officiel :
TEXTES GÉNÉRAUX
La secrétaire générale,
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu le décret no 2014-133 du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des
ministères de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
Vu le décret du 18 octobre 2017 portant nomination de la secrétaire générale du ministère de l’éducation
nationale et du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation - Mme LÉVÊQUE
(Marie-Anne) ;
Vu l’arrêté du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des ministères de
l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche,
Décide :
Art. 1 . – Délégation est donnée, à effet de signer ou valider dans l’application Chorus Formulaire, au nom du
er
ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, toutes demandes d’achat et de constatation des
services faits pour le programme 172 « recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » et sur les
seules dépenses de fonctionnement courant de l’administration centrale du ministère chargé de l’enseignement
supérieur et de la recherche (BOP central « CENT », action 1, sous-action 4, UO SAAM) et dans la limite des
attributions de chaque bureau, à :
Mme Marylène IANNASCOLI, administratrice de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la
recherche, cheffe du bureau budgétaire et financier, sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine
immobilier de l’administration centrale, service de l’action administrative et des moyens ;
M. Jean-Christophe LEFEBVRE, administrateur de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la
recherche, chef du bureau des services généraux, sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine
immobilier de l’administration centrale, service de l’action administrative et des moyens ;
M. Dominique RUDELLE, administrateur de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la
recherche, chef du bureau de la logistique et des affaires immobilières, sous-direction de l’environnement de travail
et du patrimoine immobilier de l’administration centrale, service de l’action administrative et des moyens ;
Mme Anne-Claire HOULEY, attachée principale d’administration, adjointe à la cheffe du bureau budgétaire et
financier, sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine immobilier de l’administration centrale,
service de l’action administrative et des moyens ;
Mme Chantal ROUBY, attachée principale d’administration, adjointe au chef du bureau des services généraux,
sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine immobilier de l’administration centrale, service de
l’action administrative et des moyens ;
Mme Sonja TANASIJEVIC, ingénieure de recherche hors-classe, adjointe au chef du bureau des services
généraux, sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine immobilier de l’administration centrale,
service de l’action administrative et des moyens ;
M. Richard CLEMENT, agent contractuel, adjoint au chef du bureau de la logistique et des affaires
immobilières, sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine immobilier de l’administration
centrale, service de l’action administrative et des moyens ;
Mme Nadia OCTAVIE, attachée principale d’administration, adjointe au chef du bureau de la logistique et des
affaires immobilières, sous-direction de l’environnement de travail et du patrimoine immobilier de l’administration
centrale, service de l’action administrative et des moyens.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
PRODUCTEURS DE LAIT DE L’ELEVEUR OCCITAN dont le siège social est situé à Marcoles (Cantal), sous le
numéro 15 LV 2099, dans le secteur du lait de vache sur la zone sur laquelle opèrent les membres de l’organisation
de producteurs.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 octobre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
économique « Châtaigneraie », dont le siège social est situé à Maurs (Cantal), sous le numéro 15 LA 2023, dans le
secteur du lait de vache sous SIQO est retirée.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 octobre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêtent :
Art. 1er. – En raison d’un épisode de sécheresse, le cahier des charges de l’appellation d’origine protégée
« Bleu d’Auvergne » est modifié comme suit pour la période du 1er août 2022 au 15 mai 2023 :
Au chapitre « 5.1.1. Lieu de naissance et d’élevage du troupeau » :
La disposition :
« L’introduction dans les troupeaux laitiers de vaches ou génisses nées et/ou élevées hors de l’aire géographique
est interdite.
« Une dérogation à cette disposition peut être accordée par le directeur de l’Institut national de l’origine et de la
qualité pour des raisons sanitaires ou pour les races Abondance, Aubrac, Brune, Ferrandaise, Simmental Française
et Tarentaise présentes en faibles effectifs dans l’aire géographique. »
est remplacée par :
« L’introduction dans les troupeaux laitiers de vaches ou génisses nées et/ou élevées hors de l’aire géographique
est interdite.
« Une dérogation à cette disposition peut être accordée par le directeur de l’Institut national de l’origine et de la
qualité pour des raisons sanitaires ou pour les races Abondance, Aubrac, Brune, Ferrandaise, Simmental Française
et Tarentaise présentes en faibles effectifs dans l’aire géographique.
« De plus, les génisses peuvent être élevées hors de l’aire géographique de l’appellation. »
Au chapitre « 5.1.2. Ration de base » :
La disposition :
« Durant toute l’année, la ration de base du troupeau laitier est composée exclusivement de fourrages provenant
de l’aire géographique de l’appellation. »
est remplacée par :
« La ration de base des vaches laitières est assurée au minimum à 80 % en matière sèche par des fourrages
provenant de l’aire géographique de l’appellation.
« Les fourrages récoltés distribués aux génisses sont issus au minimum à 80 % en matière sèche de l’aire
géographique de l’appellation.
« Seuls les fourrages suivants peuvent provenir de l’extérieur de l’aire géographique : foin de prairie, foin de
légumineuses, foin de mélanges fourragers ; chacun devant contenir au moins 80 % de matière sèche. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : AGRT2229966A
Arrêtent :
Art. 1er. – En raison d’un épisode de sécheresse, le cahier des charges de l’appellation d’origine protégée
« Bleu des Causses » est modifié temporairement comme suit :
Au chapitre « 5.1.2. Origine de la ration de base », pour la période du 1er août 2022 au 15 mai 2023 :
La disposition :
« La ration de base des vaches laitières provient au minimum à 80 % de l’aire géographique, en matière sèche,
en moyenne sur l’année et sur l’ensemble des vaches laitières. »
est remplacée par :
« La ration de base des vaches laitières provient au minimum à 55 % de l’aire géographique, en matière sèche,
en moyenne sur l’année et sur l’ensemble des vaches laitières. »
Au chapitre « 5.1.4. Pâturage », pour l’année 2022 :
La disposition :
« En période de disponibilité d’herbe, dès que les conditions climatiques le permettent, le pâturage des vaches
laitières en lactation est obligatoire. En tout état de cause, la durée de pâturage ne peut être inférieure à 120 jours
par an. »
est remplacée par :
« En période de disponibilité d’herbe, dès que les conditions climatiques le permettent, le pâturage des vaches
laitières en lactation est obligatoire. En tout état de cause, la durée de pâturage ne peut être inférieure à 90 jours. ».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
des charges de l’appellation d’origine protégée « Brocciu corse »/« Brocciu » est modifié temporairement, du
22 août 2022 jusqu’au 22 août 2023, comme suit :
La disposition :
« L’alimentation à base de parcours est prépondérante. Un complément de fourrage et de concentrés à base de
céréales produits dans la zone est autorisé. Toutefois, dans la limite de 20 % de la complémentation, sont acceptés
les apports de fourrage et de concentrés extérieurs à l’aire de production. »
est remplacée par :
« L’alimentation à base de parcours est prépondérante. Un complément de fourrage et de concentrés à base de
céréales produits dans la zone est autorisé. Toutefois, dans la limite de 50 % de la complémentation, sont acceptés
les apports de fourrage et de concentrés extérieurs à l’aire de production. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
cahier des charges de l’appellation d’origine protégée « Fourme d’Ambert » est modifié comme suit pour la période
du 1er août 2022 au 15 mai 2023 :
La disposition :
« Durant toute l’année, la ration de base des vaches laitières est assurée exclusivement par des fourrages
provenant de l’aire géographique de l’appellation.
« A compter du 1er janvier 2015, les fourrages récoltés distribués aux génisses proviennent également de l’aire
géographique. »
est remplacée par :
« La ration de base des vaches laitières est assurée au minimum à 80 % en matière sèche par des fourrages
provenant de l’aire géographique de l’appellation.
« Les fourrages récoltés distribués aux génisses sont issus au minimum à 80 % en matière sèche de l’aire
géographique.
« Seuls les fourrages suivants peuvent provenir de l’extérieur de l’aire géographique : foin de prairie, foin de
légumineuses, foin de mélanges fourragers ; chacun devant contenir au moins 80 % de matière sèche. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
b) Alimentation » du cahier des charges de l’appellation d’origine protégée « Munster »/« Munster Géromé » est
modifié temporairement comme suit pour la période du 1er août 2022 au 15 mai 2023 :
La disposition :
« En moyenne annuelle, la ration de base du troupeau laitier (en matière sèche) est produite :
« – au minimum à 95 % dans l’aire géographique ;
« – et au minimum à 70 % sur l’exploitation. »
est remplacée par :
« En moyenne annuelle, la ration de base du troupeau laitier (en matière sèche) est produite :
« – au minimum à 80 % dans l’aire géographique ;
« – et au minimum à 60 % sur l’exploitation. »
La disposition :
« Les concentrés représentent au maximum une quantité de 1,8 tonnes de matière sèche par an et par vache. »
est remplacée par :
« Les concentrés représentent au maximum une quantité de 2,2 tonnes de matière sèche par an et par vache. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
charges de l’appellation d’origine protégée « Rigotte de Condrieu » est modifié temporairement comme suit :
Du 1er juillet 2022 au 1er juillet 2023, la disposition :
« Les fourrages et les aliments complémentaires provenant de l’extérieur de l’aire géographique ne peuvent
représenter ensemble plus de 20 % de la matière sèche consommée par les animaux. »
est remplacée par :
« Les fourrages et les aliments complémentaires provenant de l’extérieur de l’aire géographique ne peuvent
représenter ensemble plus de 40 % de la matière sèche consommée par les animaux. »
Durant l’année 2022, la disposition :
« La durée annuelle du pâturage ou de l’affouragement en vert est au minimum de 120 jours, consécutifs ou
non. »
est remplacée par :
« La durée annuelle du pâturage ou de l’affouragement en vert est au minimum de 90 jours, consécutifs ou
non. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 octobre 2022 relatif à la modification temporaire du cahier des charges du label
rouge no LA 07/07 « Viande et abats frais et surgelés d’agneau de 13 à 22 kg de carcasse, nourri
par tétée au pis au moins 70 jours ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours »
NOR : AGRT2228980A
no LA 07/07 « Viande et abats frais et surgelés d’agneau de 13 à 22 kg de carcasse, nourri par tétée au pis au moins
70 jours ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours » sont modifiées temporairement comme suit, du
5 octobre 2022 jusqu’au 27 novembre 2022 :
– en page de garde :
La disposition :
Caractéristiques certifiées communicantes :
– agneau nourri par tétée au pis au moins 70 (*) jours et âgé au maximum de 150 jours ;
– identifié de la ferme jusqu’au point de vente.
(*) ou jusqu’à l’abattage si abattu entre 60 et 69 jours.
[…]
Age : Agneau abattu entre 60 et 150 jours maximum
[…]
[…]
Age : Agneau abattu entre 60 et 160 jours maximum
[…]
Les caractéristiques sensorielles de l’agneau Label Rouge LA0707 : Un produit de qualité organoleptique supérieure
L’agneau Label Rouge LA0707 est un agneau jeune (entre 60 et 150 jours) nourri par tétée au pis pendant 70 jours, ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours, ce
qui confère à sa viande des caractéristiques sensorielles spécifiques : une viande de couleur claire crue comme cuite, tendre, juteuse et aux arômes délicats.
[…]
Les caractéristiques certifiées sont :
– agneau nourri par tétée au pis au moins 70 (*) jours et âgé au maximum de 150 jours ;
– identifié de la ferme jusqu’au point de vente.
(*) ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours.
[…]
Les caractéristiques sensorielles de l’agneau Label Rouge LA0707 : Un produit de qualité organoleptique supérieure
L’agneau Label Rouge LA0707 est un agneau jeune (entre 60 et 160 jours) nourri par tétée au pis pendant 70 jours, ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours, ce
qui confère à sa viande des caractéristiques sensorielles spécifiques : une viande de couleur claire crue comme cuite, tendre, juteuse et aux arômes délicats.
[…]
Les caractéristiques certifiées sont :
1- Agneau nourri par tétée au pis au moins 70 (*) jours et âgé au maximum de 150 jours ;
ou
1 bis - Agneau nourri par tétée au pis au moins 70 (*) jours et âgé au maximum de 160 jours ;
2- Identifié de la ferme jusqu’’au point de vente.
(*) ou jusqu’’à l’abattage si abattu entre 60 et 69 jours ».
[…]
[…]
Préalablement, l’éleveur s’assure, au moyen du registre d’élevage et du carnet de santé, que les agneaux correspondent aux critères :
– né et élevé sur l’exploitation ;
– non sevré avant 70 jours ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours ;
– âge de 60 jours minimum à 150 jours maximum inclus.
[…]
[…]
Préalablement, l’éleveur s’assure, au moyen du registre d’élevage et du carnet de santé, que les agneaux correspondent aux critères :
– né et élevé sur l’exploitation ;
– non sevré avant 70 jours ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours ;
– âge de 60 jours minimum à 160 jours maximum inclus.
[…]
La disposition :
No Point de contrôle Valeur cible
TEXTES GÉNÉRAUX
production du cahier des charges no LA 15/98 « Lingot » sont modifiées temporairement comme suit pour la récolte
2021 restant à conditionner :
– Au chapitre 3.2. COMPARAISON AVEC LE PRODUIT COURANT
La disposition :
«
Point de différence Produit Label Produit courant de comparaison
DDM DDM de 18 mois à partir du mois de récolte. DDM de 3 à 5 ans après le conditionnement
Inscription du mois et de l’année de récolte sur l’étiquetage Pas d’indication de la date de récolte
»
est modifiée par :
«
Point de différence Produit Label Produit courant de comparaison
DDM DDM de 24 mois à partir du mois de récolte. DDM de 3 à 5 ans après le conditionnement
Inscription du mois et de l’année de récolte sur l’étiquetage Pas d’indication de la date de récolte
».
– Au chapitre 3.3. ÉLÉMENTS JUSTIFICATIFS DE LA QUALITÉ SUPÉRIEURE
La disposition :
«
3.3.6. Le conditionnement uniquement de la récolte de la campagne, avec une DDM limitée
Seule la récolte de la campagne est conditionnée en label rouge afin de préserver la peau tendre et la texture fondante. La DDM est fixée à 18 mois après le mois de
récolte afin de conserver toutes les caractéristiques organoleptiques du produit.
»
est modifiée par :
«
3.3.6. Le conditionnement uniquement de la récolte de la campagne, avec une DDM limitée
Seule la récolte de la campagne est conditionnée en label rouge afin de préserver la peau tendre et la texture fondante. La DDM est fixée à 24 mois après le mois de
récolte afin de conserver toutes les caractéristiques organoleptiques du produit.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 79
».
– Au chapitre 5.2. DESCRIPTION PAR ÉTAPE
La disposition :
«
CQ19. La DDM est fixée à 18 mois après le mois de récolte. Indication du mois et de l’année de récolte.
»
est modifiée par :
«
CQ19. La DDM est fixée à 24 mois après le mois de récolte. Indication du mois et de l’année de récolte.
».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
production du cahier des charges no LA 19/06 « Flageolet vert » sont modifiées temporairement comme suit pour la
récolte 2021 restant à conditionner :
– Au chapitre 3.2. COMPARAISON AVEC LE PRODUIT COURANT
La disposition :
«
Point de différence Produit Label Produit courant de comparaison
DDM DDM de 18 mois à partir du mois de récolte. DDM de 3 à 5 ans après le conditionnement
Inscription du mois et de l’année de récolte Pas d’indication de la date de récolte
»
est modifiée par :
«
Point de différence Produit Label Produit courant de comparaison
DDM DDM de 24 mois à partir du mois de récolte. DDM de 3 à 5 ans après le conditionnement
Inscription du mois et de l’année de récolte Pas d’indication de la date de récolte
».
– Au chapitre 3.3. ÉLÉMENTS JUSTIFICATIFS DE LA QUALITÉ SUPÉRIEURE
La disposition :
«
f. Le conditionnement uniquement de la récolte de la campagne, avec une DDM limitée
Seule la récolte de la campagne est conditionnée en label rouge afin de préserver la peau tendre et la texture fondante. La DDM est fixée à 18 mois après le mois de
récolte afin de conserver toutes les caractéristiques organoleptiques du produit.
»
est modifiée par :
«
f. Le conditionnement uniquement de la récolte de la campagne, avec une DDM limitée
Seule la récolte de la campagne est conditionnée en label rouge afin de préserver la peau tendre et la texture fondante. La DDM est fixée à 24 mois après le mois de
récolte afin de conserver toutes les caractéristiques organoleptiques du produit.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 79
».
– Au chapitre 5.2. DESCRIPTION PAR ÉTAPE
La disposition :
«
CQ17. La DDM est fixée à 18 mois après le mois de récolte. Indication du mois et de l’année de récolte.
»
est modifiée par :
«
CQ17. La DDM est fixée à 24 mois après le mois de récolte. Indication du mois et de l’année de récolte.
».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
« Agneau du Quercy » est modifié comme suit, pour la période du 5 octobre 2022 au 27 novembre 2022 :
– au chapitre 2 « Description du produit », la phrase : « La viande et les abats IGP “Agneau du Quercy”
proviennent d’agneaux de 13 à 22 kg carcasse, ayant été nourris par tétée au pis au moins 70 jours (ou
jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours) et âgés de 60 à 150 jours. » est remplacée par la phrase
suivante : « La viande et les abats IGP “Agneau du Quercy” proviennent d’agneaux de 13 à 22 kg carcasse,
ayant été nourris par tétée au pis au moins 70 jours (ou jusqu’à abattage si abattu entre 60 et 69 jours) et
âgés de 60 à 160 jours. » ;
– à la rubrique 5.6 « Opérations d’abattage » du chapitre 5 « Description de la méthode d’obtention du
produit », la phrase : « Les agneaux destinés à l’IGP “Agneau du Quercy” sont abattus dans l’aire
géographique de l’IGP, à un âge compris entre 60 et 150 jours. » est remplacée par la phrase : « Les agneaux
destinés à l’IGP “Agneau du Quercy” sont abattus dans l’aire géographique de l’IGP, à un âge compris entre
60 et 160 jours. » ;
– au chapitre 9 « Exigences nationales », à la rubrique « Points principaux à contrôler et leurs méthodes
d’évaluation », les dispositions suivantes :
«
Principaux points à contrôler Valeurs de Référence Méthode d’évaluation
»
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 79
».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et des marchés agroalimentaires,
A. BIOLLEY-COORNAERT
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2022-1377 du 29 octobre 2022 relatif aux sanctions en cas de manquement à l’obligation
de déclaration sur la plateforme numérique prévue par l’article L. 229-67 du code de
l’environnement
NOR : TRED2206250D
Publics concernés : importateurs, distributeurs ou autres metteurs sur le marché des biens et services.
Objet : mise en œuvre des sanctions en cas de défaut de déclaration sur la plateforme numérique www.publicité-
responsable.ecologie.gouv.fr par les importateurs, distributeurs ou autres metteurs sur le marché des biens et
services soumis à certaines obligations d’affichage environnemental et dont les dépenses publicitaires enregistrées
lors de leur dernier exercice comptable sont supérieures ou égales à 100 000 € hors taxes.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur au 1er janvier 2023.
Notice : l’alinéa 2 de l’article L. 229-67 du code de l’environnement introduit par l’article 7 de la loi
no 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face
à ses effets prévoit la sanction du manquement à l’obligation prévue au premier alinéa du même article par une
amende administrative d’un montant maximal de 30 000 €.
Références : le décret est pris pour l’application de l’article 7 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 portant
lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. Il peut être consulté sur le
site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de l’environnement, notamment son article L. 229-67 ;
Vu le décret no 97-1198 du 19 décembre 1997 pris pour l’application aux ministres chargés de la transition
écologique et solidaire, de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales du premier
alinéa de l’article 2 du décret no 97-34 du 15 janvier 1997 relatif à la déconcentration des décisions administratives
individuelles ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – La sous-section unique de la section 8 du chapitre IX du titre II du livre II du code de
er
TEXTES GÉNÉRAUX
La Première ministre,
Sur la proposition du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et de la secrétaire d’État
auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité,
Vu le décret no 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres, notamment son article 2-2 ;
Vu le décret no 2022-1083 du 29 juillet 2022 relatif aux attributions de la secrétaire d’État auprès du ministre de
la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité,
Décrète :
Art. 1er. – La secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargée de la ruralité ne connaît pas de toute décision concernant les sociétés du groupe Thornton.
Conformément à l’article 2-2 du décret du 22 janvier 1959 susvisé, les attributions correspondantes sont
exercées par le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
Art. 2. – Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et la secrétaire d’État auprès du
ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité, sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
La secrétaire d’État auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargée de la ruralité,
DOMINIQUE FAURE
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 octobre 2022 modifiant l’arrêté du 14 janvier 2020 modifié relatif à la prime de
transition énergétique et l’arrêté du 17 novembre 2020 modifié relatif aux caractéristiques
techniques et modalités de réalisation des travaux et prestations dont les dépenses sont
éligibles à la prime de transition énergétique
NOR : TRER2229324A
Publics concernés : propriétaires occupants, propriétaires bailleurs et autres titulaires d’un droit réel
immobilier conférant l’usage d’un logement ; Agence nationale de l’habitat (ANAH).
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République
française.
Objet : modification des critères techniques relatifs aux équipements solaires thermiques éligibles à
MaPrimeRénov’en France métropolitaine et modification des forfaits associés à l’installation d’une ventilation
double flux éligible à MaPrimeRénov’.
Notice : le présent arrêté précise les critères techniques MaPrimeRénov’relatifs aux équipements de production
de chauffage et de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire en France métropolitaine, et
modifie les forfaits MaPrimeRénov’applicables aux systèmes de ventilation mécanique contrôlée double flux
autoréglables ou hygroréglables.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de la
transition écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de la transition énergétique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé
de la ville et du logement,
Vu la loi no 2019-1479 du 28 décembre 2019, notamment son article 15 modifié ;
Vu le décret no 2020-26 du 14 janvier 2020 modifié relatif à la prime de transition énergétique ;
Vu l’arrêté du 14 janvier 2020 modifié relatif à la prime de transition énergétique ;
Vu l’arrêté du 17 novembre 2020 modifié relatif aux caractéristiques techniques et modalités de réalisation des
travaux et prestations dont les dépenses sont éligibles à la prime de transition énergétique ;
Vu l’avis du Conseil national de l’habitat du 16 septembre 2022,
Arrêtent :
Art. 1 . – I. – L’article 3 de l’arrêté du 17 novembre 2020 susvisé est modifié comme suit :
er
1o Au second alinéa, la phrase : « La surface hors tout de capteurs installés est supérieure ou égale à 1 mètre
carré. » est supprimée.
2o Le a est remplacé par les dispositions suivantes :
« a) Pour les équipements de production de chauffage fonctionnant à l’énergie solaire et les dispositifs solaires
installés sur appoint séparé, neuf ou existant, pour la production de chauffage :
1. L’efficacité énergétique saisonnière, définie selon le règlement (UE) no 813/2013 de la commission
du 2 août 2013 précité, est supérieure ou égale à :
– 82 % dans le cas où l’efficacité énergétique saisonnière de l’appoint séparé est inférieure à 82 % ;
– 90 % dans le cas où l’efficacité énergétique saisonnière de l’appoint est inférieure à 90 % ;
– 98 % dans le cas où l’efficacité énergétique saisonnière de l’appoint est supérieure ou égale à 90 % et
inférieure à 98 % ;
– supérieure d’au moins 5 points de pourcentage à l’efficacité énergétique saisonnière de l’appoint dans les
autres cas.
2. La surface hors tout de capteurs installés est supérieure ou égale à 6 mètres carrés.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 79
3. Les capteurs installés sont associés à un ou plusieurs ballon(s) d’eau chaude solaire(s). La capacité de
stockage du ou des ballon(s) d’eau chaude solaire(s) est strictement supérieure à 300 litres.
4. Si la capacité de stockage du ou des ballon(s) d’eau chaude solaire(s) est inférieure ou égale à 500 litres, la
classe d’efficacité énergétique du ou des ballon(s) d’eau chaude solaire(s), déterminée conformément à l’annexe II,
point 2 du règlement (UE) no 812/2013 de la Commission du 18 février 2013 susvisé, est a minima la classe C. »
3o Le b est remplacé par les dispositions suivantes :
« b) Pour les équipements de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire et les dispositifs
solaires installés sur appoint séparé, neuf ou existant, pour la production d’eau chaude sanitaire pour les immeubles
situés en France métropolitaine :
1. L’efficacité énergétique pour le chauffage de l’eau, définie par le règlement (UE) no 814/2013 de la
Commission du 2 août 2013 susvisé, est supérieure ou égale à :
Profil de soutirage
Energie de l’appoint
M L XL XXL
2. La surface hors tout de capteurs installés est supérieure ou égale à 2 mètres carrés.
3. Les capteurs installés sont associés à un ou plusieurs ballon(s) d’eau chaude solaire(s). Si la capacité de
stockage du ou des ballon(s) d’eau chaude solaire(s) est inférieure ou égale à 500 litres, la classe d’efficacité
énergétique du ou des ballon(s) d’eau chaude solaire(s), déterminée conformément à l’annexe II, point 2 du
règlement (UE) no 812/2013 de la Commission du 18 février 2013 susvisé, est a minima la classe C. »
II. – L’article 1 de l’arrêté du 14 janvier 2020 susvisé est modifié comme suit :
Au sixième alinéa, après les mots : « la surface en mètres carrés hors tout des capteurs installés », sont ajoutés les
mots : « et la capacité de stockage du ou des ballon(s) d’eau chaude solaire(s) ».
III. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur le lendemain de la publication de l’arrêté et
s’appliquent aux dossiers déposés à compter du 1er novembre 2022.
Art. 2. – I. – Dans le tableau 1 de l’annexe 2 de l’arrêté du 14 janvier 2020 susvisé, la ligne 19 est remplacée
par la ligne suivante :
II. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur le lendemain de la publication de l’arrêté et
s’appliquent aux dossiers déposés à compter du 15 novembre 2022.
Art. 3. – Le directeur de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, le directeur général du Trésor, la directrice
du budget et le directeur général de l’énergie et du climat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 octobre 2022.
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’habitat,
de l’urbanisme et des paysages,
F. ADAM
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des banques
et des financements d’intérêt général,
G. CUMENGE
La ministre de la transition énergétique,
Pour la ministre et par délégation :
Le chef du service du climat
et de l’efficacité énergétique,
O. DAVID
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 octobre 2022 portant modification du nombre de places offertes aux bénéficiaires du
code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre au titre de l’année 2022 pour
l’accès au corps des techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile
NOR : TREA2230424A
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports, en date du 28 octobre 2022, le nombre de places offertes aux bénéficiaires du code des
pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre par arrêté du 25 février 2022 fixant le nombre de places
offertes aux concours et à l’examen professionnel, au titre de l’année 2022, pour l’accès au corps des techniciens
supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile, est fixé à 5 au lieu de 3.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2022-1379 du 29 octobre 2022 relatif au régime juridique applicable au contentieux des
décisions afférentes aux installations de production d’énergie à partir de sources renouvelables
(hors énergie éolienne) et aux ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution
d’électricité
NOR : ENEK2223911D
Publics concernés : membres, agents de greffe des juridictions administratives, justiciables, avocats, entreprises
du secteur des énergies renouvelables.
Objet : modification du régime contentieux applicable aux décisions relatives aux installations de production
d’énergie à partir de sources renouvelables et aux ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution
d’électricité.
Entrée en vigueur : le décret s’applique aux décisions prises entre le 1er novembre 2022 et le 31 décembre 2026.
Notice : le présent décret modifie le code de justice administrative en créant un nouvel article R. 311-6 qui
prévoit que les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel statuent dans un délai de dix mois
pour les litiges portant sur les décisions, y compris de refus, relatives à certains types d’installations de production
d’énergie à partir de sources renouvelables et aux ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution
d’électricité. Il fixe la liste des décisions concernées. Le délai de recours contentieux contre ces décisions devant le
tribunal administratif est de deux mois et il n’est pas prorogé par l’exercice d’un recours administratif. Cet article
prévoit également que le délai pour les tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel pour statuer
sur la suite à donner au litige est de six mois à compter de la réception de la mesure de régulation ordonnée,
lorsqu’il a été fait usage des pouvoirs de régularisation prévus par l’article L. 181-18 du code de l’environnement
ou l’article L. 600-5-1 du code de l’urbanisme.
Références : les dispositions du code de justice administrative modifiées par le décret peuvent être consultées,
dans leur rédaction issue de ces modifications, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et de la ministre de la
transition énergétique,
Vu le code de la défense ;
Vu le code de l’énergie ;
Vu le code de l’environnement ;
Vu le code forestier ;
Vu le code général de la propriété des personnes publiques ;
Vu le code de justice administrative ;
Vu le code du patrimoine ;
Vu le code des postes et des télécommunications électroniques ;
Vu le code des transports :
Vu le code de l’urbanisme ;
Vu l’avis du Conseil supérieur des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel en date du
8 septembre 2022 ;
Vu l’avis de la Commission supérieure du Conseil d’Etat en date du 29 septembre 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 79
Décrète :
Art. 1er. – Après l’article R. 311-5 du code de justice administrative, est inséré un article R. 311-6 ainsi rédigé :
« Art. R. 311-6. – I. – Le présent article régit les litiges portant sur les installations et ouvrages suivants, y
compris leurs ouvrages connexes :
« – installation de méthanisation de déchets non dangereux ou de matière végétale brute, à l’exclusion des
installations de méthanisation d’eaux usées ou de boues d’épuration urbaines lorsqu’elles sont méthanisées sur
leur site de production ;
« – ouvrages de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque d’une puissance égale ou
supérieure à 5 MW ;
« – gites géothermiques mentionnés à l’article L. 112-1 du code minier à l’exclusion des activités de géothermie
de minime importance mentionnées à l’article L. 112-2 du même code ;
« – installations hydroélectriques d’une puissance égale ou supérieure à 3 MW ;
« – ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité de raccordement des installations de
production d’électricité mentionnées au présent I et ouvrages inscrits au schéma régional de raccordement au
réseau des énergies renouvelables mentionné à l’article L. 321-7 du code de l’énergie, ainsi que les autres
ouvrages qui relèvent du réseau public de transport et les postes électriques, à l’exclusion des installations et
ouvrages relevant des dispositions des articles R. 311-5 et R. 311-1-1 du présent code.
« Il s’applique aux décisions suivantes, y compris de refus, à l’exception des décisions prévues à l’article R. 311-1
et des décisions entrant dans le champ de l’article R. 811-1-1 du présent code :
« 1o L’autorisation environnementale prévue à l’article L. 181-1 du code de l’environnement ;
« 2o L’absence d’opposition à la déclaration d’installations, ouvrages, travaux et activités mentionnée au II de
l’article L. 214-3 du code de l’environnement ;
« 3o La dérogation mentionnée au 4o du I de l’article L. 411-2 du code de l’environnement ;
« 4o L’absence d’opposition au titre du régime d’évaluation des incidences Natura 2000 en application du VI de
l’article L. 414-4 du code de l’environnement ;
« 5o L’enregistrement d’installations mentionné à l’article L. 512-7 du code de l’environnement ;
« 6o La déclaration d’installations mentionné à l’article L. 512-8 du code de l’environnement ;
« 7o Le permis de construire mentionné à l’article L. 421-1 du code de l’urbanisme ;
« 8o La déclaration préalable mentionnée à l’article L. 421-4 du code de l’urbanisme ;
« 9o Les autorisations prévues par les articles L. 5111-6, L. 5112-2 et L. 5114-2 du code de la défense ;
« 10o Les autorisations requises dans les zones de servitudes instituées en application de l’article L. 5113-1 du
code de la défense et de l’article L. 54 du code des postes et des communications électroniques ;
« 11o L’autorisation d’exploiter une installation de production d’électricité prévue par l’article L. 311-1 du code
de l’énergie ;
« 12o La déclaration d’utilité publique mentionnée à l’article L. 323-3 du code de l’énergie, hors les cas où elle
emporte mise en compatibilité des documents d’urbanisme ;
« 13o La décision d’approbation du projet de détail des tracés prévue par l’article L. 323-11 du code de
l’énergie ;
« 14o Pour les ouvrages d’acheminement de l’électricité, les décisions d’approbation prévues par les
articles R. 323-26 et R. 323-40 du code de l’énergie ;
« 15o L’approbation du contrat de concession hydraulique et du cahier des charges qui lui est annexé relevant de
la compétence du préfet en application de l’article R. 521-1 du code de l’énergie ;
« 16o L’autorisation de défrichement prévue par les articles L. 214-13, L. 341-3, L. 372-4, L. 374-1 et L. 375-4
du code forestier ;
« 17o Les autorisations d’occupation du domaine public mentionnées à I ’article R. 2122-1 du code général de la
propriété des personnes publiques ;
« 18o Les autorisations prévues par les articles L. 621-32 et L. 632-1 du code du patrimoine ;
« 19o Les prescriptions archéologiques mentionnées à l’article R. 523-15 du code du patrimoine ;
« 20o L’autorisation prévue par l’article L. 6352-1 du code des transports ;
« 21o Les titres d’exploration de gîtes géothermiques prévus aux articles L. 124-2-3 et L. 124-3 du code minier,
ainsi que ceux prévus à l’article L. 134-3 du même code ;
« 22o Les autorisations mentionnées à l’article L. 162-1 du code minier jusqu’à la date d’entrée en vigueur de
l’ordonnance no 2022-534 du 13 avril 2022 relative à l’autorisation environnementale des travaux miniers et, à
compter de cette date, les autorisations mentionnées au 3o du L. 181-1 du code de l’environnement ;
« 23o Les décisions prorogeant ou transférant à un autre pétitionnaire ou à un autre exploitant les décisions
mentionnées au présent I ;
« 24o Les décisions modifiant ou complétant les prescriptions contenues dans les décisions mentionnées au
présent I.
« 25o Les actes préalables nécessaires à l’adoption des décisions mentionnées au présent I.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 79
« II. – Le cas échéant par dérogation aux dispositions spéciales applicables aux décisions mentionnées au I, le
délai de recours contentieux contre ces décisions est de deux mois à compter du point de départ propre à chaque
réglementation. Ce délai n’est pas prorogé par l’exercice d’un recours administratif.
« III. – Le tribunal administratif statue dans un délai de dix mois à compter de l’enregistrement de la requête. Si
à l’issue de ce délai il ne s’est pas prononcé ou en cas d’appel, le litige est porté devant la cour administrative
d’appel, qui statue dans un délai de dix mois. Si, à l’issue de ce délai, elle ne s’est pas prononcée ou en cas de
pourvoi en cassation, le litige est porté devant le Conseil d’Etat.
« Devant le tribunal administratif ou la cour administrative d’appel, lorsque le juge, dans le délai de dix mois
mentionné aux alinéas précédents, met en œuvre les pouvoirs qu’il tient de l’article L. 181-18 du code de
l’environnement ou de l’article L. 600-5-1 du code de l’urbanisme, il dispose, à compter de l’enregistrement du
mémoire transmettant la mesure de régularisation qu’il a ordonnée, d’un délai de six mois pour statuer sur la suite à
donner au litige. A défaut de statuer dans ce délai, le litige est porté, selon le cas, devant la cour administrative
d’appel ou le Conseil d’Etat.
« IV. – Les dispositions du présent article s’appliquent aux décisions mentionnées au I prises entre le
1er novembre 2022 et le 31 décembre 2026. »
Art. 2. – Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires et la ministre de la transition énergétique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décrète :
Art. 1 . – Le chapitre VI du titre III du livre III du code de l’énergie est ainsi modifié :
er
I. – A l’article R. 336-2, les mots : « Les périodes de livraison commencent le 1er janvier et le 1er juillet » sont
remplacés par les mots : « La période de livraison commence le 1er janvier ».
II. – L’article R. 336-7 est ainsi modifié :
1o A la fin du 1o, sont ajoutés les mots : « , sous réserve de la rectification éventuelle de cette quantité par la
Commission de régulation de l’énergie dans les conditions prévues à l’article R. 336-14 » ;
2o Au 2o, le mot : « demandée » est remplacé par les mots : « maximale avant prise en compte du plafond » ;
3o Le 3o est supprimé.
III. – A l’article R. 336-10, la dernière phrase est supprimée.
IV. – Après le premier alinéa de l’article R. 336-14, sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« La Commission de régulation de l’énergie corrige la quantité de produit théorique du fournisseur calculée
selon les modalités prévues à l’alinéa précédent lorsque les hypothèses de consommation ou de développement
commercial communiquées dans le dossier mentionné à l’article R. 336-9 présentent un risque de surestimation
manifeste de cette quantité ou lorsque cette quantité est manifestement disproportionnée par rapport à la
consommation des consommateurs finals antérieurement constatée et aux prévisions d’évolution de cette
consommation, en particulier pendant les heures ne servant pas à la détermination des droits théoriques.
Une délibération de la Commission de régulation de l’énergie précise les critères utilisés pour la correction des
demandes dans les cas visés à l’alinéa précédent. »
V. – L’article R. 336-15 est supprimé.
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Par arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères et de la ministre de la culture en date
du 26 octobre 2022, les biens culturels repris dans la liste annexée au présent arrêté, appartenant aux institutions
suivantes :
– Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud, Cologne, Allemagne ;
– Arp Museum Bahnhof Rolandseck / Collection Rau for UNICEF, Remagen, Allemagne ;
– Von Der Heydt-Museum Wuppertal, Wuppertal, Allemagne ;
– Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa, Canada ;
– Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague, Danemark ;
– Statens Museum for Kunst - SMK, Copenhague, Danemark ;
– Museu Nacional d’Art de Catalunya – MNAC, Barcelone, Espagne ;
– Museo del Cau Ferrat, Sitges, Espagne ;
– Art Institute of Chicago, Chicago, IL, États-Unis ;
– Indianapolis Museum of Art, Indianapolis, IN, Etats-Unis ;
– The Metropolitan Museum of Art, New York, NY, Etats-Unis ;
– Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea - Collezione Cerruti, Rivoli, Italie ;
– Oblastní galerie Vysočiny v Jihlavě, Jihlava, République tchèque ;
– Národní Galerie Praha, Prague, République tchèque ;
– Kunstmuseum Basel, Bâle, Suisse ;
– Association des amis du Musée du Petit Palais de Genève, Genève, Suisse ;
– Fondation de l’Hermitage, Lausanne, Suisse ;
– Kunsthaus Zürich, Zurich, Suisse ;
– Stiftung Sammlung Emil Georg Bührle (Fondation Collection E.G. Bührle), Zurich, Suisse,
prêtés à l’établissement public de coopération culturelle Centre Pompidou-Metz, organisateur de l’exposition
« SUZANNE VALADON. UN MONDE À SOI » présentée au Centre Pompidou-Metz, du 15 avril 2023
au 11 septembre 2023, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à la France du 6 mars 2023
au 22 octobre 2023, en application des dispositions de l’article 61 de la loi no 94-679 du 8 août 1994 modifiée
portant diverses dispositions d’ordre économique et financier.
La liste non publiée des biens déclarés insaisissables par le présent arrêté est consultable auprès du service des
musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la culture, 6, rue des
Pyramides, 75001 Paris.
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Par arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères et de la ministre de la culture en date
du 26 octobre 2022, les biens culturels repris dans la liste annexée au présent arrêté, appartenant aux institutions
suivantes :
– Gemäldegalerie - Staatliche Museen zu Berlin, Berlin, Allemagne ;
– Skulpturensammlung - Bode-Museum - Staatliche Museen zu Berlin, Berlin, Allemagne ;
– Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid, Espagne ;
– Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Madrid, Espagne ;
– Museo Civico - Palazzo dei Principi, Correggio, Italie ;
– Musei di Strada Nuova, Gênes, Italie ;
– Museo Piersanti, Matelica, Italie ;
– Museo Bagatti Valsecchi, Milan, Italie ;
– Castello Sforzesco, Milan, Italie ;
– Museo Poldi Pezzoli, Milan, Italie ;
– Chiesa di San Gaetano, Padoue, Italie ;
– Pesaro Musei - Musei Civici, Pesaro, Italie ;
– Galleria Borghese, Rome, Italie ;
– Galleria Sabauda - Musei Reali Torino, Turin, Italie ;
– Gallerie dell’Accademia di Venezia, Venise, Italie ;
– Galleria Giorgio Franchetti alla Ca’d’Oro, Venise, Italie ;
– Museo Correr - Fondazione Musei Civici di Venezia, Venise, Italie ;
– Scuola Grande di San Rocco, Venise, Italie ;
– Museo di Castelvecchio, Vérone, Italie,
prêtés au musée Jacquemart-André et à Culturespaces, organisateurs de l’exposition « GIOVANNI BELLINI ET
SES MODÈLES » présentée au musée Jacquemart-André, Paris, du 3 mars 2023 au 17 juillet 2023, sont
insaisissables pendant la période de leur prêt à la France du 10 février 2023 au 31 juillet 2023, en application des
dispositions de l’article 61 de la loi no 94-679 du 8 août 1994 modifiée portant diverses dispositions d’ordre
économique et financier.
La liste non publiée des biens déclarés insaisissables par le présent arrêté est consultable auprès du service des
musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la culture, 6, rue des
Pyramides, 75001 Paris.
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Arrêté du 27 octobre 2022 modifiant l’arrêté du 24 octobre 2022 autorisant au titre de l’année 2022
l’ouverture d’un concours externe et d’un concours interne pour l’accès au corps d’ingénieur
des services culturels et du patrimoine, spécialité patrimoine
NOR : MICB2231031A
Par arrêté de la ministre de la culture en date du 27 octobre 2022, l’arrêté du 24 octobre 2022 autorisant au titre
de l’année 2022 l’ouverture d’un concours externe et d’un concours interne pour l’accès au corps d’ingénieur des
services culturels et du patrimoine, spécialité patrimoine, est modifié comme suit :
Au lieu de :
« Les candidats inscrits au concours interne, par voie électronique, doivent constituer un dossier administratif
composé des pièces suivantes :
« – un état des services justifiant :
« – de la condition d’ancienneté d’au moins quatre ans de services publics effectifs en qualité de
fonctionnaire appartenant à un corps ou à un cadre d’emploi de catégorie A ou de même niveau ou en
qualité d’agent non titulaire recruté sur un emploi du niveau de la catégorie A, au 1er janvier de l’année au
titre de laquelle le concours est organisé soit au 1er janvier 2022 ;
« – de la position dite d’activité à la date de la 1re épreuve écrite d’admissibilité soit le 6 juin 2023. »,
lire :
« Les candidats inscrits au concours interne, par voie électronique, doivent constituer un dossier administratif
composé des pièces suivantes :
« – un état des services justifiant :
« – de la condition d’ancienneté d’au moins quatre ans de services publics en qualité de fonctionnaire et agent
public de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent, y compris
ceux mentionnés à l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à
la fonction publique hospitalière, de militaire, de magistrat ou d’agent des organisations internationales
intergouvernementales, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle le concours est organisé, soit
au 1er janvier 2022.
« – de la position dite d’activité à la date de la 1re épreuve écrite d’admissibilité soit le 6 juin 2023. »
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TEXTES GÉNÉRAUX
est renouvelé pour une durée de cinq ans, à compter du 2 novembre 2022.
Art. 2. – Le décret du 9 octobre 2012 susvisé est ainsi modifié :
1o L’article 2 est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa, après les mots : « des patients au sein », sont insérés les mots : « des structures des
urgences » ;
b) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 2o Des services d’accès aux soins et de leur contribution à la prise en charge des soins de médecine d’urgence
et des soins non-programmés » ;
c) Le 2o devient le 3o ;
2o L’article 3 est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa, après les mots : « des établissements de santé », sont insérés les mots : « , en articulation
avec les structures de soins non-programmés du territoire, » ;
b) Le troisième alinéa est complété par les mots : « , en lien, le cas échéant, avec les réseaux des urgences » ;
3o L’article 4 est ainsi modifié :
a) Au 2o, les mots : « sociétés savantes, les conseils ou les fédérations » sont remplacés par les mots : « conseils
nationaux professionnels » ;
b) Au 7o, le mot : « institutions » est remplacé par les mots : « ordres professionnels » ;
c) Le neuvième alinéa est complété par les mots : « , des agences de l’Etat et des institutions ».
Art. 3. – Le ministre de la santé et de la prévention est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
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Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 octobre 2022 portant diverses dispositions concernant la validation des acquis
de l’expérience pour les diplômes d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture
NOR : SPRH2230744A
Publics concernés : candidats à la validation des acquis de l’expérience (VAE) du diplôme d’Etat d’aide-
soignant et du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, jurys de VAE pour ces deux diplômes, directions
régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Objet : détermination de la date de sortie de vigueur des livrets de présentation dans leurs versions antérieures
et d’une dérogation à l’obligation de présentation de l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence
(AFGSU) au 31 décembre 2023.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : aux fins de mesures transitoires, le présent arrêté précise la date de sortie de vigueur des livrets de
présentation de la validation des acquis de l’expérience dans les versions antérieures à celles introduites par les
arrêtés du 28 mars 2022. De la même manière il introduit une dérogation à l’obligation de présentation AFGSU
pour les candidats VAE jusqu’au 31 décembre 2023.
Références : l’arrêté peut être consulté dans sa rédaction issue de cette modification sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la santé et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, et notamment son article D. 4391-1 ;
Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 355-5 ;
Vu le code du travail, notamment son article L. 6111-1 ;
Vu le décret no 2017-1135 du 4 juillet 2017 relatif à la mise en œuvre de la validation des acquis de
l’expérience ;
Vu l’arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’aide-soignant et portant
diverses dispositions relatives aux modalités de fonctionnement des instituts de formation paramédicaux ;
Vu l’arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture ;
Vu l’arrêté du 28 mars 2022 relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience pour
l’obtention du diplôme d’Etat d’aide-soignant ;
Vu l’arrêté du 28 mars 2022 relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience pour
l’obtention du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture ;
Vu l’avis du Haut Conseil des professions paramédicales du 21 octobre 2022,
Arrête :
Art. 1er. – L’arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’aide-soignant et
portant diverses dispositions relatives aux modalités de fonctionnement des instituts de formation paramédicaux est
ainsi modifié :
1o Après l’article 8 est inséré un nouvel article ainsi rédigé :
« Art. 8 bis. – Jusqu’au 31 décembre 2023, l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau II
n’est pas requise pour les candidats au diplôme d’Etat par la voie de la validation des acquis de l’expérience. » ;
2o Après le 9o de l’article 11 est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Pour les candidats à l’obtention du diplôme d’aide-soignant par la validation des acquis de l’expérience, et
jusqu’au 31 décembre 2023, les membres désignés au 6o et au 7o peuvent être retraités. »
Art. 2. – L’arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’auxiliaire de
puériculture est ainsi modifié :
1o Après l’article 8 est inséré un nouvel article ainsi rédigé :
« Art. 8 bis. – Jusqu’au 31 décembre 2023, l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau II
n’est pas requise pour les candidats au diplôme d’Etat par la voie de la validation des acquis de l’expérience. » ;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 79
2o Après le 9o de l’article 11 est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Pour les candidats à l’obtention du diplôme
d’auxiliaire de puériculture par la validation des acquis de l’expérience, et jusqu’au 31 décembre 2023, les
membres désignés au 6o et au 7o peuvent être retraités. »
Art. 3. – A l’article 3 de l’arrêté du 28 mars 2022 relatif aux modalités d’organisation de la validation des
acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme d’Etat d’aide-soignant, il est ajouté l’alinéa suivant :
« Par exception à l’alinéa précèdent, le livret de présentation prévu à l’annexe II de l’arrêté du 25 janvier 2005
relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme d’Etat
d’aide-soignant peut être utilisé en lieu et place du livret de présentation mentionné au premier alinéa de ce même
article jusqu’au 30 novembre 2022. »
A l’article 9 du même arrêté la référence : « 2022 » est remplacée par la référence : « 2023 ».
Art. 4. – A l’article 3 de l’arrêté du 28 mars 2022 relatif aux modalités d’organisation de la validation des
acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, il est ajouté l’alinéa suivant :
« Par exception à l’alinéa précèdent, le livret de présentation prévu à l’annexe IV de l’arrêté du 16 janvier 2006
relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme d’Etat
d’auxiliaire de puériculture peut être utilisé en lieu et place du livret de présentation mentionné au premier alinéa
de ce même article jusqu’au 30 novembre 2022. »
A l’article 9 du même arrêté la référence : « 2022 » est remplacée par la référence : « 2023 ».
Art. 5. – La directrice générale de l’offre de soins est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 octobre 2022.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’offre de soins par intérim,
C. LAMBERT
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TEXTES GÉNÉRAUX
chef de l’inspection générale des affaires sociales, chargé des ressources et de l’organisation, à l’effet de signer, au
nom des ministres chargés du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de la santé et de la prévention ; des
solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, tous actes ressortissant aux attributions du chef de
l’inspection générale des affaires sociales.
Art. 2. – Délégation est donnée à Mme Juliette ROGER, inspectrice des affaires sociales de 1re classe, adjointe
au chef de l’inspection générale des affaires sociales, chargé des missions, à l’effet de signer, au nom des ministres
chargés du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de la santé et de la prévention ; des solidarités, de l’autonomie
et des personnes handicapées, tous actes ressortissant aux attributions du chef de l’inspection générale des affaires
sociales.
Art. 3. – Délégation est donnée à M. Pierre BOCQUET, conseiller d’administration, secrétaire général, à
l’effet de signer, au nom des ministres chargés du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de la santé et de la
prévention ; des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, tous actes ressortissant aux attributions
du chef de l’inspection générale des affaires sociales.
Art. 4. – Délégation est donnée à Mme Céline PEREIRA, attachée d’administration de l’Etat, secrétaire
générale adjointe, à l’effet de signer, au nom des ministres chargés du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de
la santé et de la prévention ; des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, tous actes ressortissant
aux attributions du chef de l’inspection générale des affaires sociales.
Art. 5. – Délégation est donnée à Mme Maria COSTA, secrétaire administrative de classe normale,
responsable de la section budget, logistique et déplacements, à l’effet de signer, au nom des ministres chargés
du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de la santé et de la prévention ; des solidarités, de l’autonomie et des
personnes handicapées, tous actes ressortissant aux attributions du chef de l’inspection générale des affaires
sociales.
Art. 6. – Délégation est donnée à M. Christian POIRET, inspecteur général en service extraordinaire,
responsable de la mission permanente d’audit interne des ministères sociaux, ainsi que de la coordination de
l’inspection santé-sécurité au travail des ministères sociaux auprès du chef de l’inspection générale des affaires
sociales, à l’effet de signer, au nom des ministres chargés du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de la santé et
de la prévention ; des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, tous actes ressortissant aux
attributions du chef de l’inspection générale des affaires sociales.
Art. 7. – Délégation est donnée à M. Félix FAUCON, inspecteur général en service extraordinaire, responsable
de la mission d’audit des fonds européens, auprès du chef de l’inspection générale des affaires sociales, à l’effet de
signer, au nom des ministres chargés du travail, du plein emploi et de l’insertion ; de la santé et de la prévention ;
des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, tous actes ressortissant aux attributions du chef de
l’inspection générale des affaires sociales.
Art. 8. – L’arrêté du 1er avril 2022 portant délégation de signature (inspection générale des affaires sociales) est
abrogé.
Art. 9. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 28 octobre 2022, le concours national de praticien
hospitalier des établissements publics de santé, session 2022, est ouvert aux candidats remplissant les conditions
prévues à l’article R. 6152-302 du code de la santé publique.
Le concours national de praticien hospitalier des établissements publics de santé, session 2022, est ouvert aux
candidats remplissant les conditions prévues à l’article R. 6152-302 du code de la santé publique.
Les épreuves du concours sont organisées selon les modalités définies par l’arrêté du 25 septembre 2021 pris en
application des articles R. 6152-301 et suivants du code de la santé publique et relatif à l’organisation des épreuves
du concours de praticien hospitalier des établissements publics de santé.
Les textes concernant la nature et le programme de ces épreuves sont consultables sur le site internet du Centre
national de gestion (CNG) : www.cng.sante.fr, dans l’onglet « Candidats/internats – concours médicaux », puis
dans la rubrique « Concours national de praticien hospitalier (CNPH) – comment s’effectue votre inscription au
CNPH ? ».
Les inscriptions au concours s’effectuent par voie dématérialisée à partir de la plateforme accessible sur le site
du Centre national de gestion, à l’adresse mentionnée ci-dessus, dans la rubrique « Inscription au CNPH ».
La période d’inscription au concours est fixée du mardi 2 novembre 2022 au vendredi 25 novembre 2022 inclus
(au plus tard à minuit, heure de Paris).
A compter de cette date de clôture des inscriptions, aucune candidature ne pourra plus être déposée sur la
plateforme.
En dehors des documents visés au 5o et au 2o du présent arrêté, aucun document ne pourra être transmis au Centre
national de gestion autrement que par dépôt sur la plateforme d’inscription.
Aucun document ne sera pris en compte après le 25 novembre 2022 inclus (au plus tard à minuit, heure de Paris).
Chaque candidat dépose, sur cette plateforme, en sélectionnant l’agence régionale de santé correspondant à son
lieu de résidence, sa demande de candidature telle que décrite aux articles 4 et 6 de l’arrêté du 25 septembre 2021
précité relatif à l’organisation du concours. Le candidat ne résidant pas sur le territoire national sélectionne
l’agence régionale de santé de son choix.
Les candidats ne peuvent :
– s’inscrire qu’auprès d’une seule agence régionale de santé, chargée de l’enregistrement et de l’examen des
demandes de candidature déposées auprès d’elle sur la plateforme d’inscription précitée ;
– se présenter, pour une même session, que dans une seule spécialité.
Chaque candidat admis à concourir après instruction de sa demande de candidature télécharge sa convocation
pour les auditions à partir de la plateforme accessible sur le site du Centre national de gestion.
Les auditions se dérouleront au cours du premier quadrimestre 2022, à l’Espace Jean-Monnet, 47, rue des Solets,
94533 Rungis.
La demande de candidature doit être déposée sur la plateforme en une seule fois de façon définitive.
La candidature comprend :
1o Le formulaire d’inscription à remplir en ligne directement sur la plateforme ;
2o La copie lisible de la pièce d’identité recto-verso du passeport ou du titre de séjour en cours de validité à la
date de clôture des inscriptions ;
3o La copie du diplôme, du doctorat ou de l’attestation d’inscription à l’Ordre national des médecins,
pharmaciens ou chirurgiens-dentistes en tant que docteur junior en dernière année de phase de consolidation,
certificat ou autre titre autorisant l’exercice de la profession dans le pays d’obtention ;
4o La copie du diplôme ou certificat ou autre titre permettant l’exercice de la spécialité d’inscription. Lorsqu’il
n’existe pas de diplôme, certificat ou autre titre correspondant à l’une des spécialités offertes au concours, la
candidature doit comprendre la copie de l’un des diplômes, certificat, autorisation d’exercice ou autre titre tels que
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définis à l’annexe de l’arrêté du 25 septembre 2021 relatif à l’organisation du concours permettant l’exercice de la
spécialité d’inscription.
Lorsque le diplôme, certificat ou autre titre mentionné aux 3o et 4o ci-dessus a été délivré par l’un des Etats
membres de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, ou par la Confédération
suisse, la copie du diplôme, certificat ou autre titre précité doit être accompagnée d’une attestation de conformité à
la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil de l’Europe du 7 septembre 2005 relative à la
reconnaissance des qualifications professionnelles ;
5o Pour les docteurs juniors en attente de l’obtention de leur diplôme d’études spécialisées, le justificatif de la
validation de ce diplôme délivré par l’université comportant l’unité de formation et de recherche de médecine
d’inscription de l’étudiant concerné. Ce document doit être transmis par courriel, le 30 décembre 2022 inclus
(au plus tard à minuit, heure de Paris), à l’adresse suivante : [email protected] ;
6o La copie du document attestant de l’inscription auprès de l’Ordre national des médecins, pharmaciens ou
chirurgiens-dentistes de l’année en cours, mentionnant la date de la première inscription auprès de l’Ordre national
ainsi que la spécialité d’exercice. Cette attestation n’est pas exigée pour les personnes visées par les
articles L. 4112-6 et L. 4222-7 du code de la santé publique ;
7o Le dossier de parcours et projet professionnel dématérialisé mentionné infra doit être déposé également en une
seule fois et en un seul fichier.
Le poids numérique du dossier de parcours et projet professionnel ne doit pas dépasser 20 mégaoctets, son
nombre de page est limité à 150.
Les épreuves sont organisées conformément aux dispositions prévues à l’article R. 6152-303 du code de la santé
publique.
Elles comportent une épreuve orale d’entretien avec le jury et une épreuve d’examen d’un dossier dont le
contenu est décrit à l’article 6 de l’arrêté du 25 septembre 2021 précité portant organisation du concours.
Le dossier de candidature complet doit comporter un dossier dématérialisé retraçant le parcours et le projet
professionnel du candidat. Comme cela est indiqué ci-dessus, l’examen de ce dossier par le jury constitue l’une des
deux épreuves de ce concours. Ce dossier « parcours et projet professionnel » est établi par le candidat et sous sa
responsabilité. Il comporte comme rubriques principales : le parcours de formation, les expériences
professionnelles hospitalières et extra hospitalières, les activités de formation, les travaux scientifiques et
publications ainsi que le projet professionnel.
Un modèle de dossier est disponible sur le site internet du Centre national de gestion.
Tout élément mentionné dans ce dossier doit être accompagné de pièces justificatives également dématérialisées
dans la limite prévue au 7o du présent arrêté. Ces pièces numérotées doivent être annexées au sommaire du dossier.
Aucune pièce complémentaire ne sera acceptée après le dépôt de la candidature.
Le service de l’agence régionale de santé qui reçoit la demande d’inscription conserve une copie numérique de
chaque dossier.
Les pièces figurant dans le dossier doivent être rédigées en français ou traduites en langue française. La
traduction s’effectue par un traducteur répondant au moins à l’une des conditions suivantes :
– agréé auprès des tribunaux français ;
– habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou administratives des Etats membres de l’Union
européenne, ou des Etats parties à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse.
Pour tout renseignement complémentaire, les candidats peuvent s’adresser aux agences régionales de santé ou au
bureau des concours nationaux du Centre national de gestion.
L’épreuve orale d’entretien avec le jury se déroule en présentiel à l’Espace Jean-Monnet, 47, rue des Solets,
94533 Rungis.
A titre dérogatoire, bénéficient, lors de l’inscription sur la plateforme, d’un droit d’option pour être auditionné en
visioconférence dans les locaux mis à disposition par l’agence régionale de santé de leur lieu de résidence les
candidats :
1o Résidant dans les départements ou régions français d’outre-mer et collectivités d’outre-mer ;
2o Justifiant de raisons médicales constatées par un certificat médical délivré par l’un des médecins mentionnés à
l’article 1er ou à l’article 3 du décret no 86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation des médecins agréés, à
l’organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour
l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires, indiquant une impossibilité
de se déplacer et comportant la demande d’aménagement relatif à la visioconférence. Les candidats doivent
transmettre les documents nécessaires à l’étude de leur demande d’aménagement par visioconférence par courriel
le 30 décembre 2022 inclus (au plus tard à minuit, heure de Paris), à l’adresse suivante : [email protected].
fr.
Les documents justificatifs afférents à une demande de dérogation transmis après cette date ne seront pas pris en
compte.
Le Centre national de gestion informe les agences régionales de santé de la liste des candidats retenus pour une
audition par visioconférence.
Les candidats dont la demande d’audition par visioconférence est refusée doivent se présenter devant le jury de
la spécialité au titre de laquelle ils se sont inscrits à l’Espace Jean Monnet, 47, rue des Solets, 94533 Rungis.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 79
En application des dispositions des articles 15, 16 et 17 de l’arrêté du 25 septembre 2021 susmentionné, le
Centre national de gestion et l’agence régionale de santé qui fournit les locaux destinés à la visioconférence
prennent toutes les dispositions pour garantir l’intervention immédiate, auprès du candidat, du ou des techniciens
chargés d’assurer, de part et d’autre :
– la transmission continue et en temps réel des informations visuelles et sonores ;
– la simultanéité des échanges entre le candidat et les examinateurs chargés de conduire l’entretien ;
– la sécurité et la confidentialité, à un niveau suffisant, des données transmises ;
– la fiabilité du matériel utilisé.
Ils prennent également les dispositions nécessaires pour assurer que seules les personnes compétentes pour
assurer le bon déroulement de la visioconférence ont accès aux salles équipées de matériel de visioconférence
lorsqu’elles sont utilisées pour les auditions.
L’agence régionale de santé fournit le matériel de visioconférence et s’assure de la disponibilité d’un technicien
informatique pendant toute la durée des auditions, ainsi que d’un surveillant présent auprès du candidat pendant
toute la durée de l’audition.
Ce surveillant a pour fonction de s’assurer du bon déroulement de l’épreuve. Il est notamment chargé de :
– vérifier l’identité du candidat et le faire émarger sur la feuille produite à cet effet ;
– le cas échéant, remettre au candidat tout support lié à l’épreuve orale ;
– veiller à toute absence de fraude ;
– attester du débit continu des informations visuelles et sonores durant l’épreuve.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
Décide :
Art. 1er. – L’Assistance publique - hôpitaux de Paris est autorisée à exercer l’activité de greffe exceptionnelle
de la face et de la face antérieure sur le site de l’Hôpital européen Georges Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris.
Art. 2. – L’autorisation est accordée pour une période de 5 ans à compter de la signature de la présente
décision. La prochaine demande de renouvellement d’autorisation sera adressée à la directrice générale de
l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, 14 mois avant la date d’échéance de l’autorisation, dans les mêmes
conditions que celles prévues pour la demande d’autorisation.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 79
Art. 3. – Un recours hiérarchique contre cette décision peut, dans les deux mois de sa notification, être formé
par tout intéressé auprès du ministre de la santé et de la prévention. Ce recours hiérarchique ne constitue pas un
préalable obligatoire au recours contentieux, qui peut être formé devant le tribunal administratif dans les deux mois
suivant la notification de la présente décision.
Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 octobre 2022.
A. VERDIER
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 79
TEXTES GÉNÉRAUX
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transformation et de la fonction publiques et du ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, en date
du 21 octobre 2022, Mme Cindy KIS GADO, inspectrice des finances publiques, est renommée agent comptable de
l’Institut régional d’administration de Metz, en remplacement de Mme Christelle GEISLER.
Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressée.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 79
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 25 octobre 2022, est nommée membre du conseil
d’administration de l’établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes (EPORA) en qualité de représentante
suppléante de l’Etat désignée par le ministre chargé du budget, Mme Valérie Roux-Rosier, inspectrice
divisionnaire des finances publiques à la direction départementale des finances publiques de la Loire.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 79
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 28 octobre 2022, sont nommés dans l’armée active les élèves
français de l’Ecole polytechnique :
ÉCOLE POLYTECHNIQUE
GENDARMERIE NATIONALE
OFFICIERS SOUS CONTRAT
Corps des officiers de gendarmerie
Au grade de sous-lieutenant
Pour prendre rang du 31 août 2017
Les aspirants :
Carroy (Jean-Baptiste, Julien).
Massicot (Olivier).
Pérez (David, Bruno).
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 24 octobre 2022, M. Yves CRESPIN,
commissaire général de police, directeur de cabinet auprès du préfet délégué à l’immigration à la préfecture de
police à Paris (75), est nommé contrôleur général des services actifs de la police nationale, sous-directeur du
pilotage et des ressources à la direction centrale de la police judiciaire à Paris (75), pour une durée de trois ans, à
compter du 24 octobre 2022, renouvelable dans la limite d’une durée totale d’occupation du même emploi
de six ans.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 79
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 octobre 2022, Mme Sarah OLIVIER, magistrate du
premier grade, est maintenue en position de détachement dans le corps des administrateurs de l’Etat, pour exercer
les fonctions d’adjointe au chef du département juridique et judiciaire auprès du service à compétence nationale
TRACFIN, à l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, pour une durée de trois ans, à compter du 1er octobre 2022.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 79
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 octobre 2022, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 29 septembre 2022, Mme Angélique-Maud MERCIER, vice-présidente chargée
des fonctions de juge des contentieux de la protection au tribunal judiciaire de Grenoble est placée sur sa demande,
en position de disponibilité sur le fondement du b de l’article 44 du décret no 85-986 du 16 septembre 1985 modifié
relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise à disposition, à
l’intégration et à la cessation définitive de fonctions, à compter du 16 décembre 2022 et jusqu’au 15 décembre 2025.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 79
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 octobre 2022, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 12 avril 2022, Mme Céline COURTOIS, magistrate du premier grade, est placée
en position de détachement dans le corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives
d’appel, afin d’exercer les fonctions de première conseillère, à compter du 15 octobre 2022 et jusqu’au
31 août 2025.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 79
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 octobre 2022, M. Thomas BRIDE, magistrat du premier
grade, est maintenu en position de détachement auprès du ministère des armées, en qualité de chef de la division
des affaires pénales militaires à la direction des affaires juridiques, pour une durée de trois ans, à compter
du 1er décembre 2022.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 79
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 28 octobre 2022, est nommée suppléante
permanente du directeur des affaires civiles et du sceau du ministère de la justice au conseil d’administration de
l’Office français de protection des réfugiés et apatrides : Mme Catherine RAYNOUARD, cheffe de service,
adjointe au directeur des affaires civiles et du sceau.
Sont nommés suppléants permanents à l’adjointe du directeur des affaires civiles et du sceau du ministère :
Mme Alexandra STOLTZ-VALETTE, administratrice de l’Etat, cheffe du bureau du droit constitutionnel et du
droit public général, ou, en cas d’empêchement de cette dernière, M. Clément HENRY, administrateur de l’Etat,
adjoint à la cheffe du bureau du droit constitutionnel et du droit public général.
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 79
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique de la cohésion des territoires en date du 13 octobre 2022, est
nommé membre du conseil d’administration de l’agence de l’eau Artois-Picardie :
MESURES NOMINATIVES
Par décret en date du 27 octobre 2022, est nommé membre du conseil d’administration de l’Institut de
radioprotection et de sûreté nucléaire, au titre des représentants de l’Etat, M. Arnaud Wieber, chef du bureau de
l’énergie, des participations, de l’industrie et de l’innovation à la direction du budget, en remplacement de
Mme Alicia Saoudi, sur proposition du ministre chargé du budget.
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MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre de la transition énergétique en date du 10 octobre 2022, M. Nicolas CLAUSSET, sous-
directeur du système électrique et des énergies renouvelables à la direction générale de l’énergie et du climat, au
ministère de la transition énergétique, est nommé commissaire du Gouvernement au conseil de surveillance de la
société RTE Réseau de transport d’électricité, en remplacement de M. Ghislain FERRAN.
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Avis et communications
PREMIÈRE MINISTRE
Un emploi de délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) est susceptible
d’être vacant à compter du 15 décembre 2022 aux ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse, et des
sports et des jeux Olympiques et Paralympiques. L’emploi s’exerce auprès de la rectrice de la région académique
Pays de Loire. Le lieu d’exercice principal des fonctions est situé à Nantes au siège de la DRAJES.
Description de la structure
La DRAJES est située à Nantes.
Elle regroupe 77 agents dont 37 cadres techniques sportifs.
La DRAJES est organisée comme suit :
– deux missions transversales (mission d’appui et mission vie associative) ;
– un pôle jeunesse, engagement et éducation populaire ;
– un pôle sport et activités sportives ;
– un pôle certifications/formations/professions.
Descriptif du poste
En application de l’article R. 222-16-6 du code de l’éducation, la déléguée régionale ou le délégué régional
académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports assiste la rectrice de région académique pour les questions
relatives à la jeunesse, à l’éducation populaire, à la vie associative, à l’engagement civique et aux sports.
La déléguée ou le délégué a autorité sur la délégation régionale académique dont les attributions sont fixées par
le décret no 2020-1542 du 9 décembre 2020 :
I. – La délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports assure l’animation et la
coordination des politiques publiques du sport, de la jeunesse, de la vie associative, de l’engagement civique et de
l’éducation populaire, ainsi que, dans ce champ de compétence, des politiques relatives à l’égalité et à la
citoyenneté et au développement de l’emploi.
Elle est chargée de la planification, de la programmation, du financement, du suivi, de l’observation et de
l’évaluation des actions mises en œuvre dans la région au titre de ces politiques publiques.
Elle coordonne dans ce cadre l’action des services départementaux à la jeunesse, à l’engagement et aux sports. A
cet effet, elle est notamment chargée du secrétariat des instances régionales de concertation ou de pilotage dans les
domaines des sports, de la jeunesse, de la vie associative, de l’engagement civique et de l’éducation populaire, sous
réserve des dispositions de l’article R. 112-46 du code du sport.
II. – La délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports est chargée de la mise en
œuvre de certaines activités relatives aux politiques publiques mentionnées au I. A ce titre :
1o Elle contribue à l’insertion sociale et professionnelle de la jeunesse ;
2o Elle élabore le plan régional d’inspection et de contrôle pour l’ensemble des activités relatives aux politiques
publiques dont elle est chargée et participe en tant que de besoin à des actions d’inspection et de contrôle
départementales et interdépartementales ;
3o Dans le domaine du sport :
a) Elle contribue à la mise en œuvre de la politique nationale du sport professionnel et, sous réserve des
dispositions de l’article 16 du décret précité, du sport de haut niveau. Elle apporte son concours au délégué
territorial de l’Agence nationale du sport, pour la mise en œuvre des missions de ce groupement d’intérêt public
dans la région, et assure le secrétariat de la conférence régionale du sport mentionnée à l’article L. 112-14 du code
du sport ; elle contribue dans ce cadre à l’élaboration du projet sportif territorial ;
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 79
b) Elle organise les travaux de la commission régionale de lutte contre les trafics de substances et méthodes
dopantes mentionnée à l’article D. 232-99 du code du sport ;
c) Elle anime et coordonne dans la région la politique de prévention du dopage ;
d) Elle contribue à la mise en œuvre des objectifs et actions arrêtés dans le cadre des plans nationaux
interministériels concernant le sport ;
e) Elle contribue à la mise en œuvre des politiques ministérielles relatives à la promotion, au développement, à
l’organisation et à l’accès aux activités physiques et sportives ;
4o En matière de politiques de la jeunesse :
a) Elle anime le dialogue permanent avec les associations et institutions partenaires des politiques publiques en
faveur de la jeunesse ;
b) Elle coordonne le développement du réseau information jeunesse au niveau régional et assure un
accompagnement de ses membres ; elle veille au développement des outils de l’Etat et de ses partenaires, destinés à
favoriser l’accès aux droits des jeunes et à leur autonomie ;
c) Elle promeut le développement de la mobilité internationale des jeunes ;
5o En matière d’engagement et de soutien à la vie associative :
a) Elle pilote le déploiement dans la région du service civique ; elle apporte son concours au délégué territorial
de l’Agence du service civique, pour la mise en œuvre des missions de ce groupement d’intérêt public dans la
région ;
b) Elle apporte son concours à la rectrice de région académique pour l’exercice de ses compétences en matière
de service national universel et de réserve du service national universel ;
c) Elle soutient le déploiement des mesures destinées à faciliter l’engagement civique de la société et à lutter
contre les différentes formes d’atteinte aux valeurs et aux principes républicains (décrochage des jeunes,
inaccessibilité des droits, discriminations…) ;
d) Elle assure les actions de soutien à la vie associative et, à ce titre, la gestion à l’échelon déconcentré du Fonds
pour le développement de la vie associative dans les conditions prévues par le décret no 2018-460 du 8 juin 2018
relatif au fonds pour le développement de la vie associative ainsi que le secrétariat de la commission régionale
consultative de ce fonds ;
e) Elle développe les pratiques éducatives en accueils collectifs de mineurs dans une logique de continuité avec
le temps scolaire et dans un cadre maintenu à son haut niveau de protection pour les mineurs ;
f) Elle veille à développer un objectif d’amplification des départs des enfants et des jeunes en vacances
éducatives (vacances apprenantes, séjours de vacances, chantiers de jeunes bénévoles…) ;
g) Elle pilote et coordonne les politiques de soutien en faveur de l’emploi associatif pour faciliter les
complémentarités entre les différentes aides disponibles de l’Etat, notamment les postes Fonjep, et des collectivités
territoriales avec d’autres dispositifs.
Dans le domaine de la formation, la délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports
est chargée de la mise en œuvre des politiques de l’Etat en matière de formation initiale et continue dans le champ
de l’animation, de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative et des sports.
Elle contribue à l’observation des emplois et des métiers et analyse les besoins régionaux en personnels qualifiés.
Elle apporte son concours, en tant que de besoin, à d’autres services de l’Etat, à des collectivités territoriales, à des
établissements publics et à d’autres groupements d’intérêt public dont l’Etat est membre.
La délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports recense les besoins de formation,
organise les jurys relatifs à ces diplômes, contrôle et évalue les organismes de formation.
Elle contribue, en coordination avec le réseau des établissements publics placés sous la tutelle des ministres
chargés de la jeunesse et des sports, à la mise en œuvre de l’offre publique de formation.
Le préfet de région, pour les missions relevant de sa compétence, dispose d’une autorité fonctionnelle sur la
délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports.
Conditions d’emploi
Les conditions d’emploi et les modalités de recrutement sont fixées par le décret no 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation du poste est de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée totale d’occupation du
même emploi de six ans. La période probatoire est fixée à six mois.
L’emploi relève du groupe III des emplois de direction de l’administration territoriale de l’Etat. La rémunération
brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe brute comprise entre
46 095 € et 65 417 € et une part variable brute, dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de l’emploi
dont le montant maximal est fixé réglementairement à 49 980 €.
A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, sa rémunération est établie au
regard de son classement dans sa grille indiciaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du
niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir.
A cette rémunération fixe pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la
manière de servir. Celui-ci ne peut réglementairement excéder 8 820 €. Il est versé en une seule fois.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat susmentionné ainsi qu’à l’arrêté du
31 décembre 2019 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de
l’éducation nationale et au ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Concernant l’emploi de délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports :
– l’autorité de recrutement est la secrétaire générale du ministère ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est la rectrice de la région académique Pays de la Loire, rectrice de
l’académie de Nantes.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de délégué régional académique à la jeunesse, à
l’engagement et aux sports (DRAJES) suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, des modules
d’accompagnement à la prise de fonction. Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module
spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des
services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination, prévue aux
articles L. 122-2 à 122-9 du code général de la fonction publique et à l’obligation de transmission d’une déclaration
de situation patrimoniale prévue aux articles L. 122-10 à L. 122-18 du même code.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à
la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2020-1542 du 9 décembre 2020 relatif aux compétences des autorités académiques dans le domaine
des politiques de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative, de l’engagement civique et des sports
et à l’organisation des services chargés de leur mise en œuvre.
Arrêté du 31 décembre 2019 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère
chargé de l’éducation nationale et au ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Article 14-1 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics.
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
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Avis et communications
PREMIÈRE MINISTRE
Un emploi de directeur de projet (groupe II) est vacant à la direction générale du travail. Placé auprès de la
directrice adjointe, le ou la directrice de projet assure un bilan de la mise en œuvre de la réforme de l’organisation
territoriale de l’Etat sur le champ de la politique du travail et propose des pistes d’amélioration si nécessaire.
Localisation géographique
L’emploi s’exerce à la direction générale du travail au 39-43, quai André-Citroën, 75015 Paris, puis, à compter
de septembre 2023, au 14, avenue Duquesne, 75007 Paris.
Structure et fonctions
La direction générale du travail a pour missions l’élaboration et la mise en œuvre de la politique du travail afin
d’améliorer les relations collectives et individuelles et les conditions de travail dans les entreprises ainsi que la
qualité et l’effectivité du droit qui les régit. Outre l’élaboration des textes législatifs et réglementaires et le
développement des actions relatives à son champ de compétences (relations du travail, accompagnement et suivi de
la négociation collective, conditions de travail, protection de la santé et la sécurité en milieu de travail), la direction
générale du travail (DGT) assure le rôle d’autorité centrale pour les agents de l’inspection du travail. A ce titre, elle
est chargée de l’application de la convention no 81 de l’OIT du 11 juillet 1947. Les politiques publiques portées par
la direction générale du travail (DGT) sont relayées sur le territoire national par l’action des directions régionales
de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) et des directions départementales de l’emploi,
du travail et des solidarités (DDETS). La direction générale du travail (DGT) s’appuie sur les équipes de la
direction, les autres directions du ministère, les services déconcentrés ainsi que sur un réseau d’opérateurs, comme
par exemple l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
ou l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) dont elle assure la tutelle.
Contexte et enjeux
Au titre de ses missions, la DGT est notamment chargée du pilotage, de l’animation et de l’appui au système
d’inspection du travail.
Elle définit les modalités de l’animation des services déconcentrés dans le champ de compétence de la direction
et les met en œuvre. Elle accompagne les évolutions de l’organisation du système d’inspection du travail.
Elle définit, en lien avec les autres sous-directions et les services déconcentrés, les orientations nationales en
matière d’action du système d’inspection du travail et détermine la programmation en matière d’accompagnement
et de contrôle des entreprises. Elle organise le suivi de la mise en œuvre de la politique du travail au niveau
territorial et assure l’évaluation de l’action du système d’inspection du travail. Elle participe aux dialogues de
gestion avec les services déconcentrés.
Elle assure une expertise et un appui technique, juridique et méthodologique aux services déconcentrés en
matière de compétences, prérogatives et moyens d’intervention. Elle participe, en lien avec la direction du
numérique des ministères sociaux, à l’élaboration des systèmes d’information nécessaires à l’action de l’inspection
du travail et conçoit les outils et référentiels d’action applicables aux agents du système d’inspection du travail.
Elle contribue à leur appropriation.
Elle détermine le cadre d’exercice des missions du système d’inspection du travail, notamment ses attributions,
ses prérogatives et moyens d’intervention.
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Elle participe à la définition de la politique de recrutement et de formation en lien avec la direction des
ressources humaines des ministères sociaux et l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation
professionnelle (INTEFP).
Au titre du statut protecteur, elle est chargée d’élaborer la réglementation relative à la protection des salariés
investis de fonctions représentatives ou d’intérêt général et de veiller à sa bonne mise en œuvre. Elle détermine le
cadre juridique de l’intervention de l’inspection du travail en matière de licenciement, rupture ou transfert du
contrat de travail de salariés exerçant de fonctions représentatives.
Description du poste
Le ou la directrice de projet est chargé de mettre en place une équipe projet interne associant des compétences
juridiques, RH, budgétaires et opérationnelles afin de mesurer l’impact de la réforme au regard des orientations
stratégiques de la direction et de la capacité de déploiement.
Dans le cadre de l’animation du projet, il ou elle sera chargé d’identifier les apports de la réforme de
l’organisation territoriale de l’état (OTE), les difficultés éventuelles et de définir un plan d’actions proposant des
mesures correctrices dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue, en lien étroit avec le secrétariat
général des ministères chargés des affaires sociales (SGMCAS), en particulier le pôle travail-solidarité, chargé du
pilotage du réseau des DREETS et associé au pilotage des DDETS (PP) ainsi que les directions supports du
secrétariat général, la DRH, la DFAS et la DNUM.
Le ou la directrice de projet est chargé de l’animation et du suivi de la mise en œuvre de la politique du travail
dans les DEETS en outre-mer, en lien avec le SGMCAS.
Profil recherché
Pour être nommé, le ou la candidate fonctionnaire ou contractuel doit justifier d’au moins six années d’activités
professionnelles diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction,
d’encadrement ou d’expertise.
L’emploi s’adresse à un cadre expérimenté.
Le ou la candidate devra pouvoir arguer d’un parcours en services déconcentrés avec une très bonne
connaissance du système d’inspection du travail. Il ou elle doit également avoir une bonne connaissance et
compréhension des relations entre administrations et cabinets ministériels en valorisant une expérience en
administration centrale.
Le titulaire doit être doté de compétences techniques en matière de droit du travail, d’une expérience de
conception de politiques publiques conduites par le ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion ainsi que
d’une expérience managériale.
Le candidat ou la candidate devra posséder de grandes capacités relationnelles, d’écoute et de négociation, un
sens aigu de l’organisation et un esprit d’initiative et d’innovation associé à une grande sûreté de jugement.
Conditions d’emploi
La durée d’occupation est au maximum de trois ans. La période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi et, pour les personnes fonctionnaires, de leur
classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. Elle comprend une part fixe brute annuelle comprise entre
89 750 € à 113 000 €.
Elle peut être complétée par une part variable annuelle.
A l’intérieur de cette fourchette, si le ou la titulaire de l’emploi est fonctionnaire, sa rémunération est établie au
regard de son classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. Pour les personnes n’ayant pas la qualité de
fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures
en rapport avec l’emploi à pourvoir.
Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales.
L’autorité d’emploi est le directeur général du travail.
Envoi des candidatures :
Les candidatures doivent être transmises, par la voie hiérarchique, dans un délai de 30 jours à compter de la date
de publication de l’avis de vacance de poste au Journal officiel de la République française, au secrétariat général
des ministères chargés des affaires sociales, par courriel uniquement et impérativement à l’adresse drh-cadres-
[email protected], et copie à l’adresse fonctionnelle [email protected].
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– un curriculum vitae ;
– une lettre de motivation.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état de service établi par le service RH du corps d’origine ;
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– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire ;
– d’une copie de la carte d’identité ;
– de documents attestant l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Recevabilité et examen des candidatures :
Le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales, autorité de recrutement, fera procéder à la
vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d’accès à la fonction publique
prévues aux articles 321-1, 321-2 et 321-3 du code général de fonction publique et des critères définis par la
présente offre d’emploi, puis à la présélection des candidats à auditionner.
Information :
Les candidates et candidats non retenus en seront informés à l’issue de la procédure.
Déontologie
Le candidat ou la candidate pourra être amené, sur sollicitation expresse de l’administration, à déposer une
déclaration d’intérêts.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle
de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par
l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent
déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application des
articles L. 124-9 à L. 124-24 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module de formation relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2016-1967 du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration d’intérêts
prévue à l'article 25 ter de la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
Article 12 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement sur les emplois de direction des ministères chargés
des affaires sociales.
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Avis et communications
PREMIÈRE MINISTRE
L’emploi de chef de service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes, sera
prochainement vacant à la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), au sein des ministères chargés des
affaires sociales.
Localisation géographique
10-18, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon, 75014 Paris. La localisation géographique changera au cours
du premier trimestre 2023, en direction du 15e arrondissement de Paris, tour Olivier-de-Serre.
Structure et fonctions
La direction générale de la cohésion sociale est chargée de la conception, du pilotage et de l’évaluation des
politiques publiques de solidarité, de développement social et de promotion de l’égalité favorisant la cohésion
sociale. Composée de 230 agents, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) conçoit, pilote et évalue sous
l’autorité de plusieurs ministres les politiques publiques de solidarité :
– l’inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté ;
– la famille et l’enfance : protection de l’enfance, protection juridique des majeurs, accueil du jeune enfant et
soutien à la parentalité ;
– les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes ;
– l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap ;
– la formation, la qualification et la valorisation des métiers du social et du médico-social.
La direction générale de la cohésion sociale comprend trois services :
1o Le service des politiques sociales et médico-sociales ;
2o Le service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
3o Le service des politiques d’appui.
Le service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes est composé de trois bureaux :
– le bureau de l’animation et de la veille ;
– le bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie personnelle et sociale ;
– le bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie professionnelle.
Le service des droits de femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes a pour mission d’engager, de
promouvoir et de mettre en œuvre les politiques relatives aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et
les hommes et ce conformément aux orientations définies par le comité interministériel des droits des femmes et à
l’approche intégrée préconisée par les instances internationales articulant des mesures à la fois transversales et
spécifiques.
Il anime l’action interministérielle en faveur des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les
hommes, et en particulier le réseau des hauts fonctionnaires nommés dans chaque ministère, ainsi que le réseau
déconcentré des délégués régionaux et des chargés de mission départementaux.
Le titulaire du poste, placé auprès du directeur général de la cohésion sociale :
– assiste, dans son périmètre d’intervention, le directeur général, délégué interministériel aux droits des femmes
et à l’égalité entre les femmes et les hommes, et le représente en tant que de besoin en France et à l’étranger ;
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– conçoit, coordonne, suit et évalue la mise en œuvre des politiques interministérielles de l’Etat en faveur du
droit des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
– anime le réseau déconcentré des délégués régionaux et des chargés de mission départementaux et en suit la
gestion (recrutements notamment) ;
– anime l’action interministérielle en faveur des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les
hommes, et en particulier le réseau des hauts fonctionnaires ministériels ;
– prépare et suit les réunions interministérielles ;
– dirige et assure le management du service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les
hommes.
Les partenaires institutionnels sont les suivants : cabinets ministériels et notamment le ministère chargé de
l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances.
Profil recherché
L’emploi s’adresse à un cadre de haut niveau, fonctionnaire ou agent contractuel, avec une expérience minimale
de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur étayant une connaissance des
politiques égalités femmes-hommes. Une expérience professionnelle confirmée est attendue, d’excellentes
capacités managériales, de qualités relationnelles affirmées ainsi que d’une aisance d’expression orale et écrite.
Une expérience dans la conduite de projets transversaux à dimension forte de conduite de changement serait très
souhaitable.
Le poste requiert également une très forte capacité de travail et d’initiative, une grande disponibilité,
d’innovation et de réactivité, d’analyse et de synthèse, d’agilité, ainsi qu’un sens aigu de la négociation et du
portage de positions et projets du ministère, notamment en interministériel.
Spécificités du poste : déplacements sur le territoire sont à prévoir - forte disponibilité - animation et gestion
d’équipes d’experts en administration centrale et d’un réseau territorial dédié aux niveaux régional et
départemental.
Conditions d’emploi
La durée d’occupation est de trois ans, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération dépend de l’expérience du ou de la titulaire de l’emploi et pour les personnes fonctionnaires de
son classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. Elle comprend une part fixe brute comprise entre
100 000 euros 133 000 euros brut par an.
Elle peut être augmentée par un complément annuel variable.
Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales.
L’emploi à pourvoir relève de l’autorité du directeur général de la cohésion sociale.
Envoi des candidatures :
Les candidatures doivent être transmises, par la voie hiérarchique, dans un délai de 30 jours à compter de la date
de publication de l’avis de vacance de poste au Journal officiel de la République française, au secrétariat général
des ministères chargés des affaires sociales, par courriel uniquement et impérativement à l’adresse drh-cadres-
[email protected] et copie à l’adresse fonctionnelle [email protected]
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– un curriculum vitae ;
– une lettre de motivation comportant les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours
professionnel du candidat, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le poste.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état de service établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire ;
– d’une copie de la carte d’identité ;
– de documents attestant l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Ces éléments peuvent être complétés du nom et des coordonnées de personnes pouvant se porter référentes du
candidat ou de la candidate.
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Déontologie
L’emploi de chef de service, est soumis à la transmission d’une déclaration d’intérêts préalablement à la
nomination, prévue aux articles L. 122-2 à L. 122-24 du code général de la fonction publique.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle
de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par
l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent
déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application des
articles L. 124-9 à L. 124-24 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module de formation relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Article 2-1 du décret no 2016-1967 du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration
d’intérêts prévue à l’article L. 122-1 du code général de la fonction publique.
Article 12 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement sur les emplois de direction des ministères chargés
des affaires sociales.
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Avis et communications
Avis relatif à l’organisation d’un examen professionnel pour l’accès des inspecteurs divisionnaires
des finances publiques de classe normale au grade d’inspecteur principal des finances
publiques
NOR : ECOE2231150V
La direction générale des finances publiques organise, au titre de l’année 2023, un examen professionnel pour
l’accès des inspecteurs divisionnaires des finances publiques de classe normale au grade d’inspecteur principal des
finances publiques.
Avis et communications
Profil recherché
Une expérience minimale de six ans d’activités professionnelles diversifiées et qualifiantes pour l’exercice des
fonctions de chef de service est requise.
Des aptitudes marquées à l’animation d’équipes et une expérience d’encadrement de haut niveau seront
particulièrement appréciées. La maîtrise de l’anglais est indispensable.
Conditions d’emploi
Les conditions d’emploi sont fixées par les articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif
aux emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation de l’emploi est de 3 ans, renouvelable une fois. En application de l’article 13 du décret
précité, la période probatoire est fixée à 6 mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 44 000 € et 72 000 € et une part variable brute, dépendante des fonctions, des sujétions et de
l’expertise, comprise entre 47 500 € et 58 000 €. Un complément indemnitaire sera également versé en fonction de
la manière de servir au cours de l’année précédente.
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Procédure de recrutement
La procédure de recrutement est fixée par les articles 2 à 10 du décret du 31 décembre 2019 précité. L’autorité de
recrutement est la secrétaire générale du MASA.
L’autorité d’emploi est la directrice générale de l’alimentation.
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, sont transmises, dans un délai de quinze jours à compter
de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, uniquement par courriel à la
délégation à la mobilité et aux carrières à l’adresse suivante [email protected] et à la directrice générale
de l’alimentation [email protected].
L’autorité de recrutement procède à la vérification de la recevabilité des candidatures. Elle en accuse réception et
présélectionne les candidats à auditionner.
En application de l’article 23 du décret précité du 31 décembre 2019, les candidats présélectionnés sont
auditionnés par un comité présidé par la secrétaire générale du MASA ou par son représentant.
Outre sa présidente, le comité comprend :
– la directrice générale de l’alimentation ;
– une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le
domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté du Premier ministre et du ministre chargé de
la fonction publique ;
– une personne extérieure à l’administration du MASA.
A l’issue de la procédure, les candidats non retenus sont informés par le secrétariat général.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de chef de service suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux chefs de service. Ce séminaire interministériel de
management combine notamment des apports théoriques, des témoignages de cadres dirigeants et des travaux de
groupes.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module de formation adapté.
Déontologie
Préalablement à la nomination, en application des articles L. 122-2 et suivants du code général de la fonction
publique, une déclaration d’intérêts sera demandée à la candidate ou au candidat retenu.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois années qui précèdent, un
contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué par l’autorité hiérarchique
préalablement à la nomination. Elle pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le collège
de déontologie du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de
l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de
l’agriculture et de l’alimentation.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis aux opérateurs concernant les contrôles à l’importation de la qualité sanitaire et/ou
biologique des denrées alimentaires d’origine non animale, de la conformité aux normes de
commercialisation de fruits et légumes et de la conformité de matériaux au contact des denrées
alimentaires
NOR : ECOD2230983V
Rattachement à la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) des postes de contrôle frontaliers
(PCF) de Saint-Nazaire-Montoir, Guadeloupe (port et aéroport), Guyane (Degrad-des-Cannes) et La Réunion (port
et aéroport), des points de contrôle (PC) de Strasbourg-Entzheim et d’Agen, et des points de mise en libre pratique
(PMLP) de Strasbourg-Entzheim, Bordeaux-Bassens et Bordeaux-Mérignac, actuellement gérés par la direction
générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et prise en charge des
contrôles des fruits et légumes soumis à normes de commercialisation dans certains départements.
Cet avis concerne les contrôles à l’importation des :
1. Denrées alimentaires d’origine non animale soumises aux contrôles renforcés ou mesures d’urgence prévus
par le règlement (UE) no 2019/1793 modifié ;
2. Denrées alimentaires d’origine non animale soumises à la mesure d’urgence prévue par le règlement
(UE) no 2021/1533 ;
3. Denrées alimentaires d’origine non animale soumises à la décision d’exécution 2011/884/UE ;
4. Matériaux au contact des denrées alimentaires soumis à contrôle en application du règlement
(UE) no 284/2011 ;
5. Denrées alimentaires et produits agricoles bruts d’origine non animale issus de l’agriculture biologique
soumis à contrôle en application du règlement (CE) no 2021/2306 ;
6. Fruits et légumes soumis à contrôle des normes de commercialisation en application du règlement (UE)
no 1308/2013.
Les opérateurs sont informés qu’à compter du 1er novembre 2022 un nouveau transfert de compétences est opéré
entre la DGCCRF et la DGDDI.
A cette date, la DGDDI devient autorité compétente pour la gestion des PCF, PC et PMLP suivants :
– PCF de Saint-Nazaire-Montoir, en vue de mettre en œuvre les contrôles des produits visés aux points 1, 2 et
5;
– PCF de Guadeloupe-Port Caraïbes, en vue de mettre en œuvre les contrôles des produits visés aux points 1, 2,
4 et 5 ;
– PCF de Guadeloupe-Aéroport Pôle Caraïbes, en vue de mettre en œuvre les contrôles des produits visés aux
points 1, 2 et 5 ;
– PCF de Degrad-des-Cannes, en vue de mettre en œuvre les contrôles des produits visés aux points 1, 2, 3 et 4 ;
– PCF de La Réunion-Port de la pointe des galets en vue de mettre en œuvre les contrôles des produits visés aux
points 1 à 5 ;
– PCF de La Réunion-Aéroport Roland Garros en vue de mettre en œuvre les contrôles des produits visés aux
points 1, 2, 3 et 5 ;
– PC d’Agen en vue de mettre en œuvre les contrôles d’identité et physiques de produits visés au point 1
(uniquement les fruits secs et fruits à coques pour la recherche de mycotoxines) et 5 dans le cadre d’une
procédure de contrôle transféré (contrôle documentaire dans un PCF mais contrôle d’identité et physique dans
un PC) ;
– PC de Strasbourg-Entzheim en vue de mettre en œuvre les contrôles d’identité et physiques de produits visés
au point 1 (uniquement les fruits secs et fruits à coques pour la recherche de mycotoxines) et 2 dans le cadre
d’une procédure de contrôle transféré (contrôle documentaire dans un PCF mais contrôle d’identité et
physique dans un PC) ;
– PMLP de Strasbourg-Entzheim, en vue de mettre en œuvre les contrôles de produits visés au point 5 ;
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– PMLP de Bordeaux-Bassens, en vue de mettre en œuvre les contrôles de produits visés au point 5 ;
– PMLP de Bordeaux-Mérignac, en vue de mettre en œuvre les contrôles de produits visés au point 5.
Les coordonnées des nouvelles autorités de contrôle sont les suivantes :
Pour Saint-Nazaire-Montoir :
Bureau des douanes de Saint-Nazaire-Montoir
8, rue des Morées, BP 27
44550 MONTOIR DE BRETAGNE
Tél. : 09-70-27-51-18
Horaires : 8 h 30 à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 heures
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
PCF Port de Saint-Nazaire - Montoir DGDDI, code : FRDGDDI07
Pour Guadeloupe-Port Caraïbes :
Bureau des douanes de La Pointe-Jarry port
Hôtel des douanes
Boulevard de la Pointe-Jarry
BP 2013
97122 BAIE-MAHAULT CEDEX
Horaires : 7 heures à 16 h 30
Tél. : 05-90-48-19-20
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
PCF Guadeloupe port Caraïbes DGDDI, code FRDGDDI11
Pour Guadeloupe-Aéroport Pôle Caraïbes :
Bureau des douanes Le Raiset
CTCC Aérogare zone de Fret
CEDEX/BP 14
97175 LES ABYMES
Horaires : 7 h 30 à 12 heures et 14 heures à 17 h 30
Tél. : 05-90-21-15-21/05-90-21-15-17
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
PCF Guadeloupe aéroport pôle Caraïbes DGDDI, code : FRDGDDI12
Pour la Guyane :
Bureau des douanes de Degrad-des-Cannes
12D, rue des Quais
BP 5026 CEDEX
97354 REMIRE MONTJOLY
Horaires : 6 h 30 à 13 heures (lundi, mercredi, vendredi) et 6 h 30 à 13 heures et 15 heures à 18 heures (mardi,
jeudi)
Tél. : 05-94-25-23-40
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
PCF Guyane Port de Degrad-des-Cannes DGDDI, code FRDGDDI13
Pour La Réunion :
Bureau des douanes de La Réunion Port
Boulevard des Mascareignes, ZAC Belvedere
BP 52003 Cedex
97420 LE PORT
Horaires : 7 h 30 à 12 heures et 13 heures à 16 heures
Tél. : 02-62-54-99-00
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
– PCF La Réunion Port de la pointe des galets DGDDI, code FRDGDDI05
– PCF La Réunion Aéroport Roland Garros DGDDI, code FRDGDDI06
30 octobre 2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 79
Pour Agen :
Bureau des douanes d’Agen
Centre routier DE Gaussens
BP 847520 Le Passage
Horaires : 9 heures à 12 heures et 14 heures à 17 heures
Tél. : 09-70-27-57-70
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
Agen DGDDI, code FRDGDDI14
Pour Strasbourg-Entzheim :
Bureau de Strasbourg-Entzheim
Aéroport – Bâtiment St-Exupéry
CS 70186
67960 ENTZHEIM
Horaires : 8 heures à 12 heures et 13 heures à 18 heures
Tél. : 09-70-27-77-60
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
Strasbourg-Entzheim DGDDI, code FRDGDDI10
Pour Bordeaux :
Bureau des douanes de Bordeaux Port
5, rue Franklin-Bassens
Cedex/BP 20078
33563 CARBON BLANC
Horaires : 8 heures à 12 heures et 14 heures à 18 heures
Tél. : 09-70-27-56-60
Courriel : [email protected]
Coordonnées dans TRACES NT :
Bordeaux Bassens DGDDI, code FRDGDDI08
Bordeaux Mérignac DGDDI, code FRDGDDI09
Par ailleurs, à la date du 4 novembre 2022, les contrôles à l’importation des fruits et légumes soumis à normes de
commercialisation, déjà assurés par la DGDDI dans les départements 13, 59, 62 et 76, sont pris en charge par la
DGDDI dans les départements suivants : 04, 14, 25, 33, 44, 47, 49, 64, 67, 72, 84, 971, 972, 973, 974.
Les bureaux de douane associés aux PCF, PC ou PMLP précités prennent en charge ces contrôles en fonction du
département du lieu de contrôle retenu par l’importateur (PCF de Saint-Nazaire-Montoir pour les départements 44,
49 et 72/PMLP de Bordeaux pour le département 33/PC d’Agen pour le département 47/PC-PMLP de Strasbourg-
Entzheim pour le département 67, PCF de Guadeloupe pour le département 971/PCF de Guyane pour le
département 973/PCF de La Réunion pour le département 974).
Toutefois, si le lieu de contrôle choisi se situe dans les départements 14, 25, 64 ou 972, les bureaux de douanes
suivants assureront respectivement les contrôles :
Bureau de douane de Caen
44, quai Vendeuvre
BP 3131 Cedex 02
14019 CAEN
Horaires : 8 heures à 12 heures et 14 heures à 18 heures
Tél. : 09-70-27-44-50
Courriel : [email protected]
Bureau de douane de Pontarlier
31, rue Arago
25300 PONTARLIER
Horaires : 8 heures à 12 heures et 13 h 30 à 17 h 30
Tél. : 09-70-27-66-88
Courriel : [email protected]
Bureau de douane de Bayonne
8, allées Marines
CS 40002 Cedex
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64109 BAYONNE
Horaires : 8 heures à 12 heures et 13 heures à 17 heures
Tél. : 09-70-27-59-10
Courriel : [email protected]
Bureau de douane de Fort de France
C. Affaires AGORA
BP 81005 Cedex
97247 FORT DE FRANCE
Horaires : 7 heures à 13 heures et 14 h 30 à 17 h 30
Tél. : 05-96-60-85-25
Courriel : [email protected]
Les contrôles concernant les départements 04 et 84 seront pris en charge par les bureaux des douanes de
Marseille Port (Pôle sécurité alimentaire - MSA) et de Port de Bouc associés aux PCF de Marseille Port et
Marseille Fos-Port Saint Louis du Rhône.
Le schéma d’organisation des contrôles assuré par la DGDDI sera le suivant à compter du 1er novembre 2022 :
1. S’agissant des denrées alimentaires d’origine non animale soumises à contrôles renforcés ou mesures
d’urgence
L’opérateur devra initier un document sanitaire commun d’entrée (DSCE-D) dans TRACES NT au moins 1 jour
ouvrable avant l’arrivée du lot ou de l’envoi.
Il devra sélectionner, en cases I.4 et I.5 du document sanitaire commun d’entrée (DSCE-D), le libellé et le code
du PCF douanier compétent au regard du lieu d’arrivée du lot ou de l’envoi.
Les documents commerciaux et de transport d’accompagnement du DSCE-D (facture, liste de colisage,
documents de transport), ainsi que les documents délivrés par les pays tiers dans le cadre des mesures d’urgence,
seront à télécharger dans TRACES NT.
Dans le même délai, un courriel de notification d’arrivée devra être envoyé à l’adresse fonctionnelle du PCF.
Cette notification devra mentionner le numéro de DSCE-D généré par TRACES NT, la date, l’heure et le lieu exact
d’arrivée prévue du lot ou de l’envoi.
Dans le cas où la procédure de transfert est sollicitée (contrôle documentaire dans un PCF mais contrôle
d’identité et physique dans un PC), l’opérateur devra indiquer en case I.20 du DSCE-D le PC où il souhaite que les
contrôles d’identité et physique aient lieu : Strasbourg-Entzheim (code FRDGDDI10) ou Agen (code
FRDGDDI14).
2. S’agissant des matériaux au contact des denrées alimentaires soumis à contrôle en application du règlement
(UE) no 284/2011
L’opérateur devra remplir le modèle de déclaration présent en annexe du règlement (UE) no 284/2011, à
l’exclusion des deux derniers pavés réservés à l’autorité.
Ce document, ainsi que les documents d’accompagnement, seront transmis par courriel à l’adresse fonctionnelle
du PCF.
Le courriel, envoyé au moins deux jours ouvrables à l’avance, précisera la date et l’heure prévues de l’arrivée de
l’envoi.
3. S’agissant des denrées alimentaires et produits agricoles bruts d’origine non animale issus de l’agriculture
biologique
L’importateur devra initier le certificat d’inspection (COI) dans TRACES NT. Le COI doit être visé par
l’organisme certificateur (OC) avant le départ de la marchandise du pays tiers.
Il sélectionnera en case 10 du COI le PCF ouvert au contrôle de la qualité biologique ou le PMLP où il souhaite
faire effectuer le contrôle de la qualité biologique.
L’importateur veillera également au renseignement de la case RFL lors de la création du certificat avant sa
validation en pays tiers, afin que le transitaire puisse avoir accès au COI dans TRACES NT.
Un courriel de notification devra être envoyé en parallèle à l’adresse fonctionnelle du PCF ou du PMLP choisi en
case 10 du COI.
Cette notification devra mentionner le numéro de COI généré par TRACES NT associé à la marchandise, la date,
l’heure et le lieu exact d’arrivée prévue de l’envoi, et être réalisée dans un délai permettant que le traitement de la
demande ne retarde pas le passage frontière (24 à 48 heures avant l’arrivée des marchandises sur le territoire
français).
En principe, les documents commerciaux et de transport d’accompagnement du COI seront téléchargés dans
TRACES NT. A défaut, ils seront également joints au courriel.
Dans le cas où un COI serait créé dans TRACES NT en amont du transfert mais où l’arrivée des marchandises
serait prévue à une date postérieure au 31 octobre 2022, l’importateur devra modifier la case 10 du COI pour
indiquer un PCF ou un PMLP DGDDI.
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4. S’agissant des contrôles des 11 catégories de fruits et légumes soumis à normes de commercialisation
La procédure de notification dans TELEFEL décrite sur le site internet de la DGCCRF (https://www.economie.
gouv.fr/dgccrf/telefel-teleprocedure) reste inchangée.
Une phase de transition est mise en place entre les deux administrations, durant laquelle les notifications
d’importation opérées dans TRACES NT et TELEFEL avant le transfert de compétences continueront d’être
traitées par la DGCCRF jusqu’à la délivrance du document d’ordre public.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
NOR : TREL2229851V
Vu la Charte de l’environnement promulguée par la loi constitutionnelle no 2005-205 du 1er mars 2005 ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 213-10, L. 213-11 et suivants, R. 213-48 ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 254-1 et suivants et R. 254 ;
Vu la loi no 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques ;
Vu le décret no 2007-981 du 15 mai 2007 relatif aux Agences de l’eau ;
Vu le 11e programme d’intervention 2019-2024 de l’Agence de l’eau Artois-Picardie ;
Vu le règlement intérieur du conseil d’administration de l’Agence de l’eau en vigueur ;
Vu le rapport du directeur général présenté en point 2 de l’ordre du jour de la commission permanente
programme du 16 septembre 2022 ;
Vu l’avis du comité de bassin en date du 7 octobre 2022 ;
Vu le rapport du directeur général présenté en point 2 de l’ordre du jour du conseil d’administration du
7 octobre 2022,
Le conseil d’administration de l’Agence de l’eau Artois-Picardie décide :
La délibération no 21-A-040 du conseil d’administration du 8 octobre 2021 est abrogée au 31 décembre 2022 ;
Les dispositifs tarifaires et de zonage en matière de redevances, applicables à compter du 1er janvier 2023 sont les
suivants :
Article 1er
Sur la période du 11e programme d’intervention, les redevances sont perçues par l’Agence de l’eau Artois-
Picardie sur l’ensemble de sa circonscription administrative, en application de l’article L. 213-10 du code de
l’environnement.
« En application du principe de prévention et du principe de réparation des dommages à l’environnement,
l’agence de l’eau établit et perçoit auprès des personnes publiques ou privées des redevances pour atteintes aux
ressources en eau, au milieu marin et à la biodiversité, en particulier des redevances pour pollution de l’eau, pour
modernisation des réseaux de collecte, pour pollutions diffuses, pour prélèvement sur la ressource en eau, pour
stockage d’eau en période d’étiage et pour protection du milieu aquatique. »
Article 2
Les taux des redevances sont adoptés dans la limite des tarifs plafonds prévus par les articles L. 213-10 et
suivants du code de l’environnement hormis pour :
– la redevance pour pollution de l’eau par les activités d’élevages dont le taux est fixé par l’article L. 213-10-2
IV du code de l’environnement ;
– la redevance pour pollutions diffuses dont les tarifs sont fixés par l’article L. 213-10-8 du code de
l’environnement ;
– la redevance cynégétique dont les montants sont fixés par arrêté interministériel.
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Matières en Suspension rejetées en mer au-delà de 5 km du littoral et à plus de 250 m de profondeur (par 0,064 0,064 0,1
kg)
Rejet en masse d’eau souterraine de Toxicité Aiguë (par kiloéquitox) 26,580 26,580 30
Toxicité Aiguë (MI) rejetée en mer au-delà de 5 km du littoral et à plus de 250 mètres de profondeur (par
kiloéquitox) 3,510 3,510 4
METOX rejetées dans les masses d’eau souterraine (par kg) 5,320 5,320 6
Composés organohalogénés adsorbables sur charbon actif (par kg) 9,649 9,649 13
Composés organohalogénés adsorbables sur charbon actif rejeté en masse d’eau souterraine (par kg) 14,848 14,848 20
Substances dangereuses rejetées en masse d’eaux superficielles (par kg) 5,400 5,400 10
Substances dangereuses rejetées en masse d’eaux souterraines (par kg) 8,964 8,964 16,6
Refroidissement industriel
0,137 0,137 0,5
conduisant à une restitution > 99 %
TARIFS (c€/m3)
USAGES RESSOURCES Tarifs plafond
(c€/m3)
2023 2024
La redevance n’est pas due lorsque les volumes prélevés sont inférieurs à 10 000 m3 par an pour les prélèvements
effectués dans des ressources de catégorie 1 (eaux superficielles ou eaux souterraines) et à 7 000 m3 par an pour les
prélèvements dans des ressources de catégorie 2.
En application de l’article R. 213-48-19 du code de l’environnement, la date de début de période d’étiage est
fixée au 1er juin et la date de fin au 31 octobre, pour les années 2023 à 2024.
Taux
0,360 0,360 1,8
(€/106m3/m de chute)
En application de l’article R. 213-48-19 du code de l’environnement, la date de début de période d’étiage est
fixée au 1er juin et la date de fin au 31 octobre, pour les années 2023 à 2024.
Personne majeure qui se livre à l’exercice de la pêche pendant une année 8,8 8,8 10
Personne qui se livre à l’exercice de la pêche pendant 7 jours consécutifs 3,8 3,8 4
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TARIF
(en € par personne) Tarifs plafond
CATEGORIE (€/personne)
2023 2024
Article 3
La présente délibération est exécutoire, un jour franc après sa publication au Journal officiel de la République
française et au plus tôt au 1er janvier qui suit sa publication.
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ANNEXES
Ressources de catégorie 1 – zone à taux majoré : le territoire des communes désignées ci-après :
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Ressources de catégorie 2 :
Prescriptions de l’arrêté du 20 janvier 2004 constatant la liste des communes incluses dans la zone de répartition
des eaux de nappe des calcaires carbonifères.
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ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche