Mathématiques Ciam Terminale SM - Biblio
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Mathématiques Ciam Terminale SM - Biblio
com
fswww.: w F
C 6llection
•
· 1 nter
A fricaine de
M athématiques
sous la direction
dè Saliou Touré
. Professeur à l'Gniversité .. ...
d' Abidj8:11
IQUES
Taïrou ALASSANE ..
Abdou Khadre BARRY
Jules N'DA KOUADIO
Olivier Théodule RAZAFINDRANOVONA
Paul REY
Julien SANHOUIDI
Soma TRAORÉ
Joseph TSOUMTSA (
·:. '\ •.
.. , "~-<:~,. ;'. .'
EDICEF
58, rue Jean~Bleuzen
92178 ·v a:q.ves Cedex
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L 'idée d'harmoniser les programmes de mathématiques entre les pays francophones d'Afrique et
de l'océan Indien remonte à l'année 1983 où fut organisé par l 'IRMA, à Abidjan, le premier sémi-
naire d'harmonisation. Depuis, d'autres séminaires ont suivi : en 1985 Cotonou, en 1988
à à
Conakry et en juin 1992 à Abidjan avec la participation de 20 pays.
suite logique, souhaitée par tous les participants, est !"élaboration d 'une CollP.r.tion Inter-
LAfricaine
a
de manuels de mathématiques pour l'enseignement secondaire. Des rédacteurs de tous
les pays participent à la réalisation de ce projet. Un comité de coordination travaille avec les cel-
lules nationales mises en place dans chaque pays.
COMITÉ DE COORDINATION
'autres séminaires de con certation ont réuni les responsables d e ces cellules, Libreville en à
D 1993, Ndjaména en 1994, à Yaoundé en 1995, Antananarivo en 1996, à Dakar en 1997,
à à
à Niamey en 1998 et à Nouakchott en 1999.
ISSN 1248-587-X
ISBN 978-2-84129-554-8
© EDICEF 2006
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays;
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes des articles L. 1 22-4 et L. 1 22-5, d'une part, que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à ~ne utilisa-
tion collective » et, d'autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d'exemple et d'illus-
tration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou
de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du
Centre français d'exploitation du moit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris). constituerait
donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du .Code pénal.
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,
p .E FA E
ans un monde qui évolue rapidement, la maîtrise et l'approfondissement des mathématiques
D apparaissent comme une condition indispensable au développement des nations, plongées
qu'elles sont dans l'ère de la haute technologie et de la mondialisation des marchés.
Voilà pourquoi les mathématiciens africains ont commencé, dès 1983, à organiser des
réunions de concertation sur les problèmes p osés par l'enseignement des mathématiques qui
jouent un rôle essentiel dans la préparation des jeunes aux défis de l 'avenir.
La Collection Inter-Africaine de Mathématiques que n ous proposons aujourd'hui aux.élèves
de l'Enseignement Secondaire des pays francophones d'Afrique et de l'Océan Indien est le fruit de
cette collaboration franche et fraternelle qui a abouti, au mois de juin 1992, à l'élaboration et à
l'adoption par tous ces pays des programmes des premier et second cycles de l'Enseignement
Secondaire.
Elle a pour objectifs majeurs :
- l'harmonisation de la pédagogie des mathématiques et la mise à la disposition des élèves
et des enseignants africains de manuels de qualité tenant compte du milieu socioculturel
africain en tant que support et véhicule privilégiés des concepts mathématiques ;
- l'acquisition par les élèves des bases d'une formation mathématique solide qui leur per-
mettent d'analyser une situation, de conjecturer des hypothèses et de les valider ou non à
l'épreuve des faits ou du raisonnement, de recourir aux modèles mathématiques qu'ils
connaissent et de dégager une conclusion ;
- la diminution du coût du manuel pour permettre la réalisation d'un vieux rêve : un élève,
un livre.
Les ouvrages de la Collection Inter-Africaine de Mathématiques, rédigés par des équipes
d'enseignants, de chercheurs et de responsables pédagogiques africains, belges et français, s'ap-
puient sur l'environnement des élèves pour les motiver, les faire agir, les amener à comprendre et
à agir de nouveau, de manière autonome et créatrice. Les contenus adoptés et les méthodes péda-
gogiques préconisées ont été systématiquement expérimentés dans plusieurs pays avant que ne
soient entreprises les rédactions définitives.
Conformément à notre conception de l'enseignement des mathématiques, nous n'avons pas
voulu présenter les leçons sous forme d'exposés théoriques, mais comme des séances de travail au
cours desquelles des activités de -calcul, d e dessin, de lecture de documents (le plus souvent
empruntés au milieu africain) sont mises en œuvre pour solliciter et provoquer constamment la
participation active des élèves.
.
Insérés dans les leçons, des exercices d'application immédiate permettent l'assimilation des
notions étudiées. Placés à la fin des chapitres, des exercices d'entraînement et d'approfondisse-
1
ment permettent aux élèves d'éprouver leur compétence et aux professeurs d'évaluer leur ensei-
gnement.
Nous exprimons notre gratitude aux différents Ministres chargés de l'Éducation dans les
pays francophones d'Afrique el ùe l'océan Indien, ainsi qu'aux responsables de la Coopération
Française et de la Coopération Belge qui, par leur compréhension, leurs encouragements et leur
soutien constant tant moral que matériel, nous ont permis de réaliser ces ouvrages dans les
meilleures conditions possibles.
Enfin, nous espérons que ce manuel répondra au mieux à l'attente et aux besoins des utilisa-
teurs (professeurs et élèves). Afin d'en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec
reconnaissance les remarques, les critiques et les suggestions qu'ils voudront bien nous faire et,
par avance, nous les en remercions.
Saliou Touré
.2
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j
J
'
>
1. Barycentre den points pondérés ' 1. Dérivation
2. Lignes de niveau ' 2. Études de fonctions
3. Produit vectoriel
Cl
,- l
NOMBRES COMPLEXES
1. Étude algébrique
........ .......... ........... ... 55 PRIMITIVES , ,
FONCITON LOGARITHME NEPERIEN ... ..... 233
. 2. Étude trigonométrique 1. Primitives d'une fonction
3. Utilisation des nombres complexes 2. Fonction logarithme népérien
3. Fonctions comportant ln
4. Logarithme décimal
·PROBABILITÉS . .. ... .. .. .... ....... .. ..... ... .. ........ .. ... .. 171 PROBLÈMES DE SYNTHÈSE 335
1. Analyse combinatoire
2. Calculs de probabilités
3. Variable aléatoire
350
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À rithmét· que •
Introduction
Arithmétique 5
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6 Arithmétique
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On a: 13 = 1 et 1' = 1
1 + z>" 9
3
et (1 + 2)2 :: !l
1~ + 23 + 3 3 = 36 et (1 + 2 + 3)1 = 36
1' + 2 3 + :! 3 + 4 3 = 100 et (1 + 2 + 3 + 1 )2 = 100.
C('..,c; observations co nduisent à conjecturer que: 'V n E N • . 1' + 2 3 + ... + n 3 = (1 + 2 + ... + nF.
Étant dans l'impossibilité d•effe<:luer une in finité de vérifications. nous allons tJti liscr un rrusoonement
par ré<:urrenc:c, dont le principe peu t être illustré par la situation s uivan te : « s i, dans une rongée de voi-
lures, lo prcm.iès-e es t vert.e et d crrit}re t oute voiture verte il y a une voilure vert e. ulors to utes Je.<; vclilures
sont ve11es ».
Pour d émcm trcr qu'une proposition l'(n ), qu i concerne un enlier naturel n, est vmie pout tout
n supérieur ou égal à ~ on rrocèdc en deux étapes :
• on démontre que : Pl_n0 ) est v:raic :
• on démontre que : pour tc;mt entier k supérieur ou égal à :n0 , si P{k} est \"raie alors
P[k + 1) est vraie.
Ext?mpfos
• Soil P (n) la proposition: • 1 3 + 2 3 + .. . + " ~ = (1 + 2 + ... + n j? ».
- Nous a"ons déjà ·vérifie: que : Pit) est vraie.
- Soit k un enlier naturel su périeur ou égal à 1.
Si P (k ) est vraie. ou a: 1 3 + 2• + ... + Je" = (1 + 2 + ... + k)Z;
donc.: : 11 + 23 + ... + ,._. , + (k + 1)3 "' (1 + 2 + ... + k)? + k (k + 1)2 + (k. + 1)Z
= [k(kt l) r + 2 k(kt 1) (k + 1) + (k + 1)2
= [ k(k t 1) + (k + 1) y
= 11 + 2 + .. . + k + (k + I)P :
c·est-à-dire : P(k + 1) es t vraie.
On en déduit que, pour tout entier naluml n non nul, P (n) est vmio,.
• Démontron s que po ur to ut enlfor n..it.urcl n. supérie ur o u égal à 4 , on a: r12 s; zn.
Soit Q[n) la propos ition : • n 2 :s; 2• •·
- On a : 4t s 2; ; donc : Q(4) tlSt waië.
- So it k un enlier mature! supérieur ou égal à 4.
Si Q (k) est vraie. on a : k' s z•.
Or : k Z 1
=1+ 1; donc : k 1 s ~ e t (k + 1)2 S 2k'.
Z
Donc : (k + 1)2 s z<.-.1 ; c·est-à-dirc : Q[k + 1) est vraiu.
On cm déduit que. p our tout enlier naturel , t sup érie ur ou égal à 4 , Q(11) est vmic.
- i1=
- 2__.. L'ensemble '11..
7. désigne l'ensemble des entiers relatifs cl l.* l'tmsemblc des entiers relatifs non nuls.
On a : Z = ( ... ; n -1 ; 11 ; ... ; - 2; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; ... 1 et l * ·= l \ JO}.
Arithmétique 7
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N otètion et vocabulaire
• !:opposé d'un enlier relatif a est unique; on lc nor.e - a et on l'appelle s_vm1,trique de« pour +.
• Pour résumer les 4 premières propriét~. ou dil que (Z.. +) ost un groupe ;
pour té:mmP.r les 5 propriétés. on dit que (.Z, +} est un groupe commutatif.
• P.lus g6néralemcnt, un ensemble muni <l'une loi de composition interne est w1 groupe tors<pw :
- la loi est associative ;
- l'cnsemhlc possèdr: un élément neutrc pour ccltc loi ;
- tout é16ment ,fo l"ensemhlc admet un sy,nétrique pour œtte loi dans cet ensemble.
Ce groupe est comrnutatif si de plus la loi est comn1ulalive.
/:"xmnpl,~s
• (R. +) esl un grou1m c.omruutatif.
(N , +) n'.,st pas un groupe.
• Soit .'J- l"ensemble des isométries du plan.
(-1, •} e.5t uu groupe ; en effet :
- fo compvM!i..: ù e t1eux lsomCtrics est une isométrie :
- la corn posée des isométries 0-51 assm:i.;itive :
-
l"applic.~tion idcmtiquc. qui est urn! isornélric, est élément neutre pour u :
lt! symP.rr ique d'une isométrie pour o est son isométrie réciproque.
-
L" groupe (.1, •) n'est pas commutatif.
••
Pour tous entiers relatiJ;; " • b etc (c" 0), on a :
• u x O=O • (·ct-=cb ~ a =b.
Démonstration
Nous ne <lémoutreroos que la première propriét6.
On a : "" +" x O =<l{<1 + 0) ='"' =an + 0; donc " ' x o =O.
8 Arithmétique
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Propriétés :2 •
• Toute partie non vide et majorée de Z admet un plus grand élém<!nl.
• Toute partie non ,•ide et .minorée de Z admet un plus pcti.t élément.
EXt!mµlo
L'ensemble ln E Z. (n + 2)2 :5 ni est borné.
Son pins grand <\lc\ment est O et son plus petit élément r.st - 4 •
• ••
Soit " et b deux entiers relatifs tels que : b ;t O.
Il f!xistc un entier relatif II tel que : 11b 2: a.
011 dit que Z. est archimédicn.
D émonstration
1'" (;US ; /, ;?; 1
- sî a?! O. il suffit cle prnndrn : n = a ~
- si u < O. il suffit de prendre : 11 => O.
~cus: b'.5 - 1
On a: - b 2: 1 ; donc il exisle un enlier mlntif m, tc.1 que: m (- b) 2: a.
li suffit donc de prnndre : n = - m.
t es nombres <1 et r s'<1ppelltmt œspc,c:tivcmcnt le quotient et Je reste de la division m,clidienne de <l par
b. bjfectuer une division rmclidfonnc c'est détenniner son (JU<>tfont et son reste.
D émonstration
• Exist.tmco
Soit A l'cnsembl.c des entiers natur-els de la forum : n - hq (CJ E .Z).
a + 1ba I est é lément cln A ; donc A est une partie non vide do N, qui admet un plus petit élément r .
r est élément de A : donc: r 2: o cl ,. = a - bq (q E Z ).
Oc plus, r < II> 1(sinon. r-l bl = c, - bq - 1hl = a - bq'; donc. r- lb I serait un élément de A, plus
petit qne r; c·As\-à-clire. r ne serait plus le plus petit ,;!émeut de A).
On en dc\rlui\ qu ï l existe un COui,>le (CJ ; r) de Z x N tel qne : <• = bq + r et OS r < 1b 1.
• Unicité
Soit (q: r) el (c(: r1 rlcux coupfos de Z x t\l tels que : n = '"' + r," = IHJ • + r'. O $ r < 1b I el O:5 r < 1h 1.
On a : 0 = /)(<J' - <1) + (r' - r) : don(: : 11, 11q · - <J 1= 1r' - r 1.
Or : - 1b 1 < r - r < 1,, 1: dom: : 1r - r I·< 1" 1.
On en dédu.it q ue : 1q' - <J 1= Ù (si IcJ' - <J 1;;, 1, on aurait : 1b 11 <{ - q 12: 1h 1).
De plus : 1r' - ,· I = 1b 11 q' - <11 : donc: <J' = q cl r ' = r .
Arlthm~ 9
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Exemples
Effectuer la division euclidienne de a par b dans chacun des cas suivants :
a = 53 et b = 12 a = - 53 et b = 12 a = 53 et b = - 12 a= - 53 et b = - 12.
On écrit: x = aPaP- 1 ... a 2 a 1at Cette écriture est appelée écriture de x en base b.
Par convention, les écritures sans « barre » sont en base 10.
10 Arithmétique
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Système binaire
Pour écrire un nombre en base deux, l'ensemble des chiffres utilisés est: {O ; 1).
Exemples
2
• Écrire dans le système décimal le nombre: 10100111001 •
2
On a: 10100111001 = 2 10 + 2 8 + 2 5 + 2 4 + 2 3 + 2° 87l_g_
= 1 024 + 256 + 32 + 16 + 8 + 1 1 143 t_g_
= 1 337. 1121 L_g_
• Écrire le nombre 87 en base deux. 1 110 t_g_.
ois t_g_
On effectue les divisions successives par 2, comme indiqué sur le schéma ci-contre.
On en déduit que : 87 = 1010111 •
2
1_ 1~ r,
Système hexadécimal
Pour écrire un nombre en base seize, l'ensemble des chiffres u tilisé est:
{0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F}.
(A, B, C, D, E et F représentent respectivement 10, 11, 12, 13, 14 et 15.)
Exemples
16
• Écrire dans le système décimal le nombre : F0A5 .
16
On a: F0A5 = 15 x 16 3 + 0 x 16 2 + 10 x 16 1 + 5 x 16°
= 61
1
440 + 160 + 5
= 61605. 64206~6 .
• Écrire le nombre 64 206 en base seize. 14 4 012~
On effectue les divisions successives par 16, comme indiqué sur le schéma ci-contre. l
12 250~
. que : 64 206 = FACE16 . 10 1 15
0 n en d e~dmt
Solution
On remarque que 1 024 = 2 10•
Soit P(n) la proposition:« un damier de côté 2 1\ privé d'une case,
peut être pavé par des triminos ».
• Pour n = 1, un damier 2 x 2 privé d'une case est un trimino.
Donc P(1) est vraie.
• Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 1.
Supposons P(k) vraie et considérons un damier de côté zk+i, privé
d'une case. ·
Ce damier peut être partagé en quatre « sous-damiers » de côté zk.
L'un de ces quatre sous-damiers contient la case noire ; on peut
donc le paver de triminos.
Posons au centre un trimino à cheval sur les trois autres. Chacun
des sous-damiers restants, privé de la case couverte par le trimi-
~
n·o, peut être à son tour pavé par des triminos.
Donc P(k + 1) est vraie.
On en déduit que le damier de 1 024 x 1 024 cases privé d'une
case peut être pavé par des triminos.
Arithmétique 11
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~ E xercices
xy < 2x • a= 59 et b =-18
1.a Résoudre dans N2 le système : { -
x+y= 4
.
• a = - 59 et b =-18
• a = 6 941 et b = 358
1.b Résoudre dans "lL.2 le système : { x y = 1 . • a = 358 et b = 6 941.
3x+y=- 4
1.C Démontrer par récurrence que pour tout entier
naturel non nul n , on a : l .f Déterminer l'entier naturel qui, divisé par 23, a
n(n + 1)(2n + 1) pour reste 1 et qui, divisé par 1 7, a le même
2 2 2
1+2+3+ ... +n= 2 . quotient et pour reste 13.
6
1.d Démontrer par récurrence que pour tout entier
1.g Écrire en base d eux chacun des nombres sui-
naturel non nul n , on a : n! ~ zn-1 . 1,·ants: 9; 17 ; 205; 86 4 .
1.e Effectuer la division euclidienne de a par b
dans-chacun des cas suivants. 1.h Écrire en base dix chacun des nombres sui-
- - 2 - - -2
• a = 59 et b = 18 ,ants : 1011 ; 1101101 .
• a = - 59 et b = 18
Divisibilité dans -~
--....2.1. Multiples et diviseurs d'un entier relatif -
t:sa':·-~qz: "'"1 Définition et propriétés
Rema!.9U~
• Tout entier relatif est multiple de 1 et - 1.
1 et - 1 divisent tout entier relatif.
• 0 est multiple de tout entier relatif.
Tout entier relatif non nul divise 0, mais O ne divise aucun entier relatif
• Lorsque b * 0, a est multiple de b (ou b divise a) si et seulement si le reste de la division euclidienne
de a par b est nul.
Les propriétés suivantes sont présentées en termes de diviseurs. Nous laissons au lecteur le soin de les
énoncer en termes de multiples. Selon le contexte, l'une ou l'autre de ces deux formes pourra être u tilisée.
12 Arithmétique
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D émonstration
Si b divise a, alors il existe un entier relatif non nul q tel que : a= bq.
On a : 1 ::; 1q 1 ; donc : 1b 1 ::; 1b 1 1 q 1 .
C'est-à-dire : 1b 1 ::; 1 a 1.
D émonstration
(1) et (3) découlent immédiatement de la définition de la divisibilité.
(2) D'après la propriété 1, a divise h ⇒ 1a 1 ::; 1h I et b divise a ⇒ 1 b 1 ::; 1a 1
donc : (a divise b eth divise a) ⇒ 1a 1 = 1b 1. .
,hl.21~ti911
L'ensemble des multiples de b (b E Z) e,s t noté bZ.
Exemples
• 3"11.. = {... ; - 9 ; - 6 ; - 3 ; 0; 3 ; 6; 9 ; ... } • 1Z = "11..
• - 2Z = 1. . . ; - 6 ; - 4 ; - 2 ; 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; .. . } • OZ= {O}.
&mâtq~
Pour tout entier relatif b, (b'll., + J est un groupe commutatif.
R~LQ~
Pour tout entier relatif a non nul, 2D(a) est un ensemble fini non vide.
Arithmétique 13
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__ Autres propriétés
Soit n un entier naturel non nul, a et a' deux entiers relatifs, r et r' les restes respectifs des divisions
euclidiennes de a et a ' par n.
On a : a = a ' [n] ç:> r = r'.
D émonstration
Désignons p ar q et q' les quotients respectifs des divisions euclidiennes de a et a ' par n.
On sait que : a= nq + r et Os; r < n ; a ' = nq' + r ' et Os; r ' < n .
Donc : a - a ' = (b - bîn + r - r', avec - n < r - r ' < n.
On en déduit que : a = a ' [n] ⇒ a - a ' multiple de n
ç=> r - r' multiple de n
ç=> r-r' = O.
Soit n un entier naturel non nul et a, a', b, b ' quatre entiers relatifs. < •
14 Arithmétique
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Remargyg
Si k est un entier naturel non nul, on a: a = a' [n] => ak = a'k [n}.
Exemples
On considère les nombres a et b tels que : a = 137 et b = 73.
Déterminer les restes des divisions euclidiennes dé a + b, ab, 3a - 2b et a 2 + 3b3 par 25.
On a : a = 12 [25] et b = - 2 [25].
• On a : a+ b = 10 [25]. •
Or : ·o :s;:_ 10 < 25 ; donc 10 est le reste de la division euclidienne de a+ b par 25 .
• On a : ab = - 24 [25] ; donc : ab= 1 [25].
Or: 0::::; 1 < 25 ; donc 1 est le reste de la division euclidienne de ab par 25.
• On a } 3a - 2b = 40 [25] ; donc : 3a - 2b = 15 [25].
Or : 0 ::; 15 < 25 ; donc 15 est le reste de la division euclidienne de 3a - Zb par 25.
• On a : a 2 + 3b3 = 120 [25] ; donc : a 2 + 3b 3 = 20 [25].
Or : 0::::; 20 < 25 ; donc 20 est le reste de la division de a 2 + 3b3 par 25 .
2. Déterminer, suivant les valeurs de l'entier naturel n, le reste de la division euclidienne de 5n par 3.
On a : 5° = 1 [3] ;· 5 1 = 2 [3] ; 5 2 = 1 [3].
• Sin= 2k (k E N), on a: (5 2)k = 1k [3] ; donc : 5n = 1 [3].
• Sin= 2k + 1 (k E ~ ), on a : (5 2)k x 5 = 1 k x 5 [3] ; donc : 5n = 2 [3].
ou 4.
2°) L'ensemble des restes possibles de la division euclidienne par 8 de la somme de trois carrés parfaits
est le même que l'ensemble des restes possibles de la division euclidienne par 8 de la somme de trois
éléments de {0 ; 1 ; 4}. ·
Le tableau ci-dessous regroupe les restes possibles :
(a, b, c) (0, 0, 0) (0, 0 , 1) (0, o, 4) (0, 1, 1) (0, 1, 4) (0, 4, 4) (1 , 1, 1) (1, î , 4) (1, 4, 4) (4, 4 , 4)
reste 0 1 4 2 5 0 3 6 1 4
On en déduit que les nombres de la forme Bk + 7 (k E Z) ne sont pas la somme de trois carrés parfaits.
Arithmétique 15
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Congruences particulières
Les critères de divisibilité par 2, 3, 4 ,5, 9 et 11 ont été utilisés au collège. Nous allons, grâce aux
congruences, démontrer ces résultats et les généraliser à la déter_mination des restes de certaines divi-
sions.
Dans cette partie, x désigne un entier naturel non nul et apap-r .. a 0 son_écriture décimale.
On a : x = aP1 0P + aP- 1 1oP-1 + ... + a 1101 + a 0 .
1. Congruences modulo 5
a) Démontrer que: x =a0 [5].
b) Déterminer les restes des divisions euclidiennes par 5 de 1 826, 3 252 et 27 325.
3 . Congruences modulo 9 et 3
p p
a) Démontrer que : x =I ak [9] et x = I a k [3] .
.bco .bco .I
b) Déterminer les restes des divisions euclidiennes par 9 et 3 de 1 826, 3 252 et 27 325.
=
a) On a : 10 1 [9] et 10 1 [3] ; =
donc, pour tout entier naturel k : 10k = 1 [9] et 10k = 1 [3].
On en déduit que :
p
et : a 1()/l + a 10P-1 + ... + a 1101 + a 0 = I, ak [3].
P J>--1 .bco
4. Congruences modulo 11
p
a) Démontrer que: x = I (- l)k ak [11] .
k=O
b) Déterminer les restes de la division euclidienne par 11 de 1 826, 3 252 et 27 325. ,
a) On a : 10 = - 1 [11); donc, pour tout entier naturel k: 10k = (- l)k [11).
p
On en déduit que : a 1oP
p
+a
p- 1
1QP-1 + ... + a 1 101 + a 0
.
=~
I (- 1)kak (11).
16 Arithmétique
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2.a Combien y a-t-il de multiples de 11 compris 2.f Sans effectuer la division euclidienne, vérifier
entre .:... 1 000 et 1 000 ? que 23 157 est divisible par 9.
2.6 Déterminer l'ensemble des diviseurs de 6 0. •
2g Déterminer les couples (x ; y) de chiffres tels
2.c Déterminer les entiers naturels net p tels que: q!!.B le n ombre d'écriture décimale 724xy soit
n 2 - p 2 = 28. ::::m!::role de 9.
2.d Démontrer que : 2 32 = 1 (5).
2h ScG a. b etc trois entiers relatifs non nuls.
2.e Soit n et d deux entiers relatifs non n uls tels 1... ;l2: , . e;: qne si be divise a , alors b divise
que d divise n. a etc tlh Ise a.
Démontrer que pour tous entiers relatifs a et b 2. ~ ~ est~lle vraie ?
on a : a= b [n] ⇒ a= b [d] .
.
-eeCM;et-PGCD de deux tiers relatifs
-~-=3.1 ... PPCM de deux entiers relatifs
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls et A l'ensemble des entiers naturels non nuls appartenant à
a"ll.. n b"ll... -
1ab I E A; donc A, partie non vide de N, admet un plus petit élément.
R~!Jlargy~
• Pour tous entiers relatifs non nuls a et b, on a : PPëM(a; b) = PPCM( 1 a 1 ; 1 b I J.
Dans une recherche de PPCM, on peut donc se ramener à la recherche du PPCM de deux entiers natu-
rels non nuls.
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a : Max(a; b) ~ PPCM(a; b) ~ab. .
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a: PPCM(a; b) = a ~ a E b"ll...
D émonstration
• Soit k un élément de µ"li...
k est multiple de µ et µ est multiple de a et de b ; donc k est multiple de a et de b.
Tout multiple de µ est multiple de a et de b ; donc : µ"li.. C a"ll.. n bd'..
Arithmétique. 17
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D émonstration
Posons: µ = PPCM(a ; b) et µ 1 = PPCM (ka; kb) .
. • Il existe deux entie.r s n aturels non nuls a ' et b' tels que : µ = a.a' et µ = bb'.
On a: kµ = kaa' et kµ = kbb'.
kµ est un multiple commun à ka et kb ; donc : kµ :2:: µ 1 .
• Il existe deux entiers naturels non nuls a" et b" tels que : µ 1 = kaa" et µ 1 = kbb".
On a: aa" = bb" ; aa" est un m ultiple commun à a et b, don c: aa" :2:: µ.
On en déduit que : µ 1 :2:: kµ.
• On a : kµ :2:: µ 1 et µ1 :2:: kµ. Donc: PPCM(ka; kb) = kPPCM(a ; b).
Exemple
PPCM(120 ; 168) = PPCM(.24 x 5 ; 24 x 7) = 24 x PPCM(5 ; 7) = 24 x 35 = 840.
Exemples
• On a : 2h(24) = {- 24 ; - 12 ; - 8 ; - 6 ; - 4 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ; 12 ; 24}
0)(30) = {- 30 ; - 15 ; - 10 ; - 6 ; - 5 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6 ; 10 ; 15 ; 30}
2h(24 ; 30) = { - 6 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 6}.
Donc: PGCD(24 ; 30) = 6.
• Déterminer le PGCD de 5 et 12.
On a : 0)(5) = {- 5 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 5} et 5 n e divise pas 12.
Donc : PGCD(5 ; 12) = 1.
Remar ~
• Pour tous en tiers relatifs n on nuls a et b, on a : PGCD(a ; b) = PGCD( Ia 1; 1b IJ.
Dans un e rech erche de PGCD, on p eut donc se ramener à la recherche du PGCD de deux entiers natu-
rels n on nuls.
• Pour tous en tiers n aturels non nuls a et b, on a: 1 :<,; PGCD(a ; b) :<,; Min(a ; b].
• Pour tous entiers naturels n on nuls a et b, on a : PGCD(a; b) = b <=> b E (Jl)(a). ·
18 Arithmétique
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D émonstration
• Soit d un élément de 21J(8).
d divise oet o divise a et b ; donc d divise a et b.
Tout diviseur de o divise a et b ; donc : 0)(8) C 2{a: b).
• Soit d un élément de 0J(a; b).
Désignons par µ le PPCM de d et o ; on a : 8 s µ .
a est multiple de d et de o, donc a est multiple de JL De ~p,-,-e b est multiple de µ.
µ divise a et b ; donc : µ s 8.
On a : PPCM(d; o) = o. Donc d divise 8; c'est-à-dire: d ~ ;11b).
• On en déduit que : 0J(a ; b) = 2b(o).
Exemple
PGCD(24 ; 30) = 6 et 2b(24 ; 30) = 0J(6).
D émonstration
Posons: 8 = PGCD(a; b) et 01 = PGCD(ka; kb).
• Il existe deux entiers naturels non nuls a' et b ' tels que : a= 8a' et b = 8b'.
On a: ka= koa' et kb = kob'.
k8 divise ka et kb, donc ko divise 01 .
Il existe un entier naturel non nul q tel que : 01 = qk8 (1).
• Il existe deux entiers naturels non nuls a" et b" tels que: ka= 81a" et kb = 81b".
On a: a= q8a" et b = qob"; q8 divise a et b, donc: qo s 8.
On en déduit que: q = 1.
• En remplaçant q par 1 dans (1), on obtient: PGCD(lca; kb) = kPGCD(a; b).
Exemple
On a: PGCD(205 ; 492) = PGCD(41 x 5 ; 41 x 12) = 41 x PGCD(5; 12) = 41.
Arithmétique 19
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• Soit m un multiple de o.
Il existe un entier relatif k tel que : m = k o; donc : m = a(ku') + b(kv1.
Exemple
On a: PGCD(205 ; 492) = 41 et 82 E 41~ ;
donc il existe deux entiers relatifs u et v tels que : 82 = 205u + 492v.
En effet : 82 = 2 05 x (- 2 ) + 4 9 2 x 1 ou 8 2 = 205 x 10 + 492 x (- 4).
Algorithme d'Euclide
Soit a et b deux entiers naturels tels que a > b > 0 et r le reste de la division euclidienne de a par b.
• Si r = 0, alors 9b(a ; b) =9Zl(b) • Si r ,t; 0, alors g,(a ; b) = '21:>(b ; r).
D émonstration
• Si r = 0, alors a = bq et le résultat est immédiat.
• Si r :;ë 0, alors a = bq + r, avec O < r < b.
- On a : a combinaison linéaire de b et r dans °K.. ; don c tout diviseur de b et r est un diviseur de a .
On en déduit que : 2h(b; r) C 2D(a ; b).
- De plus : r = a - bq ; c'est-à-dire : r combinaison linéaire de a et b dans 71..
Donc tout diviseur de a et b est un diviseur de r.
On en déduit que: 2v(a; b) C <ll'J (b ; r).
Soit a et b deux entiers naturels tels que a > b > 0 et r le reste de la division euclidienne de a par b.
• Si r = O, alors PGCD(a ; b) =b • Si r ::1; 0, alors PGCD(a; b) = PGCD(b; r).
D émonstration
On utilise les propriétés précédentes.
• Sir = 0, les ensembles 2D(a; b) et 2D(b) sont égaux et ont le même p lus grand élément.
Donc : PGCD(a ; b) = b.
• Sir * 0, les ensembles <ll'J (a; b) et 2h(b ; r) sont égaux et ont le même plus grand élément.
Donc: PGCD(a; b) = PGCD(b ; r).
Exemple
Nous avons vu que: PGCD(492; 205) = 41.
- Or : 492 = 205 x 2 + 82 ; donc 82 est le reste de la division euclidienne de 492 p ar 205.
On obtient : PGCD(492 ; 205) = PGCD(205 ; 82).
- De même: 205 = 82 x 2 + 41 ; donc 41 est le reste de la division euclidienne de 205 par 82.
On obtient cette fois : PGCD(205 ; 82) = PGCD(82 ; 41) = 41.
On déduit de ce qui précède une nouvelle méthode de recherche du PGCD, appelée al_gorithme d 'Euclide.
Pour déterminer le PGCD de deux entiers naturels a et b tels que a > b > 0, on p eut effectuer
les divisions euclidiennes successives suivantes :
• division de a p ar b, p our obtenir a = b x 4o + r ~ (avec 0 ~ r 0< b) ;
• division d e b par r0 , pour obtenir b = r0 x % + r 1 (avec 0 ~ r1 < r 0 < b) ;
• division de r 0 p ar r 1 , pour obtenir r 0 = r1 x q 2 + r-2 (avec 0 ~ r 2 < r1 < r 0 < b) ;
•
La suite (rn), positive et strictement décroissante, s'annule après un nombre fini de divisions
euclidiennes et le dernier reste non nul obtenu est égal à PGCD(a; b).
20 Arithmétique
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Exemple
Dé-terminer le PGCD de 304 939 et 151 097.
?osons : 8 = PGCD(304 939 ; 151 097).
• 30-! 939 = 151 097 X 2 + 2 745 ; donc : 8 = PGCD(151 097; 2 745).
• 151 097 = 2 745 X 55 + 122 ; donc: 8 = PGCD(2 745 ; 122).
• 2 745 = 122 X 22 + 61 ; donc : 8 = PGCD(122 ; 61).
• 122 = 61 X 2 + 0 ; donc : 8 = 61. .
drndende 1304 939 151 097 2 745 122
On adopte généralement la disposition pratique
1 dhi.seur 151 097 2 745 122 61
ci-contre.
1 reste 2 745 122 61 0
Remar ue
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls et d un diviseur commun à a et b.
On a: a = da', b = db' et PGCD(a ; b) = dPGCD(a'; b').
d est le PGCD de a et b si et seulement si a ' et b' sont premiers entre eux.
Théorème de Gaûss2
Soit a, b et c trois entiers relatifs non nuls.
Si a divise be et si a et b sont premiers entre eux, alors a divise c.
D émonstration
Il existe trois entiers relatifs k, u et v tels que : be = ka et au + bv = 1.
On a : auc + bvc = c ; donc : a(uc + lev) = c.
On en déduit que a divise c.
Arithmétique 21
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Exemple
Résoudre dans 71..2 l'équation (E): 2x- 5y = O.
• Soit (x; y) une solution de (E). On a: 2x = 5y.
2 divise 5y et est premier avec 5 ; donc, d'après le théorème de Gauss, 2 divise y.
Il existe un entier relatif k tel que : y = Zk.
On en déduit que : x = 5k.
• Réciproquement, pour tout entier relatif k, le couple (5k ; 2k) esl i; ulution de (E).
• L'ensemble des solutions de (E) est donc : ((5k; 2k), k E 71..}.
D émonstration .
• Il existe quatm entiers relatifs u, v, u', v ' tels que : au -1 bv = 1 et au' + cv' = 1.
En multipliant membre à membre ces deux égalités, on obtient: a (uau' + ucv' + bvu1 + bc(vv1 = 1.
Donc a est premier avec be.
• Il existe un entier relatif a ' tel que : c = aa'. _
b divise aa' et est premier avec a ; donc il existe un entier relatif b ' tel que : a ' = bb'.
On en déduit que: c = abb'; donc ab divise c.
• a et b divisent PPCM(a; b), a et b sont premiers entre eux; donc ab divise PPCM(a; b).
ab est multiple de a et de b, donc ab est multiple de PPCM(a; b).
On en déduit que: PPCM(a; b) = ab.
Soit n un entier naturel non nul et a, b , c trois e ntiers relatifs (a -:t: 0).
Si a est premier avec net si ab= ac [n], alors b = c [n].
D émonstration
On a : ab= ac [n] <=> a (b - c) E n7L.
n divise a(b - c) et est premier avec a, donc n divise b - c.
" que: b = c [n].
On en déduit
Soit a et b deux entiers naturels non nuls, oleur PGCD et µ leur PPCM.
On a : ôµ = ab.
D émonstration
Les entiers relatifs a' et b ' tels que a= ôa' et b = ôb' sont premiers entre eux.
Donc : PPCM(a ; b) = ôPPCM(a'; b1 = ôa'b'.
On en déduit que: ôµ = ·ab.
Exemple
Déterminer le PPCM de 304 939 et 151 097.
On a vu que : PGCD(304 939 ; 151 097) = 61 ;
donc: PPCM(304 939; 151 09 7) = 304 939 61
X 151 097
= 755 333 9 03.
22 Arithmétique
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Arithmétique 23
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.-..JV/.,Ji"'..,.._.......,..~
3.a Déterminer le PPCM des entiers relatifs a et b 3.d Démontrer que deux nombres impairs consé-
dans chacun des cas suivants. cutifs sont premiers entre eux.
• a = 48 et b = 12
• a=-3 et b =B 3.e À l'aide du théorème de Bézout, démontrer
• a= 15 et b = 21 que : V n E '71., PGCD(2n + 1; 3n +1) = 1.
• a= 160 et b = 200.
3.f Démontrer que le produit de trois entiers rela-
tifs consécutifs est divisible par 6.
3.b Déterminer le PGCD des entiers relatifs a et b
dans chacun des cas suivants.
• a = 24 et b = 24 3.g Dans chacun des cas suivants, déterminer le
PGCD des entiers relatifs a et b, puis en dé dui-
• a= 14 et b = 31 re lmrr PPQ..1.
• a =-75 et b = ..,. 25 • a = 2-! et b = 56
• a= 132 et b = - 96. • a = 300 et b = 750
• a = 1 386 et b = 546
3.c À l'aide de l'algorithme d 'Euclide, déterminer
• a = - 3 015 et b = 3 975.
le PGCD de 2 867 et 3 431.
Nombres _pre_mJi?rs
4.1 .. Généralités
Définition et propriété
On dit qu'un entier naturel p est premier s'il possède exactement deux diviseurs positifs : 1 et p.
Exemples
• 2, 3, 5, 7, 11 et 13 sont des nombres premiers.
• 12 et 49 ne sont pas des nombres premiers.
--Rem_argy~~
• 0 et 1 ne sont pas des nombres premiers.
• Deux nombres premiers distincts sont premiers entre eux.
D émonstration
Considérons l'ensemble A défini par : A = {d E Ç!2l(n), d ::::: 2}.
n E A ; donc A, partie non vide de ~. admet un plus petit élément p .
Le nombre p, comme tous les éléments de A, est un entier naturel différent de O et de 1.
On en déduit que p est un n ombre premier; en effet si ce n'était pas le cas, il admettrait un diviseur q
entier naturel autre que 1 ou lui-même et q serait un élément de A strictement plus petit que p.
24 Arithmétique
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D émonstration
Supposons qu'~l n'existe qu'un nombre fini de nombres premiers distincts notés pl' p 2' ... , p 5 et
considérons le nombre n défini par : n = p 1 X p 2 X . .. x Ps + 1.
D'après la propriété précédente, n admet au moins un diviseur premier p.
Donc p est l'un des nombres pl' p 2' ... , Ps·
On en déduit que p divise n - p 1 x p 2 x ... x p 5 , c'est-à-dire 1.
Ce qui est contradictoire avec le fait que p est premier.
Il existe donc une infinité de nombres premiers.
Remarq~e
Depuis ]'Antiquité, les mathématiciens s'interrogent sur la répartition des nomb,res premiers. Est-elle
régulière ? Présente-t-elle des particularités ?
• Jacques Hadamard a démontré en 1896 qu'il y a environ ln(n} nombres premiers inférieurs à net que
cette approximation est d'autant plus précise que n est grand. ·
• En 1963, Stanislas Ulam place les entiers naturels en spirale, comme l 'indique la figure
ci-contre, puis noircit les cases des nombres non premiers.
Il obtient une constellation présentant des alignements surprenants, appelée spirale
d'Ulam {cf. introduction du chapitre).
• Le plus grand nombre premier connu, depuis 1998, est: 2 3 021 377 - 1.
r •
Tout entier naturel n, autre que O et 1 et non premier, admet au moins un diviseur premier d tel que :
1 < d2 ~ n .
D émonstration
Sin est un entier naturel non premier, autre que O et 1, il admet au moins un diviseur strictement
compris entre 1 et n. Notons d le plus petit d'entre eux.
On a: n = d x d ', avec 1 < d ~ d'; donc: 1 < d 2 ~ n.
De plus d esl premier (sinon il ne serait pas le plus petit diviseur strictement positif de n).
Cette propriété fournit un critère d 'arrêt lorsqu'on cherche à savoir si un entier naturel est premier.
Arithmétique 25
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Pour déterminer si un entier naturel n est premier, on essaie de le diviser pai t_ous·fes nombres
premiers inférieurs à /ti. Si aucun de-ces nombres ne divise n, on peut dire que n _e st premier~ ,
Exemple
Démontrer que 137 est un nombre premier.
On a : Ji37 "= 11,704.
137 n'est divisible par aucun des nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11 ; de plus, 13 2 > 137.
Donc 137 est un nombre p remier.
Exemple 4 872 2
Pour décomposer 4 872 en produit de facteurs premiers, 2 436 2
on peut utiliser la disposition pratique ci-contre. 1 218 2
On obtient : 4 872 = 23 x 3 x 7 x 29. 609 3
203 7
29 29
1
f.liffli&riJ::J Exemples d'utilisation
1. Détermination de PPCM et de PGCD
Déterminer le PPCM et le PGCD de 700 et 18 375.
Solution
On a: 700 = 2 2 x 5 2 x 7 et 18 375 = 3 x 5 3 x 7 2 •
Donc : PPCM(700 ; 18 375) = 2 2 x 3 x 5 3 x 7 2 = 73 500.
PGCD(700; 18 375) = 5 2 x 7 = 175.
2. Détermination de l'ensemble des diviseurs positifs d'un entier naturel
· a) Quel est le nombre de diviseurs positifs de 14 553?
· b) Déterminer l'ensemble Ç!ll des diviseurs positifs de 14 553.
Solution
a) On a : 14 553 = 33 x 7 2 x 11.
Les diviseurs positifs de 14 553 sont les nombres qui peuvent s'écrire sous la forme 3a x 7~ x 111, où
a E {0 ; 1 ; 2 ; 3}, 13 E {0 ; 1 ; 2} et 'Y E {0 ; 1}.
3a 1 3 9 27
Le nombre de diviseurs positifs de 14 553 est donc: 4 x 3 x 2 = 24.
b) Chaque diviseur positif de 14 553 est le produit de 3 nombres, à raison d'un
7~ 1 7 49
par chacune des trois lignes du tableau ci-contre. llY 1 11
On en déduit que les diviseurs positifs de 14 553 sont:
lxlxl lxlxll 1X7Xl 1X7Xll 1 X 49 X 1 1 X 49 X 11
3xlxl 3xlxll 3x7xl 3 X 7 X 11 3 X 49 X 1 3 X 49 X 11
9X 1X 1 9 X 1 X 11 9 X 7 X1 9 X 7 X 11 9 X 49 X 1 9 X 49 X 11
27 X 1 X 1 27 X 1 X 11 27 X 7 X 1 27 X 7 X 11 27 X 49 X 1 27 X 49 X 11.
Donc : Ç!ll = {1 ; 3 ; 7; 9 ; 11 ; 21 ; 27 ; 33 ; 49 ; 63 ; 77; 99 ; 147 ; 189 ; 231 ; 297 ; 441 ; 539 ; 693 ; 1 323 ;
1 617; 2 079 ; 4 851 ; 14 553}. -·
26 Arithmétique
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--=
4=
.3 ... Travaux dirigés
......... ~ Le petit théorème de Fermat3
Soit p un nombre premier.
1 °) a) Démontrer que pour tout entier naturel i strictement compris entre O et p,
b) En déduire que pour tous entiers relatifs a et b, on a: (a+ b)P = aP + bP [p].
c: est multiple fle p.
S olution
1 °) aJ On· a : C
i
- - = -p
= - pl X
CP - 1)!
------
P
= -;--
ci-1
;
d
one : p
ci-1 _ . ci
- L .
1 1
P i!(p - i)! i (i - 1)! (p - i)! i P- P- P
b) On a: (a+ b)P
p-1 .
= aP + (i: c~ ail)P-i) + bP.
Or : I, Ci ail)P-i
i=1 p
=O [pl ; donc : (a+ b)P =aP + bP [p].
2°) a) Pour tout entier naturel a, considérons la proposition P(a) : « aP = a [p] ».
• P(O) est vraie.
• Soit k un entier naturel.
Si P(k) est vraie, on a: kP = k [p].
Or, d'après la question précédente, on a: (le+ l)P = /cP + 1P [p] .
Donc : (k + l)P = k + 1 [p] ; c'est-à-dire : P(k + 1) est vraie.
On en déduit que P(a) est vraie pour tout entier naturel a.
b) Soit a un entier naturel premier avec p.
On a : a x aP-1 = a x 1 [p] ; donc : aP-1 = 1 [p] .
Les propriétés démontrées à la question 2- sont connues sous le nom de petit théorème de Fermat.
4.a Vérifier si les nombres suivants sont premiers: 4.e En utilisant la décomposition en produit de
103; 119; 137; 211. facteurs premiers, dresser la liste des diviseurs
des nombres suivants : 90 ; 120 ; 245.
4.b a) Pour tout entier naturel n non multiple de 5,
le nombre 6n + 5 est-il premier? 4.f Dans chacun des cas suivants, décomposer a et
b) Pour tout entier naturel n, le nombre b en produits de facteurs premiers et détermi-
n 2 - n + 41 est-il premier? ner leur PGCD et leur PPCM~
4.c Décomposer en produit de facteurs premiers '! a= 4 312 et b = 6 776
les nombres suivants : 120 ; 126 ; 336 ; 735. • a= 28 665 et b = 412 375.
4.d En utilisant la décomposition en produit de 4.g Décomposer 1 925 et 6 860 en produit de fac-
facteurs premiers, mettre les fractions sui- teurs premiers, puis calculer :
vantes sous forme irréductible :
51 3
495 . 780 . 918 1 925 + 6 860.
315 ' 204 ' 1 242 .
Arithmétique 27
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Ex ercices ·
11 Écrire en base deux les nombres suivants :
se
85 ; 104 ; 3 607.
1
Démontrer que pour tout entier naturel n non 13 Écrire 2 6 - 1 en base deux.
nul, on a:
14 b est un en tier naturel supérieur à 1.
a) Ï, k(lc + l) = n(n + 1)(n + 2) Écrire (b + 1) 2 en base b. ·
k=l 3 (On distinguera de·u x cas: b = 2 et b "/:- 2.)
,flhb) Ï, k(k + 1)(k + 2) = n(n + 1)(n + 2)(n + 3) .
,J,Y k=l 4
6 2
Résoudre dans "ll.. le système : { f;: ;3~ 1 . 11
.
Déterminer les entiers relatifs n tels que la
nn).L . re1atI·r.
+ 17s01·t un entier
frac t 10n
1
7
Effectuer la division euclidienne de a par b
dans chacun des cas suivants. 21 Démontrer que pour tout entier naturel n, le
•a=-2372 et b = 44 nombre n(2n + 1)(7n + 1) est divisible par 2 et par 3.
• a= 735 et b = - 412
• a= - 235 et b = - 17 23 p et q sont deux entiers naturels inférieurs ou
•a = 50764 et b =327. égaux à 9. P_a rmi les nombres suivants, un seul est divi-
sible par] quelles que soient les valeurs de pet q.
8 La division euclidienne de 900 par un entier Trouver ce nombre.
- -- 10 - -- 1 0
naturel b a pour quotient 14 et pour reste r. Quelles sont a) qqp pqp b) qqqppp
les valeurs possibles de b et r ? c) qpq qpp10 d) qpq pqprn.
9 Déterminer les entiers naturels n dont la divi- 14 1. Un nombre s'écrit x43y dans le système
sion euclidienne par 16 a un reste égal au carré du quo- ·
décimal.
tient. Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 2 et 9.
10 Soit q et r le quotient et le reste de la division 2. Un nombre s'écrit Z8x'/5y dans le système décimal.
euclidienne d'un entier naturel a par un entier naturel Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 3 et 11.
b. Sachant que a + b + r = 3 0 25 et q = 50, rétablir la 3. Un nombre s'écrit 1xlyxy dans le système décimal.
division. Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 63.
28 Arithmétique
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25 Démontrer que pour tout entier naturel n , on a : 37 Résoudre dans N2 les systèmes suivants.
a) 3 211+1 + 2 11+2 divisible par 7 a) { PGCD(x ; y) = 354 _ b) { PPCM(x ; y) = 168.
b) 9 11+1 + 2 611+1 divisible par 11 X +y = 5 664 · X X y =1 008
c) 10911+2 + 10611+1 + 1 .,,,.. divisible par 111.
(On pourra faire un raisonnement par récurrence.) 38 Pour tout couple (a; b) d'entiers naturels, on
désigne par µ leur PPCM et par o leur PGCD.
26 Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 1. Déterminer les couples (a ; b) d'entiers naturels tels
a) 5 211 - 3 11 divisible par 11 que : 2µ + 30 = 11. •
b) 711 - -1 divisible par 6- 2. Dresser la liste des diviseurs de 108.
c) 3 211 - 211 divisible par 7 Déterminer les couples (a; b) d 'entiers naturels tels que :
d} 3 x 5 211+1 + 2 3 11+1 divisible par 17. µ - 30 = 108 et 10 < o < 15.
(On pourra utiliser les congruences.)
39 1. Quels sont les entiers naturels dont le carré
27 Soit n un entier non divisible par 7. est un diviseur de 1998?
Démontrer que l'un des nombres n 3 - 1 et n 3 + 1 est 2 . Pour tout couple (a; b) d'entiers naturels, on désigne
divisible par 7. par µ. lellI' PPCM et par oleur PGCD.
Déterminer les couples (a; b) d'entiers naturels tels que:
28 Soit n un entier naturel. µ2 - 302 = 1998.
1. Quels sont les restes possibles de la division eucli-
dienne de n 4 par 5 ? 40 IJé:non.trŒ- que polll' tout entie~ naturel n, on a :
2. Démontrer que n 5 - n est divisible par 5. • n2{n2 - 1 ) diri.sible par 12 ;
• n2{n.; - 1} divisible par 60 ;
29 Soit n un entier naturel. • n(n6 - 1) divisible par 42.
1. Déterminer suivant les \ aleurs de n le reste de la
division euclidienne de 7" par 10. •
2. Dans le système décimal, déterminer suivant les
41 Démontrer que les fractions suivantes sont
irréductibles.
valeurs de n le chiffre des unités du nombre :
n 7n + 3
A =1 + 7 + 7 2 + 7 3 + ... + 7 11• a}
2n + 1
(n El'.) b)
5n + 2
(n E Z )
33 Déterminer le PGCD des entiers a et b,·dans 44 1. Résoudre dans l'.2 l'équation (E') :
chacun des cas suivants. 2x- 3y = O.
•a= 48 et b = 32 2. Déterminer dans l'. 2 une solution de l'équation (E) :
•a= 1 640 et b = 492 2x- 3y = 3.
•a= 168 et b = 2 160 3. Résoudre (E).
•a = 343 et b = i 225.
45 Résoudre dans Z 2 l'équation: x + 11y = 203.
34 Déterminer les couples (a ; b) d'entiers natu-
rels tels que: PGCD(a; b) = 7 et a+ b = 105. 46 1. En utilisant l'algorithme d'Euclide, déter-
miner deux entiers naturels x et y tels que :
35 Déterminer le PGCD des entiers a et b dans 45x- 28y = 1.
chacun des cas suivants.
2. Résoudre dans Z 2 l'équation (E) : 45x - 28y = 1.
•a= 1 455 et b = 335
3. Résoudre dans Z 2 l'équation (E') : 45x - 28y = 6.
•a = 3 604 et b = 4 452
•a= 13 860 et b = 4 438 4 7 Un entier n atur~l n a :
• a= 323 232 et b = 232 323.
- pour reste 5 dans la division euclidienne par 8,
36 Déterminer le PPCM des entiers a et b dans - pour reste 4 dans la division euclidienne par 11.
chacun des cas suivants. Quel est le reste de la division euclidienne de n par 88 ?
•a = 162
•a= 6 974
et
et
b = 252
b = 9 287.
48 Résoudre dans Z le système.: {1:JJ~J.,_....-~
Arithmétiq.ue . 29
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61 1. Décomposer 469 en produit de facteurs pre- 71 On désigne par <p(n) le nombre d'entiers natu-
miers. rels inférieurs à n et premiers avec n.
2 . Résoudre dans 1\12 l'équation: x3 - y 3 = 469. 1. Calculer <p(5), <p(13), <p(15), q>(36).
2. p et q sont deux nombres premiers distincts. Calculer
<p(p), <p(pq), <p(p2).
W~~tI•J:C•J]:l•Jfii:t:,3%iG l 71 Soit (xn) et (yn) les suites définies par :
61 Soit a, b et c trois entiers naturels non nuls.
Démontrer que si ab < c, alors : a + b ~ c. x0 = 3, y 0 = 1
\f n E
~ I
i-s,i, xn+l = 56 x,.' + 52 Yn + 1
63 On se propose de résoudre dans "li.. l'équation {
(E): x2 = - 1 [25]. 2 9
\f n E 1\1, Yn+l = 5xn + 5 Yn + 2
1. Démontrer que (E) se ramène à chercher des nombres
x tels que : x 2 = 49 + 25k (k E "11..). 1. Démontrer par récurrence que les points Mn de coor-
2. Résoudre alors l'équation (E).- données (x11 ; y) sont sur la droite (2?>) d'équation:
2x- y- 5 = o.
64 Soit a et b deux entiers naturels non nuls. 2. En déduire xn+l en fonction de xn.
Démontrer que : PGCD(13a + 8b ; 5a + 3b) = PGCD(a; b). 3. Démontrer que (x,.) et (y11) sont des suites d'entiers
relatifs. ·
65 Soit n un entier relatif. 4 . Soit n un entier naturel.
Démontrer que si 11 ne divise p as (n - 4), alors (2n + 3) a) Démontrer que x 11 est divisible par 5 si et seulement
et (n + 7) sont premiers entre eux. si Yn est divisible par 5.
30 Arithmétique
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b} Démontrer que si xn et Yn ne sont pas divisibles par
78 On se propose de résoudre dans r\1 2 l'équation
5, alors ils sont premiers entre eux. (E) : 5x _ 4.r = y2. '
5 . a] Démontrer par récurrence que :
V n E N, xn = 2n+1 + 1. 1. Vérifier que (1 ; 1 ) est solution de (E).
b) Soit n un entier naturel. Démontrer que 5 divise x n si Dans la suite du problème, on suppose que x est diffé-
rent de 1.
et seulement si 5 divise xn+4'"
2. L'objet de cette question est de démontrer que x est
c] En déduire les valeurs de n pour lesquelles xn et Ya
sont divisibles par 5. pair_
a) Quels sont les entiers naturels n tels que : n 2 = 5 [8] ?
73 On considère les nombres A et B tels que : b Démontrer que six est impair, alors s-~ - .4x J 5 [8].
A = 106n+2 + 103n+1 + 1 c, Co::tclure.
3.. On pose : x = 2m (m E N).
B = 109 n + 10 6n + 10 3 n + 1 (n E N).
o, ::Jémontrer que (E) est équivalente à :
1. Vérifier que: 103 - 1 = 9 x 111 ; (sm - y)(5m + y) = 24m.
103 + 1 = 7 X 11 X 13.
àJTo doouire qu'il existe deux entiers pet q tels que:
2. Démontrer que :
a- - g = 2P et 5m + y = 2q, avec p + q = 4m.
• V n E N, A est divisible par 111 ;
p =l
• si n est impair, alors A est divisible par 7 et par 13.
c) Déduire riB 3. b) que : q = 4m - 1 .
3. a} Si n est impair, démontrer que_B est divisible par { 5m = 1 + 42m-1
7, 11 et 13.
En déduire que : m $ 1.
b} Sin est pair, déterminer le reste de la division eucli-
dienne de B par 7, 11, 13 et 111. (On pourra faire un raisonnement par l'absurde.]
4. Déterminer les solutions de (E) .
74 1. Résoudre dans 'll. 2 l'équation :
661x - 991y = 1. 79 On se propose de déterminer tous les entiers
2 . S?it (un) et (vn) les suites arithmétiques définies par : relatifs k tels que k 4 + k3 + k 2 + k + 1 soit un carré par-
fait.
U
0
= 3, v 0 = 2 ·.
On pose: q 2 = k 4 + k 3 + k 2 + k + l (q E &'.).
V n E N, u:n+l = un+ 991 . 1. Établir les égalités suivantes :
{
V n E N, vn+l = vn + 661 4q2 = (2k2 + k)2 + 3k2 + 4k + 4 (1)
2
Déterminer tous les couples (p ; q) d'entiers naturels 4q = (Zk + k + 1)2 - (k - 3)(k + 1 ) (2)
2
inférieurs
,
à 2 000, tels que : up = v q. 4q2 = (2k2 + k + 2) 2 - 5k2 (3).
2. Déduire de (1) et (3) que :
75 Soit à résoudre dans r\1 2 l'équation
(E) : 15x2 - 7y2 = 9. (2k 2 + k) 2 < 4q2 :S: (2k 2 + k + 2)2.
1. a} Démontrer que dans le système décimal, le dernier 3. Déduire de la question 2. que :
chiffre d'un carré est 0, 1, 4, 5, 6 ou 9. 4q2 = (2k 2 + k + 1)2 (4)
b) En déduire que 7y2 + 9 n'est pas divisible par 5. ou
2. Résoudre l'équation (E). 4q2 = (2k 2 + k + 2)2 (5).
76 Soit à résoudre dans 'Z.2 l'équation 4. Déterminer les valeurs de k en considérant les éga-
lités (2) et (4), (3) et (5).
(E) : 3x2 + 3x + 7 = y 3 •
1. Vérifier que (E) est équivalente à: 80 1. Soit p et q deux entiers relatifs premiers
3(x2 +X+ 2) = y 3 - 1. entre eux, n un entier naturel non nul.
2. Résoudre l'équation (E). Démontrer que pet qn sont premiers entre eux.
(On pourra distinguer 3 cas : 2. Soit P(x) = anx" + ... + ar\: + a 0 un polynôme à coef-
y = O {3], y= 1 [3] et y = 2 [3].) ficients entiers relatifs admettant une racine rationnel-
77 On désigne par 1P' l'ensemble des entiers natu- le ~ (p et q sont des entiers relatifs premiers entre eux).
rels premiers. On se propose de résoudre dans IP'2 Démontrer que p divise a 0 et q divise a,,.
l'équation (E) x 2 - y 2 = pq, où p et q sont deux entiers 3. Factoriser le polynôme: 3x3 + 7x2 + 7x + 4.
naturels premiers. 4. Résoudre dans Q l'équation:
1. Étudier le cas où p = q = 2. r ·x5 + 127x4 - 12x3 + x 2 + 7x - 1 = o.
2. Étudier le cas où q = 2 et p > 2.
3. a) On suppose que : 2 < q :;:; p. 81 1. Soit n un entier naturel congru à 3 modulo 4.
• Démontrer que y est nécessairement égal à 2. Démontrer que n admet un diviseur premier congru à 3
• En déduire que si p - q =t. 4, (E) n'a pas de solution. modulo 4.
b) On suppose que : p - q = 4. (On pourra remarquer qu'un produit de nombres
Démontrer que si (x ; 2) est solution de (E), alors les congrus à 1 modulo 4-est congru à 1 modulo 4.}
nombres q, x et p forment une suite arithmétique de rai- 2. Démontrer qu'il existe une infinité de nombres pre-
son 2. miers congrus à 3 modulo 4.
En déduire que (E) n'a de solution que si q = 3 etp = 7. (On pourra utiliser un nombre n de la forme 2 x p! - 1.)
(On pourra démontrer que pour tout entier n, l'un des
trois nombres n, n + 2, n + 4 est divisible par 3.) 81 On appelle nombre triangulaire tout entier
2
Quelle est la solution de (E) dans ce cas ? naturel qui peut s'écrire sous la forme a ; a (a E N).
Arithmétique 31
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1. Démontrer que si n est la somme de deux nombres Il le fit, avec quelques erreurs, jusqu'à n = 257.
triangulaires, alors 4n + 1 est la somme de deux carrés. On sait aujourd'hui que, jusqu'à n = 5 000, 2" - 1 est
2. Étudier la réciproque. premier lorsque n prend l'une des valeurs suivantes : 2,
3 , 5, 7, 13, 17, 19, 31, 61, 89, 107,127,521 , 607, 1 279,
83 Nombres amiables - Nombres parfaits 2 203, 2 281, 3 217, 4 253 et 4 423.
1. On appelle diviseur strict d'un entier naturel n tout Le plus grand nombre de Mersenne premier connu
diviseur de n positif et autre que lui-m ême. depuis 1998 est 2n - 1, avec n = 3 021 377.
Déterminer les diviseurs stricts de 220.
2. On appelle nombres amiables deux entiers naturels 85 Nombres de Fermat
tels que chacun d'eux est égal à la somme des diviseurs On appelle nombre de Fermat tout entier naturel Fn de
stricts de l'autre. la forme F n = 2 2n + 1 , où n est un entier naturel.
Vérifier que : 220 et 284 sont amiables ; 1. a) Calculer F 0 , F 1 , F 2 et F 3 •
17 296 et 18 416 sont amiables. \"é.,-ifier que ces nombres sont premiers.
3. On appelle nombre parfait tout entier naturel égal à
la somme de ses diviseurs stricts (c'est-à-dire amiable b) Vérifier que F 5 est divisible par 641.
avec lui-mêm e). 2. Démontrer que : V n E N, Fn+l = (Fn - 1)2 + 1.
a} Le nombre 28 est-il parfait ? 3. Démontrer par récurrence que pour tout entier n atu-
b} Déterminer un nombre premier p tel que 2 4p soit un rel n strictement supérieur à 1 , l'écriture décimale de Fn
nombre parfait. . se termine par 7. (On pourra utiliser les congruences.)
c} Soit n et p deux entiers n aturels, tels que p soit pre- 4. Soit k un entier n aturel non nul.
mier. Quelle doit être l'expression de p en fonction de a) En posant a = 2 2 n, dém ontrer que :
n pour que 2"p soit parfait ? ·
Fn+k - 2 azk - 1
Dresser la liste des nombres parfaits de cette forme,
pour n < 10. Fn a+ 1
b} En déduire que Fn divise Fn+k- 2.
84 Nombres de Mersenne 5. Déduire de la question précédente que deux nombres
1 . Soit a et n deux entiers naturels supérieurs ou égaux
de Fermat distincts sont premiers en tre eux.
à 2. Démontrer que si a" - 1 est premier, alors a = 2 et
n est premier. 86 Des urnes et des billes
2. On appelle nombre de Mersenne, tout entier naturel Trois urnes contiennent des billes. Chaque urne est suf-
~ de la forme Mn = 2n - 1, où n est u n entier naturel fisamment grande pour contenir la totalité des billes. La
premier. seule opération autorisée est de doubler le nombre de
a} Vérifier que Mv M 3 , M 5 et M 7 sont premiers. billes contenues dans une urne en prélevant d es billes
b} Qu'en est-il de M11 ? dans une autre.
Le Père Marin Mersenne (1 558-1648) fut le premier à Démontrer qu'il est possible, quel que soit la configura-
tenter de dresser la liste des nombres premiers de la tion initiale, d'obtenir une configuration où l'une des
forme 2n - 1. urnes est vide.
32 Arithmétique
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C alculs vectoriels
- oduction
Deux outils g~ =
centre et produit vedoriet
sm1 eu ,cœur de ce chapitre: bary-
Calculs vectoriels 33
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Dans cette leçon, sauf mention contraire, l'ensemble de référence peut être aussi bien le plan <!P que l'es-
pace c;g _
_ t.t.~"Théorème et définition
D émonstration
Soit O un point.
On a: i=l
Î.o..GA.
l l
= ( i=l
Î.a.)GÔ
l
+ i=l a.6Â
l
..
1
f
n -+ ---+ -+ 1 n -+
Donc : I, o..GA. = o <=> OG = n I a.OI\.
1
i=l l ' i=l
I,a.1
i=l
Or, le vecteur
. I,a.
-i-- _Î. ai6Âi est parfaitement déterminé par les points O et (Ai,a;)
i=1 -
1 si:;; n ;
i=l l
n
Sqit (~,ai)u:isn n points pondérés tels que: i~ai * O.
On appelle barycentre des points pondérés (A;,a) 1 s; s n l'unique point G tel que : i~a.iGA.i = Ô.
ou G=bar ~ .
~
·::.~
œit1~~ Homogénéité
Le barycentre de plusieurs points pondérés est inchangé lorsqu'on multiplie tous les coefficients par
un même nombre réel non nul.
· n -+ ---+ n -+ ---+
En effet, pour tout nombre réel k non nul, on a: I.a.;GA.1 = 0 <=> I,ka.GA.
1
= O.
i=1 Î= l l
R~.IJJ.a~
Le barycentre de points pon_dérés affectés de coefficients égaux est appelé isobarycentre de ces points.
34 Calculs vectoriels
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n ---+
G....:□~:.::~J Réduction de la somme ~ a; MA;
1=1
n n -+
• si ra.= o, alors le vecteur ra.MA. est indépendant de ~1.
i=l l Î=l l 1
D émonstration •
n
• Si ra.*
1
0, alors
i=l
n
• Si ra.= 0, alors
i=1 l
-+
Donc, le vecteur rn a.MAi
i=l
1
est indépendant de M.
Exemples
Soit ABC un triangle et M un point du plan.
-+ -+ - -+
Réduire les sommes: 3MA + MB + MC
-+ -+ -+
MA-2MB + MC.
B C
-+--+ -+ ---+
3MA + MB + MC= 5MG .
-+ -► ---► ---► --+
MA- 2MB +MC= MB + BA - 2MB + MB + BC
-+ -+ -+
-+ ---+
où G = bar {(A,3), (B,1), (C,1)}. =BA+ BC.
-►
En effet, d'après la propriété de réduction de ra.MA., -+
on a pour M = 0: ra .DA.= n n (nra.) OG.
--+
i=1 l l i=,1 l l i=1 1
Calculs vectoriels 35
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Exemple
Soit ABCD un tétraèdre.
-+ -► - -+
L'isobarycentre de ABCD est le point G tel que : 4AG = AA + AB + AC + AD.
----+ -+ -+ 111
Donc dans le repère (A, AB, AC, AD), Ga pour coordonnées ( ;4 ; ).
4 4
i:JI:JC~ Barycentres partiels
On ne change pas le barycentre den points pondérés (n ;;:: 3) en remplaçantp d'entre eux (1 < p < n),
dont la somme des coefficients est non nulle, par leur barycentre partiel affecté de cette somme.
Cette propriété est aussi appelée propriété d'associativité.
D émonstration
Soit G le barycentre de n points pondérés (A.1 , a.) .... . < n (n ;;:: 3).
1 1 .;:, 1 _ p
Supposons, par exemple, que pour un entier naturel p (1 < p < n) on ait I,a.-.= 0 et désignons par H le
i=l l
hFtrycentre des p points pondérés (Ai , a) 1 ~ i ~ p·
On peut toujours considérer, en changeant éventuellement l'ordre, que ces p points sont les p premiers.
Donc:
Donc, AG =
a+
~ +y AB + a +
~ +y Aè et G appartient au plan (ABC).
36 Calculs vectoriels
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L'ensemble des barycentres de trois points non alignés -3.., B et C est le plan (ABC) . .
,Remarg_y_g
•
L'ensemble des barycentres de quatre pomts non coplanci._--es est l'espace ~ -
S olution
I est le barycentre de (A, 1), (B, 1) et (C, 1) ;
J est le barycentre de (A, 1), (D, 1) et (E, 1).
Or, Gest le barycentre do (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (E, 1) ;
donc, d'après la propriété des barycentres partiels, on a : f
1 '
\
•
:
1 \:
G barycentre de (A, 2), (B, 2), (C, 2) et (A, 1), (D, 1), (E, 1), _L------··B··----~ ----
c'est-à-dire G barycentre de (I, 6) et G, 3).
Donc, les points G, I et J sont alignés.
- 1
De plus, G appartient au segment [IJ] et est tel que : IG = IJ. D
3
f>oU;r dérnol)tr~r que trois points sont alignés on peut démontrer que Pun est barycentre des
• < ~ A
deux autres.
S olution
L'existence des points A', B' et C' est assurée par les conditions : a + p * O, a + y* O et p + y et- O.
De plus, comme ABC est un triangle, on a: A* A', B-:/- B' et C C'. *
Calculs vectoriels 37
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1 °) a + J3 + y = o
Pour tout point M, le vecteur aMA
- + PMB
- + yMC
--+ est indépendant
de M ; notons-le ➔ --+
u. On a : aMA -
+ 13MB + yMC -
=➔ u.
---->- ---+- -+ ---+
En remplaçant M par A', on obtient: aA'A + J3A'B + yA'C = u.
- --+ ➔
Or : A' = bar {(B,J3), (C,y)} ~ J3A'B + yA'C = O.
Donc : aA'-
A=➔ u. --+ --+
On démontre de même que: J3B'B = yC'C = Û.
On en déduit que les droites (AA'), (BB') et (CC') sont parallèles.
2°)a+J3 +y~O
Soit G le barycentre des points pondérés (A,a), (B,13) et (C,y).
Pour tout p oint M, on a: aMA--+ + 13MB
--+ + yMC
- =· (a+ P+ y)MG.
-
Pour d émontrer que deux droites (IJ) et (KL) sont sécantes en un point G, on p eut démontrer
que G est à la fois barycentre des points I erJ et barycentre des points K et L.
-+ -► ~
~
1.c Soit ABCD un parallélogramme. Réduire les
sommes de vecteurs suivantes :
➔ --+- ---+ ~
u = 3MA + MB - 2MC ;
-}, --+ -,.. ---+- --+ B- C
v = MA + 2MB + MC - 4MD ;
➔ -► --+- -► --+-
w = MA - MB + MC - MD. 1.g Soit ABCD un parallélogramme. ~
. ---->- 1 ---->-
p est le point tel que : AP = _ AB ; Q est le
1.d L'espace ~ .e st muni du repère (0, Z:1 k). On 3
3),B( i ) etc(= i).
considère les points A(- 4
symétrique du milieu de [AD] par rapport à A.
Démontrer que les points P, Q et C sont alignés.
; 2 -- 2 . 2
a} Calculer les coordonnées du barycentre I de
(B , 2) et (C, 3). , 1.h Soit ABCD un tétraèdre. P, Q, R et S son,t les
b} Calculer les coordonnpes du barycentre J de points tels que :
---->- 1 ---+---->- 1 -► -+ 1 -+---+ 1 -►
.,___,...,...cc.-.,
lig·nes de ·nivea-u
n
__2.t." Lignes de niveau de M 1-) .I1a. MA~
l: l l
Posons : i: 1
1 1
~ p ; on a : MG2 = p.
Ia.
i=l l
n
Soit (Ai ,ai)1 :,; i :,; n n points pon~érés du plan tels que : ~ ai -:t:. O.
1
R~ar~
• Soit k un nombre réel et f une application de l'espace cg dans ~-
On appelle surface de niveau k de f, l'ensemble des points M de cg tels que : f(M) = k.
n . n
• Si~ ai·-:t:. 0, alors. la surface de niveau k de l'application M ~ ~ a/11.Af est 0, {G} ou une sphère de
~ 1 ~1 ·
centre G, G étant le barycentre des points pondérés (Ai,ai) 1 :,; i :,; n· .,.
Exemp le
Soit ABCD un rectangle tel que : AB = 2 et BC = 1. ·· -·
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que :
MA2 + MB2 + MC2 + MD2 = 10. .
L'isobarycentre des points A, B, Cet D est le centre I du rectangle ABCD.
On a: AA2 + AB 2 + AC2 + AD2 = 4 + 5 + 1 = 10;
donc : A E (E).
On en déduit que (E) est le cercle circonscrit au rectangle ABCD.
Calculs vectoriels 39
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11.........==:1 2e cas : la somme des coefficients est nulle
Soit O un point du plan.
-+ -+ -+ -►
Pour tout- point A.1 (1 $ i $ n ). on a : ·MA?
· - '°i
= (OA.1 - OM)2 = OA?1 + OM2 - ZOM.OA1..
On en déduit que: Î
i=l
a iMA? = Î aiOA?- 2 OM.( Î.a. oÂ.).
' i= l l i=1 1 l
. -->- ---+ d Tl
• S1 u = 0 , on a eux cas : si~ apAf - k = 0 , alors (Ek) = <!J> ;
1=1
Il
si ~ apAf- k:;, 0, alors (Ek) = 0 .
i=l
-+ ---+
• Si Û -:t-- Ô, considérons la droite(~) de repère (O, ît) et le point P tel que: OP=u.
- -► - -
Soit H le projeté orthogonal ~e M sur {2tl). On a: OM.u = OH x OP.
n -
Donc : V k E ~. I. a.MA? = k ç::> OH est constante.
i=1 1 1 . .
n
Soit (A.l ,ai)1 _< 1. <_ Il n points pondérés du plan tels que : I a. = 0 et O un point du plan.
Î=l l
Il n ---+ -+
• Pour tout point M du plan, on a : ~ aiMAf = ~ apAf - 2u. OM,
t=l 1=1
Rem{lr~ue
Il Tl
Dans l'espace~. si I. a, = O, alors la surface de niveau k de l'application M ~ I a;MAf est 0 , ~ ou un
i=1 i=1
---+ n -+
plan de vecteur normal u. = _I ai OAi.
t=1
Exemples
• Soit ABC un triangle isocèle tel que : AB = 4 et CA = CB = 6.
Déterminer l'ensemble {E) des points M du plan tels que: MA2 + MB2 - 2MC2 = O.
-+ -+ -+
La somme des coefficients étant nulle, le vecteur MA + MB - ZMC est indépendant de M.
-
Ona :MA+ -
MB -
-ZMC -+ - 2MC
= 2MI - . . C
-+
= 2 CI, où I est le milieu de [AB].
Développons MA2 + MB~ - 2MC2 en introduisant le point I.
-+ -► 2 - -+ 2 -+ -
On a: MA2 + MB 2 - 2MC2 =(MI+ IA) +(MI+ IB) - Z(MI + IC)2
- - + 1B
= ZMl.(IA -► + IA2 + IB 2
- - ZIC) - 2IC2
--
-->- -
= 4MI.IC - 56.
Donc: M E (E)_ ç::) 4MI.IC = 56.
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (IC).
On obtient: ME (E) ç::> IH x IC = 14
- 14 7-
~ 1H = IC = 16 IC. A B
L'ensemble (E) est la droite perpendiculaire à (IC) passant par le point H tel que : IH = { IC.
6
40 C~lculs vectoriels
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• Soit ABCD un tétraèdre régulier d'arête a. A
Déterminer l'ense'mble (r) des points M de l'espace tels que :
MA2 + 2MB 2 + 3MC2 - 6MD 2 = 6a2 .
On a : A '1. (r) et D E (r) ; donc : (r) -f:. 0 et (r) -f:. cg.
La somme des coefficients étant nulle,
-► ----+ ----+ ----+
le vecteur MA+ 2MB + 3MC - 6MD est indépendant de M.
----+ ----+ ----+ ----+ ----+ ----+ ----+
Or : MA + 2MB + 3MC - 6MD = DA + 2 DB + 3 DC.
----+ ----+ --+
(r) est le plan p assant par D, de vecteur normal DA+ 2 DB + 3 DC.
C
Soit A et B" deux points distincts du plan, k un nombre réel strictement positif et différent-de 1.
La ligne de niveau k de l'application M ~ MA est le cercle de diamètre [IJ], où I est le barycentre
MB
des. points pondérés (A, 1) et (B, k), J le
.
barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - k).
Exemple
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que: MA = ~.
Désignons par : MB
Ile barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, ~),
J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - ~ ).
On sait que :
I est le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, 2),
J le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, - 2). J A I B
(E) est le cercle de diamètre [IJ].
(E)
R<c;m~rgu~
Si k -f:. 1, alors 1 - k 2 ct:- O. Désignons par G le barycentre des points pondérés (A,1} et (B,- k2).
On a: M_E (Ek) ~ MA 2 -k2MB2 = O
----+ ----+ ----+ ----+
~ (MG + GA)2 - k 2 (MG +GBJ2 =o
~ (1 -k2}GM2 + GA2 - k 2 GB2 = o.
----+ k2 ----+ ----+ 1 ----+
Or : GA =1 _ k2 AB et GB =
_ k 2 AB.
1
2
Donc : M_ E (Ek) ~ (1 - k 2 )GM2 = k 2 AB2
, 1 - k
(Ek) est donc le cercle de centre le barycentre de (A, 1) et {B,- k 2), de rayon I le AB.
, .1.. . , /e21
Calculs vectoriels - 41
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M A B A M B
---------0-----------0-- -- - ---- -- --- -------0>----•--o ------ -------
-
On se propose de déterminer l'ensemble des points M tels que: Mes(MA,MB) = a .
- + -+ .---
Soit P un point tel que (AP,AB) = a, 0 le point d'intersection de la ~ ,____M
médiatrice de [AB] et de la perpendiculaire à (AP) en A, (c«) le cercle
de centre O passant par A et B.
-+ -+ -+ -+ .---
On sait que : M E (~) \ {A ; B} ç::> 2 (MA,MB) = (OA,OB) = 2 a;
~ ~ ...-... --->---+ ...-.... _.......__
donc : M E (~) \ {A ; B} ç::> (MA,MB) = a ou (MA,MB) = a,+ 1t.
Nous admettons que pour tout point M de (~) \ {A ; B} on a :
-+ -+
-+ -
Mes(MA,MB)
-+
= a., si M appartient à l'un des arcs de corde [AB] ;
Mes(MA,MB) =a,+ 1t (a,< 0) ou Mes(MA,MB)
-
-+ -+
= a -1t (a> 0), si M appartient à l'autre arc.
p J
On a la propriété suivante.
R~ro~.r.ques.--- -+ -+
• Si l'angle a est droit, alors l'ensemble des points M du plan tels que Mes (MA,MB) = a, est un demi-
cercle de diamètre [AB], privé des points A et B. _::;-:::;.
• L'ensemble des points M du plan tels que Mes(MA,MB) = a, [1c] est (~) privé des points A et B.
• On déduit des proprié!ft1_et 2 que q ~ points distincts A, B ,Cet D sont alignés ou cocycliques si
-+ -+ -+ -+
et seulement si: Mes(CA, CB) = Mes(DA, DB) {rr,).
42 Calculs vectoriels
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Exemples
• Soit OAB un triangle équilatéral de sens direct et (C(6) le cercle de centre 0
passant par A et B.
-
-
- L'arc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points M du plan
tels que : Mes (MA,MB)
- =
6
1t .
-
-
- L'arc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du pian
-
tels que : Mes (NA,NB) = - 51t
6
. N
2.a Soit ABC un triangle isocèle tel que : 2.c Soit A, B et C trois points non alignés.
AB = AC = 7 et BC = 4. Déterminer et construire l'ensemble (E) des
On désigne par I le milieu de [BC] et par G le points M du plan tels que :
-+ -+ ----+ -►
centre de gravité de ABC. ll3MA + MBII = ll2MC - MBII-
1. Déterminer et construire l'ensemble des
points M du plan tels que :
----+ -► -+ 2.d Soit A et B deux points distincts du plan.
11AM + BM + CMII = 12. 1. Déterminer et construire l'ensemble des
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que :
points M du plan tels que :
--+ --+
- 2AM2 + BM2 + CM2 = 38. a] Mes(MA,MB) =- :
3. a] Calculer AG et BG.
b] Déterminer et construire l'ensemble des
-
b] Mes(MA,MB) = 2n:.
3
points M du plan tels que :
2. Déterminer et construire l'ensemble des
AM2 + BM2 + CM2 = 65.
points M du plan tels que :
2.b Soit A et B deux points du plan tels que : --+ --+
AB=4. a) Mes(MA,MB) = - ~ (1t]
Déterminer et construire l'ensemble des points --+ --+ 5
M du p lan tels que ·: 3MA = 5MB. b) Mes(MA,MB) = : [n:].
Calculs vectoriels 43
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. · Produi Yectoriel
_ J*J".~Orientation de l'espace
~...,~u:=1 Règle du bonhomme d'Ampère
- -~ --+ -,. --+ -,. -+ ➔
Soit (0, i , j, k1 un repère de<& et les points I, J, K tels que : 0 1 = i , OJ = j, OK= k.
Pour orienter l'espace, les physiciens imaginent un observateur ayant les pieds en 0, la tête en K et fixant
le point I ; deux situations, et deux seulement, sont possibles.
l • .J
j • 1, ~
(
le repère (0, i, j, le) est direct le repère (0, i , j, le) est indirect ;
-,. -,. -+ -► -► - ►-
la base (i, j, le) est directe. la base ( i, j, le) est indirecte.
Exemples H
Soit ABCDEFGH un cube d'arête 1. E ,c.__.;..__ _ ~
--+ -► -►
• (A,AB,AD,AE) est un repère orthonormé direct de <& ; F
--+ --+ --+
• (F, FE, FB, FG) est un repère orthonormé indirect de <& ;
-+ -► ~►
• (AB,AD,AE) est une base orthonormée directe de W;
-+ -+ -+
• (DC,DA,DH) est une base orthonormée indirecte de "W.
t. /i/ ···:····· .. .... . C
A B
Re.tu~r.~es
• Permuter deux vecteurs d'une base change son orientation ;
-,. -,. -► -,. -► -+
ainsi, les bases ( i, j, le) et ( i, le, j) sont de sens contraires.
• Permuter de façon circulaire les trois vecteurs d'une base ne change pas son orientation ;
-,. - , . -c-l,
ainsi, les bases. ( i, j , k), U,-+ k, i) et ( k,
➔ ➔ -► -► -+
i, j) sont de même sens.
• Remplacer un vecteur d'une base par son opposé change son orientation ;
-► -► -+ -+ -+-c-lc
ainsi : - les bases (i, j, k) et (- i, j, le) sont de sens contraires ;
-;.-+-c-lc -+ -+-►-
- les bases ( i, j, k) et (- i, - j, k) sont de même sens.
44 Calculs vectoriels
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• Nous allons définir une nouvelle opération qui, cette fois, à deux vecteurs de W associe un vecteur de
W ; on a ainsi une loi de composition interne dans W.
v
Soit Û et deux vecteurs de l'espace oriénté W, A, B et C des points de cg tels que: AB= Û et AC=v.
-+ -+ ➔
ll /\ V
• lorsque Û et vne so~t pas colinéaires,
le vecteur û Avest orthogonal à Û et v (direction); C
➔➔ ➔ ➔ •
(u, v, u /\ v) est une base directe de W (sens) ; A
Il û /\ vil = IIÜJI llvll sinBAC (norme).
Exemples
-►➔-~
• Soit (0, i , j, k) u ne base orthonormée directe de W .
-➔- -►➔ ➔➔ ➔ -►
On a: i /\ j = k , j /\ k = i , k /\ i = j ;
-+ -+ -> ~ --,. ~ ---+ ~ ~
j /\ i = - k , k /\ j = - i, i /\ k = - j.
- -► -
• ABCDEFGH est un cube d'arête a tel que (AB,AD,AE) soit
une base orthogon ale directe de W .
-
Déterminer AB - ----+
A AD et AH A BF.
-+
----+ -+ -+
- Le vecteur AB /\ AD est colinéaire à AE et de même sen s ;
-+ -+ -+ -+ ---- -+
de plus : IIAB A ADII = IIABII IIADII sinBAD = a2 et IIAEII = ai
-► -+ -► E
donc : AB A AD= a AE.
-+ -+ - -
- On a : AH
-+
A BF = AH
-
A AE.
----+
:o C
Le vecteur AH A AE est colinéaire à AB et de m ême sens ;
-+ -+ -+ -+ ---- r- 1 A
d e plus : IIAH A AEII = l!AHII IIAEII sinHAE = a J2 x a x -= = a 2 ;
don c : AH
-+
A
-
BF = a AB.
-+ Jz
Calculs vectoriels 45
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(
D émonstration
• ----1- ➔ • , . ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ -► ➔)
(1) S1 u et v sont cohneanes, on a: u" v = 0 et v" u =0 ; donc : v" u = - (u" v .
v
Si it et ne sont pas colinéaires, les vecteurs ï1" et v v"
ï1 ont même direction et même norme ; la
règle du bonhomme d'Ampère permet de dire qu'ils sont de sens contraires.
➔ ➔ ➔ -►
Donc : v " u = - (u " v ).
(2) (3) et (4) Une démonstration de ces propriétés est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n°44).
Exemples
• Dans le cube ABCDEFGH d'arête a, on a:
-+ -+ -► -+ -+ -+ -+ -+ E
AH" AE = (AD +AE) "AE =AD" AE = aAB;
-+ -+ -► -+ - -+ --+
AH" BD = (AD +AE) "(AD - AB)
· -+-+ -► -+-+-+ -+ -+ C
=m"m·-m/\~+MAm-M"~
➔ -+ -► -+
= O + aAE - aAB - aAD
-+ -► -+ -+
= a(AE-AB -AD)= aCE.
· ➔
• Soit u et ➔
v deux vecteurs d e "!V. Exprimer
· (➔
u - ➔)
v " (➔
u + -►)
v en fonct10n ➔ ➔
· d eu" v.
-► ➔ ➔➔ ➔ -►➔➔➔ -►➔➔
On a : (u - v ) " (u + v ) = u" u + u A v - v" u - v" v
= zû /\ V.
Soit et;; k) une base orthonormée .directe de w et les vecteurs ït(i), vŒ:).
Les coordonnées du vecteur it" vdans la base etJ; k) sont: (yz' - zy' ;· zx' -xz' xy' - yx').
,R~~L9.Y..~
La notation à l'aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats :
Exemples
2)
u - / et -►(~
• Soit les vecteurs --+( v _\ 2) .
.
-► -► ,- 1 1 1-3 2 - 2 , , .
u /\ v a pour coordonnees ( l 1 _ 1 ; _ ; _ ) ; c est-a-drre : (2 ; 4 ; 0).
3 12 2 1 1 1 1 1
Pour démontrer que trois points A, B ~; C sont alignés, on peut démontrer qu/ ; AB --Aç:~ Ô.
~ -
A
Ac~1)
2. Positions relatives de deux plans
Soit (QJ>) le p!an d'équation x + 4y + 2z - 1 = o et (QJ>') le plan passant par le point et de vecteur . 1
normal ït(_\)· •
a) Démontrer que les plans (QJ>) et (QJ>') sont perpendiculaires. .
b) Vérifier que A est un point de (QJ>) et déterminer une représentation paramétrique de la droite (L1),
intersection de (QJ>) et (QJ>').
Solution
a) (QJ>) a pour vecteur normal rt(i).
1
. ..
On a : ti.ti' = 0 ; donc les plans (QJ>) et (Ql>') sont perpendiculaires.
Calculs vectoriels 47
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Pour étudier la position relative de deux plans (QJI) et (01'), on peut déterminer deux vecteurs
net n'
respectivement normaux à (01) et à (QI>'). _
• Si le produit vectoriel n/\ n'
est égal au vecteur nul, alors (QP) et (QJ>') sont parallèles.
n
• Si le produit vectoriel /\n'est différent du vecteur nul, alors (01) et (QJ>') sont sécants sui- .
vant une droite dont nAn'
est un vecteur directeur. ,
De plus, lorsque le produit scalaire n.n'
est nul, (QI>) et (W>') sont perpendiculaires.
S olution
-► --+ -► - --+
1. On a : MA A u = (MH + HA) A u
=MH-+. /\ u + HA
-► -+ /\ u = MH A --+
u.
➔ -► li
►
-+ --+
Or, MH et u sont des vecteurs orthogonaux ;
-+ --+
donc : IIMH /\ u Il = MH x Il u 11-
--+
-+ --+
IIMA /\ u Il A
On en déduit que : MH = --+
llull
Application IIMÂ /\ AÊII
La distance de M à la droite (AB) est: d = -+
IIABII
-+(1) et MA
Or, AB i -+ (-_\1) ;
-+ /\ AB
. donc MA -+ a pour coordonnées (14_ 2 111 -
1-
2 1\
11
\-1 i 1) ; c'est-à-dire : (6 ; - 1 ; - 5).
, . d
On en dedmt que : =
v'[362 /186
= - 3- ·
M
-+
2. Les vecteurs MK et Û /\ v
sont colinéaires; -►
U /\V
➔
ll u /\ v 11 Vf>
u
Application
.On a: AB(D et Aè(=1i) ;
donc : AB/\ Aè(- 3) et les points A, B, C définissent un plan.
2
1
· · 1--+
MA.(AB-+ /\ AC)
-+I
La distance de Mau plan (ABC) est: d' = -+ -+ .
IIAB /\ ACII
48 Calculs vectoriels
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- ( - 1) ---+ - ( 2 ) , 1- 2 - 12 - 21
0:-. ~fA 4 et AB /\ AC - 3 ; donc : d =
· -2 1 , 4 +9+ 1
----== ==- = ✓14
16
r:;-,: =
7
8 c::
✓14.
emarg~
Lorsque (<!P) est déterminé par son équation cartésienne ax + by + cz + d = 0, on peut remplacer dans le
raisonnement précédent ti /\ il par n:(~, tous deux vecteurs n~rmaux à (<!P);
1 a.r0 -r by 0 + cz0 + d 1
on retrouve la formule vue en classe de première : MK =
' a2 + bZ + c2
4. Calculs d'aire et de volume
Soit ABCD un tétraèdre et V son volume. -+
••
a) Démontrer que l'aire du triangle ABC est : .5i1. = ~ IIAB /\ AC Il-
b) En déduire que : V = l (AB /\ AC).AD
-+ . 1 -+ -► 1
6
( 1) (3) (1) (1)
Soit les points A rl ,B , C _21 et D g .Calculer le volume du tétraèdre ABCD.
Application
~
S olution
1
a) On sait que l'aire du triangle ABC est : .5i1. = 2 Il AB 1111 AC Il sinBAC ;
. 1 -+ -+
donc : .5i1. = 2 IIAB /\ AC Il,
b) Soit H le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).
D
On a : V = j OH x .s;<l(ABC) .
. n _ 1(AB/\ AC).AD 1
Or. H- -► -+
IIAB /\ ACII
. que: V=
On en déduit
1 1-+ -+ - 1.
(AB/\ AC).AD
A C
6
Application
On a : AB -+(_\0) et AD
-+(2)½ , AC -► (0)
Ô;
B
-+ AC
donc: AB/\ -(-i4) et V= 61 1(AB/\ AC).AD
-+ 1= 2 = 1 .
6 3
-+ -
-► ----+ -►
3.a Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)
est une base directe de "W.
Préciser si chacune des bases suivantes est
directe ou indirecte.
➔ (- 2)
c) u _ \
➔ (3)
et v ~-/ -► (1)
d) u ~ et ➔ 1)
v (_\ .
-+ -+ - - -+-+
a) (BC, BA, BF) b) (FG, FE, FB)
-+ -+ -+ -+ 3.e L'espace est muni du repère orthonormé direct
(0 ~ _. .,,..
k)
-► -----➔
Calculs vectoriels 49
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~ Ex erc
9 Soit ABCD un quadrila.tère. D
I et J sont les points de [AB] tels que :
AI= IJ = JB. A
B arycentres K et L sont les points de [CD] tels que : 1
CK = KL = LD. J
On désigne par M, N, 0 et P les m ilieux K
1 1. Soit ABCD un tétraèdre, A', B', C' et D' les respectifs d es segments [AD], [IL], [JK] B
centres de gravité respectifs des triangles BCD, CDA,
et [BC]. C
DAB et ABC.
Démontrer que les tétraèdres ABCD et A'B'C'D' ont 1. Écrire chacun des points I et J comme barycentre des
même centre de gravité. p oints A et B.
2. Démontrer que deux tétraèdres ABCD et A'B'C'D' ont Écrire chacun des points K et L comme barycentre des
même centre de gravité si et seulement si : points C et D.
----+ ----+ ----+ ----+ ---+- 2. Démontrer que les points M, N , 0 et P sont alignés.
AA' + BB' + CC' + DD' = o.
10 Soit ABCD un quadrilatère. On désigne par G
1 Soit ABC un triangle et M un point de [BC]. le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2),
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (C, 1) et (D, 2).
(B, aire(CAM)) et (C, aire(BAM)).
1. Construire les points K et L tels que :
. --+ ----+ ---+ -+ ~ -►
3 Soit ABCDE un pen- KA + 2KB =o
et LC + 2LD = o.
tagone tel que ACDE est un 2. Dém~ntrer que Gest le milieu de [KL].
trapèze rectangle et ABC un 3. Construire G.
triangle isocèle rectangle. C
En utilisant les barycentres <- >---,--, D
11 Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
partiels, construire le bary- • I et J les milieux respectifs des segments [AD] et [BC] ;
centre des points pondérés ·, • K et L les points tels qu(} :
(A, 1), (B, 1), (C, 1), (D, 6) e t - - - - ~ E
(E, 3). Ai= .:!..A13
3
et
3
a = ~âi .
'
7
8 L'espace %. est muni du repère (0, T;Jk). 15• Soit ABC un triangle.
1. Construire les points I, J et K tels que :
On considère les po~µts A(_6J, B(J ) et
4
). c(6 1
--► 3--►--►
BI = BC, CJ =
5
1
2 AC e~ AK = ZAB.
--► -► -+-
Déterminer les coordonnées du barycentre des points 2. Démontrer que les droi_tes (AI), (BJ) et (CK) sont
pondérés (A, - 2), (B, 1) et (C, 4). _ concourantes.
50 Calculs vectoriels
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16 Soit ABC un triangle. b} Déterminer et construire l'ensemble (r) des points M
1. Construire le barycentre G des points pondérés du plan tels que: MA2 - MB 2 - MC2 = 25.
(A, 3), (B, 4) et (C, 5).
2.Les droites (AG), (BG) et (CG) coupent les droites U Soit A et B deux point~incts d'un cercle
(BC), (CA) et (AB) respectivement en i; J et K. - -
('t) de ce:i::re O tels que: Mes (OA,OB) =-21t .
Déterminer les nombres réels a, p et y tels que : 3
-+ -+ ----+ ---+ ~ -+ Les t E n ~ à (~) en A et B se coupent en C.
1B = alC, JC = PJA et KA= yKB. Démom.re c;- ' le triangle ABC est équilatéral.
0
17Soit ABCD un quadrilatère. i5So:ï:: _'\_ et B deux points distincts, (A) et (A')
1. Construire les points E, F, I, J, K et L tels que : deux droites de-ψelll'S directeurs respectifs 'il et V:
- = 2AC,
AE
-
BJ=
-
4--+
BC,
3
7
- = 2BD,
BF
-
CK=
-
3 CD,
-
3
-
-
AI=
AL=
3AB,
-
3AD.
-
5 --
--+ ="'
C;I.:\
---
Déterminer l'en.c:er::b1e des points M du plan tels que :
- -::>-,
.. u J = (MB, V)·
.
5 4
2. Démontrer que les droites (EF), (IK) et (JL) sont 26Soit ABC nn triangle isocèle én A, une t~)
concourantes. droite variable ~ t ~ _\ et C' l'image de C par la
symétrie orthogorutle ù-~ ~).
18Soit ABCD un quadril~tère convexe. On 1. Déterminer le lien de C lo::suue (~) varie.
désigne par E, F, G et H les centres de gravité respectifs 2. Soit M le point d ' ioh+;sat:i~ s'il existe, ~ es droites
des triangles BCD, CDA, DAB et ABC. (BC') et (.11).
Démontrer que les droites (AE), (BF), {CG) et {DH) sont Déterminer le lieu de ~{ :.orsqne (~) varie.
concourantes.
17Soit A et B dBUX fXillÜS distincts d'un cercle (~ ).
19 Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par : À tout point M de (<€), disti:::ict de A et B, on associe le
• I, J, K, L, :i-.et N les milieux respectifs des arêtes [AB], point P de la demi-droite opposée à [MA) tel que :
[BC], [CD], [DA], [AC] et [BD] ; ~ = ~ffi.
• G1 , G 2 , G3 et G4 les centres de gravité respectifs des Déterminer le lieu de P lorsque M décrit le cercle (~ )
triangles BCD, CDA, ABD et ABC. _ privé des p oints A et B.
En utilisant les barycentres partiels, démontrer que les
sept droites (AG1 ), (BG2 ), (CG3 ), (DG4 ), (IK), (JL) et (MN)
sont concourantes.
oduit vectoriel
i8Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)
ignes. de niveau est une base directe de 'lV.
tt ·
Préciser si chacune des bases suivantes est directe ou
iOSoit ABCD un carré. indirecte.
-+ -+ -► -+ -+
---
-►
1. Écrirè A comme barycentre des points B, C et D. a) (EF,FG,GC) b) (FG, EA, CD)
2. Déterminer l'ensemble des points M du plan tels que : -+-+ -►
----+ -► --+ -+ --> c) (EH, FB, CD) d) (AB, CG,HE).
ME.MC + MC.MD - MC = O. 2
Calculs vectoriels 51
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1
~
..,2
1
[2
a) A(i), BŒ), cca:) et on)
a) u
➔ ·1
[2 '
---->
V
1
- [2 , w(_8J b) A(l). B(ü, c(JJ et 0(1)
0 0
c) A(î). B(g), c(l) et oG)·
2 1 2
3 3 -3
--+ 1 ➔ 2 -► 2
41 L'espace est muni du repère orthonormé
b) u
3 '
V
-3• w
3 t,J, k) .
direct (O , ..........
3
2 2
3 3
1
Soit les points Ac6:). B(D et c(11).
1. Calculer l'aire du triangle ABC.
34 Soit (t,t k] une base orthonormée directe de 'W. Z. Dans le plan (ABC), soit I le milieu de [AC] et D
Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur w l'image de B par si' Préciser la nature du quadrilatère
w]
tel que (Ü, v, soit une base orthonormée directe de 'W. ABDC et calculer son aire.
1 (..,. 8..,.. -+
Q ) _,
U = g l + ij- 4
k] , ➔
V= g1 (- 4t..,. + 4J..,.+ 7 --->
k)' 41 1. Soit A, B, C trois points non alignés de l'es-
pace orienté <& et M un point quelconque.
bJ û = 1 cr+ J\
42
rt= ~ (t -1+ "kJ.
_,3
a) Démontrer que le vecteur Û tel que : '
➔ - " MB
u = MA - -
+ MB -
" MC -+-+
+ MC " MA
35 L'espace est muni du repère orthonormé est indépendant du poïnt M.
b) Interpréter géométriquement llull-
direct (0, t J: k).
Dans chacun des cas suivants, vérifier que les points A,
z. Étudier le cas où A, B et C sont alignés.
;
B et C définissent un plan dont on déterminera une 43Soit A, B, C trois points non alignés de l'espa-
équation.
A(11).B(-~1). c(_½1) A(!). Bc~3), c(j J.
ce orienté'& et Ile milieu de [BC].
a) b)
Déterminer l'ensemble des points M tels que :
-+- ~ ----+ ----.:,..
MA " MB = MC " MA.
36 L'espace est muni du repère orthonormé 44 Soit A et B deux points de l'espace orienté ~
d .
rrect z, J, ➔
(0, .......... lé) . tels que : AB = 6.
Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur Déterminer l'ensemble des points M tels que :
de la droite d'intersection des plans (0'>) et (0'>'). -
IIMA -+
" MBII = 24.
a) (0'> ) : 2x + y - z = 0 et (0'>') = x - 3y + 2z + 4 = O. (On pourra utiliser l'interprétation géométrique de
b) (0'>) : x - y + z - 5 = O et (0'>'). = x + y - z + 7 = O. -+ -+
IIMAAMBjl,J
37 Le théorème des sinus
Soit A, B et C trois points non alignés de l'espace orien-
té<&. -► _____.. -► -►
1. Démontrer que : AB " AC = CA " CB = BC " BA.
----+- ---+
RJ ~ ~ ;I•J i•J%1 •J Ff1#~ ~%i M#êfffll!I
z. En déduire que : BC
___ = CA
___ = - AB
-~
45 Soit ABCDEFGH .un pavé.
sinBAC sinCBA sinACB Démontrer que la diagonale (AG) est sécante avec le
plan (BDE) en un point I tel que :
38 Soit A, B et C trois points non alignés de l 'es- • I est le centre de gravité du triangle BDE ;
pace orienté'&. - -►
• Al = 1 AG.
Déterminer l'ensemble des points M tels que: 3
--+- --+ --+ ~ _,.. --+ -► _,,.. -> E H
a) AB " AM =0 b) AB " CM = 0 c) AM " BM = o.
39•Soit A, B et C trois points non alignés de l'es-
pace orienté '&. On désigne par I le barycentre des
points pondérés (A, 2), (B, -1) et par I le barycentre des
points pondérés (B, 1), (C, 3). .. ·
Déterminer et construire l'ensemble des points M tels que :
-► -+
(2MA - MB) " (MB + 3 MC)
-+ -
= ➔O.
46 Soit ABC un triangle isocèle tel que :
40 L'espace est muni du repère orthonormé BC = 2, AC= AB = 3.
.
d uect (0 , --.. -.►➔
t , J, lé)
. On désigne par A: le milieu du segment [BC] et H l'or-
Démontrer que les vecteurs ïl, r!et Ïb sont cophmaires si thocentre de ABC. ___
7
.--+ ➔➔➔
et seulement s1 (u " v ).w = O. 1. Démontrer que : cos BAC = . 9
Application 2. Soit B' le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).
Dans chacun des cas suivants, dire si les points A, B, C B'A
et D son t coplanaires. a) Calculer B'C .
52 Calculs vectoriels
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b} Déterminer deux nombres réels a et y tels que B' est
5!2 Le théorème de Pappus
le barycentre des points pondérés (A, a) et (C, y). 1. Soit A, B. C trois points alignés et A', B', C' trois
3. En déduire trois nombres réels a, b et c tels que H est points alignés de l'espace orienté %. .../
le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b) et (C, c). Vérifier la relation :
-----io- ->- --+ --+ -+ -+ - >
4 7 Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle ('f6) B"A ,... BA' + C'B ,... CB' + A'C ,... AC' = O.
de centre O. On désigne par : 2. En déduire le théorème de Pappus :
• A' le milieu de l'arc de corde C B
[BC], ne contenant pas A,
C ' ~('«) A B' A, B, C alignés
• B' le milieu de l'arc de corde
1
[CA]. ne contenant pas B,
'-.... 0 i A', B'. c· alignés
s { (BC') // (ffC}
• C' le milieu de l'arc de corde
[AB]. ne contenant pas C. B C (AC') 11 (AC)
Démontrer que les droites (AA'), A' alors (AB ') 11 (AB).
(BB') et (CC') sont concourantes.
53 Le théorème de Desargues '°
48 Soit ABC un triangle. Soit deux triangles ABC et _\"frc· du plan tels que les
P, Q et R sont des points distincts de A, B et C, appar- droites (AA'), (BB') et (CC) sont concourantes en un
tenant respectivement aux droites (BC), (CA) et (AB). point O.
1. Démontrer que les cercles circonscrits aux triangles On suppose que :
CPQ, AQR et BRP passent par un même point I. • les droites (BC) et (B'C') sont sécantes en un point I ,
2. Démontrer que A, B, Cet I sont cocycliques si et seu- • les droites (CA) et (C'A') sont sécantes en un point J,
lement si P, Q et R sont alignés. • les droites (AB) et (A'B') sont sécantes en un point K.
•
49 Soit ABCD un losange de centre O tel que : '
OB= 20A.
1. Démontrer que le barycentre des points pondérés
(B, 2), (C, - 1) et (D, 1) est le milieu du segment [AB.].
2. Soit k un nombre réel.
a) Déterminer et cdnstruire l'ensemble (E1 ) des bary-
centres Gk des points pondérés (A, k), (B, 2), (C, k - 1)
et (D, 1 - 2k) .
b} Préciser la ·valeur de k pour laquelle Gk est un point
de là droite (AC).
3. Déterminer et construire :
a} l'ensemble (E 2 ) des points M du plan tels que les vec-
-►
teurs MA+ - - 2MD
MC -►
et 2MB- - MC+
- ·-►
MD sont coli-
néaires;
b) l'ensemble (E3 ) des points M du plan tels que les vec-
-► --+ --+ - -► --+ Démontrer que les points I, J et K sont alignés.
teurs MA + J'y1C - 2MD et 2MB - MC + MD ont la même (On pourra considérer O comme barycentre des points
norme. A et A', ,des points B et B', des points Cet C'.J
•
50 Soit ABC un triangle équilatéral tel que : 54 Soit A, B , C trois points non alignés et a, p, y
AB= a (a> 0). trois nombres réels tels que :
1. Déterminer et construire l'ensemble des points M du • les points pondérés (A, a), (B, P), (C, y) admettent un
plan tels que: 2MA2 - MB2 - MC2 = a 2 • barycentre G ; ·
2. a) Construire le barycentre G des points pondérés • les points pondérés (A, - a), (B, Pl, (C, y) admettent un
(A, - 1), (B, 4) et (C, 1). barycentre G1 ;
b} Déterminer et construire l'ensemble des points M du • les points pondérés (A, a), (B, - Pl, (C, y) admettent un
. a2 barycentre G2 ; •
plan tels que : - MA2 + 4MB2 + MC2 = 2' • les points pondérés (A, a), (B, Pl. (C, -y) admettent un
51Soit ABCD un tétraèdre. barycentre G3 •
1 . Démontrer que les droites (AG1 ), (BG2) et (CG )
1. Construire les centres de gravité respectifs I, J et K 3
des faces ABC, ACD et ADB. . concourent en G. ·
2. Démontrer que les plans (BCD) et (IJK) sont parallèles. 2. Démontrer que les droites (G 2 G3 ). (G3 G1 ) et (G1 G2 )
3. On désigne par : passent respectivement par A, B et C.
• G et H les centres de gravité respectifs des triangles
BCD et IJK; ·
55 v
ïl et sont deux vecteurs non nuls de W , 0 un
point quelconque de ~ , A et B les points tels que :
• 0 le centre de gravité de ABCD. -+ -► -► ➔
Démontrer que les points A, H, 0 et G sont alignés. OA = u et OB = v.
-► - 1. On désigne par (g>) le plan orthogonal à (OA) en 0, par
Exprimer le vecteur GH en fonction du vecteur AO.
4. Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que B1 le projeté orthogonal de B sur (0>) et par B' l'image de
H est le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b), B1 par la rotation r dans (0>) de centre O et d'angle~.
(C, c) et (D, d). [(<;J>} est orienté par le choix du vecteur normal ïl.J
Calculs vectoriJis 53
. \
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- - -
respectives de D1 et E1 par la rotation r.
Démontrer que : OE' = OB' + OD.
En. de' d urre
. que : -+
u A (➔ ~
v + WJ u /\ ➔
= -+ v +➔ ➔
u /\ w.
60 Distance entre deux droites
Sœi (~) et (~') deux droites non coplanaires d e repères
.=_.:>ectifs (A , Û) et (A', Û1-
•
_., -t, ---->,
56 Soit deux droites (gJ) et (2Ll') sécantes en O..-\ 1.. On pose :V =U /\ U.
54 Calculs vectoriels
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Nomb es complexes
..
•
... ~-i>'-z ,:~r
.✓ ~·
.~
. .<
~--;,cF -,
AT:
(( Ainsi, y a-t-il ou ?X'
-~
~,
,.
- ~
Si oui, de quelle sorte d'ar.::::r:. 5, q;:1-l ?
cmrée de - 1 ?
On appelle nombre complexe tout nombre de la forme a+ ib, tel que a et b sont des nombres réels et
j2 = -1.
N otation et vocabulaire
Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib . .
• L'écriture a+ ib est appelée forme algébrique de z.
Le nombre réel a est appelé partie réelle de z et noté Re(z).
Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z et noté Im(z).
• Si b = 0, alors z =a; z est un nombre réel; tout nombre réel est un nombre complexe (IR.CC).
• Si a= 0 et b :t: 0, alors z = ib; le nombrez est dit imaginaire pur.
56 Nombres complexes
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Exemples
• 0, I et J sont les points d 'affixes respectives 0, 1 et i.
• Ô, e: et e; sont les vecteurs d'affixes respectives 0, 1 et i.
Soit z et z' deux nombres complexes tels que: z =a+ ib et z' =a'+ ib'.
• La somme de z et z' est le nombre complexe: z + z ' =(a+ a')+ i(b + b1,
• Le produit de z et z' est le nombre complexe : zz' = (aa' - bb') + i(ab' + a 'b).
Exemples
• (4 - 5i) + (3 + 2i) = 7 - 3i • 3(4 - 5i} = 12 - 15i • 2i(4 - 5i ) = 10 + 8i
• (4 - 5i)(3 + 2i) = 22 - 7i • (2 + 5i) 2 = - 21 + 20i • (- 1 + 3i)3 = 26 - 18i .
Démonstration
• On vérifie aisément que l'addition et la multiplication, lois de composition internes dans C, sont
associatives et commutatives et que la multiplication est distributive par rapport à l'addition.
• 0 est l'élément neutre pour l'addition dans C ; 1 est l'élément n eutre pour la multiplication dans C.
• L'opposé de tout nombre complexe a + ib est le nombre complexe - a - ib.
• L'inverse de tout nombre complexe non nul a + ib est le nombre complexe :
1 a-ib a . b
= - - - -- = - -- - 1 - -- .
a+ib (a+ib)(a-ib) a 2 +b2 a 2 +b2
R~mé!Lq~
• ~. +, x) est un corps commutatif.
• I:expression de l'inverse du nombre complexe a+ ib n'est pas à retenir; on la retrouve facilement en
remarquant que: (a+ ib)(a - ib] = a 2 + b 2 .
• On convient que pour tout nombre complexe non nul z : z 0 = 1.
Exemple
1 4 + 3i 4 3.
- - = = + -1.
4-3i (4 - 3i)(4+3i) 25 25
Nombres complexes 5 7
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r
Soit z et z' deux nombres complexes.
• La différence de z et r
est le nombre complexe : z - z' = z + (:-·z').
• Si z' * 0, le quotient de z par z' est le nombre complexe : z, = z x -\.
z z
Exef!lples
• (4 - 3 i) - (5 + 6i} = (4 - 3i) + (- 5 - 6i) =- 1 - 9i.
5 + 6i ('" 6.) 1 (5 ·)( 4 3 ·)
• 4 -3i = ~+ 1
x 4-3i = + _fü 2s+2s 1 =__ 225+251.
39.
Produits remarquables
Les propriétés suivantes, démontrées dans IR, restent valables d ans C.
Pour tous nombres complexes z et z', pour tout entier naturel n non nul, on a :
• (z + z'J 2 = z2 + 2zz' + z' 2 • (z - z') 2 = z 2 - 2zz' + z 12 ; .
n k .
• (z + z')(z - z' ) =z 2 - z 12 • (z + z')n = I Cn z 11- kz'k (formule du binôme de Newton).
k=O .
Exemples
• (2 - 3i} 2 =4 - 12i - 9 =- 5 - 12i • (1 +. i) 3 = 1 + 3i - i = - 2 + 2i.
-► ➔ ~ -+ '
['],~u~'""'!::'"'J Affixes de u + u', MM' et ku (k ~ !R:)
Le tableau suivant donne les interprétations géométriques de certaines opérations dans C.
--- -+ -►,
➔,
u -- - ------ ,,,: u+u
,
,
Somme ,
,
, z---,
u
+ z---,
u
, = z-, ➔,
u+ u
➔
e2 -►
u
0 ➔
e,
M'
Différence
➔
/ / /\ M ZM, -ZM = ZMM'
e2 ,
. . - -- -- -
0 ➔
e1
kit
Produit ➔
u kz-,
u = zk___,
·u
par un nombre réel -►
e2
0 -►
e1
Soit A 1, Az, ... , An, n points d'affixes respectives zA , zAz' .•• , zAn et a 1, a2' ••. , a n, n nombres réels dont
1
la somme est non nulle. - .~
- - - LakzAk
1
L'affixe du barycentre G d e (A1 , a 1 ), (Az, a 2 ), • • • , (An, an) est : zG = =--n--
.:.:k=-'
-
I ak
. k=l
Cette propriété est déduite de la définition du barycentre et des propriétés des affixes. de vecteurs.
58 Nombres co mplexes
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Exempl es
z + z8
• L'affixe du milieu d'un segment [AB] est: A •
2
. ZA + Za + Zc
• L'affixe du centre de gravité d'un triangle ABC est :
3
Exemples
0
1+i=1-i 3 - 2i = 3 + 2i -2 + i=-2 - i.
,
Les propriétés suivantes se déduisent de la définition. -b --- ---- ------ --- M'
Démonstration
Posons : z =a+ ib et z' = a'+ ib'.
(3) On a : zz' = (aa' - bb1 + i(ab' + a'b) et z x z' = (a - ib)(a' - ib') = (aa' - bb') - i(ab' + a'b) ;
donc: -, = zxz
zz - - ,.
(4) Si z =t= 0, on a :
(6) Si z:;:. 0, on démontre par récurrence que pour tout entier naturel n, on a : zn = (zJn.
Nombres complexes 59
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• Si b =o, on a: 1z 1= 1a 1 ={c;2; la notation utilisée est cohéren te avec celle de-la valeur absolue d'un
nombre réel.
• Pour tout nombre complexe z, on a : zl =1- zl= lzl =1-zl.
• Soit z un nombre complexe, on a : lz = 1 si et seulement si z = .!:....
z
(z 0) ; *
1 z 1 = 1 si et seulement si z = O.
2 2
(2) S1. z * 0, on a : -z1 =a2 a+bz - 1. a2+
- b- ; donc : 11
- 1= -a -+ -
b =~ -
1 - =r=-r
1z •
b2 z (aZ +b2)2 Ja2 +b2 I ZI
(3) Si z :t' 0, pour n > 0 la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le
résultat.
Pour n < 0, on a: - n > 0; donc: lzn l= l;nl = lz=nl =lzl-n = lzln.
(4) Siz'-::/:-0, ona :l:,l=lz x ;,l=lzlxl ;,l=lzlxl~'I =
1;}, .
1
(5) L'inégalité triangulaire est déduite de l'interprétation géométrique de z + z'.
Exemples
• I - [3 + i)(l + i)2 1=1- [3 + i IXl 1 + il 2 = 2(✓2) 2 =4 ; .
(- J3 + i) 3 1- /3+ il 3 23
• (1 + i) 2 = li +il 2 = ()2)2 =4 .
60 Nombres complexes
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1.4. Travaux dirigés
On se propose de résoudre sur des exemples des équations du troisième degré du type x 3 + px + q = 0,
o ù p et q sont des _n ombres réels.
1. Soit l'équation (E1 ) : x3 - 6x- 6 = O.
a) Vérifier graphiquement que cette équation admet une unique solution réelle, dont on précisera un
encadrement à 10-1 près.
b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u3 + v3 = 6 et uv = 2, alors u + v est solution de (E1 ).
c) Démontrer que u 3 et v~ sont solutions de l'équation : X2 - 6X + 8 = O.
Résoudre cette équation et en déduire la solution réelle de l'équation (E1).
Cette méthode de résolution est appelée « méthode de Cardan • -
2. Soit l'équation (E 2) : x3 - 15x - 4 = O.
a) Vérifier graphiquement que cette équation admet trois solutions réelles. •
b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u3 + v3 = 4 et u v = 5, alors u + v est solution de (E 2).
c) Démontrer que u3 et v3 sont solutions de l'équation : X2 - 4X + 1 25 = O.
Cette équation a-t-elle des solutions dans IR ? La résoudre dans C.
d) Calculer (2 + i)3 et (2 - i)3. En déduire les solutions de l'équation (E2).
Cette méthode, qui complète celle de Cardan en utilisant les nombres complexes, est due au mathéma-
ticien Bombelli (1572).
; . : ..
Solution
1. a) Soit la fonction f: x ~ x 3 - 6x - 6 et(~) sa .courbe représentative t:':::. · . . ... . l .---- 1--- - - + - - - -J
dans le plan muni du repère (0, I, J). I' -·-+·- :! - - + - -- -
,-------,--=+----+----1-,
L'étude de f et la courbe (~) permettent de vérifier que l'équation (E1 ) a 1 0 1---+- -- t 1
une unique solution réelle a; on obtient un encadrement à 10-1 près de t. .. .. l
a à l'aide d'une calculatrice: 2,8 <a< 2,9. 1 1-----+--+-i j
~o~~.
8
:~ ~: : 3 ::~/so~~tr;~: ~e i'équation: X2 - 6X + 8 = o. - - - \ ___j ··----1
On obtient : u3
= 2 et v = 4. 3
.. j
On en déduit que 3fz + 3f4 est la solution réelle de l'équation (EJ
Nombres complexes 61
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Remargue
Plus généralement une solûtion réelle de l'équation x3 + px + q = 0, où p et q sont des nombres réels,
1.a Écrire sous forme algébrique les nombres com- 2. Calculer l'affixe du centre de gravité G du
plexes suh-ants. triangle ABC. ,
a) (1 + 3i) - (2 - Si) b) (1 - 2i)(2 + i) 3. Calculer l'affixe du point D tel que ABCD
soit un parallélogramme.
c) 2i(,1-2 - 1- i)
,2
d) (1 + i)(l - ·2i)(1 + 3i)
d) (z + z12 •
1.C Écrire sous forme algébrique les nombres com-
plexes suivants.
1.f Calculer le module des nombres complexes
aJ 3 - 2i bJ 4 + 2i J i dJ 3 +_ 4i . suivants.
• 1+i 4 - 3i C 3 + 4i 1
a) - [3 + i b) ([z - ï.{z)(- 3 + 4i)
1.d Placer dans le plan complexe les points A, B et c) 2 + i_ d) 2(- [3 - i) 4 •
- 1 + l
C d'affixes respectives 3 + i, - 2 - i et - 1 + 4i.
' . -+ -►
1. Déterminer les affixes des vecteurs AB, ·AC,
-+-
-----➔- ---+ ----?
AB +AC et ZAB - 3AC .
Dans-cette leçon, le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (0, ~' e;J.
~ 2 ,. j.ct. Forme trigonométrique d'un nombre complexe
□!:iG!lfi.~.~? Arguments d'un nombre complexe non nul
M(z)
Soit z un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe.
62 Nombres complexes
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lnterprétation géométrique _
. ,
oriente -
• Si z est l'affixe d'un vecteur
e 1 , -)
(- u .
ti, arg(z) est une mesure de l'angle
(e;, AB). 0 ~
Exemples J( i) _____.A(1 + i)
arg(i) = ~ [2n] arg(l + i) = : [2n] ;
arg(- 1) = n [2n] arg(l) = 0 [21t].
1'(- 1) 0 e; 1(1)
•
R ~maI_g4~
• Le nombre complexe nul n 'a pas d'argument. Mi-z) M(z)
• z est réel <=> z = 0 ou arg(z) = 0 [7t] ;
z est imaginaire pur <=> arg(z) = ~ [n].
• Pour tout nombre complexe z non nul, on a : 1
1
'
1
Mi- z) M1( z)
arg(- z) = n - arg(z) [2n].
Ex emples ,,,.
= fz(cos: •- 2
1 [3.1 = cos 2n . . 2n
3 + 1sm3 .
• 1 +i + i sin:) + 2
Remargues
• Soit z un nombre complexe non nul. Les règles de passage entre forme algébrique et forme trigonomé-
trique de z sont résumées par le schéma suivant.
Nombres complexes 63
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Pour tous nombres complexes non nuls z et z', pour tout entier relatif n, on a :
(1) arg(zz1 =arg(z) + arg(z') [21t} ; (2) argG) =- arg(z) [2n} ;
D émonstration
Soit z et z ' deux nombres complexes non nuls de formes trigonométriques : z = r (cosa + i sina) et
z' = r '(cosa' + isina').
(1) On a: zz' = rr'[(cosacosa' - sinasina') + i(sinacosa' + cosa.sina')]
= rr'[(cos(a + a') + i sin(a + a')], avec rr' > O.
On en déduit que a+ a' est un argument de zi'; c'est-à-dire : arg(zz') = arg(z) + arg(z') [Zn].
Remaiq_u~
Soit A, B et C trois points deux à deux distincts, d'affixes respectives zA' zB et zc.
On a: arg( Zc-zA) = Mes{~) [2rc].
ZB-ZA
~
Exemples
Déterminer les arguments des nombres complexes z 1 et z 2 tels que :
r;.. (- [3 + i)3
Z1 = (- V3 + i)(l + i) et Zz = - ---.
2
. (1 + i)2
5
=
On a: arg(- [3 + i) : [Zn:] et arg(l + i) ~ [Zn] ; donc : =
5 2
• arg(z1 ) = : + (2 x : ) [Zn:] ; c'est-à-dire : arg(z,) =.- : [Zn] ;
= 5
• arg(z2 ) (3 x : ) - (2 x ~) [Zn:] ; c'est-à-dire: arg(z2 ) 0 [Zn]. =
(3) z1' est le nombre complexe de module z I In et dont un argument est n arg (z}.
(4) :, est le nombre complexe de module 1;,1 et dont un argument est arg(z) - arg(z1.
1 1
Ces propriétés réunissent celles établies précédemment pour les modules et les arguments.
64 Nombres complexes
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Pour tout nombre réel a et pour tout entier relatif n, on a: (cosa + isina)" = cosna + isinna.
Exemple
1
Calculer ( /z + 1[2
.1 )1999.
•
1 .1 n . . 1t d ( 1 . 1 )1999
On a : [2 + 1[2 = cos4 + 1sm4 ; one: [2 + 1 [z = cos1999n . . 1999n
- 4- + 1s1D - 4- .
Or: -19997t
- =- 1t [
2n] ; d one : ( 1,,, + 1. 1r;. )1999= cos(- 1t) + ..sm(- ;r) =
1
1 - 1-
~
.1 .
4 4 v2 v2 4 4 ,2 ,2
N otation ·
Pour tout nombre réel a., on pose : casa + i sincx = eia.
On déduit de cette notation la définition suivante.
Exemples • 7t
l-
1 = eiO i=e 2
• 7t
1
1 + i./3 = 2e ~
Sous forme exponentielle, les propriétés établies précédemment s'écrivent de la façon suivante.
Soit z et z' deux nombres complexes non nuls tels que z = reia et z' = r'eia', n un entier relatif. On a:
(1) zz' = rr'e i(a+a') (2) ..!.. = ..!..e- ia (3) zn = r 1 eïna (4) ..!.. =...!.ei(a-o:'l
z r z' r' ·
Exemples .n .n
. )- 1 -1-
Soit z et z' deux nombres complexes tels que : z = 3e 4
et .f::;: 2 e 3
157t
3 - i~
12
On a : zz' = e z 5 = 243e 4 ;
2
1
~- •.:::::::::1 Formules d Euler
Soit a un nombre réel.
On a : casa + i sina = eicx ; donc : casa - i sina = e- ia.
Nombres complexes 65
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Zo = n1,--rei ïï
a Ir i(aïï + ïï
z 1 = nre
21t) {r i(aïï + -,,:-
z k. = nre
2/m)
Y ' " ' ... , ' ••. ,
1nterprétation g~ométrique
On désigne par M 0 , M 1 , .•. , Mk , ... , Mn-l les images res-
pectives de ces solutions dans le plan complexe.
On a : OM0 = OM1 = ... = OMk = ... = OMn-l = n[r.
De plus, pour tout couple de points (Mk , Mk+1 ), on a :
-+ -+ 2TC
Mes(OMk ' 0Mk+1) = n [Zn].
Donc, les points Mk (le E {O, 1, ... , n-1}) sont les sommets
d'un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle de
centre O et de rayon nf .
ERg.mar_qll~
• La somme des n racines n-ièm es d 'un nombre complexe non nul ept nulle.
-2k1t
• 1 admet n racines n-ièmes telles que : zk = e1-,,:- (le E (0, 1, ..., n - 1)).
66 Nombres complexes
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p2 = 2 { p= j
On a : z 2 = 1 - i/3 ~{
28 =- 3 7t
[21t]
~
0 =- 6 7t
[n]
•
2.a Déterminer le module et un argument des 2.d Déterminer le module et un argument des
nombres complexes suivants. nombres complexes suivants.
a] _2i b} /3+ 3i c] Jr, + i[z d} - 5. a) coscx - i sincx b) - sino: + i coscx
Nombres complexes 67
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_ _..:=........
U-tilisations des;'n.orri6re:s corrtplexe~
s
~~m~~ Racines carrées d'un nombre complexe
On a vu dans la leçon précédente une méthode pour déterminer les mcines n-ièmes d'un nombre com-
plexe écrit sous forme trigonométrique.
On peut cependant déterminer les racines carrées d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique en
utilisant les produits remarquables et les modules. Cette méthode est décrite dans l'exemple ci-après.
Calculer les rocines carrées de 3 - 4i.
Posons : z = x + iy (x E IR, y E IR) ; on a : z 2 = (x + iy) 2 = (x2 - y 2 ) + 2Lt:y et Iz 2 I = x 2
+ y 2•
~ { ~:-==~; ~ { ;: : ~
3
Donc : z 2 =3 - 4i .
x 2 +y2 =5 xy=- 2
Le dernier système a deux solutions : (2 ; - 1) et (- 2 ; 1).
Donc, z 1 = 2 - i et z 2 = - 2 + i sont les racines carrées de 3 - 4i.
Soit l'équation (E): az2 + bz + c = 0, où a, b etc sont des nombres complexes (a :t:- 0).
On pose : A = b2 - 4ac et on désigne par 8 et - 8 les racines carrées dans IC de A.
• Si A = 0, alors (E) a une solution double : - fa.
• Si A =t:- 0, alors (E) a deux solutions distinctes : - ~; 8 et · - ~~ 8 .
Exemples
• Résoudre dans C l'équation (E1 ) : z 2 + z + 1 = O.
On a: A= - 3 = 3i2 = (ij3)2.
. - 1 + i[3 -1 - i/3
Les solutions de (E 1 ) dans C sont: z 1 = - - - et z 2 =
. 2 2
• Résoudre dans C l'équation (E2 ) : iz2 - iz- 3 - i = O.
On a : A = - 1 + 4i(3 + i) = - 5 + 12i.
Déterminons les racines carrées du nombre complexe - 5 + 12i.
2 2 2
. {x y =- 5
- { x2 =4
On a: (x + iy) 2 =- 5 + 12i ~ xy = 6 <=> y = 9.
x 2 + y 2 = 13 xy =6
Ce système a deux solutions : (2 ; 3) et (- 2 ; - 3).
i + (2 + 3i) i - (2 + 3i)
Donc, (E2 ) a deux solutions dans IC: z 1 = - --i-- et z 2 =
2 2i
c'est-à-dire : z 1 = 2 - i et z 2 = - 1 + i.
68 Nombres complexes
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1
Or, 0 n'est pas solution de (È) ; donc, (E) est équivalente au système : { u = z + z ·
u 2 - 5u + 4 =0
2
· b) L'équation u - 5u + 4 = 0 a pour solutions: 1 et 4.
Donc : (E) <;::> z + _.!_ = 1 ou z + _.!_ = 4
z z
~ z 2
- z +1=0 ou z 2
- 4z + 1 = O.
1 + i/3 1-i/3
On en déduit que les solutions de (E) dans C sont : z 1 = - -- - , z2 = - - -
2 2
et z4 = 2 -/3.
Nombres complexes 69
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•
donc:
Pour linéariser cosnx 0et· sinnx (n E Nt on peut utiliser le procédé suivant, .mettant ~njel1 les
formules d'Euler eLdu binôme de Newton :
,
• developper et redmre çosnx = , .- . (eir+ e-ix)n
_.
. =
et smnx (eix -Zie-ix)n ;
2
• regrouper deux à déux les te.r mes d!exposants opposés et exprimer chacun d 'eux en fonëtion
de termes de la forme cos/ex: ou sinkx.
D émonstration
• En appliquant les formules d'Euler, on a :
cosa cosb = ( eia+ e-ia) x (eih+ 8 -ib)
= 1 (eila+bl + e- Ha+bl + eHa-bJ + e- i(a-b))
2 2 4
1
=
2 [cos(a + b) + cos(a-b)].
• On démontre de façon analogue les deux autres propriétés.
émonstration
Soit p et q deux nombres réels.
• On a: eiP + eiq = (cosp + cosq) + i (sinp + sinq) (1).
En remarquant que p = P ; q + p ; q et q = p ; q ~ p ; q, on obtient :
( .p-q .p-q) ( )
eiP + eiq = e .p+q
1
2_ e 2_ + e- •-2- = 2 cos p ; q + i sin p; q cos
_
1
_ p; q
70 Nombres complexes
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eiP + eiq = ( Zcos P ; q cos P ; q) + i ( 2sin P ; q cos P; q) (2).
• En utilisant eiP - eiq = (cosp - cosq) + i (sinp - sinq), on démontre de façon analogue que :
cosp - cosq = - 2 sin p ; q sin p ; q et sinp - sinq = 2 cos p ; q sin p ; q .
Exemple
Linéariser l'expression sin3xcos2 2x.
On a: sin3xcos2 2x ei3x _2ie- i3x){ei2x+2e-
- - - i2x)
- z = Bi
1 (eilr - e- î3x)(ei4x + 2 +e-i4x)
= ( ----'--- •
_ 2_ (ei7x _ e- i7x) .l._ (ei3x _ e- i3x ) _ .l._ (au _e- ix)
- 4 2i + 2 2i 4 2i .
1 . 1 . 1 .
Donc : sin3x cos 2 2x = 4 sm7x +
2 sm3x - 4 s1nx.
-+
,
,, { OM'=OM
---
--->- ~ A.
Rotation
Q◊M QM'=QM
de centre Q(ro)
et d'angle a
---+
e2
0 e,---+ ~ M'
{ - ----+ ----+
Mes(QM, QM') = a [21t]
z ' - ro = eia (z - ro)
Nombres complexes 71
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Exemples • 7t
A
Zc -iA
c/>B
Z c - ZA
A
= eia ou = e- iu
Triangle ABC ➔
AB = AC et mes A = a ZB-ZA ZB-ZA
isocèle en A e2 (0 <a< n)
a -t:- kn (k E Z)
0 ➔
e, '
A
. 7t .TI:
Triangle ABC A 1C Zc -ZA 1- Zc - ZA - 1-
équilatéral
➔
e2 -~B
AB =AC et mesA=
3 ZB-ZA
=e 3
ou
ZB-ZA
=e J
0 ➔
e, eV'
A
Triangle ABC
rectangle
et isocèle en A
➔
e2 c~ AB =AC et mes A = 2
A
1C Zc -ZA
ZB-ZA
=i ou
Zc -ZA
ZB-ZA
=- i
0 ➔
e, ~B
0 ➔
e, ~B
----
Ce.....
~
Points A, B, C z -z
➔ Mes (AB,AC) = 0 [n] C A E IR*
alignés e2 ZB-ZA
0 ➔
e, B
-- -- -- -
c~~
Mes (CA,CB) = Mes (DA,DB) [n] z -z
0 oints A, B, C, D Zc -ZB
E IR*
cocycliques e2
➔ - Zc-ZA
D B
Zo - ZA
(Mes (CA,CB) ëJ O [nl) '
0 ➔
e, ""
D B
72 Nombres complexes
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D émonstration
• Les caractérisations des triangles isocèle, équilatéral et rectangle isocèle se font à l'aide de la caràc-
térisation complexe d'une rotation.
• Les caractérisations du triangle rectangle et des points alignés se font à l'aide des caractérisations
complexes d 'un nombre réel et d'un nombre imaginaire pur.
• La caractèrisation des points cocycliqu~ fait à l'aide de la caractérisation complexe d 'un nombre
. ----+ ----+
réel et des lignes de niveau M - Mes (MA,MB).
b) • On a : arg(z - zA)
-
= 61t [1t] <=> Mes( e-+1 , AM)=
----+ n:-[n:].
6
--
Le lieu de M est la droite de repère (A, it), privée de A,
u ) = n:[]
avec Mes ( e-+1 , -+
6
n: .
n: -+ ----+ n:
• On a : arg(z - z A) = - 3 [Zn] <=> Mes( el' AM) = -
3 [Zn:].
Le lieu de M est la demi-droite de repère (A, DJ, privée de A, avec Mes(e;, v) = - ; [Zn:].
Les propriétés suivantes généralisent l'étude précédente.
Re.mar~ue
-
Le lieu des points M dont l'affix e z vérifie arg(z - zA) = a [2n] est la demi-droite de repère (A, it}, privée
de A, avec Mes{~, i1J = a [2n:].
Nombres complexes 73
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<=> M =B
--
-+-+
ou Mes(:\:L-\., MB) = o [1t].
D
Méthode algébrique
(x - 4) + i(y - 2) (x2 + y 2 - 2x - y - 10) + i(- 3x + 6y)
Posons : z = x + iy ; on a : Z =
(x + 2) + i(y + 1)
= (x + 2) 2 + (y + 1) 2
Les lieux cherchés seront déterminés par leurs équations.
a) • 1Z 1 = 1 <=> (x - 4) 2 + (y - 2)2 = (x + 2) 2 + (y + 1) <=> 4x + 2y- 5 = o.
2
1 .
• 1Z 1 = <=> 4[(x - 4)2 + (y - 2) 2 ] = (x + 2) 2 + (y + 1)2 <=> x 2 + y 2 -12x- 6y + 25 = O.
2
b) • Z E ~ <=> - 3x + 6y = 0 <=> x - 2y = O.
• Z imaginaire pur <=> x 2 + y 2 - 2x - y - 10 = O.
c) On désigne par a l'argument de Z.
. 7t - 3x + 6y
On a : arg(z) == [1t] <=> tana = 1 <=> -2 -- 2 - - - - - = 1 <=> x 2 + y 2 + x - 7y - 10 = o.
4 x +y -2x-y-10
!olution
• Prenons A · pour ongme du repère orthonormé B
direct du plan complexe et supposons le triangle ABC
de sens direct.
ZB + Zc Z B, . ZC' .
On a : .z N. = - 2- , zB = - 1 et zc = 1.
Donc:
---
-+ -+
c'est-à-dire : B'C' = 2AN et Mes(AA', C'B') = - 2 [21t].
n
B',
--
• Lorsque le triangle ABC est de sens indirect, un raisonnem ent analogue conduit à :
B'C' = 2AN et Mes(AA' , C'B') == ; [2n:].
Dans les deux cas, les droites (AA') et (B'C') sont perpendiculaires et B'C' = ZAN.
74 Nombres complexes
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2. Soit ABCD un quadrilatère convexe.
On construit, à l'extérieur de ce quadrilatère, les
triangles rectangles isocèles AM1B, BM2C, ~ D et
DM4 A de sommets respectifs~.~. M3 et M4 .
Démontrer en utilisant les nombres complexes que
les segments [M1 M3 ] et [~M4 ] sont orthogonaux et
de même longueur.
B
S olution guidée
Désignons par zA, zB, zc et z 0 les affixes respectives
des points A, B, Cet D, par z 1 , z 2 , z 3 et z 4 les affixes
respectives des points M1 , M 2 , M 3 et M 4 • ~ •
Supposons le quadrilatère ABCD de sens direct. O ë7
zA(1 - i) + zB(1 + i)
• Démontrer que AM1 B est un triangle rectangle isocèle en M 1 si et seulement si z 1 = - - - - - -- -
2
• À quelles conditions les triangles BM2C, CM3D et DM4A sont-ils rectangles isocèles respectivement en
M 2 , M 3 et M4 ?
Z4 -Zz
• En déduire que : - - - ·= i.
Z 3-Z1
• Conclure.
Que se passe-t-il lorsque le quadrilatère ABCD est de sens indirect?
3.a Calculer et écrire sous ·forme algébrique les 3.g Dans chacun des cas suivants, déterminer la
racines carrées des nombres complexes sui- nature et les éléments caractéristiques de la
vants. transformation du plan qui au point M d'affixe
a) 15 - 8i b) 2i c) 11 + 4îJ3 d} - i. z associe. le point M ' d'affixe z'. .X
. ,-
4
a) z' = - z + 2 + i b) z' = e z + 2 - 4i
3.b Résoudre dans C les équations suivantes.
a) iz2 + z - 3 + i = o
c) z' = - !z + 2 - i d) z' = - iz + 1 + i.
b) (- 2 + i)z2 + (4 - 5i)z + 3 - i = O.
3.h Dans chacun des cas suivants, déterminer et
représenter l'ensemble des points M dont l'af-
3.c Soit l'équation (E) : fixe z vérifie la condition indiquée.
z3 + (1 - i)z2 + (4 - i)z - 4i = O.
a} lz- 1+ 2il =3 b) lz-3+ i l =3
1 . Vérifier que i est une solution de (E).
2. Trouver un polynôme P du second degré tel c! arg(z - 3i) = ~ [1t] d) arg(iz + i) = - ~ [21t].
que : z 3 + (1 - i)z2 + (4 - i)z - 4i = (z- i)P(z).
3. Résoudre l'équation (E) dans C. 3.i Dans chacun des cas suivants, déterminer et
représenter l'ensemble des points M dont l'af-
3.d 1. Exprimer cos4x en fonction de cosx. fixe z vérifie la condition indiquée.
2. Exprimer sin5x en fonction de sinx. aJ lz -2 + i l = lz -il bJ lz-z+il = lz l
3
3.e Linéariser : cJ Iz-2
z - i . 1= 1
+1
d) 1z - 3 + i 1 = 12z - 4i 1.
_
a) cos4 x + sin4x b) sin4x + sin2x
c) cos3x sin3x d) cos3x sin2x. 3. j À tout nombre complexe z, différent de 2 - i,
·on associe le nombre complexe:
3.f Résoudre dans R les équations suivantes. z = z + 3 - 2i
a} cos5x + 2cos3x + cosx = 0 z-2+i ·
b) sinx + sin2x + sin7x + sin8..-i:- = 0
Déterminer les ensembles de points M d'affixe
z tels que:
c) cos2x + cos6x = sin3x - sin5x a) Z soit un nombre réel ;
d) sin3x - sin2x = sinx. b) Z soit un nombre imaginaire pur.
Nombres complexes 75
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~ Ex ercices·
Le plan complexe est m uni d u repère orthonormé direct 9 Déterminer les nombres complexes z tels que :
➔ -►)
( 0, e
1, e2 •
lzl=l!l=lz-1I.
10 Résoudre dans C 2 les systèmes suivants.
(1 + i)z - iz' = 2 + i
a] { (2 + i)z + (2 - i)z' =7 - 4i
,
b} { (2 + ~3= + ?,!,' = 1 +.2i:
E tude algébrique (1 - l)Z - lZ =4 - 1
5
1. Calculer i3, i 4 et i 5 • En déduire i 18 et i 19• a) Déterminer le module et un argument de z 1 et z2 •
2. Calculer 1 + i + i 2 + i3, puis i 199 + i 200 + i 201 + i 202 . b} Écrire sous forme algébrique et trigonométrique le
2000 2002 . z1
3. Calculer I ik et I (- i)k . quotient z.
k=O k=O
c) En dédlÎire les valeurs de cos 1t et sint -
6 Écrire sous forme algébrique 1e conjugué des 12 2
nombres complexes suivants. 13 Écrire sous forme exponentielle les nombres
2-i
a) (4 - i/3)(1 + i) b) complexes suivants.
-3+i a) (- 1 - i)i b} ([3 + i)(- 1 + i[3)
c) (1 - i)(2 + i) d) (2 - 3i)(t + i)
2i(- 3 + i) · (2 - i)2 . 1-i ei ~4
d) - -
c) 1~ - 1
i/3
1 +
3 + 2i 3 - 2i -2i~
7 Soit z 1 = . et z 2 = - - . . e 3
f) 5 - 5i - 1-i/3) 10
- 5 + 71 5 + 71 e}--- g} ( . .
Démontrer, sans calcul, que z 1 - z 2 est un nombre réel [2 + ifz lOe
. !t
1-
4
· -1+1
et z 1 + z 2 un nombre imaginaire pur.
14 Soit z, un nombre complexe tel que :
8
Calculer le module des nombres complexes
z + z = 2cos0.
1
suivants.
2 1 Démontrer que pour tout entier naturel n, on a :
a) 1- i b} - 4i
zn + },. = 2cosne.
[2(1 + i) d} (- 5 + 7i)(4 - 2i)
c] 1 ~
( ✓3 - i) (3 + 4i)(7 + 5i) . [3 + i 4i
2 15 S01t z 1 = 0, . et z 2 = ~ .
-,3+ 1 1-1✓ 3
e) (1 - i)Z f} ( [3 -.i )3.
(1 + i)3 . 1-1 a} Écrire sous forme exponentielle z 1 et z 2 •
76 Nombres complexes
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7
- èéduire la forme algébrique des nombres com- i7 Résoudre dans C les équations suivantes et
- représenter graphiquement les images des solutions.
p Iexes .- z 1z 2 , -
z 1, (z )3 et. -z~ .
1 . Z2 z3
1 a) z4 - ,2z2 + 1 = o b) z8 + z4 +1 = o.'
Nombres complexes 77
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Lieux géométriques !)
1. Calculer Iz 1, arg(z) et arg( en fonction de ex.
2. Préciser les ensembles des images de z et de !.
41 Déterminer et représenter les ensembles d e 50 Démontrer que si A, B et C désignent les
points M du plan dont l'affixe z vérifie la condition mesures des angles d'un triangle, on a :
indiqu ée.
a) 1z + z - l 1 = 4 bJ lz - z-1 +il=z a) sinA + sinB + sinC = 4cos 1cos ~ cos ~
c) arg(3i - z) = O [Z1t] ·dJ arg(z:- 3 + i) = : [1t] b) cosA + cosB + cosC = 1 + 4sin 1sin~ sin~ .
1
e) arg(- - ) = .1L [1t] f) arg(z2 - 4) = arg(z + 2) [21t].
z+2 2 51 1. Soit z un nombre complexe de module 1 et
d'argument a (0 $ o.< 21t).
4!Déterminer les ensembles de points M dont Préciser, selon les valeurs de a, le module et un argu-
l'affixe z vérifie la condition indiquée. ment de z + 1.
a) 1z + 5 - 2i 1 = 1z - z + i 1 Conjecturer et vérifier ces résultats par des considéra-
b) 1z + l + i 1 = 13z - 9 - 3i 1. tions géométriques, illustrées par des figures.
43À tout nombre complexe z distinct de i, on
z z;
2. Soit 1 ét deux nombres complexes de-module 1,
d'arguments respectifs a 1 et a 2 tels que :
associe le nombre complexe Z tel que : Z = z + ~ . O $ a1 $ az < Z1t. z
Z -1 2
Déterminer et représenter les ensembles de points M du a) ,Déterminer le module et un argument de z et de
1
plan dont l'affixe z vérifie la condition indiquée. Z1 + Z2. . Z
a) Z est un nombre réel strictement positif. {On pourra utiliser la question 1 en posant : z = / .)
1
b) Z est un nombre réel strictement négatif. b) Déterminer une condition nécessaire et suffisante
c) Z est un nombre imaginaire pur. pour que I Z 1 + z 2 1 = 1 ; illustrer par une figure.
78 Nombres complexes
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c) Déterminer l'ensemble des triplets (z1 ; z 2 ; z 3 ) de cJ Déterminer et construire les images par f des
nombres complexes de module 1 tels que : ensembles déterminés à la question 2.
z1 + z 2 + z 3 =0 et O ::; arg(z1) ::; arg(z2 ) ~ arg(z3 ) < 2n:. . 2rr
1
55Soit le nombre complexe z = e 7 .
51 Construction d'un pentagone régulier On pose: a= z + z 2 + z4 et b = z3 + z5 + z6.
. 2n:
!- 1. Démontrer que a et b sont deux nombres complexes
Soit le nombre complexe z 0 = e 5
•
conjugués et que la partie imaginaire de a est positive.
1. On pose : a. = z0 + ~ et ~ = z~ + ~- 2. Calculer a+ b et ab. En déduire a et b.
a) Démontrer que 1 + z 0 + z~ + ~ + zj = 0 et en dédui-
re que a, et ~ sont solutions de l'équation (E) : 56 Soit a et b deux nombres complexes non n uls,
A et B leurs images respectives.
Z 2 + Z- 1 = O. 1. a) Démontrer que les points 0, A et B sont alignés si
b] Exprimer a, en fonction de cos 2.TC. et seulement si ab est un nombre réel.
c) Résoudre (E) et en déduire la valeur de cos2; .
;:)
Nombres complexes 79
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b} Démontrer que pour tout point Met s~age M', On désigne par P, Q et M les points d'affixes respectives
la droite (AB) est bissectrice de l'angle MOM' et que i, - i et z .
OM x OM' =OA2. a) Démontrer que si z est solution de (E), alors : .
2. a} Vérifier que :
(; : !)4 = 1 (2). z0 + 1
Zo -11 1.=
80 Nombres complexes
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I sométries du plan -
Applications affines
Introduction
• Soit (~) et (-1') deux droites parallèles, 0 un • Soit (~) et (.ô') deux droites sécantes en un
point de (~ ) et 0 ' son projeté orthogonal sur (ô'). point 0, de vecteurs directeurs respectifs Û et Û'.
La composée sà. 0 s 6 des symétries orthogonales La composée sô,osô des symétries _orthogonales
d'axes respectifs (~) et (ô') est la translation de d'axes respectifs (ô ) ~(.ô') est la rotation de
-+
vecteur 200'. centre O et d'angle 2(û; Û').
M
•,_
~ ..
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre O.
• scoc1°s(ABJ = tzBè ;
• s(ACJ 0 s(AB) = r(A. ;1 (quart de tour direct de centre A) ;
• Soit tû une translation de vecteur Û non nul. • Soit rco, a) une rotation de centre O et d'angle ex.
Pour toute droite (.ô) de vecteur normal Û, il Pour toute droite (.ô) passant par 0 , il existe une
existe une droite (ô') et une seule telle que : droite (ô') et une seule telle que :
sô,osô = tû. sNosa = rco, a)·
Exemples A~----,,D
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, I et J sont les
milieux respectifs de [AB] et [CD]. 0
• ~Îi = s(BC)os(ij) = s(IJlos(AD); J
/
J - - - ~ ----;
Les propriétés suivantes précisent la nature de la composée d'une symétrie orthogonale et d 'une trans-
lation .
D émonstration guidée
Soit O un point de (Li) et A le point tel que : OA = Û.
Désignons par : A
H le projeté orthogonal de A sur (Li),
I le milieu de [AH],
(Li') la parallèle à (Li) passant par I.
• Démontrer que : st.,o st. = t HÀ.
(~ )
• Démontrer que : tû os6 = t 00 os6 ..
• Conclure. 0 H
I
Soit r et r' deux rotations d'angles respectifs a. et a.'.
• Si Û + Û' "# Ô, alors r'or est une rotation d'angle a+ a.'.
• Si Û + Û' = Ô, alors r' or est une translation.
Exemples
ABC est u n triangle équilatéral d e sens direct et B ' est le milieu de [AC].
2;
• r 1A, 1or(B. ~J est une rotation d'angle n, c'est-à-dire une symétrie centr ale.
De plus : r(.-\, w1 = s(AC) os(AB) et r(B, ;1 = s(AB)os(BB')"
Donc : r (A , ?flor es. ;i = s(AC) os[BB'l = s8 ..
Démonstration t
r n
Soit M et N d eux poin ts distincts.
Posons: r(M) = M 1 , r(N) = N 1 , t(M 1 ) =M' et t(N iJ = N'. MTM.~
N I N; N; 1 N'
-
-----
(MN, M--+
N ) = .-..
1 1
a et (M -- -
-------
N , M'N')
1 1
.-.. ----+ ----+
= 0 ; donc: (MN, M 'N ')
---. -------
D'après les propriétés caractéristiques d es rotations et d es translations , on a:
-+
= (MN, --
M N )
1 1
----+
+ (M N ,M
1 1
--------
----+
'N') = .-..
a.
De plus : M 'N' = M 1 N 1 = MN.
Donc, tor est u ne rotation d 'angle a.
Cette dém onstration n e don ne aucune indication sur le centre de la rotation.
On a : t or = sÂ,os 6 •
.(2b) et (.11) sont sécantes en 0 , (2ZJ) et (11') sont parallèles ; d onc (~) et (6') son t sécantes en un point A.
w
Désignons par ï! et d es vecteurs directeurs respeS!!_fs de (6) et (6').
w est aussi un vecteur directeur de (2ZJ) ; donc : 2(v: w)
= â.
On en d éduit que t or est la rotation d e centre A et d 'an gle a.
Remargug§
• On démontre de manière analogue que rot est une rotntfoI1 d"angle a .
• On a en général: t or:f:. rot.
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, C' est le syr.:.éi -~-E è.e C par rapport à B.
• r 1A. ;J°tŒ est un quart de tour direct.
Soit (Ll) la médiatrice du segment [BC].
On a: tëÊ = s(ABJos6 et r(A. fl = s(ACJos1AB)"
Donc : r(A. ; 1otëÊ = s(ACJ 0
s,.,_ = r 10, }J"
• tCB 0 r 1A _.1!._J est un quart de tour direct. C
' 2
Soit (Ll') la médiatrice du segment [BC'].
On a; tCBor(A, fl = (s,.,_,os(AB))o(s(AB)os(AC')) = s6 ,os(AC'J·
Donc, tc:àor(A. ;> est le quart de tour direct dont le centre est le point O', symétrique de O par rapport à (AB).
Pour déterminer ~a compo~é~ tït orro.aJ d'llilexotation et d'une translation de ~ecteur non nul,
on peut utiliser les droites (®), (Ll) et (Ll') telles que :
. . . ➔
S olution guidée
---+
Soit t la translation de vecteur BA et r le quart de tour direct de centre A.
• Déterminer l'image du point C, puis du cercle (~) par la transformation rot.
• Conclure.
S olution guidée
Désignons par :
r 1 la rotation de centre A et d'angle ; ;
r 2 la rotation de centre Cet d'angle - ; .
• Déterminer la nature de r 2 °r1 •
• Déterminer les images de I et L par r 2 or1 •
• Conclure.
L
2. ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct et H est le point tel que ADHE soit un parallélogramme.
Démontrer que les droites (BH) et (CG) sont perpendiculaires et que BH = CG.
C
Solution
Désignons par : _..
t la translation de ,ectelll' DA ;
r le quart de tour direct de centre A ;
C' le symétrique d e C par rapport à B.
t r rot
n n donc: n
m
Ona:
H
B C'
E
C' C
EI G C'
F
Or: rot est un quart de tour direct ;
donc: (BH) _!_ (CG) et BH = CG.
E C
1.d Soit ABC un triangle isocèle en A3!.! la rota-
,,...__ -+ -+
tian de centre A et d'angle a = (AB, AC).
D émonstration
Existence
-+
Désignons par A' l'image de A par f et part la translation de vecteur AA'.
1
Posons: g = t- of.
g, composée de deux isométries, est une isométrie.
De plus: g(A) = r 1 of(A) = t-1 (A') = A.
Donc, f est la composée d'une isométrie laissant A inYai.-i.ant et d'une translation.
Unicité
Supposons qu'il existe une isométrie g' laissant A invariante:: one translation t' telles que: f = t'o g'.
On a : f(A) = t'(A) = t(A) ; donc : t' = t.
On en déduit que: tog = tog'; donc: g = g'.
•
~==~ Isométries laissant invariants trois points !lon alignés
Soit f une isométrie laissant invariants trois points A, B et C non a.ligrrés.
Pour tout point M d'image M' par f, on a: M'A= MA, M'B = .tvIB et ~f'C = ~IC.
Les points M et M' sont confondus, sinon A, B et C appartiendraient à la :::nédiatrice de [MM'] et seraient
alignés.
On en déduit que tout point du plan est invariant par f.
Une isométrie du plan qui laisse invariants trois points non alignés est l'application identique.
1
ment [CC']. A B
• Désignons par s la symétrie orthogonale d'axe (AB).
s 0 f, isométrie laissant invariants les trois points non alignés A, B et
C, est l 'application identique.
C
On en déduit que : f = s.
Une isométrie du plan qui laisse invariants deux points A et B distincts et qui n'est pas l'application
identique, est la symétrie orthogonale d'axe (AB).
Une isométrie du plan qui laisse invariant un seul point A est une rotation de centre A.
Conséquence
D'après les propriétés précédentes, toute isométrie du plan qui laisse invariant au moins un point A est ·
- soit l'application identique ;
- soit une symétrie orthogonale dont l'axe passe par A ;
- soit une rotation de centre A.
Donc, d'après le théorème précédent, toute isométrie du p lan est :
- soit u ne translation ;
- soit la composée d 'une symétrie orthogonale et d 'une translation ;
- soit la composée d 'une rotation et d'une translation.
On en déduit le théorème suivant.
Toute isométrie du plan est une translation, une rotation, une symétrie orthogonale ou une symétrie
glissée.
Rem~r.qyes
• L'ensemble des isométries du plan, muni de la loi o, est un groupe.
• L'ensemble des déplacements du plan, muni de la loi o , est un groupe.
• L'ensemble des antidéplacements du plan, muni de la loi o, n'est pas un groupe .
- - - ---
- r la rotation de centre A et d'angle (AB,A'B') ;
- t la translation de vecteur AA'.
Démontrer que la transformation f, telle que f = tor, est
un déplacement qui convient.
Unicité
Soit g un déplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que : f-1 ag(A) = A et f-1 og(B) = B.
• En déduire que f-1 og est l'application identique. A
• Conclure.
- -
.Rem~r~~e~
--+ -► ---
• Si AB = A'B', alors f est la translation de vecteur AA'.
-► --+
• Si AB-:;:. A'B', alors f est une rotation d'angle [AB,A'B'].
Pour construire son centre, trois cas sont à envisager.
1er cas : A = A' ou B = B' ze cas: (AA') et (BB') sont sécantes 3e cas : (AA') // (BB')
- Si A = A', alors A est le centre Le centre de la rotation est 0, Le centre de la rotation est 0,
de la rotation. point d'intersection des média- point d'intersection de la droite
- Si B = B', alors B est le centre trices de [AA'] et [BB']. [AB] et de la médiatrice commu-
de la rotation. ne à [AA'] et [BB'].
B' B
B
I
A
A
A' ~ B
A
0
B'
B' 0
D émonstration guidée
Désignons pars la symétrie orthogonale d'axe (A'B').
Soit g un antidéplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que s 0 g est un déplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Utiliser la propriété précédente pour conèlure.
R~arqu~!.
• Étant donnés quatre p oints A , B. A' et B' tels que AB = A'B' et A :f::. B, il existe donc exactement deux
isométries qui transforment A en A ' et B en B'; l'une est un déplacement et l'autre un antidéplacement.
• Si l'on note f l 'une de ces i.._qJmétries, alors l'autre est s(A'B'J of.
Solution
1 °) Étude directe
Supposons que s1 os2 os3 soit une symétrie orthogonale ; notons s cette symétrie.
On a : s 1 os2 os3 = s; donc: s 1 os2 = sos3 •
• Si (t_\) et (L12 ) sont parallèles, alors s 1 os2 est une translation de vecteur orthogonal à (L11 ) et (L12 ).
De m ême sos3 est une translation de vecteur orthogonal à (.:13 ) et à l'axe des.
Donc, les droites (L1), (L12) et (A3) sont parallèles.
• Si (L1) et (Li2 ) sont sécantes en un point 0, alors s 1 os2 est une rotation de centre O.
De même s O s3 es_t une rotation de centre O.
Donc (L13 ) passe par O et les droites (L11 ), (A2 ) et (L13 ) sont concourantes en O.
Étude réciproque
• 1er cas : {L1 1}, {L12 } et (A) sont parallèles.
On a: s 1 os2 os3 = tûos 3 , où il est un vecteur normal (L11 ) et (L12 ), donc normal à (L13 ).
On en déduit que s1 °s2 °s3 est une symétrie orthogonale.
• 2e cas : (L1) (A) et (A3) sont concourantes en O.
s 1 °s2 °s3 , antidéplacement qui admet au moins un point invariant, est une symétrie orthogonale.
A
2°) Analyse d'une figure répondant à la question (L13)
Les médiatrices d'un triangle sont concourantes.
Donc, s1 os2 os3 est une symétrie orthogonale ; on désigne
B
par (01) son axe.
C
On a : s 1 os2 os3 = s(2DJ·
De plus : s1 os2 osiA) = s1 osz[B) = s 1 (C) = A. (L13)
,,
, "'
Donc: A E (01). ''
On en déduit que : (01) == (OA). ,,
, '
' (Ll.1)
,
Construction de (<zi;) M ~;
Soit M un point distinct de O et M' son image par s 1 os 2 os 3 • c,
• Si M' == M, alors (01) = (OM).
• Si M' :f::. M, alors (01) est la médiatrice de [MM'].
Discussion
Tout point A 1 de (::ll) pnvee de O peut être considéré
comme sommet d'un triangle cherché ;
les dêux autres sommets de ce triangle sont :
''
Bl = s3(A1) et cl= sl(AJ '
M' •------- -------- '
S olution
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct, 0 son centre de gravité et f une isométrie laissant ABC
invariant.
Toute isométrie conserve le bary centre ; donc : f(O) = O.
f est une isométrie laissant invariant au moins un point ; donc f est une rotation (éventuellement l'ap-
plication identique) ou une symétrie orthogonale.
Supposons que f est distincte de l'application identique.
•
• Si f laisse invariants deux des points A, B ou C, alors f est une isométrie laissant invariants trois points
non alignés ; donc f est égale à Id, ce qui est contraire à l'hypothèse.
On en déduit que f laisse invariant au plus l'un des trois points A, B et C.
• Si f laisse invariant un seul des points A, B ou C, alors f est la symétrie orthogonale par rapport à la
droite passant par O et ce point.
• Si f ne laisse invariant aucun des trois points A, B ou C, deux cas sont possibles :
2
- soit f(A) = B, f(B) = C et f(C) = A ; f est alors la rotation r de centre O et d'angle ; ;
2
- soit f(A) = C, f(B) = A et f(C) = B ; f est alors la rotation r-1 de centre O et d 'angle - ; .
. R~ma~.gu~
Si on désigne par !}>ABC l'ensemble des isométries laissant invariant un triangle équilatéral ABC, (!}>ABC• 0 )
est un groupe.
2.a Soit deux droites (2li) et (2li'), A un point de ('2ll) Démontrer qu'il existe une unique rotation r
et A: un point de (2li'). telle que : r(A) = D et r(B) = C.
Démontrer qu'il existe deux déplacements qui Préciser le centre et l'angle de cette rotation.
transforment A en A: et ('2tl) en (2li').
2.d ('f6) est un cercle de centre 0, A un point exté-
2.b (~) et (~') sont deux cercles de même rayon et rieur à (c~ ) et ('2tl) une droite.
de centres distincts O et O'. Construire un triangle équilatéral ABC tel que :
Soit A un point de(~) et A: un point de(~'). B E ('f6) et C E ('2tl).
Démontrer qu'il existe un unique déplacement
transformant A en A' et(~) en(~'). 2.e 1 . Déterminer toutes les isométries laissant
invariant un carré ABCD.
2.c Soit A, B, Cet D quatre points distincts tels que 2. Établir le tableau de composition de ces iso-
C est le milieu de [AB] et B le milieu de [CD]. métries.
. ·A p plications .oaffines
---""'--........
Dans cette leçon, <!P désigne le plan et "V l'ensemble des vecteurs du plan.
-~-,J~~t Généralités
ln trod uction
• Soit (~) et (~) den.x droites sécantes et p la projection sur(~ ) paral-
lèlement à (~).
- -·
Soit A et B deux points distincts, À un nombre réel et C le point tel
que: AC = .L-\.B.
On désignè par A', B' et C' les images respectives de A, B et C par p.
A' C' B'
On a : AC
-+ = L'\B
- ç::> (1 - Â..) CA
- + Â.CB
-=- o
ç::> C = bar ((A, 1 -À), (B, À)}.
On a \71 en classe de première que les projections conservent le barycentre de deux points.
-► -
Donc: C' = bar {(A', 1 - À.), (B', À)}; c'est-à-dire: A'C' = ÀA'B'.
On dit que p conserve le coefficient de colinéarité.
• Plus généralement, on démontre de façon analogue qu'une application de <!P dans <!P qui conserve le
barycentre de deux points pondérés conserve le coefficient de colinéarité.
• Réciproquement, soit f une application de <!P dans <!P qui conserve le coefficient de colinéarité.
Soit G le barycentre de deux points pondérés (A, a) et (B, b) (a+ b 1:- 0).
-+ b - ____. b -►
On a: AG= --b AB; donc: f(A)f(G) = --b f(A)f(B).
a+ a+
On en déduit que f(G) est le barycentre des points pondérés (f(A), a) b).
et (t(B),
Il est donc équivalent de dire qu'une application du plan conserve le coefficient de colinéarité et qu'el-
le conserve le barycentre de deux points pondérés.
Définition et propriétés
On appelle application affine du plan toute application de (<!P} dans(<!/') qui conserve le coefficient de
colinéarité.
Une application affine bijective du plan est appelée transformation affine du plan.
D émonstration
• Soit f et g deux applications affines du plan.
- -
Pour tous points A, B, G du plan et tout nombre réel À, on a :
-------
AG = À.AB ⇒ f(A)f(G) = Àf(A)f(B)
⇒ g[f(A)]g[f(G)]
------
= À g[f(A)]g[f(B)].
Donc la composée de deux applications affines du plan est une application affine du plan.
• Soit f une transformation affine du plan, G le barycentre de deux points pondérés {A, a) et (B, b).
Désignons par G' le barycentre des points pondérés ( f-1 (A), a)et ( f-1 (B), b ).
On a: f(G') = bar {(A, a); (B, b)) = G ; donc: f-1 (G) = bar {(r1 (A), a); (f-1 (B), b)}.
f-1 conserve le barycentre de deux points ; donc f-1 est une transformation affine du plan.
Exemple
Toute similitude, composée d'une isométrie et d'une homothétie, est une transformation affine du plan.
,R~JIIM,,QY,g
L'ensemble des transformations affines du plan, muni de la loi o, est un groupe appelé groupe affine du plan.
-
On appelle application vectorielle associée à fl'application de "If dans 'V, notée cp, telle que pour tous
-------
points A et B de '!J>, on a : cp(AB) = f(A)f(B).
)
Exemples
• Une. application de '!J> dans '!J> est une translation si et seulement si pour tous points M et N d 'images
-► -►
respectives M ' et N', on a: M'N' = MN.
On en déduit que l'application vectorielle associée à une translation est l'application identique de "If.
• Une application de '!J> dans '!J> est une homothétie de rapport k (le et; 0 et k et; 1) si et seulement si pour
tous points M et N d'images respectives M' et N', on a : =k
-+
M'N' -
MN.
On en déduit qué l'application vectorielle associée à une homothétie de rapport k est l'application de "If
dans "If qui à tout vecteur Û associe le vecteur k Û.
Cette application est appelée homothétie vectorielle de rapport k. N' N
- -
seulement si pour tous points M et N distincts d'images respec'"
On dit que cp est une application linéaire ; <p sera désormais appelée application linéaire associée à f
Démonstration
B'
• La première propriété traduit la conservation de la colinéarité.
Démontrons la seconde propriété.
- -
• Soit A , B et C trois points tels que : AB = Ü et BC = it.
On désigne par A', B' et C' les images respectives de A, B et C par f. A' B
On a : A'C'
-
-
= A'B'
-
= <p(AC)
A'C' -
+ B'C'
-
= cp(u
= <p(u,
-+-+
+ v ).
➔
:7'\ + cp(v);
emar ues
➔
• On a : <p(O) = -+ ----+
0; en effet: cp(AA) -
= f(A}f(A) -+
= O.
n -+)1
• Plus généralement, on a: cp( I,c:x.u.
1
n
=i=1
I.cx -+
.<p(u
1
.J.
1
i=1
l?émonstration
Soit f une application affine et cp l'application vectorielle associée à f.
f conserve le coefficient de colinéarité et <p est une application linéaire.
n -+ ➔
Soit G le barycentre des points pondérés (Ai, a 1) 1 s i s 11 ; on a : ; cxi GA1 = O.
1
On désigne par G' et A' i (l s I s n) les images respectives des points G et Ai (l ~ i s nJ par f.
n
On a: <p( I,a.GA.
--+- ) = I,a.cp(GA.)
11 --+- = I,aiG'A'
n --+
et q>(O)
➔ -+ n
= O ; donc: i=l
--+- -+
I.cxïG'A\ = O.
1
i=1 1
i=1 1 1
i=l 1
On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (A'1, cx1) 1 s i s n·
Une application affine du plan est déterminée par la donnée de trois points non alignés et de leurs
images.
.Remarques
• Si deux applications affines du plan coïncident en trois points non alignés, alors elles sont égales.
En particulier, l'application identique est la seule application affine du plan qui laisse invariants trois
points non alignés.
• Une application affine du plan est bijective si et seulemen t si l 'image d'un repère est un repère.
Exemples M
• Soit ABC un triangle et f l'application affine ·du plan définie par :
f(A) = A, f(B) = B et f(C) = A.
Déterminer la nature de f.
. Soit p la projection sur la droite (AB) parallèlement à la droite (AC).
On a : p(A) = A, p (B) = B et p(C) = A ; donc : f = p.
• Soit ABCD un parallélogramme de centre O et f l'application affi- M' 3
ne du plan définie par : f(A) = C, f(B) = B et f(D) = A.
Déterminer C' et O' , images respectives par f des points C et O.
--+ --+ -► ------
On a : AB = DC ⇒ f(A)f(B) = f(D)f(C)
-+ -► A:
=> CB = AC'. ,
-+ -+ ,
,,
Donc, C' est tel que : AC' =CB.
On a : 0 milieu de [BD] ⇒ O' milieu de [f(B)f(D)]
,
, --
,,_- --
=> O' milieu de [BA].
•
C'
D émonstration
Soit (.9\ ) l'ensemble des points invariants par f. Raisonnons par disjonction des cas.
• 1er cas : il existe au moins trois points invariants non alignés A, B et C .
On a vu dans le paragraphe précédent que f _est alors l'application identique de <!J>.
On en déduit que : (.9'[) = <!P.
• ze cas : il n'existe pas trois points invariants non alignés, mais il existe deux points invariants dis-
tincts A et B.
- Tout point invariant M est tel que A, B et M sont alignés ; donc : (Jf) C (AB).
-+ -+
- Soit M un ooint -+
- >-"
de la droite
-+
(AB) ; il existe un nombre réel À. tel que : AM = À.AB.
On a : Af(M) =À.AB= AM; donc M est invariant et (AB) C (.<J>f).
On en déduit g_ue : (.9>r) = (AB). ·
• 3e cas : (.9> ) ne contient pas deux points invariants distincts.
1
(.9>f) est soit l'ensemble vide, soit un singleton.
Exemples
• Une translation de vecteur non nul n'a pas de point invariant.
• Une rotation d 'angle non nul n'a qu'un point invariant, son centre.
• L'ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale est l'axe de cette symétrie.
Soit f une application affine, (AB) une droite, N et B' les images respectives de A et B par f.
• Si N = B', alors l'image de (AB) est le singleton {N}.
• Si A' * B', alors l'image de (AB) est la droite (NB').
D émonstration
La droite (AB) est l'ensemble des barycentres de A et B, donc l'image de (AB) est l'ensemble des bar-:--
centres de f(A) et f(B). On en déduit qµe :
• si A' = B', alors : f(AB) = IA'} ;
• si A'* B', alors: f(AB) = (A'B').
Remar ue
L'image d'une droite par un?transformation affine est une droite._
Exemples
Soit (~) et (~) deux droites sécantes et p la projection sur(~) parallèl,ement à (11).
• L'image d'une droite parallèle à (11) est un singleton. •
• L'image d'une droite sécante à (11) est (91i).
Soit f une application affine du plan, (AB) et (CD) deux droites parallèles.
Si l'image de (AB) par f est une droite (A'B'), alors l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallè-
le à (A'B').
D émonstration
-+ -+ -+ -+
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc , il existe un n ombre réel le non nul tel -+
que : -+
CD = le AB.
f est une application affine ; donc f conserve le----+ coefficient de colinéarité et on a : C'D' = lc A'B'.
-►
-+
*
----+
On en déduit que C'D' 0 et que l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallèle à (A'B').
R ~Q1arg_µes
• Les images par une transformation . affine du plan de deux droites strictement parallèles sont de1Lx:
droites strictement parallèles.
• Les images par une transformation affine du plan de deux droites sécantes sont deux droites sécantes_
D émonstration
Soit A, B, C trois points non alignés et A', B', C' leurs images respectives par f.
• 1 ercas : A', B' et C' sont non alignés
(A', B', C') est un r epère du plan ; donc f est bijective et f(QJ>) = QJ>.
• 2e cas : A', B' et C' sont alignés et non tous confondus
On peut supposer par exemple que A' et B' sont distincts.
D'après la propriété 1, on a : f(AB) = (A'B') ; donc (A'B') Cf(~ ).
De plus, l'image de tout point M du plan, considéré comme barycentre de A, B, et C, est un point M'
barycentre de A', B' et C'; donc .: f(~') C (A'B').
On en déduit que : f(QJ>) = (A'B').
3ecas : A' = B' = C'
On a: f(QJ>) = {A'}.
Exemples
• L'image de ~ par une translation est QJ>.
• L'image de~ par la projection m;thogon ale sur une droite (91i) du plan est (2b).
, .
• Rec1proquement, . f une app1·1cat10n
smt . d' express10n
. ana1ytique
. : { x', = ax, + by
b' + c , .
y =ax+ y+c •
Désignons par G le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, 13), par N, B' et G' les images respectives
des points A , B et G par f.
- + f3GB
On a: aGA - = -0 ; démontrons que: aG'N-► + f3G'B
- ' = -+
O.
On a: a(x~ -xé) + f3(x~ -xb) = a[a(xA -Xe)+ b(yÀ - ·Ye)1 + f3[a(x8 -Xe)+ b(y8 -yc)1
= a[a(xA - xc) + f3(x8 - Xe)] + b[a(yA - Ye) + f3(y8 - yJ]
= o.
On démontre de même que : a(y~ - yb) + f3(y~ - Yb) = O.
On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (N, a) et (B', f3).
Donc, f est une application affine du plan.
On en déduit la propriété suivante.
- -
cation f qui à tout point M .du plan associe le point M' tel que :
HM'= kHM, où H est le projeté de M sur (2ll) suivant la direction ô.
Lorsque la direction de (2ll] est orthogonale à ô, f est l'affinité orthogonale d 'axe (2ll) et de rapport k .
,Remar ues
• Si k = 0 , alors f est la projection sur (2ll) suivant la direction ô.
• Si k = 1, alors f est l'application identique du plan.
• Si k = - 1 et si la direction de (2ll] est orthogonale à ô, alors f est la symétrie orthogonale d 'axe (2ll].
• L'ensemble des points invariants d'une affinité est son axe.
Expression analytique
Le plan est muni du repère (O. J). t
On ne donne l'expression analytique d'une affinité que
·dans le cas particulier où l'axe est parallèle à la droite M
de repère (O, f) et la direction est celle de f
Soit f l'affinité d'axe (3:) d'équation : y = b, b 1 - - ---4--.:_H_ _ _ __
eSl : { ;: : k; + (1 - k)b ·
,R~rnar. ues ·
• Toute affinité est une application affine.
• Soit f l'affinité d'[!xe (qJ;) de vecteur directeur U; de direction celle de ri et de rapport k.
L'application linéaire associée à f est l'application <p de 'V dans lui-même définie par : { <p((,f}. = zl- >-
<p V1= 7CV
On en déduit qu'une affinité est bijective si et seulement si le=/:- O.
3.a Soit ABC un triangle, A', B' et C' les milieux distincts A et B dans les cas suivants :
a) les droites (AB) et (il) sont parallèles ;
respectifs de [BC), [AC] et [AB], f l'application
b) les droites {AB) et.(il) sont sécantes.
affine du plan définie par :
2. Démontrer que f est une application affine
f(A) = A, f(B) = B' et f(C) = C'.
1. Déterminer les images par f de A', B' et C'.
du plan.
2. Déterminer les images par f des droites
(AA'), (BB ') et (CC'). 3.c Le plan est muni du repère (0, I, J).
3. Déterminer l'expression analytique de f dans On considère l'application affine f telle que :
le repère (A, B, C). f(O) = I, f(I) = J et f(J) = O. .
1 . Démontrer que f est bijective.
2. Déterminer l'ensemble des points invariants
3.b (® ) et (il) sont deux droites sécantes en un
par f. ·
point O. Soit f l'application du plan dans lui-
même qui à tout point M associe le point M' tel
que: 3.d On reprend l'application f de l'exercice 3b.
- si M ~ (il), alors M' = M ; . 1. Déterminer une e~ression analytique de 1
- si M $. (il), alors le milieu I de [MM'] appar- dans lin repère (0, -CJ) tel que TutT sont vec-
tient à (il) et (MM') // (®). . teurs directeurs respectifs de {2îl) et {il).
1. Construire les images par f de deux points 2. Démontrer que f est bijective.
I Exercices·
] On note A: le point d 'intersection d es droites (BD) et (AC).
1. Démontrer que N est le symétrique de A par rapport
àC -
D écomposition 2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
des transformations suivantes :
et composition d'isométries s(BD)os(OC) ; s(CA)os(AB) : S cr:o"S{CA}'
3. On note: f = s(BDloscos(AB)"
1 ABCD est un rectangle. a} Déterminer f(A) puis la nature et les éléments carac-
Dans chacun des cas suivants, déterminer la droite (ô) téristiques de f. •
telle que: b) En déduire la nature de la transformation s{HD)osc-
a) \1i = s8 os(ADJ b) \ïi = s(ADlos8
c) \1i = s8 os(BCJ d) ~ = s(BC)os8 .
1
Soit ABC un triangle, 0 le centre de son cercle
I sométries et démontrations
circonscrit, (ô1), (ô2 ) et (ô3 ) les médiatrices respectives de propriétés
de [BC], [CA) et [AB).
Déterminer les applications suivantes : 9 ABC est un triangle de sens direct.
a) s(ACJos(ABJ b) s82 os83 Les points Pet Q sont tels que les triangles PAC et QAB
c) S os82 OS81 d) s81 os82 os8 •
sont extérieurs à ABC, isocèles rectangles respective-
83 3 ment en P et Q.
I est le milieu de [BC].
3 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et Soit rp et rQ les quarts de tour
A
de centre O. Dans chacun des cas suivants, déterminer
la droite (ô) telle que : directs de centres respectifs P 0
et Q.
a) r(A.fl = st. os(AB) b) r(A,fl = s(OA)ost. 1. Démontrer que : rporQ = s1.
cJ r(O, ?fl = s(OA)os8 d) r(O, ?fi= s8 os(OA)' 2. En déduire que IPQ est un
C
triangle isocèle rectangle en I.
4 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et
de centre O. Déterminer les applications suivantes : 10 ABC est un triangle F
de sens direct. Les points D, E
a) r(B.~or(C.? b) r(B.flor(A.-fl
et F sont tels que les triangles
BCD, AEB et CFA sont équi-
latéraux directs.
5 ABC est un triangle équilatéral de sens direct. 1. Préciser la nature de la C
Déterminer les applications suivantes : transformation r(B,-r or(A, _ f
a) r(A ~ot- b) t-► or(A ~
1
2. Utiliser cette transformation
•3 AB AB •3
pour démontrer que AEDF est
c) r(C.~or(B.~or(A,f l d) r(C,flor(A.~or18.~. un parallélogramme. E
-
14 ABC est____,._
un triangle tel que :
____,._
Mes(AB, AC) = ; et AB < AC.
En déduire la nature de r.
2. a) Démontrer que les poi~M, N et M' sont aligné5
____,._ ____,._
On désigne par (ï) le cercle circonscrit à ABC et O son si et seulement si : Mes (tvfQ, MA) = ; [1t] .
centre. Soit E le milieu de [BC] et P le point de [AC] tel
b) En déduire qu e l'ensemble (ï) des points M du plar:
que AB= CP. La droite (OE) coupe (ï) en I et J, tels que tels que M , N et M' sont alignés est un cercle passaffi
Jet A soient sur le même arc de corde [BC]. par les points A et Q. Construire (ï).
1. a} Faire une figure.
--
b} Quel est l'ensemble des points M du plan tels que :
. ____,._
Mes (MB, MC) = ; ?
____,._
I sométries et problèmes
2. a) Justifier qu'il existe une unique rotation r telle que :
r(A) = P et r(B) = C. de construction
Déterminer son angle.
b} Démontrer que son centre est un point de (r), que 10 ABC est un triangle et I un point du segmec:
l'on précisera. [AB]. Construire un triangle équilatéral IJK tel que:
c] Quelle est la nature du triangle JAP ? J E (BC) et K E (AC).
3. a] Déterminer l'image de B par ro.s8 , où s est la
8
symétrie de centre B. . 11 (L'..) est une droite, A et B sont deux points dis--
b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques tincts n'appartenant pas à (L'..), A' et B' sont les symé-
de ro s8 • triques respectifs d e A et B par rapport à (L'..).
Soit M un point du plan.
Construire, à la régle uniquement, le symétrique M' d?
I sométries et recherches M par rapport à (L'i.). ·
dé lieux géométriques Il (C€) et(~') sont deux cercles concentriques.
15 Soit ('2n) une droite et A, B deux points exté- Construire un carré dont deux côtés opposés sont des:
cordes de (~) et (<'.€').
rieurs à cette droite. À tout point M de (\!ll), on associe
le point M', second point d'intersection du cercle de
centre A et de rayon AM avec le cercle de centre B et de 13 Soit (L'..1 ), (L'..2 ) et (L'..3 ) trois droites concourante.
rayon BM. en un point O et non perpendiculaires deux à deux.
Construire un triangle ABC tel que (ti.1 ), (L'..2 ) et (~
Déterminer le lieu géométrique des points M' lorsque le
point M décrit la droite (\!ll). soient les bissectrices respectives des angles
A, Betê.
16 (~) est un cercle de centre O et A un point de (~). (On rappelle quf!_ le. centre du cercle inscrit dans un t;i-
Soit M un point de (~) et P le point tel que (MP] est un angle est le point d'intersection des bissectrices d; œ
diamètre de (<€). La droite (AP) et la parallèle à (OA) triangle.)
passant par M se coupent en un point N.
Déterminer le lieu de N lorsque M décrit (<€). 14 (L'..) et (L'..') sont deux droites parallèles et A u::.
point n'appartenant à aucune de ces deux droites.
17 (~) est un cercle, A et B sont deux points exté- Construire un triangle ABC tel que :
rieurs à(~), M est un point de (<€). Soit ABMP un paral- - ABC est rectangle et isocèle en A ;
lélogramme et Q le point tel que le triangle APQ soit - B E (L'..) et C E (L'..') .
équilatéral direct. Préciser le nombre de solutions.
16 ABCD est un rectangle tel que : AD ;:: 2AB. 33 ABCD est m:i JE<illélogramme tel que AB;:: BD.
1. Construire les points E et G tels que : Soit f l'application a:Er:œ de ~ définie par f(A) ;:: B,
l -+
AE
- ;:: 2AB
- et AG;::
- - 1 AD.
- f(B);:: D, f(D) ;:: C et t "!a .:a:::s!ation de vecteur AB.
2 1. Préciser la nature de l'ap:;ilication g définie par :
2. Démontrer qu'il existe deux rotations, dont on déter-
g ;:: r--::.c:i.
minera les éléments caractéristiques, qui transforment
le rectangle ABCD en le rectangle AEFG. 2. Construire l'image par f d'l.!Il poi:m q-.re!conque M de <}}>.
3. Démontrer que f n·ac1.me:: pas de poim invariant.
17 Soit ABCD un losange (AC> BD) et O son centre.
1. Déterminer toutes les isométries laissant invariant 34 A, B, C sont trois poin3 non alignés de <jJ> et D
ABCD. le point tel que C soit le milien de :BD}.
2. Établir la table de composition de ces isométries. Soit f l'application affine è.e 'il' définie par :
. f(A) = A, f{B) = D et f(C) ;:: B.
18 Le groupe de Klein 1. Déterminer l'ensemble des poins im:ariants par f.
Soit A et B deux points distincts, Ile milieu de [AB]. '
1. Démontrer que toute isométrie f qui transforme [AB]
en lui-même vérifie :
-
2. En déduire qu'il existe un poinl G de la droite (BC),
invariant par f, et exprimer GB en fonction de GC.
3. Démontrer que f est une affinité dont on précisera les
-
- soit f(A) ;:: A et f(B) ;:: B éléments caractéristiques.
- soit f(A) ;:: B et f(B) ;:: A
2. Déterminer toutes ces isométries. 35 Soit a et ~ deux nombres réels tels que
a+ ~~ 0, f1 et f2 deux applications affines du plan et g
19 ABC est un triangle équilatéral de sens direct l'application du plan dans lui-même qui à tout point M
et de centre O. On désigne par A', B' et C' les milieux associe le barycentre des points pondérés ((f1 (M), a) et
respectifs des segments [BC], [CA] et [AB). ((fz(M), ~).
1. Déterminer deux isométries f et g transformant le Démontrer que g est une application affine.
couple (A, B') en le couple (B, C').
2. Préciser l'image du couple (C, A') par chacune de ces 36 Le plan est muni du repère orthonormé (0, --CT).
transformations.
Soit Ûle1vecteur de coordonnées (- ~ ; 2) et fl'appli-
cation du plan dans lui-même qui à tout point M asso-
~ ➔ -+-=-+ ~ ---➔- ➔
cie le point M' tel que : OM' ;:: (u. OM) i + ( i. OM)u.
A pplications affines 1. Donner l'expression analytique de f.
En déduire que f est une application affine.
30 Soit ABC un triangle isocèle tel que AB = AC, 2. Déterminer deux points A et B, distincts de 0 , tels
B' et C' les milieux respectifs de [AC] et [AB], f l'appli- -
que : f(A) = A et Of(B) -►
;:: - 40B.
cation affine du plan définie par : En déduire que f est une affinité orthogonale dont on
f(A) ;:: A, f(B) ;:: B' et f(C) ;:: C'. précisera l'axe et le rapport.
1. Démontrer qu'il existe une homothétie h dont on pré- 3. Exprimer analytiquement f dans le repère (0, A, B).
cisera le centre et le rapport telle que hof soit une iso-
métrie. 37 Soit A un point du plan, d un vecteur de 'V et
2. Préciser la nature de hof. f l'application du plan dans lui-même qui à tout point
M associe le point M' tel que :
31 Soit ABCD un losange et f l'application affine --). ---+ - t ➔ ~
AM';:: 2(AM.a)a - AM.
de l!P définie par : f(A) ;:: A, f(B) ;:: D et f(C) ;:: D.
1. a) Déterminer les images par f du point D, de la droi- 'V est muni d'une base orthonormée (i1,
....
v)
telle que :
te (AD) et du plan<}}>_ -> a
u;::--.
b) Démontrer que fof est une application constante.
2. Soit g la symétrie orthogonale d'axe (AC).
llâll
1. Donner l'expression analytique de f en fonction de
a) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de
l'application gof.
ll<i. li dan; le repère (A, ït, v ).
En déduire que f est une application affine.
b) En déduire la construction de l'image par f d'un
2. Démontrer que f est bijective si et seulement si :
point quelconque M de Çi},
ll<i.ll~ f · .
31 Soit ABC un triangle et f l'application affine
du plan définie par : f(A) ;:: B, f(B) ;:: A et f(C) ;:: C. 3. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
1. Démontrer que: f of;:: Id. de f dans chacun des cas suivants :
On dit que f est involutive. aJ ilâll ;:: o bJ llâll;:: 1.
·S imilitudes
lntroducti
Similitudes 105
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Dans ce chapitre le plan complexe est mu.zli du repère orthonormé direct (0 , ~, ~).
directes du plan
in:- 1.1. Premjères propriétés
Écriture complexe d'une similitude directe du plan
Nous a,·ons dé~n? e::i classe de première une similitude comme étant la composée d'une isométrie et
d'une homoi:!~e. :::..Orsque l'isométrie est un déplacement (respectivement un antidéplacement), on a
une similirude dkeci.e (respectivement in directe).
Soit h U:Ie ho::::mthétie et d un dép lacement.
L'écriture complexe de h est de la forme : z' = kz + l (k E IR*, l E C).
L'écriture complexe de d est de la forme : z' = eiaz + c (a E IR, c E C).
Donc. l'écriture complexe de ho d est de la forme : z' = k eio.z + k c + l (keia E C*, Tee+ I E C) ;
l'écriture complexe de do h est de la forme : z' = k eio.z + Zeia + c (lceia E C*, Zeia + c E C).
Toute similitude directe du plan a une écriture complexe de la forme : z' = a z + b (a E C*, b E C).
Étudions le problème_réciproque.
.
Soit s une application du plan dans lui-même, dont l'écriture complexe est de la forme:
z' = az + b (a E C*, b E C).
--+
• Si a= 1 , alors s est la translation de vecteur u d'affixe b.
• Si a -:t:- 1 , alors l'équation z ~ az + b a une solution unique : w = _!J_ .
. 1- a
On a : z' = az + b et co = aco + b ; donc: z' - co = a (z - w).
Désignons par n le p oint d'affixe co, k le module de a et a un argument de a.
On obtient : z' - co = lceia(z - w).
On en déduit que : s = hor = ro h, où h est l'homothétie de centre Q, de rapport /c
et r la rotation de centre Q , d'angle a.
Toute application s du plan dans lui-même dont l'écriture complexe est de la forme z' = az + b
(a E C*, b E C) est une similitude directe du plan.
--+
• Si a= 1, alors s est la translation de vecteur u(b).
• Si a :t: 1, alors s admet un seul point invariant n. Soit a un argument de a et k son module ; s est
la composée de l'homothétie h de centre Q, de rapport k et de la rotation r de centre Q , d'angle a.
V ocabulaire
• n, k et a sont ap pelés respectivement centre, rapport et angle de la similitude directes.
• La composée h or (égale à roh ) est appelée forme réduite des.
• Une similitude directe du plan, qui n'est pas un e translation , est déterminée par son centre, son rap-
p ort et son angle, appelés éléments caractéristiques de cette similitude.
106 Similitudes
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.Remar ~
• Une rotation d'angle a est une similitude directe de :rupiJO:!t 1 et d'angle a .
• Une homothétie de rapport k (k > 0) est une similituèE r::ec:2de ropport k et d'angle nul;
une homothétie de rapport k (k < 0) est une similiœti5 __..~ èe .ropport - k et d'angle n.
• Une translation peut-être considérée comme une si.mi!i:z:::.: ~~ de rapport 1 et d'angle nul ; dans
ce cas le centre n'est pas défini.
Exemples
• Soit s la similitude directe de centre Q (i), de rapport 1 5: r:- ,.. •_T=> - ~•
L'écriture complexe de s est : z' - (1 + i) = ze-i 4" [z - (1 T i:]:
c'est-à-dire : z' = (1 - i✓
3)z - ✓
3 + i✓ 3.
• Soit s l'application du plan dans lui-même d'écriture œm::ù:::e : r =( 1 + i)z - 2i.
L'écriture complexe de s est de la forme : z' = az + b (a E !:T. b ~ C.. : donc s est une similitude directe.
- L'équation z = (1 + i)z - 2i a pour unique solution : 2.
- De plus : 1 + i = fi. e i ¾.
On en déduit que s est la similitude directe de centre Q fo). de :a?port ,2 et d'angle ~.
Pour détermine!' les éléments caractéristiques d'une siœilimde directe s d'écriture complexe
i';,, az + b (as;; . C*\{1}, b E C), on peut procédeT de !a façon sui~ :
• résoudre l'équation z; ":" az + b ; on obtient le œr:te de s ;
• calculerle module de a ; on obtient le rapport de s :
• déterminer un "argument de a ; on obtient l'angle de s.
Soit s une similitude directe de rapport k et d'angle a, s' une similitude directe de rapport k'
et d'angle a.:.
• La composée s'os est une similitude directe de rapport k k' et d'angle a+ a'.
• La réciproque des est une similitude directe de rapport
• 1
¾
et d'angle - a.
émonstration
Soit s la similitude directe d'écriture êomplexe : z' = kè'- z + b ;
s' la similitude directe d'écriture complexe : z' = k' eiu' z + b'.
• L'écriture complexe de s' os est : z' = klc' eHu + u'J z + (k' eiu' b + b') ;
donc s'os est une similitude directe de rapport kk' et d'angle a+ a'.
• L'écriture complexe de s-1 est : z' = k e- ia z -1 e- iu b ;
donc s-1 est une similitude directe de rapport k e~ d'angle - a.
Exemples
• La composée des similitudes directes d'écritures complexes .' z' = zei ½z + 2i et z' = 3ei i z - 5 est une
similitude directe de rapport 6 et d'angle ~ .
. .
½
• La composée des similitudes directes d'écritures complexes z' = (1 + i)z + 2i et z' = (1 - i)z - 5 est
une translation.
• La réciproque de la similitude directe d'écriture complexe z' = (1 + i)z - 2i est une similitude directe
de rapport JI et d'angle -1 .
Similitudes 107
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_ .1.2.
. . . ., Propriétés géométriques
ar::::,~=,,~, .Propriété caractéristique d'une similitude directe
S?it f une application du plan dans lui-même, k un nombre réel strict~ent positif et a, un nombre
reel.
f est une similitude directe de rapport k et d'angle a si et seulement si, pour,tous points distincts M
-+ - "
et N d'images respectffes M' et N' par f, on a: M'N' = k MN et (MN, M'N') = a.
D émonstration
• Soit f une similitude directe de rapport k et d'angle o:.
Il existe une homothétie h de rapport k (k > 0 ), et une rotation r
d'angle o: telles que : f = roh.
Soit M et N deux points distincts, M 1 et N 1 leurs images respectives
par h , M ' et N' les images respectives de M 1 et N 1 par r.
-+ -+
On a : M1 N 1 = k MN (k > O) et
{ M'N' = M N 1
_ _!. ,.,_ ; ·
•
M
.
,.
N
(M1 N 1 , M'N') = o:
c ' est-a-dire:
' . {MlNl
_ =_ kMN ,.,_ et { M'N'
_ = MlNl_ ,.,_.
--
(MN, M 1N 1) = 0 (M1N 1 , M'N') = a
• Réciproquement, soit f une applicsation du plan dans lui-même telle que pour tous points distincts Met N
-----➔ ~ A.
Ona:
{Mi" =~M;N' "
; donc : {
--
M"N" =MN
~-~ ,.,_ .
- -
(M'N', M"N")
C'est-à-dire : M"N" = MN.
=-
Or : s- 1 o f = t <:=> f = s o t.
•
M N
On en déduit que f est une similitu de, directe de rapport k et
d'angle a.
108 Similitudes
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S olution
1. a) L'écriture complexe des est de la forme : z' = az + b (a E !:_cr _ f, Ë ~
donc, s est une similitude directe.
• L'équation z = 3iz . !t - 1 - 7i a pour unique solution : 2 - i.
• De p 1us : 3i = 3e 1 2.
Donc, s est la similitude directe de centre n(_;_), de rapport 3 et d'angle ; .
Similitudes 109
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Solution
1. On a : z' = x' + iy' = (x + y + 2) + i(- x + y - 1)
= x (l - i) + y(l + i) + 2 - i
=z-2
+- z (1 - 1') + 2
z - iz (1 +1') + 2 - 1.
z + (1 - i _ 1 + i) z + z _ i
= (1 - i +1 +i)
2i 2 2 2i .
On en déduit l'écriture complexe de f: z' = (1 - i)z + 2 - i.
2. L'écriture complexe de f est de la forme: z' = az + b (a E C*, b E C) ; donc, f est une similitude directa
• L'équation z = (1 - i)z + 2 - i a pour unique solution : - 1 - 2i. •
• De plus: 1 - i = l z e - il
Donc, f est la similitude directe de centre n(=~), de rapport /2 et d'angle - ~.
3. f- 1 est la similitude directe de centre n(!2), de rapport ~ et d'angle ~ .
Donc, l'écritu!e complexe de f - 1 est : z' - (1 - 2i) = [i e i ¾[z - (1 - 2i)].
C'est-à-dire : z' = ½(1 + i)z -½ (1 + 3i).
Pour déterminerJ'écriture coIDplexe d'une application du plan dans lui~même d'expression
analytique -d onnée, on peut procéd~r ge la façon snivante :
• écrire z' == x' +_iy' et remplacêr x' ét y' éll fonction de x et y ; ·
• .r emplacer x par z
.
+z; y par ·z ~ z et développer l'expression obtenue en -foricti~ri -d.~-z et z.
2 -. ~ - . . . . .
1.a Dans chacun des cas suivants, déterminer la 1.d Soit ABCD un carré de sens direct et de centre L
nature et les éléments caractéristiques de l'ap- E le milieu du segment [AB] et F le symétrique
plication du plan dans lui-même, qui au point de I par rapport à la droite (CD).
M d'affixe z associe le point M ' d'affixe z' . 1. Déterminer les images de A, B, I et E par la
., 11 0 Similitudes
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f
• Soit ~2 la similitude directe de entre 0 2 , de rapport
1
½et d'angle - ~ . M
OzM = 2QzM
On a : M' = sz(M) <=> { -+ -+ .
Mes (Q2M , 0 2 M') = - ~
lil~~~l.:E~, Similitude directe définie par son cenfre·, un point et son image
'
Similitudes 111
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Exemple -
Soit ABC un triangle équilatéral de se::s i.LEC ~ G son centre de gravité.
Déterminer l'angle et le rapport de la - · , "ir!de directe s de centre A, qui transforme G en B.
Construire l'image C' de C pars..
• Le rapport de s est : ~ = 3 :
-- - =
son angle est : Mes (AG, _\B
n
s
ffi
iï C'
C
G B
C C'
•
Désignons p ar !!Je p:0· 2 orthogonal de A sur la droite (BC).
AH = ' ; -~C --+ --+
On a: { ~ _:;:- donc :AC' = 2AH.
Mes (.-\C. _-\H) =- ~
On en déduit que C" est le symétrique de A par rapport à la droite (BC).
Similitude directe définie par son rapport, son angle, un point et son image
Soit k un nombr e réel strictement positif, a un nombre réel, A et N deux points du plan.
Il existe une unique similitude directe de rapport k et d'angle a, qui transforme A en N.
D émonstration
L'écriture complexe d'une similitude s de rapport le et d'angle ex. est de la forme : z' = az + b, où a= k ei«_
Désignons par zA et zA' les affixes respectives des points A et N.
On a : s(A) = N <==> zN = k ei« z A + b
<==> b = zA' - k eiu zA.
Donc, la similitude directe d'écriture complexez' = le eiu (z - zA) + zA' est l'unique similitude répondant
à la question. -
Exemple
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct et s ,la similitude directe
de rapport 2 et d'angle - ~, qui transforme Ben A. Déterminer le centre
de cette similitude et construire l'image C' de C pars.
QA = 2 QB
• Le centre Q de s est tel que : { --+ --+ .
Mes (OB, nA) = - ~
Donc, Q est tel que QBA est un« demi-triangle équilatéral» de sens indi-
rect. ·
• De même C' est tel que QCC' est un « demi-triangle équilatéral » de
sens indirect ; donc, C' est le symétrique de A par rapport à C.
Soit A, B, A' et B' quatre points du plan tels que: A =t:- B et A: i:- B'.
Il existe une unique similitude directe, qui transforme A en N et B en B'.
112 Similitudes
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D émonstration
Une telle similitude a pour rapport A'B' ---- A'B')_
AB et pour angle (AB, ---- -
---- A'B"),
AB et d'angle (AB, - -
Donc, d'après la propriété précédente, cette similitude, si elle existe. est unique.
Soit s la similitude directe de rapport A'B' œlle que : s(A) = A'.
Désignons par B" l'image de B pars.
A'B" A'B'
On a: AB ---- A'B")
= AB et (AB, ---- -
---- A'B')
= (AB, ---- ; donc: A'B" = A'B. e:
---
----. •.YB")
' _-\3" - = "O.
On en déduit que B" = B' et que s est l'unique similitude réponèE=t à è Ç'""'~OIL
Exemple
Soit ABCD un carré de côté 1 et de sens direct, I le milieu de :□J.
Déterminer la similitude directes telle que : s(I) = B et s(D) = C.
• Méthode géométrique ____
Le rapport de s est : ID = 2 ; son angle est : Mes (----
2.
BC ----+-
ID, BC) - s
=-
n
ffi
Donc, s est une similitude de rapport 2 et d'angle - ~-
Ona: {
s(I) = B
· <:=>
{ (1. + i) a + b = 1
2 .
s
= az + b. ffi
n
D~--------. C
c
s(D) = C ia + b = 1 +i Q
Donc : a = - 2i et b = - 1 + i. A.___ _ _ _ B
L'écriture complexe de s est : z' = - 2iz - 1 + i. .
1 31
On en déduit que s est la similitude directe de centre Q( ~ ), de rapport 2 et d'angle - ~-
• Si AB *
---- A'B',
---- alors s est une homothétie de rapport A'B'
AB .
-----
son umque pomt mvar1ant Q.
----
On a : (QA, .QA') = (.QB, QB') = (AB, A'B').
B B'
Q Q
• Si I est différent de chacun des points A, B, A' et B', alors les points I, A
-
Donc : 2 (AB,
-
= 2 ( -► -►
IA, IA')
-
et B, d'une part, et les points I, A' et B', d'autre part, sont alignés.
- A'B')
- = 2 ( ----+----+
IB, IB').
Similitudes 113
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-----
-►
On en déduit que : 2 (.QA, .QA')
---+ -------
---+ ---+
= 2 (IA, IA')
-----
-► ---+
et 2 (.QB, .QB')
------
---+ -
= 2 ( IB, IB').
Donc .Q appartient aux cercles {\'{6) et (\'{6') circonscrits respectivement aux triangles IAA' et IBB'.
Ces deux cercles, ayant en commun le point I, sont soit tangents, soit sécants.
- Si (((;;) et (\'{6') sont tangents en I, alors : .Q = I.
- Si (\'{6) et (((;;') sont sécants en I et J, alors : .Q = J.
Solution
K est l'imFe de M par la similitude directe s de centre A, de
rapport v ~ et d 'angle : .
M décrit (\'{6) ; donc, le lieu de K est l'image de(~) pars, c'est- •
à-dire le cercle(~') de centre I', image pars de I, et qui passe
par A.
114 Similitudes
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S olution
(
• Méthode géométrique
Soit r le quart de tour direct de centre A.
On a : r(B) = D et r(C) = C', où C' est le symétriqu e de C ~ ~ z. :J.
Donc, l'image par r de la demi-droite [CB) est la demi-droœ :c:::..- ,..,,
J C p •
- - -~x·- - - ~- - -
On a: M E (AM) n (BC). r
n
Donc: r(M)
c'est-à-dire : r(M) = P.
E (AP) n (C'D)
m
M
B D
C C'
S olution
Analyse d'une figure répondant à la question
D
Soit ABCD un carré de sens direct, tel que :
B E (Li 1) et C E (Li2 ).
La configuration du « demi-carré » conduit à consi-
A
dérer la similitude directe s de centre A, de rapport
✓2 et d'angle l·
B
On a : C E (Li2 ) n (Li/), où (Li/ ) = s(Li1 ).
Similitudes 115
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directement semblables.)
2°) On a:
AE DC B
AB = DB ; donc : AE x BD = CD x AB.
De plus: :g ~g ;
= donc : EC x BD = AD x BC.
On en déduit que : (AE + EC) x BD = AB x CD + AD x BC.
Or : AE + EC ~ AC ; donc : AB x CD.+ AD x BC ~ AC x BD.
3°) On a : AB x CD + AD x BC = AC x BD <=> AE + EC = AC
--
---
--- ==- --
-► -----+-
- -
A
--
-
Or : (EA, EC)
-
-- -
(EA, EB) + (EB, EC)
(CD, CB) + (AB, AD).
- -►
- -
---+ - .,.._ - ---+ ---+ A
Donc : (EA, EC) = 1t <=> (CD, CB) + (AB, AD) = 1t
-► ------➔- "' ~ ---+-
<=> (AB, AD) = 1t + (CB, CD)
<=> ABCD inscriptible.
116 Similitudes
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S olution
1 °) Considérons les triangles rectangles ABC et IJD.
On a : (AB) ..l (IJ) et (BC) ..l UD).
Donc, les droites (AC) et (DI) sont perpendiculaires si e!. 520-
lement si les triangles ABC et IJD sont semblables.
C,est -a-
, d" AB 11 AB kAB
rre : BC = JD ~ kAB = (k + 1)AB
J' D A
~ k 2 - k -1 = O.
1 + ~
On en déduit que : k = ' ~
2
Similitudes 117
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2.a ABC est un triangle de sens direct, rectangle et 2.f Soit (<g) un cercle de diamètre [AB). M étant un
isocèle en C. point de (f.€) distinct de A et B, on désigne par N
Construire l'image de B par la similitude direc- et P les points dïntersection de la droite (BM) et
te de centre A, qui transforme C en B. du cercle de œntre ~1 passant par A.
Déterminer les lieux géométriques des points N
et P, lorsque ~ f décrit(~) privé de A et B.
2.b ABCD est un rectangle de sens indirect.
Construire son image par la similitude directe
de centre A, qui transforme D en C. 2.g ABC est un triangle de sens direct. On construit
exté r i e ~ aux côtés de ce triangle les car-
rés BCPQ• .~ŒS et ABTU, de centres respectifs
2.c ABC est un triangle de sens direct, rectangle et
N, B' etC.
isocèle en A ; .A: est le symétrique de A par rap-
Soit 53 ]a si->i1itude directe de centre B, de rap-
port à C.
1. Déterminer le rapport et l'angle de la simili- po, , 2. d angle : et sA la similitude directe de
tude directes telle que: s(A') = Cet s(C) = B.
2. Déterminer l'image par s de la droite (AC). œ::!re A. de rapport 1 , d'angle : .
\2
3. Soit Q le centre de s. Démontrer que QCB est 1.. aJ Déterminer les images par sAos8 des points
un triangle rectangle et isocèle ; construire Q. A et A'.
b) En déduire que les segments [A.A:] et [B'C']
2.d Les points A, B, Cet Dont pour affixes respec- sont isométriques et perpendiculaires.
tives 2, - 2i, - 2 et 2i. Déterminer la forme rédui- 2. Déterminer deux autres couples de segments
te de la similitude directe s telle que : isométriques et perpendiculaires.
s(B) =C et s(C) =D.
u
s
2.e Soit (~ ) une droite et A
un point du plan.. T
R
M étant un point de (~ ).
on désigne par AMNP le
carré de sens direct.
Déterminer les lieux géo- •
A'
métriques des points N et
P, lorsque M décrit (~ ). 0'--- --'P
118 Similitudes
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.Ex ercices~
Le plan complexe est muni du repère orthonormé 1. Détemiiner l'affixe du barycentre G des points A, B et
C affectés respectivement des coefficients 2, - 2 et 1.
(O,~, ~}.
2. Démorrtrer que la similitude directe s, qui transforme
A en B et B en C, a pour centre le point G.
3. flét&v:inw l'angle et le rapport de s.
Similitudes 119 .
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3. Déterminer le lieu géométrique de M' lorsque M décrit 19 ABC un triangle de sens direct, A\ B' et C' les
le cercle de centre O et de rayon 1. points extérieurs à ce triangle tels que A'BC, B'AC et C'AB
sont des triangles équilatéraux. I , J et K sont les centres de
11 Soit ('tt) un gravité respectifs des triangles A'BC, B'AC et C'AB.
cercle de centre I et A 1. a) Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
un point du plan. directe s A de centre A, qui transforme J en C.
M étant un point de (<€), b) Déterminer l'image de K par sA.
on désigne par AMN le 2. a) Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
triangle équilatéral de directe sB de centre B, qui transforme C en 1.
sens direct. b) Déterminer l'image de C' par sB.
Déterminer le lieu géo- 3. Démontrer que sBosA est une rotation, dont on préci-
métrique du milieu J A
sera le centre et l'angle.
du segment [AN] , 4. En déduire que le triangle IJK est équilatéral.
lorsque M décrit ('ii:). N J
20 ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct.
13 Soit (gJ) une droite et A un point n'apparten ant Le but de cet exercice est de démontrer que les droites
---
pas à (gJ)_ M étant un point de (gJ), on désigne par N le
17 Soit s la similitude directe d'écriture complexe: 1. Soit s0 la similitude directe de centre D, de rapport [2
;/3.
z' = (1 + i,13)z + 3 + et d'angle - : , sB la similitude directe de centre B, de
rapport fi et d'angle - :.
1. Déterminer les éléments caractéristiques de s.
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M d'af
Démontrer que l'image par sBos0 de 0 3 est 0 2 •
fixez tels que: b + i 13)z + 3 +
1 ;ffi l
= 1. 2. Soit s'B la similitude directe de centre B, de rapport [2
et d'angle - : , s'0 la similitude directe de centre D, de
18 ABC est un triangle
de sens direct. I, J et K sont
les points tels que les tri- K
A
rapport k et d'angle - : .
Démontrer que l'image par s'0 os'8 de 0 1 est 0 4 .
angles IBC, JAC et KBA sont
de sens direct, rectangles et 3. a) Démontrer qi'.ie; sBos0 = s'0 os'B'
isocèles. b) En déduire que les segments [01 0 3 ] et [Oz04 ] sont iso-
1. Déterminer :
a) l'angle et le rapport de la similitude directe s 1 de
centre A, qui transforme C en J.
métriques et perpendiculaires.
---
11 Soit ABC un triangle tel que Mes (AB, AC) = - ~
b) l'angle et le rapport de la similitude directe s 2 , qui et AC = ZAB, (gJ) une droite ne passant par A.
transforme A en K et C en 1. 1. Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
2. En déduire que IJAK est un parallélogramme. directes de centre A, qui transforme B en C.
120 Similitudes
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2. Déterminer et construire un point M de (91J) tel que : !7 ABC est un triangle de sens direct. On construit
s(M) E (2D). à l'extérieur de ce triangle les triangles ABP, BCQ et CAR,
rectangles et isocèles respectivement en P, Q et R.
1. aJ Déterminer les éléments caractéristiques de la simi-
litude directe s8 de centre B, qui transforme Pen A.
b) Déteraùner les éléments caractéristiques de la simili-
tude ~ se de centre C, qui transforme A en R.
!3 Deux cercles (~ ) et (~'), de centres I et I', de 2. ~ que la transformation sc 0 s 8 est une rota-
rayons r et r', sont sécants en deux points A et B. tion.. tln::: on précisera l'angle.
1. Démontrer qu'il existe une similitude directe s de 3. Cb è;;i,cignP- par I le milieu de [BC].
centre A qui transforme(~) en(~'); préciser son angle et a) ~ que I est le centre de sc os8 •
son rapport. b) E=. ~ !a nature du triangle IPR.
2. Soit B' l'image de B pars.
a) Démontrer que la droite (BB') est tangente à('"<&). iS _\3G) et DEFG
b) En déduire une construction du point B'. sont è.35 Œ:... s de sens
3. Soit Mun point de (~), distinct de A et B, et M' son direct 'f";;,.' ~ ~ ::::. est le
image pars. Démontrer que les points B, Met M' sont ali- miliec. œ :c ~ E
F
gnés. 1. Soi!:s ·.: ë---. -., ~~-
te deœ:=::-e ::J~ - ~-
!4 ABA' est un triangle équilatéral de sens direct meAeo3.
--+ -►
et B' le point tel que : A'B' = 2 AA'. Soit s la similitude aJ né-~- 1 - , a ~é~.: .... ,:2 a:fé,istiques de s.
directe qui transforme A en A' et B en B'.
1. Déterminer le rapport et l'angle de ·s.
2. Soit Q le centre de s. Exprimer QA et QN en fonction
-
b) Déte-:::::::i:: !ïr::.Ege de Epars et la mesure princi-
- -+- --+
pale de :·q e (_.\.E.. BF}.
de AA'. 2. On dé-;g m par [--€) le cercle de diamètre [BD] et par K
3. Démontrer que le triangle QAA' est rectangle en A, le point cnntersection des droites (AE) et (BF).
puis placer Q. a) Dé.œœitrer que K appartient à ('€).
4. Soit A" l'image de N par s. b) En déduire que (KD) et (BF) sont perpendiculaires.
3. On désigne par('€') le cercle de diamètre [DF].
Démontrer que Mes (Ai',A7;\") = ~ et que le triangle a) Démontrer que K appartient à (~ ').
NB'A" est équilatéral, puis placer A". b) En déduire que les points C, G et K sont alignés.
!5 ABC est un triangle de seris direct, isocèle et 19 ABCD est un carré de sens direct et de centre 1.
rectangle en A. Les points I, J et K sont les milieux res- Soit P un point de la droite (BC), distinct de B. Les droites
pectifs des segments [BC], [AC] et [AB]. (AP) et (CD) se coupent en Q. La droite perpendiculaire à
On désigne par (f'A), (f'8 ) et (f'cl les cercles de diamètres (AP) passant par A, coupe (BC) en R et (CD) en T.
respectifs [AI], [BI] et [CI). 1. Soit r la rotation de centre A et d'angle ; .
1. Soit r la rotation de centre I et d'angle ; . a) Déterminer l'image de (BC) par r.
Déterminer les images de (f'A) et (f'cl par r. b) En déduire les images par r des points Pet R.
2. Pour tout point M de (f'A) distinct de I, J et K, on n ote 2. On désigne par N et M les milieux respectifs des seg-
N le point où la droite (MK) recoupe (r8 ) et P le point où ments [PT] et [QR], pars la similitude directe de centre A,
la droite (MD recoupe (rcl·
a) Déterminer le centre de la similitude directe sM qui
transforme A en M et B en N.
de rapport f!
et d'angle : .
a) Déterminer les images par s des points B, R et P.
b) Déterminer le centre de la similitude directe s'M qui b) Déterminer le lieu géométrique du point N lorsque P
transforme A en M et C en P. décrit (BC) privée de B.
c) Comparer sM et s'M; en déduire que les points N, I et c) En déduire que }es points M, N, B, D et I sont alignés.
P sont alignés.
3. Dans cette q ~ , le point M de (f'A) est choisi de 30 ABCD est un carré de sens direct et de centre I.
sorte que Mes (IA, IM) = - ~ . On désigne par J le milieu du segment [AI] et par s la
similitude directe, qui transforme A en I et B en J.
Démontrer qu'il existe une similitude directe qui trans- 1 . Déterminer le rapport et l'angle de s.
forme le triangle ABC en le triangle IvlNP ; préciser ses 2. Construire s(C) et s(D).
éléments caractéristiques. 3. Démontrer que le centre Q de s appartient au cercle de
diamètre [AD] et au cercle circonscrit au triangle ABJ.
!6 A est un point du plan. On considère la trans- Construire Q avec précision.
formation f qui, à tout point M du plan, associe le point
M' tel que: 31 '0~ donne deux cercles ('"<&) et (~') de centres
• si M = A, alors M' = A ; respectifs I et I', de rayons différents r et r'.
*
• si M A, alors M' est le centre de gravité du triangle 1. Démontrer que l'ensemble des centres des similitudes
AME de sens direct, rectangle et isocèle en M.
directes, qui transforment (~) en ('€'), est un cercle (r)
1. Démontrer que, si M est distinct de A, alors : que l'on déterminera.
--+ --.,
cos (AM, AM)=
2/s , sm
. (AM,
-+ -+,
AM)=
J5AM'
et AM= .·J5 2. On suppose que : r ' = Zr et II' = 3.
5 5 3 - et -1B = - -II'.
2. En déduire la nature et les éléments caractéristiques Soit A et B les points tels que: 1 --+
IA = II'
3
de la transformation f. a) Démontrer que : A E (r} et B E (f').
Similitudes 121
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tels que : OM = OM'. On pose : R = s(C). Déterminer l'ensemble décrit par les
--
5. Déterminer et construire l'ensemble (~ 2) des p oints :\I
tels que : OM . OM' = o.
-
même longueur, de milieux respectifs M et N tels que :
Mes (AC,
- -BD) =
2.
7t
a) Démontrer que: l';l' =.r(M).
b) En déduire la nature du triangle AMN.
2. On considère la similitude directe s de centre A telle
1. Déterminer toutes les isométries transformant [AC] en [BD]. que : I = s(D).
2. Soit r1 la rotation de centre I, qui transforme-A en D et a) Déterminer l'image de C par s.
C en B. Soit r 2 la rotation de centre J, qui transforme A b) Démontrer que : J = s(M).
en B et C en D. c) En déduire le lieu géométrique des points J, lorsque M
a) Quelle est la nature du quadrilatère IMJN ? décrit (DC).
122 Similitudes
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A pplications
de 'espace
- :.-r·_ ..t,,-".
Daru
et
les classes préœden~, nous avons étudîé le parallélisme
/'orihogona/ifé des droites et des plans de l'espace. Dans ce
chapitre, nous utilisons ces notions pour définir des app/;cations
de l'espace et étudier leurs propriétés.
Sur la photo de la ville de Chinguetti, les ombres projetées sur le
sol et sur les bâtiments définissent autant de projections sur des
plans, parallèlement à la direction des rayons du soleil. Certa.ines
isométries de l'espace permettent également de déterminer les
éléments de symétrie (centre, axes, plans} d'un solide. Ainsi, on
peut remarquer que la mosquée de Chinguetti possède un axe et
deux plans de symétrie.
~ :::c ci::ç;::7E. ." espace i est muni du repère (0, --CJ:kJ et'l-V désigne l'ensemble des vecteurs de J'es-
p ace.
• Le vocabulaire et les résultats concernant les applications du plélJJ. s'étendent à l'espace :
- une transformation de '& est une application bijective de '& dans cg ;
- une isom étrie de '& est une application de '& dans '& qui conserve la distance ;
- une application affine de <& est une application de '& dans '& qui conserve le coefficient de colinéarité.
• Une application de '& dans '& est une application affine si et seulement si elle vérifie l'une ou l'autre
des conditions suivantes : ·
- elle conserve le barycentre ;
x ' = eu- + by + cz + d
- son expression analytique est de la forme: y · = ax + b'y + c'z + d ' .
{ z' = a -x + b"y + c"z + d"
t
• Les propriétés des applications affines du plan s'étendent à l'espace ; en particulier :
- une application affine de '& est déterminée par la donnée d'un repère de % et de son image ;
- l'ensemble des points invariants par une application affine est 0, un singleton, une droite, un plan
ou cg ;
- l'image d'une droite par un e application affine est un singleton ou une droite ;
-
- l'image d'un plan par une application affine est un singleton, une droite ou un plan ;
• À toute application affine f de '& est associée une application linéaire <p de W dans lui-même telle que
--
pour tous points A et B, on a : <p(AB) = f(A)f(B).
• Toute isométrie de '& est une application affine.
Une isométrie conserve l'align ement, le parallélisme et l'orthogonalité.
Une isométrie conserve les aires et les volumes.
__ _Ptojections
.......,
Soit ((l)>) un plan de cg et (~) une droite non paral- Soit ('2ll) une droite de '& et (□) un plan non
lèle à ((l)>). parallèle à (2îl).
On appelle projection sur ((l)>) parallèlement à On appelle projection sur (~ ) parallèlement à
(~) l'application p de '& dans lui-même qui à tout (TI) l'application q de '& dans lui-même qui à tout
point M associe M', point d'intersection de ((l)>) point M associe M', point d'intersection de (2îl)
avec la parallèle à (Li) passant par M. · avec le plan parallèle à (□) passant par M.
V ocabulaire
M'est le projeté de M sur (QI>) parallèlement à (~J- .M 'est le projeté de M sur (Çw) parallèlement à (TT).
Remargu~§
• Lorsque (t!.) _l_ (C!P }, p est la projection orthogo:m 1P • JH:Sf{Ue ITTJ l. (CZv}, q est la projection orthogonale
sur (QI>) et M' est le projeté orthogonal de M sur 9 ~- ., et .M'est le projeté orthogonal de M sur ((j})).
.:.!.:.:
Soit p la projection sur un plan (C/;) parallèœ- Son q la projection sur une droite ((j})) parallèle-
ment à une droite (tl.). ~ à :an plan (TT) • .
- L'image de 'ïg par p est (QI>). - Lbagede ~ par qest(Çw), )
- L'ensemble des antécédents par p d~ pcmrt - rei 5ei b!-e des antécédents par q d'un point M'
1
M' de (QI>) est la parallèle à (ô.) passant par ~r- de (3'} est !e plan parallèle à (TT) passant par M'.
- L'ensemble des points invariants par p est (~). - J.'en5eroh~ des po:inls invariants par q est (2ll).
Ces propriétés découlent des définitions.
Soit A, B, C trois points de 'ïg et A', B', C' leurs images respectives par une projection.
-+ -+ -+ -+
S'il existe un nombre réel k tel que AC = kAB, alors on a : A'C' = kA'B'.
D émonstration
• Considérons la projection sur un plan (QI>) parallèlement à
une droite. (tl.).
---+
- Lorsque AB est un vecteur directeur de (tl.), on a: .
-+ ---+
A'= B' = C'; donc: A'C' = kA'B'. CM
-+
- Lorsque AB n'est pas un vecteur directeur de (Li), les points
A, B, C, A', B', C' sont coplanaires et on est ramené à une pro-
-► -+
jection dans le plan. Donc: A'C'-= kA'B'.
• Considérons la projection sur une droite (<2ll) parallèlement à
un plan (TT).
-+
-
- Lorsque AB est un vecteur de (TT), on a : A' = B' = C' ;
---+
donc: A'C' = kA'B'.
-+
-Lorsque AB n'est pas un vecteur de (TT), la parallèle à (<2ll) pas-
sant par A coupe les plans parallèles à (Il) passant par B et C
en B1 et C1 tels que :
(BB 1 ) Il (CC1 ) et (AA') Il (B 1B') Il (C1C').
Dans le plan contenant les points A, B, C, B1 et C1 , on a :
-+ -+
ACl = kABl.
-+ = AB,
Dans le plan contenant A, B 1 , C 1 ," A', B' et C', on a: A'B' -
---+ -+ . 1
etA'C' =AC.
1 - -+
. On en déduit que: A'C' = kA'B'.
Remar ues
Soit A, B, C, D, I des points de 'ïg et A', B', C', D', l' leurs images respectives par une projection.
• Si I est le milieu de[AB], alors l' est le milieu de [A 'B'].
• Si ABCD est un parallélogramme, alors A 'B'C'D' est un parallélogramme.
( - .
Toute projection de i admet une application linéaire associée appelée projection vectorielle.
6
• Si p est la pr'!jection sur un plan de vecteurs • Si q est. la projection sur une droite de vecteur
directeurs Û et v, parallèlement à une droite de ~ Û, parollèlement à un plan de vpcteurs
vecteur directeur w, alors l'application linéaire direct.a::.___,s r!"et .,;, alors l'application linéaire asso-
associée est l'application n de 'W dans 'W telle que : cire es: ~-cppli.cation y de "W dans "W telle que :
v
n(Û) = ,1, n{v) = et nÏw) = Ô. 1(iI) = û. y(v) =Ô et yÎw) = Ô.
•
Soit p une projection, (AB) une droit~ N et B' les images respectives de A et B par p.
• Si A'* B', l'image de (AB) par p est la droite (A'B').
• Si A'= B', l'image de (AB) par p est le singleton {A'}.
La démonstration de cette propriété est analogue à celle donnée pour l'image d'une droite par une appli-
cation affine du plan.
D émonstration
-► -► -► -►
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc, il existe un nombre réel Je n on nul tel que : CD = k AB.
-► -►
p est une application affine ; donc p conserve le coefficient de colinéarité et on a : C'D' = k A'B'.
-►
On en déduit que C'D' -::/:. 0 et que l'image de (CD) par p est une droite (C'D') parallèle à (A'B').
Soit p la projection sur un plan (~) parallèle- Soit q la projection sur une droite (2t)) parallèle-
ment à une droite (Li). ment à un plan (Il).
L'image par p d'un plan parallèle à (Li) est la L'image par q d'un plan parallèle à (Il) est le
droite d'intersection de ce plan avec(~ ). point d'intersection de ce plan avec (2b).
,R emar ues
• L'image par p d'un plan non parallèle à (li) est le • L'i.mage pa: q d . !LTJ plan non parallèle à (n) est
plan((!!'). la droite ~.
~{
z' =c ;
~ '. =~ ~ g.
On a : M' E (~ ) ~{ z:: b:
(MM')// (n) ~ z' - z = O.
b
->·
i
a .....
X ••••••
S olution
1 °) a) L'image de A par p est le point A' de coordonnées (- 2 ; 1 ; 0).
-x+y+ Zz - 3 = 0 -x+y+2z=3
<=> {!\\t::: ~ 3 .
.
2 3
Ce système est équivalent à un système de deux équations: { x + y- z = - , c'est-à-dire un système
I + 2y+z= 0
d'équations cartésiennes de la droite passant par A' et de '\cdeur directeur zt(-:1)-
2°) On a : M' = M <=>
2x+y-z-3=3x
x + 2y + z + 3 = 3y <=>
{-.r -~-z-3=0
.r - g - z - 3 = 0 <=> x - y + z + 3 = o.
. { - x + y + 2z - 3 = 3z -x..:.. g - z - 3 = O
Donc, l'ensemble des points invariants par p est le plan (~ ) <Ïéqnation : .r - y+ z + 3 = O.
3°) a) On vérifie que : x' - y'+ z' + 3 = O ; donc : M E (~ )._
1
(-x + y - z- 3)
3
b) On a: MM' ~ (;-y+ z + 3) ; de plus ü(~1) est un \-ecteur normal au plan (QJ>).
1
(-x + y- z - 3)
3
MM' et it sont colinéaires ; donc, la droite (MM') est orthogonale au plan (QJ>).
4°) On en déduit que p est la projection orthogonale sur le p lan (QJ>).
1.a Soit ABCD un carré et (01) un plan non per- pectives de A, B, Cet D par la projection ortho-
pendiculaire au plan (ABC). gonale sur (~).
On désigne par A', B', C' et D' les images res- 1. Déterminer la nature du quadrilatère A'B'C'D'.
pectives de A, B, C et D par la projection ortho- 2. On suppose que : (AC) ..l (BD). À quelle
gonale sur (~). condition A'B'C'D' est-il un losange ?
1. Quelle est la nature du quadrilatère A'B'C'D'? 3. On supppse que ABCD est un tétraèdre régu-
2. À quelle condition le quadrilatère A'B'C'D' lier. Quelle est alors la nature du quadrilatère
est-il un losange? un rectangle? Ùn carré? A'B 'C'D'?
1.b Soit ABCDEFGH un cube et p la projection 1.e Le repère (0, trk) est orthonormé.
orthogonale sur le plan (HFC). Soit (01) le plan d'équation x - 2y + 3z = 1 et le
1. Démontrer que : p(A) = p(G). point A(- :s) .
2. Démontrer que p(A) est le centre de gravité
1. Déterminer les coordonnées de l'image N de
du triangle HFC.
A par la projection orthogonale p sur(~).
2. Déterminer une représentation paramétrique
1.c Soit ABCDEFGH un cube et p la projection de l'ensemble des antécédents de A' par p.
orthogonale sur la droite (EC).
1. Démontrer que les points A, F et H ont
même image I par p. . 1.f Le repère (0, trk) est orthonormé.
2. Déterminer -l'ensemble des antécédents par Soit (2ll) la droite de représentation paramé-
p du milieu Jde [IC].
trique{~ : 2~ t \À E IR) et le point A(§
z =1-2À. - 1
).
1.d Soit ABCD un tétraèdre, 1 et J les milieux res- 1 . Déterminer les coordonnées de l'image A' de
pectifs de [AC] et [BD], (~) un plan orthogonal A par la prdjection orthogonale p sur (2ll).
à (IJ). 2. Déterminer une équation cartésienne d e
On désigne par A', B', C' et D' les images res- l'ensemble des antécédents de A' par p.
~ TransJation s et homotbéties
·- 2.1 Translations
!_
La démonstration de cette propriété est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.
,R g,roar ues
• Toute translation de ~ est une isométrie.
• L'application linéaire associée à une translation est l'application identique de "W.
---+
L'espace est muni du repère (O, T, J, k ). a {x' = x + a
L'expression analytique de la translation de vecteur u(b) est:
C
y'= y+ b.
z' = Z + C
La démonstration de cette propriété est analogue à œile faite dans le plan en classe de première.
On a •· t➔ot➔
V U
=· t-+U + -+V '
Remar ues
• La loi o est une loi de composition interne dans l'ense-=w!e 5'" des translations de%.
---+➔ ➔ ➔ __. - é.
• Pour tous vecteurs u et v de 'W, on a: v + u = u .:.. r ; o:ic: t~ 0 të = tr°tü .
La composition des translations est commutatire.
• La composition des translations est associati.e.
• t 0 est 1'élément neutre de <!l' pour la loi o .
• Pour tout vecteur ïl de "W', on a : t_-.; o tü = I¾; tü est donc une transformation de~ et (tûr 1 = t_û•
On en déduit que : (<!l', o) est un groupe commutatif.
_..2.2 Homothéties
Définition et propriété caractéristique
- -
f est une homothétie si et seulement si, pour tous points M et N
d'images respectives M' et N', on a: M'N' = kMN.
M' ~
La démonstration de cette propriété est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.
N
.Remar ~
• Toute homothétie de 18 est une application ~affine.
• L'application linéaire associée à une homothétie h de rapport k (k ':f:. 1) est l'application de 'lV dans "W',
appelée homothétie vectorielle, qui à tout vecteur ïl associe le vecteur kÏi.
• Une homothétie de rapport k multiplie les distances par Ik I, les aires par k 2 et les volumes par Ik 13 •
~-~-"'""'-<Cl-~·es e, configurations
Soit h une !::o=.o~ de rapport k.
• L'image de ~ droite de repère (A, Û) est la droite de repère (h(A), û).
• L'image du plan de repère (A, Û, v) est le plan de repère (h(A), Û, v).
• L'image d'une figure plane est une figure de même nature.
• L'image d'un solide est un solide de même nature.
Par exemple, l'image d e la sphère de centre I et de rayon R est la sphère de centre h(I) et de rayon Ik IR.
Exemple _1 { x' = _ zx _ 3
L'homothétie de centre n( 2 ) et de rapport - 2 a pour expression analytique:
0
y '= - 2y + 6.
z' = - 2z
Exemple ,
X =3X-4
L'application ayant pour expression analytique { y'= 3y est une homothétie de rapport 3 ;
z' = 3z + 2
Remar ues
• La loi o est une loi de composition interne dans l'ensemble °de0 des homothéties de'& de centre O.
• Pour tous nombres réels k et k ', on a: k'k = kk'; donc: hoh' = h'oh.
La composition des homothéties d_e centre O est commutative.
Exemples _
1 1 0
01), n
Soit les points n 1 ( - 2( ~ ) , n 3 (_1J et les homothéties ~ cn1 _~ ) • h 2 (n 2 , 21 et h 3 cn3 ,_ 41 •
Son expression analytique est : { :: : =: : } ;le c_°ntre de c:t:~ homothétie est le point I
z, = - 2z - 25
Exemples . _ 2
n(_1 ) et de rapport - 4, t la translation de vecteur zt(
0
Soit h l'homothétie de centre
1
i ).
hot et toh sont des homothéties de rapport - 4.
2
x' = - 4x- 2
5
6
• L'expression analytique de toh est: y '= - 4y + 6 ; le centre de cette homothétie est le point J
5
{ 4
z' = - 4z - 4 5
emarg~
L'ensemble des homothéties èt translations dei, muni de la loi de composition des application s, est un
groupe non commutatif.
2.c Soit ABCDEFGH un cube, h l'homothétie de 2.f Soit les points ACz:) et B({ 1). 1i l'homothé-
centre A et de rapport 2, t la translation de vec- tie de centre A et de rapport - 3, h l'homothé-
tie de centre B et de rapport t .
----->- 2
teur HD.
1. Construire les images des points E, B, Cet G 1. Déterminer les expressions analytiques de
par toh. h 2 oh1 et h 1 oh2 •
2. Déterminer la nature et les éléments caracté- 2. En déduire la nature et les éléments caracté-
ristiques de cette transformation. ristiques de ces transformations.
~ Symêtrres-~Oxtfiogollales·
Dans cette leçon, le repère (0, T;tkJ est orthonormé.
Remarg~ej
Soit Ile milieu d'un segment [AB] et (Tl} le plan médiateur de [AB].
• Toute droite de (II) passant par I est une médiatrice de [AB].
• Pour tout plan (<!P) contenant la droite (AH) :
- (<!I') et (II) sont perpendiculaires ;
- la droite d'intersection de (<!P) et (II) est la médiatrice de [AB] dans (<!I').
Exemples
• Soit ABCDEFGH un cube, I et J les milieux res- • Soit PQRS un tétraèdre régulier et K le milieu de
pectifs de [ÀD] et [FG]. [PQ].
Le plan (BEH) est le plan médiateur de [IJ], de [DG] Le plan (RKS) est le plan médiateur de [PQ].
et de [AF].
p
A R
Une réflex ion de plan {Il) est aussi appelée symétrie orthogonale par rapport à (Il).
,Remarg~
• L'ensemble des points invariants par sn est le plan (TT). _ _
• Si H est le projeté orthogonal de M sur (TI) et si M' = s0 (M}, alors : MM' = 2 MH.
• Si M' = s 0 (M}, alors M = s0 (M') ; on dit que Met M' sont symétriques par rapport à (11).
• Pour tout plan (II}, on a : s0 os0 = Id'!!, ; sn est donc une transformation de % et (s 0 J- 1 = s0 .
M M
M'
D émonstration
Soit A et B deux points de %, A' et B' leurs images respectives par une réflexion de plan (IT).
• Si (AB) J_ (IT), alors A, B, A' et B' appartiennent à une même droite orthogonale à (IT) ;
donc: A'B' = AB , d 'après les propriétés précédentes.
• Si (AB) n'est pas orthogonale à (IT), alors A, B, A' et B' appartiennent à un même plan orthogonal à (IT) ;
donc : A'B' = AB, d 'après les propriétés précédentes.
,Remar ~
• Toute réflexion de~ est une application affine.
• Soit s la réflexion de plan (TT) de vecteurs directeurs Û et v, w
un vecteur normal à (IT).
L'application linéaire associée à s est l'application a de 'W dans "Mf telle que : •
v
~(û) = Û, a(vJ = et cr(ir] = - ïê_
Soit M(î) un point de %, M'(i;) son image par Sn et Ile point d 'in-
tersection de (MM')et de
-+
(IT). M'
k 0 y
Ona: <=> MM' =Àk(À E Ill)
<=>
{ x' - x
y' - y= 0
=O
z + z'
I E (Il) <=> -z-= C.
;°",~;:;;;,.....
;:::-
.....
· .:.:=i. Composée de deux réflexions de plans parallèles
• (Il1 ) et (Il2 ) sont deux plans parallèles ; on désigne par s1 et s2 les
réflexions de plans respectifs (Il1 ) et (Ilz). ' ·
Si A 1 est un point de (I11 ) et A 2 son projeté orthogonal sur (Il2 ) , Ai
-+
A 1 A 2 est un vecteur normal à (Il 1 ) et (Il2 ), indépendant du choix
deA1 . M H1 M1
Soit M un point de %, M 1 son image par s 1 et M 2 . l'image de M 1
par s 2 •
On désigne par H 1 et H 2 les milieux respectifs de [MM1 ] et [M1 M 2 ].
- -
= 2H1H 2 = 2A1A 2 •
-
Donc, s2 os 1 est la translation de vecteur 2A1A 2.
• Réciproquement, soit t une translation de vecteur Û non nul, (TI) un plan de vecteur normal Û et (Il')
l'image de (Il) par la translation de vecteur ~ Û . On a : t = sn-osn .
• La composée de deux réflexions de plans parallèles est une translation de vecteur normal à ces
deux plans.
• Toute translation de vecteur Û non nul est la composée de deux réflexions de plans parallèles ayant
Û pour vecteur normal.
Exemples H J G
Soit ABCDEFGH un cube, 1, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], E.,___ 1____
1 ....-<.
[DC] et [AB]. F
• La composée des réflexions de plans (ADE) et (IJK) est la translation
--+
de vecteur AB.
--+
• La translation de vecteur 2AE est la composée des réflexions de plans
.....} ·L. :::.: ~.: l ·......... \
(ABC) et (EFG). A L B
~ 3.2. Demi-tours
....- - - s ~ Introduction
Considérons deux plans perpendiculaires (IT1 ) et (TI2 ), sécants suivant une droite (A).
Soit Mun point de '&, M 1 le symétrique de M par rapport à (1"4) et M 2 le symétrique de M 1 par rapport à (TI2 ) .
On désigne par :
(Qll) le plan orthogonal en M à (A) ;
(2b1) la droite d'intersection des plans (Qll) et (TI1) ;
(91!2) la droite d'intersection des plans (Qll) et (Ilz).
Dans le plan (Qll), on a :
(91! 1) et (91!2 ) perpendiculaires en un point I, qui est le
projeté orthogonal de M sur (Li) ;
M et M 1 symétriques par rapport à (91!1 ) ;
M 1 et M 2 symétriques par rapport à (91! 2) .
On en _d éduit que dans le plan (Qll) :
d'une part, M et M 2 sont symétriques par rapport à I ;
d'autre part, (.6.) est une médiatrice de [MMzl.
Exemples
H J . G
Soit ABCDEFGH un cube, I, J, K et L les milieux resepctifs de [EF],
[HG], [DC] et [AB]. Et'----.-+---;----f
F
• La composée des réflexions de plans (ADE) et (CGH) est le demi-
tour d'axe (DH).
• La composée des réflexions de plans (ABC) et (IJK) est le demi-tour D.L ........ t .......... C
d'axe (LK). __ _,.. _....······ K
A L B
Remargues
• L'ensemble des points invariants par si!,. est la droite (fl]. --+- --+-
• Si I est le projeté orthogonal de M sur (11} et si M' = s,.JMJ, alors : _\tfM' = 2MI.
• Si M' = siM}, alors M = siM'); on dit que Met M ' sont symétriques par rapport à (11).
• Pour toute droite (11}, on a : si!,. 0 sl!,. = Id'& ; si!,. est donc une transfomzation de% et (sl!,.J- 1 = si!,..
Soit (11) une droite de %, si!,. le demi-tour d'axe (--1) et (fJ>) un plan
orthogonal à (Li} en un point I.
• (QI>) est globalement invariant par sll.
• La restriction de si!,. à (QI>) est la symétrie de centre I.
'
• La composée· de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant une droite (11) est le demi-tour
d'axe (11).
• Tout demi-tour d'axe (11) est la composée de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant la
droite (11).
R e,D1ar.gu~s
• Tout demi-tour de % est une application affine.
• Tout demi-tour de ~ est une isométrie.
w
• Soit s le demi-tour d'axe (11} de vecteur directeur ,1, ï! et deux vecteurs non colinéaires et orthogo-
naux à li. r..
L'application linéaire associée à s est l'application a de W dans W telle que :
➔ o ➔ r-•J ➔
<J(UJ = U, O'(VJ = - V et (J W = -W.
è-i
,/ ,
Ona: (MM') ..l (4) ~ _, z -z=O; M
On obtient des résultats analogues lorsque (6) est parallèle à la droite de repère (0, f) ou à la droite de
repère (0, f J.
Ces propriétés se démontrent de la même façon que celles relatives à la composée de deux réflexions de
plans parallèles.
D émonstration
• (61 ) et (..-12 ) sont deux droites perpendiculaires et sécantes en un point A.
On désigne par :
(QJ>) le plan contenant (61) et (62 ) ;
(TI1 ) et (TI2 )îes plans p erpendicu laires à (QJ>) contenant respecti-
vement (~) et (62) ;
(21)) la droite d'intersection de (TI1 ) et (TI2 ).
On a: s 61 = s 01 os~ et s 6 2 = s(!i'osn ; donc: s61 osA = s 01 os 02 .
2 2
De plus : (fI1 ) ..l (TI2 ) ; donc : sA osA = s~.
1 2
On démontrerait de même que: s62 °s61 = s~.
• Réciproquement, soit (2b) et (6) deux droites perpendiculaires en un point A, (6') la droite orthogo-
nale en A au plan défini par (q[,) et (ô). On a: sA,osA = sqo,
D émonstration
• (d) est une droite et (TT) un plan orthogonal à (d) en un point A.
Soit Mun point de'&, M 1 son image par Sn et M 2 l'image de~ pars~.
- Si M E (d), alors M 1 E (d) et M 2 = Mr
Donc : M 2 est le symétrique de M par rapport à A.
g,
/1
- Si M $. (d), on désigne par : s,J
(~ ) le plan contenant M et (d) ; • M,
(22l) la droite d'intersection de (~) et (Il). A t
La restriction de sn à (W>) est la symétrie s~ d'axe qfj. (.tl)
de vecteur ZAB.
• La composée des demi-tours d'axes (AD) et (CD) est le demi-tour
d'axe (DH). [?)................ ......... C
• La composée du demi-tour d'axe (AB) et de la réflexion de plan ...-···/·
(BCG) est la symétrie de centre B. A B
S olution ·
SoitM(i) un point de l'espace et M'(i:) son image par la réflexions de plan (II).
On désigne par Ile milieu de [MM']. n(-:1) est un vecteur normal à (Il).
----►- ----►
MM' /\ n = u
--;et
r - .r
J} - y
2 1= 1
-1 z-z
y:- y -111= 1zx : -- zx
On a : M' = s(M) <=> {
I E (II) =~ T x 1 - (y+ y1 + (z + z') = 2
x' = ~ (- x - 2y - 2z + 6)
2°) Soit f l'application dei dans i d'expression analytique : { y'= ~ (- 2x- y+ 2z- 6)
z' = ~ (- 2x + 2y - z + 12)
Démontrer que f est un demi-tour dont on précisera l'axe(~).
Solution ,
Soit M(î) un point de l'espace et M'(f) so:ri image par f.
• Déterminons l'ensemble des points invariants par f.
4x + 2y + 2z = 6 { 2x + + z = 3
On a : f(M) = M <=> { 2x + 4y - 2z = - 6 <=> y .
2x - 2y + 4z = 12
X+ 2y-z = - 3
On obtient un système d 'équations cartésiennes de la droite (~) de repère (A, ii) tel que :
A(-:1) et u(-{).
• Démontrons que f est le demi-tour d'axe (11).
On a : MM'.li = - (x ' - x) + (y' - y) + (z' - z) = 0 ; donc les droites (MM') et (11) sont orthogonales.
Pour démontrer qu'une application de cg dans 'ig, est une symét:r>ie orthogonale· .( réfiexion ou
demi-tour), on peut utiliser le procédé suivanf:
• déterminer l'ensemble (E) des points invariants;
• démontrer que pour tout point M .et son image M' :
- la droite (MM;) est' orthogonale à (E) ; ~
- le milieu I de [Mfyf'] appartien t à (E),
Solution
0 est l'isobarycentre du cube ; donc U est sa propre ÎID"';? ~ ===:: ::ë:l.Sformation laissant globalemenl
invariant le cube.
On en déduit que tout plan ou axe de symétrie du cube pi5S2 :;.==- a
H ·G H G G
,,,------,,,-----,,
E E E
F
• G'
0
! 0)...................... ...
/
..··_,,-···
A B A B A B
figure 1 figure 2 figure 3
H G H
::
,: ;
E E .
l~L
:' : \ .. 0
A >\,,·········· C
A
figure 4 figure 6
2°) Déterminer les p lans et axes de symétrie d'un tétraèdre régulier ABCD de centre O.
S olution
0 est l'isobarycentre du tétraèdre (figure 1) ; donc O est sa propre image par toute transformation lais-
sant globalement invariant le tétraèdre.
On en déduit que tout plan ou axe de symétrie du tétraèdre passe par O.
Recherche des plans de symétrie du tétraèdre régulier
Soit (Il) un plan de sym~trie du tétraèdre .•
Au moins un des sommets du tétraèdre n'appartient pas à (Il) et a pour image par s 0 un autre sommet.
Donc tout plan de symétrie du tétraèdre est nécessairement le plan médiateur d'une paire de sommets.
On sait que dans un tétraèdre régulier, deux arêtes opposées sont orthogonales ; donc, tout plan média-
teur d'une arête contient les deux autres sommets.
On désigne par I, J, K, L, Met N les milieux respectifs des arêtes [AB], [CD], [AC], [BD], [AD) et [BC].
On obtient 6 plans distincts : (ICD) (figure 2), (JAB), (KBD), (LAC), (MBC) et (NAD) qui sont tops plans
de symétrie du tétraèdre.
A A A
M
K
--•
B ,..-::............ ~ ~ ~Cc . . . D
C C C
Or, la composée de deux réflexions de plans p erpendiculaires est le demi-tour ayant pour axe la droite
d'intersection de ces plans.
Ces réflexions laissent invariant le tétraèdre : donc. le demi-tour laisse également invariant le tétraèdre
et en est un axe de symétrie.
Il y a donc au moins 3 axes de symétrie : '!l]. K:_) et (MN).
Nous admettons que ce sont les seuls a""œS c!e symétrie du tétraèdre.
L'espace est m uni du repère orthonormé Déterminer les plans et axes de symétrie de ce
..,.. ..,., _.
k) tétraèdre.
(0' i , J, .
I Exercices~
Sauf indication contraire, l'espace est muni du repère 8 Soit le plan (!!J>) d'équation : x +y+ z = 3.
orthonormé direct (0, T;J:kJ. Déterminer l'expression analytique de la projection
orthogonale sur (QP).
{
; : : ; ~ 2À (À E IR) et le point A(-\).
1. Construire l'image de ABCD par h 2 oh1 •
2. Préciser la nature et les éléments caractéristiques de
z=2+À 1
h 2 oh1 •
1. Démontrer que (21J) est orthogonale à (!!J>) en un point
I dont on précisera les coordonnées. 17 Soit les points :
2. Déterminer les images respectives A1 et A2 de A par
les projections orthogonales sur (!!J>) et (2ll).
3. Vérifier que AA1IA2 est un rectangle.
A(-:2), Bc~l), A'(î)_, B'(=4i).
C oniques
ln "'"oduction
Définies comme i n , ~ d . ~
el d'un pion·, l'étude des coniques par les
Grecs remonte a 11 Ive ·ècJe c-.-::n: J_ -C. ;.e problème de la duplication du cûbe
(construction géomé .'rique de l'creœ cl'- ahe dooJ le volume est le double de celui
d'un cube donné) ayant c ~ .,'.snecf.:-,,,,_~ ~"e d'Eudoxe et contemporain de
Platon, sur leur piste.
Un peu plus tord, Euclide et Archimède se som égœemool intéressés à ces sections.
Le grand maître fut cependant le géomètre grec Apollonius oe Perga {vers 262 - vers
180 av. J.-C.) qui fut le premier à publier un ouvrage en huit volumes sur ces courbes.
Dix-huit siècles plus tord, ces courbes ont été identifiées comme tro;ectoires de
corps célestes.
Le mathématiden Pierre Dandelin {1794-1847) fut le premier à utiliser des sphères
en contact avec le cône et le plan de section pour mettre en évidence les éléments
caractéristiques des sections coniques (foyers, directrices).
Ellipse Hyperbole
MF + MF' = MP + MP' = PP' = k MF - MF' = MP - MP' = PP' = k
Coniques 147
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148 Coniques
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Définitions et propriétés
Soit (2ll) ~e droite, Fun point n'appartenant pas à (S') et e un nombre réel strictement positif.
On appelle conique de foyer F, de directrice (çi) et d·exœntricité e l'ensemble (r) des points M du plan
tels que ~ = e, où H désigne le projeté orthogonal rle ~1 snr (:2).
• Si e = 1, Cn est une parabole.
• Si O < e < 1, (r) est une ellipse.
• Sie> 1, Cn est une hyperbole.
La propriété su ivante a été démontrée dans l'introd1 11
mo::; •
Remar~u~s
• Le.foyer F d'une conique est intérieur à cette conique.
• Tout point de la directrice ((}J)j d'une conique est extérieur à cette conique.
Toute conique (r) partage le plan en deux régions : l'intérieur et l'extérieur de (r).
Sur les figures ci-dessous, on a colorié l'intérieur de chacune des-.coniques.
en_____
Ellipse
Coniques 149
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la distance de F à(~ ). ·
Remar ~
• Un échange des axes de repères (8, f Jet (8, J) r:ond11it à ,;nA {!q,intinn
réduite de la forme : x 2 = 2py.
-►
L'axe focal de la parabole est alors la droite de repère (S, f }, le foyer est j
• Dans le repère orthonormé (O, t;JJ, la courbe d'équation y 2 = 2ax (a=t- 0) est une parabole (rzl>) de som-
met 0, d'axe focal la droite de repère {O, f J et de paramètre I a 1. . ·
Exemples
• La courbe d'équation y 2 + 4x = o est une parabole de sommet 0, d'axe focal la droite de repère (0, ·n
2.
et de paramètre Son foyer est F(-a1)
et sa directrice(~ ) : x = 1. ·
• La courbe d'équation x 2 - By = 0 est une parabole de sommet 0 , d'axe focal la droite de repère (0, f )
4.
et de paramètre Son foyer est FŒ)
et sa directrice (<JJJ) : y = - Z.
➔ M_ _---41H
H ~ ----M
-➔
j j
(,1)
0 i F A K 0 i K A F
-+ -+ -
Ona: A = bar{(F, 1) ; (K, e)} ⇒ OF+ eOK = (1 + eJO_.;.:
'--+ -+ ----
A: = bar{(F, 1) ; (K, - e)} ⇒ OF - eOK = (1 - e.,O_~--
-+ -+ -+ -+
On en déduit que : OF = eOA et OA = eOK
On pose : a = OA et c = OF. a2-
0n a : OF = eOA et OA = eOK ; on en déduit que : e =~ et OK = - -
De plus, F(g) et (2D) : x= a:. a 2
a C
Soit en
une conique de foyer F, de directrice et d'excentricité e 1). e~) ee *
On désigne par A et N les sommets de en
situés sur son axe focal.
·Dans un repère orth~normé eo, tl) tel que O est le"milieu de [AN] et t= iA OA., en est ia coùrbe --
d'équation ~ + al- c2 = 1, où a= OA etc= OF.
Cette équation est appelée équation réduite _d e la conique.
a~mar91;Je~
• Un échange des axes de repères (0, t) et {O, f J conduit à une équation· de la forme : b 2X:, c2 + i: .= 1.
I:axe focal de la conique est alors la droite de repère (0, Tl, F(~)
est un foyer, (CZ!J) : y=~ une directri-
ce,B{g) B'(_
et
0
b) sont les sommets'de la conique situés sur l'axe focal. ·
. . 2 2
• Dans le repère orthonormé (0, -Cf}, la courbe d 'équation x 2 + /
a a -c2
= 1 (a> 0, c > 0 et a* c) est la
2
conique de foyer F(g), de directrice (2D) : x = : et d 'excentricité e = ~.
L'équation réduite d'une conique lorsque e * 1 permet de déduire des propriétés de symétrie.
Soit Cn une conique d'excentricité e (e 1) et d'axe focal eA).*
On désigne par A et A: les sommets de situés sur (A). en
• La médiatrice de (AN] est un axe de symétrie de en.
•' Le milieu O dé (AN] est centre de symétrie de en. ·
De tellf}s coniques sont appelées coniques à centre ; le centre de symétrie est appelé centre de la ·
conique.
Coniques 151
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RemargJJ§
• F' et (<ll;'), images respectives de F et [fl) par la symétrie de centre 0, sont également un foyer et une
directrice de (r). (r) est parfaitement déterminée par la donnée de F', (<ll; ') et e.
• On a : FF' = 2c ; FF' est appelée distance focale de la conique à centre.
Le tableau suivant précise l'équation réduite de (ï) suivant la nature de cette coniqu e.
- - -
Ellipse Hyperbole
·co < e < 1) (e > 1)
On a: c <a; on pose: Ir = a 2 - c 2 • On a: c >a; on pose: b 2 = c2 - a 2.
L'équation réduite de l'ellipse est : : : + fz = 1. L'équation réduite de l'hyperbole est : ~: - fz = 1.:
(2Ll') (2b) (2ll')
A' F' 0 F A F
Exemples ·
2 y2
• Soit ("g) la courbe d'équation : ~ + = 1. On a : a= 5 et b
5 9 = 3 ; donc : c = Ja2 - b2 = 4.
(~ ) est l'ellipse de centre 0, de foyers F(ci) et F'(-04), de sommets A(g) et A'(-05) situés sur l'axe focal,
de directrices (<ll;) : x = 2 1 et (<ll;') : x = - 21, d'excentricité : .
2
• Soit(~ ) la courb~ d'équation: ~ - y 2 = 1. On a: a= 2 et b =1 ; donc: c = Ja 2 + b2 = /5.
(~) est l'hyperbole _de centre 0, de foyers F(1) et F'(- f ), de sommets Arn) et A'(-02) situés sur l'axe
focal, de directrices (<flJ) : x =
v5
2 et (<ll;') : x = - ~, d'excentricité
~5
1-
~ t .t.3. t. Courbes d'équations Ax2.+ By2 + 2Cx + 2Dy + E O
Dans ce paragraphe, le plan est muni du repère orthonormé (0, tf ).
On considère l'équation At:2 + By2 + 2Cl: + 2Dy + E = 0, où A et B sont non tous nuls.
On se propose de déterminer, sur quelques exemples, la nature de l'ensemble (ï) des points M du plan
dont les coordonnées (x; y) vérifient cette équation.
152 Coniques
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4. Uéterminer, suivant les valeurs du nombre réel m.. la mmue de l'ensemble (fm) d'équation :
(m + 2)x2 + m 2 y 2 + 2(m + 2}r- ( - 2xm2 - 1) = o.
• Si m = - 2, on a : M E (r_2 ) ~ y 2 = o. Donc. T __ -:s.: :·c::œ des abscisses.
•Sim= 0, on a: ME (r0) ~ (x + 1)2 = O. Ixmc. Cï. e:;;:_2è:ror.e d'équation: x = -1.
. (x + 1)2
• S1 m * - 2 et m -:t= 0, on a : M E (rm) ~
m-
7
+ --
•
...
• --
= :.
- Sim< - 2, (rm) est une hyperbole de centre o-(-01J
- Sim> - 2, (rm) est une ellipse de centre o·(-/}:
en particulier : (f_1 ) est le cercle d 'équatioz Lr- - 1 ef = :.
2 -
Coniques 153
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Étude de la p
Dans cette leçon, le plan est muni du repè:::e o::hon ormé (0, --C ]' ).
2.1. Étude analytique
Tracé de la parabole
La parabole (0>) d'équation réduite y2 = 'lpr p > 0 est la réunion d es courbes représentatives (QI> 1 ) et (0> 2)
des fonctions fi : x >-? Jzpx et fz : x ,_ - 2pr .
(QI> 1) et (<?P 2) sont symétriques par rappoz,: È. 2 rl...--ohe de :repère (0, f ).
Étudions la fonction fi : x >-? ,'zp; .
On a : D;; = [O ; + oo[ ;
V x E ]O ; + oo[, f{ (x) = p .
2pr __.
On en déduit le tableau de \·ariatioa de [. et la cou__-be '~). j
"
X 0 - oo
J ;(x ) -
1
_______.+oo
fi(x )
0
Foyer
a a
1 Directrice (2b): X = - 2 (2b) : y = - 2
-+
j
a>O
0 1 F
.(®)
\.
Courbe
-►
j
-►
j
-
i
(®)
154 Coniques
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Lorsque (Çip J a pour équation .l.- 2 = 2ay {a* 0), la tangente a pour équation : xx0 = a{y + y 0 }.
E)(emples
• Soit (g')) la parabole d'équation: y 2 = - 4x.
Le point M 0 (- 1) appartient à (g')) ; la tangente en M 0 à(~ ) a p our équation : x + y - l = O.
2
• Soit (g')) la parabole d'équation : x 2 - By = O.
Le point M 0(~) appartient à (g')) ; la tangente en M 0 à (g')) a pour équation : x - y - 2 = O.
Pour tout point M du plan dont le projeté orthogonal sur (0;) est H, on a :
• M est intérieur à (g')) ç:::} MF2 < MH2 ç:::} (x - ~ )2 + y 2 < (x + ~ )2 ç:::} y 2 < 2ax ;
Coniques 155
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R~m~_g_i&
La parabole (<!J>) de foyer F et de directrice (<il} es: l'ensemble des centres des cercles passant par F et tan- •
gents à (0)).
Sol ution
1°) a) La tangente en un poinl M 0 (;i)de la parabole (<!J>) d'équation y 2
= 2ax [a-:;= 0 ) a pour équation :
2 °) Une tangente à (<!J>), de coefficient directeur m:passe par le point P(i) si et seulement si :
13 = ma + 2~ ; c'est-à-dire : 2am 2 - 2l3m + a= O (1).
2
Le discriminant réduit de l'équation (1) est: d' = 13 - 2aa.
On en dé duit que :
• si 132 - 2aa > 0, c'est-à-dire si P est extérieur à (<!J>), il existe deux tangentes à (<!J>) passant par P.
• si j32 - 2aa. =0, c'est-à-dire si P appartient à (<!J>), il existe une tangente à (QJ'>) passant p ar P.
• si 132 - 2aa. < 0, c'est-à-dire si P est intérieur à (<!J>), il n 'existe pas de tangente à (qJ>) passant par P.
3°) a) Les tangentes à (<!J>) issues d 'un point M sont p erp endiculaires si et seulement leurs coefficients
directeurs m 1 et m 2 sont tels que : m1m 2 = - 1.
Or : m 1 m 2 = 2~ ; don c : m 1m 2 = - 1 ç::> a = - ~.
Donc, l'en semble des points M d 'où l'on peut men er deux tangentes perpendiculaires à (<!J>) est la droite
d'équation x = - ~ , c 'est-à-dire la directrice ('2ll) de (<!J>).
156 Coniques
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2.a Tracer la parabole (Qll) d'équation : y 2 = 8x. 2.d Soit (9JI) une parabole de sommet S et M un
Déterminer le point A de(~) où la tangente est point de (9JI). La tangente (TM) en M à (9JI) coupe
parallèle à la droite d'équation : Zx + 3y - 3 = O. l'axe focal en un point T.
Déterminer une équation de cette tangente. Démontrer que le symétrique de T par rapport
à S est le projeté orthogonal de M sur l'axe
2.b Tracer la parabole (9JI) d'équation: y 2 = 36x. focal.
Déterminer les tangentes à (Qll) passant par le
point P(~)ainsi que les coordonnées des 2.e Soit (QP) une parabole, M un point de (9JI) et
points de contact de ces tangentes avec (9JI). (TM) la tangente en M à (9JI). La perpendiculai-
re en M à (TM) coupe l'axe focal en N.
Démontrer que le symétrique de N par rapport
2.c Tracer la parabole (9JI) d'équation y 2 + Zx = O et au foyer F appartient à (TM).
déterminer une équation de la tangente aux
points de (9JI) d'abscisse - 1.
Dans cette leçon, le plan est muni du repère orthonormé {O, T,T ).
Coniques 157
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f,(x) b -----------. 0
-b
1 •
Éléments caractéristiques de 1ellipse
Excentricité e = s_
a
Sommets
Foyers
Directrices (9)') : X= -
aZ
C
(9l) : y
.
= bz
C
et (9l'): y= - cbZ
cercle principal : C€(O ; a) cercle principal: <{i;(O ; b)
Cercles remarquables cercle secondaire : C€(O ; b) cercle secondaire : <{i;(O ; a)
B b (<El)
A' A
A' F'
Courbe -a 0 a
1
1
!
1cqii•) B' -b (®')
1
cg(Q ; a) désigne le cercle de centre O et de rayon a.
a~argYJ:,
Lorsque a = b, {&,) est le cercle <{i;(Q; a).
158 Coniques
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Exemples
• Soit('~) l'ellipse d'équation : f5 + 9y2 = 1 .
2
•
Le point M 0 (1~) appartient à ('&) ; la tangente à ~ 1 ~ • '., ;=-?- ~ on : 9x + 20y - 75 = O.
([3)
Le point M 0 _2 appartient à (%) ; la tangente à OC ~ ~ ,;:. ~
1
~~ :2 -
3x - y - 4 = O.
2
- - + (y
Plus généralement, l'ellipse d 'équation - a2
(x - a.)2
;;z ~) = 1 a pour représentation paramétrique :
= a c?s0 + a (O E lR).
{ xy= bsme + ~
Exemples
(x + 1)2 (y - 2)2
• L,e 11·1pse d',equat10n
. ...;___ , .
;_ + -=-- - = 1 a pour representat10n , .
parametnque :
16 8
x = 4cos~ - 1 ( E lR).
{ y = z[zsrn0 + 2 0
, .
,
• Le systeme {x = cos0
. + 3 (0 E Ill)) t , . 't .
Il\\ es une representahon parame nque
d e l' e11·1pse d ' equa
, t·10n :
y= 2 Slll0 - 1
Coniques 159
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Soit (i ) l'ellipse d'équation ;z 1: + = 1 (a> b > 0), de sommets A et A' situés sur l'axe focal.
('i8) est l'image du cercle de diamètre [AA'J par l'affinité orthogonale d'axe (AA') et de rapport .l!....
a
. R gJ]!é!!Ql;I~
• La tangente en M' à {"&) est l'image de la tangente en M à (qgJ par l'affinité orthogonale ; donc, ces deux
tangentes se coupent en un point de (AA').
• Si on désigne pdr B et B' les sommets de (&) non situés sur l'axe focal, ("gJ est l'image du cercle de dia-
mètre [BB'} par l'affinité orthogonale d'axe (BB') et de rapport i.
De ce qui précède, on déduit une construction point par point de l'ellipse.
. Soit(%) l'ellipse de représ~ntation paramétrique {; : i ~:: (8 E IR), tel que. : a> b >O. ,
. Pour construire un point de('"&), on
peut utiliser le procédé suivant ;
• tracer les cercles (qg1 ) _e t (qg 2 ) d~ centre O et de rayons
respectifs a et b ; (qg 1)
• tracer un diamètre [AA'] de (<€1 ) ;
• tracer une demi-droite d'origine O ; cette demi-droi-
te coupe (qg 1 J et (qg 2) respectivement en P 1 et P 2 ;
• tracer la perpendiculaire: à (AA') passant par P 1 et la
parallèle à (AA') passant par P 2 •
Le point d'intersection M de ces deux droites est un
point de ('"&).
[AA'] est le grand axe de (%). "
160 Coniques
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x2 yz
Soit(~) l'ellipse d'équation réduite a2 + Ir= 1 (a> b > 0), de foyers F et F'.
('&) est l'ensemble des points M du plan tels que: MF+ ~IF= 2a.
Cette propriété, parfois donnée comme définition de l'ellipse, est appelée définition bifocale.
Dans cette définition,
., on a FF' = 2c tel que : c < a .
S M
,Remar .ues
• Les points M vérifiant MF+ MF'< 2a (respectivement MF+ MF'> 2a) sont intérieurs (respectivement
extérieurs) à ('&).
• Cette propriété permet une construction de l'ellipse par la « métho- ------,,--:=-- -- - ~ 1 - -
de du jardinier » : un fil, de longueur 2a, tendu entre deux points F F' F
et F'.
• Lorsque a= b, F = F' et (<fi,) est le cercle de centre F et de rayon a.
Exemples
xz y 2
• Soit ('&) l'ellipse d'équation réduite : + = 1.
8 4
On a: a= 2/2 et b = 2 ; donc : c = Ja2 - b 2 = 2. _
2 2
(<fi,) est l'ensemble des points M du plan tels que MF+ MF' = 4/z, où F( ) et F'( · ).
0 0
• Soit F et F' deux points tels que : FF' = 4.
Déterminer l'équation réduite de l'ellipse (<fl,) définie par: MF+ MF'= 8. _
1
On munit le plan d'un repère orthonormé (O, f J) tel que O est le milieu de [FF'] et y►= OF OF.
On a : c = 2 et a = 4 ; donc : b = Ja2 - c 2 = 2/i
y2
(%) a pour équation réduite : f 2
6
+
12
= 1.
De sa définition bifocale, on déduit une nouvelle construction point par point de l'ellipse.
Sôit (i) l'ellipse définie par : MF + MF' ·= 2a (0 < FF' < 2a).
Pour construire un point de (<fl,) et sa tangente, on peut uti-
liser le procédé suivant:
• tracer le cercle (~} de centre F' et de rayon 2a ;
• tracer un rayon [F'K] de (~);
• tracer la médiatrice de [FKJ: ('f)
Cette médiatrice coupe (F'K) en un point M de ('&Jet est
, tangente en M à (%). ,
Une justification de cette construction est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n° 44). ""'
Coniques 161
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3.a Tracer l'ellipse ("0) d'équation : x 2 + 4y2 = 25. 3 .d Soit F et F' deux points du plan tels que : FF' = 6.
1 . Déterminer une équation des tangentes à("&) Déterminer, dans un repère convenablement
aux points de ("0) d'abscisse 4. choisi, l'équation réduite de l'ellipse défin_ie
2. Déterminer une équation des tangentes à ("0) par : MF + MF' = 8.
ayant pour coefficient directeur !. 3.e Dans chacun des cas suivants, donner la défi-
3.b Dans chacun des cas suivants, déterminer une nition bifocale de l'ellipse ('~!;).
représentation paramétrique de l'ellipse ("0). < .x2 yz _ . xz y 2 _
a) (~) . 4 + 2 - 1 b) (cg) . g + 25 - 1.
a] (°&) : x 2 + 2y2 + 4x - 4y = 10
b) (<g) : 4x2 + y 2 - Bx + 6y - 3 = 0
c) (cg) : 3x2 + y 2 + 6x - 2y = O. 3.f 1. Soit A(_:1) et A'(-/). Déterminer une équa-
tion de l'ensemble (~ ) des points M du plan
~ ~
3 .c Dans chacun des cas suivants, déterminer une tels que: MA. MA' = 1.
équation de l'ellipse dont on donne une repré- 2. Déterminer une équation de l'image de {ct:) :
sentation paramétrique. aJ par l'affinité orthogonale d'axe la droite de
1
x = 2 cos0 - 1 (e E ~) repère (0, f) et de rapport ; ;
a) { y = ! sine + 2 b) par l'affinité orthogonale d 'axe la droite de
repère (0, J) et de rap port 2.
b) {Xy==2c?s0 - 3
3sm8 + 1
(0 E ~).
162 Coniques
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X a + 00
J ;Cx) Il +
J,(x)
______.+oo
0
,_.
emargues 2 2 2 2
• L'hyperbole d'équation - : 2
+ 1=
2 1 est l'image de l'hyperbole d'équation ~ 2 - !2 = 1 par la symé-
trie orthogonale d'axe la première bissectrice.
• La réunion des asymptotes de l'hyperbole d'équation ~ 2
x,-2
-
y2
b2 = 1 a pour équation : a 2
x:2
- biJ2
2 == O.
• Si a = b, les asymptotes sont orlhogonales et e = [2 ; on dit que (';If) est une hyperbole équilatère.
Coniques 1.63
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Équation x2 y2
- -a2+ -b2
=1
Excentricité e = __f_
a
Sommets A'(-,0a)
Axe focal (AA') (BB')
Foyers
a2 a2 b2 b2
Directrices (~): x =c et (~'):X= -
C
(~ ):y=-
C
et (®'):y= - -
C
Asymptotes
Courbe
164 Coniques
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Soit (1C) l'hyperbole d'équation réduite ::- ~ =1 (a> O, b > 0), de foyers F et F'.
(~) est l'ens~mble des points M du plan tels que :/ MF - MF' 1 = 2a.
Cette propriété, parfois donnée comme définition de l'hyperbole, est appelée définition bifocale.
Dans cette définition, on a FF' = 2c tel que : c > a.
Coniques 165
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Remarg~
Les points M vérifiant I MF - MF' 1 > 2a (respectivement I MF - MF' 1 < 2a) sont intérieurs (respective-
ment extérieurs) à ['lfC).
Exemples
• Soit (';Jf,) l'hyperbole d'équation : t - y2 =
2
5
1.
On a : a = 2 et b = [5 ; donc : c = Ja2 + b2 = 3. 3
(';Jf,) est l'ensemble des points M du plan tels qrre 11IF - MF' 1 = 4, où F(~) et F'(- 0 )-
• Soit F et F' deux points tels que : FF' = ~- .
Déterminer l'équation réduite de l'hyperbole 00 nminie par : 1MF - MF' 1 = 2Ji
. On munit le plan d'un repère orthonom:é (O. i..n
ral que O est le milieu de [FF'] et f = iF OF.
On a : c = 2 et a = [3 ; donc : b = , c 2 - a2. = 1.
('àf) a pour équation réduite : { - y2 = ~-
Une justification de cette construction est proposée en fin de chapitre (cf. exercice 45).
Remar yg
Si [FK) est tangente au cercle, la médiatrice de [FKJ est parallèle à (F'K); donc le point M n'existe pas et
cette médiatrice est l'une des asymptotes de l'hyperbole.
4.a Tracer l'hyperbole (~'e) d'équation: ..l...2 - 2y2 = 2. 4.d Dàns chacun des cas suivants, déterminer une
1. Déterminer une équation des tangentes à ('JC) équation de l'hyperbole dans le repère (0, Û, v)
aux points de (X) d'abscisse 2[2.
2. Déterminer une équation des tangentes à (~)
tel que û(~) et J(_11).
ayant pour coefficient directeur 1. a) x 2 - y2 + 4 = 0
b) x 2 - y 2 + 2x - 4y = o
4.b Soit F et F' deux points du plan tels que: FF' = 6. c) x 2 - y2 - 6x + 2y +24 = O.
Déterminer, dans un repère convenablement
choisi, l'équation réduite de l'hyperbole défi-
nie par : 1MF - MF' 1 = 4. 4.e 1. Construire sur un même graphique les
hyperboles (X) et ('Je') d'équations respectives
x 2 - 3y2 - 1 = 0 et 3x2 - y 2 + 1 = O.
4.c Dans chacun des cas suivants, donner la défi- 2. Démontrer que (jC') est l'image de (X) par:
nition ·bifocale de l'hyperbole ('JC).
. xz y2 xzy2
a) la rotation r de centre O et d'angle l;
a) ('JC) : - =1 b) ('JC) : -!! + 2 = 1. b) la symétrie orthogonale s d'axe la première
4 2 bissectrice.
166 Coniques
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Exercices-
Le plan est muni du repère orthonormé (0, -CT). Soit fr) l'ensemble d es points tels que: M(;)
. y 4 - 9 = 9x4 - 18x2 •
Démo=::'e= que (r) est la r éunion de deux coniques dont
on &.e::~ la nature et les éléments caractéris-
füp!es. ~ (r).
3 Déterminer le centre, l'axe focal et les sommets, est une représentation paramétrique d 'une conique dont
puis tracer les ellipses d 'équations : on précisera la nature et les éléments caractéristiques.
2
a) X: + ~ = 1 b) (x - 1)2 + 4(y + 2) 2 =4 11 · le système
Démontrer que {x.= cos20
. (0 E ~)
y= sm0
(x+ 1 )2 (y - 2)2 · est une représentation param étrique d 'une partie de
c) d) 4 + 9 = 1. parabole que l'on précisera.
4 Déterminer le centre, l'axe focal et les sommets,
puis tracer les h yperboles d 'équations : 1i Démontrer que le système
x2 y2
a)
9 - 4 =1 b) (x - 1)2 - 4(y + 2)2 = 4 x = co!21e - 1 [8 E [O ; =Il
x2 y2 (x- 1)2 (y + 2)2 = 1
{ y = 2+ [z tan20
c)
9 - 16 = 1 d) - 4 + 9 .
est une représen tation paramétrique d'une partie d'h y-
., perbole que l'on précisera.
E quation d'une conique 13 Soit (r) l'ensemble des points M dont les coor-
données (x ; y) vérifient :
x = 2et + e- t (t E IR).
5 Soit(~ ) l'ellipse d'équation : ~ + ~ = 1.
2
{ y= 2et - e- t
Déterminer une équation de l'hyperbole ayant pour Démontrer que (r) est une partie- d'hyperbole que l'on
sommets les foyers d e(~ ) et pour foyers les sommets de précisera. Tracer (r).
(<t;) situés sur l'axe focal.
. 2 y2
6 Soit(~) l'hyperbole d'équation: ~ - 4 = 1. D éfinition bifocale -
Déterminer une équation de l'ellipse ayant pour foyers
les sommets de (~ ) et pour excentricité F3 . des. coniques à centre
7 Soit [g>) la parabole d'équation : 14 Soit F et F' deux points tels que : FF' = 3.
y 2 - 4x + 2y + 9 = o. Déterminer, dans un repère convenablement choisi, une
1. Déterminer les éléments caractéristiques de [g>) et équation réduite de l' ensemble des points M tels que :
tracer (9P). a) MF + MF' = 5 b) 1 MF - MF' J = 2.
2. Déterminer une équation de l'image de (g>) par cha-
cune des transformations suivantes : 15 Soit les points F(-z2) et F'(~)-
a) la symétrie orthogonale d 'axe la droite de repère Déterminer u ne équation de l'ensemble des points M
(O, ;►) ; tels que:
b) la symétrie d e centre O ; a) MF+ MF' = 10 b) IMF - MF' 1 = 4.
cJ la symétrie orthogonale par rapport à la droite {On pourra au préalable déterminer l'équation réduite
d'équation : y = x. dans un repère convenablement choisi.)
.,.
Coniques 167
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2. Démontrer que l'image d'une conique par une simili-
16 Soit les points F(_\) et F'(-/ )- · tude plane est une conique de même nature et de même
-►
0 n pose : u = -1 ( i - j-+) et v➔ = ---=
----c> 1 n> -
l l + j ). excentricité.
[z ,2
1. Déterminer dans le repère (0, ïl. ri') une équation de 14 Soit('&) l'ellipse d'équation 4.x2 + y 2 = 36 et les
l'ensemble des points M tels que: points A(5) B(g).
et
a) MF + MF' = 4 b) 1MF - MF' 1 = 2.
Soit M un point de ('&) et M' l'isobarycentre des points
2. En déduire une équation de œs ensembles dans le
A, B et M.
t
repère (O, J).
1. Démontrer que M'est l'image de M par une transfor-
mation que l'on précisera.
C oniques 2 . En déduire une équation de l'ensemble ('& ') des points
M' lorsque M décrit ('&).
et lieux géométriques Tracer(~) et (i ') sur un même graphique.
17 Soit (<'.€) un cercle de Œ'"'~ 0 et de ray on R, 15 Soit f la transformation du plan qui à tout
(~) une droite non sécante à f { }.
Démontrer que le lieu des poics _!... ~ des cercles point M(~) associe le point M'(~:) tel que :
(ï) tangents à (~) et à (<€}. est u:rœ ~ c.00le de foyer 0 x ' =X+ {3y
dont on précisera la directrice. { y' = - ,'3x + y.
On distinguera deux cos :
1. Préciser la nature et les éléments caractéristiques de f.
- (r) et(<'.€) sont tangents exœriec..""t;c;;;Je::r: :
Z. Soit (f;) l' ellipse d 'équation : 4x2 + y 2 = 4.
- (<{?,) est intérieur à (f).
Déterminer une équation de (~'), image de (%) par f.
18 Soit (<(5) un œ 1de d e centre O et de rarnn R, F 3. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
un point intérieur à (({) et distinct de O. - de(%').
Démontrer que le lieu des points M, centres des cercles Tracer (%) et ('(!;') sur un même graphique.
passant par F et tangents à ('f6), est une ellipse dont on
précisera les foyers.
16 Soit (X) l'hyperbole d'équation : x 2 -
3y2 = 3.
1. Déterminer une équation de (X'), image de (X) par la
19 Soit (<'.€) un cercle de centre O et de rayon R, F rotation de centre O et d'angle ~.
un point extérieur à (C{g). 2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
Démontrer que le lieu des points M, centres des cercles de (X').
(ï) passant par F et tangents à(<'.€), est une hyperbole. Tracer ('à'e) et (X') sur deu~ graphiques distincts.
On distinguera deux cas :
- (f) et(<{?,) sont tangents extérieurement ;
- (C{g) est intérieur à (f ).
C oniques
10 Soit (C(6) et (((6') deux cercles de rayons dis-
tincts, tels que (C{g') est intérieur à (C(6). et nombres complexes
Déterminer le lieu des points M, centres des cercles tan-
gents à (({?,) et (C{g '). Dans cette rubrique, le plan complexe est muni du
repère orthonormé direct (0, ë;J.e;,
11 Soit(({?,) et(<'.€') deux cercles extérieurs l'un par
rapport à l'autre, de rayons R et R' tels que: R > R'. 17 1. Déterminer la nature et les éléments carac-
Déterminer le lieu des points M, centres des cercles téristiques de la courbe ('à'e) d'équation :
tangents à (({?,) et (<'.€') . 3x2 - y 2 + 2x + 1 = O.
On distinguera quatre cas: 2. a) Démontrer que les points A, M et M' d'affixes res-
- rr) extérieur à (C(6) et (Cf,') ; pectives 1, z et z4 sont alignés si et seulement si
- (C{g) et N ') intérieurs à (f) ; 1 + z + z 2 + z 3 est un nombre réel.
- (C€) intérieur à {f), (((6 ') extérieur à (r); b) En déduire que l'ensemble de tels points M est la
- (C€ ') intérieur à (f), (ce,) extérieur à (r). réunion de (X) et d'une droite que l'on précisera.
I l Soit (21l) une droite et A un point n'apparte- 18 On désigne par z l'affixe d'un point M.
n ant pas à (21l). On considère les paraboles passant par
A et de directrice (21l). Soit le nombre complexez'= ; z - z - 1. 1
1. Démontrer que le lieu des foyers de ces paraboles est Dans chacun des cas suivants, déterminer et construire
un cercle· (privé d'un point) que l'on précisera. l'ensemble des points M tels que :
2. En déduire le lieu des sommets de ces paraboles. a) lz'I = 1;
b) la partie réelle de z'2 est égale à 1 ;
cJ la partie imaginaire de z'2 est égale à 1.
C oniques
et transformations 19 Soit a un nombre réel tel que : a E ]- .K.;
2
-½{-
1. Résoudre dans C l'équation (El :
13 1. Démontrer que l'image d'une conique par z 2 cos2 a - zsin2a + 2 - cos2 a = O.
une isométrie plane est une conique de même équation 2. Soit M l'image dans le plan complexe de la solution
réduite. de (E) dont la partie imaginaire est p~sitive.
168 Coniques
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Coniques 169
,
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41 Soit (~) un cercle de diamètre [AB], M un (On pourra utiliser les résultats démontrés dans l'exer-
point de (~) et M' le symétrique de M par rapport à (AB). cice 44.)
Soit P le point défini par :
• {Pl = (AM) n (BM'), si M ~ M' ; 48 Soit F et F' deux points distincts, a un nombre
• P = M, si M = M'. réel tel que Za > FF' et ("6) l'ellipse définie par :
Déterminer et tracer le lieu de P lorsqu e M décrit (~). ~ + :\1:F' = 2a.
(On pourra utiliser une méthode analytique.) Soit Mun point de (~). (T) la tangente en M à ("&), H et
H' les projetés orthogonaux d e F et F' sur (T).
43 Soit (QI>) la parabole de foyer F et de directrice 1. Démontrer que le symétrique de F par rapport à H
(2h), Mun point de (QI>) et (TM) la tangente en M à (QI>). appartient au cercle de centre F ' et de rayon Za.
Déterminer le lieu du projeté orthogonal de F sur (TM) 2. En déduire que le Een des points H et H', lorsque M
lorsque M décrit (QI>). décrit ("&), est le œ..-rcle principal de (°&).
44 Soit (((6) un cercle de centre O et de rayon R, O' 49 Soit (~) 1a par--chole d 'équation : y 2 = 2px (p > 0).
un point intérieur à (((6) et distinct de O. Étant donné un poi.::::ï A de (;'.r), s oit M et N deux points
À tout point P de (~ ), on associe M, point d'intersection de (QI>) tels que : l-~iJ - (_\.."-.1).
de (OP) et de la médiatrice de [O'P). On désigne par a.. met n les ordonnées respectives des
1. Démontrer que le lieu de M lorsque P décrit (~) est p oints A, ~.f et~-
upe ellipse("&) dont on donnera la définition bifocale. 1. a] Démon:treI que les droites (AM) et (AN) sont per-
2. Démontrer que la tangente en tout point M de ("&) est pendicnlaire.s si et seulement si :
la médiatrice de (O'P). 4p2 + a 2 + a (m + n) + mn = O.
b] Déterminer une équation de la droite (MN] et utiliser
45 Soit (((6) un cercle de centre O et de rayon R, ff la relation précédente pour démontrer que ces droites
un point extérieur à (~ ), T 1 et T 2 les points de contact passent par un point fixe 1.
des tangentes à(~ ) passant p ar O'. 2. Déterminer le lieu de I lorsque A décrit (QI>).
À tout point P de (Cf5), distinct de T 1 et T 2 , on associe M,
point d 'intersection de (OP) et de la médiatrice de [O'P]. 50 Soit le point F(~) et la droite (2h) : y =1.
1. Démontrer que le lieu de M lorsque P décrit (~ ) est une 1. Déterminer une équation et tracer l'hyperbole (~) de
hyperbole (~ don t on donnera la définition bifocale. foyer F, de directrice (2l>) et d 'excentricité 2 .
2. Démontn.T que la tangente en tout point M de (~C) est On désigne par B et B' les sommets de (~), B étant le
la médiatrice -de [O'P]. sommet relatif au foyer F.
3. Démontrer que les médiatrices de [OT1 ] et de [OT2 ] 2. Soit ro un point de (2l>) et (((6) le cercle de centre ro et
sont les asymptotes de (~). · passant par F.
On se propose de démontrer que (~) coupe (~ ) en B' et
46 1. Démontrer que la tangente en tout point M en trois autres points formant un triangle équilatéral.
-
d'une ellipse de foyers F et F ' est la bissectrice exté-
rieure de l'angle FMF'.
-· Soit M un point du plan. On désigne par Z et a. les
affixes dans le repère (ro, e:, e;) des points Met F.
1
2 . Démontrer que la tangente en tout point M _çbine a] Démontrer que les points de (~ ) et (~) vérifient res-
hyperbole de foyers F et F ' est la bissectrice de FMF'. pectivement les relations :
(~) :zz = a. ci ;
4 7 Soit ("&) une ellipse, F et F' ses foyers, A et A' (~) : (Z - a)(Z - ci)+ (Z - Z)2 = o.
les sommets de ("&) situés sur l'axe focal. b) Démontrer que (~ ) n (~) est l'ensemble des points
Soit M un point de (°&), (T) la tangente en M à ("&), H et du plan dont les affixes Z vérifient : ( Z - ci)(Z3 - k) = 0,
H' les projetés orthogonaux de F et F' sur (T). où k est un nombre complexe dont on donnera le
La perpendiculaire à (T) en M coupe (AA') en P. module et un argument en fonction du moduler et d 'un
Démontrer que les droites (HF') et (H'F) se coupent au argument 0 de a.
milieu de [MP]. c) Conclure.
170 Coniques
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,
P robabilit s
lnh'"oduction
« Ce que nous appehzs :S hasard n'est et ne peut être
.,, .
.,,,,~-~
que la CO"'JSe ~-;a"Ée d'un effet connu. »
~'dz:œ (Dictionnaire philosophique)
r ·" .• ✓~"';/.,._.., ..~ -"/ -~
+'; ,:'.";., ..~ ~-;,, ?' ,7~ -:if#
;.~ ~:.fi', ..r~- ~
•:,,,•::>
I" .,6-r-
Probabilités 171
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Analyse combinatoire
..J.1., Formule du binôme
t:::...;....,::=-::, Introduction
• Soit n un entier naturel non nul.
On désigne par factorielle n le produit de tous :es e:iliers naturels de 1 à n et on note :
n! = n x (n -1) x (n - 2) x .. . x 2 x 1.
Par convention, on a : O! = 1.
• Soit n et p deux entiers naturels tels que : p ~ n.
On a vu en classe de première que le nombœ dè combinaisons (ou p arties) de p éléments d'un ensemble
a' n e' l emen
' t s est : cPn = ( n!_ ) •
p 1. n p 1.
Exemples
• c0n = enn = 1 1
·' Cn = n·
1998 2 000! 2 000 X 1 999 X 1 998 !
• C2000 = - - - - = - - - - - - - - - = 1 999 ooo.
1 998! 2! 1 998! 2!
D émonstration
•CP= n! et cn-p = n! donc : cn-p
n
= cPn .
n p!(n-p)! n (n-p)! [n -(n-p)]!
• cp-1 + CP = __ (n_-_1_)!__ + (n - 1)! np 1 2 3 4 5 6 7 8 .. .
n- 1 n-1 (p _ l)! (n _ p)! p!(n-p - 1)!
0 1
p(n- 1)! (n - p)(n - 1)! 1 1
= +
p! (n-p)! p! (n-p)! 2 1 2 1
3 1 3 3 1
n!
= 4 14641
p! (n-p)! 5 1 5 10 10 5 1
172 Probabilit és
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D émonstrat ion
Faisons un raisonnement par récurrence.
• L'égalité est vraie pour n = 1.
k
• Supposons l'égalité vraie pour un entier naturel non nul k. c'est-à-dire : (a+ b)k = P'f0 ak-p bP ; · Cf
on a : (a+ b)k+l = (a+ b)(CZak + c!ak-1b 1 + c !ak-:ir - -·· - C:ak-pbP + ... + ctbk)
k+1
= p=O
L cP ak+l-p bP.
k+1 '
donc, l'égalité est vraie pour k + 1.
Elle est donc vraie pour tout entier naturel non nul n .
. _emargue
Cette formule explique le nom de coefficients binomiaux donné aux nombres~.
Exemples
• (1 + i)4 = 1 + 4i + 6i2 + 4i3 + i 4 = 1 + 4i - 6 - 4i + 1 =- 4.
• (1 - [2)5 = 1 + 5(- [2.J + 10(- fzF· + 10(- fzJ + 5(-
3 ,21.; + c,21~
= 1 - 5[2 + 20 - 20[2 + 20 - 4 fz
= 41 - 29[2. .
D émonstration
2n = (1 + _1 r = c~ + c! + c! + ... + ct1
+ C~-
Probabilités 173
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Exemples
• En informatique, on appelle octet une suite de 8 chiffres pris dans l'ensemble {0 ; 1 ).
(Exemples d'octets: 10010110; 01110011; 00000111)
. Combien y a-t-il d'octets possibles?
Les tirages successifs avec remise de 8 élémen ts dans l'ensemble {O ; 1) modélisent ce problème ; donc
le nombre d'octets possibles est égal à : 2 8 = 256.
• Dix coureurs s'affrontent pour 3 médailles (or, argent et bronze). Quel est le nombre de p odiums pos-
sibles, si l'on suppose qu'il ne peut pas y aYorr d 'ex aequo?
Un podium est un arrangement de 3 éléments d"un ensemble en contenant 10 ;
donc le nombre de podiums possibles est égal à : -~ =
1
~i
= 720.
• 8 projecteurs sont disponibles pour éclairer nn a:::iphithéâtre.
De combien de façons peut-on l'éclairer aYec ro.cGa.- enf 5 projecteurs?
Il s'agit de trouver le nombre de parties de 5 él.0 - 1'!-, ":s d"rn ensemble en contenant 8 ;
c'est-à-dire : c! = J1L = 56.
5! 3!
Exemples
• ·Combien de n ombres de quatre chiffres, tous pairs, peut-on écrire ?
Les chiffres de ces nombres sont choisis dans l'en semble {0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8).
Pour le chiffre des m illiers, qui doit être non nul, quatre choix sont possibles ; pour chacun des trois
autres chiffres, cinq ch oix sont possibles.
Donc il y a 4 x 5 3 , c'est~à-dire 500 nombres de quatre chiffres, tous pairs.
• Une classe de terminale SM comprend 8 filles et 12 garçons. Combien d'équipes, composées de 3 filles
et 2 garçons, peut-or: former ?
Une équipe n'est autre qu'un élément du produit cartésien de deux ensembles : l'un constitué de 3 filles,
prises parmi 8, et l'autre constitué de 2 garçons, pris parmi 12.
Donc il y ac! x C~2 , c'est-à-dire 3 696 équipes composées de 3 filles et 2 garçons.
Exemple
On veut choisir deux personnes de nationalités différentes parmi 5 Camerounais, 10 Malgaches et 6
Sénégalais. Combien y a-t-il de choix possibles ?
Les deux personnes peuvent être choisies :
c!
- l'une Camerounaise et l'autre Malgache ; le nombre de choix est alors égal à : C~ x 0 ;
- l'une Camerounaise et l'autre Sénégalaise ; le nombre de choix est alors égal à : c! x c! ;
- l'une Malgache et l'autre Sénégalaise ; le nombre de choix est alors égal à : C~0 x C!.
Donc le nombre de choix possibles est égal à: x + c! c~o c! c! + c!o x c!; c'est-à-dire : 140.
x
Les propriétés suivantes découlent de la propriété précédente.
174 Probabilités
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Exemple
On effectue une enquête auprès des lecteurs de trois revues a, b et c.
Sur 100 personnes interrogées: 55 lisent la revue a, 44 la revue b, 33 la revue c:
20 lisent les revues a et b, 15 les revues b et c, 17 les renies a etc ;
10 lisent les revues a, b etc.
Déterminer le nombre de personnes :
• qui ne lisent que a et b, que b et c, que a et c ;
• qui ne lisent que a, que b, que c ;
• qui ne lisent aucune des trois revues.
Sur le diagramme ci-contre, E représente l'ensemble des 100 per-
sonnes interrogées, A, B et C les sous-ensembles de ces personnes,
lecteurs respectifs des revues a, b et c.
• Le nombre de personnes qui ne lisent que a et b est égal à :
20 -10 = 10 ;
le nombre de personnes qui ne lisent que b et c est égal à : C
15 -10 = 5; E
le nombre de personries qui ne lisent que a et c est égal à :
17 -10 = 7. -
• Le nombre de personnes qui ne lisent que a est égal à: 55 - (10 + 10 + 7) = 28;
le nombre de personnes qui ne lisent que b est égal à : 44 - (10 + 10 + 5) = 19 ;
Le nombre de personnes qui n e lisent que c est égal à : 33 - (5 + 10 + 7) = 11.
• Le nombre de p ersonnes qui ne lisent aucune des revues est égal à :
100 - (28 + 19 + 11) - (10 + 5 + 7) - 10 = 10.
Probabilités 175
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- C~
alculs êté-Tprobab·itité___
- -.....;....;,i
Dans ce chapitre, les univers considérés sont des ensembles finis non vides.
Exemples
On lance un dé et on observe le numéro tiré.
On considère les événements A : « Obtenir un nombre pair »,
B : « Obtenir un nombre premier »,
C : « Obtenir 6 ».
176 Probabilités
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.Rfil!IA[g~
• La probabilité de l'événement élémentaire {roi} est notée P(ro/ 1 ro I ro roi ron
• Une probabilité Pest parfaitement déterminée par la donnée t--:=:-P-,-(ro-:):-.t--p--1 -+-- - t - - - - + - -- + - --t
des probabilités des événements élémentaires. -~- --·- - 1 ~ -- _P_ï_ _ _~_P_n~
Exemples
On lance un dé pipé, dont les faces sont numérotées de 1 à 6 , et on note le numéro tiré.
La probabilité d'apparition d'un nombre pair est le double de la probabilité d'apparition d 'un nombre
impair et les probabilités d'apparition de deux nombres de même parité sont égales.
• Calculer la probabilité d'apparition de chaque face du dé.
L'univers est : n = 11 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
Soit p la probabilité d'apparition d'un nombre pair et q celle d'un nombre impair.
On a :p = 2q.
Or : P(.Q) = 1 ; donc : 3p + 3q = 1.
On en déduit que : q = !
et p = ~ .
1
Le tableau ci-contre donne la probabilité d'apparition (0 2 3 4 5 6
de chaque face du dé. 1 2 1 2
P(ro) 1 2
• Quelle est la probabilité d'apparition d 'un nombre 9 9 9 9 9 9
inférieur ou égal à 4 ?
La probabilité cherchée est celle de l'événement: A= {1 ; 2 ; 3 ; 4}.
On a : P(A) = P(l) + P(2) + P(3) + P(4) = 2 .
3
Probabilités 177
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1u1m~ Propriétés
D émonstration
Notons : N le complémentaire de A n B dans A,
B' le complément.rire d e A n B dans B.
On a : A = (A n B) u N, m·ec (A n B) n A: = 0 ;
donc : P(A) = P(A n B) + P(_\').
On a: B =(A n B) U B', a,ec (An B) n B' = 0;
donc: P(B) = P(A n B) + P(B').
En additionnant membre à m embre, on obtient :
P(A) + P(B) = 2P(A n B) + P(A') + P(B')
= 2P(A n B) + P(A: U B') ( puisque N n B'= 0)
= P(A n B) + P(A n B) + P(A' u B')
= P(A n B) + P(A U B).
Donc : P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B).
Exemples
Une urne contient 15 boules, numérotées de 1 à 15. On tire au hasard une boule et on note son numéro
N. Les boules ont la même probabilité d'être tirées.
On désigne respectivement par A et B les événements « N est pair » et « N est multiple de trois ».
• Calculer la probabilité des événements A, B et An B.
On a: Q = {1 ; 2 ; 3 ; 4; 5 ; 6; 7 ; 8; 9; 10; 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15}.
1
De plus : \/ m E Q, P(m) =
15
;
7
donc : P(A) = P({2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14}) = 15 ;
P(B) = P({3 ; 6 ; 9 ; 12 ; 15}) = 1 ;3
2
P(A n B) = P({6 ; 12}) = 15 .
• Calculer la probabilité des événements A, B et A U B.
- 8
On a : P(A) = 1 - P(A) = ;
15
-
P(B) = 1 - P(B) = 32 ;
7 1 2 2
P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B) = 15 + 3 - 15 = 3·
178 Probabilités
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Ex emples.
• Dans une classe de 60 élèves, on aimerait savoir
Littéraires 1 on littéraires Total
si les élèves littéraires sont meilleurs en sport que
les élèves non littéraires. Un élève est déclaré lit- Sportifs 24 1 16 40
téraire lorsqu'il a obtenu la moyenne en français,
Non sportifs 12
1 8 20
sportif lorsqu'il a obtenu la moyenne en éducation
physique et sportive. Le tableau ci-contre récapi-
tule les observations faites dans cette classe.
Total 36 2-; 60
l
On choisit au hasard un élève et on considère les événements suivants.
S : « l'élève est sportif » ;
L : « l'élève est littéraire ».
On a : P(S) = 40 =2
60 3
, P(L) = 36 =3
60 5
et P(S 24 = 2 .
n L) = 60 5 •
Donc : P(S n L) = P(S) x P(L) ; les événements S et L sont indépendants.
Si on choisit un littéraire au hasard, la probabilité pour qu'il soit sportif est : ~: = ~ .
Si on choisit un non littéraire au hasard, la probabilité pour qu'il soit sportif est encore : 1~ = ~ .
Dans cette classe, les littéraires ne sont ni plus ni moins sportifs que les non littéraires.
Donc : P(F n V) ,;:. P(F) x P(V) ; les événements F et V ne sont pas indépendants.
Si on choisit une fille au hasard, la probabilité pour qu'elle soit volontaire est: ~.
Si on choisit un garçon au hasard, la probabilité pour qu'il soit volontaire est : ~ .
Dans cette classe les garçons sont plus volontaires que les filles pour jouer au football.
Nous admettons la propriété suivante.
Sin expériences aléatoires sont indépendantes alors, pour tous événements A 1 , Az, ... ,An de cha-
cun des univers associés à ces épreuves, on a : . P(A1 n A 2 n ... n A 11) = P(~) x P(A2 ) x ... x P(A11).
;- ··~
1 6
36 36
-
36 36
-
36 36
Probabilités 179
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- A n B est l'événement: « Obtenir un nombre pair au premier lancer et 2 au second lancer », dont la
probabilité est (intersection de la ligne et des colonnes coloriées) : 3 x 1 = \ .
36 1
On constate que : P(A n B) = P(A) x P(B).
• De même, si Cet D sont les événements « Obtenir un multiple de 3 au premier lancer » et « Obtenir
un nombre inférieur ou égal à 3 au secon d lancer », on a :
P(C n D) = P(C) x P(D) = (2 x 6 x 3~ ) x (3 x 6 x ~) =
3
!.
R ~_gyg
On utilise l'indépendance dans les deux situations suivantes :
• soit l'indépendance est à rechercher ; on ,érifie si P(A n BJ = P(A) x P(B) et on conclut.
• soit l'indépendance est acquise ou admise : on peut alors utiliser la formule P(A n B) = P(A) x P(B). •
Équiprobabilité
• Lorsque les événements élémentaires d'une expérience ont la même probabilité, on dit qu'il y a équi-
probabilité.
• Les situations d'équiprobabilité sont généralement suggérées par des expressions comme: « dé parfait»,
« dé non pipé », « pièce parfaite >>, « boules indiscernables au toucher », « cartes bien battues », « tirage au
hasard» ...
D émonstration
Les événements élémentaires ont tous la même probabilité p .
On a : P(Q) = 1 ; donc : p Card(Q) = 1 ; d'où : p = carl(n)
On en déduit que pour tout événement A, on a : P(A) = p Card(A) = ~:~i~~ .
R~margy~
Les éventualités de A sont appelées cas favorables et celles de .Q cas possibles.
, . souven t : P(A) = nombre de cas favorables
0 n ecnt . .
nombre de cas possibles
Exemples
• On lance deux dés non pipés et on note la somme des nombres obtenus.
Quelle est la probabilité d'obtenir 10 ?
L'univers .Q est l'ensemble des couples d'éléments de {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
On a: Card(Q) = 36.
« Obtenir 10 » est l'événement ({4; 6l; {5 ; 5} ; {6; 4}).
On est dans une situation d'équiprobabilité, do:rrc la probabilité cherchée est: 3 = \.
36 1
• On tire simultanément et au hasard 5 cartes dans un jeu de 32 cartes.
Quelle est la probabilité de tirer le roi de cœur ?
On est dans une situation d'équiprobabilité.
Le nombre de cas possibles est C~2 •
Le nombre de cas favorables est c! 1
.
31 X 30 X 29 X 28
4
C31 4 X 3 X 2 X 1
D ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ = - s - = -- - -- - - - ~ -
C32 32 X 31 X 30 X 29 X 28
5x4x3x2xl
180 Probabilités
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• Si on lance deux fois le cauri, le résultat de la première ép~::::?·a::ecte pas celui de la seconde.
Donc, le lancer de cauri est répété deux fois de façon indépendante.
Soit un schéma de Bernoulli à n épreuves, où pour chaque épreuve la probabilité du succès est p
(celle de l'échec est 1 - p).
La probabilité d'obtenir exactement k succès (0 $ k $ n) au cours de ces n épreuves est:
Pk = C!pk (1 - p)n-~.
.R~mar ue
On a: Po+ P 1 + ... + Pn = ,._i:oç_pk(1 - pyn-k = [p + (1 - p}Jn = 1.
Exemple
En 1654, le chevalier de Méré, philosophe et écrivain de la cour de Louis XIV demanda à Pascal :
« Qu'est-ce qui est plus probable : sortir au moins un 6 en lançant 4 fois un dé ou sortir au moins un
double 6 en lançant 24 fois deux dés ? »
Probabilités 181
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Donc la probabilité d'obtenir au mo-;.....s ~ ::rs 6 Donc la probabilité d'obtenir au moins une fois
est: 1 - ( ~ r"" 0,518. (6 ; 6) est : 1 - G~Y =
4
o,491.
Il y a donc plus de chance de sortir au rnos u:: 6 en lançant 4 fois un dé, que de sortir au moins un
double 6 en lançant 24 fois deux dés.
Solution
Le nombre de cas possibles est : 6 3 •
a) On a : 10 = 1 + 3 + 6 = 1 + 4 + 5 = 2 + 2 + 6 = 2 + 3 + 5 = 2 + 4 + 4 = 3 + 3 + 4.
Les sommes constituées de trois nombres différents sont obtenues chacune de 6 façons (nombre de per-
mutations de ces trois nombres).
Les sommes constituées de trois nombres, dont deux égaux, sont obtenues chacune de 3 façons (par
exemple : 2 + 2 + 6 = 2 + 6 + 2 = 6 + 2 + 2).
Le nombre de cas favorables est donc: 6 + 6 + 6 + 3 + 3 + 3 = 27.
· 1 o est d one : 27 .= 1 = 0,125.
L a prob ab1·1·ite, d'ob tenu 63 8
= 1 + 2 + 6 = 1 + 3 + 5 = 1 + 4 + 4 = 2 + 2 + 5 = 2 + 3 + 4 = 3 + 3 + 3.
b) On a : 9
Le nombre de cas favorables est donc : 6 + 6 + 6 + 3 + 3 + 1 = 25.
La probabilité d'obtenir 9 est donc: ;~ = 0,116.
2
En jetant simultanément trois dés, on a effectivement plus de chance d'obtenir une somme égale à 10
qu'une somme égale à 9.
Solution
Le nombre de cas possibles est : C~6 = 1 820.
a) On obtient exactement un pion par ligne et par colonne en choisissant successivement :
- dans la première colonne, 1 case parmi 4 ; 4 choix sont possibles ;
- dans la deuxième colonne, 1 case parmi les 3 restantes ; 3 choix sont possibles ;
- dans la troisième colonne, 1 case parmi les 2 restantes ; 2 choix sont possibles ;
- dans la dernière colonne, 1 case parmi la case restante ; 1 choix est possible.
182 Probabilités
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2.a Une urne contient des boules blanches, rouges Calculer les probabilités des événements sui-
et noires (au moins 3 de chaque couleur). vants : A , B. A n B, AU B et A U B.
On tire simultanément 3 boules de cette urne,
on note les couleurs obtenues et on considère 2.e Soient A et B deux événements indépendants
les événements A : « Obtenir un tirage unico- tels que P(A) = 0,4 et P(B) = 0,3.
lore ~> et B : « Obtenir un tirage tricolore ». Calculer P(A n B) et P(A U B).
a} Citer les événements élémentaires qui
constituent A et B. 2.f Dans un jeu de 32 cartes, on tire au h asard une
b} A et B sont-ils des événements incompa- carte. Les événements « Obtenir u n roi » et
tibles ? contraires ? « Obtenir un trèfle » sont-ils indépendants ?
c} Décrire par une phrase les événements A, B
et An B. Que dire d e l'événement Au B? 2.g On lance un dé non pipé, dont les faces sont
numérotées de 1 à 6.
2.b On lance un dé pipé, dont les faces sont numé- 1 . Calculer la probabilité des événements sui-
rotées de 1 à 6 , et on note le numéro tiré. vants.
La probabilité d'apparition de 6 est Je triple de A : « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 »
celle de 1 et les numéros 1, 2 , 3, 4 , 5 ont la B : « Obtenir un nombre inférieur ou égal à 5 »
même probabilité d 'apparition. C : « Obtenir un nombre pair».
a} Calculer la probabilité d'apparition de 2. Étudier l'indépendance des événements A et
chaque n uméro. B ; A et C ; B et C.
b} Calculer la probabilité d e l'événement
« Obtenir un n uméro pair ». 2.h Une urne contient 2 boules blanches et 3
c} Calculer .la p robabilité de l'événement boules noires, indiscernables au toucher.
« Obtenir 2 ou 4 ». On tire successivement 3 boules, en remettant
ch aque fois la boule tirée dans l'urne.
2.c Dans un jeu de 32 cartes, on tire simultané- Calculer les probabilités des événements sui-
ment et au hasard 5 cartes. Calculer la probabi- vants.
lité des événements suivants. aJ « Obtenir une boule blanche pour la pre-
a}« Tirer exactement 3 cartes de couleur noire». mière fois au troisième tirage » ;
b} « Tirer 3 cartes de couleur noire, 2 cœurs et b) « Ne pas obtenir consécutivement 2 boules
exactement un as ». de la même couleur » ;
(On rappelle que Je trèfle et le pique sont noirs, c} « Ne pas obtenir 3 boules de la même cou-
le carreau et le cœur sont rouges.) leur ».
2.d Dans une classe de 40 élèves, 28 apprennent 2.i On lance trois fois une pièce bien équilibrée.
l'anglais, 16 l'allemand et 8 les deux langues. Quelle est la probabilité d'obtenir au moins
On choisit au hasard un élève dans Ct;ltte clas- une fois face ? deux fois face ?
se et on considère les événements A : « L'élève
choisi apprend l'anglais » et B : « L'élève choi-
si apprend l'allemand ».
Probabilités 183
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~q!Js.. et vocaqy,!~
X(Q) = {x1 ; x 2 ; • •• ; xn) est appelé univers image de Q par X.
(X= x;) désigne l'événement « X prend la valeur x 1 ».
(X< a) désigne l'événement « X prend une valeur strictement inférieure à a».
,Re.mar;,q~
Lorsqu'on vient de déterminer la loi de probabilité d'une variable aléatoire, il est prudent de vérifier
n
que: é'l'i = 1.
184 Probabilités
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Fonction de répartition d'une variable aléatoire
Soit X une variable aléatoire définie SIII." un univers .Q muni d'une probabilité P.
La fonction de répartition de X est l'application F de IR vers [0 ; 1] définie par : F(x) = P(X :S: x).
Exemple
Reprenons l'exemple introduG:i::. ••---o
•
F(x ) = 0 . si x < 0
F (x ) = ~ , si O :S: x < 100
I 2
F est définie par :
6 7
F(x ) = ï , si 100 :S: x < 200
F(x ) =1 , si 200 :S: x 0 100 200
.Remar ues
• Fest une fonction croissante, en escalier.
• La représentation graphique de F correspond, en statistiques, à la courbe des fréquences cumulées
croissantes.
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x 1 , ••• , xn avec les probabilités respectives p 1 , ••• , Pn·
n
On appelle espérance mathématique de . X le nombre réel, noté E(X), tel que : E(X) = ,~1
.L x.l p.1 :;;; 1.
,Rema_rg~
L'espérance mathématique correspond, en statistiques, à la moyenne.
Probabilités 185
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Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x1 , .•• , x 0 avec les probabilités respectives p 1 , ... , Pn·
• On appelle variance de X le nombre réel, noté V(X), tel que: V(X) = J, (x.- E(X)) 2p ..
t=l t 1
• On appelle écart type de X le nombre réel, noté cr(X), tel que: cr(X) = / V(X).
D émonstration
2
On a: V(X) = l=l
.}: (x.-E(X))
l
.Îx.l 2p I. - 2E(X) t=l
p I. = l=l .Lx.p.
1 1
+ [E(X))2 t=l
_Lp1..
n n n
Or: t.:Ex.p.
=l l 1
=E(X), l=l
J:,pt = 1 et l=l
J:,x.l 2p.l = E(X2 ).
Donc : V(X) = E(X2) - 2E(X) x E(X) + [E(X)]2 = E(X2 ) - [E(X)]2.
Exemple 0 1 9 10 Total
Yi
Calculons, à l'aide du tableau ci-contre, la
variance et l'écart type de la variable aléatoire Y Pi 0,4 0 ,1 0,1 0,4 1
précédente. YiPï 0 0,1 0,9 4 E(Y) =5
On obtient: V(Y) = E(Y2) - [E(Y)] 2 = 23,2 ;
donc : cr(Y) '"" 4,816.
2
YïPï 0 0,1 8,1 40 E(Y2 ) = 48,2
Soit X une variable aléatoire dont la loi de probabilité est la .loi binomiale de paramètres n et p.
On a: E(X) = np et V(X) = np(1 - p).
4 Konig Julian, mathématicien Dannois - 1849 - 1913
186 Probabilités
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D émonstration
On a: E(X) = l1kC~pkqn-k et V(X) = l1k2 c';;JJkqn-k - [E(X)]Z.
Pour n = 1, le résultat est immédiat.
On suppose désormais que : n > 1.
Posons q = 1 - p et considérons la fonction f: t 1--') (pt ·+ qt .
3.a Une variable aléatoire X a pour univers image: 3.c Soit X une variable aléatoire dont l'univers
{1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6). image est X(.Q) = (1 ; 2 ; 3 ; 4; 5 ; 6) et telle que,
1. Déterminer la loi de probabilité de X sachant pour tout le élément de X(.Q), P(X = k) est pro-
portionnelle à k.
que: P(5 <X)= ; ;
2 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
P(X < 2) = ZP(X = 6) = 2P(X = 2) 2. Définir la fonction de répartition de X et tra-
P(X = 1) = P(X = 5) ; cer sa courbe repésentative.
P(X :5: 3) = P(4 :5: X). 3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart
2. Définir la fonction de répartition de X et tra-
type de X.
cer sa courbe repésentative.
3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart
type de X. 3.d On a mesuré la taille des individus d'un grou-
pe et on a obtenu le tableau ci-dessous.
3.b · Soit X la variable aléatoire dont la fonction de Taille 155 159 167 170 175 177 193
répartition est représentée ci-dessous.
Effectif 1 1 3 1 1 2 1
------------------••-
'
- On choisit au hasard un individu et on désigne
par X sa taille en centimètres.
-------------,- -9' 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
-----·•- -6 ... 2. Définir la fm:l:ction de répartition de X et tra-
cer sa courbe représentative.
3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart
type de X.
'
.,- - 9-----
' 1
3.e On lance dix fois une pièce de monnaie parfai-
5
tement équilibrée et on désigne par X la
variable aléatoire, qui associe à ces dix lancers
-20 -10 0 10 20 40 le nombre de piles obtenu.
1.Déterminer la loi de probabilité de X. 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
2.Calculer l'espérance mathématique, la 2. Calculer l'espérance mathématique et la
variance et l'écart type de X. variance de X.
Probabilités 187
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1~Ex ercices ~i
~
4. On suppose que : n = 2k + 1.
o 2 2k
Calculer: c2k+1 + c 2k+l + ... + c 2k+1 ·
3 Résoudre dans N les équations suivantes. 13 Une compagnie aérienne veut organiser un
a} c! = 190 circuit touristique ABIDJAN - ABIDJAN, via les villes
de COTONOU, DAKAR, LIBREVILLE, NIAMEY et
b)
YAOUNDE.
c) 1. Combien y a-t-il d'itinéraires possibles ?
2. Combien de ces itinéraires ont-ils pour troisième
d) étape la ville de NIAMEY ?
e) 3. Pour combien de ces itinéraires l'étape de DAKAR
précède-t-elle celle de YAOUNDE ?
4 Résoudre dans N x N le système :
cY = cy+1 14 On dispose de 4 cou-
leurs pour colorier les 5 bandes
{ 4~_
; = ;Ct1 • du drapeau ci-contre.
Combien de drapeaux différents
5 Démontrer, par récurrence sur n, que : peut-on obtenir, si deux bandes
n
V n E N*, L p(p!) = (n + 1)! - 1. voisines ne peuvent avoir la
p=l
même couleur ?
6 Écrire sous la forme a + b/3, où a et b sont des
nombres entiers, les nombres suivants. 15 Soit n et p deux entiers naturels tels que
a) (3 - /3)4 b) (1 + 2[3)5 c) (2[3 - 5)3. 0 < p < n, E un ensemble à n éléments, x 0 un élément
de E.
7 Développer et simplifier les expressions sui- 1. a) Quel est le nombre de parties de p éléments de E ?
vantes. .2x b) Quel est le nombre de parties de p éléments de E
a) (1 - i) 4 b) (1 + 2i) 5 c) (1 + 2j) 6 , où j = e'3. contenant x 0 ? ne contenant pas x 0 ?
c) Quel résultat, démontré dans le cours, a-t-on ainsi
8 Démontrer que pour tous entiers naturels n et p retrouvé?
tels que 1 5,p 5, n, on a: pC! = nC~~- 2. a) En s'inspirant de la méthode utilisée dans la ques-
En déduire que pour tout entier naturel n non nul on a : tion précédente, calculer de d eux m anières le n ombre
n
L pCP =n2n-1 • d'arrangem ents de p éléments de E.
p=l n b) En déduire que : APn = A l'n-1 + pA~ 1
n-1
.
9 Soit n un entier naturel.
1. Démontrer, par récurrence sur k, que: 16 Soit n un entier naturel.
...., k E "1"''* , en en en cn+l En calculant de deux manières le nombre de tirages de
v n + n+1 + · · · + n+k- 1 = n+k·
n boules que l'on peut effectuer dans une urne qui
2. En déduire la somme des 10 premiers termes non
contient n boules rouges et n boules blanches, démon-
n uls de la colonne du triangle de Pascal, formée des trer que:
10
nombres Cn (n '.2'. 10).
CJ CO Cl CP
n + 2 n + ··· + 2P n + ··· + 2
ne"n· 17 On lance deux fois de suite un dé non pipé,
3. On suppose que : n = 2k. dont les faces sont numérotées de J. à 6. On gagne lors-
O 2 2k qu'on fait apparaître au moins un 6.
Calculer : Czk + c2k + .. · + c 2k · Calculer la probabilité de gagner.
188 Probabilités
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18 Dans une classe, on a noté que pendant le pre- ~ 16 Une urne contient 10 boules, dont 3 sont
mier trimestre : rouges et les autres bleues.
• 25 % des élèves ont été absents au moins un jow: ; 1. Quelle est la probabilité pour qu'une boule prise au
• 12 % des élèves ont été absents au moins deux jours ; hasard soit rouge ?
• 8 % des élèves ont été absents au moins trois jours ; 2. On prend successivement et avec remise 3 boules au
• 6 % des élèves ont été absents au moins quatre jours ; hasard. Quelle est la probabilité pour que les 3 boules
• 5 % des élèves ont été absents au moins cinq jours. soient rouges ?
On choisit au hasard un élève de cette classe. Calculer 3. On prend simultanément 3 boules au hasard. Quelle
la probabilité de chacun des é,-énements su ivants. est la probabilité pour que les 3 boules soient rouges ?
« L'élève n'a jamais été absent • ;
« L'élève a été absent au moins un jour» ;
·~ 17 Un atelier est constitué de trois machines A , B
« L'élève a été absent exactement deux jours» ; et C utilisées pour la même production. Le taux de
« L'élève a été absent moins de quatre jours ».
panne de chacune d 'elles, ramené en journées entières
d 'indisponibilité, est : ,
19 Dans un jeu de 32 cartes, on tire simultané- • 5 jours d'arrêt sur 200 jours ouvrables pour la machi-
ment et au hasard 4 cartes. Calculer la probabilité de ne A;
chacun des événements suivants. • 3 jours d 'arrêt sur 200 jours ouvrables pour la machi-
« Obtenir une carte de chaque couleur » ; ne B ;
« Obtenir exactement un as » ; • 10 jours d 'arrêt sur 200 jours ouvrables pour la
« Obtenir aucun as » ; machine C.
« Obtenir au moins un as » ; Pour un un jour ouvrable donné, calculer la probabilité
« Obtenir deux cœurs et deux piques » ; de chacun des événements suivants.
« Obtenir deux cœ1;:1rs et u n as exactement». « La machine A est en état de marche • ;
« La machine A est en panne • ;
10 Une urne contient 36 boules indiscernables au « La machine B ou la machine C son t en panne » ;
toucher, dont une est blanche, une est rouge et les « Aucune machine n'est en panne».
autres sont vertes. On tire au hasard et simultanément \
trois boules de l'urne. '" 18 À la kermesse du lycée, un jeu consiste à tirer
1. Quelle est la probabilité de tirer une boule de chaque 2 enveloppes parmi 5 dont une contient un billet de
couleur? 1 000 F, 2 contiennent chacune un billet de 500 F et les
2. Quelle est la probabilité de tirer trois boules vertes ? 2 autres contiennent chacune une feuille sans valeur.
Les enveloppes sont identiques et non transparentes.
11 1. On ~arque n points sur un cercle (n ~ 3). 1. Quelle est la probabilité de ne rien gagner ?
On en choisit 2 au hasard . Quelle est la probabilité pour 2. Quelle est la probabilité de gagner exactement 500 F ?
qu'ils soient consécutifs ? 3. Quelle est la probabilité de gagner exactement
2. Même question lorsque les n points sont sur une droite. 1 .000 F?
I l Soient A et B deux événements indépendants. ~ 19 Un lot de vaccin contre le choléra est efficace
'a) Démontrer que : P(A) = P(A n B) + P(A) x P(B). %, c'est-à-dire que sur 100 personnes vaccinées, 55
à 55
b) En déduire que A et B sont des événements indépen- seulement sont sûres d'être protégées contre la maladie.
dants. On vaccine 10 personnes avec ce produit. Quelle est la
c) Démontrer que A et B sont aussi des événements probabilité pour que :
indépendants. a) aucune des personnes ne soit protégée ?
b) la moitié des personnes soient protégée ?
13 Soient A et B deux événements indépendants c) les 10 personnes soient protégées ?
tels que P(A n B) = 0,1 et P(B) = 0,5.
Calculer P(A) et P(A U B). 30 On suppose que dans un pays il naît en
moyenne 52 garçons pour 50 filles.
14 1. Dans le lancer d'un dé non pipé, les événe- 1. Un enfant va naître. Quelle est la probabilité :
ments « Obtenir un nombre pair » et « Obtenir un mul- a) pour que cet enfant soit un garçon ?
tiple de 3 » sont-ils indépendants ? b) pour que cet enfant soit une fille ?
2. Dans le lancer simultané de deux dés non pipés, les 2. Dans une famille de 5 enfants, quelle est la probabi-
événements « Obtenir une somme égale à un multiple lité:
de 3 » et« Obtenir une somme divisible par 4 » sont-ils a) pour qu'il y ait 3 filles et 2 garçons ?
· indépendants ? b) pour qu'il y ait 5 filles ?
15 Six couples, dont le couple Traoré, dînent '1 31 Dans une ville, il y a trois médecins. Quatre
ensemble. À la fin du repas, on tire au sort 4 p ersonnes , habitants de cette ville, malades le même .jour, appel-
pour faire la vaisselle. On considère les événements : lent au hasard l'un de ces trois médecins.
A : « aucun homme n'est désigné » ; 1. Quelle est. la probabilité pour qu'un seul médecin
B : « Monsieur Traoré est désigné » ; soit appelé ?
C : « deux couples sont désignés ». 2. Quelle est la probabilité pour que les trois m édecins
a) Les événements A et B sont-ils incompatibles? indé- soient appelés ?
pendants ?
b) Les événerriènts A et C sont-ils incompatibles? indé- 31 On répartit au hasard 7 pions sur le damier ci-
pendants? après, à raison d'un pion au plus par case.
Probabilités 189
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1. Calculer la probabilité de chacun ~ 3 8 Une loterie consiste à lâcher une bille dans un
des événements suivants. appareil qui comporte six portes de sortie, numérotées
A : « 4 pions sont placés sur une de 1 à 6. Soit X la variable aléatoire égale au numéro de
même rangée horizontale » ; la porte de sortie franchie par la bille. Sa loi de proba-
B : « Aucune rangée horizontale ne bilité est donnée par le tableau suivant :
contient trois pions » ;
C : « Une rangée horizontale et une secle co:rtient exac- xi 1 2 3 4 5 6
tement trois pions » ;
P(X =x;) 1 5 10 10 5 1
D : « Deux rangées horizontales cœ:?den.nent exacte- 32 32 32 32 32 32
ment trois pions».
2. Vérifier que: P(A) + P(B) + P(C) T P{D) = 1. La règle du jeu est la suivante : un joueur mise 100 F ;
il reçoit 600 F si la bille franchit les portes 1 ou 6, 200 F
33 Un étudiant doit subir un examen dont le pro- si elle franchit les portes 3 ou 4. Les portes 2 et 5 ne rap-
gramme comporte 15 questio:i.s. portent rien. •
Il n'en a apprises que 10. Le gain d 'un joueur est la différence entre ce qu'il reçoit
Sachant que l'examinateu:- lui posera 3 questions, quel- à l'issue de la partie et sa mise.
le est la probabilité pour que le candidat ait appris ces Soit Y la variable aléatoire représentant le gain d 'un
questions? joueur dans une partie.
Combien aurait-il dû. au mini.mUID, apprendre de ques- 1. Quelles sont les valeurs possibles de Y ?
tions pour que cette probabilité soit au moins égale à 2. Déterminer la loi de probabilité de Y.
0,5? 3. Le jeu est-il équitable ?
(Un jeu est équitable si l'espérance mathématique du
34 Deux personnes crient en même temps un gain est nulle.)
chiffre compris entre O et 9.
1. Quelle est la probabilité pour que les deux personnes 39 On lance deux dés non pipés et on considère
crient au moins une fois le même chiffre au cours de la variable aléatoire X, qui à chaque lancer associe la
cinq expériences ? somme des deux nombres obtenus.
2. Combien de fois faut-il répéter l'expérience pour que 1. a} Déterminer la loi de probabilité de X.
les deux personnes crient au moins une fois le même b) Quelle est la probabilité de l 'événement (X> 2) ?
chiffre avec une probabilité supérieure à 0,5 ? 2. On appelle succès la réalisation de l'événement
(X > 2) et on répète l'épreuve 6 fois de suite.
a} Quelle est la probabilité d'obtenir exactement deux
succès?
V ariable aléatoire b) Quelle est la probabilité d'obtenir au plus deux suc-
cès?
35 On lance deux dés non pipés, dont les faces 40 Une urne U contient u ne boule portant le
sont n umérotées de 1 à 6, et on désigne par X la variable numéro 1 et deux boules portant le n uméro 2. Une urne
aléatoire qui, à chaque lancer associe la valeur absolue V contient une boule portant le numéro 4 et n boules
de la différence des nombres obtenus. portant le numéro 3. On tire au hasard une boule de U,
1. Déterminer la loi de probabilité de X. une boule de V et on désigne par X la variable aléatoi-
2. Définir la fonction de répartition de X et tracer sa re qui à chaque tirage associe la somme des numéros
courbe représentative. portés par les deux boules.
3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart type de X. 1. Déterminer en fonction de n la loi de probabilité de X.
2. Calculer en fonction de n l'espérance mathématique
36 On lance huit fois un dé non pipé, dont les E(X). 59
faces sont numérotées de 1 à 6, et on désigne par X la 3. Déterminer n pour que : E(X) = 12 .
variable aléatoire, qui associe à ces huit lancers le 4. Déterminer la plus petite valeur de n pour laquelle
nombre de multiples de 3 obtenus. E(X) < 4 ,8.
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
. 2. Calculer l'espérance mathématique et l'écart type de X. 41 Un tireur vise une cible. La probabilité pour
qu'il touche la cible est 0,7. Il tire 3 fois de suite. On
37 Une urne contient 3 boules vertes, 4 boules note X le nombre de fois où il a atteint la cible.
rouges et 5 boules bleues. On tire au hasard et simulta- Déterminer la loi de probabilité de X.
nément d eux boules de l'urne.
1. a) Quelle est la probabilité de tirer deux boules vertes ? 41 Une urne contient n - l boules blanches et
b) Quelle est la probabilité de tirer deux boules de cou- une boule noire. On tire au hasard, successivement et
leurs différentes ? sans remise toutes les boules. On considère la variable
2 . Lorsqu'on tire une boule bleue, on marque un point; aléatoire X qui vaut k (1 ~ k :s; n) lorsque la boule noire
lorsqu'on tire une boule rouge, on perd un point ; lors- est obtenue au k-ième tirage.
qu'on tire une boule verte, on marque zéro point. On 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
désigne par X le nombre de points marqués. 2. Calculer l'espérance mathématique et l'écart type de X.
a) Déterminer la loi d e probabilité de la variable aléa-
toire X. 43 Combien de fois faut-il jeter un dé non pipé
b) Calculer l'espérance mathématique et la variance de p our être sûr d 'obtenir au moins une fois 6 à 50% ? à
la variable aléatoire X. 90 %? à 99% ?
190 Probabilités
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44 Une première urne contient contient huit 49 Dans une urne contenant douze boules :::u.:r:.e-
boules vertes, dont une porte le chiffre 1 , trois le chiffre rotées de 1 à 12, on tire simultanément et au ba:x .:
2 et quatre le chiffre 4. Une deuxième urne contient six trois boules. On désigne par a, b et c les numéros èes
boules rouges, dont une porte le ch.i.ffre 3, deux le trois boules tirées (a < b < c).
chiffre 5 et trois le chiffre 6. Quelles sont les probabilités pour que :
1. On tire au hasard une boule de chaque urne. On a) a, b et c soient trois termes consécutifs d'une suite
désigne par X le chiffre porté par la boule verte et par Y arithmétique ?
le chiffre porté par la boule rouge. b) a, b et c soient trois termes consécutifs d'une suite
a}Calculer la probabilité de l'événement {X= 2 et Y= 6}. géométrique ?
b) Démontrer que la probabilité de l'événement
{X+ Y ~ 8 } est égale à!~. 50 On dispose d'un disque en bois pour jou er aux
fléchettes. Sur ce disque sont tracés n cercles concen-
2. On note A l"é,·énement {X+ Y ;:: 8}. On effectue dix triques (sur la figure 5 cercles ont été représeniés) dont
fois de suite le tirage décrit en 1., en remettant chaque les rayons sont resp ectivement 1 , ·2, 3 , ... , n.
fois les boules tirées dans leurs urnes respectives. Les
tirages sont indépendants. On appelle Z la variable
aléatoire qui prend pour valeur le nombre d e réalisa-
tions de l'événement A au cours de ces dix épreuves.
Calculer la probabilité de l'événement (Z = 5) e t l'espé-
rance mathématiques de Z. ('€,)_ _ -+--t-+-t+-1
(<'.f,2)-----t--\--+!I►\ 5
('€3)-------\---\c___.,..
('€4)_ _ _ _--\,___.,..
('«5) _ _ _ __ ___.,..
{On pourra s'inspirer de la démonstration des formules 51 1. On répartit n boules nUIDérotées dans Tc
de l'espérance mathématique et de la variance d'une tiroirs numérotés. Combien y a-t-il de répartitions pos-
variable aléatoire dont la loi de probabilité est une loi sibles?
binomiale.] 2. On répartit n boules identiques dans le tiroirs numé-
rotés. Combien y a-t-il de répartitions possibles ?
48 ABCDEF est un hexagone Application
convexe régulier. L'espace c;g étant muni du repère (0, -Z:J:k), combien y
1. On c hoisit simultanément et au a-t-il de points du plan d'équation, x + y + z - 20 = 0 à
hasard deux sommets de l'hexagone. coordonnées positives ou nulles ?
Quelle est la probabilité pour qu'ils
soient consécutifs ? 51 Soit_une population constituée à 10 % de gau -
2. On choisit :;imultanément et au hasard trois sommets chers et à 90 % de droitiers.
de !'hexagone. 1. Cal-culer la probabilité pour qu'un groupe de huit
a) Quelle est la probabilité pour qu'ils forment un tri- personnes de cette population soit constitué :
angle équilatéral ? a) d'un seul gauch er,
b) Quelle est la probabilité pour qu'ils forment un tri- b) d'au moins un gaucher,
angle rectangle ? c) d'exactement trois gauchers.
c) Quelle est la probabilité pour qu'ils forment un tri- 2 . Un atelier de couture est équipé de sept paires de
angle isocèle non équilatéral ? ciseaux pour droitiers et de trois pour gauchers.
Probabilités 191
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Quelle est la probabilité pour que les huit membres du a] Démontrer que le nombre de tirages donnant une
personnel trouvent chacun une paire de ciseaux lui boule de chaque couleur est égal à f(n).
convenant? b) Soit P(n) la probabilité de tirer une boule de chaque
3. On appelle X la variable aléatoire prenant cmnme couleur. Exprimer P(n) à l'aide de f(n) et en déduire la
valeur le nombre de personnes ayant trouvé une paire valeur n pour laquelle P(n) est maximum.
de ciseaux à sa convenance.
On note G le nombre de gauchers pan:ni l es huit 55 Considérons le triangle de Pascal (figure ci-
membres du personnel de l'atelier. Dresser un tableau dessous). Trouver 4 lignes telles que sur chacune d'elles
donnant les valeurs de X en fonction de G.. Calculer on trouve trois termes consécutifs formant une suite
alors les probabilités pour les différentes \cileurs trou- arithmétique.
vées de X. no
de ligne
53 1. Déterminer l'ensemble Q des nombres à 0 1
trois chiffres, formés à l'aide des ch.i.ffres 1 et 2. 1 1 1
2. On désigne par S(x) la somme des clriffres de tout 2 1 2 1
élément x de Q. Soit P l'applicatiorr de ~(Q) dans IR 3 1 3 3 1
définie par : 4 1 4 6 4 1
P(A) = x?i )aS(x;) + bt (a : b) E ~ 2 .
À quelle condition portant sur a et b. Pest-elle une pro- Olympiades nationales de mathématiques
babilité sur Q ? Burkina Faso 1994.
3. Soit B la partie de Q formée des nombres commen-
çant par 1, C la partie de Q formée des nombres dont les 56 Deux amis se sont donnés rendez-vous entre
chiffres des dizaines et des centaines sont 2. 12 et 13 heures, mais ont décidé qu'ils ne s'attendraient
Déterminer a et b pour que: P(B) = P(C). pas plus de dix minutes.
Quelle est la probabilité pour qu'ils se rencontrent ?
54 1. Étudier les variations de la fonction
f: x ~ 36x2 - 2x3 sur l'intervalle [O ; 18] et déterminer 57 On répète une épreuve de Bernoulli dont la
la valeur de x pour laquelle f atteint, sur cet intervalle, probabilité de succès est p (p E ]O ; 1[). On définit la
son maximum. variable aléatoire X par le nombre d'itérations néces-
2. On considère une urne contenant 36 boules indiscer- saires pour obtenir le succès pour la première fois ..
nables au toucher, dont n sont blanches, n sont rouges 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
et toutes les autres sont vertes (1 :s; n :s; 17).
On tire au hasard et simultanément 3 boules de l'urne.
2. Vérifier que: lim
n ➔ + oo
(f P(X = k)) = 1.
/c,,1
192 Probabilités
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L imites et continuité
Introduction
•
Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réelle et le plan est
muni du repère (0, I, J). ·
• lim
X ➔ O
Jx= 0 • 1im . '~= + 00
X ➔ TCIC"
1
• lim
x➔ O
- = + oo
x 2n
(n E N*) • lim _r2n = + oo ; lim x 2 n-1 = - oo (n EN*) .
x ➔ - ~ x ➔ -~
. 1 . 1
• 1lffi
X ➔ 0 X 2n-1
- - =- oo 11m
.l:
-
➔ 0 x Zn-1
- = + oo (n EN*) • lim
X ➔ + oo xn
_l_= o ; lim _l_= o
X ➔ -ooXn
(n EN*)
< >
• lim sin x= 1 • lim cos x - 1 ·= O
x ➔O X x➔ O X
lim
X ➔X
lg(xJ 1 l' (l' et:- 0) 0 0 +oo l' +oo
0
l~~\Jt (x) 1
l
T + 00 G) 0 + 00 G)
• La limite en l'infini d'un polynôme est égale à la limite en l'infini de son monôme de plus haut
degré.
• La limite en l'infini d'une fraction rationnelle est égale à la limite en l'infini du quotient des
monômes de plus haut degré du nnméra,t eur et du dénominateur.
Exemples
• Calculer les limites en + oo et en - oo de la fonction polynôme f: x ~ 5x 3 - x + 1.
On a : lim j{x) = lim (5x3 ) = + oo et lim j(x) = lim (5x3) = - oo,
x ➔ +oc X ➔ +oc x ➔ -oo X ➔ -oe •
. .
• Ca1cu1er 1es 1lIIlltes en + oo et en - oo
d e 1a fonct10n
. rat10nne
. 11e g : x ~
7xs-
- - -
4x3-- -
1
x2 -X+ 6
5
On a : lim g(x) = lim 7
= Xlim (7x3 ) = + oo et = lim 7 5 = lim
x lira g(x) x (7x3) = - oo.
X ➔ +.., x ➔ +oo X2 ➔ +.., . X ➔ -oo X ➔ -.., Xz X ➔ -oo
• S'il existe une fonction g' telle que f s g sur un intervalle ]A ; + oo[ et lim g{x) = - oo,
x ➔ + oo
alors lim' f(x) = - 00 •
.'\:➔ + 00
De même: lim
x ➔ -oo
(Zx + 4) =- oo; donc : lim
x ➔ -oo
j(x) =- oo.
Soit/une fonction.
• S'il existe deux fonctions g, h telles que g sfs h sur un intervalle ]A;+ oo[ et
lim g(x) = lim h(x) = l, alors lim j{x) = l.
X ➔ +oo x ➔ +.., x ➔ +oo
• S'il existe un nombre réel l, une fonction g et un intervalle ]A ; + oo[ tels que :
lim g(x) = 0 et V x E ]A ; + oo[, IJ(x) - t l s g(x), · alors lim j{x) = l. •
x ➔ + oo . x ➔ + oo
.
t _.~:!_; Limite de la composée de deux fon~tions
On a vu en classe de première une propriété permettant de calculer la limite de la composée d'une fonc-
tion affine par une fonction f
La propriété suivante, que nous admettons, généralise ce résultat.
•
Soit gof la composée de deux fonctions et a un élément ou une borne d'un intervalle sur lequel gof
est définie.
Si lim f(x) = b et lim g(y) = l, alors lim g of(x) = l.
x➔a y ➔ b x➔ a
Exemples
/ .
• Determmer 1a 1·imite
. en + oo d e 1a 1onction
c . u :x - ✓zx-1
x + .
1
Soit f et g les fonctions définies par : f(x) = Zx - 1 et g(x) =
x+ 1
Jx; on a : u = gof
Or : lim
X ➔ +oo
f(x) = 2 et lim g(y) =
y ➔ 2
lz ; donc : lim
X ➔ +oo
u(x) = lim g[f(x)] =
x ➔ +oo
[2.
Remar ~
M
De manière analogue, pour une fonction f décrois-
sante sur un intervalle ouvert ]a ; b[, on a :
• si f est majorée sur ]a ; b[,
alors f admet une limite finie à droite en a ;
• si f est minorée sur ]a; b[,
alors f admet une limite finie à gauche en b. a 0 b
<
,R.emar ue
De m anière analogue, pour une fonction f décroissante sur un intervalle ouvert ] a ; b[, on a :
• si f est non minorée sur ]a ; b[ , alors fa pour limite - oo à gauche en b ;
• si f est non majorée sur ]a ; b[ , alors fa pour limit<: + à droite en a. 00
Ces deux·propriétés, qui peuvent être énoncées en remplaçant a par - oo ou b par ·+ oo, seront utilisées
ultérieurem ent.
,/x2 + 1- 2
2°) Calculer les limites en - 00 et en + oo de la fonction f définie par : f(x) =
1-x
S olution
1 °) a) • La fonction x - /sx - 2 - Jx + 1 a pour ensemble de définition [ ; ; + oo[.
Lorsque x tend vers + 00 , les propriétés sur les calculs de limites ne permettent pas de conclure.
2
On a : V x E [
5 ;+
00 [ ,
or: X= + oo,
donc : lim
x ➔ +oo
cJsx - 2 - Jx + 1 ) = + 00 •
b) Dans les deux cas, les propriétés sur les calculs de limites ne permettent pas de conclure. On utilise
l'un ou l'autre des procédés précédents .
xz - [x z + 1) -1
• On a : V x E R x - Jxz + 1 = - --====- donc : lim (x - Jx2 + 1) = O.
X ➔ +oo
Jx 2 + 1- 2
2°) On a : V X E ]- 00 ; O[, donc: lim j{x) = 1.
1-x x ➔ - oo
Jx2 + 1- 2
Ona: 'if XE ]1 ; + oo[, donc: lim j(x) =- 1.
1 -x X ➔ + oo
Pour calculer la limite en - ou en + d'une fonction contenant des radicaux, on peut utili.:-
00 00
._2. 1. Asymptotes
Asymptote parallèle à l'un des axes
la courbe ('<6).
• Lorsque fa une limite infinie à droite ou à gauche en x0 , on dit que la droite d'équation x = x 0 est
asymptote à la courbe (~ ).
Exemples J
• Soit fla fonction définie par : f(x) = sin x.
X
1
On a: V x E ]O; + oo(, 1sinxx 1 ::; x et lim _!_ = 0
X ➔ + oc X
donc : lim f(x) = O.
X ➔ +oo
ReJ!larque
Une courbe et son asymptote peuvent se couper; par exemple, la courbe d'équation y= sinx coupe son
asymptote (01) aux points d'abscisses k1t {k E '71.J. x
Exemple
. f 1a f onction
Smt . d e' f'mie
. par : j{x) - x(x - 1)2 .
2
_x + 1
On effectue la division euclidienne de (x3 - 2x2 + x) par (x2 + 1).
La propriété suivante permet une recherche systématique de l'équation d'une asymptote à une courbe .
D émonstration·
On fait la démonstration dans le cas où x tend vers + oo.
• On suppose que la droite d'équation y = ax + b est asymptote à (C~) en + oo.
On considère la fonction g : x - f(x ) - (ax + b).
On a : lim g(x) = 0 ;
x ➔ +=
• Réciproquement si lim f(x) = a et lim [f(x) - ax] = b, alors:. lim [f(x) - (ax + b)] = O.
x ➔ += X x ➔ += x ➔ +=
lim
X ➔ + oo
f(x) = lim
X ➔ + oo
x(2✓1- X21 -1) = + oo
lim /(~) = lim
x ➔ + 00 X x ➔ + 00
(2~/1- 1 1) 1;
X2
- =
4(x2 - 1) - 4x2
lim [f(x) - x] = lirn ~-~-- = O.
x ➔ +- x ➔ +oo 2Jxz- 1 + 2x
On démontre de même que la droite (Ll2) d'équation y = - 3.r est asymptote à(~) en - oo et que (~) est
au-dessous de (Li2 ) sur ]- oo ; - 1}.
a ~.01argu~
Plus généralement, les courbes représentatives de deux _.:c=::-
tions f et g sont asymptotès lorsque :
lim [f(x) - g(x)] = 0 ou lim
x ➔ -oo
(f(x) - g(x )] = C.
On distingue trois cas : j(x) a une limite infinie, j(x) a une limite finie et j(x ) n 'a pas de limite.
X X - X
Exemple
Soit fla fonction définie par : j(x) =- lo x3 + 2.
j{x)
On a: lim f(x) =- oo et lim - =-oo;
X ➔ +oo X ➔ += X
de même : lim
X ➔ -CXl
f(x) = + oo et lim
x➔-=
j(x) = -
X
oo,
J
(~) admet en + oo et en - 00 une branche parabolique
de direction celle de (OJ).
0
x~x) · f"
a une 1·1m1te ·
Ime a
1er cas : a =0 .
On dit que (~) admet une branche parabolique de direction celle de (OI).
Exemple
Soitfla fonction définie par: j(x) = J--;-.
On a : lim ✓
x = + oo
. J
et 1lm Hx)
_/l_ = 1·lffi -
1 = Ü.
X➔ +oo X X ➔ += ✓
x
Exemple
Soit/la fonction définie par: f(x) = x[1 +.cos 2 (2nx)].
On a : 'r/ x E ~. 1 ~ 1 + cos2 (2nx) ;
V XE [O ; + X ~f(x) ; 00[ ,
2.a Dans chacun des cas suivants, détenniner les 2.c Dans chacun des cas sui\îants, étudier les
asymptotes à la courbe représentatirn (f.€) de la branches infinies de la ccmrbe représentative
fonction/ (~) de la fonction f.
2x - 1 2x -1
a} f:x - - - b) f: x - - 2 - a) f: x - /4x2 -12x + 10
x+1 X -1
b] f:x--x3+2x2 -3x
2.r-1 2x-1
c]f:x- - - d]f:x- ~ c} f:x-2x - 3[x
x2-1 vxz- 1
d) f: x - 2x + 4 + cosx
2.b Dans chacun des cas suivants, d émontrer que
la droite (.1) est asymptote à la courbe repré- 2.d Dans chacun des cas suivants, déterminer les
sentative (~) de la fonction f ; préciser dans asymptotes éventuelles à la courbe représenta-
chaque cas la position relative de (~ ) et de (.1). tive (~) de la fonction f.
1 x 2 +x - 2
a] f(x) = x - 3 + - - , (.1) : y = x - 3 a) f(x) = -x3 + x + 2 b) f(x) = - -
2x....,,2_+_4x
_ +-
2
x +1 6
Exemples
• Toute fonction monôme est continue sur IR. .
• Les fonctions X ~ sinx et X ~ cosx sont continues sur IRL
• La fonction x ~ 1x I est continue sur IR.
• La fonction x ~ ✓ x est continué sur [0 ; + ex>[.
• La fonction partie entière.n 'est pas éontinue sur IR.
• Lorsqu'une fonction est continue sur un inteIValle K, sa courbe représentative sur cet intervalle se trace
d'un trait continu.
• Lorsqu'une fonction est continue ~n tout élément d'un ensemble E, on dit q1/elle est continue sur E.
. .
Limites et continuité 203
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Propriétés
Les propriétés suivantes se déduisent des propriétés de la continuité en x 0 et de la définition de la conti-
nuité sur un intervalle.
D émonstration
Soit x0 un élément de K. On a : lim f(x) = f(x0 ).
X ➔ x0
g est continue en j(x0 ); donc : lim g(y) = g(f(x0 )].
Y ➔ flxo)
J:,)œm,ple 2
Démontrer que la fonction x ~ tan(x 2 - 1
) est continue sur IR.
2
X +1
La fonction f: x ~ x 1 est continue sur IR1 et on a: j(IR1) C ]- 1 ; 1[.
-
X2
+1
La fonction g: y~ tany est continue sur]- ~ ; ~ [ et on a:]- 1 ; 1[ C ]- ~ ; ; · [.
2 1
Donc, la fonction gof: x - tan(x 2 - ) est continue sur~-
x +1
,l ùmar u~
Plus généralement, la composée de deux fonc~ions continues sur leur ensemble de définition est conti-
nue sur son ensemble de définition.
-1
Si f est une fonction continue sur un intervalle K. alors J{K) est un intervalle.
Remar ues
• Si f est une fonction constante, alors f(K) est réduit à CTl singleton. •
• Si f n'est pas continue sur K, f (K) peut ne pas être u::z i p::p.f\ aile.
Par exemple l'image de IR par la fonction partie entière~ =.
Sifest continue sur K, les intervalles K etf(K) ne sont~ r:écessairement de même nature (tous ouverts,
tous semi-ouverts ou tous fermés).
Par exemple, l'image de l'intervalle]- 1; 1 [parla functio:i. .r ~ x2 est l'intervalle [O; 1[.
Toutefois, pour les intervalles fermés, nous admettons la propriété suivante.
,Remar ues M
• On a : V x E [a ; b], m $. f(x) $. M.
Donc, f est bornée sur [a ; b].
• m et Mont un antécédent dans [a ; b] par f.
On dit que f atteint ses bornes.
·• Les valeurs de m et de M ne sont pas forcément celles de
f{a) et de f(b]; m et M sont respectivement le minimum et le
maximum de f sur [a ; b].
m - - --------
\
:"'-"!-~ ---,,-,
-~•t Théorème des valeurs intermédiaires et conséquences
Nous ne savons pas toujours déterminer les solutions exactes d'une équation dans IR.
Ainsi en est-il des équations: x + cosx = 0 et x5 + x + 1 = O.
Le théorème suivant permet dans certains cas de démontrer l'existence de solution(s) d'une équ~tion. -
Remargu~
Siln'est pas continue sur [a; b], un nombre réel compris entref{a) etl(b) peut ne pas avoir d'antécé-
dent par I dans l'intervalle [a; b].
Ainsi, E désignant la fonction partie entière, on a : E(2) < 2,5 < E(3); cependant 2,5 n'a pas d'antécé-
dent par E.
Propr:iété:2 .· -
Soit I une fonction continue sur un intervalle K.
Si I ne s'annule pas sur K, alors I garde un signe constant sur K.
Cette propriété est la contraposée de la propriété 1.
' I
On désigne par (((6/) et (<g _,) les courbes représentatives respec- /
1
tives des fonctions I et 1- . 1 . f -------- - 21t
On sait que (((6/) et (((6 .,) sont symétriques par rapport à la droite (Ll) d'équation y = x.
1
La courbe (<fb ) se trace d'un trait continu ; il en est de m ême de la courbe (Cf61.J.
1
Ceci nous conduit à conjecturer que la fonction 1-1 est continue sur l'intervalle [- 1 ; 1].,
' .
l:itJII ·:::.11 Image d'un intervalle par une fonction continue et monotone
Lorsqu'une fonction/ est continue et strictement monotone sur K,f(K) est un intervalle de même natu-
re que K et ses bornes sont les limites de faux bornes de K.
Le tableau ci-dessous précise f(K) suivant la nature de K et le sens de variation de f
[a ; + oo[ [t (a) ; 1~ + 00
f(x )[ J~ + ... f (x ) ; f(a )]
Donc, fn est une bijection de R+ vers R+ ; elle admet une bijection réciproque de R+ vers R+.
• On a : { x E -~ <=> { y E R+
y= n,JX x=yn
• On a : \;/ X E R+, c nf; )n = n ~ = X.
• La fonction x ~ ''Jx est continue et strictement croissante sur R+.
• Pour tout entier naturel non nul n , on désigne respectivement par
(«6n) et («6..J les courbes représentatives des fonctions :
n
R+ ➔ R+ et R+ ➔ R+ J
---
x ~ xn x ~ "✓x
Les courbes (~ n) et («6 1 ) sont symétriques par rapport à la droite (~)
d'équation y = x. n o
1 1
Donc, x est solution de l'équation : -;:::== + -=== = 1.
· J4 - x 2 Jg - x2
1 1
2°) a) Soit la fonction f: x i---')' + , x E Ill+.
. J4- xz J9- xz
• L'ensemble de définition de f est [O ; 2[.
X X
•f est dérivable sur [O ; 2[ et sa dérivée est la fonction f': xi---')' 3
+
.
6 x ➔ Z
<
f est c;ontinue et strictement croissante sur [O; 2[.
D'après le théorème des valeurs intermédiaires, l'équation/(x) = 1 admet une solution unique a dans [O; 2[.
b} On a :[(1) ""'0,93 etf(1,5) "" 1,14 ;[(1) < 1 <[(1,5), donc: a E [1; 1,5].
On obtient une valeur approchée de a avec la précision voulue en utilisant un des algorithmes StL\- -:
• Méthode par balayage
On choisit un « pas » et on procède à. un balayage systématique de l'intervalle [1 ; 1,5).
-Pour un pas de 0,1, on calculef(l,l),f(l,2), .. .,f(L-i ).
On obtient : [(1,2) "" 0,98 et f(l,3) "" 1,02 ; donc : a E :1.2 ; 1,3).
- Pour un pas de 0,01, on calcule f(l,11), f(l ,12). .... /{1.19} .
. On obtient : [(1 ,23) "" 0,999 et f{l,24) ""' 1,003 ; donc : a E (1,23 ; 1,24].
Donc, 1,23 et 1,24 sont des valeurs approchées, respecti~ent par défaut et par excès, à 10-2 près de a.
• Méthode par dichotomie
On a : a E [1 ; 1 ,5]; on choisit le milieu x 0 de cet i n ~ e ; •
- sif(x 0) > 1, alors a E [1 ; x 0 ] ;
- sif(x0) < 1, alors a E [x0 ; 1,5].
On recommence ce calcul en choisissant le milieu .x'- èe lïnterralle obtenu, puis le milieu xv ... et on
poursuit jusqu'à obtention de la précision voulue.
· À la n-ième· étape, pour un intervalle initial d'amplihlà.e 0.5, l'incertitude est inférieure à ~~~1 . On
2
obtient une valeur approchée à 10- près de a pour n tel qu~ : ~~~1 ~ 10- 2
; c'est-à-dire pour : n ~ 5.
On a : x5 = 1,226 562 5 ; donc : x""' 1,226 562 5 à 10-2 près.
Pour effectuer la résolution approchée d'une· équation du type j(x) = k, on peut procéder de
la façon suivante :
.• étudier les variations de la fonction f;
• en. déduire et justifier l'existence des solutions ;
• localiser chacune. de ces solutions ;
• utiliser un algorithme pùur déterminer une valeur approchée de chacune des solutions :
- balayage d'un intervalle contenant la solution avec un pas correspondant à la précision
désirée;
..:. dichotomie (à chaque étapë, l'amplitude de l'intervalle contenant la solution est divisé
par 2).
a) lim
h+3x - 1
b) lim
J1 + xz - 1
4 1. Démontrer que :
1 X
.r ➔ 0 X x➔ 0 2x 2
V x E (1 ; + oo(, 2 s; X+ 1 < l.
J1 + sinx - 1 Jcosx -1
En déduire : lim
xJx et lim
X c) lim
x➔ O
sin2x
c) lim
X ➔ 0 X
X ➔ + oo X+1 .t· ➔ +QQ
h- cosx
✓ Jxz + 1 - x
cos2x -1
c) lim d) lim d) x -
.r ➔ O xta.nx x➔ O sinx
16 Dans chacun des cas suivants, démontrer que ✓ 14 Dans chacun des cas suh~ants, déterminer
la courbe représentative (~) de la fonction f admet une l'ensemble /(K).
asymptote oblique en + et en - oo ; donner une équa-
00
tion de ces asymptotes et préciser leur position par rap- a) f: X - t' - 4.:c + 2 K = [- 2; 4 )
port à(~).
zx2 j
b) f:x- !-\.- 3 -x 2
K = [- 1 ; 3]
a) f(x) = c:;-_ - b) f(x) = -X+ -1 +xz-x +1
,JX2 +.1 2 c) f:x- -x+l K = (-1; + oo(
2x+ 1
1 Jx 2 - 1 d) f: x Jzx2 - 1 K = [- 1; 1].
c) f(x) = 2x - -.-x- d) f(x) = Jx2 -x + 1. H-
V 19 Dans chacun des cas suivants démontrer que 19 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
{a )onction f est continue sur son ensemble de défini- 1 . Démontrer que la fonction f: x - si:X réalise une
tion.
a) f:xH-Ji-xz b) f:xH- l2x-51 bijection de )0 ; 1t[ vers un intervalle que l'on précisera.
2. Tracer les courbes représentatives de f et f ·1 •
sinx + 1
c] f:xH- - - - d) f: x H- Jtan 2x + 1.
sin2x + 1 30 Écrire sous la forme al/ (a E N, q E Q). 1
/
l✓
Z5 4 3/4
X 2/z •[z X _[8 ;
i
10 Soit f la fonction définie sur [1 ; + 00 [ par: a) b) ---=- c)
f(x) = Jx- l - 2.
5
s/z ✓~128
--------
3 . a) Démontrer que 01 , 02 et 0 3 sont les solutions dans
34 Une boîte cylindrique [o ; n] de l'équation : cos30 = ~.
de rayon 12 cm contient de
l'eau jusqu'à une hauteur de 5 b) En déduire les solutions de (E).
cm. On immerge une boule
métallique dans ce récipient et 3x3 - 4x2 - 4;t: + 8
39 Soit la fonction f: x ~ ·
on constate que la surface de 4x-8
l'eau est tangente à la boule. et (<(6) sa courbe représentative.
Déterminer à 0, 1 mm près le 1. Démontrer que (<(6) admet une asymptote parallèle à
rayon de cette boule. (OJ).
2. a) Étudier le comportement de [lorsque x tend vers
35 1. Étudier la fonction f : x ~ ; x 3 + x 2 - 2 et + oo ou vers - = .
tracer sa courbe représentative (((6). b) Déterminer trois nombres réels a, b etc tels que :
2. En déduire que l'équation ; x 3 + x 2 - 2 = O admet C
une unique solution réelle. \:/ x E Df f(x) = ax2 + bx +x _ .
2
3. Déterminer une valeur approchée à 10-3 près de cette En déduire que (Cf6) est asymptote à une parabole (ÇJJ>)
solution. dont on donnera une équation.
x+1 Étudier les positions relatives de M) et (ÇJJ>)_
36 Soit la fonction f : x ~ ~. 3. a) Étudier les variations de f et dresser son tableau de
, ,x 2 + 4
1. Etudier les variations de f . variation.
2. Préciser le nombre de solutions des équations sui- b} À l'aide de ce tableau, démontrer que l'équation
vantes et déterminer une valeur approchée à 10- 1 près f(x) = 0 admet une solution unique et déterminer une
de. chacunes d'elles: valeur approchée à 10-1 près de cette solution.
a} f(x) = 1,1 b) f(x) = 0,75 c) f(x) = - 0 ,5.
40 1. Démontrer que l'équation r~ - 209x + 56 = 0 l
37 (C(6) est un cercle de rayon 1 et .Q un point de (<<6). admet trois solutions réelles , dont on donnera le signe. ~
(r) est un cercle de centre Q et de rayon r (0 < r < 2). On 2. a) Démontrer que d eux de ces solutions ont pour
désigne par A et B les points d'intersect..!Q!_l de{C(6) et (r), produit 1 et calculer leur somme.
par a. la mesure en radian de l'angle AQB et par .'.i(a.) b) En déduire ces deux solutions.
l'aire de la partie commune aux deux disques délimités 3. En procédant par dichotomie, déterminer une valeur
par (((6) et (r). approchée à 10-2 près de la troisièl_Ile solution.
D érivation -
Etudes de fonctions
- . '
.,.,,.4>'
,
1. Dérivation 214
2. Études de ·;~~~~;~~~···· ······.. ······.·············...................
................................................. 221
Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réelle et le plan est
muni du repèr_e (0, I, J).
-w--------,
Une fonction/ de [a ; b] vers IR est dérivable sur [a ; b] si elle est dérivable sur ]a ; b[, dérivable à droi-
te en a et à gauche en b. ·
. j{x)-j{a) et f'(b) = lim j{x) - .f{b)
On pose : f '(a) = lim
x -;t a x-a x -z b x-b
On définit de façon analogue une f onction dérivable sur un itztervalle semi-ouvert.
Exemples
• La fonction f: x - x Jx est dérivable sur ]O ; + 00[ et sa dérivée est la fonction f' définie par :
f'(x) = 1.Jx + X ~ = ~ jx.
2"x ·
lim ftx) - ftO) = lim x Jx = 0; donc, la fon ction[ est dérivable sur [O ; + 00 [.
X -;t O . x - 0 x -;t O x
Remar ues
• Soit f une fonction et {Cf!,) sa courbe représentative.
Lorsque f est dérivable sur un in tervalle K, on sait que (Cf!,) admet, en
tout point d'abscisse x 0 élément de K, une tangente (ou une demi-tan-
gente) non parallèle à (Of).
j
Réciproquem ent, nous admettons que si f<?,) admet en un point d 'abs-
cisse x 0 une tangente non parallèle à (Of}, alors f est dérivable en x 0 .
• Lorsqu'une fonction est dérivable en tout élém ent d 'un ensem ble E,
on dit qu'elle est dérivable sur E. 0 K Xo
Une fonction dérivable en un nombre réel x 0 est continue en x 0 . On en déduit la propriété suivante.
Une fonction dérivable sur un intervalle K est continue sur cet intervalle.
1 u 'v- uv'
XH> ~ X 1-'i>---= ·?"'-.-* -uV v2
2,lx 1 1
xH> sinx XH> COSX IR un (n E Z *) nu'un·l
X H> - Sinx
- u'
XH> COSX IR \u
2Ju
X H> tanx x H> 1 + tan 2x IR\ { ; + lm, k E Z } XH> u (ax + b) x H> au'(ax + b)
Remarg~
Les dérivées des fonctions x H> x'1 et un ont été établies en classe de première pour n EN*\ (1).
• Lorsque n = 1, la fonction x H> x a pour dérivée la fonction x 1-'i> 1, c'est à dire le prolongement par
continuité en O de la fon ction · x H> 1x0 .
n
• Lorsque n < 0, on a: - > 0 ; donc: (un)' = ( ( = - n( ~rn)'
=-
,
~r(~rn·l
= nu'un·1 • n(- ~2)un+l
Les formules de dérivation, pour les fonctions x H> x"' et un, sont ainsi étendues à n E Z *.
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle K et v une fonction dérivable sur un intervalle conte-
nant u(K). La fonction vou est dérivable sur K et on a: (vou)' = u ' x (v'ou}.
Exemple
Soit la fonction f: x H> cos - 1 .
1 -X
1
On considère les fonctions u : x
1 -X
et v : x H> cos x; on a: f
H> - = vou.
La fonction u est dérivable sur]- oo; 1[ et u(J-
oo ; 1[) = ]O ; + oo[ ;
la fonction v est dérivable sur IR qui contient ]O ; + oo[.
Donc,/ est dérivable sur ]- 1[. 00 ;
Or: (tof- 1
) = Id/{Kl; donc: 'ï/ x Ej{K), (tof- )'(x) == 1.
1
Soit f une fonction dérivable, strictement monotone sur un intervalle K, telle que : 'ï/ x E K, f'(x) -:;:. O.
• La fonction f réalise une bijection de K vers j{K).
1
• La bijection réciproque f-~ est dérivable sur j{K) et on a : (t-
1
)' =
f'of-1
.
,Remar,g~
S'il existe Xa élément de j[KJ tel que r(t-1 r-1
rxal) == 0, alors n'est pas dérivable en Xa et(~') admet au
point d'abscisse x 0 une tangente (ou demi-tangente] parallèle à {Of}.
Ex emple
Soit fla fonction de]- ~ ; ; [ vers IR, définie par: /{x) = tanx.
E.-1
= ]!_ X q = n:--1.
q
Soit r un nombre rationnel non nul, u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K.
• La fonction x ~ r est dérivable sur )0; + oo[ et sa dérivée est la fonction x ~ rxr- 1 .
• La fonction ur est dérivable sur K et sa dérivée est la fonction ru'ur-1 •
La seconde propriété se déduit de la première à l'aide du théorème de dérivation des fonctions
composées.
Exemples
3 3 .!..
• La fonction x ~ x2 est dérivable sur [O ; + oo[ et sa dérivée est la fonction x - - x 2
2 2 1
2 - -3
• La fonction x ~ x3° est dérivable sur ]O; + 00 [ et sa dérivée est la fonction x - -x
3 3 5
3 -2
• La fonction x ~ x- 2 est dérivable sur ]O ; + oo[ et sa dérivé~ t la fonction x- -zx
Remar ue
La fon ction x ~ xr (r E Q*) est dérivable en O si et seulement sir 2: 1.
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle K, a et b deux éléments de K (a < b).
S'il existe deux nombres réels m et M tels que pour tout x élément de [a ; b], m s f '(x) s M,
alors m(b - a) s f(b) - f(a) s M(b - a).
Cette propriété est appelée inégalité des accroissem ents finis.
D émonstration.
Soit g la fonction de K vers ~ définie par : g(x) = ~!x - flx ).
La fonction g est dérivable sur K et on a : V x E K. g 1-r. =~f - f'(x) ; donc g ' est positive sur [a ; b].
La fonctiori g est croissante sur [a ; b] ; donc : g(a ) S !/.b,.
On en déduit que: Ma- f(a) ~ Mb - f(b) ; donc : ['J,J - 1 a) ~ M(b - a) (1).
En considérant la fonction h de K vers IR définie par hµ =mx - f(x ), on démontre de façon analogue
que : m(b - a) ~ f(b)-f(a) (2).
•
, Prop_r-jété 2
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle K.
S'il existe un nombre réel M tel que pour tout x élément de [a : b], lf'(x) 1 S M,
alors pour tous a et b éléments de K, on a: lf(b) - f{a) S )I b - a 1.
Cette propriété est une autre formulation de l'inég<Li:é ées accroissements finis; elle se déduit de la pré-
cédente en remplaçant m par - M.
Exemples
7t
• Démontrer que: V XE [O; zL X $ tanx.
Soit fla fonction de [O; ; [vers ~ . définie par: f(t) = tant.
On a : V t E [O ; ; [, f'(t) = 1 + tan2 t ; don c : V t E [O ; ; [, 1 S f'(t).
Soit x un élément de [O ; ; [.
En appliquant l'inégalité des accroissements finis à f sur l'intervalle [O ; x], <J
on obtient: 1 x lx-01 ~ lf(x) - f(O) 1
c'est-à-dire : X ~ tanx.
f ,, f"
· , ... , 1-l'!n) ~ , fl_
ees respect·1vemen t dx
. son t not' dx2 , ... , ~
~ .
Exemples
• Déterminer les dérivées successives de la fonction/: .r-. i r - 2I2 - 3x + 4.
On a : f'(x) = x 2 - 4x - 3 ; f"(x) = 2x - 4 ; .f13 >(r = 2 : .f '(x) = o.
4
• Si f" est strictement positive sur K, alors f' est strictement croissante sur K.
Soit x un élément de K.
On a : x < x 0 ⇒ f'(x) < f'(x 0 ) ; c'est-à-dire : x < x 0 ⇒ g'(x) < O. X
Xo
De même, on a : x > x 0 ⇒ g'(x) > O.
g ' (x) - 0 +
On en déduit le tableau de variation de g sur l'intervalle K.
Donc : 'ï/ x E K \ {x0 }, g(x) > O.
(~) est au-dessus de (T) sur l'intervalle K.
g(x) ----------.. 0 ~
On dit que f est convexe sur K (figure 1).
• O.Q. démontre de même que si f" est strictement négative sur K, alors (~) est au-dessous de (T) sur K.
On dit alors que f est com;ave sur K (figure 2).
• Si f".s'annulle et change de signe en x 0 , la droite (T) « traverse » la courbe (C€) en M0 •
On dit que M0 est un point d'inflexion (figure 3).
J J J
\\
Dérivation - Étud es de fonctions 219
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Exemple
Soit la fonction f: x - ~ - x 2 + ~ et (~) sa courbe représentative.
3
Solution
. x3
1 °) Soit les fonctions f : x - sin.x - x et g : x - srnx + 6 - x.
X 0 +oo
• f est dérivable sur IR et on a : f'(x) = cosx - 1 ;
f1(x) 0 -
donc : V x E [0 ; + oo[, f'(x) :5 O.
La fonction/ est décroissante sur [0 ; + etf(0)
00 [ = O. f(x) 0 ------.
On en déduit que: V x E [O; + oo[, f(x ) :5 0 ;
c'est-à-dire : V x E [0 ; + 00 [ , sinx :5 x. X 0 + OQ
xz
g"(x) 0 +
• g est deux fois dérivable sur IR et on a : g'(x) = cosx +
2 - 1,
g "(x ) = - sinx + x g'(x) 0 +
= - j(x).
D'après ce qui précède, V x E [O ; + oo[, g"(x) ~ O.
g(x) 0 ~
La fonction g' est donc croissante sur [0 ; + 00[ et g '(0) = O.
La fonction g, qui a une dérivée positive sur [0 ; + est croissante sur cet intervalle ; de plus, g (0)
00 [ , = O.
3
On en déduit que : V x E [0 ; + oo[, g(x) ~ 0 ; c'est-à-dire : V x E [0 ; + oo[, x - ~ :5 sinx.
3°) Soit u la fonction de ]- 1 ; + oo[ vers Ill, définie par : u (x) = (1 + x)n.
On désigne par (~) la courbe représentative de u.
u est deux fois dérivable sur Ill et on a: u'(x) = n(l + x)n•l; u " (x) = n(n - 1)(1 + xr·
2•
u " est positive sur ]- 1 ; + oo[ ; don c, en tout point, (<t6) est au-dessu s de sa tangente.
La tangente au point d'abscisse 0 a pour équation : y = 1 + nx.
On en déduit que: V x E )- 1 ; + oo[, (1 + x)" ~ 1 + nx.
la Dans chacun des cas suivants, étudier la cœ::- Déterminer la dérivée de la fonction f dans
vabilité de la fonction f sur son ensemble èe chacun des cas suivants.
définition puis déterminer sa dérivée. 1
a) j(x) = x 2 lxl b) j{x);;;; (x - 2),,~ C, f(x ) = - - - b) f(x) = J(x2 + 1)3
(x2 + 1)3
c) J(x ) = Jzx + 5 d) j{x) = (x + l) Jxz - 3x- ~ 1
C t1r) ;;;;-=- - d) f(x) = ,Jx2 + 1 .
,x 2 + 1
lb 1. Soit fla fonction définie par: /(x) = : : !.
Préciser l'ensemble de dérivabilité de f, puis le 3i!::-c::~. en utilisant l'inégalité des accrois-
déterminer sa fonction dérivée. fulls. que pour tous nombres réels a et
5P"??'::"""'
2. En déduire, en utilisant la dérivée de la com- - a:: ~ : œsb - casa 1 :,:; 1b - a 1 •
posée de deux fonctions, l'ensemble de déri,a-
bilité et la dérivée des fonctions suivantes. [x.
1 Sa:::: ,_,.,,, :i::n:::::50:) définie par : j{x) =
a) x - - -
x2 - 1
x2 + 2
b) x -,--
'~ - 1
-- .--çA-=-- =-~~ des accroissements finis à
2 :5::::r:ric:= ": se- :-ratenalle (10 000 ; 10 001],
, X + 2
~ 6:œ::::e::- c.:: .::zjo::ant de l'erreur commise
d) x - cosx - 1 e::! nm::p~ 10 00 1 par 100.
cosx + 2
lg Déterminer les déri,-ées d'ordres 1 , 2 et 3 des
le Soit/la fonction de [- ~ ; ~ ) vers [- 1 ; 1), fonctions suirnntes.
définie par : j{x) = sinx. a) x - 2x2 - 3x + 4 b) x >-4 - .l.-3 + x - 3
1. Démontrer q ue f admet une fonction réci- 1 3x + 2
proque /·1.
c) x - - -
X- 1
dl x- - -
x -1 ·
2. Déterminer l'intervalle sur lequel / · 1 est
dérivable et démontrer que sa dérivée est la lh Déterminer les dérivées successives de la fane-
. x 4x3x2
. 1 tian: x - 4 ! + 3T + zT + x + 1.
f onction x - r:;---; .
vl - x 2
3. De manière analogue, étudier la dérivabilité li Déterminer les dérivées d'ordres 1, 2 et 3 des
de la fonction réciproque de la fonction g de fonctions suivantes.
[0 ; 1t] vers [- 1 ; ll, définie par g(x) ;;;; cosx, a) x - tanx b) x - sin2x
2
puis déterminer sa dérivée. c) x - sin x d) x - cos 2x.
Étudès, de fonctions·
Dans cette leçon, (C(l,) désigne la courbe représentative de la fonction f
On a: Dl= IR.
Dérivée et sens de variation
f est une fonction polynôme ; donc, f est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction f' : x ~ x3 + x 2 - 2x.
Or : t/ X E IR, x 3 + x 2 - :ix = x(x - 1)(x + 2).
On a : f'(- 2) =f'(O) =f'(1) = O ;
tl x E ]- 00 ; - 2[ U )0 ; 1[, f'(x) < 0 ; donc, f est d.écroissante sur]- oo ; - 2[ et sur ]O ; 1[ ;
tl x E ]- 2 ; O[ U ]1 ; + 00 [, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur ]- 2 ; O_[ et sur ]1 ; + oo[.
X ➔ +oo X ➔ + oo 4
3
et lim f(x) = lim X = + =. Courbe représentative
X ➔ +oo X X ➔ + oo 4
Donc, ('€) admet en + une brande ~~qu,e 00
+ 00 - +=
f(x) ~ - ~~ ~ 11/
La représentation graphique s uggère et on
démontre que (~ ) admet deux points d'in-
flexion.
2x2 - 3x + 3
Ell:;;';ii;l~ Étude de la fonction f:x ~
x 2 - 2x + i
Ensemble de définition
Le polynôme (x2 - 2x + 2) n'a pas de racine dans IR ; donc, Dr = IR.
Dérivée et sens de variation
f est une fonction rationnelle ; _ x(x _ )
2
donc, f est dérivable sur son ensemble définition et sa dérivée est la fonction f': x - 2
(x - 2x + 2)2
On a : f'(O) =f'(2) = 0 ;
\;/ x E ]- oo; O[ U ]2 ; + oo[, f'(x) < 0; donc,/ est décroissante sur]- oo; O[ et sur ]2; + oo[;
V x E ]O ; 2[, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur ]O ; 2[.
Étude aux bornes de l'ensemble de définition
2x2 2x2
On a : lim f(x) = lim """"Y= 2
x ➔ - oo
et lim
x ➔ - oo X x ➔ + oo
f(x) = lim
x ➔ + oo
- 2
X
= 2.
Donc, la droite (<.2b) d'équation y = 2 est asymptote à (~ ) en - 00 et en+ 00 •
f(x) - 0 + 0 -
2 5
f(x)
~ ~/ 2~ 2 i
J i
x-1
On a : V x E IR, f(x) = 2 + - - - - ;
(x - 1)2 + 1
X -.
donc, une équation de (~) dans le repère {Q, of,ë5jJ est : Y = -
X2 + 1
Or la fonction x- A-+1
"V?X est impaire. Donc Q est un centre de symétrie de('€).
'
x3
Étude de la fonction f : x ~
x 2 - x- 2
Ensemble de déf inition
Le polynôme (x 2 - x - 2) a pour racines - 1 et 2 ; donc, D
1
= IR \ [- 1 ; 2).
Dérivée et sens de variation
f est une fonction rationnelle; x2( .2 _ _ )
donc, f est dérivable sur son ensemble définition et sa dérivée est la fonction r: .r-. - (x x2
-
2x
2x - 2)2
6
Ona: f'(x) = Ü ~ X =0 OU X= 1+ 7 OU X= 1- { 7 .
x2
De plus : 'ï/ x E IR \ {- 1 ; 2), - 2- - - -2 ~0 ;
(~ - 2x - 2)
•
donc, f'(x) est du signe du polynôme (x2 - 2x - 6).
On a : 'ï/ XE ]- 00 ; 1 - J7 [
u ]1 + r7 ; + 00 [, f'(x) > 0 ;
donc, f est croissante sur]- oo ; 1 - ,7 [ et sur ]1 + [7 ; + oo[ ;
'ïl XE ]1 - J7 ;- 1[ U ]- 1 ; 2 [ U ] 2 ; 1 + J7 [,
f'(x) < 0 ; _
donc,fest décroissante sur chacun des intervalles ]1 - J7 ;- 1[, ]- 1 ; 2 [ et ]2 ; 1 + , 7 [.
Étude aux bornes de l'ensemble de définition
3
• On a : ·lim f(x) = lim ·\ = + 00 et lim f (x) = - oo.
X ➔ +- X ➔ +-X X➔ --
- 0 - - 0 +
f(x)
-
/
00
M~ - 00
+oo
~ - 00
+~ m/ oo - __ I
(~ 2)
l-
20-14✓7
• On a: M = '
donc: M "" - 1,89.
9
20 + 14✓7
m= , donc : m "" 6,34.
9
M est un maximum relatif et m est un minimum relatif de f
De plus, f est une fonction paire ; donc, on restreint son étude à l'intervalle [O ; + on trace la courbe 00 [ ,
f'(x) 0 -
f(x) 1 ~
0
L__
j f(x) = ~- Jx 2
f(x) =~ J- x2 + 4x
- 4x - 12 ,
+ 12 ,
si x E ]- oo ; - 2[ U ]6 ; + oo[
si x E ]- 2 ; 6[.
Dérivée et sens de variation
• f est dérivable sur ~ \ {- 2 ; 6} et on a :
2
f'(x) = 1._ X - , si X E ]- 00 ; - 2[ U ]6 ; + 00 [
4
Jx 2 - 4x - 12
3 -x+2
f'(x) = -4 -;::::==============- , si x E ]- 2 ; 6[.
J-x2 + 4x +12
On a : ['(2) =0 ;
'cf x E ]- 00 ; - 2[ U ]2; 6[, f'(x) < 0; donc,[ est décroissante sur]- oo; - 2[ et sur ]2; 6[;
'cf x E ]- 2 ; 2[ U ]6 ; + oo[, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur]- 2 ; 2[ et sur ]6 ; + 00 [ .
• On a: lim
f(x) - f(- 2) = lim _ 1._ Jcx + 2)(x - 6)
- .
11m -3 ~ -x + 6
x ➔ -2
< X + 2 X ➔ -2
<
4 - X - 2 - X <- 2 - 4 - X - 2
=- oo.
f(x) - f(- 2)
Dé même, on a : lim =+ 00,
x ➔ -2
> x+2
Donc,/n'est pas dérivable en - 2 et(~ ) a une demi-tangente parallèle à (OJ) au point d'abscisse - 2.
On d.émontre de même que /n'est pas dérivable en 6 et que (<€) a une demi-tangente parallèle à (OJ) au
point d'abscisse 6.
I .( 4 1~)
De plus: lim -=-
f( )
= lim _
3 vx2 1-
______r-
_ .
X - •
= -,.;._ - ~
~
1 -_±_- 12 =- 3
x ➔ -oo X x ➔ -oo 4 X ;::::_- ~ X x2 4
lim f(x) +
3
x
]
= lim 3 (x2 - 4x - 12) - r
X ➔ -oo
[ 4 x ➔ -oo 4 ,JXZ - 4.l:'. - 12 - X
On démontre de même que lim f1x ) = + oc et~-? ' = ::..- ,--= f°"'_ 2 ~tion y = 43 x - 3 est asymp-
2
tote à(~) en+ oo. x ➔ +=
X -00 -2 2 6 7 00
f'(x) -
Il + 0 -
rr +
f(x) +~ o / 3~ o / 00
0 'I
=---2.31JFonctions trigonométriques
; 2 sin2x
□~ · ., Etude de la fonction f : x i-7 - - -
1 + cosx
Ensemble de définition
On a: 1 + cosx = 0 ⇒ x = 1t [Z1t] ; donc, Df = IR\ {1t + k21t, k E I}.
De plus, f est impaire et périodique de période 21t ; donc, on restreint son étude à l'intervalle (0 ; n:[, on
trace la courbe correspondant à cet intervalle et on complète par la symétrie de centre 0, puis par la
➔
f'(x) 2 + 0 -
f(x)
0
/ f(a) ~
-oo
\ ,-ri --\ ,;1 ffr r-- -- · 71\
On a : a"" 0,904 et fla) "" 1,201. [ V:.- \ - 7t·H-
·..·-_
·--· -+-·-
___\ _,_\ - -+:-,J - 1~s;,)~•~
J___-U
_ +- "-1•-- ~!
! - ---1- -
X 0 1t
- -1, - . --
~~----------1
- 1-
f'(x) 0 + 2
1 i
________. 1t
f(x)
0 - - - - - - --+-~-· - - 1 ~
(
---.---+---'-- -+-- - + -
• On a: V x E IR, x-1 5f(x) 5 x + 1:
donc, (~) est comprise entre les droites ..~
et (<21l') d'équations respectives y = .r - -: ~
y =X + 1. •
-;:
(~ ) est tangente à (9l) aux points d'abscisses
; + k2n (k E &'.) ;
(~) est tangente à (~') aux points d'abscisses
- ; + k2n (k E &'.).
2a Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs 2. Étudier les variations de f et les branches
courbes représentatives. infinies de (~ ).
a] x-(x-1)2(x+ 1) b) x-x4-10x2 + 9. 3. Tracer(~ ) et démontrer qu'elle admet un axe
de symétrie, dont on précisera une équation.
2.b Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
2.f Soit fla fonction définie par
courbes représentatives.
x 2
- 12x - 4 - 2x 2
- 4x + 5 f(x) = sinx - ; sin3x et (' €) sa courbe repré-
a)x - -2 - - - b)x- . . sentative.
x - 4x + 5 (x - 1) 2
1. Justifier que l'ensemble d'étude de f peut
être réduit à l'intervalle [O ; n].
2.c Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs 2 . a] Démontrer que :
courbes représentatives. 'ï/ x E IR, f'(x) = 2 sinx sin2x.
x 2 +5x-4 b) -2x2 +3x+2 b) Dresser le tableau de variation de f sur (0; 1t].
a) x----- x - -- - - - .
2x Zx - 1 3. Tracer («6) ; préciser les coordonnées de ses
centres de symétrie et des points où la tangen-
te est parallèle à (OI).
2.d Soit fla fonction définie par f(x) = h - x et
(<(g) sa courbe représentative.
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f 2 .g Soit fla fonction définie par f(x) = 1 + sinx
1
sur son ensemble de définition. et («6) sa courbe représentative. - cosx
(«g) admet-elle une tangente au point d'abscis- 1. Déterminer Dr; justifier que l'ensemble d'étu-
se 4? de de /peut être réduit à l'intervalle [- 1t; 1t).
2. Étudier les variations de f et la branche infi- 2. a) Démontrer que :
nie de («6). , J2 cos(x + : ) - 1
'ï/ X E Dr, f (x) = --~-.::..:....-
3. Tracer(~). (1 - cosx)2
b) Dresser le tableau de variation de f sur [-1t ; 1t).
2.e Soit fla fonction définie par c) Vérifier que sur cet intervalle (<(g) présente
f(x) = Jx 2 + 3x - 4 et (~ ) sa courbe représenta- une seule branche infinie, dont on précisera la
tive. nature.
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f 3 . a) Tracer ('€) ; préciser les coordonnées des
sur son ensemble de définition. points où la tangente est parallèle à (OI).
(«6) admet-elle des tangentes aux points d'abs- b) Déterminer une équation des tangentes aux
cisses - 4 et 1 ? · points d'abscisses - 1t et 1t.
x2-3x+1
8 Soit la fonction f: x >-+ - - - - et (~) sa
x +1
courbe représentative.
1. Détemùner une équation de la tangente à ('(g) au
point d'abscisse 1.
C alculs de dérivées 2. E.xL"'le-t-il des points de ('(g) où la tangente a pour
coe5ciffi:1 directeur - 4 ?
3. ~xiste-t-il des points de ('€) où la tangente est paral-
1 Déterminer la dérivée des fonctions suivantes.
lè:e à la droite d"équation 3x - 2y + 1 = 0 ?
a) x ~ - x5 + x 3 - 4 b) x >-+ (.t' + 1)4
c) x ~ [5x + 2)3(3 - 4x) d) x >-+ -'-..s(z - -u-")3.
9 Dans chacun des cas suivants, étudier la déri-
1 Déterminer la dérivée des fonctions sui.antes. rnbilité de la fonction f sur son ensemble de définition
puis d éterminer sa dérivée.
2x-1
0) X>-+
~ -x+ 1 a) j{x) = (f 2x2 - X - 6)5 b) fix) = (o/2x2 - x -6)3
c) x >-+ X -1
- - - )? d) x-
(2x - 1 )2
c) f{x) =
1
d) fix) = - ,,_..
- _
1
- _ -_ -_ -_ -_ - .
( 3x + 1 (3x + 1)3
~2x2 - x . - 6 (J- 2x2 + X+ 6)3
3 Dans chacun des cas suivants, étudier la déri-
vabilité de la fonction[ sur son ensemble de définition
puis déterminer sa dérivée.
a) f(x) = Jx 2l - 3x b) f[x) = (x2 - l)J x + 1 D érivée de fonctions
....
réciproques
c) f[x) =✓ ~ ~ Î d)""f[x) = {~ =i
4 Soit fla fonction d éfinie par : 10 Soit/la fonction de [O; ~] vers (0 ; 1] définie
par : f[x) = sin2x.
f[x) = + +
sin6x cos6x 3sin2xcos 2x .
1 . Démontrer quefadmet uneîonction réciproquef- 1 .
Démontrer que f est u ne fonction constante. 2. Déterminer l'ensemble sur lequelf- 1 est dérivable et
démontrer que sa dérivée est la fonction :
5 Déterminer la dérivée des fonctions suivantes.
1
a) x ~ cosx - sinx b) x >-+ cos(- 3x + ; ) X >-+ - = --===- .
z✓
x h -x
c) x ~ sin(x2 - ~ ) d) x >-+ sin2( 2x - : )
~ [ vers [1 ; +
11 Soit fla fonction de [O; défi- 00 [
1 + cosx . Jx 2 - 4x
2. Déterminer l'ensemble sur lequel 1 est dérivable et r-
i) démontrer que sa dérivée est la fonction :
X ~
sin2x 11 x >--t cos2x
1
x- --=- .
6 En utilisant la définition du nombre dérivé, x Jx 2 - 1
calculer les limites suivantes.
sinx- sina tanx- tana 1i
Soit fla fonction de )- TC ; 1t[ vers IR, définie
a) lim
x ➔ a x- a
b) lim
x- a
.t' ➔ a
par : f(x) = tan 1·
cos2x - cos2a cosx + 1 1. Démontrer que f admet une fonction réciproqu e f - 1 :
c) lim d) lim 2 . Démontrer que 1-1 est dérivable sur son ensemble de
x ➔ a x- a X ..... lt X - 1t
définition et déterminer sa dérivée. ,
2sinx-1 cos3x + 1
e) lim f) lim
x ➔½ · 6x - 1t X ➔ 1t X -1t
a) lim
/x+i- 1 b) lim Jz- J~ 13 Utiliser l'inégalité des accroissements finis
X ➔ O X x ..... 1 x - 1 pour obtenir une majoration du nombre : ./33 - ./32 .
10 1. Soit fla fonction définie par : f(x) = cos..\'.'. 17 Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
courbes représentatives.
Démontrer par récurrence que la dérivée n- ième de f
a) x - x 2 - 4 /x b) x - -~ + 3 + Jx - 2 .
est la fonction f ini définie par : Jinl(x) = cos{x + n ~).
2. Utiliser le résultat de la question précédente et celui 18 So~t la fo1;1ction f: x - ✓ ~ x(6 -x) et('(.:) sa
établi à propos de la fonction sinus (cf. paragraphe 1.4. courbe representative.
de ce chapitre) pour déterminer la dérivée n-ième des 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
fonctions x - sin(ax + b) et x - cos(ax + b). ensemble de définition ; (~ ) admet-elle des tangentes
3. Application aux points d'abscisses 0 et 6 ?
Déterminer la dérivée n-ième de la fonction : 2. Étudier les variations de f et tracer (~) .
x - cos2x - sin ~ . Démontrer que cette courbe ad.met un axe de symétrie.
41 Soit a, b, c trois nombres réels et f une fonc- 48 Le repère (0, I , J) est orthonormé.
tion périodique, de période 2, telle que :
V x E [O ; 2[, f(x) = x 4 + bx3 + cx2 + dx.
1. Soit la fonction cp : x ~- ~ + x
2 Jx2 + 1
On désigne par(~ ) sa courbe représentative.
c, Démontrer que pour t élément ~e ]- ~ ; ~ L on a :
1. Calculer /(2). Trouver, sous la forme d'une relation
1 smt
cp(tant) = -
entre b, c et d, une condition nécessaire et suffisante 2 + - 2- .
p our que f soit continue sur ~- b :::.=: èéduire le signe de <p(x) pour t out-~ élément de R
2. Déterminer b, c et d pour qu'en plus f admette en 1
!a
'!.. Sc:;. :on~on f: _x ~ - -~ + 1 + ~ Jx z + 1 et (((5)
un extremum relatif égal à - ~ . sa :::o.:::Je ::epresentative.
3 . Étudier alors la dérivabilité de f et construire (<€), en ~ - r ~~ r la position de («G} par rapport à ses
précisant ses points d'inflexion et axes de symétrie. =_ ~ puis construire ('@ ).
3. '"Et:-:::=;:a- :·intervalle K pour lequel f réalise une
43 Soit fla fonction définie par : f(x) = x , X + 1 . ~ ~ : ; =-. !C.. Dans ce cas, soit g la fonctiott réci-
1. Étudier f et tracer sa courbe représentative. .=-.JG.:a:e .=.,,. r ~ - J sa courbe représentative.
2. En déduire le tracé des courbes d'équations : *"' hm ; =- -= ::il .?Dw tout x élément de K.
fr->,-"!!...= )_ =( èonn.er les coordonnées des points
y = /x + x2
3 et y 2 - x3 - x2 = O. ::"."r-;~ .:,,. - • a-ac(~)-
2 l
44 Soit la fonction f: x >-4 x 3 - 3.r 3 _- 2_
9 L c --=.cOi:'.." :Z cowbe représentative de la
1. Étudier f et tracer sa courbe représentath-e. ~...ction r ~ ran.r se- . i=e;-ralle (0 : 2rr].
2. En déduire la courbe représentatirn de la fonction b) En déduire que 1 équation tanr - x = 0 admet dans
g : X >-4 / ( J X J ). cet interrnlle deux solutions non nulles a et ~-
Déterminer une valeur approchée à 10--1 près de ces
45 Soit fla fonction définie par solutions.
f(x) = J1x2 - 6x + 51 et(~ ) sa courbe représentative. 2. Soit fla fonction définie par : f(x ) = x sinx.
1. Exprimer f(x) sans le symbole « valeur absolue ». On désigne par (({6) sa courbe représentative, par (Ll) et
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son (t.') les droites d'équations y = x et y = - x.
ensemble de définition ; (~ ) admet-elle des tangentes a} Démontrer que f est une fonction paire.
aux points d'abscisses 1 et 5 ? Déterminer les abscisses des. points d'intersection de
3. Étudier les v.a riations de f (C(6) avec (OI).
4 . Démontrer que les droites d'équations y = x - 3 et
b} Démontrer que : V x E ~. - x ~ f(x) ~ x.
y = - x + 3 sont asymptotes à (({6).
Donner une interprétation ·graphique de ce résultat.
cJ Déterminer les points d'intersection de (~) avec (t.)
5 . Tracer ('<6) et démontrer qu'elle adm et un axe de
[respectivement (Ll')].
symétrie, dont on précisera l'équation.
Démontrer qu'en chacun de ces points, (Ll) (respective-
6. Démontrer que, pour tout nombre réel x de l'inter-
ment (Do')] est tangente à .(«;;).
valle (1 ; 5], le point M(Ix))est à une distance constan- d} Étudier les variations de f sur l'intervalle [O ; 21t].
$ h + a $ 1+ ~.
c} En déduire le sens de variation de P n· 4. Application .
pH METRE JLP 30
Un pH-mètre.
Exemp les
• La fonction F: X - x 2 est une primitive sur [ij de la fonction[: x t-c> 2x;
+
les fonctions x 1---7 x2 3, x - x 2 - Js et x.....,. x 2+;
sont aussi des primitives de f sur ~ -
• La fonction G: x.....,. 3x + ✓
x est une primitive sur ]O; + oo[ de la fonction g: x.....,. 3 +
• La fonction H: x - 1 - cos x est une primitive sur [ij de la fonction h: x - sin x.
b·
2
x
Une fonction définie sur un intervalle K admet-elle une primitive sur cet intervalle ?
La propriété suivante, que nous admettons, apporte une réponse partielle à cette question.
Si f est une fonction continue sur un intervalle K, alors f admet une primitive sur K.
.R~m~cg~~
Soit f une fonction définie sur un intervalle K.
• Sifn'est pas continue sur K, elle peut admettre ou ne pas adipettre de primitive sur K (cf. §1.3. TD1).
• Si f est continue sur K, elle admet une primitive sur K mais on ne sait pas toujours en donner une for-
mule explicite. ·
D émonstration
• Soit c un nombre réel. La_fonction x ~ F(x) + c est dérivable sur K et a la même dérivée que la fonction
x - F(x). Donc, la fonction x .....,. F(x) + c est une primitive de f sur K.
• Soit G une primitive de f sur K. La fonction G - F est dérivable sur K et on a :
V x E K, (G - F)'(x) = G'(x) - F'(x) =f(x) - f(x) = 0 ; donc, G - F est une fonction constante sur K.
On en déduit que G est de la forme x ~ F(x) + c, où c E Ill.
Exemple
Les primitives sur R. de la fonction x - 2x sont les fonctions x - x 2 + c, où ce 2..
Soit June fonction admettant une primitive sur un intervalle K, y 0 un nombre réel et Xa on é!irer:J ,te K.
Il existe une primitive de f sur K et une seule qui prend la valeur y 0 en ~o·
D émonstration
Soit F une primitive de f sur K. Toute primitive G de
f sur K est telle que : V x E K, G(x) = F(x) + c.
On a : G(x0 ) = y 0 ~ F(x0 ) + c = y 0
~ c =- F(xo) + Yo·
Donc, la fonction G : x - F(x) - F(x0) + y 0 est la pri-
mitive de f sur K qui prend la valeur y 0 en x 0 •
Exemple
Déterminer la primitive F sur IR de la fonction x - cos x qui prend la valeur - 1 en ~ .
Fest de la forme x - sin x + c, où c E R De plus, on a: F(~) = - 1 ~ 1 + c = -1 ~ c =- 2.
Donc, la fonction F : x - sin x - 2 est la primitive cherchée.
1
x-- X-2 ✓
x+ C ]O ; + oo[
✓
x
xr+l [0 ; + oo[, si r ?:. 0
x-xr (rE Q\(-1)) X~ - - + c
r+l ]O ; + oo[, si r < 0
x ~ sinx X ~ - COSX +C IR
x-cosx X~ sin X+ C IR
Exemples
x4
• Les primitives sur IR de la fonction x ~ x 3 sont les fonctions x -
4 + c (c E IR).
• Les primitives sur ]O ; + 00 [ de la fonction x ~ ~~ sont les fonctions x - - _!_ + c (c E IR).
A- 4x4
Soit u et v deux fonctions admettani respectivement pour primitives sur un intervalle K les fonctions U et V.
La fonction u + v admet pour primitiœ sur K la fonction U + V.
Exemples . 2
• Les primitives sur ~ d e la fon ction .r - .r - sin x s ont les fonctions x~ ~ - cos x + c (c E ~ ).
sont les fonctions x ~ 2x -
1
• Les primitives sur )0 ; + oo[ de la fonctio::::i .r - 2 - 2Jx
+ c (c E ~) .
' .r
• On a : V x E ]- ~
~ [ , tan2x = (1 + tan2.r) - 1 : d onc, les primitives de là fonction x ~ tan2x sur
;
Soit u une fonction admettant pour primitive sur un intervalle K la fonction U et k un nombre réel.
La fonction ku admet pour primitive sur K la fonction,,,kU.
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle K et v une fonction dérivable sur un intervalle contenant u(K).
La fonction u' X (v'ou) admet pour primitive sur K la fonction vou.
Exemples
• La fonction x - cos x sin3.r a pour primitives sur IR les fonctions x - si!.;x + c (c E :=:_ _
• La fonction f : x r4 : +
1 ) a pour primitives sur chacun des intervalles ]- 00
; - 2[, ]- 2 ; Of a: ~; - -.t
(.t~ + 2x 4
1 . .
les fonctions x - - ? )
3 + c (c E IR).
6(x - + 2x
1 u' 2
En effet, f est de la forme 2 u 4 avec u : x ~ x + 2x.
• La fonction x ~ R
1-x 2
a pour primitives sur ]-1 ; 1[ les fonctions x ~ - Ji -x2 + c (c E IR).
• Justifier que G est continue sur IR et en déduire que G est une fonction constante.
• Conclure.
Solution
1 °) a) La fonction x ~ cos x n'a de limite ni en + oo, ni en - oo,
Or : V x E IR*, cos ! = Zx sin! - f(x). Donc, f n'admet pas de limite en 0 ; en effet, si f admettait une
limite en 0, alors la fonction x 14 cos _!._ en admettrait également une, ce qui est faux.
X
On en déduit que f n'est pas continue en O.
·
b) • Lorsque x * 0, on a : F'(x) = Zx sin_!_ + x X
2 cos lx (-
X
1
X2
) = Zx sin_!_
X
- cos_!__
X
F(x)-F(0)
• Par ailleurs, on a: lim = lim
x sm- (
2
x = lim x sin- = 0; donc : F'(0)
• 1
1) = O.
x➔O X- 0 x➔O X x➔O X
2°) a) On a : lim g (x) = lim g (x) = O et g(O) = 1 ; donc, g n 'est pas continue en O.
x--;tO x10
b) • Sig admet une primitive G sur R, alors G est une fonction de dérivée nulle sur ]- oo; 0[ et ]0 ; + oo[,
c'est-à-dire une fonction constante sur chacun de ces intervalles.
.
Il existe d b , . { G(x) = c, six< 0
eux nom res ree1s c et c tr1s ~~e : ( ) .
- G x = c', si x > 0
• La fonction G est dérivable sm 2- : donc G est continue sur IRL
Gest continue en o ; donc. c:: .2 : G·o) = lim G(x) = lim G(x). On en déduit que: G(0) = c = c'.
x➔ O X ➔ O
< >
Ainsi, G est une fonctic= a:r=-rte sm IR.
• On a démontré qug ~ g ë.±net une primitive sur R alors cette primitive est une fonction con stante :
donc g serait la fcœc::fr:-: -:::n.::!e, ce qui est en contradiction avec les données.
On en déduit ~e ~ S - ëon g n 'admet pas de primitive sur IR.
La fon ction g n·e:,---: ;xrs contin ue suz: [R et elle n 'admet pas de primitive sur IRL
S olution
eix + e-ix eit: - e-ix
1 °) On utilise les formules d'Euler : cos x = - - - - et sin x =- - --
2 Zi
Soit x un nombre réel.
On a : f(x) = ( eix; e-i.t:) 4(8ix ;t-ix) z
= - ...1.....
64
(e4 i.c + 4e 2 L.: + 6 + 4e-2 u + e--4i.l:) (eZL-1: - 2 + e- 2 u)
Pour déterminer les primitives des fonctions du type x f-3> cosn x sin 111 x (n E N*; m E N*), .
on peut utiliser l'un .des procédés suivants.
• Si met n sont de même parité, linéariser cosn X sium X .
• Si m et · n sont de parités différentes; utiliser ·la .r elation cos2x· ·:i,; •sin2x · = 1 èt éëtire
cosn x sinm x sous la forme Cos x P(sin xJ si n est impair ou. sin.~ P(cos x) si m e~timpair, P
'!;
désignant un polynômè. · · · ~ • •
. . '" , ~ ,,
_,_ "' ~"" - "'-•- ~ w,_::,. litt,..:,;. .s,;, !:, ,:,,, - '""'-·~ -" " " ~
1.a Dans chacun des cas suivants, vérifier que la l .c Dans chac;:un des cas suivan ts, déterminer une
fonction F est une primitive de la fonction f primitive de la fonction f sur R
sur l'intervalle K. 3
a) F(x) = Bx3 - 12x2 + 6x - 7, 01/(x} = 5x(5x2 - 7)4 b) f(x) =( :-~-: l1)3
2x2 x+
j(x) = 6(2.x-1)2, x(2x2 + 1)
K= ~ - cJ ~...-) = ==== d) f(x) = 3sin(3x - 2)
, x4 +x2+ 1
b) F(x) = - 2cos(3x + 2),
f(x) = 6sin(3x + 2), ? i¾ = 2 œs.r sin4x j] f(x) = x cos(3x2 - : ).
K= IR.
•
c) F(x) = J 2x + 1, .c "l-- ·- r-1 :: des cas suivants, déterminer la
f(x) = r::--: ,
1 -=-----:...:: :: : :::a la fonction f sur l'intervalle K,
✓ 2.x + 1
~ ,.: --"'--= rn::di.tions indiquées.
.,...,.r = r - ~ .
'7
a
K = }- ~; + oo[. ;r-
:K = :o : - =t f i ?'2] = 0
2
d) F(x) = ( ,; - , ~ , b} f(xJ = 3smr - ~
- ~..;;;;;;;;;;;...t
Fontfion · loSarithnle n·é périe-
= 2.1-.!; Définition et propriétés
r-:...:-:·-==: Introduction
On se propose de déterminer les fonctions de ]O ; + vers IR, dérivables sur ]O ; + oo[, qui transforment
00 [
Condition suffisante .
k étant un nombre réel, la fonction x ~!_ est continue sur ]O ; + oo( ; elle admet donc des primitives sur
X
cet intervalle. On désigne par f k celle qui s'annule en 1.
Soit y un nombre réel strictement positil On désigne par hy la fonction x ~ f k(xy) - f k(x) - f k(]j).
• Vérifier que : h (1) = O.
• Justifier que h Yest dérivable sur :o :
~=:fi démontrer que sa dérivée est la fonction nulle.
• En déduire qu~ f k vérifie l'égalité (:.).
La fonction logarithme népérien, notée ln, est la primitive de la fonction x ~ ! sur ]0 ; + oo [, qui s'annule en 1.
X
• ln 1 = o.
/J;i) La touche la d'une calculatrice permet d'obtenir une valeur approchée du logarithme
népérien de tout nombre réel strictement positif.
f!!!!I
ln 3""' 1,098 612 ln /z = 0,346 573 ; ln ! "'-
0,287 682 ; ln 10-5 = - 11,512 925.
Autres propriétés
Pour tous nombres réels a et b strictement positifs et pour tout nombre rationnel r, on a :
(1) ln.!.:::: - ln a (2) ln a = ln a - ln b (3) ln ar = r ln a.
a b
D é31onstration
Soit a et b deux nombres réels strictement positifs.
( 1) On a : ln 1.. + ln a : : ln ( 1.. x a) = ln 1 = 0 ; donc : ln 1.. = - ln a.
a a a
(2) On a : ln ~ = ln ( a x i)
= ln a + ln i = ln a - ln b.
•lim ln x =1 . ln(1 + x)
• l Im - - - ~ 1,
X➔ 1 X-1 x➔ O X
D émonstration
• La fonction ln est croissante. Si elle était majorée sur ]O ; + oo[, elle admettrait une limite finie l en + oo.
En posant u = Zx, on obtiendrait: l = lim ln u = lim ln 2x = lim (ln 2 + ln x) = ln 2 + l.
. U ➔ + oo X ➔ + oo X ➔ +""
. ln x
• 1IID
x ➔ +oo
--= 0
X
• lim x ln x
.r:--:; 0
= O.
D émonstration
• Soit (~) la courbe représentath.ç c!e ..a fu:aœm ln.
La fonction ln est deux fois tlé::::~a~•,,, ~ ~ ~ - = [ et sa dérivée seconde est la fonction x - - 12 •
Or : V x E ]O ; + 00[, - ;z
< 0: do:::c --: a:;.: en tout point située au-dessous de sa tangente. x
Une équation de la tan.gente è -i, c:=. .?CJÏlll d"abscisse 1 est : y = x - 1.
On en déduit que : V .r E ::J : - =:.
::=: .r ~ x - 1 < x.
Soit x un élément de [1 ; - =<. •
_ ln , -x <
0 n a ·. 0 < .i:: . D one ·. 0 <
_ , -. : -
_ ,,- ln - _ 11 .,· c 'est -a-
x < ' d'ue ·.
- X ,I X
.
0 r : 11m
X➔+ 00
-2
Jx = 0 ; d one : =
~-
I - - =
-- = O .
ln x
X
Le nombre e
• La fonction ln est continue et strictement croissante sur ]O ; + oo[ ;
de plus : lim ln x = - oo et lim ln x = + =. Donc, la fonction ln est une bijection de ]O ; +=[ vers ~ -
x ➔ O x ➔ +oo
>
• On note e l'unique nombre réel tel que : ln e =1 ; e est appelé base du logarithme népérien.
On a : e,:: 2,718 281 82.8 456.
• Pour tout nombre rationnel r, on a : ln er = r ln e = r.
R ~ a.tQ~
La notation e a été donnée par EULER qui démontra que ce nombre est irrationnel. Le mathématicien
Charles HERMITE démontra en 1873 que cette constante mathématique, presque aussi célèbre que rc, est
un nombre transcendant, c'est-à-dire qu'il ne peut être solution d'une équation polynômiale à coeffi-
cients entiers.
(ln)'(x) +
+ 00
1 _.y
Inx "'
.Rem.a_r ues
-=--- 0--
Solution
Résolution de l'équation (1) Résohrtin~ de l 'équation (2)
Contraintes sur l'inconnue : Coa!rn-~'::es su:- l'inconnue :
2x -3>0 r ]3 ; + oo{.
<=> ~ ; + oo[.
E •
{X + 1 > Ü X E ]
6x - 3> 0
Soit x élém ent de ] ~ ; + oo[.
=i :X- ~ 2) = ln [e(r- 3)]
-= .r - 2 = e(x - 3)
(1) <=>
<=>
ln [(2x - 3)(x + 1)2] = ln (6x - 3)
(2x - 3)(x + 1) 2 = 6x - 3
= _ Je - 2
.r - e - :.
·<=> x(2x2 + x - 10) = 0 :.., e:-se~:::e des solmio::s è.e l'équation (2) est :
<=> x(2x + 5)(x - 2) = O.
L'ensemble des solutions de l'équation (1) est: (21. { 3e -
e- 1
2J.
Résolution de l'équation (3) Résolution de l'équation (4)
Contraintes sur l'inconnue : x E ]O ; + oo(. Contraintes sur l'inconnue : x E ]O ; + 00 ( .
-
Pour résoudre une équation comportant des logarithmes, on peut utiliser le procédé suivant :
• d éterminer les contraintes sur l'inconnue ;
• se ramener à une ou plusieurs égalités de la forme: ln a= ln b.
2. Résolutions d'inéquations
Résoudre dans IR les inéquations suivantes.
ln (x + 2) + ln (x + 4) < ln (x + 8) (1) ln (x2 - 4e2 ) < 1 + ln (3x) (2)
(1 - ln x)(3 + ln x) ~ 0 (3) (ln x) 2 + 2 ln x - 15 ~ 0 (4).
Solution
Résolution de l'inéquation (1) Résolution de l'inéquation (2)
Contraintes sur l'inconnue : Contraintes sur l'inconnue :
X+ 2 >0 (x + 2e)(x- 2e) > 0 <=> x E ]Ze; + oo[.
{ 3x> 0
{X +4 >Ü <=> X E ]- 2 ; + 00 [ .
Pour résoudre une inéquation comportant des logarithmes, on peut utiliser le procédé suivant :
• déterminer les co:::t:ai:ntes sur l'inconnue;
• se ramener- à un?. ou plusieurs inégalités de la forme : ln a < ln b.
3. Calculs de limites
Calculer les limites su.iTantes.
a) lim x (ln xJ 2 b) li.m. x ln x + 1 c) lim _x ln (x -1).
x➔ 0 .r ➔ + = X x➔ 2 X- 2
>
Solution
a) Soit x élément de ]O ; + oo[ ; on a : x (ln x )2 = c/-; ln x) 2 = (2 jx lnJx = 4(f; lnjx )2.
)2
Posons: u = r~;on a: lim x➔ O
x (ln x)2 = lim 4(jxlnjx)2 = lim
x➔ D u➔ O
4(u ln u )2 = o.
> > >
ln (1 +.!.)
. x e'lement
b) S01t ' d e ]O ; + 00 [ on a : x 1n -
;
+ 1- =
X x X •
1
X
Posons : v 1
= -X ; on a : hm . (
x ln -x +- 1 ) = hm
. ln(1-+-
- v) = 1.
x ➔ +oo X v➔ O V
>
2.a 1. Exprimer chacun des nombres suivants en 2.d Résoudre les systèmes suivants.
2 2
fonction de ln 2 : · a) { - 2 lnx + lny = 3 b) { x + y = 130 .
ln 8 ; ln
1 r;:; r:::-
; ln v2 ; ln Z v 2 ; ln .
[z 4 lux - 3 lny = - 7 lnx + lny = ln 63
16 2
2. Exprimer chacun des nombres suivants en
fonction de ln 3 et ln 5 : 2.e Résoudre dans R les inéquations suivantes.
ln 15 ln 45 ·' ln 25 ·' ln 75./r;:-
5::>. a) 1 + lnx < 0 b) ~ ::; 0
3 1
c)(x - e) ln(x - 1) > 0
d) ln(3x + 2) ::; ln (x - 1) e) .dnlxl < 0
2.b Résoudre dans R les équations suivantes. fJ ln(3x + 2) ~ ln(x - 1) gJ 9 - lux2 > o.
aJ 3 + lnx = O bfln2x = lnx2
c) ln(x2 - 4x + 5) =0 d) (x2 - l)lnx = 0
= ln3 + ln(l - 3x).
e) ln(ZX + 1) + ln(3 - x) 2.f Calculer les limites suivantes.
a) lim (x - Inx) b) lim lnx
x ➔ + oo x ➔ + oo x2
2.c Développer l'expression (x + 1)(2x2 - 5x + 2) et c) lim Jx lnx d) lim lnx
en déduire la résolution des équations suivantes. X -+ 0 X ➔ l 1 - X2
FonctiOns compo[tant ln
3. 1. Fonction ln ou
Exemples
• Soit la fonction f : x - ln(x2 - 4).
Considérons la fonction u: x - .t:2 - 4 : u est dérh·ahle et strictement positke su:- J- :,0: - 2( u )2 ; + 00 [
- - 4
• La fonction x 1-? ln (ln x) est dérivable sur )1 ; + 00 [ et a pour dérivée la fonction x 1-? x ~ x.
~~ Primitives de ~~'
D émonstration
La fonction u est continue et ne s'annule pas sur K ; elle est donc de signe constant sur K.
• Si u est strictement positive sur K, alors la fonction lnou est dérivable sur K et a pour dérivée .!f...
u '
• Si u est strictement négative sur K, alors la fonction ln°(- u) est dérivable sur K et a pour dérivée ~-
' u
On en déduit que la fonction ln 1 u I est une primitive sur K de ~ .
Exemples
• La fonction x 1-71. a pour primitive sur ]- O[ et )0 ; + oo[ la fonction x 1-? ln Ix I.
00 ;
• La fonction x - fan
x a pour primitive sur ]- ; ; ; [ la fonction x 1-? - ln(cos x).
2 3
• La fonction x - \- a pour primitive sur ]1 ; 2[ la fonction x - ln(- x 2 + 3x - 2).
X2 - X+ 2
lim
X ➔ + oo
/(~)
X
= lim
X ➔ +oo
[ _ _!_+ 4(ln, x
X , X
)2] = O.
Donc, («s) admet en + oo une branche parabolique
de direction celle de (01).
Tableau de variation
X 0 1 + 00
f'(x)
f(x)
+oo
~
- 0 +
+ oo
0
'
-1 ~
Étude de la fonction f : x ~ ln Ix : 1
Ensemble de définition
On a: Dt= Ill \ {- 1 ; O}. .
Dérivée et sens de variation
1
La fonction f est dérivable sur ]- oo ; - 1 [ U ]- 1 ; O[ U )0 ; + oo[ et sa dérivée est la fonction f' : x - ( ).
· xx+1
On a: V x E ]- oo; -1[ u ]O ; + oo[,f'(x) > 0; donc, / est croissante sur]- oo; - 1[ et sur ]O; + oo[ ;
• On a: ~~o
ln I x :-1. 1= - 00
; donc la droite (OJ) 1
l
1
;
1
;
!
est asymptote à («s). 1
i
!
1
! y- 1
('(;)
f'(x) +
+ 00 + 00
- +
0
1
1
!
\ /
f(x) ~ /
I
!
0/ - oo - oo 1
1
(Li)
1
l
;
La courbe suggère et on démontre que n(- ~ ;0) est un centre de symétrie et un point d'ip.flexion de («s).
~ E xercices ~ . . i j ~ f f i ~/./~~~~,
LO-garithlTle décimal
4.1. Définition et propriétés
Les fonctions logarithmes sont les primitives sur ]0 ; + oo[ des fonctions x ~ k. (k E !Ri.), qui s'annulent
en 1 (cf.§ 2.1.). Ces fonctions sont de la forme : x - k lnx. x
Celle qui prend la valeur 1 en 10 est appelé fonction logarithme décimal. Elle est utilisée dans de nom-
breux domaines des sciences expérimentales.
1
On a : k ln 10 = 1 ; donc : k = lnrn·
1
La fonction logarithme décimal, notée log, est la fonction : x - nx .
1nlO
• L'ensemble de d éfinition de la fonction log est ]O ; + oo[ ; le logarithme décimal de x est noté log x.
• On a : V x E ]O ; + oo[, (log)'(x) !
= x 1 10.
• log 1 = 0 et log 10 = 1.
La touche ID
d'une calculatrice permet d'obtenir une valeur approch ée du logarithme
décimal de tout nombre réel strictement positif.
log 3:::: 0 ,477 121 ; ln fi.:::: 0,150 514 ; ln ! :: -
0 ,124 938 .; ln 0,003 ,,,. - 2,522 878.
Pour tous nombres réels a et b strictement positifs et pom tom nombre :rationnel r, on a :
(1) log (ab) = log a + log b (2) log ~ = - log a ;
(3)1og ~=log a- log b (.l) log ar = r log a.
,Rg,méJ,rg~
En particulier, on a : ~
• pour tout nombre réel a strictement positif, log ,a= ~ _og a:
• pour tout nombre rationnel r, log1or = r.
Solution
1 °) Soit p un entier naturel.
p s'écrit avec n chiffres signifie que : 10n-1 s p < 10n.
La fonction log est strictement croissante, donc : n - 1 ::; log p < n.
On en déduit que : n - 1 = E(log p), c'est-à-dire : n = 1 + E(log p ).
2°) Tout d'abord, on peut vérifier qu'une calculatrice scientifique, même performante, ne permet pas de
conclure: Utilisons la fonction log.
On a: log (p + 1) = 3 021 377 log 2 et log 2 = 0,301 029 995.
Donc : log (p + 1) = 909 525,105 2.
On en déduit que p + 1 s'écrit avec 909 526 chiffres.
Or, p + 1 n'est pas de la forme10n, sinon on aurait p = 10n - 1 et p serait multiple de 9.
Donc, p + 1 et p s'écrivent avec le même nombre de chiffres, c'est-à-dire avec 909 526 chiffres.
En chimie
On évalue l'acidité ou la basicité d'une solution aqueuse en calculant son pH (potentiel hydrogène)
après avoir déterminé sa concentration en ions H/J+ (en moles par litre).
Toute solution aqueuse contient des ions H 3 0+ et des ions OH-. On désigne respectivement par [H3 0+)
et [OH-J le nombre de moles par litre de H3 0+ et de OH-. On vérifie expérimentalement qu'à 25°C le pro-
duit [H3 0+) x [OH-J est constant et égal à 10-14 . De plus, on ne considère que des solutions acides ou
basiques, de concentration maximale égale à 1 mole par litre.
Le pH d'une solution est définie par: pH= - log [H3 0+].
1°) a) Sachant que dans l'eau pure on a [H3 0 +] = [OH-], calculer le pH de l'eau pure à 25°C.
b) Une solution est dite acide si elle contient plus de moles d'ions H3 0+ que de moles d'ions OH-,
basique dans le cas contraire. Déterminer les inégalités vérifiant le pH d'une solution acide et le pH
d'une solution basique.
2°) Le pH d'une solution d'acide fort est 2.
a) Quelle est sa concentration en ions H3 0 + ?
b) Que devient cette concentration si le pH, après dilution, augmente de 1?
c) Quel volume d'eau pure faut-il ajouter à 10 cm3 d'une solution acide pour que son pH passe de 3 à 5 ?
3°) Quel volume d'eau pure faut-il ajouter à 10 cm3 d'une solution de base forte pour que son pH passe
de 12 à 9?
olution
La courbe ci-contre représente les variations de [OH-] en
[OH- J
fonction de [H3 0+]. 1 -
1°) a) On a : [H3 0 +] x [OH- J = 10- 14 et [H3 0+] = [OH-J ;
donc : [H30 +] = 10- 7 •
On en déduit que: pH= - log l1¾0-] = 7.
Solut ion
basique
b) • On suppose que la solution est acide.
On a : [H30 +] > [OH-J ;
donc : ([H3 0 +])2 > [H3 0 .,.J x [OH-J ;
c'est-à-dire : ([H 3 0 ·])2 > 10-14 ; •
d'où : [H3 0 +] > 10- 7 • '
10- 14 --;--- - .. :.. N• - - - - - :LrzO-~
De plus, [H30 +] ::; 1 ; d'où : 10- 7 < [HaO-J ::;: 1.
10-14
'----+---------
10-7 Solution acid e
-
On en déduit que: - 7 < log([H3 0 +]) ::; O ; donc: 0::; pH< 7.
Le pH d'une solution acide est tel que : a ::; pH< 7.
• En supposant la solution basique, on démontre de manière analogue que : 10- 7 < [OH-J ::; 1 ;
donc : 10-14 ::; [H3 0 +] < 10- 7 et 7 < pH::; 14.
Le pH d'une solution basique est tel que: 7 < pH ::; 14.
Une solution dont le pH est égal à 7 est appelée solution neutre.
3°) Un raisonnem ent analogue, avec les mêmes notations, nous permet d'écrire :
v.10- 12 + x .10- 7 = (v + x).10-9 ç=> v + x.105 = (v + x).10 3 •
4.a Résoudre dans IR les équations suivantes. 4.c On donne : log 3,51 = 0,545 31.
a) log(3x2 - 4x + 1) = 1 1. Calculer les logarithmes d e chacun d es
nombres suivants :
b) 6 - 5log2x = 13 log x 351 ; 35 100 ; 0,035 1 ; (35,1)2 ; Jo,351.
c) (x - l )(log x + 1) = O. 2. Déterminer les nombres qui ont pour loga-
log x rithmes décimaux respectifs :
1,545 31 ; 0,454 69 ; 3,545 31 ; 0,060 59.
4.b Résoudre les systèmes suivants.
log(xy) = 2 4.d Déterminer un entier naturel n tel que zn s'écrive
QJ
{ X+y = 29 avec le même nombre de chiffres que 199969.
Zlogx - 3 logy = 9
b) { - 6logx + 5logy =: - 19
Le-plan est muni du repère {O, l, ]1. 7 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
primitives de la fonction f sur l'intervalle K.
a) f{x) = sinx cosx(cos2x + 1)4 et K = IR. ;
b) j(x) = (1 + tan2x) tan5x et K = ]- ~ ; -i[
c)j(x) = X\ sin..!.
X
et K = ]O; + oo[
a} ftx) = lnx2 b} ftx) = ln x + ln(x + 1) ' ?~.è...-e èc: "' ?. ::.es !:ü.équations suivantes.
c) j{x) = ln[.-t(x + 1)) d) j(x) = ln·;=.; . c ' :. - .c.r~ 2 - br) ~ 0 b., 1:rr=-x - 2.lnr - 3 ~ 0
:::X - d 'I "' - x.r 1 - lnx
19 Dans chacun des cas suivants, calculer !es C ln.r -1? ~Q J Î-hu: > l+lnx "
limites de la fonction faux bornes de son ensemble de
définition. 7 Résoudre les STstèmes sui,·ants.
a) ftx) = ln(x + 1) b) j(x) = ln(2 -x) a) S x + y = 25 b} { x - y = 2 - e
c)ftx) = ln(x2-x - 2) d} j(x) = ln x + 1 . l 1n~ + lny = 2ln12 ln(x + y) = 1
2 -x
;\.,.2 - y 2 = 700 dJ { lnx + 3lny = 1
10 Dans chacun des cas suivants, calculer la limite c)
de la fonction f en + 00 •
{
bu: - lny = 21n i 3lnx - 2lny = 20 .
3
a} J(x) = xlnx b}j{x) = lnx- 2
x+1 2lnx + 1
c} J(x) = ln(3x) - ln(x + 1) d} j{x) = ln(.~2 + 1)
X F onctions comportant ln
e)j(x) = lnx f] j{x) = ln(1 + x)
Jx 1+x2 28 Dans chacun des cas suivants, préciser l'en-
g} ftx) = ln(1 + x2)
xZ
h} ftx) =x ln( 1 + !). semble cfe dérivabilité de la fonction f, puis déterminer
sa dérivée.
a) j(x) = xln lxl b) f{x) = ln2x
21 Dans chacun des cas suivants, calculer la limite c) j(x) = Jlnx d) j{x) = Jx lnx
de la fonction f en O (éventuellement à gauche et à.
ltroite). e}ftx) = lnx
X j]j{x) = ~
a) ftx) = lnx - 2 b) ftx) = lnx + ln2x 1
. lnx + 1 g}/{x) = -1-
x nx
h}j(x) = l - ~ -
1+
2
c} j{x) _ ln(l + x) d} J(x) = ln(l +x )
- x2 xz 29 Dans chacun des cas suivants, préciser l'en-
semble de dérivabilitéêle la fonction[,. puis déterminer
e} j{x) = ln(x + 1)
2
X
j] j{x) =X ln( 1 + !) sa dérivée.
a) j(x) = ln(- x) b} ftx) = ln(2x + 1)
g} j(x) = ln(1 + 3x) h} j{x) = x 2 ln3x.
2x c) j(x) = ln.Jx d) ftx) = ln(2x2 - 3x + 4)
e)j(x) = ln 2_ j]j{x) = lnx + 1
22 Résoudre dans IR les équations suivantes.
a}(x-2) ln(x - 2) = O
b} ln(x2 - x - 1) = 0
g)ftx) = ln k~ ! 1
x - 2
h} j{x) = cos(lnx).
a} Démontrer que g est continue sur llt En déduire une primitive de la fonction logarithme
b} Étudier la dérivabilité de g en O. népérien sur ]O ; + = [.
Interpréter graphiquement le résultat obtenu_
40 Dans chacun des cas su ivants, étudier la fonc-
31 Dans chacun des cas suivants.. èéîerminP., les tion/ et tracer sa courbe représentative.
primitives de la fonction/ sur l'int ~ K._ a} f{x) = ..!._ _ 1 + Zlnx b) flx ) = 3 - lnx
a) j(x)=~ et K = IR x 2-lnx
l+x
c) f{x) = xl~ d) f{x) = hu:2 •
b}j(x) = f-- et K = ]-2 ; +2~
X -4
41 Soit[ la fonction définie par:
c) f{x) = 2 + - 1 - + (____L_u e;. - - = }- oo ; - 2(
/(x) = xln Ix [ , si x :;t 0
X+ 2 X+ 21
· d) j(x) = x + 1 - - 1- + ----,,:!-- et K = ]- oo ; - 1[. { j{O) = O.
x+l r-=- ~ 1. Justifier que f est continue en O.
33 Dans chacun des cas 51!....Y\°anis, déterminer les 2. Démontrer que f est impaire.
primitives de la fonction f ~ :ïctervalle K. 3. Étudier f et tracer sa courbe représentative.
F(Z) = 5.
) nelle.
2 1. Démontrer qu'il n'existe pas de fonction rationnelle f
37 Soit la fonction[: x ~ x - Zx - 2 . telle que : lim f(x) = - et lim xf (x) = O.
00
X3 - 1 x➔ O x ➔ O
1. Soit fla fonction définie par : solution dont on déterminera une valeur approchée à
j(x) = x + ln lx - 11. 10-2 près.
x- 1 c) Démontrer que f? et f_ ? réalisent des bijections de
a} Étudier f et dresser son tableau de , ariation. leurs ensembles d e définition vers~ et préciser la posi-
b} Calculer j(0); en déduire le signe d e f tion relative des courbes représentatives de leurs fonc-
2. Soit g la fonction d éfinie par : g{x) =x ln Ix - 1 1. tions réciproques.
a} Étudier g et tracer sa ·c ourbe représentative («6).
b) Soit A le point d 'intersection de ('{) et (OI), d'abscis- 56 1. Soit la fonctiong : x - x 3 -x + 1- 2 lnx.
se non nulle. Étudier les variations de g et en déduire le signe de g(x).
Démontrer que A est un point d 'inflexion de («6) et écri-
re une équation de la tangente (T) à («6) en A.
2. Soit la fonction f: x - x + 1 + x
représentative.
jnx et (~) sa courbe
3. On désigne par h la restriction de g à l'intervalle
Démontrer que la droite (Il) d 'équation y = x + l est
]1 ; + 00(. Démontrer que h est une bijection de ]1 ; + oo[
asymptote à (~).
sur IR et construire sur un autre graphique les courbes Étudier la fonction f et tracer (~).
représentatives de h et de h-1 • 3. Démontrer que l'équation /(x) = O admet une solution
unique dont on déterminera une valeur approchée à
53 Soit a un élément de [- ; ; ; ] et fa la fonc- 10- 2 près.
tion définie par: fa.lx) =ln(4x2 - 4x sina. + 1) . 4. Soit la fonction h : x - x + lnx.
On désigne par («6a) la courbe représentative de fa: Étudier la fonction h et en déduire que (Il) coupe (~ ) en
1. a) Déterminer, suivant les valeurs de a., l'ensemble de un point unique dont on déterminera l'abscisse a à 10-2
définition d e fa· près.
!
b} Démontrer que la droite d'équation x = sina est un
57 L'impression sonore est proportionnelle au
axe de symétrie de (~o.).
c) Démontrer que («60.) et (~_ o.) sont symétriques par logarithme de l'intensité sonore. On définit le niveau
rapport à (OJ). sonore par N = 10 log f,
0
où I est l'intensité sonore et 10
2. a} Étudier fa pour a = ; et tracer sur le même gra- une intensité sonore de référence.
phique les courbes(~~ et(~ - ~ - 1. Sachant que l'intensité sonore est proportionnelle au
carré de la valeur efficace de la pression acoustique P,
bJ Démontrer que po~ a = - -~. l'équation fa(x) = x
démontrer que N = 20 log ; , P O étant la p ression acous-
admet une solution unique dans )'intervalle ]O ; + oo[ et
tique correspondant à Io- o
donner une valeur approchée à 10- 2 près de cette solution.
2. Lorgue Pest exprimée en pascals (Pa), N est exprimé
54 Le repère (O, I, J) est. orthonormé. en décibels (dB).
Soit m un nombre réel strictement positif et f m la fonc- Sachant que P O = 20 x 10-6 Pa (son à 1 000 Hz), calcu-
ler les niveaux sonores respectifs correspondant aux
tion définie par : fm(x) = ln(mx) + ,!:x . pressions acoustiques P1 = 12 x 10-3 Pa (niveau moyen
On désigne par (~ m) la courbe représentative de f m• de_la voix) et P 2 = 30 x 10- 2 Pa (bruit insupportable).
1. a} Déterminer l'ensemble de définition de fm et étu- 3. Quelle est la pression acoustique correspondant à un
dier les branches infinies de (<€m). niveal.l sonore de 80 dB ? de 70 dB ?
b) Déterminer la dérivée de fm et démontrer que l'en-
semble des extremums de («6m)' lorsque m décrit ]O; +oo [, 58 Sismologie.
est la courbe (r) d 'équation: y =-2ln[x I lnx 1 ). Pour évaluer la puissance d'un séisme, on a défini une
c} Étudier la fonction x - Zln(x l lnx 1) et tracer (r). quantité, appelée magnitude, liée à l'énergie dévelop-
Dans la suite du problème, on suppose que : m = 1. pée au foyer du séisme. L'échelle de magnitude, ou
2. a} Étudier la fonction f 1 et tracer la courbe («61 ). échelle de RICHTER, permet de comparer les énergies
b) On désigne par g la restriction de f 1 à l'intervalle [e; + 00(. développées par différents séismes :
Démontrer que g admet une fonction réciproque 9 - 1 • un séisme de magnitude 3 correspond à une secous-
dont on précisera l'ensemble de définition. se ressentie sur une surface peu étendue ;
Tracer la courbe représentative de 9-1 • • un séisme de magnitude 4,5 peut causer des dégâts
3. a) Démontrer que (<~ 1} admet un point d'inflexion légers et de magnitude 6 des dégâts importants ;
dont l'abscisse a est solution de l'équation : • les plus grands séismes enregistrés ont une magnitu-
(lnx)3 - hu: - 2 = O. de comprise entre 7 et 8,5 ;
b) Déterminer une valeur approchée de a. à 10-2 près. • on estime que le séisme de plus forte magnitude, voi-
sine de 9, a été celui de Lisbonne, en 1755.
55 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Soit m un nombre réel non nul et f m la fonction définie L'énergie libérée au foyer d 'un séisme étant notée E, la
par : f,n(x) = mx + 1 + ln(mx). magnitude correspondante M est donnée par la formu-
le : log E = 11,4 + 1,5 M.
On désigne par («6m) la courbe représentative de f,n.
1. Comparer les puissances de deux séismes de magni-
1. a} Déterminer, suivant les valeurs de m , l'ensemble
tudes respectives 3 et 7.
de définition de f,11•
2. Calculer la magnitude du séisme de Skopje, en 196 3,
b) Démontrer que pour tout nombre réel m, les courbes sachant que l'énergie libérée a été 1 000 fois supérieure
(<€m) et (~_m) sont symétriques par rapport à (OJ). à celle Hbérée par un _séisme de magnitude 4.
c) Ét1;1dier les branches infinies de (~m) pour m > O. _ 3. Comparer les puissances des séismes de Skopje
2. a) Etudier la fonction fz puis tracer les courbes (~ ) et (<€_2 ). (M = 6) et de Los Angelès (M = 7,5), en 1971, à celui de
b) Démontrer que l'équation fz(.r:) = 0 admet une unique Lisbonne (M = 9) en 1755.
Fonctions
expo e tiell.es -
♦
Fonctio puissances •
lntroduction
Un pont de liane.
Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réeJle et le plan est
muni du repère (0, I, J).
~ 'Fonction expo
1,r.~r",1,._1 ~" Définition et propriétés
Définition
La fonction logartithme népérien es:'!:.!::.:? bijection de ]O ; + oo[ vers IR. Elle admet donc une fonction réci-
proque, bijection de IR vers )0 : - =ic:=-
La fonction exponentielle. notée exp, est la bijection réciproque de la fonction logarithme népérien.
• L'exponentielle d'un nombre réel x est notée exp x ; on a : V x E IR, exp x > O.
• On a : V x E ~ . ln(exp x ) = x ;
V x E ]O ; + exp(ln x)
00 ( , = x.
• On a: {xy = exp
:.:2E
x
ç::> { y E ]0; + oo[
x = ln y.
• exp 0 =1 ; ex p 1 =e ; exp (- 1) = 81 .
En appuyant successivement sur les touches - - d'une calculatrice, on obtient une
I!!!/ valeur approchée de l'exponentielle d'un nombre réel. " - ,,
/
exp 1 ""2,718 28 ; exp (- 1) ""0,367 87 ; exp [3"" 5,652 23 ; exp 200"" 7,225 97 x 1086 .
Notation ex
Soit r un nombre rationnel. On a : ln(exp r) = r = ln er.
On en déduit que : V r E Q, exp r = er.
On convient d'étendre cette écriture à tout nombre réel x ; on a alors : V x E IR, ln(exp x) = x.
On en déduit que :
• V X E IR, ex > O. • V X E IR, ln ex = x ;
V X E ]O ; + oo[, e1n X = x.
• { x E iR ç::> { y E ]O ; + oo[
y = ex x = ln y.
émonstration
Soit a et b deux nombres réels. ,
On a: ln ea + b =a+ b = ln e 0 + ln eb = ln(eaeh).
On en déduit que : ea + b = e 0 eh.
D émonstration
Soit a et b deux nombres réels, r un nombre rationnel.
( 1) On a : e'1 e - a = e 0 - a = e 0 = 1 ; donc : e- a = \ .
e
(2) On a: ea- b = eae-b = ea .1_ = ea.
eb eb
(3) On a: ln era =ra= r ln e = ln(e0 ) ' ; donc : era =(e0 / .
0
--e
X 0 1 + oo
proque, la fonction ln ; elle est donc strictement croissante de IR
vers ]O ; + oo[. ___. + 00
eX
0
----1
On en déduit le tableau de variation ci-contre.
Remargu~
En particulier, on a : X= 0 ,'
X< 0 ,'
X> 0.
Courbe représentative
Le repère (0, I, J) est orthonormé.
On désigne respectivement par (((6) et (((6') les courbes
représentatives des fonctions exponentielle et logarithme .
népérien, par (~) la droite d'équation : y = x.
• (((6) se déduit de (((6') par la symétrie orthogonale d'axe
(~).
• La tangente à (((6') en I a pour coefficient directeur 1
donc, la tangente à (((6) en J a pour coefficient directeur 1.
• La tangente à(((&') au point de coordonnées (e ,; 1) a pour
coefficient directeur 1._ et passe par O ; donc, la tangente
e
à (((6) au point de coordonnées (1 ; e) a pour coefficient
directeur e et passe par O.
• (((6') est en tout point située au-dessous de sa tangente ;
donc, (((&) est en tout point située au-dessus de sa tangente.
En particulier, (((6) est au-dessus de sa tangente en J ;
donc : Vx ~ IR, e-x > x + 1.
Dérivée et conséquences
La fonction ln est dérivable sur ]O ; + 00 [ et pour tout élément x de cet intervalle, on a : (ln)'(x) = 1-.
Or : V x E ]O ; + 00 [ , !
* 0 ; donc, la fonction exp est dérivable sur Ill.
X
La fonction exponentielle est dérivabl e sur 2 et pour tout nombre réel x, on a: (exp)'(x) = exp x.
La fonction exponentielle a la p articulu::::fi è "éce égale à sa dérivée.
.
11m eX - 1
- - = 1.
x➔ O X
eX
(3) lim - = + oc (4) lim xeX = O.
X ----++ = I x ➔ -oo
D émonstration
La fonction exponentielle est une bijection strictement croissante de ~ vers ]O ; + 00[ ; on en déduit les
propriétés (1) et (2).
La droite (DI) est asymptote à(({!,) en - oo •
- ....t,_3.~,Travaux dirigés
Bl:l~~ 1. Résolutions d'équations et d'inéquations
Résoudre dans ~ les équations et inéquations suivantes.
e3x - 3ezx - e-i· + 3 = 0 (1) 3e2.-c+1 + e-\'.+l = el+tnz (2)
3eX - 7e-x + 20 ~0 (3) e2x + 1 > 2 (4).
ezx -1 -
Solution
Résolution de l'équation (1) Résolution de l'équation (2)
Posons : X = ex. Posons : X = e-"C.
(1) <=> x:i - 3X2 - X+ 3 = o (2) <=> e(3X2 + X - 2) = 0
<=> (X - 1)( X + 1)(X - 3) = 0 <=> (X + 1)(3X - 2) = 0
q (e-"C - 1)(e-"C + 1)(eX - 3) = Û, <=> (ex+ 1)(3e-"C - 2) = O.
L'équation e-"C + 1 = 0 n'a pas de solution. L'équation ex + 1 = 0 n'a pas de solution.
L'ensemble des solutions de l'équation (1) est : L'ensemble des solutions de l'équation (2) est :
(0;ln3}. {ln 2 - ln 3}.
Solution
3eX - 2 3X-2 3
a) Posons : X = ex. On a: lim = lim = 5·
X-,+ 0o 5eX + 3 X-,+co 5X + 3
ln{l + eX) ln(l + X)
b) Posons : X= ex. On a: lim = lim = 1.
x ➔ - oo eX X➔ O X
c) On a: x- eX = x (1 - eX).
X
Or: lim
x ➔ +co
eX = +
X
oo; donc: lim
X ➔ +co
(x- eX) = - oo.
sin2x sin2x 1
d) On a: = (- 2) X X
1- eX 2x eX-1
X
sin2x ex-1 sin2x
Or: lim =1 et lim = 1; donc : lim =-2.
X ➔ 0 2x X ➔ 0 X X ➔ 0 1- ex
1.a Écrire plus simplement les expressions sui- 1.c Résoudre les inéquations suivantes.
vantes. 2Er + 1
e1+ln2 aJ - - >0
a) b) e ln(x+l) X e- ln(x- 2) e-r - 3
e2+ln3 b) e 2(x+l) + 3er+2 < 4e2
er'-4 c) ze2x+l - 3er+l :s: 2e
c)
eX+2
d) 2e1 +2 :x - 13e.G +t + 22e > O.
l.b Résoudre les équations suivantes.
1.d Calculer les limites en + 00 et - 00 des fonctions
a) eZx + e'" - 2 =o suivantes.
b) e2x+1 + 38""+1 = 4e a) x ~ (x - 4)e-"
c) e sinr = Je b) x ~ (x2 + lJe-x - x
d) 4 e-x = e-<. e2.r - ex+ 1
C) X~ Er+ 1 .
La fonction expou est égalemer::. notée ff'; sa dérivée est alors u'eu.
Exemples
• La fonction x - e"""'r est déri,ahle sur~ et sa dérivée est la fonction x - cosx esinx.
1
x-1 1..
• La fonction x - x e"r est déri,-able sur ::2,.. et sa dérivée est la fonction x - - - ex
X
~i:J~c_:,., JI ,
Etude de la fonchon
• f: x ~ e-x 2
0
Ensemble de définition
On a: Dr= IR.
f est une fonction paire ; donc, on restreint son étude à l'intervalle [0 ; + on trace la courbe corres-00[ ,
f'(x) 0
0
-
+ 00 J
-1
f(x) 1~
0
0
f' est dérivable sur IR et on a : .. - /2
2 (h
\/ x E Ill, f "(x) = 2(2x2 - 1)e-x'. ,----;; - - - •
,J 2 2
f" s'annulle et change de signe en 2 et - ~ : -:;
2
(cei) admet donc deux points d'inflexion d 'abscisses :
Remarque
1 ~
De la courbe précédente, on déduit celle de la fonction x ......, -=- e 2 •
' 2rr.
La courbe représentative de cette fonction, très souvent utilisée en statistiques et en probabilités, est
appelée courbe « en cloche » ou courbe de Gauss.
1 ..!..
GJ = Étude de la fonction f définie par : {
~x) = - xe x , si x
~O) = 0
2
:t: 0
Ensemble de défillition
On a : Dr = Ill. ,
La fonction f est continue sur Ill*. Etudions la continuité de f en O.
On a: lim f(x) = 0 =f(0).
x < O l
Posons: X= ..l. On a: lim f(x) = lim 1
2
~ = lim eX = + oo.
X x➔O x➔ O 1 X ➔ +oo X
> >
X
Donc,f n'est pas continue en O.
Dérivée et sens d e variation .
1 1
• La fon ction f est dérivable sur ]- oo ; O[ U ]O ; + et sa dérivée est la fonction f' : x - x ; eT.
00 [
On a: f'(1) = 0 ;
\/ x E ]- oo; O[ U ]1 ; + oo(, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur]- oo; O[ et sur ]1 ; + oo[ ;
\/ x E ]O; 1[, f'(x) < 0; donc,[est décroissante sur ]O; 1[.
• La fonction g n'est pas continue en O ; donc, elle n'est pas dérivable en O.
. f(x) - f(O) . f(x) .- 1 .!...
Cependant, on a : hm - - - - = hm - - = hm - ex = O.
x ➔ O X x➔ O X X➔ O 2
< < <
Donc, f admet O pour nombre dérivé à gauche en O et ('<i:) admet en O une demi-tangente de support (OI).
Étude aux bornes de l'ensemble d'étude
1
• On a : lim
X ➔ + oo
eT = 1 ; don c : lim
X4 + ~
f(x ) = + 00•
Étudions la branche infinie de (cei) en + 00 •
j{x)
On a : lim
x ➔ +oo
- -
X
= -12 . 1
Posons : X = -1 . On a : hm
X
.
x ➔ +oo
x)
( f(x {., - - .
2 = hm x ➔ +oo
7
-12 e - 1 = hm
1
. -1 ex
X➔O 2
- X- 1
= -12 .
X
Donc, la droite (l'.l) d'équation y = ~ (x + 1) est asymptote à (cei) en + 00 •
On démontre de même que lim f(x) = - 00 et que la droite (l'.l) est asymptote à (<:<.: ) en - 00 •
X ➔ - oo
Tableau de variation
X -oo 0 1 + 00
g'(x) + ] - 0 +
j+oo +oo
g(x) ~ o ~ e ~ •
- 00 2
Remarque~
• La fonction exponentielle de base e est la fonction réciproque de la fonction logarithme népérien.
• La fonction exponentielle de base 10 est la fonction réciproque de la fonction logarithme décimal.
• La fonction exponentielle de base 1 est la fonction constante x ~ 1.
Pour tout nombre réel a strictement positif et pour tout nombre réel x, on a : ln ax = xln a.
Cette propriété est une conséquence immédiate de la définition précédente.
On en déduit les propriétés suivantes.
Pour tous nombres réels a et b strictement positifs et pour tous nombres réels x et y, on a :
(1) ax+y = aXaY (2) a -y - 1
- - (3) x-y - a x
;
aY a -au
(5)
(~r =:: (6) (ax)Y = ax!f •
Remarq_u~
Pour tout nombre réel a strictement positif, on a également : a 0 = 1 et a 1 = a.
Tableau de variation
1 er cas : 0 < a < 1 2e cas : a> 1
X -oo 0 1 + 00 X - oo 0 1 +oo
--
fa'(x) - fa' (x) -
+
---a ___-Â oo
00
- - -1
fJx) t;Jx)
a - - - -. - - . 0 0 - -1
Courbe représentative
1er cas : 0 < a < 1 2 8 cas: a> 1
•;t
JH: =- - • ·....C..:.-'-'-'-·' -Lu---'-.U..:..'-'-..W...-'-'-...W...--'--'--LI.. ,u......- -
S olution
1°) La fonction/ a été étudiée au paragraphe 1.2.
On a: V x E IR, g(x) =f(-x); donc (~9 ) se déduit
de (<(i;) par la symétrie orthogonale d'axe (OJ).
• On a : lim eX - e-x = + oo ·
x ➔ +oo · 2 '
lim <p(x) = lim .1...(eX - _l_) = + oo,
x ➔ + oo X x ➔ +oo 2 X xe-t
X 0 +oo
oo
Donc, (r) admet en+ une branche parabolique de direction celle de (OJ).
tp'(x) 0 +
• On déduit de l'étude précédente le tableau de variation de (j) et la cour-
be (r). cp(x) ________.+oo
La fonction cp est appelée fonction « cosinus hyperbolique » et notée ch. 1
2. Résolution d'équation
Résoudre dans IR l'équation (E) : 2 2x+3 - 3 x zx+1 + 1 = o.
S olution guidée
• Poser X = zx et démontrer que (E) <:=> 8X2 - 6X + 1 = O.
• Conclure.
~ E x e rcices
2.a Déterminer la déri,ée de chacune des fonc- a) x - e-" - e- .r b) X - e-c - e-x .
tions suivantes. 2 e-c + e-X
a) x - (2x - 3)e-3.r b) X - (x + 1)eX' +2x
1 1 2.e Soit fla fonction défi.nie œ..- :
d) x - 2
e-r. 1 -
X /(x) = 1 - e-xi-, si x ;: O
{ f(O ) = 1.
2.b Déterminer une primitive de chacune des fonc-
1. Étudier la continuité et la dérrn:::01ité de f en O.
tions suï,·antes.
x+1 2. Étudier les variations de la fonaionf et tra-
a} X>--¾ (2x - 3)e-c'- 3x
b) X - e-c'+2x cer sa courbe représentative.
eh 1 1
C} X~~ d) x - 2X ex.
l:," +2 2.f Résoudre dans IR les équations suivantes.
2.c Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs a) 4 Zlnx-l - 5 X 4 lnx + 16 =0
courbes représentatives. b) 5 2,tx + 5 X 5 1+,lx - 6 3 = o.
a) x - x e-c b) x -xe-x
c) x - (x 2 - 1)e-c d) x - e-cX . 2.g Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
courbes représentatives.
2.d Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs a) x - 1t2x + w - 2 b) x - ln(zx - 1).
courbes représentatives.
Eonct[Ons· Puissances
--=-
~ 3-+t., Études des fonctions puissances
B~n~',:r, 1:J Introduction
On a étudié les fonctions x ~ x n pour n E 71.. .
L'ensemble de définition de ces fonctions est IR sin;::: 0 et IR* sin < O.
On a également étudié les fonctions x ~ x pour r E Q (cf. chapitre 11).
L'ensemble de définition de ces fonctions est cette fois [O ; + oo[ si r ;::: 0 et ]O ; + oo[ si r < O.
Soit a. un nombre réel.
On appelle fonction puissance d'exposant a la fonction x ~ .>..,.a.
Pour tout nombre réel x strictement positif, on a : ecxlnx = xcx.
L'objectif de ce paragraphe est d'étudier les fonctions gcx de )0 ; + 00 [ vers IR définies par : gcx(x) = .rX.
g 0 est la restriction à ]O ; + 00 [ de la fonction constante x ~ 1. Dans la suite de cette étude, on suppose
que a. est non nul.
La droite (OI) est asymptote à (ï J en + =- Donc, (r) admet en + oo une branche parabolique :
- de direction celle de (OI), si O < a< 1 ;
- de direction celle de (OJ), si a > 1.
Tableau de variation
1er cas: a < 0
X 0 1 +oo X 0 1 + 00
ga'(x) - 9a'(x) +
. +oo
+~
9a(x)
1------__.o 9a(x)
0----
1~
Courbe représentative
J J
,R~Ol~LQ_LI, !
Lorsque a> 0, on peut prolonger la fonction 9u par continuité en O; la courbe représentative de cette nou-
velle fonction admet en O une demi-tangente, de S!J.pport (01) si'a > 1 et de support (Of} si O < a < 1.
Soit a un nombre réel et u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K.
La fonction ua. est dérivable sur K et on a: (ua.)• = au'ua.-1 •
Exemple
La fonction x 1--,> (sinx)r. est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction x 1--,> ncosx (srnrF- 1 .
Soit a un nombre réel différent de -1, u une fonction dérivable et strictement positive sur un inter-
~1 •
valle K. La fonction u 'irI admet pour primitive sur K la fonction : + .
1
Exemple
(l _ x2),/z+1
La fonction x 1--,> Zx(l - x2)•2 admet pour primitive sur]- 1 ; 1 [ la fonction x 1--,>
/2+ 1 .
D émonstration
(1) Posons :.X=.~ on a: lim lnx = lim 1- lru...a = lim 1- lnX= O.
x ➔ +oo XX x ➔ +oo (X xŒ X ➔ +oo a X
(2) Posons : X = xŒ on ·a : lim xa.lnx = lim 2- [xa.ln(xŒ)] = lim 2- (XlnX) = O.
x➔ O x➔ O <X X➔O CX
> > >
4 . D e'term1ner
. l a 1·1m1·te en + oo d e l a fionet·10n x e2.x+i -
f----i> _2
~
x--x+l
eZx+l - Er e-t: Er+l - 1
Ona:VxE IR*,----= - x - - - - -
x2-x +l xz 1-l+__!_
X X2
ex er+1 - 1 e2r+l - ~
Or: lim = + oo et lim - - - - - = + oo; donc: lim - - - - - =+oo.
x ➔ +ooX
2
X ➔ +oo1-l+__!_
2
x➔ + 00
r- .l:'.
.. +1
X X
Solution
_ X >Ü
1 °) a) On a :
x-1 <=> x E ]- oo ; 0[ u ]1 ; + oo[ ; donc : D = ]- 00 ; D] U ]1 ; + 00 [ .
{ 1
x-1-::tO 1 x
On peut écrire: V x E ]- oo ; 0[ u ]1 ; + oo[ , f(x) = e lz lnx-1.
b) • Posons : K = ]- oo ; 0[ u ]1 ; + oo[.
1
La restriction de f à K est la composée des fonctions fi : x - x et li : x - x ,12 •
x- 1
h est continue et strictement positive
1
sur K ; li est continue sur fi (K). Donc, f est continue sur K.
• On a: lim f(x) = lim
x➔ O X➔ O
(~)[z
x-1
=0 =f(0); doncf est continue en O.
< <
On en déduit que f est continue sur son ensemble de définition.
f(x)-f(O)
c) On a: lim - - - - = lim -
1(-x- ) h1- = lim
[ ...l.. _1
- (- x)/2
· _...l..]
x (1-x) /2 .
x➔O X x➔O X X-1 x➔ O
< < <
J,__ 1 ] -~ f(x)-f(0)
• Or: lirn [- (- x)/2 =- 00 et lim (1 - x) ,12 = 1 ; donc lim ~'-'-----'--'--' = - oo.
x➔O x➔ O x➔ O X
< < <
On en déduit que f n'est pas dérivable en O. Cependant, (~ ) admet en O une demi-tangente de support (OJ).
Donc: V x E ]- 00 ; O[ u )1; + oo[ ,f'(x) < 0 ;fest décroissante sur]- oo; O[ et sur ]1; + oo[.
Étude aux bornes de l'ensemble de définition
1 1
• On a : lim )"E"
(- - ,2
X = xlim (-X- ) ,~2 = 1.
x ➔ -~ x-1 ➔ + ~ x-1
X - 00 0 1 += (.1- ) J
f '(x) - +
f(x) 1 ~ - +oo ~
~
0
0 1
Solution
1°) • .On remarque que :/(1) = 0 1 = o.
Lorsque lxl :t:- 1, on peut écrire :f(x) = e-:1nlx 2
-
1 I.
On en déduit que: D1 =IR\ {- 1}.
f(x) _ [(1) e-1:ln Ix'-1 I
• Ona : Vxe!R\{-1;1}, I I = I I =e-dnlx'-1l- lnlx-1l=~lnl x+tl+(x- 1Jlnlx- 1I
X_ 1 eln x- 1
De p lus : lim f(x) = lim e-l"ln lx2-11- lnx = lim ex{ln lx2-tl- ~ )_
x ➔ += X x ➔ += x ➔+ =
Or: li~ (ln lx2 - 1 I- lnx) = + oo; don c: li~ f(x) = + oo.
x ➔ += X x ➔ +- X
Tableau de v ariation
-1
X -oo 0 1 +oo
\ J I
w
f'(x) + - 0 - Il + j
f(x)
o/
+ 00 + oo...,
1~ /
+ 00
_) (d)
0 j -1 0 1
Le plan est muni du repère (0, I, J). 0 Calculer les limites suivantes.
cf J..-. fil-X - e2.t· b) lim e-'"' - l
r- X x ➔O X
l 1
c ::a
:r-
.qez" -1) d) lim e x lru:.
> x ~O
3 Résoudre dans IR les équations suivantes. 1 i Dans chacun des cas suivants, déterminer une
a) e-x(e 2x -4)= 0 b) (e-r - 2)(e-x + 1) = O primitive de la fonction/ sur ~-
a) f(x) = e-4x b} f(x ) = x e-r'
c) e2x - 2eX - 3 = 0 d) zex - 2e-X - 3 = o.
C) f(X) = eZx + se-X - 1 d) f(x) = sinx ecosx
4 Démontrer que le produit des solutions de =x - 5 + 3e-2x+l
- ez.r
l'équation x 10gx = 10 est égal à 1.
e) f(x) f) j(x) = 2x
l+e
5 Résoudre les systèmes suivants. 13 Déterminer deux nombres réels a et b tels que
a) { 4e-'" - 3eH = 9 · b) { 5eX - eY = 19 la fonction x ~ (ax+ b)ex soit une primitive sur IR de la
zex + e!J = 7 ex+y = 30 fonction x ~ (4x - 5)eX.
2
c) { e X - 7eY+l = - 10 d { ex e!I = 10 14 Déterminer deux nombres réels a et b tels que
x-y=1 ) ex-y=]:_. la fonction x ~ [a cosx + b sinx)e-C soit une primitive
5
sur IR de la fonction x ~ (3 cosx + sinx)eX.
6 Résoudre dans IR les inéquations suivantes.
a) e-x;;:: 2 b) ex"--1 < 1
c) eX'- 3
$; e2x d) 2e2x - 5ex + 2 > O.
Soit la fonction f: x ~ - e + 1 .
15
2eX + 1
1. Déterminer deux nombres réels a et b tels que :
7 Dans chacun des cas suivants, déterminer l'en- b eX
semble de définition de la fonction f. V x E IR, f(x) = a+ zex +
1
1
a) f(x) = 5xex b)f(x) = xe7 2. En déduire les primitives de f sur IR.
c}f(x)
e'"
= lnx d) f(x) = ln(l - eX) 16 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Utiliser la courbe représentative de la fonction expo-
e) f(x) = ln(e-r - x) f) f(x) = x2/x+1. nentielle pour représenter graphiquement chacune des
fonctions suivantes.
8 Dans chacun des cas suivants, calculer les a) x ~e-x b) x ~ e-t + 1
c) x ~ e-"- 1 d) x~ elxl .
limites de la fonction faux bornes de son ensemble de
définition.
a) f(x) = e2-< - ex + 4
ex 17 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
b)f(x) = - 1 x
Soit fla fonction définie par: f(x) = 4x2 e-'" -1.
+e
1 1. Étudier f et tracer sa courbe représentative.
c) f(x) = ln(l + e--t·J d) f(x) = e7 2. Déterminer le nombre de solutions de l'équation :
1 4x2 == e-x.
e) f(x) = xex-I f)f(x) = e-lxl_
' 18 Soit fla fonction définie par:
9 Calculer les limites suivantes. xz
f(x) = exp(xz _ ), six E IR!\{- 1 ; 1)
1
a) lim ~ b) lim e'" { /(- 1) == f(l) = O.
X ➔+ 00 1 +X X ➔+ 00 ,{x
c) lim lnx d) lim xe-x On désigne par (~) la courbe représentative de f.
X ➔+ 00 e'° X ➔ +• 1. Démontrer que f est dérivable à droite en - 1 et à
e} lim eX sinx f) lim sinx . gauche en 1.
X ➔ -oo
X ➔ O l-e-t
2. Étudier f et tracer (C~).
n
19 Le repère (0, I, est orthonormé.
Fonctions puissances
Soit fla fonction définie par : f(x) = (1 - .r)(l + er).
On désigne par (c«) la courbe représentatrre de f
1 . Calculer les limites de faux bornes de 5Œl e:!Seffible
TlétecniDPT une Yaleur approchée de chacun
de définition. èes ::.n:::::bres suirnnts, avec la précision indiquée.
2. Démontrer que la droite (~) d'équz~o:::: = -..r - 1 es.: 4
asymptote à (~ ) P.n - oo. c 3 1.- à tcr-2 près b) (1,01)3 à 10- 5 près
Préciser la position relative de (~ a•~}. , 2
3. Étudier les variations de la foncâc;;;:; f.:. -, ff -- a ~ c '1.3 2 1(r près d) (1,2r3 à 10-3 près.
déduire les variations de f
4. Tracer (c~). i8 Soit a un nombre réel strictement positif.
Écrire les nombres suivants sous la forme ab, où b est un
10 Le repère (0, I , fl es=. GïN• u s-
nombre réel.
Soit la fonction f: X - ln e'" - 1 5 ro
x cu::.:œ '!"ei)ré- a) a- 2 x a2
1
c) a1,01 x a - 1,03
sentative. 5
1. a) Déterminer l'ensemh!.e & ~-=~ ! > : i :1 de/ aT
e) -
b) Démontrer qu'il existe~ --- cio:: telle que : a3
V x E D, /(x) = x + ç(.r) ~ .i::: µ-J = O.
.r- - 19 Dans chacun des cas suivants, calculer les
c) Compléter l'étude de r 5: .::ace:- fi). limites de la fonction f aux bornes de son ensemble de
2. Soil y la restriction de /à :iL~c, .J!e JO ; +on[. définition. ,
a} Démontrer que g réalise une bi;ec!ion de ]0 ; + 00 [
~C o3
vers !R. a) f(x) = E_ b) f(x) = 2 -x · .
b) Tracer, sur le même graphique que (C€), la courbe x xh
représentative (~') de la réciproque de g.
30 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Dans chacun des cas suivants, étudier les variations de
11 Soit/ la fonction définie par :f(x ) = re2x .
la fonction f et tracer sa courbe représentative.
e- - 1
On désigne par (c«) la courbe représentative de f a) f(x) = :rJ,2 b) f[x) = x".
1. Déterminer l'ensemble de définition de f et calculer
les limites de faux bornes de cet ensemble. 31 Soit f la fonction définie par :
2. Démontrer que la courbe (T) d'équation y = 1 + e-" est
asymptote à (c«) en + =. f(x) = 1 x ~ 1 1J; , si x -et 1 _
Préciser la position relative de (~ ) et (r). { f(1) = o.
3. Étudier les variations de f et tracer (1 ') et (c«).
On désigne par (c«) la courbe représentative de f
I l Résoudre dans ~ les équations suivantes. 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en 1.
2. Étudier f et tracer (~).
a) 5x = 1 b) (0,1)-" = 10
c) 3z.c-1 = 27 d) 3x = 2-x+3 31 Dans chacun des cas suivants, calculer les
limites de la fonction faux bornes de son ensemble de
e) 5x'-1 = 125 fJ (✓
2 )} = 15x_ définition.
a) f(x) = x 5"' b) f[x) = xJ,3 (hu:)2
13 Résoudre dans R les équations suivantes.
e2x
a) 7z.<: - 5 X 7x + 6 = 0 b) 5Z.c + 5x - 2 =0 c) f(x) = x2 - lnx d) f(x) = x rn .
c) 2z..:+1 + 2x - 105 =o d) gx - 3x+1 - 10 = o.
34 1. Démontrer que pour tous nombres réels a En déduire que les parties d'abscisses positives des
az b2 courbes ('€ml son t comprises entre les droites d'équa-
et b, on a : ab :;; + .
2 2 tions y = 0 et y = 1 .
2. a] En déduire que pour tous nombres réels u et v b) Calculer alors la limite de /,,,Jr:} quand x tend vers + co.
. .fs, on a : lnu + lnv ::; n~-
.
strictement pos1ti
2
1 {u +- v ) . 2. a) Étudier les variations 6! f. sutra.nt les valeurs de m.
2 (On distinguera les cas m = : . ::i ?Cf.: et m impair).
b) Démontrer que pour tous nombres réels u et v, on a: b) Dresser les tableaux de ,.,_-1~ rn=respondant à
~ < eU + eD chaque cas.
e
- 2
3. On désigne par Am le point de do::: l'abscisse
3. Généralisation définit le maximum relatif de lm•
Soitp et q deux nombres réels strictement supérieurs à 1, a) Vérifier que : V m E N*, f,n - fm-t = ·;_=-
½
et tels que : ~ + = 1. Étudier la position relative des courbes ' s: =fi.... ) et
a) Démontrer que pour tous nombres réels a et b positifs, démontrer que ces courbes se coupent en O a: -~ - r •
on a .. ab<aP bCJ
_ p + q. b) Étudier la position relative des courbes (-i eî. r .:a-~)
(On pourra étudier les variations de la fon ction f de et démontrer que ces courbes se coupent en O ta_ e:1 on
point dont l'abscisse appartient à [m + 1 ; m -e- 21.
[O ; + co[ vers [ij définie par : f(x) = ax-x;/ .) 4. Utiliser les résultats précédents pour tracer les c.uc:bes
Dans quel cas a-t-on l'égalité ? ('€1 ), (<€ 2 ) et ('€ 3 ). On précisera les points d'inte;sa::tion
b) En déduire que : des courbes que la question précédente permet de
• pour tous nombres réels u et v strictement positifs, on a: connaître, ainsi que les tangentes en O à ces différentes
lnu + lnv ::;; 1n(.!!... + E...) . courbes.
p q p q '
• pour tous nombres réels u et v, on a : 38 Soit a un nombre réel strictement positif.
..!!..+~ lL eD On se propose de résoudre dans ]O ; + co[ l'équation
e p <J -< !Lp +- q. (Ea) : ax = x".
c) Soit (r) la courb~ représentative de la fonction loga- Pour cela, on considère la fonction fa telle que pour tout
rithme népérien, A et B les points de (r) d'abscisses res- x élément de ]O ; + col, fa(x) = w x-0 •
pectives u et v. 1 . On suppose que: a= e
Interpréter graphiquement la première inégalité du 3.b), a) Étudier les variations de la fonction fe.
en considérant le -barycentre K des points pondérés b) Résoudre alors l'équation (Eel·
(A, 1) et (B, ~), et le point D de (r) de même abscisse c) Démontrer que : V x e ]1 ; + oo[, lx ~ e.
. nx
que K. 2. On suppose que : 0 < a :;; 1
De même, interpréter graphiquement la deuxième a) Dresser le tableau de variation de la fonction J;,.
inégalité du 3.b). b) Résoudre alors l'équation (Eal·
3. On suppose que : a > 1 et a ;t e
35 1. Démontrer que : a) Dresser le tµbleau de variation de la fonction J;, . .
V x E jo; + co(, x ~ l < ln(x; l) < 1 . b) Déduire des questions 1.c) et 3.a) que la fonction fa
admet un minimum absolu strictement inférieur à 1.
En déduire que :
x
V E ]0 ; + co(,
2. Démontrer que :
(x; 1 y< e < (X; 1y+ 1
• solutions situées de part et d'autre du nombre :a . \
c) En déduire que l'équation (E 0 ) admet exactement deux
VmE N*,(VxE [O;+co[, eX> xm,). Déterminer graphiquement, puis calculer l'instant à
m. partir duquel le sérum sera efficace.
40 Bobines de Helmholtz
J;, : x - [1 + (x + ~)2t½ et
Le champ magnétique créé par un2 bobine plate de
centre m et de rayon R, en un point~ c!.e :'a-xe de cette
J; :x-[1 + (x- ~)2J-f .
bobine est donné par la formule : a) Étudier fi et tracer sa courbe représentative (<(:; 1 ) .
_..J_
B = B0 R3 (R2 + mM2 ) 2 , où BO désî~<> !e champ magné- b) En déduire la courbe représentative (<(:;2) de fz.
tique créé en m. c) Démontrer que (<(:; 1 ) et (<(:; 2 ) sont symétriques par rap-
port à (OJ) et ont un point commun sur cette droite.
Pour réaliser un champ maguétiçue quasi-uniforme, on
utilise deux bobines plates cilculai.i---es identiques, de 3. Fonction champ magnétique
centres respectifs m1 et m2 , de - ê:re axe (t.) et parcou- a) Démontrer que <p est une fonction paire et qu'elle
rues, dans le même sens, par un courant d'intensité I. admet en O une dérivée nulle.
b) Déduire de la question 2. une représentation graphique
(f'), point par point, de la fonction <p.
La courbe (r) présente au voisinage du point d'abscisse
0 un« quasi-palier », col'l'espondant à un champ magné-
roi OM tique quasi-uniforme.
4. Famille de courbes
On a : R = 1 et B0 = 1.
Dans les questions 1 , 2 et 3 , on suppose que : Construire de manière analogue les courbes (ï) corres-
R = 1, mi<ù2 = 1 et B0 = 1. pondant à :'ü!1 m2 = 2 ; ro1 ro2 = 1,4 ; w1 ro2 = 0,6.
1. Démontrer que le champ magnétique en un point M On vérifie ainsi graphiquement que Je champ magné-
situé en tre m1 et m2 est donné par la fonction tique quasi-uniforme est obtenu lorsque roi'ù2 = R.
, ♦
es numer1ques
Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fon ctions numériques à. n1riab/e rée!Je s ..e p!a;. est
muni du repère (0, I, J}.
Re111ç1rqu~ ·
Certaines suites ne sont pas bornées; c'est le cas de la suite de terme général un= n 2 - 1, qui est mino-
rée par - 1, mais n'est pas majorée.
Pour démontrer qu'une suite (un) est bo,éP~o:::. ~ utiliser l'un des procéd és suivants.
• ~ncadrer le terme général de la suite par L~ ~ réels.
• Etudier la fonction f, lorsque la suite es: è _::,e : - ~ =f(n).
• Faire un raisonnement par récurrence.
•
:1 _•.2~Suites monotones
On a vu en classe de première, les propriétés ~ --35,,
R~.r]9rqu_es
• Si pour tout n élément de E un< un+i [respectivement un> un+1), alors la suite [un) est strictement crois-
sante (respectivement strictement décroissante].
• Une suite est monotone lorsqu'elle est soit croissante, soit décroissante.
• Une suite (un) est croissante (respectivement décroissante) à partir d'un certain rang s'il existe un entier
naturel n 0 tel que~ pour tout n supérieur ou égal à n 0 , on a : un $ un+i [respectivement un ;::: un+/
• Une suite est stationnaire si elle est constante à partir d 'un certains rang.
Exemples
• Soit (un)n EN• la suite de te~e général : un= L ~.
k; 1 IC
1
On a : V n EN*, un+t - un= n + 1.
1 '
Or:\;;/ n EN*, n + 1 > 0; donc: V n EN*, un+l > un.
On en déduit que la suite (un ) est stricteme·n t croissante.
•
1
la suite de terme général : vn = ~ x ~ x .. . x
2
• Soit (vn)n e N* n2~
4
• Soit (wn)n EN* la suite de terme général : wn =Inn+ [n .
. n
La fonction f: x ._ lnx + t est dérivable sur
,1x
]O; + 00 [ et a pour dérivée la fonction f': x .- fx - 2
xl~
La fonction f est don c croissante sur l'intervalle [4 ; + 00 [ .
Pour démontrer qu'une suite (u ,J est monotone, on peut utiliser l'un des procédés suivants.
• Étudier le signe de un+l - u n. . · ;
. . u
1
• Comparer à 11,e quotient· ; • lorsque la suite (un) est strictement positive.
:a:
• Étudier le sens de variatic;= œ !a fonction f, lorsque la suite est du type _: un = f(n).
• Faire un raisonnement~ :râc:::!:::renœ.
On a en particulier : n(n + l) 1 an
•1+2+3+ ... +n= • 1 + a + a 2 + ... + an-l = - (a,;:. 1).
2 1 -a
Exemples d'utilisation
1. Calculer les sommes: s 2 = f::/c2 et s 3 =~k1
3
(n E N*).
Posons : s =
1
L k = n(n 2+ l)_
k=I
• On a:\/ k E N, (k + 1) 3 = k 3 + 3k2 + 3k + 1.
Donc : L (le + 1)3 = Î. lc3 + 3± k 2 + 3L k + n
k .:: 1 k=-1 k=t k=-1
(1)
(1) ç::} r 2
k 3 = f::,k 3 + 3s2 + 3s1 + n ç::> 1: k 2
3
+ (n + 1) 3 = 1 3 + !: k
2
3
+ 3s2 + 3si + n.
3n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1)
On en déduit que : 3s2 = (n + 1) 3 - (n + 1) - - - - - = - - - -- - -
2 2
,. n(n + 1)(2n + 1)
Donc : I: k 2 = - - - - - - .
k- 1 6
1 3 5 2n-1
2. Calculer la somme : S n =
2 + 22 + 2 3 + · ·· + 2
11 (n EN*).
Ona: S 11 1 3 5 2n - 3 2n - 1
2 = 22 + z3 + z4 + ... + zn + z 11+1 •
Donc:
Or:
donc: Sn 1 ( 1 ) Zn - 1 3 + 2n
2 =2 + 1- zn-1 - zn+l zn+l .;
1.a Soit (un) la suite définie par: l .e 1. Soit la suite (u,,) définie par :
3 . 1
u 0 = - -5 et V n E N, un+l = 1 + -. u0 =3et V n E N, un+l = 2un - 4.
u" a) Conjecturer, à l'aide d 'une représentation
Calculer les 5 premiers termes de cette suite et
graphique, le sens de variation de la suite (u,,).
en déduire son ensemble de définition.
b) Démontrer cette conjecture.
2. Mêmes questions pour la suite (v,,) définie
Lb Dans chacun des cas suivants, étudier si la
2 + 3v
suite (u11) 11 E N est majorée, minorée. par : v0 = 0 et V n E N, vn+i = +v n .
2 n
2n + 1 ( 1 )
a) u 11 = n +
2 b) un= n
2 +(- 1)"
l .f 1. Démontrer que si (u,.) est une suite géomé-
2 + sinn trique strictement positive, alors (lnu11) est une
c) u,, = 3 - cosn
suite arithmétique.
2. Démontrer que si (un) est une suite arithmé-
1.c 1. Soit la suite (u11) définie par : tique, alors (e"") est une suite géométrique.
u0 =1 et
\.-1
v n E ~ •
1'ij, un+1 = -1-4u,.- .
+ un l .g Soit (u,,) la suite définie par :
a) Conjecturer, à l'aide d'une représentation
graphique, si la suite (un) est majorée, minorée. u0 =- ~· , . u,,+.
3 et V n E 1'ij 1 = u,, + 23 .
b) Démontrer cette conjecture. 1. Exprimer u 11 en fonction de _n.
2. Mêm es questions pour la suite (vn) définie
par : Do = 1 et '</ n E N, vn+l = 1 +
1
v· · 2. Calculer f
n• O
un.
n
On peut donc rendre un« aussi grand que l'on veut» en choisissant n « suffisamment grand ».
On dit que u n tend vers + oo lorsque n tend vers + oo et on écrit : lim un = + 00
•
n➔ +~
Rem~rgue~
• On admet que si une suite a une limite, cette limite est unique.
• Certaines suites n'ont pas de limite; c'est le cas de la suite de terme général: wn = sin (~)-
Exemples
• La suite (un) définie p ar u 0 = 1 et V n E N , u n...1 = n; 1
(1 + un) a p our limite + 00 ; elle est divergente.
• La suite (wn) de terme général wn = sin (n{ } :::i): ?ëS è.e limite ; elle est divergente.
Soit (un) une suite définie par u n = f (n), où f est ~ :::."".:::=::â:i:=.: .::.run.érique.
Si fa une limite en + 00, alors (u,J a une limite et a: rr = 1im f (x) .
- - - • .x ➔ + oo
Exem ples
• On a : lira
x ➔ + oo
(xsin1=.-)
X
= 1 ; donc, la suite C
u~-=
=-- . ri.? ,"' ~·== -:c~ c l u = n sinl... converge vers 1.
n
• On a: lim
x ➔ + oo
(x cosl...) = +
X
00 ; donc, la su ite (vn)n E ~.
•
de tenne généi.--al r. = ncos2-
n
est divergente.
. ln x- z + 1 1
• 0 na: 11m - 2- = 0 ; d one, 1a suite
· (wn)n E N* de terme gener
, , al wn = ln -n? +
-?- conYerge vers 0 .
x ➔ + 00 X . n-
Remar ~
La réciproque de cette propriété est fausse.
• Ainsi, la fonction x ,_ sin(nx) n 'a pas de limite en + cependant, la suite (u n)n EN* de terme général
00 ;
Exemples
• Calculer la limite de la suite (un)n E N * de terme gén éral : un= e- n + ::;
2
f
On a : lim
n ➔ + oo
e- n =0 et lim
n ➔ +oo
-2n --3
n+l
= 2 ; d one : lnim u = 2.
➔ +oo n
• Calculer la limite de la suite (vn)n EN* de terme gén éral : vn = (n - 1)(1 - c os !).
On a : lim (n - 1) = + oo et lim (1 - cosl...) = 0 ; on ne peut don c conclure directement.
n ➔ +oo n ➔ +oo n .
Or: lim
n ➔ +oo
n- l
n
= 1 et ~";+-c-;s½ )- ~";o _1_-_~_o_sx_ = o; donc:~~+ oovn = o.
a<O 0
Suites puissances (ncx)n EN*' a E IR 0: = 0 1
O:> 0 + 00
De même, les propriétés de·croissances comparées des fonctions exponentielles, puissances et logàrith-
me s'appliquent aux suites de types (an), (ncx) et (lnn).
ncx
(3) Si 0 < a< l et a < 0, alors lim -= + 00 •
Jl ➔ + 00 11
a
D émonstration
(1) Soit la fonction f: x ~ln;.
X . lnn
On a : lim f(x) = 0 (cf. chapitre 12, § 3.2.) d one : 11m ~
n ➔ +oo n
=0.
x ➔ +oo
xŒ
(2) et (3) Soit la fonction g : x ~---:ë .
a
On a : g(x) = ecxlnx -xlna et alnx - xlna = ax (1~r - ln:).
. lnx .
donc: hm (lnx
- -lna) lna
- =----.
Or: 1lm - =0 x ➔ +oo X (J, a
X ➔ +oo X
,Rematgue
Ces résultats signifient que :
• lorsque a> 1 et a> 0, la suite (an] tend vers + oo « plus vite» que la suite (n°};
• lorsque a> 0, la suite (nr.x] tend vers+ oo « plus vite» que la suite {Inn).
Exemples
• On a : lim Inn == 0 et lim [n == + oo.
n ➔ +"" n2 n➔+ 00 Inn
3n - zn
• Calculer la limite de la suite (un)n E ~ de terme général : un == - - -
3n + zn
On a : \;;/ n E N, un==
1-(+r
1 + (~r
2
Or : lim ( 3 )n == 0 ; donc : lim un == 1.
n ➔ + oo n ➔ +oo
• S'il existe une suite (v ) telle que uns; v à partir d 'un certain rang et si lim v" == - oo,
n n n ➔ +~
L'expression « un 2". vn à partir d'un certain rang» signifie qu'il existe un entier naturel n0 tel que :
\;;/ n EN, n 2". n 0 ⇒ un 2". vn.
Exemple
Soit (un)n E I'.! la suite de terme général : un= n2 + sinn.
On a : \;;/ n E N, u ~ n 2 - 1 et lim (n 2 - 1) == + oo ; donc : lim u == + oo,
n n ➔ + oo n ➔ + oo Tl
• S'il existe une suite (v,1) telle que I u,1 - l l s; v à partir d'un certain rang et si lim v" = 0,
Il n ➔ +oo ~
alors lim u 11 = l.
n ➔ +oo
Exemple
-" 1
Calculer la limite de la suite (vn)n E l'\l* de terme général : c11 = !; 1 n 2 + k.
Soit k un entier naturel tel que : 1 $ k $ TL
1 1
On a : n 2 + 1 ~ n 2 + k $ n 2 + n ; donc : _ ~ n2 + 1 ·
rr- - n
~ 1 <,:. 1 "- 1
On en déduit que: 'i/ n EN*, L, - - -
ko\ 2 n +n - •
;: , ---=--=-
rê- + k $ I.
k-1
-- ·
n2 + 1 ,
Or: lim
n ➔ +oo
( n ) = 0 et lim { - n
n 2 +1 n ➔ + oo n- - n
=0 ; donc: lim
n ➔ +oo
vn = O.
Soit/une fonction , D1 son ensemble de définition et (un) une suite d'éléments de Df'
Si lim un= a et lim. f (x) = l, alors lim f(u,) = l.
n ➔ +oo .t'. ➔ a n ➔ +oo
Exemple
Calculer la limite de la suite (v11 )n EN* de terme général : vn = (1 + ~Y,
· Soit n un entier naturel non nul.
1
Ona: vn = enln(l + ïïl.
Posons: u 11 = nln(1 + ~) etf :x~e-"".
Ona: Vn = f(un) ;
ln(1 + -¼) ln(l + x)
lim
n ➔ +oo
u = lim
n ➔ +oo
=lim = 1;
n
-1n x ➔ .O X
lim f(x) = e.
x➔ 1
Donc: lim vn = e.
n ➔ +oo
R~~
Cette propriété peut être utilisée pour démontrer qu'une fonction n'a pas de limite.
Ainsi, la fonction f: x ~ cos..!.
X
n 'a pas de limite en O.
En effet, considérons les suites (an)n EN* et (b,) 11 EN * de termes généraux : an = 2~n et bn = 1t J2nn .
Ces deux suites convergent vers O.
Si la fonction f admettait une limite en 0, on aurait : lim
n ➔ + 00
f(an) = lim
x➔ O
f(x) = lim
n ➔ + oo
f(bn).
Or: lim
n ➔ +oo
f(an) = 1 et lim n ➔ + oo
f(bn) = -1 ; donc,fn'admet pas de limite en O.
Remarques
• Ces propriétés restent valables lorsque la - · ::, .:: ~ =t:J:mw.::e qu "à _oo..- tir d'un certain rang.
• Elles permettent de démontrer l'existence èe ]a ...:.....:œ d"une 5Uite. sans en préciser la valeur.
Exemples
• Soit (un) la suite définie par : u0 =- ; et - n E , un+t = , u n+ 2 .
On démontre par récurrence que la suite (un) est croissante et majorée par 2.
On en déduit que cette suite est co!n-ergente.
Remarques
• Toute suite croissante et non majorée a pour limite + oo,
• Tou te suite décroissante et non minorée a pour limite - 00 •
2.a Dans chacun des cas suivants, préciser la fonc- 2.c Dans chacun des cas suivants, déterminer la
tion f telle que un= f(n) , puis déterminer la limite de la suite (un)n e N'
limite de la suite (u n)n e N'
a} u,. = 5 13)n
(T b) un = 7(- 0 ,75)"+1
!r
2
a } un = n - 1'•
1
+1
b} u =
,,
3n
(2n + 1)2
- 1
c} un = 25 + (
n2
tfn d} un = 25 - (
n 3n
1
ln(l + n) e} un = 2" f} u,. = 4" .
c} u ,. = n (en - 1) d} un = ,
1+ ✓n
2.d Dans chacun des cas suivants, utiliser les pro-
2.b Soit (un)n e N la suite géométrique de premier priétés de comparaison pour étudier la limite
terme 2 et de raison 1· de la suite (u,1) 11 EN·
a} un = cosn - n b} u n= n + (- l)"cosn
Étudier la convergence de la suite (un) et d e la
suite (vn) de terme général : v,. =pi• l uP. c} un = lnn + (- 1r d} u,. = (- 1)" - 3n
~ E xercices ~ / / ~
J un= -1 +- n
e
sinn 3 2.f Soit (u,,)n e N la suite de terme général :
... u
n
=•i:· •(1..)
p! .
. ) n(l - cosn)
g u n -- -n2
---
+ 1
h, u .. -H smn.
= -:, 1. Démontrer par récurrence que:
V n E IW, !, ~ 2;_ 1 .
2.e 1. Soit (un)n e N la suite èe ,- , ,.. général : 2. Démontrer que la suite (un) est croissante et
n21t majorée par 3.
u ---- 3. En déduire que cette suite est convergente.
n - (n + 1)2 ·
a) Déterminer la lliciœ è.e œtte suite.
b) En déduire la n ,-;:r èe !a suite (vn)n e
1'11 de 2.g Soit (un) la suite définie par : •
terme général : c. =O)SU11• u
2. Dans chacun des cas sui,·ants, utiliser une
u0 =1 et V n EN, u,,+1 = u2 :
2•
n U
méthode analogue pour déterminer la limite de 1. Démontrer que : V n E N, un+l < ,;: .
la suite (v,)., E,
dé:bie par son terme général. 2. En déduire la limite de la suite (u,,).
n2 + 1
a) Vn = b) V =lnn~
(n + 1)2 n
c) v n =
1
d) vn = exp ~n2) (1
n- lnn
cw:Jr:~ Introduction
Déterminer la limite de la suite (un) définie par: u 0 = 1 et "ï/ n EN, un+i =un(2 - 4).
u
• En déduire que : l = 4. 0 Uo u,
Plus généralement, on a la propriété suivante.
Soit (un) une suite dont le terme général vérifie u n+1 = f(u,1), où f est une fonction.
Si (un) converge vers l et si f est continue en l, alors f(l) = l.
D émonstration
Ona: lim un= lim un+l = l.
n ➔ +oo n ➔ +oo
.R~margues
• Toute solution de l'équation f(x) = x est appelée « point fixe » de la fonction f
• L'existence d'un point fixe pour une fonction f ne prouve pas la convergence d'une suite (un) dont le
terme général vérifie u n+l = f{un) (cf exemple 3 ci-après). •
- Appliquons l'inégalité des accroissements finis à la fonction g sur l'intervalle [[z ; + oo[.
On a : g'(x) = - ~ 2 ; donc : V x E [[z ; + 00 [ , 1g'(x) 1 s;; ~ .
Onobtient: VnEN, lg(v11)-g(1+ fz) I s;; ~ lvn-(1+ fz)i ;
c'est-à-dire : 1 vn+1 - (l + [2) 1 s;; ~ 1 vn - (l + [z) 1 ·
On en déduit que : V n E N, 1vn - c1 + JzJl :o; ( ~ f 1~o - c1 +· fzl 1;
c'est-à-dire : V n E N,
Donc, la suite (v11) converge vers 1 + [z.
1 vn - (l + [2) 1 ~ ( ~ r.
Suites numériques 287
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Pour étudier la limite d"une suite (un) dont le terme général vérifie un+l = f(un), on peut utili-
ser le procédé suiçant:
• utiliser le graphique pour conjecturer le résultat ;
• résoudre l'équation f (x) = x;
• démontrer le résultat conjecturé.
Solution
1 °) Soit la fonction h : x ~ x - ln(x + 3).
2
Cette fonction est dérivable sur ]- 3 ; + oo[ et on a: h'(x) = xx++ 3 . · ,_
On en déduit que la restriction de h à IR+ est une bijection croissante de IR+ sur [- ln3 ; + oo[.
Donc, l'équation x - ln(x + 3) = 0 admet une solution unique a dans IR+.
De plus, on a : h(1) = - 0,386 et h(2) "" 0,390 ; donc : 1 < a< 2.
b) On a : 1u 0 - a 1$ 1.
Pour que I un - a 1 $ 10-3 , il suffit que ~n S 10-3 ; c'est-à-dire: n ~ 5.
Une calculatrice donne : u 5 "" 1,505.
.Remar ue
Cette méthode est utilisable lorsque l'équation peut se mettre sous la forme f{x) = x et si la solution cher-
chée appartient. à un intervalle ferm é K tel que : 'il' x E K, 1f'(x} 1 S k (k E [O ; 1 [). .
2. Méthod~ de Newton
/fjiJ On considère l'équation {E): ~ x3 -x-1 = o.
ff!!!J 1 °) Étudier la fonction f: x ,-..,,. ! x3 - x - 1 et tracer sa courbe représentative (~ ).
En déduire que (E) admet une unique solution, notée. a, appartenant à l'intervalle [2 ; 3].
2°) On considère la fonction g qui à tout élément x de [2 ; 3], associe l'abscisse du point d'intersection
avec (01) de la tangente à(~) au point d'abscisse x.
f(x) .
a) Démontrer que : 'il' x E [2 ; 31, g(x) = x - f'(x) .
En déduire que les équations f(x) = 0 et g(x) = x sont équivalentes sur [2 ; 3].
b) On désigne par K l'intervalle [a; 3].
Calculer g'(x) et démontrer que : 'il' x E K, a S g(x) S x.
Solution
1 °) La fonction f est définie et dérivable sur IR et on a : f'(x) =x 2 - 1. \..
On obtient le tableau de variation ci-contre et la courbe (~ ) ·
ci-dessous. X - 00 - 1 1 + 00
Donc : a E [2 ; 3].
f(x) / 3--------. 5 /
- 00
-3
3.a Soit a un nombre r éel et (un) la suite définie 1 . Conjecturer graphiquement la limite de cette
par: u 0 = a et V n EN, un+i = un - u,.2. suite.
1 . Conjecturer graphiquement la limite de cette 2. On pose : u 0 = cosa (a E [O ; '?).
suite, suivant les valeurs d e a. a) Démontrer que : V n E N, u" = cos{fri).
2. On suppose que : a = 1- b) En d éduire la limite de la suite (un).
a) Démontrer que la suite (un) est décroissante
et minorée par O. Tc Soit (un) la suite définie par :
b) En déduire que cette suite est convergente et Uo = 0 et V n E N, un+1 = ln(eUn + 1).
déterminer sa limite. 1 . Conjecturer graphiquement la limite de cette
suite.
3.b Soit a un nombre réel tel que O:::; a :::; 1 et (un) 2. Soit (vn),. È N la suite de terme général: vn= eu•_
a) Démontrer que (vn) est une suite arithmé-
la suite d éfinie par : . ~
1+ u tique de raison 1.
u0 = a et V n E N, u n+l = ~ . b) En déduire la limite de la suite (u" ).
7 Soit (un) la suite définie par : c) u,,= (1- !)x(1- ~)x ... x(1 - ~2 ).
u 0 = a et V n EN, u,,+1 = 2u11 - 3.
Démontrer par récurrence que : 15 Dans chacun des cas suivants, conjecturer à
a) si a= 3, alors (u11 ) est constante ;
l'aide d'un graphique, puis d 'une calculatrice, l'exis-
tence de la limite de la suite (u,,).
b) si a> 3, alors (un) est croissante;
c) si a< 3, alors (u,J est décroissante. a) VnEN, u11 =nsin{n;); ·
bJ uo = 2 4
et VnE N, un+t = 5 - u
n
13 Soit (u,,) la suite définie par :
c} u 0 = 1 1
et V nE N, u,1+1 = u,, + u Zlu = 0 et V n E N, un+t = 21 un + 4.
n 1. Representer: graphiquement cette suite et conjecturer
un + 1 sa ""-"~e
d} u 0 E IR\{~} et VnE N, un+t = 2un - 1. 2.. c Ca!arler rabscisse a du point d 'intersection des
16 Dans chacun des cas suivants, déta::::ië:::z 12: cr,- -=--: è-équations y = x et y = ~ x + 4 .
limite de la suite (un)n E i\:J•· b]ilé:=~ q u e : 'il n EN, u n - a =1....
2n (u0 -ai.
a} u = r-;;- 1 En ciéèt:!..= _e :-ésultat conjecturé à la question 1.
n Jn+1 3. Lti.!ise::~ méthode analogue pour déterminer la
c) u = 1- n d) un = elnn -n • limita ~ e de la suite (un) dans chacun des cas
n 1 + Inn SUÎ\ëilliS.
a}'¾ = O et '1 n E ~ . un-;.t = - 21 un + 4.
17 Déterminer la limite des suites (u,,),, E N· et
b} u 0 =0 et 'il n E ~. un+t = - 2un + 4.
(v,,)11 EN' définies par : u,. = Jn2 + 1 - n et v,, = nun.
c} u0 =0 et 'il n E N, u 11+1 = 2u,, + 4.
18 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
limite de la suite (u,.)11 EN'"
1 1
a] u = - + - b] u,, = 4n - 2n
Il 2n 311
S uites monotones
d) u =2-+-3-
11 11
c) u,, = - (!)" + (~)" Il 2" - 3n convergentes
5" - 211 2n
e) u 11 = - - - f) un=
5n - 3n n2 + 211 14 Soit (un) la suite définie par :
2nn5 3u,, + 4
g) un= 2n _ n3 h) u =--. u 0 = 1 et V n E N, un+t = ----
n 3n un+ 3
1. Donner une représentation graphique sur (OI) des 3
19 Dans chacun des cas suivants, utiliser les pro- premiers termes de la suite (u11) et conjecturer la limite
priétés de comparaison pour déterminer la limite de la de cette suite.
suite (un)n EN•· 2. a)
,
Démontrer que : V n E N, 0 s; u Il s; 2.
n - sinn ncos(l + -:i) b) Etudier le sens de variation de la suite (u,,).
a] u,,= - - -- b} u,, = --n-2_+_1__ 3. En déduire que cette suite est convergente et déter-
n + cosn miner sa limite.
cosn + (- 1)nlnn
n
15 Soit (u,,) la suite définie par :
4u -1
u0 =a et 'ï/ n E N, u +t = n
10 Soit (u ) E 1\1' la suite de terme général : n Un+ 2
11 11
1. Déterminer a pour que la suite (u,,) soit constante.
n n n 2. Démontrer que si a> 1, la suite (u,,) est convergente
un = n 2 + 1 + n 2 + 2 + · · · + n 2 + n · et déterminer sa limite.
n2 n2
1. Démontrer que : V n E N *, - - - s; u,, s; - - -
n2 + n 2
n +1 16 Soit (un) la suite définie par :
2. En déduire que la suite (u11) est convergente et déter- uo = - 1 et V n EN, un+l = J~z-u-,,-+- 3.
miner sa limite. 1. Tracer la courbe représentative de la fonction
x ~ Jzx + 3. En déduire une représentation graphique
11 Soit (u,,)n EN• la suite de terme général : sur (OI) des 4 premiers termes de la suite (u,,) et conjec-
1 1 1 turer la limite de cette suite.
u = - -- + - - - + ... + -- - . 2. a) Démontrer par récurrence que :
n Jn+l Jn+z ./Zn • V n E N, - 1 s; uns; 3 ;
1. Démontrer que : V n E N*, u,, ~ ✓; . • la suite (u,,) est croissante.
b) En déduire que cette suite est convergente et déter-
2. En déduire que la suite (u11) est divergente. miner sa limite.
I l Dans chacun des cas suivants, étudier la limi- 17 Soit (un) la suite définie par :
te de la suite (u) 11 E f\il•• u u,J
0 = 4 et V n E N, u,,+ 1 = ln(l +
2 1. Tracer la courbe représentative de la fonction
a} u = sin( "1t ) b) u n = 1on-Jn, + 1
11 2 °'." 2n+l x ~ ln(l + x). En déduire une représentation graphique
1 des 4 premiers termes de la suite (u,,).
c) u,,=2fn -n d) un= (1 + nfiï 2. Démontrer que la suite (un) est décroissante et minorée.
1 3. En déduire que cette suite est convergente et démon-
e) un= (1 + n 2)- 11 f) un = (1 + [n)n, trer qu'elle converge vers O.
wu u 0 = 0 et V n E N, un+l = cosun.
converge vers O.
b) En déduire que la suite (un) a une limite dont on don-
On désigne par fla fonction cosinus. nera une valeur approchée à 10- 2 près.
1. a) Donner une représentation graphique des 4 pre- On démontre que cette limite est ln2.
miers termes de la suite (un) .
Que peut-on conjecturer? 36 Suites de Fibonacci
b) Démontrer que l'équation cosx = x admet une solu- Léonard de Pise (11 70 env. - 1250 env.), plus connu
tion unique dans l'intervalle K = [ ~ ; 1]. sous le nom de Fibonacci, pose dans le Liber abaci Je
On désigne par a cette solution. célèbre problème suivant : .
l n égration
Introduction
Intégration 295
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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonction s numériques à variable :re::e, .e _ ~ : S . : ~
du repère orthogonal (0, I, J) et l'unité d'aire est l'aire du rectangle de dimensions Of et Oj.
....__-.:,:::.......,
Intégrale d~_
une fonction·· continue
- 1~1.t~Notion d'intégrale
c~~re, '"'.êil Introduction
!
On considère la fonction x ~ de ]O ; + oo( vers !R et M) sa courbe représentative.
Soit d la fonction de [1 ; + oo( vers IR qui à t associe l'aire du domaine délimité par la courbe ('<G), l'axe
(01) et les droites d'équations-x = 1 et x = t.
On a : d(1) = O. J
Étudions la dérivabilité de la fonction d. 1
Soit ta un élément de [1 ; + oo[, 1 ÏÔ
T
• Justifier que :
'r;/ t E ]ta;+ oo[, } (t - ta) :s; d(t) - ~(ta) :s;} (t - t a). 0 ' - - - - -- 1 - - - 1 - - - - + - -
a t
• En déduire que la fonction d est dérivable à droite en
ta et que son nombre dérivé à droite est } .
Soit t a un élément de ]1 ; + oo[. a
• Justifier que :
"J' te (1 ; ta[, } Cta - t) :s; d (tal - d(t) :s;
0
(ta - t).i
• En déduire que la fonction d est dérivable à gauche en O t t
taet que son nombre dérivé à gauche est } . 0
0
• Démontrer que la fonction d est la primitive sur (1 ; + 00 [ de la fonction x ~ 1, qui s'annule en 1, et que:
"J' t E [1 ; + oo(, d(t) = ln t.
V ocabulaire
•f :f(t)dt se lit « somme (ou intégrale) de a à b de f(t) dt ».
• Dans l'écriture fJ'(t)dt, on peut rem;lacer t par toute autre lettre (sauf a et b) et écrire bf(x)dx ou f
{t(s)ds ;test ap;elée variable muette. a
296 Intégration
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Exemples
•r 2
~ §·
t dt= [ ~] =
• Soit c un nombre réeL On a:
b
Exemple
Remarque$
• L'aire de D (en unités d'aire) peut être notée d(D).
• Le domaine précédent est aussi l'ensemble des points M(i)
a~x~b J
tels que : { fi ) .
O~y~ x D'
• Si la fonction f est continue et négative sur [a ; b], la symétrie a 0 b
orthogonale d'axe (OI) transforme la courbe ('tli) en la courbe D
(({!,')représentative de (- fj.
Le domaine D est transformé en un domaine D' de même aire.
On a: d{D) = d(D') = f :(-f)(t) dt.
Exemp les
• L'unité graphique est 2 cm sur chaque axe.
Calculer l'aire, en cm2 , de l'ensemble D des points M(i) tels que: - ~ ~ x ~ ~ et o ~y~ cos x.
Intégration 297
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~
:::__. 2, , -: r • • ...- - 3'S?
::r
=------ ~~r~=- ?
_.....__.:: ~ - ... ~ c._J ;: - - · . D
-~ 2
-~ = c:·ai.i-e est égale à 4 cm2 donc l'aire de D est égale
=---~--
.. ;
r
On a: v(t) = g t; donc la distance (en mètres) parcourue après 5 secondes de chute est:
d= gt dt= [½gt 2
]~ = 122,5.
• À quel instant T (en secondes) touche-t-il le sol?
On a: J: gt dt = 1 000 <=> ½g T 2
= 1 000. Donc: T = 14,3.
D émonstration
Soit F une primitive de f sur K.
On a: ft(t) dt+ ft(t) dt= [F(b) - F(a)] + [F(c) - F(b)] = F(c) - F(a) ;
Interprétation graphique
Supposons que f soit positive sur [a ; c] et as b s c.
Désignons par D le domaine délimité par (C€), (01) et les
droites d'équations x = a et x = c.
La relation de Chasles signifie que : sl(D) = si(D1 ) + si(D2 ). a b 0 C
298 1ntégration
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Exemple
f:!!. fO f:!!. 0 TC
J-~ lsin tl dt = J_!I - sin t dt + Joz sin t dt = [cos t]_2 + [- cos t]5 = 2.
2 2
Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle K. a un namhre réel, a et b deux éléments de K.
On a : .• Lb af( t) dt = a J: f( t) dt ; •
Rem~r ~
L
b b
io¼cos2 t dt = f¾1
J0 + cos 2t dt
2
= 1.. f¼dt + 1.. f¼ cos 2t dt = 1.. [t]l + 1.. (1.. sin 2t]¼ = rr + 2 .
2 J0 2 J0 2 o 2 2 0 8
Soit[ et g deux fonctions continues sur un intervalle K, a et b deux éléments de K (a~ b).
D émonstration
Si f ~ g sur [a; b], alors la fonction (g - /) est positive sur [a; b] et on a : { )(g - /)(t) dt 2 o ;
d'où l'on déduit le résultat.
Exemple
Démontrer que : V x E [1 ; + 00[ , ln x s x - 1.
Soit x un élément de [1 ; + oo[.
On a: V t E [1 ; x], ½~ 1 ; donc: 1x~t ~ lxdt.
On en déduit que : V x E [1 ; + oo[, ln x ~ x - 1.
Intégration 299
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Remar~
Soitf une fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K [a$ b).
On a : - 1/1 $ f $ 1/1 sur [a; b] ; on en déduit que : 1J:t(t) dt' $ Lblf(t)I dt.
alors m(b - a) $ f 1
f( t) dt $ M(b - a).
D émonstration
On a: V t E [a; b], m:$f(t) $ M; donc : f:mdt :$ f:f(t) dt f:M dt.
$
Remargues
• L'inégalité de la moyenne appliquée à f sur l'intervalle [a; b] n 'est autre que l'inégalité des accroisse-
ments finis appliquée à une primitive F de f sur le même intervalle.
• f étant continue sur [a; b], f est bornée sur [a ; b]. Les nombres réels m et M existent donc toujours.
Interprétation graphique
Lorsque m est positif, cette propriété signifie que l'aire du domaine colorié
, .'
.L/7
' ·'l
ci-contre est comprise entre les aires des rectangles de même base b - a et de J
m
'
f :
--"1 -- ___ _, ___ .. __,..,
hauteurs respectives m et M. •
'1
• l
' '
Exemple 0 a 1 b
,
D emon trer que.. 1 <
_ 8
f 4
2
_ z·
tZ <
dt 1
:; ~ :;
1----7
2
X 16 t 4
On en déduit que: 1~
4 2
::; r~~ 4 2
; c'est-à-dire:½::; r~~ ½-
Si M est un nombre réel tel que pout tout t élément de K, If( t)I $ M , alors ILb f( t) dtl $ Mlb - al.
Cette propriété est une autre formulation de l'inégalité de la moyenne ; elle se déduit de la précédente
en remplaçant m par - M.
. 300 Intégration
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Soit f une fonction continue sur [a ; b] et µ sa valeur moy-enne sur [a; b].
L'image par f de [a ; b] est un intervalle [m ; M].
On a : m(b - a) ::; Lbf(t) dt ::; M(b - a) ; donc : m ::; p ::; ! ..!.
Le nombre µ admet donc au moins un antécédent c :r:-- :- ~ µ
~;U .
Interprétation graphique
Lorsque f est positive, µ est la hauteu:- du ~-""' _~.BG)_ -= =- A B
base b - a, dont l'aire est égale à celle de ::a. s:_2:c:::- cx::ilt-.ti:X:. a 1 C b
•
Exemple
Calculer la valeur moyenne de la fonction. r---, 1 - r ~ _Toï"" ,.,."'~ i-:.: -:-
On a:µ=½ f 1
(1 - t 2 ) dt=½ [ t - t; ft η
Interprétation cinématique
Si un mobile se déplace sur un axe à la vitesse v(t), sa vitesse moyenne entre deux instants t 1 et t 2 est
vm = t ~t , d étant la distance parcourue entre ces deux instants.
2 1
Lorsque v est positive entre t 1 et t 2 , on a: d =
ft v (t) dt ; donc : vm =
l1
2
1
~t
iiz v(t) dt.
2 1 l1
La vitesse moyenne est donc la valeur moyenne de la vitesse.
l.a l .c
r
Calculer les intégrales suivantes. Calculer les intégrales suivantes.
a)
122t dt bJ JOt 2 dt a) f ix - li dx b) lx2 - 91 <lx
r
-1 2 2 4
c) f2dx2
1 x d) J~j;w: cJ !cos 2xl &
Intégration 301
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rn n
• Jozcos t esin t dt = [ esin t ]! = e - 1.
"
Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle K telles que les dérivées u' et v' sont continues
sur K, a et b deux éléments de K.
Donc _: r
u' et v' sont continues sur [1 ; 2].
ln t dt = [ t ln t 1: - r dt
u ' et v' sont continues sur [O ; ~).
= [ t ln t - t ] : = [t
7t
Slll t + cos t 1:
n
= 2 ln 2 - 1. =2-1.
302 Intégration
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-
On en déduit que : [sin l e1- dr = -=_ :::.:::s { e' dt = [- cos t et
o .
r\in t el dt.
o Jo
r-
"
i
- Donc : sin t et dt =
0
-
½[-
cos c e' = ë ; .
- 1
J:
...:~~a • 1 Changement de variable affine
Soit/une fonction continue sur un intervalle K. c..., ac T ~ une fonction affine non constante, a et b deux
nombres réels tels que, pour tout nombre réel x compris entre a et b, le nombre cxx + p appartienne à K.
Si Fest une primitive de f sur K, la fonction x - ~ F (a..t". ~) est une primitive de x - f(cxx + p).
b + P) dt = [ a1 F (ext + P) ]ba= a1 F
On a donc : af(ext
f (ab + P) - ex1 F (aa + P)
=[~ F (u)] cxb+/3 = fcxb+/3 ~ f(u) du.
u. cxb+/3 )ab+/3 u.
Pour calculer l'intégrale s:f(ext + P) dt (ex ;t: o), o~ peut utiliser le procédé suivant :
• faire le changement de variable ": u = ext + p ; on obtient : dt( = ex dt ;
• utiliser l'égalité : lbt(ext + P) dt= ral>+/3 .!.. f (u) du. .
a Jaa+ /3 ex
Exemple
o t
Calculer : I =
-1 f2t + 3
✓- dt.
\", r31(u-3) f3
On en déduit que: I = Ji 2
[u x ½du=¼
1
( fu - / ) du
3
=1
4 3
(1 u {u - 6 fu]1 = i3 - Ji
Intégration 303
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D émonstration
Soit a un élément de K. On a : [ f1r) ~ = T --:-1~- - - %' -) c:_
---«
• Si/ est paire, on a: lare- u) 6, = -~J1u) èu donc 1:/(t) dt= 21af(t) dt.
Interprétation graphique
Supposons que la fonctic=. =---..,;. ?OSitirn sur [O ; a] (a> 0).
J
• Si f est paire, les du---....7::::ffi D et D' sont symétriques par
rapport à (OJ) et on t la c:Ë::le ai..~. D'
-a 0 a
Donc: 1 :f(t) d r =2 _C'Jlr) d t.
• Sif est impaire, les domaines D et D' sont symétriques par
rapport à O et ont la même aire.
Donc : f: J(t) dt = O.
Exemples
• La fonction t - cos 2t est paire et continue sur IR ;
D émonstration
f est continue sur IR et périodique, de période p ; donc si pour tout nombre réel x on a: fix + p) = f1x).
Soit a et b deux nombres réels .
• Posons : X= t - p ; on obtient: rb+p f(t) dt = 'bf(x + p) dx = f b f(x) dx = f b f(t) dt.
Ja+p Ja a a
304 Intégration
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Interprétation graphique
Supposons que la fonction f soit positive sur llt
D' est l'image de D par la translation de vecteur D et D' sont superposables par découpages.
---+
p OI ; donc : sa(D) = sa(D') ; Donc : sa(D) = sa(D') ;
b+p fb a+p f1;
c'est-à-dire : fa+p f(t) dt = a f(t) dt. c·est-à-dire :
f
a f(t) dt = Jo f(t) dt.
Exemples
La fonction t - cos 2t est continue sur IR et périodique. de période 7t ; donc :
•t! 4
cos 2t dt = t!:: 4
cos zt dt f~i
=
4
cos zt dt ='
3
.;
2
;
On a : V t E IR, cos 3 t sint + 3 sin3 t = sin t(cos 3 t + 3 sin2 t) = sin t(cos3 t - 3 cos2 t + 3).
Donc : A =[ -
4
-cos4- t + cos 3 t - 3 cos t ]~ = 9 . i 4
= (è ;t-itr
_ 1. ( e4it + e-4it _ e 2it + e - 2it )
-8 2 4 2 +3 ,
Intégration 305
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b) Calculer l'intégrale : A = 1 1
rZ _~ _
2
dt.
1 a b a+b=O
a) On a : V t e IR \ {- 1 ; 2}. ..
r -- r - 2
= t +
1
+ t_
2 ⇒
{ - Za + b = 1
1
⇒
{::i3 3.
1
Jof1(- 3 (t + 1)
1
b] La fonction t ._ 2 est œntinue sur [O ; 1]. On obtient : B = + ( 1 ) )dt
t - t- 2 3 t- 2
1
=31 [ ln 1tt -+ 21 1]o =- 32 ln 2. . .
2. a) Déterminer trois n ombres réels a, b etc tels que:
* 1 a br + c
Vte!R, (Z =t - +~ .
t t + 1) C + 1
2
b) Calculer l'intégrale : B = [ dt )
-1 t(t 2 + 1
1
a] On a· V
,
t E iR*
, t (t 2 + 1)
=lt _ t_2 t_
+1
·donc: a= 1 b
' '
=- 1 etc= O.
1
b) La fonction t 1-') ) est continue sur l'intégrale [1 ; 2].
t(t2 + 1
21 t :,2
On obtient: B ~ f1
(t - t z + 1 )dt = [ln t-½ln (t2 + 1)J1 = ½ln 2 -½ln 5.
.,._.,.,,,2.3. Calcul approché d~une intégrale
rn~r:u::=1 Introduction b
a b a b a b
Dans chacun des cas : • on partage l'intervalle [a; b] en intervalles de même amplitude ;
• on prend pour valeur approchée de f:f(t) dt l'aire du domaine colorié.
306 Intégration
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Pour tout entier naturel i (0 Si S n - 1., !:'::. _ .__, è pom: valeur approchée
de rxi+/(t) dt le nombre réel: b - a ,ïiz: a = Xo x ,
Jx; n . 0
On pose : sn = b ~a
n-1
L f[x) ; s,. E& -.-r:,,.:, T::: =-.:::- ~rochée de A
Jb
= .f(t) dt.
i=0 a
Précisons l'incertitude de la ,-aleu:- "'="- ..__t 5 rl,;,...,m1 trons que la suite (sn)n E f\J * a pour limite f,...
w
On supp ose que la fonction f est d.é:it-2.~- == :.::::- - · Et que If' 1 est majorée par un nombre réel M sur cet
intervalle.
Pour tout entier naturel i (0 S i:::;; n - !.). Ε c=. :
::::::,.
Soit/une fonction dérivable sur un intervalle [a; b], telle que If' 1 admet un majorant M sur cet
intervalle. ·
Lorsq':[e l'on partage [a; b] en n intervalles de même amplitude et d'extrémités a = x0 , x 1 , Xz, •• • , xn = b,
n- 1 fb
on a: • la suite (sn)n EN*' de terme général sn = b ~a i~ f(x), converge vers A= J~fCt) dt
• 'ï/ne 1\1*, IA-s IS M (b-a)2 •
n 2n
a~mar ues
n-1
• La suite (Sn)n e f\J*' de terme général Sn= b ~ a L= fîxi
i 0
+ ),
1
converge également vers A.
• Lorsque la fonction f est croissante, on obtient :
b . .
Exemples d'utilisation
/!jJ 1. ~éterminer. une valeur approchée de A= Jor1 e- ~
2 dt, en partageant l'intervalle [O; 1] en 10 inter-
valles de même amplitude. Majorer l'erreur commise.
x2
• Soit la fonction I: x - e- T .
Intégration 307
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On a: un = 1.
n- 1
L h(!) ;u
.
est une valeur approchée, par la méthode des rectangles, de o h (t) dt.
11
n k=O n n
Or, h est dérivable sur [0 ; 1] et lh'I est majorée par 1t sur cet inten-alle.
1
Donc: lim un= r1sin nt dt= _1. [cos nt] =1-.
n ➔ +.. Jo 1t o 1i:
2.a
a) r
Calculer les intégrales. suivantes.
(x - 2)(x2 - 4x + 1)3 dx bJ r 2t dt
f"
a) \ (xcosx)dx=O b)
-2
1-1
1
x.3
x4 -x2 + 3
dx=O
1 + t2
_ x_ dx = J2_x_ dx
O
1 + lxl 1 1 +x
f:
c) dt
e) fn 3
eZ.• dx f)
x 2
J: t etz+1 dt
d) f? 3
(sin 2x- cos 2x) dx = - 2 cos 2x dx.
ln 2
2.e Calculer les intégrales suivantes.
)
r
2e2x + 3 dx
g o e 2x + 3x
h) fln3x dx.
1 X a) J:f" sin2 5x dx b) f3"i sin4 x dx
f: f:
2
4 2
2.b À l'aide d'une intégration par parties, calculer c) cos x sin x dx d) (cos4 x- sin2 x) dx.
les intégrales suivantes.
a) fo½ t sin t dt b) r X lnx dx
2.f a) Vérifier que: 'v' x e IR\{- 1 ; -11,
r
8x+5 3 2
c) i- 1
X e-• dx d) t J- t + 3 dt.
2x2 +3x+1 = x+1 +2x + 1·
8x 5 .
i
2
b) En déduire la valeur de x2 + dx.
o2 +3x+1
2.c En utilisant un changement de variable affine,
a) r:
calculer les intégrales suivantes.
(2t + 5)7 dt bJ I: Jx + 2 dx
2.g a) Vérifier que : 'v' x e IR\(O ; - li,
_1_·_ = 1... _ 1.. + _ 1 _
C)
o
3
1Jx
2
_X_
+1
dx d) r t J- t + 3 dt.
x 3 + x2 x2
b) En déduire la valeur de
x x+1·
3
J1..r-+x
1 dx.
__1
2
308 Intégration
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fit)] dt.
Exemples
• Sur la figure ci-contre, (cg} et (cgg) sont les représentations graphiques
respectives des fonctions f: x ~ x 2 - e-x et g : x ~ x 2 .
Calculer l'aire du domaine D colorié.
f_J
2 2
On a: d(D) = t 2 - (t2 - e-tJ] dt= [- e-i]_ = e2 - e- 2 .
2
2
• Calculer l'aire du domaine D délimité par les courbes d'équations y= x, y=~ et y= ~.
Le domaine D peut être partagé en deux domaines D 1 et D 2 •
t ) dt = [t2 -
2 2 3 1
On a : d(D1) = Jo(1 (t - 8 t ] o = 11
24 24 ; J
2
(1t - 8t2) dt._= [ ln t - 24t 2 = ln 2 -
f
3
.sit(D) = ] 7 .
1 1 24
Donc : d (D) = ln 2 + !. 2
Intégration 309
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Calculs de volumes
Dans cette étude, l'espace est muni du repère orthonormé {O, I, ], K); l'unité de volume est le volume du
cube de dimensions OI, Of et OK.
Nous admettons la propriété suivante.
Exemples
• Volume du cône et de la pyramide
h
Soit h la hauteur (h te- 0) et 03 l'aire de la base d 'un cône.
Choisissons comme origine du repère le sommet O de ce cône
et pour axe (OK) la perpendiculaire au plan (0>) de la base.
La section du cône par le plan de cotez (0 s; z s; h) est l'image
de la base par l'homothétie de centre O et de rapport h.
Son aire est : S(z) = 03 x (h)2.
Le volume du cône est donc :
V= r 03h
h
Jo 2
zZ dz = [ 032
h
z
3
3
] h
o
= r&, X
3
h.
La démonstration et la formule sont identiques pour une pyramide ; on retrouve ainsi deux résultats
admis au collège.
disque de rayon J R 2 - z 2 •
L'aire de ce disque est: S(z) = n (R2 - z 2 ).
Le volume de la boule est donc :
'V= fRn
-R
(R2 - z 2) dz = [ n (R2 z - z
3
3
)(
-R
= 1. n R3 .
3 L
On retrouve encore un résultat admis au collège et démontré -R
par Archimède (287-212 av. f. -C.).
310 Intégration
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2. la fonction F est dérivable sur Dr et sa dérh·ée est la mœo::, F' : .r - e1", qui est une fonction positive
sur Dr ; donc, F est une fonction croissante. · x
3. On a : V x E )0 ; + 00
[, j(x) = Jirx ~t dt -
f.t:
1
} dt =
fxe
1
t
t 1 dt.
La fonction t ~ et t1 est positive sur ]O ; + 00 [ ; donc, f est négative sur ]O ; 1 [ et positive sur )1 ; + 00 [ .
----
• On a : V x E ]1 ; + oo[, F(x) :2:: ln x et lim ln x
X ➔ +oo F (x) 0~
donc : lim F(x) = + oo, -oo
x ➔ + oo
Or : lim
x ➔ +oo
ex-; e = lim
X X ➔ +oo
[ e-: (1 - e -xJ] = +
X
1 00• 0
,$.;JJ Soit G la fonction définie par G(x) = f2x ~ et ('(6c) sa courbe représentative.
l!!!!J Jx 1 + t4
1. Démontrer que la fonction G est impaire.
2. Démontrer que : V x E )0 ; + oo[, x $ G(x) ::; ~ -
j 1 + 16x4 1 + x4
En déduire lim G(x).
X➔ +oo
3. Justifier que Gest dérivable sur IR et déterminer sa dérivée.
4. a) Dresser le tableau de variation de G.
b) Calculer une valeur approchée de G (✓-[) en utilisant la méthode des rectangles.
(On partagera l'intervalle [ [f; /z] en 10 intervalles de même amplitude.)
c) Tracer (((6G).
Intégration 311
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On en déduit que :
Un mobile M se déplace dans le plan. À tout instant t (t > 0) les coordonnées (x(t) ; y(t)) de M sont:
' =t =t (1 - t2)
3 .
2
x(t) . et y(t)
312 Intégration
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S olution
1 °) On a: t = r; et XE [O ; + oo[ ;
donc: y= ,f";(1 - ~) (x E [O; + oo[).
(~) est donc la courbe représentative de la fonction J!': . r - -:;-(1- ~
Cette fonction est dérivable sur ]O; + oo[ et a pour &!,re ra fonctionF : .r ~ : -.r .
2
On en déduit le tableau de variation et la trajectoi..-e -i.1- .r
X
0 1 + 00
[' (x)
Il + 0 -
2
f(x) / 3~
0 - 00
k=l
L. mk
k=l
L. mk
1.
. • On admet que le centre d'inertie G d'une plaque homogène, délimitée par une courbe (~}, (OI) et les
droites d'équations x = a et x = b, a pour coordonnées :
Xe= - - - -
I:
xf(x) dx
et
½J:
f2(x) dx
Yc = - - - - - .
J: f(x) d\: I: f(x) dx
1 °) Déterminer les coordonnées du centre d'inertie du quart de disque, ensemble des points M(x) tels
que: x2 + y 2 :,; R2 , os x et os y (0 :,; R). y
2°) Déterminer les coordonnées du centre d'inertie de la plaque homogène délimitée par la courbe
d 'équation y= lnx, (01) et les droites d'équations x = 1 et x = e.
Intégration 313
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Solution
1 °) La droite d'équation y= x est axe de symétrie de la plaque; donc : Xe = Yc·
Le quart de cercle a pour équation : y = ! R 2 - x 2 (0 ~ x ~ R}.
1. fR (R2 - x2) dx
2 Jo
Donc : Yc = - - - - - - - R
LR JR2 - xz dx
• 1 fR (R2-x2) dx=1[Rzx _ x3]R= R3
2 Jo~ - - 2 3]o 3·
• JofR JR2- x 2dx = ~4 R2(aire du quart de disque;.
Donc : Xe = Ye = ~~ .
- .
2°) On a : Xe
f
= - -- --
x lnx dx
et
0 R
f lnx dx
Yc =
~ E xercices
3.a Calculer l'aire, en unités d'aire, de chacun des 3 .d L'espace est muni du repère orthonormé (0, I, J, K).
domaines coloriés suivants. Représenter en perspective les solides suivants
a)_____ b) puis calculer leurs volumes.
2 2
x + y +z2 sl {x2+y2 + z 2 s l
-
1
-
~+ e-x ;
M M -i- - - - - ~
: a) { [3 b) [3
' ' z<
- -2 z>
- -2
- -i-' -- - - 1'
314 Intégration
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~Ex erc1ces
~
. ~
Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, ]). 2. En déduire un encadrement de
4r: 1sin+xx2
dx.
1 Calculer les intégrales suivantes. 9 Calculer la valeur moyenne de la fonction x >-4 lxl
a) L: 2t3 dt b) L: - t 4 dt
sur rmleiTalle (- 2 ; 21, en utilisant :
a} la formuJe ;
b) l'interprétation graphique de la valeur moyenne.
c) f~ 2 dt d) J: ✓sds 1 0 On appelle valeUI moyenne d'une fonction pério-
eJ r sin 2t dt fJ 1~ (2 - 3 sin x) dx
dique continue sur IR, la valeur moyenne de cette fonction
sur un intervalle dont l'amplitude est une période.
Déterminer la valeur moyenne des fonctions x : - cos x ,
g) f sin (x + ~ ) dx h) f!1!. 4
(3 cos x - sin x) dx. x : - sin x et x : >-4 cos2 x.
i
X
aJ f lx- 31 dx bJ (
1
J1 -xJ 3 dx e) J.eJ ln x dx
¾x
f) fc3 _1- dx
xlnx
L: Il - fi
0
11 . Jfl . dx et il
11 x2 esmx 1
sinx r . dx. par :/lx)= . .
x esmx dx, _e_dx, -IX esmx 1 - SlllX
0,1 0,1 X 0,1 0,1
1. Exprimer à l'aide d'une intégrale la primitive de la
fonction f qui s'annule en O.
7 1. Démontrer que : 2. Déterminer cette primitive.
\::/ x E [E.; n], sin x ::;; sin x < sin x (On pourra remarquer que :
2 1 + 1t2 1 + x2 - 1 + 11.2· \::f x E ] _ 2E. . ~[ 1 = 1 + sin x )
4 2 '2 '1-sinx (1-sinx)(l+sinx)'
Intégration 315
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1
C °T
_.J..
..,
~ .:r - 5Ï!l .:r) dr d} J.
-1
ln(2
2+X
-xj
dx.
14 À l'aide d'une intégration par pêL-fus. a:loil~
les intégrales suivantes.
a} fo-i (Zx +1) cos x dx b} r (x - 1) çi- :!r.:x 1L G=b :,-
'"X
sin x dx.
a} r
les intégrales suivantes.
x 2 ln X dx b} _r:, .r f=. .:r èr c} f"sm x d t" et ll: lsin :ri dx
d) f~ lsin xi dx.
ll.
l
C) 4_X_dx
o cos2 x
è. z .r - l dx.
2
17 À l'aide de deux intégrations par parties, calcu- c} 11 cos5 x dx d} fo"¼ cos2 x cos Zx dx.
r
ler les intégrales suivantes. 4
g} f COS X Er dx h} f~½
2
cos 3x e2x dx. + 5)
14 On considère la fonction f : x -
x+1 2
2
(x
l
o
l2
c} . x 2 Jzx + 1 dx d}
I2
5 (
x2
3x - 4
)5 dx.
V x E IR*,f(x) = a + bx + c.
X x2 + 1
3 3 x2 - 1
19 Soit a et b deux nombres réels strictement posi-
2. En déduire la valeur de - -- dx.
1 x(x2 + 1) J
tifs.
1. Démontrer, à l'aide d'un changement de variable affine,
que : radt = rabdl . . 16 On considère la fonction f: x - x3 + 3x2 + 5x + 2 .
x+1
J1 t Jb t 1. Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que :
2. Quelle propriété de la fonction logarithme népérien
retrouve-t-on? Vx E IR\{-1},f(x) = ax2 + bx + c + _ d _ _
x+1
10 Sans
faire de calcul, donner les valeurs des
intégrales suivantes.
2. En déduire la valeur de 1o
3 1
x + 3x2 + 5x + 2 dx.
x +1
316 Intégration
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1 :,;xs:;a
19 1. Calculer r1 _è:__ l'ensemble des points _\tl:;} teJ..s qne : .
{ o :,;ys:; -1
Jo 1+x \y
xn
2. a) En partageant l'intervalle [O ; 1] en n intervalles de 1. Calculer l'aire, en unités d 'aire, de D1 (a).
même amplitude, déterminer par la méthode des rec- Déterminer la limite de cette aire lorsque a tend vers + oo.
tangles une valeur approchée en fonction de n de cette 2. Calculer l'aire, en unités d'aire, de Dn(a), pour n > 1.
intégrale. Démontrer que cette aire a une limite finie lorsque a tend
n
vers+
2 n- +1-p
00•
31 Soit fla fonction définie par : 37 1. Démontrer que, pour tous entiers naturels p
f(x) = x ln lxl, si x etc o_ et q, on a : L1 xP (1 - x)<J dx = f xi (1 - x}I' dx.
{ f(O) = O
1. a) Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
•ensemble de définition.
2. Calculer l'intégrale : f x 2 (1 - x)1 5 dx.
1ntégration 31 7
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-1 + t2
c) \;;/ X E [0 ; + oo(. COS X :s; 1 - \
-2
+
t"
24
d)Vxe [0 ;+oo(,
.
smx;S;x-
x3 + x 5
39 Soit la fonction f: x - (2 - x)e-< et (~) sa cour- 1 20 6
be représentative. x2 .é x 6
e)Vxe [0;+ cosx2:1-
2 + 24 - 720.
00 (.
1. Étudier la fonction/ et tracer (<f5).
2. Soit Pla plaque homogène délimitée par(~ ). (OI) et les 3. Déduire de c) et e) que :
droites d'équations x = - 1 et x = 2. x2 x4 x6 xz x4
V x e IR, 1 -2 + 24 - 720 :s; cos x :s; 1 - 2 + 24 .
Déterminer les coordonnées du centre d'inertie G de P.
40 Déterminer la position du centre d'inertie d'un 4. Démontrer que ~:~ est une valeur approchée par excès
demi-disque homogène de rayon R. de cos½ à 2,5 x 10-s près.
41 On désigne par(~) la courbe représentative de
la fonction x >--+ x ln x. 45 Le repère (0, I , J) est orthonormé.
1. Déterminer les coordonnées du centre d'inertie d'une 1. En considérant l'aire du disque de centre O et de rayon
plaque homogène délimitée par (~ ). (OI) et les droites
d'équations x =a et x = 1 (0 < a < 1).
1, justifier que : Jo1 Ji - x 2 dx = ¾.
2. Déterminer la position limite de ce centre d'inertie, 2. a) Soit a et b deux nombres réels strictement positifs.
lorsque a tend vers O. Déterminer l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité
41 La trajectoire (~ ) d'un point mobile M du plan par l'ellipse d'équation réduite : (~)2 + (ï)2 = 1.
est définie par : . b) Sur la figure ci-dessous, on a représenté les fonctions :
x(t) =cos t + cos2 t et y(t) =sin t + sm22t (t e IR).
Calculer la distance parcourue par M entre les instants 0
1t
x- J1- (Y-)2. XE [- 2; 1]
et 2'
43 La courbe (~ ) ci-dessous représente la trajectoire
X >--+ Ji - (X - 1 )2, XE [1 ; 2]
entre les instants 0 et 10 d'un mobile M dont le mouve-
-
ment est tel qu'à tout instant t le vecteur accélération
r(t) a pour coordonnées : (cos t -. t sin t; sin t + t cos t).
x--J1-(i)2.
J
XE [- 2; 2].
/ I"-..
0
"
"\
\
Comparer l'aire du domaine colorié avec celle du domaine
I
- · -·
,,,.,.,..
J ,,
-....
j
·-· .)
-
délimité par l'ellipse d'équation réduite: + y 2 = 1. (f)2
Q_·--· 1... - -ff - ·.--- 3 . Sur la figure ci-après on a représenté les fonctions :
-·- ~-~
-
1. a) Déterminer le vecteur vitesse V(t).
b) Calculer IIV(t)II et en déduire la longueur de («5).
-
2. Déterminer une équation paramétrique de la courbe (~ ).
318 Intégration
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46 Calcul der Jx 2
+ 3 dx 51 Un encadrement de 1t
Le repère (0, I, J) est orthonormé._ _ Soit (In)n e N la suite définie par : In= {' sin" x dx.
Soit la fonction f: x - 1 - x + ✓x2 + 3 et ('<6) sa œmbe 1. Calculer 10 et 11 .
représentative. 2. Sans calculer I", démontrer que la suite (In) est décrois-
1. a) Étudier f et tracer (~). sante.
b) En déduire que f admet une fonction réciproqua. do:ü 3. À l'aide d'une intégration par parties, démontrer que:
on précisera l'ensemble de définition D.
2. a) Tracer, sur le même graphique que (<ts), la rou::œ
V n e N, I +2 = n + 1 I .
n n+2 n
représentative de f- 1 . 4. a] Calculer 19 , I10 et 111 .
, 3 - (x- l f
b) Demontrer que : 'v' x E D,f-1 (x) = ( ) 2 17 216
2x - 1 b) En déduire que : :,; 1t ~ ·
e+ JJ 34 X7 2 Xll 34 X 5 X7 2
3. a) Calc~ler : J2 J-1 (x) dx.
51 Soit (In)n e N la suite définie par :
JoÎl f(x) dx, puis il -.r2
b) En déduire
O
, T 3 dr.
~= J: tan" X dx.
4 7 Soit (In)n e N la suite définie par : 1. Démontrer que la suite (In) est positive et décroissante.
2. a} Pour tout entier naturel n, déterminer la dérivée de
I = ît dx
n Jo
cos2n+l x · !a fonction x f---c> tann+i x.
(On pourra écrire In sous la forme : Utiliser (1) pour démontrer que:
I = î¾ 1 _ 1_ dx) V n E N *, fln) = __!_ - __!_ .
n + 3 n+ 1
n Jo cos2 n-1 x cos2 x · 3. a) Calculer 12 •
b) Démontrer que : V ne N*,
48 Soit Un)n e N la suite défin ie par : /l2) + /(6) + /llO) + ... + /l4n - 2) =14 n + 2 - I2 •
I = Î% sinnx dx. c) En déduire que :
n Jo cos x
l'1 (1 1 1 1 1 l)n
{Pour 10' on pourra procéder comme
1. Calculer 10 et Ir n~ += - 3 + 5 - 7 + · · · - 4n - 1 + 4n + 1 = 4 ·
dans l'exercice précédent.) 4. a) Calculer 11 .
2. Calculer l'intégrale f: sinn x cos x dx.
b) Démontrer que: V n e N *,
f(l) + f(5) + /(9) + ... + /l4n - 3) = l 4 n+t - I1 .
3. En déduire l'expression de In+z - In en fonction de n, c) En déduire que:
puis la valeur de 12 , 13 , 14 et 15 . . (1 1 1 1 1 1)
1
1~ += - 2 + 3 - 4 + · · · + 2n - 1 - 2n = ln 2 ··
49 Soit (In)n e N la suite définie par :
I - rn- cos" X dx x2 .
f ½e-r dt.
1
n - J¼ sin2 x · 53 Soit la fonction F: x - x
1. Calculer 10 , 11 et 12 . (Pour la, on pourra utiliser le chan- 1. Justifier que l'ensemble de définition de la fonction F
gement de variable : t = ~ - x.) est JO ; + oo[.
2. Utiliser les propriétés de comparaison des intégrales
2. Démontrer que la suite (¾,) est positive et décroissante.
Est-elle convergente ? pour étudier le signe de la fonction F.
x
3. a) Démontrer que pour tout élément de l'intervalle
3. a] Étudier la dérivabilité de F sur son ensemble de
définition puis déterminer sa fonction dérivée.
[¾ ;J] et tout entier naturel n non nul, on a : b) En déduire le sens de variation de F et retrouver ainsi
0 :,; cosn2 x ~ 2 (✓
2)". son signe.
sin X 2
b) En déduire la limite de la suite (I"). 54 On rappelle que : V x e ]O ; + oo[, ln x:;; x - 1.
50 Soit (In )n e
1
N la suite définie par :
A - Soit f la fonction définie par :
/lx)= ~ l , six > 0
l!!J.
i
X- IlX
In= x" J1-x dx. {
/10) =0
0
1. À l'aide d'une intégration par parties, trouver une rela- et (c<6) sa courbe représentative.
tion de récurrence entre In et In+J' 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
2. Calculer 10 •
en semble de définition.
2. Étudier f et tracer (Cf&). (On construira la demi-tangen-
3. En déduire I,,. te en O et la tangente au point d'abscisse 1.)
Intégration 319
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F(x) = r
B - On se propose d'étudier la fonction F définie par :
f(t) dt.
1. a) Justifier que F est définie et dérivable sur [O ; + oc{.
(On pourra étudier les variations de la fonction
f:x- e'"-1-2x et on admettra que e < 3.)
b) Déduire de la question précédente que:
xz x2 x2
b) Étudier le sens de variation de F. Y x e [o ; 1J. 1 +x + $ er s 1 + x + 2 + 2 .
2
2 .. Déterminer le signe de F. c) A. l'aide d'un raisonnement par récurrence, démontrer
Donner une interprétation graphique de ce résultat. que pour tout entier naturel non nul n, on a :
3. a) Démontrer que : 'dt e [O; 1],f(t) $ t.
b) En déduire que : ~ :r E ro: 11. Lf-:t:k
k. , $ ax $
(~xk) xn
L. k' + , .
2 k=O · k= 0 • n ·
• 'r;/ x e [O ; 1], x- -- 1 $ F(x) $ 0 ; ?.. a::: actjrlère les suites (un)neV et (vn)neN* de termes
2
•-½F(O) $ $ O.
· -
?"-=-a::::x : u. = L
"" 'k1
•
et en = u n + 11 .
(On ne demande pas la valeur exacte de F(O).) î:= 9 . n .
4. a) Démontrer que: 'r;/ te [1 ; + oo[, 1 $/(t). "'} :::ë:--o:::7:'I"': q •-.o: • n E • ". un Se S vn.
b) En déduire que : b ==:: ê_éè_..,-;:e ~ :
• "ï/ x E (1 ; + oo[, x - 1 $ F(x) ; -, n :- ' "
• e
1 e< _ e + 1 .
_ v 11 <
1 <
. - n. - un <e
- et 7
n.
• lim F(x) = + oo,
x-++ oo c) Démontrer que les suites (un) et (vn) convergent toutes
5. a) Démontrer que : dem: vers e.
'dt e [1 ; + oo[, 1 + l~ t $/(l) $ 1 + ln t.
d) Démontrer que les suites (u,.) et (vn) sont m onotones.
b) En déduire que:
2 3. L'objectif de cette partie est de démontrer que le
'd x e [1 ; + oo[, x + lnix)
1 $ F(x) $ x ln x .
-
nombre e est irrationnel.
c) Déterminer une valeur approchée à 10-2 près de F(2), Soit q un nombre entier naturel non nul.
F(3), F(4) et F(5). On pose : p = q e.
(On prendra la moyenne arithmétique des valeurs qui
a) Démontrer que : q ! uq $ p (q - 1) ! $ q ! uq + 1.
encadrent chacun de ces nombres.)
b) Démontrer que: q ! uq e N.
55 Irrationalité de e
1. a) Démontrer que : c) Démontrer que p n'est pas un nombre entier.
'r;/ X E [0 ; 1), 1 + X $ e'° $ 1 +X'+ X. d) Conclure.
320 Intégration
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~ uations
diffé entielles
Introduction
Généralités
t.~1ct, Notion d'équation différentielle
• Soit les fonctions f: x - e4x et g : x ~ sin5x.
- Calculer la dérivée f' de f et démontrer que, pour tout nombre réel x, on a :
f'(x) - 4f(x) = O.
- Calculer la dérivée seconde g" de g et démontrer que, pour tout nombre réel x, on a:
g"(x) + 25g(x) = O.
La fonction f est dérivable sur IR. Elle est liée à sa dérivée f' par la relation : f' - 4[ = O.
On dit que f est solution de l'équation différentielle : y' - 4y = O.
De même la fonction g est solution de l'équation différentielle : y "+ 25y = O.
Donc, les solutions sur IR de CE2 ) sont les fonctions : x 1-7 - ; e- 3x + c1x + c 2 (c1 E IR, c 2 E IR).
Ona:
y(O) = 1i
{ y'(O) = ;
<=} { : : : ~-
l .a Résoudre sur l'intervalle K les équations diffé- l .C Résoudre sur l'intervalle K les équations diffé-
rentielles suivantes. rentielles suivantes.
a) xy' + l = 0, K = ]o; + =[ a) l + 6x2 + y " = 0, K= IR
b) x 3y' + x 2 + l = 0, K = ]-= ; 0[ b) cos2x + 4y " = 0, K = IR
c) e'"y' + e- x = 0, K= IR C) 2y" + e:?.r - e-Zx = 0, K = IR
d) y' sinx - cosx = 0, K = ]O ; rc[. d) 2y" = l + tan2x, K = )- ~ ; ~ [.
1.b Dans chacun des cas suivants, résoudre sur 1.d Dans chacun des cas suivants, résoudre sur
l'intervalle K l'équation différentielle et déter- l'intervalle K l'équation différentielle et déter-
miner la solution vérifiant la condition initiale miner la solution vérifiant les conditions ini-
donnée. tiales données.
a} y'µ = l + x, K = ]0 ; + =[ et y(l) = 2 a) y" = 1 + tan 2x , K = ]- : ; : [
b) y'tan2x + l = O, K = ]O ; : [ et y(~) =0 et y(0) = y '(0) = 1
c) 2y'e-X = er- +1 er+ K = IR et y(0) = e
1, b) y"= (x + 1)e-<, K = IR et y(0) = y '(0) = e.
d) xy' - lnx = 0, K = ]O ; + oo[ et y(e) = - 1.
.....,........,_ =..,
Équati type y' - ay = 0
Toute équation y' - ay = 0, où a esi !!::! ::mnhre réel, est appelée équation différentielle linéaire du pre•
mier ordre, à coefficients constrm1:s, sans second membre.
L'expression « sans second n:e::::"½:-e • est un.abus de langage qui signifie que le second membre est nul.
..
□Cll[Jc::::::::::;J Solution generale
On se propose de réso11d=e S"JI 2 l'équation différentielle (E) : y' - ay = O (a E IR*).
• La fonction nulle es!. sohrtfon de (E).
Soit y une solution de (E) !le s·annulant pas sur IR.
On a : y ' - ay = 0 ç:::) 1L = a
y
<=> :: c E iK, ln I y 1 = ax + C
<=> =i c E R, 1 y 1 = eceax.
La fonction y est dérh-able et ne s 'annule pas sur IR ; donc elle est de signe consta..•lt.
On en déduit que: 3 k E ~*, y = keax.
Ainsi, en ajoutant la fonction nulle, les fonctions x ~ k eax (k E IR) sont solutions de (E).
• Démontrons que toute solution de (E) est de cette forme.
Soit y une solution de (El et z la fonction : x ~ y(x)e- ax.
x
La fonction z est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction z' : ~ [y'(x) - ay(x)]e- ax.
Or : y ' - ay = 0 ; donc z ' est la fonction nulle et z est une fonction constante.
Donc, il existe un nombre réel k tel que : '<;/ x E IR, y(xJe- ax = k.
C'est-à-dire : '<;/ x E IR, y(x) = keax.
Donc, toute solution de (E) est de la forme : x ~ k eax (k E IR).
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y' - ay = 0 (a E IR) sont les fonctions : x ~ k eiu: (k E IR).
Exemples
• Les solutions sur IR de l'équation différentielle y' - y= 0 sont les fonctions : x ~ le e-t" (k E IR).
• Les solutions sur IR de l'équation différentielle y ' + 2y = 0 sont les fonctions : x ~ k e- 2x (le E IR).
Pour tout couple (x0 ; y 0) de nombres réels, l'équation différentielle y' - ay = 0 (a E IR) admet une
unique solution sur IR qui prend la valeur y 0 en x 0 •
Exemple
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y'+ ~ y = 0 sont les fonctions : x ~ ke-½-'I: (le E IR).
Déterminer parmi ces solutions celle qui prend la valeur 1 en ln4.
- 1
On a: 1 = ke- 2ln4 ~ k = 2.
o'onc la fonction x 1-? 2e-½x est l 'unique solution sur? \érifiant: y(ln4) = 1.
Graphiquement, cela signifie que de toutes les courbes intégrales de l'équation différentielle y'+ ~ y= 0,
une seule passe par le point Mo{1~
4
).
~ 2. 2. Applications
Évolution d'une population
La population du Bénin était de 4, 75 millions d'habitants en 1990 et de 5,5 millions d'habitants en 1995.
On désigne par h(t) le nombre de millions d' habitants à l"instant t. On suppose que la vitesse d'ac-
croissement de la population est proportionnelle a n nombre d 'habitants.
Déterminer, dans ces conditions, en quelle année la population du Bénin atteindra 10 millions d'habi-
tants ? 20 millions d'habitants ?
S olution
• La vitesse d 'accroissement de la population est la fonction dérivée de h.
Par h ypothèse, on a: h ' = ah (a E R); donc, h est de la forme: t 1-? k eat (k E IR).
De plus : h(1990) = 4,75 ~ 4,75 = k e1 990a
h(1995) = 5,5 ~ 5,5 = k e19950.
5 5 k e1995a 1 22
On en déduit que:-'- = - -- = e5a ; donc: a= - ln .
4,75 k e199oa 5 19
h est la solution de l'équation différentielle y' - ay = 0 (a= ~ ln î!) vérifiant: h(1990) = 4,75 ;
S olution
1. Les solutions sur IR de l'équati~n différentielle q'
- -t
+ /c q 1
= 0 sont les fonctions : t ~ k e- RCt (k E IR).
Or : q(0) = % ; donc : q(t) = %e RC •
1 - .1..t
2. a) On a : q(t) =
100
% e RC = 10-2 - .1..t
b} On a de même : e Re = 10-2
t
<=> R = - - -
J
<=> t = 2 RC ln10. 2Cln10
Or : R = 103 et C = 200 x 10-6 ; donc : t = 0,92 s. On en déduit que : R = 1,09 Q,
2.a Résoudre sur IR les équations différentiellils 2c 1. Résoudre sur IR l'équation différentielle :
suivantes. y"+ 2y'= o.
a) y= y' b) y ' + Zy = o 2.. Déterminer la solution vérifiant :
c) y'= - lL d) y'J2 - y,~= o. y(O) ~ y'(O) = 1.
2
2.b Dans chacun des cas suivants, résoudre 51!:" 2 2..c ~ une cuJtùre de microbes qui se dévelop-
l'équation différentielle et déterminer "2 sct::- ;ie:::t. '.!a ritesse d'accroissement à l'instant t est
tion vérifiant la condition initiale dmmée.. =· o~o:œelle à la quantité de microbes à cet
a) y' - 3y = O et y(O) = 1 T-s;;c-; Sachant qu·il y a 105 microbes au bout
b) y'+ 3y = 0 et y(l) = 1 èe 2 heures et 5 x 105 microbes au bout de 6
c) 4y' - 3y = O et y(- 4) = 1 heures, combien y avait-il initialement de
d) y'+ ylnz = o et y (l) = - 2_ microbes dans cette culture ?
Toute équation y " + ay' + by = 0, où a et b sont deux nombres réels, est appelée équation différentiel-
le linéaire du second ordre, à coefficients constants, sans second membre.
Nous démontrerons au paragraphe 3.2. que la solution d'une telle équation peut se ramener à celle d'une
équation du type : y" + 'Ay = 0 ('A E IR).
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y" - ro2 y = 0 (ro E IR*) sont les fonctions :
· x ~ Aecox + Be-cox (A E IR, B E IR.
Exemple
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y" - 4y = O sont les fonctions :
x ~ Ae 2x + Be- 2x (A E IR, B E IR).
• Vérifier que, pour tous nombres réels A et B, la fonction x - Acoscox + Bsincox est solution de (E2 ).
Démontrons que toute solution de (E2 ) est de cette forme.
Soit y une solution de (E2 ) et z la fonction
.
: x - y(x) - y(0)cosou: - .l
0)
y'(0)sincox.
• Démontrer que z est solution de (E2).
• Démontrer que w2z2 + z'2 est une fonction constante. (On pourra dériver cette fonction.)
• Démontrer que : z(O) = 0 et z'(O) = O.
• En déduire que z est la fonction nulle et établir que y est de la forme :
x - Acosùll' + Bsinrox (A E IR, B E IR).
De cette étude, on déduit la propriété suivante.
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y"+ ro2y = 0 (w E IR*) sont les fonctions :
x - Acosrox + Bsinrox (A E IR, B E IR).
Exemple
Nous avons établi (§1.1.) que l'équation différentielle du mouvement d'un oscillateur mécanique libre
k .
est: x" + - x = O.
Les soluti~s de cette équation sont les fonctions : t - Acost ~ + Bsint ~ (A E !R, B E ?).
On pose: ffio = ~ (pulsation propre del'oscillateur).
L'équation horaire du mouvement est de la forme : x(t) = Xmaxcos(ro0 t + <p), où Xmax est l'amplitude du
mouvement et la phase cp à l'origine.
Exemples
• L'équation différentielle y" - 2y' + 5y = 0 a pour équation caractéristique : r 2 - 2r + 5 = O.
• L'équation différentielle y" - 25y = 0 a pour équation caractéristique : r2 - 25 = O.
.R~rt;)gLQ~
L'équation caractéristique de y' - ay = 0 (a E IR) est l'équation d'inconnue r : r - a= O.
2
On en déduit que : y " + ay' + by = 0 ~ z " + (a: - ~ + b)z = O
,, a 2 -4b
~ Z - Z = 0
4
Donc, les solutions de (E1 ) sont les fonctions : x ~ e-1-x(A cos J-2fl x + BsinJ-;tl x) (A E IR, B E IR) ; c'estG
à-dire les fonctions : x - ecxx(Acosj3.:r + Bsin ~x) (A E IR, B E IR), où a+ i~ et a - i~ sont les solutions com-
plexes de l'équation caractéristique de (E 1 ).
Pour résoudre sur JR une équation différentielle du type y"+ ay' + by = 0 (a E IR, b E IR) on
p eut résoudre l'équation caractéristique r2 + ar + b = O et utiliser le tableau suivant :
, . I
Pour tout triplet (x0 ; y 0 ; z0 ) de nombres réels, l'équation différentielle y" + ay' + by = 0 (a E IR,
b E IR) admet une unique solution sur IR, telle que : y(.x;.J = y 0 et y'(x0 ) = z0 •
Exemples
• Les solutions sur IR de l'équation différentielle y" + -!_y ·~ ig = 0 sont les fonctions :
x ~ e- 2X(Acos[3x + Bsin, 3.x) (A E ~- B E IR).
Déterminons celle qui vérifie : y(O) = O et y'(O) = 1.
A=O {A=O
On a: { ~ <=> 1 .
- 2A + Bv3 = 1 B = [3
• Déterminer la solution de l'équation différentielle x "' - k ..r = O Y-érifiant les conditions initiales :
m
x(O) = x 0 ~t x'(O) = O. , . . k . k
Les solut10ns de cette equat10n sont les fonctions: t ~ Acost , ,m - + Bsmt ,f- (A E IR, B ·E IR).
,m
x(O) = x 0 0
Ona: <=> { A #n=
: •
{ x '(O) =0 B - =0
m
La solution cherchée est la fonction : t ~x 0
cost #n .
~ l ~3:~Travaux dirigés
C:J~{Ji:7"~ 1. Équation différentielle avec second membre
1 °) Soit à résoudre sur IR l'équation différentielle (E1 ) : y ' + 2y = 2cosx.
a) Déterminer deux nombres réels p et q tels que la fonction g : x ~ pcosx + qsinx soit solution de (E1 ).
b) Soit f une fonction dérivable sur !R. Démontrer que f + g est solution de (E1 ) si et seulement si f est
solution de l'équation différentielle (E2) : y' + 2y = O.
c) Résoudre (E2 ) et en déduire les solutions sur IR de (E1 ).
2°) Soit à résoudre sur IR l'équation différentielle : y" - 2y' + 5y = e- zx.
a) Déterminer un nombre réel m tel que la fonction g : x - me- 2x soit solution de cette équation.
b) Utiliser une méthode analogue à celle utilisée dans la question 1 °) pour résoudre l'équation proposée.
S olution
1°) a) g solution de (E1 ) <=> "v' x E IR, (- psinx + qcosx) + 2(pcosx + qsinx) = 2cosx
, <=> "v' x E IR, (2p + q)cosx + (- p + 2q)sinx = 2cosx
2p + q = 2 { p = :
<=> . <=>
{ -p + 2q = 0 q= ;
procédé suivant :
• déterminer une solution particulière g de cette équation ;
• démontrer que les solutions de l'équ;=i.tion différentielle avec second membre sont les fonc-
tions du type/+ g, où f est solution de l'équation différentielle sans second membre ;
• résoudre l'équation sans second membre et en. dédD;ire les solutions de l'équation avec)
second membre. _, ·- ,.,
.• .. ;;:~
S olution
1 °) a) L'équation différentielle du mouvement de l'oscillateur m écanique libre est : x" + ~x = O.
. m
Les solutio~s de cette équation sont les fonctions x: t ~ Acost ~ · + Bsint ~ .
On pose : (1)0 = /k , x max = jA2 + B 2, cos<p = A et sin<p = - B .
Ym ~ - - JA2 + B2 JA2 + B2
On obtient : x(t) = jA 2 + B2 (cosffiot cos<p - sinw0 t sin<p) = Xmaxcos(ffiot + <p).
De plus, on a: x(O) = 0,05 et x'(0) = - 0,5 ; on en déduit que : <p"" 0,523 rad et À"" 0,067 m.
Le mouvement est dit pseudo-périodique, de pseudo-
période T. En effet, on a : x(t + T) = eaTx(t) ; donc, les 0,067X
amplitudes décroissent de façon périodique et forment
une suite géométrique de raison eat, appelée facteur
d'amortissement.
t
c) La courbe (r) est une sinusoïde amortie, comprise
entre les courbes représentatives des fonctions t ~ Àeat
et t ~ -Àeat. - 0,067
~~~E xercices
3.a Résoudre sur IR les équations différentielles a) y " + y' - 6y = 0 b) Zy" - z{zy' + y= O
suivantes. c) y " -4y'+ 8y=0 d} 9y" + 6y' + y = O
a) 9y" - 64y = o b) y " - Zy = O e) y"+4y' - 5y=0 f} y" - 6y' + Zy = 0
c) 9y" + 4y = o d) Zy" +y= O.
g) t y" - Zy' + 9y = o h) 4y" + 4y' + y= o.
3.b Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR
l'équation différentielle et déterminer la solu- 3.d Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR
tion vérifiant les conditions initiales données. l'équation différentielle et déterminer la solu-
a) 2y" - y = 0 et y(0) = y'(0) = 1 tion vérifiant les conditions initiales données.
b) 9y" + 4y = O et y(n) = y'(1t) = O. a) y " - Zy' - Zy = 0 , y(O) = 1 et y'(O) = 0
b) y" - 4y ' + 4y = o, y(0) = 0 et y'(O) = 1
3.c Résoudre sur IR les équations différentielles
suivantes. c) y "+ 4y' + Sy = 0, y(0) = 1 et y'(0) = - 1.
,
E quations du type
y' - ay = 0
G énéralités 7 Résoudre sur ~ les équations différentielles
suivantes.
1 Dans chacun des cas suivant~, vérifier que la a) 4y' + 3y = 0 b} yln5 - y ' = o
fonction f est solution de l'équation différentielle (E)
c) 1 y+ 31 y , = O d) y,3 = y·.
sur l'intervalle K. · 5
a] f(x) = t- x + 1, (E) : 2(y + YÎ = x 2 et K = IR
8 Résoudre sur IR les équations différentielles
suivantes.
b] f(x) = (2x - l)e-", (E) : y' - y = 2e·' et K =IR a] 9yz = (yî2 . b) (y1 2 - 2yy' = o
, 1 c) y "= 3y d) 2y'" + Sy" = o.
c] f(x) = (1 + x)2, (E) · Jl... - - et K = ]- 1 ; + "°(
' 2y - 1 + X
9 Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR
d) f(x) = fii, (El : yy ' =1 et K = ]O ; + 00 [
l'équation différentielle (E) et d éterminer la solution
vérifiant la condition initiale donnée.
e) f(x) = xcosx, (El: y-xy' =x 2sinx et K =IR
a] (E) : y' - 3y = 0 et y(Ol = 2
f] f(x) = xlnx - x, (E) : xy' - y= X et K = ]O ; + oo(, b) (E) : 3y' + y = o et y(l) = e
c) (El : y ' + y lnZ = o et y (l) = 1
1 Dans chacun des cas suivants, vérifier que la d) (E) : y'= y et y(l) = - 1.
fonction f est solution de l'équation différentielle (E)
sur l'intervalle K. 10 Le plan est muni du repère (0, I, J).
Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR l'équa-
a] f(x) = eX + ezx, (E) : y"+ y ' - 2y = 4ez..· et K = IR tion différentielle (El et déterminer la solution dont la
b] f(x) = e-x + x, (El : y '" + y"= o et K = IR courbe représentati;e passe par le point A.
,.J14 Un réservoir contient 20 litres d'air (80% 2. Démontrer qu'une fonction/+ g est solu tion de (E) si
d 'azote et 20% d'oxygène). Il reçoit 0,1 litre d'azote par et seulement si la fonction f est solution de l'équation
seconde. La même quantité de mélange, supposé homo- différentielle : y'+ Zy = O. ·
gène, s'échappe du réservoir. 3. En déduire les solutions sur IR de (E).
1. Exprimer le volume d'azote contenu dans le mélan-
ge, en fonction du temps. n
2. Au bout de combien de temps le réservoir contien-
dra-t-il 99% d'azote ? ·
.,,
i l Soit la fon ction f: x - (1 + x)e- 2x.
Equations du type 1. Déienniner les nombres réels a et b pour que f soit
y" + ay"+ by = O solution sur ~ de l'équ ation différentielle (E) :
y - + ay ' + by = o. •
2. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, la
15 Résoudre sur IR les équations différentielles dérivée d 'ordre n def est solu tion de (E).
suivantes. 3. Déterminer, parmi les prim.itives de/, celle qui est
a) y" - 4y = 0 b) y"+ 16y = o solution de (E).
c) 2y" - y' - 6y = 0 d) y" - 4y' + 13y = o
e) y"+ 3y' = O f) y" - 6y' + 9y = o. 14 Soit a, un n ombre réel tel qu e : 0 :;:; o. < ~.
Résoudre sur IR l'équation différentielle :
16 Dans chacun des cas ·suivants, résoudre sur IR (1 + cos2o.)y " - 2y'sin2a + 2y = O.
l'équation différentielle (E) et déterminer la solution
vérifiant les conditions initiales données. 15 1. Résoudre sur ~ l'équation différentielle (E) :
a) (E) : y"+ 2y' + y = o, y(0) = - 1 et y'(0) = 0 y " + 16y = O.
b) (E) : y"+ 16y = 0, y(0) = 0 et y'(0) =-1
2; Déterminer la solution f qui vérifie : f(-¾} = - 2 et
f (rr,) = 8.
c) (E) : y" - (ln2)Zy = 0, y(0) = 1 et y(2) = 1 3. Résoudre dans [0 ; rr,] l'équation : f(x) = [z.
d) (E) : 4y" + y = 0, y(..&) = 1 et y(
3 =1 1) 16 1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) :
e) (E) : y"+ Zy' - 3y = 0, y(0) = 3 et y'(0) = -1 y"+ 2y' + 5y = o.
f) (E) : y"+ y'+ y = O, y(0) = -1 et y'(0) = -Ji 2. Déterminer la solution/qui vérifie :f(0) = 1 etf'(0) =-1.
17 Le plan est muni du repère (O, I, J). 3. On pose : F(x) = - ! ff'(x) + Zf(x)].
Déterminer la fonction f deux fois dérivable sur IR telle a) Démontrer que F est une primitive de f sur IR ; expli-
que f" - nf = O et dont la courbe représentative admet
au point A(~) une tangente de coefficient directeur n.
citer F(x).
b) En déduire le calcul de
~
t
f(x)dx .
18 Le plan est muni du repère (0, I, J). 17 Le plan est muni du repère (0, I, J).
1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) :
Déterminer la fonction f deux fois dérivable sur IR telle
y' = À.y (11, E IR*).
que f" - f' + ~ f = 0 et dont la courbe représentative est On note fk la solution vérifiant f(0) = k et (((&k) sa cour-
tangente en O à la droite d'équation : y = Zx. be représentative.
2. Soit x 0 un nombre réel.
19 Le plan est muni du repère (0, I, J). a) Déterminer une équation de la tangente à (Cf&k) au
1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) : point d'abscisse x 0 •
'· y" - 3y' + Zy =0. b) Démontrer que, lorsque le décrit' IR, cette tangente
2. Quelle est la solution de (E) dont la courbe représen- passe par un point fixe dont on déterminera les coor-
tative (((&) admet au point d'abscisse 0 la même tangente données en fonction de À et de x 0.
que la courbe (<(5') représentative de la fonction x - e3x ?
18 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J).
10 Le plan est muni du repère (0, I, J). Soit À un nombre réel non nul.
Déterminer la fonction f deux fois dérivable sur IR telle Déterminer une courbe
que 9f" - 18[' + 10/ = O et dont la courbe représentati- (((&) passant par le point J
ve(((&) passe par les points A(i) et B(~). et telle qu'en tout point M
de (((&), dont le projeté
21
Soit la fonction f: x - sinx + cosx. orthogonal sur (OI) est le
1. Déterminer f'(x) etf"(x). . point H, la tangente
2. Former une équation différentielle du second ordre coupe (OI) en un point N o
sans second membre dont[ soit solution. avec: HN = À.
3. Résoudre cette équation.
'
19 Le plan est muni du repère (0, I, J).
1)
12 On considère l'équation différentielle (E) : Déterminer une courbe (~) passant par le point A(=
y'+ 2y = e-;2x. et telle qu'en tout point M de (Cf&) la tangente ait un coef-
1. Vérifier que la fonction g : x - (x + l)e- 2x est solu- ficient directeur proportionnel au carré de l'ordonnée
tion sur IR de (E). de M.
3 :.e ~ es; muni du repère (0 , I, J). 36 1 . Résoudre sur ~ l'équation dif:é::er::tielle (E) :
:\&a, - :e:: ,::::e courbe (~) passan t par le point A(_\) y" + 4y ' + 4y = o.
::;: >?-=- çi·e= tout point M de («5) la tangente ait un coef- 2. Déterminer les nombres réels a et b pour que la fonc-
3,..;.=--- ài:-ecteur triple de celui de la droite (OM). tion g : x - ·ax + b soit solution de l'équation différen-
tielle (E') : y" + 4y' + 4y = - 4x.
31 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J). 3. Démontrer qu'une fonction/ est solution d e (E') si et
Déterminer les courbes («5) telles qu'en tout point M de seulement si f - g est solution de (E).
(~) la tangente soit perpendiculaire à (OM). En déduire la solution f sur IR de (E') telle que f(O) = 2
et f'(0) = - 2.
31 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J).
Soit(~) la courbe représentative d'une fonctionf 37 On considère l'équation différentielle (E) :
On considère un point M y'" - 6y" + 12y' - By = O.
de (<€), la tangente (T) à 1. Vérifier que la fonction x - e2x est solution sur 1R de
(~) en Met la normale(~) (E).
à (<~) en M. Q 1 - - - -- - - ; J r
2 . Soit f une fonction trois fois dérivable sur 1R et g la
Soit N le point d'intersec- fonction x - f (x)e- 2 ~.
tion, lorsqu'il existe, de Démontrer que f est solution de (E) si et seulement si g'"
(~) avec (OJ). est la fonction nulle.
Déterminer la. fonction f --1----'------ 3. En déduire les solutions sur IR de (E).
de façon que la courbe (<€) o 1
passe par le point A(i)et que pour chacun des points 38 1. On considère l'équation différentielle (E) :
de (~) on ait NQ = 1, où Q est le projeté orthogonal de · x 2y" - xy'+y=O.
M sur (OJ). a) Soit z une fonction deux fois dérivable sur ]O ; + 00 [.
Démontrer que xz est solution de (E) si et seulement si
33 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J). z est solution de l'équation différentielle (E') :
Soit M un point mobile. À l'instant 0, M est en I ; à xz' = A (A E ~).
M
l'instant 1t, est en A(g).À tout instant t, OM et le vec- b) Résoudre sur ]0 ; + oo[ (E') puis (E).
-->- _.. -► 2. À l'aide d'un raisonnement analogue, résoudre sur
teur accélération r sont tels que : 4 r = - OM.
00 ; 0( l'équation différentielle : y'= x +Y.
1. Calculer les coordonnées x et y de M-à l'instant t. ]-
X
2. Déterminer une équation de la trajectoire de M.
39 On considère l'équation différentielle (E) :
34 On note Q(t) la quantité de carbone 14 présent . (x -1)y" -xy' +y= O.
à l'instant t dans un fragment d'os. On admet que Q 1. Démontrer que si f est solution sur )1 ; + oo[ de (E),
vérifie, à tout instant t , Q'(t) = - Â.Q(t). alors f" est dérivable sur ]1 ; + oo[ et est solution sur cet
(Â. est appelé constante radioactive du carbone 14.) intervalle de l'équation différentielle (E') : y ' = y.
1. Soit Oo la quantité de carbone 14 à l'instant O. 2. Démontrer que si f" est dérivable sur )1 ; + et est
00 [
P roblèmes
'
de synt ese
Introduction
•
~~
- ~ ~ -- 11 --
1 2 3 4 5 6 • 1 ° J -; 1 - il 2 13 14 15 PAYS
1 1 BURKINA-FASO
1
' 1
• 1
2 1 ;1
1
GABON
3 1 1 TOGO
4
, r- BÉNIN
1 w
5 1 BURKINA-FASO
6 1 1 1 CAMEROUN
' i:
ï 7 1 1 CENTRAFRIQUE
l 8 1 1 1 COMORES 11
p 9 1 1 CÔTE D'IVOIRE 1
R j
0
10 1 1 MALI 1,
11 MAURITANIE
B
L 12 1 TOGO
È 13 1 1 BURKINA-FASO
M 14
E
1 BURKINA-FASO
s 15 CONGO
16 1 1 1 CÔTE D'IVOIRE
17 1 1 CÔTE D'IVOIRE
18 1 1 CÔTE D'IVOIRE
19 1 1 GABON
20 1 1 MALI
21 1 1 MAURITANIE
22 1 1 SÉNÉGAL
23 1 TCHAD
24 CÔTE D'IVOIRE
.j
a➔ O
mative. 1 3
2
Session normale de 1996, série E.
l:l;:nc::.:::::.:..1 Partie A
On considère, dans le plan complexe P, les points A
d'affixe zA = 1, M d 'affixe z et N d"affixe zN = iz- (1 + i). Session normale de 1996, série C.
On note Tï.. l'application qui, à tout point M d'affixe z
associe le point M' barycentre des points pondérés Partie A
(M, À), (N, - À) et (A, 1) où À est un nombre réel non nul. 1. (E 0) désigne l'équation différentielle : y"+ Zy' +y= O.
1. Démontrer que, pour tout point M du plan, le point Déterminer les solutions générales de (E0 ). •
N est l'image de M par une rotation dont on précisera le 2. (E) est l'équation différentielle : y"+ Zy' + y = 2e-x.
centre et l'angle. a) Vérifier que la fonction h définie sur IR par
2. a) Démontrer que l'affixe z' de M' est telle que : h(x) = .t-2e-..- est une solution particulière de (E).
z' = À(l - i)z + À(l + i) + 1. b) Démontrer que 9 est une solution de (E) si et seule-
b) Démontrer que T;_est une similitude directe dont on ment si g = <p - h est solution de (E0).
précisera l'affixe w d u centre Q , le rapport et l'angle. c) Déterminer toutes les solutions de (E).
Pour quelles valeurs de À, T,. est-elle une rotation? d) Déterminer la solution fo de (E) satisfaisant aux
Donner, dans chaque cas, son angle et l'affixe de son conditions initiales : fo{O) = 4 et f~(O) = O.
centre.
c) Exprimer les coordonnées (x '; y1 de M' en fonction Partie B
des coordonnées (x; y) de M.
On considère la fon ction f définie par :
3. Le nombre réel À étant strictement positif, on lui f(x) = (x + 2)2e-x,
associe le point P de coordonnées (- lnÀ ; lnÀ). On désigne par («5) sa courbe représentative dans le
Soit P' le point tel que : P' = T,. (P). plan muni d'un repère orthonormal, l'unité graphique
a) Déterminer les coordonnées de P' el). fonction de À. étant égale à 1 cm.
b) Démontrer que, lorsque Â. décrit IRt l'ensemble des
points P' est la courbe («5) d'équation : 1. Étudier les variations de f et tracer («5) avec soin.
y= Z(x - l)ln(x - 1) + (x - 1). 2. En remarquant que f est une solution de l'équation
différentielle (E), déterminer une primitive F de f sur IR.
a s; x s; e- 2
tels que : { 0 s; y s; j'(x) .
1
~f(k~l) s;
f
!_n
Il
f(t)dt s; ~/(~).
Partie A
On considère la fonction numérique réelle f définie par
f(x) = x - lnlxl, où ln désigne le logarithme népérien et
Session normale de 1997, série C. lxl la valeur absolue du nombre réel x._ On note (<(6) la
courbe représentative de f dans le plan muni d'un repè- d) Démontrer que, pour tout x de l'intervalle [ a ; - ½],
re orthonormé (0, f Jj dont l'unité vaut 2 cm. q, (x) appartient à l'intervalle [ a ; - ½].
1. a) Calculer les limites de f aux bornes de son 2. On considère la suite numérique (un) définie par réclll'-
ensemble de définition. 1
b) Étudier le sens de variation de f renœ par : { uo = - 2 .
(On d.res:;:c:-;: ~ :.l1!eau de variation.) polll' tout n de N, un+ 1 = q>(u,.)
2. a) Démontrer qu e (~ ) coupe l'axe des abscisses en c::
seul point A dont on notera l'abscisse a et vérifier que :
a :Jémontrer que : pour tout x de [ a ; - ½], \q>'(x)\ ~ ½:
(J.,E ]-1 ;- ½[. b, r.ndéduire que: pour tout n de N, lun+ l -a\ ~½\un - a l.
c,. Démontrer alors que :
b}.Étudier la position relative de la courbe (~) et de la
droite (D ) d "équation y = x. pour tout n de N, lu11 + 1 - a\ ~ ½(½)".
c) Tracer la cmrrbe («5), la droite (D), ainsi que la tan- d) Déduire de ce qui précède que la suite (u11) est
gente à [~) au point d 'abscisse - 1. corn-ergente et déterminer sa limite. •
3. a} Pour tout n o~bre réel k élément de]0 ; 1[, Déterminer un entier n 0 tel que : luno - a \ ~ 10- 2 .
calculer: A (k) = 4 (1/(x) dx. (On donne: ln 2 = 0,693; ln 3 = 1,098; ln 5 = 1,609.)
jk
b) Déterminer : lim A(k).
k➔ O
k>O
_Interpréter graphiqu ement ce résultat.
4. a étant un nombre réel non nul quelconque, on note
Met M' les points de ('<5) d'abscisses respectives a et- a, Session normale de 1997, série C.
(T) et (T') les tangentes respectives à(~) en Met M'. Le problème comporte dew, parties indépendantes A et B.
a) Exprimer à l'aide de a les coordonnées de N, point
d'intersection de (T) et (T').
b) Quel ensemble décrit N lorsque a parcourt iR; ? Partie A
f est la fonction de la variable réelle x définie sur l'in~
1
r Partie B tervalle [O ; + oo[ par f(x) =
2,.~..2 + 1
On note C* l'ensemble des nombres complexes non et h est la fonction définie sur le même intervalle par
nuls et on considère l'application : F : IC* -► C h(x) = ln(Jx + )x2+1).
z--ln lzl.
1. Danschacun des cas suivants, déterminer l'ensemble 1. Démontrer que f est une bijection de [0 ; + vers00 [ ]o; ½].
des nombres complexes vérifiant l'équation : 2. Le plan est rapporté à un repère orthonormé (0, I;Jj,
a) F (z) = 0 l'unité graphique étant égale à 2 cm.
b) F(z) = z Tracer dans ce repère les courbes représentatives de f et
c] F(z) = z, z est le conjugué de z.
où deJ- 1 .
2. Soit G l'application du plan dans lui-même qui à tout 3. a) Calculer la dérivée de h.
point M d 'affixe z associe le point M' d'affixe z' = F(z). b) En déduire l'aire de la partie du plan limitée par
On note ~R le cercle de centre O et de rayon R. l'axe des abscisses, l'axe des ordonnées, la droite
a) Pour tout point de 'fGR d'affixe z, donner une écriture d'équation x = 1 et la courbe. représentative de f
simplifiée de F(z).
b) En déduire G('f6R).
Pour quelle(s) valeur(s) de R a-t-on G('fGR) = 'tGR?
Partie B
Le plan est orienté. ABC est un triangle équilatéral tel
Partie C que: AB= BC =CA= 1 et Mes (AB, AC)
-- -+ --+
= rc .
3
L'objet de cette partie est de déterminer une valeur N désigne le milieu du segment [BC] et G l'isobary-
approchée du nombre réel a de la question A.2.a). centre des points A, B et C.
On définit la fonction q> sur [- 1 ; - ½]par: 1. Construire G et calculer GA'.
- f[x) 2. a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
q, (x) - x - f'(x)' de l'ensemble (E) des points M du plan tels que :
1. a] Démontrer que a est l'unique solution de l'équation : MA 2 + MB 2 + MC 2 = 1,25.
Tracer (E) sur la figure précédente.
XE [ - 1 ; -½]. <p (x) = X.
Dans toute la suite, r désigne la rotation de centre G qui
b) Vérifier que, pour tout x de [- 1 ; -½], on a : transforme C en A eth l'application qui, à tout point M du
----➔ ~ -+- ----+
plan, associe le point M' tel que: MM' =MA +MB +MC.
<p (x) = _:!__ (ln lxl - 1) ;
x- 1 On pose: s = hor.
q> (x) = (x ~ l )2 f[x). 3. a) Démontrer que h est une homothétie dont on pré-
cisera le centre et le rapport.
c] Étudier le sens de variation de q> sur [- 1 ; - ½] et b] Déterminer puis tracer sur la même figure qùe précé-
demment l'image de (E) par h.
donner une valeur approchée de q>(- ½).
c] Préciser la nature et les éléments caractéristiques de s.
A'J = 1, u➔ = -A'I et v
= -A'J. c) Calculer J.
a) Démontrer que (A' ,Û ,v) est un repère orthonormé. 1
d) Quelle est l'image par f du segment [ 0 ; ] ?
b) M étant un point d'affixe z et M' son image par s, 2
En déduire un encadrement de K par deux intégrales
exprimer l'affixe z' de M' en fonction de celle de M. simples que l'on calculera.
En déduire l'expression analytique des dans le repère e) À l'aide des questions précédentes, écrire un enca-
(A',û ,v). drement de l'intégrale I.
En déduire un encadrement de I, d'amplitude 10- 2 par
.9 Côte d'IVOir:è"'"-"'
Session normale de 1997, série C.
Session n ormale de 1997, série C.
(On prendra : ln 0,27 ~ - 1,31 ; ln 0,28 ""' - 1, 27 ; Que peut-on conclure pour la fonction!,_ en O et la courbe
ln 2""' 0,7; ln 3""' 1,1 ; ln 5""' 1, 6.) (~1)?
g (x ) = 2(µ - 1). la suite de terme général un(x) tJst une suite convergente.
a) Étudier les variations de g et montrer que sa courbe
On note j(x) la limite de cette suite. Préciser /(1).
représentative ('<6) est une partie de la conique ([).
b) Calculer l'aire de l'ensemble des points M dont les
o :5:x:$; 1 ·
coordonnées (x; y) vérifient: { g(x) :,; y:,; 0 .
En déduire l'aire de la partie du plan limitée par la cour-
be (~) et le segment [A 0 A 1 ], où A 0 est le point de coor-
données (0; g(O)) et A 1 le point de coordonnées (1 ; g(l)).
-12 Togo: Session normale de 1997, série C.
On considère le point Ak de coordonnées (k ; g (k)),
où k EN. Partie A
Démontrer que, pour tout k E N, l'aire de la partie du
plan limitée par la courbe (<g) et le segment [AkAk + 1 ] Soit fla fonction numérique de la variable réelle x définie
est égale à ½. parf(x) = exp (i :;), où exp désigne l'exponentiel népé-
rien. Soit (<f6) la courbe représentative de f dans un repère
Partie B orthonormé (0, f Jî.
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal 1. a) Étudier les variations de f, puis dresser son tableau
(o, 'il,;\ de variation.
x et y sont des nombres complexes et ne N*\(1}. b) Justifier que l'on peut prolonger f par continuité à
1. Démontrer que, pour tout nombre complexe x non gauche en - 1.
(*
nul, l'équation x = + 1)" admet n solutions distinctes 2. a) Démontrer que f est une bijection de son ensemble
de définition vers un sous-ensemble Ide IR que l'on pré-
Yo, Yi,···, Yn-1·
2 . On suppose que : x = 1.
cisera.
On note 10 , 11 , ... , In_ 1 les points qui ont pour affixes les b) Expliciter j 1 (x).
solutions de l'équation zn = 1, z E IC. Soit M 0 , M1 , •.. , 3. Soit (C(f ) la courbe re_J?résentative de ,f1 . Tracer ('<6) et
Mn_ 1 les points d'affixes respectives .IJo, y 1 , ... , Yn _ 1 (<f6') dans le repère (0, i, Jj.
définis à la question B1. 4. En s'aidant de la m éthode des rectangles, donner un
a) Démontrer que les points M 0 , M1 , ... , Mn_ 1 sont les encadrement de la partie du plan limitée par les courbes
images des points 10 , 11 , ... , In-l par une transformation ('<6) et (~') et les droites d'équations : y= 2 et x = 2.
que l'on déterminera. (On pourra subdiviser l'intervalle [1 ; 2] en cinq inter-
Démontrer que les points M0 , M 1 , ... , Mn_ 1 sont les valles de m ême amplitude).
sommets d'un polygone régulier.
Faire un dessin dans le cas den = 4.
b) Soit Gn l'isobarycentre des points M0 , M 1 , .. . , Mn _ 1.
Partie B
Soit fa. la fonction numérique de la variable réelle x
E
par :
N, un E
N, u,, + 1 = f(u,J
·3 44 Problèmes de synthèse
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cJ En déduire que : 'if x E [¼ ;½], lf(x) - al :S: ¼lx - al. 3) En déduire à l'aide d'un raisonnement par récurrence.
que pour tou t nombre réel positif x et pour tout entier n
3. Soit (Un) la suite de nombres réels définie par la rela-
f, +~:
supérieur ou égal à 1 :
tion de récurrence : U0 = ¼et 'if n ~ i;_ __ ! =/[lîJ.
E
Fn(x) = n ![1 - e-x(1
+ + ... + ;; )].
a) Démontrer que : 'if n E N, un E [¼:¾~ 4. a) Démontrer que : lim Fn(x) =n !.
b) Démontrer que : 'if n E N, IUn- l ..:. œ-:S: ¼ rc. - al. X ➔ + oo
+ J:
11
/~(t) dt::;; n !.
~- 18 Côte d'Ivoire _;
à 1 on a: Fn(n)
r
c) Déduire de ce qui précède l'inégalité :
b) Démontrer que, pour tout nombre réel positif x et 1. Démontrer que la suite (un) est décroissante et que
pour tout entier n supérieur ou égal à 1, on a : pour tout n non nul, on a : (u11) ~ O.
F n + 1 (x) = (n + l)Fn(x) - f,, + 1 (x) . Que peut-on en déduire ?
2. Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur 2. Préciser par leurs coordonnées dans le repère R, les
points d'intersection de (Cft0 ) et (C€1 ), (Cft0 ) et (C€ 2 ) , (Cft1) et (Cft 2 ).
ou égal à 2, on a: 1 - 2- n + 1 s uns ( 1 - 2- n + 1 ) e.
n-1 n-1 3. Étudier dans l'ensemble IR des nombres réels, le signe
En déduire la limite de la suite (un). de chacune des expressions ;
3. a) En utilisant une intégration par parties, démontrer fi (x) - f 0 (x), J;(x) -f0 (x) et J;(x) - fi (x).
que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2 on a :
4. Tracer (C€c), (<€) et (<€2) dans le repère R et hachurer le
e
nun+t = 1 + un - -.
2n
domaine fermé (E) déterminé par les trois courbes (~ 0), (C<,;1)
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la et (<€2 ), c'est-à-dire l'ensemble (E) des points M du plan,
question 4. b) de la partie A. dont les coordonnées (x ; y) dans le repère R vérifient :
i
o net+x -lsxs o
c) En déduire que: lim
n ➔ +~ - 1
(
.\'
)
+ 2 n+ 1
dx = 1. ou
{ fz(x) s y s /~(x)
,-
Partie C Kt#~ Partie B
On considère la fonction g définie sur [O ; + par : 00 (
On se propose de calculer l'aire de (E).
g(x) = J;_ (x - 1). On note (r) sa courbe représentative 1. Soit n, un entier naturel quelconque. Démontrer qu'en
dans le repère (0, f J}.
posan t I (x) = 1\n e-½ dt, on définit une fonction In
1. Construire la courbe (r) à partir de la courbe (<f; 1 ). n Jo
Justifier la construction. qui a l'ensemble IR d es nombres réels pour ensemble de
2. On note cp la fonction définie sur [O ; + oo[ par: définition.
cp(x) = 1 + ln(l + x). 2. Soit n un entier naturel et x un nombre réel quel-
a) Démontrer que l'équation cp(x) = x admet une solu- conque. x
tion unique ex dans l'intervalle I = [2 ; 3]. Démontrer que : In+ l(x) = - 2xn + 1 e- z + 2(n + 1) In(x).
b) Démontrer que pour x positif, l'équation cp(x) = x est 3. Soit x un nombre réel quelconque.
équivalente à l'équation g(x) = e. a) Calculer I0 (x) en fonction de x.
c) Démontrer que pour tout x de I, lcp'(x)I s ½_ b) En déduire les expressions de Iil,t:) et I 2 (x) en fonc-
3. Soit (vn) la suite définie pour tout entier naturel n par: tion de x.
v0 = 2 et vn + 1 = cp(vn). 4. Calculer l'aire de (E).
a) Démontrer que la suite (vn) est croissante et majorée
par ex. Conclure.
b) Démontrer que : cp(I) c I.
illlû~ff7 îit.::i Partie C
c) Démontrer par récurrence, que pour tout entier natu- On se propose de calculer la dérivée d 'ordre n de f
rel n, vn appartient à l'intervalle I. On désigne parji0 l (oufl,Ji1 l (ouf1,Ji2l (ouf'1,Ji3 l (ou
/"1, etc. les dérivées successives de la fonction/
4. a) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a :
1. Démontrer par récurrence, que pour tout entier naturel
½
lvn + 1 - al s ½lvn - cxl, puis que : ex - vn + 1 S (a - vn).
n, on peut trouver trois nombres réels cxn, Pn et 'Yn véri-
b) En déduire que, pour tout entier naturel n , ex - vn s ½ fiant pour tout nombre réel x :
et que la suite (v11) converge vers ex.
c) Déterminer un entier naturel p pour lequel vP est une
Ji11l (x) = (an + Pn..t: + ynx2) e-4-.
valeur approchée de ex à 10- 3 près. On trouvera cx0 = a, Po =b et y0 = cet pour chaque entier
Calculer cette vaieur approchée. naturel n , le raisonnement par récurrence montrera que
cxn + 1 , Pn + 1 et Yn + 1 vérifient :
1'--- 1 1
an+ 1 = Pn - 2 an, Pn + 1 = 2Yn - 2 P" et Yn + 1 = - 2 Yn·
2. Pour chaque entier naturel n, on pose :
P'n = Pn + 4 nyn et cx'n = (Xn + 2nPn + 4n(n + l)yn.
Session normale de 1998, séries SE, MTI, MTGC.
Démontrer que (yn), (P'nl et (a'n) sont des suites géom é-
t
On d ésigne par R = (0, Jj un repère orthonormal du triques de raison - ½.
plan et a, b, c trois nombres réels. 3. En déduire pour chaque entier naturel n, l'expression
Les fonctions/~, J;_, fz et f sont respectivement définies de an, P11 et 'Yn en fonction den, a, b etc.
sur l'ensemble IR des nombres réels par:
X X X
fo(x) = e-z, fi(x) = x e-z, fz(x) = x 2 e-z
X
et f(x) = (a+ bx + cx2 ) e-z .
On désignera par (<f; 0 ), (C(;; 1 ) et (c<,; 2 ) les courbes représen-
tatives de/~, fi et J; dans le repère R. Session complémentaire de 1998, série C.
Problèmes de synthèse 34 7
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Partie A
22 Sénégal
IDHPlf/l!II
Pour tout entier n strictement positif, on notet,. la fonction
numérique de la variable réelle définie sur ~\ {1} par :
f,,(x) = (x :"1r . Session normale de 1998, séries C - E - S.
On note (~,,) la courbe représentative de t,. dans le plan
rapporté à un repère orthonormé (unité graphique: 2 cm).
1. Déterminer la fonction dérivée f',, de f,, et donner
Partie A
Soit <t> la fu=lc:ion numérique définie par :
l'expression de f',, en fonction de f,, et de f,, + 1 .
2. Étudier les variations de t,. et ses limites éventuelles <t>{x) = (lnxx)2 , six> o_
en - oo, - 1 et + oo. { <t>{O) = 0
(On distinguera les cas où n est pair et n est impair.)
1. Tllk:,c~ cree 4> est une fonction continue sur son
3. Démontrer que toutes les courbes (~,,) passent par un
erisech!e de r§inition.
même point.
z._ o~ .::'!fiœs la dérrrabilité de <t> en O .
4. Déterminer la limite defn(x) lorsque x tend vers +oo.
X b) fres:se:: !e tableau de ,·ariation de la fonction <t>.
Que peut-on en déduire pour les courbes (~") ?
3. a } Étudie.r le comportement asymptotique de <t> pour
Tracer sur deux figures distinctes les courbes (~ 1 ) et(~).
les grandes ,aleurs de x .
b) Préciser la tangente (T) à la courbe (C) représentative
EE!!tC:..."":l Partie B de <l> au point d'abscisse e.
Pour tout entier n strictement positif, on note : c) Tracer (C) et (T) dans un repère orthonormé d'unité
1
I n = Jf f.n (x) dx. 1 cm.
0
4. Démontrer que l'équation <t>(x) = e admet exactement
1. Démontrer que la suîte (In)n e N· est décroissante et deux solutions dans l'intervalle ]1 ; + et que l'une de
00 (
En déduire que la suite (n I,,)ne N· converge et détermi- cette fonction sans connaître l'expression exp licite de
ner sa limite. f'(x).
1. a) Justifier l'existence de f
ai:J~!;;',' .1,. ~ Partie C b) Démontrer que f est croissante sur ]1 ; +
, /
00 [ .
Dans cette partie, n = 2. 2. a) Etablir que pour tout nombre réel t appartenant à
]1 ; + oo[, on a : lnt < t - 1.
1. Démontrer que l'équation J;(x) =x admet une solution
b) En déduire une minoration de f(x) lorsque x > e.
unique a dans l'intervalle [½ ; 1]. Préciser alors la limite de f(x) lorsque x tend vers + oo.
Le but de cette partie est de déterminer une valeur c) De façon analogue, calculer la limite de f (x) lorsque
approchée de a. x tend vers 1 par valeurs supérieures.
2. Étudier les variations de t; dans [½ ; 1] et en déduire 3. a) Soient a et b deux nombres réels tels que : es a <_b.
~ue pour tout nombre réel x appartenant à l'intervalle . b- a fb dt b - a
Établir que : lnb ::; Ja lnt ::; lna .
L} ; 1],
on a : - 0,25 ::; f;(.'7) ::;; O. .
b} Soit x un nombre réel strictement supérieur à e.
3. Soit (u")" e N la suite définie par :
Démontrer que: Vu E [e; xl, x· - u ::;;f(x)::;; u + xl - u-_
u 0 =1 . 1nx nu
{ pour tout n de N, un + =J;(u,,) c) Résoudre l'inéquation <t>(x) < x.
1
Justifier que l'on peut choisir u = <I>(x), lorsque x > e4.
a) Démontrer ~ue pour tout entier naturel n, u,, est élé-
ment de[½; 1 J Établir alors que :
V x > e4 l _ <t>(x)::; ( ln x)r(x)::;; _1_ + rl _ <t>(xl] ln x .
b) Démontrer, en utilisant la question C.2., que pour ' x x ln x l x ln<l>(x)
tout entier naturel n : lun + 1 - al ::; ¾lun - al. d) Démontrer que : lim
1~ x( -)=· 1 ;
x ➔ +oo 1Il'VX
c} En déduire que pour tout entier naturel n,
1u,, - al ::; ½(¾)" et que la suite (u,,),, e ,.. converge vers a. en déduire que : lim
x ➔ +oo
( ln x )f(x) = 1.
..:t'
d) Pour quelles valeurs de n , u,, est-elle une vàleur
e) Vérifier que: Vx > e4 ,f(x) = x [1 + t(x)],
approchée de a à 10- 3 près ? 1nx
(On donne : Je""' 1,65; ln 2""' 0,69; ln 5""' 1,6.} avec lim
X ➔ +oo
e(x) = O.
f) En déduire le comportement asymptotique de la fonc- c) En déduire que la suite (u,,) converge vers a..
tion f lorsque x tend vers + oo,
4. a) On cherche à obtenir une valeur approchée de /(2).
Soit h : t ~ at + b la fonction telle que :
1
h(e) = 1 et h(2) = ln .
2
Calculer les nombres réels a et b et donner deux valeurs
approchées de ces nombres à 10- 2 près.
24~-Côte d'IVOirè Session n ormale de 1999, série C.
On utilisera ces valeurs approchées pour la question 4. b).
23 Tchad.
z 3 - (6 + i[3)z2 + (11 + 4i[3)z - 6 - 3i[3 = O.
1. Résoudre cette équation en sachant qu'elle a deux
solutions réelles.
2. On désigne par A, B, C, E et G les points d'affixes res-
Session normale de 1998, séries Cet E. pectives 3, 2 + i.[3, - 1, 7 et 11 + 4i.[3.
a) Démontrer que le triangle IAB est équilatéral.
On considère l'application f de 1- 1 ; + 00[ dans IR défi-
nie par: b) Démontrer que les points B, Cet G sont alignés.
~(x) = ln(l/ x), six -:f. 0 c) Placer les points A, B, C, E et G.
{ /(0) = 1. 3. Calculer l'affixe du point F de l'axe des abscisse tel
On note (~) la courbe représentative de f dans le plan que le triangle EFG soit équilatéral.
rapporté à un repère orthonormé (0, J). T;
.·
[;]i]i[aru"..l;l Partie B
Partie A On désigne par O' le centre de gravité du triangle IAB.
1. Étudier la continuité de f sur]- 1; + 00 [.
1. On veut déterminer une homothétie h qui transforme
2. Étudier la ~érivabilité de f sur ]- 1 ; + 00 [. le triangle IAB en EFG.
Expliciter la fonction dérivée f'. a) Démontrer que l'image par h de [IA] est [EF].
3. On note g l'application de ]- 1 ; + oo[ dans IR définie b) Justifier que la seule homothétie h qui transforme
par: g (x ) = ~ - ln(l + x). IAB en EFG est telle que : ·
, 1 +x h(I) = E, h(A) = F et h(B) = G.
a) Etudier les variations de g et le signe de g(x).
(On ne demande pas l'étude de la limite de g en - 1.) c) Caractériser h.
b) En déduire les variations de f f
2. Soit r la rotation de centre O' et d'angle 2 et f la
4. Étudier les limites de faux bornes de l'intervalle similitude directe telle que : f = h or.
]- 1 ; + oo[. a) Donner le rapport et l'angle de f.
b) Démontrer que f transforme le triangle IAB en EFG.
5. Construire la courbe(~). Préciser les asymptotes----- et la
position de (((6) par rapport à l'axe des abscisses. 3. Soit g une similitude directe qui transforme le tri-
angle IAB en EFG.
6. Déterminer une équation de la tangente à («i) au
a) Démontrer que h- 1 og est une rotation qui laisse le
point d'abscisse O et étudier la position de («i) par rap-
port à cette tangente. (On étudiera les variations de triangle IAB globalement invariant (c'est-à-dire que le
l'application h de ]- 1 ; + dans IR définie par :
00[
triangle IAB a pour image lui-même).
h(x) = x 2
(! + f'{xJ), puis le signe de h(x)J.
b) Caractériser les trois rotations qui laissent globale-
ment invariant le triangle IAB.
cJ En déduire que les similitudes directes qui transfor-
~ Partie B ment IAB en EFG sont h, f et une troisième f' que l'on
1. Démontrer qu'il existe un unique nombre réel a. de déterminera à l'aide de h et r.
l'intervalle ]O ; 1 [ tel que : f(a.) = a.. d} Déterminer le rapport et l'angle de f".
(On ne demande pas de calculer a.). 4. Soit .Q le centre de la similitude f. On désigne par K
2. On considère la suite (un) définie par : le milieu du segment [IA].
1 a) Déterminer l'image K' de K par f.
u 0 = et pour tout n E N, un + 1 =f(un).
2 b) Démontrer que Q, A, G et F sont cocycliques.
a) Démontrer que: 'd n E N, 0 :S: un :S: 1. c) Démontrer que Q, F, K et K' sont cocycliques.
b) Démontrer que: 'd n E N, lun + 1 - a.l :S: ½lun - al. d) Construire Q.
(On remarquera que un +1 - a= f(un) - f[a.) et on utilise- 5. Déterminer l'application complexe associée à f'.
ra le résultat : -½ :S: f'(x) :S: O.) 6. Calculer l'affixe du centre Q ' de f'.
1 DE
des notions abordée s
A D
affinité du plan - 97 décomposition d'une isométrie - 86
affixe (d'un point, d'un vecteur) - 56 décomposition d'une rotation - 82
aires (calculs) - 309 décomposition d'une translation - 82
algorithme d'Euclide - 20 déplacement - 88
anneau - 8 demi-tour - 136
antidéplacement - 88 dérivation - 214
antisymétrique (relation) - 6 dérivées successives - 218
application affine - 92 Desargues (théorème de) - 53
application linéaire·- 94 détermination d'une application affine - 94
application vectorielle - 93 détermination d'une isométrie - 89
arc (longueur d') - 312 déterminations d'une similitude directe - 111
archimédien - 9 direction asymptotique - 201
arctangente (fonction) - 216 directrices - 158
argument d'un nombre complexe - 62 distance focale - 152
associativité d'une loi - 6 diviseur d'un entier - 12
asymptote - 199 division euclidienne - 9
axes d'une conique - 158
axe imaginaire - 5 6 E
axe réel _, 5 6 écart type - 186
écriture complexe d'une similitude directe - 106
B écriture complexe de transformations - 71
éléments carnet. d'une similitude directe - 106
barycentre - 34 éléments symétriques - 8
barycentre partiel - 36
Bézout (théorème de) - 21 ellipse - 149
bifocale (définition) - 161 entiers comparables - 6
binaire (système) - 11 épreuve - 176
binôme de Newton - 172 épreuve de Bernoulli - 181
équation caractéristique - 327
Bombelli - 61 équation différentielle - 322
bonhomme d' Ampère - 44 équation différentielle linéaire - 324
branche infiniè - 199 équation réduite d'une conique - 150
branche parabolique - 201 équiprobabilité - 180
espérance mathématique - 185
C événement - 176
Calcul approché d'une intégrale - 306 événement certain - 176
Cardan - 61 événement contraire - 176
cas favorables - 180 événement élémentaire - 176
cas possibles - 180 événement impossible - 176
cercle principal - 158 événements incompatibles - 176
cercle secondaire - 158 événements indépendants - 178
chaînette - 264 éventualité - 176
classification des isométries du plan - 86 excentricité d'une conique - 158
coefficients binomiaux - 173 èxpérience aléatoire - 176
coefficient de colinéarité - 92 exponentielle (fonction) - 256
combinaison - 172 exponentielle de base a (fonction) - 262
commutativité (d'une loi) - 6 expression analytique d'une application affine - 97
composition d'isométries - 82 extérieur d 'une conique - 149
composition de similitudes directes - 107
concave (fonction) - 219
congruence - 14
F
facteur d'amortissement - 331
conique - 149 fonction de répartition - 185
coniques à centre - 151 fonction racine n-ième - 207
conjugué d'un nombre complexe - 59 forme algébrique 56
O
350 Index
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