Cours SPC Habsaoui2021
Cours SPC Habsaoui2021
Cours SPC Habsaoui2021
La Maitrise Statistique des Procédés est un outil qui permet d’augmenter la qualité d’un produit
produit se rapprochant au maximum des exigences des clients
1
Master Spécialisé – Génie des Procédés Industriels : A. Habsaoui 2020-2021 FS-UIT Kénitra
Généralités
D – La Capabilité
2
Dans une chaine de production, on peut étudier une caractéristique des entités produites :
dimension d’une pièce, poids d’un article…
Cette loi mathématique est caractérisée par 2 paramètres m et σ (sigma) qui sont :
3
Pour une distribution donnée, dans l’intervalle :
68,26%
1σ 1σ
2σ 2σ
3σ m 3σ
4
On peut donc avec le calcul de la moyenne et de l’écart type caractériser une distribution.
Il existe plusieurs types de contrôle :
5
Le principe des cartes de contrôles est assez simple :
Une fois ces limites établies, il suffit de prélever périodiquement un échantillon sur la chaîne
de production et de porter la mesure en fonction du numéro de l ’échantillon.
2 observations à noter :
- les points dépassent les limites de contrôle
- comportements particuliers des points
On retrouve :
- contrôle du procédé grâce aux variables ( poids, dimension)
- contrôle du procédé grâce aux attributs ( conforme/ non conforme) 6
= élément d’Assurance Qualité ; Outil d’amélioration continue
Agir sur les causes des défauts (donc sur le processus) plutôt que
sur les effets (produits défectueux)
10
2 - Les fluctuations du processus
Les processus fluctuent en permanence, ils ne sont jamais stables.
Quand ils apparaissent stables, c’est que la période d’observation
est trop courte ou que la précision de la mesure est insuffisante.
But de la MSP :
- analyser ces fluctuations
- les comprendre
- les quantifier 11
- les diminuer dans les limites compatibles avec les objectifs
2 - Les fluctuations du processus
2 types de causes :
- les causes aléatoires (communes)
- les causes assignables (spéciales)
Pour les minimiser : il existe des procédures, des instructions, des révisions,
des formations… « MAIS pas d ’indicateurs » pour signaler que les
procédures ne sont pas respectées…
14
1- Les statistiques descriptives = outil de synthèse
Décrire et synthétiser de nombreuses données par :
- représentation graphique (courbe, histogramme …)
- plusieurs valeurs
HISTOGRAMME
Représentation graphique d’un tableau de données qui permet de se
faire une idée globale sur :
- la moyenne
- la valeur minimale et maximale
- la symétrie ou la dissymétrie
- le % de chaque classe
15
Importance de bien choisir le nombre de classes !
1- Les statistiques descriptives
Construction de l ’histogramme d’une série de mesures
1) ranger les mesures collectées par ordre croissant
2) déterminer le nombre de classe (k)
3) calculer l’étendue : E = Vmax - Vmin
4) déterminer l’amplitude des classes : A = E / k
5) déterminer les fréquences absolue, relative et cumulée
Nombre de données : n Nombre de classes : k
10 4
10 < n ≤ 22 5 Formule de Sturges :
OU
22 < n ≤ 44 6 k ≈ 1 + 3,322log10n
44 < n ≤ 90 7
90 < n ≤ 180 8
180 < n ≤ 360 9
360 < n ≤ 720 10
720 < n ≤ 1000 11
16
1- Les statistiques descriptives
Exemple (poids en g d’un joint d’étanchéité)
n = 40 k=6
Vmin = 255,8 ; Vmax = 272,9 Etendue = 17,1
Amplitude : 17,1 / 6 = 2,85 ≈ 3
10
8
6
4
2
0
255,5 258,5 261,5 264,5 267,5 270,5 273,5
Poids en grammes
18
1- Les statistiques descriptives
DIAGRAMME D’ ISHIKAWA
19
1- Les statistiques descriptives
DIAGRAMME D’ ISHIKAWA - Recherche des causes
20
2 - Les distributions des données mesurées
L’histogramme peut se révéler insuffisant car il existe de nombreux
types de distributions dont chacun possède ses caractéristiques propres.
S1 S2
21
X1 X2
Position Dispersion Forme
2 - Les distributions des données mesurées
LOI NORMALE
En recommençant la même mesure plusieurs fois, on obtient, en général,
un histogramme assez typique, plus au moins aplati mais toujours
symétrique
=> distribution normale
99,73%
95,44% Aire totale
=100%
68,26%
1s 1s 22
2s 2s
3s 3s
2 - Les distributions des données mesurées
LOI NORMALE
S et Xo suffisent pour définir la distribution
I
II
24
Ces anomalies empêchent l’application des propriétés de la loi normale
2 - Les distributions des données mesurées
ANOMALIES DE LA LOI NORMALE
25
3 – Variable centrée réduite
Si la distribution est définie (loi normale) avec la moyenne et l’écart-type, de bornes supérieure
et inférieure d’acceptation, on peut calculer les fractions de population hors norme en
procédant à un changement de variable
X 70 74,8 z 0 1,2
P( Z ≤ - x) = 1 – P (Z ≤ x) P ( Z ≥ 1,2) = 1 – P (Z ≤ 1,2)
P ( Z ≥ x) = 1 – P (Z ≤ x) = 1 – 0,8849 27
= 0,1151 11,51 %
Exercice d’application
Sur une chaine de production de pièces, on suppose que la fabrication d’une pièce de
119 +/- 8 cm de diamètre (X) suit une loi normal (X ∼ N (120; 5)).
28
Une carte de contrôle est :
Un processus est dit « sous contrôle » lorsque seules les causes aléatoires sont
présentes.
Loi Normale 99,73% des valeurs sont comprises entre -3σ et +3σ
29
Les 2 frontières X0-3σ et X0+3σ constituent une frontière naturelle
entre les variations aléatoires et les variations non aléatoires.
3σ
Variations Variations
Variations
non non
aléatoires aléatoires aléatoires
3 σ X0 3 σ
3σ 30
Variations non aléatoires
Variations aléatoires
La carte de contrôle a été développée en 1924 par Shewhart
BUT :
- vérifier si le processus est sous contrôle
- signaler la présence des causes assignables.
33
TRACÉ DE LA CARTE DE CONTRÔLE
On trace 2 axes :
- axe horizontal = numéro d’ordre chronologique de la mesure
- axe vertical = la valeur de la mesure
X0 + 3S
X0
X0 – 3S
Dès qu’une mesure est collectée, on la représente par un point sur le graphique et on
relie le point au point précédent par un segment de droite.
Lorsque le nombre de points devient suffisant, on calcule : 34
- X0 et on la représente par une droite sur la carte de contrôle.
- S et on trace les limites inférieure (X0 – 3s) et supérieure (X0 + 3s)
CONSIDÉRATIONS PRATIQUES AVANT L’ÉLABORATION D’UNE CARTE
Il faut savoir :
35
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Les cartes de contrôle sont utilisées par paire, pour piloter la même
caractéristique :
36
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Principales cartes en milieu industriel :
37
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
PROCÉDÉ SOUS CONTRÔLE
Les cartes permettent de détecter les variations d’une caractéristique et montrent donc si le
procédé est sous contrôle (ou stable).
Procédé est sous contrôle, s’il n’est affecté que par des causes aléatoires ou naturelles
(causes communes).
La répartition de la production suit alors une courbe en cloche qui est centrée sur la cible
Cette variabilité est prévisible à l’intérieur des limites
Modification
dispersion
Modification 38
tendance
Sous contrôle centrale
Hors contrôle
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET R
Carte X : graphique / valeurs, reliées, des moyennes des échantillons (ordre chrono.)
Carte R : graphique / valeurs, reliées, des étendues des échantillons (ordre chrono.)
R (Range en Anglais)
Mise en œuvre :
- modalités de prélèvement des échantillons
- calcul des moyennes et étendues
- représentation graphique des moyennes et étendue
- calcul des limites provisoires de contrôle
- identification des limites de contrôle
- diagnostic 39
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET R
1 – modalités de prélèvement
Taille de l’échantillon :
4 – 5 unités pour chaque sous-groupe (5 pratique pour les calculs manuels des moyennes). Mais il faut
un compromis entre sensibilité et coût
Respecter : conditions similaires, court intervalle de temps, taille constant
Fréquence de contrôle : selon cadence de production (min, h …). Il faut veiller à ce que la
fréquence d’échantillonnage donne une image la plus juste possible du processus.
La fréquence diminue avec la stabilité du processus
41
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET R
1 – modalités de prélèvement (suite)
2 – calcul de X et R
Ex : entreprise MECANEX, dureté pièce mécanique
n= 5 sous-groupes : k = 20 et Fq = 30’
X1 + X2 + ….+ Xn
X= N° X1 X2 X3 X4 X5 X R
n 1 80 86 88 83 82 83.8 8
2 85 83 81 82 83 82,8 4
20 84 86 85 85 87 85,4 3
42
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET R
3 – représentation graphique
Pour R, les valeurs doivent aller d’une valeur 0 à une valeur supérieure, égale
à 2 fois l’étendue la plus forte (R) rencontré au cours de la période initiale.
Pour faciliter la visualisation des modèles et des tendances, les points sont reliés
entre eux.
43
Constante de Burr – Lecture
44
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET R
4 – calcul des limites provisoires de contrôle
Ces calculs utilisent des constantes qui diffèrent en fonction de la taille du sous-groupe et qui
sont donnés dans des tables.
X1 + X2 + ..+ Xk Xj R1 + R2 + ..+ Rk Rj
X= =Σ R= =Σ
k k k k
Carte X : LSCx = X + A2 R
LICx = X - A2 R
Carte R : LSCR = D4 R
LICR = D3 R
45
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET R
Exemple : entreprise MECANEX, dureté pièce mécanique
Échantillon : n= 5 sous-groupes : k = 20 et Fq = 30’
N° X1 X2 X3 X4 X5 X R
Xj 1690
1 80 86 88 83 82 83.8 8 X= Σ = = 84,5
2 85 83 81 82 83 82,8 4 k 20
.3 .
87 .
87 .
87 .
88 .
82 .
86,2 6.
. . . . . . . . Rj 115
. . . . . . . . R= Σ = 5,75
=
k 20
20 84 86 85 85 87 85,4 3
Diagnostic
Aucun point en dehors des limites de contrôle. Pas de comportement particulier
47
Procédé sous contrôle ou stable
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
5 – Interprétation
•
Zone B
• •
• • • Zone C 1 écart-type
• Ligne centrale
• • • Zone C 1 écart-type
•
Zone B
•
Zone A LIC
Fluctuations normales :
Zone C : majorité des points 68 % soit 34 % de part et d’autre
Zone B : environ 27% 48
Zone A : moins de 5 %
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Fluctuations anormales et causes spéciales :
- point hors limites (test 1) : - suite de point d’un même coté (test 2) :
49
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Fluctuations anormales et causes spéciales :
50
- effet cyclique ou périodicité
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Pour toute identification de causes assignables, il va falloir analyser le
processus pour déterminer la cause
Examiner d’abord la carte R pour identifier les éventuels points hors contrôle ou avec un
comportement particulier. Si c’est le cas, identifier et corriger ces situations :
- réévaluer les limites de contrôle de la carte R (éliminer les données des sous-groupes
présentant ces situations)
- identifier ensuite les éventuels points hors contrôle, les tendances ou les suites de
points de la carte X (cf. test)
- si la caractéristique de la qualité est maîtrisée cartes X et R seront utilisées 51
pour des résultats subséquents étendre les limites de contrôle
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
N° X1 X2 X3 X4 X5 X X R
21 84 85 86 81 89 425 85 8
22 80 88 86 87 91 432 86,4 11
23 85 86 89 87 87 434 86,8 4
24 88 86 87 86 88 435 87 2
25 87 87 90 87 86 437 87,4 4
26 87 86 90 88 87 438 87,6 4
52
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Diagnostic ?
●
●
La carte R est sous contrôle
● ● ●
Carte X
●
●●
● Test 3 positif.
●
● La dureté moyenne augmente
progressivement (tendance).
53
Exemples de situations
Les deux cartes Moyenne / Etendue ne détectent pas le même type de causes spéciales.
Dans le cas 1, on note une dérive de la position du processus, on risque de fabriquer des
pièces mauvaises. La carte des moyennes détectera les dérives de position du processus.
Dans le cas 2, le processus reste centré sur la cible, mais la dispersion se dégrade
(par exemple une butée se desserre et prend du jeu). Il faut également détecter
ce type de dérives car il conduit également à une production de mauvaise qualité. 54
REMARQUES
Les tolérances servent à déterminer si les pièces qu'on vient de faire sont bonnes ou
mauvaises. Elles servent à agir sur les pièces pour décider de l'acceptation ou du refus
des pièces que l'on a fabriquées. On regarde en arrière.
CARTES X ET s
1 – modalités de prélèvement
Même modalités de prélèvement
n ≥ 10
Sous-groupes 10
2 – calcul de X et s
X1 + X2 + ….+ Xn (Xi – X)
2
X= s=
n n -1
3 – représentation graphique
57
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
CARTES X ET s
4 – calcul des limites provisoires de contrôle
Ces calculs utilisent des constantes qui diffèrent en fonction de la taille du sous-groupe et qui
sont donnés dans des tables.
X1 + X2 + ..+ Xk Xj s1 + s2 + ..+ sk sj
X= =Σ s= =Σ
k k k k
Carte X : LSCx = X + A3 s
LICx = X - A3 s
Carte s : LSCs = B4 s
LICs = B3 s
58
1 – Contrôle pour grandeurs mesurables
Exemple :
n = 10 k = 18
4,775 – 0,288
X =Σ
Xj78,36 – 3,95
= 4,38 mg s = Σ sj = = 0,264 mg
=
17 17 17 17
62
2 – Contrôle par attribut
1 – Modalités de prélèvement : n = 80 ; Fq = 1h ; k = 24
2 – Proportion de non-conforme p
LSCp = p + 3
√
p (1 – p)
n
= 0,054 + 3 √ 0,054 (1 – 0,054)
80
= 0,1299
LIC = p - 3 √ √
p (1 – p) 0,054 (1 – 0,054) = - 0,0219
p n = 0,054 - 3
80
65
Rq : Si LICp < 0 on la fixe à 0
2 – Contrôle par attribut
4 – représentation graphique
LSCp = 0,13
p = 0,054
LICp = 0
5 – diagnostic
- 2 points au dessus LSCp : éch. 3 et 11
66
- 11 points sur 13 en dessous de p à partir éch.12
3 – Contrôle par attribut
6 – révision des limites de contrôle
On élimine les résultats obtenus pour les échantillons n° 3 (d3 = 11) et n°11 (d11 = 14)
p=
Σ d
=
104 – (25)
= 0,045
LSCp = 0,045 + 3√ 0,045 (1 – 0,045)
80 = 0,114
√ 80
0,045 (1 – 0,045)
Σ n 1920 – (160)
LIC = 0,045 - 3
p
= - 0,024 = 0
LSCp = 0,114
Amélioration
de la qualité
p = 0,045
LICp = 0 67
Lundi 3/02 mardi 4/02 Mercr. 5/02 Jeudi 6 /02
2 – Contrôle par attribut
CARTE np : cas d’un effectif constant. On reporte les données directement sans
diviser par n
Majeur B (sérieux) WB 50
Il faut y signaler :
. l'heure de prélèvement,
. l'heure des pauses et arrêts,
. les réglages,
. les pannes et incidents,
. les changements d'outils,
. les changements de lots de matière première,
. Les changements d'opérateurs
69
Exemple de journal de bord
numéro échantillon 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
pièce n°1 6.15 6.21 6.14 6.15 6.18 6.18 6.19 6.12 6.18 6.18
pièce n°2 6.14 6.15 6.16 6.13 6.13 6.17 6.19 6.15 6.17 6.14
pièce n°3 6.21 6.13 6.18 6.10 6.14 6.14 6.17 6.15 6.2 6.15
pièce n°4 6.20 6.14 6.10 6.19 6.18 6.18 6.17 6.14 6.2 6.12
pièce n°5 6.13 6.10 6.18 6.17 6.20 6.17 6.13 6.15 6.1 6.14
Moyenne (Xi) 6.166 6.146 6.152 6.148 6.166 6.178 6.17 6.142 6.17 6.146
d'échantillon
Etendue (Wi) 0.08 0.11 0.08 0.09 0.07 0.02 0.06 0.03 0.1 0.06
d'échantillon
heure du 8h30 9h30 10h30 11h30 12h00 13h00 14h00 15h00 16h00 17h00
prélèvement
jour lundi lundi lundi lundi lundi lundi lundi lundi lundi lundi
événement pause de
midi 70
1 – Capabilité d’un processus
La capabilité d’un procédé = variation d’un procédé, affecté que par les causes communes et maîtrisé
statistiquement.
Se mesure par le rapport entre la performance demandée et la performance réelle d’un processus
Ts
Intervalle de
LSCX tolérance pour les
Intervalle de contrôle pour
caractéristiques de
la moyenne
qualité et des unités
LICX
individuelles
Ti
71
1 – Généralités
La capabilité se mesure par le rapport entre la performance demandée et la performance réelle d’un
processus
Elle s’exprime par un chiffre qui va mesurer l’aptitude d'un procédé/machine à réaliser des
pièces conforme aux spécifications imposées par le cahier des charges
72
2 – Indicateurs à long terme
a. Performance du processus Pp Il faut un échantillon représentatif, se calcule sur
une longue durée (minimum 1 semaine)
73
2 – Indicateurs à long terme
b. Indicateur de déréglage Ppk Pp n’est pas suffisant, il peut être > 1,33 alors qu’on a
un décentrage. Ppk Tiendra compte du déréglage
du processus : performance réelle
Il ne faut pas négliger Pp, mais prendre en compte les 2 indicateurs. L’objectif est de
rapprocher Pp et Ppk le plus possible.
74
2 – Indicateurs court terme (capabilité processus Cp et Cpk)
75
2 – Indicateurs court terme (capabilité processus Cp et Cpk)
On calcule la dispersion sur plusieurs prélèvements de petits échantillons (dès 3 pièces par
éch.) consécutifs ou à intervalle régulier. Il ne faut pas d’action au sein d’un même éch.
76
Ts - Ti ^
Cp = s = R/d2 ou s/C4
^
6s
Valeur de Cp Evaluation
Cp > 2.0 Très performant
1.34 Cp 1.33 Bon
1.0 Cp 1.33
77
Minimum acceptable
Cp < 1.0 Procédé inacceptable
Exemple : Mecanex
spécifications de la dureté de Rockwell des pièces : 85 ± 9
Les cartes X et R
Précision acceptable ?
n =5
fabrication maîtrisée
X = 84,5 et R = 5,75
?
s= R/d2 = 5,75 / 2,326 = 2,472 Ti = 76 et Ts = 94
Ts - Ti 94 – 76
Cp = = = 1,213 ≥1 Procédé acceptable
6 s^ 14,832
77,084 91,916
●
84,5
● 78
76 Intervalle de tolérance 94
85
2 – Indicateurs liés à la cible : Cpm et Ppm
Le Ppk est admis comme indicateur de capabilité de référence pour l’acceptation d’un lot
entre Client et Fournisseur. Mais il arrive qu’un Ppk de 2 donne moins de satisfaction qu’un
Ppk de 1,33
D’où introduction de Cpm pour le court terme et Ppm pour le long terme,
basé sur la fonction perte de Taguchi 79
2 – Indicateurs liés à la cible : Cpm et Ppm
80
2 – Indicateurs liés à la cible : Cpm et Ppm
2 solutions:
- Réduire l’intervalle de tolérance et imposer que tous les produits soient dans l’intervalle
quelle que soit la répartition.
- Laisser IT large mais imposer à la fabrication les conditions de centrage et répartition
verrouillées par le Ppm
84