Rman
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Rman
Implémentation de
Oracle Recovery Manager
Ce document présente les outils de sauvegarde et de restauration Oracle pour les bases de données.
RMAN semble être la solution la plus appropriée pour les environnements de production.
2. PRESENTATION DE ORACLE RECOVERY MANAGER
2.1. Architecture
Catalogue Recovery
RMAN Manager
RMAN
Sessions
Cible Secondiare Bases de
Serveur
(TARGET) (AUXILIARY) données
Oracle
Périphérique
Backup de
Sets Stockage
L’utilisation du catalogue étant optionnelle, RMAN est capable d’enregistrer les informations dans le controlfile
de la base de données cible. Le control file devient alors critique et doit être sauvegardé régulièrement. L’option
de configuration « autobackup on » permet de sauvegarder le control file à chaque sauvegarde opération de
sauvegarde (base de données ou archivelog).
Afin de limiter la taille du controlfile, il faut veiller positionner correctement le paramètre de démarrage
« CONTROL_FILE_RECORD_KEEP_TIME » qui détermine la période de rétention des sauvegardes dans le
control file.
Les graphiques suivants montrent la différence de contenu des sauvegardes sur 3 niveaux.
Pour une sauvegarde rapide, la sauvegarde de type incrémentale est préférable, car on ne sauvegarde que les
blocs modifiés depuis la dernière sauvegarde de même niveau.
2.5. Choix
Des expériences ont mis en avant des difficultés d’utilisation dues à la gestion du catalogue.
Ne pas utiliser le catalogue peut permettre de laisser certaines opérations au niveau système, ce qui peut
simplifier et uniformiser les méthodes et outils de sauvegarde.
Le choix se porte donc sur l’abandon du catalogue.
En production les sauvegardes seront base ouverte de type cumulatif de niveau 0 par défaut. Si la criticité est
élevée et le temps de sauvegarde minimal, une sauvegarde cumulative de niveau 1 est envisageable.
Dans les autres environnements, les sauvegardes se feront base fermée (mode noarchivelog).
3. SAUVEGARDE
3.1. Présentation
Afin de répondre aux besoins de sécurité et de disponibilité des systèmes d’informations, le script encapsulant
l’utilisation de l’outil RMAN doit proposer les fonctions suivantes :
• Génération des archivelogs (option « archivelog »)
• Sauvegarde base ouverte ou fermée dans un ou deux répertoires (options « hot » et « cold »)
• Sauvegarde automatique du fichier controlfile
• Vérification logique et physique de la base de données (option « validate »)
• Purge des fichiers de sauvegarde (option « purge »)
Les fichiers générés par le script devront être mis sur bande avec Tivoli TSM, évitant ainsi l’usage de Tivoli
TDP
4.1. Présentation
Le besoin de restaurer une base de données peut être du à un problème physique (perte totale de la base données,
d’un des composants de la base (controlfile, datafile),…) ou à une erreur dans les données.
Le script de restauration s’appuie sur les fichiers de sauvegarde présents sur le disque générés par le script
« rman_backup.sh », et éventuellement sur les fichiers de base de données restant.
4.2. Ordonnancement
La procédure de reconstruction de la base de données dans l’environnement de production ne peut être que
partiellement automatisée. Seules les premières étapes de restauration des fichiers (depuis les bandes et par
RMAN) peuvent être scriptées. Les étapes suivantes doivent être lancées manuellement afin de vérifier après
chaque commande que la procédure se déroule sans problème.