Expose de Rse Et Marche Financier
Expose de Rse Et Marche Financier
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RESUME
L’avènement de la crise sanitaire due au Coronavirus Covid-19, a eu
d’importantes répercussions sur les continents Asiatique, Européen,
Américain, mais également Africain. En Afrique, l’avènement de
cette pandémie a conduit les entreprises et institutions à faire face aux
nouveaux défis engendrés en mettant rapidement en œuvre de
nouvelles procédures et pratiques managériales. Pour alimenter le
débat sur la problématique de la crise et de ses répercussions sur les
entreprises ainsi que leur évolution d’après la crise, il nous a été donné
de nous appesantir sur le thème de : L’Afrique post-Covid-19 : Les
entreprises peuvent-elles viser l’excellence ?
Ainsi, la problématique de ce thème est de savoir si après le covid-19,
les entreprises en Afrique peuvent maintenir leur économie tout en
s’assurant d’un développent économique et social durable.
ABSTRACT
The advent of the health crisis due to the Coronavirus Covid-19 has
had significant repercussions on the Asian, European, American and
African continents. In Africa, the advent of this pandemic has led
companies and institutions to face the new challenges generated by
rapidly implementing new procedures and managerial practices. To
fuel the debate on the issue of the crisis and its repercussions on
companies as well as their evolution after the crisis, we were given the
opportunity to dwell on the theme of: Africa post-Covid-19: The
companies aim for excellence?
Thus, the issue of this theme is to know if after covid-19, companies
in Africa can maintain their economy while ensuring sustainable
economic and social development.
INTRODUCTION
La plupart des entreprises en Afrique sinon, toutes les entreprises ont
été touchées de plein fouet par les effets de la pandémie du
coronavirus Covid-19, ce qui a considérablement affecté l’économie et
la stabilité des entreprises. Cette situation va donc conduire ces
entreprises à se réformer, en vue d’une relance économique dans un
but de recherche de l'excellence. En effet, la crise sanitaire du Covid-
19 a fait des ravages économiques dans les pays du continent Africain
et surtout dans les petites et moyennes entreprises, qui représentent de
véritables piliers de la vie économique africaine. Ces
entreprises contribuent pour près de 33 % dans le PIB africain et
fournissent 85 % des emplois du secteur privé. Or, avec l’avènement
de la pandémie de Covid-19 et surtout les mesures de
restriction adoptées en mars et avril ces entreprises ont été d’avantage
fragilisées.
C’est donc dans un contexte économique de stabilité et de
développement durable que s’inscrivent les entreprises en Afrique afin
de parvenir à l’excellence. D’où la pertinence de notre thème :
Afrique post Covid-19 : les entreprises peuvent-elles viser
l’excellence ? La
problématique inhérente à notre thème , au vu de ce qui précède est :
Les entreprises africaines après l’avènement du Covid-19, peuvent-
elles prétendre à l’excellence ?
Notre réflexion sur cette thématique nous amènera à étudier et à
analyser la capacité des entreprises à renforcer et à améliorer leur
niveau de développement économique et sociale.
Plus spécifiquement, elle nous permettra de :
- montrer l'impact de la pandémie sur les différents types d'entreprises
en Afrique
-montrer l'évolution des entreprises avant et après la pandémie Covid-
19
- Proposer des solutions afin d’assurer aux entreprises en Afrique un
développement économique et sociale durable.
Ces objectifs nous conduisent donc à l’élaboration des hypothèses
suivantes :
- Montrer si la pandémie du Covid-19 a eu un impact considérable
sur les entreprises Africaines
- Si les entreprises en Afrique ont pu renforcer leur économie,
après la pandémie du Covid-19
- Si les solutions proposées pourront effectivement permettre la
relance économique des entreprises en Afrique.
La problématique inhérente à notre thème, au vu de ce qui précède
est : Les entreprises africaines après l’avènement du Covid-19,
peuvent-elles prétendre à l’excellence ?
REVUE DE LITTERATURE
REVUE D’ECONOMIE FINANCIERE ; REGARDS SUR LA
CRISE FINANCIERE : Jacques DELMAS- MARSALET
L’émergence des économies africaines. Un nouveau cadre
d’analyse des ressorts et performances socio-économiques :
N’DIAYE VICTOR , DOGBENOU RUBEN
TRAITE DU MANAGEMENT SOCIO-ECONOMIQUE : Henri
SAVALL et Véronique ZARDET
REVUE TIERS-MONDE : ENVIRONNEMENT ET
DEVELOPPEMENT : Abdellatif BENACHNHOU
FIRMES MUTLTINATIONALES ET ECONOMIE
TERRITORIALES EN AFRIQUE : Souleymane DOUMBIA
METHODOLOGIE
RECOMMANDATIONS
Le retour à une situation dite « normale » pourrait prendre des années.
Pour autant, l'Afrique a les moyens d'accélérer sa reprise économique
et de construire un environnement post-COVID plus robuste et plus
compétitif, davantage favorable à la croissance et à la création
d'emplois.
Les discussions qui ont eu lieu lors de divers événements consacrés en
partie à la pandémie et à la relance — notamment le Women
Working for Change Summit, organisé par IFC et Jeune Afrique
Media Group — me donnent à penser que la reprise en Afrique
reposera sur trois grands piliers. Il s'agit de la transformation
numérique, de l'urbanisation et de l'intégration régionale.
En ce qui concerne la transformation numérique, l’adoption des
technologies nouvelles s'est accélérée pendant la crise sanitaire pour
permettre aux entreprises de maintenir le lien avec leurs clients et
leurs fournisseurs, aux étudiants de rester connectés avec leurs
enseignants, et de continuer, malgré tout, à se « rassembler » en
famille ou entre amis.
Si cette nouvelle manière de créer du lien social et économique se
développait déjà avant la pandémie, le potentiel numérique de
l'Afrique est encore largement inexploité. Selon un
récent rapport d'IFC et de Google, l'économie numérique pourrait
représenter 5,2 % du PIB du continent à l'horizon 2025, soit près de
180 milliards de dollars.
Toutefois, l'Afrique est aujourd’hui le continent le moins connecté de
la planète. Seuls 10 des 45 pays africains suivis par l’Alliance pour un
internet abordable satisfont ainsi à la norme d'accessibilité financière,
telle que recommandée par la Commission sur le haut débit des
Nations Unies.
Il est donc crucial que les gouvernements, le secteur privé et d'autres
partenaires coopèrent pour créer des infrastructures numériques, pour
améliorer les compétences et aider à développer les talents dans le
secteur technologique afin de permettre à des millions de personnes
supplémentaires à travers l’Afrique de profiter des avantages du
numérique.
L'urbanisation est, elle aussi, en train de transformer l’Afrique.
Pour réaliser des progrès durables dans ces trois domaines, il faudra
que les gouvernements, le secteur privé et les partenaires du
développement unissent leurs efforts.
Le gouvernement sud-africain a ainsi mis en place des mesures pour soutenir les
entreprises, avec notamment 10 milliards d'euros de garanties de prêts. Beaucoup
d'entre elles pourront, d'ailleurs, reprendre leur activité à partir du 1 er juin, comme
l'a annoncé récemment le président Cyril Ramaphosa, ce qui devrait permettre « le
retour au travail de près de 8 millions de personnes ». Pour le pays, la levée des
restrictions est essentielle pour préserver la santé économique du pays.
L'UA s'est déjà lancé dans la création d'une plateforme centralisée à travers son
partenariat avec Ecobank. L'objectif est d'aborder « les enjeux, les défis et les
besoins des MPME pendant et après le Covid-19, et qui sera un outil global,
flexible, complet et universel pour les MPME dans les secteurs formel et informel
sur le continent. »
Dans la région Uemoa, l'heure est déjà à l'innovation et la Banque centrale, la
BCEAO, a lancé les bons Covid-19. De l'argent immédiatement disponible pour les
États de la zone. En quelques jours, il s'en est écoulé pour près de 1 200 milliards
de CFA. Et le succès n'est pas près de s'arrêter, et les pays sont toujours plus
nombreux à se saisir de cet outil.
« En Afrique, les gens qui travaillent sont pour la plupart dans des petites ou
moyennes entreprises, dans le secteur informel. Ils travaillent chaque jour une
heure par-ci, une heure par-là. Ça peut devenir une crise sociale ! » a prévenu son
patron Akinwumi Adesina sur l'antenne de la radio RFI, à l'heure où plusieurs pays
du continent ont adopté des mesures de confinement des populations.
« Malheureusement, l'Afrique n'a pas les ressources pour faire la compensation,
pour compenser les salaires des gens, comme les pays développés l'ont fait », a-t-il
poursuivi. « Si les gens ne peuvent pas produire, on aura une autre crise, qui sera
une crise alimentaire », a-t-il également expliqué.
S'adapter certes, mais de nombreuses voix s'élèvent de plus en plus pour faire de la
crise sanitaire une opportunité pour aller plus loin en faisant rentrer par exemple les
entreprises du secteur informel dans le formel et ainsi stimuler tout l'écosystème
entrepreneurial africain.