Co b1 Microcredit
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Niveau B1
Le microcrédit
Le dossier comprend :
1. Se préparer :
Activité 1 :
a) À deux. Notez le maximum d’informations concernant Mohammad Yunus.
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.................................... : ........................................................
.................................... : ........................................................
.................................... : ........................................................
Surnoms : ..............................................................................
2. Comprendre :
Activité 2 :
Complétez le tableau.
N°1
N°2
N°3
Activité 3 :
Lisez les nombres à voix haute.
Cochez la bonne réponse.
3. Quels points communs peut-on trouver entre les différents pays cités dans
le reportage ? .....................................................................................................................
Pourquoi ? ...........................................................................................................................
3. Agir :
Activité 5 :
Niveau : B1
Support :
• nature du support : reportage de Marie Vostal présenté par Gilles de Romilly
• source : Le Français dans le monde, mars 2007
• durée de l’enregistrement : 1’25
• titre : « Le microcrédit »
• type de texte : informatif
• thème : les microcrédits
Objectifs :
• linguistiques : repérer des nombres, classer des informations
• communicatifs : comprendre des faits, parler de sa vie, présenter une personne ou une
association et ses actions
• (socio)-culturels : le prix Nobel, présentation et rôle des microcrédits
• méthodologiques : développer des stratégies : anticiper le contenu d’un document à partir
de ses connaissances sur un sujet ; savoir-faire : résumer des informations, entraîner à la
médiation orale et écrite
Repères :
Grâce à son (ses) surnom(s), qu’apprenez-vous sur les actions et le caractère de Mohammad Yunus ?
Laisser les apprenants partager leur point de vue, certains peuvent le trouver idéaliste, d’autres
généreux, astucieux…
Correction :
Il prête de l’argent aux pauvres.
2. Comprendre :
Activité 2 :
Vous allez entendre 3 exemples de microcrédits. Selon vous, sur quoi les informations vont-elles
porter ?
Noter au tableau les en-têtes des colonnes, les compléter avec les propositions des apprenants.
Faire une première écoute à partir de « Exemple : avec un prêt d’un peu plus de 100€… » jusqu’à la
fin du document pour vérifier les hypothèses des apprenants. Ne garder que les en-têtes pour
lesquelles on a des renseignements, en rajouter s’il le faut.
Écouter à nouveau le même extrait.
Faites l’activité 2.
Mise en commun et correction.
Correction :
Faire remarquer aux apprenants que l’on ne connaît ni la durée, ni le taux du prêt, ni le montant
des remboursements qui sont des données essentielles d’une banque « classique ».
Activité 3 :
a) Faites l’activité 3.
Les apprenants peuvent répondre aux questions 2, 3 et 4 grâce aux écoutes de l’activité 2.
Écouter la totalité du reportage. Préciser aux apprenants qu’il s’agit de la dernière écoute.
Complétez vos réponses.
Correction :
1. 30 ans. / 2. 3164. / 3. 100 millions de clients. / 4. 150€.
Activité 4 :
À deux ou trois. Faites l’activité 4.
Discussion autour des réponses données par les groupes.
Piste de correction :
1. Les activités mises en place sont de petites activités économiques qui permettent l’autonomie
des personnes.
2. Les montants des crédits sont faibles. Ils permettent la mise en place de micro-entreprises.
3. Le Vietnam, le Mali et le Bangladesh sont des pays avec un niveau de vie économique modeste.
4. Exemple : Je suis étonné par le nombre de clients. Je ne connaissais pas les microcrédits, je ne
pensais pas qu’ils existaient depuis 30 ans…
3. Agir :
- Quel prix aimeriez-vous obtenir ? Pour quelle(s) raison(s) ?
- Trouvez-vous que le surnom de prêteur d’espoir est un surnom qui convient à Mohammad
Yunus ? Pourquoi ?
- Quels sont les points communs et les différences entre la Grameen Bank et les grandes banques
mondiales ?
- Quel projet humanitaire aimeriez-vous soutenir ? Comment ?
Activité 5 :
Faites l’activité 5.
En fonction des compétences informatiques des élèves, les travaux pourront prendre la forme
d’enregistrements sonores ou vidéo. Toutefois, le manque de compétences et/ou de matériel ne
doit pas être un handicap pour la réalisation de l’activité. Il est en effet possible de la mener à bien
avec des moyens plus modestes. L’essentiel est de mobiliser les apprenants autour d’une tâche
commune et de faire partager le travail de la classe de français à la communauté éducative.
TRANSCRIPTION
Gilles de Romilly : Connaissez-vous le nom du prix Nobel de la paix 2006 ? Mohammad Yunus, celui
que l’on surnomme le banquier des pauvres ou bien le prêteur d’espoir a permis de braquer les
projecteurs sur ce que l’on appelle le microcrédit. Pourtant cela fait plus de 30 ans que le
microcrédit et la micro-finance se développe dans les pays les moins riches, Marie Vostal.
Marie Vostal : Qu’est ce que la micro-finance ? Ce terme recouvre tous les systèmes de
financement conduisant à accorder des crédits aux personnes les plus pauvres afin de leur
permettre de retrouver un travail autonome. Exemple : avec un prêt d’un peu plus de 100 euros au
Vietnam une mère de trois enfants a pu modifier son vélo pour le transformer en restaurant
ambulant proposant de la soupe ; au Mali une autre femme, grâce à un prêt de 76 euros, est
devenue vendeuse de fruits et légumes. Selon les dernières données connues, le monde comptait au
31 décembre 2004 trois mille cent soixante-quatre institutions de microcrédit lesquelles
desservaient près de 100 millions de clients dont les deux tiers faisaient partie des populations les
plus pauvres du monde. Ces prêts d’un montant moyen de l’ordre de 150 euros permettent non
seulement de soutenir un individu mais parfois même une communauté. Comme lorsqu’en 1976
Mohammad Yunus a prêté 27 dollars à quarante-deux femmes du Bengladesh pour qu’elles achètent
des outils pour faire de la cordonnerie. C’est ainsi qu’est née la Grameen Bank, la banque des
pauvres, la pionnière du microcrédit.
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