rafaliarisonAinaE ESPA ING 15
rafaliarisonAinaE ESPA ING 15
rafaliarisonAinaE ESPA ING 15
MEMOIRE DE
Intitulé :
Promotion 2013
Sciences
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
MEMOIRE DE
DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES
Option : Génie Minéral
Intitulé :
Sciences
Rermerciements.
REMERCIEMENTS
A l’égard des diverses circonstances et périples qui ont rendu ardue la réalisation de ce
travail, il serait judicieux de présenter ici mes remerciements à tous ceux qui ont consacré leurs
temps et prodigué leurs précieux aides et conseils jusqu'à son aboutissement. Mes remerciements
vont particulièrement à :
I
Sommaire.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU MILIEU D’ETUDE
I.1- CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE
I.2- CONTEXTE CLIMATIQUE
I.3- CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.4- MILIEU HUMAIN
CONCLUSION
RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
ANNEXE I : LES ONDES SISMIQUES
ANNEXE II: VITESSE SISMIQUE ET NATURE DES MATERIAUX
II
Liste des figures.
III
Liste des figures.
IV
Liste des tableaux.
V
Glossaire.
GLOSSAIRE
Coupe sismique: Représentation des sections de vitesse sous forme des couches
dans le plan Profondeur-distance
Dromochronique: Hodochrone d'une onde directe ou réfractée.
VI
Liste des abréviations.
A/N : Analogique/Numérique
LP : Logistique Pétrolier
ONG : Organisation Non Gouvernementale
P1 : Profil P1
P2 : Profil P2
RN 7 : Route Nationale numéro 7
SEG : Society of Exploration Geophysicists
2D : Deux dimensions
SW : Surface Wave
WEQ : Wave Equation
VII
Introduction.
INTRODUCTION
C’est dans ce contexte que plusieurs études se sont intéressées à l’exploitation des
diverses techniques de traitement sismique pour la caractérisation des formations : la sismique
réflexion et la sismique réfraction. Chaque technique utilise une partie de l’onde sismique
dans le processus de traitement et fournit par conséquent des informations relatives aux sous-
sols. C’est ainsi que la sismique réflexion s’intéresse à la réflexion des ondes P avec des
fréquences élevées et quant à la sismique réfraction, elle est utilisée pour l’étude des
premières arrivées, en se basant sur l’inversion des vitesses.
L’exploitation des données ainsi obtenues, nous permettra par la suite de déterminer
le sens d’écoulement et de caractériser le substratum. Cette étude, nous permettra de corréler
les résultats de la prospection aux événements météorologiques, aux fluctuations de la nappe
phréatique et des écoulements superficiels. A long terme, nos données devront être
complétées par d’autres mesures dans le but de réaliser une cartographie 2D du site tant au
niveau géométrique qu’au niveau hydrologique.
PROBLEMATIQUE
élastiques et corriger les erreurs dans le domaine espace fréquence à 2 dimensions. Toute
information issue de l’onde sismique est ainsi exploitée. La formulation théorique, les tests
ainsi que les traitements qui ont fait l’objet de travaux antérieurs constitueront les bases et le
point de départ de notre prochain travail de recherche.
Le site qui fait l’objet de cette étude est localisé au Nord-Est de la ville de
Fianarantsoa. La zone appartient administrativement à la région de Haute Matsiatra, au
district de Fianarantsoa II dans le village d’Ambalakely. Il est situé près de la Route Nationale
RN7 et elle est centrée géographiquement à la latitude S 21°25'4.02" et à la longitude E
47°10'0.86", selon le système de coordonnées géographiques « WGS 1984 » » (figure. I.1).
Figure I. 1: Carte de localisation du site d’étude (source : BD 500 FTM / Google Earth)
I.1.2- Morphologie
Au niveau régional, si l’on considère ces espaces, deux (2) sous-régions se
distinguent: la partie Orientale, à topographie indécise et les Hautes Terres centrales,
correspondant à la partie méridionale du pays Betsileo. Densément peuplée, relativement bien
desservie par un réseau routier suffisamment ramifié, cette région, à relief tourmenté, offre
des paysages de rizières en gradins typiques.
Le pays Betsileo présente un relief montagneux où les pics peuvent dépasser les
2500m, heurté par des massifs vigoureux isolés dont l’altitude moyenne varie de 1000m à
1500m et sillonnés par des dépressions étroites. L’agencement du relief peut se concevoir à
partir de l’Andringitra qui s’élève brusquement (Pic Boby : 2600m) au-dessus du seuil de
Ranotsara et qui s’étend, le long de la RN7 et la partie méridionale des Hautes Terres
Centrales qui correspond à la zone d’affleurement la moins large du socle ancien.
Les terrasses rizicoles constituent une particularité de la région. Pour pallier
l’insuffisance des bas-fonds et profitant des possibilités de captage d’eau en hauteur, les
paysans ont installé des terrasses irrigables sur les flancs des collines.
I.1.3- Hydrographie
L’hydrographie de la Région de la Haute Matsiatra est caractérisée par le Bassin
versant du MANGOKY. Le réseau hydrographique de ce bassin versant prend sa source dans
les régions de la Haute Matsiatra et d'Ihorombe (rivières Manantanana - Zomandao et Ihosy).
Sa superficie totale est de 55.750 km² et il se déverse dans le canal du Mozambique une fois
récupéré par le fleuve MANGOKY.
Comme notre zone d’étude fait partie du Moyenne-Sud, le climat de la région est du
type tempéré et on y trouve trois saisons distinctes : La saison sèche commence au mois
d’Avril jusqu’au mois de juillet, une saison intermédiaire le mois d’Août jusqu’au mois
d’Octobre et la saison pluvieuse s’étale du mois de Novembre au mois de Mars.
I.2.1- Température
La température est un élément majeur qui contribue à une étude climatique. Elle
présente un grand intérêt pour l’évaluation du bilan hydrologique, permettant ainsi de
conditionner d’alimentation de la nappe aquifère.
Dans cette même partie, à mesure qu'on descend vers le Sud, on remarque une
augmentation des températures jusqu'à 20°C. Les mêmes phénomènes sont observés, aussi
bien du centre des hautes terres vers l'Ouest que vers l'Est, respectivement de 16°C à 25°C et
de 16°C à 21°C. Le gradient de température est moins élevé dans le sens Nord-Sud que dans
les sens Centre-Est ou Centre-Ouest. La région Haute Matsiatra connait une température
moins chaude. En effet, la température moyenne annuelle varie de 14°C à 25,5° C selon la
distribution inter-annuelle des températures du service Météorologie Ampandrianomby.
28
26.5 26.5 27
26 26
25
24 24
23 23
19
T [°C]
18
16 16 16 16.5
14 14.5
13 13
12 12
11
JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE
Tmin[°C] Tmax[°C]
I.2.2- Précipitation
La connaissance des précipitations est très importante car elles conditionnent le
cycle de l'eau. Pourtant, la quantité de pluies dépend principalement de la situation climatique
et du contexte de la zone. Leur impact est notamment déterminant sur la répartition des
ressources en eau: nappes d'eau souterraines, écoulements de surface etc.,…
250 250
Pluie [mm]
Pluie[mm)
170
135
65
24 7 4 15 3 14 49
Mois
La période pluvieuse commence en Octobre. La quantité des pluies reçues est la plus
importante en Décembre - Janvier. Celle-ci décroît rapidement aux mois d’Avril - Mai. La
période sèche coïncide avec les mois de Mai à Octobre au cours de laquelle sont enregistrées
des précipitations sous forme de crachin.
La figure I.4 nous montre une carte pluviométrique de la région Haute-Matsiatra, elle
nous donne une idée sur le tracé des courbes iso-valeurs de précipitations tombées. Notre zone
d’étude se situe entre deux courbes de 120mm et 140mm de pluies, et ces valeurs synchrones
bien avec les valeurs obtenues dans le figure I.3.
I.2.3- Humidité
Les données récentes sur l'humidité atmosphérique, les vents dominants, les
cyclones ne sont pas encore disponibles. En effet, le Service Inter-régional n'a fonctionné que
récemment et les données sont encore centralisées au Ministère de la Météorologie et de
l'Hydrologie.
Pour les données météorologiques des autres stations, elles seront indiquées lors que la future
Banque de Données au niveau du Service Inter-Régional de la Météorologie et de
l'Hydrologie sera fonctionnelle.
Le socle cristallin qui couvre environ les deux tiers de l’île est le résultat de la
métamorphisassions de formations sédimentaires primitives déposées dans une aire
géosynclinale à la suite d’une orogenèse majeure vieille de 2 600 millions d’années.
Les terrains sédimentaires forment une large bande sur la côte Ouest de l’île. Alors
que les roches cristallines sont très plissées, les terrains sédimentaires, au contraire, n’ont subi
aucune action orogénique notable et se sont déposés régulièrement. Ils présentent
actuellement un très faible pendage vers l’Ouest.
Entre ces deux systèmes sont plaqués des roches granitiques et migmatites de
Tampoketsa, sous forme de minces filets allongés le long des régions d’Amoron’i Mania, de
la Haute Matsiatra et d’Ihorombe, toujours du Nord au Sud. Des couches allongées parallèles
à la côte et des îlots discontinus de roches granitiques. Le système Androyen : très important
dans la région. Ce système couvre environ le tiers de la région de la Haute Matsiatra dans sa
partie occidentale.
Cet ensemble est réuni dans l’espace de la région par des sols peu évolués et rankers,
ainsi que des sols peu évolués dunaires sableux. Les bas-fonds portent essentiellement des
sols hydromorphes à gley.
Végétation
La région est caractérisée par la prédominance de grandes superficies de savanes à savoir :
savanes herbeuses à Hyparrhenia rufa et Heteropogon,
savanes herbeuses de l’ouest à Hyparrhenia rufa, Hyparrhenia dissoluta et
Heteropogon.
Ces deux types de savanes couvrent les parties centrales de la Région. Dans la
partie orientale de la région et parallèlement à la côte Est sont localisées des savanes et
steppes à Aristida et Ctenium ou Loudetia. Ces types de savanes sont délimités par un mince
filet de forêt dense ombrophile de moyenne altitude.
Types Exemples
Une enquête a été menée, en 2008, sur le taux de la population de la commune pour
établir le PCD et a donné le résultat suivant :
Population totale : 12 600 habitants dont 233 habitants par Km2
Taux de natalité : 2,31% par an
Taux de mortalité : 0,48% par an.
Ainsi, la densité serait de : 229,23 habitants /Km² en 2003, sauf s’il y aurait un
mouvement migratoire qui tend vers le sens de l’immigration, c’est à dire, un certain nombre
de cette population quittent leur localité natale vers d’autre région ou d’autres populations
viennent s’implanter dans cette région. Cette localité renferme 7 Fokontany, pour avoir
certaine idée sur la répartition de cette population, il s’avère plus logique de dresser un
tableau.
Désignation Effectifs
Ambalakely 4225
Ambatolahimavo 1375
Ampitanandriambola 3430
Anara 403
Miandrifekona
Ivoay 394
Volamena 904
TOTAL 11511
Sur les Hauts plateaux, la presque totalité des vallées sont exploitées et les pentes
présentant des possibilités d’irrigation sont occupées par les rizières en étage. Les autres
cultures vivrières (manioc, patate douce, haricot, maïs, etc…), destinées surtout à l’
autoconsommation sont très pratiquées. Et avec des techniques culturales adéquates et suivies,
la production agricole accroîtra très rapidement. Les cultures à tubercules occupent la moitié
des surfaces et les légumineuses à graines (haricot, arachide) en occupent à peu près 20 % (le
haricot sur les hautes terres est cultivé sur 85% des surfaces à légumineuses, tandis que, dans
la Moyen Ouest, c'est la surface arachidière qui l'emporte à 65%).
jusqu’au repiquage constitue un facteur qui bloque à un plus bon extrant. Les autres cultures
telles que la culture de céréale : manioc, patates douce pomme de terre, maïs forment une
activité secondaire. L’association de la culture irriguée, pluviale et culture sèches est limitée
par l’espace arable.
Elevage:
L’élevage bovin tient une grande place dans la Région. La conduite des animaux
varie selon la disponibilité des terres de parcours et l'intérêt manifesté par les paysans aux
bovins (fabrication des fumiers, traction de matériel, piétinage). Sur les Hautes terres,
contrairement au Moyen Ouest où l'élevage conserve un caractère extensif, l'exiguïté des
pâturages et les contraintes des travaux agricoles poussent les paysans éleveurs à adopter un
mode semi-intensif (gardiennage sur parcours limité pendant une partie de la journée,
complément d'alimentation et parcage le soir).
L'élevage des autres types d'animaux se rapporte essentiellement sur le porc, les
caprins, les ovins et les volailles. Le développement de ces types d'élevage dépendra des
projets existants dans la région, compte tenu des différents problèmes rencontrés (couverture
sanitaire faible, insuffisance d'alimentation et d'encadrement etc . . .).
On constate ici que l’élevage aviaire (volaille) est beaucoup plus prise par la
population locale, mais son évolution en l’espace durant de 4 ans semble faible, de l’ordre de
0,44%. L’élevage bovin se trouve au deuxième rang où son évolution est de 2,07%. L’élevage
caprin, même si sa proportion est de13, 51%, l’effectif de la chèvre élevée parait moindre par
rapport aux autres espèces. Concernant l’élevage porcin, on constate une réduction à l’ordre
de 1,36% du 1997 jusqu’au 2001.
Contrainte local
Etant donné que notre site se trouve dans une commune rurale, le secteur primaire
prédomine. La majorité des villageois pratique la culture et l’élevage pour leur ressource
économique. On assiste principalement aux problèmes de santé suivants : menace permanente
de charbon, infection de douve de foie (dita), tuberculose et mauvaise alimentation en hiver,
épidémies de choléra (poule) et peste (poule et porc) ainsi que de la maladie de Teschen.
Au fond du développement socio-économique local souffre de problèmes suivants : Insécurité
sociale (environnement sanitaire, un certain manque d’eau potable, destruction irraisonnée des
superficies boisées ; Insuffisance des crédits ruraux ; conflit d’option et de couleur politiques.
Contrainte régionale
La région offre des caractéristiques physiques plus ou moins hétérogènes : sols à
vocation pastorale et agricole. L’activité agricole est dominée par les cultures vivrières, mais
avec l’évolution des besoins monétaires, des cultures de rentes, industrielles et de contre-
saison se sont développées. Avec l’agriculture, l’élevage, surtout bovin, constitue une activité
essentielle au sein de la région. Les éleveurs doivent faire face à l’insuffisance des moyens
pour la protection de la santé animale et surtout à l’insécurité qui sévit à la campagne du fait
de la recrudescence des vols de bœufs.
La région connaît un niveau d’équipement insuffisant, surtout dans les zones rurales
(électrification, adduction d’eau, équipement socio-culturel et existence de zones enclavées).
Malgré l’existence d’un réseau de pistes ramifiées à partir de la RN 7 qui la traverse, la région
souffre du manque de pistes de desserte praticables toute l’année.
L’enseignement rencontre des problèmes d’encadrement, équipement et parfois même de
niveau des enseignants qui viennent aggraver la mauvaise répartition des établissements
essentiellement concentrés dans les villes.
La couverture sanitaire reste faible et des régions entières demeurent à l’écart des
efforts en matière de santé. La plupart des formations sanitaires nécessitent des dotations en
lits, matelas et autres mobiliers. Aux problèmes de vétusté des bâtiments, s’ajoutent ceux de
l’approvisionnement en eau d’assainissement et de nutrition. L’approvisionnement en eau
constitue un problème crucial pour la population en milieu rural. Elle s’approvisionne aux
rivières, aux canaux d’irrigation, aux lacs et aux marécages. D’où la propagation de maladies
hydriques.
Les projets, les ONG, les collecteurs, grossistes et transporteurs qui y résident,
étendent leurs rayons d’actions sur l’ensemble de la région. Pour la région, l’intensification et
la diversification des cultures constituent une issue parmi tant d’autres pour aboutir à la
suffisance alimentaire et à l’augmentation de revenu des paysans. La disponibilité et
l’approvisionnement en intrants sont des facteurs limitants.
C’est dans ces contextes que des mesures sismiques ont été effectués dans cette zone
que nous venons de décrire les bases méthodologiques de la prospection sismique constitue
ainsi l’objectif du chapitre suivant.
La sismique réflexion utilise les ondes réfléchies qui permet de dresser des profils
sismiques en révélant les différents réflecteurs du sous-sol ainsi que les structures (plis et
failles). Quant à la sismique réfraction permet de déterminer la vitesse des ondes sismiques
donc la nature des roches traversées.
Dans le cas des sols hétérogènes, la vitesse de propagation des ondes sismiques dans
le milieu constitue une observable géophysique particulièrement intéressante permettant
d’estimer la composition du sol investigué. Ce sont cette technique avec les théories
respectives font l’objet de cette seconde chapitre qui prend une place importante sur l’étude
de la sismique réfraction.
En sismique réfraction, une source d'énergie est utilisée pour transmettre à un instant
précis (T0) des ondes acoustiques qui se propagent dans le sol et le roc sous-jacent. Ces ondes
acoustiques se divisent en quatre catégories principales ("P", "S", Love et Rayleigh) en
fonction de leurs modes de propagation. Les ondes "P" et "S" sont principalement mises à
profit dans le calcul des profondeurs et des propriétés élastiques des matériaux. L'onde "P",
aussi appelée onde de compression ou onde longitudinale, se propage à une vitesse double de
celle de l'onde "S", aussi nommée onde de cisaillement ou onde transversale.
Les ondes "P" et "S" se propagent dans le sol, en se conformant aux lois de la
propagation des ondes, elles suivent les mêmes lois de propagation que les ondes lumineuses,
en particulier à la loi de Snell-Descartes.
La figure suivante montre la propagation des ondes coniques et les temps d’arrivées
de chaque onde.
On remarque que les rais sismiques sont toujours orthogonaux au front d’onde".
En sismique on a l'habitude de raisonner sur les TRAJETS SISMIQUES qui sont les
normales aux surfaces d'onde issues du point d'ébranlement E. Plaçons-nous toujours dans le
cas de trois milieux 0, 1 et 2 (Figure.II.2) et considérons un point M suffisamment éloigné de
E. Trois sortes de trajets sismiques issus de E vont aboutir en M :
La sismique réfraction a pour objet l'étude des trajets directs et réfractés. A partir des
temps de propagation de ces trajets elle permet de dessiner la géométrie des surfaces de
discontinuité et de calculer la vitesse des divers milieux (sous certaines conditions).
2ème Loi :
La loi de Snell-Descartes donne les relations angulaires entre rais incidents,
réfléchis et transmis ou réfractés pour les différents types d’onde.
En sismologie, l’indice ou V est la vitesse d’onde.
Ainsi,
On peut en tirer :
𝑖 𝑠𝑖𝑛𝑖 ′ 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝑖 ′
𝑉𝑃 𝑉𝑆 𝑉𝑃 𝑉𝑆
En résumé, la méthode sismique réfraction (Reynolds J.M, 1997) est basée sur le
principe tel que lorsqu’une onde sismique (onde P et/ou S) arrive à une interface où il y a
contraste de vitesse, alors la direction de cette onde va changer dans le nouveau milieu. Ce
changement de direction est régi par le contraste de vitesse à l’interface selon la loi de Snell-
Descartes.
Dans le cas d’un milieu compose de deux terrains, les ondes sismiques se réfractent
sur la surface du second milieu caractérise par une vitesse de propagation des ondes élastiques
plus importante.
Conditions de réfraction :
Il y a réfraction si l’angle d’incidence est égal à π/2 et la vitesse du premier
terrain est inférieure à la vitesse du deuxième terrain, .
Le phénomène de réfraction totale ne peut se produire que lorsque l’on passe d’un
milieu lent à un milieu rapide ( ).
√
√
Expression complètes
√
L’expression de la profondeur de la deuxième couche est donnée par la formule
suivant:
√
( )
Ou
√ ( ) √ ( )
√
√( ) ( )
̅ ∑
Fonction de la temps-Profondeur:
[ ]
∑ ( )
[ ∑ ]
Onde directe
Onde réfléchie
Avec et
Avec et et
Nous savons, que l'onde diffractée se propage dans tous les sens du point de
réfraction. Les fronts d'une onde réfractée peuvent être construits d'après le principe de
Huygens. L'onde réfractée a été considérée comme une onde parasite. Mais ces dernières
années on a commencé à l'utiliser pour étudier des éléments structuraux, tels que les failles,
ruptures de couches etc...
Nous allons calculer l’hodochrone pour une onde conique se propageant le long d’une
interface plane
( )
√ ( )
On voit qu’ici, l’hodochrone est une simple droite de pente 1/V2 et dont l’ordonnée
à l’origine ne dépend que de l’épaisseur de la couche et des vitesses de part et d’autre de
l’interface.
Nous pouvons généraliser cette relation pour un milieu à N vitesses (on ne fera pas la
démonstration ici):
∑ √ ( )
Comme dans le cas précédent, le temps de parcours total est la somme des temps dans
chaque milieu.
( )
Nous voici donc confrontés à deux cas de figure: soit le tir est réalisé de S vers R
(tir direct) ou de R vers S (tir inverse). Déterminons les hodochrones pour ces deux cas.
Tir en S. On tire alors vers le bas de la pente. Comme on sait que sont reliés
par , on va éliminer en utilisant la relation
Dans les deux cas, on remarque que l’hodochrone est une droite, mais les pentes
(i.e. les vitesses) sont différentes :
Ces vitesses apparentes nous permettent de d´déterminer, sans aucun calcul, où sont
le haut et le bas de la pente de l’interface. En effet, comme sont des nombre positifs,
on sait que et donc que . Le tir à la vitesse apparente la plus
élevée est au-dessus du bas de la pente. Mais on peut aller plus loin et déterminer les deux
angles à partir de ces vitesses apparentes.
[ ( ) ( )]
[ ( ) ( )]
On voit donc l’importance d’effectuer au moins un tir direct et un tir inverse afin de
déterminer le pendage. Si on n’a qu’un seul tir à notre disposition, on est obligé d’interpréter
nos données de sismique-réfraction en termes de couches planes.
Dans la pratique, le mode d’acquisition des données sismiques est similaire pour
chacune de ces méthodes : il consiste à enregistrer grâce à des géophones les signaux
sismiques émis par une source artificielle (marteau, explosif…) et transmis par le sol. Les
caractéristiques fréquentielles de la source et des géophones doivent être optimisées pour
enregistrer soit les ondes de volume (sismique réfraction ou sismique réflexion), soit les ondes
de surface (inversion), soit les deux.
Pour caractériser les terrains de subsurface (de l’ordre de quelques mètres de
profondeur), la sismique réfraction, basée sur l’enregistrement des premières arrivées, permet
de mesurer la vitesse des ondes P et celle des ondes S.
Le choix du dispositif de mesure dépend de l’objet géologique étudié et des
objectifs recherchés (résolution spatiale, sensibilité au bruit,…). Chaque dispositif présente en
effet des avantages et inconvénients qui lui sont propres et qui sont liés à son diagramme de
sensibilité (également appelé section de contribution au signal).
La mise en œuvre de la sismique réfraction sur le terrain nécessite un dispositif d’émission
(source), de détection (récepteurs, traces, capteurs) et d’enregistrement appropriés.
Les séismes provoqués sont enregistrés sur des dispositifs récepteurs composés de
traces. Une trace sismique peut être un capteur unique ou un ensemble de capteurs formant
une antenne réceptrice. L’ensemble des traces provoquées par le même séisme forme un
enregistrement sismique. Le séisme artificiel est généré par un dispositif émetteur composé
d’une ou de plusieurs sources. Les dispositifs émetteur et récepteur forment un tir sismique.
Un profil sismique est un ensemble de tirs sismiques. Elle utilise les techniques les plus
modernes de l’électronique, permettant l’enregistrement numérique de l’information avec une
rapidité et une précision considérables.
En général, cinq (5) ou sept (7) tirs seront effectués à des endroits stratégiques de
manière à résoudre les incertitudes dues à la géométrie des couches et à la non-homogénéité
du milieu.
Une illustration de la méthode est montrée à la figure suivante.
II.2.2-Matériels utilisées
Pour l’acquisition de données les matériels suivants sont utilisés :
La suite de cette travail consiste donner une bref description pour chaque appareil et
matériel utilisée et ses fonctions respectives :
Une source : marteau de 20kg, la source d’énergie en sismique peut être de type
impact (marteau, chute de poids), projectile (fusil à balle, airgun) ou vibrateur (vibroseis,
plaque vibrateur). L’explosif est la source la plus énergique mais son utilisation est
réglementée et soumise à des autorisations administratives strictes. Le choix de la source
d’énergie se réfère aux conditions requises pour une source sismique.
Pour notre cas, la source d’énergie utilisée est de type marteau. A l’aide de ce marteau en
frappant sur une plaque d’aluminium (peu performant sur des terrains meuble) ou directement
sur l’asphalte (souvent très bon). Le marteau constitue une source d’énergie de bonne
fréquence et facile à mettre en œuvre.
Des Géophones: Les capteurs sismiques sont les géophones. Un géophone est
composé d’une bobine suspendue à un ressort. Lorsque le sol se déplace, le ressort transmet le
mouvement du sol à la masse. Celle-ci porte une bobine qui peut se déplacer dans le champ
d'un aimant. Le déplacement produit un courant induit. Il faut aussi noter que le signal
enregistré est le courant, proportionnel à la vitesse de déplacement du sol. Le géophone est un
capteur de vitesse. Les géophones sont regroupés pour former une antenne réceptrice à la
trace. Le rôle de l’antenne réceptrice est de réaliser un filtrage en nombre d’onde k continu,
dit analogique avant échantillonnage et numérisation des données sismiques. Le filtrage en k
assure un bon échantillonnage en distance de la fonction sismique. Il augmente le rapport
signal sur bruit. La bande passante d’un géophone est de [10-100Hz].
variant de 0 – 100Hz. La distance entre les géophones dans ce cas est de l’ordre de 0.5 – 10
mètres.
Afin d'éviter l'atténuation de l'onde par la couche superficielle de matériaux lâches, les
capteurs utilisés étaient des géophones fermement plantés dans le sol, une fois la couche
superficielle enlevée. Les dispositifs de mesure étaient constitués de 24 géophones espacés de
2 mètres. Pour obtenir un profilage continu, 5 tirs par dispositif étaient effectués, avec in
marteau de 20kg comme source d'énergie.
Figure II. 13: Diagramme montrant les branchements des différents appareils
L’imagerie du sous-sol par réfraction est fondée sur l’analyse des dromochroniques de
réfraction, ce qui nécessite des tirs où les géophones sont alignés avec les points de tir (Mari
J-L et al, 1998). Le dispositif de base pour une prospection sismique de surface utilisant la
méthode réfraction est illustrée par la figure ci-après:
Un certain nombre de géophones, 5 dans notre cas, sont étalés le long d’une ligne.
Les tirs sont regroupés en deux catégories : tirs aux bouts (offset) et tirs à l’intérieur de la
ligne (on set). L’emplacement relatif des tirs étant choisis de façon à avoir une couverture
complète du réfracteur et afin de fournir une résolution latérale adéquate (Underwood D,
2007). Pour notre étude, on a adopté les profils continus qui permettent de déterminer
progressivement la morphologie des terrains présents et la variation de leur vitesse. Pour ce
faire, on exécute successivement des tirs jointifs et alignés sur le profil choisi, ces tirs se
recouvrent sur un ou deux géophones (Mari J-L et al, 1998).
Enregistrement numérique
Le mouvement du sol suite à un tir sismique et la sortie d’un géophone sont des
fonctions continues dans le temps. Ces sorties primaires sont de forme analogique.
L’acquisition des données sismiques modernes se fait avec une visualisation directe à l’écran
d’un ordinateur du mouvement du sol, c’est-à-dire que les fonctions continues analogiques
sont digitalisées (échantillonnées suivant un intervalle de temps aussi petit que possible sans
pour autant distordre le signal original) avant d’être stockées. Cette conversion analogique
numérique (A/N) permet le traitement numérique des données, qui demeure un grand
avantage de l’enregistrement numérique.
En réfraction, l’énergie de ces ondes étant faible, il est nécessaire d’avoir un bon
couplage et une énergie de source plus puissante.
Figure II.15: Temps de parcours Tomographique et rayon réfracté entre source récepteur.
On définit:
S = Inverse de la vitesse
V = Vitesse
= Trajectoire du rayon
∫ ∫
Ou
Nous finissons avec M équations simultanées (un pour chaque temps de parcours), et N
inconnus:
.
.
( )( ) ( )
Trajectoire du rayon Modèle Temps de parcours
Résumé général:
Calcul du temps de parcours le plus court en traçant les rayons:
Figure II. 16: Illustration de calcul de temps de parcours par méthode tomographique
COUCHE CACHEES
Dans le cas de la couche cachée, compte tenu de la vitesse de propagation des ondes
dans les matériaux, une couche ne possède pas une épaisseur suffisante en comparaison de sa
profondeur et ne peut être détectée. Si l'on ignore la présence de ces horizons, la profondeur
calculée sera plus petite que la profondeur réelle.
Pour arriver à une interprétation valable, on doit donc identifier dans le train
d'arrivées secondes, les arrivées correspondant aux réfractions critiques sur les horizons qui
nous intéressent. Cette tâche est en général très difficile puisque ces arrivées secondes se
confondent souvent entre elles ou avec les arrivées d'ondes d'un autre type (onde S) ou avec
les arrivées correspondant à des réfractions non critiques ou des réflexions. Notons que, dans
ce type de problème, la profondeur calculée est toujours inférieure à la profondeur vraie.
INVERSION DE VITESSES
Dans le cas de l'inversion de vitesses, la vitesse d'onde dans une couche est
inférieure à la vitesse de propagation de l'onde dans la couche située immédiatement au-
dessus et dans la couche sous-jacente. En conséquence, il n'y a pas de réfraction critique; il
s'ensuit donc que cette couche n'est pas observée. Elle n'est donc pas prise en considération
dans les calculs, ce qui cause des imprécisions non négligeables.
Cette situation, plutôt rare heureusement, est illustrée à la figure suivante. À moins
d'avoir les résultats d'autres méthodes, ce type de problème est impossible à résoudre étant
donné qu'aucun signal n'a été réfracté par l'interface argile-sable ; au mieux, on pourra
suspecter la présence d'un tel phénomène.
√[ ]
D’un point de vue plus large, la vitesse de propagation des ondes sismiques dans un
sol renseigne sur ses caractéristiques mécaniques en domaine élastique. Pour des
déformations de faible amplitude, les différents modules élastiques du matériau (K, μ, E)
peuvent être calculés en connaissant la masse volumique ρ et la vitesse de propagation des
ondes de compression (VP) et de cisaillement (VS), selon les équations suivantes :
Module d’incompressibilité K : ( )
Module Young E :
Il a été également établi, après calcul, que dans un solide élastique, le rapport entre la
vitesse de propagation de l’onde de compression et de cisaillement:
On voit sur ces formules que la vitesse est liée aux caractéristiques mécaniques de la
roche, en particulier à son état de compacité où de fracturation en place. Ces formules sont
valables sont en valables en milieu isotrope et parfaitement élastiques.
La vitesse se définit :
La profondeur sous les géophones a été obtenue par la formule ci-après, connaissant
les vitesses .
√
En utilisant la distance critique :
Pour le calcul, les équations suivantes sont utilisées pour déterminer l'épaisseur de la
couche i:
( ( ))
Où par l’équation de distance critique
√ ∑( )
Où:
Notons que ces méthodes ont été développées en prenant pour hypothèses que les
couches sont subparallèles, d'épaisseurs suffisantes pour être détectées et que la vitesse de
propagation des ondes dans une couche est toujours inférieure à celle de la couche sous-
jacente.
Lors de la mise en place des profils sismiques, un bon dimensionnement des tirs
d'offset permet d'assurer une profondeur d'acquisition uniforme sur le profil. Mesurer la
position des géophones avec une précision centimétrique (DGPS + opérateur compétent).
Dans le but d’améliorer la comparaison entre le résultat des forages et des profils sismiques,
implanter, si possible, les profils proches de gros blocs pour fixer une sondeuse. Eviter
d’implanter les profils trop proches de la rupture de pente, la méthode étant sensible aux effets
de bord.
Deux profils sismiques globalement perpendiculaires ont été réalisés sur le site (cf.
fig.7). Ils ont été disposés ainsi afin de faire le suivi de la structure du substratum (pendage,
fracture…). Rappelons que la disposition et la structure de ce dernier conditionne en majeure
partie la direction de l’écoulement souterrain.
Ces deux profils ont été réalisés avec une distance inter-géophones de 2m, donnant
ainsi une profondeur d’investigation moyenne de l’ordre de 15m.
En général, les traitements des données pour l’obtention d’une coupe de vitesse en
sismique réfraction se résument en deux étapes : pointage des premières arrivées et la
transformation de ces pointages sous forme de coupe de vitesse reflétant l’épaisseur de chaque
couche. Les dromochroniques ou les courbes d’hodochrone sont les résultats de la première
étape; la coupe de vitesse est obtenue après calcul et transformations suivant la méthode de
traitement adoptés.
Pour notre étude le processus de traitement est résumé dans le schéma ci-après:
DONNEES
SISMIQUES
INVERSION
TOMOGRAPHIQUE
MODELE DE
VITESSE
MODELISATION 2D
DU SOUS-SOL AVEC
PLOTREFA
DISCUSSION
DES RESULTAS
Pour le traitement des données sismiques on utilise SEISIMAGER, avec les modules
PICKWIN et PLOTREFA.
Lors des traitements informatiques des données sismiques, nous utilisons le logiciel
Pickwin et Plotrefa. Afin de pouvoir modéliser le sous-sol et savoir le sens de l’écoulement,
il est nécessaire de savoir plus sur ces logiciels, d’où l’intérêt de cette étape suivant.
Le module PICKWIN TM
Ce module peut lire comme type de format des données (.dat, .sg2), l’architecture
du logiciel nous conduit à faire successivement les étapes suivant : la lecture des données,
puis l’ajustage des paramètres, le pointage des premières arrivées et le sauvegarde du pointage
sous format (.vs) afin de continuer le traitement dans le module Plotrefa.
Voici l’algorithme général montrant le processus des traitements des données dans le module
Pickwin.
Editer/sauver le
fichier SEG-2
Plotrefa
On termine cette par le sauvegarde du pointage dans le menu « file » l’option « save
first break pick file».
Le Module
PlotRefa est le second module de l’interprétation du logiciel de SeisImager/2D. Il
prend la production de Pickwin comme type de données à traité, et reprend le travail à travers
d’un des trois techniques disponibles de l’interprétation à savoir : la méthode en terme de
temps, la méthode Inversion du temps où Delay Time et la méthode Tomographique, en
fournissant une carte de section de vitesse. Le module comporte plusieurs articles de menu
(Figure III) et on applique à chacun des trois techniques d’interprétation le traitement
correspondant avec le même ensemble des données.
Aperçue de l’interface
Création du
modèle Initiale
Ajustage des
paramètres d’inversion
Afin de pouvoir réaliser ces étapes de traitements citez ci-dessus et d’en discutez
sur les processus et le produits obtenu à chaque étape, le logiciel PickWin semble performant
pour le pointage et le logiciel PlotRefa pour l’interprétation des courbes hodochrones.
On commence par augmenter l’amplitude des signaux puis on coupe les parties
supérieures à l’aide du bouton CLIP, cette méthode permet d’afficher seulement une partie du
temps enregistré. La suite consiste à pointer les premières arrivées sur chaque trace et de
joignez pour avoir la courbe d’hodochrone, en répétant l’opération avec d’autres données des
suivant tirs sur le même profil.
Technique de pointage
Un bon pointage des films conditionne une interprétation correcte, alors il faut
faire attention sur la façon de pointage et bien distinguer l’onde de perturbation d’air et la
premières arrivées des onde de compression P. Les erreurs commise sur le pointage des
premières l’arrivée conditionne la fiabilité des résultats tant sur les courbes dromochroniques
ainsi que sur les coupes de vitesses . Voici un exemple de pointage de ce type d’onde:
Figure III. 7: Pointage du film sismique pour le tir au centre et les deux autres hodochrones.
9) En répétant la même opération avec les autres tirs inverse, on obtient une figure
regroupant tous les tirs effectuez sur un même profil. La dernière tache à faire dans le
module PickWin est d’effectuer la sauvegarde du pointage en choisissant l’option
« save the first break picks file » dans le menu « File » et le format du produit obtenu
est de type « .vs ». Cette étape est obligatoire avant de continuer ou passer dans
l’autre module du logiciel SeisImager.
On voie bien sur cette figure beaucoup des points noirs reparti le long des
courbes des hodochrones, ces points indiquent l’emplacement respectif des géophones. De
plus les piques comme montre la figure III.8 indiquent l’emplacement des sources ou le point
des tirs effectuez. Ces deux ensembles des courbes hodochrones sont respectivement celle du
profil P1 à gauche de direction N/S et à droite celle du profil P2.
Cet exemple choisi et celle du produit du pointage du profil P1. Importer le fichier
l'élévation de la donnée topographique si possible, Cette donnée est nécessaire et conditionne
l’allure du toit du profil traité.
Figure III. 10: modèle initiale générer par inversion tomographique du profil P2
En accord avec le modèle initiale et pour avoir les écarts acceptables entre les
hodochrones calculée et observée, mieux vaux répéter l’analyse avec le modèle initial et
avec les paramètres de la tomographie si nécessaire. Si le modèle obtenu semble satisfaisant
et reflètent la structure du sous-sol recherché, on arrête l’itération si l’erreur est moins de 5%.
Nous avons les deux courbes d’hodochrones observée et calculée du profil P2, les
tirs inverses se dressent vers la partie gauche. Les points représentent les emplacements des
géophones et les pics montrent les tirs respectifs. A ce stade les calculs et les ajustements de
ces courbes sont effectuez par inversion tomographiques. On peut aussi prévoir que les
couches qui constituent les profils de vitesses s’inclinent vers l’Est.
Ces deux courbes d’hodochrones se différent du profil P2 par le fait que: les tirs
direct et les tirs inverses sont centré et on peut estimer que les couches qui constituent le profil
de vitesse sont presque parallèle.
Les résultats obtenus lors après cette inversion sont les coupes de vitesse 2D ci-
dessous:
Le premier Profil P1
Ce premier profil a été effectuez le d’une ligne sismique de 50m de longueur,
direction globale est Nord-Sud. La coupe obtenue montre la succession des couche de vitesse
de l’onde de compression Vp (m/s), en abscisse la distance (en m) et la profondeur en
ordonnée (en m).
De point de vue géologique, la coupe obtenue montre une structure tabulaire qui
n’influe pas beaucoup sur la direction de l’écoulement souterrain. Même si les couches
prennent la forme d’un signal de faible amplitude.
En choisissant l’option « convert into layered model », on peut avoir une modèle de
couche de vitesse en termes d’intervalle ou en termes de vitesse moyenne de couche. En
relation avec la géologie du site et les types des matières qui constituent le sous-sol. Les
intervalles des vitesses relatives pour chaque couche sont comparés et corréler avec les
tableaux de références ou diagramme reliant les vitesses – nature des roches présentées dans
la partie ANNEXE:
constituer des sables humides et d’Argiles saturées ou d’une série argilo-gréseuse saturée
d’eau.
Le second profil P2
Le profil P2 de direction Est-Ouest s’étend sur une longueur de 50m,
perpendiculaire au profil P1.
Figure III. 16: Coupe sismique Vp (m/s) par inversion Tomographique Profil 2
Lecture directe sur cette deuxième coupe de vitesse, nous montre deux formations bien
distinctes:
La première formation de faible vitesse est relativement épaisse sur la partie Est qui
peut atteindre de 10 mètres en moyenne. Elle est relativement constante entre l’abscisse
X=0m et X=12m, elle s’amincie d’une épaisseur de 6m jusqu’à 3m entre l’abscisse X= 15m et
X=30m. En se rapprochant du côté Ouest entre l’abscisse X=30m et X=50m cette première
formation présente une épaisseur constante environ 3m.
La seconde formation de vitesse comprise entre 1000 m/s et 1700 m/s, il nous montre
une mince épaisseur moyenne de 11m. Au milieu cette formation présente une inclinaison
vers l’Est, qui indique le sens d’écoulement. Cette deuxième couche répond à notre problème
car elle conditionne le SENS DE L’ECOULEMENT DANS LE SUBSTRATUM.
Pour une vue globale les résultats de l’inversion tomographiques peut être résumé
en deux horizon bien distinct :
Horizon supérieur
La vitesse de propagation dans l’horizon supérieur se maintient de 300 m/s à 900 m/s
pour ce site. Les matériaux correspondant à ces vitesses sont des matériaux organiques ou des
matériaux meubles secs de tout type.
Horizon inférieur
Cet horizon, dont la vitesse de propagation varie de 1000 à 1700 m/s, est observé dans
les deux profils. Les vitesses de propagation inférieures pourraient indiquer que les particules
fines ont été lessivées alors que les vitesses supérieures pourraient indiquer la présence de
plus de particules fines et une augmentation de la teneur en eau.
Les types des sols et les vitesses correspondants sont résumés dans le tableau ci-
après.
Figure III. 17: Profil des couches vitesses par conversion du profil P2
Les toits de chaque couche de vitesse ont des allures différentes, ces différences
influentes beaucoup sur les épaisseurs respectives, comme celle de la deuxième couche on
voit bien des augmentations des vitesses au niveau des abscisses X= 11m et X=16m et aussi
entre X=22m et X=40m. Cette augmentation conditionne le sens d’écoulement de substratum
à cause de l’inclinaison nette du toit de la seconde couche.
DISCUSSION
1- Pourquoi on choisit la méthode sismique réfraction pour modéliser le sous-sol ?
Le choix de la méthode utilisé repose sur plusieurs critères, parmi les méthodes de
l’exploration du sous-sol, nous avons adopté la sismique réfraction, en raison de sa capacité à
fournir un efficace et effectif à l’intention d’obtenir de l’information générale au sujet de
grands volumes de la subsurface, bonne résolution verticale et horizontale, équipement léger,
calcul des paramètres vitesse sismique, indicateur de dureté, de qualité, des roches massives.
Les nouvelles méthodes rendent possible d'interprétation des changements de la vitesse
comme inclinaisons aussi bien que les couches discrètes. De plus, la réfraction des données
sismiques peuvent rehausser considérablement la valeur d'autres données de l'exploration telle
que le forage. Le lissage des nuages des points, les premières arrivées des ondes, donne des
portions de droite qui nous permettront de déterminer le nombre des terrains et de calculer la
vitesse des ondes P correspondantes.
En général, cinq (5) ou sept (7) tirs seront effectués à des endroits stratégiques comme
celle-ci de manière à résoudre les incertitudes dues à la géométrie des couches et à la non-
homogénéité du milieu.
Des nombreux logiciels commerciaux sont maintenant disponibles pour une grande
gamme de méthodes de l'interprétation et concepts. Pour produire la vitesse l’onde P pour
chacun des 12 ensembles de la donnée du temps de parcours, nous avons le choix entre trois
systèmes de logiciels de traitement des données réfraction à savoir Rayfract, Seisimager, et
SeisOpt. Chacun de ces systèmes contient trois composants importants:
1) Un modèle avancé pour les calculs des temps d’arrivées entre la source et le
récepteur, ces calculs sont basé sur le modèle courant de la vitesse.
RESULTAT DE LA MODELISATION
Après avoir effectuez l’opération des ajustements des courbes des hodochrones, on
peut passer à l’étape conversion sous formes des profils de vitesses en faisant en général 10
itérations. Si l’erreur n’est pas inférieure à 5%, on répète l’opération jusqu’à ce que l’erreur
soit minimale, mais cette opération peut fausser les précisions sur l’épaisseur et l’allure des
couches si on ne fait pas beaucoup d’attention sur les paramètres entrées lors de traitements
L’étape de conversion du profil des vitesses est l’un des opérations importantes lors
d’une étude par sismique réfraction, chaque couche obtenue est le résultat en faisant la
moyenne des vitesses. Ensuite, on peut procéder à l’étape indentification de type de sol, de
formation et l’épaisseur de chaque couche. Dans les deux profils de vitesse P1 et P2 les types
des sols qui constituent le sous-sol sont les mêmes seuls l’inclinaison et les épaisseurs des
couches sont différents: la première couche sont des roches meubles, sable sec, et altérées
quant aux secondes couches, ils sont formés par des argiles et des sables humides.
L’inclinaison du substratum est donnée par le profil P2
RECOMMANDATIONS
Dans les deux profils de vitesses, il y a eu présence de couche caché: faible épaisseur
et des erreurs de pointage des premières arrivées et de mesures. Il est important de noter que
les traitements doit être effectuez par une seule personne pour avoir des profils de vitesse
proche de la réalité.
CONCLUSION
Parmi les techniques géophysiques, ce sont les méthodes sismiques qui sont le plus
utilisées pour les recherches des structures géologiques de la croûte terrestre. Ces techniques
sont basées sur la mesure des temps de propagation des ondes élastiques. Ces ondes obéissent
aux lois de l’optique et sont en particulier sujettes à des réflexions et à des réfractions.
La méthode sismique réfraction est basée sur le principe tel que lorsqu’une onde
sismique (onde P et/ou S) arrive à une interface où il y a contraste de vitesse, alors la direction
de cette onde va changer dans le nouveau milieu. Ce changement de direction est régi par le
contraste de vitesse à l’interface selon la loi de Snell-Descartes. Les vitesses sismiques
renseignent bien sur la nature des terrains de recouvrement et du substratum. Le contraste de
vitesse est important avec le recouvrement, ce qui favorise la détection par sismique
réfraction. La mise en œuvre de la méthode sismique réfraction peut concerner des mesures en
surface ou avec un forage associé.
RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES
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refraction travel-time curves: Geophysics, 51, 223–235.
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[19] Mihu RUCAREANU (1999). Inversion des données Tomographique des données de Radar en
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OYO Corporation. P.248
WEBOGRAPHIE
[1] www.mémoireonline.com
[2] www.geometrics.com.
[3] www.google.com
[4] http://www.adobe.com/products/acrobat/readermain.html
ANNEXES
ANNEXE I : LES ONDES SISMIQUES
Les ondes sismiques sont des ondes élastiques. L'onde peut traverser un milieu sans
modifier durablement ce milieu. L'impulsion de départ va "pousser" des particules
élémentaires, qui vont "pousser" d'autres particules et reprendre leur place. Ces nouvelles
particules vont "pousser" les particules suivantes et reprendre leur place, etc.
Les vibrations engendrées par un séisme se propagent dans toutes les directions. On
distingue les ondes de volume qui traversent la Terre et les ondes de surface qui se propagent
parallèlement à sa surface. Elles se succèdent et se superposent sur les enregistrements des
sismographes. Leur vitesse de propagation et leur amplitude sont modifiées par les structures
géologiques traversées, c'est pourquoi, les signaux enregistrés sont la combinaison d'effets liés
à la source, aux milieux traversés et aux instruments de mesure.
Les ondes de compression P, se traduit par les mouvements des particules qui
subissent des déformations sans rotation et de même direction que celui de l’onde caractérise
la longueur d’onde, ces ondes sont appelées ondes P (cf. figure).
Les ondes S ou de cisaillement : vibration transversale (Figure II.2) qui agite les
particules perpendiculairement à la direction de propagation.
Les ondes de surface, la vitesse de ces ondes à qui on a donné le nom d’onde de
Rayleigh est faible, comparée à celle des ondes longitudinales. Pour un milieu donné, la
vitesse de l’onde de Rayleigh est à peu près 0,9 fois celle de l’onde transversale. Ils sont
illustrés par les figures A.3 et A.4 ci-dessous.
Ces types d’ondes sont résumés dans la figure A.5 sous formes géométrique et sous
formes signal analogique.
Longueur du Puissance
Profondeurs en m Exemple
dispositif en m en joules
15 60 100 Masse de 5 kg
30 120 1000 Dameuse DELMAG
ONDES CONIQUES
Si V2>V1, il existe un angle critique: Ondes coniques Sismique réfraction
Snell Angle critique
Milieu
Roche altérée 300-700 100-300 1.7 – 2.4
Sable sec 400-1200 100-500 1.5 – 1.7
Sable humide 1500-4000 100-500 1.9 – 2.1
Argiles 1100-2500 200-800 2.0 – 2.4
Marnes 2000-3000 750-1500 2.1 – 2.6
Grès 3000-4500 1200-2800 2.1 – 2.4
Calcaire 3500-6000 2000-3300 2.4 -2.7
Craie 2300-2600 1100-1300 1.8 – 2.3
Salt 4500-5500 2500-3100 2.1 – 2.3
Granite 4500-6000 2500-3300 2.5 – 2.7
Basalte 5000-6000 2800-3400 2.7 – 3.1
Charbon 2200-2700 100061400 1.3 - 1.8
Eau 1450-1500 - 1
Glace 3400-3800 1700-1900 0.9
Pétrole 1200-1250 - 0.6 – 0.9
Ces tableaux montrent les relations entre la nature du milieu, vitesse de l’onde de
compression Vp, de l’onde de cisaillement Vs ainsi que sa masse volumique.
REMERCIEMENTS .................................................................................................................I
GLOSSAIRE........................................................................................................................... VI
LISTE DES FIGURES.......................................................................................................... III
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... V
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................... VII
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
PROBLEMATIQUE ................................................................................................................ 3
ABSTRACT:
The times of propagation in seismic refraction permit to calculate the speeds of
propagation of the waves in the basement and to determine geometry, the structure and the
configuration of the geological layers.
The gotten results are the hodochrone of the seismic profiles. A picture of the
compression speeds, of shearing and middle thickness measured of the layers.
Two (02) seismic profiles of length equal to 50 meters with a regular step of 2
meters, and five shootings (5) for every profile have been executed during the prospecting and
consistent of the substratum in AMBALAKELY. The interpretation makes itself according
with method inversion tomographic. The first profile - Profile P1 watch a tabular structure
that doesn't many influence on the direction of the underground out-flow. The second profile
shows a structure antiform forming slant of the substratum thus on the other hand, and that is
going to play an important role on the direction of the underground out-flow.
L’impétrant:
Encadreur:
RAFALIARISON Aina Elie
Mr ANDRIAMBAHOAKA Zedidia SICU BLOC 302 AB Ambatomaro
Tel: +261 331491152 Tel: +261337679746
E-mail: [email protected] E-mail:[email protected]