Mathématiques Ciam Terminale SM - Biblio

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C 6llection

· 1 nter
A fricaine de
M athématiques

sous la direction
dè Saliou Touré
. Professeur à l'Gniversité .. ...
d' Abidj8:11

IQUES

Taïrou ALASSANE ..
Abdou Khadre BARRY
Jules N'DA KOUADIO
Olivier Théodule RAZAFINDRANOVONA
Paul REY
Julien SANHOUIDI
Soma TRAORÉ
Joseph TSOUMTSA (
·:. '\ •.
.. , "~-<:~,. ;'. .'

EDICEF
58, rue Jean~Bleuzen
92178 ·v a:q.ves Cedex
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L 'idée d'harmoniser les programmes de mathématiques entre les pays francophones d'Afrique et
de l'océan Indien remonte à l'année 1983 où fut organisé par l 'IRMA, à Abidjan, le premier sémi-
naire d'harmonisation. Depuis, d'autres séminaires ont suivi : en 1985 Cotonou, en 1988
à à
Conakry et en juin 1992 à Abidjan avec la participation de 20 pays.

PARTICIPATION DES DIFFÉRENTS PAYS

BÉNIN COMORES GUINÉE RÉP. DÉM. CoNGO


BURKINA FASO CONGO MADAGASCAR RWANDA
BURUNDI COTE D'IVOIRE MALI SÉNÉGAL
CAMEROUN DJIBOUTI MAURITANIE TCHAD
· CENTRAFRIQUE GABON N IGER TOGO

suite logique, souhaitée par tous les participants, est !"élaboration d 'une CollP.r.tion Inter-
LAfricaine
a
de manuels de mathématiques pour l'enseignement secondaire. Des rédacteurs de tous
les pays participent à la réalisation de ce projet. Un comité de coordination travaille avec les cel-
lules nationales mises en place dans chaque pays.

COMITÉ DE COORDINATION

Valère BONNET Albert LE CALONNEC


Missa COULIBALY Jules N'DA KOUADIO
Gé:rard DUBOS Soma TRAORÉ

'autres séminaires de con certation ont réuni les responsables d e ces cellules, Libreville en à
D 1993, Ndjaména en 1994, à Yaoundé en 1995, Antananarivo en 1996, à Dakar en 1997,
à à
à Niamey en 1998 et à Nouakchott en 1999.

ISSN 1248-587-X
ISBN 978-2-84129-554-8
© EDICEF 2006
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays;
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes des articles L. 1 22-4 et L. 1 22-5, d'une part, que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à ~ne utilisa-
tion collective » et, d'autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d'exemple et d'illus-
tration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou
de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du
Centre français d'exploitation du moit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris). constituerait
donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du .Code pénal.
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,
p .E FA E
ans un monde qui évolue rapidement, la maîtrise et l'approfondissement des mathématiques
D apparaissent comme une condition indispensable au développement des nations, plongées
qu'elles sont dans l'ère de la haute technologie et de la mondialisation des marchés.
Voilà pourquoi les mathématiciens africains ont commencé, dès 1983, à organiser des
réunions de concertation sur les problèmes p osés par l'enseignement des mathématiques qui
jouent un rôle essentiel dans la préparation des jeunes aux défis de l 'avenir.
La Collection Inter-Africaine de Mathématiques que n ous proposons aujourd'hui aux.élèves
de l'Enseignement Secondaire des pays francophones d'Afrique et de l'Océan Indien est le fruit de
cette collaboration franche et fraternelle qui a abouti, au mois de juin 1992, à l'élaboration et à
l'adoption par tous ces pays des programmes des premier et second cycles de l'Enseignement
Secondaire.
Elle a pour objectifs majeurs :
- l'harmonisation de la pédagogie des mathématiques et la mise à la disposition des élèves
et des enseignants africains de manuels de qualité tenant compte du milieu socioculturel
africain en tant que support et véhicule privilégiés des concepts mathématiques ;
- l'acquisition par les élèves des bases d'une formation mathématique solide qui leur per-
mettent d'analyser une situation, de conjecturer des hypothèses et de les valider ou non à
l'épreuve des faits ou du raisonnement, de recourir aux modèles mathématiques qu'ils
connaissent et de dégager une conclusion ;
- la diminution du coût du manuel pour permettre la réalisation d'un vieux rêve : un élève,
un livre.
Les ouvrages de la Collection Inter-Africaine de Mathématiques, rédigés par des équipes
d'enseignants, de chercheurs et de responsables pédagogiques africains, belges et français, s'ap-
puient sur l'environnement des élèves pour les motiver, les faire agir, les amener à comprendre et
à agir de nouveau, de manière autonome et créatrice. Les contenus adoptés et les méthodes péda-
gogiques préconisées ont été systématiquement expérimentés dans plusieurs pays avant que ne
soient entreprises les rédactions définitives.
Conformément à notre conception de l'enseignement des mathématiques, nous n'avons pas
voulu présenter les leçons sous forme d'exposés théoriques, mais comme des séances de travail au
cours desquelles des activités de -calcul, d e dessin, de lecture de documents (le plus souvent
empruntés au milieu africain) sont mises en œuvre pour solliciter et provoquer constamment la
participation active des élèves.
.
Insérés dans les leçons, des exercices d'application immédiate permettent l'assimilation des
notions étudiées. Placés à la fin des chapitres, des exercices d'entraînement et d'approfondisse-
1

ment permettent aux élèves d'éprouver leur compétence et aux professeurs d'évaluer leur ensei-
gnement.
Nous exprimons notre gratitude aux différents Ministres chargés de l'Éducation dans les
pays francophones d'Afrique el ùe l'océan Indien, ainsi qu'aux responsables de la Coopération
Française et de la Coopération Belge qui, par leur compréhension, leurs encouragements et leur
soutien constant tant moral que matériel, nous ont permis de réaliser ces ouvrages dans les
meilleures conditions possibles.
Enfin, nous espérons que ce manuel répondra au mieux à l'attente et aux besoins des utilisa-
teurs (professeurs et élèves). Afin d'en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec
reconnaissance les remarques, les critiques et les suggestions qu'ils voudront bien nous faire et,
par avance, nous les en remercions.
Saliou Touré

.2
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j
J
'

ARITHMÉTIQUE 5 LIMITFS ET CONTINUITÉ ... ................... ....... 193


1. Les ensembles N et 'li. 1. Limites d'une fonction
2. Divisibilité dans 'li. 2_ Étude d'une branche infinie
3. PPCM et PGCD de deux entier,c; relatifs 3. Continuité d'une fonction
4. Nombres premiers

CALCUL VECTORIEL....................................... 33 DÉRIVATION - ÉTUDES DE FO. CITONS .... 213

>
1. Barycentre den points pondérés ' 1. Dérivation
2. Lignes de niveau ' 2. Études de fonctions
3. Produit vectoriel

Cl
,- l
NOMBRES COMPLEXES
1. Étude algébrique
........ .......... ........... ... 55 PRIMITIVES , ,
FONCITON LOGARITHME NEPERIEN ... ..... 233
. 2. Étude trigonométrique 1. Primitives d'une fonction
3. Utilisation des nombres complexes 2. Fonction logarithme népérien
3. Fonctions comportant ln
4. Logarithme décimal

ISOMÉTRIES DU PLAN FONCITONS EXPONENTIELLES


· APPLICATIONS AFFINES 81 FONCTIONS PUISSANCES...... ....... ................. 255
1. Composition d'.isométries ~ 1. Fonction exponentielle
2. Classification des isométries du plan 2. Fonctions comportant exp
3. Applications affines 3. Fonctions puissànces

SIMILITUDES ......................................... ,....... 105 SUITES NUMÉRIQUES.................................... 275


1. Similitudes directes du plan 1. Étude globale d'une suite numérique
2. Similitudes directes et problèmes de géométrie 2. Limite d'une suite numérique
3. Compléments sur les suites

APPLICATIONS DE L'ESPACE 123 INTÉGRATION. ................... ............................ .. 295


1. Projections 1. Intégrale d'une fonction continue
2. Translations et homothéties 2. teçhniques de calcul intégral
3. Symétries orthogonales 3y Applications du calcul intégral

CONIQUES ...................................................... 147 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES .......... ......... 321


1. Étude générale des coniques 1. Généralités
2. Étude de la parabole 2. Équations du type y' - ay = 0
. 3. Étude de l'ellipse 3. Équations du type y"+ ay' + by = 0
4. Étude de l'hyperbole

·PROBABILITÉS . .. ... .. .. .... ....... .. ..... ... .. ........ .. ... .. 171 PROBLÈMES DE SYNTHÈSE 335
1. Analyse combinatoire
2. Calculs de probabilités
3. Variable aléatoire

350
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À rithmét· que •

Introduction

l'arithmétique est un des secteurs scientifiques les plus anciens et


les plus féconds . Fondée essentiellement par les pythagoriciens
pour qui tout était nombre, elle a connu de grands progrès sous
/'impulsion de Fermat, Euler, Lagrange, Gauss et Legendre.
Longtemps considérée comme la branche la plus abstraite et la
moins utile des mathématiques, elfe connaît aujourd'hui de nom-
breuses applications en informatique, en électronique et en cryp-
tographie.

La spirale d'Ulam (voir p. 25).

1. Les ensembles N et ~ . .. . .. .. .. . . ... .. . .. .. ... .. . .. . . .. .. .. ... .. . . 6

2. Divisibilité dans ~ .. .. ................................. :... . . .. .. . . .. . 12


3. PPCM et PGCD de deux entiers relatifs .. . .. .. . .. .. . . .. . . .. 17

4. Nombres premiers ···•.•··· .. ·················......_... ............... 24

Arithmétique 5
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~ Les ensembles N e.t Z __


1.1., L'ensemble N
11,J désigne l'ensemble des entic,r,; naturels et t¾J • l'ens1'mblc rlcs entiers naturels non nuls.
On a : N = !O ; 1 ; 2 ; :1 ; ... ; n ; n + 1 ; ...1 tlt M• = N \ (01 .

l!llllœa Addition et multiplication dans ,~1


l'<J est 01n11i de deux opérations :
- l'addition. notée+ : Addition dans N M11ltiplication dans Ill
- la mnltlplication, not6c x . a +O= O +a=a ax 1 = 1xa =o
Pour tous enliers naturels a e:t b, a + J, et o "st âlément neutre pour + 1 "st 6l<'m,mt neutre pour x
a x b sont dos entiers natm-els ; on clit qne
l' aclclitiun nt la multiplication dans f\l sont a + (h + d = (a + b) + c a x (/> x c) = (a x b) x c
d (~S lois de co111posilüm internes. + est as..sociatil·c x est associative
a +h = l>+a a xh= bxa
Les prnpri6t6s de l'addition"' ,fo la oiulti- + est commutative x est co11unutative
J>lication dans N sont rés umées dans le
tnbleau ci-conlrc où a, 1, cl c d ésig11ent des a x (/>+cl = a x b+a x c-
entiers ·u aturnls. x r.st distributive P"'
rappo,t à +
a +c= l>+ l"C ~ a = h axc = bx c => a = h
R~marg~ [c E N) [c E I\J')
Lorsqu'il n'y a pas d'ombigui'M le produit
a :x /, est noté : ab. a +,B = o => !' = t, = o a x b =1 => a = h =1
.
;arr-- Ordre dans 1\1
Oin défüi it dans N une r<'fotion . notée :s, par: 'I (a; b) E N'. (a. :s b <=- 3 c E N. b = ,, + c).
Celle relation possède les propriétés s ni~anics. dont la démonstr~tion est immédiate.

Pour tons e_ntiers naturels a, b etc, on a:


• (l Sa (la relation :S est réjlr,xive)
• si t1:Sb et /) :S a. alors <• = b (la relation :s est antisym étrique)
• si « S b et b :S c, alors " · !; c (In relation :S est trallsitive).
On dit que :s dans N ,:st une relation d'ordre.
'
R ~marq~
Deux entiers nnturds a et b sont toujour.s comparables. c'est•Cl•d i re on n tnujours : a ~ b ou h :S: a :
(m dit qnc :S dans N est une rn./ntion d'ordre total.

Nous admeuons la propriété suivante.


Propriété 2
Toute partie non vide cle I'\! ad.met un plus petit élément.
t:_w :n111le.'i
• I.e plus petit élément de I\J est o.
• Le p lus petit élément de l'ensemble [271 + 7, n EN) i,st 7.

m•r-- Raî$onnement par récurrence


Considérons IHs p mmh!rs e ntiers naturels non nuls t!t c::omparoos la sonune dft leurs cuhüs au carré dù
le ur somme.

6 Arithmétique
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On a: 13 = 1 et 1' = 1
1 + z>" 9
3
et (1 + 2)2 :: !l
1~ + 23 + 3 3 = 36 et (1 + 2 + 3)1 = 36
1' + 2 3 + :! 3 + 4 3 = 100 et (1 + 2 + 3 + 1 )2 = 100.
C('..,c; observations co nduisent à conjecturer que: 'V n E N • . 1' + 2 3 + ... + n 3 = (1 + 2 + ... + nF.
Étant dans l'impossibilité d•effe<:luer une in finité de vérifications. nous allons tJti liscr un rrusoonement
par ré<:urrenc:c, dont le principe peu t être illustré par la situation s uivan te : « s i, dans une rongée de voi-
lures, lo prcm.iès-e es t vert.e et d crrit}re t oute voiture verte il y a une voilure vert e. ulors to utes Je.<; vclilures
sont ve11es ».

Pour d émcm trcr qu'une proposition l'(n ), qu i concerne un enlier naturel n, est vmie pout tout
n supérieur ou égal à ~ on rrocèdc en deux étapes :
• on démontre que : Pl_n0 ) est v:raic :
• on démontre que : pour tc;mt entier k supérieur ou égal à :n0 , si P{k} est \"raie alors
P[k + 1) est vraie.

Ext?mpfos
• Soil P (n) la proposition: • 1 3 + 2 3 + .. . + " ~ = (1 + 2 + ... + n j? ».
- Nous a"ons déjà ·vérifie: que : Pit) est vraie.
- Soit k un enlier naturel su périeur ou égal à 1.
Si P (k ) est vraie. ou a: 1 3 + 2• + ... + Je" = (1 + 2 + ... + k)Z;
donc.: : 11 + 23 + ... + ,._. , + (k + 1)3 "' (1 + 2 + ... + k)? + k (k + 1)2 + (k. + 1)Z
= [k(kt l) r + 2 k(kt 1) (k + 1) + (k + 1)2

= [ k(k t 1) + (k + 1) y
= 11 + 2 + .. . + k + (k + I)P :
c·est-à-dire : P(k + 1) es t vraie.
On en déduit que, pour tout entier naluml n non nul, P (n) est vmio,.
• Démontron s que po ur to ut enlfor n..it.urcl n. supérie ur o u égal à 4 , on a: r12 s; zn.
Soit Q[n) la propos ition : • n 2 :s; 2• •·
- On a : 4t s 2; ; donc : Q(4) tlSt waië.
- So it k un enlier mature! supérieur ou égal à 4.
Si Q (k) est vraie. on a : k' s z•.
Or : k Z 1
=1+ 1; donc : k 1 s ~ e t (k + 1)2 S 2k'.
Z
Donc : (k + 1)2 s z<.-.1 ; c·est-à-dirc : Q[k + 1) est vraiu.
On cm déduit que. p our tout enlier naturel , t sup érie ur ou égal à 4 , Q(11) est vmic.

- i1=
- 2__.. L'ensemble '11..
7. désigne l'ensemble des entiers relatifs cl l.* l'tmsemblc des entiers relatifs non nuls.
On a : Z = ( ... ; n -1 ; 11 ; ... ; - 2; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; ... 1 et l * ·= l \ JO}.

-■11:&W Addition dons tf.


L'add ition d~ns l. p ossède les p ropriétés suivan t es.

Pour tous entiers rela tifs a, b et c, on a :


(1) " + b E l (+ dans il est une loi de composition interne)
(2) a + (b + c) = (a + b) + c (+ est associative}
{3) a + 0 = 0 + cr = a (O est élém ent n eutre pour +)
(4) 3 a ' E Z. a + <•' = a ' + a= 0 (fo ui élément de l u un opp osé dan s 2 )
(5) a + b = b + <• (+ est com1nutatfre].

Arithmétique 7
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N otètion et vocabulaire
• !:opposé d'un enlier relatif a est unique; on lc nor.e - a et on l'appelle s_vm1,trique de« pour +.
• Pour résumer les 4 premières propriét~. ou dil que (Z.. +) ost un groupe ;
pour té:mmP.r les 5 propriétés. on dit que (.Z, +} est un groupe commutatif.
• P.lus g6néralemcnt, un ensemble muni <l'une loi de composition interne est w1 groupe tors<pw :
- la loi est associative ;
- l'cnsemhlc possèdr: un élément neutrc pour ccltc loi ;
- tout é16ment ,fo l"ensemhlc admet un sy,nétrique pour œtte loi dans cet ensemble.
Ce groupe est comrnutatif si de plus la loi est comn1ulalive.
/:"xmnpl,~s
• (R. +) esl un grou1m c.omruutatif.
(N , +) n'.,st pas un groupe.
• Soit .'J- l"ensemble des isométries du plan.
(-1, •} e.5t uu groupe ; en effet :
- fo compvM!i..: ù e t1eux lsomCtrics est une isométrie :
- la corn posée des isométries 0-51 assm:i.;itive :
-
l"applic.~tion idcmtiquc. qui est urn! isornélric, est élément neutre pour u :
lt! symP.rr ique d'une isométrie pour o est son isométrie réciproque.
-
L" groupe (.1, •) n'est pas commutatif.

Pour tolls entiers relatif.-. a , b et c, on a : a + C" = b + c -=> u = b.

Ell effet, si a + c = b + c, lllnrs : a + c •• (- c) = 1, + c + (- c) : dom: :" =b.

Multiplication dons tZ.


L, multipli<:".ation dm1.s Z possi~lc les propriétés suivantes.
••
Pou.r tous entiers relatifs a. b et c, on a :
(1 ' } " x /, E Z (x dons Z. c_st une loi de composition interne)
(2') " x (b x c) = (tJ x b) x c ( x est associative)
(3') a x (b + c) = << x I, + a x c (x est distributive par rapport â +)
(4') a x h = b x « (x est commutative)
(5') " x l = 1 x a = a (1 est élément neutre pour x).
Vocabulaire
Pour riis wrn,r les propriétés (1). (2). (3). (4), (5) <.le l'adclitioo <>t les propri6tés (1'), (2'). (3'}, {4'}, (5') de la
mulliplication. on dil que (.Z, +, x} est un mmeau con:u:nulatif unitaire.

••
Pour tous entiers relatiJ;; " • b etc (c" 0), on a :
• u x O=O • (·ct-=cb ~ a =b.

Démonstration
Nous ne <lémoutreroos que la première propriét6.
On a : "" +" x O =<l{<1 + 0) ='"' =an + 0; donc " ' x o =O.

Ordre dons :1..


Pour tous nombres entiers relai ifs,, e t 1,, on pose : /, - o = b + (- u).
On définit dans Z une relation. notée s;, par : V (<1 ; b} E Z', (a s; b <=> J, - "E Ill).
Cette mlation est 1wc relation d'ordrc total.

8 Arithmétique
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Nous admellon.s lc}s propriétés 1 et 2 sui van les.

Soit a et b deux entiers relatifs.


• Pour tout entier relatif c, on a : (l, ~ b ~ (t + Cs b + C'.
• Pou:r tout ,mtir.r c; strictement positif, on a : a '.!ib <=> axc $ bx c.
• Pour tout entier (· strictement négatif, on a : a :. b ~ a. xc:1:bxc.

Propriétés :2 •
• Toute partie non vide et majorée de Z admet un plus grand élém<!nl.
• Toute partie non ,•ide et .minorée de Z admet un plus pcti.t élément.
EXt!mµlo
L'ensemble ln E Z. (n + 2)2 :5 ni est borné.
Son pins grand <\lc\ment est O et son plus petit élément r.st - 4 •
• ••
Soit " et b deux entiers relatifs tels que : b ;t O.
Il f!xistc un entier relatif II tel que : 11b 2: a.
011 dit que Z. est archimédicn.

D émonstration
1'" (;US ; /, ;?; 1
- sî a?! O. il suffit cle prnndrn : n = a ~
- si u < O. il suffit de prendre : 11 => O.
~cus: b'.5 - 1
On a: - b 2: 1 ; donc il exisle un enlier mlntif m, tc.1 que: m (- b) 2: a.
li suffit donc de prnndre : n = - m.

Division euclidienne dons 2.

Soit a el h deux entiers relatifs tels que : h ;t o.


Il existe un unique couple (q ; r) d" ;;,: x N tel que : a. = bq + r et o :5 r < 1b 1.

t es nombres <1 et r s'<1ppelltmt œspc,c:tivcmcnt le quotient et Je reste de la division m,clidienne de <l par
b. bjfectuer une division rmclidfonnc c'est détenniner son (JU<>tfont et son reste.

D émonstration
• Exist.tmco
Soit A l'cnsembl.c des entiers natur-els de la forum : n - hq (CJ E .Z).
a + 1ba I est é lément cln A ; donc A est une partie non vide do N, qui admet un plus petit élément r .
r est élément de A : donc: r 2: o cl ,. = a - bq (q E Z ).
Oc plus, r < II> 1(sinon. r-l bl = c, - bq - 1hl = a - bq'; donc. r- lb I serait un élément de A, plus
petit qne r; c·As\-à-clire. r ne serait plus le plus petit ,;!émeut de A).
On en dc\rlui\ qu ï l existe un COui,>le (CJ ; r) de Z x N tel qne : <• = bq + r et OS r < 1b 1.
• Unicité
Soit (q: r) el (c(: r1 rlcux coupfos de Z x t\l tels que : n = '"' + r," = IHJ • + r'. O $ r < 1b I el O:5 r < 1h 1.
On a : 0 = /)(<J' - <1) + (r' - r) : don(: : 11, 11q · - <J 1= 1r' - r 1.
Or : - 1b 1 < r - r < 1,, 1: dom: : 1r - r I·< 1" 1.
On en dédu.it q ue : 1q' - <J 1= Ù (si IcJ' - <J 1;;, 1, on aurait : 1b 11 <{ - q 12: 1h 1).
De plus : 1r' - ,· I = 1b 11 q' - <11 : donc: <J' = q cl r ' = r .

Arlthm~ 9
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Exemples
Effectuer la division euclidienne de a par b dans chacun des cas suivants :
a = 53 et b = 12 a = - 53 et b = 12 a = 53 et b = - 12 a= - 53 et b = - 12.

• On a : 5 3 = 12 x 4 + 5 et O 5 5 < 12. • On a : 53 = (- 12) x (- 4) + 5 et O $ 5 < 12.


Donc : 4 et 5 sont respectivement le quotient et le Donc: - 4 et 5 sont respectivement le quotient et le
reste de la division euclidienne de 53 par 12. reste de la division euclidienne de 53 par - 12.
• On a: - 53 = 12 x (- 4) - 5 • On a : - 53 = (- 12) x 4 - 5
= 12 X (- 5) + 7 et Ü $ 7 < 12. = (- 12) X 5 + 7 et Ü 5 7 < 12.
Donc: - 5 et 7 sont respectivement le quotient et le Donc : 5 et sont respectivement le quotient et le
reste de la division euclidienne de - 53 par 12. reste de la division euclidienne de - 53 par - 12.

·M;;:,1r:'~t. •:i.;;;.i.;,. Bases de numération


Toutes les civilisations anciennes de Chine, Mésopotamie, Égypte Amérique du Sud ... ont inventé un sys-
tème de numération. Mais ces différents systèmes ne permettaient pas d'effectuer facilement les opérat_ions.
Le système décimal (base dix) a l'avantage de rendre simples toutes les opérations, grâce à l'invention
du O et à la valeur de position des chiffres.
Le système binaire (base deux) est adapté à l'informatique qui utilise également le système hexadécimal
(base seize) pour réduire la taille de l'écriture des nombres (code ASC Il).
Nous admettons la propriété suivante.

Soit b un entier naturel supérieur ou égal à 2. p


Tout entier naturel x non nul peut s'écrire de façon unique I. akbk, où les ak sont des entiers naturels
k=O
tels que : 0 5 ak < b et a p -: /:- O. . •
'

On écrit: x = aPaP- 1 ... a 2 a 1at Cette écriture est appelée écriture de x en base b.
Par convention, les écritures sans « barre » sont en base 10.

• On a : x = b{a/JP-1 + aP-1bP-2 + ... + qp + a 1) + a 0 , avec O $ a 0 < b;

don~ q 0 = aPaP_1... a 2a/ et a 0 sont respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne de x


parb.
• On a : q 0 = b(aPbP-2 + aP_1bP-3 + ... + a 2) + a 1, avec Os; a1 < b;
donc q 1 = aPaP_1... a} et a 1 sont respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne de q0 pdr b.
On peut ainsi déterminer de proche en proche l'écriture de x en base b.
Exemples
·• Écrire dans le système décimal le nombre :423 5 •
On a : 423 5 = 4 x 5 2 + 2 x 5 1 + 3 x s 0
= 4 X 25 + 2 X 5 + 3
= 113.
• Écrire le nombre 127 en base sept. 127l.Z__
On effectue les divisions successives par 7, comme indiqué sur le schéma ci-contre. 1 j18l.Z__
On en déduit que: 127. = 241 7 • 4 12

10 Arithmétique
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Système binaire
Pour écrire un nombre en base deux, l'ensemble des chiffres utilisés est: {O ; 1).
Exemples
2
• Écrire dans le système décimal le nombre: 10100111001 •
2
On a: 10100111001 = 2 10 + 2 8 + 2 5 + 2 4 + 2 3 + 2° 87l_g_
= 1 024 + 256 + 32 + 16 + 8 + 1 1 143 t_g_
= 1 337. 1121 L_g_
• Écrire le nombre 87 en base deux. 1 110 t_g_.
ois t_g_
On effectue les divisions successives par 2, comme indiqué sur le schéma ci-contre.
On en déduit que : 87 = 1010111 •
2
1_ 1~ r,
Système hexadécimal
Pour écrire un nombre en base seize, l'ensemble des chiffres u tilisé est:
{0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F}.
(A, B, C, D, E et F représentent respectivement 10, 11, 12, 13, 14 et 15.)

Exemples
16
• Écrire dans le système décimal le nombre : F0A5 .
16
On a: F0A5 = 15 x 16 3 + 0 x 16 2 + 10 x 16 1 + 5 x 16°
= 61
1
440 + 160 + 5
= 61605. 64206~6 .
• Écrire le nombre 64 206 en base seize. 14 4 012~
On effectue les divisions successives par 16, comme indiqué sur le schéma ci-contre. l
12 250~
. que : 64 206 = FACE16 . 10 1 15
0 n en d e~dmt

~ 1..4... Travaux dirigés


Un damier comporte 1 024 cases sur 1 024 toutes blanches sauf
une, peinte en noir, à un endroit non précisé du damier. On dis- ·
pose, en nombre suffisant, de « triminos » en forme de« L ».
Est-il possible, à l'aide des triminos, de paver toutes les cases
blanches du damier, sans déborder et sans que deux triminos ne Un trimino, comme son nom l'indique,
se chevauchent ? recouvre trois cases du damier.

Solution
On remarque que 1 024 = 2 10•
Soit P(n) la proposition:« un damier de côté 2 1\ privé d'une case,
peut être pavé par des triminos ».
• Pour n = 1, un damier 2 x 2 privé d'une case est un trimino.
Donc P(1) est vraie.
• Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 1.
Supposons P(k) vraie et considérons un damier de côté zk+i, privé
d'une case. ·
Ce damier peut être partagé en quatre « sous-damiers » de côté zk.
L'un de ces quatre sous-damiers contient la case noire ; on peut
donc le paver de triminos.
Posons au centre un trimino à cheval sur les trois autres. Chacun
des sous-damiers restants, privé de la case couverte par le trimi-

~
n·o, peut être à son tour pavé par des triminos.
Donc P(k + 1) est vraie.
On en déduit que le damier de 1 024 x 1 024 cases privé d'une
case peut être pavé par des triminos.

Arithmétique 11
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~ E xercices
xy < 2x • a= 59 et b =-18
1.a Résoudre dans N2 le système : { -
x+y= 4
.
• a = - 59 et b =-18
• a = 6 941 et b = 358
1.b Résoudre dans "lL.2 le système : { x y = 1 . • a = 358 et b = 6 941.
3x+y=- 4
1.C Démontrer par récurrence que pour tout entier
naturel non nul n , on a : l .f Déterminer l'entier naturel qui, divisé par 23, a
n(n + 1)(2n + 1) pour reste 1 et qui, divisé par 1 7, a le même
2 2 2
1+2+3+ ... +n= 2 . quotient et pour reste 13.
6
1.d Démontrer par récurrence que pour tout entier
1.g Écrire en base d eux chacun des nombres sui-
naturel non nul n , on a : n! ~ zn-1 . 1,·ants: 9; 17 ; 205; 86 4 .
1.e Effectuer la division euclidienne de a par b
dans-chacun des cas suivants. 1.h Écrire en base dix chacun des nombres sui-
- - 2 - - -2
• a = 59 et b = 18 ,ants : 1011 ; 1101101 .
• a = - 59 et b = 18

Divisibilité dans -~
--....2.1. Multiples et diviseurs d'un entier relatif -
t:sa':·-~qz: "'"1 Définition et propriétés

Soit a et b deux entiers relatifs.


On dit que a est un multiple de b s'il existe un entier relatif k tel que : a = kb.
Si de plus b ;t; 0, on dit que b est un diviseur de a ou que b divise a.
Exemples
• On a : 143 = 11 x 13 ; donc : 143 est multiple de 11 et de 13 ;
13 et 11 divisent 143.
• On a : 12 = (- 4) x (- 3) ; donc : 12 est multiple de - 4 ;
- 4 divise 12.

Rema!.9U~
• Tout entier relatif est multiple de 1 et - 1.
1 et - 1 divisent tout entier relatif.
• 0 est multiple de tout entier relatif.
Tout entier relatif non nul divise 0, mais O ne divise aucun entier relatif
• Lorsque b * 0, a est multiple de b (ou b divise a) si et seulement si le reste de la division euclidienne
de a par b est nul.

Les propriétés suivantes sont présentées en termes de diviseurs. Nous laissons au lecteur le soin de les
énoncer en termes de multiples. Selon le contexte, l'une ou l'autre de ces deux formes pourra être u tilisée.

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.


Si b divise a , alors : 1b 1 ~ 1a 1.

12 Arithmétique
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D émonstration
Si b divise a, alors il existe un entier relatif non nul q tel que : a= bq.
On a : 1 ::; 1q 1 ; donc : 1b 1 ::; 1b 1 1 q 1 .
C'est-à-dire : 1b 1 ::; 1 a 1.

Soit a, b et c trois entiers relatifs (a et:- 0, b et:- 0).


(1) a divise a.
(2) Si a divise b et b divise a, alors a = b ou a =- b.
(3) Si a divise b et b divise c, alors a divise c.

D émonstration
(1) et (3) découlent immédiatement de la définition de la divisibilité.
(2) D'après la propriété 1, a divise h ⇒ 1a 1 ::; 1h I et b divise a ⇒ 1 b 1 ::; 1a 1
donc : (a divise b eth divise a) ⇒ 1a 1 = 1b 1. .

Soit a, b etc trois entiers relatifs (a et:- 0).


Si a divise b et c, alors pour tous entiers ,, relatifs p et q, a divise pb + qc.
On dit encore que a divise toute combinaison linéaire de b etc dans "li...
Cette propriété découle immédiatement de la définition de la divisibilité.
Exemples
• La somme ou la différence de deux entiers relatifs pairs est un entier relatif pair.
• Le produit d'un entier relatif par un entier relatif pair est un entier relatif pair.

Ensemble des multiples d'un entier relatif


Soit b un entier relatif.
Les multiples de b sont les nombres : ... , b x (- 2), b x (- 1), b x 0, b x 1, b x 2, ...
Ces nombres sont de la forme : blc, où le E "11...

,hl.21~ti911
L'ensemble des multiples de b (b E Z) e,s t noté bZ.
Exemples
• 3"11.. = {... ; - 9 ; - 6 ; - 3 ; 0; 3 ; 6; 9 ; ... } • 1Z = "11..
• - 2Z = 1. . . ; - 6 ; - 4 ; - 2 ; 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; .. . } • OZ= {O}.

&mâtq~
Pour tout entier relatif b, (b'll., + J est un groupe commutatif.

Ensemble des diviseurs d'un entier relatif


,hl2~2!1
Soit a un entier relatif.
On note : ~(a) l'ensemble des diviseurs de a.
Exemples
• 2D(4) = {- 4 ; - 2 ; - 1 ; 1 ; 2 ; 4) • 2D(1) = l- 1 ; 1}
• 2D(- 6) = {- 6 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 1 ; 2 ; 3 ; 6} • 2D(O) = 'll.*.

R~LQ~
Pour tout entier relatif a non nul, 2D(a) est un ensemble fini non vide.

Arithmétique 13
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__.. 2.2.J Congruence modulo n (n E N*)


Définition et propriétés immédiates

Soit n un entier naturel non nu l, a et b deux entiers relatifs.


On dit que a est congru à b modulo n si a - b est un multiple de n.
On écrit: a = b [n].
Exemples
• 54 =4 (10] • - 81 =0 [9] • 9 =- 1 [10) • - 5 = 2 [7].

• a = 0 [n] ç::> a multiple de n ;


• a = b [n] ç::> a - b multiple de n ;
• sir désigne le reste de la division euclidienne de a par n, alors :.a= r [n] .

Les propriétés suivantes sont des conséquences immédiates de la définition.

Soit n un entier naturel non nul, a, b et c trois entiers relatifs.


• a = a [n] (la relation de congruence modulo n est réflexive)
• Si a= b [n], alors b = a [n] (la relation de congruence modulo n est symétrique) .
• Si a = b [n] et b = c [n], alors a = c [n] (la relation de congruence modulo n est transitive).

__ Autres propriétés

Soit n un entier naturel non nul, a et a' deux entiers relatifs, r et r' les restes respectifs des divisions
euclidiennes de a et a ' par n.
On a : a = a ' [n] ç:> r = r'.

D émonstration
Désignons p ar q et q' les quotients respectifs des divisions euclidiennes de a et a ' par n.
On sait que : a= nq + r et Os; r < n ; a ' = nq' + r ' et Os; r ' < n .
Donc : a - a ' = (b - bîn + r - r', avec - n < r - r ' < n.
On en déduit que : a = a ' [n] ⇒ a - a ' multiple de n
ç=> r - r' multiple de n

ç=> r-r' = O.

Soit n un entier naturel non nul et a, a', b, b ' quatre entiers relatifs. < •

• Si a = a' [n] et b = b' [n], alors a+ b = a' + b' [n].


• Si a = a' [n] et b = b' [n], alors a x b = a ' x b ' [n].
On dit que la congruence m odulo n est com p atible avec l'addition et la multiplication dans "71.. .
D émonstration
• On a: (a' + bî - (a + b) = (a' - a)+ (b' - b) ;
donc : (a' - a E n"ll.. et b ' - b E nZ) ⇒ (a' +
bî - (a+ b) E n"ll...
• On a: (a' x bî - (a x b) = b'(a' - a) + a(b' - b) ;
donc : (a' - a E nZ et b' - b E n"ll..) ⇒ (a' x bî - (a x b) E n"ll..

14 Arithmétique
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Remargyg
Si k est un entier naturel non nul, on a: a = a' [n] => ak = a'k [n}.
Exemples
On considère les nombres a et b tels que : a = 137 et b = 73.
Déterminer les restes des divisions euclidiennes dé a + b, ab, 3a - 2b et a 2 + 3b3 par 25.
On a : a = 12 [25] et b = - 2 [25].
• On a : a+ b = 10 [25]. •
Or : ·o :s;:_ 10 < 25 ; donc 10 est le reste de la division euclidienne de a+ b par 25 .
• On a : ab = - 24 [25] ; donc : ab= 1 [25].
Or: 0::::; 1 < 25 ; donc 1 est le reste de la division euclidienne de ab par 25.
• On a } 3a - 2b = 40 [25] ; donc : 3a - 2b = 15 [25].
Or : 0 ::; 15 < 25 ; donc 15 est le reste de la division euclidienne de 3a - Zb par 25.
• On a : a 2 + 3b3 = 120 [25] ; donc : a 2 + 3b 3 = 20 [25].
Or : 0::::; 20 < 25 ; donc 20 est le reste de la division de a 2 + 3b3 par 25 .

.,_ 2.3_.-l Utilisations des congruences


LU .::::.:::J Déterminations de restes
1. Déterminer le reste de la division euclidienne de •j2 002 par 9.
On a: = =
7° = .1 [9] ; 7 1 7 [9] ; 7 2 4 [9] ; 7 3 1 [9]. =
2 002 = 3 X 667 + 1.
=
Donc : (7 3 ) 667 x 7 1 667 x 7 [9] ; c'est-à-dire : 7 2 002 7 [9].=
Or: o ::::; 7 < 9 ; donc 7 est le reste de la division euclidienne de 7 2 002 par 9.

2. Déterminer, suivant les valeurs de l'entier naturel n, le reste de la division euclidienne de 5n par 3.
On a : 5° = 1 [3] ;· 5 1 = 2 [3] ; 5 2 = 1 [3].
• Sin= 2k (k E N), on a: (5 2)k = 1k [3] ; donc : 5n = 1 [3].
• Sin= 2k + 1 (k E ~ ), on a : (5 2)k x 5 = 1 k x 5 [3] ; donc : 5n = 2 [3].

r::=·-=::.. Démonstrations de propriétés


1 . Soit n un entier naturel. Démontrer que n(n4 - 1) est multiple de 5.
On distingue cinq cas : n = 0 [5], n = 1 [5], ... , n = 4 [5]. n 0 1 2 3 4
Les résultats sont regroupés dans le tableau de congruences ci-contre.
On en déduit que n(n4 - 1) est multiple de 5. n 4 -1 4 0 0 0 0
4
n(n - 1) 0 0 0 0 0

2. Soit n un entier naturel.


1 °) Démontrer que le reste de la division euclidienne de n 2 par 8 est 0, 1 ou 4.
2°) En déduire que les nombres de la forme Bk + 7 (k E Z) ne sont pas la somme de trois carrés parfaits.
= =
1°) On distingue huit cas : n 0 [8], n 1 [8], ... , n 7 [8]. =
Les résultats sont regroupés dans le tableau de congruences çi-contre. n 0 1 2 3 4 5 6 7
On en déduit que le reste de la division euclidienne de n par 8 est 0 , 1 n2 0 1 4 1 0 1 4 1
2

ou 4.
2°) L'ensemble des restes possibles de la division euclidienne par 8 de la somme de trois carrés parfaits
est le même que l'ensemble des restes possibles de la division euclidienne par 8 de la somme de trois
éléments de {0 ; 1 ; 4}. ·
Le tableau ci-dessous regroupe les restes possibles :
(a, b, c) (0, 0, 0) (0, 0 , 1) (0, o, 4) (0, 1, 1) (0, 1, 4) (0, 4, 4) (1 , 1, 1) (1, î , 4) (1, 4, 4) (4, 4 , 4)
reste 0 1 4 2 5 0 3 6 1 4

On en déduit que les nombres de la forme Bk + 7 (k E Z) ne sont pas la somme de trois carrés parfaits.

Arithmétique 15
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Congruences particulières
Les critères de divisibilité par 2, 3, 4 ,5, 9 et 11 ont été utilisés au collège. Nous allons, grâce aux
congruences, démontrer ces résultats et les généraliser à la déter_mination des restes de certaines divi-
sions.
Dans cette partie, x désigne un entier naturel non nul et apap-r .. a 0 son_écriture décimale.
On a : x = aP1 0P + aP- 1 1oP-1 + ... + a 1101 + a 0 .

1. Congruences modulo 5
a) Démontrer que: x =a0 [5].
b) Déterminer les restes des divisions euclidiennes par 5 de 1 826, 3 252 et 27 325.

a) On a : 10 = 0 [5] ; donc, pour tout entier naturel Tc n on nul : 10k = 0 [5].


On en déduit que : aP1QP + aP-1 lQP-1 + ... + a 1 101 + a 0 = a 0 [5].
b) Les restes des divisions euclidiennes par 5 de 1 826, 3 252 et 27 325 sont respectivement 1 , 2 et O.

2. Congruences modulo 4 et modulo 25


a) Démontrer que : x =a 1 a 0 [4] et x = a 1a 0 [25].
b) Déterminer les restes des divisions euclidiennes par 4 et 25 de 1 826, 3 252 et 27 325.
a) On a : 102 =0 et 102 = O [25] ;
[4]
donc, pour tout entier naturel k supérieur ou égal à 2 : 10k = O [4] et 10k = O [25].
On en déduit que: aP10P + aP---1 l0P-1 + ... + a 1 101 + a 0 = a 1 101 + a 0 [4]
et : + aP-1 lQP-1 + ... + a 1101 + a 0 = a 1101 + a 0 [25].
aP10P
b) Les restes des divisions euclidiennes par 4 de 1 826, 3 252 et 27 325 sont respectivement 2, 0 et 1.
Les restes des divisions euclidiennes par 25 de 1 826, 3 252 et 27 325 sont resp ectivement 1, 2 et O.

3 . Congruences modulo 9 et 3
p p
a) Démontrer que : x =I ak [9] et x = I a k [3] .
.bco .bco .I
b) Déterminer les restes des divisions euclidiennes par 9 et 3 de 1 826, 3 252 et 27 325.

=
a) On a : 10 1 [9] et 10 1 [3] ; =
donc, pour tout entier naturel k : 10k = 1 [9] et 10k = 1 [3].
On en déduit que :
p
et : a 1()/l + a 10P-1 + ... + a 1101 + a 0 = I, ak [3].
P J>--1 .bco

b) On a : 1 826 =1 + 8 + 2 + 6 [9] ; donc le reste de la division de 1 8 26 par 9 est 8.


De même, les restes des divisions eu clidiennes par 9 de 3 252 et 27 325 sorit respectivement 3 et 1.
Les restes des divisions euclidiennes par 3 de 1 826, 3 252 et 27 325 sont respectivement 2, 0 et 1.

4. Congruences modulo 11
p
a) Démontrer que: x = I (- l)k ak [11] .
k=O
b) Déterminer les restes de la division euclidienne par 11 de 1 826, 3 252 et 27 325. ,
a) On a : 10 = - 1 [11); donc, pour tout entier naturel k: 10k = (- l)k [11).
p
On en déduit que : a 1oP
p
+a
p- 1
1QP-1 + ... + a 1 101 + a 0
.
=~
I (- 1)kak (11).

b) On a: 1 826 = - 1 + 8 - 2 + 6 [11] ; donc le reste de la division euclidienn e de 1 8 26 par 11 est O.


De même, les restes des divisions euclidiennes p~ 11 de 3 252 et 27 325 sont respectivement 7 et 1.

16 Arithmétique
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2.a Combien y a-t-il de multiples de 11 compris 2.f Sans effectuer la division euclidienne, vérifier
entre .:... 1 000 et 1 000 ? que 23 157 est divisible par 9.
2.6 Déterminer l'ensemble des diviseurs de 6 0. •
2g Déterminer les couples (x ; y) de chiffres tels
2.c Déterminer les entiers naturels net p tels que: q!!.B le n ombre d'écriture décimale 724xy soit
n 2 - p 2 = 28. ::::m!::role de 9.
2.d Démontrer que : 2 32 = 1 (5).
2h ScG a. b etc trois entiers relatifs non nuls.
2.e Soit n et d deux entiers relatifs non n uls tels 1... ;l2: , . e;: qne si be divise a , alors b divise
que d divise n. a etc tlh Ise a.
Démontrer que pour tous entiers relatifs a et b 2. ~ ~ est~lle vraie ?
on a : a= b [n] ⇒ a= b [d] .

.
-eeCM;et-PGCD de deux tiers relatifs
-~-=3.1 ... PPCM de deux entiers relatifs
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls et A l'ensemble des entiers naturels non nuls appartenant à
a"ll.. n b"ll... -
1ab I E A; donc A, partie non vide de N, admet un plus petit élément.

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.


On appelle plus petit colil.Illun multiple de a et b, et on note PPCM(a; b), le plus petit élément stric-
tement positif de a"ll.. n b'l!..
Exemples
• On a : 12"1l.. = {... ; - 24 ; - 12 ; 0 ; 12 ; 24 ; 36 ; 48 ; 60 ; 72 ; 84 ; 96 ; ... }
161'. = {... ; - 32; - 16; 0; 16; 32 ; 48; 64; 80; 96; ... }
12"ll.. n 16"ll.. = {... ; - 48; o; 48; 96; .. . }.
Donc: PPCM(12 ; 16) = 48.
• Déterminer le PPCM de 5 et 7.
Les multiples strictement positifs de 7 sont dans l'ordre croissant: 7 ; 14 ; 21 ; 28 ; 35 ...
Le plus petit d'entre eux qui est multiple de 5 est 35 ; donc : PPCM(5 ; 7) = 35.

R~!Jlargy~
• Pour tous entiers relatifs non nuls a et b, on a : PPëM(a; b) = PPCM( 1 a 1 ; 1 b I J.
Dans une recherche de PPCM, on peut donc se ramener à la recherche du PPCM de deux entiers natu-
rels non nuls.
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a : Max(a; b) ~ PPCM(a; b) ~ab. .
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a: PPCM(a; b) = a ~ a E b"ll...

Soit a et b deux entiers naturels non nuls et µ leur PPCM.


On a : a"ll.. n bd'. = µ'l!..

D émonstration
• Soit k un élément de µ"li...
k est multiple de µ et µ est multiple de a et de b ; donc k est multiple de a et de b.
Tout multiple de µ est multiple de a et de b ; donc : µ"li.. C a"ll.. n bd'..

Arithmétique. 17
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• Soit k un élément de a'll_ n bl.


Désignon s par q et r le quotient et le reste de la division euclidienne de k par µ ; on a : r = le - µq.
k et µ sont des multiples communs à a et b ; donc : r E a'll_ n b1..
De plus, µ est le plus petit élément strictement positif de a'1l_ n b'll_ et O ~ r < µ ; donc : r = O.
On en déduit que : k E µ'll_.
Donc : a'll_ n b'll_ c µ2.
• On a : µ'1l_ c a'll_ n b'll_ et a'1l_ n b'll_ c µ2 ; donc : µ'1l_ = a'1l_ n bl .
Exemple
PPCM(12 ; 16) = 48 et 12l: n 162 = 482 .

Soit a , b et k trois entiers naturels non nuls.


On a : PPCM(ka; kb) = kPPCM(a; b).

D émonstration
Posons: µ = PPCM(a ; b) et µ 1 = PPCM (ka; kb) .
. • Il existe deux entie.r s n aturels non nuls a ' et b' tels que : µ = a.a' et µ = bb'.
On a: kµ = kaa' et kµ = kbb'.
kµ est un multiple commun à ka et kb ; donc : kµ :2:: µ 1 .
• Il existe deux entiers naturels non nuls a" et b" tels que : µ 1 = kaa" et µ 1 = kbb".
On a: aa" = bb" ; aa" est un m ultiple commun à a et b, don c: aa" :2:: µ.
On en déduit que : µ 1 :2:: kµ.
• On a : kµ :2:: µ 1 et µ1 :2:: kµ. Donc: PPCM(ka; kb) = kPPCM(a ; b).
Exemple
PPCM(120 ; 168) = PPCM(.24 x 5 ; 24 x 7) = 24 x PPCM(5 ; 7) = 24 x 35 = 840.

-3~2-. PGCD de deux entiers relatifs


"""!::::::::::l Définition et propriétés
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.
L'ensemble des diviseurs communs à a et b, noté 2ü(a; b) , contient 1 et est fini. Il admet donc un plus
grand élément, strictement positif.

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.


On appelle plus grand commun diviseur de a et b, et on note PGCD(a; b), le plus grand élément de
0)(a ; b).

Exemples
• On a : 2h(24) = {- 24 ; - 12 ; - 8 ; - 6 ; - 4 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ; 12 ; 24}
0)(30) = {- 30 ; - 15 ; - 10 ; - 6 ; - 5 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6 ; 10 ; 15 ; 30}
2h(24 ; 30) = { - 6 ; - 3 ; - 2 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 6}.
Donc: PGCD(24 ; 30) = 6.
• Déterminer le PGCD de 5 et 12.
On a : 0)(5) = {- 5 ; - 1 ; 0 ; 1 ; 5} et 5 n e divise pas 12.
Donc : PGCD(5 ; 12) = 1.

Remar ~
• Pour tous en tiers relatifs n on nuls a et b, on a : PGCD(a ; b) = PGCD( Ia 1; 1b IJ.
Dans un e rech erche de PGCD, on p eut donc se ramener à la recherche du PGCD de deux entiers natu-
rels n on nuls.
• Pour tous en tiers n aturels non nuls a et b, on a: 1 :<,; PGCD(a ; b) :<,; Min(a ; b].
• Pour tous entiers naturels n on nuls a et b, on a : PGCD(a; b) = b <=> b E (Jl)(a). ·

18 Arithmétique
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Soit a et b deux entiers naturels non nuls et 8 leur PGCD.


On a : 0J(a ; b) = 0)(8).

D émonstration
• Soit d un élément de 21J(8).
d divise oet o divise a et b ; donc d divise a et b.
Tout diviseur de o divise a et b ; donc : 0)(8) C 2{a: b).
• Soit d un élément de 0J(a; b).
Désignons par µ le PPCM de d et o ; on a : 8 s µ .
a est multiple de d et de o, donc a est multiple de JL De ~p,-,-e b est multiple de µ.
µ divise a et b ; donc : µ s 8.
On a : PPCM(d; o) = o. Donc d divise 8; c'est-à-dire: d ~ ;11b).
• On en déduit que : 0J(a ; b) = 2b(o).
Exemple
PGCD(24 ; 30) = 6 et 2b(24 ; 30) = 0J(6).

Soit a, b et k trois entiers naturels non nuls.


On a: PGCD(ka; kb) = kPGCD(a; b).

D émonstration
Posons: 8 = PGCD(a; b) et 01 = PGCD(ka; kb).
• Il existe deux entiers naturels non nuls a' et b ' tels que : a= 8a' et b = 8b'.
On a: ka= koa' et kb = kob'.
k8 divise ka et kb, donc ko divise 01 .
Il existe un entier naturel non nul q tel que : 01 = qk8 (1).
• Il existe deux entiers naturels non nuls a" et b" tels que: ka= 81a" et kb = 81b".
On a: a= q8a" et b = qob"; q8 divise a et b, donc: qo s 8.
On en déduit que: q = 1.
• En remplaçant q par 1 dans (1), on obtient: PGCD(lca; kb) = kPGCD(a; b).
Exemple
On a: PGCD(205 ; 492) = PGCD(41 x 5 ; 41 x 12) = 41 x PGCD(5; 12) = 41.

Soit a et b deux entiers naturels non nuls et o leur PGCD.


Un entier relatif m est multiple de osi et seulement si il existe deux entiers relatifs u et v tels que :
m .= au+ bv.
Il revient au même de dire que: 01'. ={au+ bv, (u; v) E 2 2 }.
D émonstration
• Soit u et v deux entiers relatifs.
au et bv sont multiples de 8, donc au + bv est multiple de o.
• Considérons l'ensemble A des entiers naturels qui peuvent s'écrire sous la forme au+ bv (u E 'lL,
v E l'.). On a : a = a x 1 + b x O ; donc : a E A.
A est une partie non vide de N, elle admet donc un plus petit élément p.
Il existe deux entiers relatifs u' et v' tels que : p = au'+ bv'.
Effectuons la division euclidienne de a par p ; on obtient : a = pq + r, avet: O s r < p.
Donc : r = a(l - qu') + b(- qv1 ; r est de la forme : au + bv.
Si r était non nul, il serait un élément de A strictement inférieur à p. Donc : r = O et p divise a.
De même p divise b ; donc p divise 8.
Or, p est multiple de 8; donc : p = o.

Arithmétique 19
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• Soit m un multiple de o.
Il existe un entier relatif k tel que : m = k o; donc : m = a(ku') + b(kv1.
Exemple
On a: PGCD(205 ; 492) = 41 et 82 E 41~ ;
donc il existe deux entiers relatifs u et v tels que : 82 = 205u + 492v.
En effet : 82 = 2 05 x (- 2 ) + 4 9 2 x 1 ou 8 2 = 205 x 10 + 492 x (- 4).

Algorithme d'Euclide

Soit a et b deux entiers naturels tels que a > b > 0 et r le reste de la division euclidienne de a par b.
• Si r = 0, alors 9b(a ; b) =9Zl(b) • Si r ,t; 0, alors g,(a ; b) = '21:>(b ; r).

D émonstration
• Si r = 0, alors a = bq et le résultat est immédiat.
• Si r :;ë 0, alors a = bq + r, avec O < r < b.
- On a : a combinaison linéaire de b et r dans °K.. ; don c tout diviseur de b et r est un diviseur de a .
On en déduit que : 2h(b; r) C 2D(a ; b).
- De plus : r = a - bq ; c'est-à-dire : r combinaison linéaire de a et b dans 71..
Donc tout diviseur de a et b est un diviseur de r.
On en déduit que: 2v(a; b) C <ll'J (b ; r).

Soit a et b deux entiers naturels tels que a > b > 0 et r le reste de la division euclidienne de a par b.
• Si r = O, alors PGCD(a ; b) =b • Si r ::1; 0, alors PGCD(a; b) = PGCD(b; r).

D émonstration
On utilise les propriétés précédentes.
• Sir = 0, les ensembles 2D(a; b) et 2D(b) sont égaux et ont le même p lus grand élément.
Donc : PGCD(a ; b) = b.
• Sir * 0, les ensembles <ll'J (a; b) et 2h(b ; r) sont égaux et ont le même plus grand élément.
Donc: PGCD(a; b) = PGCD(b ; r).
Exemple
Nous avons vu que: PGCD(492; 205) = 41.
- Or : 492 = 205 x 2 + 82 ; donc 82 est le reste de la division euclidienne de 492 p ar 205.
On obtient : PGCD(492 ; 205) = PGCD(205 ; 82).
- De même: 205 = 82 x 2 + 41 ; donc 41 est le reste de la division euclidienne de 205 par 82.
On obtient cette fois : PGCD(205 ; 82) = PGCD(82 ; 41) = 41.

On déduit de ce qui précède une nouvelle méthode de recherche du PGCD, appelée al_gorithme d 'Euclide.

Pour déterminer le PGCD de deux entiers naturels a et b tels que a > b > 0, on p eut effectuer
les divisions euclidiennes successives suivantes :
• division de a p ar b, p our obtenir a = b x 4o + r ~ (avec 0 ~ r 0< b) ;
• division d e b par r0 , pour obtenir b = r0 x % + r 1 (avec 0 ~ r1 < r 0 < b) ;
• division de r 0 p ar r 1 , pour obtenir r 0 = r1 x q 2 + r-2 (avec 0 ~ r 2 < r1 < r 0 < b) ;

La suite (rn), positive et strictement décroissante, s'annule après un nombre fini de divisions
euclidiennes et le dernier reste non nul obtenu est égal à PGCD(a; b).

20 Arithmétique
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Exemple
Dé-terminer le PGCD de 304 939 et 151 097.
?osons : 8 = PGCD(304 939 ; 151 097).
• 30-! 939 = 151 097 X 2 + 2 745 ; donc : 8 = PGCD(151 097; 2 745).
• 151 097 = 2 745 X 55 + 122 ; donc: 8 = PGCD(2 745 ; 122).
• 2 745 = 122 X 22 + 61 ; donc : 8 = PGCD(122 ; 61).
• 122 = 61 X 2 + 0 ; donc : 8 = 61. .
drndende 1304 939 151 097 2 745 122
On adopte généralement la disposition pratique
1 dhi.seur 151 097 2 745 122 61
ci-contre.
1 reste 2 745 122 61 0

3.3_~ Nombres premiers entre eux


Définition et propriétés

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.


On dit que a et b sont premiers entre eux si leur PGCD est égal à 1.
Les seuls diviseurs communs de a et b sont alors 1 et - 1.
Exemples
• On a: PGCD(4; 17) = 1 ; donc 4 et 17 sont premiers entre eux.
• 60 et 135 sont tous les deux divisibles par 3 ; donc ils ne sont pas premiers entre eux.

Remar ue
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls et d un diviseur commun à a et b.
On a: a = da', b = db' et PGCD(a ; b) = dPGCD(a'; b').
d est le PGCD de a et b si et seulement si a ' et b' sont premiers entre eux.

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.


a et b sont premiers entre eux si et seulement si il existe deux entiers relatifs u et v tels que :
au+ bv = 1 .
Ce théorème est une conséquence de la propriété 3, établie au §3.2.
Exemples
.• On a: 49 x 54 + 115 x (- 23) = 1 ; donc: PGCD(49; 115) = 1.
• Deux entiers consécutifs non nuls n et n + 1 sont premiers entre eux.
En effet, on a : n x (- 1) + (n + 1) x 1 = 1.

Théorème de Gaûss2
Soit a, b et c trois entiers relatifs non nuls.
Si a divise be et si a et b sont premiers entre eux, alors a divise c.

D émonstration
Il existe trois entiers relatifs k, u et v tels que : be = ka et au + bv = 1.
On a : auc + bvc = c ; donc : a(uc + lev) = c.
On en déduit que a divise c.

1 Étienne Bézout, mathématicien français - 1730 - 1783.


2 Carl Friedrich Gauss, mathématicien, physicien f!l astronome allemand - 1777 - 1855.

Arithmétique 21
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Exemple
Résoudre dans 71..2 l'équation (E): 2x- 5y = O.
• Soit (x; y) une solution de (E). On a: 2x = 5y.
2 divise 5y et est premier avec 5 ; donc, d'après le théorème de Gauss, 2 divise y.
Il existe un entier relatif k tel que : y = Zk.
On en déduit que : x = 5k.
• Réciproquement, pour tout entier relatif k, le couple (5k ; 2k) esl i; ulution de (E).
• L'ensemble des solutions de (E) est donc : ((5k; 2k), k E 71..}.

Soit a, b et c trois entiers relatifs non nuls.


• Si a et b sont premiers entre eux et si a et c sont premiers entre eux, alors a et be sont premiers
entre eux.
• Si a et b divisent c et si a et b sont premiers entre eux, alors ab divise c.
• Si a et b sont premiers entre eux, alors: PPCM(a; b) = ab.

D émonstration .
• Il existe quatm entiers relatifs u, v, u', v ' tels que : au -1 bv = 1 et au' + cv' = 1.
En multipliant membre à membre ces deux égalités, on obtient: a (uau' + ucv' + bvu1 + bc(vv1 = 1.
Donc a est premier avec be.
• Il existe un entier relatif a ' tel que : c = aa'. _
b divise aa' et est premier avec a ; donc il existe un entier relatif b ' tel que : a ' = bb'.
On en déduit que: c = abb'; donc ab divise c.
• a et b divisent PPCM(a; b), a et b sont premiers entre eux; donc ab divise PPCM(a; b).
ab est multiple de a et de b, donc ab est multiple de PPCM(a; b).
On en déduit que: PPCM(a; b) = ab.

Soit n un entier naturel non nul et a, b , c trois e ntiers relatifs (a -:t: 0).
Si a est premier avec net si ab= ac [n], alors b = c [n].
D émonstration
On a : ab= ac [n] <=> a (b - c) E n7L.
n divise a(b - c) et est premier avec a, donc n divise b - c.
" que: b = c [n].
On en déduit

~~ Relation entre le PGCD et le PPCM de deux entiers naturels

Soit a et b deux entiers naturels non nuls, oleur PGCD et µ leur PPCM.
On a : ôµ = ab.

D émonstration
Les entiers relatifs a' et b ' tels que a= ôa' et b = ôb' sont premiers entre eux.
Donc : PPCM(a ; b) = ôPPCM(a'; b1 = ôa'b'.
On en déduit que: ôµ = ·ab.
Exemple
Déterminer le PPCM de 304 939 et 151 097.
On a vu que : PGCD(304 939 ; 151 097) = 61 ;
donc: PPCM(304 939; 151 09 7) = 304 939 61
X 151 097
= 755 333 9 03.

22 Arithmétique
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==~3!;! b Exemples d'utilisation


w~<"'q'=';;.,,:-;; Détermination des coefficients d'une égalité de Bézout
1 . Démontrer, en utilisant l'algorithme d'Euclide, que 564 et 271 sont premiers entre eux.
2. En déduire deux entiers relatifs u et v tels que: 564u + 271v = 1 .
S olution
1. On a: 564 = 271 x 2 + 22 donc: PGCD(564; 271) = PGCD(271 ; 22). •
On a : 271 = 22 x 12 + 7 donc : PGCD(271 ; 22) = PGCD(22 ; 7).
On a : 22 = 7 x 3 + 1 donc : PGCD(22 ; 7) = PGCD(7 ; 1) = 1.
Les nombres 564 et 271 sont premiers entre eux.
2. Utilisons les divisions euclidiennes précédentes, de la dernière à la première.
On a: 1 = 22 + 7 x (- 3)
= 22 + (271 - 22 X 12) X (- 3)
= 271 X (- 3) + 22 X 37
= 271 X (- 3) + (564 - 271 X 2) X 37
= 564 X 37 + 271 X (- 77).
On peut donc prendre: (u; v) = (37; - 77).

~eœ~~ Équations du type ax + by = c


D'après la propriété 3 §3.2, une équation d'inconnue {x; y) dans "1L2 du type ax + by = c, a des solutions
si et seulement si c est multiple du PGCD de a et b.
On se propose de résoudre dans "1L 2 l'équation (E) : 34x- 15y = 2.
1. Résoudre dans "1L 2 l'équation (E') : 34x- 15y = O.
2. Déterminèr une solution (x0 ; y 0 ) de (E).
3. Résoudre (E).
S olution
1. Soit (x-; y) une solution de (E'). On a : 34x = 15y.
15 divise 34x et est premier avec 34 ; donc, d'après le théorème de Gauss, 15 divise x.
Il existe un entier relatif k tel que : x = .15k.
On en déduit que : y = 34k.
Réciproquement, pour tout entier relatif k, le coÛple (15k; 34k) est solution de (E').
L'ensemble des solutions de (E') est donc : {(15k; 34k), k E "lL}.
2. On remarque que: 4 x 34 = 136 et 9 x 15 = 135; donc: 34 x 8 - 15 x 18 = 2.
On peut prendre : (x0 ; y 0 ) = (8 ; 18).
3. Soit (x ; y) un couple d'entiers relatifs.
On a : 34x - 15y = 0 ~ 34(x + x 0 ) - 15(y + y 0 ) = 2.
On en déduit que les solutions de (E) sont les couples (x + x 0 ; y+ y 0 ) où (x; y) est solution de (E').
L'ensemble des solutions de (E) est donc : {(15k + 8 ; 34k + 18), k E "lL}.
a;:;~lf_~""J Systèmes
,
1 . R çsoudre d ans IL
71 1
e syst'eme (S)1 : {X=-
x=
1 [ 34)
[l )"
1 5
S olution · ·
Soit x une solution de (Sil, Il existe deux entiers relatifs p et q tels que : x• = 34p - 1 et x = 15q + 1.
On en déduit que : 34p - 15q = 2.
D'après l'étude précédente, il existe un entier relatif k tel que :. (p ; q) = (15k + 8 ; 34k + 18).
Réciproquement, soit k un entier relatif.
Posons : x = 34(15k + 8) - 1.
On a : x =-
1 [34] et x 1 [15]. =
L'~nsemble des solutions de (S 1 ) est donc : (510/c + 271, k E "lL}.
[A noter qu'on obtient le même résultat en posant: x = 15(34/c + 18) + 1.]
2. Résoudre dans 1\1 2 le système (S2 ) : { PGCD~·: ~ : !~ .
S olution
= 12x' et y = 12y'
X
{ PGCD(x ; y) = 12PGCD(x'; Y1 = 1
ç:> .
X+ y= 60 { , ,
X +y = 5
On obtient : x' = 1 et y' = 4 ; x' = 2 et y'= 3 ; x ' = 3 et y'= 2 ; x' = 4 et y' = 1.
L'ensemble des solutions de (SJ est donc : ·{(12 ; 48), (24 ; 36), (36 ; 24), (48 ; 12)}.

Arithmétique 23
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,

- ~A~~ xe rc ·•ces
P~~,.,,-· .-:;..±
E ;,,'.~~?

~"" _;-:r,;;.~~.:5.::-;fV/
.....,..,,.y-".,/'.,;c;,._,,,R~J:ffr,w.-:.v.
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-· ~-~-"//~..,,_,,,#~~IÂi'~,JQ"'.J"'"_.q•_ '~~~~~
.-..JV/.,Ji"'..,.._.......,..~

3.a Déterminer le PPCM des entiers relatifs a et b 3.d Démontrer que deux nombres impairs consé-
dans chacun des cas suivants. cutifs sont premiers entre eux.
• a = 48 et b = 12
• a=-3 et b =B 3.e À l'aide du théorème de Bézout, démontrer
• a= 15 et b = 21 que : V n E '71., PGCD(2n + 1; 3n +1) = 1.
• a= 160 et b = 200.
3.f Démontrer que le produit de trois entiers rela-
tifs consécutifs est divisible par 6.
3.b Déterminer le PGCD des entiers relatifs a et b
dans chacun des cas suivants.
• a = 24 et b = 24 3.g Dans chacun des cas suivants, déterminer le
PGCD des entiers relatifs a et b, puis en dé dui-
• a= 14 et b = 31 re lmrr PPQ..1.
• a =-75 et b = ..,. 25 • a = 2-! et b = 56
• a= 132 et b = - 96. • a = 300 et b = 750
• a = 1 386 et b = 546
3.c À l'aide de l'algorithme d 'Euclide, déterminer
• a = - 3 015 et b = 3 975.
le PGCD de 2 867 et 3 431.

Nombres _pre_mJi?rs
4.1 .. Généralités
Définition et propriété

On dit qu'un entier naturel p est premier s'il possède exactement deux diviseurs positifs : 1 et p.

Exemples
• 2, 3, 5, 7, 11 et 13 sont des nombres premiers.
• 12 et 49 ne sont pas des nombres premiers.

--Rem_argy~~
• 0 et 1 ne sont pas des nombres premiers.
• Deux nombres premiers distincts sont premiers entre eux.

- Tout entier naturel n différent de O et de 1 admet au moins un diviseur premier.

D émonstration
Considérons l'ensemble A défini par : A = {d E Ç!2l(n), d ::::: 2}.
n E A ; donc A, partie non vide de ~. admet un plus petit élément p .
Le nombre p, comme tous les éléments de A, est un entier naturel différent de O et de 1.
On en déduit que p est un n ombre premier; en effet si ce n'était pas le cas, il admettrait un diviseur q
entier naturel autre que 1 ou lui-même et q serait un élément de A strictement plus petit que p.

24 Arithmétique
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::- =.::: L'ensemble des nombres premiers


L'algorithme suivant, dû à Ératosthène de Cyrène (2 76-194 av. J.-C.), permet de déterminer les nombres
premiers inférieurs à un nombre donné n. On écrit les entiers naturels successifs compris entre 1 et n.
• On barre 1 qui n'est pas premier. ___y- 2 3 _.A--'" 5 ~ 7 ____g---- .,,>Y .J-(Y

11 .,l-2" 13 ~ __w .J-6" 17 _..l-8-- 19 _.2-0-'


• Le nombre 2 est premier. On barre
tous les multiples de 2 autres que 2. _.2-1--- ~ 23 _.2..4--- 1 .,2-s- _;U,-- fr _.28-- 29 ~
31 ~ ~ ..a< --3-5" -3ô 37 ~ ~ Aif
• Le premier nombre non barré est
3, qui est donc premier.
41 ..4-2 .&3 A<" .A8" ~ 47 ~ ~ ..aer-
,,a-, ~ 53 ~ ~ ~ ~ _w-- 59 ..AfY
On barre tous les multiples de 3 61 .tir ~ ~ ...G8" ,M5" 67 ..-68' ,Ur Jfr
autres que 3. 71 ;pr 73 ~ _:f1s' ;}{) :Fr .::J-s-- 79 ..00--
• On itère le procédé jusqu'à la fin ..8--1 ...&7 83 ~ .-85" ..00-- .z::r ~ 89 _9tY

du tableau. ..9-Y .9z ..9-3"" ~ .-95'"" ~ 97 .9a-- ,9rr J..00'

Il existe une infinité de nombres premiers.

D émonstration
Supposons qu'~l n'existe qu'un nombre fini de nombres premiers distincts notés pl' p 2' ... , p 5 et
considérons le nombre n défini par : n = p 1 X p 2 X . .. x Ps + 1.
D'après la propriété précédente, n admet au moins un diviseur premier p.
Donc p est l'un des nombres pl' p 2' ... , Ps·
On en déduit que p divise n - p 1 x p 2 x ... x p 5 , c'est-à-dire 1.
Ce qui est contradictoire avec le fait que p est premier.
Il existe donc une infinité de nombres premiers.

Remarq~e
Depuis ]'Antiquité, les mathématiciens s'interrogent sur la répartition des nomb,res premiers. Est-elle
régulière ? Présente-t-elle des particularités ?
• Jacques Hadamard a démontré en 1896 qu'il y a environ ln(n} nombres premiers inférieurs à net que
cette approximation est d'autant plus précise que n est grand. ·
• En 1963, Stanislas Ulam place les entiers naturels en spirale, comme l 'indique la figure
ci-contre, puis noircit les cases des nombres non premiers.
Il obtient une constellation présentant des alignements surprenants, appelée spirale
d'Ulam {cf. introduction du chapitre).
• Le plus grand nombre premier connu, depuis 1998, est: 2 3 021 377 - 1.

r •

Tout entier naturel n, autre que O et 1 et non premier, admet au moins un diviseur premier d tel que :
1 < d2 ~ n .

D émonstration
Sin est un entier naturel non premier, autre que O et 1, il admet au moins un diviseur strictement
compris entre 1 et n. Notons d le plus petit d'entre eux.
On a: n = d x d ', avec 1 < d ~ d'; donc: 1 < d 2 ~ n.
De plus d esl premier (sinon il ne serait pas le plus petit diviseur strictement positif de n).

Cette propriété fournit un critère d 'arrêt lorsqu'on cherche à savoir si un entier naturel est premier.

Arithmétique 25
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Pour déterminer si un entier naturel n est premier, on essaie de le diviser pai t_ous·fes nombres
premiers inférieurs à /ti. Si aucun de-ces nombres ne divise n, on peut dire que n _e st premier~ ,

Exemple
Démontrer que 137 est un nombre premier.
On a : Ji37 "= 11,704.
137 n'est divisible par aucun des nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11 ; de plus, 13 2 > 137.
Donc 137 est un nombre p remier.

==---4.2.- Décomposition en produit de facteurs premiers


~~~ Théorème fondamental
Considérons l'entier naturel 14 394 744.
Il peut se décomposer en produit de facteurs premiers; en effet: 14 394 744 = 23 x 3 2 x 7 x 13 4 .
Plus généralement, nous admettons le théorème fondamental suivant.

Soit n entier naturel (n;;:: 2).


• Il existe des nombres premiers p 1 , p 2 , ... , pk et des entiers naturels non nuls a 1 , az, ... , ak tels que :
n =P1fl.t x Pzaz X··· X Pkak et P1 <pz< ··· <pk.
• Cette décomposition est unique.

Exemple 4 872 2
Pour décomposer 4 872 en produit de facteurs premiers, 2 436 2
on peut utiliser la disposition pratique ci-contre. 1 218 2
On obtient : 4 872 = 23 x 3 x 7 x 29. 609 3
203 7
29 29
1
f.liffli&riJ::J Exemples d'utilisation
1. Détermination de PPCM et de PGCD
Déterminer le PPCM et le PGCD de 700 et 18 375.
Solution
On a: 700 = 2 2 x 5 2 x 7 et 18 375 = 3 x 5 3 x 7 2 •
Donc : PPCM(700 ; 18 375) = 2 2 x 3 x 5 3 x 7 2 = 73 500.
PGCD(700; 18 375) = 5 2 x 7 = 175.
2. Détermination de l'ensemble des diviseurs positifs d'un entier naturel
· a) Quel est le nombre de diviseurs positifs de 14 553?
· b) Déterminer l'ensemble Ç!ll des diviseurs positifs de 14 553.
Solution
a) On a : 14 553 = 33 x 7 2 x 11.
Les diviseurs positifs de 14 553 sont les nombres qui peuvent s'écrire sous la forme 3a x 7~ x 111, où
a E {0 ; 1 ; 2 ; 3}, 13 E {0 ; 1 ; 2} et 'Y E {0 ; 1}.
3a 1 3 9 27
Le nombre de diviseurs positifs de 14 553 est donc: 4 x 3 x 2 = 24.
b) Chaque diviseur positif de 14 553 est le produit de 3 nombres, à raison d'un
7~ 1 7 49
par chacune des trois lignes du tableau ci-contre. llY 1 11
On en déduit que les diviseurs positifs de 14 553 sont:
lxlxl lxlxll 1X7Xl 1X7Xll 1 X 49 X 1 1 X 49 X 11
3xlxl 3xlxll 3x7xl 3 X 7 X 11 3 X 49 X 1 3 X 49 X 11
9X 1X 1 9 X 1 X 11 9 X 7 X1 9 X 7 X 11 9 X 49 X 1 9 X 49 X 11
27 X 1 X 1 27 X 1 X 11 27 X 7 X 1 27 X 7 X 11 27 X 49 X 1 27 X 49 X 11.
Donc : Ç!ll = {1 ; 3 ; 7; 9 ; 11 ; 21 ; 27 ; 33 ; 49 ; 63 ; 77; 99 ; 147 ; 189 ; 231 ; 297 ; 441 ; 539 ; 693 ; 1 323 ;
1 617; 2 079 ; 4 851 ; 14 553}. -·

26 Arithmétique
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--=
4=
.3 ... Travaux dirigés
......... ~ Le petit théorème de Fermat3
Soit p un nombre premier.
1 °) a) Démontrer que pour tout entier naturel i strictement compris entre O et p,
b) En déduire que pour tous entiers relatifs a et b, on a: (a+ b)P = aP + bP [p].
c: est multiple fle p.

2°) a) Démontrer que: V a EN, al' = a [p].


b) En déduire que pour tout entier naturel a premier avec p , on. a: aP-1 =1 [p].

S olution
1 °) aJ On· a : C
i
- - = -p
= - pl X
CP - 1)!
------
P
= -;--
ci-1
;
d
one : p
ci-1 _ . ci
- L .
1 1
P i!(p - i)! i (i - 1)! (p - i)! i P- P- P

p divise i C~ et est premier avec i ; donc C~ est multiple de p.

b) On a: (a+ b)P
p-1 .
= aP + (i: c~ ail)P-i) + bP.

Or : I, Ci ail)P-i
i=1 p
=O [pl ; donc : (a+ b)P =aP + bP [p].
2°) a) Pour tout entier naturel a, considérons la proposition P(a) : « aP = a [p] ».
• P(O) est vraie.
• Soit k un entier naturel.
Si P(k) est vraie, on a: kP = k [p].
Or, d'après la question précédente, on a: (le+ l)P = /cP + 1P [p] .
Donc : (k + l)P = k + 1 [p] ; c'est-à-dire : P(k + 1) est vraie.
On en déduit que P(a) est vraie pour tout entier naturel a.
b) Soit a un entier naturel premier avec p.
On a : a x aP-1 = a x 1 [p] ; donc : aP-1 = 1 [p] .
Les propriétés démontrées à la question 2- sont connues sous le nom de petit théorème de Fermat.

4.a Vérifier si les nombres suivants sont premiers: 4.e En utilisant la décomposition en produit de
103; 119; 137; 211. facteurs premiers, dresser la liste des diviseurs
des nombres suivants : 90 ; 120 ; 245.
4.b a) Pour tout entier naturel n non multiple de 5,
le nombre 6n + 5 est-il premier? 4.f Dans chacun des cas suivants, décomposer a et
b) Pour tout entier naturel n, le nombre b en produits de facteurs premiers et détermi-
n 2 - n + 41 est-il premier? ner leur PGCD et leur PPCM~
4.c Décomposer en produit de facteurs premiers '! a= 4 312 et b = 6 776
les nombres suivants : 120 ; 126 ; 336 ; 735. • a= 28 665 et b = 412 375.

4.d En utilisant la décomposition en produit de 4.g Décomposer 1 925 et 6 860 en produit de fac-
facteurs premiers, mettre les fractions sui- teurs premiers, puis calculer :
vantes sous forme irréductible :
51 3
495 . 780 . 918 1 925 + 6 860.
315 ' 204 ' 1 242 .

3 Pierre de Fermat, mathématicien français - 1601 - 1665.

Arithmétique 27
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Ex ercices ·
11 Écrire en base deux les nombres suivants :
se
85 ; 104 ; 3 607.

R aisonnement 1 ~ Écrire da11s le système décimal les nombres


suivants, écrits en base deux :
par récurrence 10110
2
; 111000
2
; 10101010
2
; 110100011
2
.

1
Démontrer que pour tout entier naturel n non 13 Écrire 2 6 - 1 en base deux.
nul, on a:
14 b est un en tier naturel supérieur à 1.
a) Ï, k(lc + l) = n(n + 1)(n + 2) Écrire (b + 1) 2 en base b. ·
k=l 3 (On distinguera de·u x cas: b = 2 et b "/:- 2.)
,flhb) Ï, k(k + 1)(k + 2) = n(n + 1)(n + 2)(n + 3) .
,J,Y k=l 4

1 Démontrer que pour tout entier naturel n non M ultiples et diviseurs


nul, on a:
a) Ï, k(n._ k) = (n - 1)n(n + 1) 15 Résoudre dans "li.. l'équation: x 2 = - 1 [5].
k=1 · 6
16 Résoudre dans "li.. l'équation :
b) Ï. _ 1_ = ~ · ·'-,.2 - 3x + 4 = 0 [7].
_ k =1 k(lc + 1) n+1
f n
rv c) L k2k-l = (n - 1)2n + 1.
17 Démontrer que la somme des cubes de trois
lc=1 entiers relatifs consécutifs est divisible par 9.
\ 3 Démontrer que pour tout entier naturel n supé- 18 1. Déterminer, suivant les valeurs de l'entier
rieur ou égal à 5, on a : 2" > 5(n + 1).
naturel n, le reste de la division euclidienne par 7 du
4 Dém-o ntrer que n droites du plan déterminent nombre A = n 2 - n + 1.
2. En déduire les entiers n tels que le nombre A soit
. n(n + 1) ' , .
au maximum + 1 regrnns. divisible par 7.
2
3. Déterminer le reste de la division euclidienne par 7
5 Soit a et b deux nombres réels. · du nombre B = (2 753) 2 - 2 753 + 1.
a) Démontrer que pour tout entier n supérieur ou égal à
2, on a: ·1 9 Démontrer que pour tous entiers naturels a, b
a" - b" = (a - b)(an-1 + a"-2b + ... + abn-2 + b"-1). etc, on a : a 3 + b 3 + c 3 = o [7] ⇒ abc= 0 [7].
b) En déduire que pour tout entier n impair et supérieur
à 2, on a: · · 10 1. Déterminer le reste de la division eucli-
a"+ b1i = (a+ b)(an-i - a"-2 b + ... - ab11- 2 + b 11- 1 ). dienne de 11 1 999 par 7.
2. Plus généralement, déterminer suivant les valeurs de
l'entier naturel n, le reste de la division euclidienne de'
_L es ensembles N et 7L 11" par 7.

6 2
Résoudre dans "ll.. le système : { f;: ;3~ 1 . 11
.
Déterminer les entiers relatifs n tels que la
nn).L . re1atI·r.
+ 17s01·t un entier
frac t 10n
1
7
Effectuer la division euclidienne de a par b
dans chacun des cas suivants. 21 Démontrer que pour tout entier naturel n, le
•a=-2372 et b = 44 nombre n(2n + 1)(7n + 1) est divisible par 2 et par 3.
• a= 735 et b = - 412
• a= - 235 et b = - 17 23 p et q sont deux entiers naturels inférieurs ou
•a = 50764 et b =327. égaux à 9. P_a rmi les nombres suivants, un seul est divi-
sible par] quelles que soient les valeurs de pet q.
8 La division euclidienne de 900 par un entier Trouver ce nombre.
- -- 10 - -- 1 0
naturel b a pour quotient 14 et pour reste r. Quelles sont a) qqp pqp b) qqqppp
les valeurs possibles de b et r ? c) qpq qpp10 d) qpq pqprn.
9 Déterminer les entiers naturels n dont la divi- 14 1. Un nombre s'écrit x43y dans le système
sion euclidienne par 16 a un reste égal au carré du quo- ·
décimal.
tient. Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 2 et 9.
10 Soit q et r le quotient et le reste de la division 2. Un nombre s'écrit Z8x'/5y dans le système décimal.
euclidienne d'un entier naturel a par un entier naturel Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 3 et 11.
b. Sachant que a + b + r = 3 0 25 et q = 50, rétablir la 3. Un nombre s'écrit 1xlyxy dans le système décimal.
division. Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 63.

28 Arithmétique
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25 Démontrer que pour tout entier naturel n , on a : 37 Résoudre dans N2 les systèmes suivants.
a) 3 211+1 + 2 11+2 divisible par 7 a) { PGCD(x ; y) = 354 _ b) { PPCM(x ; y) = 168.
b) 9 11+1 + 2 611+1 divisible par 11 X +y = 5 664 · X X y =1 008
c) 10911+2 + 10611+1 + 1 .,,,.. divisible par 111.
(On pourra faire un raisonnement par récurrence.) 38 Pour tout couple (a; b) d'entiers naturels, on
désigne par µ leur PPCM et par o leur PGCD.
26 Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 1. Déterminer les couples (a ; b) d'entiers naturels tels
a) 5 211 - 3 11 divisible par 11 que : 2µ + 30 = 11. •
b) 711 - -1 divisible par 6- 2. Dresser la liste des diviseurs de 108.
c) 3 211 - 211 divisible par 7 Déterminer les couples (a; b) d 'entiers naturels tels que :
d} 3 x 5 211+1 + 2 3 11+1 divisible par 17. µ - 30 = 108 et 10 < o < 15.
(On pourra utiliser les congruences.)
39 1. Quels sont les entiers naturels dont le carré
27 Soit n un entier non divisible par 7. est un diviseur de 1998?
Démontrer que l'un des nombres n 3 - 1 et n 3 + 1 est 2 . Pour tout couple (a; b) d'entiers naturels, on désigne
divisible par 7. par µ. lellI' PPCM et par oleur PGCD.
Déterminer les couples (a; b) d'entiers naturels tels que:
28 Soit n un entier naturel. µ2 - 302 = 1998.
1. Quels sont les restes possibles de la division eucli-
dienne de n 4 par 5 ? 40 IJé:non.trŒ- que polll' tout entie~ naturel n, on a :
2. Démontrer que n 5 - n est divisible par 5. • n2{n2 - 1 ) diri.sible par 12 ;
• n2{n.; - 1} divisible par 60 ;
29 Soit n un entier naturel. • n(n6 - 1) divisible par 42.
1. Déterminer suivant les \ aleurs de n le reste de la
division euclidienne de 7" par 10. •
2. Dans le système décimal, déterminer suivant les
41 Démontrer que les fractions suivantes sont
irréductibles.
valeurs de n le chiffre des unités du nombre :
n 7n + 3
A =1 + 7 + 7 2 + 7 3 + ... + 7 11• a}
2n + 1
(n El'.) b)
5n + 2
(n E Z )

30 Quels sont les entiers naturels n pour lesquels n2 d) 2n(n + 1) (n E Z).


15 ·x 3 11 ~ 3 est divisible par 7 ? c) (n E Z\{- 1))
n+l 2n + 1

31 Démontrer que parmi cinq entiers relatifs, on


peut toujours en choisir trois dont la somme est divi-
42 Démontrer que si la fraction est irréduc- i
tible, il en ést de même pour les fractions :
sible par 3. ·
a+b ab a +b a 2 b2
2 2 2 2
ab a +b a + ab + b a2 + b2
P GCD et PPCM 43 1. Déterminer l'ensemble des entiers relatifs n
Nombres premiers entre eux tels que n + 2 divise 2n - 1.
2. Démontrer que pour tout entier relatif n , les nombres
n + 2 et 2n2 + 3n 1 s ont premiers entre eux.
32 Déterminer le PPCM des entiers a et b dans
chacun des cas suivants. 3. En déduire les entiers relatifs n pour lesquels la frac-
•a = 24 et b = 56 . (2n - 1)(2n2 + 3n - 1) . .
hon )( ) est un entier relatif.
•a= 180 et b = 450. (n2 - 2 n + 2

33 Déterminer le PGCD des entiers a et b,·dans 44 1. Résoudre dans l'.2 l'équation (E') :
chacun des cas suivants. 2x- 3y = O.
•a= 48 et b = 32 2. Déterminer dans l'. 2 une solution de l'équation (E) :
•a= 1 640 et b = 492 2x- 3y = 3.
•a= 168 et b = 2 160 3. Résoudre (E).
•a = 343 et b = i 225.
45 Résoudre dans Z 2 l'équation: x + 11y = 203.
34 Déterminer les couples (a ; b) d'entiers natu-
rels tels que: PGCD(a; b) = 7 et a+ b = 105. 46 1. En utilisant l'algorithme d'Euclide, déter-
miner deux entiers naturels x et y tels que :
35 Déterminer le PGCD des entiers a et b dans 45x- 28y = 1.
chacun des cas suivants.
2. Résoudre dans Z 2 l'équation (E) : 45x - 28y = 1.
•a= 1 455 et b = 335
3. Résoudre dans Z 2 l'équation (E') : 45x - 28y = 6.
•a = 3 604 et b = 4 452
•a= 13 860 et b = 4 438 4 7 Un entier n atur~l n a :
• a= 323 232 et b = 232 323.
- pour reste 5 dans la division euclidienne par 8,
36 Déterminer le PPCM des entiers a et b dans - pour reste 4 dans la division euclidienne par 11.
chacun des cas suivants. Quel est le reste de la division euclidienne de n par 88 ?
•a = 162
•a= 6 974
et
et
b = 252
b = 9 287.
48 Résoudre dans Z le système.: {1:JJ~J.,_....-~
Arithmétiq.ue . 29
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66 On veut planter des arbres sur le périmètre


N ombr_
es premiers d'un terrain triangulaire de côtés 132 m , 156 rn et
204 rn, de telle sorte qu'il y ait un arbre à chaque som-
49· Vérifier si les nombres suivants sont pre- met du triangle et que les arbres soient également espa-
miers : 649 ; 1 001 ; 1 999 ; 71 487 ; 257 323. cés. Quel est le nombre minimum d'arbres que l'on
pourra planter si l'on veut que la distance entre deux
50 Démontrer que si n est un entier naturel supé- arbres soit exprimée en un nombre entier de mètres ?
rieur ou égal à 3, alors n 2 + 4n - 5 est un nombre qui
n'est jamais premier. 67 On dispose de dix poids, dont les masses res-
pectives sont 1, 2, 2 2 , 2 3 , ... , 28 et 2 9 grammes.
51 Soit A= 100!. 1 . Qu elle est la masse maximale M que l'on peut équi-
1 . Quelle est la puissance de 2 dans la factorisation de librer sur une balance avec ces dix poids ?
A? 2. Démontrer que tout objet, dont la masse est u n
2. Par combien de zéros A se termine-t-il ? nombre entier de grammes inférieur ou égal à M, peut
être équilibré avec ces dix poids.
51 Déterminer les entiers naturels n tels que :
a) PPCM(n ; 6) = 96 b) PPCM(n ; 72) = 216. 68 A l'aide de deux seaux dont les capacités en
litres sont C1 et C2 , on veut mettre exactement 1 litre
53 Déterminer l'entier naturel n tel que : d'eau dans une citerne que l'on peut remplir ou vider à
600 < n <.1 100 et PGCD(n ; 630) = 105.
volonté. .--.:--~~--- ·
54 Quel est le plus petit entier naturel ayant 15
diviseurs positifs ?

55 Déterminer les entiers naturels, écrits avec


deux chiffres, dont le nombre de diviseurs est le plus
1. Est-ce possible lorsque C1 = 7 et C2 = 4?
grand possible.
Lorsque cl = 6 et Cz = 4 ?
56 Déterminer l'ensemble des entiers naturels n 2. Étudier le cas général.
tels que n , n + 2, n + 6, n + 8, n + 12 et n + 14 soient
premiers.
69 Le p lan est muni du repère (0, I, J).
Soit p et q deux
"-
M
57 Déterminer l'entier naturel n , écrit avec 4 entiers naturels non 1
nuls et M le point de V
chiffres, tel que les restes des divisions euclidiennes d e /V
39 818 et 62 566 par n sont respectivement 37 et 53. coordonnées (p ; q).
Déterminer, en fonc- /
58 Démontrer qu'un entier naturel n possède un tion d e p et q, le /
nombre de p oints d u /
nombre impair de diviseurs positifs si et seulement si n ./
est un carré parfait. segment [OM] d ont J
1/
les coordonnées sont 0 1 j )

59 Déterminer les couples (a ; b) d'entiers natu- des entiers naturels.


rels tels que : PPCM(a; b ) = 504 et a+ b = 135.
70
Soit a , b et c trois entiers n àturels tels que :
60 Déterminer les couples (a ; b) d'entiers natu- a z + b2 = cz.
rels tels que : PGCD(a; b) = 42 et PPCM(a; b) = 1 680. Démontrer que abc est divisible par 60.

61 1. Décomposer 469 en produit de facteurs pre- 71 On désigne par <p(n) le nombre d'entiers natu-
miers. rels inférieurs à n et premiers avec n.
2 . Résoudre dans 1\12 l'équation: x3 - y 3 = 469. 1. Calculer <p(5), <p(13), <p(15), q>(36).
2. p et q sont deux nombres premiers distincts. Calculer
<p(p), <p(pq), <p(p2).
W~~tI•J:C•J]:l•Jfii:t:,3%iG l 71 Soit (xn) et (yn) les suites définies par :
61 Soit a, b et c trois entiers naturels non nuls.
Démontrer que si ab < c, alors : a + b ~ c. x0 = 3, y 0 = 1
\f n E
~ I
i-s,i, xn+l = 56 x,.' + 52 Yn + 1
63 On se propose de résoudre dans "li.. l'équation {
(E): x2 = - 1 [25]. 2 9
\f n E 1\1, Yn+l = 5xn + 5 Yn + 2
1. Démontrer que (E) se ramène à chercher des nombres
x tels que : x 2 = 49 + 25k (k E "11..). 1. Démontrer par récurrence que les points Mn de coor-
2. Résoudre alors l'équation (E).- données (x11 ; y) sont sur la droite (2?>) d'équation:
2x- y- 5 = o.
64 Soit a et b deux entiers naturels non nuls. 2. En déduire xn+l en fonction de xn.
Démontrer que : PGCD(13a + 8b ; 5a + 3b) = PGCD(a; b). 3. Démontrer que (x,.) et (y11) sont des suites d'entiers
relatifs. ·
65 Soit n un entier relatif. 4 . Soit n un entier naturel.
Démontrer que si 11 ne divise p as (n - 4), alors (2n + 3) a) Démontrer que x 11 est divisible par 5 si et seulement
et (n + 7) sont premiers entre eux. si Yn est divisible par 5.

30 Arithmétique
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b} Démontrer que si xn et Yn ne sont pas divisibles par
78 On se propose de résoudre dans r\1 2 l'équation
5, alors ils sont premiers entre eux. (E) : 5x _ 4.r = y2. '
5 . a] Démontrer par récurrence que :
V n E N, xn = 2n+1 + 1. 1. Vérifier que (1 ; 1 ) est solution de (E).
b) Soit n un entier naturel. Démontrer que 5 divise x n si Dans la suite du problème, on suppose que x est diffé-
rent de 1.
et seulement si 5 divise xn+4'"
2. L'objet de cette question est de démontrer que x est
c] En déduire les valeurs de n pour lesquelles xn et Ya
sont divisibles par 5. pair_
a) Quels sont les entiers naturels n tels que : n 2 = 5 [8] ?
73 On considère les nombres A et B tels que : b Démontrer que six est impair, alors s-~ - .4x J 5 [8].
A = 106n+2 + 103n+1 + 1 c, Co::tclure.
3.. On pose : x = 2m (m E N).
B = 109 n + 10 6n + 10 3 n + 1 (n E N).
o, ::Jémontrer que (E) est équivalente à :
1. Vérifier que: 103 - 1 = 9 x 111 ; (sm - y)(5m + y) = 24m.
103 + 1 = 7 X 11 X 13.
àJTo doouire qu'il existe deux entiers pet q tels que:
2. Démontrer que :
a- - g = 2P et 5m + y = 2q, avec p + q = 4m.
• V n E N, A est divisible par 111 ;
p =l
• si n est impair, alors A est divisible par 7 et par 13.
c) Déduire riB 3. b) que : q = 4m - 1 .
3. a} Si n est impair, démontrer que_B est divisible par { 5m = 1 + 42m-1
7, 11 et 13.
En déduire que : m $ 1.
b} Sin est pair, déterminer le reste de la division eucli-
dienne de B par 7, 11, 13 et 111. (On pourra faire un raisonnement par l'absurde.]
4. Déterminer les solutions de (E) .
74 1. Résoudre dans 'll. 2 l'équation :
661x - 991y = 1. 79 On se propose de déterminer tous les entiers
2 . S?it (un) et (vn) les suites arithmétiques définies par : relatifs k tels que k 4 + k3 + k 2 + k + 1 soit un carré par-
fait.
U
0
= 3, v 0 = 2 ·.
On pose: q 2 = k 4 + k 3 + k 2 + k + l (q E &'.).
V n E N, u:n+l = un+ 991 . 1. Établir les égalités suivantes :
{
V n E N, vn+l = vn + 661 4q2 = (2k2 + k)2 + 3k2 + 4k + 4 (1)
2
Déterminer tous les couples (p ; q) d'entiers naturels 4q = (Zk + k + 1)2 - (k - 3)(k + 1 ) (2)
2

inférieurs
,
à 2 000, tels que : up = v q. 4q2 = (2k2 + k + 2) 2 - 5k2 (3).
2. Déduire de (1) et (3) que :
75 Soit à résoudre dans r\1 2 l'équation
(E) : 15x2 - 7y2 = 9. (2k 2 + k) 2 < 4q2 :S: (2k 2 + k + 2)2.
1. a} Démontrer que dans le système décimal, le dernier 3. Déduire de la question 2. que :
chiffre d'un carré est 0, 1, 4, 5, 6 ou 9. 4q2 = (2k 2 + k + 1)2 (4)
b) En déduire que 7y2 + 9 n'est pas divisible par 5. ou
2. Résoudre l'équation (E). 4q2 = (2k 2 + k + 2)2 (5).

76 Soit à résoudre dans 'Z.2 l'équation 4. Déterminer les valeurs de k en considérant les éga-
lités (2) et (4), (3) et (5).
(E) : 3x2 + 3x + 7 = y 3 •
1. Vérifier que (E) est équivalente à: 80 1. Soit p et q deux entiers relatifs premiers
3(x2 +X+ 2) = y 3 - 1. entre eux, n un entier naturel non nul.
2. Résoudre l'équation (E). Démontrer que pet qn sont premiers entre eux.
(On pourra distinguer 3 cas : 2. Soit P(x) = anx" + ... + ar\: + a 0 un polynôme à coef-
y = O {3], y= 1 [3] et y = 2 [3].) ficients entiers relatifs admettant une racine rationnel-

77 On désigne par 1P' l'ensemble des entiers natu- le ~ (p et q sont des entiers relatifs premiers entre eux).
rels premiers. On se propose de résoudre dans IP'2 Démontrer que p divise a 0 et q divise a,,.
l'équation (E) x 2 - y 2 = pq, où p et q sont deux entiers 3. Factoriser le polynôme: 3x3 + 7x2 + 7x + 4.
naturels premiers. 4. Résoudre dans Q l'équation:
1. Étudier le cas où p = q = 2. r ·x5 + 127x4 - 12x3 + x 2 + 7x - 1 = o.
2. Étudier le cas où q = 2 et p > 2.
3. a) On suppose que : 2 < q :;:; p. 81 1. Soit n un entier naturel congru à 3 modulo 4.
• Démontrer que y est nécessairement égal à 2. Démontrer que n admet un diviseur premier congru à 3
• En déduire que si p - q =t. 4, (E) n'a pas de solution. modulo 4.
b) On suppose que : p - q = 4. (On pourra remarquer qu'un produit de nombres
Démontrer que si (x ; 2) est solution de (E), alors les congrus à 1 modulo 4-est congru à 1 modulo 4.}
nombres q, x et p forment une suite arithmétique de rai- 2. Démontrer qu'il existe une infinité de nombres pre-
son 2. miers congrus à 3 modulo 4.
En déduire que (E) n'a de solution que si q = 3 etp = 7. (On pourra utiliser un nombre n de la forme 2 x p! - 1.)
(On pourra démontrer que pour tout entier n, l'un des
trois nombres n, n + 2, n + 4 est divisible par 3.) 81 On appelle nombre triangulaire tout entier
2
Quelle est la solution de (E) dans ce cas ? naturel qui peut s'écrire sous la forme a ; a (a E N).

Arithmétique 31
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1. Démontrer que si n est la somme de deux nombres Il le fit, avec quelques erreurs, jusqu'à n = 257.
triangulaires, alors 4n + 1 est la somme de deux carrés. On sait aujourd'hui que, jusqu'à n = 5 000, 2" - 1 est
2. Étudier la réciproque. premier lorsque n prend l'une des valeurs suivantes : 2,
3 , 5, 7, 13, 17, 19, 31, 61, 89, 107,127,521 , 607, 1 279,
83 Nombres amiables - Nombres parfaits 2 203, 2 281, 3 217, 4 253 et 4 423.
1. On appelle diviseur strict d'un entier naturel n tout Le plus grand nombre de Mersenne premier connu
diviseur de n positif et autre que lui-m ême. depuis 1998 est 2n - 1, avec n = 3 021 377.
Déterminer les diviseurs stricts de 220.
2. On appelle nombres amiables deux entiers naturels 85 Nombres de Fermat
tels que chacun d'eux est égal à la somme des diviseurs On appelle nombre de Fermat tout entier naturel Fn de
stricts de l'autre. la forme F n = 2 2n + 1 , où n est un entier naturel.
Vérifier que : 220 et 284 sont amiables ; 1. a) Calculer F 0 , F 1 , F 2 et F 3 •
17 296 et 18 416 sont amiables. \"é.,-ifier que ces nombres sont premiers.
3. On appelle nombre parfait tout entier naturel égal à
la somme de ses diviseurs stricts (c'est-à-dire amiable b) Vérifier que F 5 est divisible par 641.
avec lui-mêm e). 2. Démontrer que : V n E N, Fn+l = (Fn - 1)2 + 1.
a} Le nombre 28 est-il parfait ? 3. Démontrer par récurrence que pour tout entier n atu-
b} Déterminer un nombre premier p tel que 2 4p soit un rel n strictement supérieur à 1 , l'écriture décimale de Fn
nombre parfait. . se termine par 7. (On pourra utiliser les congruences.)
c} Soit n et p deux entiers n aturels, tels que p soit pre- 4. Soit k un entier n aturel non nul.
mier. Quelle doit être l'expression de p en fonction de a) En posant a = 2 2 n, dém ontrer que :
n pour que 2"p soit parfait ? ·
Fn+k - 2 azk - 1
Dresser la liste des nombres parfaits de cette forme,
pour n < 10. Fn a+ 1
b} En déduire que Fn divise Fn+k- 2.
84 Nombres de Mersenne 5. Déduire de la question précédente que deux nombres
1 . Soit a et n deux entiers naturels supérieurs ou égaux
de Fermat distincts sont premiers en tre eux.
à 2. Démontrer que si a" - 1 est premier, alors a = 2 et
n est premier. 86 Des urnes et des billes
2. On appelle nombre de Mersenne, tout entier naturel Trois urnes contiennent des billes. Chaque urne est suf-
~ de la forme Mn = 2n - 1, où n est u n entier naturel fisamment grande pour contenir la totalité des billes. La
premier. seule opération autorisée est de doubler le nombre de
a} Vérifier que Mv M 3 , M 5 et M 7 sont premiers. billes contenues dans une urne en prélevant d es billes
b} Qu'en est-il de M11 ? dans une autre.
Le Père Marin Mersenne (1 558-1648) fut le premier à Démontrer qu'il est possible, quel que soit la configura-
tenter de dresser la liste des nombres premiers de la tion initiale, d'obtenir une configuration où l'une des
forme 2n - 1. urnes est vide.

32 Arithmétique
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C alculs vectoriels

- oduction

Deux outils g~ =
centre et produit vedoriet
sm1 eu ,cœur de ce chapitre: bary-

Le premier, introduit ei tisé dans le plan en classe de première


fait /'obiet d'une généro. -~,on à l'espace.
Le second est une nouveatr.é qui pe<met de résoudre, géométri-
quement ou analytiquemenf, œr.uins problèmes de calcul de dis-
tances, d'angles, d'aires el de volumes.
Les lignes ou surfaces de niveau constituent un intermède entre ces
outils.

Une illustration du théorème de l'angle inscrit.

1. Barycentre de n points pondérés .. ... .. ... .. ... .. .. .. .. .. .. 34


2. Lignes de niveau .
.....................................................
.
39
3. Produit vectoriel 44

Calculs vectoriels 33
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</P (respectivement iJ désigne le plan (respectivement l'espace).


'V (respectivement W) désigne l'ensemble des vecteurs du plan (respectivement de l'espace).

Dans cette leçon, sauf mention contraire, l'ensemble de référence peut être aussi bien le plan <!P que l'es-
pace c;g _

_ t.t.~"Théorème et définition

Soit (~,ai)1 s i s n n points pondérés.


n ~ ----+- -+
Si _I.ai =t 0, alors il existe un unique point G tel que : _~ ~~ = O.
t=l ~"!.

D émonstration
Soit O un point.

On a: i=l
Î.o..GA.
l l
= ( i=l
Î.a.)GÔ
l
+ i=l a.6Â
l
..
1
f
n -+ ---+ -+ 1 n -+
Donc : I, o..GA. = o <=> OG = n I a.OI\.
1
i=l l ' i=l
I,a.1
i=l

Or, le vecteur
. I,a.
-i-- _Î. ai6Âi est parfaitement déterminé par les points O et (Ai,a;)
i=1 -
1 si:;; n ;

i=l l

donc, le point G existe et est unique.

n
Sqit (~,ai)u:isn n points pondérés tels que: i~ai * O.
On appelle barycentre des points pondérés (A;,a) 1 s; s n l'unique point G tel que : i~a.iGA.i = Ô.

ou G=bar ~ .
~

·::.~

œit1~~ Homogénéité

Le barycentre de plusieurs points pondérés est inchangé lorsqu'on multiplie tous les coefficients par
un même nombre réel non nul.
· n -+ ---+ n -+ ---+
En effet, pour tout nombre réel k non nul, on a: I.a.;GA.1 = 0 <=> I,ka.GA.
1
= O.
i=1 Î= l l

R~.IJJ.a~
Le barycentre de points pon_dérés affectés de coefficients égaux est appelé isobarycentre de ces points.

34 Calculs vectoriels
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n ---+
G....:□~:.::~J Réduction de la somme ~ a; MA;
1=1

Soit (Ai,ai)1 sis n n points pondérés.


Pour tout point M, on a :
n
• si ra.*
i=l l
-+
0, alors · ra.MA.
n
=
i=l l l
(nra. MG où G est te barycentre des points pondérés (Ai,ai)
i=l l
)-+
1 <
-
i<n ;
-

n n -+
• si ra.= o, alors le vecteur ra.MA. est indépendant de ~1.
i=l l Î=l l 1

D émonstration •
n
• Si ra.*
1
0, alors
i=l

n
• Si ra.= 0, alors
i=1 l

-+
Donc, le vecteur rn a.MAi
i=l
1
est indépendant de M.

Exemples
Soit ABC un triangle et M un point du plan.
-+ -+ - -+
Réduire les sommes: 3MA + MB + MC
-+ -+ -+
MA-2MB + MC.

B C
-+--+ -+ ---+
3MA + MB + MC= 5MG .
-+ -► ---► ---► --+
MA- 2MB +MC= MB + BA - 2MB + MB + BC
-+ -+ -+
-+ ---+
où G = bar {(A,3), (B,1), (C,1)}. =BA+ BC.

~;1;il~ Coordonnées du barycentre

L'espace~ est muni du repère (0, k). 't J:


Soit (Ai,a,) 1 s i s n n points pondérés et G leur barycentre.
Si (xi; Yi ; zi) sont les coordonnées du point Ai (1 $ i $ n) et (x; y ; z) celles de G,
n n n
ra~.1 ra.y.
i=l t
raf·l
i=l
alors: x=..:.....c:.n
Ï=l __ I
Y =--n- - • z = -n--
ra.1 ra.1 ra.
i=l Ï=l Î=l t

-►
En effet, d'après la propriété de réduction de ra.MA., -+
on a pour M = 0: ra .DA.= n n (nra.) OG.
--+
i=1 l l i=,1 l l i=1 1

Calculs vectoriels 35
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Exemple
Soit ABCD un tétraèdre.
-+ -► - -+
L'isobarycentre de ABCD est le point G tel que : 4AG = AA + AB + AC + AD.
----+ -+ -+ 111
Donc dans le repère (A, AB, AC, AD), Ga pour coordonnées ( ;4 ; ).
4 4
i:JI:JC~ Barycentres partiels

On ne change pas le barycentre den points pondérés (n ;;:: 3) en remplaçantp d'entre eux (1 < p < n),
dont la somme des coefficients est non nulle, par leur barycentre partiel affecté de cette somme.
Cette propriété est aussi appelée propriété d'associativité.

D émonstration
Soit G le barycentre de n points pondérés (A.1 , a.) .... . < n (n ;;:: 3).
1 1 .;:, 1 _ p
Supposons, par exemple, que pour un entier naturel p (1 < p < n) on ait I,a.-.= 0 et désignons par H le
i=l l
hFtrycentre des p points pondérés (Ai , a) 1 ~ i ~ p·
On peut toujours considérer, en changeant éventuellement l'ordre, que ces p points sont les p premiers.

On a: if a;GA; = Cf a )GH (d'après la propriété de réduction).

Donc:

<=> ( .f ai) GR + . Ï, aiGAi


1=1 1=p+1
= o\_
. p .
C'est-à-dire : Gest le barycentre des points pondérés (H,i~a;) • (Ap+l' ap+1), ..., (An, an).
~~k A
Soit ABCD un tétraèdre, G son centre de gravité et G1 le
centre de gravité du triangle BCD.
-+-► -+ - - -
On a : GA+ GB + GC + GD= O <=> GA + 3GG1 = 0
-► 3 -+
<=> AG = 4 AGl .
C

t,3., Ensemble des barycentres de points pondérés


Ensemble des barycentres de deux points distincts
La propriété suivante a été démontrée en classe de première.

L'ensemble des barycentres de deux points distincts A et Best la droite (AB).

·, !3-;;;"'rr ~ Ensemble des barycentres de trois points non alignés


Soit A, B et C trois points non alignés.
• Si a, ~ et 'Y sont trois nombres tels que a + ~ + 'Y -:t: 0, désignons par G le baryc'entre des points pondé-
rés (A, a), (B, ~) et (C, y).
-+ --+ -+
D'après la propriété de réduction, on a : ~AB + yAC = (a+ ~ + y)AG.

Donc, AG =
a+
~ +y AB + a +
~ +y Aè et G appartient au plan (ABC).

36 Calculs vectoriels
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• Réciproquement, soit M un point du plan (ABC).


- - - -+ -+ -+ -+ -►
Il existe deux nombres réels x et y tels que : AM = x A B + y AC = x(AM + MB) + y(AM + MC).
-+ -+ -+ -
On a: (1 - x - y)MA + xMB + y MC= 0, avec 1 - x - y + x +y* O.
Donc, M est le barycentre des points pondérés (A .1 -x - y), (B,x) et (C,y).

On en déùuil la propriété suivante.

L'ensemble des barycentres de trois points non alignés -3.., B et C est le plan (ABC) . .

,Remarg_y_g

L'ensemble des barycentres de quatre pomts non coplanci._--es est l'espace ~ -

afü'··--1.,4,., Travaux dirigés


Alignement de points
Soit ABCDE une pyramide de sommet A, I et J les centres de gra-
vité respectifs des faces ABC et ADE, G le barycentre des points
pondérés (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (E, 1). _
Démontrer que les points G, I et J sont alignés. A
En déduire une construction du point G. \__

S olution
I est le barycentre de (A, 1), (B, 1) et (C, 1) ;
J est le barycentre de (A, 1), (D, 1) et (E, 1).
Or, Gest le barycentre do (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et (E, 1) ;
donc, d'après la propriété des barycentres partiels, on a : f
1 '
\

:
1 \:

G barycentre de (A, 2), (B, 2), (C, 2) et (A, 1), (D, 1), (E, 1), _L------··B··----~ ----
c'est-à-dire G barycentre de (I, 6) et G, 3).
Donc, les points G, I et J sont alignés.
- 1
De plus, G appartient au segment [IJ] et est tel que : IG = IJ. D
3

f>oU;r dérnol)tr~r que trois points sont alignés on peut démontrer que Pun est barycentre des
• < ~ A

deux autres.

Parallélisme, concours de droites


Soit ABC un triangle, a, p et y trois nombres réels tels que : a *
+ p 0, a + y* 0 et p + y* O.
On désigne par: A: le barycentre de (B, Pl et (C, y) ;
B' le barycentre de (A, a) et (C, y) ;
C' le barycentre de (A, a) et (B_, p).
1 °) Démontrer que si a+ p + y= 0, alors les droites (AA'), (BB') et (CC') sont parallèles.
2°) Démontrer que si a + P+ y* O, alors les droites (AA'), (BB') et (CC') sont concourantes en un point
que l'on précisera.

S olution
L'existence des points A', B' et C' est assurée par les conditions : a + p * O, a + y* O et p + y et- O.
De plus, comme ABC est un triangle, on a: A* A', B-:/- B' et C C'. *
Calculs vectoriels 37
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1 °) a + J3 + y = o
Pour tout point M, le vecteur aMA
- + PMB
- + yMC
--+ est indépendant

de M ; notons-le ➔ --+
u. On a : aMA -
+ 13MB + yMC -
=➔ u.
---->- ---+- -+ ---+
En remplaçant M par A', on obtient: aA'A + J3A'B + yA'C = u.
- --+ ➔
Or : A' = bar {(B,J3), (C,y)} ~ J3A'B + yA'C = O.
Donc : aA'-
A=➔ u. --+ --+
On démontre de même que: J3B'B = yC'C = Û.
On en déduit que les droites (AA'), (BB') et (CC') sont parallèles.
2°)a+J3 +y~O
Soit G le barycentre des points pondérés (A,a), (B,13) et (C,y).
Pour tout p oint M, on a: aMA--+ + 13MB
--+ + yMC
- =· (a+ P+ y)MG.
-

En remplaçant M successivement par A', B', C' on obtient :


- --+
a A'A =(a+ J3 + y)A'G
- --+
J3B'B = (a+ J3 + y)B'G
--+ --+
yC'C = (a+ J3 + y)C'G. B A' C
On en déduit que les droites (AA'), (BB') et (CC') sont concou-
rantes en G.

Pour d émontrer que deux droites (IJ) et (KL) sont sécantes en un point G, on p eut démontrer
que G est à la fois barycentre des points I erJ et barycentre des points K et L.

-+ -► ~

1.a Soit A et B deux points distincts. Dans chacun a) en exprimant AG en fonction de AB et AC ;


des cas suivants, écrire A comme barycentre b) en utilisant la propriété des barycentres par-
des points B et C. tiels.
-+ ---->- -► -►
a} BA = - 3CA b) 5AB = AC 1.f Dans chacun des cas suivants, écrire G comme
-► -+ ---t, ___. . _,.. -+ -►

c} 3AC -2BC = 0 d) AB+AC+BC = 3BC barycentre des points A, B et C.


G A ,..
1.b Écrire chacun d(l.s points A, B et C comme
barycentre des deux autres.
A B C ~c
B .· C B
1 1 .1 1

~
1.c Soit ABCD un parallélogramme. Réduire les
sommes de vecteurs suivantes :
➔ --+- ---+ ~
u = 3MA + MB - 2MC ;
-}, --+ -,.. ---+- --+ B- C
v = MA + 2MB + MC - 4MD ;
➔ -► --+- -► --+-
w = MA - MB + MC - MD. 1.g Soit ABCD un parallélogramme. ~
. ---->- 1 ---->-
p est le point tel que : AP = _ AB ; Q est le
1.d L'espace ~ .e st muni du repère (0, Z:1 k). On 3
3),B( i ) etc(= i).
considère les points A(- 4
symétrique du milieu de [AD] par rapport à A.
Démontrer que les points P, Q et C sont alignés.
; 2 -- 2 . 2
a} Calculer les coordonnées du barycentre I de
(B , 2) et (C, 3). , 1.h Soit ABCD un tétraèdre. P, Q, R et S son,t les
b} Calculer les coordonnpes du barycentre J de points tels que :
---->- 1 ---+---->- 1 -► -+ 1 -+---+ 1 -►

3 AB, AQ = 3 AD, CR =tcB et CS =i-Œ·


(A, 5), (B, 2) et (C, 3). · AP =
c) Vérifier que J est le milieu de [AI].
i
1 On désigne par I et J les milieux respectifs de
V [AC] et [BD].
l.e Soit ABC un triangle. Construire le barycentre Démontrer que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont
des points pondérés (A,- 2), (B,1) et (C,4) : concourantes. _ _:~
-----
38 Calculs vectoriels
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.,___,...,...cc.-.,
lig·nes de ·nivea-u
n
__2.t." Lignes de niveau de M 1-) .I1a. MA~
l: l l

Soit (Ai'ai) 1 :,; i:,; n n points pondérés du plan et k un nombre réel.


n
On se propose de déterminer les lignes de niveau le de l'application M ~ ~ aiMAf ;
n ~1
c'est-à-dire l'ensemble (Ek) des points M de cg:, tels que : ~ aiMAf = k.
i=1

1er cas : la somme des coefficients est non nulle J

Soit G le barycentre des points pondérés (Ai,ai) 1 :,; i;; n·


---+ ---+ ---+ ---+
Pour tout point Ai (1 :<; i :<; n), on a: MA;= (MG+ GA)2 = MG2 + GAf + 2MG.GAi.
2
Or :·fa.GA.=
1
Ô ; donc: fa.MA?
1 1
= ( fa.)MG
1
+fa.GA?.
1
i=1 t i=l i=l i=l '
n
1 k-I a.GA? 1
On en déduit que : V k E ~. f aiMAf = k <=> MG2 = i=nl '
• i=l ~
L,a,
k- Ï, a.GA? ï=1 '

Posons : i: 1
1 1
~ p ; on a : MG2 = p.
Ia.
i=l l

Si p < O, alors (Ek) = 0 ;


si p = 0, al<?rs (Ek) = {G} ;
si p > 0, alors (Ek) est le cercle de centre G et de rayon [p.

n
Soit (Ai ,ai)1 :,; i :,; n n points pon~érés du plan tels que : ~ ai -:t:. O.
1

• Pmir tout point M du plan, on a :·fa1.MA? = (


Î=l l
f cx-)MG +f
Ï=l I
2
i=l
a.GA~1 ,·
l .

où G est le barycentre des points pondérés (Ai ,ai) 1 :,; i :,; n·


. n·
• La ligne de niveau k de l'application M ~ I a.MA? est 0, {G} ou un cercle de centre G.
. i=l l ' - • .

R~ar~
• Soit k un nombre réel et f une application de l'espace cg dans ~-
On appelle surface de niveau k de f, l'ensemble des points M de cg tels que : f(M) = k.
n . n
• Si~ ai·-:t:. 0, alors. la surface de niveau k de l'application M ~ ~ a/11.Af est 0, {G} ou une sphère de
~ 1 ~1 ·
centre G, G étant le barycentre des points pondérés (Ai,ai) 1 :,; i :,; n· .,.

Exemp le
Soit ABCD un rectangle tel que : AB = 2 et BC = 1. ·· -·
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que :
MA2 + MB2 + MC2 + MD2 = 10. .
L'isobarycentre des points A, B, Cet D est le centre I du rectangle ABCD.
On a: AA2 + AB 2 + AC2 + AD2 = 4 + 5 + 1 = 10;
donc : A E (E).
On en déduit que (E) est le cercle circonscrit au rectangle ABCD.

Calculs vectoriels 39
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11.........==:1 2e cas : la somme des coefficients est nulle
Soit O un point du plan.
-+ -+ -+ -►
Pour tout- point A.1 (1 $ i $ n ). on a : ·MA?
· - '°i
= (OA.1 - OM)2 = OA?1 + OM2 - ZOM.OA1..

On en déduit que: Î
i=l
a iMA? = Î aiOA?- 2 OM.( Î.a. oÂ.).
' i= l l i=1 1 l

---+ n ---+ n ---+ -+ n


Posons : u =i=lI. a. OA. ; on obtient :
l l
V k E ~. I. a.MA? = k
i=l l l
ç::> Zu.OM = I a.OA? - k.
i=l l l

. -->- ---+ d Tl
• S1 u = 0 , on a eux cas : si~ apAf - k = 0 , alors (Ek) = <!J> ;
1=1
Il
si ~ apAf- k:;, 0, alors (Ek) = 0 .
i=l
-+ ---+
• Si Û -:t-- Ô, considérons la droite(~) de repère (O, ît) et le point P tel que: OP=u.
- -► - -
Soit H le projeté orthogonal ~e M sur {2tl). On a: OM.u = OH x OP.
n -
Donc : V k E ~. I. a.MA? = k ç::> OH est constante.
i=1 1 1 . .

On en déduit que M appartient à la droite perpendiculaire à (21)) en H , où H est le point vérifiant:


- - n
2 OH xOP = ~apAf - lc.
1=1

n
Soit (A.l ,ai)1 _< 1. <_ Il n points pondérés du plan tels que : I a. = 0 et O un point du plan.
Î=l l

Il n ---+ -+
• Pour tout point M du plan, on a : ~ aiMAf = ~ apAf - 2u. OM,
t=l 1=1

où ï1 est le vecteur .Î a;~ indépendant de M.


i=l n
• La ligne de niveau k de l'application M ~ I. a.MA~ est:
" Ï=l l l
r,r, • ---+ ---+
- 0 OU l f , =0; SI U
- une d rode . de vecteur norma1---+
u, SI.---+
u :;, ---+
O.

Rem{lr~ue
Il Tl
Dans l'espace~. si I. a, = O, alors la surface de niveau k de l'application M ~ I a;MAf est 0 , ~ ou un
i=1 i=1
---+ n -+
plan de vecteur normal u. = _I ai OAi.
t=1
Exemples
• Soit ABC un triangle isocèle tel que : AB = 4 et CA = CB = 6.
Déterminer l'ensemble {E) des points M du plan tels que: MA2 + MB2 - 2MC2 = O.
-+ -+ -+
La somme des coefficients étant nulle, le vecteur MA + MB - ZMC est indépendant de M.
-
Ona :MA+ -
MB -
-ZMC -+ - 2MC
= 2MI - . . C
-+
= 2 CI, où I est le milieu de [AB].
Développons MA2 + MB~ - 2MC2 en introduisant le point I.
-+ -► 2 - -+ 2 -+ -
On a: MA2 + MB 2 - 2MC2 =(MI+ IA) +(MI+ IB) - Z(MI + IC)2
- - + 1B
= ZMl.(IA -► + IA2 + IB 2
- - ZIC) - 2IC2

--
-->- -
= 4MI.IC - 56.
Donc: M E (E)_ ç::) 4MI.IC = 56.
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (IC).
On obtient: ME (E) ç::> IH x IC = 14

- 14 7-
~ 1H = IC = 16 IC. A B

L'ensemble (E) est la droite perpendiculaire à (IC) passant par le point H tel que : IH = { IC.
6

40 C~lculs vectoriels
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• Soit ABCD un tétraèdre régulier d'arête a. A
Déterminer l'ense'mble (r) des points M de l'espace tels que :
MA2 + 2MB 2 + 3MC2 - 6MD 2 = 6a2 .
On a : A '1. (r) et D E (r) ; donc : (r) -f:. 0 et (r) -f:. cg.
La somme des coefficients étant nulle,
-► ----+ ----+ ----+
le vecteur MA+ 2MB + 3MC - 6MD est indépendant de M.
----+ ----+ ----+ ----+ ----+ ----+ ----+
Or : MA + 2MB + 3MC - 6MD = DA + 2 DB + 3 DC.
----+ ----+ --+
(r) est le plan p assant par D, de vecteur normal DA+ 2 DB + 3 DC.
C

·~ 2.!2., Lignes de niveau de M ~ ~ •


Soit A et B deux points distincts du plan et k un nombre réel strictement positif.
On se propose de déterminer l'ensemble (Ek) des points M du plan tels que: MA = k.
• Si le =.1, alors (E 1J est la médiatrice de [AB]. MB
• Si k-f:.1, alors: MA= k ~ MA2 - k2:t-.,1B 2 = o
MB ----+ --+ ----+ --+
~ (MA+ kMB).(MA - /eMB) = O.
Les nombres 1 + le et 1 - le sont non nuls ; désignons par I le barycentre des points pondérés (A, 1) et
(B, k), par J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - k).
Ona: ME(E) ~ (r1+k)MI).((1-/e)MJ) = o
----+ ----+
~
MI.MJ = O.
Donc (Ek) -est le cercle de diamètre [IJ].

Soit A et B" deux points distincts du plan, k un nombre réel strictement positif et différent-de 1.
La ligne de niveau k de l'application M ~ MA est le cercle de diamètre [IJ], où I est le barycentre
MB
des. points pondérés (A, 1) et (B, k), J le
.
barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - k).
Exemple
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que: MA = ~.
Désignons par : MB
Ile barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, ~),
J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - ~ ).
On sait que :
I est le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, 2),
J le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, - 2). J A I B
(E) est le cercle de diamètre [IJ].
(E)
R<c;m~rgu~
Si k -f:. 1, alors 1 - k 2 ct:- O. Désignons par G le barycentre des points pondérés (A,1} et (B,- k2).
On a: M_E (Ek) ~ MA 2 -k2MB2 = O
----+ ----+ ----+ ----+
~ (MG + GA)2 - k 2 (MG +GBJ2 =o
~ (1 -k2}GM2 + GA2 - k 2 GB2 = o.
----+ k2 ----+ ----+ 1 ----+
Or : GA =1 _ k2 AB et GB =
_ k 2 AB.
1
2
Donc : M_ E (Ek) ~ (1 - k 2 )GM2 = k 2 AB2
, 1 - k

~ GM2 -- ( 1 -le k 2 ) 2AB2.

(Ek) est donc le cercle de centre le barycentre de (A, 1) et {B,- k 2), de rayon I le AB.
, .1.. . , /e21

Calculs vectoriels - 41
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c._2.,lt.l Lignes de niveau de M ~ Mes (MA, MB)


---+- ---+

Dans cette partie, A et B désignent deux points distincts du plan.


Soit M -un point du plan, distinct de A et B. -
-+ _.-,_ ---------►--

On sait que les points A, B et M son~anés si et seulem e ~Z (MA,MB) = O.


-+ -+ -+ -
Donc: A, B et M alignés ç::> Mes(MA,MB) = 0 ou Mes (MA,MB) = 1t.
On en déduit les propriétés suivantes.

Soit A et B deux p oints distincts du plan.


• L'ens~e des points M du plan -tels que • L'e~ le des points M du plan tels que
-+ ---->- -+ --+
Mes (MA, MB) = 0 est la droite (AB) privée du Mes (MA,MB) = 1t est le segment [AB] privé d es
segment [AB]. - points A et B.

M A B A M B
---------0-----------0-- -- - ---- -- --- -------0>----•--o ------ -------

Soit a un nombre réel, élément de ]- 7t ; O[ U ]O ; 1t[. -+ ---->-

-
On se propose de déterminer l'ensemble des points M tels que: Mes(MA,MB) = a .
- + -+ .---
Soit P un point tel que (AP,AB) = a, 0 le point d'intersection de la ~ ,____M
médiatrice de [AB] et de la perpendiculaire à (AP) en A, (c«) le cercle
de centre O passant par A et B.
-+ -+ -+ -+ .---
On sait que : M E (~) \ {A ; B} ç::> 2 (MA,MB) = (OA,OB) = 2 a;
~ ~ ...-... --->---+ ...-.... _.......__
donc : M E (~) \ {A ; B} ç::> (MA,MB) = a ou (MA,MB) = a,+ 1t.
Nous admettons que pour tout point M de (~) \ {A ; B} on a :
-+ -+

-+ -
Mes(MA,MB)
-+
= a., si M appartient à l'un des arcs de corde [AB] ;
Mes(MA,MB) =a,+ 1t (a,< 0) ou Mes(MA,MB)
-
-+ -+
= a -1t (a> 0), si M appartient à l'autre arc.
p J

On a la propriété suivante.

SQit A et B deux points distincts du plan,


a un nombre réel élément de ]- 1t ; 0[ U ]0 ; 1t[,
--+ -► ...-...
0 le point de la médiatrice de [AB] tel que (OA,OB) = 2 a.,
--
(~) le cercle de centre O passant par A et B._
-+ -+
L'ensemble des points M du plan tels que Mes(MA,MB) = a est l'un des
deux arcs, privés des points A et B, définis sur (c«) par la corde [AB].

Cet arc peut être déterminé à l'aide du signe de a..

R~ro~.r.ques.--- -+ -+
• Si l'angle a est droit, alors l'ensemble des points M du plan tels que Mes (MA,MB) = a, est un demi-
cercle de diamètre [AB], privé des points A et B. _::;-:::;.
• L'ensemble des points M du plan tels que Mes(MA,MB) = a, [1c] est (~) privé des points A et B.
• On déduit des proprié!ft1_et 2 que q ~ points distincts A, B ,Cet D sont alignés ou cocycliques si
-+ -+ -+ -+
et seulement si: Mes(CA, CB) = Mes(DA, DB) {rr,).

42 Calculs vectoriels
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Exemples
• Soit OAB un triangle équilatéral de sens direct et (C(6) le cercle de centre 0
passant par A et B.

-
-
- L'arc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points M du plan
tels que : Mes (MA,MB)
- =
6
1t .

-
-
- L'arc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du pian
-
tels que : Mes (NA,NB) = - 51t
6
. N

• Soit A et B deux points distincts du plan. -


Déterminer l'ensemble des poipts M du plan tels que: Mes(MA,~ ) = 4; . M •
Si -a désigne l'angle de mesure 41t
- , alors 2-a est l'angle de mesure - ?-:.-: .
5
- 0
Soit O le point de la médiatrice de [AB] tel que Mes(OA,OB) =.:.. 2;
et (C(6) le cercle de centre O passant par A et B.
- L'arc ÂB, privé_des points A et B, est l'ensemble des points M du plan tels
- -
que : Me! (MA,MB) = 41t
5 .
- L'arc AB,~ des points A et B, est l'ensemble des points N du plan tels
que: Mes(NA,NB)
- - =- 1t .
5
Donc l'ensemble cherché est le cercle(((;;) privé des points A et B.

2.a Soit ABC un triangle isocèle tel que : 2.c Soit A, B et C trois points non alignés.
AB = AC = 7 et BC = 4. Déterminer et construire l'ensemble (E) des
On désigne par I le milieu de [BC] et par G le points M du plan tels que :
-+ -+ ----+ -►
centre de gravité de ABC. ll3MA + MBII = ll2MC - MBII-
1. Déterminer et construire l'ensemble des
points M du plan tels que :
----+ -► -+ 2.d Soit A et B deux points distincts du plan.
11AM + BM + CMII = 12. 1. Déterminer et construire l'ensemble des
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que :
points M du plan tels que :
--+ --+
- 2AM2 + BM2 + CM2 = 38. a] Mes(MA,MB) =- :
3. a] Calculer AG et BG.
b] Déterminer et construire l'ensemble des
-
b] Mes(MA,MB) = 2n:.
3
points M du plan tels que :
2. Déterminer et construire l'ensemble des
AM2 + BM2 + CM2 = 65.
points M du plan tels que :
2.b Soit A et B deux points du plan tels que : --+ --+
AB=4. a) Mes(MA,MB) = - ~ (1t]
Déterminer et construire l'ensemble des points --+ --+ 5
M du p lan tels que ·: 3MA = 5MB. b) Mes(MA,MB) = : [n:].

Calculs vectoriels 43
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. · Produi Yectoriel
_ J*J".~Orientation de l'espace
~...,~u:=1 Règle du bonhomme d'Ampère
- -~ --+ -,. --+ -,. -+ ➔
Soit (0, i , j, k1 un repère de<& et les points I, J, K tels que : 0 1 = i , OJ = j, OK= k.
Pour orienter l'espace, les physiciens imaginent un observateur ayant les pieds en 0, la tête en K et fixant
le point I ; deux situations, et deux seulement, sont possibles.

Le point J est à gauche de l'observateur Le point J est à droite de l'observateur

l • .J
j • 1, ~
(

""---L_/_,l ~-J 57 ""---


L---=-- ~7
J~·-
-► -► -►-
- , . -,. -c-l,

le repère (0, i, j, le) est direct le repère (0, i , j, le) est indirect ;
-,. -,. -+ -► -► - ►-
la base (i, j, le) est directe. la base ( i, j, le) est indirecte.

Orienter l'espace, c'est d~stinguer ces deux types de repères ou de bases.

Exemples H
Soit ABCDEFGH un cube d'arête 1. E ,c.__.;..__ _ ~

--+ -► -►
• (A,AB,AD,AE) est un repère orthonormé direct de <& ; F
--+ --+ --+
• (F, FE, FB, FG) est un repère orthonormé indirect de <& ;
-+ -► ~►
• (AB,AD,AE) est une base orthonormée directe de W;
-+ -+ -+
• (DC,DA,DH) est une base orthonormée indirecte de "W.
t. /i/ ···:····· .. .... . C

A B
Re.tu~r.~es
• Permuter deux vecteurs d'une base change son orientation ;
-,. -,. -► -,. -► -+
ainsi, les bases ( i, j, le) et ( i, le, j) sont de sens contraires.
• Permuter de façon circulaire les trois vecteurs d'une base ne change pas son orientation ;
-,. - , . -c-l,
ainsi, les bases. ( i, j , k), U,-+ k, i) et ( k,
➔ ➔ -► -► -+
i, j) sont de même sens.
• Remplacer un vecteur d'une base par son opposé change son orientation ;
-► -► -+ -+ -+-c-lc
ainsi : - les bases (i, j, k) et (- i, j, le) sont de sens contraires ;
-;.-+-c-lc -+ -+-►-
- les bases ( i, j, k) et (- i, - j, k) sont de même sens.

~ffü~,:<r-..:.:-t'"'ii Orientation d'un plan de cg


L'espace étant orienté, on peut définir une orientation de tout plan de <&.

On convient que (0, -,.-,.


re direct de ~-
t
Soit (0>) un plan de i , de repère (0, J\ et k un vecteur normal à (Q"J>).
--~
i,j) est un repère direct de (0>) si (0, i,j, k1 est un repè-

Un plan est orienté par le choix d'un de ses vecteurs normaux.

44 Calculs vectoriels
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3.2. Produit vectoriel


a Définition
v
Soit Û et deux vecteurs non nuls de 'W et A un point de ~ -
On désigne par B et C les points tels que : = Ü et = AB AC v.
----
• Nous avons vu en classe de première que l'angle BAC, donc cosBAC, est indépendant du choix du ----
p oint A. ~
Nou s avons pu ainsi définir le produit scalaire des vecteurs Ü et par : v
u.v = 0, si• 1'un des vecteurs ➔
➔➔
v est nu1 ;
u ou ➔
ïl.v►= lliiïl llvll cosMC, si les vecteurs û et V sont non· nuls. ••
Le pr od uit scalaire de deux vecteurs est un n ombre réel.

• Nous allons définir une nouvelle opération qui, cette fois, à deux vecteurs de W associe un vecteur de
W ; on a ainsi une loi de composition interne dans W.

v
Soit Û et deux vecteurs de l'espace oriénté W, A, B et C des points de cg tels que: AB= Û et AC=v.
-+ -+ ➔

On appelle produit vectoriel de il par vle vecteur, noté Û /\ ainsi défini : v:


➔ et ➔
• 1orsque u v sont co1·mearres,
' · ➔
u /\ -v = ➔
0; ➔

ll /\ V
• lorsque Û et vne so~t pas colinéaires,
le vecteur û Avest orthogonal à Û et v (direction); C
➔➔ ➔ ➔ •
(u, v, u /\ v) est une base directe de W (sens) ; A
Il û /\ vil = IIÜJI llvll sinBAC (norme).

Û /\ vse lit « Û vectoriel v► ».


Remarques
• Comme p our le produit scalaire, cette définition ne dépend pas du ch oix de A.
• Pour tout vecteur ➔ ➔➔-➔- -►
u, on a : u /\ u = 0, u A O = 0 et ➔O A ➔-
u = O.
• Si Û et ï! sont deux vecteurs unitaires et orthogonaux, alors {Ü, v, Û Av►) est une base orth on ormée direc-
te de 'W.

Exemples
-►➔-~
• Soit (0, i , j, k) u ne base orthonormée directe de W .
-➔- -►➔ ➔➔ ➔ -►
On a: i /\ j = k , j /\ k = i , k /\ i = j ;
-+ -+ -> ~ --,. ~ ---+ ~ ~

j /\ i = - k , k /\ j = - i, i /\ k = - j.

- -► -
• ABCDEFGH est un cube d'arête a tel que (AB,AD,AE) soit
une base orthogon ale directe de W .
-
Déterminer AB - ----+
A AD et AH A BF.
-+

----+ -+ -+
- Le vecteur AB /\ AD est colinéaire à AE et de même sen s ;
-+ -+ -+ -+ ---- -+
de plus : IIAB A ADII = IIABII IIADII sinBAD = a2 et IIAEII = ai
-► -+ -► E
donc : AB A AD= a AE.
-+ -+ - -
- On a : AH
-+
A BF = AH
-
A AE.
----+
:o C
Le vecteur AH A AE est colinéaire à AB et de m ême sens ;
-+ -+ -+ -+ ---- r- 1 A
d e plus : IIAH A AEII = l!AHII IIAEII sinHAE = a J2 x a x -= = a 2 ;

don c : AH
-+
A
-
BF = a AB.
-+ Jz

Calculs vectoriels 45
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~~~ Propriétés du produit vectoriel

P our tous vecteurs u➔ et u➔ d•e "'.- u" ➔


" , on a : ----1- 0 s1• et seu1ement s1. ➔
v=➔ v sont co1·1neaires.
u et ➔ , .

Cette propriété découle de la définition du produit vectoriel.

Pour tous vecteurs Û, v et wde "W, pour tout nombre réel k , on a :


(1) v" û = - (û" °t) (2) (k Û) /\ v= it " (k v) = k (ii " v)
➔ ➔➔ ➔ - ➔➔ )➔➔ -► ➔➔ ➔ ➔
(3) u " (v + w) =u " v + u" w (4 (u + v) "w = u" w + v " w.

(
D émonstration
• ----1- ➔ • , . ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ -► ➔)
(1) S1 u et v sont cohneanes, on a: u" v = 0 et v" u =0 ; donc : v" u = - (u" v .
v
Si it et ne sont pas colinéaires, les vecteurs ï1" et v v"
ï1 ont même direction et même norme ; la
règle du bonhomme d'Ampère permet de dire qu'ils sont de sens contraires.
➔ ➔ ➔ -►
Donc : v " u = - (u " v ).
(2) (3) et (4) Une démonstration de ces propriétés est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n°44).

Exemples
• Dans le cube ABCDEFGH d'arête a, on a:
-+ -+ -► -+ -+ -+ -+ -+ E
AH" AE = (AD +AE) "AE =AD" AE = aAB;
-+ -+ -► -+ - -+ --+
AH" BD = (AD +AE) "(AD - AB)
· -+-+ -► -+-+-+ -+ -+ C
=m"m·-m/\~+MAm-M"~
➔ -+ -► -+
= O + aAE - aAB - aAD
-+ -► -+ -+
= a(AE-AB -AD)= aCE.
· ➔
• Soit u et ➔
v deux vecteurs d e "!V. Exprimer
· (➔
u - ➔)
v " (➔
u + -►)
v en fonct10n ➔ ➔
· d eu" v.
-► ➔ ➔➔ ➔ -►➔➔➔ -►➔➔
On a : (u - v ) " (u + v ) = u" u + u A v - v" u - v" v
= zû /\ V.

Expression analytique du produit vectoriel


Soit (tJkJ une base orthonormée directe de "W et les vecteurs ït(i), v{i:).
Les propriétés précédentes permettent d'écrire: ï1 " v =(xi+ yj+ z k)" (x'i+ Y1+ z'k)
J z + ( zx ' - xz 1IJ + (xy ' - yx ')-
7
= (yz ' - zy ')-:+ Jk•

on· en déduit la propriété suivante.

Soit et;; k) une base orthonormée .directe de w et les vecteurs ït(i), vŒ:).
Les coordonnées du vecteur it" vdans la base etJ; k) sont: (yz' - zy' ;· zx' -xz' xy' - yx').

,R~~L9.Y..~
La notation à l'aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats :

ï1 /\va pour coordonnées ( lt ri ;I!~:1 ;1~ ;:I ).


46 Calculs vectoriels
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Exemples
2)
u - / et -►(~
• Soit les vecteurs --+( v _\ 2) .
.
-► -► ,- 1 1 1-3 2 - 2 , , .
u /\ v a pour coordonnees ( l 1 _ 1 ; _ ; _ ) ; c est-a-drre : (2 ; 4 ; 0).
3 12 2 1 1 1 1 1

c(1). On a: AB(D et AC(Ü·


• Soit les points A (-:1), B(Ï) et

Le, vecteur AB AC a pour coordonnées ( 1; i 1-rii !1; 11 ; 1) ; c'est-à-dire : (- 4 ; 8 ; - 4).


A
-+ -+ ➔
On a : AB /\ AC ":f:. O ; donc les points A, B et C ne sont pas alignés.

Pour démontrer que trois points A, B ~; C sont alignés, on peut démontrer qu/ ; AB --Aç:~ Ô.
~ -
A

.= 3_.J,, Utilisations du produit vectoriel


'(g est muni du repère orthonormé direct (O, ➔➔-
i, j, k) .

1. Équation d'un plan déterminé par trois points
Vérifier que les points Ac~l ), B(_½2 ) etc(!) définissent un plan (QJ>), dont on déterminera une équation.
Solution
• On a: AB(_64 ) et AC(Ü· e

Le vecteur AB AC a pour coordonnées (, _ 4 Î 1 1-z4 ~ 1 1~ i 1) ; c'est-à-dire : (4 ; - 10 ; 2).


0
A
-+ -+
Donc les points A, B et C ne sont pas alignés et définissent un plan dont AB /\ AC est un vecteur normal.
• Soit Mun point de coordonnées (x; y; z).
-+ ---+ ---+
On a : M E (QJ>) <==> AM.(AB A AC) = 0
<==> 4(x + 1) - 10(y - 1) + 2(z - 2) = 0
<==> 2x - 5y + z + 5 = O.

Ac~1)
2. Positions relatives de deux plans
Soit (QJ>) le p!an d'équation x + 4y + 2z - 1 = o et (QJ>') le plan passant par le point et de vecteur . 1

normal ït(_\)· •
a) Démontrer que les plans (QJ>) et (QJ>') sont perpendiculaires. .
b) Vérifier que A est un point de (QJ>) et déterminer une représentation paramétrique de la droite (L1),
intersection de (QJ>) et (QJ>').

Solution
a) (QJ>) a pour vecteur normal rt(i).
1
. ..
On a : ti.ti' = 0 ; donc les plans (QJ>) et (Ql>') sont perpendiculaires.

b) On a : 1 x (- 1) + 4 x O + 2 x 1 - 1 = o ; donc : A appartient à (QJ>).


Le vect eur n-► /\ --+,
n a pour coord onnees
, ( _1 1 ; 142 12 - 11
31 ; 4 121) ; c ,est-a-, d.ue (- 14 ; 7 ; - 7).
3 1 2
Or ri/\ n',
vecteur orthogonal à ri et à ri', est un vecteur directeur de la droite (D-) .
.'. { X = - 1 - 2À.
Don·c, une représentation paramétrique de (D-) est : y = À. (À. E lR):
z=l-À.

Calculs vectoriels 47
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Pour étudier la position relative de deux plans (QJI) et (01'), on peut déterminer deux vecteurs
net n'
respectivement normaux à (01) et à (QI>'). _
• Si le produit vectoriel n/\ n'
est égal au vecteur nul, alors (QP) et (QJ>') sont parallèles.
n
• Si le produit vectoriel /\n'est différent du vecteur nul, alors (01) et (QJ>') sont sécants sui- .
vant une droite dont nAn'
est un vecteur directeur. ,
De plus, lorsque le produit scalaire n.n'
est nul, (QI>) et (W>') sont perpendiculaires.

ri--=:=; 3. Distance d'un point à une droite, à un plan


1. Soit (2b) une droite de repère (A, it), Mun point de '€ et H son projeté orthogonal sur (2D).
-+ --+
Démontrer que : MH = Il MA /\ u Il .
llitll
Application ( o ).
Soit les points A _ 3 , B Ô et M
(1) · (-,l1).
Calculer la distance de M à la droite (AB).
1
2. Soit (QJ>) un plan de repère (A, it, v'l, Mun point de °& et K son projeté orthogonal sur (QJ>).
, IMÀ.cü /\ 1
Demontrer que : MK = - - - - - .
vJ
liû /\ v il
Application (- 2 ) ,
Soit le point C
5.
Calculer la distance de Mau plan (ABC).

S olution
-► --+ -► - --+
1. On a : MA A u = (MH + HA) A u
=MH-+. /\ u + HA
-► -+ /\ u = MH A --+
u.
➔ -► li

-+ --+
Or, MH et u sont des vecteurs orthogonaux ;
-+ --+
donc : IIMH /\ u Il = MH x Il u 11-
--+

-+ --+
IIMA /\ u Il A
On en déduit que : MH = --+
llull
Application IIMÂ /\ AÊII
La distance de M à la droite (AB) est: d = -+
IIABII
-+(1) et MA
Or, AB i -+ (-_\1) ;
-+ /\ AB
. donc MA -+ a pour coordonnées (14_ 2 111 -
1-
2 1\
11
\-1 i 1) ; c'est-à-dire : (6 ; - 1 ; - 5).
, . d
On en dedmt que : =
v'[362 /186
= - 3- ·
M
-+
2. Les vecteurs MK et Û /\ v
sont colinéaires; -►
U /\V

K est le projeté orthogonal de A sur (MK) ;


donc: IMÀ.(û /\ v} 1= IMK.(Û /\ v) 1= MK x IIÜ /\ vll-
lMÂ.(ït /\ vJ 1
On en déduit que : MK = ➔ ► K ➔

ll u /\ v 11 Vf>
u
Application
.On a: AB(D et Aè(=1i) ;
donc : AB/\ Aè(- 3) et les points A, B, C définissent un plan.
2
1
· · 1--+
MA.(AB-+ /\ AC)
-+I
La distance de Mau plan (ABC) est: d' = -+ -+ .
IIAB /\ ACII

48 Calculs vectoriels
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- ( - 1) ---+ - ( 2 ) , 1- 2 - 12 - 21
0:-. ~fA 4 et AB /\ AC - 3 ; donc : d =
· -2 1 , 4 +9+ 1
----== ==- = ✓14
16
r:;-,: =
7
8 c::
✓14.

emarg~
Lorsque (<!P) est déterminé par son équation cartésienne ax + by + cz + d = 0, on peut remplacer dans le
raisonnement précédent ti /\ il par n:(~, tous deux vecteurs n~rmaux à (<!P);
1 a.r0 -r by 0 + cz0 + d 1
on retrouve la formule vue en classe de première : MK =
' a2 + bZ + c2
4. Calculs d'aire et de volume
Soit ABCD un tétraèdre et V son volume. -+
••
a) Démontrer que l'aire du triangle ABC est : .5i1. = ~ IIAB /\ AC Il-
b) En déduire que : V = l (AB /\ AC).AD
-+ . 1 -+ -► 1
6
( 1) (3) (1) (1)
Soit les points A rl ,B , C _21 et D g .Calculer le volume du tétraèdre ABCD.
Application
~

S olution
1
a) On sait que l'aire du triangle ABC est : .5i1. = 2 Il AB 1111 AC Il sinBAC ;
. 1 -+ -+
donc : .5i1. = 2 IIAB /\ AC Il,
b) Soit H le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).
D
On a : V = j OH x .s;<l(ABC) .
. n _ 1(AB/\ AC).AD 1
Or. H- -► -+
IIAB /\ ACII
. que: V=
On en déduit
1 1-+ -+ - 1.
(AB/\ AC).AD
A C
6
Application
On a : AB -+(_\0) et AD
-+(2)½ , AC -► (0)
Ô;
B

-+ AC
donc: AB/\ -(-i4) et V= 61 1(AB/\ AC).AD
-+ 1= 2 = 1 .
6 3
-+ -

-► ----+ -►
3.a Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)
est une base directe de "W.
Préciser si chacune des bases suivantes est
directe ou indirecte.
➔ (- 2)
c) u _ \
➔ (3)
et v ~-/ -► (1)
d) u ~ et ➔ 1)
v (_\ .
-+ -+ - - -+-+
a) (BC, BA, BF) b) (FG, FE, FB)
-+ -+ -+ -+ 3.e L'espace est muni du repère orthonormé direct
(0 ~ _. .,,..
k)
-► -----➔

c) (CB,CD,CG) d) ( EF, EA, EH). ' i,J, .


--+ -->- -►
Dans chacun des cas suivants, déterminer une
3.b Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE) équation du plan passant par le point A , de
est une base orthonormée directe de W. 0
vecteurs directeurs Û et v.
Déterminer les vecteurs :
-
a) AB/\ -+
AD b) BA
-►
A
--+
BC
-►
cJ GC /\ GF
-+ a) A(-:1),Û {_\) et t (g)
bJ A(-}), û (1) et v►(l).
-+ -+ -► --+ -► -+
d) BE/\ HC e) AC" FH f) HG A BF.
·
3.c Démontrer que pour tous vecteurs û et ï! de "W,
on a : llû /\ ïlii 2 + 1it.ï! l2 .=;. l ull 2llïlll2 •
3.f L'espace est muni du repère orthonormé direct
(o, 1:T k). (-
Soit les points A ~ , B ~
3) (- 2) et C(-z11). .
3.d Soit C(Îk) une base orthonormée directe de ï,V.
Calculer les èoordonnées du produit vectoriel 1. Calculer l'aire du triangle ABC.
Û A ïJ dans chacun des cas suivants. 2. Calculer le vplume du tétraèdre OABC.

Calculs vectoriels 49
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~ Ex erc
9 Soit ABCD un quadrila.tère. D
I et J sont les points de [AB] tels que :
AI= IJ = JB. A
B arycentres K et L sont les points de [CD] tels que : 1
CK = KL = LD. J
On désigne par M, N, 0 et P les m ilieux K
1 1. Soit ABCD un tétraèdre, A', B', C' et D' les respectifs d es segments [AD], [IL], [JK] B
centres de gravité respectifs des triangles BCD, CDA,
et [BC]. C
DAB et ABC.
Démontrer que les tétraèdres ABCD et A'B'C'D' ont 1. Écrire chacun des points I et J comme barycentre des
même centre de gravité. p oints A et B.
2. Démontrer que deux tétraèdres ABCD et A'B'C'D' ont Écrire chacun des points K et L comme barycentre des
même centre de gravité si et seulement si : points C et D.
----+ ----+ ----+ ----+ ---+- 2. Démontrer que les points M, N , 0 et P sont alignés.
AA' + BB' + CC' + DD' = o.
10 Soit ABCD un quadrilatère. On désigne par G
1 Soit ABC un triangle et M un point de [BC]. le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2),
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (C, 1) et (D, 2).
(B, aire(CAM)) et (C, aire(BAM)).
1. Construire les points K et L tels que :
. --+ ----+ ---+ -+ ~ -►
3 Soit ABCDE un pen- KA + 2KB =o
et LC + 2LD = o.
tagone tel que ACDE est un 2. Dém~ntrer que Gest le milieu de [KL].
trapèze rectangle et ABC un 3. Construire G.
triangle isocèle rectangle. C
En utilisant les barycentres <- >---,--, D
11 Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
partiels, construire le bary- • I et J les milieux respectifs des segments [AD] et [BC] ;
centre des points pondérés ·, • K et L les points tels qu(} :
(A, 1), (B, 1), (C, 1), (D, 6) e t - - - - ~ E
(E, 3). Ai= .:!..A13
3
et
3
a = ~âi .
'
7

• G le barycentre des points pondérés (A, 2), (B-;- 1-),-


4 Soit ABCDE une pyramide à base ABCD. (C, 1) et (D, 2).
Construire le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 1), 1. Démontrer que les points I , Jet G sont alignés.
(C, 1), {D, 1) et (E, 4).
Démontrer que les points K, L et G sont alignés.
2. En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires.
5 Soit ABC un triangle. -► 2 -►
1. Construire le point G tel que : GB = 3 AC. 11 Soit ABC un triangle, G le barycentre des
2. Écrire G comme barycentre des points A, B et C. p oints pondérés (A, 1), (B, 2) et (C, 2). Les droites (BG)
-► -►
3. Pour tout point M, exprimer MG en fonction de MA, et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B' et C'.
-► - 1. En utilisant les barycentres partiels, démontrer que :
MB et MC. --+ ~ -+ -► ->- -4
2GB + 3GB' = O et 2GC + 3GC' = o .
6 Soit A et B deux points distincts. 2. En déduire que les droites (BC) et (B'C') sont parallèles.
Démontrer que le segment [AB] est l'ensemble des bary-
centres des points A et B affectés de coefficients de 13 Soit ABC un triangle. On désigne par :
même signe. • A' le barycentre des points pondérés (B, 2) et (C, - 3) ;
• B ' le barycentre des points pondérés (C, - 3) et (A, 1).
7 Soit A, B, C trois points non alignés et a, p, y 1. Démontrer que les droites (AA') et (BB') sont parallèles.
trois nombres réels tels que : a+ p + y-:t- O. 2. Soit C' le barycentre des points p ondérés (A, a) et
On désigne par G le barycentre des points pondèrés (B, b). Pour quelles valeurs des nombres réels a et b les
(A, a), (B, Pl et (C, y). . droites (AA') et (CC') sont-elles parallèles ?
1. Démontrer que si p + y= 0, alors G appartient à la
droite parallèle.à (BC) passant par A. 14~Soit ABCD un tétraèdre, G et H les centres de
2. Soit a un nombre réel non nul. Démontrer-que ~ et gravité respectifs des -triangles ABC et ADC.
y varient de telle sorte que si P + y= a, alors G décrit Démontrer que les droites (GH) et (BD) son t parallèles.
une droite parallèle à (BC).

8 L'espace %. est muni du repère (0, T;Jk). 15• Soit ABC un triangle.
1. Construire les points I, J et K tels que :
On considère les po~µts A(_6J, B(J ) et
4
). c(6 1
--► 3--►--►
BI = BC, CJ =
5
1

2 AC e~ AK = ZAB.
--► -► -+-

Déterminer les coordonnées du barycentre des points 2. Démontrer que les droi_tes (AI), (BJ) et (CK) sont
pondérés (A, - 2), (B, 1) et (C, 4). _ concourantes.

50 Calculs vectoriels
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16 Soit ABC un triangle. b} Déterminer et construire l'ensemble (r) des points M
1. Construire le barycentre G des points pondérés du plan tels que: MA2 - MB 2 - MC2 = 25.
(A, 3), (B, 4) et (C, 5).
2.Les droites (AG), (BG) et (CG) coupent les droites U Soit A et B deux point~incts d'un cercle
(BC), (CA) et (AB) respectivement en i; J et K. - -
('t) de ce:i::re O tels que: Mes (OA,OB) =-21t .
Déterminer les nombres réels a, p et y tels que : 3
-+ -+ ----+ ---+ ~ -+ Les t E n ~ à (~) en A et B se coupent en C.
1B = alC, JC = PJA et KA= yKB. Démom.re c;- ' le triangle ABC est équilatéral.
0

17Soit ABCD un quadrilatère. i5So:ï:: _'\_ et B deux points distincts, (A) et (A')
1. Construire les points E, F, I, J, K et L tels que : deux droites de-ψelll'S directeurs respectifs 'il et V:
- = 2AC,
AE
-
BJ=
-

4--+
BC,
3
7
- = 2BD,
BF
-
CK=
-

3 CD,
-
3
-
-
AI=

AL=
3AB,
-

3AD.
-
5 --
--+ ="'
C;I.:\
---
Déterminer l'en.c:er::b1e des points M du plan tels que :
- -::>-,
.. u J = (MB, V)·
.

5 4
2. Démontrer que les droites (EF), (IK) et (JL) sont 26Soit ABC nn triangle isocèle én A, une t~)
concourantes. droite variable ~ t ~ _\ et C' l'image de C par la
symétrie orthogorutle ù-~ ~).
18Soit ABCD un quadril~tère convexe. On 1. Déterminer le lien de C lo::suue (~) varie.
désigne par E, F, G et H les centres de gravité respectifs 2. Soit M le point d ' ioh+;sat:i~ s'il existe, ~ es droites
des triangles BCD, CDA, DAB et ABC. (BC') et (.11).
Démontrer que les droites (AE), (BF), {CG) et {DH) sont Déterminer le lieu de ~{ :.orsqne (~) varie.
concourantes.
17Soit A et B dBUX fXillÜS distincts d'un cercle (~ ).
19 Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par : À tout point M de (<€), disti:::ict de A et B, on associe le
• I, J, K, L, :i-.et N les milieux respectifs des arêtes [AB], point P de la demi-droite opposée à [MA) tel que :
[BC], [CD], [DA], [AC] et [BD] ; ~ = ~ffi.
• G1 , G 2 , G3 et G4 les centres de gravité respectifs des Déterminer le lieu de P lorsque M décrit le cercle (~ )
triangles BCD, CDA, ABD et ABC. _ privé des p oints A et B.
En utilisant les barycentres partiels, démontrer que les
sept droites (AG1 ), (BG2 ), (CG3 ), (DG4 ), (IK), (JL) et (MN)
sont concourantes.
oduit vectoriel
i8Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)
ignes. de niveau est une base directe de 'lV.
tt ·
Préciser si chacune des bases suivantes est directe ou
iOSoit ABCD un carré. indirecte.
-+ -+ -► -+ -+

---
-►
1. Écrirè A comme barycentre des points B, C et D. a) (EF,FG,GC) b) (FG, EA, CD)
2. Déterminer l'ensemble des points M du plan tels que : -+-+ -►
----+ -► --+ -+ --> c) (EH, FB, CD) d) (AB, CG,HE).
ME.MC + MC.MD - MC = O. 2

, i9Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)


i1 Soit ABCD un carré. est une base orthonormée d irecte de "W.
1. Construire le · barycentre G des points pondérés
(A, 2), (B, - 1) et (C, 1).
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M du
-+
--
-Déterminer les vecteurs :
a) AB A HD b) BC A EF --
c) EF A DC. --
----+ ~ ----+
3 0 Soit ABC un triangle équilatéral de côté a et
~ .
plan tels que : 112 MA - MB + MCII = IIABII.

i iSoit ABC un triangle.


. de centre de gravité G.
Calculer en fonction de a :
-+ -+ _,.. -+ -+ --)-
1. Construire le barycentre G des points pondérés li AB/\ AC II, 11GB /\ GC II et IIAG A BCll-
(A, 1), (B, - 1) et (C, 1).
2. Soit (r) l'ensemble des points M du plan tels que : 31 Soit ABC un triangle rectangle et isocèle tel
-+ -► -+ -+ ----+ ---+ que I est le milieu du segment [BC] et AB = AC = a.
IIMA - MB + MCII = IIMA - 2MB + MCII.
a) Vérifier que B appartient à (ï). Calculer en fonction de a :
--+ -► -+ -+ -+ - -+ -+ ----+
b) Déterminer et construire (r). IIAB A AC II, IIAB A BCII, II IA A BCII et IIAB A AIi!.
....t
i3Soit ABC un triangle tel que: AB= 7, BC = 4 l i Soit Û et ï! deux vecteurs non'colinéaire~.
et AC = 5. On désigne par Ile milieu du segment [BC]. On pose : Û /\ ï! = w.
1. En utilisant le théorème de la médiane, calcuJer AL Càlculer en fonction de w:
2. Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M a) Û /\ (2Û + ï!) b) (3Û - ï!) /\ ï!
du plan tels que : 2MA2 - MB 2 - MC2 = 58. c) (Û + 2Ïi) A (2Û - v) d) 5v► /\ (3Û + v).
(On pourra développer 2MA2 --: MB2 - MC2 par rapport
à I). 33 Soit (°C'j; k) une base orj:honormée directe de 'W.
3. On désigne par D le barycentre des points pondérés
(A, - 1), (B, 1) et (C, 1).
Dans chacun des cas· suivants, d èn1ontrer que (Û, v, w)
est un e base brthonorÏnée et préciser si elle est directe
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABDC ? ou indirecte. -a:·~: . •

Calculs vectoriels 51
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1
~
..,2
1
[2
a) A(i), BŒ), cca:) et on)
a) u
➔ ·1
[2 '
---->
V
1
- [2 , w(_8J b) A(l). B(ü, c(JJ et 0(1)
0 0
c) A(î). B(g), c(l) et oG)·
2 1 2
3 3 -3
--+ 1 ➔ 2 -► 2
41 L'espace est muni du repère orthonormé
b) u
3 '
V
-3• w
3 t,J, k) .
direct (O , ..........

3
2 2
3 3
1
Soit les points Ac6:). B(D et c(11).
1. Calculer l'aire du triangle ABC.
34 Soit (t,t k] une base orthonormée directe de 'W. Z. Dans le plan (ABC), soit I le milieu de [AC] et D
Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur w l'image de B par si' Préciser la nature du quadrilatère
w]
tel que (Ü, v, soit une base orthonormée directe de 'W. ABDC et calculer son aire.
1 (..,. 8..,.. -+
Q ) _,
U = g l + ij- 4
k] , ➔
V= g1 (- 4t..,. + 4J..,.+ 7 --->
k)' 41 1. Soit A, B, C trois points non alignés de l'es-
pace orienté <& et M un point quelconque.
bJ û = 1 cr+ J\
42
rt= ~ (t -1+ "kJ.
_,3
a) Démontrer que le vecteur Û tel que : '
➔ - " MB
u = MA - -
+ MB -
" MC -+-+
+ MC " MA
35 L'espace est muni du repère orthonormé est indépendant du poïnt M.
b) Interpréter géométriquement llull-
direct (0, t J: k).
Dans chacun des cas suivants, vérifier que les points A,
z. Étudier le cas où A, B et C sont alignés.
;
B et C définissent un plan dont on déterminera une 43Soit A, B, C trois points non alignés de l'espa-
équation.
A(11).B(-~1). c(_½1) A(!). Bc~3), c(j J.
ce orienté'& et Ile milieu de [BC].
a) b)
Déterminer l'ensemble des points M tels que :
-+- ~ ----+ ----.:,..
MA " MB = MC " MA.
36 L'espace est muni du repère orthonormé 44 Soit A et B deux points de l'espace orienté ~
d .
rrect z, J, ➔
(0, .......... lé) . tels que : AB = 6.
Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur Déterminer l'ensemble des points M tels que :
de la droite d'intersection des plans (0'>) et (0'>'). -
IIMA -+
" MBII = 24.
a) (0'> ) : 2x + y - z = 0 et (0'>') = x - 3y + 2z + 4 = O. (On pourra utiliser l'interprétation géométrique de
b) (0'>) : x - y + z - 5 = O et (0'>'). = x + y - z + 7 = O. -+ -+
IIMAAMBjl,J
37 Le théorème des sinus
Soit A, B et C trois points non alignés de l'espace orien-
té<&. -► _____.. -► -►
1. Démontrer que : AB " AC = CA " CB = BC " BA.
----+- ---+
RJ ~ ~ ;I•J i•J%1 •J Ff1#~ ~%i M#êfffll!I
z. En déduire que : BC
___ = CA
___ = - AB
-~
45 Soit ABCDEFGH .un pavé.
sinBAC sinCBA sinACB Démontrer que la diagonale (AG) est sécante avec le
plan (BDE) en un point I tel que :
38 Soit A, B et C trois points non alignés de l 'es- • I est le centre de gravité du triangle BDE ;
pace orienté'&. - -►
• Al = 1 AG.
Déterminer l'ensemble des points M tels que: 3
--+- --+ --+ ~ _,.. --+ -► _,,.. -> E H
a) AB " AM =0 b) AB " CM = 0 c) AM " BM = o.
39•Soit A, B et C trois points non alignés de l'es-
pace orienté '&. On désigne par I le barycentre des
points pondérés (A, 2), (B, -1) et par I le barycentre des
points pondérés (B, 1), (C, 3). .. ·
Déterminer et construire l'ensemble des points M tels que :
-► -+
(2MA - MB) " (MB + 3 MC)
-+ -
= ➔O.
46 Soit ABC un triangle isocèle tel que :
40 L'espace est muni du repère orthonormé BC = 2, AC= AB = 3.
.
d uect (0 , --.. -.►➔
t , J, lé)
. On désigne par A: le milieu du segment [BC] et H l'or-
Démontrer que les vecteurs ïl, r!et Ïb sont cophmaires si thocentre de ABC. ___
7
.--+ ➔➔➔
et seulement s1 (u " v ).w = O. 1. Démontrer que : cos BAC = . 9
Application 2. Soit B' le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).
Dans chacun des cas suivants, dire si les points A, B, C B'A
et D son t coplanaires. a) Calculer B'C .

52 Calculs vectoriels
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b} Déterminer deux nombres réels a et y tels que B' est
5!2 Le théorème de Pappus
le barycentre des points pondérés (A, a) et (C, y). 1. Soit A, B. C trois points alignés et A', B', C' trois
3. En déduire trois nombres réels a, b et c tels que H est points alignés de l'espace orienté %. .../
le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b) et (C, c). Vérifier la relation :
-----io- ->- --+ --+ -+ -+ - >
4 7 Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle ('f6) B"A ,... BA' + C'B ,... CB' + A'C ,... AC' = O.
de centre O. On désigne par : 2. En déduire le théorème de Pappus :
• A' le milieu de l'arc de corde C B
[BC], ne contenant pas A,
C ' ~('«) A B' A, B, C alignés
• B' le milieu de l'arc de corde
1
[CA]. ne contenant pas B,
'-.... 0 i A', B'. c· alignés
s { (BC') // (ffC}
• C' le milieu de l'arc de corde
[AB]. ne contenant pas C. B C (AC') 11 (AC)
Démontrer que les droites (AA'), A' alors (AB ') 11 (AB).
(BB') et (CC') sont concourantes.
53 Le théorème de Desargues '°
48 Soit ABC un triangle. Soit deux triangles ABC et _\"frc· du plan tels que les
P, Q et R sont des points distincts de A, B et C, appar- droites (AA'), (BB') et (CC) sont concourantes en un
tenant respectivement aux droites (BC), (CA) et (AB). point O.
1. Démontrer que les cercles circonscrits aux triangles On suppose que :
CPQ, AQR et BRP passent par un même point I. • les droites (BC) et (B'C') sont sécantes en un point I ,
2. Démontrer que A, B, Cet I sont cocycliques si et seu- • les droites (CA) et (C'A') sont sécantes en un point J,
lement si P, Q et R sont alignés. • les droites (AB) et (A'B') sont sécantes en un point K.

49 Soit ABCD un losange de centre O tel que : '
OB= 20A.
1. Démontrer que le barycentre des points pondérés
(B, 2), (C, - 1) et (D, 1) est le milieu du segment [AB.].
2. Soit k un nombre réel.
a) Déterminer et cdnstruire l'ensemble (E1 ) des bary-
centres Gk des points pondérés (A, k), (B, 2), (C, k - 1)
et (D, 1 - 2k) .
b} Préciser la ·valeur de k pour laquelle Gk est un point
de là droite (AC).
3. Déterminer et construire :
a} l'ensemble (E 2 ) des points M du plan tels que les vec-
-►
teurs MA+ - - 2MD
MC -►
et 2MB- - MC+
- ·-►
MD sont coli-
néaires;
b) l'ensemble (E3 ) des points M du plan tels que les vec-
-► --+ --+ - -► --+ Démontrer que les points I, J et K sont alignés.
teurs MA + J'y1C - 2MD et 2MB - MC + MD ont la même (On pourra considérer O comme barycentre des points
norme. A et A', ,des points B et B', des points Cet C'.J

50 Soit ABC un triangle équilatéral tel que : 54 Soit A, B , C trois points non alignés et a, p, y
AB= a (a> 0). trois nombres réels tels que :
1. Déterminer et construire l'ensemble des points M du • les points pondérés (A, a), (B, P), (C, y) admettent un
plan tels que: 2MA2 - MB2 - MC2 = a 2 • barycentre G ; ·
2. a) Construire le barycentre G des points pondérés • les points pondérés (A, - a), (B, Pl, (C, y) admettent un
(A, - 1), (B, 4) et (C, 1). barycentre G1 ;
b} Déterminer et construire l'ensemble des points M du • les points pondérés (A, a), (B, - Pl, (C, y) admettent un
. a2 barycentre G2 ; •
plan tels que : - MA2 + 4MB2 + MC2 = 2' • les points pondérés (A, a), (B, Pl. (C, -y) admettent un
51Soit ABCD un tétraèdre. barycentre G3 •
1 . Démontrer que les droites (AG1 ), (BG2) et (CG )
1. Construire les centres de gravité respectifs I, J et K 3
des faces ABC, ACD et ADB. . concourent en G. ·
2. Démontrer que les plans (BCD) et (IJK) sont parallèles. 2. Démontrer que les droites (G 2 G3 ). (G3 G1 ) et (G1 G2 )
3. On désigne par : passent respectivement par A, B et C.
• G et H les centres de gravité respectifs des triangles
BCD et IJK; ·
55 v
ïl et sont deux vecteurs non nuls de W , 0 un
point quelconque de ~ , A et B les points tels que :
• 0 le centre de gravité de ABCD. -+ -► -► ➔
Démontrer que les points A, H, 0 et G sont alignés. OA = u et OB = v.
-► - 1. On désigne par (g>) le plan orthogonal à (OA) en 0, par
Exprimer le vecteur GH en fonction du vecteur AO.
4. Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que B1 le projeté orthogonal de B sur (0>) et par B' l'image de
H est le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b), B1 par la rotation r dans (0>) de centre O et d'angle~.
(C, c) et (D, d). [(<;J>} est orienté par le choix du vecteur normal ïl.J

Calculs vectoriJis 53
. \
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a) Démontrer que : L a) Démontrer que :


Il ➔
u A ➔-
v ,, = OA .x OB 1 et ➔
u /\ ➔
v = OA x OB.-
sl{AOB) + .<A(COD) = .<A(BOC) + .sll(DOA).
b) Soit k un nombre réel, C le point tel que OC = IŒ, b) En déduire que : ·
--+ --+ -+ __... --+- ----+ ------>-
C1 le projeté orthogonal de C sur (\JI>) et C' l'image de C: 0A AOB + oc /\ OD = OB A oc + OD /\ OA (1).
----}1,-

par la rotation r. __. __.


Z. Ch désigne par I et J les milieux respectifs des dia-
Démontrer que : OC' = kOB.
$"'08Jes [AC] et [BD]. __. __.
En déduire que : ï1 /\ [kv) = k(Û /\ v).
01 Démontrer, en utilisant (1), que les vecteurs 01 et OJ
w
2. Soit un vecteur non nul de W, D et E les points tels
-+- ~ -+ ----> -+
SŒlt colinéaires.
que OD = w et OE = v + w, D1 et E1 les projetés ortho- à,. Conclure et énoncer la propriété ainsi démontrée.
gonaux respectifs de D et E sur (\JI>), D' et E' les images

- - -
respectives de D1 et E1 par la rotation r.
Démontrer que : OE' = OB' + OD.
En. de' d urre
. que : -+
u A (➔ ~
v + WJ u /\ ➔
= -+ v +➔ ➔
u /\ w.
60 Distance entre deux droites
Sœi (~) et (~') deux droites non coplanaires d e repères
.=_.:>ectifs (A , Û) et (A', Û1-

_., -t, ---->,
56 Soit deux droites (gJ) et (2Ll') sécantes en O..-\ 1.. On pose :V =U /\ U.

et B deux points distincts de (2tl), Cet D deux points dis- •


c, }!!stifier que (A, ➔u, ➔ v sont d es repères
v ) et (A', -u• ', ➔)
tincts de (2tl') avec A, B; C, D distincts de O. èe èemc plans (gJ>) et (\JI>'). '
1. Démontrer que pour tou t point M de %, on a : b, Dé:mmtrer que (\JI>) et (\JI>') sont sécants suivant une
-+- --➔-- ~ -+- . -+ -+-
-J,--
MA A MB - MC /\ MD = MO A ( AB + DC). o:oi:e (~).. qui œ upe perpendiculairement (2LJ) et (2Ll').
2 . Déterminer le lieu des points M de % tels que : La d.--oÏte (.l) est appelée perpendiculaire commune à
----+ -+
-➔-----+
MA A MB = MC A MD. QJ et à 0.:,.
Z. On désigne par H et H ' les points d'intersection res-
57 Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB.AD,AE)
pectifs de (~) avec (~) et (S,').
est une base orthonormée directe de 'W.
On désigne par Ile milieu d e [EF] et par J le centre du a) Démontrer que le produit scalaire MM'.CÛA Û1 reste
carré ADHE. __. __. __. constant lorsque M décrit (qf,) et M' décrit (qf,').
1. Vérifier que : IG /\ IA = BJ. b) En déduire que :
En déduire l'aire du triangle IGA. • pour tous points M de (qf,) et M' d e (qf,'), HH' s; MM' ;
2. Calculer le volume du tétraèdre ABIG et en déduire IM.(ÛAû11
la distance du point B_ au plan (IGA). • HH' =- - - - - .
llû/\ û'II
58 Soit ABC un triangle et M un point de %.
Dans chacun des cas suivants, déterminer le lieu des HH', plus petite distance entre un point M de (qf,J et un
-► --,.. --,.. point M' de (<JJ '}, est par définition la distance entre les
points M tels que AM A AB= AC : droites (2LJ) et(®').
a) ABC n'est pas un triangle rectangle en A ;
b) ABC est un triangle rectangle en A. Application
59 Soit ABCD un quadrilatère convexe admettant a) On donne les -points A(-:~ et A'(}J.
un cercle inscrit de cen tre O.
B les vecteurs ➔-(-
u § 2) et ➔u ' (1)i .
Calculer la distance entre les droites de repères (A, Û )
A
et (A', Û1.
b] Calculer la distance entre les diagonales (EG) et (CF)
du cube ABCDEFGH d 'arête a.

54 Calculs vectoriels
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Nomb es complexes
..

... ~-i>'-z ,:~r
.✓ ~·

.~
. .<
~--;,cF -,
AT:
(( Ainsi, y a-t-il ou ?X'
-~
~,

,.
- ~
Si oui, de quelle sorte d'ar.::::r:. 5, q;:1-l ?
cmrée de - 1 ?

En quoi ce divertissemec."' - ~ groiuit peut-il concerner les


esprits pratiques ? »
Cette réflexion de lan 5:awcn km allusion aux débats philoso-
phiques et aux trois siècles de rech-erche qui ont abouti ou forma-
lisme actuel des nombres complexes.
Ces nombres, qve œrlains mathématiciens du XVJe siècle quali-
fiaient d'« impossibles » el cf« inutiles », ont ou;ourd'hui de nom-
breuses applications en aérodynamique, en mécanique des
fluides, en théorie quantique et en électrotechnique.

H = AoeJrot est une représentation complexe de l'onde électromagnétique.


(A.a est l'amplitude et co la phase.)

1. Étude algébrique . ................... .. ..................... ..... .... 56


2. Étude trigonométrique ........... ............... .................. 62
3. Utilisations des nombres complexes ...... .... ....... .. .. .. 68

Nomb res complexes 55


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ir.z., ,.,J ~.t,;t~,, Notion de nombre complexe


Définition et propriétés
1. Soit l'équation (E) : x 2 + 4x + 5 = O. (
• Vérifier qu e : x 2 + 4..l : + 5 = (x + 2) 2 + 1.
• En déduire que : (E) <=:> (x + 2) 2 = - 1.
• Cette équation a-t-elle une solution dans ~? Justifier la réponse.
Supposons qu'il existe un nombre i tel que i 2 = - 1 et conservon s les règles de calcul utilisées dans ~-
• Démontrer alors que (E) admet deux solutions que l'on exprimera en fonction de i.
2. Résoudre de même les équations: x 2 - 6x + 13 = O et x.2 + 5 = O.

On appelle nombre complexe tout nombre de la forme a+ ib, tel que a et b sont des nombres réels et
j2 = -1.

L'ensemble des nombres complexes est noté C.

N otation et vocabulaire
Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib . .
• L'écriture a+ ib est appelée forme algébrique de z.
Le nombre réel a est appelé partie réelle de z et noté Re(z).
Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z et noté Im(z).
• Si b = 0, alors z =a; z est un nombre réel; tout nombre réel est un nombre complexe (IR.CC).
• Si a= 0 et b :t: 0, alors z = ib; le nombrez est dit imaginaire pur.

Nous admettons les propriétés suivantes.

Soit z et z' deux nombres complexes. On a :


• z = z' si et seulement si Re(z) = Re(z') et Im(z) = Im(z') ;
• z = 0 si et seulement si Re(z) = 0 et Im(z) = O.

0 est appelé nombre complexe nul.

Représentation géométrique d'un nombre complexe


Le plan <lJ' est muni du repère orthonormé direct (0, e:_, e;).
• L'application qui à tout nombre complexe a + ib associe le point M(b)
est une bijection de C vers <lJ'. b
Mœ) est appelé point image du nombre complexe a + ib ;
a+ ib est appelé affixe du point M(b)· J
• L'application qui à tout nombre complexe a+ ib associe le vecteur ,1(b)
est une bijection de C vers l'ensemble des vecteurs du plan.
~ a
it(b) est appelé vecteur image du nombre complexe a+ ib; 0

a+ ib est appelé affixe du vecteur it(b ).


• Le plan muni du repère orthonormé direct (0, e:_, e;)
est appelé plan complexe.
Un point M d'affixe z de ce plan est souvent noté M(z). · ·
• Les droites de repères (0, e;.J et (0, ~) sont respectivement appelées axe réel et axe imaginaire.

56 Nombres complexes
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Exemples
• 0, I et J sont les points d 'affixes respectives 0, 1 et i.
• Ô, e: et e; sont les vecteurs d'affixes respectives 0, 1 et i.

1.2. Opérations dans C


Addition et multiplication dans C )
En appliquant les règles de calcul utilisées dans ~ et la convention i 2
= - 1, on définit l'addition et la
multiplication dans C. •

Soit z et z' deux nombres complexes tels que: z =a+ ib et z' =a'+ ib'.
• La somme de z et z' est le nombre complexe: z + z ' =(a+ a')+ i(b + b1,
• Le produit de z et z' est le nombre complexe : zz' = (aa' - bb') + i(ab' + a 'b).

Exemples
• (4 - 5i) + (3 + 2i) = 7 - 3i • 3(4 - 5i} = 12 - 15i • 2i(4 - 5i ) = 10 + 8i
• (4 - 5i)(3 + 2i) = 22 - 7i • (2 + 5i) 2 = - 21 + 20i • (- 1 + 3i)3 = 26 - 18i .

L'addition et la multiplication ont les propriétés suivantes.

(1) (C, +) est un groupe commutatif.


(2) (C *, x) est un groupe commutatif.
(3) La ~ultiplication est distributive par rapport à l'addition.
On dit que (C, +, x] est un corps commutatif.

Démonstration
• On vérifie aisément que l'addition et la multiplication, lois de composition internes dans C, sont
associatives et commutatives et que la multiplication est distributive par rapport à l'addition.
• 0 est l'élément neutre pour l'addition dans C ; 1 est l'élément n eutre pour la multiplication dans C.
• L'opposé de tout nombre complexe a + ib est le nombre complexe - a - ib.
• L'inverse de tout nombre complexe non nul a + ib est le nombre complexe :
1 a-ib a . b
= - - - -- = - -- - 1 - -- .
a+ib (a+ib)(a-ib) a 2 +b2 a 2 +b2

R~mé!Lq~
• ~. +, x) est un corps commutatif.
• I:expression de l'inverse du nombre complexe a+ ib n'est pas à retenir; on la retrouve facilement en
remarquant que: (a+ ib)(a - ib] = a 2 + b 2 .
• On convient que pour tout nombre complexe non nul z : z 0 = 1.
Exemple
1 4 + 3i 4 3.
- - = = + -1.
4-3i (4 - 3i)(4+3i) 25 25

Soit z et z' deux nombres complexes.


On a: zz' = 0 si et seulement si z = o ou z' =O. ·
La démonstration de cette propriété est laissée au soin du lecteur.

Nombres complexes 5 7
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nce~; Soustraction et division dans C


Les propriétés 1 et 2 précédentes con duisent aux définitions suivantes.

r
Soit z et z' deux nombres complexes.
• La différence de z et r
est le nombre complexe : z - z' = z + (:-·z').
• Si z' * 0, le quotient de z par z' est le nombre complexe : z, = z x -\.
z z
Exef!lples
• (4 - 3 i) - (5 + 6i} = (4 - 3i) + (- 5 - 6i) =- 1 - 9i.
5 + 6i ('" 6.) 1 (5 ·)( 4 3 ·)
• 4 -3i = ~+ 1
x 4-3i = + _fü 2s+2s 1 =__ 225+251.
39.

Produits remarquables
Les propriétés suivantes, démontrées dans IR, restent valables d ans C.

Pour tous nombres complexes z et z', pour tout entier naturel n non nul, on a :
• (z + z'J 2 = z2 + 2zz' + z' 2 • (z - z') 2 = z 2 - 2zz' + z 12 ; .
n k .
• (z + z')(z - z' ) =z 2 - z 12 • (z + z')n = I Cn z 11- kz'k (formule du binôme de Newton).
k=O .
Exemples
• (2 - 3i} 2 =4 - 12i - 9 =- 5 - 12i • (1 +. i) 3 = 1 + 3i - i = - 2 + 2i.
-► ➔ ~ -+ '
['],~u~'""'!::'"'J Affixes de u + u', MM' et ku (k ~ !R:)
Le tableau suivant donne les interprétations géométriques de certaines opérations dans C.
--- -+ -►,
➔,
u -- - ------ ,,,: u+u
,
,
Somme ,
,
, z---,
u
+ z---,
u
, = z-, ➔,
u+ u

e2 -►
u
0 ➔
e,
M'

Différence

/ / /\ M ZM, -ZM = ZMM'
e2 ,
. . - -- -- -
0 ➔
e1

kit
Produit ➔
u kz-,
u = zk___,
·u
par un nombre réel -►
e2

0 -►
e1

Affixe du barycentre de n points pondérés

Soit A 1, Az, ... , An, n points d'affixes respectives zA , zAz' .•• , zAn et a 1, a2' ••. , a n, n nombres réels dont
1
la somme est non nulle. - .~
- - - LakzAk
1
L'affixe du barycentre G d e (A1 , a 1 ), (Az, a 2 ), • • • , (An, an) est : zG = =--n--
.:.:k=-'
-

I ak
. k=l
Cette propriété est déduite de la définition du barycentre et des propriétés des affixes. de vecteurs.

58 Nombres co mplexes
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Exempl es
z + z8
• L'affixe du milieu d'un segment [AB] est: A •
2
. ZA + Za + Zc
• L'affixe du centre de gravité d'un triangle ABC est :
3

-=t~,,3,!JConjugué et module d'un nombre complexe


lfiliifilt'JSll:.r.:;;a Coniugué d' un nombre complexe

Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib.


On appelle conjugué de z le nombre complexe, noté z, tel que : z = a - ib.
Interprétation géométrique
Les points M et M' d'affixes respectives z et z sont symétriques b ------ ----- ----- M
par rapport à l'axe réel.

Exemples
0
1+i=1-i 3 - 2i = 3 + 2i -2 + i=-2 - i.
,
Les propriétés suivantes se déduisent de la définition. -b --- ---- ------ --- M'

Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib. On a :


- z "';
• z= • zz= a 2 + b 2 ;
• z + z = 2Re(z) ; • z-z= 2i Im(z)
• z est réel si et seulement si z = z • z est imaginaire pur si et seulement si z= - z et z =t= O.
Exemples
• - 3 + 2i = - 3 - 2i =- 3 + 2i • (- 3 + 2i) (- 3 + 2i) =9 - (- 4) = 13
• (- 3 + 2i) + (- 3 + 2i) = - 6 • (- 3 + 2i) - (- 3 + 2i) = 4i.

Pour tous nombres complexes z et z', pour tout entier relatif n, on a:


(1) z + z' = z + z' ; (2) - z = - z ; (3) ZZ ' = ZX z'

Démonstration
Posons : z =a+ ib et z' = a'+ ib'.

(1) et (2) Ces propriétés se déduisent immédiatement de la définition.

(3) On a : zz' = (aa' - bb1 + i(ab' + a'b) et z x z' = (a - ib)(a' - ib') = (aa' - bb') - i(ab' + a'b) ;
donc: -, = zxz
zz - - ,.

(4) Si z =t= 0, on a :

(5) Si z' -:t:- 0, on a :

(6) Si z:;:. 0, on démontre par récurrence que pour tout entier naturel n, on a : zn = (zJn.

Pour n < o, on a: - n> o; donc : -zn =(1)


z-n = 1
z-n 1 = (z)ll.
= (z)-n -

Nombres complexes 59
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cmm~ Module d'un nombre complexe


Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib.
On a : zz = a 2 + b 2 ; donc zz est un nombre réel positif.

Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib.


On appelle module de z le nombre réel positif, noté I z 1! tel que : 1z 1 = Jii" = Ja 2 + b 2 •
B(z 8)
Interprétation géom étrique
• Si z est l'affixe d 'un point M , on a : 1 z 1 = OM.
M(z )
• Si z est l'affixe d'un vecteur ïl, on a : 1z 1 = llïlll-
A(zA)
• Si z A et z B sont les affixes respectives de deux points A et B, ---+
~
on a : 1zB - z B 1 = AB.
0 e;
Exemples
• l3 - 4i 1 = Jg + 16 = 5 2 ~4 =1
•l-1...+ /3 1=V-4+
2

• Si b =o, on a: 1z 1= 1a 1 ={c;2; la notation utilisée est cohéren te avec celle de-la valeur absolue d'un
nombre réel.
• Pour tout nombre complexe z, on a : zl =1- zl= lzl =1-zl.
• Soit z un nombre complexe, on a : lz = 1 si et seulement si z = .!:....
z
(z 0) ; *
1 z 1 = 1 si et seulement si z = O.

Pour tous nombrés complexes z et z ', pour tout entier relatif n, on a :


(1) 1zz' 1=1z IxIz' 1 ; (2) : =rzT (z :t 0)
1

(3) lznl=lzln (z:tO) (4) _!_I = lzl (z':tO)


z' Tz'l
(5) 1z + z' 1s Iz 1+ 1z' 1 (inégalité triangulaire).
D émonstration
Posons : z = a+ ib et z' = a'+ ib'.
(1) On a: zz' = (aa' - bb1 + i(ab' + a'b).
Donc : 1zz' 1=J(aa' - bb1 2 + i(ab' + a 'b)Z =J(a 2 + b 2)(a'2 + b'2) =1z IxIz' 1.

2 2
(2) S1. z * 0, on a : -z1 =a2 a+bz - 1. a2+
- b- ; donc : 11
- 1= -a -+ -
b =~ -
1 - =r=-r
1z •
b2 z (aZ +b2)2 Ja2 +b2 I ZI

(3) Si z :t' 0, pour n > 0 la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le
résultat.
Pour n < 0, on a: - n > 0; donc: lzn l= l;nl = lz=nl =lzl-n = lzln.
(4) Siz'-::/:-0, ona :l:,l=lz x ;,l=lzlxl ;,l=lzlxl~'I =
1;}, .
1
(5) L'inégalité triangulaire est déduite de l'interprétation géométrique de z + z'.

Exemples
• I - [3 + i)(l + i)2 1=1- [3 + i IXl 1 + il 2 = 2(✓2) 2 =4 ; .
(- J3 + i) 3 1- /3+ il 3 23
• (1 + i) 2 = li +il 2 = ()2)2 =4 .

60 Nombres complexes
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1.4. Travaux dirigés
On se propose de résoudre sur des exemples des équations du troisième degré du type x 3 + px + q = 0,
o ù p et q sont des _n ombres réels.
1. Soit l'équation (E1 ) : x3 - 6x- 6 = O.
a) Vérifier graphiquement que cette équation admet une unique solution réelle, dont on précisera un
encadrement à 10-1 près.
b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u3 + v3 = 6 et uv = 2, alors u + v est solution de (E1 ).
c) Démontrer que u 3 et v~ sont solutions de l'équation : X2 - 6X + 8 = O.
Résoudre cette équation et en déduire la solution réelle de l'équation (E1).
Cette méthode de résolution est appelée « méthode de Cardan • -
2. Soit l'équation (E 2) : x3 - 15x - 4 = O.
a) Vérifier graphiquement que cette équation admet trois solutions réelles. •
b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u3 + v3 = 4 et u v = 5, alors u + v est solution de (E 2).
c) Démontrer que u3 et v3 sont solutions de l'équation : X2 - 4X + 1 25 = O.
Cette équation a-t-elle des solutions dans IR ? La résoudre dans C.
d) Calculer (2 + i)3 et (2 - i)3. En déduire les solutions de l'équation (E2).
Cette méthode, qui complète celle de Cardan en utilisant les nombres complexes, est due au mathéma-
ticien Bombelli (1572).
; . : ..

Solution
1. a) Soit la fonction f: x ~ x 3 - 6x - 6 et(~) sa .courbe représentative t:':::. · . . ... . l .---- 1--- - - + - - - -J
dans le plan muni du repère (0, I, J). I' -·-+·- :! - - + - -- -
,-------,--=+----+----1-,
L'étude de f et la courbe (~) permettent de vérifier que l'équation (E1 ) a 1 0 1---+- -- t 1
une unique solution réelle a; on obtient un encadrement à 10-1 près de t. .. .. l
a à l'aide d'une calculatrice: 2,8 <a< 2,9. 1 1-----+--+-i j

b) On a : (u + v) 3 - 6(u + v) - 6 = (u 3 + v3) + 3uv(u + v) - 6(u + v) - 6 ·1


= 6 + 6(u + v) - 6(u + v) - 6 = O. 1
-- l
Donc, u + v est solution de (E1). : ~ :::. :=:.:·:t=:::==· _:=~
~:] 1

~o~~.
8
:~ ~: : 3 ::~/so~~tr;~: ~e i'équation: X2 - 6X + 8 = o. - - - \ ___j ··----1
On obtient : u3
= 2 et v = 4. 3
.. j
On en déduit que 3fz + 3f4 est la solution réelle de l'équation (EJ

2. a) Soit la fonction g : x ~ x 3 - 15x - 4 et (<(6') sa courbe représentati-


· · j -, _L . . 1. J
ve dans le plan muni du repère (0, I, J).
L'étude de g et la courbe ('<6') permettent de vérifier que l'équation (E 2 )
•--~~i--
: .-_ t-1·
...... -,--.., '"î ·-· T
a trois solutions réelles.
r
b) On a : (u + v)3 - 15(u + v) - 4 = (u3 + v 3 ) + 3uv(u + v) - 15(u + v) - 4
= 4 + 15(u + v) - 15(u + v) - 4 = O.
Donc, u + v est solution de (E2).
c) On a : u 3 + v 3 = 4 et u 3 v3 = 125.
..rr···-.
Donc, u 3 et v 3 sont solutions de l'équation : X2 - 4X + 125 = O.
tJ.' = - 121 ; donc cette équation n'a pas de solution dans IR.
On a : X2 - 4X + 125 = 0 <=> (X - 2) 2 + 121 = o
<=> (X - 2 - 11i)(X - 2 + 11i) = 0
<=> X=2+11i ou X=2-11i.
d) On obtient: u 3 = 2 + 11i et v3 = 2 -11i. ·
On a: (2 + i)3 = 2 + 11i et (2 - i)3 = 2 - 11i.
On en déduit que 4 est une solution de l'équation (E2).
Pour déterminer les deux autres solutions de cette équation, on
remarque que : (E2) <=> (x - 4)(x2 + 4x + 1) = O.
Les solutions de (E2 ) sont : 4, - 2 - [3 et - 2 + [3.

Nombres complexes 61
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Remargue
Plus généralement une solûtion réelle de l'équation x3 + px + q = 0, où p et q sont des nombres réels,

est donnée par la form ule de Cardan : X= 1- !L+ Jq2 +.f!:


2 4 27

1.a Écrire sous forme algébrique les nombres com- 2. Calculer l'affixe du centre de gravité G du
plexes suh-ants. triangle ABC. ,
a) (1 + 3i) - (2 - Si) b) (1 - 2i)(2 + i) 3. Calculer l'affixe du point D tel que ABCD
soit un parallélogramme.
c) 2i(,1-2 - 1- i)
,2
d) (1 + i)(l - ·2i)(1 + 3i)

e) (2 - 3i) 2 11 ( ~ - { ïr l.e Soit les nombres complexes :


z = 2 + i et z' = 1 - i.
Écrire sous forme algébrique les nombres com-
l.b Calculer et écrire sous forme algébrique les plexes suivants.
inverses des no11Ù>res complexes suivants.
aJ- 4 + 3i b) Jz(- 1 + i) c)- [3 + i d] i. a] (2z + z1 b) (z + ;,)

d) (z + z12 •
1.C Écrire sous forme algébrique les nombres com-
plexes suivants.
1.f Calculer le module des nombres complexes
aJ 3 - 2i bJ 4 + 2i J i dJ 3 +_ 4i . suivants.
• 1+i 4 - 3i C 3 + 4i 1
a) - [3 + i b) ([z - ï.{z)(- 3 + 4i)
1.d Placer dans le plan complexe les points A, B et c) 2 + i_ d) 2(- [3 - i) 4 •
- 1 + l
C d'affixes respectives 3 + i, - 2 - i et - 1 + 4i.
' . -+ -►
1. Déterminer les affixes des vecteurs AB, ·AC,
-+-
-----➔- ---+ ----?
AB +AC et ZAB - 3AC .

Dans-cette leçon, le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (0, ~' e;J.
~ 2 ,. j.ct. Forme trigonométrique d'un nombre complexe
□!:iG!lfi.~.~? Arguments d'un nombre complexe non nul

M(z)
Soit z un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe.

On appelle argument de z toute mesure de l'angle orienté ce;, ÔM): \


0 e;
N otation
Si ex et ex' sont deux arguments de z, on a : ex' = ex + k 2n (k E I).
On note : arg(z) = ex+ k 2n (Tc E Z) ou arg(z) = ex [21t].

62 Nombres complexes
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lnterprétation géométrique _

. ,
oriente -
• Si z est l'affixe d'un vecteur
e 1 , -)
(- u .
ti, arg(z) est une mesure de l'angle

arg(zB - zA) est une mesure de l'angle orienté


-
• Si zA et zB sont les affixes respectives de deux points A et B,

(e;, AB). 0 ~
Exemples J( i) _____.A(1 + i)
arg(i) = ~ [2n] arg(l + i) = : [2n] ;
arg(- 1) = n [2n] arg(l) = 0 [21t].
1'(- 1) 0 e; 1(1)

R ~maI_g4~
• Le nombre complexe nul n 'a pas d'argument. Mi-z) M(z)
• z est réel <=> z = 0 ou arg(z) = 0 [7t] ;
z est imaginaire pur <=> arg(z) = ~ [n].
• Pour tout nombre complexe z non nul, on a : 1
1
'
1

arg(z) =.,... arg(z) [2n] ; •


1
1
t. ,
'
'
1
1

arg(- z) = n + arg{z) [2n] ;


1 1

Mi- z) M1( z)
arg(- z) = n - arg(z) [2n].

Forme trigonométrique d'un nombre complexe non nul


Soit z un nombre complexe non nul tel que z = a + ib et M son image dans le plan com plexe.
Désignons par r le module de z et a un argument de z.
On a: a= rcosa et b = rsina; donc: z = r(cosa + isina).

b --- - --- - - -- -- - --- M


Soit z un nombre complexe non nul de moduler et d'argument a. ,.
On appelle forme trigonométrique de z l'écriture : z = r (cosa + i sina). a
0 e; a

Ex emples ,,,.
= fz(cos: •- 2
1 [3.1 = cos 2n . . 2n
3 + 1sm3 .
• 1 +i + i sin:) + 2

Soit z et z' deux nombres complexes non nuls.


On a : z = z' si et seulement si I z 1 = 1 z' 1 et arg(z) = arg(z') [2n].
Cette propriété se déduit des définitions du module et d'un argument d'un nombre complexe.

Remargues
• Soit z un nombre complexe non nul. Les règles de passage entre forme algébrique et forme trigonomé-
trique de z sont résumées par le schéma suivant.

r = Jaz + bZ cosa = .Q. et sî~a = 12._


r r
forme algébrique forme trigonométrique
z = a+ib z = r (cosa + i sina)
r> O
{t~:ic:=-=------.. . .___ a = r cosa et b
~:-----11m1--m11J
= r sina .M

Nombres complexes 63
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• Soit z = r (casa. + i sina}, r E IR* et a E ~ ;


- sir> 0, la forme trigonométrique de z est z = r (cosa + i sina) et arg(z) = a. [2n] ;
- si r < 0, la forme trigonométrique de z est z = - r [cos(a + n) + i sin(a. + n)] et arg(z) =a+ 1t [2n].

Arguments d'un produit et d'un quotient

Pour tous nombres complexes non nuls z et z', pour tout entier relatif n, on a :
(1) arg(zz1 =arg(z) + arg(z') [21t} ; (2) argG) =- arg(z) [2n} ;

(3) arg(zl') = n arg(z) [21t} ; (4) arg(;,) = arg(z) - arg(z') [21t].

D émonstration
Soit z et z ' deux nombres complexes non nuls de formes trigonométriques : z = r (cosa + i sina) et
z' = r '(cosa' + isina').
(1) On a: zz' = rr'[(cosacosa' - sinasina') + i(sinacosa' + cosa.sina')]
= rr'[(cos(a + a') + i sin(a + a')], avec rr' > O.
On en déduit que a+ a' est un argument de zi'; c'est-à-dire : arg(zz') = arg(z) + arg(z') [Zn].

(2) On a:_!_=_!_ (casa- isina) =_!_[cos(- a)+ isin(- a)], avec_!_> O.


z r r r
On en déduit que : - a est un argument de ; .; c'est-à-dire : arg(;) = - arg(z) [Zn].
(3) Pour nz 0, la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le résultat.
fl)-n.
1 = \z
Pour n < 0, on .a : - n > o ; donc : zn = z--n
On en déduit que : arg(zn) =- n arg(;) [Zn] ; c'est-à-dire : arg(zn) =n arg(z) [Zn].
(4) L'égalité ~
z =z x z 1, et les propriétés (1), (2) permettent de démontrer le résultat.

Remaiq_u~
Soit A, B et C trois points deux à deux distincts, d'affixes respectives zA' zB et zc.
On a: arg( Zc-zA) = Mes{~) [2rc].
ZB-ZA
~

Exemples
Déterminer les arguments des nombres complexes z 1 et z 2 tels que :
r;.. (- [3 + i)3
Z1 = (- V3 + i)(l + i) et Zz = - ---.
2
. (1 + i)2
5
=
On a: arg(- [3 + i) : [Zn:] et arg(l + i) ~ [Zn] ; donc : =
5 2
• arg(z1 ) = : + (2 x : ) [Zn:] ; c'est-à-dire : arg(z,) =.- : [Zn] ;
= 5
• arg(z2 ) (3 x : ) - (2 x ~) [Zn:] ; c'est-à-dire: arg(z2 ) 0 [Zn]. =

Soit z et z' deux nombres complexes non nuls, n un entier relatif.


(1) zz' est le nombre complexe de module I z I x I z' 1 et dont un argument est arg(z) + arg(z').
(2) ..!..
Z
est le nombre complexe de module b
IZI
et dont un argument est - arg(z).

(3) z1' est le nombre complexe de module z I In et dont un argument est n arg (z}.
(4) :, est le nombre complexe de module 1;,1 et dont un argument est arg(z) - arg(z1.
1 1
Ces propriétés réunissent celles établies précédemment pour les modules et les arguments.

64 Nombres complexes
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---.:==- Formule de Moivre


Soit z le nombre complexe tel que : z = casa. + i sina .
z a pour module 1 et argument a ; donc, pour tout entier relatif n, z" a pour module 1 et argument na..
On en déduit la propriété suivante appelée formule de Moivre. ,·

Pour tout nombre réel a et pour tout entier relatif n, on a: (cosa + isina)" = cosna + isinna.

Exemple
1
Calculer ( /z + 1[2
.1 )1999.

1 .1 n . . 1t d ( 1 . 1 )1999
On a : [2 + 1[2 = cos4 + 1sm4 ; one: [2 + 1 [z = cos1999n . . 1999n
- 4- + 1s1D - 4- .

Or: -19997t
- =- 1t [
2n] ; d one : ( 1,,, + 1. 1r;. )1999= cos(- 1t) + ..sm(- ;r) =
1
1 - 1-
~
.1 .
4 4 v2 v2 4 4 ,2 ,2

2.2. Notation exponentielle d'un nombre complexe


~-- - ~ 1 Définition et propriétés
Considérons la fonction f de IR vers C définie par : f( a) = casa + i sina.
Pour tous nombres réels a et 13, on a : f(a + 13) =/(a) x / (13) et f'(cx) = if(a).
L'analogie de ces propriétés avec celles de la fonction exponentielle (cf. chapitre 12) conduit à la n ota-
tion su ivante.

N otation ·
Pour tout nombre réel a., on pose : casa + i sincx = eia.
On déduit de cette notation la définition suivante.

Soit z un nombre complexe non nul de module r et d'argument a.


On appelle forme exponentielle de z l'écriture z = reia.

Exemples • 7t
l-
1 = eiO i=e 2
• 7t
1
1 + i./3 = 2e ~

Sous forme exponentielle, les propriétés établies précédemment s'écrivent de la façon suivante.

Soit z et z' deux nombres complexes non nuls tels que z = reia et z' = r'eia', n un entier relatif. On a:
(1) zz' = rr'e i(a+a') (2) ..!.. = ..!..e- ia (3) zn = r 1 eïna (4) ..!.. =...!.ei(a-o:'l
z r z' r' ·

Exemples .n .n
. )- 1 -1-
Soit z et z' deux nombres complexes tels que : z = 3e 4
et .f::;: 2 e 3

157t
3 - i~
12
On a : zz' = e z 5 = 243e 4 ;
2

1
~- •.:::::::::1 Formules d Euler
Soit a un nombre réel.
On a : casa + i sina = eicx ; donc : casa - i sina = e- ia.

Nombres complexes 65
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On en déduit les propriétés suivantes, appelées formules d'Euler.

eia + e-ia eia_ e-ia


Pour tout nombre réel a. on a : ·cosa = 2
et sina = ----=...--
21

Ces formules sont notamment utilisées en trigonométrie (cf 3.2.).

2.3.- Racines n-ièmes d'un nombre complexe


Définition et propriétés

Soit Z un nombre complexe non nul et n un entier naturel (n z 2).


On appelle racine n-ième de Z tout nombre complexez tel que: zn = Z.

Soit Z et z les nombres complexes tels que : Z = reia et z = pei8 •


Pour tout entier naturel n (n z 2), on a: zn = Z <=> pneine = reia
<=> { p = nf
e= ~ [z;]
Donc Z admet n racines n-ièmes:

Zo = n1,--rei ïï
a Ir i(aïï + ïï
z 1 = nre
21t) {r i(aïï + -,,:-
z k. = nre
2/m)
Y ' " ' ... , ' ••. ,

1nterprétation g~ométrique
On désigne par M 0 , M 1 , .•. , Mk , ... , Mn-l les images res-
pectives de ces solutions dans le plan complexe.
On a : OM0 = OM1 = ... = OMk = ... = OMn-l = n[r.
De plus, pour tout couple de points (Mk , Mk+1 ), on a :
-+ -+ 2TC
Mes(OMk ' 0Mk+1) = n [Zn].
Donc, les points Mk (le E {O, 1, ... , n-1}) sont les sommets
d'un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle de
centre O et de rayon nf .

On en déduit les propriétés suivantes.

Soit reia un nombre complexe non nul et n un entier naturel (n 2 2).


. r ï(g_ + Zb)
• rem admet n racines n-ièmes telles que : zk = ~ r e n n (k E {O, 1, . .. , n - 1}).
• Les images de ces racin~s sont les sommets d'un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle
de centre O et de rayon nfr. ·

ERg.mar_qll~
• La somme des n racines n-ièm es d 'un nombre complexe non nul ept nulle.
-2k1t
• 1 admet n racines n-ièmes telles que : zk = e1-,,:- (le E (0, 1, ..., n - 1)).

Exemples de calculs de racines n-ièmes


1. Calculer les racines carrées de 1 - i/ 3.
. 7t
1
On a : 1 - i[3 = Ze- ~ Posons : z = pei8 ; donc : z 2 = p 2e 2i8 •

66 Nombres complexes
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p2 = 2 { p= j
On a : z 2 = 1 - i/3 ~{
28 =- 3 7t
[21t]
~
0 =- 6 7t
[n]

Donc, 1 - i/ 3 admet deux racines carrées z 1 et z 2 telles que :


r:-.. - i~ [6
z 1 = ,12e = et 6 z - 1.Jz
z = , 2e
i5lt
=-
- 6 [6
z + lz.
.[2
2 2

2. Calculer les racines cubiques de 1.


Posons : z = pei8 ; donc : z 3 = p3e 3 i8 _
p3 = 1
Ona: z3 =1 ~
{ 38 = 0 [21t]

Donc, 1 admet trois racines cubiques z 1 , z 2 et z 3 telles que :


.2n r;:. .4Jt c.
- - •3 - 1 3
. ,J .l - 13 - 1 3
.~:i
z 1 -1, z 2 -e - - 2 +12 et z 3 -e - - 2 -12 .
• Les images de z 1, z 2 et z 3 sont les sommets d'un triangle équilatéral.
•Si on pose z 2 = j, on a : z 3 = j2 = T et z 1 + z 2 + z 3 = O.
Donc : 1 + { + j2 ;:: ô."

2.a Déterminer le module et un argument des 2.d Déterminer le module et un argument des
nombres complexes suivants. nombres complexes suivants.
a] _2i b} /3+ 3i c] Jr, + i[z d} - 5. a) coscx - i sincx b) - sino: + i coscx

c) 1 + i tano: d) coscx + ~ s~ncx _


casa. - 1 smcx
2.b Écrire sous forme trigonométrique les nombres
complexes suivants. 2.e Placer dans le plan complexe les points d'af-
aJ (2 + 2i)(1 - i)
1
b) - + ~.[3
[2 fixes respectives :
1+1 c) 1 +i • X • 7t •
16
n: . Jt • 1t

e14 , /ze- 14, 1 +e et e- 13 + e13


d) - 2i e) (- 1 - i) 4
1+ i./3 2.f 1. Écrire sous forme exponentielle les nombres
complexes z = 1 - i /3 et z' := - 1 - i.
2.c Soit Z1 = 1 + i et Z2 = 1 + i/ i . 2. En déduire le module et un argument des
2
a) Déterminer le module et un argument de z 1
nombres complexes: (zz12 , z .
Z'
et z 2 •
b) Écrire sous forme algébrique et sous forme 2.g 1. Résoudre dans C l'équation:
trigonométrique le produit z 1z 2 • z4 = 2(- 1 + ï[3).
2.Écrire chacune des solutions sous forme algé-
c) En déduire les valeurs de cosi; et sini~. brique.

Nombres complexes 67
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_ _..:=........
U-tilisations des;'n.orri6re:s corrtplexe~
s
~~m~~ Racines carrées d'un nombre complexe
On a vu dans la leçon précédente une méthode pour déterminer les mcines n-ièmes d'un nombre com-
plexe écrit sous forme trigonométrique.
On peut cependant déterminer les racines carrées d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique en
utilisant les produits remarquables et les modules. Cette méthode est décrite dans l'exemple ci-après.
Calculer les rocines carrées de 3 - 4i.
Posons : z = x + iy (x E IR, y E IR) ; on a : z 2 = (x + iy) 2 = (x2 - y 2 ) + 2Lt:y et Iz 2 I = x 2
+ y 2•

~ { ~:-==~; ~ { ;: : ~
3
Donc : z 2 =3 - 4i .
x 2 +y2 =5 xy=- 2
Le dernier système a deux solutions : (2 ; - 1) et (- 2 ; 1).
Donc, z 1 = 2 - i et z 2 = - 2 + i sont les racines carrées de 3 - 4i.

Équations du second degré


Soit l'équation (E) : az2 + bz + c = 0, où a, b etc sont des nombres complexes (a :t:- 0).
2
On a: az2 + bz + c = a[ (z + fa)~ - b ;a;ac]; posons : A= b2 - 4ac.
• Si A= 0, alors (E) a une solution double: - fa.
• Si A =t:- 0, alors A aq.met deux racines carrées dans IC: ô et - 8.
On a: (E) ~ a[ (z + fa - 2~)(z + fa + 2~)] = O.
Donc, (E) a deux solutions distinctes : - i; 8 et - t; 0 .
On en déduit la propriété suivante.

Soit l'équation (E): az2 + bz + c = 0, où a, b etc sont des nombres complexes (a :t:- 0).
On pose : A = b2 - 4ac et on désigne par 8 et - 8 les racines carrées dans IC de A.
• Si A = 0, alors (E) a une solution double : - fa.
• Si A =t:- 0, alors (E) a deux solutions distinctes : - ~; 8 et · - ~~ 8 .

Exemples
• Résoudre dans C l'équation (E1 ) : z 2 + z + 1 = O.
On a: A= - 3 = 3i2 = (ij3)2.
. - 1 + i[3 -1 - i/3
Les solutions de (E 1 ) dans C sont: z 1 = - - - et z 2 =
. 2 2
• Résoudre dans C l'équation (E2 ) : iz2 - iz- 3 - i = O.
On a : A = - 1 + 4i(3 + i) = - 5 + 12i.
Déterminons les racines carrées du nombre complexe - 5 + 12i.
2 2 2
. {x y =- 5
- { x2 =4
On a: (x + iy) 2 =- 5 + 12i ~ xy = 6 <=> y = 9.
x 2 + y 2 = 13 xy =6
Ce système a deux solutions : (2 ; 3) et (- 2 ; - 3).
i + (2 + 3i) i - (2 + 3i)
Donc, (E2 ) a deux solutions dans IC: z 1 = - --i-- et z 2 =
2 2i
c'est-à-dire : z 1 = 2 - i et z 2 = - 1 + i.

68 Nombres complexes
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Équations se ramenant au second degré


1. Soit l'équation (E) : z3 + (4 - 5i)z2 + (8 - 20i)z - 40i = O.
a) Démontrer que (E) admet une solution imaginaire pure.
b) Résoudre (E) dans C.
a) Posons : z 1 = ib (b E IR.*).
z 1 est solution de (E) <=? (ib) 3 + (4 - 5i)(ib)2 + (8 - 20i)ib - 40i = O (b E IR.*)
3
<=? 4b(b - 5) + i(b - 5b2 - 8b + 40) = o (b E ::*)
<=? b = 5.
Donc, (E) admet une solution imaginaire pure : z 1 = 5i.
b) L'équation (E) peut s'écrire : (z - 5i)(z2 + az + b) = 0 (a E IC, b E C).
Par identification de polynômes, on obtient: (z - 5i)(z2 + 4z + 8) = O.
• Soit l'équation: z 2 + 4z + 8 = 0; on a:~= -16 = (4i)2. •
Donc, cette équation a deux solutions : z 2 = - 2 + 2i et z 3 = - 2 - 2i.
• On en déduit que les solutions de (E) dans C sont : z 1 = 5i, z 2 = - 2 + 2i et Z:i = - 2 - 2i.
2. Soit l'équation (E) : z4 - 5z3 + 6z2 - 5z + 1 = O. 1
a) Démontrer que (E) est équivalente au système : { u = z + z ·
u2 - 5u + 4 = O
b) Résoudre (E) dans C.
a) On a : (E) <=? z 2 (z2 - _!_)
5z + 6 - 2- +
z
=0
z 2

<=? z [(z + ;)2- s(z + ;) + 4)] = o.


2

1
Or, 0 n'est pas solution de (È) ; donc, (E) est équivalente au système : { u = z + z ·
u 2 - 5u + 4 =0
2
· b) L'équation u - 5u + 4 = 0 a pour solutions: 1 et 4.
Donc : (E) <;::> z + _.!_ = 1 ou z + _.!_ = 4
z z
~ z 2
- z +1=0 ou z 2
- 4z + 1 = O.
1 + i/3 1-i/3
On en déduit que les solutions de (E) dans C sont : z 1 = - -- - , z2 = - - -
2 2
et z4 = 2 -/3.

_,.3t2~ Trigonométrie et nombres complexes


~~~~;;::J Expression de cosnx et sinnx en fonction de cosx et sinx (n E N)
La formule de Moivre permet de retrouver les deux formules de duplication établies en classe de pre-
mière et de généraliser ces résultats.
• Ainsi : cos2x + i sin2x = (cosx + i sinx)2 = cos2x - sin2x + 2isinx cosx ;
donc : cos2x = cos2x - sin2x et sin2x = 2sinx cosx.
• De même: cos3x + isin3x = (cosx + i~inx) 3 = cos3x- 3cosxsin2x + i(3sinxcos2x - sin3x);
donc : cos3x = .cos3x - 3cosx sin2x et sin3x = 3sinx cos 2x - sin3x ;
c'est-à-dire : cos3x = 4cos x - 3cosx
3 et sin3x = 3sinx - 4sin3x .
• Plus généralement et pour tout entier naturel n non nul, on a :
n
COSll.X + isinnx = (COSX + isinx)n = L, C~ coskx În-ksinn-kx.
k=O , ·
On en déduit le point méthode suivant.

Pour exprimer cosnx


et sinnx (n E N) en,, fonctioni fè.:cosx et _situ:, on peut utiliser la for~ ·
mule de Moivre :. cosnx + i sinnx = (cosx + i sinx)n. ·· ·. ·,,: _
cosnx et sinnx sont a.lors respectivement les parties'i-éelle et imaginaire du développement
de (cosx + isinx)n à l'aide de là formule du binôme de·!'J'ewton:

Nombres complexes 69
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uac:::::i Linéarisation de cosnx et sinnx {n E N)


Les formules d'Euler permettent de retrouver les deux formules de linéarisation établies en classe de pre-
mière et de généraliser ces résultats.

•Ainsi: coszx = (eir\ e-ir)2 et sin2x = (eic -;r ixy;


c'est-à-dire : r:os 2x = _!_
4
(ei2r + 2 + e-i2r) et sin2x = - ! (eiZx - 2 + c- i2r) ;
? cos2x 1 . ") 1 cos2x
donc: cos-x = - 2 - + 2 et s1n-x = 2 - - -
2
• De même:


donc:

Plus généralement, on ·a le point méthode suivant.

Pour linéariser cosnx 0et· sinnx (n E Nt on peut utiliser le procédé suivant, .mettant ~njel1 les
formules d'Euler eLdu binôme de Newton :
,
• developper et redmre çosnx = , .- . (eir+ e-ix)n
_.
. =
et smnx (eix -Zie-ix)n ;
2
• regrouper deux à déux les te.r mes d!exposants opposés et exprimer chacun d 'eux en fonëtion
de termes de la forme cos/ex: ou sinkx.

fl~~~ Transformation de produit en somme et de somme en produit

Pour tous nombres réels a et b, on a :


1
• cosacosb = .
2 [cos(a + b) + cos(a - b)] • sinasinb = - ~ [cos(a + b) - cos(a - b)]
• sina cosb = ~ [sin(a + b) + sin(a - b)].

D émonstration
• En appliquant les formules d'Euler, on a :
cosa cosb = ( eia+ e-ia) x (eih+ 8 -ib)
= 1 (eila+bl + e- Ha+bl + eHa-bJ + e- i(a-b))
2 2 4
1
=
2 [cos(a + b) + cos(a-b)].
• On démontre de façon analogue les deux autres propriétés.

Pour tous nombres réels p et q, on a :

• cosp + cosq = 2 cos p; qco~ p; q • cosp - cosq = - 2 sin p; qsin p; q;


• sinp + sinq = 2 sin p; qcos p; q • sinp - sinq = 2 cos p; q sin p; q.

émonstration
Soit p et q deux nombres réels.
• On a: eiP + eiq = (cosp + cosq) + i (sinp + sinq) (1).
En remarquant que p = P ; q + p ; q et q = p ; q ~ p ; q, on obtient :
( .p-q .p-q) ( )
eiP + eiq = e .p+q
1
2_ e 2_ + e- •-2- = 2 cos p ; q + i sin p; q cos
_
1
_ p; q
70 Nombres complexes
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eiP + eiq = ( Zcos P ; q cos P ; q) + i ( 2sin P ; q cos P; q) (2).

En comparant (1) et (2), on déduit que :


cosp + cosq = 2 cos p ; q cos p ; q et sinp + sinq = 2 sin p ; q cos p ; q.

• En utilisant eiP - eiq = (cosp - cosq) + i (sinp - sinq), on démontre de façon analogue que :
cosp - cosq = - 2 sin p ; q sin p ; q et sinp - sinq = 2 cos p ; q sin p ; q .

Exemple
Linéariser l'expression sin3xcos2 2x.
On a: sin3xcos2 2x ei3x _2ie- i3x){ei2x+2e-
- - - i2x)
- z = Bi
1 (eilr - e- î3x)(ei4x + 2 +e-i4x)
= ( ----'--- •
_ 2_ (ei7x _ e- i7x) .l._ (ei3x _ e- i3x ) _ .l._ (au _e- ix)
- 4 2i + 2 2i 4 2i .
1 . 1 . 1 .
Donc : sin3x cos 2 2x = 4 sm7x +
2 sm3x - 4 s1nx.

-- 3~3~Géométrie et nombres complexes


Dans tout ce paragraphe, le plan complexe est muni du repère orthonorm é direct (0, ~, e;J.
lll:)i.1•:t~!°l Transformations et nombres complexes
Nous indiquons dans le tableau ci-dessous l'écriture complexe de certaines transformations du plan.
Dans ce tableau, M(z) et M'(.z1 désignent un point et son image, ainsi que leurs affixes, par chacune de
ces transformations.

Transformation Image M' d'un point M Définition géométrique Écriture complexe


---+
u
Translation __::- M' ----+
---+ ---+
de vecteur Û(a) e2 M---- MM'= u z' = z + a
0 ---+
e,

Symétrie ---+ M~ ----+ ----+


e2 QM' =-QM
de centre Q(ro) z' - ro = - (z - ro)
0 ---+
e, ~ M'
_, M
--
,
---+
Symétrie
- -
, ,
e2 , , { OM' =ÜM
--
,
par rapport
0
,
~ -+ ----+ ---+ ----+ z' = z
à l'axe réel e,- ----- - (e1, OM') = - (e1, OM)
-. -, M'
M' ,,
-M
Symétrie '' , ,
par rapport
à l'axe imaginaire
''
'
'
'-t)
---+
' ,
,,

-+
,
,, { OM'=OM
---
--->- ~ A.

(e1, OM') =7t- (e1, OM)


~-- ---+ z' =-z
0 e,
Homothétie ---+ Q~M' ----+ ----+
de centre Q(ro) e2 QM'=kQM z' - ro = k (z - ro)
et de rapport k 0 ---+
e,

Rotation
Q◊M QM'=QM
de centre Q(ro)
et d'angle a
---+
e2
0 e,---+ ~ M'
{ - ----+ ----+
Mes(QM, QM') = a [21t]
z ' - ro = eia (z - ro)

Nombres complexes 71
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Exemples • 7t

• La rotation de centre n(~) et d'angle - ; a pour écriture complexe : z' - 2i = e-


13
(z - 2i) ;
c'est-à-dire : z' = ~ (1 - i/3)z - [3 + i.
Le point A([3) a pour affixe 1 + i/ 3 ; son image par cette rotation est le point A' d 'affixe 2 - [3 + i,
2
c'est-à-dire le point A'(
-;_ [3 ).
• La transforI?-ation ~ d'~crit~e complexe z' = - ~ z T 3 - 6i est l'homothétie de rapport - ~ et de
centre son umque pomt mvanant.
L'affixe code ce point est telle que : co = - 1 co + 3 - 6i : c·est-à-dire : co = 2 - 4i.
2

Configurations du plan et nombres complexes


Dans le tableau ci-dessous, nous caractérisons certaines configurations géométriques à l'aide des
nombres complexes .
..
Configuration Caractérisation géométrique Caractérisation complexe

A
Zc -iA
c/>B
Z c - ZA
A
= eia ou = e- iu
Triangle ABC ➔
AB = AC et mes A = a ZB-ZA ZB-ZA
isocèle en A e2 (0 <a< n)
a -t:- kn (k E Z)
0 ➔
e, '

A
. 7t .TI:
Triangle ABC A 1C Zc -ZA 1- Zc - ZA - 1-

équilatéral

e2 -~B
AB =AC et mesA=
3 ZB-ZA
=e 3
ou
ZB-ZA
=e J

0 ➔
e, eV'

A
Triangle ABC
rectangle
et isocèle en A

e2 c~ AB =AC et mes A = 2
A
1C Zc -ZA

ZB-ZA
=i ou
Zc -ZA

ZB-ZA
=- i

0 ➔
e, ~B

Triangle ABC C~A A


1C Zc -ZA
➔ mesA = 2 = bi (b E IR*)
rectangle en A e2 ZB-ZA

0 ➔
e, ~B

----
Ce.....

~
Points A, B, C z -z
➔ Mes (AB,AC) = 0 [n] C A E IR*
alignés e2 ZB-ZA

0 ➔
e, B

-- -- -- -
c~~
Mes (CA,CB) = Mes (DA,DB) [n] z -z
0 oints A, B, C, D Zc -ZB
E IR*
cocycliques e2
➔ - Zc-ZA
D B
Zo - ZA
(Mes (CA,CB) ëJ O [nl) '
0 ➔
e, ""
D B

72 Nombres complexes
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D émonstration
• Les caractérisations des triangles isocèle, équilatéral et rectangle isocèle se font à l'aide de la caràc-
térisation complexe d'une rotation.
• Les caractérisations du triangle rectangle et des points alignés se font à l'aide des caractérisations
complexes d 'un nombre réel et d'un nombre imaginaire pur.
• La caractèrisation des points cocycliqu~ fait à l'aide de la caractérisation complexe d 'un nombre
. ----+ ----+
réel et des lignes de niveau M - Mes (MA,MB).

.-;r;. 1 ::--r"" ,A Lieux géométriques et nombres complexes


1. Soit A le point d'affixe zA tel que : zA = 1 + i.
Déterminer le lieu des points M dont l'affixe z vérifie:
a) lz-zAI= 2.
b) arg(z - zA) = ~ [n:] ; arg(z - zA) = - ; [2n:].
S olution
aJ•Ona : lz-zAl=2 <=> AM=2.
Le lieu de M est le cercle(~ ) de centre A et de rayon 2.

b) • On a : arg(z - zA)
-
= 61t [1t] <=> Mes( e-+1 , AM)=
----+ n:-[n:].
6
--
Le lieu de M est la droite de repère (A, it), privée de A,
u ) = n:[]
avec Mes ( e-+1 , -+
6
n: .
n: -+ ----+ n:
• On a : arg(z - z A) = - 3 [Zn] <=> Mes( el' AM) = -
3 [Zn:].
Le lieu de M est la demi-droite de repère (A, DJ, privée de A, avec Mes(e;, v) = - ; [Zn:].
Les propriétés suivantes généralisent l'étude précédente.

Soit A le point d'affixe zA et Mun point d'affixe z.


• Si Rest un nombre réel strictement positif, le lieu des points M dont l'affixe z "érifie I z - zA 1 = R
est le cercle de centre A et de rayon R. .
• Si a est un nombre réel, le lieu des p ~ M dont l'affixe z ·v érifie arg(z-zA) = a [n:] est la droite de
repère (A, it), privée de A, avec Mes(e;, it) = a [n:].

Re.mar~ue

-
Le lieu des points M dont l'affix e z vérifie arg(z - zA) = a [2n] est la demi-droite de repère (A, it}, privée
de A, avec Mes{~, i1J = a [2n:].

2 . À tout nombre complexe z, différent de - 2 - i, on associe le nombre complexe Z tel que :


z- 4 - 2i
Z= . .
z+2+1
Déterminer, géométriquement puis analytiquement, le lieu des points M d'affixe z tels que:
a) 1 Z 1 = ·1 ; 1 Z 1 = ~ .
b) Z est un nombre réel ; Z est un nombre imaginaire pur.
S olution
Méthode géométrique
. .
. z -zB
Soit A et B les po1·nts d'ajfixes respectifs : zA = - 2 - i et z 8 = 4 + 2i ; on a : Z = - -.
z-z Z - ZA
a) • 1 Z 1 = 1 <=> _ _ B == 1 <=> MA = MB.
Z-ZA
Le lieu de M est la médirtrice (.6.) de [AB].
• lzl = _!_ {::} z - zB = _!_ <=> MB = 1-.
2 Z -ZA 2 MA 2
Le lieu de M est le cercle (r) de diamètre [CD] tel que :
C = bar{(A,1) ; (B,2)}, c'est-à-dire: C(2 + i)
· D = bar{(A,1) ; (B,- 2)), c'est-à-dire : D(lû + 5i).

Nombres complexes 73
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<=> M =B
--
-+-+
ou Mes(:\:L-\., MB) = o [1t].
D

Le lieu de M est la droite (_-\B). privée du point A.

• Z imaginaire pur ~ arn-{z


0
-
Z - ZA
zB) = ~2 [n]
~
-
-+
Mes(MA, MB) = 2 [n]
-► 7t

Le lieu de M est le cercle (~ ) de diamètre [AB] privé en


des points A et B.

Méthode algébrique
(x - 4) + i(y - 2) (x2 + y 2 - 2x - y - 10) + i(- 3x + 6y)
Posons : z = x + iy ; on a : Z =
(x + 2) + i(y + 1)
= (x + 2) 2 + (y + 1) 2
Les lieux cherchés seront déterminés par leurs équations.
a) • 1Z 1 = 1 <=> (x - 4) 2 + (y - 2)2 = (x + 2) 2 + (y + 1) <=> 4x + 2y- 5 = o.
2

1 .
• 1Z 1 = <=> 4[(x - 4)2 + (y - 2) 2 ] = (x + 2) 2 + (y + 1)2 <=> x 2 + y 2 -12x- 6y + 25 = O.
2
b) • Z E ~ <=> - 3x + 6y = 0 <=> x - 2y = O.
• Z imaginaire pur <=> x 2 + y 2 - 2x - y - 10 = O.
c) On désigne par a l'argument de Z.
. 7t - 3x + 6y
On a : arg(z) == [1t] <=> tana = 1 <=> -2 -- 2 - - - - - = 1 <=> x 2 + y 2 + x - 7y - 10 = o.
4 x +y -2x-y-10

-2~~ , Travaux dirigés


1. Soit ABC un triangle et A' le milieu de [BC]. . C'
On construit, à l'extérieur de ce triangle, les triangles \.
rectangles isocèles ABB' et ACC', de sommet A. ·
Démontrer en utilisant les nombres complexes que
les droites (AA') et (B'C') sont perpendiculaires et
que B'C' = 2AA'.

!olution
• Prenons A · pour ongme du repère orthonormé B
direct du plan complexe et supposons le triangle ABC
de sens direct.
ZB + Zc Z B, . ZC' .
On a : .z N. = - 2- , zB = - 1 et zc = 1.

Donc:

---
-+ -+
c'est-à-dire : B'C' = 2AN et Mes(AA', C'B') = - 2 [21t].
n
B',

--
• Lorsque le triangle ABC est de sens indirect, un raisonnem ent analogue conduit à :
B'C' = 2AN et Mes(AA' , C'B') == ; [2n:].

Dans les deux cas, les droites (AA') et (B'C') sont perpendiculaires et B'C' = ZAN.

74 Nombres complexes
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2. Soit ABCD un quadrilatère convexe.
On construit, à l'extérieur de ce quadrilatère, les
triangles rectangles isocèles AM1B, BM2C, ~ D et
DM4 A de sommets respectifs~.~. M3 et M4 .
Démontrer en utilisant les nombres complexes que
les segments [M1 M3 ] et [~M4 ] sont orthogonaux et
de même longueur.
B

S olution guidée
Désignons par zA, zB, zc et z 0 les affixes respectives
des points A, B, Cet D, par z 1 , z 2 , z 3 et z 4 les affixes
respectives des points M1 , M 2 , M 3 et M 4 • ~ •
Supposons le quadrilatère ABCD de sens direct. O ë7
zA(1 - i) + zB(1 + i)
• Démontrer que AM1 B est un triangle rectangle isocèle en M 1 si et seulement si z 1 = - - - - - -- -
2
• À quelles conditions les triangles BM2C, CM3D et DM4A sont-ils rectangles isocèles respectivement en
M 2 , M 3 et M4 ?
Z4 -Zz
• En déduire que : - - - ·= i.
Z 3-Z1
• Conclure.
Que se passe-t-il lorsque le quadrilatère ABCD est de sens indirect?

3.a Calculer et écrire sous ·forme algébrique les 3.g Dans chacun des cas suivants, déterminer la
racines carrées des nombres complexes sui- nature et les éléments caractéristiques de la
vants. transformation du plan qui au point M d'affixe
a) 15 - 8i b) 2i c) 11 + 4îJ3 d} - i. z associe. le point M ' d'affixe z'. .X
. ,-
4
a) z' = - z + 2 + i b) z' = e z + 2 - 4i
3.b Résoudre dans C les équations suivantes.
a) iz2 + z - 3 + i = o
c) z' = - !z + 2 - i d) z' = - iz + 1 + i.
b) (- 2 + i)z2 + (4 - 5i)z + 3 - i = O.
3.h Dans chacun des cas suivants, déterminer et
représenter l'ensemble des points M dont l'af-
3.c Soit l'équation (E) : fixe z vérifie la condition indiquée.
z3 + (1 - i)z2 + (4 - i)z - 4i = O.
a} lz- 1+ 2il =3 b) lz-3+ i l =3
1 . Vérifier que i est une solution de (E).
2. Trouver un polynôme P du second degré tel c! arg(z - 3i) = ~ [1t] d) arg(iz + i) = - ~ [21t].
que : z 3 + (1 - i)z2 + (4 - i)z - 4i = (z- i)P(z).
3. Résoudre l'équation (E) dans C. 3.i Dans chacun des cas suivants, déterminer et
représenter l'ensemble des points M dont l'af-
3.d 1. Exprimer cos4x en fonction de cosx. fixe z vérifie la condition indiquée.
2. Exprimer sin5x en fonction de sinx. aJ lz -2 + i l = lz -il bJ lz-z+il = lz l
3
3.e Linéariser : cJ Iz-2
z - i . 1= 1
+1
d) 1z - 3 + i 1 = 12z - 4i 1.
_
a) cos4 x + sin4x b) sin4x + sin2x
c) cos3x sin3x d) cos3x sin2x. 3. j À tout nombre complexe z, différent de 2 - i,
·on associe le nombre complexe:
3.f Résoudre dans R les équations suivantes. z = z + 3 - 2i
a} cos5x + 2cos3x + cosx = 0 z-2+i ·
b) sinx + sin2x + sin7x + sin8..-i:- = 0
Déterminer les ensembles de points M d'affixe
z tels que:
c) cos2x + cos6x = sin3x - sin5x a) Z soit un nombre réel ;
d) sin3x - sin2x = sinx. b) Z soit un nombre imaginaire pur.

Nombres complexes 75
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~ Ex ercices·
Le plan complexe est m uni d u repère orthonormé direct 9 Déterminer les nombres complexes z tels que :
➔ -►)
( 0, e
1, e2 •
lzl=l!l=lz-1I.
10 Résoudre dans C 2 les systèmes suivants.
(1 + i)z - iz' = 2 + i
a] { (2 + i)z + (2 - i)z' =7 - 4i
,
b} { (2 + ~3= + ?,!,' = 1 +.2i:
E tude algébrique (1 - l)Z - lZ =4 - 1

des nombres complexes


,
1
Écrire sous forme algébrique les nombres com-
plexes suivants. E tude trigonométrique
a) (-1\i/3)( 1-2i/3) b)
1
1
+·fz - i[3
des nombres complexes
1
c) - - + - -
1 d) (3 - i)(1 + 2i) 11 Dans ch acun des cas suivants :
2+i 2-i ., (1 - 3i)(2 + i) - déterminer le module et un argument de z ;
(- 1- - en déduire la forme algébriqu e de z.
e)
(1 + i)4
2i)3
f) (~)2·
1- 21 (1 }3)3 ..
aJz = ,2 -1
2
1 Déterminer les parties réelle et imaginaire des
nombres complexes suivants.
a) (3 + 4i)3 b) (2 - i)3
2 +i 3 - 4i ·
c) - . - - -. d) (3 + 4i)3 - (2 - i)3.
3 + 4l 2 -1 (1 [3 )(1 ./3)
c} z=,z+i2 \2-12
3 Pour quelles valeurs du nombre réel x le d) z = (1 + i) 2 e) z = (1 - i) 4
nombre complexe [10 - x + i(2 + x)](x - i) est-il un
nombre réel ? un nombre imaginaire pur ? f} -1 + i/3 g} (fz + i/!)3.
[3 + i -1 + 1
4
[3 +i
Vérifier que : -
/3-i
✓- . + --;;:--:- - 1 = O. C. • /? .
3-1 v3+1 ✓ 6 - 1,2, .
1ft::.. Soit z 1 = - --
2
et z 2 =1 - 1.

5
1. Calculer i3, i 4 et i 5 • En déduire i 18 et i 19• a) Déterminer le module et un argument de z 1 et z2 •
2. Calculer 1 + i + i 2 + i3, puis i 199 + i 200 + i 201 + i 202 . b} Écrire sous forme algébrique et trigonométrique le
2000 2002 . z1
3. Calculer I ik et I (- i)k . quotient z.
k=O k=O
c) En dédlÎire les valeurs de cos 1t et sint -
6 Écrire sous forme algébrique 1e conjugué des 12 2
nombres complexes suivants. 13 Écrire sous forme exponentielle les nombres
2-i
a) (4 - i/3)(1 + i) b) complexes suivants.
-3+i a) (- 1 - i)i b} ([3 + i)(- 1 + i[3)
c) (1 - i)(2 + i) d) (2 - 3i)(t + i)
2i(- 3 + i) · (2 - i)2 . 1-i ei ~4
d) - -
c) 1~ - 1
i/3
1 +
3 + 2i 3 - 2i -2i~
7 Soit z 1 = . et z 2 = - - . . e 3
f) 5 - 5i - 1-i/3) 10
- 5 + 71 5 + 71 e}--- g} ( . .
Démontrer, sans calcul, que z 1 - z 2 est un nombre réel [2 + ifz lOe
. !t
1-
4
· -1+1
et z 1 + z 2 un nombre imaginaire pur.
14 Soit z, un nombre complexe tel que :
8
Calculer le module des nombres complexes
z + z = 2cos0.
1
suivants.
2 1 Démontrer que pour tout entier naturel n, on a :
a) 1- i b} - 4i
zn + },. = 2cosne.
[2(1 + i) d} (- 5 + 7i)(4 - 2i)
c] 1 ~
( ✓3 - i) (3 + 4i)(7 + 5i) . [3 + i 4i
2 15 S01t z 1 = 0, . et z 2 = ~ .
-,3+ 1 1-1✓ 3
e) (1 - i)Z f} ( [3 -.i )3.
(1 + i)3 . 1-1 a} Écrire sous forme exponentielle z 1 et z 2 •

76 Nombres complexes
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7
- èéduire la forme algébrique des nombres com- i7 Résoudre dans C les équations suivantes et
- représenter graphiquement les images des solutions.
p Iexes .- z 1z 2 , -
z 1, (z )3 et. -z~ .
1 . Z2 z3
1 a) z4 - ,2z2 + 1 = o b) z8 + z4 +1 = o.'

16 Soit j = cos 237t + isin237t et u = 1 + j. i8 Soit P le polynôme défini par :


1. Démontrer que : 1 + j + j = O. 2 P(z) = z 3 - 3z2 + (3 - i)z - 2(1 - i).
2. Calculer u" (n E N*) en fonction den. 1. Dé:.aminer trois nombres complelxes a, b et c tels
que : P(z) = (z - Z)(az2 + bz + c).
17 Soit j = cos 2f + i sin2f. 2. R.é;oudre dans C l'équation : P(z) = O.
1. Écrire i en fonction de j puis démontrer que tout
nombre complexez peut s'écrire sous la forme: 19 Soit P le polynôme défini par:
z = a + iP (a E IR, P E IR). P (z) = r -
(5 - 2i)z3 + (8 - 10i)z2 + (6 - 16i)z - 12i.
2. Déterminer une relation entre a et p pour que le 1. Vérifie:' qu.e : P(2i) = P(- 3) = o.
nombre complexe a + jp (a E !RI, p E IR) ait pour modu- 2. Détermi:nE-- ~ polynôme Q du second degré Îel que
le 1. pour tout n m::::! ire complexe z, on a :

18 1. Déterminer le module, uri argument, la partie


P(.z) = =r + (3 - 2i)z - 6i]Q(z).
3. Résoudre dans C l'éqnation : P(z) = O.
réelle et la partie imaginaire des racines 4-ièmes de - i.
2. Placer dans le plan complexe les points images de
ces racines.
30 Soit P le pol~'D.ôme défini par :
3. Calculer la somme et le produit de ces racines. P(z) = z3 - (11 + 2î}z2 + 2(17 + 7i)z - 42.
1. Démontrer qu'il existe un nombre réel a solution de
19 1. Calculer: (2 + i)3. l'équation : P(z) = O.
2. En déduire les racines cubiques de 2 + 1 li. 2. Déterminer le polynôme Q tef que : P(z) = (z - a) Q(z).
3. Résoudre dans C l'équation : P (z) = O.
iO Déterminer les nombres complexes vérifiant
· 2z3 = Bi, puis représenter leurs images dans le plan. 31 Soit P le polynôme défi.ni par :
P(zJ= z 3 - 2(1 + 2i)z2 + 7iz + 3(1 - 3i).
i1 Soit (zn) la suite définie dans C par:
1. Démontrer qu'il existe un imaginaire pur iP solution
z0 =1 + i et V n E N, zn+l =- 1 zn. de l'équation : P(z) = o. ,.
2. Déterminer le polynôme Q tel que : P(z) = (z- iP)Q(z).
1. Démontrer que ( 1zn 1 )n EN est une suite géométrique,
3. Résoudre dans C l'équation : P(z) = O.
dont on précisera le premier terme et la raison.
2. Exprimer arg(zn) en fonction de n, puis zn en fonc-
tion de z 0 et n.
T ransformations
i i Soit n un entier naturel.
On pose : A = I: cos/ex et B =
n-1 n-1
I sinkx.
et nombres complexes
k=O k=O
1. Calculer et écrire sous forme exponentielle A + iB.
2. En déduire des expressions plus simples de A et B.
l i Soit les points n(-12) et A(_\).
Dans chacun des cas suivants:
• donner l'écriture complexe de la transformation ;
• déterminer l'image de A par la transformation.
R ésolutions d'équations a) Symétrie de centre Q. ·
b) Homothétie de centre Q et de rapport - 1·
i3 Calculer et écrire sous forme algébrique les c) Rotation de centre Q et d'ang~e ~.
racines carrées des nombres complexes suivants.
a) z = 5 - 12i b) z = - Bi c} z = 7 + 24i. 33 1. Donner l'écriture complexe des transforma-
tions suivantes :
14 1. Résoudre dans C l'équation : z 2 -
2iz - 2 = O. a} s : symétrie par rapport à la droite d'équation x = - z.
2. On désigne par z 1 et z 2 les solutions de cette équa- b} s' : symétrie par rapport à la droite d'équation y= 1.
tion, avec Re(z1 ) > Re(z2). 2. Donner l'éçriture complexe de sos' et s'os.
Calculer: 2z1 + 3z2 ; (z1 - zz) 2 ; (z1 ) 8 ; (z2 )1°. En déduire que sos' = s'os et préciser la nature de cette
transformation.
15 1. Calculer : (1 + 8i)2.
2. Résoudre dans C l'équation: 34 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
(2 + i)z2 - (9 + 2i)z + 5(3 - i) = O. nature et les éléments caractéristiques de la transfor-
mation dont on donne l'écriture complexe.
16 1. Résoudre dans C les équations : a) z' = z - 4i b} z' = .i. z + 2
z2 - 4z + 5 + i(z + 1) = 0 (1) ."
' c} z' = - 4z + 10 - 5i d) z'=e~
14
z+1+[2-i.
4z + 5)2 + (z + 1)2 = o (2).
(z2 -
2. En déduire qu'il existe quatre nombres réels a, b, c et
d que l'on pi:.écisera tels que pour tout nombre réelx, on
35 Soit fla transformation du plan dont l'écritu-
." r
a: (x2 - 4x + 5) 2 + (x + 1)2 = (x 2 + ax + b)(x2 + ex+ d) . 1-
re complexe est : z' = 4e _3 z + 4,13 - 2i.

Nombres complexes 77
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1. Déterminer le nombre complexe z 0 tel que : dJ lz l= 1.


• Jt
1- eJ lzl=3 .
z' - z0 = 4e 3
(z - zol.
2. En déduire que f est la composée d'une homothétie 44 À tout nombre complexez distinct de - 1 + 2i,
et d'une rotation de même centre, que l'on précisera. on associe le nombre complexe Z tel que :
z - 2 + 4i
Z=---.
z + 1 - 2i
Déterminer les ensembles de points M dont l'affixe z
C onfigurations planes vérifie la condition indiquée.
.27t
a) 1Z 1= 1. c) Z est un nombre réel.
13 b) 1Z 1= 2. d) Z est un nombre imaginaire p ur.
36 Soit a un nombre complexe non nul et j = e .
Démontrer que les points A(a), B(ja) et C(j2a) sont les
sommets d 'un triangle équilatéral de sens direct.
45 Déterminer et contruire l'ensemble des p oints
du plan dont l'affine z vérifie la condition indiquée. .
37 Soit A(3 + i), B(2i), C(2 - 2i). a) zz + i(z -z) - 3 = 0 b) (zz) 2 - zz-:-- 6 = O.
1. Placer les points A, B et C et démontrer que le tri-
46Déterminer l'ensemble des points M dont l'af-
angle ABC est rectangle et isocèle.
fixe z vérifie la condition indiquée.
2. Déterminer l 'affixe du point D tel que ABCD soit un
a) (z - 1 - i)(z - 1 + i) = 5
parallélogramme. Placer le point D.
b) zlz- il = lz - z+zil
3. Déterminer l'affixe du point E, symétrique de A par
c) z 2 - (1 - 2i}2 = z2 - (1 + 2i)2.
rapport au milieu de [BC].
47Déterminer et contruire l'ensemble des points
38 Soit A , B et C les points d'affixes respectives
du plan dont l'affixe z vérifie la condition indiquée.
- 3 - 21,· 1 + 21. et 37 + 6'1.
l 2z - 1
a) ~ est un nombre réel.
1. Démontrer que Best le milieu de [AC]. z
2. Déterminer les affixes des points D et E tels que 4 - (z + z )i
b) - - -- - - - est un nombre réel.
ADCE soit un carré de sens direct.
1-i + 1- (z-z)
2
39 Soit A, B et C les points d'affixes respectives
1 + 2i, 2 + i et 2 + [3 + (1 + [3Ji.
1. Démontrer q ue le triangle ABC est rectangle en B et
déterminer une mesur·e des angles BAC et ACE.
2. Déterminer le point D, symétrique de A par rapport à B.
Quelle est la nature du triangle ADC ? 48Déterminer le module et un argument des
nombres complexes suivants.
40 Soit les points A(- 1 + i), B(- 1 - i), C(2i) et . Jt

D(2 - Zi). 1- 013 1 - casa + i sina [ [


0J - - . ll b) . . , a E O ; 1t •
1. Étudier la nature des triangles ACD et BCD. 13 1 + cosa-1sma
2. Démontrer que les points A, B, C et D appartiennent 1 +e
à un même cercle dont on précisera le centre et le rayon.
49 Soit a un nombre réel tel que - 7t < a < n et z
le nombre complexe défini par: z = 1 + cosa - isina.

Lieux géométriques !)
1. Calculer Iz 1, arg(z) et arg( en fonction de ex.
2. Préciser les ensembles des images de z et de !.
41 Déterminer et représenter les ensembles d e 50 Démontrer que si A, B et C désignent les
points M du plan dont l'affixe z vérifie la condition mesures des angles d'un triangle, on a :
indiqu ée.
a) 1z + z - l 1 = 4 bJ lz - z-1 +il=z a) sinA + sinB + sinC = 4cos 1cos ~ cos ~
c) arg(3i - z) = O [Z1t] ·dJ arg(z:- 3 + i) = : [1t] b) cosA + cosB + cosC = 1 + 4sin 1sin~ sin~ .
1
e) arg(- - ) = .1L [1t] f) arg(z2 - 4) = arg(z + 2) [21t].
z+2 2 51 1. Soit z un nombre complexe de module 1 et
d'argument a (0 $ o.< 21t).
4!Déterminer les ensembles de points M dont Préciser, selon les valeurs de a, le module et un argu-
l'affixe z vérifie la condition indiquée. ment de z + 1.
a) 1z + 5 - 2i 1 = 1z - z + i 1 Conjecturer et vérifier ces résultats par des considéra-
b) 1z + l + i 1 = 13z - 9 - 3i 1. tions géométriques, illustrées par des figures.
43À tout nombre complexe z distinct de i, on
z z;
2. Soit 1 ét deux nombres complexes de-module 1,
d'arguments respectifs a 1 et a 2 tels que :
associe le nombre complexe Z tel que : Z = z + ~ . O $ a1 $ az < Z1t. z
Z -1 2
Déterminer et représenter les ensembles de points M du a) ,Déterminer le module et un argument de z et de
1
plan dont l'affixe z vérifie la condition indiquée. Z1 + Z2. . Z
a) Z est un nombre réel strictement positif. {On pourra utiliser la question 1 en posant : z = / .)
1
b) Z est un nombre réel strictement négatif. b) Déterminer une condition nécessaire et suffisante
c) Z est un nombre imaginaire pur. pour que I Z 1 + z 2 1 = 1 ; illustrer par une figure.

78 Nombres complexes
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c) Déterminer l'ensemble des triplets (z1 ; z 2 ; z 3 ) de cJ Déterminer et construire les images par f des
nombres complexes de module 1 tels que : ensembles déterminés à la question 2.
z1 + z 2 + z 3 =0 et O ::; arg(z1) ::; arg(z2 ) ~ arg(z3 ) < 2n:. . 2rr
1
55Soit le nombre complexe z = e 7 .
51 Construction d'un pentagone régulier On pose: a= z + z 2 + z4 et b = z3 + z5 + z6.
. 2n:
!- 1. Démontrer que a et b sont deux nombres complexes
Soit le nombre complexe z 0 = e 5

conjugués et que la partie imaginaire de a est positive.
1. On pose : a. = z0 + ~ et ~ = z~ + ~- 2. Calculer a+ b et ab. En déduire a et b.
a) Démontrer que 1 + z 0 + z~ + ~ + zj = 0 et en dédui-
re que a, et ~ sont solutions de l'équation (E) : 56 Soit a et b deux nombres complexes non n uls,
A et B leurs images respectives.
Z 2 + Z- 1 = O. 1. a) Démontrer que les points 0, A et B sont alignés si
b] Exprimer a, en fonction de cos 2.TC. et seulement si ab est un nombre réel.
c) Résoudre (E) et en déduire la valeur de cos2; .
;:)

2. On désigne par A0 , A 1 , A 2 , A 3 et A4 les points d'af-


b) Démontrer que (a;t) 2
est un nombre réel si et~eule-

. • ment si les points 0, A et B sont alignés ou si OA = OB.


f 1xes respectrves 1 , z 0 , z 02 , z 03 et zô-
.-4
2. On suppose dans cette question que les points 0 , A
a) Soit H le point d'intersection de la droite (A 1 A4 ) avec et B ne sont pas alignés et que les nombres complexes
la droite de repère (0 , e:). a et b ont pour module 1.
Démontrer que l'affixe du point H est cos2;. , (a+ b)2 b , 1 .
b) Soit (r) le cercle de centre le point Q d'affixe - 1 D emontrer que ~ est un nom re ree strictement
positif.
et passant par le point B d'affixe i.
(r) coupe la droite de repère (0, e:)
en Met N, M étant 3. Application
Soit M 1 et M 2 deux points d 'affixes respectives z 1 et z 2 ,
le point d'abscisse positive.
Démontrer que M et N ont pour affixes respectives a et tels que les points 0 , M1 et M 2 ne sont pas alignés.
~ et que H est le milieu de [OM].
a) Calculer, en fonction de z 1 et z 2 , l'affixe Z du bary-
c) En déduire une construction simple d'un pentagone centre I du système {(M) z2 1) ; (M2 , 1z1 1)}.
régulier dont on connaît le centre O et un sommet A 0 • b) Démontrer que ; : est un nombre réel.
1 2 .
53 1. a) Résoudre dans C l'équation : z 2
- 4z + 8 = O. c) En déduire que
--+
OI-~--~m vecteur directeur de la
Écrire les solutions sous forme algébrique et sous forme
trigonométrique. bissectrice de l'angle M 10M2 .
b)Placer les images A et B des solutions, A étant l'ima- 5 7 Soit A et B les points d'affixes respectives 1 et 2i.
. ge de la solution dont la partie imaginaire est négative. À tout nombre complexe z distinct de 2i, on associe le
Quelle est la nature du triangle OAB ? z-1
2. Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout nombre complexe Z tel que: Z = - --..
z- 21
point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' telle 1. Déterminer l'ensemble (<ti: 1) des points M d'affixe z
,-
.11
tels que : arg(Z) "' ~ [21t].
que : z' = e 3 z .
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques 2. Déterminer l'ensemble (<ti: 2) des points M d'affixe z
de l'application f. · tels que : 1 Z 1 = 2.
b) Déterminer sous forme trigonométrique, puis sous 3. Démontrer que(~) et (<ti: 2) ont un unique point com-
forme algébrique l'affixe du point A', image de A par f. mun dont on précisera l'affixe.
En déduire les valeurs de cos 1
et sin1
1
1. 58 Soit A le point d'affixe 2i et f l'application du
54 On considère les nombres complexes : plan dans lui-même qui à tout point M d'affixe z, dis-
a = - [3 + i, b =3 + 2i et c = 7 - 2i.
tinct de A, associe le point M' d'affixe z' telle que :
1 . a) Déterminer de deux façons différentes les racines , 2iz- 5
z = z - 2i .
carrées de a.
En déduire les va!eurs de cosi~ et sini~. 1. Démontrer que f admet deux points invariants.
2. Démontrer que f est bijective et déterminer son
b) Déterminer les entiers relatifs n pour lesquels an est
application réciproque.
un nombre réel. 3. Démontrer que la droite de repère (0, ~), privée de
c) Déterminer les entiers relatifs n pour lesquels an est
A, est globalement invaria,nte ,rar f.
un nombre imaginaire pur. 4. a) Démontrer que : 1z' - 2i 1 1z - 2i 1 = 9.
2. Déterminer et construire les ensembles de points M b) En déduire l'image par f du cercle (<ti:) de centre A et
d'affixe z tels que : de rayon R.
a) lz- b l = lz - cl b) zlz-bl = lai. Déterminer R pour que (<ti:) soit globalement invariant
3. Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout par f.
point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' telle
quA : z' = (1 + i[3)z - 5i,13. _ 59 Soit l'\. et B les points d'affixes respectives 1 et
a) Démontrer que f admet un seul point invariant n. 1 ~- 1 et f l'application du plan dans lui-même qui à tout
b) Démontrer que f est la composée d'une rotation et point M d'affixe z non nulle associe le point M' d'affixe
d'une homothétie positive de même centre n. . z' telle que : zz' = 1.
Préciser l'angle de la rotation et le rapport de l'homo- 1. a) Déterminer et construire l'image par f du point C
thétie. d'affixe 1 + i.

Nombres complexes 79
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b} Démontrer que pour tout point Met s~age M', On désigne par P, Q et M les points d'affixes respectives
la droite (AB) est bissectrice de l'angle MOM' et que i, - i et z .
OM x OM' =OA2. a) Démontrer que si z est solution de (E), alors : .
2. a} Vérifier que :

V z E C*, (z ~ z'_ 1)(2 ; z·+ 1)


b} Soit I le milieu de [IBr].
= e~z•r ~= nJlaf.
b} Démontrer que si (E) admet au moins une solution
réelle, alors : 1 a 1= 1.
c} En déduire que si (El admet au moins une solution
Démontrer que 1A x IB = [\f2 et que pour tout point M réelle, alors toutes ses solutions sont réelles.
distinc~ A et B, la droite (MM') est bissectrice de
l'angle AIE. 63 Soit l'équation (E) :
z4 + 2z3 + 2z2 - zz + 1 = O (z E C).
60 Soit A et B les points d 'affixes respectives 1 + i 1. Démontrer que si z0 est solution de (E), alors z 0 est
et - 3. À tout point M d'affixe z, distinct d e A et B, on solution de (E).
associe, s'ils existent, le(s) point(s) M' d'affixe z' tel(s) 2. a) DétP.rminer les nombres réels a et b tels que :
z' + 3 . . . z' - 1 - i
que : z + 3 est rmagmaue pur et z _ 1 _ i est réel. (E) ç:> z [(z- ; ) +a(z - !)+b]=o.
2 2

b) Résoudre dans C l 'équation Z 2 + aZ + b = 0, puis


1. Donner une interprétation géométrique de l'équation (E).
~ ~ =~ )-
3 3. Démontrer que les images des quatre solutions de (E)
arg(;': 3 ) et arg(! appartiennent à un même cercle (cg) dont on précisera
2. Démontrer géométriquement qu'il existe un cercle le centre et le rayon.
(CfJ) tel que si M $. (CfJ), alors M' existe et est unique.
Construire alors l'image M' d'un point M donné. 64 Soit l'équation (E) : z 5 = 1 .
1. Résoudre dans C l'équation (E) et représenter les
61 Soit  et B deux points d'affixes respectives a images des solutions.
et b. 2. Démontrer que la somme des solutions de (E) est
1. Démontrer qu'il existe un unique point M dont nulle et en déduire que : cos 2; + cos4; = - ~.
l'affixe z vérifie: 1; =:1= 2 et arg(; =:) =- ; [2n]. 3. Démontrer que cos 2; est solution de l'équation:
2
2. Construire ce point et calculer son affixe lorsque : 4X + 2X - 1 = o.
a = - 4 + 2i' et b =2- i. En déduire la valeur de cos2; .
62 1 . Résoudre dans C les équations : 4. Soit l'équation (E') : (z - 1)5 = (z + 1)5 (z E C),
z4 = 1 (1) a) Démontrer que si zlest solution de (E'), alors :

(; : !)4 = 1 (2). z0 + 1
Zo -11 1.=

2. Soit n un entier naturel non nul, a un nombre com-


En déduire que les solu tions de (E') sont imaginaires
pures.
plexe et l'équation (E) : (z-~)n = a.
Z + l
b} Résoudre (E').

80 Nombres complexes
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I sométries du plan -
Applications affines
Introduction

Dans les classes précédentes, nous avons étudié certaines iso-


métries du plan {translations, symétries, rotations) et utilisé ces
transformations pour rechercher des lieux géométriques, résoudre
des problèmes de construction et démontrer des propriétés.
Dans ce chapitre, nous nous proposons de compléter cette étude
en déterminant les autres isométries du plan et en classant l'en-
semble de ces isométries à partir de deux critères: les points inva-
riants et_l'effet sur les angles orientés.
La dernière partie du chapitre est consacrée à l'étude générale des
applications affines du plan.

Décoration de maison en Afrique du Sud.

1. Composition d'isométries ....................................... . 82


2. '
Classification des isométries du plan .. ................ ... .. 86
3. Applications affines ................................................. 92

Isométries du plan - Applications affines 81


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-==1.•1 Composition de symétries et translations


iii.llii~ Composee de symétries orthogonales
Les propriétés sui,antes o nt été établies en classe de première.

• Soit (~) et (-1') deux droites parallèles, 0 un • Soit (~) et (.ô') deux droites sécantes en un
point de (~ ) et 0 ' son projeté orthogonal sur (ô'). point 0, de vecteurs directeurs respectifs Û et Û'.
La composée sà. 0 s 6 des symétries orthogonales La composée sô,osô des symétries _orthogonales
d'axes respectifs (~) et (ô') est la translation de d'axes respectifs (ô ) ~(.ô') est la rotation de
-+
vecteur 200'. centre O et d'angle 2(û; Û').
M
•,_
~ ..

Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre O.
• scoc1°s(ABJ = tzBè ;
• s(ACJ 0 s(AB) = r(A. ;1 (quart de tour direct de centre A) ;

• s(DC) 0 S(AC) = r(C,- ;1 (quart de tour indirect de centre C) ;

• s(BD) O s{AC) = r(O, !t) (symétrie de centre 0).

mt.i~u::;,:.¾Ji Décomposition de translations, de rotations


Les propriétés suivantes ont également été établies en classe de première.

• Soit tû une translation de vecteur Û non nul. • Soit rco, a) une rotation de centre O et d'angle ex.
Pour toute droite (.ô) de vecteur normal Û, il Pour toute droite (.ô) passant par 0 , il existe une
existe une droite (ô') et une seule telle que : droite (ô') et une seule telle que :
sô,osô = tû. sNosa = rco, a)·

Exemples A~----,,D
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, I et J sont les
milieux respectifs de [AB] et [CD]. 0
• ~Îi = s(BC)os(ij) = s(IJlos(AD); J
/
J - - - ~ ----;

• r(B, ;1 = s{BD)os(BC) = s(AB)os(BD) ;


· • rco.- ~l = s 0Jlos(BDJ = s(AC)os(IJJ·

82 Isométries du plan - Applications affines


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Composée d' une symétrie o ogonale et d'une translation


(~) est une droite de vecteur directeur Û.
Soit M un point, M1 son image par tû , M. l'ic:o~ c.: _; i:2,- s.!.
et M 2 l'image de M par st..
• Démontrer que : tû (M2) = M'.
• En déduire que : tit ost. = st. ot;;.
• Démontrer que la transformation st. ot;; n 'admet pas d e ~
invariant.

Cette étude justifie la définition et la propriété suivante.

Soit (Li) une droite de vecteur directeur Û.


On appelle symétrie glissée d'~e (Li) et de vecteur Ûla composée de la symétrie ~ nale d'axe (Li)
et de la translation de vecteur u.

Une symétrie glissée n'admet pas de point invariant.

Les propriétés suivantes précisent la nature de la composée d'une symétrie orthogonale et d 'une trans-
lation .

Soit (Li) une droite et Û un vecteur non nul.


• Si Û est normal à (Li), alors tû ost. est une symétrie orthogonale.
• Si ït n'est pas normal à (Li), alors tit ost. est une symétrie glissée.

D émonstration guidée
Soit O un point de (Li) et A le point tel que : OA = Û.
Désignons par : A
H le projeté orthogonal de A sur (Li),
I le milieu de [AH],
(Li') la parallèle à (Li) passant par I.
• Démontrer que : st.,o st. = t HÀ.
(~ )
• Démontrer que : tû os6 = t 00 os6 ..
• Conclure. 0 H

<:,,,,... -1..!"2.~Composition de rotations et translations


□f:.l~t'."'"-::.::1 Composée de rotations
La propriété suivante a été établie en classe d~ première.

I
Soit r et r' deux rotations d'angles respectifs a. et a.'.
• Si Û + Û' "# Ô, alors r'or est une rotation d'angle a+ a.'.
• Si Û + Û' = Ô, alors r' or est une translation.

Isométries du plan - Applications affines 83


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Exemples
ABC est u n triangle équilatéral d e sens direct et B ' est le milieu de [AC].

• rcc. ~l 0 rlA. - ;i est une translation. A


De plus : rcc, f lor(A,- 1l(A) = B.
Donc: r cc, : 1or1A, - f} = hl·
2t 1 41t.
. d' ange
• r(B, ?flor 1c. 1 est une rotat10n 3
De plus : r{R ~ J = s 1AB1os(BCJ et r 1c, 2;1= s 18c1° s 1AcJ· B C
Donc : r(B, ?florcc. 2~, 1= s(ABJos(ACJ = r (A, - Wl = r (A, 4;i·

2;
• r 1A, 1or(B. ~J est une rotation d'angle n, c'est-à-dire une symétrie centr ale.
De plus : r(.-\, w1 = s(AC) os(AB) et r(B, ;1 = s(AB)os(BB')"
Donc : r (A , ?flor es. ;i = s(AC) os[BB'l = s8 ..

Pour d éterminer la composée r (B,f3lor1A,etl d e deux rotations de centres distincts A et B, on p eut -


utiliser les droites (.11) et (.11') telles que : r(A,etl = s 1AB1os6 et r (B,f3l = s6 , 0 slABl'
On a: r(B,f3lor(A.al = s 6 ,osÂ.

Composée d'une rotation et d'une translation

Soit rune rotation d•angle a non nul et tune translation.


t or est une rotation d•angle a.

Démonstration t
r n
Soit M et N d eux poin ts distincts.
Posons: r(M) = M 1 , r(N) = N 1 , t(M 1 ) =M' et t(N iJ = N'. MTM.~
N I N; N; 1 N'

-
-----
(MN, M--+
N ) = .-..
1 1
a et (M -- -
-------
N , M'N')
1 1
.-.. ----+ ----+
= 0 ; donc: (MN, M 'N ')
---. -------
D'après les propriétés caractéristiques d es rotations et d es translations , on a:
-+
= (MN, --
M N )
1 1
----+
+ (M N ,M
1 1
--------
----+
'N') = .-..
a.
De plus : M 'N' = M 1 N 1 = MN.
Donc, tor est u ne rotation d 'angle a.
Cette dém onstration n e don ne aucune indication sur le centre de la rotation.

Construction du centre de la rotation t or


Soit o le centre de la rotation r et ï1 le v ecteur de la translation t. u►
. --+ --+ 1
• S1 u = 0, a ors : t or = r.

• Si ï1 -:t: Ô, construisons les droites (2ZJ), (.11) et (.11'} telles que :


l w
--+

- (2h) est la droite passant par O et d e vecteur n ormal ï1 ; 0 -►


- r = s~ os6 et t = s 6 ,os~. V

On a : t or = sÂ,os 6 •
.(2b) et (.11) sont sécantes en 0 , (2ZJ) et (11') sont parallèles ; d onc (~) et (6') son t sécantes en un point A.
w
Désignons par ï! et d es vecteurs directeurs respeS!!_fs de (6) et (6').
w est aussi un vecteur directeur de (2ZJ) ; donc : 2(v: w)
= â.
On en d éduit que t or est la rotation d e centre A et d 'an gle a.

84 Isométries du plan - Applications affines


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Remargug§
• On démontre de manière analogue que rot est une rotntfoI1 d"angle a .
• On a en général: t or:f:. rot.
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, C' est le syr.:.éi -~-E è.e C par rapport à B.
• r 1A. ;J°tŒ est un quart de tour direct.
Soit (Ll) la médiatrice du segment [BC].
On a: tëÊ = s(ABJos6 et r(A. fl = s(ACJos1AB)"
Donc : r(A. ; 1otëÊ = s(ACJ 0
s,.,_ = r 10, }J"
• tCB 0 r 1A _.1!._J est un quart de tour direct. C
' 2
Soit (Ll') la médiatrice du segment [BC'].
On a; tCBor(A, fl = (s,.,_,os(AB))o(s(AB)os(AC')) = s6 ,os(AC'J·
Donc, tc:àor(A. ;> est le quart de tour direct dont le centre est le point O', symétrique de O par rapport à (AB).

Pour déterminer ~a compo~é~ tït orro.aJ d'llilexotation et d'une translation de ~ecteur non nul,
on peut utiliser les droites (®), (Ll) et (Ll') telles que :
. . . ➔

- (2ti) est la drmte passant Péif O et de vecteur normal u;


- r = s~osil et t = s,.,_,os2ll. /
On a : tor = sil'.osil.

_ _m:j ,!_3_." Travaux dirigés


Isométries et recherche de lieux
ABCD est un parallélogramme dont les points A et
B sont fixes. C décrit un cercle (~). On construit le
triangle rectangle isocèle direct ADE de sommet A.
Déterminer le lieu des points E.

S olution guidée
---+
Soit t la translation de vecteur BA et r le quart de tour direct de centre A.
• Déterminer l'image du point C, puis du cercle (~) par la transformation rot.
• Conclure.

Isométries et démonstration de propriétés


1 . ABCD est un quadrilatère convexe de sens direct. On construit les points 1, J, K et L tels que les tri-
angles AIB, BCJ, CKD et DAL soient équilatéraux directs. J
Démontrer que le quadrilatère IJKL est un parallélogramme.

S olution guidée
Désignons par :
r 1 la rotation de centre A et d'angle ; ;
r 2 la rotation de centre Cet d'angle - ; .
• Déterminer la nature de r 2 °r1 •
• Déterminer les images de I et L par r 2 or1 •
• Conclure.
L

Isométries du plan - Ap plications affines 85


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2. ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct et H est le point tel que ADHE soit un parallélogramme.
Démontrer que les droites (BH) et (CG) sont perpendiculaires et que BH = CG.
C

Solution
Désignons par : _..
t la translation de ,ectelll' DA ;
r le quart de tour direct de centre A ;
C' le symétrique d e C par rapport à B.
t r rot
n n donc: n
m
Ona:
H
B C'
E
C' C
EI G C'

F
Or: rot est un quart de tour direct ;
donc: (BH) _!_ (CG) et BH = CG.

À tou t point M, distinct de B et C, on associe le


l .a ABCD est un rectangle. Déterminer la transfor-
point M' tel que : M' = r(M).
mation f telle que : f = sCADl O s(CDJ O s(BCJ O s(ABJ'
1. Démontr~ue :
----+ -► ~ ----+
1.b ABCD est un carré de sens direct et de centre O. Mes(MC, M'C) = Mes(MC, MB) + a [1t].
Préciser la nature et les éléments caractéris- 2. En déduire le lieu des points M tels que les
tiques de chacune des transformations sui- points C, M et M' sont alignés.
vantes.
a} s(AC)or(A, f l b) r(D. flor(A, fl 1.e OAB et OCD sont des triangles équilatéraux de
sens direct. E est le point tel que BOCE soit un
c} rcc.-t1or!A.fl d} r(A, flotëB·
parallélogramme.
Démontrer que AED est un triangle équilatéral.
1.c Le plan est muni du repère orthonormé (0, t.JJ. (On pourra utiliser la transformation t70 . f 1° t80.)
On désigne par s et s' les symétries orthogo-
nales d 'axes respectifs (®) et(®'). A
Dans chacun des cas suivants, déterminer la
nature et les éléments caractéristiques de la
transformation sos'.
a} (~ ) : x = 4 et (Qb'): X = y
b} (~ ) : x - y = 1 et (Qb'): X+ y= 1
c} (®) : y= - 1 et (2n'): y= 2
d} (®) : x + 2y = o et (® ') : 2x - y + 1 = o.

E C
1.d Soit ABC un triangle isocèle en A3!.! la rota-
,,...__ -+ -+
tian de centre A et d'angle a = (AB, AC).

= 2*-1~~Classification à raide des points invariants


~m~r:-"~ Décomposition d'une isométrie

Soit f une isométrie du plan et A un point.


Il existe une unique isométrie g et une unique translation t telles que: g(A) =A et f = tog.

86 Isométries du plan - Applications affines


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D émonstration
Existence
-+
Désignons par A' l'image de A par f et part la translation de vecteur AA'.
1
Posons: g = t- of.
g, composée de deux isométries, est une isométrie.
De plus: g(A) = r 1 of(A) = t-1 (A') = A.
Donc, f est la composée d'une isométrie laissant A inYai.-i.ant et d'une translation.
Unicité
Supposons qu'il existe une isométrie g' laissant A invariante:: one translation t' telles que: f = t'o g'.
On a : f(A) = t'(A) = t(A) ; donc : t' = t.
On en déduit que: tog = tog'; donc: g = g'.

~==~ Isométries laissant invariants trois points !lon alignés
Soit f une isométrie laissant invariants trois points A, B et C non a.ligrrés.
Pour tout point M d'image M' par f, on a: M'A= MA, M'B = .tvIB et ~f'C = ~IC.
Les points M et M' sont confondus, sinon A, B et C appartiendraient à la :::nédiatrice de [MM'] et seraient
alignés.
On en déduit que tout point du plan est invariant par f.

Une isométrie du plan qui laisse invariants trois points non alignés est l'application identique.

:~1~;:- •. ~ Isométries laissant invariants deux points distincts


Soit f une isométrie, distincte de l'application identique, laissant invariants deux points A et B distincts.
• Désignons par C un point extérieur à la droite (AB) et par C' son image p ar f.
Les points C _et C' sont distincts, sinon f laisserait invariants trois
points non alignés et serait l'application identique. C'
De plus : AC' = AC et BC' = BC ; donc (AB) est la médiatrice du seg-

1
ment [CC']. A B
• Désignons par s la symétrie orthogonale d'axe (AB).
s 0 f, isométrie laissant invariants les trois points non alignés A, B et
C, est l 'application identique.
C
On en déduit que : f = s.

Une isométrie du plan qui laisse invariants deux points A et B distincts et qui n'est pas l'application
identique, est la symétrie orthogonale d'axe (AB).

=~c.".' .. ·:-d Isométries laissant invariant un point


Soit f une isométrie laissant invariant un seul point A. A
Désignons par Bun point distinct de A et par B' son image par f.
*
On a: B' B et AB' = AB ; donc A appartient à la médiatrice (Li) de [BB']. 8 8,
Désignons par s la symétrie orthogonale d'axe (Li).
On a: sof(A) = s(A) = A;
sof(B) = s(B') = B. CM
s 0 f est une isométrie qui laisse invariants les deux points distincts A et B.
sof n'est pas l'application identique, sinon f serait une symétrie orthogonale et n 'aurait pas un seul point
invariant.
D'après la propriété précédente, s o f est la symétrie orthogonale d'axe (AB).
On a : s6 of = s(ABJ ; donc : f = sA os(ABJ·
On en déduit que f est une rotation de centre A.

Une isométrie du plan qui laisse invariant un seul point A est une rotation de centre A.

Isométries du plan - Applications affines 87


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Conséquence
D'après les propriétés précédentes, toute isométrie du plan qui laisse invariant au moins un point A est ·
- soit l'application identique ;
- soit une symétrie orthogonale dont l'axe passe par A ;
- soit une rotation de centre A.
Donc, d'après le théorème précédent, toute isométrie du p lan est :
- soit u ne translation ;
- soit la composée d 'une symétrie orthogonale et d 'une translation ;
- soit la composée d 'une rotation et d'une translation.
On en déduit le théorème suivant.

Toute isométrie du plan est une translation, une rotation, une symétrie orthogonale ou une symétrie
glissée.

2.2. Déplacements et antidéplacements

••• Définitions et propriétés

• Un déplacement est une isométrie qui conserve les angles orientés.


• Un antidéplacement est une isométrie qui transforme tout angle orienté en son opposé.
Nous savons que toute _symétrie orthogonale est un antidéplacement.
Les résultats établis dans le paragraphe précédent permettent de classer les isométries suivant deux cri-
tères :
- l'effet sur les angles orientés ;
- l'existen ce ou non de points invariants.
avec point invariant sans point invariant
Déplacement rotation translation
Antidéplacement symétrie orthogonale symétrie glissée

On en déduit les propriétés suivantes.

• Toute isométrie est un déplacement ou un antidéplacement.


• Tout déplacement est une translation ou une rotation.
• Tout antidéplacement est une symétrie orthogonale ou une symétrie glissée.

n;::ar_ .· J Composition de déplacements et antidéplacements

• La composée de deux déplacements ou de deux antidéplacements, e~t un déplacement.


• La composée d'un déplacement et d'un antidéplacement est un antidéplacement.

On retrouve que la composée de deux isométries est une isom étrie.

• La transformation réciproque d'un déplacement est un déplacement.


• La transformation réciproque d'un antidéplacement est un -antidéplacement.

88 Isométries du plan - Applications affines


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Rem~r.qyes
• L'ensemble des isométries du plan, muni de la loi o, est un groupe.
• L'ensemble des déplacements du plan, muni de la loi o , est un groupe.
• L'ensemble des antidéplacements du plan, muni de la loi o, n'est pas un groupe .

..:c;...r:..,: · ·J Déterminations d'une isométrie

Soit A, B, A' et B' quatre points tels que : AB = A'B' et A -:;:. B.


Il existe un déplacement et un seul transformant A en A' et Ben B'.

D émonstration guidée
B'
Existence
Désignons par :

- - - ---
- r la rotation de centre A et d'angle (AB,A'B') ;
- t la translation de vecteur AA'.
Démontrer que la transformation f, telle que f = tor, est
un déplacement qui convient.
Unicité
Soit g un déplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que : f-1 ag(A) = A et f-1 og(B) = B.
• En déduire que f-1 og est l'application identique. A
• Conclure.

- -
.Rem~r~~e~

--+ -► ---
• Si AB = A'B', alors f est la translation de vecteur AA'.
-► --+
• Si AB-:;:. A'B', alors f est une rotation d'angle [AB,A'B'].
Pour construire son centre, trois cas sont à envisager.
1er cas : A = A' ou B = B' ze cas: (AA') et (BB') sont sécantes 3e cas : (AA') // (BB')
- Si A = A', alors A est le centre Le centre de la rotation est 0, Le centre de la rotation est 0,
de la rotation. point d'intersection des média- point d'intersection de la droite
- Si B = B', alors B est le centre trices de [AA'] et [BB']. [AB] et de la médiatrice commu-
de la rotation. ne à [AA'] et [BB'].

B' B
B

I
A
A

A' ~ B
A
0

B'
B' 0

Soit A, B, A' et B' quatre points tels que : AB = A'B' et A :t:- ~- .


Il existe un antidéplacement et un seul transformant A en A' et Ben B'.

D émonstration guidée
Désignons pars la symétrie orthogonale d'axe (A'B').
Soit g un antidéplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que s 0 g est un déplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Utiliser la propriété précédente pour conèlure.

Isométries du plan - Applications affines 89


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R~arqu~!.
• Étant donnés quatre p oints A , B. A' et B' tels que AB = A'B' et A :f::. B, il existe donc exactement deux
isométries qui transforment A en A ' et B en B'; l'une est un déplacement et l'autre un antidéplacement.
• Si l'on note f l 'une de ces i.._qJmétries, alors l'autre est s(A'B'J of.

---iLJ_. Travaux dirigés


Isométries et problème de construction
1 °) Soit s1 , 5z et 8l les symétries orthogonales d'axes respectifs (t_\), (L12 ) et (L13 ).
Démontrer que s1 os2 os 3 est une symétrie orthogonale si et seulement si les droites (L11 ), (L12 ) et (L13 ) sont

parallèles ou concourantes.
2°) Soit (~). (~) et (L13 ) trois droites concourantes en un point O.
Construire nn triangle ABC tel que (L\), (L12) et (A3) soient les médiatrices respectives des côtés [AC],
[BC] et [AB}.

Solution
1 °) Étude directe
Supposons que s1 os2 os3 soit une symétrie orthogonale ; notons s cette symétrie.
On a : s 1 os2 os3 = s; donc: s 1 os2 = sos3 •
• Si (t_\) et (L12 ) sont parallèles, alors s 1 os2 est une translation de vecteur orthogonal à (L11 ) et (L12 ).
De m ême sos3 est une translation de vecteur orthogonal à (.:13 ) et à l'axe des.
Donc, les droites (L1), (L12) et (A3) sont parallèles.
• Si (L1) et (Li2 ) sont sécantes en un point 0, alors s 1 os2 est une rotation de centre O.
De même s O s3 es_t une rotation de centre O.
Donc (L13 ) passe par O et les droites (L11 ), (A2 ) et (L13 ) sont concourantes en O.
Étude réciproque
• 1er cas : {L1 1}, {L12 } et (A) sont parallèles.

On a: s 1 os2 os3 = tûos 3 , où il est un vecteur normal (L11 ) et (L12 ), donc normal à (L13 ).
On en déduit que s1 °s2 °s3 est une symétrie orthogonale.
• 2e cas : (L1) (A) et (A3) sont concourantes en O.
s 1 °s2 °s3 , antidéplacement qui admet au moins un point invariant, est une symétrie orthogonale.
A
2°) Analyse d'une figure répondant à la question (L13)
Les médiatrices d'un triangle sont concourantes.
Donc, s1 os2 os3 est une symétrie orthogonale ; on désigne
B
par (01) son axe.
C
On a : s 1 os2 os3 = s(2DJ·
De plus : s1 os2 osiA) = s1 osz[B) = s 1 (C) = A. (L13)
,,
, "'
Donc: A E (01). ''
On en déduit que : (01) == (OA). ,,
, '
' (Ll.1)
,
Construction de (<zi;) M ~;
Soit M un point distinct de O et M' son image par s 1 os 2 os 3 • c,
• Si M' == M, alors (01) = (OM).
• Si M' :f::. M, alors (01) est la médiatrice de [MM'].
Discussion
Tout point A 1 de (::ll) pnvee de O peut être considéré
comme sommet d'un triangle cherché ;
les dêux autres sommets de ce triangle sont :
''
Bl = s3(A1) et cl= sl(AJ '
M' •------- -------- '

90 Isométries du plan - Applications affines


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IRlü~~ Groupe de transformations du triangle équilatéral


Déterminer toutes les isométries laissant invariant un triangle équilatéral ABC.
Établir le tableau de composition de ces isométries.

S olution
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct, 0 son centre de gravité et f une isométrie laissant ABC
invariant.
Toute isométrie conserve le bary centre ; donc : f(O) = O.
f est une isométrie laissant invariant au moins un point ; donc f est une rotation (éventuellement l'ap-
plication identique) ou une symétrie orthogonale.
Supposons que f est distincte de l'application identique.

• Si f laisse invariants deux des points A, B ou C, alors f est une isométrie laissant invariants trois points
non alignés ; donc f est égale à Id, ce qui est contraire à l'hypothèse.
On en déduit que f laisse invariant au plus l'un des trois points A, B et C.
• Si f laisse invariant un seul des points A, B ou C, alors f est la symétrie orthogonale par rapport à la
droite passant par O et ce point.
• Si f ne laisse invariant aucun des trois points A, B ou C, deux cas sont possibles :
2
- soit f(A) = B, f(B) = C et f(C) = A ; f est alors la rotation r de centre O et d'angle ; ;
2
- soit f(A) = C, f(B) = A et f(C) = B ; f est alors la rotation r-1 de centre O et d 'angle - ; .

On obtient le tableau de composition suivant.


A
~
1
Id r r-1 5(0A) 5co8) S(OC)

Id Id r r- 1 5 coA) 5(08) 5(0C)

r r r-1 Id 5(08) S(OC) 5(0A)

r- 1 r- 1 Id r 5c0C) S(OA) 5(0B)

S(OA) 5(0A) 5(0C) 5(08) Id r r- 1


5(08) 5(08) 5(0A) S(OC)
r-1 Id r
S(OC) S(OC) 5(08) S(OA) r r-1 Id

. R~ma~.gu~
Si on désigne par !}>ABC l'ensemble des isométries laissant invariant un triangle équilatéral ABC, (!}>ABC• 0 )

est un groupe.

2.a Soit deux droites (2li) et (2li'), A un point de ('2ll) Démontrer qu'il existe une unique rotation r
et A: un point de (2li'). telle que : r(A) = D et r(B) = C.
Démontrer qu'il existe deux déplacements qui Préciser le centre et l'angle de cette rotation.
transforment A en A: et ('2tl) en (2li').
2.d ('f6) est un cercle de centre 0, A un point exté-
2.b (~) et (~') sont deux cercles de même rayon et rieur à (c~ ) et ('2tl) une droite.
de centres distincts O et O'. Construire un triangle équilatéral ABC tel que :
Soit A un point de(~) et A: un point de(~'). B E ('f6) et C E ('2tl).
Démontrer qu'il existe un unique déplacement
transformant A en A' et(~) en(~'). 2.e 1 . Déterminer toutes les isométries laissant
invariant un carré ABCD.
2.c Soit A, B, Cet D quatre points distincts tels que 2. Établir le tableau de composition de ces iso-
C est le milieu de [AB] et B le milieu de [CD]. métries.

Isométries d u plan - Applicat ions affines 91


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. ·A p plications .oaffines
---""'--........
Dans cette leçon, <!P désigne le plan et "V l'ensemble des vecteurs du plan.

-~-,J~~t Généralités
ln trod uction
• Soit (~) et (~) den.x droites sécantes et p la projection sur(~ ) paral-
lèlement à (~).

- -·
Soit A et B deux points distincts, À un nombre réel et C le point tel
que: AC = .L-\.B.
On désignè par A', B' et C' les images respectives de A, B et C par p.
A' C' B'
On a : AC
-+ = L'\B
- ç::> (1 - Â..) CA
- + Â.CB
-=- o
ç::> C = bar ((A, 1 -À), (B, À)}.
On a \71 en classe de première que les projections conservent le barycentre de deux points.
-► -
Donc: C' = bar {(A', 1 - À.), (B', À)}; c'est-à-dire: A'C' = ÀA'B'.
On dit que p conserve le coefficient de colinéarité.
• Plus généralement, on démontre de façon analogue qu'une application de <!P dans <!P qui conserve le
barycentre de deux points pondérés conserve le coefficient de colinéarité.
• Réciproquement, soit f une application de <!P dans <!P qui conserve le coefficient de colinéarité.
Soit G le barycentre de deux points pondérés (A, a) et (B, b) (a+ b 1:- 0).
-+ b - ____. b -►
On a: AG= --b AB; donc: f(A)f(G) = --b f(A)f(B).
a+ a+
On en déduit que f(G) est le barycentre des points pondérés (f(A), a) b).
et (t(B),

Il est donc équivalent de dire qu'une application du plan conserve le coefficient de colinéarité et qu'el-
le conserve le barycentre de deux points pondérés.

Définition et propriétés

On appelle application affine du plan toute application de (<!P} dans(<!/') qui conserve le coefficient de
colinéarité.
Une application affine bijective du plan est appelée transformation affine du plan.

Soit f une application du plan dans lui-même.


f est une application affine si et seulement si f conserve le barycentre de deux points.
Exemples
• Toute projection du plan est une application affine du plan.
• Toute isométrie du plan est une transformation affine du plan.
• Toute homothétie du plan êst une transformation affine du plan.

• La composée de deux applications affines du plan·est une application affine du plan.


• La réciproque d'une transformation affine du plan est une transformation affine du plan.

92 Isométries du plan - Applications affines


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D émonstration
• Soit f et g deux applications affines du plan.

- -
Pour tous points A, B, G du plan et tout nombre réel À, on a :
-------
AG = À.AB ⇒ f(A)f(G) = Àf(A)f(B)
⇒ g[f(A)]g[f(G)]
------
= À g[f(A)]g[f(B)].
Donc la composée de deux applications affines du plan est une application affine du plan.
• Soit f une transformation affine du plan, G le barycentre de deux points pondérés {A, a) et (B, b).
Désignons par G' le barycentre des points pondérés ( f-1 (A), a)et ( f-1 (B), b ).
On a: f(G') = bar {(A, a); (B, b)) = G ; donc: f-1 (G) = bar {(r1 (A), a); (f-1 (B), b)}.
f-1 conserve le barycentre de deux points ; donc f-1 est une transformation affine du plan.
Exemple
Toute similitude, composée d'une isométrie et d'une homothétie, est une transformation affine du plan.

,R~JIIM,,QY,g
L'ensemble des transformations affines du plan, muni de la loi o, est un groupe appelé groupe affine du plan.

rv~~:-.:u..:-: Application vectorielle associée à une application affine


-'+ -
Soit f une application affine, A, B, C et D quatre points tels que AD = BC. On désigne par A', B', C' et D'
les images respectives de A, B, C et D par f.
-- - -
f conserve le coefficient de colinéarité; donc : AD= BC ⇒ A'D' = B'C'.

La conservation de cette égalité vectorielle justifie la définition suivante.

Soit f une application affine de '!J>.

-
On appelle application vectorielle associée à fl'application de "If dans 'V, notée cp, telle que pour tous
-------
points A et B de '!J>, on a : cp(AB) = f(A)f(B).
)

Exemples
• Une. application de '!J> dans '!J> est une translation si et seulement si pour tous points M et N d 'images
-► -►
respectives M ' et N', on a: M'N' = MN.
On en déduit que l'application vectorielle associée à une translation est l'application identique de "If.

• Une application de '!J> dans '!J> est une homothétie de rapport k (le et; 0 et k et; 1) si et seulement si pour
tous points M et N d'images respectives M' et N', on a : =k
-+
M'N' -
MN.
On en déduit qué l'application vectorielle associée à une homothétie de rapport k est l'application de "If
dans "If qui à tout vecteur Û associe le vecteur k Û.
Cette application est appelée homothétie vectorielle de rapport k. N' N

• Une application de '!J> dans '!J> est une rotation d'angle a si et

- -
seulement si pour tous points M et N distincts d'images respec'"

tives M' et N', on a : MN = M'N' et (MN, M 'N') = ........


a.
On en déduit que l'application vectorielle associée à une rotation
d'angle a est l'application de "If dans "If qui à to.Et__vecteur Û non
nul associe le vecteur rP tel que: llûll = llû11 et (Û ;Û1 = â:
Cette application est appelée rotation vectorielle d'angle a. 0

Isométries du plan - Ap plications affines 93


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Soit f une application affine du plan, <p l'application vectorielle associée à f.


Pour tous vecteurs Û et "il de •r et pour tout nombre réel ex, on a:
• <p(ex ÛJ = cxq>(Û) ;
• (j)(Ü + ti) = cp(Ü) + cp(v).

On dit que cp est une application linéaire ; <p sera désormais appelée application linéaire associée à f

Démonstration
B'
• La première propriété traduit la conservation de la colinéarité.
Démontrons la seconde propriété.
- -
• Soit A , B et C trois points tels que : AB = Ü et BC = it.
On désigne par A', B' et C' les images respectives de A, B et C par f. A' B
On a : A'C'
-

-
= A'B'
-

= <p(AC)
A'C' -
+ B'C'
-

= cp(u
= <p(u,
-+-+
+ v ).

:7'\ + cp(v);

On en déduit que : cp(Û + Ïi) = cp(Û) + <p(Ïi).


A ::
~
_
u+v
-+ C

emar ues

• On a : <p(O) = -+ ----+
0; en effet: cp(AA) -
= f(A}f(A) -+
= O.
n -+)1
• Plus généralement, on a: cp( I,c:x.u.
1
n
=i=1
I.cx -+
.<p(u
1
.J.
1
i=1

Toute application· affine conserve le barycentre.

l?émonstration
Soit f une application affine et cp l'application vectorielle associée à f.
f conserve le coefficient de colinéarité et <p est une application linéaire.
n -+ ➔
Soit G le barycentre des points pondérés (Ai, a 1) 1 s i s 11 ; on a : ; cxi GA1 = O.
1
On désigne par G' et A' i (l s I s n) les images respectives des points G et Ai (l ~ i s nJ par f.
n
On a: <p( I,a.GA.
--+- ) = I,a.cp(GA.)
11 --+- = I,aiG'A'
n --+
et q>(O)
➔ -+ n
= O ; donc: i=l
--+- -+
I.cxïG'A\ = O.
1
i=1 1
i=1 1 1
i=l 1

On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (A'1, cx1) 1 s i s n·

=--3.2. Autres propriétés


Détermination d'une application affine
Soit A, B, C trois points non alignés de <fP et f une application affine de <!P.
Soit Mun point du plan et (x; y) ses coordonnées dans le repère (A, B, C).
-
On a : AM -
= xAB + y AC
----+ ⇒ -
xMB + y MC
- + (1 - x - y)MA
- = -+
0
⇒ M = bar {(A, 1 - x - y), (B, x) , (C, y)} ,
⇒ f(M) = bar {(f(A), 1 - x - y) , (f(B), x), (f(C), y) ).

On en déduit la propriété suivante.

Une application affine du plan est déterminée par la donnée de trois points non alignés et de leurs
images.

94 Isométries du plan - Applications affines


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.Remarques
• Si deux applications affines du plan coïncident en trois points non alignés, alors elles sont égales.
En particulier, l'application identique est la seule application affine du plan qui laisse invariants trois
points non alignés.
• Une application affine du plan est bijective si et seulemen t si l 'image d'un repère est un repère.
Exemples M
• Soit ABC un triangle et f l'application affine ·du plan définie par :
f(A) = A, f(B) = B et f(C) = A.
Déterminer la nature de f.
. Soit p la projection sur la droite (AB) parallèlement à la droite (AC).
On a : p(A) = A, p (B) = B et p(C) = A ; donc : f = p.
• Soit ABCD un parallélogramme de centre O et f l'application affi- M' 3
ne du plan définie par : f(A) = C, f(B) = B et f(D) = A.
Déterminer C' et O' , images respectives par f des points C et O.
--+ --+ -► ------
On a : AB = DC ⇒ f(A)f(B) = f(D)f(C)
-+ -► A:
=> CB = AC'. ,
-+ -+ ,
,,
Donc, C' est tel que : AC' =CB.
On a : 0 milieu de [BD] ⇒ O' milieu de [f(B)f(D)]
,
, --
,,_- --
=> O' milieu de [BA].

C'

Points invariants par une a pplica tion a ffine

Soit f une application affine de '1P.


L'ensemble des points invariants par f est 0, un singleton, une droite ou '1P.

D émonstration
Soit (.9\ ) l'ensemble des points invariants par f. Raisonnons par disjonction des cas.
• 1er cas : il existe au moins trois points invariants non alignés A, B et C .
On a vu dans le paragraphe précédent que f _est alors l'application identique de <!J>.
On en déduit que : (.9'[) = <!P.
• ze cas : il n'existe pas trois points invariants non alignés, mais il existe deux points invariants dis-
tincts A et B.
- Tout point invariant M est tel que A, B et M sont alignés ; donc : (Jf) C (AB).
-+ -+
- Soit M un ooint -+
- >-"
de la droite
-+
(AB) ; il existe un nombre réel À. tel que : AM = À.AB.
On a : Af(M) =À.AB= AM; donc M est invariant et (AB) C (.<J>f).
On en déduit g_ue : (.9>r) = (AB). ·
• 3e cas : (.9> ) ne contient pas deux points invariants distincts.
1
(.9>f) est soit l'ensemble vide, soit un singleton.
Exemples
• Une translation de vecteur non nul n'a pas de point invariant.
• Une rotation d 'angle non nul n'a qu'un point invariant, son centre.
• L'ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale est l'axe de cette symétrie.

Soit f une application affine, (AB) une droite, N et B' les images respectives de A et B par f.
• Si N = B', alors l'image de (AB) est le singleton {N}.
• Si A' * B', alors l'image de (AB) est la droite (NB').

Isométries du plan - Applications affines 95


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D émonstration
La droite (AB) est l'ensemble des barycentres de A et B, donc l'image de (AB) est l'ensemble des bar-:--
centres de f(A) et f(B). On en déduit qµe :
• si A' = B', alors : f(AB) = IA'} ;
• si A'* B', alors: f(AB) = (A'B').
Remar ue
L'image d'une droite par un?transformation affine est une droite._
Exemples
Soit (~) et (~) deux droites sécantes et p la projection sur(~) parallèl,ement à (11).
• L'image d'une droite parallèle à (11) est un singleton. •
• L'image d'une droite sécante à (11) est (91i).

Soit f une application affine du plan, (AB) et (CD) deux droites parallèles.
Si l'image de (AB) par f est une droite (A'B'), alors l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallè-
le à (A'B').

D émonstration
-+ -+ -+ -+
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc , il existe un n ombre réel le non nul tel -+
que : -+
CD = le AB.
f est une application affine ; donc f conserve le----+ coefficient de colinéarité et on a : C'D' = lc A'B'.
-►

L'image de (AB) est une droite ; donc : A'B' O. * .

-+
*
----+
On en déduit que C'D' 0 et que l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallèle à (A'B').
R ~Q1arg_µes
• Les images par une transformation . affine du plan de deux droites strictement parallèles sont de1Lx:
droites strictement parallèles.
• Les images par une transformation affine du plan de deux droites sécantes sont deux droites sécantes_

Soit f une application affine du plan.


· • Si f est bijective, alors: f{QJ>) = QJ>.
• Si f n'est pas bijective, alors f{QJ>) est un singleton ou une droite.

D émonstration
Soit A, B, C trois points non alignés et A', B', C' leurs images respectives par f.
• 1 ercas : A', B' et C' sont non alignés
(A', B', C') est un r epère du plan ; donc f est bijective et f(QJ>) = QJ>.
• 2e cas : A', B' et C' sont alignés et non tous confondus
On peut supposer par exemple que A' et B' sont distincts.
D'après la propriété 1, on a : f(AB) = (A'B') ; donc (A'B') Cf(~ ).
De plus, l'image de tout point M du plan, considéré comme barycentre de A, B, et C, est un point M'
barycentre de A', B' et C'; donc .: f(~') C (A'B').
On en déduit que : f(QJ>) = (A'B').
3ecas : A' = B' = C'
On a: f(QJ>) = {A'}.

Exemples
• L'image de ~ par une translation est QJ>.
• L'image de~ par la projection m;thogon ale sur une droite (91i) du plan est (2b).

96 Isométries du plan - Applications affines


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n•·-- Expression analytique d'une application affine


Le plan est muni du repère (0, t ]\
• Soit f une application affine du plan, 9 son application linéaire associée.
Désignons par O' l'image de O par f, (a ; a l, (b; b1 et (c; c1 les coordonnées respectives de cp(T}, q>Û)
et de O'.
Pour tout point M(;) et son image :\r(;;) par f, on a: O'M' = q>(OM) = q>(xf+ y]J =xcp(I) + yq>Û).
D one: (x , - c)-+ r•• , -C)J
i + 19 ~
ri-+ =..._\al
,,.1 ,-+) +y(b-+
+ aJ z + b'-+) , , d.ue: { x', = ax
J ;cest-a- , + by
b' + c , .
y =ax+ y+c

, .
• Rec1proquement, . f une app1·1cat10n
smt . d' express10n
. ana1ytique
. : { x', = ax, + by
b' + c , .
y =ax+ y+c •
Désignons par G le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, 13), par N, B' et G' les images respectives
des points A , B et G par f.
- + f3GB
On a: aGA - = -0 ; démontrons que: aG'N-► + f3G'B
- ' = -+
O.
On a: a(x~ -xé) + f3(x~ -xb) = a[a(xA -Xe)+ b(yÀ - ·Ye)1 + f3[a(x8 -Xe)+ b(y8 -yc)1
= a[a(xA - xc) + f3(x8 - Xe)] + b[a(yA - Ye) + f3(y8 - yJ]
= o.
On démontre de même que : a(y~ - yb) + f3(y~ - Yb) = O.
On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (N, a) et (B', f3).
Donc, f est une application affine du plan.
On en déduit la propriété suivante.

Le plan est muni du repère (0, t, J).


Soit f une application du plan dans lui-même.
f est une application affine du plan si et seulement si elle admet une expression analytique de la forme :
· { x' = a.--c + by + c
y'"= à'x + b'y + c'.
Exemples
• L' express10n
· analytique
· · d e vecteur -+(a)
d e 1a trans1ahon u b est : {x'
y'=·= x+a
y+ b.

• L'expression analytique de l'homothétie de centre n(_\) et de rapport - 2 est: { z:: =;; ~ ~.


• L.app 1·1cat10n
. d e ""
-:.r d ans ""
-:.r d' express10n
. ana1ytique
. { x', = Zx + 3y - 5 est une app 1·1cahon
. a ffi ne.
. y =3x - y 7 + 11 .J

~..-3.3~ Affinités du plan


ri;;;;~~ Affinité d'axE: (2b), de direction 6 et de rapport k

Soit (2ll) une droite, ô une direction de droites distincte de celle de


(2ll) et k un nombre réel. ô
On appelle affinité d'axe (2ll), de direction ô et de rapport k l'appli-

- -
cation f qui à tout point M .du plan associe le point M' tel que :
HM'= kHM, où H est le projeté de M sur (2ll) suivant la direction ô.
Lorsque la direction de (2ll] est orthogonale à ô, f est l'affinité orthogonale d 'axe (2ll) et de rapport k .
,Remar ues
• Si k = 0 , alors f est la projection sur (2ll) suivant la direction ô.
• Si k = 1, alors f est l'application identique du plan.
• Si k = - 1 et si la direction de (2ll] est orthogonale à ô, alors f est la symétrie orthogonale d 'axe (2ll].
• L'ensemble des points invariants d'une affinité est son axe.

Isométries du plan - Applications affines 97


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Expression analytique
Le plan est muni du repère (O. J). t
On ne donne l'expression analytique d'une affinité que
·dans le cas particulier où l'axe est parallèle à la droite M
de repère (O, f) et la direction est celle de f
Soit f l'affinité d'axe (3:) d'équation : y = b, b 1 - - ---4--.:_H_ _ _ __

de direction celle de .Ï.


7
de rapport k. :J
Soit M(;) un point du plan, M'(;'.) son image par f et
H le projeté de M sur (2b) suivant la direction de .f 0 ..,..
L
1
--+ , --+ { X = X
On a : HM = k HM ç:=> y, _ b = k(y _ b) . M'

On en déduit la propriété suivante.

Le plan est muni du repère (0, "t J\


L'expression analytique de l'affinité d'axe (2D) d'équation y = b, de direction celle de Jet de rapport k

eSl : { ;: : k; + (1 - k)b ·

,R~rnar. ues ·
• Toute affinité est une application affine.
• Soit f l'affinité d'[!xe (qJ;) de vecteur directeur U; de direction celle de ri et de rapport k.
L'application linéaire associée à f est l'application <p de 'V dans lui-même définie par : { <p((,f}. = zl- >-
<p V1= 7CV
On en déduit qu'une affinité est bijective si et seulement si le=/:- O.

3.a Soit ABC un triangle, A', B' et C' les milieux distincts A et B dans les cas suivants :
a) les droites (AB) et (il) sont parallèles ;
respectifs de [BC), [AC] et [AB], f l'application
b) les droites {AB) et.(il) sont sécantes.
affine du plan définie par :
2. Démontrer que f est une application affine
f(A) = A, f(B) = B' et f(C) = C'.
1. Déterminer les images par f de A', B' et C'.
du plan.
2. Déterminer les images par f des droites
(AA'), (BB ') et (CC'). 3.c Le plan est muni du repère (0, I, J).
3. Déterminer l'expression analytique de f dans On considère l'application affine f telle que :
le repère (A, B, C). f(O) = I, f(I) = J et f(J) = O. .
1 . Démontrer que f est bijective.
2. Déterminer l'ensemble des points invariants
3.b (® ) et (il) sont deux droites sécantes en un
par f. ·
point O. Soit f l'application du plan dans lui-
même qui à tout point M associe le point M' tel
que: 3.d On reprend l'application f de l'exercice 3b.
- si M ~ (il), alors M' = M ; . 1. Déterminer une e~ression analytique de 1
- si M $. (il), alors le milieu I de [MM'] appar- dans lin repère (0, -CJ) tel que TutT sont vec-
tient à (il) et (MM') // (®). . teurs directeurs respectifs de {2îl) et {il).
1. Construire les images par f de deux points 2. Démontrer que f est bijective.

98 Isométries du plan - Applications affines


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I Exercices·
] On note A: le point d 'intersection d es droites (BD) et (AC).
1. Démontrer que N est le symétrique de A par rapport
àC -
D écomposition 2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
des transformations suivantes :
et composition d'isométries s(BD)os(OC) ; s(CA)os(AB) : S cr:o"S{CA}'
3. On note: f = s(BDloscos(AB)"
1 ABCD est un rectangle. a} Déterminer f(A) puis la nature et les éléments carac-
Dans chacun des cas suivants, déterminer la droite (ô) téristiques de f. •
telle que: b) En déduire la nature de la transformation s{HD)osc-
a) \1i = s8 os(ADJ b) \ïi = s(ADlos8
c) \1i = s8 os(BCJ d) ~ = s(BC)os8 .

1
Soit ABC un triangle, 0 le centre de son cercle
I sométries et démontrations
circonscrit, (ô1), (ô2 ) et (ô3 ) les médiatrices respectives de propriétés
de [BC], [CA) et [AB).
Déterminer les applications suivantes : 9 ABC est un triangle de sens direct.
a) s(ACJos(ABJ b) s82 os83 Les points Pet Q sont tels que les triangles PAC et QAB
c) S os82 OS81 d) s81 os82 os8 •
sont extérieurs à ABC, isocèles rectangles respective-
83 3 ment en P et Q.
I est le milieu de [BC].
3 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et Soit rp et rQ les quarts de tour
A
de centre O. Dans chacun des cas suivants, déterminer
la droite (ô) telle que : directs de centres respectifs P 0
et Q.
a) r(A.fl = st. os(AB) b) r(A,fl = s(OA)ost. 1. Démontrer que : rporQ = s1.
cJ r(O, ?fl = s(OA)os8 d) r(O, ?fi= s8 os(OA)' 2. En déduire que IPQ est un
C
triangle isocèle rectangle en I.
4 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et
de centre O. Déterminer les applications suivantes : 10 ABC est un triangle F
de sens direct. Les points D, E
a) r(B.~or(C.? b) r(B.flor(A.-fl
et F sont tels que les triangles
BCD, AEB et CFA sont équi-
latéraux directs.
5 ABC est un triangle équilatéral de sens direct. 1. Préciser la nature de la C
Déterminer les applications suivantes : transformation r(B,-r or(A, _ f
a) r(A ~ot- b) t-► or(A ~
1
2. Utiliser cette transformation
•3 AB AB •3
pour démontrer que AEDF est
c) r(C.~or(B.~or(A,f l d) r(C,flor(A.~or18.~. un parallélogramme. E

6 ABCD est un carré de sens direct et de centre O. 11 ABCD est un carré


Déterminer les applications suivantes : de sens direct et M un point
a) ·r(A,¾Jor18,¾J b) r(A.?or(B,? de la droite (BD).
On désigne par P, Q, R et S les
c) r(A,?or(B,- fl d) 1KB or(B.~ projetés orthogonaux respec-
tifs de M sur (AB), (BC), (CD)
e) t-► or(o 1t,ot- f} t-► or(B it , ot-. et (AD). A B
AB •z' CD AB •z' BA
1. Démontrer qu'il existe un quart de tour· direct r tel
7 que : r(C) = S et r(M) = P. ·
-
ABC est un triangle.
-► ---+ .-.. ->-
On pose: (AC,AB) = a, (BA, BC) = ~. (CB, CA)= y
---+ -->- ---+ ---
2. En déduire que les droites (MC) et (PS) sont perpen-
diculaires.
et f = r(C, -y) or(B, ~) or(A, a)· 11· P,· Q et R sont les
1 . Démontrer que f est une symétrie centrale. centres des trois carrés, I est
2. Soit P le point de contact du cercle inscrit dans le tri- le milieu de [AB].
angle ABC avec [AC]. }.. Démontrer que les tri-
Déterminer f(P) et en déduire la nature exacte de f. angles IPA et IQR sont rec-
tangles isocèles en I.
8 ABC est un triangle équilatéral de sens direct. 2. En déduire que AR = PQ et p
On désigne par (ï) le cercle circonscrit à ABC et O son que les droites (AR) et (PQ)
centre. La médiatrice de [BC] coupe (r) en A et D. sont perpendiculaires.

Isométries du plan - Applications affines 99


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13 ABC et ACD sont D Déterminer le lieu de Q lorsque M décrit (~).


deux triangles équilatéraux
de sens direct. 18 ('15) est un cercle, A et B deux points distinra
Les points O et I sont les et non diamétralement opposés de (<€)
milietLx Lesoeci::iis d e [AC] À tout point M du grand arc AB, privé du point B, o::
et [ABJ. les points L et E associe le point N de la demi-droite [BM) tel que :
->- ____,._ ____,._
sont tels qu e : OC = CL = LE. ____,._
B AM = BN.
Soit t la translation de vecteur OA, r la rotation de 1. Démontrer que N est l'image de M par la composée
centre A. et d·anile ; . On note: f =rot. d ' une translation et d'une rotation que l'on précisera.
1. a) Quelle est l'image de O par f ~ 2. Déterminer le lieu de N lorsque M décrit AB, p ri-œ
de B.
b) Donner une mesure de l'angle (ÏÔ, ÎA).
c) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de
la transformation f. 19 ABC est un triangle équilatéral de sens direct
2. M étant un point quelconque du plan, on note On désigne par r 1 la rotation de centre A et d'angle ; .
= r(M), J le milieu de [EM] et K le milieu de [ND].
a} Soit P l'antécédent de M part. Quel est le milieu de
par r 2 la rotation de centre B et d 'angle 2 f.
Pour tout point M du plan, on pose :
[LP]?
b} Lorsque I, Jet K sont distincts, démontrer que le tri-
N = r 1 (M) et M' = rz(N).
angle IJK est équilatéral. Soit r la transformation telle que: r = r 2 orr
(On pourra utiliser f(L] et f{P).) 1. Soit D le symétrique de C par rapport à la droite (AB.
et Q le milieu du segment [BD]. Déterminer r(B).

-
14 ABC est____,._
un triangle tel que :
____,._
Mes(AB, AC) = ; et AB < AC.
En déduire la nature de r.
2. a) Démontrer que les poi~M, N et M' sont aligné5
____,._ ____,._
On désigne par (ï) le cercle circonscrit à ABC et O son si et seulement si : Mes (tvfQ, MA) = ; [1t] .
centre. Soit E le milieu de [BC] et P le point de [AC] tel
b) En déduire qu e l'ensemble (ï) des points M du plar:
que AB= CP. La droite (OE) coupe (ï) en I et J, tels que tels que M , N et M' sont alignés est un cercle passaffi
Jet A soient sur le même arc de corde [BC]. par les points A et Q. Construire (ï).
1. a} Faire une figure.

--
b} Quel est l'ensemble des points M du plan tels que :
. ____,._
Mes (MB, MC) = ; ?
____,._

I sométries et problèmes
2. a) Justifier qu'il existe une unique rotation r telle que :
r(A) = P et r(B) = C. de construction
Déterminer son angle.
b} Démontrer que son centre est un point de (r), que 10 ABC est un triangle et I un point du segmec:
l'on précisera. [AB]. Construire un triangle équilatéral IJK tel que:
c] Quelle est la nature du triangle JAP ? J E (BC) et K E (AC).
3. a] Déterminer l'image de B par ro.s8 , où s est la
8
symétrie de centre B. . 11 (L'..) est une droite, A et B sont deux points dis--
b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques tincts n'appartenant pas à (L'..), A' et B' sont les symé-
de ro s8 • triques respectifs d e A et B par rapport à (L'..).
Soit M un point du plan.
Construire, à la régle uniquement, le symétrique M' d?
I sométries et recherches M par rapport à (L'i.). ·
dé lieux géométriques Il (C€) et(~') sont deux cercles concentriques.
15 Soit ('2n) une droite et A, B deux points exté- Construire un carré dont deux côtés opposés sont des:
cordes de (~) et (<'.€').
rieurs à cette droite. À tout point M de (\!ll), on associe
le point M', second point d'intersection du cercle de
centre A et de rayon AM avec le cercle de centre B et de 13 Soit (L'..1 ), (L'..2 ) et (L'..3 ) trois droites concourante.
rayon BM. en un point O et non perpendiculaires deux à deux.
Construire un triangle ABC tel que (ti.1 ), (L'..2 ) et (~
Déterminer le lieu géométrique des points M' lorsque le
point M décrit la droite (\!ll). soient les bissectrices respectives des angles
A, Betê.
16 (~) est un cercle de centre O et A un point de (~). (On rappelle quf!_ le. centre du cercle inscrit dans un t;i-
Soit M un point de (~) et P le point tel que (MP] est un angle est le point d'intersection des bissectrices d; œ
diamètre de (<€). La droite (AP) et la parallèle à (OA) triangle.)
passant par M se coupent en un point N.
Déterminer le lieu de N lorsque M décrit (<€). 14 (L'..) et (L'..') sont deux droites parallèles et A u::.
point n'appartenant à aucune de ces deux droites.
17 (~) est un cercle, A et B sont deux points exté- Construire un triangle ABC tel que :
rieurs à(~), M est un point de (<€). Soit ABMP un paral- - ABC est rectangle et isocèle en A ;
lélogramme et Q le point tel que le triangle APQ soit - B E (L'..) et C E (L'..') .
équilatéral direct. Préciser le nombre de solutions.

100 Isométries du plan - Applications affines


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2. Démontrer que le milieu I de [AB] est invariant par f.


éterminations d'isométries 3. Démontrer que la droite (IC) est invariante point par
point par f.
4. Démontrer que la droite (AB) est globalement inva-
15 ABCD est un carré de sens direct et de centre O. riante par f.
Soit r le quart de tour direct de centre O et t la transla-
-+ 5. Construire lïmage d'un point M du plan par f.
tion de vecteur BC. (On distinguero trois cns :
Caractériser les transformations rot et tor. ME {ICJ. !JJ E U B) et M $. (IC)U(AB).)

16 ABCD est un rectangle tel que : AD ;:: 2AB. 33 ABCD est m:i JE<illélogramme tel que AB;:: BD.
1. Construire les points E et G tels que : Soit f l'application a:Er:œ de ~ définie par f(A) ;:: B,
l -+
AE
- ;:: 2AB
- et AG;::
- - 1 AD.
- f(B);:: D, f(D) ;:: C et t "!a .:a:::s!ation de vecteur AB.
2 1. Préciser la nature de l'ap:;ilication g définie par :
2. Démontrer qu'il existe deux rotations, dont on déter-
g ;:: r--::.c:i.
minera les éléments caractéristiques, qui transforment
le rectangle ABCD en le rectangle AEFG. 2. Construire l'image par f d'l.!Il poi:m q-.re!conque M de <}}>.
3. Démontrer que f n·ac1.me:: pas de poim invariant.
17 Soit ABCD un losange (AC> BD) et O son centre.
1. Déterminer toutes les isométries laissant invariant 34 A, B, C sont trois poin3 non alignés de <jJ> et D
ABCD. le point tel que C soit le milien de :BD}.
2. Établir la table de composition de ces isométries. Soit f l'application affine è.e 'il' définie par :
. f(A) = A, f{B) = D et f(C) ;:: B.
18 Le groupe de Klein 1. Déterminer l'ensemble des poins im:ariants par f.
Soit A et B deux points distincts, Ile milieu de [AB]. '
1. Démontrer que toute isométrie f qui transforme [AB]
en lui-même vérifie :
-
2. En déduire qu'il existe un poinl G de la droite (BC),
invariant par f, et exprimer GB en fonction de GC.
3. Démontrer que f est une affinité dont on précisera les
-
- soit f(A) ;:: A et f(B) ;:: B éléments caractéristiques.
- soit f(A) ;:: B et f(B) ;:: A
2. Déterminer toutes ces isométries. 35 Soit a et ~ deux nombres réels tels que
a+ ~~ 0, f1 et f2 deux applications affines du plan et g
19 ABC est un triangle équilatéral de sens direct l'application du plan dans lui-même qui à tout point M
et de centre O. On désigne par A', B' et C' les milieux associe le barycentre des points pondérés ((f1 (M), a) et
respectifs des segments [BC], [CA] et [AB). ((fz(M), ~).
1. Déterminer deux isométries f et g transformant le Démontrer que g est une application affine.
couple (A, B') en le couple (B, C').
2. Préciser l'image du couple (C, A') par chacune de ces 36 Le plan est muni du repère orthonormé (0, --CT).
transformations.
Soit Ûle1vecteur de coordonnées (- ~ ; 2) et fl'appli-
cation du plan dans lui-même qui à tout point M asso-
~ ➔ -+-=-+ ~ ---➔- ➔
cie le point M' tel que : OM' ;:: (u. OM) i + ( i. OM)u.
A pplications affines 1. Donner l'expression analytique de f.
En déduire que f est une application affine.
30 Soit ABC un triangle isocèle tel que AB = AC, 2. Déterminer deux points A et B, distincts de 0 , tels
B' et C' les milieux respectifs de [AC] et [AB], f l'appli- -
que : f(A) = A et Of(B) -►
;:: - 40B.
cation affine du plan définie par : En déduire que f est une affinité orthogonale dont on
f(A) ;:: A, f(B) ;:: B' et f(C) ;:: C'. précisera l'axe et le rapport.
1. Démontrer qu'il existe une homothétie h dont on pré- 3. Exprimer analytiquement f dans le repère (0, A, B).
cisera le centre et le rapport telle que hof soit une iso-
métrie. 37 Soit A un point du plan, d un vecteur de 'V et
2. Préciser la nature de hof. f l'application du plan dans lui-même qui à tout point
M associe le point M' tel que :
31 Soit ABCD un losange et f l'application affine --). ---+ - t ➔ ~
AM';:: 2(AM.a)a - AM.
de l!P définie par : f(A) ;:: A, f(B) ;:: D et f(C) ;:: D.
1. a) Déterminer les images par f du point D, de la droi- 'V est muni d'une base orthonormée (i1,
....
v)
telle que :
te (AD) et du plan<}}>_ -> a
u;::--.
b) Démontrer que fof est une application constante.
2. Soit g la symétrie orthogonale d'axe (AC).
llâll
1. Donner l'expression analytique de f en fonction de
a) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de
l'application gof.
ll<i. li dan; le repère (A, ït, v ).
En déduire que f est une application affine.
b) En déduire la construction de l'image par f d'un
2. Démontrer que f est bijective si et seulement si :
point quelconque M de Çi},
ll<i.ll~ f · .
31 Soit ABC un triangle et f l'application affine
du plan définie par : f(A) ;:: B, f(B) ;:: A et f(C) ;:: C. 3. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
1. Démontrer que: f of;:: Id. de f dans chacun des cas suivants :
On dit que f est involutive. aJ ilâll ;:: o bJ llâll;:: 1.

Isométries du plan - Applications affines 101


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---+
38 Soit (.-\, B. C} et (A". B'. C' ) deux repères du b) Démontrer que le vecteur MM' a une direction fixe,
plan et fl'applic:atio!ia.füce telle que A, B et C ont pour orthogonale à celle de (9!).
images respectirns X . B' et C par f. c) En déduire la nature et les éléments caractéristiques
Justifier la ~ o : l saiTante de l'image d'un point de f.
M par [
43 Le plan complexe est muni du repère orthonor-
mé (0, e;, e;J.
Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout
point M d'affixe z , associe le point M' d'affixe z' telle
que : z ' = (5 + 4i)z..:b 3z
+ 2 + 4i:--
1

f est-elle une application affin e?


A 44 Soit f une application affine telle que :
fof = l<4. •
i. Démontrer que f est bijective.
2. Soit A un point du p lan et M le milieu de [A f(A)].
Démontrer que M est invariant par f.
3. Soit (.9i) l'ensemble des points invariants par f.
39 Soit(~ ) et (.1) deux droites sécantes du plan. a) Justifier que (9') n 'est pas vide.
P our tout point M du p lan, on désigne par (.1M) l'image b) Démontrer que si (.9i) est un singleton, alors f est un e
de (.1) par la symétrie de centre M. symétrie centrale.
L'application f qui à tout point M associe le point d'in-
tersection des droites (.1M) et (~ ) est-elle une applica- 45 Le plan est muni du repère (0, I, J).
tion affine du plan ? Est-elle une bijection ? Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout
Quels sont ses points invariants ? point M de coordonnées (x ; y) , associe le point M' de

40 Le plan est muni du repère (0, -C ]\ coordonnées (x , ; y1 telles que : { x', = - X - 2y + 2·


y =-X+ 1
On considère les points :
Déterminer les images par f des p oints 0, I et J.
A(~), BG), c(:= ~) ; En déduire que f est une affinité dont on précisera l'axe.
la direction et le rapport.
A'(130), B'(!), à(:= ~)-
46 Le plan est muni du repère (0 , J). t
Soit f l'application affine du plan telle que : Soit f l'application affine de (jj> d 'expression analytique:
f(A) = ~. f(B) = B' et f(C) = C'. x' = 2x - 5y + 2
1. Démontrer que f est bijective. { y ' = X - 2y .
2. Déterminer l'expression analy tique de f.
Pour tout point M de (jj>, on désigne par M 1 , M 2 et M 3 les
41 Le plan est muni du repère (0, J). t points tels que: M 1 = f(M), M 2 = f(M1 ) et M3 = f(M2 ) .
Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout 1. a) Démontrer que l'image par f d 'une droite (9!) es..
point M de coordonnées (x ; y) associe le point M' de une droite (q]J') non parallèle à (~ ).
coord onnées (x'; y1 telles que : b) En déduire que pour tout point M de <!J>, les points t-.t

x' = ! (4x- 2y-6)


M1 et M 2 , lorsqu'ils sont distincts, ne sont p as align és.
2. Préciser la nature des applications fof et fofofo f.
{ 3 . a) Démontrer que l'isobarycentre G des points M, ~ -
y'= ; (2.~ - y - 12). ---+
M2 et M3 est indépendant du p oint M et en déduire qœ
1. Démontrer que le vecteur MM' a une direction fixe G est le seul point invariant p ar f.
. que l'on précisera. b) Faire une figure lorsque M est le point de coordon-
2. Démontrer que : f o f = f. n ées (2; 1).
3. a) Déterminer l'ensemble des points invariants par f.
b) En déduire la nature et les éléments caractéristiques 47 Soit BB'B" un triangle isocèle en B'. O.:
de f. désigne par A, A' et C les milieux respectifs des seg-
ments [BB'], [B'B" ] et [BB"], et par A" le symétrique cl;
41 Le plan est muni du repère orthonormé (0, -Cl). A p ar rapport à A'.
Soit f l'application du p lan dans lui-mêm e qui à tout
point M de coordonnées (x ; y) associe le point M' de On considère une application affine f du plan dans lu:-
mêrne, telle que : f(A) = A' et f(B) = B'.
coordonnées (x' ; y1 telles que :
1. a} Déternnner f(B').
x' = f3 (5x - 12y + 24) b) Quelle est la n ature du quadrilatère AB'A'C?
2. Démontrer que fof est une trauslation s i et seulemcc:
{
y ' = 1~ (- 12x - 5y + 36). si; f(A') = A".
3. Dans cette question, on suppose que: f(A') = A".
1. Démontrer que : f o f = Id.
2. Démontrer que l'ensemble des points invariants p ar f
est une droi te (9!) que l'on précisera.
3 . Soit M un point du plan et M' son image par f.
-
On désigne par <p l'application linéaire associée à f.
-,.
a) Déterminer <p(~) et <p(B'C).
b) Déterminer une symétrie orthogonales et une trillli-
a) Démontrer que le milieu de [MM'] appartient à (2ll). lation t telles que : f = sot == to s.

102 Isométries du plan - Applications affines


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R+! ~ ~ ;t•Ji•J%1 •l ~i i !t! 3%i t!Bft+U' • r 1 la rotation de centre A et d'angle - : ,


• r la rotation de centre A et d'angle 3;.
2
48 ABC est un triangle de sens direct, A', B' et C'
sont les milieux respectifs des côtés [BC], [CA] et [AB]. On se propose de déterminer les éléments caractéris-
tiques des tr.:nsformations suivantes :
Soit P, Q et R les centres respectifs des carrés construits
extérieurement sur les côtés [BC], [CA] et [AB] de ABC. i:dlor0 ; g1 = r 1 of ; g2 = r2 of.
- + C'R- 1. Démontre:" que f, g1 et g2 sont des rotations, dont on
1. Vérifier que: QR- = QB' - 1 BC.
-
2 précisera les q}es.
2. Soit <p la rotation vectorielle associée à un quart de 2. a} Déten::ü::er f{D) et f(A). Quel est le centre de f?
tour direct du plan. __,, -►
b) D Mennb"""" &CD) et gz(D).
a) Démontrer que : <p(QR) = - AP.
3. Soit A"1 = & (A) et N 2 = g2 (A).
b) En déduire que AP = QR et que les droites (AP) et
a) Déum~:-e:, en utilisant g2 og1- 1 , que A est le milieu
(QR) sont perpendiculaires.
du segmffi:! (_\".,..-\'.,].
49 ABC et DEF sont
deux triangles équilaté-
raux de sens direct, les
-
b) Démo::è:E'. ê:i-déterminant une mesure de }'angle

(AD, ~ }. ~ .-\\ ~ s ur la tangente en A à (r).


4. a) So:.. J le œ::l!:re de g1 et K celui de g 2 • Démontrer
points G et H sont tels E que J et K ~-tlennent à (f) et sont diamétralement
que EDBG et CDFH sont
opposés- .?!a:E- Jet K sur la figure.
des parallélogrammes.
b) Démort:e:- ~ -~ ~ sur la droite (JB).
Le but de l'exercice est
Plaœr ~es pœ--,; -~ et-~ sur la figure.
de démontrer par deux
méthodes (l'une utilisant C
les nombres complexes,
52 Serit _-\ à B deux points distincts.
l'autre utilisant les iso- On d ~ pc.:- :-_.._ et r 8 les rotations de centres respec-
métries) que le triangle tifs A et B, d·a:ng!e ~ . Pour tout point M du plan, on
A
AGH est équilatéral. note ~1i e:: 11= les images respectives de M par rA et r 8 •
1. Le plan complexe étant rapporté à un repère ortho- 1. On considè.--e la transformation t = r8 or;:1 •
normé direct, on désigne par a, b, c, d, e, f, g et h les a} Construire le point C, image de A par t.
affixes respectives des points A, B, C, D, E, F, G et H. b} Détenniner la nature et les éléments caractéristiques
, lt
l- de l
a) Démontrer que : c - a= e 3 (b - a).
c} En déduire la nature du quadrilatère M 1M 2 CA.
Exprimer f - d én fonction de e - d.
b) Exprimer: g en fonction de b, d et e, 2. On suppose que le point M décrit le cercle (r) de dia-
h en fonction de c, d et f mètre [AB].
, lt
l-
a) Déterminer et construire l'ensemble (f'2) décrit par le
e) Démontrer que : h - a= e 3 (g - a). point M 2 quand M décrit (r).
En déduire que le triangle AGH est équilatéral.
2. On désigne par : _
• t1 la translation de vecteur BD,
• t 2 la translation de vecteur DC,-
- -
b) Soit n 1 et n 2 les milieux respectifs des segments [AB]
et [BC] ; comparer les vecteurs n 1n 2 et AC.
c) Déterminer l'ensemble décrit par le point I, milieu du
segment [M1M 2 ], lorsque M décrit (r).
• r la rotation de centre D et d'angle ; .
On pose: f = t 2 orot1 . 53 Soit A1 , A2 , ••• , A,. n points (n;;::: 3) distincts du
a) Justifier que f est une rotation, dont on précisera plan. Existe-t-il un polygone M 1M 2 ... M 11 tel que:
l'angle. A 1 est le milieu de [M1 M 2 ] ,
Déterminer l'image de B par f ; en déduire 1e centre de A2 est le milieu de [M2M 3 ],
la rotation f. ·
b) Déterminer l'image de G par f.
En déduire que le triangle AGH est équilatéral. A11_ 1 est le milieu de [M11_ 1 M 11l,
A11 est le milieu de [MnM1 ] ?
50 Théorème de Von Aubel (On distinguera deux cas : n pair et n impair.)
Soit ABCD un quadrilatère.
1 . Démontrer que les centres des carrés construits exté- 54 Le théorème de Hjelmslev
rieurement sur les côtés de ABCD forment un quadrila- On se propose de démontrer la propriété suivante.
tère dont les diagonales sont isométriques et perpendi- Soit f une isométrie du plan et (il) une droite.
culaires. Les milieux des segments [Mf(M)], pour M appartenant
(On pourra utiliser le résultat de l'exercice 9.) à (Li), sont alignés.
2 . Préciser la nature de ce quadrilatère dans· le cas par- 1. Cas d'un antidéplacement
ticulier où ABCD est un parallélogramme. Établir la propriété dans les cas suivants :
a) f est une symétrie orthogonale ;
51 ABCD est un carré de sens direct et de centre b) f est une symétrie glissée.
I, (r) est le cercle passant par A, B, C et D. ·2. Cas d'un déplacement
Faire une figure. Soit fun déplacement et g la transformation définie par :
On désigne par : __,, g = fo s6 •
• t la translation de vecteur DA,
a) Démontrer que g vérifie la propriété.
• r0 la rotation de centre D et d'angle ~ ,
b) En déduire que f vérifie la propriété.

Isométries du plan -:- Applications affines 103


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2. Soit P un point de [BC].


55 ABC est un triangle de sens direct.
On construit, à l'extérieur de ce triangle, les carrés ----
On pose (AB, A.è) = â, et on désigne par P' et P" les
BCDE, CAFG, ABRI, puis les parallélogrammes AFUI, images respectives de P par s(AB) et s!ACJ"
BHVE, CDWG.
a) Démontrer que P" est l'image de P' par une rotation,
A.- Relations vectorielles dont on précisera les éléments caractéristiques ..
Soit p la rotation vectorielle d'angle ~. b} Exprimer P'P" en fonction de AP et o..
1. Démontrer que: c) Comment choisir P pour que P 'P" soit minimum?
--),,-
-► ----+- --),,- -+ ..._..
p(AU) = CB ; p(BV) = AC; p(CW) = BA. 3. On suppose que P est ainsi choisi.
2 . En déduire que : AfJ = EB = OC, ainsi que les rela- Justifier que si Q E [CA], RE [AB] et p est le périmètre
-+ ----+
tions analogues pour les vecteurs BV et CW. du triangle PQR, alors : P'P" ~ p.
4 . En déduire que PQR a un périmètre minimum
B.- Applications géométriques lorsque P, Q et R sont les pieds des hauteurs du triangle •
1. Démontrer que les droites (AU), (BV) et (C\\l sont
ABC.
concourantes en l'orthocentre du triangle ABC.
2. Démontrer que les triangles AVW, BWU et GCY sont 5 7 ABC est un triangle dont les trois angles ont
rectangles isocèles et de sens direct. une mesure strictement.J.!g__érieure à 120° et tél que la
3. Soit P, Q et R les centres respectifs des ca:r:és BCDE, ----+- ----+- ••
CAFG et ABRI. mesure principale de (AB, AC) est strictement positive.
a} Démontrer que P, Q et R sont les milieux des côtés du A.- On se pr~pose de déterminer un point M, intérieur
1
triangle UVW. au triangle ABC, tel que dM = MA + MB + MC soit mini-
b) Démontrer que les droites (AP). (BQ) et (CR) sont mum.
concourantes en l'orthocentre du triangle PQR. Soit r la rotation de centre A et d'angle ~ et Mun point
intérieur au triangle ABC. ·
56 Problème de Fagnano On pose : r(C) = C' et r(M) = M'.
ABC est un triangle, dont les trois angles sont aigus. 1. Démontrer que : dM = MB + MM' + M'C'.
On se propose de déterminer les points P, Q et R appar-
En déduire que dM est minimum si M et M' appartien-
tenant respectivement à [BC), [CA] et [AB] tels que le
périmètre p du triangle PQR soit minimum. nent au segment [BC'].
2. Démontrer que si M' E [BC'], alors M appartient à un
A segment (B'C]. où B' est un point que l'on précisera.
3. En déduire l'unique point M tel que :
M E (B'C] et M ' E [BC'].
Construire ce point.
B.- Soit P, Q et R les points tels que les triangles BPC,
CQA et ARB soient équilatéraux directs.
1 . a} En utilisant la rotation r, démontrer que : CR= BQ.
B
b) Démontrer que : CR= BQ= AP.
2. Soit I le point d'intersectio~e [RC] et [BQ).
C ----+ ----+
Déterminer une mesure de ( IA, IP) et en déduire que les,
1. On désigne par A', B' et C' les pieds des hauteurs du droites (AP), (BQ), (CR) sont concourantes.
triangle ABC. (On pourra utiliser la cocyclicité de A, I, B, R et de B, I,
Démontrer que les droites (AA'), (BB') et (CC') sont les C, P.)
bissectrices du triangle A'B'C'. I est appelé point de Steiner du triangle ABC.

104 !sométrjes du plan - Applications affines


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·S imilitudes

lntroducti

Nous avons procédé en dœœ oe i:J.lïc:C "ère- è une première


étude des similitudes du plan ce p.i noœ c pa-mis en.=re outres de
1

formuler une définition des lriang!es se::-..Ma!Jes à l'ax:le des trans-


formations.
, l ' ··, Nous nous proposons dans œ cf.iapàe d'approfondir l'étude des
j similitudes directes, en priYi!égxmJ- iout d'ahord l'outil « nombres
1
1 complexes » dont /'efficocifé en géométrie a déià pu être remar-
quée (cf. chapitre 3, § 3.3}, puis de mettre à profit ces nouvelles
transformations pour la de.sa-ip:ion de certaines configurations et
la résolution de problèmes dos.siques de géométrie.

Coupe de la partie interne d'un nautile.


Toutes les parties de la spirale sont semblables entre elles.

1. Similitudes directes du plan .................................. .. 106


' '
2. Similitudes directes et problèmes de géométrie ..... . 111

Similitudes 105
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Dans ce chapitre le plan complexe est mu.zli du repère orthonormé direct (0 , ~, ~).

directes du plan
in:- 1.1. Premjères propriétés
Écriture complexe d'une similitude directe du plan
Nous a,·ons dé~n? e::i classe de première une similitude comme étant la composée d'une isométrie et
d'une homoi:!~e. :::..Orsque l'isométrie est un déplacement (respectivement un antidéplacement), on a
une similirude dkeci.e (respectivement in directe).
Soit h U:Ie ho::::mthétie et d un dép lacement.
L'écriture complexe de h est de la forme : z' = kz + l (k E IR*, l E C).
L'écriture complexe de d est de la forme : z' = eiaz + c (a E IR, c E C).
Donc. l'écriture complexe de ho d est de la forme : z' = k eio.z + k c + l (keia E C*, Tee+ I E C) ;
l'écriture complexe de do h est de la forme : z' = k eio.z + Zeia + c (lceia E C*, Zeia + c E C).

On en déduit la propriété suivante.

Toute similitude directe du plan a une écriture complexe de la forme : z' = a z + b (a E C*, b E C).

Étudions le problème_réciproque.
.
Soit s une application du plan dans lui-même, dont l'écriture complexe est de la forme:
z' = az + b (a E C*, b E C).
--+
• Si a= 1 , alors s est la translation de vecteur u d'affixe b.
• Si a -:t:- 1 , alors l'équation z ~ az + b a une solution unique : w = _!J_ .
. 1- a
On a : z' = az + b et co = aco + b ; donc: z' - co = a (z - w).
Désignons par n le p oint d'affixe co, k le module de a et a un argument de a.
On obtient : z' - co = lceia(z - w).
On en déduit que : s = hor = ro h, où h est l'homothétie de centre Q, de rapport /c
et r la rotation de centre Q , d'angle a.

Toute application s du plan dans lui-même dont l'écriture complexe est de la forme z' = az + b
(a E C*, b E C) est une similitude directe du plan.
--+
• Si a= 1, alors s est la translation de vecteur u(b).
• Si a :t: 1, alors s admet un seul point invariant n. Soit a un argument de a et k son module ; s est
la composée de l'homothétie h de centre Q, de rapport k et de la rotation r de centre Q , d'angle a.

V ocabulaire
• n, k et a sont ap pelés respectivement centre, rapport et angle de la similitude directes.
• La composée h or (égale à roh ) est appelée forme réduite des.
• Une similitude directe du plan, qui n'est pas un e translation , est déterminée par son centre, son rap-
p ort et son angle, appelés éléments caractéristiques de cette similitude.

106 Similitudes
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.Remar ~
• Une rotation d'angle a est une similitude directe de :rupiJO:!t 1 et d'angle a .
• Une homothétie de rapport k (k > 0) est une similituèE r::ec:2de ropport k et d'angle nul;
une homothétie de rapport k (k < 0) est une similiœti5 __..~ èe .ropport - k et d'angle n.
• Une translation peut-être considérée comme une si.mi!i:z:::.: ~~ de rapport 1 et d'angle nul ; dans
ce cas le centre n'est pas défini.
Exemples
• Soit s la similitude directe de centre Q (i), de rapport 1 5: r:- ,.. •_T=> - ~•
L'écriture complexe de s est : z' - (1 + i) = ze-i 4" [z - (1 T i:]:
c'est-à-dire : z' = (1 - i✓
3)z - ✓
3 + i✓ 3.
• Soit s l'application du plan dans lui-même d'écriture œm::ù:::e : r =( 1 + i)z - 2i.
L'écriture complexe de s est de la forme : z' = az + b (a E !:T. b ~ C.. : donc s est une similitude directe.
- L'équation z = (1 + i)z - 2i a pour unique solution : 2.
- De plus : 1 + i = fi. e i ¾.
On en déduit que s est la similitude directe de centre Q fo). de :a?port ,2 et d'angle ~.

Pour détermine!' les éléments caractéristiques d'une siœilimde directe s d'écriture complexe
i';,, az + b (as;; . C*\{1}, b E C), on peut procédeT de !a façon sui~ :
• résoudre l'équation z; ":" az + b ; on obtient le œr:te de s ;
• calculerle module de a ; on obtient le rapport de s :
• déterminer un "argument de a ; on obtient l'angle de s.

Composée de 'similitudes directes du plan

Soit s une similitude directe de rapport k et d'angle a, s' une similitude directe de rapport k'
et d'angle a.:.
• La composée s'os est une similitude directe de rapport k k' et d'angle a+ a'.
• La réciproque des est une similitude directe de rapport
• 1
¾
et d'angle - a.

L'ensemble des similitudes directes du plan est donc un groupe de transformations.

émonstration
Soit s la similitude directe d'écriture êomplexe : z' = kè'- z + b ;
s' la similitude directe d'écriture complexe : z' = k' eiu' z + b'.
• L'écriture complexe de s' os est : z' = klc' eHu + u'J z + (k' eiu' b + b') ;
donc s'os est une similitude directe de rapport kk' et d'angle a+ a'.
• L'écriture complexe de s-1 est : z' = k e- ia z -1 e- iu b ;
donc s-1 est une similitude directe de rapport k e~ d'angle - a.
Exemples
• La composée des similitudes directes d'écritures complexes .' z' = zei ½z + 2i et z' = 3ei i z - 5 est une
similitude directe de rapport 6 et d'angle ~ .
. .
½
• La composée des similitudes directes d'écritures complexes z' = (1 + i)z + 2i et z' = (1 - i)z - 5 est
une translation.
• La réciproque de la similitude directe d'écriture complexe z' = (1 + i)z - 2i est une similitude directe
de rapport JI et d'angle -1 .
Similitudes 107
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_ .1.2.
. . . ., Propriétés géométriques
ar::::,~=,,~, .Propriété caractéristique d'une similitude directe

S?it f une application du plan dans lui-même, k un nombre réel strict~ent positif et a, un nombre
reel.
f est une similitude directe de rapport k et d'angle a si et seulement si, pour,tous points distincts M
-+ - "
et N d'images respectffes M' et N' par f, on a: M'N' = k MN et (MN, M'N') = a.

D émonstration
• Soit f une similitude directe de rapport k et d'angle o:.
Il existe une homothétie h de rapport k (k > 0 ), et une rotation r
d'angle o: telles que : f = roh.
Soit M et N deux points distincts, M 1 et N 1 leurs images respectives
par h , M ' et N' les images respectives de M 1 et N 1 par r.
-+ -+
On a : M1 N 1 = k MN (k > O) et
{ M'N' = M N 1
_ _!. ,.,_ ; ·

M
.
,.
N
(M1 N 1 , M'N') = o:

c ' est-a-dire:
' . {MlNl
_ =_ kMN ,.,_ et { M'N'
_ = MlNl_ ,.,_.

--
(MN, M 1N 1) = 0 (M1N 1 , M'N') = a

On en déduit que : M'N' = k MN "


et (MN, M'N') = a.

• Réciproquement, soit f une applicsation du plan dans lui-même telle que pour tous points distincts Met N
-----➔ ~ A.

d'images respectives M' et N' par f, on a: M'N' = k MN et (MN, M'N') = a.


Désignons par s une similitude directe de rapport k et d'angle a,
par M" et N" les images respectives de M' et N' par s-1 .

Ona:
{Mi" =~M;N' "
; donc : {
--
M"N" =MN
~-~ ,.,_ .

- -
(M'N', M"N")
C'est-à-dire : M"N" = MN.
=-

Donc : s-1 of est une translation t.


a (MN, M"N") =O

Or : s- 1 o f = t <:=> f = s o t.

M N
On en déduit que f est une similitu de, directe de rapport k et
d'angle a.

Wi.JC"'." liii Similitudes et configurations


Toute similitude directe est la composée d'une homothétie et d'un déplacement.
Les propriétés résumées dans le tableau ci-dessous se déduisent des propriétés de ces transformations.

Toute similitude directe de rapport k


conserve multiplie transforme
' - les droites en droites
- l'alignement - les longueurs par k
- le parallélisme - les aires par k 2 - les demi-droites en demi-droites
- l'orthogonalité - les segments en segments
- les angles orientés - les cercles en cercles
- les barycentres
- le contact

108 Similitudes
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=..., 1~3.b Exemples d'études de simifitudes directes


Similitude directe déterminée par son écriture complexe
Soit s l'application du plan dans lui-même d'écriture œ::::p::a:e: r = 3iz - 1 - 7i.
1. a) Justifier que s est une similitude directe et préciser ses élé: :-=5nts caractéristiques.
b) Déterminer l'expression analytique des. , _1
2. Déterminer une équation de l'image par s de la droite [BC}. 3 C étant les points d'affixes respec-
tives 2et 3 - i.
3. Déterminer une équation de(~'), image pars du cercle Hl c.â;.=aZio= : (.r - 2)2 + y 2 = 1.

S olution
1. a) L'écriture complexe des est de la forme : z' = az + b (a E !:_cr _ f, Ë ~
donc, s est une similitude directe.
• L'équation z = 3iz . !t - 1 - 7i a pour unique solution : 2 - i.
• De p 1us : 3i = 3e 1 2.
Donc, s est la similitude directe de centre n(_;_), de rapport 3 et d'angle ; .

b) Soit M{:) un point du plan et M'G) son image pars.


- -,- - - - , - - - - ., - - - -
On a : M' = s(M) ~ z' = 3iz - 1 - 7i '' ''
~ x' + iy' = 3i(x + iy) - 1 - 7i
~ x' + iy' = - 3y - 1 + i(3x - 7). __.., ______ _

Donc, l'expression analytique de s est : { .


x' =-3y-1 '
'
'
'
'
y'= 3x - 7
'
-• - - N ,_ "' - • -·• • - - ➔ - - -.- ------1--_:,.,--'-+',..
2. L'image d'une droite par une•similitude directe est une droite. : ,
B et C ont respectivement pour images pars les points
2
B'(=D •·;· ---.-·-- '---- -----··(·--:- -·--:·--·
etC'( 2). - -( - -: --i--··· ---- ·---\cêo)--·-·: ··
Donc, (BC) a pour image par s la droite d'équation : y = x. . __:__ __ _., __ __; _::-.·-'------""" ____ . :. ____-~-.. ___:_. . _.
3. Soit M{:) un point du plan et M'~) son image pars.
Ona: {x:=-3y-1 <=> {x=:';~1.
y=3x-7 y=
3- -
Donc :.M' E (~') ~ ME (~ )
~ (x - 2) 2 + y 2 =1
~ (Y' 3+ 7 _ 2
.
)2 + r x' 3- 1 y= 1
~ (x' + 1)2 + (y' + 1) 2 = 9.
On en déduit que l'image de (~) par s est le cercle (~') d'équation : (x + 1)2 + (y + 1)2 = 9.
On peut également remarquer que (~) est le cercle de centre B et de rayon 1 ; donc (C<!, ') est le cercle de • ·
centre B' et de rayon 3.

Similitude directe déterminée par son expression analytique


Soit fl'application du plan dans lui-même d'expression analytique:
x'=x+y+2
{ y' =-x + y-1 ·

1. Déterminer l'écriture complexe de f.


2. En déduire la nature et les éléments caractéristiques de f.
3. Déterminer la nature, les éléments caractéristiques et l'écriture complexe de f- 1 .

Similitudes 109
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Solution
1. On a : z' = x' + iy' = (x + y + 2) + i(- x + y - 1)
= x (l - i) + y(l + i) + 2 - i

=z-2
+- z (1 - 1') + 2
z - iz (1 +1') + 2 - 1.
z + (1 - i _ 1 + i) z + z _ i
= (1 - i +1 +i)
2i 2 2 2i .
On en déduit l'écriture complexe de f: z' = (1 - i)z + 2 - i.

2. L'écriture complexe de f est de la forme: z' = az + b (a E C*, b E C) ; donc, f est une similitude directa
• L'équation z = (1 - i)z + 2 - i a pour unique solution : - 1 - 2i. •
• De plus: 1 - i = l z e - il
Donc, f est la similitude directe de centre n(=~), de rapport /2 et d'angle - ~.
3. f- 1 est la similitude directe de centre n(!2), de rapport ~ et d'angle ~ .
Donc, l'écritu!e complexe de f - 1 est : z' - (1 - 2i) = [i e i ¾[z - (1 - 2i)].
C'est-à-dire : z' = ½(1 + i)z -½ (1 + 3i).
Pour déterminerJ'écriture coIDplexe d'une application du plan dans lui~même d'expression
analytique -d onnée, on peut procéd~r ge la façon snivante :
• écrire z' == x' +_iy' et remplacêr x' ét y' éll fonction de x et y ; ·
• .r emplacer x par z
.
+z; y par ·z ~ z et développer l'expression obtenue en -foricti~ri -d.~-z et z.
2 -. ~ - . . . . .

1.a Dans chacun des cas suivants, déterminer la 1.d Soit ABCD un carré de sens direct et de centre L
nature et les éléments caractéristiques de l'ap- E le milieu du segment [AB] et F le symétrique
plication du plan dans lui-même, qui au point de I par rapport à la droite (CD).
M d'affixe z associe le point M ' d'affixe z' . 1. Déterminer les images de A, B, I et E par la

a) z' = (✓3 + i)z b) z' = (,13- i)z + 1 + i(✓


3 -1) similitude directe s 1 de centre A, de rapport , 2
et d 'angle ¾,
, 3+ i✓3 1-i✓
3 2. Déterminer l'image du carré ICFD par la simi-
c) z' =- 2z + i d) Z = - - - z + , .
4 2 litude directe s2 de centre D, de rapport fi et
d'angle-¾.
--1.b Dans chacun des cas suivants, déterminer l'écri-
ture complexe de la similitude directe de centre
Q, de rapport k et d'angle ex. 1.e Soit f l'application du plan dans lui-même
x' = X - yJ3 + 2J3
a) Q = 0 , k = 2 et ex=~ d'expression analytique : { , r:: r;
y = X,J 3 + y - , 3.
6
1. Déterminer l'écriture complexe de f.
b) n(~), k= !z et Œ=-
11;-
2 2. Déterminer la nature et les éléments caracté-
ristiques de f.
c) n(_: ), k=l et ex= Sn
1 6

d) nf;l), k =3 et (X = o. 1.f Soit 's l'application du plan dans lui même


d'écriture complexe :
z' = (i - ✓3)z + 3 + ✓3 + i(2✓3 + 1).
1.C Dans chacun des cas suivants, détemriner l'écriture
1. Déterminer la nature et les éléments caracté-
complexe, puis la nature et les éléments caracté-
ristiques de s.
ristiques des transformations sz o s1 et s1 ° sz.
2. Déterminer l'expression analytique de s.
,
a) sl : z' = Ziz + 1 - Zi et Sz : z =21 lZ
· 1·
+ 1 - 21 3. Déterminer l'ima~ par s de la droite de repère

b) s1 : z' = (1 - i)z + 1 + i et s 2 : z' =- 2z .


- , (1 - 2J3) ·et -,u-, (r3).
(A, u), ou A
O 1

., 11 0 Similitudes
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· ·· -similitû.d.è;s· clire~tes et pro5~[èffl~ .. ~d

de g.e: . ' ~frie~---~""""'"'•-.-...û•-==•~·-""""~=-~="


- 2~,t ~Déterminations d'une similitude cfireicte du plan
~~~~ Similitude directe définie par son oer. - so- ropport et son angle

Soit s la similitude directe de centre Q, de rapport le et e ~ ::.


Pour tous points M et M' du plan, distincts de .Q , on a .: r= r -

Cette propriété se déduit de la propriété caractérislÙ:F.:!= c. ~ ~~ -·c:=


Exemples
• Soit s 1 la similitude directe de centre ~ , de ~ ,. 2 c.: c. ::-::· ~ ~ _
, { 0 1 M' =n U.M -
On a: M = s 1 (M) <=> -+ -+ _ -
Mes (~M. 0 1Nf) = 4
La configuration associée à cette similitude est un « demi-carré ».

f
• Soit ~2 la similitude directe de entre 0 2 , de rapport
1
½et d'angle - ~ . M
OzM = 2QzM
On a : M' = sz(M) <=> { -+ -+ .
Mes (Q2M , 0 2 M') = - ~

La configuration associée à cette similitude est un « demi-triang1J


équilatéral ».

• Soit s 3 la similitude directe de centre n;, de rapport Jf et d'angle ~ ..


Q M' =
3
[3 Q M
3
On a : M' = s 3 (M) <=> { _ ,} -+ .
· Mes (Q3M, Q 3M') = ~

La configuration associée à cette similitude est un « demi-triangle


équilatéral ».

lil~~~l.:E~, Similitude directe définie par son cenfre·, un point et son image

Soit n, A et A' trois points du plan tels que : A Q et A' O. * *


Il existe une unique similitude directe de centre 0, qui transforme A en A'.
Cette propriété se déduit de la propriété précédente..

'
Similitudes 111
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Exemple -
Soit ABC un triangle équilatéral de se::s i.LEC ~ G son centre de gravité.
Déterminer l'angle et le rapport de la - · , "ir!de directe s de centre A, qui transforme G en B.
Construire l'image C' de C pars..

• Le rapport de s est : ~ = 3 :
-- - =
son angle est : Mes (AG, _\B
n
s

ffi
iï C'
C
G B
C C'

Désignons p ar !!Je p:0· 2 orthogonal de A sur la droite (BC).
AH = ' ; -~C --+ --+
On a: { ~ _:;:- donc :AC' = 2AH.
Mes (.-\C. _-\H) =- ~
On en déduit que C" est le symétrique de A par rapport à la droite (BC).

Similitude directe définie par son rapport, son angle, un point et son image

Soit k un nombr e réel strictement positif, a un nombre réel, A et N deux points du plan.
Il existe une unique similitude directe de rapport k et d'angle a, qui transforme A en N.

D émonstration
L'écriture complexe d'une similitude s de rapport le et d'angle ex. est de la forme : z' = az + b, où a= k ei«_
Désignons par zA et zA' les affixes respectives des points A et N.
On a : s(A) = N <==> zN = k ei« z A + b
<==> b = zA' - k eiu zA.
Donc, la similitude directe d'écriture complexez' = le eiu (z - zA) + zA' est l'unique similitude répondant
à la question. -

Exemple
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct et s ,la similitude directe
de rapport 2 et d'angle - ~, qui transforme Ben A. Déterminer le centre
de cette similitude et construire l'image C' de C pars.
QA = 2 QB
• Le centre Q de s est tel que : { --+ --+ .
Mes (OB, nA) = - ~
Donc, Q est tel que QBA est un« demi-triangle équilatéral» de sens indi-
rect. ·
• De même C' est tel que QCC' est un « demi-triangle équilatéral » de
sens indirect ; donc, C' est le symétrique de A par rapport à C.

~~ Similitude directe définie par deux poi1:1ts et leurs images

Soit A, B, A' et B' quatre points du plan tels que: A =t:- B et A: i:- B'.
Il existe une unique similitude directe, qui transforme A en N et B en B'.

112 Similitudes
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D émonstration
Une telle similitude a pour rapport A'B' ---- A'B')_
AB et pour angle (AB, ---- -
---- A'B"),
AB et d'angle (AB, - -
Donc, d'après la propriété précédente, cette similitude, si elle existe. est unique.
Soit s la similitude directe de rapport A'B' œlle que : s(A) = A'.
Désignons par B" l'image de B pars.
A'B" A'B'
On a: AB ---- A'B")
= AB et (AB, ---- -
---- A'B')
= (AB, ---- ; donc: A'B" = A'B. e:
---
----. •.YB")
' _-\3" - = "O.
On en déduit que B" = B' et que s est l'unique similitude réponèE=t à è Ç'""'~OIL

Exemple
Soit ABCD un carré de côté 1 et de sens direct, I le milieu de :□J.
Déterminer la similitude directes telle que : s(I) = B et s(D) = C.
• Méthode géométrique ____
Le rapport de s est : ID = 2 ; son angle est : Mes (----
2.
BC ----+-
ID, BC) - s
=-
n

ffi
Donc, s est une similitude de rapport 2 et d'angle - ~-

Le centre Q des vérifie : Mes


- -
(ill, QB) = Mes (00, OC) = - ~. C

Donc, Q appartient aux cercles de diamètres respectifs [IB] et [DC].


Ces deux cercles ont en commun le point C, qui n'est pas invariant par s. A'--.......::'"--==,?,.
Donc Q est le point d'intersection, autre que C, des cercles de diamètres UB] et [DC].
• Méthode algébrique ____ ____
On munit le plan du repère orthonormé direct (A, AB, AD).
1
0 n a : z 1 =Z . l .. .
+ _l, ZB = , Zc = 1 + 1 et z 0 = 1.
L'écriture complexe de la similit'ude f est de la forme : z'

Ona: {
s(I) = B
· <:=>
{ (1. + i) a + b = 1
2 .
s

= az + b. ffi
n
D~--------. C

c
s(D) = C ia + b = 1 +i Q
Donc : a = - 2i et b = - 1 + i. A.___ _ _ _ B
L'écriture complexe de s est : z' = - 2iz - 1 + i. .
1 31
On en déduit que s est la similitude directe de centre Q( ~ ), de rapport 2 et d'angle - ~-

Construction du centre de la similitude dans le cas général


1ercas : les droites (AB) et (A'B') sont parallèles
Q
• Si AB -► alors s est la translation de vecteur AA'.
---- = A'B', ----

• Si AB *
---- A'B',
---- alors s est une homothétie de rapport A'B'
AB .

- Lorsque (AB) * (A'B'), le centre de cette homothétie est le point d 'inter-


section Q des droites (AA') et (BB').
- Lorsque (AB) = (A'B'), un point C n'appartenant pas à (AB) a pour image A B A' B'
le point C' tel que (A'C') // (AC) et (B'C') // (BC) ; le centre de l'homothé- Q ~
tie est le point d'intersection .Q des droites (AA') et (CC').
C'
2e cas : les droites (AB) et (A'B') sont sécantes en 1
s n'est ni une translation ni une homothétie. s

s est la_ similit~de_ dire~te de rapport 1:•, d'angle ( ~ ' ) ~t de centre n


- ---- -
---- - -
ffi
l

-----
son umque pomt mvar1ant Q.
----
On a : (QA, .QA') = (.QB, QB') = (AB, A'B').
B B'
Q Q
• Si I est différent de chacun des points A, B, A' et B', alors les points I, A

-
Donc : 2 (AB,
-
= 2 ( -► -►
IA, IA')
-
et B, d'une part, et les points I, A' et B', d'autre part, sont alignés.
- A'B')
- = 2 ( ----+----+
IB, IB').

Similitudes 113
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-----
-►
On en déduit que : 2 (.QA, .QA')
---+ -------
---+ ---+
= 2 (IA, IA')
-----
-► ---+
et 2 (.QB, .QB')
------
---+ -
= 2 ( IB, IB').
Donc .Q appartient aux cercles {\'{6) et (\'{6') circonscrits respectivement aux triangles IAA' et IBB'.
Ces deux cercles, ayant en commun le point I, sont soit tangents, soit sécants.
- Si (((;;) et (\'{6') sont tangents en I, alors : .Q = I.
- Si (\'{6) et (((;;') sont sécants en I et J, alors : .Q = J.

c.c ·n-. I . IA' IA .


En euet, s1 ::o.i; etait en , on aurait : -=- = -=- '
IB' 1B
ce qui signifie qu'il existerait une homothétie h de centre I qui
transforme A en B et A' en B'. Ainsi (((;;') serait l'image de f€)
par h. Autrement dit, I serait aligné avec les centres des cercles
(\'{6) et (((;;'). Ce qui est impossible car (((;;) et (<(s') sont sécants.

• Si I est l'un des points A, A', B et B' (par exemple I = A}, on


construit le milieu K du segment [AB] et son image K' pars, qui

. est le milieu du segment [A'B'].


Ainsi, on retrouve la situation précédente avec (KB) n (K'B') = {A} ;
Q est le point d'intersection, autre que A, des cercles circons-
crits aux triangles AKK' et ABB'.
A'

-~,::2.,2.~. Utilisations des similitudes


.,. directes
Similitudes directes et recherche de lieux géométriques
1. Soit {c«) un cercle de centre I et A un point de {\'{6). M étant un point de {\'{6), on désigne par AMNP le
carré de sens direct.
Déterminer le lieu du centre K de ce carré lorsque M décrit le cercle (c«).

Solution
K est l'imFe de M par la similitude directe s de centre A, de
rapport v ~ et d 'angle : .
M décrit (\'{6) ; donc, le lieu de K est l'image de(~) pars, c'est- •
à-dire le cercle(~') de centre I', image pars de I, et qui passe
par A.

114 Similitudes
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2. ABCD est un cané de sens direct et de centre L


Soit M un point de la demi-droite [CB), distinct de B et C. La perpendiculaire en A à (AM) coupe la
droite (DC) en P, et Q est le milieu du segment [.MPJ~
Déterminer le lieu de Q lorsque M décrit la demi-droite (OB) privée de B et C.

S olution
(
• Méthode géométrique
Soit r le quart de tour direct de centre A.
On a : r(B) = D et r(C) = C', où C' est le symétriqu e de C ~ ~ z. :J.
Donc, l'image par r de la demi-droite [CB) est la demi-droœ :c:::..- ,..,,
J C p •
- - -~x·- - - ~- - -
On a: M E (AM) n (BC). r
n
Donc: r(M)

c'est-à-dire : r(M) = P.
E (AP) n (C'D)

m
M
B D
C C'

On en déduit que le triangle AMP est de sens direct, rectangle et


isocèle en A.
p

Donc, Q est l'image de M par la similitude directe s de centre A,


de rapport ~ et d'angle ~.
v2
Le lieu de Q est donc l'image par s de [CB) \ {B ; C}, c'est-à-dire la demi-droite [DI), privée de I et D.

• Méthode algébrique -+ ---+


On munit le plan du repère orthonormé direct (A, AB, AD).
On a : zM = 1 + iy, où y E ] - oo ; 1 [ \ {O}.
Le quart de tour direct r de centre A a pour écriture complexe : z' = iz ;
donc, si on désigne par M' l'image de M par r, on a : zM. = - y + i.
On en déduit que : M' E (DC) ; donc : M' = P.
z +z -y+l y+l
Q est le milieu de [MP] ; donc : zQ = M P = +i
2 2 2
On en déduit que Q appartient à la demi-droite d'équation x +y= l , y E ]- oo ; 1[ \ { ~} ;
c'est-à-dire la demi-droite [DI), privée de I et D.

Similitudes directes et problèmes de construction


Soit (Li1 ) et (Li2 ) deux droites disjointes et A un point n'appartenant ni à (Li1 ), ni à (Li2 ).
Construire un carré ABCD tel que : B E (Li1 ) et C E (Li2).

S olution
Analyse d'une figure répondant à la question
D
Soit ABCD un carré de sens direct, tel que :
B E (Li 1) et C E (Li2 ).
La configuration du « demi-carré » conduit à consi-
A
dérer la similitude directe s de centre A, de rapport
✓2 et d'angle l·
B
On a : C E (Li2 ) n (Li/), où (Li/ ) = s(Li1 ).

Similitudes 115
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Synthèse : construction d'un carré .-i3C.J


D'après ce qui précède, pou:- m:::.:,_..__L-e !I:'.l carré
ABCD de sens direct répon~ i2. .z ~""'--::in:L il suffit
----~ti/) D' D
de suivre les étapes suivantes: ', ', C' ,,, , ,. ,,
• construire l'image(~') de ~ ?==" - S:r:: construisant
par exemple les images èe è:!::::x ;ri:::, & cette droite ;
les droites (~2) et (~ ·1se m=-_..E..::. ::: ~ point C ;
• construire l'antécédan: 6a ~ ?2= s, c'est-à-dire le
point B tel que le trian~~=> _!\~~de sens direct, rec- B'
tangle et isocèle en 3 :
• construire le po;...r Ili:= _e :\3CD soit un carré.
Discussion •
On aurait pu choisir le carré ABCD de sens indirect. Deux similitudes sont possibles : s et s', de même
centre, de même rapport et d'angles respectifs ~ et - ~ .
On refait le même schéma de construction avec la similitude s'.
Le problème admet deux solutions, les carrés ABCD et AB'C'D'.

eJBE~ Similitudes directes et démonstration de propriétés


1. Théorème de Ptolémée
ABCD est un quadrilatère convexe.
1 °) Soit s la similitude directe de centre B, qui transforme D en C, et E l'image de A par s.
Démontrer que les triangles BAD et BEC d'une part, BAE et BDC d'autre part, sont semblables.
2°) Démontrer que : AB x CD + AD x BC ~ AC x BD.
3°) Démontrer que le quadrilatère ABCD est inscriptible si et seulement si
1\B X CD + AD X BC = AC X BD.
Sol'ution
1 °) On a : s(B) = B, s(A) = E et s(D) = C ;
les triangles BAD et BEC sont donc semblables. D
s'
BDBC ~ ~
~
On a : BA = BE et (BA, BD) = (BE, BC).
-
La similitude s' de centre B, de rapport ;~ et d'angle
transforme donc BAE en BDC.

On en déduit que les triangles BAE et BDC sont semblables.


(s étant une similitude directe, on dit aussi que ces triangles sont
(BA, BD)
ffi
A
C

directement semblables.)

2°) On a:
AE DC B
AB = DB ; donc : AE x BD = CD x AB.

De plus: :g ~g ;
= donc : EC x BD = AD x BC.
On en déduit que : (AE + EC) x BD = AB x CD + AD x BC.
Or : AE + EC ~ AC ; donc : AB x CD.+ AD x BC ~ AC x BD.

3°) On a : AB x CD + AD x BC = AC x BD <=> AE + EC = AC
--
---
--- ==- --
-► -----+-

- -
A

<=> (EA , EC) = n.

--
-
Or : (EA, EC)

-
-- -
(EA, EB) + (EB, EC)
(CD, CB) + (AB, AD).
- -►

- -
---+ - .,.._ - ---+ ---+ A
Donc : (EA, EC) = 1t <=> (CD, CB) + (AB, AD) = 1t
-► ------➔- "' ~ ---+-
<=> (AB, AD) = 1t + (CB, CD)
<=> ABCD inscriptible.

116 Similitudes
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2. Les rectangles d'or ,


ABCD est un rectangle de sens direct tel que: BC = k AB (k > 0).
On construit à l'extérieur de ce rectangle le carré BIJC.
1 °) Déterminer le nombre réel k pour que les droites (AC) et [DI] soient perpendiculaires.
Dans la suite du prob!ème, k garde la valeur ainsi trouvée.
2°) On désigne par Q le point d'intersection des droites (AC) et (DI).
Démontrer qu'il existe une similitude directe s de centre Q telle q!!:e les points A, B, C et D ont pour
images respectives par s les points I, J, D et A.
3°) On désigne par l' le point d'intersection de (AC) et (IJ), et r le poi=:1 œl qne ITAI soit un rectangle.
a) Démontrer que l'J'AI est l'image pars du rectangle IJD'A. ·
b) Démontrer que l'J'DJ est un carré.

S olution
1 °) Considérons les triangles rectangles ABC et IJD.
On a : (AB) ..l (IJ) et (BC) ..l UD).
Donc, les droites (AC) et (DI) sont perpendiculaires si e!. 520-
lement si les triangles ABC et IJD sont semblables.

C,est -a-
, d" AB 11 AB kAB
rre : BC = JD ~ kAB = (k + 1)AB
J' D A
~ k 2 - k -1 = O.
1 + ~
On en déduit que : k = ' ~
2

2°) Soit s la similitude directe de c.entre Q, telle que s(A) = I.

. tr·1ang1es DAI e t AQI sont semblables ; d one : QA


Les AI = k +k 1 = l,c.
QI = AD
--
----+
De plus, on a: Mes (QA, QI)= z·
----+ :n;

Donc, s est la similitude de centre Q, de rapport k =


1
+/
5 et d'angle ~.
Déterminons l'image de B par s.
On a : (IJ) ..l (AB) et s(A) = I ; donc, l'image par s de la droite (AB) est la droite (IJ).
-----+ ----+ 7t 11
De plus: Mes (AB, IJ) =z et AB= k; donc: s(B) = J.
On démontre de même que : s(C) = D et s(D) = A.

3°) a) Les trian~I' et .QAI sont semblables ; donc : ~i = g1 = k.


----+ ~ 7t
De plus: Mes (QI, QI) =
2.
Donc : s(I) = I'.
Une démonstration analogue à celle utilisée dans la question 2°) permet de démontrer que : s(J) = J'.
Donc, l'J'AI est l'image par s du rectangle IJDA.
b) Les points I, J, C, B ont pour images respectives pars les points I', J',D, Jet IJCB est un carré.
On en déduit que l'J'DJ est un carré.

Les rectangles ABCD, IJDA et l'f'Al sont appelés« rectangles d'or».


On remarque que si on « ajoute » un carré à un rectangle èl'or, on obtient un nouveau rectangle d'or.

Similitudes 117
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2.a ABC est un triangle de sens direct, rectangle et 2.f Soit (<g) un cercle de diamètre [AB). M étant un
isocèle en C. point de (f.€) distinct de A et B, on désigne par N
Construire l'image de B par la similitude direc- et P les points dïntersection de la droite (BM) et
te de centre A, qui transforme C en B. du cercle de œntre ~1 passant par A.
Déterminer les lieux géométriques des points N
et P, lorsque ~ f décrit(~) privé de A et B.
2.b ABCD est un rectangle de sens indirect.
Construire son image par la similitude directe
de centre A, qui transforme D en C. 2.g ABC est un triangle de sens direct. On construit
exté r i e ~ aux côtés de ce triangle les car-
rés BCPQ• .~ŒS et ABTU, de centres respectifs
2.c ABC est un triangle de sens direct, rectangle et
N, B' etC.
isocèle en A ; .A: est le symétrique de A par rap-
Soit 53 ]a si->i1itude directe de centre B, de rap-
port à C.
1. Déterminer le rapport et l'angle de la simili- po, , 2. d angle : et sA la similitude directe de
tude directes telle que: s(A') = Cet s(C) = B.
2. Déterminer l'image par s de la droite (AC). œ::!re A. de rapport 1 , d'angle : .
\2
3. Soit Q le centre de s. Démontrer que QCB est 1.. aJ Déterminer les images par sAos8 des points
un triangle rectangle et isocèle ; construire Q. A et A'.
b) En déduire que les segments [A.A:] et [B'C']
2.d Les points A, B, Cet Dont pour affixes respec- sont isométriques et perpendiculaires.
tives 2, - 2i, - 2 et 2i. Déterminer la forme rédui- 2. Déterminer deux autres couples de segments
te de la similitude directe s telle que : isométriques et perpendiculaires.
s(B) =C et s(C) =D.
u
s
2.e Soit (~ ) une droite et A
un point du plan.. T
R
M étant un point de (~ ).
on désigne par AMNP le
carré de sens direct.
Déterminer les lieux géo- •
A'
métriques des points N et
P, lorsque M décrit (~ ). 0'--- --'P

118 Similitudes
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.Ex ercices~
Le plan complexe est muni du repère orthonormé 1. Détemiiner l'affixe du barycentre G des points A, B et
C affectés respectivement des coefficients 2, - 2 et 1.
(O,~, ~}.
2. Démorrtrer que la similitude directe s, qui transforme
A en B et B en C, a pour centre le point G.
3. flét&v:inw l'angle et le rapport de s.

8 L":::e similitude directe de centre Q transforme

S imilitudes directes du plan


un poi::L\ :::i. o::J. point A' et un point Ben un point B'.
Démo::::e: C!_"i! e.DSte une similitude directe de centre Q
qui l •c= ......,
-
a !i__ 5:1 B et N en B'.
.
.1 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
éléments caractéristiques de la similitude directe d'écri-
ture complexe donnée.
-
9 ~--!3Clrm l0Sallooe de sens direct, de centre I
e1: te! l!.L!i:' _ §s C!'
4_
.;:n. =-
3.. _
- - --+-

On aq;6-;È:-e :Z seè1ro!è~ drrecte 5c de centre C, qui


a} z' = iz + 1 b} z' = (1 - i)z + 1
tran.efoc=r A e::: 1U
c} z' = (1 +~5 )z + Zi dJ z' = - z + Zi L Dfu:::roD..."-er- qi:e ï IIDag?. r du poinl I par 5c est le milieu
cru segment [BC]_
e} z' =z + 3 - i f]z'=- ,3z. 2.. a) Démontrer que l'image D' du point D par Sc appar-
tient à la droite (AC) et que les droites (DT) et (BC) sont
1 Dans chacun des cas suivants, déterminer l'écri-
perpendiculaires.
ture complexe de la similitude directe de centre Q , de
b) En déduire une construction du point D'..
rapport k et d'angle o..
a} Q(l + i), k=2 et 10 Sur la figure ci-contre, A
ABC et CAD sont deux triangles
b} Q(- 3), k = fi et
isocèles tels que :
c} Q(i), k = fi
2
et
AB=AC=CD,
d} Q(- z+ ½), k
_l
-z et
~ 1t
B

e} Q(l - i), k=Z et


Mes (AB, AC) =
4, C D
~ 7t
3 Dans chacun des cas suivants, déterminer l'écri- Mes (CD, CA) ""z·
ture complexe de la similitude directe s définie par : 1. Soit rA la rotation de centre A qui transforme B en C,
s(A) = A' et s(B) = B'. rc la rotation de centre C et d'angle - ; .
a} A(3 + Zi), A'(3), B(l) et B'(i)
On pose: f = rcorA"
b} A(Z + i), A'(3 + Zi), B(Z) et B'(3i).
a) Déterminer les images par f de A et B.
4 Soit s la similitude directe d'écriture complexe : b) Démontrer que f est une rotation, dont on précisera le
z' = 3iz - 9 - 3i. centre Q et l'angle.
1. Déterminer les éléments caractéristiques de s. 2. Soit s la similitude directe de centre Q, qui transforme
2. Déterminer l'image par s : A en B. On note C' l'image de C pars, H le milieu du seg-
a) du cercle de centre K(1 - 3i) et de rayon 1 ; ment [BC] et H' son image par s.
b) d~ la droite (21l) d'équation : x = 1. a) Déterminer l'angle de s.
b) Démontrer que C' appartient à la droite (QA).
S A, B et C sont trois points du plan d'images res- c} Démontrer que H' est le milieu du segment [QB].
pectives A', B' et C' par une similitude directe de rapport k. d} Démontrer que (C'H') est perpendiculaire à (QB).
--+ _____.. ~ ----+-
En déduire que C' est le centre du cercle circonscrit au
Démontrer que : A'B'. A'C' = k2 AB. AC.
triangle QBC.
·(On pourra utiliser, après l'avoir justifi~e, l'égalité:
---+ --+
A'B'.A'C' = 21 (A'B'2 + A'C'2 - B'C'2 ).)
S imilitudes directes et
6 Une similitude s laisse (2îl)
invariant le point I et transforme problèmes de géométrie
la droite (21l) en la droite (21l').
Soit H et H' les projetés orthogo- 11Soit s la similitude directe d'écriture complexe :
naux de I sur (27>) et (® '). z' "' (1 + i)z - i.
Démontrer que : H' = s(H). 1. Déterminer les éléments caractéristiques de s.
2. On désigne par A le centre de s.
7 Soit A, B et C les points d'affixes respectives : Soit Mun point distinct de A, d'image M' par s.
i, 1 + i et 2 + Zi. Quelle est la nature du triangle AMM' ?

Similitudes 119 .
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3. Déterminer le lieu géométrique de M' lorsque M décrit 19 ABC un triangle de sens direct, A\ B' et C' les
le cercle de centre O et de rayon 1. points extérieurs à ce triangle tels que A'BC, B'AC et C'AB
sont des triangles équilatéraux. I , J et K sont les centres de
11 Soit ('tt) un gravité respectifs des triangles A'BC, B'AC et C'AB.
cercle de centre I et A 1. a) Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
un point du plan. directe s A de centre A, qui transforme J en C.
M étant un point de (<€), b) Déterminer l'image de K par sA.
on désigne par AMN le 2. a) Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
triangle équilatéral de directe sB de centre B, qui transforme C en 1.
sens direct. b) Déterminer l'image de C' par sB.
Déterminer le lieu géo- 3. Démontrer que sBosA est une rotation, dont on préci-
métrique du milieu J A
sera le centre et l'angle.
du segment [AN] , 4. En déduire que le triangle IJK est équilatéral.
lorsque M décrit ('ii:). N J
20 ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct.
13 Soit (gJ) une droite et A un point n'apparten ant Le but de cet exercice est de démontrer que les droites
---
pas à (gJ)_ M étant un point de (gJ), on désigne par N le

point de (gJ) tel que Mes (AM, AN) = ; , par HM et HN les


(BE}, (CF) et (DG) sont concourantes.
1. En utilisant la rotation r de centre A et d'angle ~,
démontrer que les droites (BE) et (DG) sont perpendicu-
pieds des hauteurs issues de Met N dans le triangle AMN.
Déterminer les lieux géométriques des points HM et H.N, laires et que BE = DG.
lorsque M décrit (gJ)_ 2. On désigne par Ile point d'intersection de (BE) et (DG),
H le projeté orthogonal de A sur (BE) et K le projeté
14 Soit ABCD un carré. c ~ orthogonal de A sur (DG).
M étant un point de la droite a) Démontrer que : r(H) = K.
(DC), la perpendiculaire en A à M ~ b) En déduire que AHIK est un carré.
la droite (AM) coupe la droite 3. Soit fla similitude directe de centre A qui transforme
D A B enC.
(BC) en N.
1. Démontrer que AlvIN est un triangle rectangle isocèle. a) Déterminer le rapport et l'angle de cette similitude.
2. Déterminer le lieu géométrique.du milieu I du segment b) Déterminer f(E) et f(H).
[MN], lorsque M décrit (DC). c) Conclure.

15 Soit M un point d 'un demi-cercle (~) de dia- 11 ABCD est un


mètre [AB]. La droite (MB) coupe en I~erpendiculaire quadrilatère convexe de
sens direct.
issue de A à la bissectrice de l'angle AMB.
Déterminer et construire le lieu géométrique du point I, On construit extérieure-
lorsque M décrit (<(;). R
ment aux côtés de ce N
quadrilatère les carrés
16 Soit s la similitude directe d'écriture complexe :
AlvINB, BPQC, CRSD et
z' = (1 - i)z + 2 - i. DUTA, de centres res-
1. Déterminer les éléments caractéristiques de s. pectifs 0 1 , 0 2 , 0 3 et 0 4 .
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M d'af-
fixe z tels que : 1(1 - i)z + 2 - i)I = 4.
3. Retrouver le résultat de la question précédente par une
méthode algébrique. p l___.---- Q

17 Soit s la similitude directe d'écriture complexe: 1. Soit s0 la similitude directe de centre D, de rapport [2

;/3.
z' = (1 + i,13)z + 3 + et d'angle - : , sB la similitude directe de centre B, de
rapport fi et d'angle - :.
1. Déterminer les éléments caractéristiques de s.
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M d'af
Démontrer que l'image par sBos0 de 0 3 est 0 2 •
fixez tels que: b + i 13)z + 3 +
1 ;ffi l
= 1. 2. Soit s'B la similitude directe de centre B, de rapport [2
et d'angle - : , s'0 la similitude directe de centre D, de
18 ABC est un triangle
de sens direct. I, J et K sont
les points tels que les tri- K
A
rapport k et d'angle - : .
Démontrer que l'image par s'0 os'8 de 0 1 est 0 4 .
angles IBC, JAC et KBA sont
de sens direct, rectangles et 3. a) Démontrer qi'.ie; sBos0 = s'0 os'B'
isocèles. b) En déduire que les segments [01 0 3 ] et [Oz04 ] sont iso-
1. Déterminer :
a) l'angle et le rapport de la similitude directe s 1 de
centre A, qui transforme C en J.
métriques et perpendiculaires.
---
11 Soit ABC un triangle tel que Mes (AB, AC) = - ~
b) l'angle et le rapport de la similitude directe s 2 , qui et AC = ZAB, (gJ) une droite ne passant par A.
transforme A en K et C en 1. 1. Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
2. En déduire que IJAK est un parallélogramme. directes de centre A, qui transforme B en C.

120 Similitudes
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2. Déterminer et construire un point M de (91J) tel que : !7 ABC est un triangle de sens direct. On construit
s(M) E (2D). à l'extérieur de ce triangle les triangles ABP, BCQ et CAR,
rectangles et isocèles respectivement en P, Q et R.
1. aJ Déterminer les éléments caractéristiques de la simi-
litude directe s8 de centre B, qui transforme Pen A.
b) Déteraùner les éléments caractéristiques de la simili-
tude ~ se de centre C, qui transforme A en R.
!3 Deux cercles (~ ) et (~'), de centres I et I', de 2. ~ que la transformation sc 0 s 8 est une rota-
rayons r et r', sont sécants en deux points A et B. tion.. tln::: on précisera l'angle.
1. Démontrer qu'il existe une similitude directe s de 3. Cb è;;i,cignP- par I le milieu de [BC].
centre A qui transforme(~) en(~'); préciser son angle et a) ~ que I est le centre de sc os8 •
son rapport. b) E=. ~ !a nature du triangle IPR.
2. Soit B' l'image de B pars.
a) Démontrer que la droite (BB') est tangente à('"<&). iS _\3G) et DEFG
b) En déduire une construction du point B'. sont è.35 Œ:... s de sens
3. Soit Mun point de (~), distinct de A et B, et M' son direct 'f";;,.' ~ ~ ::::. est le

image pars. Démontrer que les points B, Met M' sont ali- miliec. œ :c ~ E
F
gnés. 1. Soi!:s ·.: ë---. -., ~~-

te deœ:=::-e ::J~ - ~-
!4 ABA' est un triangle équilatéral de sens direct meAeo3.
--+ -►
et B' le point tel que : A'B' = 2 AA'. Soit s la similitude aJ né-~- 1 - , a ~é~.: .... ,:2 a:fé,istiques de s.
directe qui transforme A en A' et B en B'.
1. Déterminer le rapport et l'angle de ·s.
2. Soit Q le centre de s. Exprimer QA et QN en fonction
-
b) Déte-:::::::i:: !ïr::.Ege de Epars et la mesure princi-
- -+- --+
pale de :·q e (_.\.E.. BF}.
de AA'. 2. On dé-;g m par [--€) le cercle de diamètre [BD] et par K
3. Démontrer que le triangle QAA' est rectangle en A, le point cnntersection des droites (AE) et (BF).
puis placer Q. a) Dé.œœitrer que K appartient à ('€).
4. Soit A" l'image de N par s. b) En déduire que (KD) et (BF) sont perpendiculaires.
3. On désigne par('€') le cercle de diamètre [DF].
Démontrer que Mes (Ai',A7;\") = ~ et que le triangle a) Démontrer que K appartient à (~ ').
NB'A" est équilatéral, puis placer A". b) En déduire que les points C, G et K sont alignés.

!5 ABC est un triangle de seris direct, isocèle et 19 ABCD est un carré de sens direct et de centre 1.
rectangle en A. Les points I, J et K sont les milieux res- Soit P un point de la droite (BC), distinct de B. Les droites
pectifs des segments [BC], [AC] et [AB]. (AP) et (CD) se coupent en Q. La droite perpendiculaire à
On désigne par (f'A), (f'8 ) et (f'cl les cercles de diamètres (AP) passant par A, coupe (BC) en R et (CD) en T.
respectifs [AI], [BI] et [CI). 1. Soit r la rotation de centre A et d'angle ; .
1. Soit r la rotation de centre I et d'angle ; . a) Déterminer l'image de (BC) par r.
Déterminer les images de (f'A) et (f'cl par r. b) En déduire les images par r des points Pet R.
2. Pour tout point M de (f'A) distinct de I, J et K, on n ote 2. On désigne par N et M les milieux respectifs des seg-
N le point où la droite (MK) recoupe (r8 ) et P le point où ments [PT] et [QR], pars la similitude directe de centre A,
la droite (MD recoupe (rcl·
a) Déterminer le centre de la similitude directe sM qui
transforme A en M et B en N.
de rapport f!
et d'angle : .
a) Déterminer les images par s des points B, R et P.
b) Déterminer le centre de la similitude directe s'M qui b) Déterminer le lieu géométrique du point N lorsque P
transforme A en M et C en P. décrit (BC) privée de B.
c) Comparer sM et s'M; en déduire que les points N, I et c) En déduire que }es points M, N, B, D et I sont alignés.
P sont alignés.
3. Dans cette q ~ , le point M de (f'A) est choisi de 30 ABCD est un carré de sens direct et de centre I.
sorte que Mes (IA, IM) = - ~ . On désigne par J le milieu du segment [AI] et par s la
similitude directe, qui transforme A en I et B en J.
Démontrer qu'il existe une similitude directe qui trans- 1 . Déterminer le rapport et l'angle de s.
forme le triangle ABC en le triangle IvlNP ; préciser ses 2. Construire s(C) et s(D).
éléments caractéristiques. 3. Démontrer que le centre Q de s appartient au cercle de
diamètre [AD] et au cercle circonscrit au triangle ABJ.
!6 A est un point du plan. On considère la trans- Construire Q avec précision.
formation f qui, à tout point M du plan, associe le point
M' tel que: 31 '0~ donne deux cercles ('"<&) et (~') de centres
• si M = A, alors M' = A ; respectifs I et I', de rayons différents r et r'.
*
• si M A, alors M' est le centre de gravité du triangle 1. Démontrer que l'ensemble des centres des similitudes
AME de sens direct, rectangle et isocèle en M.
directes, qui transforment (~) en ('€'), est un cercle (r)
1. Démontrer que, si M est distinct de A, alors : que l'on déterminera.
--+ --.,
cos (AM, AM)=
2/s , sm
. (AM,
-+ -+,
AM)=
J5AM'
et AM= .·J5 2. On suppose que : r ' = Zr et II' = 3.
5 5 3 - et -1B = - -II'.
2. En déduire la nature et les éléments caractéristiques Soit A et B les points tels que: 1 --+
IA = II'
3
de la transformation f. a) Démontrer que : A E (r} et B E (f').

Similitudes 121
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bJ En déduire le tracé de (r). bJDonner un programme de construction de I et J, ne fai-


c) Soit K le point de contact de la tangente à (f) issue de sant intervenir que les points M et N.
I', tel que KII' est de sens direct. 3. Soit P le point diamétralement opposé à I sur le cercle
Déterminer l'angle de la similitude directe de centre K. d~ diamètre [~] et s la similitude directe de centre I qui
qui transforme (~) en (~'). transforme A errP.
a) Déterminer les éléments caractéristiques de s et sa
32 Soit s la similitude directe d'écriture complexe : forme réduite. ·
z' = (1 + i)z + 2 . b) Trouver l'image de la droite (AC) par s.
1. Déterminer les éléments caractéristiques de s. 4. Les points M et N restent fixes et distincts. Les points
2. Soit Q le centre de s. Quelle est la nature du triangle _'\,_B, Cet D varient dans le plan de telle sorte que les seg-
e
MQ.M', où M' est l'image de M par s ?
3. Donner un programme de construction de M'.
4. Déterminer et construire l'ensemble (~1 ) des points ~f ~ (AC,
-
-
ments [AC] et [BD] gardent une longueur constante et
-BD) =z.
7t

tels que : OM = OM'. On pose : R = s(C). Déterminer l'ensemble décrit par les

--
5. Déterminer et construire l'ensemble (~ 2) des p oints :\I
tels que : OM . OM' = o.

33 AIi' est un triangle de sens direct, isocèle et rec-


~ PetR

3 6 _-\ECDEF est un hexagone régulier de centre I,


fEl Ç""-.e ..e triangle IAB est de sens direct. Soit J le milieu
tangle en A. Les cercles (~) et (~') passant par A, de CT! ~ [Al].
centres respectifs I et I', se recoupent en un point B. 1. Cb ~ s.. la similitude directe de centre B, de rapport
} et d'angle- ~ -
-
On associe à un point M de (~) le point M' de (~') tel que :
Mes (IM,rM') =- ~.
a) Détenniner l'image de E par s1 .
b) Déterminer l'antécédent de J par s1 .
1. Démontrer qu'il existe une unique rotation r transfor- 2. On note s 2 la similitude directe de centre J qui trans-
mant I en I' et Men M'. forme A en F. Déterminer le rapport et l'angle de s 2 •
Déterminer le centre et l'angle de cette rotation. 3. On note s la similitude directe qui transforme E en F
2. Le point M étant distinct de B, la droite (BM) recoupe etD enJ.
(~') en N' et la droite (BM') recoupe (~ ) en N. a) Comparer set s 2 os1 •
Démontrer que N' est l'image de N par r. b) En déduire le rapport et l'angle des.
3. On construit les carrés MBM'P et NBN'Q. c) Construire le centre Q de s, en énumérant les diffé-
Démontrer que P est l'image de M par la similitude directe rentes étapes de cette construction.
s de centre B, qui transforme N en Q.
4. Déterminer les lieux géométriques des points P et Q, 37 Soit r un nombre réel strictement positif, u le
lorsque M décrit (~).
nombre complexe de module r et d'argument - 3: .
34 Sur la figure ci-contre, M' 1. On considère la suite (An) de points définie par :
[AB] est un diamètre du cercle (~) ,'
• A 0 = 0,
(~). C est un point de ]AB[ et I
est le milieu de (BC]. A k-------'+--+--'-l:,__+---1 B
• l'affixe de A 1 est i,
La médiatrice de [BC] coupe (~) • V' n E N* \ {1}. An est l'image de An-z par la similitu-
en M et M', tel que AMM' est de de directe de centre An _ 1, de rapport r et d'angle - 3: .
sens direct.
Enfin, N est le projeté orthogo- On désigne par zn l'affixe de An.
M
nal de C sur (AM). a] Écrire, pour tout entier naturel n non nul et distinct de
1. Démontrer que N, Cet M' sont alignés. 1, une relation entre zn, zn_ 1 et zn - 2 .
2. Soit s la similitude directe de centre N, qui transforme bJDémontrer que :
MenC. V n E N* \ {1) , zn -zn-l = (- u)n-l i.
a) Déterminer l'angle de cette similitude. 2. a) Déterminer les éléments caractéristiques de la simi-
b) Déterminer les images pars des droites (MI) et (NC). litude directe s, qui transforme A 0 en A 1 et A1 en A 2 •
c) En déduire l'in1age de M' pars. b} Démontrer que: V n E N, An+l = s(An).
3. Soit I' le milieu de [AC].
a) Démontrer que I' est l'image de I par s. 38 ABCD est un carré de sens direct et de centre I.
b) En déduire que la droite (NI) est tangente en· N au Soit M. un point de la droite (DC), N le point~d'intersec-
cercle de diamètre [AC]. tion de la droite (BC) et de la perpendiculaire à, la droite
(AM) passant par A, J le milieu du segment [MN].
35 On considère deux segments [AC] et [BD] de 1. On considère la rotation r de centre A telle que : B = r(D).

-
même longueur, de milieux respectifs M et N tels que :
Mes (AC,
- -BD) =
2.
7t
a) Démontrer que: l';l' =.r(M).
b) En déduire la nature du triangle AMN.
2. On considère la similitude directe s de centre A telle
1. Déterminer toutes les isométries transformant [AC] en [BD]. que : I = s(D).
2. Soit r1 la rotation de centre I, qui transforme-A en D et a) Déterminer l'image de C par s.
C en B. Soit r 2 la rotation de centre J, qui transforme A b) Démontrer que : J = s(M).
en B et C en D. c) En déduire le lieu géométrique des points J, lorsque M
a) Quelle est la nature du quadrilatère IMJN ? décrit (DC).

122 Similitudes
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A pplications
de 'espace
- :.-r·_ ..t,,-".

Daru
et
les classes préœden~, nous avons étudîé le parallélisme
/'orihogona/ifé des droites et des plans de l'espace. Dans ce
chapitre, nous utilisons ces notions pour définir des app/;cations
de l'espace et étudier leurs propriétés.
Sur la photo de la ville de Chinguetti, les ombres projetées sur le
sol et sur les bâtiments définissent autant de projections sur des
plans, parallèlement à la direction des rayons du soleil. Certa.ines
isométries de l'espace permettent également de déterminer les
éléments de symétrie (centre, axes, plans} d'un solide. Ainsi, on
peut remarquer que la mosquée de Chinguetti possède un axe et
deux plans de symétrie.

Mosquée de Chinguetti, en Mauritanie.

1. Projections ······························································ 124


2. Translations et homothéties ........... .. . ..... .. ...... ..... .. .. 129
3. Symétries orthogonales ................... .. ...................... 133

Applications de l'espace 123


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~ :::c ci::ç;::7E. ." espace i est muni du repère (0, --CJ:kJ et'l-V désigne l'ensemble des vecteurs de J'es-
p ace.
• Le vocabulaire et les résultats concernant les applications du plélJJ. s'étendent à l'espace :
- une transformation de '& est une application bijective de '& dans cg ;
- une isom étrie de '& est une application de '& dans '& qui conserve la distance ;
- une application affine de <& est une application de '& dans '& qui conserve le coefficient de colinéarité.
• Une application de '& dans '& est une application affine si et seulement si elle vérifie l'une ou l'autre
des conditions suivantes : ·
- elle conserve le barycentre ;
x ' = eu- + by + cz + d
- son expression analytique est de la forme: y · = ax + b'y + c'z + d ' .
{ z' = a -x + b"y + c"z + d"
t
• Les propriétés des applications affines du plan s'étendent à l'espace ; en particulier :
- une application affine de '& est déterminée par la donnée d'un repère de % et de son image ;
- l'ensemble des points invariants par une application affine est 0, un singleton, une droite, un plan
ou cg ;
- l'image d'une droite par un e application affine est un singleton ou une droite ;

-
- l'image d'un plan par une application affine est un singleton, une droite ou un plan ;
• À toute application affine f de '& est associée une application linéaire <p de W dans lui-même telle que
--
pour tous points A et B, on a : <p(AB) = f(A)f(B).
• Toute isométrie de '& est une application affine.
Une isométrie conserve l'align ement, le parallélisme et l'orthogonalité.
Une isométrie conserve les aires et les volumes.

__ _Ptojections
.......,

_t~-t . Définitions et propriétés


Lorsqu'une droite et un plan ne sont pas p arallèles, leur intersection est réduite à un singleton.
Ce résultat justifie les définitions suivantes.

Soit ((l)>) un plan de cg et (~) une droite non paral- Soit ('2ll) une droite de '& et (□) un plan non
lèle à ((l)>). parallèle à (2îl).
On appelle projection sur ((l)>) parallèlement à On appelle projection sur (~ ) parallèlement à
(~) l'application p de '& dans lui-même qui à tout (TI) l'application q de '& dans lui-même qui à tout
point M associe M', point d'intersection de ((l)>) point M associe M', point d'intersection de (2îl)
avec la parallèle à (Li) passant par M. · avec le plan parallèle à (□) passant par M.

, { M' E (~ ) . , { M ' E (21l)


On a~ p(M) = M <=> (MM') Il (ô ) . On a : q(M) = M <=> (MM') II (□) .

124 Applications de l'espace


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V ocabulaire
M'est le projeté de M sur (QI>) parallèlement à (~J- .M 'est le projeté de M sur (Çw) parallèlement à (TT).

Remargu~§
• Lorsque (t!.) _l_ (C!P }, p est la projection orthogo:m 1P • JH:Sf{Ue ITTJ l. (CZv}, q est la projection orthogonale
sur (QI>) et M' est le projeté orthogonal de M sur 9 ~- ., et .M'est le projeté orthogonal de M sur ((j})).
.:.!.:.:

Soit p la projection sur un plan (C/;) parallèœ- Son q la projection sur une droite ((j})) parallèle-
ment à une droite (tl.). ~ à :an plan (TT) • .
- L'image de 'ïg par p est (QI>). - Lbagede ~ par qest(Çw), )
- L'ensemble des antécédents par p d~ pcmrt - rei 5ei b!-e des antécédents par q d'un point M'
1

M' de (QI>) est la parallèle à (ô.) passant par ~r- de (3'} est !e plan parallèle à (TT) passant par M'.
- L'ensemble des points invariants par p est (~). - J.'en5eroh~ des po:inls invariants par q est (2ll).
Ces propriétés découlent des définitions.

_ 1~.•2.t Autres propriétés


EJ□raf.l'J!" ::J Conservation du coefficient de colinéarité

Soit A, B, C trois points de 'ïg et A', B', C' leurs images respectives par une projection.
-+ -+ -+ -+
S'il existe un nombre réel k tel que AC = kAB, alors on a : A'C' = kA'B'.

D émonstration
• Considérons la projection sur un plan (QI>) parallèlement à
une droite. (tl.).
---+
- Lorsque AB est un vecteur directeur de (tl.), on a: .
-+ ---+
A'= B' = C'; donc: A'C' = kA'B'. CM
-+
- Lorsque AB n'est pas un vecteur directeur de (Li), les points
A, B, C, A', B', C' sont coplanaires et on est ramené à une pro-
-► -+
jection dans le plan. Donc: A'C'-= kA'B'.
• Considérons la projection sur une droite (<2ll) parallèlement à
un plan (TT).

-+
-
- Lorsque AB est un vecteur de (TT), on a : A' = B' = C' ;
---+
donc: A'C' = kA'B'.
-+
-Lorsque AB n'est pas un vecteur de (TT), la parallèle à (<2ll) pas-
sant par A coupe les plans parallèles à (Il) passant par B et C
en B1 et C1 tels que :
(BB 1 ) Il (CC1 ) et (AA') Il (B 1B') Il (C1C').
Dans le plan contenant les points A, B, C, B1 et C1 , on a :
-+ -+
ACl = kABl.
-+ = AB,
Dans le plan contenant A, B 1 , C 1 ," A', B' et C', on a: A'B' -
---+ -+ . 1
etA'C' =AC.
1 - -+
. On en déduit que: A'C' = kA'B'.

Remar ues
Soit A, B, C, D, I des points de 'ïg et A', B', C', D', l' leurs images respectives par une projection.
• Si I est le milieu de[AB], alors l' est le milieu de [A 'B'].
• Si ABCD est un parallélogramme, alors A 'B'C'D' est un parallélogramme.

Applications de l'espace 125


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Toute projection de l'espace est une application affine.

( - .

Toute projection de i admet une application linéaire associée appelée projection vectorielle.
6

• Si p est la pr'!jection sur un plan de vecteurs • Si q est. la projection sur une droite de vecteur
directeurs Û et v, parallèlement à une droite de ~ Û, parollèlement à un plan de vpcteurs
vecteur directeur w, alors l'application linéaire direct.a::.___,s r!"et .,;, alors l'application linéaire asso-
associée est l'application n de 'W dans 'W telle que : cire es: ~-cppli.cation y de "W dans "W telle que :
v
n(Û) = ,1, n{v) = et nÏw) = Ô. 1(iI) = û. y(v) =Ô et yÎw) = Ô.

ooEr•L "':'!l Image d'une droite, d'un plan

Soit p une projection, (AB) une droit~ N et B' les images respectives de A et B par p.
• Si A'* B', l'image de (AB) par p est la droite (A'B').
• Si A'= B', l'image de (AB) par p est le singleton {A'}.
La démonstration de cette propriété est analogue à celle donnée pour l'image d'une droite par une appli-
cation affine du plan.

• L'image d 'un segment [AB] est le segment [A'B'] ou le singleton {A'}.


• L'image d 'une demi-droite [AB) est la demi-droite [A'B') ou le singleton {A'}.

Soit p une projection, (AB) et (CD) deux droites parallèles.


Si l'image de (AB) par p est une droite (A'B'), alors l'image de (CD) par p est une droite (C'D') paral-
lèle à (A'B').

D émonstration
-► -► -► -►
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc, il existe un nombre réel Je n on nul tel que : CD = k AB.
-► -►
p est une application affine ; donc p conserve le coefficient de colinéarité et on a : C'D' = k A'B'.
-►

L'image de (AB) est une droite ; donc A'B' O.


-► -4
*-4

On en déduit que C'D' -::/:. 0 et que l'image de (CD) par p est une droite (C'D') parallèle à (A'B').

Nous admettons les propriétés suivantes.

Soit p la projection sur un plan (~) parallèle- Soit q la projection sur une droite (2t)) parallèle-
ment à une droite (Li). ment à un plan (Il).
L'image par p d'un plan parallèle à (Li) est la L'image par q d'un plan parallèle à (Il) est le
droite d'intersection de ce plan avec(~ ). point d'intersection de ce plan avec (2b).

126 Applications de l'espace


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,R emar ues
• L'image par p d'un plan non parallèle à (li) est le • L'i.mage pa: q d . !LTJ plan non parallèle à (n) est
plan((!!'). la droite ~.

Expression analytique d'une proiection


On ne donne l'expression analytique d'une projection que dans les cas parnœ··~ rr_ _e plan (ou l<!....d roi-
te) de projection et la direction de projection sont parallèles aux plans ou axes c:~ ~~o."'(Y k ).
• Soit p la projection sur un plan (QJ>) d'équation • Soit q la projection sur tœe 6.-a:Lt? (::t) de systè-
z = c, parallèlement à une droite (li) de vecteur me d'équations { i: t,
parallèis::....~t à un pl~ (Tl)

directeur le . de vecteurs directeurs et T r
Soit M(î) un point de '& et M'(i:) son image par p. Soit MG) un point de '& et . r{fJ 5œ:l image par q.
On a : M' E ((!!')
(MM') // (fi)
~

~{
z' =c ;
~ '. =~ ~ g.
On a : M' E (~ ) ~{ z:: b:
(MM')// (n) ~ z' - z = O.

b
->·
i
a .....
X ••••••

On en déduit la propriété suivante.


PropJiétés
. -rt -rt -►
L'espace est muni du repère (0, 1, J, k ).
• L'expression analytique de la projection sur le • L'expression analytique de la projection sur la
plan ((!!') d'équation z = c, parallèlement à une
-> x'=x
droite (<3J) de système d'équations {;: paral- i,
droite (Ll) de vecteur directeur k est : { f,' ; g- lèlement à un plaµ _(TI) de vecteurs directeurs Ï
x' =a
et ;► est : { y' = b.
z' = z

= _ t.3. Travaux dirigés


Le repère (0, I; J: k) est orthono~mé.
x' = ~ (2x + y - z- 3)
Soit p l'application de cg dans '& d'expression analytique: y'= ~ (x + 2y + z + 3).
{
z' = ~ (- x + y + 2z - 3)
1 °) a) Déterminer l'image N par p du point A de coordonnées (1 ; - 2 ; 3).
b) Déterminer l'ensemble des antécédents de N par p.
2°) Démontrer que l'ensemble des points invariants par p est un plan ((!!').
3°) Soit M un point de <& et M' son image par p.
a) Démontrer que M'appartient à((!!'),
b) Démontrer que si M n'appartient pas à((!!'), la droite (MM') est orthogonale à((!!').
4°)'En déduire la nature de p.

Applications de l'espace 127


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S olution
1 °) a) L'image de A par p est le point A' de coordonnées (- 2 ; 1 ; 0).

b) Soit M(~) un antécédent de A; on a: {


z
!\+zt: !: ; : ;
6

-x+y+ Zz - 3 = 0 -x+y+2z=3
<=> {!\\t::: ~ 3 .
.
2 3
Ce système est équivalent à un système de deux équations: { x + y- z = - , c'est-à-dire un système
I + 2y+z= 0
d'équations cartésiennes de la droite passant par A' et de '\cdeur directeur zt(-:1)-
2°) On a : M' = M <=>
2x+y-z-3=3x
x + 2y + z + 3 = 3y <=>
{-.r -~-z-3=0
.r - g - z - 3 = 0 <=> x - y + z + 3 = o.
. { - x + y + 2z - 3 = 3z -x..:.. g - z - 3 = O
Donc, l'ensemble des points invariants par p est le plan (~ ) <Ïéqnation : .r - y+ z + 3 = O.
3°) a) On vérifie que : x' - y'+ z' + 3 = O ; donc : M E (~ )._
1
(-x + y - z- 3)
3
b) On a: MM' ~ (;-y+ z + 3) ; de plus ü(~1) est un \-ecteur normal au plan (QJ>).
1
(-x + y- z - 3)
3
MM' et it sont colinéaires ; donc, la droite (MM') est orthogonale au plan (QJ>).
4°) On en déduit que p est la projection orthogonale sur le p lan (QJ>).

1.a Soit ABCD un carré et (01) un plan non per- pectives de A, B, Cet D par la projection ortho-
pendiculaire au plan (ABC). gonale sur (~).
On désigne par A', B', C' et D' les images res- 1. Déterminer la nature du quadrilatère A'B'C'D'.
pectives de A, B, C et D par la projection ortho- 2. On suppose que : (AC) ..l (BD). À quelle
gonale sur (~). condition A'B'C'D' est-il un losange ?
1. Quelle est la nature du quadrilatère A'B'C'D'? 3. On supppse que ABCD est un tétraèdre régu-
2. À quelle condition le quadrilatère A'B'C'D' lier. Quelle est alors la nature du quadrilatère
est-il un losange? un rectangle? Ùn carré? A'B 'C'D'?

1.b Soit ABCDEFGH un cube et p la projection 1.e Le repère (0, trk) est orthonormé.
orthogonale sur le plan (HFC). Soit (01) le plan d'équation x - 2y + 3z = 1 et le
1. Démontrer que : p(A) = p(G). point A(- :s) .
2. Démontrer que p(A) est le centre de gravité
1. Déterminer les coordonnées de l'image N de
du triangle HFC.
A par la projection orthogonale p sur(~).
2. Déterminer une représentation paramétrique
1.c Soit ABCDEFGH un cube et p la projection de l'ensemble des antécédents de A' par p.
orthogonale sur la droite (EC).
1. Démontrer que les points A, F et H ont
même image I par p. . 1.f Le repère (0, trk) est orthonormé.
2. Déterminer -l'ensemble des antécédents par Soit (2ll) la droite de représentation paramé-
p du milieu Jde [IC].
trique{~ : 2~ t \À E IR) et le point A(§
z =1-2À. - 1
).

1.d Soit ABCD un tétraèdre, 1 et J les milieux res- 1 . Déterminer les coordonnées de l'image A' de
pectifs de [AC] et [BD], (~) un plan orthogonal A par la prdjection orthogonale p sur (2ll).
à (IJ). 2. Déterminer une équation cartésienne d e
On désigne par A', B', C' et D' les images res- l'ensemble des antécédents de A' par p.

128 Applications de l'espace


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~ TransJation s et homotbéties
·- 2.1 Translations
!_

Définition et propriété caractéristique

Soit Û un vecteur de 'W.


On appelle translation de vecte~Û, et on note rii . f appfica:tion de <& dans lui-même qui à tout JIOint
M associe le point M' tel que : MM' = Û.

• Si Û = ô, tû est l'application identique ; tous les tlOr--:-; ~ i: 90:lt inYariants.


*
• Si Û Ô, aucun point n'est invariant.
Exemples H
~--- - - -- -:;,r G
Soit ABCD.EFGH un pavé. _-4 ..c...__ _,.___ _ _ _ _-,,,-

• Les points E, F, G et H sont les images :respec:m-35 è.BS


points A, B, Cet D par la translation de vecteur _-\E... - /'0
• Les points B, C, G et F sont les images respectin5 des
points A, D, H et E par la translation de ,ecteur AB. - A

Soit f une application de ~ dans lui-même.


f est une translation si et seu~ment si, pour tous points M et N
. ------+ -
d'images respectives M' et N', on a: M'N' = MN.

La démonstration de cette propriété est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.

,R g,roar ues
• Toute translation de ~ est une isométrie.
• L'application linéaire associée à une translation est l'application identique de "W.

e-~t~~~::..:1 Translations et configurations


Soit t une translation.
û).
• L'image de la droite de repère (A, Û) est la droite de repère ( t(A),
• L'image du plan de repère (A, Û, v) est le plan de repère (t(A), Û, v}
• L'image d'une figure plane est une figure de même nature et de mêmes dimensions.
• L'image d'un solide de l'espace est un solide de même nature et de mêmes dimensions.
Par exemple, l'image de la sphère de centre I et de rayon R est la sphère de centre t(I) et d e rayon R.

: ':M~ - ..:..i;;1 Expression analytique d'une translation


Soit tune translation de v~cteur ü(!), M(i) un point de~ et M'(r) son image part.
On a : MM' = u
--+ ---+
{:::}
{x-x=a
y: - y = b .
.
Z -z =C
On en déduit la propriété suivante.

---+
L'espace est muni du repère (O, T, J, k ). a {x' = x + a
L'expression analytique de la translation de vecteur u(b) est:
C
y'= y+ b.
z' = Z + C

Applications de l'espace 129


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n1111~ Composée de deux translations

Soit ïl et li deux vecteurs de 'W.


La composée t0 o tû des translations de vecteurs respectifs ïl et liest
la translation de vecteur ïl + ""i!. M

La démonstration de cette propriété est analogue à œile faite dans le plan en classe de première.
On a •· t➔ot➔
V U
=· t-+U + -+V '
Remar ues
• La loi o est une loi de composition interne dans l'ense-=w!e 5'" des translations de%.
---+➔ ➔ ➔ __. - é.
• Pour tous vecteurs u et v de 'W, on a: v + u = u .:.. r ; o:ic: t~ 0 të = tr°tü .
La composition des translations est commutatire.
• La composition des translations est associati.e.
• t 0 est 1'élément neutre de <!l' pour la loi o .
• Pour tout vecteur ïl de "W', on a : t_-.; o tü = I¾; tü est donc une transformation de~ et (tûr 1 = t_û•
On en déduit que : (<!l', o) est un groupe commutatif.

_..2.2 Homothéties
Définition et propriété caractéristique

Soit O un point de i .et k un nombre réel non nul.


On appelle homothétie de centre O et de rapport k, et on note hco, kl ou h, l'application de i dans lui-
-+ = kOM.
même qui à tout point M associe le point M' tel que: OM' -

• Si k = 1, h est l'application identique et tous les points de i sont invariants.


*
• Si k 1, 0 est le seul point invariant.
• Si k = - 1; h est la symétrie de centre O.
Exemples 0
Soit OABCD une pyramide et ABCDEFGH le tronc de pyramide
tel que E, F, G et H sont les milieux respectifs des arêtes [OA],
[OB], [OC] et [OD].
• Les points E, F, G et H sont les images respectives des points A,
B, C et D par l'homothétie de centre O et de rapport ~. A
• Les points A, B, C et D sont les images respectives des points E,
F, G et H par l'homothétie de centre O et de rapport 2.

Soit f une application de % dans luimême, k un nombre réel diffé-


rent de O et de 1. N'~o M

- -
f est une homothétie si et seulement si, pour tous points M et N
d'images respectives M' et N', on a: M'N' = kMN.
M' ~

La démonstration de cette propriété est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.
N

.Remar ~
• Toute homothétie de 18 est une application ~affine.
• L'application linéaire associée à une homothétie h de rapport k (k ':f:. 1) est l'application de 'lV dans "W',
appelée homothétie vectorielle, qui à tout vecteur ïl associe le vecteur kÏi.
• Une homothétie de rapport k multiplie les distances par Ik I, les aires par k 2 et les volumes par Ik 13 •

130 Applications de l'espace


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~-~-"'""'-<Cl-~·es e, configurations
Soit h une !::o=.o~ de rapport k.
• L'image de ~ droite de repère (A, Û) est la droite de repère (h(A), û).
• L'image du plan de repère (A, Û, v) est le plan de repère (h(A), Û, v).
• L'image d'une figure plane est une figure de même nature.
• L'image d'un solide est un solide de même nature.
Par exemple, l'image d e la sphère de centre I et de rayon R est la sphère de centre h(I) et de rayon Ik IR.

Expression analytique d'une homothétie


La démonstration des propriétés suivantes est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.
Propri~t~l l
L'espace est muni du repère (0, t, Î, k). , kx (l k)
a) {x = + - a
L'expression analytique de l'homothétie de centre n (b et de rapport k est: y'= ky + (1- k)b
c z' = kz + (1 - k)c

Exemple _1 { x' = _ zx _ 3
L'homothétie de centre n( 2 ) et de rapport - 2 a pour expression analytique:
0
y '= - 2y + 6.
z' = - 2z

L'espace est muni du repère (0, t, 1, k).


· Soit p , q et r trois nombres réels, k un nombre réel non nul et f l'application de '& dans lui-même qui

à tout point Ml:)


\i
associe le point M'(~;) tel que: {
z
;',: t :~
z' = kz + r
• Si k = 1, f est la translation de vecteur ü(~)-
, . r
• Si k =t:- 1, f ést une homothétie de rapport k.

Exemple ,
X =3X-4
L'application ayant pour expression analytique { y'= 3y est une homothétie de rapport 3 ;
z' = 3z + 2

son centre est l'unique point invariant, c'est-à-dire : n(_6j .


! I Composées de translations et d 'homothéties
.J'~ ~,,
La démonstration des propriétés suivantes est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.

Soit h et h' deux homothéties de centre 0 et de rapports


respectifs k et k '.
h' oh est l'homothétie de centre 0 et de· rapport k 'k.

On a : h 'ro,k'} oh(O,k) = h(O.fck')'


• Si k'k = 1, alors h'oh est l 'application identique.
• Si k 'k = - 1, alors h 'oh est la symétrie de centre O.

Remar ues
• La loi o est une loi de composition interne dans l'ensemble °de0 des homothéties de'& de centre O.
• Pour tous nombres réels k et k ', on a: k'k = kk'; donc: hoh' = h'oh.
La composition des homothéties d_e centre O est commutative.

Applications de l'espace 131


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• La composition des homothéties de centre O est associative.


• hro,iJ est l'élément neutre de ';}(0 pour la loi o.
• Pour tout nombre réel k non nul, on a : h(o.k oh o. il=
Iciç, ; hro,kJ est donc une transformation de~ et
h(O,kJ- 1 = hro,-fJ .
On en déduit que ('JC 0 , o) est un groupe commutatif

Soit h eth' deux homothéties de rapports respectifs Je et k'.


• Si k'k-:;:. 1, alors h'oh est une homothétie de rapport kll.
• Si k'k = 1, alors h 'oh est une translation.

Le centre de l'homothétie est le point invariant de h·0 :i.


Le vecteur de la translation est déterminé en chen:h~~ :1ziuge d·un point par h '0 h.

Exemples _
1 1 0
01), n
Soit les points n 1 ( - 2( ~ ) , n 3 (_1J et les homothéties ~ cn1 _~ ) • h 2 (n 2 , 21 et h 3 cn3 ,_ 41 •

• h 1 oh3 est une homothétie de rapport - 2.

Son expression analytique est : { :: : =: : } ;le c_°ntre de c:t:~ homothétie est le point I
z, = - 2z - 25

• h 2 oh 1 est une translation.

Son expression analytique est :


x' = X +~
(
y ' = y - 1 ; h 2 oh 1 est donc la translation de vecteur : u
{ z' = z -1
-+(=i .
2 )

Soit h une homothétie de rapport k différent de 1 et t une translation.


hot et toh sont des homothéties de rapport k. ·

Exemples . _ 2
n(_1 ) et de rapport - 4, t la translation de vecteur zt(
0
Soit h l'homothétie de centre
1
i ).
hot et toh sont des homothéties de rapport - 4.

• L'expression analytique de ho t est: { :: : =:::;


z' = - 4z - 9
le centre de cette homothétie est le point I

2
x' = - 4x- 2
5
6
• L'expression analytique de toh est: y '= - 4y + 6 ; le centre de cette homothétie est le point J
5
{ 4
z' = - 4z - 4 5

emarg~
L'ensemble des homothéties èt translations dei, muni de la loi de composition des application s, est un
groupe non commutatif.

132 Applications de l'espace


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2.a Soit ABCDEFGH un cube. 2.d Soit ABCDEFGH un cube, h 1 l'homothétie de


Déterminer les coordonnées dans le repère centre A et de rapport 2, h 2 l'homothétie de
(A, B, D, E) des images des points C, F, Ge!: :rJ centre C et de rapport t.
1. Construire les images des points A, B, Cet G
par chacune des transformations suivantes :
-->-
a) translation de vecteur EG p ar h 2 ohr
----->- 2 . Déterminer la nature et les éléments caracté-
b) translation de vecteur BH
ristiques de cette transformation.
c) homothétie de centre A et de rapport -: 1
d) homothétie de centre F et de rap~ .; . 2..e (b_considère les transformations f et g d'ex-
~ o n s analytiques respectives :
.r: =-2r - 4 {x:=x+l •
2.b Soit ABCD un tétraèdre, I et J les mi1 ~?I'fX :-es-
pectifs de [AB] et [CD). { .::, = - 2g T 1 et Y =y- 2•
I · = - 2%T3 z'=z-1
1. Construire l'image du tétraèdre par la trans-
1. ~ :rw la nature et les éléments caracté-
-►
lation de vecteur IJ. fi;,h~'""~ à.~: e: g.
2. Déterminer les coordonnées dans le repère 2.. Détm::::li:n:w r ex:~~n analytique, la natu-
(A, B, C, D) des images des points A, B, Cet D re et les élé:I!ents ca:-acœristiques des transfor-
par cette translation. mations gof et fag.

2.c Soit ABCDEFGH un cube, h l'homothétie de 2.f Soit les points ACz:) et B({ 1). 1i l'homothé-
centre A et de rapport 2, t la translation de vec- tie de centre A et de rapport - 3, h l'homothé-
tie de centre B et de rapport t .
----->- 2
teur HD.
1. Construire les images des points E, B, Cet G 1. Déterminer les expressions analytiques de
par toh. h 2 oh1 et h 1 oh2 •
2. Déterminer la nature et les éléments caracté- 2. En déduire la nature et les éléments caracté-
ristiques de cette transformation. ristiques de ces transformations.

~ Symêtrres-~Oxtfiogollales·
Dans cette leçon, le repère (0, T;tkJ est orthonormé.

~ Plan médiateur d'un segment


On a établi en classe de première la propriété suivante.

Soit A et B deux points distincts de'& et Ile milieu de [AB].


L'ensemble des points équidistants de A et B est le plan (II)
orthogonal à la droite (AB) en I. -E____,/
L.........C...:/2\

Ce plan est appelé plan médiateur de [AB].

Remarg~ej
Soit Ile milieu d'un segment [AB] et (Tl} le plan médiateur de [AB].
• Toute droite de (II) passant par I est une médiatrice de [AB].
• Pour tout plan (<!P) contenant la droite (AH) :
- (<!I') et (II) sont perpendiculaires ;
- la droite d'intersection de (<!P) et (II) est la médiatrice de [AB] dans (<!I').

Applications de l'espace 133


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Exemples
• Soit ABCDEFGH un cube, I et J les milieux res- • Soit PQRS un tétraèdre régulier et K le milieu de
pectifs de [ÀD] et [FG]. [PQ].
Le plan (BEH) est le plan médiateur de [IJ], de [DG] Le plan (RKS) est le plan médiateur de [PQ].
et de [AF].
p

A R

~rl~~ Définition et propriétés

Soit (Il) un plan de <&.


On appelle réflexion de plan (Il), et on note s 0 , l'application de
<& dans lui-même qui à tout point M associe le point M' tel que :
• si M E (Il), alors M' = M ; ~/4\-----i-
J:~7
• si M fi. (Il), alors (Il) est le plan médiateur de [MM'].

Une réflex ion de plan {Il) est aussi appelée symétrie orthogonale par rapport à (Il).

,Remarg~
• L'ensemble des points invariants par sn est le plan (TT). _ _
• Si H est le projeté orthogonal de M sur (TI) et si M' = s0 (M}, alors : MM' = 2 MH.
• Si M' = s 0 (M}, alors M = s0 (M') ; on dit que Met M' sont symétriques par rapport à (11).
• Pour tout plan (II}, on a : s0 os0 = Id'!!, ; sn est donc une transformation de % et (s 0 J- 1 = s0 .

Soit (TT) un plan et s 0 la réflexion de plan (Il).


• Si (21>) est un plan perpendiculaire à (TT) et(~) • Si (2b) est une droite orthogonale à (Il) en wr
leur droite d'intersection, alors : point I, alors :
- (21>) est globalement invariant par sn ; - (2h) est globalement invariant par s 0 ;
- la restriction de sn à (0>) est la syroétrie ortho- - la restriction de sn à (qJJ) est la symétrie de
gonale d'axe(~). centre I.

M M

M'

Ces propriétés se déduisent des propriétés du plan médiateur d'un segment.

Toute réflexion de % est une isométrie.

134 Applications de l'espace


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D émonstration
Soit A et B deux points de %, A' et B' leurs images respectives par une réflexion de plan (IT).
• Si (AB) J_ (IT), alors A, B, A' et B' appartiennent à une même droite orthogonale à (IT) ;
donc: A'B' = AB , d 'après les propriétés précédentes.
• Si (AB) n'est pas orthogonale à (IT), alors A, B, A' et B' appartiennent à un même plan orthogonal à (IT) ;
donc : A'B' = AB, d 'après les propriétés précédentes.

,Remar ~
• Toute réflexion de~ est une application affine.
• Soit s la réflexion de plan (TT) de vecteurs directeurs Û et v, w
un vecteur normal à (IT).
L'application linéaire associée à s est l'application a de 'W dans "Mf telle que : •
v
~(û) = Û, a(vJ = et cr(ir] = - ïê_

c;.;:-e~::.._..:::J Réflexions et configurations


• Toute réflexion transforme les droites (respecth-ement les plans) en droites (respectivement en plans)
en conservant parallélisme et orthogonalité.
• L'image d'une figure plane par une réflexion est une figure de même nature et de mêmes dimen sions.
• L'image d'un solide de l'espace par une réflexion est un solide de même nature et de mêmes dimensions.
Par exemple, l'image d'un cube par-une réflexion est un cube de même arête.

&:1:.rL.:.:~ Expression analytique d'une réflexion


On ne donne l'expression analytique d'une réflexion de plan (IT) que
lorsque celui-ci est perpendiculaire à l'un des axes du repère ortho- z
,, .-► -;,), ~ M
norme (0, z, J, k ).
(IT) est le plan d'équation z =c ~ on désigne par srr la réflexion de C
plan (IT).

Soit M(î) un point de %, M'(i;) son image par Sn et Ile point d 'in-
tersection de (MM')et de
-+
(IT). M'
k 0 y
Ona: <=> MM' =Àk(À E Ill)
<=>
{ x' - x
y' - y= 0
=O
z + z'
I E (Il) <=> -z-= C.

On en déduit la propriété suivante.


ProRriété
. L'espace est muni du repère orthonormé (0, t, J: k). . { x' =x
L'expression analytique de la réflexion de plan (Il) d'équation z = c est: y'= y
z ' = -z + 2c
On obtient des résultats analogues lorsque (n) est perpendiculaire à la droite de repère (0, tJ ou à la
droite de repère (0, TJ.

;°",~;:;;;,.....
;:::-
.....
· .:.:=i. Composée de deux réflexions de plans parallèles
• (Il1 ) et (Il2 ) sont deux plans parallèles ; on désigne par s1 et s2 les
réflexions de plans respectifs (Il1 ) et (Ilz). ' ·
Si A 1 est un point de (I11 ) et A 2 son projeté orthogonal sur (Il2 ) , Ai
-+
A 1 A 2 est un vecteur normal à (Il 1 ) et (Il2 ), indépendant du choix
deA1 . M H1 M1
Soit M un point de %, M 1 son image par s 1 et M 2 . l'image de M 1
par s 2 •
On désigne par H 1 et H 2 les milieux respectifs de [MM1 ] et [M1 M 2 ].

Applications de l'espace 135


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- -
= 2H1H 2 = 2A1A 2 •
-
Donc, s2 os 1 est la translation de vecteur 2A1A 2.
• Réciproquement, soit t une translation de vecteur Û non nul, (TI) un plan de vecteur normal Û et (Il')
l'image de (Il) par la translation de vecteur ~ Û . On a : t = sn-osn .

On en déduit les propriétés suivantes.

• La composée de deux réflexions de plans parallèles est une translation de vecteur normal à ces
deux plans.
• Toute translation de vecteur Û non nul est la composée de deux réflexions de plans parallèles ayant
Û pour vecteur normal.

Exemples H J G
Soit ABCDEFGH un cube, 1, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], E.,___ 1____
1 ....-<.

[DC] et [AB]. F
• La composée des réflexions de plans (ADE) et (IJK) est la translation
--+
de vecteur AB.
--+
• La translation de vecteur 2AE est la composée des réflexions de plans
.....} ·L. :::.: ~.: l ·......... \
(ABC) et (EFG). A L B

~ 3.2. Demi-tours
....- - - s ~ Introduction
Considérons deux plans perpendiculaires (IT1 ) et (TI2 ), sécants suivant une droite (A).
Soit Mun point de '&, M 1 le symétrique de M par rapport à (1"4) et M 2 le symétrique de M 1 par rapport à (TI2 ) .
On désigne par :
(Qll) le plan orthogonal en M à (A) ;
(2b1) la droite d'intersection des plans (Qll) et (TI1) ;
(91!2) la droite d'intersection des plans (Qll) et (Ilz).
Dans le plan (Qll), on a :
(91! 1) et (91!2 ) perpendiculaires en un point I, qui est le
projeté orthogonal de M sur (Li) ;
M et M 1 symétriques par rapport à (91!1 ) ;
M 1 et M 2 symétriques par rapport à (91! 2) .
On en _d éduit que dans le plan (Qll) :
d'une part, M et M 2 sont symétriques par rapport à I ;
d'autre part, (.6.) est une médiatrice de [MMzl.

Cette étude justifie la définition suivante.

Soit (A) une droite de '&.


On appelle demi-tour d'axe (~), et on note S11, l'application de '&
dans lui-mêine qui à tout point M associe le point M' tel que :
• si M E (.6.), alors M' = M ;
• si M $. (A), alors (A) est une médiatrice de [MM'].
Un demi-tour d 'axe (A) est aussi appelé symétrie orthogonale par rapport à (.6.). •

136 Applications de l'espace


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Exemples
H J . G
Soit ABCDEFGH un cube, I, J, K et L les milieux resepctifs de [EF],
[HG], [DC] et [AB]. Et'----.-+---;----f
F
• La composée des réflexions de plans (ADE) et (CGH) est le demi-
tour d'axe (DH).
• La composée des réflexions de plans (ABC) et (IJK) est le demi-tour D.L ........ t .......... C
d'axe (LK). __ _,.. _....······ K
A L B
Remargues
• L'ensemble des points invariants par si!,. est la droite (fl]. --+- --+-
• Si I est le projeté orthogonal de M sur (11} et si M' = s,.JMJ, alors : _\tfM' = 2MI.
• Si M' = siM}, alors M = siM'); on dit que Met M ' sont symétriques par rapport à (11).
• Pour toute droite (11}, on a : si!,. 0 sl!,. = Id'& ; si!,. est donc une transfomzation de% et (sl!,.J- 1 = si!,..

~<Ji:à!l ;L..-.....j Propriétés


Les propriétés suivantes se déduisent de l'étude faite en introduction.

Soit (11) une droite de %, si!,. le demi-tour d'axe (--1) et (fJ>) un plan
orthogonal à (Li} en un point I.
• (QI>) est globalement invariant par sll.
• La restriction de si!,. à (QI>) est la symétrie de centre I.

'
• La composée· de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant une droite (11) est le demi-tour
d'axe (11).
• Tout demi-tour d'axe (11) est la composée de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant la
droite (11).

R e,D1ar.gu~s
• Tout demi-tour de % est une application affine.
• Tout demi-tour de ~ est une isométrie.
w
• Soit s le demi-tour d'axe (11} de vecteur directeur ,1, ï! et deux vecteurs non colinéaires et orthogo-
naux à li. r..
L'application linéaire associée à s est l'application a de W dans W telle que :
➔ o ➔ r-•J ➔
<J(UJ = U, O'(VJ = - V et (J W = -W.
è-i

;;~ ~ Demi-tours et configurations


• Tout demi-tour transforme les droites (respectivement les plans) en droites (respectivement en plans)
en conservant parallélisme et orthogonalité.
• L'image d'une figure plane par un demi-tour est une figure de même nature et de mêmes dimensions.
• L'image d'un solide de l'espace par un demi-tour est un solide de même nature et de mêmes dimensions.
Par exemple, l 'image d'un t étraèdre régulier par un demi-tour est un tétraèdre régulier de même arête.

~Q',.:,. =-.•, Expression analytique d'un demi-tour


On ne donne l'expression analytique d'un demi-tour d'axe (11) que lorsque celui-ci est parallèle à l'un des
axes du repère orthonormé (0, t'l: k). ·
(/1) est la droite ayant pour système d'équations : { x: ~; on désigne par si!,. le demi-tour d 'axe (11). · ·
Soit M(î) un point de l'espace, M'(i:) son image !ar si!,. et I le point d'intersect~on de (MM') et de (11).
Applications de l'espace 137
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I

,/ ,
Ona: (MM') ..l (4) ~ _, z -z=O; M

I E (6) .' { x +x' = 2a


.-~ y+y , =2b
k
7
l
,a
On en déduit la propriété suivante. X -- --

L'espace est muni du repère orthono.r mé (0, T, j, k).


L'expression analytique du demi-tour d'axe (6) ayant pour système d'équations {; : i est :
x: =-x+ 2a
{ y =-y+ 2b .
z' =Z

On obtient des résultats analogues lorsque (6) est parallèle à la droite de repère (0, f) ou à la droite de
repère (0, f J.

~ Composée de deux demi-tours

• La composée de deux demi-tours d'axes parallèles est une trans-


lation de vecteur orthogonal à ces deux axes. ,
• Toute translation de vecteur ït non nul est la composée de deux
demi-tours d'axes parallèles ayant ït pour vecteur orthogonal.

Ces propriétés se démontrent de la même façon que celles relatives à la composée de deux réflexions de
plans parallèles.

• La composée de deux demi-tours d'axes (L\) et (62 ) perpendiculaires en un


point A est le demi-tour dont l'axe (0l) est la perpendiculaire commune à (61 ) et
(62) en A.
• Tout demi-tour de ~ est la composée de deux demi-tours d'axes perpendiculaires.

D émonstration
• (61 ) et (..-12 ) sont deux droites perpendiculaires et sécantes en un point A.
On désigne par :
(QJ>) le plan contenant (61) et (62 ) ;
(TI1 ) et (TI2 )îes plans p erpendicu laires à (QJ>) contenant respecti-
vement (~) et (62) ;
(21)) la droite d'intersection de (TI1 ) et (TI2 ).
On a: s 61 = s 01 os~ et s 6 2 = s(!i'osn ; donc: s61 osA = s 01 os 02 .
2 2
De plus : (fI1 ) ..l (TI2 ) ; donc : sA osA = s~.
1 2
On démontrerait de même que: s62 °s61 = s~.
• Réciproquement, soit (2b) et (6) deux droites perpendiculaires en un point A, (6') la droite orthogo-
nale en A au plan défini par (q[,) et (ô). On a: sA,osA = sqo,

138 Applications de l'espace


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- - - Composée d'un demi-tour e d'une réflexion


~ - ,,,.,.._

Propl"ié~~ -!.-~~?-- ... --:- ~- >- -i ,-..:::-2 . . .

• La composée d'un demi-tour d'axe (d) et d'une reflf!ria:: - ~


(II), tel que (d) est orthogonale à (II) en un point A. est fa. si_r-=::i:'î:::lce
de centre A. A
• Toute symétrie centrale de '& est la composée d'un d~ ( .1)
d'une réflexion dont l'axe et le plan sont orthogonaux.

D émonstration
• (d) est une droite et (TT) un plan orthogonal à (d) en un point A.
Soit Mun point de'&, M 1 son image par Sn et M 2 l'image de~ pars~.
- Si M E (d), alors M 1 E (d) et M 2 = Mr
Donc : M 2 est le symétrique de M par rapport à A.
g,
/1
- Si M $. (d), on désigne par : s,J
(~ ) le plan contenant M et (d) ; • M,
(22l) la droite d'intersection de (~) et (Il). A t
La restriction de sn à (W>) est la symétrie s~ d'axe qfj. (.tl)

Dans le plan(~). ~na : s" osqz, = sA; donc : M2 est le symétrique de


M par rapport à A.
On en déduit que: s" osn = sA.
On démontrerait de même que: snos" = sA.
• Réciproquement, soit A un point e l (IT) un plan contenant A.
Si on désigne par (d) la droite orthogonale à (II) en A, on a : s" osn = sn°s" = sA.
Exemples
Soit ABCDEFGH un cube.
• La composée des demi-tours d'axes (AE) et (BF) est la translation E F
~

de vecteur ZAB.
• La composée des demi-tours d'axes (AD) et (CD) est le demi-tour
d'axe (DH). [?)................ ......... C
• La composée du demi-tour d'axe (AB) et de la réflexion de plan ...-···/·
(BCG) est la symétrie de centre B. A B

3~3. Travaux dirigés


-t='j.::-::31 1. Expression analytique d'une réflexion, d'un demi-tour
1 °) Soit (II) le plan d'équation cartésienne : 2x - y + z = 1.
Déterminer l'expression analytique de la réflexion s de plan (II).

S olution ·
SoitM(i) un point de l'espace et M'(i:) son image par la réflexions de plan (II).
On désigne par Ile milieu de [MM']. n(-:1) est un vecteur normal à (Il).

Applications de l'espace 139


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----►- ----►
MM' /\ n = u
--;et
r - .r
J} - y
2 1= 1
-1 z-z
y:- y -111= 1zx : -- zx
On a : M' = s(M) <=> {
I E (II) =~ T x 1 - (y+ y1 + (z + z') = 2

x'-x x' - x = 2(z'- z)


On a: , <=> .
l y -y { y' - y = -(z' - z) '
:c- = :c - 2.z + 2z'
donc: M ' = s~1) ~{ ""'· = y -r- z - z ' .
z· =- 2..r +y-z-2x'+y'+2
1
x' =
3 (- x + 2y - 2z + 2)
· En procéder~~ ::::,~tution , on obtient l'expression analytique des : y'= ~ (2x + 2y + z - 1)
{
z' = 3 (- 2x +y+ 2z + 1)

x' = ~ (- x - 2y - 2z + 6)

2°) Soit f l'application dei dans i d'expression analytique : { y'= ~ (- 2x- y+ 2z- 6)
z' = ~ (- 2x + 2y - z + 12)
Démontrer que f est un demi-tour dont on précisera l'axe(~).

Solution ,
Soit M(î) un point de l'espace et M'(f) so:ri image par f.
• Déterminons l'ensemble des points invariants par f.
4x + 2y + 2z = 6 { 2x + + z = 3
On a : f(M) = M <=> { 2x + 4y - 2z = - 6 <=> y .
2x - 2y + 4z = 12
X+ 2y-z = - 3

On obtient un système d 'équations cartésiennes de la droite (~) de repère (A, ii) tel que :
A(-:1) et u(-{).
• Démontrons que f est le demi-tour d'axe (11).
On a : MM'.li = - (x ' - x) + (y' - y) + (z' - z) = 0 ; donc les droites (MM') et (11) sont orthogonales.

De plus, le point I d e coordonnées ( -x'+x


- ; ~ ., -z'+z)
- .
appartient a, ()
11 .
2 2 2

Donc, f est le demi-tour d'axe (M.

Pour démontrer qu'une application de cg dans 'ig, est une symét:r>ie orthogonale· .( réfiexion ou
demi-tour), on peut utiliser le procédé suivanf:
• déterminer l'ensemble (E) des points invariants;
• démontrer que pour tout point M .et son image M' :
- la droite (MM;) est' orthogonale à (E) ; ~
- le milieu I de [Mfyf'] appartien t à (E),

140 Applications de l'espace


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œw -~ 2. Éléments de symétrie du cube, du tétraèdre régulier

1 °) Déterminer les plans et axes de symétrie d'un ouhe ..-\BCDEFGH de centre O.

Solution
0 est l'isobarycentre du cube ; donc U est sa propre ÎID"';? ~ ===:: ::ë:l.Sformation laissant globalemenl
invariant le cube.
On en déduit que tout plan ou axe de symétrie du cube pi5S2 :;.==- a

Recherche des plans de symétrie du cube


Soit (Il) un plan de symétrie du cube et Sn la réflexion de p~- S .
Au moins un des sommets du cube n'appartient p as à (TI) 5: 2 ~ • -3= ?==' s...- c= autre sommet.
Donc tout plan de symétrie du cube est nécessairement lep'.-::-::-~-=-=--=-~~ è.s sommets.
Il ne peut donc y avoir que 3 types de plans de symétrie: 35 :-·~~ - r-_ __.. "- i~ E::'êœs. les plans
médiateurs des diagonales des faces et les plans médiaten:s è= -=·~ - 21::-: È c.:::ie..
- Les plans médiateurs des arêtes
On obtient 3 plans distincts : les plans médiateurs è.e [_U ~ 25c;: 1), [AD:i et (_-\5:J Ç!.i sont tous des plans
de symétrie du cube.
- Les plans médiateurs des diagonales des faces
On obtient 6 plans distincts : les plans médiateurs de [AC], [BD], [AF], [BE], [AH] et [DE} (figure 2) qui
sont tous plans de sym~trie du cube.
- Les plans médiateurs des diagonales du cube
On obtient 4 plans : les plans médiateurs de [AG], [BH] (figure 3), [CE] et [DF].
On vérifie qu~ ces 4 derniers pl~s ne sont pas des plans de symétrie du cube.
En effet, l'image G' de G par la réflexion de plan le plan médiateur de [BH] (figure 3) appartient à la paral-
lèle à (BH) passant par G ; donc, G n'est pas un sommet du cube.
Il existe donc 9 plans de symétrie du cube.

H ·G H G G
,,,------,,,-----,,

E E E
F

• G'
0
! 0)...................... ...
/
..··_,,-···

A B A B A B
figure 1 figure 2 figure 3

Recherche des axes de symétrie du cube


Soit (Il) un plan de symétrie du cube, donc passant par 0 , et (D.) la perpendiculaire à (Il) en O.
On a : s 0 os,._ = s0 ⇒ s 0 os0 = sil (figure 4).
sn et s 0 laissent globalement invariant le cube ; donc (D.) est un axe de symétrie du cube.
On en déduit qu'il existe au moins 9 axes de symétrie du cube.
Démontrons qu'il n'en existe pas d'autres.
Soit (22)) un axe de symétrie du cube, donc passant par 0 , et (27>) le plan perpennir.111:iire à(~) en O.
On a: s1-os0 = s9l ⇒ s!1'= s!?bos0 ;
donc, s\'.j' est une réflexion et (27>) est un plan de symétrie du cube.

Applications de l'espace 141


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H G H
::
,: ;
E E .

l~L
:' : \ .. 0

A >\,,·········· C
A
figure 4 figure 6

Le cube possède 9 axes de ~-rn~=- :


- les droites joignant les œ::__::s i:.2 ~ ~ ~ ~•.•.ze 5.,. ëU no=ilire de 3 ;
- les droites joignant ~es -;--·• B:T 2 L"'"=X - ë~ opposées (5gure 6), au nombre de 6.

2°) Déterminer les p lans et axes de symétrie d'un tétraèdre régulier ABCD de centre O.

S olution
0 est l'isobarycentre du tétraèdre (figure 1) ; donc O est sa propre image par toute transformation lais-
sant globalement invariant le tétraèdre.
On en déduit que tout plan ou axe de symétrie du tétraèdre passe par O.
Recherche des plans de symétrie du tétraèdre régulier
Soit (Il) un plan de sym~trie du tétraèdre .•
Au moins un des sommets du tétraèdre n'appartient pas à (Il) et a pour image par s 0 un autre sommet.
Donc tout plan de symétrie du tétraèdre est nécessairement le plan médiateur d'une paire de sommets.
On sait que dans un tétraèdre régulier, deux arêtes opposées sont orthogonales ; donc, tout plan média-
teur d'une arête contient les deux autres sommets.
On désigne par I, J, K, L, Met N les milieux respectifs des arêtes [AB], [CD], [AC], [BD], [AD) et [BC].
On obtient 6 plans distincts : (ICD) (figure 2), (JAB), (KBD), (LAC), (MBC) et (NAD) qui sont tops plans
de symétrie du tétraèdre.

A A A

M
K
--•
B ,..-::............ ~ ~ ~Cc . . . D

C C C

figure 1 figure 2 figure 3

Recherche des axes de symétrie du tétraèdre régulier


Les plans de symétrie se répartissent en trois paires de plans perpendiculaires :
- les plans médiateurs de [AB] et [CD], perpendiculaires et sécants suivant la droite (IJ) (figure 3) ;
- les plans médiateurs de ·[AC] et [BD], perpendiculaires et sécants suivant la droite (KL) ;
- les plans médiateurs de [AD] et [BC], perpendiculaires et sécants suivant la droite (MN).

142 Applications de l'espace


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Or, la composée de deux réflexions de plans p erpendiculaires est le demi-tour ayant pour axe la droite
d'intersection de ces plans.
Ces réflexions laissent invariant le tétraèdre : donc. le demi-tour laisse également invariant le tétraèdre
et en est un axe de symétrie.
Il y a donc au moins 3 axes de symétrie : '!l]. K:_) et (MN).
Nous admettons que ce sont les seuls a""œS c!e symétrie du tétraèdre.

L'espace est m uni du repère orthonormé Déterminer les plans et axes de symétrie de ce
..,.. ..,., _.
k) tétraèdre.
(0' i , J, .

3.a Soit ABCDEFGH un cube de centre O et les


réflexions sl = S OEHJ' S2 = s(OFG)'
3.e Soit les points A( g) , B(i), c(g) et G le centre
1. Déterminer les images des sommets du cube de gravité du triangle ABC.
par les transformations s 1 , s 2 et s2 °s 1 . 1. Déterminer les coordonnées de G et démon-
2. Conjecturer la nature de s 2 os1 • Démontrer trer que la droite (OG) est orthogonale au plan
cette conjecture. ' (ABC).
2. Déterminer les coordonnées de l'image de 0
3.b Soit ABCDEFGH un cube. par la réflexion s(ABCJ·
3. Déterminer les coordonnées des images de
1. Construire l'image de ce cube par la trans-
0, A, B et C par le demi-tour scoci·
forma tion f = s(!\EJ0 s1ADJ0 s1ABl'
2. Conjecturer la nature de f. Démontrer cette
conjecture. 3.f Soit (0'>) le plan d'équation 2x - y + z = 3 et A
le point de coordonnées (3 ; 2 ; 2).
1. Déterminer les coordonnées des images res-
3.c Soit OABC un tétraèdre tel que les triangles
pectives O' et A' des points O et A par la
OAB, OBC, OCA sont rectangles et isocèles en O.
réflexion de plan (0'>).
On désigne par I, J et K les milieux respectifs
2. Démontrer que les droites (OA) et (O' A') sont
de [BC], [CA] et [AB].
sécantes en un point de (0'>) dont on précisera
1. Démontrer que les plans (OIA), (OJB) et
(OKC) sont des plans de symétrie du tétraèdre. les coordonnées.
2. Déterminer les transformations s(OIAJ 0 sroacJ•
s(OJB) 0 S(OCA) et s(OKC) 0 s(OAB)' 3.g Soit (~ ) la droite de représentation paramétri-
3. Le tétraèdre OABC admet-il un axe de symé- x=- 2+A
trie? que y = 2 - A (A E IR) et A le point de coor-
{ z = 1 - 2Â
3.d Soit ABCD un tétraèdre tel que les triangles données (2 ; 2 ; - 1).
CAD et CBD sont rectangles et isocèles respec- Déterminer les coordonnées des images res-
tivement en A et B, les plans (CAD) et (CBD) pectives O' et A' des points O et A par le demi-
sont perpendiculaires. tour d'axe (~).

Applications de l'espace 143


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I Exercices~
Sauf indication contraire, l'espace est muni du repère 8 Soit le plan (!!J>) d'équation : x +y+ z = 3.
orthonormé direct (0, T;J:kJ. Déterminer l'expression analytique de la projection
orthogonale sur (QP).

9 La droite (2b) a pour système d'équations :


sx=y.
ly = z
Déterminer l'expression analytique de la projection
P rojec~ions de l'espace orthogonale sur (2ll).
1 Soit ABCDEFGH un pavé.
Construire l'image du parallélogramme EFGH ?ê=" ~ p::o- T ranslations, homothéties
jection sur le plan (ABC) parallèlement à la d'.:'One (DF).

1 ABCD est un tétraèdre, G est son isoba.,œntre


10 Soit les plans (ÇJ>) et (!lJ>') d'équations respec-
et A' est le centre de gravité du triangle BCD. · tiYes : 2x + 3y + z + 2 = 0 et 2x + 3y + z - 2 = O.
1. Vérifier que ces deux plans sont parallèles.
Soit p la projection sur le plan (BCD) parallèlement à la
2 . En déduire qu'il existe une translation, dont on
droite (AA').
1. Utiliser la propriété de conserrntion du barycentre
déterminera le vecteur, qui transforme (~ ) en (!!J>').
d'une projection pour démontrer que : G E (AA'). 11 Soit ABCDEFGH un cube.
2. En déduire que les droites joignant chaque sommet
On désigne par Ile milieu du segment [BC) et J le centre
d'un tétraèdre au centre de gravité de la face opposée sont de la face BCGF.
concourantes en un point, isobarycentre de ce tétraèdre. Déterminer les coordonnées dans le repère (A, B, D, E)·.
3 Soit ABCD un losange et (!!J>) un plan non per-
J?endiculaire au plan (ABC).
A quelle condition le projeté orthogonal de ABCD sur
-
des images des sommets du cube par la translation t de
vecteur IJ.

11 Soit ABCDEFGH un cube et f l'application


(!!J>) est-il un losange ?
qui, à tout point M de <t;, associe le point M' tel que:
~ -+ --+ --+ -+
4 Soit ABC un triangle équilatéral et (!!J>) un plan MM' = MA + MH - MB - ME.
non perpendiculaire au plan (ABC). Démontrer que f est une translation.
Préciser la condition pour que le projeté orthogonal de
ABC sur (!!J>) soit : 13 Soit ABCD un tétraèdre et I, J, K les milieux
a) un triangle isocèle ; respectifs de [AB), [AC]. [AD).
b) un triangle équilatéral. 1. Calculer l'aire du triangle IJK en fonction de celle du
triangle BCD.
5 Soit ABC un triangle équilatéral et (!!J>) un plan 2. Calculer le volume du tétraèdre ABCD en fonction de
tel que le projeté orthogonal A'B'C' de ABC sur (!!J>) soit celui du tétraèdre AIJK.
un triangle rectangle et isocèle en A.
1. Démontrer que la droite (BC) est parallèle à (!!J>). 14 Un tronc de cône
2. Soit I le milieu de [BC] et I' le projeté o~onal de de révolution est tel que
- -►
l'aire de la grande base (03)
I sur (!!J>). Calculer une mesure de l'angle (l'A', IA). est le double de celle de la
petite base (~.l').
6 Soit ABC un triangle rectangle isocèle en A et
(!!J>) un plan non perpendiculaire au plan (ABC). Démontrer qu'il existe deux homothéties, dont on préci-
Préciser la condition pour que le projeté orthogonal sera les centres et les rapports, transformant (03) en (03').
A'B'C' de ABC sur (!!J>) soit:
aJ un triangle rectangle en A' ; 15 Soit (9') une sphère et A un point de (9').
Déterminer le lieu des symétriques de A par rapport
b) un triangle rectangle et isocèle en A' ;
aux points de (9').
c) un triangle isocèle en A' et non rectangle.
16 ABCD est un tétraèdre.
7
Soit le plan (!!J>) d'équation x - 2y + z = l et la
droite(®) de représentation paramétrique:
Soit h 1 l'homothétie. de centre A et de rapport 1
et h 2
l'homothétie de centre C et de rapport 2.

{
; : : ; ~ 2À (À E IR) et le point A(-\).
1. Construire l'image de ABCD par h 2 oh1 •
2. Préciser la nature et les éléments caractéristiques de
z=2+À 1
h 2 oh1 •
1. Démontrer que (21J) est orthogonale à (!!J>) en un point
I dont on précisera les coordonnées. 17 Soit les points :
2. Déterminer les images respectives A1 et A2 de A par
les projections orthogonales sur (!!J>) et (2ll).
3. Vérifier que AA1IA2 est un rectangle.
A(-:2), Bc~l), A'(î)_, B'(=4i).

144 Applications de l'espace


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1. Démontrer qu'il existe une homothétie h, dont on


précisera le centre et le rapport, telle que : •+i ~ ~•I•li•l%1 Jf.}i ~:, W:.it ;2~;:t ·--·3
1
0

N. = htA) et B' = hŒ).


2. Déterminer l'image du point O par h.
U (.'.?) est nn plan, (li) une droite sécante avec (0")
en un point Q_ I c::i !)CI.ÏTit e.:\-térieur à (0") et à (l'l). ·
Soit p 1 la p:ojedio::i_ s:::: (~ } paallèlement à (6.) et p 2 la
§ ymétries orthogonales llrojection sur (..l. ::,::::;;"~~~ , (~)_
A tout point ~1 èz 'l_ o=.-:-s I i-c ~;; ~ ~½ et~ tels
que : M 1 = p iM) et~ = __ ...._
18 Soit ABCDEFGH un cube. On se propose de déœ::::::::r:::i f:z=s=::::":l"' CO des points
---+ ---+ ---+
Le plan est muni du repère (A, AB, AD, AE). =_
M de ~ tels que les poin_.s :::.. ....:. !:.. 3œ::!. alignés.
Dans chacun des cas suivants, déterminer l'expression 1. Démontrer que si I, M1 Et ;~ .,. - c~:fls- alors M
analytique des réflexions de plans (0"). appartient au plan (TI} conw;:;;:: a _:.
a) (0") = (EFG) b) (0") = (CDE) 2. On désigne par 11 et 1z les iu:~::es:~.::s::e.:faes de I par
c) ((!]>) = (BCH) d) (0") = (EDF). P1 et P2·
a) Déterminer une équation de (E) ck::::s 3 wq_:è:-e (O.½- ~)
de (TI).
19 1. Démontrer que la composée d'une réflexion b) En déduire la nature de (E) .
de plan (TI) et d'une translation est une réflexion de
plan parallèle à (TI). 15 Soit ABCD un tétraèdre et M un jXlÏil! de l'es-
2. Démontrer que la composée d'un demi-tour d'axe (l'l) et pace n'appartenant à aucune arête du tétrare_..-e e:: tel
d'une translation est un demi-tour d'axe parallèle à (N que:
- le plan (ABM) et la droite (CD) sont sécants en un
10 Soit SABCD une pyramide régulière dont la point P;
base ABCD est un carré de centre I. - le plan (BCM) et la droite (DA) sont sécants en un
Déterminer les plans et axes de symétrie de cette pyra- point Q;
mide. - le plan (CDM) et la droite (AB) sont sécants en un
point R;
11 Soit SABCD une pyramide régulière, dont la - le plan (DAM) et la droite (BC) sont sécants en un
base ABCD est un carré de centre I de côté 1 et telle que point S.
les plans (SAB) et (SCD) sont perpendiculaires. On se propose de démontrer que les points P, Q, R et S
1. Déterminer les coordonnées de S dans le repère
sont coplanaires.
orthonormé direct (A, t;_,;

k) tel que : •
1. Démontrer qu'il existe quatre nombres réels a , b, c et
d tels que : ---+ ---+ ---+ ---+
--)- ~ ---+ -=+
AB = i et AD = j. *
a + b + c + d O et aMA + bMB + cMC + dMD = Ô.
2. Déterminer les coordonnées des images de S, A, B, C 2. a] En utilisant la projection sur la droite (CD) paral-
et D par les transformations suivantes : lèlement au plan (ABM), démontrer que :
a) réflexion de plan (SAB)
b) demi-tour d'axe (SA)
cPC + dPD = Ô.
b) Démontrer de façon analogue que:
c} homothétie de centre Set de rapport - 2 . .
bQB + cQC = Ô ; aRA. + bIIB = Ô ; aSA + dSD = Ô.
3. Déduire des questions précédentes que :
I l Soit ABCD un tétraèdre dont la face BCD est (a+ b)MR + (c + d)MP = â;
un triangle équilatéral et les faces ABC, ACD, ADE sont
des triangles rectangles et isocèles. (a+ d)MS + (b + c)MQ = â.
1. Démontrer que la droite (AB) est orthogonale au plan 4. Conclure.
(ACD). 16 Soit ABCDEFGH un cube.
2. Déterminer les plans et axes de symétrie de ce
Construire l'intersection de ce cube avec le plan média-
tétraèdre. teur de [AG).
2. Préciser les images des points A, B, C et D par les Quelle est la nature du polygone obtenu ?
transformations suivantes :
a) réflexion de plan (BCD) 17 Soit ABCDEFGH un cube de centre O. I le
b) réflexion de plan (ABC) centre de gravité du triangle BCG.
c) demi-tour d'axe (AB) On se propose de déterminer et construire les points
d) demi-tour d'axe (CD). d'intersection de la droite (OI) avec les plans des faces
du cube.
13 ABCD est un tétraèdre régulier. On désigne 1. Démontrer que le point d'intersection de la droite
par I, J, K, L, M et N les milieux respectifs des arêtes (OI) avec le plan (ADH) est le centre de gravité J du tri-
[AD] , [DC], [CB], [BA], [AC] ét [BD]. angle AEH,
1. Démqntrer que IJKL est un carré et que la droite (MN) Placer le point J. ---+ ---+
est orthogonale au plan (IJK). · t 2. a) Démontrer que : DJ = 2CI.
2. Soit d 1 et d 2 les demi-tours d'axes respectifs (IK) et b) En déduire que les droites (CD) et (IJ) sont sécantes
(JL), s la réflexion de plan (IJK). On pose: d = d 2 odr en un point K que l'on précisera.
a) Déterminer deux réflexions s1 et s 2 telles que : Placer le point K.
d 1 =sos1 et d 2 =s2 os. c) Démontrer de même que les droites (EF) et (IJ) sont
b) En déduire que d est un demi-tour dont on précisera sécantes en un point L que l'on précisera.
l'axe. Placer le point L.

Applicatio ns de l'espace 145


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18 Soit ABCDEF un 31 1. Démontrer que toute symétrie centrale de c,g


octaèdre régulier tel que A est la composée de trois réflexions.
BCDE soit un carré de centre 2. Soit ABCDEFGH un cube de centre O. On désign e
0 et dont les faces sont des par s0 la symétrie de centre 0 , s!AOCJ la réflexion de
triangles équilatéraux. B plan (AOC) et s!AGJ le demi-tour d'axe (AG).
1. Dé-terminer les plans de Déterminer les transformation s suivantes :
symétrie de cet octaèdre. a) So O s(AOC) et s(AOC)0 So
2. a) Démontrer que (AF) est
un axe de symétrie de cet b) s 0 os[AGJ et s!AGJos0 .
octaèdre.
b) Démontrer que les axes de symétrie du carré BCDE
31 Déterminer, en fonction de 11, le n ombre de
sont des axes de symétrie de l'octaèdre. réflexions laissant invarian t une p yramide régulière
cJ Soit I et J les milieux respectifs de [AB} et [DF]. dont la base est un polygone à n côtés.
Démontrer que (IJ) est un axe de symétrie de l'octaèdre.
Préciser les axes de symétrie analogues de l'octaèdre. - 33 Soit (TI) un plan, 0 un point extérieur à (TI) et •
3. Soit G et G' les centres de gravité respectifs des tri- H le projeté orthogonal de O sur (TI).
angles ABE et CDF. On désigne par d le demi-tour d'axe (OH), r la réflexion
a) Démontrer que O est milieu de [GG'] et que la droite de plan (TI), s la symétrie de cen tre O et t la translation
-►
(GG') est orthogonale aux plans (ABE) et (CDF). de vecteur 2 OH .
b) La droite (GG') est-elle un axe de symétrie de l'oc- 1. Comparer ra s ef tod.
taèdre? 2. Déterminer sor; y a-t-il commu tativité?

19 ABCDEFGH est un cube et I est le centre de la 34 Soit ABCDEFGH un cube de ce~tre O.


face EFGH. -----+ -► -►
Les plans médiateurs des arêtes découpent ce cube en .
L'espace est muni du repère (A, AB, AD, AE). huit cubes (KA) , (KB), ... , (KH) contenant respectivem en t
Soit s la réflexion de p lan (ACE) et s' la réflexion de les sommets A, B, ... , H. ·
plan (CFH). On désigne par s1 , s 2 et s 3 les réflexions transformant A
1. Déterminer les expressions analytiques des et des'. respectivement en B, D et E.
2. a) Démontrer que les p lans (ACE) et (CFH) sont per- 1 . Déterminer les images de (KA) par s 1 , s 2 et s 3 .
pendiculaires. 2. Déterminer la. nature de s1 o s 2 , s 2 ° s 3 et s 3 os 1 , ainsi
b) En déduire l'expression analytique du demi-tour que les images de (KA) par chacune de ces transforma-
d'axe (CI). tions.
3. a) Déterminer l'image de (KA) par s = s 1 os 2 os3 .
30 Soit (Il) le plan d'équation Zx + y - z = 3 et (L-.) b) Déterm in er les images de A, B, C et O pars.
la droite orthogonale à (TI) passant par O.
c) En déduire la n ature de s.
1. Déterminer l'expression analytique des transforma-
tions suivantes : 4. On désigne par 0 1 et 0 2 les réflexions de plans res-
a) réflexion sn pectifs (AGH) et (GCF).
b) demi-tour sil a) Déterminer les images de OABC par 0 1 et 0 2 .
c) siloslT b) Déterminer là nature et les éléments caractéristiques
2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de 0 2 001 ; déterminer l'image du tétraèdre OABC par
de la transformation sil oslT 02001.

146 Applications de l'espace


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C oniques
ln "'"oduction

Définies comme i n , ~ d . ~
el d'un pion·, l'étude des coniques par les
Grecs remonte a 11 Ive ·ècJe c-.-::n: J_ -C. ;.e problème de la duplication du cûbe
(construction géomé .'rique de l'creœ cl'- ahe dooJ le volume est le double de celui
d'un cube donné) ayant c ~ .,'.snecf.:-,,,,_~ ~"e d'Eudoxe et contemporain de
Platon, sur leur piste.
Un peu plus tord, Euclide et Archimède se som égœemool intéressés à ces sections.
Le grand maître fut cependant le géomètre grec Apollonius oe Perga {vers 262 - vers
180 av. J.-C.) qui fut le premier à publier un ouvrage en huit volumes sur ces courbes.
Dix-huit siècles plus tord, ces courbes ont été identifiées comme tro;ectoires de
corps célestes.
Le mathématiden Pierre Dandelin {1794-1847) fut le premier à utiliser des sphères
en contact avec le cône et le plan de section pour mettre en évidence les éléments
caractéristiques des sections coniques (foyers, directrices).

Sections planes d'un cône :


sphères de DANDELIN

Ellipse Hyperbole
MF + MF' = MP + MP' = PP' = k MF - MF' = MP - MP' = PP' = k

1. Étude générale des coniques ................................. 148


' .
2. Étude de la parabole .. .. ... ... .. .. .. .. .. .. ... .. .. ... .. .. ... ... .. .. 154
3. Étude de l'ellipse .................................................... 157
4. Étude de l'hyperbole ... ..... .. .. .. .. .. .. ... .... .... ... .... .. .. .... 163

Coniques 147
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---1J"'1~ Cqnique définie par foyer et directrice


Introduction
Soit (0:l) une droite, Fun point n'apparte ~ pes à ~:l) et e un nombre réel strictement positif.
Si M est un point du plan, on désigne pa:: ~ sc.:1 FOjeœ orthogonal sur (0:l).
On appelle (re) l'ensemble des points ~1 d:u pb ~!s çm : ~ = e.
On désigne par K le projeté orthogonal~ : "- , ·~; ~ par (..i) la droite (FK).
• Justifier que (il) est un axe de sym.é::èe è T ~
On se propose de construire (r J pou: :as dems sui\~ de e : 1, ~ et 2.
1er cas: e = 1
• Démontrer que le milieu S de (FK] est élément de (r 1) .
• Démontrer que tout point de (r1 ) appartient au demi-plan
contenant F, délimité par la droite (T) passant par S et paral-
lèle à (0:l). (On pourra démontrer que tout point M de (t'i) véri-
fie : MF~ MK.)
ip (A)
Soit P un point de [SF), distinct de S, et ('2.Dp) la perpendicu-
laire à (il) en P.
• Justifier qu'il existe deux points de ('2.Dp) appartenant à (r1 ).
• En déduire une construction point par point d.e (f1 ).
(qn) (T)
On obtient une parabole.
2e cas: e = !
• Construire le cercle (({;;), ensemble des points M tels que : tJ: !.
=
• Justifier qu'il existe deux points A et A' de (il), appartenant à (f314).
Soit Mun point de (f314) , ~istinct de A et A'.
,
• Demon MF < 3 ; en d e, d une
t rer que : MK . que M est m . t eneur
' .
4
à (C€).
Soit P un point de [AA'], distinct de A et A', et ('2.Dp) la per-
pendiculaire à (il) en P.
• Construire les points M de ('2.Dp) appartenant à (r314).
(On pourra remarquer que : FM= KP.) ! cqn)
• En déduire une construction point par point de (r314 ).
On obtient une ellipse.
3e cas: e = 2
• Construire le cercle (C€), ensemble des points M tels que : tJ: = 2.
• Justifier qu'il existe deux points A et A' de (M, appartenant à (r2).
Soit P un point de (il), distinct de A et A', et (0:lp) la perpendi-
culaire à (li) en P.
On suppose que : P E [AA'].
; • Démontrer que PF > 2 PK.
: En déduire que : 't/ M E ('2.Dp), MF > 2 MH ;
: ('2.Dp) n (r2 ) = 0.
On suppose désormais que P est extérieur à [AA'].
• Construire les points M de ('2.Dp) appartenant à (r2 ).
(On pourra remarquer que: FM= 2 KP.}
• En déduire une construction point par point de (r2 ).
On obtient une hyperbole.

148 Coniques
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Définitions et propriétés

Soit (2ll) ~e droite, Fun point n'appartenant pas à (S') et e un nombre réel strictement positif.
On appelle conique de foyer F, de directrice (çi) et d·exœntricité e l'ensemble (r) des points M du plan
tels que ~ = e, où H désigne le projeté orthogonal rle ~1 snr (:2).
• Si e = 1, Cn est une parabole.
• Si O < e < 1, (r) est une ellipse.
• Sie> 1, Cn est une hyperbole.
La propriété su ivante a été démontrée dans l'introd1 11
mo::; •

Soit (n une conique de foyer F et de directrice al-


. La droite (M passant par F et perpendiculaire à (î.) es! rn Zll! de s5c.éttië èz (O.
(A) est appelée axe focal de la conique (f).

Soit Cn une conique d'excentricité e et d ·axe .focal (~).


• Si e = 1, 1(r) coupe (Li) en un point S.
• Sie* 1, (r) coupe (A) en deux points distincts A et A:.
Le point S est appelé sommet de la p arabole.
Les points A et A' sont les sommets de la conique situés sur l'axe focal.
D émonstration
On désigne p ar K le projeté orthogonal du foyer F sur la directrice (2ll).
Les points de (r) situés ·sur (t.) sont les points M de (Li) tels que : ~ = e.
• Si e = 1, il existe un unique point de (r) situé sur (A) : le milieu S de [FK].
• Sie -:f:. 1, il existe deux points de (r) situés sur (Li) : A= bar{(F, 1) ; (K, e)},
A'= bar{(F, 1) ; (K, - e)}.

Régionnement du plan par une conique

Soit (r) une conique de foyer F, de directrice (2ll) et d'excentricité e .


Pour tout point M du plan dont le projeté orthogonal sur (2ll) est H, on a:
• M est intérieur à (r) si MF < e MH ;
• M est extérieur à (r) si MF > e MH.

Remar~u~s
• Le.foyer F d'une conique est intérieur à cette conique.
• Tout point de la directrice ((}J)j d'une conique est extérieur à cette conique.
Toute conique (r) partage le plan en deux régions : l'intérieur et l'extérieur de (r).
Sur les figures ci-dessous, on a colorié l'intérieur de chacune des-.coniques.
en_____

Ellipse

Coniques 149
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= t -~-2 ~ Équation réduite d'une conique


~~~ Équation réduite d' une parabole
Soit (0>) la parabole de foyer F et de directrice(~ ).
On désigne par K le projeté orthogonal de F sur (~) ; le milieu de [FK] est le sommet S de (0>).
On munit le plan d'un repère orthonormé (S, r n tel que : f = SlF SF.
On pose: KF = on a F(f)
p; et (fl) : x =- t
Soit M(;) un point du plan; H(-; )y
est le projeté orthogonal de Msur(~).
K
On a : M E (QJ>) <:=> MF = ~lli --+
i
<==> (x - ~r + y2 = (x + ~r
<==> y2 = 2px.

On en déduit la propriété suivante.

Soit (0>) la parabole de foyer F, de directrice(~ ) et de sommet S.


1
Dans un repère orthonormé (S, T, ]J tel que T= F
5
SF, (0>) est la courbe d'équation y =2p.~, où p est
2

la distance de F à(~ ). ·

Cette équation est appelée équation réduite de la parabole.


Le nombre réel_ strictement positif p est appelé paramètre de la parabole.

Remar ~
• Un échange des axes de repères (8, f Jet (8, J) r:ond11it à ,;nA {!q,intinn
réduite de la forme : x 2 = 2py.
-►
L'axe focal de la parabole est alors la droite de repère (S, f }, le foyer est j

F,~) _e t la directrice (<.!JJ): y = - f. -►


i

• Dans le repère orthonormé (O, t;JJ, la courbe d'équation y 2 = 2ax (a=t- 0) est une parabole (rzl>) de som-
met 0, d'axe focal la droite de repère {O, f J et de paramètre I a 1. . ·

Le foyer de (0>) est F( g) et sa directrice (<JJJ) : x = - ~.

Exemples
• La courbe d'équation y 2 + 4x = o est une parabole de sommet 0, d'axe focal la droite de repère (0, ·n
2.
et de paramètre Son foyer est F(-a1)
et sa directrice(~ ) : x = 1. ·
• La courbe d'équation x 2 - By = 0 est une parabole de sommet 0 , d'axe focal la droite de repère (0, f )
4.
et de paramètre Son foyer est FŒ)
et sa directrice (<JJJ) : y = - Z.

~~::lr' · i Équation réduite d'une conique à centre (e -:t= 1)


Soit (ï) la conique de foyer F, de directrice(~ ), d'excentricité e (e -:t:- 1) et d'axe focal (~).
(r) admet deux sommets A et A: sur (~).
On munit le plan d 'un repère ~rthonormé (O, t; f) tel que O ·est le milieu de [_A.A:] ·et f = iA OA.
150 Coniques
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1er cas : 0 < e < 1 ze cas: e > 1


(21))

➔ M_ _---41H
H ~ ----M
-➔

j j
(,1)
0 i F A K 0 i K A F

-+ -+ -
Ona: A = bar{(F, 1) ; (K, e)} ⇒ OF+ eOK = (1 + eJO_.;.:
'--+ -+ ----
A: = bar{(F, 1) ; (K, - e)} ⇒ OF - eOK = (1 - e.,O_~--
-+ -+ -+ -+
On en déduit que : OF = eOA et OA = eOK
On pose : a = OA et c = OF. a2-
0n a : OF = eOA et OA = eOK ; on en déduit que : e =~ et OK = - -
De plus, F(g) et (2D) : x= a:. a 2
a C

Soit M{;) un point du plan; H( Z) est le projeté orthogonal de Msur(~).


On a : M E (r) ~ MF = eMH
⇒ (x- c)2 + y2 = c2 (
a2 x-
a2 )2
c
2
(aZ - c2) ~ =0

az + y2 - (aZ - c2)
x2 yz _
1,
a + a 2 -c2
⇒ 2 -

On en déduit·la propriété suivante.

Soit en
une conique de foyer F, de directrice et d'excentricité e 1). e~) ee *
On désigne par A et N les sommets de en
situés sur son axe focal.
·Dans un repère orth~normé eo, tl) tel que O est le"milieu de [AN] et t= iA OA., en est ia coùrbe --
d'équation ~ + al- c2 = 1, où a= OA etc= OF.
Cette équation est appelée équation réduite _d e la conique.

a~mar91;Je~
• Un échange des axes de repères (0, t) et {O, f J conduit à une équation· de la forme : b 2X:, c2 + i: .= 1.

I:axe focal de la conique est alors la droite de repère (0, Tl, F(~)
est un foyer, (CZ!J) : y=~ une directri-
ce,B{g) B'(_
et
0
b) sont les sommets'de la conique situés sur l'axe focal. ·
. . 2 2
• Dans le repère orthonormé (0, -Cf}, la courbe d 'équation x 2 + /
a a -c2
= 1 (a> 0, c > 0 et a* c) est la
2
conique de foyer F(g), de directrice (2D) : x = : et d 'excentricité e = ~.

L'équation réduite d'une conique lorsque e * 1 permet de déduire des propriétés de symétrie.
Soit Cn une conique d'excentricité e (e 1) et d'axe focal eA).*
On désigne par A et A: les sommets de situés sur (A). en
• La médiatrice de (AN] est un axe de symétrie de en.
•' Le milieu O dé (AN] est centre de symétrie de en. ·
De tellf}s coniques sont appelées coniques à centre ; le centre de symétrie est appelé centre de la ·
conique.

Coniques 151
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RemargJJ§
• F' et (<ll;'), images respectives de F et [fl) par la symétrie de centre 0, sont également un foyer et une
directrice de (r). (r) est parfaitement déterminée par la donnée de F', (<ll; ') et e.
• On a : FF' = 2c ; FF' est appelée distance focale de la conique à centre.

Le tableau suivant précise l'équation réduite de (ï) suivant la nature de cette coniqu e.
- - -
Ellipse Hyperbole
·co < e < 1) (e > 1)
On a: c <a; on pose: Ir = a 2 - c 2 • On a: c >a; on pose: b 2 = c2 - a 2.
L'équation réduite de l'ellipse est : : : + fz = 1. L'équation réduite de l'hyperbole est : ~: - fz = 1.:
(2Ll') (2b) (2ll')

A' F' 0 F A F

Exemples ·
2 y2
• Soit ("g) la courbe d'équation : ~ + = 1. On a : a= 5 et b
5 9 = 3 ; donc : c = Ja2 - b2 = 4.
(~ ) est l'ellipse de centre 0, de foyers F(ci) et F'(-04), de sommets A(g) et A'(-05) situés sur l'axe focal,
de directrices (<ll;) : x = 2 1 et (<ll;') : x = - 21, d'excentricité : .
2
• Soit(~ ) la courb~ d'équation: ~ - y 2 = 1. On a: a= 2 et b =1 ; donc: c = Ja 2 + b2 = /5.
(~) est l'hyperbole _de centre 0, de foyers F(1) et F'(- f ), de sommets Arn) et A'(-02) situés sur l'axe
focal, de directrices (<flJ) : x =
v5
2 et (<ll;') : x = - ~, d'excentricité
~5
1-
~ t .t.3. t. Courbes d'équations Ax2.+ By2 + 2Cx + 2Dy + E O
Dans ce paragraphe, le plan est muni du repère orthonormé (0, tf ).
On considère l'équation At:2 + By2 + 2Cl: + 2Dy + E = 0, où A et B sont non tous nuls.
On se propose de déterminer, sur quelques exemples, la nature de l'ensemble (ï) des points M du plan
dont les coordonnées (x; y) vérifient cette équation.

1. Déterminer la nature de l'ensemble en


d'équatioi,. : y2 - 4x + 2y + 9 = o.
On a : M E (ï) <=> (y + 1)2 = 4(x - 2).
Soit s(_
2 ) et (X ; Y ) les coordonnées de M dans le repère (S, -Cf).
1
On a : M E (r) <=> Y 2 = 4X.
Donc, (r) est une parabole de sommet S, d'axe focal la droite de repère (S, f ) et de paramètre 2.
2. Déterminer la nature de l'ensemble en d'équation: 4.l...z + y 2
+ 16x + 7 = ~-
. (x + z)z yz -
On a . . M E (ï) <=> g + - 1.
9
4
Soit o·(-02) et (X; Y) les coordonnées de M dans le repère (O', "Cf).
x2 y2
On a : M E (r) <=> - - +
9 9 = 1.
4
Donc, (r) est une ellipse de centre O' et d'axe focal la droite de repère (O' ,f).

152 Coniques
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3. Déterminer la nature de l'ensemble Cn d'équation : x2 - 3y2 + 12y - 3 = o.


x2 r,y 2)2
On a : M E (f) ~ - + l:i ; = 1.
9
Soit ü'(~) et (X ; Y) les coordonnées de M dans le repère {O', f J).
On a : M E (n ~ - 9X2 + yz = 1.
3
Donc, (f) est une hyperbole de centre O' et d 'axe foeci !E. è:oite d e repère (0', J).

4. Uéterminer, suivant les valeurs du nombre réel m.. la mmue de l'ensemble (fm) d'équation :
(m + 2)x2 + m 2 y 2 + 2(m + 2}r- ( - 2xm2 - 1) = o.
• Si m = - 2, on a : M E (r_2 ) ~ y 2 = o. Donc. T __ -:s.: :·c::œ des abscisses.
•Sim= 0, on a: ME (r0) ~ (x + 1)2 = O. Ixmc. Cï. e:;;:_2è:ror.e d'équation: x = -1.
. (x + 1)2
• S1 m * - 2 et m -:t= 0, on a : M E (rm) ~
m-
7
+ --

...
• --
= :.
- Sim< - 2, (rm) est une hyperbole de centre o-(-01J
- Sim> - 2, (rm) est une ellipse de centre o·(-/}:
en particulier : (f_1 ) est le cercle d 'équatioz Lr- - 1 ef = :.
2 -

(fz) est le cercle d"éqnatio::3 (.r - lf - !I = 4.

Le plan est muni du repère orthonormé (0, -CT ). a) F(5). (2îl) : x = 5 et e = ~


1.a Soit (.QP) la parabole de foyer F et de directrice b) F(_\ ), (2ll) : y= 1 et e = 1
(2ll) ; on désigne par d la distance de F à (2ll).
Dans chacun des cas suivants, déterminer c] F(i), (2ll) : x == - 1 et e = 2
l'équation réduite de (21') dans un repère conve-
nablement choisi. d] F(_\). (2ll): y= o et è = 3.
a) d = 2 b)d = 5 c)d = 8 d)d = 1 .
2
1.e Dans chacun des cas suivants, déterminer le
1.b Soit (ï) la conique de foyer F, de directrice (2îl) foyer et la directrice de la parabole (g>)_
et d'excentricité e; on désigne par d la distan· a) (\'J>): y 2 = ·4x b) (\'J>): x 2 + 4x + 4y = .0
ce de F à (2îl). 2
c] (2P): 2y = 4x + 3 dJ (\'J>): y= 1-x2 -x + 2.
2
Dans chacun des cas suivants :
• construire les sommets A et A' de (r) ;
• déterminer l'équation réduite de (r) dans un
1.f Dans chacun des cas suivants, préciser la natu-
re et les éléments caractéristiques (centre, axe
repère convenablement choisi.
focal; sommets situés sur l'axe focal, foyers,
a) d = 5 et e = 1._
3
b) d = 3 et e = 1-
2 directrices et excentricité) de la conique (r).
2 2 2 y2
c) d = 3 et e = 2 dJ d = 4 et e = 3. aJ (r) ·. .:!....
4
+ !L
2
= 1 bJ (ï) .· .:!....
9
.,__ = 1
+ 12
. x2 yz _ . . x2 yz _
1.c Dans chacun des cas suivants, déterminer une c) (r) · 12 - a -1 d] (ï) . - 4 + 12 - 1.
équation de la parabole de foyer F et de direc-
trice (2îl ). 1.g Dans chacun des cas suivants, démontrer que
a] F(6) et (2îl) : x = 1 b) F(-/) et (2ll) : x = 1 (E) est une équation d'une conique à centre
dont on précisera le centre, l'axe focal et les
c) F(_01) et (21l): y = 3 d) F(i) et (2îl) : y= - 4.
sommets situés sur cet axe focal.
a) (E) : x2 + 2y2 - 2x - 3 = o
b) (E) : 3x+ + y 2 + 6x - 4y + 4 = O
1.d Dans chacun des cas suivants, déterminer une
équation de la conique de foyer F, de directrice c) (E) : 2x2 - y 2 - 4y - 12 = o
(® ) et d'excentricité e. d) (E) : - x 2 + y 2 + 6x + 2y- 16 = O.

Coniques 153
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Étude de la p
Dans cette leçon, le plan est muni du repè:::e o::hon ormé (0, --C ]' ).
2.1. Étude analytique
Tracé de la parabole
La parabole (0>) d'équation réduite y2 = 'lpr p > 0 est la réunion d es courbes représentatives (QI> 1 ) et (0> 2)
des fonctions fi : x >-? Jzpx et fz : x ,_ - 2pr .
(QI> 1) et (<?P 2) sont symétriques par rappoz,: È. 2 rl...--ohe de :repère (0, f ).
Étudions la fonction fi : x >-? ,'zp; .
On a : D;; = [O ; + oo[ ;
V x E ]O ; + oo[, f{ (x) = p .
2pr __.
On en déduit le tableau de \·ariatioa de [. et la cou__-be '~). j
"
X 0 - oo

J ;(x ) -
1
_______.+oo
fi(x )
0

Éléments caractéristiques de la parabole


1Équati:n- - - - :- y 2 = Zax x 2 = Zay
!Paramètre lal 7
Sommet 0

Axe focal La droite d e repère (0, t) La droite de r epère (0, J')

Foyer

a a
1 Directrice (2b): X = - 2 (2b) : y = - 2

-+
j
a>O
0 1 F

.(®)
\.
Courbe

-►
j
-►
j
-
i
(®)

154 Coniques
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Équation de la tangente en un point de la parabole


Soit (g')) la parabole d'équation y 2= Zax (a* 0) et Mo(;;) un point de (Çif).
• La tangente en 0, sommet de (g')), a pour équation : x = O.
• Si y 0 > 0, une équation de la tangente à (~1 ) en _ 1t, est :
y-J2ax0 = a (x-x0 ) <=} YYr; - !i;; = a{x-x0 )
Jzaxo <:::} YYo = aµ .,.. .roJ.
• Si y 0 < 0, une équation de la tangente à (~J Œ! ~ est :
y + /2ax0 = - r}!- (x - x 0 ) <=} Y!J-::, = <4c - .r.J.
,12ax0

Soit (g')) la parabole d'équation : y2 =2ar (a = O)..


La tangente en un point Mo(;:) de (~) a pour équation : yy 0 = a(x + x 0 ) .

Lorsque (Çip J a pour équation .l.- 2 = 2ay {a* 0), la tangente a pour équation : xx0 = a{y + y 0 }.
E)(emples
• Soit (g')) la parabole d'équation: y 2 = - 4x.
Le point M 0 (- 1) appartient à (g')) ; la tangente en M 0 à(~ ) a p our équation : x + y - l = O.
2
• Soit (g')) la parabole d'équation : x 2 - By = O.
Le point M 0(~) appartient à (g')) ; la tangente en M 0 à (g')) a pour équation : x - y - 2 = O.

Régionnement du plan par la para bole


Soit (g')) la parabole d'équation : y 2 = 2ax (a* 0).
Le foyer de (g')) est F( !) et sa dire"Ctrice (%) : x = - ; .

Pour tout point M du plan dont le projeté orthogonal sur (0;) est H, on a :
• M est intérieur à (g')) ç:::} MF2 < MH2 ç:::} (x - ~ )2 + y 2 < (x + ~ )2 ç:::} y 2 < 2ax ;

• M est extérieur à (g')) ç:::} MF2 > MH2 ç:::} (x - ~ )2 + y 2


> (x + ~ )2 ç:::} y 2 > 2ax.

.. ,,,.2~2+c Étude géométrique


Soit(%) une droite du plan et Fun point n'appartenant pas à ('2b).
On se propose de construire point par point la parabole (g')) de foyer F et de directrice ('2b), ainsi que la
tangente en chacun de ces points.
• Soit H un point de (%) et (L1H) la perpendiculaire à ('2b) en H.
Un point M de (L1H) appartient à (g')) si et seulement si: MF = MH.
Donc, le point d'intersection de (L1H) et de la m édiatrice de [FH] H' i--+-----------',-o✓
est l 'unique point de (L18 ) appartenant à .(Çif).
Réciproquement, tout point M de (\lfl) qui se projette orthogona-
lement en H sur(%), est tel que MF= MH, c'est-à-dire appartient (.1.H)
à la médiatrice de [FH]. (TM)
• Démontrons que la médiatrice de [FH] est la tangente (TM) en ----+--+--'tf'.--- - - - ---+-- - -
M à (g')). . -------- (.1.)
Soit M' un point de (TM), distinct de M, et H' le projeté orthogo-
nal de M' sur ('2b).
On a: M'H = M'F et M'H > M'H' . (2ll)
Donc : M'F > M'H' ; c'est-à-dire M' est extérieur à (Çif ).
Tout point M' de (TM), distinct de M, est extérieur à (g')) ; donc (TM) est la tangente à (g')) en M.

Coniques 155
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Soit (<!J>) la parabole de foyer F et de directrice (0)).


Pour construire un point de (<!J>) et sa tangente, on peut utiliser le procédé suivant :
• par un point H de (0)), tracer la droite (ôH) p erpendiculaire à (S,ill) ;
• tracer la m édiatrice de -[FH].
Ces deux droites se coupent en un point M de (<!J>).
La médiatrice de [FH] est la tangente en M à (<!J>).

R~m~_g_i&
La parabole (<!J>) de foyer F et de directrice (<il} es: l'ensemble des centres des cercles passant par F et tan- •
gents à (0)).

-..-.;..2~3t.. Travaux dirigés


Soit (<!J>) la parabole d'équation : y 2 = 2ax (a -t:- 0).
1 °) a) m étant un nombre réel non nul, démontrer qu' il existe une unique tangente à (<!J>) de coefficient
directeur m.
b) Démontrer que cette tangente a pour équation : y = + mx z°'m .
2°) Soit P(i) un point du p lan. Déterminer, suivant la position de P, le nombre de tangentes à (<!J>) pas-
sant par ce point. ·
3°) a) Déterminer l'ensemble des points M du plan d 'où l'on peut mener deux tangentes per pendicu-
laires à (QJ'>).
b) ·Démontrer que ·dans ce cas, si on désigne par M1 et M2 les points de contact de ces tangentes avec
(<!J>), la droite (M1M2 ) passe par un point fixe.

Sol ution
1°) a) La tangente en un poinl M 0 (;i)de la parabole (<!J>) d'équation y 2
= 2ax [a-:;= 0 ) a pour équation :

yy0 = a(x + x 0 ) ; donc, si y 0 -t:- 0, elle a pour coefficient directeur : ..f!...


Yo,
On a: m = ..f!..
Yo
ç:::> y0 = ..f!...
m
Donc, si m -t:- 0, il existe une unique tangente à (<!J>) de coefficient directeur m.
2
b) Cette droite est la tangente à (<!J>) en M0 (x0 ) tel que : y 0 = .Q.. et x 0 = Yo = a 2 •
. Yo m 2a 2 m
Cette tangente a pour équation : y - ::i = m( x - 2 : 2
) ; c'est-à-dire : y = mx + 2~ .

2 °) Une tangente à (<!J>), de coefficient directeur m:passe par le point P(i) si et seulement si :
13 = ma + 2~ ; c'est-à-dire : 2am 2 - 2l3m + a= O (1).
2
Le discriminant réduit de l'équation (1) est: d' = 13 - 2aa.
On en dé duit que :
• si 132 - 2aa > 0, c'est-à-dire si P est extérieur à (<!J>), il existe deux tangentes à (<!J>) passant par P.
• si j32 - 2aa. =0, c'est-à-dire si P appartient à (<!J>), il existe une tangente à (QJ'>) passant p ar P.
• si 132 - 2aa. < 0, c'est-à-dire si P est intérieur à (<!J>), il n 'existe pas de tangente à (qJ>) passant par P.

3°) a) Les tangentes à (<!J>) issues d 'un point M sont p erp endiculaires si et seulement leurs coefficients
directeurs m 1 et m 2 sont tels que : m1m 2 = - 1.
Or : m 1 m 2 = 2~ ; don c : m 1m 2 = - 1 ç::> a = - ~.
Donc, l'en semble des points M d 'où l'on peut men er deux tangentes perpendiculaires à (<!J>) est la droite
d'équation x = - ~ , c 'est-à-dire la directrice ('2ll) de (<!J>).

156 Coniques
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b) Soit Mun point de (~ ), M1 et~ les points de contact


des tangentes à (qJ>) issues de M, H1 et H2 les projetés
orthogonaux resp ectifs de M, et M 2 sur(®). On a:
• (MM1 ) est la m é diatrice de (FHJ ;
donc, par symétrie : (MF) ..1 (FM1 ) ;
• (MM2 ) est la médiatrice de [FH2 ] ;
donc, par symétrie : (MF) ..1 (FM2 ) ;

On en déduit que la droite (M1 M 2 ) passe par le point F.

2.a Tracer la parabole (Qll) d'équation : y 2 = 8x. 2.d Soit (9JI) une parabole de sommet S et M un
Déterminer le point A de(~) où la tangente est point de (9JI). La tangente (TM) en M à (9JI) coupe
parallèle à la droite d'équation : Zx + 3y - 3 = O. l'axe focal en un point T.
Déterminer une équation de cette tangente. Démontrer que le symétrique de T par rapport
à S est le projeté orthogonal de M sur l'axe
2.b Tracer la parabole (9JI) d'équation: y 2 = 36x. focal.
Déterminer les tangentes à (Qll) passant par le
point P(~)ainsi que les coordonnées des 2.e Soit (QP) une parabole, M un point de (9JI) et
points de contact de ces tangentes avec (9JI). (TM) la tangente en M à (9JI). La perpendiculai-
re en M à (TM) coupe l'axe focal en N.
Démontrer que le symétrique de N par rapport
2.c Tracer la parabole (9JI) d'équation y 2 + Zx = O et au foyer F appartient à (TM).
déterminer une équation de la tangente aux
points de (9JI) d'abscisse - 1.

Dans cette leçon, le plan est muni du repère orthonormé {O, T,T ).

3.1 .,"Étude analytique


Tracé de l'ellipse
Soit (~) l'ellipse d'équation : ~ 2 +
2
t=
2
2 1 (a> 0, b > 0).
('{g) est la •réunion des courbes représentatives (~ 1 ) et (<jgz) des fonctions J; x - ~ Ja2 - xz et
fz : x ~ - ~ Jaz -xz.
(~ 1) et (~ 2 ) sont symétriques par rapport à la droite de repère (O, f ).
Étudions la f~nction J; : x - ~ Jaz - xz.
On a : Dr, = [- a ; a] ; J; est une fonction paire, on peut réduire son étude à [O ; a].
\/ X E [0 ; a[, J;(x) = _ ]2._ X
a Jaz - xz
J;lx)-t;_(a) b Ja-x ~ . J;(x)-t;_(a)
De plus, - - - - -
x-a
= -a -x-a
- - ~a + x ; donc : 11m --'----=--
x➔ a x-a
=- °"'·

(~ 1 ) admet une demi-tangente verticale au point A(~)-

Coniques 157
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On en déduit le tableau de variation de fi et la courbe (cg), b


('&)
---+
j
X 0 a
- ---+ a
J;(x) 0 Il 0 i

f,(x) b -----------. 0
-b

1 •
Éléments caractéristiques de 1ellipse

1er vas: a > b ze eus: a< b


x2 y2
Équation ?
~
+ 1..?
t.r
=1

Demi-distance focale c = , a2 - b2 c = Jb2 - a2

Excentricité e = s_
a

Sommets

axe focal : (AA') axe focal : (BB')


' Axes grand axe : [AA'] grand axe: [BB']
petit axe : [BB'] petit axe : [AA']

Foyers

Directrices (9)') : X= -
aZ
C
(9l) : y
.
= bz
C
et (9l'): y= - cbZ
cercle principal : C€(O ; a) cercle principal: <{i;(O ; b)
Cercles remarquables cercle secondaire : C€(O ; b) cercle secondaire : <{i;(O ; a)

B b (<El)

A' A
A' F'
Courbe -a 0 a

1
1
!
1cqii•) B' -b (®')

1
cg(Q ; a) désigne le cercle de centre O et de rayon a.

a~argYJ:,
Lorsque a = b, {&,) est le cercle <{i;(Q; a).

158 Coniques
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• ~ Équation de la tangente en un point de l'ellipse


On démontre la propriété suivante de façon analogue à celle concernant la parabole.

Soit('&) l'ellipse d'équation : :: + r: = 1.


YYo
La tangente en un point M 0 (x0 ) de ('&) a pour éqmciaa: LGi + b Z = 1.
. ~ ~

Exemples
• Soit('~) l'ellipse d'équation : f5 + 9y2 = 1 .
2


Le point M 0 (1~) appartient à ('&) ; la tangente à ~ 1 ~ • '., ;=-?- ~ on : 9x + 20y - 75 = O.

• Soit('&) l'ellipse d'équation: 4x2 + y 2 = 4.

([3)
Le point M 0 _2 appartient à (%) ; la tangente à OC ~ ~ ,;:. ~
1
~~ :2 -
3x - y - 4 = O.

_ 3._2.. Ellipse et cercle


oori~ Représentation paramétrique de l'ellipse
2 y2
Soit (%) l 'ellipse d 'équation : ; 2 + b2 = 1.
Pour tout point M(;), on a : ME (%) ~

~ 3 0 E lR, ~ = cos0 et 1 = sin0


~ 3 0 E lR, x = acose et y = bsin0.

On en déduit la propriété suivante.

L' e llipse d'equa


, t 10n
' .r + yz
az ,
bz = 1 a pour represent a ti'on parametnque
, •
: { Xy == ab cos0
sine (0 E Ill))
Il\\ •

2
- - + (y
Plus généralement, l'ellipse d 'équation - a2
(x - a.)2
;;z ~) = 1 a pour représentation paramétrique :
= a c?s0 + a (O E lR).
{ xy= bsme + ~

Exemples
(x + 1)2 (y - 2)2
• L,e 11·1pse d',equat10n
. ...;___ , .
;_ + -=-- - = 1 a pour representat10n , .
parametnque :
16 8
x = 4cos~ - 1 ( E lR).
{ y = z[zsrn0 + 2 0
, .
,
• Le systeme {x = cos0
. + 3 (0 E Ill)) t , . 't .
Il\\ es une representahon parame nque
d e l' e11·1pse d ' equa
, t·10n :
y= 2 Slll0 - 1

(x - 3)2 + (y + l)2 = 1 ; c'est-à-dire : 4x2 + y 2 - 24x + 2y + 33 = O.


4

Coniques 159
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m5~ Cercle principal et affinité


Soit a et b deux nombres réels (a> b > 0) et ('i8) l'ellipse de représentation paramétrique: { x = ab c?se (0 E Ill).
y= Sln0
On désigne par A et A' les sommets de ('"&) situés sur l'axe focal et par (qg) le cercle de diamètre [AA'].
(qg) a pour
· ,
represen . parame, tnque
tation . : { xy =
= aa sin
case (e E Ill) •
8
Soit f l'affinité orùwgunale d'axe (AA') et de rapport ~ .·
x' = x
L'image d'un point
.
M(x)
y
par f est le point ~r(x~
y
) tel que : { ' b .
y =a:Y
On a: ME (qg) <=> {X= a COS0 (8 E ? )
y= asin0 -a
<=>
{ x' = acos8 (0 E ? )

y'= bsin8

<=> M' E ('"&).

Donc (~) est l'image de (qg) pàr f. On en déduit la propriété suivante.

Soit (i ) l'ellipse d'équation ;z 1: + = 1 (a> b > 0), de sommets A et A' situés sur l'axe focal.

('i8) est l'image du cercle de diamètre [AA'J par l'affinité orthogonale d'axe (AA') et de rapport .l!....
a

. R gJ]!é!!Ql;I~
• La tangente en M' à {"&) est l'image de la tangente en M à (qgJ par l'affinité orthogonale ; donc, ces deux
tangentes se coupent en un point de (AA').
• Si on désigne pdr B et B' les sommets de (&) non situés sur l'axe focal, ("gJ est l'image du cercle de dia-
mètre [BB'} par l'affinité orthogonale d'axe (BB') et de rapport i.
De ce qui précède, on déduit une construction point par point de l'ellipse.

. Soit(%) l'ellipse de représ~ntation paramétrique {; : i ~:: (8 E IR), tel que. : a> b >O. ,
. Pour construire un point de('"&), on
peut utiliser le procédé suivant ;
• tracer les cercles (qg1 ) _e t (qg 2 ) d~ centre O et de rayons
respectifs a et b ; (qg 1)
• tracer un diamètre [AA'] de (<€1 ) ;
• tracer une demi-droite d'origine O ; cette demi-droi-
te coupe (qg 1 J et (qg 2) respectivement en P 1 et P 2 ;
• tracer la perpendiculaire: à (AA') passant par P 1 et la
parallèle à (AA') passant par P 2 •
Le point d'intersection M de ces deux droites est un
point de ('"&).
[AA'] est le grand axe de (%). "

=-3♦3-11 Définition bifocale de l'ellipse


Soit (~) l'ellipse d'équation : ;
...2
2 + 1z = 1
2
(a> b > 0).
2 a2
(~) a pour foyers F(g) et F'(~c). où c = Jaz - b 2 ; ses directrices sont (21)) : x =~ et (21J') : X = - -C ;
son excentricité est: e = _f__
a

160 Coniques
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Soit M un point du plan, H et H' les projetés orthogonaux res-


pectifs de M sur (qJJ) et (qjJ').
• Si M E ('&), on a : MF = e MH et MF' = e MH'.
2
Donc : MF + MF' = e HH' = ...f.. x Za = 2a.
a C
C a
• Si M est intérieur à ('&), on a : MF < e MH et MF' < e MH'. A' F' 0 F A
Donc: MF+ MF'< eHH'; c'est-à-dire: MF+ MF'< 2a.
• Si M est extérieur à ('&), on a : MF > e MH et MF' > e MH'. B' -b
Donc : MF + MF' > e HH' ; c'est-à-dire : MF + MF' > 2a.

On en déduit la propriété suivante.

x2 yz
Soit(~) l'ellipse d'équation réduite a2 + Ir= 1 (a> b > 0), de foyers F et F'.
('&) est l'ensemble des points M du plan tels que: MF+ ~IF= 2a.

Cette propriété, parfois donnée comme définition de l'ellipse, est appelée définition bifocale.
Dans cette définition,
., on a FF' = 2c tel que : c < a .

S M
,Remar .ues
• Les points M vérifiant MF+ MF'< 2a (respectivement MF+ MF'> 2a) sont intérieurs (respectivement
extérieurs) à ('&).
• Cette propriété permet une construction de l'ellipse par la « métho- ------,,--:=-- -- - ~ 1 - -
de du jardinier » : un fil, de longueur 2a, tendu entre deux points F F' F
et F'.
• Lorsque a= b, F = F' et (<fi,) est le cercle de centre F et de rayon a.

Exemples
xz y 2
• Soit ('&) l'ellipse d'équation réduite : + = 1.
8 4
On a: a= 2/2 et b = 2 ; donc : c = Ja2 - b 2 = 2. _
2 2
(<fi,) est l'ensemble des points M du plan tels que MF+ MF' = 4/z, où F( ) et F'( · ).
0 0
• Soit F et F' deux points tels que : FF' = 4.
Déterminer l'équation réduite de l'ellipse (<fl,) définie par: MF+ MF'= 8. _
1
On munit le plan d'un repère orthonormé (O, f J) tel que O est le milieu de [FF'] et y►= OF OF.
On a : c = 2 et a = 4 ; donc : b = Ja2 - c 2 = 2/i
y2
(%) a pour équation réduite : f 2

6
+
12
= 1.

De sa définition bifocale, on déduit une nouvelle construction point par point de l'ellipse.

Sôit (i) l'ellipse définie par : MF + MF' ·= 2a (0 < FF' < 2a).
Pour construire un point de (<fl,) et sa tangente, on peut uti-
liser le procédé suivant:
• tracer le cercle (~} de centre F' et de rayon 2a ;
• tracer un rayon [F'K] de (~);
• tracer la médiatrice de [FKJ: ('f)
Cette médiatrice coupe (F'K) en un point M de ('&Jet est
, tangente en M à (%). ,

Une justification de cette construction est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n° 44). ""'

Coniques 161
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- .4., Travaux dirigés


On appelle corde d'une ellipse tout segment joignant •p
deux points de cette ellipse.
Soit ('i1c;) une ellipse de centre O et P un point du plan,
extérieur à ('i1c;).
Déterminer le lieu des milieux des cordes de (~) pas- 0
sant par P.
Solution
Une droite (L1) passant par P coupe (%) en deux points
M et N ; on désigne par I le milieu de [MN].
Soit f l'affinité orthogonale qui transforme (%) en son
cercle principal (~).

• f transforme P en P' et [MN] en une corde [M'N'] de ·


(~ ) dont le milieu l' est l'image de I par f.
Or, (OI') est la médiatrice de [M'N'] ; donc l' appartient
au cercle (r') de diamètre [OP'].
Réciproquement, tout point de (î'), intérieur à («s), est
le milieu d'une corde de (~ ) p assant par P '.
Donc, le lieu de l'est l'ensemble des points de (ï ) inté-
rieurs à (~ ).
• I est l'antécédant del' par f; donc, le lieu de I est l'an-
técédant par f du lieu d e I' .
L'antécédant de (î ') par f est un e ellipse (r) dont le grand axe est l'antécédant du diamètre de (î') paral-
lèle à l'axe de l'affinité orthogonale.
Le lieu de I est l'ensemble des points de (î) intérieurs à(~ ).
Sur la figure ci-dessus, le rapport de l'affinité orthogonale est 1-

3.a Tracer l'ellipse ("0) d'équation : x 2 + 4y2 = 25. 3 .d Soit F et F' deux points du plan tels que : FF' = 6.
1 . Déterminer une équation des tangentes à("&) Déterminer, dans un repère convenablement
aux points de ("0) d'abscisse 4. choisi, l'équation réduite de l'ellipse défin_ie
2. Déterminer une équation des tangentes à ("0) par : MF + MF' = 8.
ayant pour coefficient directeur !. 3.e Dans chacun des cas suivants, donner la défi-
3.b Dans chacun des cas suivants, déterminer une nition bifocale de l'ellipse ('~!;).
représentation paramétrique de l'ellipse ("0). < .x2 yz _ . xz y 2 _
a) (~) . 4 + 2 - 1 b) (cg) . g + 25 - 1.
a] (°&) : x 2 + 2y2 + 4x - 4y = 10
b) (<g) : 4x2 + y 2 - Bx + 6y - 3 = 0
c) (cg) : 3x2 + y 2 + 6x - 2y = O. 3.f 1. Soit A(_:1) et A'(-/). Déterminer une équa-
tion de l'ensemble (~ ) des points M du plan
~ ~

3 .c Dans chacun des cas suivants, déterminer une tels que: MA. MA' = 1.
équation de l'ellipse dont on donne une repré- 2. Déterminer une équation de l'image de {ct:) :
sentation paramétrique. aJ par l'affinité orthogonale d'axe la droite de
1
x = 2 cos0 - 1 (e E ~) repère (0, f) et de rapport ; ;
a) { y = ! sine + 2 b) par l'affinité orthogonale d 'axe la droite de
repère (0, J) et de rap port 2.
b) {Xy==2c?s0 - 3
3sm8 + 1
(0 E ~).

162 Coniques
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Dans cette leçon, le plan est muni du repère orthonormé (O, °C J ).

~A♦-1~·~ Étude analytique


mf;j'"iJ~rn Tracé dè l'hyperbole
2
Soit (X) l'hyperbole d'équation : : 2 -
2
= 1. fz
(X) est la réunion des courbes représentatives (X1 ) et (X 2 ) d~s fonctions fi : x - ~ Jx:2 - '1-
2
et
fz: x - - ~ Jx2- a2.
(X1 ) et (7JC2 ) sont symétriques par rapport à la droite de rep ère (O, f ).
Étudions la fonction fi : x - ~ Jx 2 - az.
On a : Dr,_ = ]- a] U [a ; + oo[ ; fi est une_fonction p aire, on peut réduire son étude à [a ; +
00 ; -
00
[.

V X E ]a ; + oo[, t;(x) = 12. X


a Jx:2 _ az
fi (x)-fi(a) b Ja- x ~ . fi(x)- fi(a)
De plus, - -- - - = - - - - .;a + x ; donc : hm - - - - - = + oo.
x-a a x-a x ➔ a x -a
(X1 ) admet une demi-tangente verticale au point A(~)-
. On démontre également que la droite d'équation y = ~x es~ asymptote à (X1 ) en + 00

On en déduit _le tableau de variation de fi et la courbe (X).

X a + 00

J ;Cx) Il +
J,(x)
______.+oo
0

,_.
emargues 2 2 2 2
• L'hyperbole d'équation - : 2
+ 1=
2 1 est l'image de l'hyperbole d'équation ~ 2 - !2 = 1 par la symé-
trie orthogonale d'axe la première bissectrice.
• La réunion des asymptotes de l'hyperbole d'équation ~ 2
x,-2
-
y2
b2 = 1 a pour équation : a 2
x:2
- biJ2
2 == O.

• Si a = b, les asymptotes sont orlhogonales et e = [2 ; on dit que (';If) est une hyperbole équilatère.

Coniques 1.63
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Éléments caractéristiques de l'hyperbole

Équation x2 y2
- -a2+ -b2
=1

Demi-distance focale c = Ja2 + b2

Excentricité e = __f_
a

Sommets A'(-,0a)
Axe focal (AA') (BB')

Foyers

a2 a2 b2 b2
Directrices (~): x =c et (~'):X= -
C
(~ ):y=-
C
et (®'):y= - -
C

Asymptotes

Courbe

Équation de la tangente en un point de l' hyperbole


On démontre la propriété suivante de façon analogue à celle concernant la parabole.

Soit (~) l'hyperbole d'équation :


. a
X: - Yb: = 1.
La tangente en un point M0 (xYo
0) de(~) a pour équation: .:crf - YYo
a bz = 1.

Lorsque{~) a pour équation - ;: + i: = 1, la tangente a pour équation : - :i + YfJ = 1.


Ex emples "---
x2 .
• Soit(~) l'hyperbole d'équation:
4
- y 2 = 1.
Le point M,,(1) appartient à (:If) : la tangente à (:If) en M,, a pour équation : 3x - 2{sy - 4 = o.
• Soit (~) l'hyperbole d'équation : - 2x2 + 3y 2 = 1.
Le point M 0 ( _ \ ) appartient à(~) ; la tangente à(~) en M 0 a pour équation: 2x + 3: + 1 = O.

Équation de l'hyperbole rapportée à ses asymptotes


Nous avons rencontré dans les classes précédentes des hyperboles, courbes représentatives des fonctions
homographiques. Démontrons que l'hyperbole définie maintenant est également la courbe représentati-
ve d'une fonction homographique.

164 Coniques
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Soit (1C) l'hyperbole d'équation réduite : ::- i:= 1.


On se propose de déterminer l'équation de (1C) dans un repère dont les axes sont les asymptotes de (1C),
par exemple le repère (0, Û, v) tel que : û(:) et ït(_ab).
Soit M un po~t___.du plan, de coordonnées (x ; y) dans le repère (0 , t J) et de coordonnées (X ; Y) dans
le repère (0, u , v ).
--+ -;+ -;+ --+ ➔
On a : OM = xi + YJ = Xu + Yv
= X(af+ bf) + Y(af- bf)
= a(X + Y)f+ b(X- Y)J.
x = a(X+ Y)
Donc: { y= b(X- Y)"
On en déduit une équation de (1C) dans le repère (0, Û. c 1 :
On obtient ainsi l'expression d'une fonction homograph:~a.
Exemple
2 y2 -
Soit ('JC) l'hyperbole d'équation~ - = 1 dans le repère 'O. T:jJ.
12
On a: a= 2 et b = 2/3. Soit le repère (0 , Û, v) tel que: û(i) et ë(_1 3).
On en déduit les formules de changement de repère : {; : ~
3ci--Yl
Dans le repère (0, Û, v), (1C) a pour équation : 3(X + Y)2 -
1
3(X - Y)2 = 12 ; c 'est-à-dire : Y = x·

=-4!2.t. Définition bifocale de l'hyperbole


. Soit (1C) l'hyperbole d'équation réduite : :: - p = 1 (a> o, b > 0).
('Je) a pour foyers F(~) et F'(~ c), où c = Ja2 + b2 ;
2 2
ses directrices sont (0l) : x =~
C
et (2n') : x = - ~ ;
C
son excentricité est : e = ...f.._
a
(1C) est la réunion de deux courbes (1i1 ) et ('Jf2 ) situées respectivement dans les demi-plans où les points
ont des abscisses positives et négatives.
Soit M un point du demi-plan défini par x 2 0, H et H' les pro- ('X2)
jetés orthogonaux respectifs de M sur (2n) et (q)j').
• Si ME (1i1 ), on a: MF= eMH et MF'= eMH' .
Donc : MF' - MF = e HH' = 2a.
• Si M est intérieur à (1l:1 ), on désigne par N le point d'inter- F'
section de (MF') et (1i1 ).
On a : MF < MN + NF et NF' - NF = 2a.
Donc: MF' -MF > MF'-(MN + NF); (2ll)
c'est-à-dire : MF' - MF> NF' - NF ou MF' - MF> 2a.
• Si M est extérieur à (1l:1 ), on démontre de même que: MF' - MF< 2a.
On a un résultat analogue dans le demi-plan défini par x :<,; O.
On en déduit la propriété suivante.

Soit (1C) l'hyperbole d'équation réduite ::- ~ =1 (a> O, b > 0), de foyers F et F'.
(~) est l'ens~mble des points M du plan tels que :/ MF - MF' 1 = 2a.

Cette propriété, parfois donnée comme définition de l'hyperbole, est appelée définition bifocale.
Dans cette définition, on a FF' = 2c tel que : c > a.

Coniques 165
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Remarg~
Les points M vérifiant I MF - MF' 1 > 2a (respectivement I MF - MF' 1 < 2a) sont intérieurs (respective-
ment extérieurs) à ['lfC).
Exemples
• Soit (';Jf,) l'hyperbole d'équation : t - y2 =
2
5
1.

On a : a = 2 et b = [5 ; donc : c = Ja2 + b2 = 3. 3
(';Jf,) est l'ensemble des points M du plan tels qrre 11IF - MF' 1 = 4, où F(~) et F'(- 0 )-
• Soit F et F' deux points tels que : FF' = ~- .
Déterminer l'équation réduite de l'hyperbole 00 nminie par : 1MF - MF' 1 = 2Ji
. On munit le plan d'un repère orthonom:é (O. i..n
ral que O est le milieu de [FF'] et f = iF OF.
On a : c = 2 et a = [3 ; donc : b = , c 2 - a2. = 1.
('àf) a pour équation réduite : { - y2 = ~-

De la définition bifocale, on déduit lIIle construction point par point de l'hyperbole.

Soit (';Jf,) l'hyperbole définie par:


IMF-MF' 1 = 2a (FF' > 2a > 0).
Pour construire un point de (~ et sa tangente, on
peut utiliser le procédé suivant :
• tracer le-cercle («6) de centre F' et de rayon 2a ;
• tracer un rayon [F'K] de («6) ;
F
• tracer la médiatrice de [FI<'].
Cette médiatrice coupe (F'K) en un point M de
(~) et est tangente en M.à ('Je).

Une justification de cette construction est proposée en fin de chapitre (cf. exercice 45).

Remar yg
Si [FK) est tangente au cercle, la médiatrice de [FKJ est parallèle à (F'K); donc le point M n'existe pas et
cette médiatrice est l'une des asymptotes de l'hyperbole.

4.a Tracer l'hyperbole (~'e) d'équation: ..l...2 - 2y2 = 2. 4.d Dàns chacun des cas suivants, déterminer une
1. Déterminer une équation des tangentes à ('JC) équation de l'hyperbole dans le repère (0, Û, v)
aux points de (X) d'abscisse 2[2.
2. Déterminer une équation des tangentes à (~)
tel que û(~) et J(_11).
ayant pour coefficient directeur 1. a) x 2 - y2 + 4 = 0
b) x 2 - y 2 + 2x - 4y = o
4.b Soit F et F' deux points du plan tels que: FF' = 6. c) x 2 - y2 - 6x + 2y +24 = O.
Déterminer, dans un repère convenablement
choisi, l'équation réduite de l'hyperbole défi-
nie par : 1MF - MF' 1 = 4. 4.e 1. Construire sur un même graphique les
hyperboles (X) et ('Je') d'équations respectives
x 2 - 3y2 - 1 = 0 et 3x2 - y 2 + 1 = O.
4.c Dans chacun des cas suivants, donner la défi- 2. Démontrer que (jC') est l'image de (X) par:
nition ·bifocale de l'hyperbole ('JC).
. xz y2 xzy2
a) la rotation r de centre O et d'angle l;
a) ('JC) : - =1 b) ('JC) : -!! + 2 = 1. b) la symétrie orthogonale s d'axe la première
4 2 bissectrice.

166 Coniques
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Exercices-
Le plan est muni du repère orthonormé (0, -CT). Soit fr) l'ensemble d es points tels que: M(;)
. y 4 - 9 = 9x4 - 18x2 •
Démo=::'e= que (r) est la r éunion de deux coniques dont
on &.e::~ la nature et les éléments caractéris-
füp!es. ~ (r).

9 ::l:::::s chacun des cas suivants, déterminer et


C onstruction d'une conique tracer ~-,,,_x=hle (r) d es points M(;)
tels que : •
a} ~ - g g =9 b) zsxlxl +16y2 = 64
1 Soit F un point et (~) une droite du plan telle c} -!r- z - 9y gl=144 d) 9y 2
= l4x2 -16x l.
que la distance de F à (2b) est égale à 4.
Dans chacun des cas suivants, construire 10 points de la
conique de foyer F, de,.directd.ce (~ ) et d'excentricité e.
a) e = 1 b) e = 1 c) e = 3.
ep ré:sentations
paramétriques d'une conique
t Déterminer le sommet, l'axe focal et le foyer,
puis tracer les paraboles d'équations : 10 Démontrer que le système
a) 2y2 + 3x = O b} 3x2 - 4y + 4 = 0
x = cos(8 + ~
c) 2y2 - 4y =x - 3 d ) x2 - 2x = - 3y - 1.
{ y= 2cos(0 - 3~ (8 E R)

3 Déterminer le centre, l'axe focal et les sommets, est une représentation paramétrique d 'une conique dont
puis tracer les ellipses d 'équations : on précisera la nature et les éléments caractéristiques.
2
a) X: + ~ = 1 b) (x - 1)2 + 4(y + 2) 2 =4 11 · le système
Démontrer que {x.= cos20
. (0 E ~)
y= sm0
(x+ 1 )2 (y - 2)2 · est une représentation param étrique d 'une partie de
c) d) 4 + 9 = 1. parabole que l'on précisera.
4 Déterminer le centre, l'axe focal et les sommets,
puis tracer les h yperboles d 'équations : 1i Démontrer que le système
x2 y2
a)
9 - 4 =1 b) (x - 1)2 - 4(y + 2)2 = 4 x = co!21e - 1 [8 E [O ; =Il
x2 y2 (x- 1)2 (y + 2)2 = 1
{ y = 2+ [z tan20
c)
9 - 16 = 1 d) - 4 + 9 .
est une représen tation paramétrique d'une partie d'h y-
., perbole que l'on précisera.

E quation d'une conique 13 Soit (r) l'ensemble des points M dont les coor-
données (x ; y) vérifient :
x = 2et + e- t (t E IR).
5 Soit(~ ) l'ellipse d'équation : ~ + ~ = 1.
2
{ y= 2et - e- t
Déterminer une équation de l'hyperbole ayant pour Démontrer que (r) est une partie- d'hyperbole que l'on
sommets les foyers d e(~ ) et pour foyers les sommets de précisera. Tracer (r).
(<t;) situés sur l'axe focal.
. 2 y2
6 Soit(~) l'hyperbole d'équation: ~ - 4 = 1. D éfinition bifocale -
Déterminer une équation de l'ellipse ayant pour foyers
les sommets de (~ ) et pour excentricité F3 . des. coniques à centre
7 Soit [g>) la parabole d'équation : 14 Soit F et F' deux points tels que : FF' = 3.
y 2 - 4x + 2y + 9 = o. Déterminer, dans un repère convenablement choisi, une
1. Déterminer les éléments caractéristiques de [g>) et équation réduite de l' ensemble des points M tels que :
tracer (9P). a) MF + MF' = 5 b) 1 MF - MF' J = 2.
2. Déterminer une équation de l'image de (g>) par cha-
cune des transformations suivantes : 15 Soit les points F(-z2) et F'(~)-
a) la symétrie orthogonale d 'axe la droite de repère Déterminer u ne équation de l'ensemble des points M
(O, ;►) ; tels que:
b) la symétrie d e centre O ; a) MF+ MF' = 10 b) IMF - MF' 1 = 4.
cJ la symétrie orthogonale par rapport à la droite {On pourra au préalable déterminer l'équation réduite
d'équation : y = x. dans un repère convenablement choisi.)

.,.
Coniques 167
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2. Démontrer que l'image d'une conique par une simili-
16 Soit les points F(_\) et F'(-/ )- · tude plane est une conique de même nature et de même
-►
0 n pose : u = -1 ( i - j-+) et v➔ = ---=
----c> 1 n> -
l l + j ). excentricité.
[z ,2
1. Déterminer dans le repère (0, ïl. ri') une équation de 14 Soit('&) l'ellipse d'équation 4.x2 + y 2 = 36 et les
l'ensemble des points M tels que: points A(5) B(g).
et
a) MF + MF' = 4 b) 1MF - MF' 1 = 2.
Soit M un point de ('&) et M' l'isobarycentre des points
2. En déduire une équation de œs ensembles dans le
A, B et M.
t
repère (O, J).
1. Démontrer que M'est l'image de M par une transfor-
mation que l'on précisera.
C oniques 2 . En déduire une équation de l'ensemble ('& ') des points
M' lorsque M décrit ('&).
et lieux géométriques Tracer(~) et (i ') sur un même graphique.
17 Soit (<'.€) un cercle de Œ'"'~ 0 et de ray on R, 15 Soit f la transformation du plan qui à tout
(~) une droite non sécante à f { }.
Démontrer que le lieu des poics _!... ~ des cercles point M(~) associe le point M'(~:) tel que :
(ï) tangents à (~) et à (<€}. est u:rœ ~ c.00le de foyer 0 x ' =X+ {3y
dont on précisera la directrice. { y' = - ,'3x + y.
On distinguera deux cos :
1. Préciser la nature et les éléments caractéristiques de f.
- (r) et(<'.€) sont tangents exœriec..""t;c;;;Je::r: :
Z. Soit (f;) l' ellipse d 'équation : 4x2 + y 2 = 4.
- (<{?,) est intérieur à (f).
Déterminer une équation de (~'), image de (%) par f.
18 Soit (<(5) un œ 1de d e centre O et de rarnn R, F 3. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
un point intérieur à (({) et distinct de O. - de(%').
Démontrer que le lieu des points M, centres des cercles Tracer (%) et ('(!;') sur un même graphique.
passant par F et tangents à ('f6), est une ellipse dont on
précisera les foyers.
16 Soit (X) l'hyperbole d'équation : x 2 -
3y2 = 3.
1. Déterminer une équation de (X'), image de (X) par la
19 Soit (<'.€) un cercle de centre O et de rayon R, F rotation de centre O et d'angle ~.
un point extérieur à (C{g). 2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
Démontrer que le lieu des points M, centres des cercles de (X').
(ï) passant par F et tangents à(<'.€), est une hyperbole. Tracer ('à'e) et (X') sur deu~ graphiques distincts.
On distinguera deux cas :
- (f) et(<{?,) sont tangents extérieurement ;
- (C{g) est intérieur à (f ).
C oniques
10 Soit (C(6) et (((6') deux cercles de rayons dis-
tincts, tels que (C{g') est intérieur à (C(6). et nombres complexes
Déterminer le lieu des points M, centres des cercles tan-
gents à (({?,) et (C{g '). Dans cette rubrique, le plan complexe est muni du
repère orthonormé direct (0, ë;J.e;,
11 Soit(({?,) et(<'.€') deux cercles extérieurs l'un par
rapport à l'autre, de rayons R et R' tels que: R > R'. 17 1. Déterminer la nature et les éléments carac-
Déterminer le lieu des points M, centres des cercles téristiques de la courbe ('à'e) d'équation :
tangents à (({?,) et (<'.€') . 3x2 - y 2 + 2x + 1 = O.
On distinguera quatre cas: 2. a) Démontrer que les points A, M et M' d'affixes res-
- rr) extérieur à (C(6) et (Cf,') ; pectives 1, z et z4 sont alignés si et seulement si
- (C{g) et N ') intérieurs à (f) ; 1 + z + z 2 + z 3 est un nombre réel.
- (C€) intérieur à {f), (((6 ') extérieur à (r); b) En déduire que l'ensemble de tels points M est la
- (C€ ') intérieur à (f), (ce,) extérieur à (r). réunion de (X) et d'une droite que l'on précisera.
I l Soit (21l) une droite et A un point n'apparte- 18 On désigne par z l'affixe d'un point M.
n ant pas à (21l). On considère les paraboles passant par
A et de directrice (21l). Soit le nombre complexez'= ; z - z - 1. 1
1. Démontrer que le lieu des foyers de ces paraboles est Dans chacun des cas suivants, déterminer et construire
un cercle· (privé d'un point) que l'on précisera. l'ensemble des points M tels que :
2. En déduire le lieu des sommets de ces paraboles. a) lz'I = 1;
b) la partie réelle de z'2 est égale à 1 ;
cJ la partie imaginaire de z'2 est égale à 1.
C oniques
et transformations 19 Soit a un nombre réel tel que : a E ]- .K.;
2
-½{-
1. Résoudre dans C l'équation (El :
13 1. Démontrer que l'image d'une conique par z 2 cos2 a - zsin2a + 2 - cos2 a = O.
une isométrie plane est une conique de même équation 2. Soit M l'image dans le plan complexe de la solution
réduite. de (E) dont la partie imaginaire est p~sitive.

168 Coniques
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a) Démontrer que M appartient à une hyperbole (~ )


dont on donnera une équation.
b) Tracer (1C) et déterminer la partie de (~) décrite par
M lorsque a décrit l'intervalle )- ~ ; 1{-

30 1. Soit (°&) l'ensemble des points M du plan


complexe dont l'affixe z vérifie : 10zz + 3(z2 + ?) = 4.
Démontrer que (<&) est une ellipse dont on précisera les
éléments caractéristiques. 0 B
2. Déterminer une équation de (<&'), image de ('&) par la ((b pourm poser : mes OBA = a.)
similitude directe de centre 0, de rapport 2 et d'angle ~ .
3. Déterminer la nature de('&'), ses axes et ses sommets. 31 L"espace est muni du repère orthonormé
Tracer ('&) et ('&') sur un même graphique.
di:ect (O. t;.tk\
31 Soit M le point d'affixe z.
1. a) Démontrer que l'ensemble des points M tels que
~il~ ~ints A(g), B(g1) et FŒ).
z + z + 4 = 0 est une droite (91>). L o. ::Jére;:;:niuer l'ensemble des points M du plan de
b) Démontrer que pour tout point M, la distance de M à
(91>) est : ~ [z + z + 4).
repèœ ~0-Tk)tels que : IIMÀ" MB Il = Il MFIl
. Démontrer que l'ensemble des points M tels que
z-1-i 12
b) Re~ocrn;: œ résultat en interprétant II MÀ" MB Il
œ= ---;? r:::::e aL.-e.
_ = ~ est une ellipse dont on précisera un 2- 2'!.ë::i:es qn.estions en remplaçant le plan de repère
Îz+z+4 4
foyer, une directrice et l'excentricité.
(O.fkl p.:=- le plan de repère (0, f J).

38 ~it k un nombre réel strictement positif, (91>)


3! À tout point M d'affixe z non nulle du plan et (:l") deu..x droites sécantes.
complexe, on associe le point M' d'affixe z ' telle que: 1. Déterminer le lieu des points M dont la somme des
z' = 1.. (z + 1..). carrés des distances à (~ ) et (~ ') est égale à k.
2 z (On pourra utiliser un repère dont les ax es sont les bis-
1. Déterminer l'ensemble des points M tels que z ' soit
un nombre réel. sectrices de l'angle des deux droites.)
2. On suppose que M décrit le cercle de centre O et de 2. Déterminer le lieu des p oints M dont la différence
rayon 2. des carrés des distances à (91>) et (91>') est égale à le.
a) Vérifier que :" z = zei0 (0 E IR). 3. Application numérique
b) Démontrer que M' décrit une conique dont on déter- Déterminer et construire les lieux précédents lorsque
minera les éléments caractéristiques. k = 3, (91>) et (0l') ont pÔur coefficients directeurs
respectifs 1.. et - 1.. .
[3 [3 2
39 Soit la fonction f: x ,_ x +r;;3 et (r) sa cour-
amilles de coniques be représentative. x _, 3
1. Étudier f et tracer (r).
--> r;::
3.,. .+ __. .,. r;:;
3.+
33 Déterminer, suivant les valeurs du nombre 2 . 0 npose: u= 40 i -J et v= i + -1-'J.
réel m, la nature et les éléments caractéristiques de la· a) Déterminer une équation de (r) dans le repère (0, Û, v).
courbe (rm) d'équation : x 2 + my 2 - 2mx = o. b] En déduire que (r) est une hyperbole et déterminer
les coordonnées de ses foyers dans le repère (0, J'). t
34 Déterminer, suivant les valeurs du nombre
réel m, l'ensemble des points M(;) tels que : 40 Le repère orthonormé (0, J) est direct. t
2
y + 4y - (m - 2)x + m - 1 = O. Soit (r) l'ensemble des points M du plan dont les coor-
données vérifient l'équation :
35 1. Déterminer, suivant les valeurs du nombre x 2 + 11y2 -10xy[3 + 16 = O.
réel m, la nature de l'ensemble (f'm) des points M(;) 1. Soit 0 un nombre réel et (O, Û, v)
le repère orthonor-
tels que : 2mx2 + Bmx - (m - i)y2 + 7m - 2 = O. t
mé image du repère (0, Jl par la rotation de centre 0
2. Déterminer m pour que (f'm) soit : et d'angle 0. On désigne par (X ; Y) les coordonnées de
a] un cercle ; M dans ce repère.
b) une hyperbole équilatère. Déterminer 0 pour que l'équation de (r) dans le repère
3. Tracer (fm) pour m = ~ et m = 2. (0, Û, v) soit de la forme : aX2 + ~yz = y.
2. En déduire la nature de (f') et ses éléments caracté-
ristiques. Tracer (r).

41 1. Résoudre dans IR l'équation différentielle


rt;., ~ ~;t•J i•J%J•]f-}1~Z, 3;11§ 1 y"+ 4y = 0 et déterminer les solutions particulières f et
g vérifiant/(0) = 3 etf'(O) = 0, g(O) = 0 et g'(O) = 4.
36 Le problème de l'échelle 2. Soit (r) la courbe de représentation paramétrique :
Sur la figure ci-après, l'échelle AB a une longueur x =/(9)
(0 E IR).
constante l et le point M est tel que : AB = 3 AM. { y= g(0)
Déterminer le lieu des points M lorsque A décrit (0l) et Déterminer la nature de (r) et ses éléments caractéris-
B décrit (91>'). tiques. Tracer (r).

Coniques 169
,
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41 Soit (~) un cercle de diamètre [AB], M un (On pourra utiliser les résultats démontrés dans l'exer-
point de (~) et M' le symétrique de M par rapport à (AB). cice 44.)
Soit P le point défini par :
• {Pl = (AM) n (BM'), si M ~ M' ; 48 Soit F et F' deux points distincts, a un nombre
• P = M, si M = M'. réel tel que Za > FF' et ("6) l'ellipse définie par :
Déterminer et tracer le lieu de P lorsqu e M décrit (~). ~ + :\1:F' = 2a.
(On pourra utiliser une méthode analytique.) Soit Mun point de (~). (T) la tangente en M à ("&), H et
H' les projetés orthogonaux d e F et F' sur (T).
43 Soit (QI>) la parabole de foyer F et de directrice 1. Démontrer que le symétrique de F par rapport à H
(2h), Mun point de (QI>) et (TM) la tangente en M à (QI>). appartient au cercle de centre F ' et de rayon Za.
Déterminer le lieu du projeté orthogonal de F sur (TM) 2. En déduire que le Een des points H et H', lorsque M
lorsque M décrit (QI>). décrit ("&), est le œ..-rcle principal de (°&).

44 Soit (((6) un cercle de centre O et de rayon R, O' 49 Soit (~) 1a par--chole d 'équation : y 2 = 2px (p > 0).
un point intérieur à (((6) et distinct de O. Étant donné un poi.::::ï A de (;'.r), s oit M et N deux points
À tout point P de (~ ), on associe M, point d'intersection de (QI>) tels que : l-~iJ - (_\.."-.1).
de (OP) et de la médiatrice de [O'P). On désigne par a.. met n les ordonnées respectives des
1. Démontrer que le lieu de M lorsque P décrit (~) est p oints A, ~.f et~-
upe ellipse("&) dont on donnera la définition bifocale. 1. a] Démon:treI que les droites (AM) et (AN) sont per-
2. Démontrer que la tangente en tout point M de ("&) est pendicnlaire.s si et seulement si :
la médiatrice de (O'P). 4p2 + a 2 + a (m + n) + mn = O.
b] Déterminer une équation de la droite (MN] et utiliser
45 Soit (((6) un cercle de centre O et de rayon R, ff la relation précédente pour démontrer que ces droites
un point extérieur à (~ ), T 1 et T 2 les points de contact passent par un point fixe 1.
des tangentes à(~ ) passant p ar O'. 2. Déterminer le lieu de I lorsque A décrit (QI>).
À tout point P de (Cf5), distinct de T 1 et T 2 , on associe M,
point d 'intersection de (OP) et de la médiatrice de [O'P]. 50 Soit le point F(~) et la droite (2h) : y =1.
1. Démontrer que le lieu de M lorsque P décrit (~ ) est une 1. Déterminer une équation et tracer l'hyperbole (~) de
hyperbole (~ don t on donnera la définition bifocale. foyer F, de directrice (2l>) et d 'excentricité 2 .
2. Démontn.T que la tangente en tout point M de (~C) est On désigne par B et B' les sommets de (~), B étant le
la médiatrice -de [O'P]. sommet relatif au foyer F.
3. Démontrer que les médiatrices de [OT1 ] et de [OT2 ] 2. Soit ro un point de (2l>) et (((6) le cercle de centre ro et
sont les asymptotes de (~). · passant par F.
On se propose de démontrer que (~) coupe (~ ) en B' et
46 1. Démontrer que la tangente en tout point M en trois autres points formant un triangle équilatéral.
-
d'une ellipse de foyers F et F ' est la bissectrice exté-
rieure de l'angle FMF'.
-· Soit M un point du plan. On désigne par Z et a. les
affixes dans le repère (ro, e:, e;) des points Met F.
1
2 . Démontrer que la tangente en tout point M _çbine a] Démontrer que les points de (~ ) et (~) vérifient res-
hyperbole de foyers F et F ' est la bissectrice de FMF'. pectivement les relations :
(~) :zz = a. ci ;
4 7 Soit ("&) une ellipse, F et F' ses foyers, A et A' (~) : (Z - a)(Z - ci)+ (Z - Z)2 = o.
les sommets de ("&) situés sur l'axe focal. b) Démontrer que (~ ) n (~) est l'ensemble des points
Soit M un point de (°&), (T) la tangente en M à ("&), H et du plan dont les affixes Z vérifient : ( Z - ci)(Z3 - k) = 0,
H' les projetés orthogonaux de F et F' sur (T). où k est un nombre complexe dont on donnera le
La perpendiculaire à (T) en M coupe (AA') en P. module et un argument en fonction du moduler et d 'un
Démontrer que les droites (HF') et (H'F) se coupent au argument 0 de a.
milieu de [MP]. c) Conclure.

170 Coniques
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,
P robabilit s
lnh'"oduction
« Ce que nous appehzs :S hasard n'est et ne peut être
.,, .
.,,,,~-~
que la CO"'JSe ~-;a"Ée d'un effet connu. »
~'dz:œ (Dictionnaire philosophique)
r ·" .• ✓~"';/.,._.., ..~ -"/ -~
+'; ,:'.";., ..~ ~-;,, ?' ,7~ -:if#
;.~ ~:.fi', ..r~- ~

•:,,,•::>
I" .,6-r-

1. Analyse combinatoire ... .. ..... ... .. .. ... .. .. ...... . .. . .. .. .. ..... 172


2. Calculs de probabilités ........... ........ .. ........... ...... ...... 176
3. Variable aléatoire .. .. .... ... .... .. .. .. ... .. .. ........ ...... ..... .... . 184

Probabilités 171
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Analyse combinatoire
..J.1., Formule du binôme
t:::...;....,::=-::, Introduction
• Soit n un entier naturel non nul.
On désigne par factorielle n le produit de tous :es e:iliers naturels de 1 à n et on note :
n! = n x (n -1) x (n - 2) x .. . x 2 x 1.
Par convention, on a : O! = 1.
• Soit n et p deux entiers naturels tels que : p ~ n.
On a vu en classe de première que le nombœ dè combinaisons (ou p arties) de p éléments d'un ensemble
a' n e' l emen
' t s est : cPn = ( n!_ ) •
p 1. n p 1.
Exemples
• c0n = enn = 1 1
·' Cn = n·
1998 2 000! 2 000 X 1 999 X 1 998 !
• C2000 = - - - - = - - - - - - - - - = 1 999 ooo.
1 998! 2! 1 998! 2!

"-"""-'•""-:-:li Le triangle de Pascal 1

Soit n et p deux entiers naturels tels que p ~ n. On a :


• Cn- p = CP . .
. n . .n '
.
• si de plus o < p < n, alors : c::= + C!_ = c: .
1
1 1

D émonstration
•CP= n! et cn-p = n! donc : cn-p
n
= cPn .
n p!(n-p)! n (n-p)! [n -(n-p)]!
• cp-1 + CP = __ (n_-_1_)!__ + (n - 1)! np 1 2 3 4 5 6 7 8 .. .
n- 1 n-1 (p _ l)! (n _ p)! p!(n-p - 1)!
0 1
p(n- 1)! (n - p)(n - 1)! 1 1
= +
p! (n-p)! p! (n-p)! 2 1 2 1
3 1 3 3 1
n!
= 4 14641
p! (n-p)! 5 1 5 10 10 5 1

Les résultats précédents permettent de cal- p-1 p 6 1 6 15 20 15 6 1


Cn-1 + Cn-1
culer les nombres C~ de proche en proche, Il 7 1 7 21 35 35 21 7 1
· en formant le triangle de Pascal à l'aide du c~ 8 1 8 28 56 70 56 28 8 1
· schéma suivant : .

.□t-=Y:-r~ La formule du binôme de Newton2

Soit a et b deux nombres complexes et n un entier naturel non nul.


n .
. On a: (a+ b)n = p~Oc: an-p bP.

! Cette égalité est appelée formule du binôme de Newton.


1 Blaise Pascal, mathématicien, physicien et philosophe français - 1623 - 1662 .
2 Isaac Newton, mathématicien, physicien et astronome anglais - 1642 - 1727

172 Probabilit és
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D émonstrat ion
Faisons un raisonnement par récurrence.
• L'égalité est vraie pour n = 1.
k
• Supposons l'égalité vraie pour un entier naturel non nul k. c'est-à-dire : (a+ b)k = P'f0 ak-p bP ; · Cf
on a : (a+ b)k+l = (a+ b)(CZak + c!ak-1b 1 + c !ak-:ir - -·· - C:ak-pbP + ... + ctbk)

= C~ak+l+ c!akbl + c!ak- 1b 2 + ... - q'aé~!b,1 + ... + c tabk


+ cZakbl + c!ak-1b2 + c!ak-2b3 + ... - q'aë-Pb?""l + ... + ctb/c+l

= C~ak+l + (C~ + c!)akbl + (C! + dJ~-IiJ! - --- - (cf1 + ct:)ak-p+lbP


+ ccr
+ cr1
)ak-pbp+l + ... +
1
cc;-
- ~- ~ -l

k+1
= p=O
L cP ak+l-p bP.
k+1 '
donc, l'égalité est vraie pour k + 1.
Elle est donc vraie pour tout entier naturel non nul n .

. _emargue
Cette formule explique le nom de coefficients binomiaux donné aux nombres~.
Exemples
• (1 + i)4 = 1 + 4i + 6i2 + 4i3 + i 4 = 1 + 4i - 6 - 4i + 1 =- 4.
• (1 - [2)5 = 1 + 5(- [2.J + 10(- fzF· + 10(- fzJ + 5(-
3 ,21.; + c,21~
= 1 - 5[2 + 20 - 20[2 + 20 - 4 fz
= 41 - 29[2. .

Soit E un ensemble à n éléments.


Le nombre de p arties d e E est égal à 2n.

D émonstration
2n = (1 + _1 r = c~ + c! + c! + ... + ct1
+ C~-

"'-~t .2.. Outils de dénombrement


O. _:::....._i Modèles de base
Soit n et p deux entiers naturels.
Les tirages de p boules, dans une urne qui en contient n , modélisent de nombreux problèmes de d énom-
brement. ·
~

Modélisation Les p éléments Les p éléments Outil · Nombre de tirages


sont ordonnés sont distincts
Tirages successifs
avec remise oui non p -uplet de E nP

Tirages successifs Arrangement de p P n!


oui oui
sans remise éléments de E 1¾= (n - p)!

Tirages simultanés non oui Combinaison de p CP= n!


éléments de E " p!(n - p)!

Probabilités 173
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Exemples
• En informatique, on appelle octet une suite de 8 chiffres pris dans l'ensemble {0 ; 1 ).
(Exemples d'octets: 10010110; 01110011; 00000111)
. Combien y a-t-il d'octets possibles?
Les tirages successifs avec remise de 8 élémen ts dans l'ensemble {O ; 1) modélisent ce problème ; donc
le nombre d'octets possibles est égal à : 2 8 = 256.
• Dix coureurs s'affrontent pour 3 médailles (or, argent et bronze). Quel est le nombre de p odiums pos-
sibles, si l'on suppose qu'il ne peut pas y aYorr d 'ex aequo?
Un podium est un arrangement de 3 éléments d"un ensemble en contenant 10 ;
donc le nombre de podiums possibles est égal à : -~ =
1
~i
= 720.
• 8 projecteurs sont disponibles pour éclairer nn a:::iphithéâtre.
De combien de façons peut-on l'éclairer aYec ro.cGa.- enf 5 projecteurs?
Il s'agit de trouver le nombre de parties de 5 él.0 - 1'!-, ":s d"rn ensemble en contenant 8 ;
c'est-à-dire : c! = J1L = 56.
5! 3!

Si un ensemble fini E se décompose en un produit cartésien d'ensembles ~' E2 , E3 , ••• , EP,


alors on a : Card(E) = Card~) x Card(Ez) x Card~) x ... x Card(EJ ..

Exemples
• ·Combien de n ombres de quatre chiffres, tous pairs, peut-on écrire ?
Les chiffres de ces nombres sont choisis dans l'en semble {0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8).
Pour le chiffre des m illiers, qui doit être non nul, quatre choix sont possibles ; pour chacun des trois
autres chiffres, cinq ch oix sont possibles.
Donc il y a 4 x 5 3 , c'est~à-dire 500 nombres de quatre chiffres, tous pairs.
• Une classe de terminale SM comprend 8 filles et 12 garçons. Combien d'équipes, composées de 3 filles
et 2 garçons, peut-or: former ?
Une équipe n'est autre qu'un élément du produit cartésien de deux ensembles : l'un constitué de 3 filles,
prises parmi 8, et l'autre constitué de 2 garçons, pris parmi 12.
Donc il y ac! x C~2 , c'est-à-dire 3 696 équipes composées de 3 filles et 2 garçons.

rren., . 1i Principe additif

Si E1 , Ez, E3 , •.. , EP forment une partition d'un ensemble fini E,


alors on a : Card(E) = Card(E1 ) + Card(E2 ) + Card(E3 ) + ... + Card(EP).

Exemple
On veut choisir deux personnes de nationalités différentes parmi 5 Camerounais, 10 Malgaches et 6
Sénégalais. Combien y a-t-il de choix possibles ?
Les deux personnes peuvent être choisies :
c!
- l'une Camerounaise et l'autre Malgache ; le nombre de choix est alors égal à : C~ x 0 ;
- l'une Camerounaise et l'autre Sénégalaise ; le nombre de choix est alors égal à : c! x c! ;
- l'une Malgache et l'autre Sénégalaise ; le nombre de choix est alors égal à : C~0 x C!.
Donc le nombre de choix possibles est égal à: x + c! c~o c! c! + c!o x c!; c'est-à-dire : 140.
x
Les propriétés suivantes découlent de la propriété précédente.

Soit A et B deux parties d'un ensemble fini E. On a :


• Card(A) + Card(A) = Card(E) ;
• Card(A U B) = Card (A) + Card(B) - Card(A n B).
Dans cette propriété, A désigne le complémentaire de A dans E.

174 Probabilités
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Exemple
On effectue une enquête auprès des lecteurs de trois revues a, b et c.
Sur 100 personnes interrogées: 55 lisent la revue a, 44 la revue b, 33 la revue c:
20 lisent les revues a et b, 15 les revues b et c, 17 les renies a etc ;
10 lisent les revues a, b etc.
Déterminer le nombre de personnes :
• qui ne lisent que a et b, que b et c, que a et c ;
• qui ne lisent que a, que b, que c ;
• qui ne lisent aucune des trois revues.
Sur le diagramme ci-contre, E représente l'ensemble des 100 per-
sonnes interrogées, A, B et C les sous-ensembles de ces personnes,
lecteurs respectifs des revues a, b et c.
• Le nombre de personnes qui ne lisent que a et b est égal à :
20 -10 = 10 ;
le nombre de personnes qui ne lisent que b et c est égal à : C
15 -10 = 5; E
le nombre de personries qui ne lisent que a et c est égal à :
17 -10 = 7. -
• Le nombre de personnes qui ne lisent que a est égal à: 55 - (10 + 10 + 7) = 28;
le nombre de personnes qui ne lisent que b est égal à : 44 - (10 + 10 + 5) = 19 ;
Le nombre de personnes qui n e lisent que c est égal à : 33 - (5 + 10 + 7) = 11.
• Le nombre de p ersonnes qui ne lisent aucune des revues est égal à :
100 - (28 + 19 + 11) - (10 + 5 + 7) - 10 = 10.

1.a Simplifier les expressions suivantes. 1.e Développer:


(3 + 2x)4 ; (2 - 3x)7 (3 - x 2 ) 6 ; (2x2 + 7y)4 •
a) 21! b) fil_- 7l ) 7! 5! d) 1 42
18! 7! C 6! 4! 5! - 7!
1.f À l'aide des chiffres 0, 1, 2, ... 9 on forme des
(n - 2)! (2n - 1)!
e) -n! g) numéros de téléphone à six chiffres.
n f) (n + 1)! (2n + 1)! 1. Déterminer le nombre de numéros que l'on
peut former.
h/n - 1)! n! 2. Déterminer le nombre de numéros :
n! (n + 1)! · a} formés de deux 1 , trois 2 et un 7 ;
b) formés avec deux chiffres distincts et deux
seulement;
1.b En utilisant la notation factorielle, donner une c) comportant exactement trois fois le chiffre 1.
autre écriture des nombres suivants.
a) 5 X 6 X 7 X 8 X 9 b) n(n2 - 1) 1.g On lance cinq fois de suite un dé dont les faces
C} 8 X 7 X 6 X 5
d) (n + 3)(n + 2)(n + 1).
sont numérotées d e 1 à 6. Déterminer le
2x3 nombre de résultats :
a) où tous les chiffres sont inférieurs ou égaux
1.c Démontrer que pour tous entiers naturels a et
a a b
à2;
b non nuls, on a : ca+b
c a+~l + c(H~I·
= b) où tous les chiffres sont pairs ;
c) où ne figure pas le chiffre 1 ;
1.d Résoudre dans N les équations suivantes. d) où figure au m oin s une fois le chiffre 1 ;
2
a) Cn = 36 b) c"- 2
= 28
e) où figure au plus une fois le chiffre 1 ;
n
4 3
f) où le chiffre 6 figure exadP.m1mt trois fois
C J Cn = cn dJ c:,n = 17c4.
n consécutives.

Probabilités 175
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- C~
alculs êté-Tprobab·itité___
- -.....;....;,i

-=2,j~ Vocabulaire des événements


ti~~D;::;J Expérience aléatoire .
• On lance un dé et on observe le numéro tiré ; six résnlrats sont possibles : 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
On dit qu'on a réalisé une expérience aléatoire (ou épreuve) comportant six éventualités et que l'uni-
vers associé a cette expérience aléatoire est: Q = {1 ; 2: 3 : 4 ; 5 ; 6}.
• On lance un dé et on observe la parité du numéro tiré ; den,x résultats sont possibles : P (le numéro est
pair) et I (le numéro est impair).
On a cette fois réalisé une expérience aléatoire comportant deux é,entualités ; l'univers associé à cette
épreuve est : Q = {P ; Il.
• Une urne contient des boules blanches, rouges et noires. On tire une boule dans cette urne et on note
la couleur obtenue; trois résultats sont possibles : B (la boule est blanche), R (la boule est rouge) et N (la
boule est noire).
On a maintenant réalisé une expérience aléatoire comportant trois éventualités ; l'univers associé à cette
épreuve est : Q = {B ; R ; N}. -

Dans ce chapitre, les univers considérés sont des ensembles finis non vides.

Événements liés à une expérience aléatoire

Soit Q l'univers associé à une expérience aléatoire.


• On appelle événemeIJ.t toute partie de .Q.
• On appelle événement élémentaire tout singleton de Q.
Exemples
On lance un dé et on observe le numéro tiré.
• « Obtenir un nombre pair » est l'événement {2 ; 4 ; 6).
• « Obtenir un nombre premier pair » est l'événement élémentaire {2}.
Dans une épreuve, un événement est réalisé s'il contient le résultat de l'expérience·.
Par exemple, si on obtient 4 lors du lancer d'un dé, l'événement « Obtenir un nombre pair » est réalisé.
Le tableau suivant indique la signification des diverses expressions utilisées dans le langage des événe-
ments.
Vocabulaire des événements Signification ensembliste Notation
Univers Ensemble Q Q

Éventualité Élément de Q ro (ro E .Q)


Événement Partie de .Q A (ACQ)
Événement élémentaire Singleton {ro} (oo E Q)
Événement certain Partie pleine Q

Événement impossible Partie vide 0


Événement « A ou B » Réunion des parties A et B AUB
Événement « A et B » Intersection des parties A et B . An B
Événements A et B incompatibles Parties A et B disjointes AnB=0
Événement contraire de A Complémentaire de A dans Q A

Exemples
On lance un dé et on observe le numéro tiré.
On considère les événements A : « Obtenir un nombre pair »,
B : « Obtenir un nombre premier »,
C : « Obtenir 6 ».

176 Probabilités
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• On a: AU B = {2 ; 3 ; 4; 5 ; 6} ; AU Best l'événement« Obtenir un nombre pair ou premier».


• On a : A n B = {2} ; A n B est l'événement « Obtenir un nombre pair et premier» .
• Les événements B et C sont incompatibles.
• On a: A= {1 ; 3 ; 5} ; A est l'é,énement « Obtenir un nombre impair».

m=a.2t2n Probabilité d'un événement


Introduction
On lance un dé bien équilibré et on note le numéro tiré l'univers associé à cette épreuve• est
n = 11 ; 2 ; 3 ; 4 ; s ; 6).
La chance d'apparition est la même pour chaque face.
• L'événement {2} a une chance sur six d'être réalisé; on dit que la probabilité de cet événement est !.
• L'événement {1 ; 5} a deux chances sur six d 'être réalisé ; on dit que la probabilité de cet événement
1
est .
3
• « Obteni; un nombre pàir » est l'événement {2 ; 4 ; 6 }, dont la probabilité est ~.
• L'événement certain a six chances sur six d'être réalisé ; sa probabilité est 1.
• L'événement impossible n'a aucune chance d'être réalisé ; sa probabilité est o.

Soit .Q l'univers associé à une ~xpérience aléatoire.


Une probabi~ité sur l'univers n est une application P de (!}>(.Q) vers [O; 1], qui à toute partie Aden asso-
cie le nombre réel P(A) appelé probabilité de l'événement A et qui vérifie les conditions suivantes :
• la probabilité d'un événement est la somme des probabilités des événements élémentaires qui le
constituent ;
• la probabilité de l'événement certain est 1 ;
• la probabilité de l'événement impossible est o.

.Rfil!IA[g~
• La probabilité de l'événement élémentaire {roi} est notée P(ro/ 1 ro I ro roi ron
• Une probabilité Pest parfaitement déterminée par la donnée t--:=:-P-,-(ro-:):-.t--p--1 -+-- - t - - - - + - -- + - --t
des probabilités des événements élémentaires. -~- --·- - 1 ~ -- _P_ï_ _ _~_P_n~

Exemples
On lance un dé pipé, dont les faces sont numérotées de 1 à 6 , et on note le numéro tiré.
La probabilité d'apparition d'un nombre pair est le double de la probabilité d'apparition d 'un nombre
impair et les probabilités d'apparition de deux nombres de même parité sont égales.
• Calculer la probabilité d'apparition de chaque face du dé.
L'univers est : n = 11 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
Soit p la probabilité d'apparition d'un nombre pair et q celle d'un nombre impair.
On a :p = 2q.
Or : P(.Q) = 1 ; donc : 3p + 3q = 1.
On en déduit que : q = !
et p = ~ .
1
Le tableau ci-contre donne la probabilité d'apparition (0 2 3 4 5 6
de chaque face du dé. 1 2 1 2
P(ro) 1 2
• Quelle est la probabilité d'apparition d 'un nombre 9 9 9 9 9 9
inférieur ou égal à 4 ?
La probabilité cherchée est celle de l'événement: A= {1 ; 2 ; 3 ; 4}.
On a : P(A) = P(l) + P(2) + P(3) + P(4) = 2 .
3

Probabilités 177
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1u1m~ Propriétés

Soit P une probabilité définie sur un ~ ers Q , A et B deux événements. On a :


• si An B = 0, alors P(A U B) = P(A_) -t P{B};
• P(A) + P(A) = 1.
Ces propriétés sont des conséquences immédiates de la définition.

Soit P une probabilité définie sur un nnivers Q, A et B deux événements.


On a : P(A U B) = P(A) + P(B] - P{_A ,., B).

D émonstration
Notons : N le complémentaire de A n B dans A,
B' le complément.rire d e A n B dans B.
On a : A = (A n B) u N, m·ec (A n B) n A: = 0 ;
donc : P(A) = P(A n B) + P(_\').
On a: B =(A n B) U B', a,ec (An B) n B' = 0;
donc: P(B) = P(A n B) + P(B').
En additionnant membre à m embre, on obtient :
P(A) + P(B) = 2P(A n B) + P(A') + P(B')
= 2P(A n B) + P(A: U B') ( puisque N n B'= 0)
= P(A n B) + P(A n B) + P(A' u B')
= P(A n B) + P(A U B).
Donc : P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B).

Exemples
Une urne contient 15 boules, numérotées de 1 à 15. On tire au hasard une boule et on note son numéro
N. Les boules ont la même probabilité d'être tirées.
On désigne respectivement par A et B les événements « N est pair » et « N est multiple de trois ».
• Calculer la probabilité des événements A, B et An B.
On a: Q = {1 ; 2 ; 3 ; 4; 5 ; 6; 7 ; 8; 9; 10; 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15}.
1
De plus : \/ m E Q, P(m) =
15
;
7
donc : P(A) = P({2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14}) = 15 ;
P(B) = P({3 ; 6 ; 9 ; 12 ; 15}) = 1 ;3
2
P(A n B) = P({6 ; 12}) = 15 .
• Calculer la probabilité des événements A, B et A U B.
- 8
On a : P(A) = 1 - P(A) = ;
15
-
P(B) = 1 - P(B) = 32 ;
7 1 2 2
P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B) = 15 + 3 - 15 = 3·

fiiiJl11.uv:r,·ut1 Événements indépendants - Expériences aléatoires indépendantes

Soit P une probabilité définie sur un univers Q.


Deux événements A et B sont indépendants lorsque : P(A n B) = P(A) x P(B).
Ainsi, ·tout événement est indépendant de l'événement impossible. ·

178 Probabilités
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Ex emples.
• Dans une classe de 60 élèves, on aimerait savoir
Littéraires 1 on littéraires Total
si les élèves littéraires sont meilleurs en sport que
les élèves non littéraires. Un élève est déclaré lit- Sportifs 24 1 16 40
téraire lorsqu'il a obtenu la moyenne en français,
Non sportifs 12
1 8 20
sportif lorsqu'il a obtenu la moyenne en éducation
physique et sportive. Le tableau ci-contre récapi-
tule les observations faites dans cette classe.
Total 36 2-; 60
l
On choisit au hasard un élève et on considère les événements suivants.
S : « l'élève est sportif » ;
L : « l'élève est littéraire ».
On a : P(S) = 40 =2
60 3
, P(L) = 36 =3
60 5
et P(S 24 = 2 .
n L) = 60 5 •
Donc : P(S n L) = P(S) x P(L) ; les événements S et L sont indépendants.
Si on choisit un littéraire au hasard, la probabilité pour qu'il soit sportif est : ~: = ~ .
Si on choisit un non littéraire au hasard, la probabilité pour qu'il soit sportif est encore : 1~ = ~ .
Dans cette classe, les littéraires ne sont ni plus ni moins sportifs que les non littéraires.

• Une classe comprend 9 filles et 36 garçons. Filles Garçons Total


À une demande de volontaires pour former une
équipe de football mixte, on a obtenu les réponses Volontaires 3 30 33
ci-contre.
Non volontaires 6 6 12
On choisit un (ou une) élève au hasard dans la
classe et on considère les événements suivants. : Total 9 36 45
F : « l'élève est une fille » ;
V : « l'élève est volontaire ».
·g 1 33 11 3 1
On a : P(F) = 45 = 5 , P(V) = = et P(F n V)
45 15
= 45 = 15 .

Donc : P(F n V) ,;:. P(F) x P(V) ; les événements F et V ne sont pas indépendants.
Si on choisit une fille au hasard, la probabilité pour qu'elle soit volontaire est: ~.
Si on choisit un garçon au hasard, la probabilité pour qu'il soit volontaire est : ~ .
Dans cette classe les garçons sont plus volontaires que les filles pour jouer au football.
Nous admettons la propriété suivante.

Sin expériences aléatoires sont indépendantes alors, pour tous événements A 1 , Az, ... ,An de cha-
cun des univers associés à ces épreuves, on a : . P(A1 n A 2 n ... n A 11) = P(~) x P(A2 ) x ... x P(A11).

Exemple :;- .-- _-:; ~ , --1é''laricer ~:: _.; __,,,~:


-. - ~.
On lance deux fois un dé bien équilibré ; cette expérience
1 2 3 4 5 6
aléatoire est constituée de deux épreuves, où le résultat de -
l'une n'affecte pas celui de l 'autre ; ces deux épreuves sont 1 1 1 1 1 1
indépendantes. 1
36 36 36 36 36 36
Le tableau ci-contre, qui décrit l'univers associé et donne
la probabilité des événements élémentaires, permet de cal- ~ -
2
-
-1
36 -361 36
1 ·1
36 36
1 1
36
. "
culer la probabilité de chaque événement. 1 1 1 1 1 1
'tS 3
•Ainsi: u 36 36 36 36 36 36
C:.

- l'événement A : « Obtenir 2 au second lancer » (ligne ,,,,..


10
1 1
4 1 1 1 1
& 36
-
. , ) a pour prob ab'l' , : 6x 1 = 1 ; - 36 36 36 36 36
co1onee 1 ite
36 6 ,., 1 1
- l'événement B : « Obtenir un nombre pair au premier
-
5 - 1 1 -
1 1
li' 36 36 ·36 36 36 36
lancer» (colonnes coloriées) a pour probabilité : If_-· -
1 1 1 1 1 1 1 1
3 X 6X
36
= z; 1

;- ··~
1 6
36 36
-
36 36
-
36 36

Probabilités 179
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- A n B est l'événement: « Obtenir un nombre pair au premier lancer et 2 au second lancer », dont la
probabilité est (intersection de la ligne et des colonnes coloriées) : 3 x 1 = \ .
36 1
On constate que : P(A n B) = P(A) x P(B).
• De même, si Cet D sont les événements « Obtenir un multiple de 3 au premier lancer » et « Obtenir
un nombre inférieur ou égal à 3 au secon d lancer », on a :
P(C n D) = P(C) x P(D) = (2 x 6 x 3~ ) x (3 x 6 x ~) =
3
!.
R ~_gyg
On utilise l'indépendance dans les deux situations suivantes :
• soit l'indépendance est à rechercher ; on ,érifie si P(A n BJ = P(A) x P(B) et on conclut.
• soit l'indépendance est acquise ou admise : on peut alors utiliser la formule P(A n B) = P(A) x P(B). •

Équiprobabilité
• Lorsque les événements élémentaires d'une expérience ont la même probabilité, on dit qu'il y a équi-
probabilité.
• Les situations d'équiprobabilité sont généralement suggérées par des expressions comme: « dé parfait»,
« dé non pipé », « pièce parfaite >>, « boules indiscernables au toucher », « cartes bien battues », « tirage au
hasard» ...

Soit P une probabilité définie sur un univers .Q. .


Dans l'hypothèse d'équiprobabilité, pour tout événement A on a : P(A) = Caid (A)
Card(Q).

D émonstration
Les événements élémentaires ont tous la même probabilité p .
On a : P(Q) = 1 ; donc : p Card(Q) = 1 ; d'où : p = carl(n)
On en déduit que pour tout événement A, on a : P(A) = p Card(A) = ~:~i~~ .
R~margy~
Les éventualités de A sont appelées cas favorables et celles de .Q cas possibles.
, . souven t : P(A) = nombre de cas favorables
0 n ecnt . .
nombre de cas possibles
Exemples
• On lance deux dés non pipés et on note la somme des nombres obtenus.
Quelle est la probabilité d'obtenir 10 ?
L'univers .Q est l'ensemble des couples d'éléments de {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
On a: Card(Q) = 36.
« Obtenir 10 » est l'événement ({4; 6l; {5 ; 5} ; {6; 4}).
On est dans une situation d'équiprobabilité, do:rrc la probabilité cherchée est: 3 = \.
36 1
• On tire simultanément et au hasard 5 cartes dans un jeu de 32 cartes.
Quelle est la probabilité de tirer le roi de cœur ?
On est dans une situation d'équiprobabilité.
Le nombre de cas possibles est C~2 •
Le nombre de cas favorables est c! 1
.
31 X 30 X 29 X 28
4
C31 4 X 3 X 2 X 1
D ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ = - s - = -- - -- - - - ~ -
C32 32 X 31 X 30 X 29 X 28
5x4x3x2xl

180 Probabilités
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_ 2:.3,., Schéma de Bernoulli3


::F"'" ~·: . Introduction
Le cauri est un coquillage présentant deux faces, l'une
bombée (ou dos) et l'autre fen due (ou fente). Pour que
le cauri puisse tenir en équilibre aussi bien sur le dos
que sur la fente, on rogne artificiellement le dos pour
l'aplatir.
D'après une étude statistique (Les jeux de cauris de
S. Doumbia et J.C. Pil) lorsqu'on lance un cauri, la
probabilité d'obtenir le dos est: ~.

• Si on lance deux fois le cauri, le résultat de la première ép~::::?·a::ecte pas celui de la seconde.
Donc, le lancer de cauri est répété deux fois de façon indépendante.

• Au lieu de deux, on peut répéter n fois cette épreu,e.

• Une épreuve de Bernoulli est une expérience aléatoire à deux éventualités.


• Un schéma de Bernoulli est une expérience aléatoire qni consiste à répéter n fois,. de façon indé-
pendante, une épreuve de Bernoulli.
L'une des éventualités est appelée succès et l'autre échec.

ü --,- JJ...... -3 Propriété


Revenons a11 lancer de cauri, épreuve de Bernoulli où:
- l'apparition du dos, app~lée succès et notée S, a pour probabilité : 3 ;
5
- l'apparition de la fente, appelée échec et notée S, a pour probabilité : ~ .
Répétons cette épreuve n fois, de façon indépendante, et intéressons-nous au nombre ùe succès obtenus.
• Il est immédiat que dans ce schéma de Bernoulli :
- toute éventualité est un n-uplet de l'ensemble {S ; S} ;
- que le nombre d'éventualités, constituées de k succès (0 $ k $ n) et de (n - k) échecs, est égal à c!.
• Les n épreuves étant indépendantes, la probabilité de tout événement élémentaire est égale au produit
des probabilités des succès et échecs qui le constituent.
Donc la probabilité d'obtenir k succès (0 $ k $ n) est égale à: c!pk(l - pt-k.
On en déduit la propriété suivante.

Soit un schéma de Bernoulli à n épreuves, où pour chaque épreuve la probabilité du succès est p
(celle de l'échec est 1 - p).
La probabilité d'obtenir exactement k succès (0 $ k $ n) au cours de ces n épreuves est:
Pk = C!pk (1 - p)n-~.

.R~mar ue
On a: Po+ P 1 + ... + Pn = ,._i:oç_pk(1 - pyn-k = [p + (1 - p}Jn = 1.
Exemple
En 1654, le chevalier de Méré, philosophe et écrivain de la cour de Louis XIV demanda à Pascal :
« Qu'est-ce qui est plus probable : sortir au moins un 6 en lançant 4 fois un dé ou sortir au moins un
double 6 en lançant 24 fois deux dés ? »

3 Bernoulli Jacques l'", mathématicien suisse - 1654 - 1705

Probabilités 181
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Lancer d'un dé Lancer de deux dés


Si on lance un dé parfait, la probabilité d'obtenir 6 Si on lance deux dés parfaits, la probabilité d'obte-
est: 1 .
6 nir (6 ; 6) est :
6
l
.
Si on lance 4 fois le dé, la probabilité d"ohtenir k Si on lance 24 fois les deux dés, la probabilité
. 6 est :pk = C k/1_)k(
fois 4~
5
lf .)4-k d ,ob temr c • c6 ; 6 J est : pk = ck ( 1 )k(35)24-k.
. k 101s
24
On a : p 0 =(~ r- 0 na: Po= ( 36 35)24.
36 36

Donc la probabilité d'obtenir au mo-;.....s ~ ::rs 6 Donc la probabilité d'obtenir au moins une fois
est: 1 - ( ~ r"" 0,518. (6 ; 6) est : 1 - G~Y =
4
o,491.

Il y a donc plus de chance de sortir au rnos u:: 6 en lançant 4 fois un dé, que de sortir au moins un
double 6 en lançant 24 fois deux dés.

=--2~.A Travaux dirigés


u□c~ l. Problème de Golilée
Le prince de Toscane demanda un jour à Galilée : « Pourquoi, lorsqu'on lance simultanément trois dés,
on obtient plus souvent la somme 10 que la somme 9, alors que chacune de ces sommes est obtenue de
six façons différentes ? »
Ce problème fut à l'époque l 'objet de nombreuses controverses. Nous en proposons ici une solution.
On lance simultanément trois dés parfaits et on note la somme des nombres obtenus.
a) Calculer la probabilité d'obtenir 10.
b) Calculer la probabilité d'obtenir 9.

Solution
Le nombre de cas possibles est : 6 3 •
a) On a : 10 = 1 + 3 + 6 = 1 + 4 + 5 = 2 + 2 + 6 = 2 + 3 + 5 = 2 + 4 + 4 = 3 + 3 + 4.
Les sommes constituées de trois nombres différents sont obtenues chacune de 6 façons (nombre de per-
mutations de ces trois nombres).
Les sommes constituées de trois nombres, dont deux égaux, sont obtenues chacune de 3 façons (par
exemple : 2 + 2 + 6 = 2 + 6 + 2 = 6 + 2 + 2).
Le nombre de cas favorables est donc: 6 + 6 + 6 + 3 + 3 + 3 = 27.
· 1 o est d one : 27 .= 1 = 0,125.
L a prob ab1·1·ite, d'ob tenu 63 8
= 1 + 2 + 6 = 1 + 3 + 5 = 1 + 4 + 4 = 2 + 2 + 5 = 2 + 3 + 4 = 3 + 3 + 3.
b) On a : 9
Le nombre de cas favorables est donc : 6 + 6 + 6 + 3 + 3 + 1 = 25.
La probabilité d'obtenir 9 est donc: ;~ = 0,116.
2
En jetant simultanément trois dés, on a effectivement plus de chance d'obtenir une somme égale à 10
qu'une somme égale à 9.

~~~ 2. Problème de damier


On dispose d'un damier à 16 cases, sur lequel on répartit au hasard 4 pions
indiscernables à raison d'un pion au plus par case. Calculer la probabilité
d'obtenir:
a) exactement un pion par ligne et par colonne ;
b) exactement une colonne sans pion;
c) au moins une colonne sans pion.

Solution
Le nombre de cas possibles est : C~6 = 1 820.
a) On obtient exactement un pion par ligne et par colonne en choisissant successivement :
- dans la première colonne, 1 case parmi 4 ; 4 choix sont possibles ;
- dans la deuxième colonne, 1 case parmi les 3 restantes ; 3 choix sont possibles ;
- dans la troisième colonne, 1 case parmi les 2 restantes ; 2 choix sont possibles ;
- dans la dernière colonne, 1 case parmi la case restante ; 1 choix est possible.

182 Probabilités
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Le n ombre de cas favorables est donc : 4!.


On en déduit la probabilité cherchée:
4
1= 4 ~ 5 .
c16

b) On obtient exactement une colonne sans pion en choisissant successivement:


- 1 colonne parmi 4, celle sans pion ; 4 choix sont possibles :
- 1 colonne parmi les 3 restantes, où 2 pions sont répartis da!l.S 4 cases ; 3 x c;
choix sont possibles ;
- 1 case dans chacune des 2 colonnes restantes, pour y placer 1 pion ; 4 x 4 choix sont possibles.
Le n ombre de cas favorables est donc : 4 x (3 x C!) x (4 x -!).
2
4x(3x C )x(4 x .;) 288
On en déduit la probabilité cherchée : :
cm

c) « Obtenir au moins une colonne sans pion » est le contra.:..c=-e da
Obtenir un pion par colonne ».
Or, une répartition avec un p ion par colonne est obtenue en c!:?u•sissant 1 case dans chacune des 4
colonnes ; 4 x 4 x 4 x 4 choix sont possibles.
La probabilité de l'événement« Obtenir au moins une coln-1;p 5G:l.5 pion » est :
44 64 391
l - - 4 =l - 455 = 455 .
c16

2.a Une urne contient des boules blanches, rouges Calculer les probabilités des événements sui-
et noires (au moins 3 de chaque couleur). vants : A , B. A n B, AU B et A U B.
On tire simultanément 3 boules de cette urne,
on note les couleurs obtenues et on considère 2.e Soient A et B deux événements indépendants
les événements A : « Obtenir un tirage unico- tels que P(A) = 0,4 et P(B) = 0,3.
lore ~> et B : « Obtenir un tirage tricolore ». Calculer P(A n B) et P(A U B).
a} Citer les événements élémentaires qui
constituent A et B. 2.f Dans un jeu de 32 cartes, on tire au h asard une
b} A et B sont-ils des événements incompa- carte. Les événements « Obtenir u n roi » et
tibles ? contraires ? « Obtenir un trèfle » sont-ils indépendants ?
c} Décrire par une phrase les événements A, B
et An B. Que dire d e l'événement Au B? 2.g On lance un dé non pipé, dont les faces sont
numérotées de 1 à 6.
2.b On lance un dé pipé, dont les faces sont numé- 1 . Calculer la probabilité des événements sui-
rotées de 1 à 6 , et on note le numéro tiré. vants.
La probabilité d'apparition de 6 est Je triple de A : « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 »
celle de 1 et les numéros 1, 2 , 3, 4 , 5 ont la B : « Obtenir un nombre inférieur ou égal à 5 »
même probabilité d 'apparition. C : « Obtenir un nombre pair».
a} Calculer la probabilité d'apparition de 2. Étudier l'indépendance des événements A et
chaque n uméro. B ; A et C ; B et C.
b} Calculer la probabilité d e l'événement
« Obtenir un n uméro pair ». 2.h Une urne contient 2 boules blanches et 3
c} Calculer .la p robabilité de l'événement boules noires, indiscernables au toucher.
« Obtenir 2 ou 4 ». On tire successivement 3 boules, en remettant
ch aque fois la boule tirée dans l'urne.
2.c Dans un jeu de 32 cartes, on tire simultané- Calculer les probabilités des événements sui-
ment et au hasard 5 cartes. Calculer la probabi- vants.
lité des événements suivants. aJ « Obtenir une boule blanche pour la pre-
a}« Tirer exactement 3 cartes de couleur noire». mière fois au troisième tirage » ;
b} « Tirer 3 cartes de couleur noire, 2 cœurs et b) « Ne pas obtenir consécutivement 2 boules
exactement un as ». de la même couleur » ;
(On rappelle que Je trèfle et le pique sont noirs, c} « Ne pas obtenir 3 boules de la même cou-
le carreau et le cœur sont rouges.) leur ».

2.d Dans une classe de 40 élèves, 28 apprennent 2.i On lance trois fois une pièce bien équilibrée.
l'anglais, 16 l'allemand et 8 les deux langues. Quelle est la probabilité d'obtenir au moins
On choisit au hasard un élève dans Ct;ltte clas- une fois face ? deux fois face ?
se et on considère les événements A : « L'élève
choisi apprend l'anglais » et B : « L'élève choi-
si apprend l'allemand ».

Probabilités 183
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- 3,t:J,._, Notion de variable aléatoire


Introduction
Une urne contient 3 boules rouges et 4 boules bleues. On ~,e tleu..x boules simultanément et au hasard.
On gagne 100 F par boule rouge tirée.
Déterminer les gains possibles et leurs probabilités res-peG.2\ ffi...
On peut tirer 0, 1 ou 2 boules rouges et donc gagner O. ~00 on 200 F.
Désignons par X la somme gagnée en francs.
- L'univers Q est l'ensemble des combinaisons de 2 homes prises parmi les 7 boules de l'urne.
- La probabilité pour que X soit égale à O est noœe P(X = 0) ;
c'est la probabilité de l'événement « Tuer deu.-x boàes bleues » ;
2
C4 6
7.
?
donc : P(X = 0) =- 2
- = 21 =
c7
- P(X = 100) est la probabilité de « Trrer une boule bleue et une boule rouge » ;
1 1

donc : P(X = 100) =


c3x c4· = 1 -? = -4 •
c2 21
7
7

- P(X = 200) est la probabilité de « Tirer deux boules rouges » ;


2
C3 3 1
donc: P(X = 200) = C2• = 21 = 7 .
7 xi 0 100 200
Les résultats sont présentés dans le tableau ci-contre. 2 4 1
P(X = x.)l
Ce tableau définit une probabilité sur l'univers {0 ; 100 ; 200}. 7 7 7

On appelle variable aléatoire X sur un univers Q toute application de Q vers ~ -

~q!Js.. et vocaqy,!~
X(Q) = {x1 ; x 2 ; • •• ; xn) est appelé univers image de Q par X.
(X= x;) désigne l'événement « X prend la valeur x 1 ».
(X< a) désigne l'événement « X prend une valeur strictement inférieure à a».

Soit P une probabilité définie sur un univers Q.


La loi de probabilité d'une variable aléatoire X sur Q est l'application qui à toute valeur xi prise par
X associe P(X = xJ

Il est commode de représenter une loi de probabilité par un xi X


1 Xz ... xn
tableau. P(X = x.)
l Pi P2 ... Pn

,Re.mar;,q~
Lorsqu'on vient de déterminer la loi de probabilité d'une variable aléatoire, il est prudent de vérifier
n
que: é'l'i = 1.

184 Probabilités
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Fonction de répartition d'une variable aléatoire

Soit X une variable aléatoire définie SIII." un univers .Q muni d'une probabilité P.
La fonction de répartition de X est l'application F de IR vers [0 ; 1] définie par : F(x) = P(X :S: x).
Exemple
Reprenons l'exemple introduG:i::. ••---o

F(x ) = 0 . si x < 0
F (x ) = ~ , si O :S: x < 100
I 2
F est définie par :
6 7
F(x ) = ï , si 100 :S: x < 200
F(x ) =1 , si 200 :S: x 0 100 200

.Remar ues
• Fest une fonction croissante, en escalier.
• La représentation graphique de F correspond, en statistiques, à la courbe des fréquences cumulées
croissantes.

"= 3.~., Caractéristiques d'une variable aléatoire


~spérance mathématique
Revenons à l'exemple introductif.
Un joueur avisé accepterait-il de miser 100 F par partiè '?
Désignons par Y le gain en francs lors d 'une partie.
Y est une variable aléatoire dont l'univers image est: {- 100 ; 0; 100}.
En effet : (Y= - 100) est l'événement « Tirer O boule rouge» (le joueur a perdu sa mise) ;
(Y= O) est l'événement « Tirer 1 boule rouge» (le joueur a récupéré sa mise) ;
(Y = 100) est l'événement « Tirer 2 boules rouges » (le joueur a gagné 100 F).

La loi de probabilité de Y est donnée par le tableau ci-contre. Yi -100 0 100


Sur un grand nombre de parties, par exemple 700, on peut espérer obtenir : 2 4 1
P(X = Yï)
200 fois l'événement (Y = - 100), 7 7 7
400 fois l'événement (Y = 0),
100 fois l'événement (Y = 100).
Le gain moyen par partie est alors : 6 (- 100 x 200 + 0 x 400 + 100 x 100) = -
7 0
l~O.
On peut donc perdre en moyenne environ 14 F par partie.
Un joueur avisé n 'accepterait pas de miser 100 F par partie.
On remarque que : - l~O =- 100 x P(Y =- 100) + 0 x P(Y = 0) + 100 x P(Y = 100).

Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x 1 , ••• , xn avec les probabilités respectives p 1 , ••• , Pn·
n
On appelle espérance mathématique de . X le nombre réel, noté E(X), tel que : E(X) = ,~1
.L x.l p.1 :;;; 1.

,Rema_rg~
L'espérance mathématique correspond, en statistiques, à la moyenne.

Probabilités 185
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Variance, écart type


=-·espérance mathématique donne la « valeur moyenne » d 'une xi 4 5 6
Y"a:riable aléatoire, mais ne dit pas comment sont dispersées les
,aleurs de la variable aléatoire autour de l 'espérance mathéma- P(X =x.)l 0,1 0,8 0,1
tique.
Soit X et Y les variables aléatoires dont les lois de probabilités Y1 0 1 9 10
sont données par les tableaux ci-contre.
P(Y = Yï) 0,4 0,1 0,1 0,4
On a : E(X) = E(Y) = 5 ; mais on constate que les valeurs de Y sont
plus éloignées de 5 que celles de X.
Comme en statistiques, pour rendre compte de telles considérations, on introduit la variance et l'écart
type d'une variable aléatoire.

Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x1 , .•• , x 0 avec les probabilités respectives p 1 , ... , Pn·
• On appelle variance de X le nombre réel, noté V(X), tel que: V(X) = J, (x.- E(X)) 2p ..
t=l t 1

• On appelle écart type de X le nombre réel, noté cr(X), tel que: cr(X) = / V(X).

Exemple x.1 4 5 6 Total


Calculons, à l'aide du tableau ci-contre, la variance
et l'écart type de la variable aléatoire X précédente. Pi 0,1 0,8 0,1 1
On obtient : V(X) = 0,2 et cr(X)'"" 0,447. xipi 0,4 4 0 ,6 E(X) = 5
( xi - E(X) )2A 0,1 0 0,1 V(X) = 0,2

Soit X une variable alé~toire. On a : V(X) = E(X2 ) - [E(X)]2.


Cette propriété est connue sous le nom de« formule de Konig4 ».

D émonstration
2
On a: V(X) = l=l
.}: (x.-E(X))
l
.Îx.l 2p I. - 2E(X) t=l
p I. = l=l .Lx.p.
1 1
+ [E(X))2 t=l
_Lp1..
n n n
Or: t.:Ex.p.
=l l 1
=E(X), l=l
J:,pt = 1 et l=l
J:,x.l 2p.l = E(X2 ).
Donc : V(X) = E(X2) - 2E(X) x E(X) + [E(X)]2 = E(X2 ) - [E(X)]2.

Exemple 0 1 9 10 Total
Yi
Calculons, à l'aide du tableau ci-contre, la
variance et l'écart type de la variable aléatoire Y Pi 0,4 0 ,1 0,1 0,4 1
précédente. YiPï 0 0,1 0,9 4 E(Y) =5
On obtient: V(Y) = E(Y2) - [E(Y)] 2 = 23,2 ;
donc : cr(Y) '"" 4,816.
2
YïPï 0 0,1 8,1 40 E(Y2 ) = 48,2

DCDr - 1 Loi Binomiale


Soit un schéma de Bernoulli à n épreuves, où pour chaque épreuve la probabilité du succès est p (celle
de l'échec est 1 - p). On lui associe la variable aléatoire, notée X, désignant le nombre de succès.
L'univers image de X est: {O ; ... ; n}.
L'application k 1---? C~ pk(1 - p)n-k de {O; ... ; n} vers [O ; 1] définit la loi de probabilité de X.
Cette loi de probabilité est appelée loi binomiale de paramètres n et p.

Soit X une variable aléatoire dont la loi de probabilité est la .loi binomiale de paramètres n et p.
On a: E(X) = np et V(X) = np(1 - p).
4 Konig Julian, mathématicien Dannois - 1849 - 1913

186 Probabilités
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D émonstration
On a: E(X) = l1kC~pkqn-k et V(X) = l1k2 c';;JJkqn-k - [E(X)]Z.
Pour n = 1, le résultat est immédiat.
On suppose désormais que : n > 1.
Posons q = 1 - p et considérons la fonction f: t 1--') (pt ·+ qt .

• On a: V t E IR, f(t) = lac:pktkqn-k =(pt+ qr.


donc : V t E IR, f'(t) =
1
i
kC~ktk- 1 qn-k = np(pt + q)n-1 .

En particulier, pour t =1, on obtient : E(X) =np.


n. k
• Ona: V t E IR, tf'(t) = [;,_/Cnpktkqn-k = npt(pt + q}n-1 ;
donc: \:;/ t E IR, f'(t) + t/"(t) = l1k 2 C~pktk- 1 q 11-k = np{pc - q-Y,---1 + npt{n - 1)p(pt + qr- 2 •

En particulier, pour t = 1, on obtient: Y. k 2 C~pkqn-k = np ..,.. ny{n - 1).


F-1
n k
Or: I: k 2 C pkqn-k
F-1 n
= V(X) + [E(X)]2 = V(X) + (np)2 ;
donc: V(X) = np - np 2 = np(1 - p ).

3.a Une variable aléatoire X a pour univers image: 3.c Soit X une variable aléatoire dont l'univers
{1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6). image est X(.Q) = (1 ; 2 ; 3 ; 4; 5 ; 6) et telle que,
1. Déterminer la loi de probabilité de X sachant pour tout le élément de X(.Q), P(X = k) est pro-
portionnelle à k.
que: P(5 <X)= ; ;
2 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
P(X < 2) = ZP(X = 6) = 2P(X = 2) 2. Définir la fonction de répartition de X et tra-
P(X = 1) = P(X = 5) ; cer sa courbe repésentative.
P(X :5: 3) = P(4 :5: X). 3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart
2. Définir la fonction de répartition de X et tra-
type de X.
cer sa courbe repésentative.
3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart
type de X. 3.d On a mesuré la taille des individus d'un grou-
pe et on a obtenu le tableau ci-dessous.
3.b · Soit X la variable aléatoire dont la fonction de Taille 155 159 167 170 175 177 193
répartition est représentée ci-dessous.
Effectif 1 1 3 1 1 2 1
------------------••-
'
- On choisit au hasard un individu et on désigne
par X sa taille en centimètres.
-------------,- -9' 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
-----·•- -6 ... 2. Définir la fm:l:ction de répartition de X et tra-
cer sa courbe représentative.
3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart
type de X.
'
.,- - 9-----
' 1
3.e On lance dix fois une pièce de monnaie parfai-
5
tement équilibrée et on désigne par X la
variable aléatoire, qui associe à ces dix lancers
-20 -10 0 10 20 40 le nombre de piles obtenu.
1.Déterminer la loi de probabilité de X. 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
2.Calculer l'espérance mathématique, la 2. Calculer l'espérance mathématique et la
variance et l'écart type de X. variance de X.

Probabilités 187
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1~Ex ercices ~i
~
4. On suppose que : n = 2k + 1.
o 2 2k
Calculer: c2k+1 + c 2k+l + ... + c 2k+1 ·

11 On tire simultanément 8 cartes dans un jeu de


A nalyse combinatoire 32 cartes. Déterminer le nombre de tirages contenant :
a) exactement 3 piques ;
1 Soit n un entier naturel non nul. b] au moins 6 piques ;
Démontrer que : c] exactement 3 piques, dont le roi ;
d} 3 piques, 2 trèfles et 3 cœurs.
1 _ 1... + 1 = n2
(n - 1)! n! (n + 1)! (n + 1)! ·
1 i Combien y a-t-il de nombres entiers de quatre
i Démontrer que pour tous entiers naturels n , p chiffres, dans lesquels 5 apparaît au moins deux fois ?
et k, tels que O 5,p 5, n, on a: Combien y a-t-il de nombres entiers ayant quatre
k C,p p+k k
chiffres au plus et divisibles par 5 ?
Cn+k X n = Cn+k X Cp+k·

3 Résoudre dans N les équations suivantes. 13 Une compagnie aérienne veut organiser un
a} c! = 190 circuit touristique ABIDJAN - ABIDJAN, via les villes
de COTONOU, DAKAR, LIBREVILLE, NIAMEY et
b)
YAOUNDE.
c) 1. Combien y a-t-il d'itinéraires possibles ?
2. Combien de ces itinéraires ont-ils pour troisième
d) étape la ville de NIAMEY ?
e) 3. Pour combien de ces itinéraires l'étape de DAKAR
précède-t-elle celle de YAOUNDE ?
4 Résoudre dans N x N le système :
cY = cy+1 14 On dispose de 4 cou-
leurs pour colorier les 5 bandes
{ 4~_
; = ;Ct1 • du drapeau ci-contre.
Combien de drapeaux différents
5 Démontrer, par récurrence sur n, que : peut-on obtenir, si deux bandes
n
V n E N*, L p(p!) = (n + 1)! - 1. voisines ne peuvent avoir la
p=l
même couleur ?
6 Écrire sous la forme a + b/3, où a et b sont des
nombres entiers, les nombres suivants. 15 Soit n et p deux entiers naturels tels que
a) (3 - /3)4 b) (1 + 2[3)5 c) (2[3 - 5)3. 0 < p < n, E un ensemble à n éléments, x 0 un élément
de E.
7 Développer et simplifier les expressions sui- 1. a) Quel est le nombre de parties de p éléments de E ?
vantes. .2x b) Quel est le nombre de parties de p éléments de E
a) (1 - i) 4 b) (1 + 2i) 5 c) (1 + 2j) 6 , où j = e'3. contenant x 0 ? ne contenant pas x 0 ?
c) Quel résultat, démontré dans le cours, a-t-on ainsi
8 Démontrer que pour tous entiers naturels n et p retrouvé?
tels que 1 5,p 5, n, on a: pC! = nC~~- 2. a) En s'inspirant de la méthode utilisée dans la ques-
En déduire que pour tout entier naturel n non nul on a : tion précédente, calculer de d eux m anières le n ombre
n
L pCP =n2n-1 • d'arrangem ents de p éléments de E.
p=l n b) En déduire que : APn = A l'n-1 + pA~ 1
n-1
.
9 Soit n un entier naturel.
1. Démontrer, par récurrence sur k, que: 16 Soit n un entier naturel.
...., k E "1"''* , en en en cn+l En calculant de deux manières le nombre de tirages de
v n + n+1 + · · · + n+k- 1 = n+k·
n boules que l'on peut effectuer dans une urne qui
2. En déduire la somme des 10 premiers termes non
contient n boules rouges et n boules blanches, démon-
n uls de la colonne du triangle de Pascal, formée des trer que:
10
nombres Cn (n '.2'. 10).

10 1. Développer (1 + x)n (n E N*).


2. En déduire la valeur des sommes suivantes :
Q) COn + Cln + ••• + CP 1l
Il + ••• + en
C alculs de probabilités
bJ c~ - c~ + ... + c- 1)Pc! + ... + c- 11 c; 11

CJ CO Cl CP
n + 2 n + ··· + 2P n + ··· + 2
ne"n· 17 On lance deux fois de suite un dé non pipé,
3. On suppose que : n = 2k. dont les faces sont numérotées de J. à 6. On gagne lors-
O 2 2k qu'on fait apparaître au moins un 6.
Calculer : Czk + c2k + .. · + c 2k · Calculer la probabilité de gagner.

188 Probabilités
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18 Dans une classe, on a noté que pendant le pre- ~ 16 Une urne contient 10 boules, dont 3 sont
mier trimestre : rouges et les autres bleues.
• 25 % des élèves ont été absents au moins un jow: ; 1. Quelle est la probabilité pour qu'une boule prise au
• 12 % des élèves ont été absents au moins deux jours ; hasard soit rouge ?
• 8 % des élèves ont été absents au moins trois jours ; 2. On prend successivement et avec remise 3 boules au
• 6 % des élèves ont été absents au moins quatre jours ; hasard. Quelle est la probabilité pour que les 3 boules
• 5 % des élèves ont été absents au moins cinq jours. soient rouges ?
On choisit au hasard un élève de cette classe. Calculer 3. On prend simultanément 3 boules au hasard. Quelle
la probabilité de chacun des é,-énements su ivants. est la probabilité pour que les 3 boules soient rouges ?
« L'élève n'a jamais été absent • ;
« L'élève a été absent au moins un jour» ;
·~ 17 Un atelier est constitué de trois machines A , B
« L'élève a été absent exactement deux jours» ; et C utilisées pour la même production. Le taux de
« L'élève a été absent moins de quatre jours ».
panne de chacune d 'elles, ramené en journées entières
d 'indisponibilité, est : ,
19 Dans un jeu de 32 cartes, on tire simultané- • 5 jours d'arrêt sur 200 jours ouvrables pour la machi-
ment et au hasard 4 cartes. Calculer la probabilité de ne A;
chacun des événements suivants. • 3 jours d 'arrêt sur 200 jours ouvrables pour la machi-
« Obtenir une carte de chaque couleur » ; ne B ;
« Obtenir exactement un as » ; • 10 jours d 'arrêt sur 200 jours ouvrables pour la
« Obtenir aucun as » ; machine C.
« Obtenir au moins un as » ; Pour un un jour ouvrable donné, calculer la probabilité
« Obtenir deux cœurs et deux piques » ; de chacun des événements suivants.
« Obtenir deux cœ1;:1rs et u n as exactement». « La machine A est en état de marche • ;
« La machine A est en panne • ;
10 Une urne contient 36 boules indiscernables au « La machine B ou la machine C son t en panne » ;
toucher, dont une est blanche, une est rouge et les « Aucune machine n'est en panne».
autres sont vertes. On tire au hasard et simultanément \
trois boules de l'urne. '" 18 À la kermesse du lycée, un jeu consiste à tirer
1. Quelle est la probabilité de tirer une boule de chaque 2 enveloppes parmi 5 dont une contient un billet de
couleur? 1 000 F, 2 contiennent chacune un billet de 500 F et les
2. Quelle est la probabilité de tirer trois boules vertes ? 2 autres contiennent chacune une feuille sans valeur.
Les enveloppes sont identiques et non transparentes.
11 1. On ~arque n points sur un cercle (n ~ 3). 1. Quelle est la probabilité de ne rien gagner ?
On en choisit 2 au hasard . Quelle est la probabilité pour 2. Quelle est la probabilité de gagner exactement 500 F ?
qu'ils soient consécutifs ? 3. Quelle est la probabilité de gagner exactement
2. Même question lorsque les n points sont sur une droite. 1 .000 F?

I l Soient A et B deux événements indépendants. ~ 19 Un lot de vaccin contre le choléra est efficace
'a) Démontrer que : P(A) = P(A n B) + P(A) x P(B). %, c'est-à-dire que sur 100 personnes vaccinées, 55
à 55
b) En déduire que A et B sont des événements indépen- seulement sont sûres d'être protégées contre la maladie.
dants. On vaccine 10 personnes avec ce produit. Quelle est la
c) Démontrer que A et B sont aussi des événements probabilité pour que :
indépendants. a) aucune des personnes ne soit protégée ?
b) la moitié des personnes soient protégée ?
13 Soient A et B deux événements indépendants c) les 10 personnes soient protégées ?
tels que P(A n B) = 0,1 et P(B) = 0,5.
Calculer P(A) et P(A U B). 30 On suppose que dans un pays il naît en
moyenne 52 garçons pour 50 filles.
14 1. Dans le lancer d'un dé non pipé, les événe- 1. Un enfant va naître. Quelle est la probabilité :
ments « Obtenir un nombre pair » et « Obtenir un mul- a) pour que cet enfant soit un garçon ?
tiple de 3 » sont-ils indépendants ? b) pour que cet enfant soit une fille ?
2. Dans le lancer simultané de deux dés non pipés, les 2. Dans une famille de 5 enfants, quelle est la probabi-
événements « Obtenir une somme égale à un multiple lité:
de 3 » et« Obtenir une somme divisible par 4 » sont-ils a) pour qu'il y ait 3 filles et 2 garçons ?
· indépendants ? b) pour qu'il y ait 5 filles ?

15 Six couples, dont le couple Traoré, dînent '1 31 Dans une ville, il y a trois médecins. Quatre
ensemble. À la fin du repas, on tire au sort 4 p ersonnes , habitants de cette ville, malades le même .jour, appel-
pour faire la vaisselle. On considère les événements : lent au hasard l'un de ces trois médecins.
A : « aucun homme n'est désigné » ; 1. Quelle est. la probabilité pour qu'un seul médecin
B : « Monsieur Traoré est désigné » ; soit appelé ?
C : « deux couples sont désignés ». 2. Quelle est la probabilité pour que les trois m édecins
a) Les événements A et B sont-ils incompatibles? indé- soient appelés ?
pendants ?
b) Les événerriènts A et C sont-ils incompatibles? indé- 31 On répartit au hasard 7 pions sur le damier ci-
pendants? après, à raison d'un pion au plus par case.

Probabilités 189
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1. Calculer la probabilité de chacun ~ 3 8 Une loterie consiste à lâcher une bille dans un
des événements suivants. appareil qui comporte six portes de sortie, numérotées
A : « 4 pions sont placés sur une de 1 à 6. Soit X la variable aléatoire égale au numéro de
même rangée horizontale » ; la porte de sortie franchie par la bille. Sa loi de proba-
B : « Aucune rangée horizontale ne bilité est donnée par le tableau suivant :
contient trois pions » ;
C : « Une rangée horizontale et une secle co:rtient exac- xi 1 2 3 4 5 6
tement trois pions » ;
P(X =x;) 1 5 10 10 5 1
D : « Deux rangées horizontales cœ:?den.nent exacte- 32 32 32 32 32 32
ment trois pions».
2. Vérifier que: P(A) + P(B) + P(C) T P{D) = 1. La règle du jeu est la suivante : un joueur mise 100 F ;
il reçoit 600 F si la bille franchit les portes 1 ou 6, 200 F
33 Un étudiant doit subir un examen dont le pro- si elle franchit les portes 3 ou 4. Les portes 2 et 5 ne rap-
gramme comporte 15 questio:i.s. portent rien. •
Il n'en a apprises que 10. Le gain d 'un joueur est la différence entre ce qu'il reçoit
Sachant que l'examinateu:- lui posera 3 questions, quel- à l'issue de la partie et sa mise.
le est la probabilité pour que le candidat ait appris ces Soit Y la variable aléatoire représentant le gain d 'un
questions? joueur dans une partie.
Combien aurait-il dû. au mini.mUID, apprendre de ques- 1. Quelles sont les valeurs possibles de Y ?
tions pour que cette probabilité soit au moins égale à 2. Déterminer la loi de probabilité de Y.
0,5? 3. Le jeu est-il équitable ?
(Un jeu est équitable si l'espérance mathématique du
34 Deux personnes crient en même temps un gain est nulle.)
chiffre compris entre O et 9.
1. Quelle est la probabilité pour que les deux personnes 39 On lance deux dés non pipés et on considère
crient au moins une fois le même chiffre au cours de la variable aléatoire X, qui à chaque lancer associe la
cinq expériences ? somme des deux nombres obtenus.
2. Combien de fois faut-il répéter l'expérience pour que 1. a} Déterminer la loi de probabilité de X.
les deux personnes crient au moins une fois le même b) Quelle est la probabilité de l 'événement (X> 2) ?
chiffre avec une probabilité supérieure à 0,5 ? 2. On appelle succès la réalisation de l'événement
(X > 2) et on répète l'épreuve 6 fois de suite.
a} Quelle est la probabilité d'obtenir exactement deux
succès?
V ariable aléatoire b) Quelle est la probabilité d'obtenir au plus deux suc-
cès?

35 On lance deux dés non pipés, dont les faces 40 Une urne U contient u ne boule portant le
sont n umérotées de 1 à 6, et on désigne par X la variable numéro 1 et deux boules portant le n uméro 2. Une urne
aléatoire qui, à chaque lancer associe la valeur absolue V contient une boule portant le numéro 4 et n boules
de la différence des nombres obtenus. portant le numéro 3. On tire au hasard une boule de U,
1. Déterminer la loi de probabilité de X. une boule de V et on désigne par X la variable aléatoi-
2. Définir la fonction de répartition de X et tracer sa re qui à chaque tirage associe la somme des numéros
courbe représentative. portés par les deux boules.
3. Calculer l'espérance mathématique et l'écart type de X. 1. Déterminer en fonction de n la loi de probabilité de X.
2. Calculer en fonction de n l'espérance mathématique
36 On lance huit fois un dé non pipé, dont les E(X). 59
faces sont numérotées de 1 à 6, et on désigne par X la 3. Déterminer n pour que : E(X) = 12 .
variable aléatoire, qui associe à ces huit lancers le 4. Déterminer la plus petite valeur de n pour laquelle
nombre de multiples de 3 obtenus. E(X) < 4 ,8.
1. Déterminer la loi de probabilité de X.
. 2. Calculer l'espérance mathématique et l'écart type de X. 41 Un tireur vise une cible. La probabilité pour
qu'il touche la cible est 0,7. Il tire 3 fois de suite. On
37 Une urne contient 3 boules vertes, 4 boules note X le nombre de fois où il a atteint la cible.
rouges et 5 boules bleues. On tire au hasard et simulta- Déterminer la loi de probabilité de X.
nément d eux boules de l'urne.
1. a) Quelle est la probabilité de tirer deux boules vertes ? 41 Une urne contient n - l boules blanches et
b) Quelle est la probabilité de tirer deux boules de cou- une boule noire. On tire au hasard, successivement et
leurs différentes ? sans remise toutes les boules. On considère la variable
2 . Lorsqu'on tire une boule bleue, on marque un point; aléatoire X qui vaut k (1 ~ k :s; n) lorsque la boule noire
lorsqu'on tire une boule rouge, on perd un point ; lors- est obtenue au k-ième tirage.
qu'on tire une boule verte, on marque zéro point. On 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
désigne par X le nombre de points marqués. 2. Calculer l'espérance mathématique et l'écart type de X.
a) Déterminer la loi d e probabilité de la variable aléa-
toire X. 43 Combien de fois faut-il jeter un dé non pipé
b) Calculer l'espérance mathématique et la variance de p our être sûr d 'obtenir au moins une fois 6 à 50% ? à
la variable aléatoire X. 90 %? à 99% ?

190 Probabilités
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44 Une première urne contient contient huit 49 Dans une urne contenant douze boules :::u.:r:.e-
boules vertes, dont une porte le chiffre 1 , trois le chiffre rotées de 1 à 12, on tire simultanément et au ba:x .:
2 et quatre le chiffre 4. Une deuxième urne contient six trois boules. On désigne par a, b et c les numéros èes
boules rouges, dont une porte le ch.i.ffre 3, deux le trois boules tirées (a < b < c).
chiffre 5 et trois le chiffre 6. Quelles sont les probabilités pour que :
1. On tire au hasard une boule de chaque urne. On a) a, b et c soient trois termes consécutifs d'une suite
désigne par X le chiffre porté par la boule verte et par Y arithmétique ?
le chiffre porté par la boule rouge. b) a, b et c soient trois termes consécutifs d'une suite
a}Calculer la probabilité de l'événement {X= 2 et Y= 6}. géométrique ?
b) Démontrer que la probabilité de l'événement
{X+ Y ~ 8 } est égale à!~. 50 On dispose d'un disque en bois pour jou er aux
fléchettes. Sur ce disque sont tracés n cercles concen-
2. On note A l"é,·énement {X+ Y ;:: 8}. On effectue dix triques (sur la figure 5 cercles ont été représeniés) dont
fois de suite le tirage décrit en 1., en remettant chaque les rayons sont resp ectivement 1 , ·2, 3 , ... , n.
fois les boules tirées dans leurs urnes respectives. Les
tirages sont indépendants. On appelle Z la variable
aléatoire qui prend pour valeur le nombre d e réalisa-
tions de l'événement A au cours de ces dix épreuves.
Calculer la probabilité de l'événement (Z = 5) e t l'espé-
rance mathématiques de Z. ('€,)_ _ -+--t-+-t+-1
(<'.f,2)-----t--\--+!I►\ 5
('€3)-------\---\c___.,..
('€4)_ _ _ _--\,___.,..
('«5) _ _ _ __ ___.,..

Entre d eux cercles (Cf!,k) et (~k+l) se trouve une couronne


45 Pour tout entier naturel n, on désigne par Rn le r k+l ; il y a donc n couronnes circulaires r,, r 2' ... , rn.
polynôme défini par : Rn(x) = (x + 1)11• On suppose qu'au cours d'un lancer de fléche tte:
1. Soit n, p et q trois entiers naturels tels que : n $ p + q. - la probabilité d'atteindre r k est proportionnelle à l'ai-
En s'aidant de la formule du binôme, déterminer le re de fk;
coefficient de x" dans le développement de chacun des - le probabilité d'atteindre le bord des couronnes ou de
membres de Pégalité: RHq = R R . sortir du disque en bois est nulle.
2. En déduire que pour\out tr1pl~t (n; p; q) d 'entiers 1. a) Calculer, pour tout Tc élément de {1 ; 2 ; ... ; n }, la
naturels tels que n $ p + q, on a : probabilité pk qu'au cours d'un lancer une fléchette ait
i r.kP c"-k_
c"p+q = ~o son point d 'impact dans rk.
<1 b) En posant Q = {f1 ; f 2 ; ••• ; rn}, peut-on dire que l'on
46 Soit P le polynôme défini par: P(x) == (.c + 1)2 11

soit dans une situation d 'équiprobabilité?
2. On veut modifier la construction du disque en bois,
1. Quel est le coefficient a,. du terme de degré n de P ?
2 . En appliquant la formule du binôme à l'égalité
pour obtenir sur Q une situation d'équiprobabilité.
P(x) = (x + l)"(x + 1)", trouver une autre expression de Quels doivent être les rayons des cercles (c~k) pour qu'il
a. en soit ainsi ?
11 11
k n 2
Y. /c(C )2 = - C 2 •
3 . En déduire que : 'r/ n E l\::J*, Go {On supposera toujours la probabilité d'atteindre rk
Il 2 n proportionnelle à l'aire de rk, celle d'atteindre le bord
4 7 Démontrer que : des couronnes ou de sortir du disque en bois nulle, Je
n k rayon de {Cf/, 1) égal à 1.)
V n E f;,J*,l:,/c2C = n(n + 1)2"- 2 •
11

{On pourra s'inspirer de la démonstration des formules 51 1. On répartit n boules nUIDérotées dans Tc
de l'espérance mathématique et de la variance d'une tiroirs numérotés. Combien y a-t-il de répartitions pos-
variable aléatoire dont la loi de probabilité est une loi sibles?
binomiale.] 2. On répartit n boules identiques dans le tiroirs numé-
rotés. Combien y a-t-il de répartitions possibles ?
48 ABCDEF est un hexagone Application
convexe régulier. L'espace c;g étant muni du repère (0, -Z:J:k), combien y
1. On c hoisit simultanément et au a-t-il de points du plan d'équation, x + y + z - 20 = 0 à
hasard deux sommets de l'hexagone. coordonnées positives ou nulles ?
Quelle est la probabilité pour qu'ils
soient consécutifs ? 51 Soit_une population constituée à 10 % de gau -
2. On choisit :;imultanément et au hasard trois sommets chers et à 90 % de droitiers.
de !'hexagone. 1. Cal-culer la probabilité pour qu'un groupe de huit
a) Quelle est la probabilité pour qu'ils forment un tri- personnes de cette population soit constitué :
angle équilatéral ? a) d'un seul gauch er,
b) Quelle est la probabilité pour qu'ils forment un tri- b) d'au moins un gaucher,
angle rectangle ? c) d'exactement trois gauchers.
c) Quelle est la probabilité pour qu'ils forment un tri- 2 . Un atelier de couture est équipé de sept paires de
angle isocèle non équilatéral ? ciseaux pour droitiers et de trois pour gauchers.

Probabilités 191
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Quelle est la probabilité pour que les huit membres du a] Démontrer que le nombre de tirages donnant une
personnel trouvent chacun une paire de ciseaux lui boule de chaque couleur est égal à f(n).
convenant? b) Soit P(n) la probabilité de tirer une boule de chaque
3. On appelle X la variable aléatoire prenant cmnme couleur. Exprimer P(n) à l'aide de f(n) et en déduire la
valeur le nombre de personnes ayant trouvé une paire valeur n pour laquelle P(n) est maximum.
de ciseaux à sa convenance.
On note G le nombre de gauchers pan:ni l es huit 55 Considérons le triangle de Pascal (figure ci-
membres du personnel de l'atelier. Dresser un tableau dessous). Trouver 4 lignes telles que sur chacune d'elles
donnant les valeurs de X en fonction de G.. Calculer on trouve trois termes consécutifs formant une suite
alors les probabilités pour les différentes \cileurs trou- arithmétique.
vées de X. no
de ligne
53 1. Déterminer l'ensemble Q des nombres à 0 1
trois chiffres, formés à l'aide des ch.i.ffres 1 et 2. 1 1 1
2. On désigne par S(x) la somme des clriffres de tout 2 1 2 1
élément x de Q. Soit P l'applicatiorr de ~(Q) dans IR 3 1 3 3 1
définie par : 4 1 4 6 4 1
P(A) = x?i )aS(x;) + bt (a : b) E ~ 2 .
À quelle condition portant sur a et b. Pest-elle une pro- Olympiades nationales de mathématiques
babilité sur Q ? Burkina Faso 1994.
3. Soit B la partie de Q formée des nombres commen-
çant par 1, C la partie de Q formée des nombres dont les 56 Deux amis se sont donnés rendez-vous entre
chiffres des dizaines et des centaines sont 2. 12 et 13 heures, mais ont décidé qu'ils ne s'attendraient
Déterminer a et b pour que: P(B) = P(C). pas plus de dix minutes.
Quelle est la probabilité pour qu'ils se rencontrent ?
54 1. Étudier les variations de la fonction
f: x ~ 36x2 - 2x3 sur l'intervalle [O ; 18] et déterminer 57 On répète une épreuve de Bernoulli dont la
la valeur de x pour laquelle f atteint, sur cet intervalle, probabilité de succès est p (p E ]O ; 1[). On définit la
son maximum. variable aléatoire X par le nombre d'itérations néces-
2. On considère une urne contenant 36 boules indiscer- saires pour obtenir le succès pour la première fois ..
nables au toucher, dont n sont blanches, n sont rouges 1. Déterminer la loi de probabilité de X.
et toutes les autres sont vertes (1 :s; n :s; 17).
On tire au hasard et simultanément 3 boules de l'urne.
2. Vérifier que: lim
n ➔ + oo
(f P(X = k)) = 1.
/c,,1

192 Probabilités
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L imites et continuité

Introduction

NEWTON {XV/te siècle} fut,


avec LEIBNITZ, l'un des fonda -
teurs du calcul infinitésimal. Dans
sa Méthode des Ruxions et des
suites infinies, i/ s'appuie sur un
point de vue cinématique : il consi-
dère les quantités mathématiques
comme les espaces décrits par un corps en
mouvement et imagine les vitesses des
mouvements qui les engendrent.

EULER et CAUCHY, aux XV/Ir et X/Xe siècles,


vont structurer ces calculs pour étudier la
notion de limite, puis celle de dérivée
conduisant au calcul mathématique des
vitesses.
L'objet de ce chapitre est de
compléter les notions déjà
vues en classe de première
SM, notamment en ce qui
concerne les applications de
la continuité d'une fonction
sur un intervalle.

1. Limites d'une fonction.............................................. 194


2. Étude d'une branche infinie..................................... 199
3. Continuité d'une fonction ........................................ 203

Limites et continuité 193


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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réelle et le plan est
muni du repère (0, I, J). ·

Limites C'une fonction


t.1. Notions de base
□ , ._. __ J Limites de référence
Les résultats suivants seront couram.me!Ii utilisés dans les calculs de limites de fonctions.
• lim x11 = 0 (n E N*) • lim. .1:"1 = + oo (n E N *)
X ➔ O I ➔ -:-co

• lim
X ➔ O
Jx= 0 • 1im . '~= + 00
X ➔ TCIC"

1
• lim
x➔ O
- = + oo
x 2n
(n E N*) • lim _r2n = + oo ; lim x 2 n-1 = - oo (n EN*) .
x ➔ - ~ x ➔ -~

. 1 . 1
• 1lffi
X ➔ 0 X 2n-1
- - =- oo 11m
.l:
-
➔ 0 x Zn-1
- = + oo (n EN*) • lim
X ➔ + oo xn
_l_= o ; lim _l_= o
X ➔ -ooXn
(n EN*)
< >
• lim sin x= 1 • lim cos x - 1 ·= O
x ➔O X x➔ O X

Les fonctions sinus et cosinus n'ont pas de limite en l'infini.

c -=~ Limites et opérations sur les fonctions


Nous regroupons dans des tableaux les résultats essentiels concernant les limites de la somme, du pro-
duit ou du quotient de deux fonctions. Dans ces tableaux x 0 , let l ' désignent des nombres réels.
Ces résultats restent valables pour les limites en + oo ou en - oo.
• Limite de la somme de deux fonctions
lim j(x) l += -oo +oo - 00 + 00
x ➔x
0

lim g(x) l' l' l' +oo - 00 -oo


x ➔x
0

lim (f + g)(x) l + l' +oo - 00 +oo - 00 G)


x ➔·x
0

• Limite du produit de deux fonctions


lim j(x) l +oo - 00 + 00 ou - 00 +oo - 00 +oo
X ➔ X
0 ~

lim g(x) l' l' (l' et:- 0) l'(l':t:- 0) 0 + oo - oo - 00


x ➔ x
0

{ + =, si l' > 0 { - oo, si l ' > -0


lim (fg)(x) ll' G) + oo + 00 - 00
x ➔ x
0 - oo, sil'< o + oo, si l '< o

• Limite du quotient de deux fonctions


lim
X ➔ X
IJCxl 1 l l ' (l' * 0) 0 l + 00 + 00

lim
X ➔X
lg(xJ 1 l' (l' et:- 0) 0 0 +oo l' +oo
0

l~~\Jt (x) 1
l
T + 00 G) 0 + 00 G)

. Une étude de signes permet ensuite de déterminer la limite de la fonction .1.


. 9

194 Limites et continuité


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~rl~~~~g Limites en l'infini d'une fonction polynôme et d'une fonction ration


Les résultats suivants ont été énoncés en classe de première.

• La limite en l'infini d'un polynôme est égale à la limite en l'infini de son monôme de plus haut
degré.
• La limite en l'infini d'une fraction rationnelle est égale à la limite en l'infini du quotient des
monômes de plus haut degré du nnméra,t eur et du dénominateur.
Exemples
• Calculer les limites en + oo et en - oo de la fonction polynôme f: x ~ 5x 3 - x + 1.
On a : lim j{x) = lim (5x3 ) = + oo et lim j(x) = lim (5x3) = - oo,
x ➔ +oc X ➔ +oc x ➔ -oo X ➔ -oe •

. .
• Ca1cu1er 1es 1lIIlltes en + oo et en - oo
d e 1a fonct10n
. rat10nne
. 11e g : x ~
7xs-
- - -
4x3-- -
1
x2 -X+ 6
5
On a : lim g(x) = lim 7
= Xlim (7x3 ) = + oo et = lim 7 5 = lim
x lira g(x) x (7x3) = - oo.
X ➔ +.., x ➔ +oo X2 ➔ +.., . X ➔ -oo X ➔ -.., Xz X ➔ -oo

~illl~ Propriétés de comparaison


Les résultats suivants ont également été énoncés en classe de première.

Soit f une fonction.


• S'il existe une fonction g tel~e que f 'è. g sur un intervalle ]A ; + oo[ et lim g(x) = + oo,
+ oo x➔
alors lim f(x) = + oo.
X ➔ •+ oo

• S'il existe une fonction g' telle que f s g sur un intervalle ]A ; + oo[ et lim g{x) = - oo,
x ➔ + oo
alors lim' f(x) = - 00 •
.'\:➔ + 00

On a des propriétés analogues lorsque x tend vers - oo ou lorsque x tend vers x 0 .


Exemple 4

Calculer les limites en + oo et en - oo de la fonction f: x ~ Zx + 1 - 3sin x.


On a: V x E IR, - 1 s sin x s 1; donc: V x E IR, Zx- 2 s/(x) s Zx + 4.
Or : lim (Zx - 2) = + oo; donc : lim j(x) = + ·oo.
X ➔ + oo x ➔ +oo

De même: lim
x ➔ -oo
(Zx + 4) =- oo; donc : lim
x ➔ -oo
j(x) =- oo.

Soit/une fonction.
• S'il existe deux fonctions g, h telles que g sfs h sur un intervalle ]A;+ oo[ et
lim g(x) = lim h(x) = l, alors lim j{x) = l.
X ➔ +oo x ➔ +.., x ➔ +oo

• S'il existe un nombre réel l, une fonction g et un intervalle ]A ; + oo[ tels que :
lim g(x) = 0 et V x E ]A ; + oo[, IJ(x) - t l s g(x), · alors lim j{x) = l. •
x ➔ + oo . x ➔ + oo

On a des propriétés analogues lorsque x tend vers - oo ou lorsque x tend vers x 0 .


Ces propriétés sont deux formulations du« théorème des gendarmes».
Exemple
Calculer la limite en O de la fonction g: x ~ x E( ~ ), où E désigne la fonction partie entière,
On a : V x E IR, E(x) s x < E(x) + 1 ; donc : V x E IR*, lX - 1 s E(l)
X
s lX .
On en déduit que : 'v x E ]O ; + oo[, 1 - x s g(x) s 1 ; donc : lim g(x) = 1.
x ➔ O
>
De même, on a : '<;/ x E ]- oo ; 0 [, 1 $ g(x) $ 1 - :X ; donc: lim g(x) = 1.
x ➔ O
<
On a: lim 9(x)
x➔ 0
= lim
x➔ 0
g(x) = 1; donc : lim g(x) = 1.
x ➔ O ·
> <

Limites et continuité 195


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1-e ::-ès?ilra:~ suivant a également été énoncé en classe de première.

Soit f et g deux fonctions telles que f :s; g sur un intervalle JA ; + oo[.


Si lim
X ➔ +oo
/{x) =l et lim
x .➔ +oo
g(x) = l', alors l :s; l'.

.
t _.~:!_; Limite de la composée de deux fon~tions
On a vu en classe de première une propriété permettant de calculer la limite de la composée d'une fonc-
tion affine par une fonction f
La propriété suivante, que nous admettons, généralise ce résultat.

Soit gof la composée de deux fonctions et a un élément ou une borne d'un intervalle sur lequel gof
est définie.
Si lim f(x) = b et lim g(y) = l, alors lim g of(x) = l.
x➔a y ➔ b x➔ a

a, b et l sont des nombres réels ou + oo ou - oo.

Exemples
/ .
• Determmer 1a 1·imite
. en + oo d e 1a 1onction
c . u :x - ✓zx-1
x + .
1
Soit f et g les fonctions définies par : f(x) = Zx - 1 et g(x) =
x+ 1
Jx; on a : u = gof
Or : lim
X ➔ +oo
f(x) = 2 et lim g(y) =
y ➔ 2
lz ; donc : lim
X ➔ +oo
u(x) = lim g[f(x)] =
x ➔ +oo
[2.

• Déterminer la limite en+ oo de la fonction v : x 1----7 x sin...!....


X

Soit f et g les fonctions définies par : f(x) = -1 et g(x) = sinx


- - ; on a : v = go f
X X
Or : lim f(x) = 0 et lim g(y) = 1 donc: lim v(x) = lim g[f(x)] = 1.
X ➔ +oo y ➔ O x ➔ +oo x ➔ +oo

On peut également rédiger de la façon suivante.


1
On pose: X=-.
X
Lorsque x tend vers+ oo, X tend vers O.
On a: lim x sin...!...= lim sinx-x= 1.
x ➔ +oo X X ➔O

~ t.3.. Limite d'une fonction monotone sur un intervalle ouvert


Nous admettons la propriété suivante.

Soit f une fonction croissante sur un intervalle


ouvert Ja; b[ (a< b).
• Si f est majorée sur ]a ; b[, J
alors f admet une limite finie à gauche en b.
• Si f est minorée sur ]a ; b[, m+-- - - , . - - - - - - - - - - - - -
alors f admet une limite finie à droite en a. 0 a b

Remar ~
M
De manière analogue, pour une fonction f décrois-
sante sur un intervalle ouvert ]a ; b[, on a :
• si f est majorée sur ]a ; b[,
alors f admet une limite finie à droite en a ;
• si f est minorée sur ]a; b[,
alors f admet une limite finie à gauche en b. a 0 b

196 Limites et continuité


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Soit f uae fonction croissante sur un intervalle ouvert ]a ; b[.


Si f n 'est p as majorée, alors p our tout nombre réel M, il existe un élémen t x 0 de l'inten·a.:....:c
tel que : j(x0 ) > M.
f étant croissante, on a : V x E }x 0 ; b[. j(x ) > M ; donc : lim j(x) = + x➔b
00 •

<

Cette étude justifie la propriété sui.ante que nous admettons.

Soit f une fonction croissante sur un intervalle


ouvert ]a ; b[ (a < b). . J
• Si f est non m ajorée sur ]a ; b[,
alors fa pour limite + à gauche en b.00

• Si f est non minorée sur ]a ; b[, 0 b


alors f a pour limite - oo à droite en a.

,R.emar ue
De m anière analogue, pour une fonction f décroissante sur un intervalle ouvert ] a ; b[, on a :
• si f est non minorée sur ]a ; b[ , alors fa pour limite - oo à gauche en b ;
• si f est non majorée sur ]a ; b[ , alors fa pour limit<: + à droite en a. 00

Ces deux·propriétés, qui peuvent être énoncées en remplaçant a par - oo ou b par ·+ oo, seront utilisées
ultérieurem ent.

1.4..: Travaux dirigés


.----.___,.-_ Limite en l'infini d'une fonction contenant des radicaux
1 °) Calculer les limites suivantes.
a) lim (h x- 2 - Jx+ 1) lim (J5-x - Jt -x ).
x ➔ +oo x ➔ -oo .

b) lim ( /t- x + 2x) lim (x- Jx2 + 1 ).


X ➔ -• X ➔ ♦ oo

,/x2 + 1- 2
2°) Calculer les limites en - 00 et en + oo de la fonction f définie par : f(x) =
1-x
S olution
1 °) a) • La fonction x - /sx - 2 - Jx + 1 a pour ensemble de définition [ ; ; + oo[.
Lorsque x tend vers + 00 , les propriétés sur les calculs de limites ne permettent pas de conclure.

2
On a : V x E [
5 ;+
00 [ ,

or: X= + oo,

donc : lim
x ➔ +oo
cJsx - 2 - Jx + 1 ) = + 00 •

• La fonction x ~ J5 - x - Ji - x a pour ensemble de définition ]- oo ; 1].


Lorsque x tend vers - les propriétés sur les calculs de limites et le procédé précédemment utilisé ne
00 ,

permettant pas de conclur. On utilise l'expression conjugu ée.


(5 -x) - (1 - x) 4
On a : V x E ]- 00 ; 1], J5 - x - Ji - x = =
/5 -x +h - x
donc: lim
X ➔ - oo
Us - x - h - x) = 0.

Limites et continuité 197


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b) Dans les deux cas, les propriétés sur les calculs de limites ne permettent pas de conclure. On utilise
l'un ou l'autre des procédés précédents .

• On a : V XE ]- 00 ; O[, h -X+ 2x = \ - .r (, 1 - ! - z✓- X) ; donc : ~~- 00 ch - X+ 2x) = - 00,

xz - [x z + 1) -1
• On a : V x E R x - Jxz + 1 = - --====- donc : lim (x - Jx2 + 1) = O.
X ➔ +oo

Jx 2 + 1- 2
2°) On a : V X E ]- 00 ; O[, donc: lim j{x) = 1.
1-x x ➔ - oo

Jx2 + 1- 2
Ona: 'if XE ]1 ; + oo[, donc: lim j(x) =- 1.
1 -x X ➔ + oo

Pour calculer la limite en - ou en + d'une fonction contenant des radicaux, on peut utili.:-
00 00

ser l'un .des procédés suivants.


• Mettre en facteur le terme de plus haut degré.
• Introduire l'expression conjuguée. ~
• Utilis.er consécutivement les deux procédés précédents.

1.a Calculer les limites suivantes. 1.d Démontrer que:


1
a) lim (3x2 - 5x + 4)
\/ X E ]O ; + 00 [ , IJX+ l - ,/xi ~ ,-- .
x ➔ +oo 2 -J X
b) lim (-x2 + x + l) En déduire la limite en + 00 de la fonction :
x ➔ - oo

c) lim (.t:3 - 6x2 )


x - Jx+l -Jx.
x~+oo
d) lim
x ➔ -oo
(- 7x3 + x 2 - 1). 1.e Utiliser les fonctions composées pour calculer
les limites suivantes.
1.b Calculer les limites en+ oo et en - oo des fonc- r sin(tanx) b} lim sinx
tians suivantes. aJ .i~o tanx x ➔ n1t-X

x 4 -2x+5 b)x- -xz+x+3


a)x- sin(x - ~
3.x4 + 1 Bx+ 2 1 - sinx
c) lim d) lim
x-3 r ➔ ..!E... 3X -1t 7t 1t
c)x- d]
x-
(x2 - 4)(3 - x)
l .
- . 3 x➔ z x-2
-3x2 +1
x+ -
x
1.f Calculer les limites en + oo et en - 00 des fonc-
1.c Utiliser les propriétés de comparaison pour tions suivantes.
calculer les limites en + et en - oo des fonc-
00
a] X - J4xz + X + l
tians suivantes.
x sinx
a) X - - 4x + 3 - COSX b) x - - - - Jxz+ 1
x2 + 1 c) x - - - -
c} x - x 2 + 2sinx d] x - x3(2 + cosx). x

198 Limites et continuité


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~ Étude â'une 6fanchè infinie~~,,~~


Dans cette leçon, f désigne une fonction, Dl son ensemble de définition et (~ ) sa courbe représentative.
On dit que ('<6) admet une branche infinie dans les cas suivants :
• en + oo ou en - oo, f a une limite finie ou infinie ;
• en x 0 , fa une limite infinie .

._2. 1. Asymptotes
Asymptote parallèle à l'un des axes

Soit /une fonction et ('<6) sa courbe représentative.


• Lorsque fa une limite finie Zen + oo ou en - on dit que la droite d'équation y = l est asymptote à
00 ,

la courbe ('<6).
• Lorsque fa une limite infinie à droite ou à gauche en x0 , on dit que la droite d'équation x = x 0 est
asymptote à la courbe (~ ).
Exemples J
• Soit fla fonction définie par : f(x) = sin x.
X
1
On a: V x E ]O; + oo(, 1sinxx 1 ::; x et lim _!_ = 0
X ➔ + oc X
donc : lim f(x) = O.
X ➔ +oo

On en déduit que la droite (01) est asymptote à ('<6) en + oo,


On démontre d~ m_ê me que cette droite est asymptote à ('<6) en - oo,

• Soit[ la fonction définie par: f{x) =~ -


Df = ]- 1 ; + oo[, X + 1
Ona: lim 2x = -2 ;
x ➔- 1
>
lim
x➔- 1
Jx + 1 =0 et V x E ]- 1 ; + oo[, Jx + 1 > O.
>
Donc: lim f(x) = - 00 •
-1
x ➔ - 1
>
On en déduit que la droite (.ô.) d'équation x = - 1 est asymptote à ('<6),.

ReJ!larque
Une courbe et son asymptote peuvent se couper; par exemple, la courbe d'équation y= sinx coupe son
asymptote (01) aux points d'abscisses k1t {k E '71.J. x

Asymptote non parallèle aux axes

Soit f une fonction et ('<6) sa courbe représentative.


Lorsque lim [f(x) - (ax + b)] = 0 ou lim [f(x) - (ax + b)] = 0,
X ➔ +oo X ➔ - oo ·

on dit que la droite d'équation y= ax + b est asymptote à la courbe(~ ).

Exemple
. f 1a f onction
Smt . d e' f'mie
. par : j{x) - x(x - 1)2 .
2
_x + 1
On effectue la division euclidienne de (x3 - 2x2 + x) par (x2 + 1).

Limites et continuité 199


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On obtient : V x E IR, x 3 - 2x2 + x = (x2 + l)(x - 2) + 2


2
donc: V x E IR, +rx) = x- 2 + - -· -
jl .r + 1
Ona: lim [f{x)- (x- 2)1 = lim ~ = 0
x ➔ += r ~ -e- = X +1
lim [f{x) - (x - 2)] =liin -/:-- = O.
x ➔ -oo r ➔ - oo X +1
Donc la droite (~) d'équation y = .r - 2 est asymptote à («6)
en+ oo et en - oo.

De plus : V x E IR, f{x) - (x - 2) > 0 ; donc («6 ) est au-des-


sus de(~).

Soitfune fonction rationnelle telle que : f = et d 0 (P) ~ d 0 (Q). i · .


Pour étudier les branches infinies de la courbe représentative de f en + 00 et en - 00 ; on peut
• l effectuer la division euclidienne de P par Q.

La propriété suivante permet une recherche systématique de l'équation d'une asymptote à une courbe .

Soit f une fonction et («6) sa courbe représentative.


.•
La droite d'équation y= ax + b est asymptote à («6) si et seulement si,
lorsque x tènd vers + 00 ( ou - oo), f:) tend vers a et lf(x) - ax] tend vers b.

D émonstration·
On fait la démonstration dans le cas où x tend vers + oo.
• On suppose que la droite d'équation y = ax + b est asymptote à (C~) en + oo.
On considère la fonction g : x - f(x ) - (ax + b).
On a : lim g(x) = 0 ;
x ➔ +=

V x E D \ {O} j(x) = a+ ]!_ + g(x) ·


r ' X X X '

V X E Dr' j(x) - ax = b + g(x).

Donc : lim j(x) =a et lim [f(x) - ax] = b.


X ➔ += X x ➔ +oo

• Réciproquement si lim f(x) = a et lim [f(x) - ax] = b, alors:. lim [f(x) - (ax + b)] = O.
x ➔ += X x ➔ += x ➔ +=

Donc, la droite d'équation y = ax + b est asymptote à («6) en+ oo.


Exemple
• Soit fla fonction définie par : f(x) = Ûx2 - 1 - x.
On a : Dr = ]- oo ; - 1] U [1 ; + oo[.

lim
X ➔ + oo
f(x) = lim
X ➔ + oo
x(2✓1- X21 -1) = + oo
lim /(~) = lim
x ➔ + 00 X x ➔ + 00
(2~/1- 1 1) 1;
X2
- =

4(x2 - 1) - 4x2
lim [f(x) - x] = lirn ~-~-- = O.
x ➔ +- x ➔ +oo 2Jxz- 1 + 2x

Donc la droite (~1 ) d'équation y =x est asymptote à («6) en + 00 •

200 Limites et continuité


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De plus: V x E D1 , f(x) - x = - --4


---
. 2Jx2 - 1 + 2x
donc: V x E [1 ; + oo(, j{x) - x < 0 ; (~ ) est au-dessous de (L\) sur [1 ; + oo[,

On démontre de même que la droite (Ll2) d'équation y = - 3.r est asymptote à(~) en - oo et que (~) est
au-dessous de (Li2 ) sur ]- oo ; - 1}.

a ~.01argu~
Plus généralement, les courbes représentatives de deux _.:c=::-
tions f et g sont asymptotès lorsque :
lim [f(x) - g(x)] = 0 ou lim
x ➔ -oo
(f(x) - g(x )] = C.

C'est le cas des représentations graphiques ci-contre t:7-


fonctions f et g définies par :f(x) = x 2 et g(x) = x2 - ~ -
.r

"'=~2.2. Direction asymptotique


Dans ce paragraphe on suppose que, lorsque x tend vers + 00 ou rnrs - = . /{JC) a une limite infinie.
On étudie alors la limite, lorsque x tend vers + oo ou vers - oo, de /{x).
X

On distingue trois cas : j(x) a une limite infinie, j(x) a une limite finie et j(x ) n 'a pas de limite.
X X - X

x~x) a une 1·1mIte


· ·mF·Ime
·
On dit que (~) admet une branche parabolique cle,..direction celle de (OJ) .
....... :..

Exemple
Soit fla fonction définie par : j(x) =- lo x3 + 2.

j{x)
On a: lim f(x) =- oo et lim - =-oo;
X ➔ +oo X ➔ += X

de même : lim
X ➔ -CXl
f(x) = + oo et lim
x➔-=
j(x) = -
X
oo,

J
(~) admet en + oo et en - 00 une branche parabolique
de direction celle de (OJ).
0

x~x) · f"
a une 1·1m1te ·
Ime a
1er cas : a =0 .
On dit que (~) admet une branche parabolique de direction celle de (OI).
Exemple
Soitfla fonction définie par: j(x) = J--;-.
On a : lim ✓
x = + oo

. J
et 1lm Hx)
_/l_ = 1·lffi -
1 = Ü.
X➔ +oo X X ➔ += ✓
x

(~) ad;met en + oo une branche parabolique de direction


celle de (01). 0

Limites et continuité 201


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2e cas: a -::f:- 0
On étudie alors la limite, lorsque x tend vers + oo ou vers - oo, de j{x) - ax.
On a trois possibilités.
• f(x) - ax a une limite finie b
On a vu dans le § 2.2. que la droite d'équation y = ax + b est asymptote à (((6).
• f(x) - ax a une limite infinie
On dit que (((6) admet une branche par.iliolique de direction celle de la droite d'équation y = ax.
• f(x) - ax n'a pas de limite
(((6) n'admet ni asymptote, ni branche pa:ralx)liqu~.
On dit que (((6) admet une direction asymptotique. celle de la droite d'équation y = ax.
Exemples
• Soit f la fonction définie par : f(x) = x - , x .
On a : lim j{x) = 1 et lim (f(x) - x] = - oo.
X-t+oo X X-t+oo
J
(cg) admet en + une branche parabolique de direc-
00

tion celle de la droite d'équation y = x.

• Soit fla fonction définie par : f(x) = x + sin(27tX).


On a : 'r/ x E ~. x - l ~ f(x) ~ x + l ;
donc: lim f(x) = + oo et lim f{x) = 1.
x-t+oo X-t+oo X

Or, la fonction x 1---7 siii(2rrx) n'a pas de limite en+ oo.


V
(cg) n'admet ni asymptote, ni branche parabolique en + 00 •

(((6) admet en + oo une direction asymptotique, celle de la


droite d'équation y = x.

x~x) n' a pas d.


e 1·1m1te
·
(((6) n'admet ni asymptote, ni branche parabolique, ni direction asymptotique.

Exemple
Soit/la fonction définie par: f(x) = x[1 +.cos 2 (2nx)].
On a : 'r/ x E ~. 1 ~ 1 + cos2 (2nx) ;
V XE [O ; + X ~f(x) ; 00[ ,

donc : lim f{x) = + oo.


x.➔ + oo

On a : 'r/ x E ~* , j{x) ~-1 + cos2 (2rrx).


X
Cette expression n'a pas de limite en + 00 (ou. èn - oo ).

r7'!E'.l~~~ Tableau récapitulatif


Les résultats précédents sont résumés dans le tableau ci-dessous.
a e~ b désignent respectivement l~s limites, lorsque X: ten'd vers+ oo (ou - oo), de JC_:) et de /(x) - ~-

a = + oo ou a = - oo Branche parabolique de direction celle de (OJ)


~

bE~ La droite d'équation y= ax + b est asymptote


b =+oo
aE~ Branche parabolique de direction celle de la droite d'équation y= ax
ou b = - oo

b n'existe pas Direction asymptotique, celle de la droite d'équation y = ax


a n'existe pas Ni asymptote, ni direction asymptotique, ni branc_he parabolique
1.

202 Limites et continuité


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2.a Dans chacun des cas suivants, détenniner les 2.c Dans chacun des cas sui\îants, étudier les
asymptotes à la courbe représentatirn (f.€) de la branches infinies de la ccmrbe représentative
fonction/ (~) de la fonction f.
2x - 1 2x -1
a} f:x - - - b) f: x - - 2 - a) f: x - /4x2 -12x + 10
x+1 X -1
b] f:x--x3+2x2 -3x
2.r-1 2x-1
c]f:x- - - d]f:x- ~ c} f:x-2x - 3[x
x2-1 vxz- 1
d) f: x - 2x + 4 + cosx
2.b Dans chacun des cas suivants, d émontrer que
la droite (.1) est asymptote à la courbe repré- 2.d Dans chacun des cas suivants, déterminer les
sentative (~) de la fonction f ; préciser dans asymptotes éventuelles à la courbe représenta-
chaque cas la position relative de (~ ) et de (.1). tive (~) de la fonction f.
1 x 2 +x - 2
a] f(x) = x - 3 + - - , (.1) : y = x - 3 a) f(x) = -x3 + x + 2 b) f(x) = - -
2x....,,2_+_4x
_ +-
2
x +1 6

b} f(x) = 3x2 - 2x + 4 , (.1) : y = 3x + 13 c} f(x) = x2 -3x + 1 d) f(x) =x


2
- 4x
x-5 -x+2 x2 + 1
c} f(x) = / 2x2 + x +1 , (ô) : y = J2 X + f! e] f(x) = 3x + 1
f] f(x) =
x3 - 4x2 +8x - 4 •
(x - 1)2
x 2 -4

Continuité d'une fonction


~ 3. t !.. Con~inuité sur un intervalle
- Définition
Soit f une fonction et x 0 un nombre réel.
On sait que f est continue en x 0 si f est définie en x 0 et lim j(x) = j(x0 ).
x ➔x
0

Soit K un intervalle de IR.


On dit qu'une fonction f est continue sur K si elle est continue en tout élément de K.

Exemples
• Toute fonction monôme est continue sur IR. .
• Les fonctions X ~ sinx et X ~ cosx sont continues sur IRL
• La fonction x ~ 1x I est continue sur IR.
• La fonction x ~ ✓ x est continué sur [0 ; + ex>[.
• La fonction partie entière.n 'est pas éontinue sur IR.

• Lorsqu'une fonction est continue sur un inteIValle K, sa courbe représentative sur cet intervalle se trace
d'un trait continu.
• Lorsqu'une fonction est continue ~n tout élément d'un ensemble E, on dit q1/elle est continue sur E.
. .
Limites et continuité 203
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Propriétés
Les propriétés suivantes se déduisent des propriétés de la continuité en x 0 et de la définition de la conti-
nuité sur un intervalle.

Soit f et g deux fonctions continues sur un interralle K.


• Les fonctions f + g , fg, kf (k E IR) et If!sont continues sur K.
.• Sig ne s'annule pas sur K, alors _!_ et
g
.L
g
sont conti1n.œs sur K.
• Si f est positive sur K, alors JT est continue sur K.
Exemples
• Toute fonction polynôme est continue sur ?_
• Toute fonction rationnelle est continue sur son ensemble de définition.
• La fonction tangente est continue sur tout intervalle de la forme ] ; + kn ; ; + (k + 1)n[ (k E Z).

Soit K et K' deux intervalles de ~ -


Soit f ime fonction continue sur K, telle que f{K) C K' et g une fonction continue sur K'.
La fonction gof est continue sur K.

D émonstration
Soit x0 un élément de K. On a : lim f(x) = f(x0 ).
X ➔ x0
g est continue en j(x0 ); donc : lim g(y) = g(f(x0 )].
Y ➔ flxo)

On en déduit que : lim gof(x) = gof(xol,


x ➔ x
0
La fonction gof, continue en tout élément x 0 de K, est continue sur K.

J:,)œm,ple 2
Démontrer que la fonction x ~ tan(x 2 - 1
) est continue sur IR.
2
X +1
La fonction f: x ~ x 1 est continue sur IR1 et on a: j(IR1) C ]- 1 ; 1[.
-
X2
+1
La fonction g: y~ tany est continue sur]- ~ ; ~ [ et on a:]- 1 ; 1[ C ]- ~ ; ; · [.
2 1
Donc, la fonction gof: x - tan(x 2 - ) est continue sur~-
x +1
,l ùmar u~
Plus généralement, la composée de deux fonc~ions continues sur leur ensemble de définition est conti-
nue sur son ensemble de définition.

~~3t,2~·~Image d'un intervalle par une·Jonction continue


Propriétés
• La courbe ci-contre est la représentation graphique de
la fonction sinus. J
Déterminer graphiquement les images par la fonction
sinus des intervalles suivants : 1C

-1

204 Limites et continuité


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• Soitf la fonction définie sur IR par :f(x) = x 2 - 2.
- Étudier la continuité de f sur IR.
- Justifier que f est minorée par - 2 sur IR.
- Démontrer que tout élément y 0 de !'.intervalle [- 2 ; + 00 [ a au moins un antécédent x 0 par f.
- En déduire l'image de IR par f.

Nous admettons la propriété suivante.

Si f est une fonction continue sur un intervalle K. alors J{K) est un intervalle.

Remar ues
• Si f est une fonction constante, alors f(K) est réduit à CTl singleton. •
• Si f n'est pas continue sur K, f (K) peut ne pas être u::z i p::p.f\ aile.
Par exemple l'image de IR par la fonction partie entière~ =.
Sifest continue sur K, les intervalles K etf(K) ne sont~ r:écessairement de même nature (tous ouverts,
tous semi-ouverts ou tous fermés).
Par exemple, l'image de l'intervalle]- 1; 1 [parla functio:i. .r ~ x2 est l'intervalle [O; 1[.
Toutefois, pour les intervalles fermés, nous admettons la propriété suivante.

Soitfune fonction définie sur un intervalle fermé [a; b].


Si/est continue sur [a; b], alors / ([a ; b]) est un intervalle fermé [m; M].

,Remar ues M

• On a : V x E [a ; b], m $. f(x) $. M.
Donc, f est bornée sur [a ; b].
• m et Mont un antécédent dans [a ; b] par f.
On dit que f atteint ses bornes.
·• Les valeurs de m et de M ne sont pas forcément celles de
f{a) et de f(b]; m et M sont respectivement le minimum et le
maximum de f sur [a ; b].
m - - --------

\
:"'-"!-~ ---,,-,
-~•t Théorème des valeurs intermédiaires et conséquences
Nous ne savons pas toujours déterminer les solutions exactes d'une équation dans IR.
Ainsi en est-il des équations: x + cosx = 0 et x5 + x + 1 = O.
Le théorème suivant permet dans certains cas de démontrer l'existence de solution(s) d'une équ~tion. -

Soit/une fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K.


Tout nomhrè'réel compris entre /(a) etf(b) a au moins un antécédent par f compris entre a et b.

D émonstration f(b) - -- - --------- ---- ---


On sait que f([a; b]) est un intervalle K'. J
Soit y 0 un nombre réel compris entre f(a) ~ (b).
:o : 1 b
On a: f(a) E K' et f(b) E K' ; donc: y 0 E K'. _
Or : K' = f([a; b]) ; donc : y 0 E f([a; b]). Yo
On en déduit que y 0 a au moins un antécédent compris
entre a et b. ------ - f(a)

limites et continuité 205


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Remargu~
Siln'est pas continue sur [a; b], un nombre réel compris entref{a) etl(b) peut ne pas avoir d'antécé-
dent par I dans l'intervalle [a; b].
Ainsi, E désignant la fonction partie entière, on a : E(2) < 2,5 < E(3); cependant 2,5 n'a pas d'antécé-
dent par E.

On déduit de ce théorème la propriété suivante.

Soit lune fonction continue sur un intervalle K.


S'il existe deux éléments a et b (a< b) de K, tels que fla) etf{b) sont de signes contraires,
alors l'équation l(x) = 0 admet au moins une solution dans l'intervalle [a; b]. •
Exemp le
Démontrer que l'équation cos rr: = x admet au moins une solution dans l'intervalle [O ; 1].
Soit la fonction I: x- n:-x .
cos Cette fonction est continue sur l'intervalle [O; 1].
On a : l(O) = 1 et 1(1) = - 1 ; donc : l(0) ..1{1) < O.
On en déduit que l'équation l(x) = 0 admet au moins une solution dans l'intervalle [O; 1].

Propr:iété:2 .· -
Soit I une fonction continue sur un intervalle K.
Si I ne s'annule pas sur K, alors I garde un signe constant sur K.
Cette propriété est la contraposée de la propriété 1.

__3_.3~ Fonction continue et monotone


Dans ce paragraphe, le repère (0, I, J) est orthonormé.

i;Jlli.lmt:'"'S.~ Biiection réciproque d'une fonction continue et monotone


La fonction sinus est continue et strictement croissante sur [- ~ ; ~ ]. 1t _______ _ _ 1
2
L'image de [- ; ; ; ] par cette fonction est l'intervalle [- 1 ; 1]. (<!-,p1) /
J I
Soit.l'application f: [- ; ; ; ] ➔ [- 1 ; 1] (<€1)
x - sinx 1t

• Démontrer que I est une bijection ; 2


7t
on désigne par 1-1 sa bijection réciproque.
• Démontrer que f-1 est strictement croissante sur [- 1 ; 1].
(On pourra faire un raisonnement par l'absurde.)
[✓" Ü
'
''
.
2

' I
On désigne par (((6/) et (<g _,) les courbes représentatives respec- /
1
tives des fonctions I et 1- . 1 . f -------- - 21t
On sait que (((6/) et (((6 .,) sont symétriques par rapport à la droite (Ll) d'équation y = x.
1
La courbe (<fb ) se trace d'un trait continu ; il en est de m ême de la courbe (Cf61.J.
1
Ceci nous conduit à conjecturer que la fonction 1-1 est continue sur l'intervalle [- 1 ; 1].,

Plus généralement, nous admettons la propriété suivante.

' .

Soit I une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle K.


• f réalise une bijection de K vers f(K). -
• La bijection réciproque, notée 1 -1, est continue sur l'intervalle /{K).
• 1-1 est strictement monotone et a le même sens de variation que f.

206 Limites et continuité


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l:itJII ·:::.11 Image d'un intervalle par une fonction continue et monotone
Lorsqu'une fonction/ est continue et strictement monotone sur K,f(K) est un intervalle de même natu-
re que K et ses bornes sont les limites de faux bornes de K.
Le tableau ci-dessous précise f(K) suivant la nature de K et le sens de variation de f

K f strictement croissante 1 f strictement décroissante

[a; b] [t(a) ;f(b)] [/(b) ;f(a)]



[a; b[ ~ (a) ; lim f(x)[ ~ ; bf(x) ; f(a) ]
X-;? b
1
]a; b[ ]lim f(x ) ; lim Jt-c-1[
x➔a
>
x -.b
<
~ b /(x ): x~a
lim f(x1[

[a ; + oo[ [t (a) ; 1~ + 00
f(x )[ J~ + ... f (x ) ; f(a )]

R ] lim f(x); lim f(x) [ ]lim f(x) ; lim f(x) [


x ➔ -oo x ➔ +oo x ➔ + oo x ➔ -oo

E!Zt:rt:Jc::':'!3 Fonction racine n-ième


Soit n un entier naturel non nul et fn la fonction de R+ vers R+ définie par: fn(x) = xn.
La fonction fn est continue et strictement croissante sur R+.
On a : fn(O) =· 0 et lim f n(x) = + 00 •
x ➔ +oo

Donc, fn est une bijection de R+ vers R+ ; elle admet une bijection réciproque de R+ vers R+.

Soit n un entier naturel non nul.


La fonction racine n-ième est la bijection réciproque de la fonction : R+ ➔ R+
x~xn
• L'image de tout nombre réel positif x par la fonction racine n-ième
1
est n otée ~ ou xn.

• On a : { x E -~ <=> { y E R+
y= n,JX x=yn
• On a : \;/ X E R+, c nf; )n = n ~ = X.
• La fonction x ~ ''Jx est continue et strictement croissante sur R+.
• Pour tout entier naturel non nul n , on désigne respectivement par
(«6n) et («6..J les courbes représentatives des fonctions :
n
R+ ➔ R+ et R+ ➔ R+ J
---
x ~ xn x ~ "✓x
Les courbes (~ n) et («6 1 ) sont symétriques par rapport à la droite (~)
d'équation y = x. n o

Eimlln~ Puissance d'exposant rationnel


Soitp E 7L* , q EN*, k E 7L* et x E Rt.
On a: ~= ¾ et [(k~ )kp]9 = (~ )kpq = [(krx )kqj = xP ~ [(rx)qj = [(rxf r
Donc: (xiqtP= (x¼Y:

Limites et cont inuité 207


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Ce calcul suggère la définition suivante.

Soitp E "ll_*, q EN* et x E IR:.


On appelle x à la puissance .1!.. le nombre réel, noté x~ défini par: x! = (x~t.
q
p -
• L'égalité ci-dessus peut s'écrire: r q =î x P_
• Soit r et r' deux nombres
'
rationnels non nuls et x un élément de [R* ;
+
on a : xrxr' = xr+r'.
Il existe en effet des n omh~ p . p ·, q (p E "ll.*, p' E "ll.*, q E N*) tels que : r = ..E..
q
et r' = p' .
q
On a: (xrxr')q = (x)q (r (t r P)4._(rxp)q = (rxqr (fxqt' = xPxP'
)';° ·=
- q p+p' -
(xr+r')q = (t x P---P) = (î x q) = xP+P' = xPxP'
On en déduit que : (r r)'l = (.\:1"+r')q; donc : xrxr' = xr+r·.
• On éten·d de même alLx puissances d'exposants rationnels toutes les propriétés de calculs établies pour
les puissances d'exposants entiers.

3.4. Travaux dirigés


~,::=.=.-=..-=.. Résolution approch·ée d'une équation
IJJ.
,. Un peintre place deux échelles [AB] et [CD], de longueurs res-
pectives 2 met 3 m, entre les murs d'un couloir, comme indiqué
sur la figure ci-contre. Sàchant qu'elles se croisent à une hauteur
de 1 m, on se propose de calculer la largeur x du couloir.
1°) a) Démontrer que·: ~ + B~ = 1.
b) En déduire que x est solution de l'équation j(x) = 1, où f
désigne la fonction de lR+ vers IR définie par:
1 1
ftx)=-- + - - .
J4..,.x2 ) 9-xz
2°) a) Étudier la fonction f et en déduire que l'équation f(x) = 1
admet une solution unique dans IR+•.
b) Déterminer une valeur approchée à 10-2 près de cette solution.
A H C
S olution
PH HC PH AH PH PH AH + HC = 1
1 o) a) On a : AD = AC et BC = AC ; donc : AD + BC = AC .
1 1
Or : PH = 1 ; dqnc : AD + BC = 1.
b) On a: AD~= CD2 -AC2 et BC2 = AB 2 -AC2 ; on en déduit que: AD= Jg- x 2 et BC = J4 - x 2 •

1 1
Donc, x est solution de l'équation : -;:::== + -=== = 1.
· J4 - x 2 Jg - x2

1 1
2°) a) Soit la fonction f: x i---')' + , x E Ill+.
. J4- xz J9- xz
• L'ensemble de définition de f est [O ; 2[.
X X
•f est dérivable sur [O ; 2[ et sa dérivée est la fonction f': xi---')' 3
+

donc : V x E [O ; 2[, f'(x) > O.


(4-x2) 2
5
• On a :f(O) = et lim f(x) = + 00 •

.
6 x ➔ Z
<
f est c;ontinue et strictement croissante sur [O; 2[.
D'après le théorème des valeurs intermédiaires, l'équation/(x) = 1 admet une solution unique a dans [O; 2[.

208 Limites et continuité


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b} On a :[(1) ""'0,93 etf(1,5) "" 1,14 ;[(1) < 1 <[(1,5), donc: a E [1; 1,5].
On obtient une valeur approchée de a avec la précision voulue en utilisant un des algorithmes StL\- -:
• Méthode par balayage
On choisit un « pas » et on procède à. un balayage systématique de l'intervalle [1 ; 1,5).
-Pour un pas de 0,1, on calculef(l,l),f(l,2), .. .,f(L-i ).
On obtient : [(1,2) "" 0,98 et f(l,3) "" 1,02 ; donc : a E :1.2 ; 1,3).
- Pour un pas de 0,01, on calcule f(l,11), f(l ,12). .... /{1.19} .
. On obtient : [(1 ,23) "" 0,999 et f{l,24) ""' 1,003 ; donc : a E (1,23 ; 1,24].
Donc, 1,23 et 1,24 sont des valeurs approchées, respecti~ent par défaut et par excès, à 10-2 près de a.
• Méthode par dichotomie
On a : a E [1 ; 1 ,5]; on choisit le milieu x 0 de cet i n ~ e ; •
- sif(x 0) > 1, alors a E [1 ; x 0 ] ;
- sif(x0) < 1, alors a E [x0 ; 1,5].
On recommence ce calcul en choisissant le milieu .x'- èe lïnterralle obtenu, puis le milieu xv ... et on
poursuit jusqu'à obtention de la précision voulue.
· À la n-ième· étape, pour un intervalle initial d'amplihlà.e 0.5, l'incertitude est inférieure à ~~~1 . On
2
obtient une valeur approchée à 10- près de a pour n tel qu~ : ~~~1 ~ 10- 2
; c'est-à-dire pour : n ~ 5.
On a : x5 = 1,226 562 5 ; donc : x""' 1,226 562 5 à 10-2 près.

Pour effectuer la résolution approchée d'une· équation du type j(x) = k, on peut procéder de
la façon suivante :
.• étudier les variations de la fonction f;
• en. déduire et justifier l'existence des solutions ;
• localiser chacune. de ces solutions ;
• utiliser un algorithme pùur déterminer une valeur approchée de chacune des solutions :
- balayage d'un intervalle contenant la solution avec un pas correspondant à la précision
désirée;
..:. dichotomie (à chaque étapë, l'amplitude de l'intervalle contenant la solution est divisé
par 2).

3.a Déterminer l'ensemble de définition des fonc- b) (E) : cqsx = x, K = IR


tions suivantes et justifier qu'elles sont conti- x3 -3x-1
c) (E): = m (m ER) K = ]1; + oo[.
nues sur cet ensemble : X- 1
Zx+ 1
Q ) X~
X 2 - X+ 1 3.d Dans chacun des cas suivants; déterminer le
nombre de solutions de l'équation (E) et une
x- Jx 2 - x + 1 valeur approchée à 10-1 près de chacune de ces
c) x~---';:::= ==-
x + Ù:2 - X+ 1 solutions:
a) (E) : x3 - 3x - 1 = 0 bJ(E) : x4 - 2x = 1
3.b Déterminer /(K) dans chacun des cas suivants: c) (E) : sinx = x - 1.
a) f: x ~ x2 + x- 2 , K = [- 2; 3]
b} f: X~ X-; Z , K = ]Q; + 3.e Dans chacun des cas suivants, démontrer que
r-
00 (

X la fonction f admet une fonction réciproque 1


et tracer sur le même graphique les courbes
représentatives de f et f- 1 :
3'.c Dans chacun des cas suivants, démontrer que a) f: x - x 3, K = IR
l 'équation (E) admet une solution unique dans
b) f: X - Jx3 +X+ 1 , K = ]1 ; + oo(
l'intervalle K :
a) (E) : x4 - 3x = 1, K = ]1 ; 2( c) f: x - x - sinx, K = ]- 3n ; 31t[.

Limites et continuité 209


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7 Calculer les limites suivantes. .


x+ 1 , x+2-hx-2
Le plan est muni du repère (OJ.fl. aJ lim b) lim
x ➔- 1 x2 -1 x ➔ Z x-2
/x z + 1-1 h +x- J s -x
C alculs de limites • c) lim
x ➔ O
x2
d) lim
x➔ l
izx + 7 - J10 - x
1 Calculer les limites en + 00 et en - 00 des fonc- , x + l -2
f) lim
x+2
e) lim
tions suivantes. x ➔ 3
, x z - x- 6 x ➔ -Z
Jx z +x - 2 •
x2 +5x+4 b) x - 3x-5
a) x - - - - - 2
2x2 -8 - X+ 1
X
8 Dans chacun des cas suivants, calculer la limi-
x +12
x2 + 1 te de la fonction f en + 00•
c) x - d) x - 1 1·
- ZX + 3 -ZX + 3 a) f (x) =x +,1 - x b) f (x) = 2x + Jx - 1

1 Dans chacun des cas suivants, calculer la limi- ~-


c) f (x) = , 2x + 1 -
~

,x + 1 d) f (x) = Jx- 1 - Jx+ 1.


te de la fonction f en O.
. 3
sinx b) f(x) = sm x 9 Dans chacun des cas suivants, calculer les
a) f(x) = -
Jx .xz limites de la fonction f en + oo et en - 00•
c) f(x) = tan2x d) f(x) = sinx a) f (x) = Jzxz - x + 3 b) f (x) = 2x + Jxz + 1
X tan.1:
e) f(x) = x3cos3x 1 1 Jxz + 1 - 1
fJ f(x) = - - --- . c) f(x) = x - Jxz - 4 d) f(x) =
sin2x sinZX 2tanx X

3 Dan s chacun des cas suivants, calculer la limi- · e) f(x) = x - M fJ f(x)


X
= -;;::::::==; -
X
-;;::==;.-
te de la fonction! en O. 3x+ 2 Jl x + 2 1 Jlx+ll
a) f(x) = sinx + tanx . b) f(x) = sinx - tanx
_ . h +x-1
X X
10 1 . Demontrer que : hm
x➔ O
- - - -
X
= -12 •
c) f(x) = sinx{x tanx d) f(x) = sinx - tanx .
xz . w- 2 . En déduire les limites suivantes.

a) lim
h+3x - 1
b) lim
J1 + xz - 1
4 1. Démontrer que :
1 X
.r ➔ 0 X x➔ 0 2x 2
V x E (1 ; + oo(, 2 s; X+ 1 < l.
J1 + sinx - 1 Jcosx -1
En déduire : lim
xJx et lim
X c) lim
x➔ O
sin2x
c) lim
X ➔ 0 X
X ➔ + oo X+1 .t· ➔ +QQ

2 . Démontrer que : V x E IR, 1cosx + sinx I s; 2.


11 Calculer les limites suivantes.
En déduire les limites en + et en - oo de la fonction :
00
1 - cosZX 1 - cos3x
cosx + sinx a) lim b) lim
x - - - -- x ➔ O
sin2 2x x➔ O xz
x2
cosx sinx- cosx
c) lim d) lim
5 Utiliser les propriétés de comparaison pour cal- x 1T
Il 1 - sinx x ➔-!} 2x-~
culer les limites suivantes. 2
a} lim x sin.1.. b) lim x 2 cos.1.. 11 Calculer les limites suivantes .
.r ➔ 0 X x➔ O X
cosx 1 1 + sinx - cosx 1 + tanx
c) lim
.r ➔ +oo
--
x2 + 1
dJ lim
x ➔+ + Sinx a) lim b) lim
00
X X➔ 0 1 - sinx - cosx x-+½ 1-tanx
X+ COSX X+ COSX
1 - sinx + cosx cosx
e) lim f) lim c) lim d) lim
X ➔ + 00 3 + COS.t: X ➔- 00
3 + CQSX
x ➔½ 1- sinx - cosx x ➔!!. 1 - sinx
2

6 1. Démontrer que : r/ ~o 1- COS.:C 1


x 2' = 2 · 13 Calculer les limites en + 00 et en - 00 des fonc-
2. En déduire les limites suivantes. tians suivantes.
x3 sin 2x x- Jx 2 -x+l
a) lim b) lim a) x -Jxz - 2x +x b) x -
.r ➔ O 1 - cosx .r ➔ 0 cosx-1 zx -J4x2 + X

h- cosx
✓ Jxz + 1 - x
cos2x -1
c) lim d) lim d) x -
.r ➔ O xta.nx x➔ O sinx

210 Limites et continuité


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1. Étudier la continuité de f sur l'intervalle [1 ; + 00( .


e) x - ~- 2 . Justifier que : ri x E (1 ; + oo(, f(x) ;?: - 2.
V~ 3. Démontrer que tout élément ~ de [- 2 ; + 00 [ a un anté-
c:éd.sa! a dans [1 ; + 00 ( ; en déduire J'image par f de l'in-
t?.:;:,.~ fie {1 ; + oo(.

B ranches infinies fiudier la continuité sur IR1 de la fonction


:c - ~ . + (x - E(x)]2, où E désigne la fonction partie
14 Étudier les branches infinies des courbes =----=::a.
représentatives des fonctions suivantes.
x 3+x2 +1 b) 2x2- 1 < ::l:::::s chacun des cas suivants, déterminer a
a) x - - - - - x-
x(x-1)2 x-1 :;::c:::-~ == mction f soit continue sur ~-
x 2 + sinx - = r--z
c) x - ~(x + 2)~ - x ~1 d) x -
X
-,;c - . si x E IR*
:c

15 Étudier les branches infinies des coUibes


représentatives des fonctions suivantes. :c= - i- - 1 - x
six E IR\ {1)
a) x-x -X+-
( x- 1
1)2 b) x-x g 1
:c - ?

l :.as :cr....œcc:s ~· - \~ies sont-elles prolon-


c) x-Jx2-4 d) x - ✓ x-x3 1 . ~..es~ m::fr°'TTT7é e:: 0 ?
al
r
: ;r -3> .rsmr
~ · 1

16 Dans chacun des cas suivants, démontrer que ✓ 14 Dans chacun des cas suh~ants, déterminer
la courbe représentative (~) de la fonction f admet une l'ensemble /(K).
asymptote oblique en + et en - oo ; donner une équa-
00

tion de ces asymptotes et préciser leur position par rap- a) f: X - t' - 4.:c + 2 K = [- 2; 4 )
port à(~).
zx2 j
b) f:x- !-\.- 3 -x 2
K = [- 1 ; 3]
a) f(x) = c:;-_ - b) f(x) = -X+ -1 +xz-x +1
,JX2 +.1 2 c) f:x- -x+l K = (-1; + oo(
2x+ 1
1 Jx 2 - 1 d) f: x Jzx2 - 1 K = [- 1; 1].
c) f(x) = 2x - -.-x- d) f(x) = Jx2 -x + 1. H-

)<. 15 1. Démontrer que l'équation x 3 -


6x - 6 = 0 a
17 Soit a et b deux nombres réels, fla fonction une unique solution réelle.
définie par : f(x) = ax + b - Jx 2 + 1. 2. Déterminer une valeur approchée à 10-2 près de cette
1 . Étudier la limite de f en - 00•
solution.
(On discutera suivant les valeurs de a.]
2. Déterminer a et b pour que la droite d'équation
X. 16 1. Démontrer que l'équation
a trois solutions réelles.
! x3 - x 2
+1=O
2x - y + 2 = O soit asymptote à la courbe représentative
2. Déterminer une valeur approchée à 10- 2 près de cha-
de/ en- 00•
cune de ces solutions.

>( 17 Le repère (0, I, J) est orthonormé. Soit/la fonc-


F onctions continues tion de [O ; 1t] vers [O ; 2] définie par : f(x) = 1 + cosx.
1. Démontrer que f admet une fonction réciproque f" 1
sur un intervalle continue sur [O ; 2] et préciser son sens de variation.
2. Tracer les courbes représentatives de/etf1.
h x2 + 1 - 2
/ 18 Soit la fonction f: x - - - - - -
x- 1 18 1. Démontrer que la fonction f: x - tanx, de
i. Calculer la limite en 1 de la fonction f. ]- ~ ; ~ [ vers ~. est une bijection.
2. En déduire une fonction 9, prolongement par conti-
2. Établir le tableau de variation de la fonctionf-1 .
nuité de f en 1.

V 19 Dans chacun des cas suivants démontrer que 19 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
{a )onction f est continue sur son ensemble de défini- 1 . Démontrer que la fonction f: x - si:X réalise une
tion.
a) f:xH-Ji-xz b) f:xH- l2x-51 bijection de )0 ; 1t[ vers un intervalle que l'on précisera.
2. Tracer les courbes représentatives de f et f ·1 •
sinx + 1
c] f:xH- - - - d) f: x H- Jtan 2x + 1.
sin2x + 1 30 Écrire sous la forme al/ (a E N, q E Q). 1
/
l✓
Z5 4 3/4
X 2/z •[z X _[8 ;
i
10 Soit f la fonction définie sur [1 ; + 00 [ par: a) b) ---=- c)
f(x) = Jx- l - 2.
5
s/z ✓~128

Limites et continuité 211


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d) .j[3 + 11875- 1 243


e) .j{3 + ~1 875 + ~243.
31 Soit a, b, c des nombres réels strictement posi-
tifs. Écrire plus simplement les expressions suivantes.
2 2
3
a x b5
a)
On se propose de déterminer r pour que .'.i(a) soit égale
à la moitié è.e l'aire du disque délimité par (((6).
1. Démontrer que :
sl(a) = c - acosa - sina et r = Zcos ~ .

z. a) Démontrer qu e l'équation sinx - xL:u~ = ~


admet nne so!tition unique dans l'intervalle [O ; n] et
détermin:& m:re .a.leur approchée à 10-2 près de cette
solution.
b) Démofu..'-eir que la fonction x ~ cos ·~ est une bijec-
tion de [O: ;:J sur {O ; 1 ) et en déduire u ne valeur appro-
31 Soit f une fonction telle que pour tout
nombres réels a et b: lf(b) -f(a) 1 $ lb - al. chée de,-_
Démontrer que f est continue sur ~-
38 1. On considère l'équation
33 A et B sont deux points distincts d 'un cercle ~ 1
(E) : lx , 1 - x l =---,....-.
de centre O et de ray_5!!! 1. On désigne par x la mesure 3, 3
en radian de l'angle AOB. Démontrer que (E) admet trois solutions x 1 , x 2 et x 3
1. Démontrer qu'il existe une telles que :
unique valeur a. de x pour
laquelle le triangle AOB et la _..!.<x <0
3 1
portion de disque comprise
entre l'arc ÂB et la corde [AB] \........l.._-°"I A 2. Pour i E {1 ; 2; 3), on pose: u; = ~ (xi - ; ).
ont la même aire. Démontrer qu'il existe un unique nombre réel 0i élé-
2. Déterminer une valeur ment de [O ; n;] tel que : ui = cos0;-
approchée à 10-2 près de a..

--------
3 . a) Démontrer que 01 , 02 et 0 3 sont les solutions dans
34 Une boîte cylindrique [o ; n] de l'équation : cos30 = ~.
de rayon 12 cm contient de
l'eau jusqu'à une hauteur de 5 b) En déduire les solutions de (E).
cm. On immerge une boule
métallique dans ce récipient et 3x3 - 4x2 - 4;t: + 8
39 Soit la fonction f: x ~ ·
on constate que la surface de 4x-8
l'eau est tangente à la boule. et (<(6) sa courbe représentative.
Déterminer à 0, 1 mm près le 1. Démontrer que (<(6) admet une asymptote parallèle à
rayon de cette boule. (OJ).
2. a) Étudier le comportement de [lorsque x tend vers
35 1. Étudier la fonction f : x ~ ; x 3 + x 2 - 2 et + oo ou vers - = .
tracer sa courbe représentative (((6). b) Déterminer trois nombres réels a, b etc tels que :
2. En déduire que l'équation ; x 3 + x 2 - 2 = O admet C
une unique solution réelle. \:/ x E Df f(x) = ax2 + bx +x _ .
2
3. Déterminer une valeur approchée à 10-3 près de cette En déduire que (Cf6) est asymptote à une parabole (ÇJJ>)
solution. dont on donnera une équation.
x+1 Étudier les positions relatives de M) et (ÇJJ>)_
36 Soit la fonction f : x ~ ~. 3. a) Étudier les variations de f et dresser son tableau de
, ,x 2 + 4
1. Etudier les variations de f . variation.
2. Préciser le nombre de solutions des équations sui- b} À l'aide de ce tableau, démontrer que l'équation
vantes et déterminer une valeur approchée à 10- 1 près f(x) = 0 admet une solution unique et déterminer une
de. chacunes d'elles: valeur approchée à 10-1 près de cette solution.
a} f(x) = 1,1 b) f(x) = 0,75 c) f(x) = - 0 ,5.
40 1. Démontrer que l'équation r~ - 209x + 56 = 0 l
37 (C(6) est un cercle de rayon 1 et .Q un point de (<<6). admet trois solutions réelles , dont on donnera le signe. ~
(r) est un cercle de centre Q et de rayon r (0 < r < 2). On 2. a) Démontrer que d eux de ces solutions ont pour
désigne par A et B les points d'intersect..!Q!_l de{C(6) et (r), produit 1 et calculer leur somme.
par a. la mesure en radian de l'angle AQB et par .'.i(a.) b) En déduire ces deux solutions.
l'aire de la partie commune aux deux disques délimités 3. En procédant par dichotomie, déterminer une valeur
par (((6) et (r). approchée à 10-2 près de la troisièl_Ile solution.

212 Limites et continuité


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D érivation -
Etudes de fonctions
- . '
.,.,,.4>'
,

Ce chapitre complète l'étu-


de des dérivées qui a été vue
en classe de première.
Le calcul de la dérivée de
fonctions composées et de la
réciproque d'une fonction
l'inégalité des accroissement;
finis, les dérivées successives
permettent la détermination
de la tangente en un point
~'une courbe, /'approxima-
tion. la.cale d'une fonction, ses
vanahons sur /'ensemble de
définition et la construction
de sa courbe représentative
ainsi que l'analyse de cer:
faines propriétés.

1. Dérivation 214
2. Études de ·;~~~~;~~~···· ······.. ······.·············...................
................................................. 221

Dérivation - Études de fonctions 213


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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réelle et le plan est
muni du repèr_e (0, I, J).

-w--------,

_ 1-1 Fonctions dérivées


rz~□b · :, Dérivabilité sur un intervalle
L'ensemble de dérivabilité d'une fonction a été défini. e:i classe de première, comme l'ensemble des •
n ombres réels où elle est dérivable ; ceci nous a permis d'étudier la dérivabilité d'une fonction sur un
intervalle ouvert.
Nous allons étendre cette notion à un intervalle quelconque.

Une fonction/ de [a ; b] vers IR est dérivable sur [a ; b] si elle est dérivable sur ]a ; b[, dérivable à droi-
te en a et à gauche en b. ·
. j{x)-j{a) et f'(b) = lim j{x) - .f{b)
On pose : f '(a) = lim
x -;t a x-a x -z b x-b
On définit de façon analogue une f onction dérivable sur un itztervalle semi-ouvert.

Exemples
• La fonction f: x - x Jx est dérivable sur ]O ; + 00[ et sa dérivée est la fonction f' définie par :
f'(x) = 1.Jx + X ~ = ~ jx.
2"x ·

lim ftx) - ftO) = lim x Jx = 0; donc, la fon ction[ est dérivable sur [O ; + 00 [.
X -;t O . x - 0 x -;t O x

est d érivable sur )0 ; + oo[ et sa dérivée est la fon ction g ': x ~ - -


1
• La fonction g: x - J-; . 2Jx
ll·m g(x ) - g(0) _ 11·m Jx = + oo; d on e, 1a 1on
c ction
· g n.' est pas d''
envable sur [O ; + oo[.
x➔O x-0 x➔ O X
> >

Remar ues
• Soit f une fonction et {Cf!,) sa courbe représentative.
Lorsque f est dérivable sur un in tervalle K, on sait que (Cf!,) admet, en
tout point d'abscisse x 0 élément de K, une tangente (ou une demi-tan-
gente) non parallèle à (Of).
j
Réciproquem ent, nous admettons que si f<?,) admet en un point d 'abs-
cisse x 0 une tangente non parallèle à (Of}, alors f est dérivable en x 0 .
• Lorsqu'une fonction est dérivable en tout élém ent d 'un ensem ble E,
on dit qu'elle est dérivable sur E. 0 K Xo

Une fonction dérivable en un nombre réel x 0 est continue en x 0 . On en déduit la propriété suivante.

Une fonction dérivable sur un intervalle K est continue sur cet intervalle.

214 Dérivation - Études de fonctions


r
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- · - - '• Dérivées usuelles


• Dérivées des fonctions élémentaires • Dérivées et opérations sur les fonctio:ns
Ensemble
f f' f f '
de dérivabilité ~ 1
X 1-'i> k
XH>O IR u+v u' + v '
(le E IR) 1 1
Xl-'i>X X 1-'i> 1 R ku (k E IR) ku'
1 1
1 1 u 'v + uv'
X I-'!> - X 1-'i> - -
xz 2* UV
X 1 1 •
X 1-'i> x'1 2*.si n< O 1 v'
X 1-'i> ,u:11-1 11 - -vz
(n E Z*) ?.:, sin> 0 1 V

1 u 'v- uv'
XH> ~ X 1-'i>---= ·?"'-.-* -uV v2
2,lx 1 1
xH> sinx XH> COSX IR un (n E Z *) nu'un·l

X H> - Sinx
- u'
XH> COSX IR \u
2Ju
X H> tanx x H> 1 + tan 2x IR\ { ; + lm, k E Z } XH> u (ax + b) x H> au'(ax + b)

Remarg~
Les dérivées des fonctions x H> x'1 et un ont été établies en classe de première pour n EN*\ (1).
• Lorsque n = 1, la fonction x H> x a pour dérivée la fonction x 1-'i> 1, c'est à dire le prolongement par
continuité en O de la fon ction · x H> 1x0 .
n
• Lorsque n < 0, on a: - > 0 ; donc: (un)' = ( ( = - n( ~rn)'
=-
,
~r(~rn·l
= nu'un·1 • n(- ~2)un+l
Les formules de dérivation, pour les fonctions x H> x"' et un, sont ainsi étendues à n E Z *.

-==-=:a;. -:;:,- 2 Dérivée de fonctions composées


O::J~-:'A Dérivée de la composée de deux fonctions
On a établi en classe de première la dérivée de la composée d'une fonction affine par une fonction f
On admet la propriété suivante qui généralise ce résultat à la composée de deux fonctions dérivables.

Soit u une fonction dérivable sur un intervalle K et v une fonction dérivable sur un intervalle conte-
nant u(K). La fonction vou est dérivable sur K et on a: (vou)' = u ' x (v'ou}.

Exemple
Soit la fonction f: x H> cos - 1 .
1 -X
1
On considère les fonctions u : x
1 -X
et v : x H> cos x; on a: f
H> - = vou.
La fonction u est dérivable sur]- oo; 1[ et u(J-
oo ; 1[) = ]O ; + oo[ ;
la fonction v est dérivable sur IR qui contient ]O ; + oo[.
Donc,/ est dérivable sur ]- 1[. 00 ;

On démontre de même que f est dérivable sur ]1 ; + oo[.


On a: ri x E IR \ {1}, f'(x) = u '(x) x v'[u(x)] = (l~1x) 2 sin 1 ~ x .
. emargue
Soitfune fon ction dont l'ensemble de définition est une réunion d'intervalles tous non réduits à un point.
Si f est la composée de deux fonctions dérivables sur leur ensemble de définition, alors f est dérivable
sur san ensemble de définition.

u Dérivation - Études de fonctions 215


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Ei'~ii~~ Dérivée de la réciproque d'une fonction


Dans ce paragraphe, le repère (0, I, J) est orthonormé.
Soit/une fonction dérivable, strictement monotone sur un intervalle K , telle que : V x E K, f'(x) -:t:- O.
/est continue sur K; donc,fréalise une bijection de K versj(K) et admet une bijection réciproquef-1 de
/(K) vers K.
On désigne par (~) et (~') les représentations graphiques respectives de f et de 1 , par (Li) la droite r-
d'équation : y = x. Les courbes (~) et (~') sont symétriques par rapport à (Li).

• Étudions la dérivabilité de f- 1 sur /{K).


Soit x 0 un élément de /{K) et M' 0 le point de (~') d'abscisse x 0 •
Le point M 0 , symétrique de M'0 par rapport à (li.), appartient à
• (~) et a pour abscisse J-1 (x0 ).
On désigne par (T) la tangente (ou la demi-tangente) à(~) en M 0 •
Toute symétrie orthogonale conserve le contact ; donc (~ ')
admet pour tangente (ou demi-tangente) en M'0 la droite (T'),
symétrique de (T) par rapport à (Li).
De plus, (T) n'est pas parallèle à (OI) car f' ne s'annulle pas sur
K ; donc, (T') n'est pas parallèle à (OJ).
On en déduit que la fonctionJ - 1 est dérivable sur /(K).

• Déterminons la fonction dérivée de 1-1 sur /{K).


D'après le théorème de dérivation des fonctions composées, on a : (to1- 1
)' == (t-1)' x f' 1-1.
0

Or: (tof- 1
) = Id/{Kl; donc: 'ï/ x Ej{K), (tof- )'(x) == 1.
1

On en déduit que : _'ï/ X E j{K), v·- 1


)' (x) = __l __
(t'oJ-1)(x)
Cette étude justifie la propriété suivante.

Soit f une fonction dérivable, strictement monotone sur un intervalle K, telle que : 'ï/ x E K, f'(x) -:;:. O.
• La fonction f réalise une bijection de K vers j{K).
1
• La bijection réciproque f-~ est dérivable sur j{K) et on a : (t-
1
)' =
f'of-1
.

,Remar,g~
S'il existe Xa élément de j[KJ tel que r(t-1 r-1
rxal) == 0, alors n'est pas dérivable en Xa et(~') admet au
point d'abscisse x 0 une tangente (ou demi-tangente] parallèle à {Of}.
Ex emple
Soit fla fonction de]- ~ ; ; [ vers IR, définie par: /{x) = tanx.

f est dérivable sur]- ~ ; ; [ et f(J- ; ; ; [)=IR;

de plus : 'ï/ x E ]- ; ; ; [, f'(x) = 1 + tan 2x = 1 + (/(x)]2.


0
_Donc: 'ï/ X E ]- ~ ; ; [, f'(x) -:/:- 0 ; _o n en déduit que f est bijective et r- 1
est dérivable sur IR.
1
De plus, on a: 'ï/ x E IR, (t- )'cx) =
1 l = l =
, r(t-l(x)) + x2 1 + [t(t- (x)) ] 2
1
1
La fonction réciproque de la fonction tangente est appelée fonction arctangente et notée sur les
calculatrices - ou D.
216 Dérivation - Études de fonctions
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f!?liüC ..;:.a Dérivées des fonctions x 1-7 x et ur (r E Q *)


• Soit/la fonction de [O ; + oo[ ver [O ; + définie par : f(x ) = x'1 (n E !\! *).
00 [

f est bijective et sa bijection réciproque est la fonction 1


: X 1---7 "✓
r. r-
f est dérivable sur [O ; + oo[ et sa dérivée est la fonction F: :r - ,u:n-1 .
Or,f'(0) = 0 et V x E ]0; + oo[,f'(x) ,t:. O.
On en déduit que f- 1 est dérivable sur ]O ; + = [ et on a:
r- ) ' (x) = r(f-1(x)) = ;~Ï r.L.1
1
1 1 :. ~
\f X E ]0 ; + 00[ ,
(
1
- - - =- - - = n:c '
n(nJxr·l

• Soit g la fonction définie sur ]O ; + par : g (x ) = r r 00 [ 0 1- = 20

Il existe deux nombres pet q tels que: p E ?l..* , q E .. * ':"' ~ = 2 _


p 1 p Ç'
On a : V x E ]0 ; + =L xr = x ïf = (x 1
q) .
g est la composée des fonctions u : x ~ x q et r : r - J?_
Ces fonctions sont dérivables sur ]0; + = [;donc g est cié::h -• => ::...__ 10: - :xf et on a:
"i/ x E ]0 ; + oo[, g '(x) = u'(x) x v'[u(x)]
=[ ~ _J 1] X[p(x~jl] [ ~ J :: (P(:r~rl] X

E.-1
= ]!_ X q = n:--1.
q

Cette étude justifie les propriétés suivantes.

Soit r un nombre rationnel non nul, u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K.
• La fonction x ~ r est dérivable sur )0; + oo[ et sa dérivée est la fonction x ~ rxr- 1 .
• La fonction ur est dérivable sur K et sa dérivée est la fonction ru'ur-1 •
La seconde propriété se déduit de la première à l'aide du théorème de dérivation des fonctions
composées.
Exemples
3 3 .!..
• La fonction x ~ x2 est dérivable sur [O ; + oo[ et sa dérivée est la fonction x - - x 2
2 2 1
2 - -3
• La fonction x ~ x3° est dérivable sur ]O; + 00 [ et sa dérivée est la fonction x - -x
3 3 5
3 -2
• La fonction x ~ x- 2 est dérivable sur ]O ; + oo[ et sa dérivé~ t la fonction x- -zx
Remar ue
La fon ction x ~ xr (r E Q*) est dérivable en O si et seulement sir 2: 1.

1.3._ Inégalité des accroissements finis


Si un cyclomotoriste roule à une vitesse comprise entre 30 km/h et 50 km/h, la distance qu'il parcout en
2 heures est comprise entre 60 km et 100 km.
Cette situation est une illustration concrète de la propriété suivante.

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle K, a et b deux éléments de K (a < b).
S'il existe deux nombres réels m et M tels que pour tout x élément de [a ; b], m s f '(x) s M,
alors m(b - a) s f(b) - f(a) s M(b - a).
Cette propriété est appelée inégalité des accroissem ents finis.

Dérivation - Études de fonctions 217


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D émonstration.
Soit g la fonction de K vers ~ définie par : g(x) = ~!x - flx ).
La fonction g est dérivable sur K et on a : V x E K. g 1-r. =~f - f'(x) ; donc g ' est positive sur [a ; b].
La fonctiori g est croissante sur [a ; b] ; donc : g(a ) S !/.b,.
On en déduit que: Ma- f(a) ~ Mb - f(b) ; donc : ['J,J - 1 a) ~ M(b - a) (1).
En considérant la fonction h de K vers IR définie par hµ =mx - f(x ), on démontre de façon analogue
que : m(b - a) ~ f(b)-f(a) (2).

Des inégalités (1) et (2), on déduit que : m(b - a ) S ~) - a ) S YI(b - a).


, Prop_r-jété 2
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle K.
S'il existe un nombre réel M tel que pour tout x élément de [a : b], lf'(x) 1 S M,
alors pour tous a et b éléments de K, on a: lf(b) - f{a) S )I b - a 1.
Cette propriété est une autre formulation de l'inég<Li:é ées accroissements finis; elle se déduit de la pré-
cédente en remplaçant m par - M.

Exemples
7t
• Démontrer que: V XE [O; zL X $ tanx.
Soit fla fonction de [O; ; [vers ~ . définie par: f(t) = tant.
On a : V t E [O ; ; [, f'(t) = 1 + tan2 t ; don c : V t E [O ; ; [, 1 S f'(t).
Soit x un élément de [O ; ; [.
En appliquant l'inégalité des accroissements finis à f sur l'intervalle [O ; x], <J
on obtient: 1 x lx-01 ~ lf(x) - f(O) 1
c'est-à-dire : X ~ tanx.

• Démontrer que : V x E IR, 1sinx 1 ~ 1x 1.


Soit g la fonction définie par: g(t) = sint.
On a: V t E ~, g '(t) = cost; donc: V t E ~. lg'(t) 1 S 1.
Soit x un nombre réel.
En appliquant l'inégalité des accroissements finis à g sur l'intervalle [x; 0) ou l'intervalle [O ; xl,
on obtient: lg(x) - g(O) 1 ~ 1 x lx-01 ; ·
c'est-à-dire : 1sinx 1 ~ 1x 1.

1.4. Dérivées successives et applications


~ Dérivées successives d'une fonction

Soit f une fonction et K un intervalle.


• Si f est dérivable sur K, sa dérivée f' est appelée dérivée première de f; on la note aussi [l1 l.
• Si/' est dérivable sur K, sa dérivée f" est appelée dérivée seconde de f; on la note aussi fl 21•
• De proche en proche, la fonction dérivée n-ième de f sur K, si elle existe, est la dérivée de la fonc-
tion dérivée (n - 1)-ième de f sut K ; on la ·note [lnl.

Jin! est aussi appelée dérivée d'ordre n de la fonction f


On utilise également, notamment en sciences physiques, la n otation de Leibnitz :·,

f ,, f"
· , ... , 1-l'!n) ~ , fl_
ees respect·1vemen t dx
. son t not' dx2 , ... , ~
~ .

218 Dérivation - Études de fonctions


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Exemples
• Déterminer les dérivées successives de la fonction/: .r-. i r - 2I2 - 3x + 4.
On a : f'(x) = x 2 - 4x - 3 ; f"(x) = 2x - 4 ; .f13 >(r = 2 : .f '(x) = o.
4

Donc, pour tout nombre entier n supérieur ou égal à 4. O:ï ~ : = o.


• Déterminer la dérivée n-ième de la fonction g : x - së:.r..
On a: g'(x) = cosx = sin{x + ; ) ;

g"(x) = cos(x + ~) = sin{x + 2. ; ) ;

gl3l(x) =_cos(x + 2.;) = si1;{x + 3.; ).


On peut conjecturer que : 'ï/ n E N *, gtnl(x) = sin(x - ~
Démontrons cette égalité par récurrence. -
- L'égalité est vraie pour n = 1.
- Supposons l'égalité vraie pour un entier naturel nco _ " ::: 3:::~~ : g
on en déduit que : glk+ll(x) = cos(x + k ~) = sin{x -:r- ( - ~ .
1
donc, l'égalité est vraie pour k + l.
Elle est donc vraie pour tout entier naturel non ncl.

ti~MC:œ.f.ii Position relative d'une courbe e de ses tangentes


Soit f une fonction deux fois dérivable sur un interralle K e t x 0 un élément de K.
n
On désigne par (~ ) sa courbe représentative et p ar (T ) la tangente à (<f6) au point M 0 d'abscisse x 0 •
(T) a pour équation : y= f'(x 0)(x - x 0 ) + fix 0 ) .
On se propose de déterminer la position relative de (~ ) et (T) sur l'intervalle K.
Pour cela, on ~onsidère la fonction g : x - j{x) - [t'(x0 )(x - x 0 ) + f{x0 )].
On a : g(x0 ) = 0 ;
'ï/ x E K, g'(x) =f'(x) - f'(x0 ) ; donc : g'(x0 ) = O.

• Si f" est strictement positive sur K, alors f' est strictement croissante sur K.
Soit x un élément de K.
On a : x < x 0 ⇒ f'(x) < f'(x 0 ) ; c'est-à-dire : x < x 0 ⇒ g'(x) < O. X
Xo
De même, on a : x > x 0 ⇒ g'(x) > O.
g ' (x) - 0 +
On en déduit le tableau de variation de g sur l'intervalle K.
Donc : 'ï/ x E K \ {x0 }, g(x) > O.
(~) est au-dessus de (T) sur l'intervalle K.
g(x) ----------.. 0 ~
On dit que f est convexe sur K (figure 1).
• O.Q. démontre de même que si f" est strictement négative sur K, alors (~) est au-dessous de (T) sur K.
On dit alors que f est com;ave sur K (figure 2).
• Si f".s'annulle et change de signe en x 0 , la droite (T) « traverse » la courbe (C€) en M0 •
On dit que M0 est un point d'inflexion (figure 3).

f">O f " <O f" s'annule


en changeant de signe en x 0

J J J

·1 . ... Xo ·-- -. __,


0 0 0
figure 1 figure 2 figure 3

\\
Dérivation - Étud es de fonctions 219
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Exemple
Soit la fonction f: x - ~ - x 2 + ~ et (~) sa courbe représentative.
3

f est deux fois dérivable sur IR ;


on a : f' : x - x 2 - 2x et f" : x - 2(x - 1).
• f " est strictement négative sur ]- oo ; 1[ ;
donc, sur cet intervalle f est concave.
• f" est strictement positive sur ]1 ; + oo[ ;
donc, sur cet intervalle f est convexe.
• f " s'annule et change de signe en 1 ;
donc, M 0 (i) est un point d'inflexion de (<t6).
t~5, Travaux dirigés
--.:;::_ Outils de comparaison x3
1 °) Démontrer que pour tout nombre réel positif x, on a : x -
6 :5 sinx :5 x.
2°) Démontrer que pour tous nombres réels a et b (a< b), on a: 4a3 (b - a ) :5 b 4 - a 4 :5 4b3 (b - a ).
3°) Soit x un nombre réel strictement supérieur à 1.
Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on a : (1 + xJn ~ 1 + nx.

Solution
. x3
1 °) Soit les fonctions f : x - sin.x - x et g : x - srnx + 6 - x.
X 0 +oo
• f est dérivable sur IR et on a : f'(x) = cosx - 1 ;
f1(x) 0 -
donc : V x E [0 ; + oo[, f'(x) :5 O.
La fonction/ est décroissante sur [0 ; + etf(0)
00 [ = O. f(x) 0 ------.
On en déduit que: V x E [O; + oo[, f(x ) :5 0 ;
c'est-à-dire : V x E [0 ; + 00 [ , sinx :5 x. X 0 + OQ

xz
g"(x) 0 +
• g est deux fois dérivable sur IR et on a : g'(x) = cosx +
2 - 1,
g "(x ) = - sinx + x g'(x) 0 +
= - j(x).
D'après ce qui précède, V x E [O ; + oo[, g"(x) ~ O.
g(x) 0 ~
La fonction g' est donc croissante sur [0 ; + 00[ et g '(0) = O.
La fonction g, qui a une dérivée positive sur [0 ; + est croissante sur cet intervalle ; de plus, g (0)
00 [ , = O.
3
On en déduit que : V x E [0 ; + oo[, g(x) ~ 0 ; c'est-à-dire : V x E [0 ; + oo[, x - ~ :5 sinx.

2°) Soit la fonction h : x - x4.


On a: V x E IR, h '(x) = 4x3 ; donc, h ' est croissante sur IR.
On en déduit que: V x E [a; b], 4a3 :5 h '(x) :5 4b3 •
D'après l'inégalité des accroissements finis, on a : 4a3 (b - a) :5 h(b) - h(a) :5 4b3 (b - a) ;
c'est-à-dire : 4a3 (b - a) :5 b4 - a 4 :5 4b3 (b - a).

3°) Soit u la fonction de ]- 1 ; + oo[ vers Ill, définie par : u (x) = (1 + x)n.
On désigne par (~) la courbe représentative de u.
u est deux fois dérivable sur Ill et on a: u'(x) = n(l + x)n•l; u " (x) = n(n - 1)(1 + xr·
2•

u " est positive sur ]- 1 ; + oo[ ; don c, en tout point, (<t6) est au-dessu s de sa tangente.
La tangente au point d'abscisse 0 a pour équation : y = 1 + nx.
On en déduit que: V x E )- 1 ; + oo[, (1 + x)" ~ 1 + nx.

Pour démontrer un e inégalité, on peut utiliser l'un des proc~dés suivants.


• Étudier le signe d'une fonction.
• Appliquer l'inégalité des accroissements finis. ·
• Étudier la concavité d'une fonction.

220 Dérivation - Études d e fonctions


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la Dans chacun des cas suivants, étudier la cœ::- Déterminer la dérivée de la fonction f dans
vabilité de la fonction f sur son ensemble èe chacun des cas suivants.
définition puis déterminer sa dérivée. 1
a) j(x) = x 2 lxl b) j{x);;;; (x - 2),,~ C, f(x ) = - - - b) f(x) = J(x2 + 1)3
(x2 + 1)3
c) J(x ) = Jzx + 5 d) j{x) = (x + l) Jxz - 3x- ~ 1
C t1r) ;;;;-=- - d) f(x) = ,Jx2 + 1 .
,x 2 + 1
lb 1. Soit fla fonction définie par: /(x) = : : !.
Préciser l'ensemble de dérivabilité de f, puis le 3i!::-c::~. en utilisant l'inégalité des accrois-
déterminer sa fonction dérivée. fulls. que pour tous nombres réels a et
5P"??'::"""'
2. En déduire, en utilisant la dérivée de la com- - a:: ~ : œsb - casa 1 :,:; 1b - a 1 •
posée de deux fonctions, l'ensemble de déri,a-
bilité et la dérivée des fonctions suivantes. [x.
1 Sa:::: ,_,.,,, :i::n:::::50:) définie par : j{x) =
a) x - - -
x2 - 1
x2 + 2
b) x -,--
'~ - 1
-- .--çA-=-- =-~~ des accroissements finis à
2 :5::::r:ric:= ": se- :-ratenalle (10 000 ; 10 001],
, X + 2
~ 6:œ::::e::- c.:: .::zjo::ant de l'erreur commise
d) x - cosx - 1 e::! nm::p~ 10 00 1 par 100.
cosx + 2
lg Déterminer les déri,-ées d'ordres 1 , 2 et 3 des
le Soit/la fonction de [- ~ ; ~ ) vers [- 1 ; 1), fonctions suirnntes.
définie par : j{x) = sinx. a) x - 2x2 - 3x + 4 b) x >-4 - .l.-3 + x - 3
1. Démontrer q ue f admet une fonction réci- 1 3x + 2
proque /·1.
c) x - - -
X- 1
dl x- - -
x -1 ·
2. Déterminer l'intervalle sur lequel / · 1 est
dérivable et démontrer que sa dérivée est la lh Déterminer les dérivées successives de la fane-
. x 4x3x2
. 1 tian: x - 4 ! + 3T + zT + x + 1.
f onction x - r:;---; .
vl - x 2
3. De manière analogue, étudier la dérivabilité li Déterminer les dérivées d'ordres 1, 2 et 3 des
de la fonction réciproque de la fonction g de fonctions suivantes.
[0 ; 1t] vers [- 1 ; ll, définie par g(x) ;;;; cosx, a) x - tanx b) x - sin2x
2
puis déterminer sa dérivée. c) x - sin x d) x - cos 2x.

Étudès, de fonctions·
Dans cette leçon, (C(l,) désigne la courbe représentative de la fonction f

=~-2.1 ., Fonctions polynômes, fonctions rationnelles


[.;;;J[;r,,_;;. ' ~
Ensemble de définition
Étude de la fonction f:X ~ r + : - x2 + 1

On a: Dl= IR.
Dérivée et sens de variation
f est une fonction polynôme ; donc, f est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction f' : x ~ x3 + x 2 - 2x.
Or : t/ X E IR, x 3 + x 2 - :ix = x(x - 1)(x + 2).
On a : f'(- 2) =f'(O) =f'(1) = O ;
tl x E ]- 00 ; - 2[ U )0 ; 1[, f'(x) < 0 ; donc, f est d.écroissante sur]- oo ; - 2[ et sur ]O ; 1[ ;
tl x E ]- 2 ; O[ U ]1 ; + 00 [, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur ]- 2 ; O_[ et sur ]1 ; + oo[.

Dérivation - Études de fonctions 221


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Étude aux bornes de l'ensemble de définition


On a : lim f(x) = lim x4 = + 00

X ➔ +oo X ➔ + oo 4
3
et lim f(x) = lim X = + =. Courbe représentative
X ➔ +oo X X ➔ + oo 4
Donc, ('€) admet en + une brande ~~qu,e 00

de direction celle de (OJ).


On démontre de même qu e lb:::! '""~ = - = et
.::c--..x:-
que (~) admet en - oo une hnr l'r:~ ?=='=x ~~, _~ de
direction celle de (OJ).
Tableau de variation.
X -oo -2 -
- - - =
.,
f(x) - 0 - - i) 7

+ 00 - +=
f(x) ~ - ~~ ~ 11/
La représentation graphique s uggère et on
démontre que (~ ) admet deux points d'in-
flexion.

2x2 - 3x + 3
Ell:;;';ii;l~ Étude de la fonction f:x ~
x 2 - 2x + i
Ensemble de définition
Le polynôme (x2 - 2x + 2) n'a pas de racine dans IR ; donc, Dr = IR.
Dérivée et sens de variation
f est une fonction rationnelle ; _ x(x _ )
2
donc, f est dérivable sur son ensemble définition et sa dérivée est la fonction f': x - 2
(x - 2x + 2)2
On a : f'(O) =f'(2) = 0 ;
\;/ x E ]- oo; O[ U ]2 ; + oo[, f'(x) < 0; donc,/ est décroissante sur]- oo; O[ et sur ]2; + oo[;
V x E ]O ; 2[, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur ]O ; 2[.
Étude aux bornes de l'ensemble de définition
2x2 2x2
On a : lim f(x) = lim """"Y= 2
x ➔ - oo
et lim
x ➔ - oo X x ➔ + oo
f(x) = lim
x ➔ + oo
- 2
X
= 2.
Donc, la droite (<.2b) d'équation y = 2 est asymptote à (~ ) en - 00 et en+ 00 •

Table au de variation Courbe représentative


X - 00 0 2 + 00

f(x) - 0 + 0 -
2 5
f(x)
~ ~/ 2~ 2 i
J i

La courbe représentative suggère que le point n(~) 0


est un centre de symétrie de (<fl,).
Démontrons ce résultat. i .

x-1
On a : V x E IR, f(x) = 2 + - - - - ;
(x - 1)2 + 1
X -.
donc, une équation de (~) dans le repère {Q, of,ë5jJ est : Y = -
X2 + 1
Or la fonction x- A-+1
"V?X est impaire. Donc Q est un centre de symétrie de('€).
'

222 Dérivation - Études de fonctions


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x3
Étude de la fonction f : x ~
x 2 - x- 2
Ensemble de déf inition
Le polynôme (x 2 - x - 2) a pour racines - 1 et 2 ; donc, D
1
= IR \ [- 1 ; 2).
Dérivée et sens de variation
f est une fonction rationnelle; x2( .2 _ _ )
donc, f est dérivable sur son ensemble définition et sa dérivée est la fonction r: .r-. - (x x2
-
2x
2x - 2)2
6

Ona: f'(x) = Ü ~ X =0 OU X= 1+ 7 OU X= 1- { 7 .
x2
De plus : 'ï/ x E IR \ {- 1 ; 2), - 2- - - -2 ~0 ;
(~ - 2x - 2)

donc, f'(x) est du signe du polynôme (x2 - 2x - 6).
On a : 'ï/ XE ]- 00 ; 1 - J7 [
u ]1 + r7 ; + 00 [, f'(x) > 0 ;
donc, f est croissante sur]- oo ; 1 - ,7 [ et sur ]1 + [7 ; + oo[ ;
'ïl XE ]1 - J7 ;- 1[ U ]- 1 ; 2 [ U ] 2 ; 1 + J7 [,
f'(x) < 0 ; _
donc,fest décroissante sur chacun des intervalles ]1 - J7 ;- 1[, ]- 1 ; 2 [ et ]2 ; 1 + , 7 [.
Étude aux bornes de l'ensemble de définition
3
• On a : ·lim f(x) = lim ·\ = + 00 et lim f (x) = - oo.
X ➔ +- X ➔ +-X X➔ --

En effectuant la division euclidienne de x 3 par (x2 - x - 2 ), on obtient:


3x + 2
'ïl x E IR \ {- 1 ; 2), f(x) = x + 1 + xz _ Zx _
2
3 2
Or : lim , x+ = lim 1- = O.
x ➔ +- x 2 - 2x -2 x ➔ +- X

Donc, la droit~ {0.i 1 ) d'équation y = x + 1 est asymptote à (<t;) en + oo.


On démontre de même que (21\) est asymptote à (Cf5) en - oo,
• On a également: lim f(x) = - 00 et lim f(x) = + oo;
x ➔ -1 x ➔ - 1
< >
donc, la droite (21J) d'équation x = 1 est asymptote à (Cf5).

De même : lim f(x) = - 00 et lim f(x) = + 00 ;


x ➔ Z x➔ 2
< >
donc, la droite (0.i 3 ) d'équation x = 2 est asymptote à (Cf5).
Tableau de variation Courbe représentative
X - oo 1- ✓
7 - 1 0 2 1 +[7 + 00
j7(x) + 0 - 1

- 0 - - 0 +

f(x)
-
/
00
M~ - 00
+oo
~ - 00
+~ m/ oo - __ I
(~ 2)
l-

20-14✓7
• On a: M = '
donc: M "" - 1,89.
9
20 + 14✓7
m= , donc : m "" 6,34.
9
M est un maximum relatif et m est un minimum relatif de f

• 0 est un point d'inflexion de (Cf5).


f €)
.- --+--- 1

Dérivation - Études de fonctions 223


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-.,.2~-... Fonctions irrationnelles


1
•~r;,, ,4 J1 Étude de la fonction f : x 1-----? --=~=
Ensemble de définition x2 + 1
On a : 'cf x E ~. x + 1 > O ; donc, Dr = ~-
2

De plus, f est une fonction paire ; donc, on restreint son étude à l'intervalle [O ; + on trace la courbe 00 [ ,

correspondant à cet intervalle et on complète par la symétrie orthogonale d'axe (OJ).


Dérivée et sens de variation
1
f est la composée des fonctions x - .x2 + 1 et x ~ ✓
x •

Ces fonctions sont dérfrables sur leurs ensembles de définition.


Donc, f est dérivable sur son ensemble de définition et sa dérivée est la fonction f' : x ~ - x
2
On a : f'(O) = O ; J(x + 1)3
'cf x E ]O ; + f'(x) < 0 ; donc, f est décroissante sur ]O ; + =[.
00
[,

Étude aux bornes de [O ; + oo{


On a : lim f(x) = 0 ; donc, la droite (OI) est asymptote à (C€) en + oo .
x ➔ +""
Tableau de variation Courbe représentative
X 0 + 00

f'(x) 0 -

f(x) 1 ~
0

L__

~Barr:"'""""-d Étude de la fonction f: x 1-----? ~ JIx2 - 4x 12 1


Ensemble de définition
On a: 'cf x E ~. lx2 -4x - 1 2 I ~ O ; donc, D = ~-
1
f est la composée de deux fonctions continues sur ~ ; donc, f est continue sur ~-
On a : 'cf x E ~ . x 2 - 4x - 12 = (x + 2)(x - 6) ; donc :
f(- 2) = [(6) = 0

j f(x) = ~- Jx 2

f(x) =~ J- x2 + 4x
- 4x - 12 ,

+ 12 ,
si x E ]- oo ; - 2[ U ]6 ; + oo[

si x E ]- 2 ; 6[.
Dérivée et sens de variation
• f est dérivable sur ~ \ {- 2 ; 6} et on a :
2
f'(x) = 1._ X - , si X E ]- 00 ; - 2[ U ]6 ; + 00 [
4
Jx 2 - 4x - 12
3 -x+2
f'(x) = -4 -;::::==============- , si x E ]- 2 ; 6[.
J-x2 + 4x +12

On a : ['(2) =0 ;
'cf x E ]- 00 ; - 2[ U ]2; 6[, f'(x) < 0; donc,[ est décroissante sur]- oo; - 2[ et sur ]2; 6[;
'cf x E ]- 2 ; 2[ U ]6 ; + oo[, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur]- 2 ; 2[ et sur ]6 ; + 00 [ .

• On a: lim
f(x) - f(- 2) = lim _ 1._ Jcx + 2)(x - 6)
- .
11m -3 ~ -x + 6
x ➔ -2
< X + 2 X ➔ -2
<
4 - X - 2 - X <- 2 - 4 - X - 2
=- oo.

f(x) - f(- 2)
Dé même, on a : lim =+ 00,
x ➔ -2
> x+2

224 Dérivation - Études de fonctions


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Donc,/n'est pas dérivable en - 2 et(~ ) a une demi-tangente parallèle à (OJ) au point d'abscisse - 2.
On d.émontre de même que /n'est pas dérivable en 6 et que (<€) a une demi-tangente parallèle à (OJ) au
point d'abscisse 6.

Étude aux bornes de l'ensemble de définition


• On a : lim (x2 - 4x - 12) = +
X ➔ -~
donc : lio 00 ;
X -- ~
N I=- =.

I .( 4 1~)
De plus: lim -=-
f( )
= lim _
3 vx2 1-
______r-
_ .
X - •
= -,.;._ - ~
~
1 -_±_- 12 =- 3
x ➔ -oo X x ➔ -oo 4 X ;::::_- ~ X x2 4

lim f(x) +
3
x
]
= lim 3 (x2 - 4x - 12) - r
X ➔ -oo
[ 4 x ➔ -oo 4 ,JXZ - 4.l:'. - 12 - X

Donc, la droite (21\) d'équation y= - ~ x + ~ es: ê.:::-_ __....? c. r~. eè! - 0 0•

On démontre de même que lim f1x ) = + oc et~-? ' = ::..- ,--= f°"'_ 2 ~tion y = 43 x - 3 est asymp-
2
tote à(~) en+ oo. x ➔ +=

Tableau de variation Courbe rep~!c5 e

X -00 -2 2 6 7 00

f'(x) -
Il + 0 -
rr +

f(x) +~ o / 3~ o / 00
0 'I

=---2.31JFonctions trigonométriques
; 2 sin2x
□~ · ., Etude de la fonction f : x i-7 - - -
1 + cosx
Ensemble de définition
On a: 1 + cosx = 0 ⇒ x = 1t [Z1t] ; donc, Df = IR\ {1t + k21t, k E I}.
De plus, f est impaire et périodique de période 21t ; donc, on restreint son étude à l'intervalle (0 ; n:[, on
trace la courbe correspondant à cet intervalle et on complète par la symétrie de centre 0, puis par la

translation de vecteur Z1t OI.

Dérivée et sens de variation


fest le quotient de deux fonctions dérivables sur leur ensemble de définition ; donc, f est dérivable sur
· 4(cos 2x + cosx - 1)
son ensemble de définition et sa dérivée est la fonction f' : x ,.__,. - - - - -- - - .
1 + cosx
Ona: · "i/ x E (0 ; n[, 1 + cosx·> 0 ; donc, f'(x) a le même signe que (cos2x + cosx - 1).

On pose: X = cosx ; le polynôme (X2 + X - 1) a deux racines : - 1 - .✓5 et - 1 + ✓5


2 2
Ona: - 1 ; ✓5 fl_ [- 1 ; 1] et - 1 ~{5 E [- 1 ; 1].

Dérivation - Études de fonctions 225


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1 5
Soit a _'élément de l'intervalle (0 ; rr[ tel que : casa = - ;
On a : f'(a) = o ;
V x E [O ;·a[, f'(x) > 0; donc,fest croissante sur [O; a[ ;
V x E .]a ; n[, f'(x) < 0 ; donc, f est décroissante sur ]a ; n[.

Étude aux bornes de [O ; n[


On a: lim sin2x = 0 et lim (1 + cosx) = 0 ;
X<1t X<1t
on ne peut pas trouver directement la limite en 7t de f(x).
4 sinx cosx (1 - cosx) 4 cosx (1 - cosx)
On remarque que : V x E ]O ; n[, f(x) = - - - - -2- - - = - - - - - - -
1 - cos x sinx
. 4 cosx (1 - cosx)
Donc : hm f(x) = lim - - - - - - = - oo.
_ x <1t x < 1t sinx
On en déduit que la droite ('2fl) d'équation x = 1t est asymptote à («5).

Tableau de variation Courbe représentative


1----- - \1
X 0 a 7t

f'(x) 2 + 0 -

f(x)
0
/ f(a) ~
-oo
\ ,-ri --\ ,;1 ffr r-- -- · 71\
On a : a"" 0,904 et fla) "" 1,201. [ V:.- \ - 7t·H-
·..·-_
·--· -+-·-
___\ _,_\ - -+:-,J - 1~s;,)~•~
J___-U
_ +- "-1•-- ~!
! - ---1- -

f---+---1---- ,......... . .. _. ......... . ,____....._...,... _ .__-+-_ , --- 11- -, - +---1---1

mms~lli.oe~ Étude de la fonction f : x ~ x - sinx


Ensemble de définition
On a: D = IR.
1
De plus : V x E IR, f(x + 2n) = f(x) + 27t.
Soit M(;) un point du plan et M'(~:;:) son image par la translation t de vecteur 21t(OI + oj).
On a: M' E («5) ~ y+ 2n = f(x + 21t)
~ Y= f(x)
~ M E («5).
On en déduit que («5) est globalement invariante part et on restreint l'étude de f à un intervalle_d'ampli-
tude 2n, par exemple [- 7t ; n].
On remarque également que f est impaire ; donc l'intervalle d'étude peut être réduit à [O ; n].
On étudie la fonction sur l'intervalle [O ; n], on trace la courbe correspondant à cet intervalle et on com-
plète par la symétrie de centre 0 , puis par la translation t.

Dérivée et sens de variation


f est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction f' : x ~ 1 - cosx.
On a : f'(0) = 0 ;
V x E ]0; n], f'(x) > 0 ; donc,[ est croissante sur ]0; n].

226 Dérivation - Études de fonctions


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Tableau de variation Courbe représentative

X 0 1t
- -1, - . --

~~----------1
- 1-
f'(x) 0 + 2
1 i
________. 1t
f(x)
0 - - - - - - --+-~-· - - 1 ~

(
---.---+---'-- -+-- - + -
• On a: V x E IR, x-1 5f(x) 5 x + 1:
donc, (~) est comprise entre les droites ..~
et (<21l') d'équations respectives y = .r - -: ~
y =X + 1. •
-;:
(~ ) est tangente à (9l) aux points d'abscisses
; + k2n (k E &'.) ;
(~) est tangente à (~') aux points d'abscisses
- ; + k2n (k E &'.).

• La dérivée seconde de f est la fonction


f" : x ~ sinx ; donc, les points d'abscisses
kn (k E 2 ) sont des points d'inflexion de (~ ).

2a Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs 2. Étudier les variations de f et les branches
courbes représentatives. infinies de (~ ).
a] x-(x-1)2(x+ 1) b) x-x4-10x2 + 9. 3. Tracer(~ ) et démontrer qu'elle admet un axe
de symétrie, dont on précisera une équation.
2.b Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
2.f Soit fla fonction définie par
courbes représentatives.
x 2
- 12x - 4 - 2x 2
- 4x + 5 f(x) = sinx - ; sin3x et (' €) sa courbe repré-
a)x - -2 - - - b)x- . . sentative.
x - 4x + 5 (x - 1) 2
1. Justifier que l'ensemble d'étude de f peut
être réduit à l'intervalle [O ; n].
2.c Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs 2 . a] Démontrer que :
courbes représentatives. 'ï/ x E IR, f'(x) = 2 sinx sin2x.
x 2 +5x-4 b) -2x2 +3x+2 b) Dresser le tableau de variation de f sur (0; 1t].
a) x----- x - -- - - - .
2x Zx - 1 3. Tracer («6) ; préciser les coordonnées de ses
centres de symétrie et des points où la tangen-
te est parallèle à (OI).
2.d Soit fla fonction définie par f(x) = h - x et
(<(g) sa courbe représentative.
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f 2 .g Soit fla fonction définie par f(x) = 1 + sinx
1
sur son ensemble de définition. et («6) sa courbe représentative. - cosx
(«g) admet-elle une tangente au point d'abscis- 1. Déterminer Dr; justifier que l'ensemble d'étu-
se 4? de de /peut être réduit à l'intervalle [- 1t; 1t).
2. Étudier les variations de f et la branche infi- 2. a) Démontrer que :
nie de («6). , J2 cos(x + : ) - 1
'ï/ X E Dr, f (x) = --~-.::..:....-
3. Tracer(~). (1 - cosx)2
b) Dresser le tableau de variation de f sur [-1t ; 1t).
2.e Soit fla fonction définie par c) Vérifier que sur cet intervalle (<(g) présente
f(x) = Jx 2 + 3x - 4 et (~ ) sa courbe représenta- une seule branche infinie, dont on précisera la
tive. nature.
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f 3 . a) Tracer ('€) ; préciser les coordonnées des
sur son ensemble de définition. points où la tangente est parallèle à (OI).
(«6) admet-elle des tangentes aux points d'abs- b) Déterminer une équation des tangentes aux
cisses - 4 et 1 ? · points d'abscisses - 1t et 1t.

Dérivation - Études de fonctions 227


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Le plan est muni du repère {O, I, J}.


~--
. , x2 + X + 3 - 3
d) lim {k - f;'+B
C) l lm
x➔ 2 x-2 X➔3 2x-6

x2-3x+1
8 Soit la fonction f: x >-+ - - - - et (~) sa
x +1
courbe représentative.
1. Détemùner une équation de la tangente à ('(g) au
point d'abscisse 1.
C alculs de dérivées 2. E.xL"'le-t-il des points de ('(g) où la tangente a pour
coe5ciffi:1 directeur - 4 ?
3. ~xiste-t-il des points de ('€) où la tangente est paral-
1 Déterminer la dérivée des fonctions suivantes.
lè:e à la droite d"équation 3x - 2y + 1 = 0 ?
a) x ~ - x5 + x 3 - 4 b) x >-+ (.t' + 1)4
c) x ~ [5x + 2)3(3 - 4x) d) x >-+ -'-..s(z - -u-")3.
9 Dans chacun des cas suivants, étudier la déri-
1 Déterminer la dérivée des fonctions sui.antes. rnbilité de la fonction f sur son ensemble de définition
puis d éterminer sa dérivée.
2x-1
0) X>-+
~ -x+ 1 a) j{x) = (f 2x2 - X - 6)5 b) fix) = (o/2x2 - x -6)3
c) x >-+ X -1
- - - )? d) x-
(2x - 1 )2
c) f{x) =
1
d) fix) = - ,,_..
- _
1
- _ -_ -_ -_ -_ - .
( 3x + 1 (3x + 1)3
~2x2 - x . - 6 (J- 2x2 + X+ 6)3
3 Dans chacun des cas suivants, étudier la déri-
vabilité de la fonction[ sur son ensemble de définition
puis déterminer sa dérivée.
a) f(x) = Jx 2l - 3x b) f[x) = (x2 - l)J x + 1 D érivée de fonctions
....
réciproques
c) f[x) =✓ ~ ~ Î d)""f[x) = {~ =i
4 Soit fla fonction d éfinie par : 10 Soit/la fonction de [O; ~] vers (0 ; 1] définie
par : f[x) = sin2x.
f[x) = + +
sin6x cos6x 3sin2xcos 2x .
1 . Démontrer quefadmet uneîonction réciproquef- 1 .
Démontrer que f est u ne fonction constante. 2. Déterminer l'ensemble sur lequelf- 1 est dérivable et
démontrer que sa dérivée est la fonction :
5 Déterminer la dérivée des fonctions suivantes.
1
a) x ~ cosx - sinx b) x >-+ cos(- 3x + ; ) X >-+ - = --===- .
z✓
x h -x
c) x ~ sin(x2 - ~ ) d) x >-+ sin2( 2x - : )
~ [ vers [1 ; +
11 Soit fla fonction de [O; défi- 00 [

e) x ~ sin(cosx) f) x >-+ x 2 cos..1. 1


X nie par: f[x) = - - .
cosx
g) x ~ sin ✓ 1 ~ x 2 h) x ~ tan(tanx) 1. Démontrer que f admet une fonction réciproque 1-1 .

1 + cosx . Jx 2 - 4x
2. Déterminer l'ensemble sur lequel 1 est dérivable et r-
i) démontrer que sa dérivée est la fonction :
X ~
sin2x 11 x >--t cos2x
1
x- --=- .
6 En utilisant la définition du nombre dérivé, x Jx 2 - 1
calculer les limites suivantes.
sinx- sina tanx- tana 1i
Soit fla fonction de )- TC ; 1t[ vers IR, définie
a) lim
x ➔ a x- a
b) lim
x- a
.t' ➔ a
par : f(x) = tan 1·
cos2x - cos2a cosx + 1 1. Démontrer que f admet une fonction réciproqu e f - 1 :
c) lim d) lim 2 . Démontrer que 1-1 est dérivable sur son ensemble de
x ➔ a x- a X ..... lt X - 1t
définition et déterminer sa dérivée. ,
2sinx-1 cos3x + 1
e) lim f) lim
x ➔½ · 6x - 1t X ➔ 1t X -1t

1En utilisant la définition du nombre d érivé, cal- C omparaison de nombres


culer les limites suivantes.

a) lim
/x+i- 1 b) lim Jz- J~ 13 Utiliser l'inégalité des accroissements finis
X ➔ O X x ..... 1 x - 1 pour obtenir une majoration du nombre : ./33 - ./32 .

228 Dérivation - Études de fonctions


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14 1. Démontrer que pout tout nombre réel a de C) X l---i> - --


x2 + 3..t" d} X l---i> - .\.-2 - X + 8
l'intervalle [0 ; ~ ], on a : a~ tana -~ 2a. r-4 ."\.-2-x-2
2. Démontrer que pour tous nombres réels a et b de l'in- e} X t----i> x2 + 4x - 3 fJ x-+ - - .
x2
tervalle [O ; ~ [, on a : x2-2x-3 .r3 + 1
b-a b-a I! Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
- -,- ~ tanh - tana ~ - -2 .
cos-a cos b courbes représentatives.
· 2.\ .- 2 .- 3x + 6 .x2 -r .r -2
15 Démontrer que pour tout nombre réel x de Q] Xt----i> - - b) X t----i>
- --
X-2 x - 2
1,.mtervalle [O .· l ] , on a .· 1 - 'x7 ~ v,-:--
1 - x ~1- x .
2 ~2 2 2-"l.J
C} Xt----i> - --
d] X t----i> _ _ .r3_ _
r +1 x 2 +x -2
16 1. a) Étudier le sens de variation de la fonction 13 Dans chacun des cas suivants. éturl iP.r la fur_c-
X t----i> 3.\.. J - 5X.
tion f et tracer sa courbe représentative.
b} Comparer les deux nombres A et B:
A= 3 X (0,745 356 123)3 - 5 X (0,745 356 123), a) f(x) = x3 + 3x2 + 10x + 5
B=3 X (0,745 356 124)3 - 5 X (0,74;i 356 124). (x + 1)2
2. Utiliser un procédé analogue pour comparer les deux (On pourra écrire f(x) sous la forme
nombres C et D : C d
ax + b + -_- + (. )2 ,
1 1

5 (2,098 765 432 1) 2 X+ X+

C=-- - - - - -- où a, b, c, et d sont quatre nombres réels.)


1 - 2,098 765 432 1
b) f(x) = .r3 + 3x2 - 4x - 20
J5 (2,098 765 432) 2
2(x + 3)
D=
1 - 2,098 765 432 (On pourra écrire f(x) sous la forme a'x2 + b' +
où a', b' etc' sont trois nombres réels.) x +
-½ ,
17 a et b sont deux nombres réels strictement
positifs tels que : a + b = 1. 14 Soit la fonction f: x -1 x 2
- 11 + 2 1x 1- 3 et
Quelles sont les valeurs extrêmes de a 3 + b 3 ? ('(.:) sa courbe représentative.
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en - 1 , 0
et 1.
2. Étudier les variations de f et tracer ('(.:).
D érivées successives 2
115 . l f
~ S01t a onction f: x -
I X + X 1+ 1 et ('(.:) sa
, . 1x+l1
18 Déterminer les dérivées premièrn et seconde courb e repn:stmtative.
des fonctions suivantes. 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en - 1 et O.
X x 2 +1 ,------- - 2. Étudier les variations de f et tracer ('(.:).
a} x - -- b) x - -- c] x - Jx2 - 2x
.l.-2 - 1 2x
x:2 +1\:-21
d} x - cos3x e) x - sin3x fJ x - tan 2x. 16 Soit la fonction f: x - · • et (<~) sa
1x+1 1
courbe représentative.
19 Déterminer la fonction polynôme f du quatriè- 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en - 1 et 2.
me degré telle que : /(- 1) = 1, f'(- 1) = 2,f"(- 1) = 3,
2. Étudier les variations de f et tracer ('(.:).
[131(- 1) = 4 et /1 41(- 1) = 5.

10 1. Soit fla fonction définie par : f(x) = cos..\'.'. 17 Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
courbes représentatives.
Démontrer par récurrence que la dérivée n- ième de f
a) x - x 2 - 4 /x b) x - -~ + 3 + Jx - 2 .
est la fonction f ini définie par : Jinl(x) = cos{x + n ~).
2. Utiliser le résultat de la question précédente et celui 18 So~t la fo1;1ction f: x - ✓ ~ x(6 -x) et('(.:) sa
établi à propos de la fonction sinus (cf. paragraphe 1.4. courbe representative.
de ce chapitre) pour déterminer la dérivée n-ième des 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
fonctions x - sin(ax + b) et x - cos(ax + b). ensemble de définition ; (~ ) admet-elle des tangentes
3. Application aux points d'abscisses 0 et 6 ?
Déterminer la dérivée n-ième de la fonction : 2. Étudier les variations de f et tracer (~) .
x - cos2x - sin ~ . Démontrer que cette courbe ad.met un axe de symétrie.

19 Soit la fonction/:~- ; J(x + 3)(x - 5) et(~ )


,, sa courbe représentative.
Etudes de fonctions 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
ensemble de définition ; (~) admet-elle des tangentes
aux points d'abscisses - 3 et 5 ?
11 Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs 2. Étudier les variations de f et préciser l'allure de (~ )
courbes représentatives. en - oo et en + oo.
2x+ 1 b) x - 2x- 3 3. Tracer (~ ) et démontrer qu'elle admet un axe de
a} Xl---i>
x- 1 3x2 -4x symétrie.

Dérivation - Études de fonctions 229


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, 3~ Soit 1:a fonctionf: x - ✓ et (~ ) sa cour- Démontrer que sur cet intervalle (<€) présente une seule
:Je :-e;t.resE1tatiwe. . b:an:he infinie, dont on précisera la nature.
1. Ébidier la continuité et la dérivabilité de f sur son 4. Tracer(<(6) sur l'intervalle [- 3n ; 3n].
ensemble de définition. En déduire que (~) admet une
demi-tangente parallèle à (OI) au point d'abscisse O.
2. Étudier les variations de f
Démontrer que (<f6) admet trois asymptotes. k-' ~ ~ ;I•Jî•J~J •J f}ï :fZ13%i r
3. Tracer (<f6).
36 Soit /la fonction définie par: f(x) = ✓ cos1 2x.
31 Soit la fonction f: x- ,/x-: Î
~ [-i.) su:a?::·- 1.. ~:.. ·.:,;a que f est deux fois dérivable sur l'intervalle
be représentative. x · -
·_ :;: .:: (
1. Étudier la continuité et la dériniliilité de f sur son - ~ . ..;. -
ensemble de définition. En déduire que ('€) admet une 2- îlé a, ~ :e: que pour tout nombre réel x de cet inter-
demi-tangente parallèle à (OD au point d'abscisse 2. nill~ ::c a : ftx) + f(x) = 3/5(x).
2. Étudier les variations de f
Démontrer que (<f6) admet deux asymptotes. 3 7 &F.:/1..a fonction définie par :
3. Tracer (<f6). 14tr) =(1 + xJn (n E ~*).
1. Déterminer la dérivée de f
32 Soit fla fonction définie par: 2. Après a-rni:r dérnloppé /(x ) par la formule du binô-
3
f(x) =2cos ; - 3cosx. me, donner une autre ro.rpression de cette dérivée.
3. En déduire la valeur des sommes suivantes :
1. Justifier que l'ensemble d'étude de f peut être réduit
à l'intervalle [O ; 2n]. n
a) :E p CP = lC1 + 2 c 2n + 3C3 + ... + n c"n ;
p;1 n n n
2. Démontrer que : 'if x E ~. f'(x) = 2 sinx sin2x.
3. Dresser le tableau de variation de f sur [O ; 2n]. b) :fp;1 (- l)P+1pcPn = 1Cn - 1 2
2Cn + 3C3n + ... + (- 1tnc:.
4. Tracer la courbe représentative de f
38 Soit/la fonction définie par:
33 Soit fla fonction définie par f(x) = x(l + x)n (n E N*\(11).
sinx + sin2x · , . 1. Déterminer la dérivée de f
f(x) = - - -- - et(~) sa courbe representat1ve. 2. Après avoir développé f(x) par la formule du binô-
1 + COS.X
1. Déterminer Dr ; justifier que l'ensemble d'étude de f
me, donner une autre expression de cette dérivée.
3. En déduire que :
peut être réduit à l'intervalle [O ; n].
. 2. D,emontrer que : ,._, D •· f'(x ) = -
v x E f,
2cosx
-- cos Zx
+ -- -.
a) f;o (p + l)C~ = (n + 2)2n-1 ;
· 1 + cosx
3. Vérifier que sur [O ; n] (<f6) présente une branche infi- b) i;o(- 1}P(p + l)C~ = O.
nie, dont on précisera la nature. 1
4. Dresser le tableau de variation de f sur [O ; n]. 39 Soit fla fonction définie par : f(x) = - .
X2 -1
5. Tracer (c<&) sur l'intervalle [- 27t ; 2n] ; préciser les 1. Déterminer les nombres réels a et b tels que:
coordonnées de ses points d'inflexion. a b
'if XE ~\(-1 ; 1), f(x) = - + - .
X - 1 X+ 1
34 Soit fla fonction définie par 2. Soit n un nombre entier naturel non nul ; démontrer
f(x) = tan2x - 2tanx et (~) sa courbe représentative. qu'il existe un polynôme Pn• de degré n , tel que :
1. Dêterminer Dr; justifier que l'ensemble d'étude de f n! P (x)
peut être réduit à l'intervalle [O ; ~ ]. \/ x E ~\{-1 ; 1), fnl(x) = (- lJn "
2(x2 - 1)"+1
2. Démontrer que : ·où Jinl est la dérivée n-ième de f
,._, f'( ) 2tan2x(1 + tan2x)(3 - tan 2x)
V XE D ' . X =- -- - -- - - - - - 40 Formule de Leibnitz
! (1 - tan2x)2
On considère deux fonctions f et g dérivables jusqu'à
3. Vérifier que sur [O; ~] N) présente deux branches l'ordre n sur un intervalle K.
infinies, dont on précisera la nature. . 1. Déterminer ifg)' et ifg)".
. 4.Dresser le tableau de variation de f sur [0 ; ~ ] . 2. Démontrer que: ifg)l3 l =f l3 lg + 3f"g' + 3f'g" + Jgl31.
5. Tracer (<f6) sur l'intervalle [- 7t ; n] . 3. En utilisant un raisonnement par récurrence, donner
une expression ùe (f g)!nl.
35 Soit fla fonction définie par . 4. Application
4sin2x + 3sinx , . Déterminer la dérivée n-ième des fonctions suivantes.
f(x) = . et (~) sa courbe representatlve.
smx - 1 a) x - xcosx b) x - x 2 cosx
1. Déterminer Dr. Démontrer que lès droites d'équa- c} x - (x2 + 3x - l)sinx d) x 1-7 1..
X
tions x = ~ et x = 3; sont des axes de symétrie de <€).
41 Soit fla fonction définie par :
À quel ensemble peut-on réduire l'étude de f? f(x) =E(x) + [x - E(x)]2,
2. Démontrer que : où E désigne la fonction partie entière.
'( ) cosx(2sinx - 3)(2sinx - 1) 1. Démontrer que : 'if x E ~. f(x + 1) = f(x) + 1.
'if X E D ' f X = - -.- - -- - -- - -
! (sinx- 1)2 Donner une interprétation graphique de ce résultat.
3. Étudier les variations de f sur l'intervalle [ ~ ; 3;]. 2. Étudier f et tracer sa courbe représentative sur l'in-
tervalle [- 3 ; 3].

230 Dérivation - Études de fonctions


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41 Soit a, b, c trois nombres réels et f une fonc- 48 Le repère (0, I , J) est orthonormé.
tion périodique, de période 2, telle que :
V x E [O ; 2[, f(x) = x 4 + bx3 + cx2 + dx.
1. Soit la fonction cp : x ~- ~ + x
2 Jx2 + 1
On désigne par(~ ) sa courbe représentative.
c, Démontrer que pour t élément ~e ]- ~ ; ~ L on a :
1. Calculer /(2). Trouver, sous la forme d'une relation
1 smt
cp(tant) = -
entre b, c et d, une condition nécessaire et suffisante 2 + - 2- .
p our que f soit continue sur ~- b :::.=: èéduire le signe de <p(x) pour t out-~ élément de R
2. Déterminer b, c et d pour qu'en plus f admette en 1
!a
'!.. Sc:;. :on~on f: _x ~ - -~ + 1 + ~ Jx z + 1 et (((5)
un extremum relatif égal à - ~ . sa :::o.:::Je ::epresentative.
3 . Étudier alors la dérivabilité de f et construire (<€), en ~ - r ~~ r la position de («G} par rapport à ses
précisant ses points d'inflexion et axes de symétrie. =_ ~ puis construire ('@ ).
3. '"Et:-:::=;:a- :·intervalle K pour lequel f réalise une
43 Soit fla fonction définie par : f(x) = x , X + 1 . ~ ~ : ; =-. !C.. Dans ce cas, soit g la fonctiott réci-
1. Étudier f et tracer sa courbe représentative. .=-.JG.:a:e .=.,,. r ~ - J sa courbe représentative.
2. En déduire le tracé des courbes d'équations : *"' hm ; =- -= ::il .?Dw tout x élément de K.
fr->,-"!!...= )_ =( èonn.er les coordonnées des points
y = /x + x2
3 et y 2 - x3 - x2 = O. ::"."r-;~ .:,,. - • a-ac(~)-
2 l
44 Soit la fonction f: x >-4 x 3 - 3.r 3 _- 2_
9 L c --=.cOi:'.." :Z cowbe représentative de la
1. Étudier f et tracer sa courbe représentath-e. ~...ction r ~ ran.r se- . i=e;-ralle (0 : 2rr].
2. En déduire la courbe représentatirn de la fonction b) En déduire que 1 équation tanr - x = 0 admet dans
g : X >-4 / ( J X J ). cet interrnlle deux solutions non nulles a et ~-
Déterminer une valeur approchée à 10--1 près de ces
45 Soit fla fonction définie par solutions.
f(x) = J1x2 - 6x + 51 et(~ ) sa courbe représentative. 2. Soit fla fonction définie par : f(x ) = x sinx.
1. Exprimer f(x) sans le symbole « valeur absolue ». On désigne par (({6) sa courbe représentative, par (Ll) et
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son (t.') les droites d'équations y = x et y = - x.
ensemble de définition ; (~ ) admet-elle des tangentes a} Démontrer que f est une fonction paire.
aux points d'abscisses 1 et 5 ? Déterminer les abscisses des. points d'intersection de
3. Étudier les v.a riations de f (C(6) avec (OI).
4 . Démontrer que les droites d'équations y = x - 3 et
b} Démontrer que : V x E ~. - x ~ f(x) ~ x.
y = - x + 3 sont asymptotes à (({6).
Donner une interprétation ·graphique de ce résultat.
cJ Déterminer les points d'intersection de (~) avec (t.)
5 . Tracer ('<6) et démontrer qu'elle adm et un axe de
[respectivement (Ll')].
symétrie, dont on précisera l'équation.
Démontrer qu'en chacun de ces points, (Ll) (respective-
6. Démontrer que, pour tout nombre réel x de l'inter-
ment (Do')] est tangente à .(«;;).
valle (1 ; 5], le point M(Ix))est à une distance constan- d} Étudier les variations de f sur l'intervalle [O ; 21t].

_te du point n(D . Tracer (((5) sur l'intervalle [- 2it ; 21t].

En déduire la nature de (~ ) sur l'intervalle [1 ; 5). 50 1. Soit la fonction/: x ~ x + Jixz - 1Î et(~}


sa courbe représentative.
46 Soit/ la fonction de [-1t; 1t] vers IR, définie par: a} Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
f(x) = sin3x - J3 cos3x. ensemble de définition ; (<€) admet-elle des tangentes
aux points d"abscisses - 1 et 1 ?
1. Étudier f et tracer sa courbe représentative. b} Démontrer que (<(51J admet deux asymptotes, que l'on
2. Déterminer, graphiquement et selon les valeurs du précisera.
nombre réel m , le nombre de solutions dans l'intervalle cJ Étudier les variations de f et construire (((5) .
[- 1t ; 1t] de l'équation : sin3x - ,13 cos 3x = m.
2. Soit la
, fonction
. g : x - x - JIx 2 - 1 1 et ('€g ) sa cour-
b e representative.
47 1. Soit/la fonction de ]O ; 2[ vers~ définie par: a} Démontrer que (((5) et (~ } sont symétriques par rap-
f(x) = tan( ~ (x - 1)). port au point O. ·
1

b) Construire (((5) sur le même graphique que('€).


· ·

Étudier f et tracer sa courbe représentative (~).


2. Justifier que f est bijective ; 51 1. Soit la fonction f: x - ( J.i - 1 ) 2 et ('€) sa
soit g sa fonction réciproque. courbe représentative.
Démontrer que g est dérivable sur IR et que sa dérivée a} Étudier f et construire (cg ).
1
2 - b) Calculer fof(x) .
est la 1onct10n
J: •
g' :x ~ - -
Que peut-on en déduire pour la restriction de f à l'in-
1t(x2 + 1)
'-
tervalle [O ; 1] et la partie correspondante de (~} ? .
3. On considère la fonction h, définie par :
2 . Soit la fonction g : x - ( [.i + 1 ) 2 et (C(69 ) sa courbe
h(x) = g(x) + g(.1.). représentative.
X
Étudier la dérivabilité de h sur son ensemble de défini- Démontrer que g est la fonction réciproque de la res-
tion et déterminer sa dérivée. En déduire la formule triction de f à l'intervalle [1 ; + 00 [ .

explicite de h sur )- oo ; O[ et sur )0 ; + oo[. En déduire une construction de ('€gl.

Dérivation - Études de fonctions 231


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51 :1. Soit 1a fonction f: x- x


+ J1 + xz. 2. Soit la fonction g: x - J1 + x et a un nombre réel
Étudier f et tracer sa courbe représentative. strictement positif.
2. Soit les fonctions : a) Déterminer les dérivées première et seconde de g sur
g :x- ~ + ; ) et h:
(x x- 1(x -
~ ). l'intervalle (0 ; + oo(.
b) Vérifier que :
Étudier le sens de variation de g et h sur ]0 ; + oo(.
3. Soit n un entier naturel non nul et Pn la fonction défi-
nie sur IR par :
'<:/XE (0; a(,
zJ11 + a <- g '()<1
X - z•

p "(x) = ~ [ (x + J1 + xz)" + (x _. 1 + x2 rl c) En appliquant l'inégalité des accroissements finis à la


fonction g sur l'intervalle [0 ; al, démontrer que :
a) Démontrer que P n est une fonction polynôme dont on 1+ _a__ $ J1 + a $ 1+ ~ (2).
précisera le degré. 2, 1 + a
b) Soit la fonction

m : x - x" .
't'n
3. Déduire des inégalités (1) et (2) que :
Démontrer que l'on a, suivant la parité de n :
P n = gom Yn
of OU P n = hem
't'n
of·· 'ri a
E ]0 ; + =L 1 + ~ - a;
?

$ h + a $ 1+ ~.
c} En déduire le sens de variation de P n· 4. Application .

53 Enèadrement de J1 + a Établir les inégalités suivantes.


1. a) Démontrer que la courbe représentative, sur l'in- • 1,04 7 5 $ , 1,1 $ 1 ,05
tervalle (0 ; + oo(, de la fonction f: x - _!__ est au-des- • 100,004 999 75 s Jio 001 s 100,005
1 +x
sus de sa tangente en tout point. • 5.098 $ ,26 $ 5,1.
b) En déduire que : En déduire une valeur approchée des nombres fü,
'ri a E (0 ; + oo(, l_!__ 2'. 1 - a (1). , 10 00 1 et ✓
26 , en précisant à chaque fois l'incertitude.
+ (X

232 Dérivation - Études de fonctions


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Pri itives - Fonction


1 garithme ·népé( en
Introduction

Le mathématicien écossais John NAPIER - ou NÉPER - ( 1550-


1617) inventa le mot et le concept de logarithmes en 1614 dans
sa : Description de la stupéfiante règle des logarithmes. Son but
était de simplifier le calcul d'un produi~ en le ramenant à celui
d'une somme.
Cette découverte allait donner
naissance aux tables de loga-
rithmes, à la règle à calcul et au
pH-mètre.
La règle à calcul, inventée en
1620 par /'Anglais Edmund
GUNTER, resta l'outil de calcul
privilégié des ingénieurs et tech-
niciens jusqu'à son abandon
définitif ou début des années
1970 au profit des calculatrices
électroniques de poche.

pH METRE JLP 30

Un pH-mètre.

1• Primitives d'une fonction ..... .. .... .. .. .. .. .. ... .. .. .. .. ..... ... .. 234


2. Fonction logarithme népérien .................................. 239
3. Fonctions comportant ln .................................. ........ 245
4. Logarithme décimal ....... ........ ... .... ...... .... ............ .... .. 24 7

Primitives - Fonction logarithme népérien 233


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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réelle et le plan est
muni du repère (0, I, J}.

~~~ Définition et propriétés


r,r;.;;r~ Introduction
Dans chacun des cas suivants, déterminer une fonction F dérivable sur un intervalle K que l'on précise-
ra et dont la dérivée est la fonction f ..
1
•f : x - - x-
~
•f:x-3x2 • f: X - COS X • f ;X - 3x2 + COS X.

Soit f une fonction définie sur un intervalle K.


On appelle primitive de f sur K toute fonction F de K vers ~ . dérivable sur K et telle que, pour tout
élément x de K, F'(x) = J{x).

Exemp les
• La fonction F: X - x 2 est une primitive sur [ij de la fonction[: x t-c> 2x;
+
les fonctions x 1---7 x2 3, x - x 2 - Js et x.....,. x 2+;
sont aussi des primitives de f sur ~ -
• La fonction G: x.....,. 3x + ✓
x est une primitive sur ]O; + oo[ de la fonction g: x.....,. 3 +
• La fonction H: x - 1 - cos x est une primitive sur [ij de la fonction h: x - sin x.

2
x

Une fonction définie sur un intervalle K admet-elle une primitive sur cet intervalle ?
La propriété suivante, que nous admettons, apporte une réponse partielle à cette question.

Si f est une fonction continue sur un intervalle K, alors f admet une primitive sur K.

.R~m~cg~~
Soit f une fonction définie sur un intervalle K.
• Sifn'est pas continue sur K, elle peut admettre ou ne pas adipettre de primitive sur K (cf. §1.3. TD1).
• Si f est continue sur K, elle admet une primitive sur K mais on ne sait pas toujours en donner une for-
mule explicite. ·

eit:raillt... *-, Ensemble des primitives d'une fonction

Soit f une fonction admettant une primitive F sur un intervalle K.


• Pour tout nombre réel c, la fonction x .....,. F(x) + c est une primitive de f sur K.
• Toute primitive· de f sur K est de la forme x .....,. F(x) + c, où c E [ij_

D émonstration
• Soit c un nombre réel. La_fonction x ~ F(x) + c est dérivable sur K et a la même dérivée que la fonction
x - F(x). Donc, la fonction x .....,. F(x) + c est une primitive de f sur K.
• Soit G une primitive de f sur K. La fonction G - F est dérivable sur K et on a :
V x E K, (G - F)'(x) = G'(x) - F'(x) =f(x) - f(x) = 0 ; donc, G - F est une fonction constante sur K.
On en déduit que G est de la forme x ~ F(x) + c, où c E Ill.

234 Primitives - Fonctio n logarithme népérien


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Exemple
Les primitives sur R. de la fonction x - 2x sont les fonctions x - x 2 + c, où ce 2..

Soit June fonction admettant une primitive sur un intervalle K, y 0 un nombre réel et Xa on é!irer:J ,te K.
Il existe une primitive de f sur K et une seule qui prend la valeur y 0 en ~o·

D émonstration
Soit F une primitive de f sur K. Toute primitive G de
f sur K est telle que : V x E K, G(x) = F(x) + c.
On a : G(x0 ) = y 0 ~ F(x0 ) + c = y 0
~ c =- F(xo) + Yo·
Donc, la fonction G : x - F(x) - F(x0) + y 0 est la pri-
mitive de f sur K qui prend la valeur y 0 en x 0 •

Exemple
Déterminer la primitive F sur IR de la fonction x - cos x qui prend la valeur - 1 en ~ .
Fest de la forme x - sin x + c, où c E R De plus, on a: F(~) = - 1 ~ 1 + c = -1 ~ c =- 2.
Donc, la fonction F : x - sin x - 2 est la primitive cherchée.

==·,:r1,+2~, Calculs de primitives


c:~r....,";;;ii Primitives de fonctions élémentaires
La connaissance des dérivées des fonctions élémentaires permet de dresser le tableau suivant, où c
désigne un nombre réel.
Fonction[ Primitives de f Sur l'intervalle
x - a (a E IR) x - ax+c IR
xn+l
x -xn (n EN) x - - - +c IR
n+1
1 (n E N\{1}) 1
x -xn
- x - - (n - 1) xn-1+ c ]- oo ; O[ ou ]O ; + oo[

1
x-- X-2 ✓
x+ C ]O ; + oo[

x
xr+l [0 ; + oo[, si r ?:. 0
x-xr (rE Q\(-1)) X~ - - + c
r+l ]O ; + oo[, si r < 0

x ~ sinx X ~ - COSX +C IR

x-cosx X~ sin X+ C IR

x ~ 1 +tan2 x= -1- x ~ tanx+c ](2k - 1) ~ ; (2k + 1) ~ [ (k E Z)


cos2x

Exemples
x4
• Les primitives sur IR de la fonction x ~ x 3 sont les fonctions x -
4 + c (c E IR).
• Les primitives sur ]O ; + 00 [ de la fonction x ~ ~~ sont les fonctions x - - _!_ + c (c E IR).
A- 4x4

Primitives - Fonction logarithme népérien 235


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1111111111111 Primitives de la somme de deux fonctions

Soit u et v deux fonctions admettani respectivement pour primitives sur un intervalle K les fonctions U et V.
La fonction u + v admet pour primitiœ sur K la fonction U + V.

En effet, U + V est dérivable sur K et Œ1 a : (L- + V)' = U' + V' = u + v.

Exemples . 2
• Les primitives sur ~ d e la fon ction .r - .r - sin x s ont les fonctions x~ ~ - cos x + c (c E ~ ).
sont les fonctions x ~ 2x -
1
• Les primitives sur )0 ; + oo[ de la fonctio::::i .r - 2 - 2Jx
+ c (c E ~) .
' .r
• On a : V x E ]- ~
~ [ , tan2x = (1 + tan2.r) - 1 : d onc, les primitives de là fonction x ~ tan2x sur
;

]- ~ ; ; [ sont les fonctio ns x ~ tan x - x Tc (c E ::).

G"""7""~ Primitives du produit d 'une fonction par un nombre réel

Soit u une fonction admettant pour primitive sur un intervalle K la fonction U et k un nombre réel.
La fonction ku admet pour primitive sur K la fonction,,,kU.

En effet, kU est dérivable sur K et on a : [lcU)' = lcU' = leu.


Exemples
·· 5x3
• Les primitives sur~ de la fonction x ~ 5x2 sont les fonctions x ~ + c (c E ~ ).
3
• Les primitives sur~ de la fonction x ~ 2 cos x sont les fonctions x ~ 2 sin x + c (c E ~ ).

El~r:.-· _·..ll Primitives de u' x (v' o'u)

Soit u une fonction dérivable sur un intervalle K et v une fonction dérivable sur un intervalle contenant u(K).
La fonction u' X (v'ou) admet pour primitive sur K la fonction vou.

En effet, vou est dérivable sur K et sa dérivée est u' x {v'ou).


On en déduit le tableau suivant.
Fonction/ Une primitive de f Commentaires
un+l sur tout intervalle où u est
u 'un (n E N) --
n+1 dérivable
u' 1 sur tout intervalle où u est
(n E N\{1}) -
U n,l (n - 1) un-l dérivable et ne s'annule pas
u' sur tout intervalle où u est
2,/u dérivable et strictement positive
Tu sur tout intervalle où u est
ur+l
u'ur (r E Q\{-1}) dérivable et positive
r+l
(strictement positive, si r < 0)
·..
sur tout intervalle où u est
u' cos u sin u
dérivable
, . sur tout intervalle où u est
U Sln U -cos u
d érivable

236 Primitives - Fonction logarithme népérien


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Exemples
• La fonction x - cos x sin3.r a pour primitives sur IR les fonctions x - si!.;x + c (c E :=:_ _

• La fonction f : x r4 : +
1 ) a pour primitives sur chacun des intervalles ]- 00
; - 2[, ]- 2 ; Of a: ~; - -.t
(.t~ + 2x 4
1 . .
les fonctions x - - ? )
3 + c (c E IR).
6(x - + 2x
1 u' 2
En effet, f est de la forme 2 u 4 avec u : x ~ x + 2x.

• La fonction x ~ R
1-x 2
a pour primitives sur ]-1 ; 1[ les fonctions x ~ - Ji -x2 + c (c E IR).

• La fonction g : x ~ Zx a pour primitives sur IR les fonctions x ~ 3 3✓x2 + 1 + c (c E IR).


(Vx2 + 1 )2
2 •
En effet, g est de la forme u'u- 3 avec u: x 14 x 2 + 1.
• La fonction x ~ sin (2x +;)
a pour primitives sur IR les fonctions x ~ - ~ cos (2x + ;) _+ c (c E IR).

-=1~•3... Travaux dirigés


1. Continuité et primitives
L'existence de primitives pour toute fonction continue sur un intervalle est un résultat simple à énoncer
et fondamental en analyse. Admis en classe de terminale, ce résultat ne doit cependant pas occulter la
complexité de la question des fonctions admettant des primitives.
Nous allons donner deux exemples de fonctions non continues sur IR, l'une admettant des primitives sur IR,
l'autre n'en admettant pas.
, , , •
. -1
-«) = 2x Sin J ,x - COS -
1 .
, SI X -::P
0
1 °) S01t fla fonction defime par : { x x
f{.O) = O.
a) Démontrer que f n'est pas
,
continue en O. { F(X ) -__.c-
..2 ., 1
SIIl - , SI X -r-
. _,_ 0
b) Démontrer que la fonction F définie par x est une primitive de f sur IR.
F(O) = 0
. .
2°) Soit g la fonction defime par :
, , { y(x) = O, si x 0
(
*
g 0) = 1.
a) Démontrer que g n'est pas continue en O.
b) On suppose que g admet une primitive G sur IR.
• Démontrer que G est une fonction constante sur chacun des intervalles ]- oo ; O[ et ]O ; + oo[.

• Justifier que G est continue sur IR et en déduire que G est une fonction constante.
• Conclure.

Solution
1 °) a) La fonction x ~ cos x n'a de limite ni en + oo, ni en - oo,

Donc, la fonction x 14 cos ; n'a pas de limite en O.


De plus, lim
x➔ O
(zx sin_!_) = 0 ; en effet, x sin_!_
X
1
X
1 ~ 1x I et lim
x~O
Ix 1 = O.

Or : V x E IR*, cos ! = Zx sin! - f(x). Donc, f n'admet pas de limite en 0 ; en effet, si f admettait une
limite en 0, alors la fonction x 14 cos _!._ en admettrait également une, ce qui est faux.
X
On en déduit que f n'est pas continue en O.

·
b) • Lorsque x * 0, on a : F'(x) = Zx sin_!_ + x X
2 cos lx (-
X
1
X2
) = Zx sin_!_
X
- cos_!__
X

F(x)-F(0)
• Par ailleurs, on a: lim = lim
x sm- (
2
x = lim x sin- = 0; donc : F'(0)
• 1
1) = O.
x➔O X- 0 x➔O X x➔O X

On en déduit que Fest dérivable sur~ et a pour dérivée la fonction[


Donc, F est une primitive de f sur IR.
La fonction f n'est pas continue sur IR ; elle admet cependant une primitive s~r IR.

Primitives - Fonction logarithme népérien 237


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2°) a) On a : lim g (x) = lim g (x) = O et g(O) = 1 ; donc, g n 'est pas continue en O.
x--;tO x10
b) • Sig admet une primitive G sur R, alors G est une fonction de dérivée nulle sur ]- oo; 0[ et ]0 ; + oo[,
c'est-à-dire une fonction constante sur chacun de ces intervalles.
.
Il existe d b , . { G(x) = c, six< 0
eux nom res ree1s c et c tr1s ~~e : ( ) .
- G x = c', si x > 0
• La fonction G est dérivable sm 2- : donc G est continue sur IRL
Gest continue en o ; donc. c:: .2 : G·o) = lim G(x) = lim G(x). On en déduit que: G(0) = c = c'.
x➔ O X ➔ O
< >
Ainsi, G est une fonctic= a:r=-rte sm IR.
• On a démontré qug ~ g ë.±net une primitive sur R alors cette primitive est une fonction con stante :
donc g serait la fcœc::fr:-: -:::n.::!e, ce qui est en contradiction avec les données.
On en déduit ~e ~ S - ëon g n 'admet pas de primitive sur IR.
La fon ction g n·e:,---: ;xrs contin ue suz: [R et elle n 'admet pas de primitive sur IRL

2. Primitives de polynômes trigonométriques


L'objectif de œ trrn-ail dirigé est de déterminer les primitives d 'une fonction trigonométrique de la fomœ
x - co~ x si.rfil x , n et m étant des entiers naturels non nuls.
1°) Soit la fonction f: x H cos4 x sin2 x.
Après avoir linéarisé f(x), déterminer une primitive sur ~ de la fonction f.
2 °) Soit la fonction g : x f-3> 2 sin5 x cos4 x.
a) Démontrer que : V x E IR, g(x) = 2 sin x (cos8x - 2 cos6x + cos4x).
b) En déduire une primitive sur IR de la fonction g.

S olution
eix + e-ix eit: - e-ix
1 °) On utilise les formules d'Euler : cos x = - - - - et sin x =- - --
2 Zi
Soit x un nombre réel.
On a : f(x) = ( eix; e-i.t:) 4(8ix ;t-ix) z
= - ...1.....
64
(e4 i.c + 4e 2 L.: + 6 + 4e-2 u + e--4i.l:) (eZL-1: - 2 + e- 2 u)

=- l4 (e6u + ze4U: - e.zix - 4- e-zix + 2e--4u + e-6u)


=_ iz [( e ix ~ e- u ) + 2 (
6 6
8
fü ~ e-4Lc) _ ( ezix ~ e-2u ) - 2 ]
. 1 1 1 1
= - 32 cos 6x -
16 cos 4x + 32 cos .2x + 16 .
·t ~ue l a 1onc
0 n en d e'd_m. t·10n F : x 1 . 6 1 . 1 . 1
192 sm x - 64 sm 4x + 64 sin 2x + 1 6 x
C
f-3> -
est une pnmit1ve sur IR de f.

2°) a) Soit x un nombre réel.


On a : g(x) = 2 sinx (sin4x cos4x)
= 2 sinx cos4x (1 - cos 2x)2
= 2 sinx cos4x (cos4x - 2 cos2x + 1)
= 2 sinx (cos8x - 2 cos6x + cos4x).
b) On en déduit que la fonction G: x 1--,> - ! cos x + ~ cos x -
9 7
; cos5x est une primitive sur IR de g .

Pour déterminer les primitives des fonctions du type x f-3> cosn x sin 111 x (n E N*; m E N*), .
on peut utiliser l'un .des procédés suivants.
• Si met n sont de même parité, linéariser cosn X sium X .
• Si m et · n sont de parités différentes; utiliser ·la .r elation cos2x· ·:i,; •sin2x · = 1 èt éëtire
cosn x sinm x sous la forme Cos x P(sin xJ si n est impair ou. sin.~ P(cos x) si m e~timpair, P
'!;
désignant un polynômè. · · · ~ • •
. . '" , ~ ,,
_,_ "' ~"" - "'-•- ~ w,_::,. litt,..:,;. .s,;, !:, ,:,,, - '""'-·~ -" " " ~

238 Primitives - Fonction logarithme népéri.en


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1.a Dans chacun des cas suivants, vérifier que la l .c Dans chac;:un des cas suivan ts, déterminer une
fonction F est une primitive de la fonction f primitive de la fonction f sur R
sur l'intervalle K. 3
a) F(x) = Bx3 - 12x2 + 6x - 7, 01/(x} = 5x(5x2 - 7)4 b) f(x) =( :-~-: l1)3
2x2 x+
j(x) = 6(2.x-1)2, x(2x2 + 1)
K= ~ - cJ ~...-) = ==== d) f(x) = 3sin(3x - 2)
, x4 +x2+ 1
b) F(x) = - 2cos(3x + 2),
f(x) = 6sin(3x + 2), ? i¾ = 2 œs.r sin4x j] f(x) = x cos(3x2 - : ).
K= IR.

c) F(x) = J 2x + 1, .c "l-- ·- r-1 :: des cas suivants, déterminer la
f(x) = r::--: ,
1 -=-----:...:: :: : :::a la fonction f sur l'intervalle K,
✓ 2.x + 1
~ ,.: --"'--= rn::di.tions indiquées.
.,...,.r = r - ~ .
'7
a
K = }- ~; + oo[. ;r-
:K = :o : - =t f i ?'2] = 0
2
d) F(x) = ( ,; - , ~ , b} f(xJ = 3smr - ~

f(x) = (x,'x° - 1 )(2 + x , ~ ) , K = ~ et F(r:) = - 1


x3 c } f[x ) = 2x - =_? -
1 ,
K = ]O ; + oo[. .r ,x
K = ]O ; + oo[ et F (l ) = 1
l .b Dans chacun des cas suivants, déterminer une
d) f(x) =- ~ + sin x ,
primitive de la fonction/ sur l'intervalle K. cos·x
a)f(x) = 4x3 - 5x2 -1, K = IR K = }- ; ; ; [ et F(O) = 1.
1 1
b)f(x) =x 2 + x 3 ' K = ]- oo; O[
. 1
c)f(x) =x + C ' K = ]O; + oo[
2 -1x
d) f(x) = cosx - 2sinx, K= ~ -

- ~..;;;;;;;;;;;...t
Fontfion · loSarithnle n·é périe-
= 2.1-.!; Définition et propriétés
r-:...:-:·-==: Introduction
On se propose de déterminer les fonctions de ]O ; + vers IR, dérivables sur ]O ; + oo[, qui transforment
00 [

les produits en sommes, c'est-à-dire les fonctions f qui vérifient la propriété :


pour tous nombres réels x et y strictement positifs, f(xy) = f(x) + f(y) (1).
Condition nécessaire
On suppose qu'il existe une telle fonction f.
a) En posant x =y= l, démontrer que : f(l) = O.
b) On fixe y. Soit la fonction g : x ~ f(xy) - f(x) - f(y).
• Justifier que g1 est dérivable :ur ]O ; + oo[ et calculer sa dérivée.
• Justifier que / est la fonction nulle. ·
• En déduire qu~ pour tout nombre réel x strictement positif, on a: yf'(~y) = f'(x) (2).
c) L'égalité (2) est vraie pour x = l et pour tout y élément de ]O ; + oo[. On·pose : k = f' (l).

Démontrer que f est la primitive sur ]O ; + 00 [ de la fonction x - !._ , qui' s'annule en 1.


X '-, .
\

Primitives - Fonction logarithme népérien 239


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Condition suffisante .
k étant un nombre réel, la fonction x ~!_ est continue sur ]O ; + oo( ; elle admet donc des primitives sur
X
cet intervalle. On désigne par f k celle qui s'annule en 1.
Soit y un nombre réel strictement positil On désigne par hy la fonction x ~ f k(xy) - f k(x) - f k(]j).
• Vérifier que : h (1) = O.
• Justifier que h Yest dérivable sur :o :
~=:fi démontrer que sa dérivée est la fonction nulle.
• En déduire qu~ f k vérifie l'égalité (:.).

Les fonctions cherchées so::it donc les primitrres sm- )0 k


+ oo( des fonctions x ~ (k E ~).
qui s'annulent en 1. X

De telles fonctions sont appelées fonction s logarithmes.

Définition et propriété fondamentale

La fonction logarithme népérien, notée ln, est la primitive de la fonction x ~ ! sur ]0 ; + oo [, qui s'annule en 1.

• Le logarithme népérien de x est noté ln x.


• On a : V x E ]O ; + (ln)'(x) = 1...
00 ( ,

X
• ln 1 = o.
/J;i) La touche la d'une calculatrice permet d'obtenir une valeur approchée du logarithme
népérien de tout nombre réel strictement positif.
f!!!!I
ln 3""' 1,098 612 ln /z = 0,346 573 ; ln ! "'-
0,287 682 ; ln 10-5 = - 11,512 925.

Pour tous nombres réels a et b strictement positifs, on a: ln (ab):::: ln a+ ln b.


Cette propriété est une conséquence de l'introduction.

Autres propriétés

Pour tous nombres réels a et b strictement positifs et pour tout nombre rationnel r, on a :
(1) ln.!.:::: - ln a (2) ln a = ln a - ln b (3) ln ar = r ln a.
a b

D é31onstration
Soit a et b deux nombres réels strictement positifs.
( 1) On a : ln 1.. + ln a : : ln ( 1.. x a) = ln 1 = 0 ; donc : ln 1.. = - ln a.
a a a
(2) On a : ln ~ = ln ( a x i)
= ln a + ln i = ln a - ln b.

(3) • Démontrons par récurrence que: V n N, ln an= n ln a.


E

- La propriété est vraie pour n = 0 ; en effet, on a : ln a 0 :::: ln 1 = 0 = 0 x ln a.


- Supposons la propriété vraie pour un entier naturel k, c'est-à-dire : ln ak :::: k ln a.
On a : ln ak+l = ln(ak x a) :::: ln ale + ln a = le ln a + ln a = (le·+ 1) ln a.
La propriété est vraie pour k + 1.
Donc: V n E N, ln an= n ln a.

240 Primitives - Fonction logarithme népérien


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• Démontrons que : V p E "l., ln aP = p ln a.


Soit p un entier relatif.
- Si p est positif, la propriété a déjà été démontrée.
- Si p est négatif, alors - p est positif et on a : ln a P = ln - 1- = - lna-P = p ln a.
a-P
Donc: V p e "l., ln aP = p ln a.
• Démontrons que: V r E Q, ln ar = r ln a.
Soit r un nombre rationnel. Il existe deux nombres entiers pet q (p E "l., q e N*) tels que :
On a : q ln a ëfp = ln (a <ï
P)q = ln aP = p ln a ; donc : ln a J?.q = qp ln a .
Donc : V r E Q, ln a r = r ln a.
Remarque
En particulier, pour tout nombre réel a strictement positif, on a : ln Ja = ~ ln a.

=-:,2.2.- Étude de la fonction ln


i::~::r"'I~ Dérivée et conséquences
L'ensemble de définition de la fonction ln est ]O ; + 00 [.

La fonction ln est dérivable sur ]O ; + oo[ et sa dérivée est la fonction x - ; .


Or: V x E ]O ; + 00[, 1.
X
> 0 ; donc, la fonction ln est strictem
.
ent croissante sur ]O ; + 00 [.

On en déduit les propriétés suivantes.

Pour tous nombres réels a et b sbictement positifs, on a :


• ln a= ln b si-et seulement si a = b • ln. a< ln. b si et seulement si a< b.
R~!Q_arq~
En particulier, on a : ln x = 0 <=:> X= 1;
ln x < 0 <=:> 0 <x< 1 ;
lnx > 0 <=:> X> 1.
La fonction ln est dérivable en 1 et son nombre d érivé est 1 ; on en déduit les propriétés suivantes.

•lim ln x =1 . ln(1 + x)
• l Im - - - ~ 1,
X➔ 1 X-1 x➔ O X

~idiiiE::::IJ Étude aux bornes de l'ensemble de définition

•lim ln x =+ oo • lim ln X = - oo.


X ➔ + oo x~ O

D émonstration
• La fonction ln est croissante. Si elle était majorée sur ]O ; + oo[, elle admettrait une limite finie l en + oo.
En posant u = Zx, on obtiendrait: l = lim ln u = lim ln 2x = lim (ln 2 + ln x) = ln 2 + l.
. U ➔ + oo X ➔ + oo X ➔ +""

On aboutit à une contradiction, car ln 2 > O.


On en dédu it que la fonction ln est croissante et non majorée sur ]O ; + oo[ ;
donc : lim ln x = + oo (cf. chapitre 9, § 1.3.).
x ➔ + oo
• En posant u = .!..., on obtient : lim ln x = lim ln 1. = lim (- ln u) =- oo.
X x ➔O u ➔ +oo U u ➔ +oo
>
La droite (Of} est asymptote à la courbe représentative de la fonction ln.

Primitives - Fonction logarithme népérien 241


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. ln x
• 1IID
x ➔ +oo
--= 0
X
• lim x ln x
.r:--:; 0
= O.

D émonstration
• Soit (~) la courbe représentath.ç c!e ..a fu:aœm ln.
La fonction ln est deux fois tlé::::~a~•,,, ~ ~ ~ - = [ et sa dérivée seconde est la fonction x - - 12 •
Or : V x E ]O ; + 00[, - ;z
< 0: do:::c --: a:;.: en tout point située au-dessous de sa tangente. x
Une équation de la tan.gente è -i, c:=. .?CJÏlll d"abscisse 1 est : y = x - 1.
On en déduit que : V .r E ::J : - =:.
::=: .r ~ x - 1 < x.
Soit x un élément de [1 ; - =<. •

_ ln , -x <
0 n a ·. 0 < .i:: . D one ·. 0 <
_ , -. : -
_ ,,- ln - _ 11 .,· c 'est -a-
x < ' d'ue ·.
- X ,I X
.
0 r : 11m
X➔+ 00
-2
Jx = 0 ; d one : =
~-
I - - =
-- = O .
ln x
X

(~) admet en + 00 une brandie pambolique de direction celle de (OI).


• En posant u = l
X
. on obtient : lim x ln x
x ➔ O
= lim
u ➔ +oo
(- ln u)
U
= o.
>

Le nombre e
• La fonction ln est continue et strictement croissante sur ]O ; + oo[ ;
de plus : lim ln x = - oo et lim ln x = + =. Donc, la fonction ln est une bijection de ]O ; +=[ vers ~ -
x ➔ O x ➔ +oo
>
• On note e l'unique nombre réel tel que : ln e =1 ; e est appelé base du logarithme népérien.
On a : e,:: 2,718 281 82.8 456.
• Pour tout nombre rationnel r, on a : ln er = r ln e = r.

R ~ a.tQ~
La notation e a été donnée par EULER qui démontra que ce nombre est irrationnel. Le mathématicien
Charles HERMITE démontra en 1873 que cette constante mathématique, presque aussi célèbre que rc, est
un nombre transcendant, c'est-à-dire qu'il ne peut être solution d'une équation polynômiale à coeffi-
cients entiers.

liiJf':5ll:::tL1! Courbe représentative de la fonction ln


On déduit des paragr,a phes précédents le tableau de variation et la courbe représentative (~ ) de la fonc-
tion ln, ainsi que les tangentes aux points d'abscisses 1 et e.
Tableau de variation Courbe représentative
X 0 1 e + 00

(ln)'(x) +
+ 00
1 _.y
Inx "'

.Rem.a_r ues
-=--- 0--

• La tangente à(~) au point d'abscisse 1 a pour


coefficient directeur 1.
• La tangente à (~) au point d'abscisse e a pour
· :y =e 1
,
equa t IOn X ; d one, e11e passe par l ' ongme
..
du repère.

242 Primitives - Fonction logarithme népérien


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= 2.3n Travaux dirigés


Et:'lal----...c:_c,_ 1. Résolutions d'équations
Résoudre dans IR les équations suivantes.
ln (2..1 :- 3) + 2 ln (x + 1) = ln (6x- 3) (1) ln (x + 2) = 1 + ln (x- 3) (2)
(ln x) 2 - 6 ln x + 5 = 0 (3) (ln x)3 + 7 ln X - 6 = 0 (4).

Solution
Résolution de l'équation (1) Résohrtin~ de l 'équation (2)
Contraintes sur l'inconnue : Coa!rn-~'::es su:- l'inconnue :
2x -3>0 r ]3 ; + oo{.
<=> ~ ; + oo[.
E •
{X + 1 > Ü X E ]
6x - 3> 0
Soit x élém ent de ] ~ ; + oo[.
=i :X- ~ 2) = ln [e(r- 3)]
-= .r - 2 = e(x - 3)
(1) <=>
<=>
ln [(2x - 3)(x + 1)2] = ln (6x - 3)
(2x - 3)(x + 1) 2 = 6x - 3
= _ Je - 2
.r - e - :.
·<=> x(2x2 + x - 10) = 0 :.., e:-se~:::e des solmio::s è.e l'équation (2) est :
<=> x(2x + 5)(x - 2) = O.
L'ensemble des solutions de l'équation (1) est: (21. { 3e -
e- 1
2J.
Résolution de l'équation (3) Résolution de l'équation (4)
Contraintes sur l'inconnue : x E ]O ; + oo(. Contraintes sur l'inconnue : x E ]O ; + 00 ( .

Soit x élément de ]O ; + oo( ; posons : X = ln x. Soit x élément de ]O ; + oo( ; poson s : X = ln x.


(3) <=> X 2 - 6X + 5 = 0 (4) <=> · X 3 + 7X - 6 = 0
<=> (X - 1)(X - 5) = 0 <=> (X + 1)(X - 3)(X + 2) = 0
<=> (ln x - 1)(ln x - 5) = O. <=> (ln x + 1)(ln x - 3)(ln x + 2) = O.
L'ensemble de~ solutions de l'équation (3) est : L'ensemble des solutions de l'équation (4) est:
(e; e5 }. (e-2 ; e-1 ; e3}.

-
Pour résoudre une équation comportant des logarithmes, on peut utiliser le procédé suivant :
• d éterminer les contraintes sur l'inconnue ;
• se ramener à une ou plusieurs égalités de la forme: ln a= ln b.

2. Résolutions d'inéquations
Résoudre dans IR les inéquations suivantes.
ln (x + 2) + ln (x + 4) < ln (x + 8) (1) ln (x2 - 4e2 ) < 1 + ln (3x) (2)
(1 - ln x)(3 + ln x) ~ 0 (3) (ln x) 2 + 2 ln x - 15 ~ 0 (4).

Solution
Résolution de l'inéquation (1) Résolution de l'inéquation (2)
Contraintes sur l'inconnue : Contraintes sur l'inconnue :
X+ 2 >0 (x + 2e)(x- 2e) > 0 <=> x E ]Ze; + oo[.
{ 3x> 0
{X +4 >Ü <=> X E ]- 2 ; + 00 [ .

x +8> 0 Soit x élément de ]2e ·; + 00 [ .

Soit x élément de ]- 2 ; + 00[ . (2) <=> ln (x2 - 4e2) < ln (3ex)


(1) <=> ln [(x + 2)(x + 4)] < ln (x + 8) <=> x 2 - 4e2 < 3ex
<=> (x + 2)(x + 4) < x + 8 <=> (x + e)(x - 4 e) < 0
<=> x 2 + 5x < 0 <=> - e < x < 4e.
<=> - 5 <X< 0. L'ensemble des solutions de l'inéquation (2) est :
L'ensemble des solutions de l'inéquation (1) est : ]2e ; 4e[.
]- 2 ; 0(.

Primitives - Fonction logarithme népérien 243


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Résolution de l'inéquation (3) Résolution de l'inéquation (4)


Contraintes sur l'inconnue : x E ]O ; + 00[ . Contraintes sur l'in connue : x E ]O ; + oo[.
Soit x élément de ]O ; + oo[ ; p osons : X = ln x. Soit x élément de ]O ; + 00[ ; posons : X = ln x.
(3) <=> (1 - X)(X + 3) ~ O (4) <=> X 2 + 2X - 15 S 0
<=> - 3SX S 1 <=> (X+ 5)(X - 3) s O
<=> - 3 S lnxS 1 <=> -5SX S 3
<=> e-3 S x S e. <=> - 5S lnx S3
L'ensemble des solution s de !"inéquation (3) est : <=> e- 5 S x S e 3 •
[e- 3 ; e]. L'ensemble des solutions de l'inéquation (4) est :
[e-5 ; e3].

Pour résoudre une inéquation comportant des logarithmes, on peut utiliser le procédé suivant :
• déterminer les co:::t:ai:ntes sur l'inconnue;
• se ramener- à un?. ou plusieurs inégalités de la forme : ln a < ln b.

3. Calculs de limites
Calculer les limites su.iTantes.
a) lim x (ln xJ 2 b) li.m. x ln x + 1 c) lim _x ln (x -1).
x➔ 0 .r ➔ + = X x➔ 2 X- 2
>

Solution
a) Soit x élément de ]O ; + oo[ ; on a : x (ln x )2 = c/-; ln x) 2 = (2 jx lnJx = 4(f; lnjx )2.
)2
Posons: u = r~;on a: lim x➔ O
x (ln x)2 = lim 4(jxlnjx)2 = lim
x➔ D u➔ O
4(u ln u )2 = o.
> > >
ln (1 +.!.)
. x e'lement
b) S01t ' d e ]O ; + 00 [ on a : x 1n -
;
+ 1- =
X x X •
1
X

Posons : v 1
= -X ; on a : hm . (
x ln -x +- 1 ) = hm
. ln(1-+-
- v) = 1.
x ➔ +oo X v➔ O V
>

c) Posons: u = x-1; on a: lim


x➔2
[_:!_2 ln (x-1)] = lim
X - u➔1
[Cu + 1) Uln- u1 ].
Or : lim ln u
u ➔1 U- 1
= 1; donc : lim
x ➔2
[_:!_2 ln (x - 1)] = 2.
X -

2.a 1. Exprimer chacun des nombres suivants en 2.d Résoudre les systèmes suivants.
2 2
fonction de ln 2 : · a) { - 2 lnx + lny = 3 b) { x + y = 130 .
ln 8 ; ln
1 r;:; r:::-
; ln v2 ; ln Z v 2 ; ln .
[z 4 lux - 3 lny = - 7 lnx + lny = ln 63
16 2
2. Exprimer chacun des nombres suivants en
fonction de ln 3 et ln 5 : 2.e Résoudre dans R les inéquations suivantes.
ln 15 ln 45 ·' ln 25 ·' ln 75./r;:-
5::>. a) 1 + lnx < 0 b) ~ ::; 0
3 1
c)(x - e) ln(x - 1) > 0
d) ln(3x + 2) ::; ln (x - 1) e) .dnlxl < 0
2.b Résoudre dans R les équations suivantes. fJ ln(3x + 2) ~ ln(x - 1) gJ 9 - lux2 > o.
aJ 3 + lnx = O bfln2x = lnx2
c) ln(x2 - 4x + 5) =0 d) (x2 - l)lnx = 0
= ln3 + ln(l - 3x).
e) ln(ZX + 1) + ln(3 - x) 2.f Calculer les limites suivantes.
a) lim (x - Inx) b) lim lnx
x ➔ + oo x ➔ + oo x2
2.c Développer l'expression (x + 1)(2x2 - 5x + 2) et c) lim Jx lnx d) lim lnx
en déduire la résolution des équations suivantes. X -+ 0 X ➔ l 1 - X2

aJ 2 ln3 (x + 1) - 3 ln2 (x + 1) - 3 ln(x + 1) + 2 = 0 e) lim lnx-1 /) lim ln(l + kx) (k E W ).


b) 2 lux+ ln(ZX - 3) = ln(3x - 2). x ~ o lnx + 2 _.- ➔ O X

244 Primitives - Fonction logarithme népérien


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FonctiOns compo[tant ln
3. 1. Fonction ln ou

Soit u une fonction dérivable et strictement posÏm-e s=r ?l i:tlt:n aile K.



La fonction lnou est dérivable sur K et on a: Oncu., = --

Cette propriété découle du théorème de dériratioJ ,.,·=-~ CG::tpos:ées.


La fonction lnou est également notée ln u.

Exemples
• Soit la fonction f : x - ln(x2 - 4).
Considérons la fonction u: x - .t:2 - 4 : u est dérh·ahle et strictement positke su:- J- :,0: - 2( u )2 ; + 00 [

et a pour dérivée la fonction u' : x - Zx.


Donc,/ est dérivable sur]- 2[ u ]2 ; +
00 ; - et a pour dérh-ée la fonctionr: X ~ r22x .
00 [

- - 4
• La fonction x 1-? ln (ln x) est dérivable sur )1 ; + 00 [ et a pour dérivée la fonction x 1-? x ~ x.

~~ Primitives de ~~'

Soit u une fonction dérivable et ne s'annulant pas sur un intervalle K.


La fonction u' admet pour primitive sur K la fonction ln o Iu 1.
u

La fonction Jno Iu I est également notée ln Iu I.

D émonstration
La fonction u est continue et ne s'annule pas sur K ; elle est donc de signe constant sur K.
• Si u est strictement positive sur K, alors la fonction lnou est dérivable sur K et a pour dérivée .!f...
u '
• Si u est strictement négative sur K, alors la fonction ln°(- u) est dérivable sur K et a pour dérivée ~-
' u
On en déduit que la fonction ln 1 u I est une primitive sur K de ~ .
Exemples
• La fonction x 1-71. a pour primitive sur ]- O[ et )0 ; + oo[ la fonction x 1-? ln Ix I.
00 ;

• La fonction x - fan
x a pour primitive sur ]- ; ; ; [ la fonction x 1-? - ln(cos x).
2 3
• La fonction x - \- a pour primitive sur ]1 ; 2[ la fonction x - ln(- x 2 + 3x - 2).
X2 - X+ 2

=-3.2_~ Exemples d'études de fonctions


Dans ce paragraphe, (<(&) désigne la courbe représentative de la fonction f.

!:...._---:... Étude de la fonction f: x 1-7 - 1 + (ln x} 2


Ensemble de définition
On a: D1 = ]O; + oo[.

Primitives - Fonction logarithme népérien 245


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Dérivée et sens de variation 2


1
La fonction f est dérivable sur ]O ; + et sa dérivée est la fonction f' : x ~ ~
00 [ -
x
On a : f'(1) = 0 ;
V x E ]O; 1[,f'(x) < 0; donc,/ est décroissante sur ]O ; 1[;
V x E ]1 ; + oo[, f'(x) > O ; donc,/ est croissante sur ]1 ; + oo[.
Étude aux bornes de l'ensemble de définitio.n
• On a : lim f(x) = + oo; donc. la droite (0 1 est asymptote à («s).
X:; 0
• On a : lim J (x ) = + oo ; Courbe représentative
x ➔ + oo - ~ - - - -- - - - - - -- - -- -~

lim
X ➔ + oo
/(~)
X
= lim
X ➔ +oo
[ _ _!_+ 4(ln, x
X , X
)2] = O.
Donc, («s) admet en + oo une branche parabolique
de direction celle de (01).
Tableau de variation

X 0 1 + 00

f'(x)

f(x)
+oo
~
- 0 +
+ oo
0
'
-1 ~

Étude de la fonction f : x ~ ln Ix : 1
Ensemble de définition
On a: Dt= Ill \ {- 1 ; O}. .
Dérivée et sens de variation
1
La fonction f est dérivable sur ]- oo ; - 1 [ U ]- 1 ; O[ U )0 ; + oo[ et sa dérivée est la fonction f' : x - ( ).
· xx+1
On a: V x E ]- oo; -1[ u ]O ; + oo[,f'(x) > 0; donc, / est croissante sur]- oo; - 1[ et sur ]O; + oo[ ;

Vx E ]- 1 ; O[, f'(x ) < 0 ; donc, f est décroissante sur ]- 1 ; O[.

Étude aux bornes Ide l 'eîemble de définil:on


• On a : lim ln ~ = 0 et lim ln ~ l = O.
x ➔ -oo x+ 1 x ➔ +oo x+ 1
Donc, la droite (OI) est asymptote à («s). Courbe représentative

• On a: ~~o
ln I x :-1. 1= - 00
; donc la droite (OJ) 1
l
1
;
1
;
!
est asymptote à («s). 1

• On a : lim x+ 1 1 = + oo ; donc, la droite (Li)


x ➔ -1
ln I
X
) \ J
/
d'équation x = - 1 est asymptote à («s).
Tableau de variation
- __./
!
-1
\Q\O . 11 l
X - 00 -1 0 + 00
'!
1

i
!
1
! y- 1
('(;)

f'(x) +
+ 00 + 00
- +
0
1
1
!
\ /
f(x) ~ /
I
!
0/ - oo - oo 1
1
(Li)
1
l
;

La courbe suggère et on démontre que n(- ~ ;0) est un centre de symétrie et un point d'ip.flexion de («s).

246 Primitives - Fonction logarithme népérien ·


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~ E xercices ~ . . i j ~ f f i ~/./~~~~,

3.a Dans chacun des cas suivants, préciser l'en-


semble de dérivabilité de la fonction f, puis
3.d Soit la fonction[: x >-+
xx+1
t- 1
).

déterminer sa déri,ée. 1. Déterminer deux nombres réels a et b tels

a) f(x) = x 2 3 + ln{- 2.r - 1) que : V x e ~ \ {-1; ol,f(x) =E:. + _.l!_ .


- X X+ 1
b) f(x) = ln(.l:2 - ï x. 6) 2. En déduire les primitives de/ sur ]- 1 ; O[.
c) f(x) = ln(:c - 1 ) - ln{x - 6)
d) f(x ) = l.n[{x - 1 )(.r - 6)). 3.e Le repère (0, I, J) est orthonormé. Déduire de la
courbe représentative de ln celles des. fonc-
tions suivantes.
3.b Dans chacun des cas suivants, déterminer la
b) x>-+ ln(- x)
dérivée de la fonction/ sur l'intervalle K. a) X >-+ - ln..\'.'
c)x >-+ 2 - ln..\'.' d) x - 1 + ln..\'..
a) f(x) = ln(sin x) et K = )0 ; rc[
b) f(x) = ln(sin .l:2) et K = }O : , rc [
3.f Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
c) f(x) = tan(lnx) et K = )1 : e[ courbes représentatives.
d) f(x) = ln, x 3 - 3x et K = J- ,3; O[. a) x >--'» x - lnx b) x >-? lnx
X
c) x - x lnx d) x >-? 2 ln(x + 1) - ln..\'..
3.c Dans chacun des cas suivants, déterminer les
primitives de la fonction f sur l'intervalle K.
a) f(x} =_]_ et K = )2 ; + oo[
3.g Soit la fonction f définie par :
x- 2
f(x) = ~,six* 0
b) f(x) = _]_ et K
x- 2
= ]- oo; 2 [ { /(O) = O.

c)f(x) = 2x-1 + 1.. et K=] 0 ;+ 00 [


1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f
X en O.
1 2. Étudier la fonction f et tracer sa courbe
d) f(x) = 2x + et K = ~ -
3x2 + 3x + 1 représentative.

LO-garithlTle décimal
4.1. Définition et propriétés
Les fonctions logarithmes sont les primitives sur ]0 ; + oo[ des fonctions x ~ k. (k E !Ri.), qui s'annulent
en 1 (cf.§ 2.1.). Ces fonctions sont de la forme : x - k lnx. x
Celle qui prend la valeur 1 en 10 est appelé fonction logarithme décimal. Elle est utilisée dans de nom-
breux domaines des sciences expérimentales.
1
On a : k ln 10 = 1 ; donc : k = lnrn·

1
La fonction logarithme décimal, notée log, est la fonction : x - nx .
1nlO

• L'ensemble de d éfinition de la fonction log est ]O ; + oo[ ; le logarithme décimal de x est noté log x.
• On a : V x E ]O ; + oo[, (log)'(x) !
= x 1 10.
• log 1 = 0 et log 10 = 1.
La touche ID
d'une calculatrice permet d'obtenir une valeur approch ée du logarithme
décimal de tout nombre réel strictement positif.
log 3:::: 0 ,477 121 ; ln fi.:::: 0,150 514 ; ln ! :: -
0 ,124 938 .; ln 0,003 ,,,. - 2,522 878.

Primitives - Fonction logarithme népérien 24 7


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Les propriétés de la fonction log se déduisent de celles de la fonction ln.

Pour tous nombres réels a et b strictement positifs et pom tom nombre :rationnel r, on a :
(1) log (ab) = log a + log b (2) log ~ = - log a ;
(3)1og ~=log a- log b (.l) log ar = r log a.

,Rg,méJ,rg~
En particulier, on a : ~
• pour tout nombre réel a strictement positif, log ,a= ~ _og a:
• pour tout nombre rationnel r, log1or = r.

_ 4:.2~, Utilisations du logarithme décimal


BECZ"~ En arithmétique
1 °) Démontrer que pour tout entier naturel p s'écrivant avec n chiffres, on a :
n = 1 + EOog p ), où E désigne la fonction partie entière. '
2°) Le plus grand nombre entier premier connu en 1998 était : p = 2 3 021 377 - 1.
Avec combien de chiffres s'écrit ce nombre ?

Solution
1 °) Soit p un entier naturel.
p s'écrit avec n chiffres signifie que : 10n-1 s p < 10n.
La fonction log est strictement croissante, donc : n - 1 ::; log p < n.
On en déduit que : n - 1 = E(log p), c'est-à-dire : n = 1 + E(log p ).
2°) Tout d'abord, on peut vérifier qu'une calculatrice scientifique, même performante, ne permet pas de
conclure: Utilisons la fonction log.
On a: log (p + 1) = 3 021 377 log 2 et log 2 = 0,301 029 995.
Donc : log (p + 1) = 909 525,105 2.
On en déduit que p + 1 s'écrit avec 909 526 chiffres.
Or, p + 1 n'est pas de la forme10n, sinon on aurait p = 10n - 1 et p serait multiple de 9.
Donc, p + 1 et p s'écrivent avec le même nombre de chiffres, c'est-à-dire avec 909 526 chiffres.

En chimie
On évalue l'acidité ou la basicité d'une solution aqueuse en calculant son pH (potentiel hydrogène)
après avoir déterminé sa concentration en ions H/J+ (en moles par litre).
Toute solution aqueuse contient des ions H 3 0+ et des ions OH-. On désigne respectivement par [H3 0+)
et [OH-J le nombre de moles par litre de H3 0+ et de OH-. On vérifie expérimentalement qu'à 25°C le pro-
duit [H3 0+) x [OH-J est constant et égal à 10-14 . De plus, on ne considère que des solutions acides ou
basiques, de concentration maximale égale à 1 mole par litre.
Le pH d'une solution est définie par: pH= - log [H3 0+].
1°) a) Sachant que dans l'eau pure on a [H3 0 +] = [OH-], calculer le pH de l'eau pure à 25°C.
b) Une solution est dite acide si elle contient plus de moles d'ions H3 0+ que de moles d'ions OH-,
basique dans le cas contraire. Déterminer les inégalités vérifiant le pH d'une solution acide et le pH
d'une solution basique.
2°) Le pH d'une solution d'acide fort est 2.
a) Quelle est sa concentration en ions H3 0 + ?
b) Que devient cette concentration si le pH, après dilution, augmente de 1?
c) Quel volume d'eau pure faut-il ajouter à 10 cm3 d'une solution acide pour que son pH passe de 3 à 5 ?
3°) Quel volume d'eau pure faut-il ajouter à 10 cm3 d'une solution de base forte pour que son pH passe
de 12 à 9?

248 Primitives - Fonctio n logarithme népérien


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olution
La courbe ci-contre représente les variations de [OH-] en
[OH- J
fonction de [H3 0+]. 1 -
1°) a) On a : [H3 0 +] x [OH- J = 10- 14 et [H3 0+] = [OH-J ;
donc : [H30 +] = 10- 7 •
On en déduit que: pH= - log l1¾0-] = 7.
Solut ion
basique
b) • On suppose que la solution est acide.
On a : [H30 +] > [OH-J ;
donc : ([H3 0 +])2 > [H3 0 .,.J x [OH-J ;
c'est-à-dire : ([H 3 0 ·])2 > 10-14 ; •
d'où : [H3 0 +] > 10- 7 • '
10- 14 --;--- - .. :.. N• - - - - - :LrzO-~
De plus, [H30 +] ::; 1 ; d'où : 10- 7 < [HaO-J ::;: 1.
10-14
'----+---------
10-7 Solution acid e
-
On en déduit que: - 7 < log([H3 0 +]) ::; O ; donc: 0::; pH< 7.
Le pH d'une solution acide est tel que : a ::; pH< 7.
• En supposant la solution basique, on démontre de manière analogue que : 10- 7 < [OH-J ::; 1 ;
donc : 10-14 ::; [H3 0 +] < 10- 7 et 7 < pH::; 14.
Le pH d'une solution basique est tel que: 7 < pH ::; 14.
Une solution dont le pH est égal à 7 est appelée solution neutre.

2°) a) On a : pH = 2 ç=> log [H 3 0 +] = - 2 ; donc : [H3 0+] = 10- 2 moles/litre.


b) Si le pH augmente de 1, on a : pH = 3 ; donc: [H3 0 +] = 10- 3 moles/litre.
La concentration est donc divisée par 10.
_c) Les concentrations respectives en ions H30+ de la solution initiale, de l'eau ajoutée et de la solution
finale sont 10- 3 , 10- 7 et 10- 5 .
Désignons par v le volume initial et par x le volume d'eau ajouté (exprimés dans la même unité).
On obtient: v.10- 3 + x.10- 7 = (v + x) .10-5 ç=> v.104 + x = (v + x).102 •
104 - 10 2
On en déduit que: x = v = 102 .v.
102 -1
Si v = 10, alors x = 1 000. Il faut donc rajouter 1 000 cm 3 , c'est-à-dire 1 litre d'eau pure.

3°) Un raisonnem ent analogue, avec les mêmes notations, nous permet d'écrire :
v.10- 12 + x .10- 7 = (v + x).10-9 ç=> v + x.105 = (v + x).10 3 •

0 n en d e'dmt . que .. x -_ 103 - 1 v -_ 999 .1 0_3 .v •, d one.. x -_ 10- 2 .v.


105 -10 3 99
Si v = 10, alors x = 0 ,1. Il faut donc rajouter 0,1 cm3 , c'est-à-dire 0,1 millilitre d 'eau pure.

4.a Résoudre dans IR les équations suivantes. 4.c On donne : log 3,51 = 0,545 31.
a) log(3x2 - 4x + 1) = 1 1. Calculer les logarithmes d e chacun d es
nombres suivants :
b) 6 - 5log2x = 13 log x 351 ; 35 100 ; 0,035 1 ; (35,1)2 ; Jo,351.
c) (x - l )(log x + 1) = O. 2. Déterminer les nombres qui ont pour loga-
log x rithmes décimaux respectifs :
1,545 31 ; 0,454 69 ; 3,545 31 ; 0,060 59.
4.b Résoudre les systèmes suivants.
log(xy) = 2 4.d Déterminer un entier naturel n tel que zn s'écrive
QJ
{ X+y = 29 avec le même nombre de chiffres que 199969.
Zlogx - 3 logy = 9
b) { - 6logx + 5logy =: - 19

Primitives - Fonction logarithme népérien 249


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Le-plan est muni du repère {O, l, ]1. 7 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
primitives de la fonction f sur l'intervalle K.
a) f{x) = sinx cosx(cos2x + 1)4 et K = IR. ;
b) j(x) = (1 + tan2x) tan5x et K = ]- ~ ; -i[
c)j(x) = X\ sin..!.
X
et K = ]O; + oo[

P rimitives d) fix) = sinx


Jcosx
et K = ]- ~; -i[.
1 Dans ch.aam. <les cas suivants, déterminer les 8 Dans chacun des cas suivants, déterriüner les
primitives de la funœon f sur un intervalle K que l'on primitives de la fonction f sur IR..
précisera. a) j(x) = cos4x b) fix) = sin6x
a) fix) = 3.~ -x ..- ï b) fix) = 5x - 2 + 42 c) j{x) = sin x
5
d) fix) = cos 3x sin2x
X
2 e) j(x) = cos x sin x
2 2
fJ f{x) = cos2x - sin 2x.
c) fix) = x + d ) /(.~) = cosx - 5 sinx
-, x
e}fix) = , x
2
fJ fix) = sin 1- 5 cos4x. 9 Soit la fonction/: x -
x-2
3
x -(
2
-fz ·
+8
1. Déterminer trois nombres réels a, b et c tels que :
1 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
primitives de la fonction f sur un intervalle K que l'on \f x E 1R. \ (2), fix) = ax + b + (x-2
c JZ'
préci:;era. 2. En déduire les primitives defsur ]2; + 00 [ .

a) fix) = (2x2 + 1)2 b) fix) = (x + 1)2(x - 1)


c) j(x) = xz + x
x4
- 1 d) fix) =2 7-f · 10 Soit la fonction/: x
·
-
1-
1
.
SIIlX
.

En remarquant que V x E ]- ~ ;-i(,


3 Dans chacun des ca~ suivants, déterminer les 1 + sinx
primitives d'e la fonction f sur IR.. - -1 - =
1 - sinx (1 - sinx)(l + sinx)
a) fix) = 3(2 - 3x)3 b) fix) = (x2 + x + 1)(2x + 1) déterminer les primitives de f sur ]- ~ ; ~ [.
c) j(x) =x 3 (x4 - 5) 2 d) j(x) = 4x(x2 - 1)3.

4 Dans chacun des cas suivants, déterminer les


primitives de la fonction f sur l'intervalle K. Fonction logarithme népérien
3x-1 1
a)j(x)=(3xz-2x-1)z et K=]- 3;1[
2 11 Soit n un entier naturel strictement supérieur
b) j(x) = (l+x)4 et K = ]-1; + oo[ à 1 et k le nombre de ses diviseurs premiers.
1 Démontrer que: ln n ~ k ln2.
c) j(x) ::a · et K = ]O; + oo[
Jx (Jx + 1)2 11 Simplifier les sommes suivantes.
3x2 + 2 .
d) fix) =- 2
(x3 + 2x)3 et K = ]- oo ; O[. a) ln (/3 +1) + ln ([3 -1)
b) ln (2 + ✓
3) + ln (2 - ✓
3)
5 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
cJ ln (✓
5 + 1) + ln (115; 1)
primitives de· la fonction f sur un intervalle K que l'on 2
précisera. d) ln2 + ln(2 + Jz) + ln (2 + Jz + fi. ) + ln(2 - Jz + [2. ).
2x =
a)f(x) = -=== b) fix) x- 1
Jxz + 1 hx2 -4x-6 13 1. Calculer: ln..!.; ln Je ; ln efe ; ln .f.i...
e e
c)fix) = x h -x 2 d)j(x) = 2x + 3 2. Simplifier : ln e 3 - ln e2 ; 5 ln 1._ + 4 ln
e
ele.
) (x + 3X +
2
lP
14 Démontrer que pour tout x élément de
6 Dans chacun des cas suivants, déterminer la ]O ; + 00 [ , on a : ln(l + x) = lnx + ln(l + ..!.).
primitive F de la fonction f sur l'intervalle K, qui véri- X
fie la condition indiquée. 15 Dans
chacun des cas suivants, comparer les
a) j{x) = sinx cosx, et F(~)
=1 nombres réels x et y, sans utiliser de calculatrice.
a) x = ln 5 Î et y = ln 2 + ln 3
b) j{x) = cosx sin x, 5
et F(O) = 3
b) x = 3 ln 2 et y = 2 ln 3
c) fix) = 2x süu:2 , K = IR: et F(O) = 2
c) x = 4 ln 3 et y = 4 ln 2 + ln 5
d) fix) = ~osx '
sm2x K = )0 ; 1t[ et FG) = 3. d) x = ln [e et y= 1·
250 Primitives - Fonction logarithme népérien
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16 Déterminer et construire les ensembles (E1 ), b} ln(x2 + 5x + 6) = ln(x + 11)


(E2), (E3), (E4) des points du plan dont les coordonnées c) ln(- x - 2) = ln - x - 11
(x ; y) vérifient respectivement : x+3
d ) lnµ-+ 2) = ln(-x - 11) - ln(x + 3).
(E1 ) ln(xy) = lnx + lny
(E2 ) ln(x + y) = lnx + lny Résoudre dans IR les équations suivantes.
cJ3-hr-.r - 5lnx + 2 =0
(E3 ) ln x ~ 2Y = ~ (lnx + lny) b} ::i!.r - (1. - 2ln2) lnx - 2ln2 = o
(E4 ) ln I x 1 + ln I y 1 = O. cJ~ i..r: - 1.) - 9ln2 (x + 1) - 2ln(x + 1) + 9 = 0
ël -1z - ->1~=x + lnx + 2 = O.
17 Le repère (O, I, J) est orthonormé.
Utiliser la courbe représentative de la fonction loga-
rithme népérien pour représenter graphiquement cha- c, 25 =
!=_f2.r-
~ère dans IR les inéquations suivantes.
>:

cune des fonctions suivantes.
c} ~ - i-1 - 1:::.,x- - ~) > ln(3x + 2)
a}x- 1n1.. bJx-llnxl cJ ..=.rS~
X
e} x - ln(x + 2) d} x - ln(x - 1) + 2. : J!::..:.r - : S =..r - 3,
r !::..c - : s ..::;,.r - .;,
18 Dans chacun de; cas suivants, déterminer ~
1
.b.~I ~...=r..
l'ensemble de définition de la fonction[ ~

a} ftx) = lnx2 b} ftx) = ln x + ln(x + 1) ' ?~.è...-e èc: "' ?. ::.es !:ü.équations suivantes.
c) j{x) = ln[.-t(x + 1)) d) j(x) = ln·;=.; . c ' :. - .c.r~ 2 - br) ~ 0 b., 1:rr=-x - 2.lnr - 3 ~ 0
:::X - d 'I "' - x.r 1 - lnx
19 Dans chacun des cas suivants, calculer !es C ln.r -1? ~Q J Î-hu: > l+lnx "
limites de la fonction faux bornes de son ensemble de
définition. 7 Résoudre les STstèmes sui,·ants.
a) ftx) = ln(x + 1) b) j(x) = ln(2 -x) a) S x + y = 25 b} { x - y = 2 - e
c)ftx) = ln(x2-x - 2) d} j(x) = ln x + 1 . l 1n~ + lny = 2ln12 ln(x + y) = 1
2 -x
;\.,.2 - y 2 = 700 dJ { lnx + 3lny = 1
10 Dans chacun des cas suivants, calculer la limite c)
de la fonction f en + 00 •
{
bu: - lny = 21n i 3lnx - 2lny = 20 .
3
a} J(x) = xlnx b}j{x) = lnx- 2
x+1 2lnx + 1
c} J(x) = ln(3x) - ln(x + 1) d} j{x) = ln(.~2 + 1)
X F onctions comportant ln
e)j(x) = lnx f] j{x) = ln(1 + x)
Jx 1+x2 28 Dans chacun des cas suivants, préciser l'en-
g} ftx) = ln(1 + x2)
xZ
h} ftx) =x ln( 1 + !). semble cfe dérivabilité de la fonction f, puis déterminer
sa dérivée.
a) j(x) = xln lxl b) f{x) = ln2x
21 Dans chacun des cas suivants, calculer la limite c) j(x) = Jlnx d) j{x) = Jx lnx
de la fonction f en O (éventuellement à gauche et à.
ltroite). e}ftx) = lnx
X j]j{x) = ~
a) ftx) = lnx - 2 b) ftx) = lnx + ln2x 1
. lnx + 1 g}/{x) = -1-
x nx
h}j(x) = l - ~ -
1+
2
c} j{x) _ ln(l + x) d} J(x) = ln(l +x )
- x2 xz 29 Dans chacun des cas suivants, préciser l'en-
semble de dérivabilitéêle la fonction[,. puis déterminer
e} j{x) = ln(x + 1)
2

X
j] j{x) =X ln( 1 + !) sa dérivée.
a) j(x) = ln(- x) b} ftx) = ln(2x + 1)
g} j(x) = ln(1 + 3x) h} j{x) = x 2 ln3x.
2x c) j(x) = ln.Jx d) ftx) = ln(2x2 - 3x + 4)
e)j(x) = ln 2_ j]j{x) = lnx + 1
22 Résoudre dans IR les équations suivantes.
a}(x-2) ln(x - 2) = O
b} ln(x2 - x - 1) = 0
g)ftx) = ln k~ ! 1
x - 2
h} j{x) = cos(lnx).

30 Soit fla fonction définie par :


c} ln(x + 3) + ln(x + 5) = ln15 /{x) = (x - 1)2, six < 1
d) ln(x + 2) + ln(x - 2) = ln45 { ftx) = lnx, · six :2: 1 ·
e} ln(x + 4) + ln(x - 2) = ln(5x - 4) a) Démontrer que f est continue sur R
f] ln(2x + 8) - ln(3x + 2) = ln(x + 1) b) Étudier la dérivabilité de f en 1 .
g) ln lx+ 1 I + ln lx + 51 = ln15 Interpréter graphiqu ement le résultat obtenu.
l
h} ln 2x - s l - ln l 3x + 21 = ln Ix + 1 I.
31 Soit g la fonction définie par :
23 Résoudre dans IR les équations suivantes. g(x) = 3x2 + 2x + 1, si x < o
a} ln(x + 3) + ln(x + 2) = ln(x + 11) { g(x) = x + 1 + ln(x + 1), six~ 0 ·

Primitives - Fonction logarithme népériE;n 251


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a} Démontrer que g est continue sur llt En déduire une primitive de la fonction logarithme
b} Étudier la dérivabilité de g en O. népérien sur ]O ; + = [.
Interpréter graphiquement le résultat obtenu_
40 Dans chacun des cas su ivants, étudier la fonc-
31 Dans chacun des cas suivants.. èéîerminP., les tion/ et tracer sa courbe représentative.
primitives de la fonction/ sur l'int ~ K._ a} f{x) = ..!._ _ 1 + Zlnx b) flx ) = 3 - lnx
a) j(x)=~ et K = IR x 2-lnx
l+x
c) f{x) = xl~ d) f{x) = hu:2 •
b}j(x) = f-- et K = ]-2 ; +2~
X -4
41 Soit[ la fonction définie par:
c) f{x) = 2 + - 1 - + (____L_u e;. - - = }- oo ; - 2(
/(x) = xln Ix [ , si x :;t 0
X+ 2 X+ 21
· d) j(x) = x + 1 - - 1- + ----,,:!-- et K = ]- oo ; - 1[. { j{O) = O.
x+l r-=- ~ 1. Justifier que f est continue en O.
33 Dans chacun des cas 51!....Y\°anis, déterminer les 2. Démontrer que f est impaire.
primitives de la fonction f ~ :ïctervalle K. 3. Étudier f et tracer sa courbe représentative.

a) j(x) = l~ .,. ~ K = JO ; + oo[ 41 Soit fla fonction définie par :


j[x) = ln(x + 1) - ln(3 - x).
b) j(x) - 1 ~ K= ]O ; + oo[
- x lnx 1. Étudier f et tracer sa courbe représentative(<€).
= C? SX 2. a} Démontrer que (~) coupe l'axe (OI) en un seul
c) f{x)
SlilX
et K=]o; -Î( point Q dont on déterminera les coordonnées.
d) flx) = 5!-11-~ + œs.r b) Démontrer que Q est un centre de symétrie de(~).
S l.DX - COSX
et K=]~;f[ c) Donner une équation de la tangente (T) à(~ ) en Q,
+ tan x 2 3. Démontrer que l'équationf(x) = 1 admet une solution
e} j(x) =1 tanx
et K=]o; -Îf· unique dont on précisera un encadrement à 10- 1 près.
4. Résoudre graphiquement l'inéquation : x - 1 ~ /{x).
34 Dans chacun des cas suivants, déterminer
deux nombres réels a et b tels que : 43 Soitfla fonction définie par :/{x) =x + + 1. Jx2
V x e IRl \ {21, flx ) = a+ _Q_z· 1. a) Déterminer l'ensemble de définition D de f et
X-
En déduire une primitive de f sur ]2 ; + 00 [.
e
démontrer que: V x D,/{x) > x + lxl.
b) En déduire le signe de flx) sur D.
a} j(x) = __.=!_ b) f{x) = 1 - 2x 2. Étudier f et tracer sa courbe représentative.
x- 2 x- 2 3. Soit g la fonction définie par :
c)j(x) = x -1 -3x
2-x
d) j{x) = - - .
x- 2
g(x) = ln(x + Jx 2 + 1 ).
a) Résoudre l'équation: g(x) = - ln(3 - 2J2).
35 Soit la fonction f: x ~ 2~ 2 - x- 2 . b) Démontrer que g est une fonction impaire.
· 2x +3x+1 cJ Étudier g et tracer sa courbe représentative.
1. Déterminer trois nombres réels a, b et c tels que :
d) Démontrer que g est une bijection de IR vers IRl et que :
V x e IRl \ {- 1 ; - ~ }, /(x) =a+
Zx\ 1 + x: 1 . V ne 'll., g (
en - e-n) = n.
2
!;
2. En déduire les primitives de f sur ]- + 00[ .

36 Soit la fonction f: x~ x\- p 4x


2
.
x-3
1. Déterminer trois nombres réels a, b et c tels que :
V x _e IR\ (31,/{x) =a+ x~ 3 + (x~ 3 )2 •
2. En déduire la primitive F de f sur ]- 00 ; 3 [, telle que :
44 On se propose de démontrer que la fonction ln
n'est pas la restriction à JO;+ d'une fonction ration-
00[

F(Z) = 5.
) nelle.
2 1. Démontrer qu'il n'existe pas de fonction rationnelle f
37 Soit la fonction[: x ~ x - Zx - 2 . telle que : lim f(x) = - et lim xf (x) = O.
00
X3 - 1 x➔ O x ➔ O

{On pourra ;crire f[x} sous la fo;me ~ où P et Q sont


1. Déterminer trois nombres réels a, b etc tels que:
a bx+ c
V x e IR\ {1),/(x) = - - + 2 • deux fonctions polynômes et supposer que P(0) :;t 0 et
x- 1 x +x+l
2. En déduire la primitive F de f sur J- 00 ; 1(, telle que:
Q(O) = O.)
F(- 1) = - ln2. 2. En déduire que la fonction ln n'est pas la restriction
à ]O ; + 00 [ d'une fonction rationnelle.
38 Soit f et g
les fonctions définies par :
cosx t ( ) sinx
45 Soit a et b deux nombres réels (0 <a< b) et la
17 )
JlX = cosx + sinx e g X = COSX + sinx. . ln(ax + 1)
rez] fonctwn f: x - ln(bx + l) .
Déterminer. successivement 1es primitives sur [ O ;
de chacune des fonctions f + g, f - g, f et g. 1. Sur quelle partie de IR f est-elle définie ? dérivable ?
Déterminer sa dérivée f'.
39 Vérifier que la fonction x - xlnx est dérivable 2. Soit g la fonction définie par :
sur ]O ; + oo[, puis déterminer sa dérivée. g(x) = a(bx + 1) ln(bx + 1) - b(ax + 1) ln(ax + 1).

252 Primitives - Fonction logarithme népérien


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Déterminer 9 •. En déduire que f est strictement croissante 49 Soit la fonction f: x - ln Inx I 1.


sur chacun des intervalles }- t ;o[ et ]O ; + 00
[. 1. Étudier f et tracer sa courbe représentative (~ ).
2. a] Démontrer que, pour tout n ombre réel m , l'équa-
3 . Démontrer que : ln (: + 1) ln(! + 1) < (ln2)2 • tion ln I Inx 1 = m admet deux solutions x 1 et x 2 •
b) Calculer le produit x 1x 2 •
46 Fonction logarithme de base a.
Le repère (0, I , J) est orthonormé. 50 Le repère (0, I, D est orthonormé.
a est un nombre réel strictement positif et différent de!- Soit fla fonction définie par :
Soit fa la fonction de ]O ; + oo( vers IR définie par f 'l.r) = X - 1 + 1.., Si X:,; 1
• X •
/ (x) = lnx et (~al sa courbe représentative. ..-_.r! = 1 - (lnx)2, Si X> 1
0
1na
1. a) Calculer / 0 (1), fa(a), fJan) où n est un enlie~ - - =::Jé::::ontrer quefest continue et dérirnhle en 1.
tif. li O s:r'e:- ~es limites de faux bornes de son ens1rnble
b) Démontrer que pour tous nombres rée!s s::::ic:==?G è.? ê ~ et préciser les branch es infinies de la
positifs x, y et tout entier relatif n.. on a : ca::::::Je-~~sé:se=aâ,e(~) d e f
• f 0 (xy) =/ 0 (x) + fa(y) • /.,~) =J~. - ~--~ ) - --=. --; .e::, 1.c :Ctions de f
""lé , : _ ç::~ 2 point d'abscisse e est un p oint d 'in-
• fa(xn) = nfal-t:) • fal .r) = ;µJ- 2 =Eë.o::. G [-i
e) Démontrer que p our tous nombres réels strictement dl -=.-ac:1a ->-
positifs a, b et x , on a : 2. Soit h !a :est:iaiœ. èe ~: i::œ.---ralle ]1 : v <>e[.
•fa(b) = J)a) • fa(x) = f0 (b)Mx ). a} Démontrer que h :éa1ise c.ne bi;ection de ]1 ; + 00 (

vers un interŒlle que l'on pî'écisera


fa est appelée fonction logarithme de base a. b) En déduire que h admet une fonction réciproque h- 1
2. a) Étudier la fonction fa et dresser s on tableau de dont on précisera le sens de Yariation.
variation pour O <a< 1 et a > 1 . Tracer la courbe représentative d e h-1 .
b) Démontrer que fa est une bijection. ·
51 Le repère (0, I , J) est orthonormé.
c) Démontrer que h =- f 0
et en déduire la position rela- Pour tout nombre réel m , on définit la fonction f m par :
. a
t1ve de («i:0 ) et (~.!.), J, (x) = lnlmx+1 1.
a m x+m
3. Tracer les courbes (~ 2) et (~~- - - · On, désigne p ar ('6m) la courbe représentative de fm•
1 . Etudier fm et tracer (<"f6m) dans_les cas suivants :
4 7 Pour tout entier relatif k, on définit la fonction m =O,m=-letm=l.
ç
1k ., ( ) = 0 (k lnx) .
d e [O ; + oo[ vers par : fk(O)
111)
Il\\
{
. Dans la suite, on suppose que : m E IR \ {- 1 ; D ; 1).
fk X =X - , Sl X > 0
2. a} Déterminer les ensembles de définition, de conti-
On, désigne par («i:k) la courbe représentative d e A- nuité et de dérivabilité d e fm•
l. Etudier la continuité et la dérivabilité de A en O.
2. Pour tout nombre réel a strictement positif, on
On désigne p ar Dm l'ensemble de définition de fm•
b) Démontrer que les courbes (~ m) passent par deux
désigne par Ak le point de («i:k) d'abscisse a et par (Tk)
points fixes.
la tangente à (~ k) en Ak.
3 . a} Démontrer que Dm= D.1. et que pour tout élément
a] Détermin~r une équation de (Tk). m
b) Déterminer le point d'intersection de (Tk) et (OJ). x de Dm• on a: /.!.(x) = - fm(x).
m
c) En déduire que, lorsque k varie dans "IL, les tangentes
En déduire la position relative de (~m) et (<"f6 .!_ ).
(Tk) sont concourantes en un point de l'axe (OJ). b) Démontrer que: m
3. a) Pour k fixé, étudier les variations de fk•
b} En déduire les tableaux de variation de f0 , f 1 et / 2 • • (X E D_m) (;::) (-XE Dm);
4. Construire sur le même graphique (~ 0 ), (' ~ 1) et (~ 2) . • V XE D_ m,,[m(x) = fm(- x).
Faire apparaître sur le graphique : En d'éduire la position relative de (~m) et (~ _ m).
• les tangentes à (~0 ), (~ ) et ('€2 ) aux points d 'abscisse
c) Déduire des questions précédentes qu'il suffit d'étu-
1 et leur point d'intersection.
• les tangentes à («i: 1) et (~ 2) aux points d'abscisse e et dier fm et de tracer (~m) pour m > 1 pour obtenir toutes
les courbes (~m).
leur point d'intersection.
4. On suppose dans cette question que : m > 1.
• la tangente à (~2 ) au p oint d'abscisse e 2 e t son point
d'intersection avec (OJ). a) Étudier fm et dresser son tableau de variation.
b) En déduire le tracé de ('fb 2).(~-½) et (~_2 ).
48 Le repère (O, I. J) est orthonormé. Soit Q le point d'intersection de (''52 ) et de son asymp-
Soit/la fonction définie par:
tote parallèle à (OI).
/{x) = !( +x 1 + 3ln 1 ~ ~ ~ 1). Démontrer que Q est un centre de symétrie de ('«z).
On désigne par (~ ) la courbe représentative de f c) Soit g la restriction de / 2 à}-
2 ;- ½[.
1. Étudier les variations de la fonction f
2. a) Démontrer que CC~) admet un point d'inflexion Q et
Démontrer que g réalise une bijection de ]- 2 ; - vers½[
qu e Q est un centre de symétrie de (~). IR et construire sur un autre graphique les courbes
b] Déterminer l'asymptote oblique (D) de (~) e t vérifier représentatives de g et de sr1 .
que Q appartient à (D).
é] Tracer ('€). 51 Le repère (0, I, J) est orthonormé.

Primitives - Fonction logarithme népérien 253


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1. Soit fla fonction définie par : solution dont on déterminera une valeur approchée à
j(x) = x + ln lx - 11. 10-2 près.
x- 1 c) Démontrer que f? et f_ ? réalisent des bijections de
a} Étudier f et dresser son tableau de , ariation. leurs ensembles d e définition vers~ et préciser la posi-
b} Calculer j(0); en déduire le signe d e f tion relative des courbes représentatives de leurs fonc-
2. Soit g la fonction d éfinie par : g{x) =x ln Ix - 1 1. tions réciproques.
a} Étudier g et tracer sa ·c ourbe représentative («6).
b) Soit A le point d 'intersection de ('{) et (OI), d'abscis- 56 1. Soit la fonctiong : x - x 3 -x + 1- 2 lnx.
se non nulle. Étudier les variations de g et en déduire le signe de g(x).
Démontrer que A est un point d 'inflexion de («6) et écri-
re une équation de la tangente (T) à («6) en A.
2. Soit la fonction f: x - x + 1 + x
représentative.
jnx et (~) sa courbe
3. On désigne par h la restriction de g à l'intervalle
Démontrer que la droite (Il) d 'équation y = x + l est
]1 ; + 00(. Démontrer que h est une bijection de ]1 ; + oo[
asymptote à (~).
sur IR et construire sur un autre graphique les courbes Étudier la fonction f et tracer (~).
représentatives de h et de h-1 • 3. Démontrer que l'équation /(x) = O admet une solution
unique dont on déterminera une valeur approchée à
53 Soit a un élément de [- ; ; ; ] et fa la fonc- 10- 2 près.
tion définie par: fa.lx) =ln(4x2 - 4x sina. + 1) . 4. Soit la fonction h : x - x + lnx.
On désigne par («6a) la courbe représentative de fa: Étudier la fonction h et en déduire que (Il) coupe (~ ) en
1. a) Déterminer, suivant les valeurs de a., l'ensemble de un point unique dont on déterminera l'abscisse a à 10-2
définition d e fa· près.
!
b} Démontrer que la droite d'équation x = sina est un
57 L'impression sonore est proportionnelle au
axe de symétrie de (~o.).
c) Démontrer que («60.) et (~_ o.) sont symétriques par logarithme de l'intensité sonore. On définit le niveau
rapport à (OJ). sonore par N = 10 log f,
0
où I est l'intensité sonore et 10
2. a} Étudier fa pour a = ; et tracer sur le même gra- une intensité sonore de référence.
phique les courbes(~~ et(~ - ~ - 1. Sachant que l'intensité sonore est proportionnelle au
carré de la valeur efficace de la pression acoustique P,
bJ Démontrer que po~ a = - -~. l'équation fa(x) = x
démontrer que N = 20 log ; , P O étant la p ression acous-
admet une solution unique dans )'intervalle ]O ; + oo[ et
tique correspondant à Io- o
donner une valeur approchée à 10- 2 près de cette solution.
2. Lorgue Pest exprimée en pascals (Pa), N est exprimé
54 Le repère (O, I, J) est. orthonormé. en décibels (dB).
Soit m un nombre réel strictement positif et f m la fonc- Sachant que P O = 20 x 10-6 Pa (son à 1 000 Hz), calcu-
ler les niveaux sonores respectifs correspondant aux
tion définie par : fm(x) = ln(mx) + ,!:x . pressions acoustiques P1 = 12 x 10-3 Pa (niveau moyen
On désigne par (~ m) la courbe représentative de f m• de_la voix) et P 2 = 30 x 10- 2 Pa (bruit insupportable).
1. a} Déterminer l'ensemble de définition de fm et étu- 3. Quelle est la pression acoustique correspondant à un
dier les branches infinies de (<€m). niveal.l sonore de 80 dB ? de 70 dB ?
b) Déterminer la dérivée de fm et démontrer que l'en-
semble des extremums de («6m)' lorsque m décrit ]O; +oo [, 58 Sismologie.
est la courbe (r) d 'équation: y =-2ln[x I lnx 1 ). Pour évaluer la puissance d'un séisme, on a défini une
c} Étudier la fonction x - Zln(x l lnx 1) et tracer (r). quantité, appelée magnitude, liée à l'énergie dévelop-
Dans la suite du problème, on suppose que : m = 1. pée au foyer du séisme. L'échelle de magnitude, ou
2. a} Étudier la fonction f 1 et tracer la courbe («61 ). échelle de RICHTER, permet de comparer les énergies
b) On désigne par g la restriction de f 1 à l'intervalle [e; + 00(. développées par différents séismes :
Démontrer que g admet une fonction réciproque 9 - 1 • un séisme de magnitude 3 correspond à une secous-
dont on précisera l'ensemble de définition. se ressentie sur une surface peu étendue ;
Tracer la courbe représentative de 9-1 • • un séisme de magnitude 4,5 peut causer des dégâts
3. a) Démontrer que (<~ 1} admet un point d'inflexion légers et de magnitude 6 des dégâts importants ;
dont l'abscisse a est solution de l'équation : • les plus grands séismes enregistrés ont une magnitu-
(lnx)3 - hu: - 2 = O. de comprise entre 7 et 8,5 ;
b) Déterminer une valeur approchée de a. à 10-2 près. • on estime que le séisme de plus forte magnitude, voi-
sine de 9, a été celui de Lisbonne, en 1755.
55 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Soit m un nombre réel non nul et f m la fonction définie L'énergie libérée au foyer d 'un séisme étant notée E, la
par : f,n(x) = mx + 1 + ln(mx). magnitude correspondante M est donnée par la formu-
le : log E = 11,4 + 1,5 M.
On désigne par («6m) la courbe représentative de f,n.
1. Comparer les puissances de deux séismes de magni-
1. a} Déterminer, suivant les valeurs de m , l'ensemble
tudes respectives 3 et 7.
de définition de f,11•
2. Calculer la magnitude du séisme de Skopje, en 196 3,
b) Démontrer que pour tout nombre réel m, les courbes sachant que l'énergie libérée a été 1 000 fois supérieure
(<€m) et (~_m) sont symétriques par rapport à (OJ). à celle Hbérée par un _séisme de magnitude 4.
c) Ét1;1dier les branches infinies de (~m) pour m > O. _ 3. Comparer les puissances des séismes de Skopje
2. a) Etudier la fonction fz puis tracer les courbes (~ ) et (<€_2 ). (M = 6) et de Los Angelès (M = 7,5), en 1971, à celui de
b) Démontrer que l'équation fz(.r:) = 0 admet une unique Lisbonne (M = 9) en 1755.

254 Primitives - Fonction lo~arithme népérien


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Fonctions
expo e tiell.es -

Fonctio puissances •
lntroduction

Les ponts de liane font pame du paysage africain. La courbe


dessinée par ces ouvrages, de même que celle engendrée par le
cable téléphonique suspendu entre deux poteaux, est appelée
« chaÎnette » : c'est la courbe suivant laquelle se tend un fil homo- .
gène pesant, flexible et inextensible, suspendu par ses extrémités-
à deux points fixes .
GALILÉE s'intéressa à cette courbe, qu'il pensait être une para-
bole. Ce n'est qu'en 1691 que BERNOUILLI, HUYGHENS et
LEIBNITZ en déterminèrent une équation.

Un pont de liane.

1. Fonction exponentielle .......... :.... ...... ...................... 256


2. Fonctions comportant exp ............ .. .. .. . .. . .. ........ ... .. 260
3. Fonctions puissances .. ......... .. .. .. .. . ... .... .. .. .... . .. .. . .. ... 265

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 255


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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonctions numériques à variable réeJle et le plan est
muni du repère (0, I, J).

~ 'Fonction expo
1,r.~r",1,._1 ~" Définition et propriétés
Définition
La fonction logartithme népérien es:'!:.!::.:? bijection de ]O ; + oo[ vers IR. Elle admet donc une fonction réci-
proque, bijection de IR vers )0 : - =ic:=-

La fonction exponentielle. notée exp, est la bijection réciproque de la fonction logarithme népérien.
• L'exponentielle d'un nombre réel x est notée exp x ; on a : V x E IR, exp x > O.
• On a : V x E ~ . ln(exp x ) = x ;
V x E ]O ; + exp(ln x)
00 ( , = x.
• On a: {xy = exp
:.:2E
x
ç::> { y E ]0; + oo[
x = ln y.
• exp 0 =1 ; ex p 1 =e ; exp (- 1) = 81 .
En appuyant successivement sur les touches - - d'une calculatrice, on obtient une
I!!!/ valeur approchée de l'exponentielle d'un nombre réel. " - ,,

/
exp 1 ""2,718 28 ; exp (- 1) ""0,367 87 ; exp [3"" 5,652 23 ; exp 200"" 7,225 97 x 1086 .

Notation ex
Soit r un nombre rationnel. On a : ln(exp r) = r = ln er.
On en déduit que : V r E Q, exp r = er.
On convient d'étendre cette écriture à tout nombre réel x ; on a alors : V x E IR, ln(exp x) = x.
On en déduit que :
• V X E IR, ex > O. • V X E IR, ln ex = x ;
V X E ]O ; + oo[, e1n X = x.
• { x E iR ç::> { y E ]O ; + oo[
y = ex x = ln y.

Pour tous nombres réels a et b, on a: e0 + b = eaé.

émonstration
Soit a et b deux nombres réels. ,
On a: ln ea + b =a+ b = ln e 0 + ln eb = ln(eaeh).
On en déduit que : ea + b = e 0 eh.

Pour tous nombres réels a et b et pour tout nombre rationnel r, on a :


(1) e -a= \ (2) e a-b = eab (3) era =(eaf.
e e

256 Fonctions exponentielle s - Fonctions puissances


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D émonstration
Soit a et b deux nombres réels, r un nombre rationnel.
( 1) On a : e'1 e - a = e 0 - a = e 0 = 1 ; donc : e- a = \ .
e
(2) On a: ea- b = eae-b = ea .1_ = ea.
eb eb
(3) On a: ln era =ra= r ln e = ln(e0 ) ' ; donc : era =(e0 / .
0

_ j .2., Étude de la fonction exponentielle



Sens de variation
La fonction exp varie dans le même sens que sa fonction réci- -oo

--e
X 0 1 + oo
proque, la fonction ln ; elle est donc strictement croissante de IR
vers ]O ; + oo[. ___. + 00

eX
0
----1
On en déduit le tableau de variation ci-contre.

Pour tous nombres réels a et b, on a :


• ea = eh si et seulement si a = b ;
• ea < eh si et seulement si a< b.

Remargu~
En particulier, on a : X= 0 ,'
X< 0 ,'
X> 0.

Courbe représentative
Le repère (0, I, J) est orthonormé.
On désigne respectivement par (((6) et (((6') les courbes
représentatives des fonctions exponentielle et logarithme .
népérien, par (~) la droite d'équation : y = x.
• (((6) se déduit de (((6') par la symétrie orthogonale d'axe
(~).
• La tangente à (((6') en I a pour coefficient directeur 1
donc, la tangente à (((6) en J a pour coefficient directeur 1.
• La tangente à(((&') au point de coordonnées (e ,; 1) a pour
coefficient directeur 1._ et passe par O ; donc, la tangente
e
à (((6) au point de coordonnées (1 ; e) a pour coefficient
directeur e et passe par O.
• (((6') est en tout point située au-dessous de sa tangente ;
donc, (((&) est en tout point située au-dessus de sa tangente.
En particulier, (((6) est au-dessus de sa tangente en J ;
donc : Vx ~ IR, e-x > x + 1.

Dérivée et conséquences
La fonction ln est dérivable sur ]O ; + 00 [ et pour tout élément x de cet intervalle, on a : (ln)'(x) = 1-.
Or : V x E ]O ; + 00 [ , !
* 0 ; donc, la fonction exp est dérivable sur Ill.
X

On a : '<;/ x E IR, (exp)'(x) = (ln)'(;xp x) = ~ = exp x.


expx

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 257


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On en déduit la propriété suivante.

La fonction exponentielle est dérivabl e sur 2 et pour tout nombre réel x, on a: (exp)'(x) = exp x.
La fonction exponentielle a la p articulu::::fi è "éce égale à sa dérivée.

La fonction x - ex est dérivable en O et scm ::10mbre dérivé est 1.


On en déduit la propriété sufrante..

.
11m eX - 1
- - = 1.
x➔ O X

a~~~ Limites aux bornes de l'ensemble de définition

(1) lim eX = + = (2) lim e--c = 0 ;


x ➔ + oo X ➔ -oo

eX
(3) lim - = + oc (4) lim xeX = O.
X ----++ = I x ➔ -oo

D émonstration
La fonction exponentielle est une bijection strictement croissante de ~ vers ]O ; + 00[ ; on en déduit les
propriétés (1) et (2).
La droite (DI) est asymptote à(({!,) en - oo •

(3) Posons : X = ex ; on a : lim e-"C = lim ~ = lim _l_ = + oo.


x
x ----+ + oox ----+ + oo lnX x ----+ + oo lnX
X
{({!,) admet en + 00 une branche parabolique de direction celle de {Of}.

(4) Posons : X =- x ; on a : lim


x ➔ -oo
xex = lim
X ➔ +oo
(- ~
eX
) = lim
X ➔ +oo
(- 1
x)
e:::
= o.
. X

- ....t,_3.~,Travaux dirigés
Bl:l~~ 1. Résolutions d'équations et d'inéquations
Résoudre dans ~ les équations et inéquations suivantes.
e3x - 3ezx - e-i· + 3 = 0 (1) 3e2.-c+1 + e-\'.+l = el+tnz (2)
3eX - 7e-x + 20 ~0 (3) e2x + 1 > 2 (4).
ezx -1 -

Solution
Résolution de l'équation (1) Résolution de l'équation (2)
Posons : X = ex. Posons : X = e-"C.
(1) <=> x:i - 3X2 - X+ 3 = o (2) <=> e(3X2 + X - 2) = 0
<=> (X - 1)( X + 1)(X - 3) = 0 <=> (X + 1)(3X - 2) = 0
q (e-"C - 1)(e-"C + 1)(eX - 3) = Û, <=> (ex+ 1)(3e-"C - 2) = O.
L'équation e-"C + 1 = 0 n'a pas de solution. L'équation ex + 1 = 0 n'a pas de solution.
L'ensemble des solutions de l'équation (1) est : L'ensemble des solutions de l'équation (2) est :
(0;ln3}. {ln 2 - ln 3}.

258 · Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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Résolution de l'équation (3) Résolution de l'équation (4)


Posons : X = eX. Contrainte sur l"inconnue : x :t:- O.
7
(3) ç::} 3X - X + 20 s o e2r - 3
(4) ç::} 2x
e - 1
so
(3X - l )(X + 7)
ç::}
X
<=> 1 < e2x s 3
(3eX - l )(eX + 7) <=> 0 < 2x S ln 3
so <=> 0<x S ln v3.
eX
1 L'ensemble des solutions del ~-ru=rio::J H ) est :
<::> eX<
_3
]O; ln ✓3].
<=> x ~ - ln 3.
L'en semble des solutions de l'in équation (3) est: •
]- oo ; - ln 3].

œD-= :JJ 2. Calculs de limites


Calculer les limites suivantes.
3eX- 2 ln(l + eX) sin2r
a) lim b) lim c) lim (x- eX) d) lim
x ➔ + 0o 5eX + 3 x ➔ - oo
Er X ➔ +0o x➔ 0 1 - e'"

Solution
3eX - 2 3X-2 3
a) Posons : X = ex. On a: lim = lim = 5·
X-,+ 0o 5eX + 3 X-,+co 5X + 3
ln{l + eX) ln(l + X)
b) Posons : X= ex. On a: lim = lim = 1.
x ➔ - oo eX X➔ O X

c) On a: x- eX = x (1 - eX).
X
Or: lim
x ➔ +co
eX = +
X
oo; donc: lim
X ➔ +co
(x- eX) = - oo.

sin2x sin2x 1
d) On a: = (- 2) X X
1- eX 2x eX-1
X
sin2x ex-1 sin2x
Or: lim =1 et lim = 1; donc : lim =-2.
X ➔ 0 2x X ➔ 0 X X ➔ 0 1- ex

1.a Écrire plus simplement les expressions sui- 1.c Résoudre les inéquations suivantes.
vantes. 2Er + 1
e1+ln2 aJ - - >0
a) b) e ln(x+l) X e- ln(x- 2) e-r - 3
e2+ln3 b) e 2(x+l) + 3er+2 < 4e2
er'-4 c) ze2x+l - 3er+l :s: 2e
c)
eX+2
d) 2e1 +2 :x - 13e.G +t + 22e > O.
l.b Résoudre les équations suivantes.
1.d Calculer les limites en + 00 et - 00 des fonctions
a) eZx + e'" - 2 =o suivantes.
b) e2x+1 + 38""+1 = 4e a) x ~ (x - 4)e-"
c) e sinr = Je b) x ~ (x2 + lJe-x - x
d) 4 e-x = e-<. e2.r - ex+ 1
C) X~ Er+ 1 .

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 259


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Fonctio s comportant exp_-


~ 2~jj_, Dérivée et conséquence
....:i;!}::r=,.,.3 Dérivée de exp c -
Le théorème de dérivation des fonéio:lS comp osées permet d'énoncer la propriété suivante.

Soit u une fonction dérivable sur nn intervalle K.


La fonction exp ou est dérn-ab!e sur K et on a: (exp ou)' = u' x (exp ou).

La fonction expou est égalemer::. notée ff'; sa dérivée est alors u'eu.
Exemples

• La fonction x ~ e-.r=....r est èfu:iYable sur~ et sa dérivée est la fonction x - (- 2x + 1)e-xz+x.

• La fonction x - e"""'r est déri,ahle sur~ et sa dérivée est la fonction x - cosx esinx.
1
x-1 1..
• La fonction x - x e"r est déri,-able sur ::2,.. et sa dérivée est la fonction x - - - ex
X

iirl□~ Primitives de u 'e 11

Soit u une fonction dérivable sur un intervalle K.


La fonction u'eu admet pour primitive sur K la fonction eu.
Exemp les

• Une primitive sur IR de la fonction x - xe-x2 est la fonction x - - ~ e-x2 •


7t 7t etaru:
• Une primitive sur ]- - ; - [ de la fonction x - - -2- est la fonction x - etanx_
2 2 COS X

~ 2.2..- Exemples d études de fonctions 1

Dans ce paragraphe, (Cfb) désigne la courbe représentative de la fonction/

~i:J~c_:,., JI ,
Etude de la fonchon
• f: x ~ e-x 2

0
Ensemble de définition
On a: Dr= IR.
f est une fonction paire ; donc, on restreint son étude à l'intervalle [0 ; + on trace la courbe corres-00[ ,

pondant à cet intervalle et on complète par la symétrie orthogonale d'axe (OJ).


Dérivée et sens de variation .
2
La fonction f est la composée des fonctions x - - x et x - eX, dérivables sur IR.
Donc, f est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction x - - 2xe-x2 •
On a : f'( 0) = 0 ;
V x E ]0 ; + f'(x) < 0 ; donc, f est strictement décroissante sur [O ; + oo[.
00 [ ,

Étude aux bornes de [0 ; + =[


Posons : X = - x 2 ; on a : lim e-x 2
= lim ex = O.
X ➔ +oo X ➔ -=

Donc, la droite (OI) est asymptote à (<'.fô).

260 Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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Tableau de variation Courbe représentative

f'(x) 0
0
-
+ 00 J
-1
f(x) 1~
0

0
f' est dérivable sur IR et on a : .. - /2
2 (h
\/ x E Ill, f "(x) = 2(2x2 - 1)e-x'. ,----;; - - - •
,J 2 2
f" s'annulle et change de signe en 2 et - ~ : -:;
2
(cei) admet donc deux points d'inflexion d 'abscisses :

Remarque
1 ~
De la courbe précédente, on déduit celle de la fonction x ......, -=- e 2 •
' 2rr.
La courbe représentative de cette fonction, très souvent utilisée en statistiques et en probabilités, est
appelée courbe « en cloche » ou courbe de Gauss.

1 ..!..
GJ = Étude de la fonction f définie par : {
~x) = - xe x , si x
~O) = 0
2
:t: 0

Ensemble de défillition
On a : Dr = Ill. ,
La fonction f est continue sur Ill*. Etudions la continuité de f en O.
On a: lim f(x) = 0 =f(0).
x < O l
Posons: X= ..l. On a: lim f(x) = lim 1
2
~ = lim eX = + oo.
X x➔O x➔ O 1 X ➔ +oo X
> >
X
Donc,f n'est pas continue en O.
Dérivée et sens d e variation .
1 1
• La fon ction f est dérivable sur ]- oo ; O[ U ]O ; + et sa dérivée est la fonction f' : x - x ; eT.
00 [

On a: f'(1) = 0 ;
\/ x E ]- oo; O[ U ]1 ; + oo(, f'(x) > 0 ; donc, f est croissante sur]- oo; O[ et sur ]1 ; + oo[ ;
\/ x E ]O; 1[, f'(x) < 0; donc,[est décroissante sur ]O; 1[.
• La fonction g n'est pas continue en O ; donc, elle n'est pas dérivable en O.
. f(x) - f(O) . f(x) .- 1 .!...
Cependant, on a : hm - - - - = hm - - = hm - ex = O.
x ➔ O X x➔ O X X➔ O 2
< < <
Donc, f admet O pour nombre dérivé à gauche en O et ('<i:) admet en O une demi-tangente de support (OI).
Étude aux bornes de l'ensemble d'étude
1
• On a : lim
X ➔ + oo
eT = 1 ; don c : lim
X4 + ~
f(x ) = + 00•
Étudions la branche infinie de (cei) en + 00 •

j{x)
On a : lim
x ➔ +oo
- -
X
= -12 . 1

Posons : X = -1 . On a : hm
X
.
x ➔ +oo
x)
( f(x {., - - .
2 = hm x ➔ +oo
7
-12 e - 1 = hm
1
. -1 ex
X➔O 2
- X- 1
= -12 .
X
Donc, la droite (l'.l) d'équation y = ~ (x + 1) est asymptote à (cei) en + 00 •

On démontre de même que lim f(x) = - 00 et que la droite (l'.l) est asymptote à (<:<.: ) en - 00 •
X ➔ - oo

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 261


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• On a vu que: lim f(x)


X ➔ O
=0 et lim f(x)
x ➔ O
= + oo.
. < >
Donc, la droite (OJ) est asymptote à (~ ).
Courbe représentative

Tableau de variation
X -oo 0 1 + 00

g'(x) + ] - 0 +
j+oo +oo
g(x) ~ o ~ e ~ •
- 00 2

_ 2.3~ Fonctions exponentielles de base a (a> 0)


Définition et propriétés
Soit a un nombre réel strictement positif.
On a : \;:/ r E Q, ar = erlna.
On convient d'étendre cette écriture à tout nombre réel x ; on a : \;:/ x E IR, ax = eX1na.
Ceci nous conduit à la définition suivante.

Soit a un nombre réel strictement positif.


• Pour tout nombre réel x, on a : ax = exlna.
• On appelle fonction exponentielle de ba's e a, la fonction : x - ax.

Remarque~
• La fonction exponentielle de base e est la fonction réciproque de la fonction logarithme népérien.
• La fonction exponentielle de base 10 est la fonction réciproque de la fonction logarithme décimal.
• La fonction exponentielle de base 1 est la fonction constante x ~ 1.

Pour tout nombre réel a strictement positif et pour tout nombre réel x, on a : ln ax = xln a.
Cette propriété est une conséquence immédiate de la définition précédente.
On en déduit les propriétés suivantes.

Pour tous nombres réels a et b strictement positifs et pour tous nombres réels x et y, on a :
(1) ax+y = aXaY (2) a -y - 1
- - (3) x-y - a x
;
aY a -au

(5)
(~r =:: (6) (ax)Y = ax!f •

Remarq_u~
Pour tout nombre réel a strictement positif, on a également : a 0 = 1 et a 1 = a.

262 Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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ciea -=-71 Étude de la fonction fO : x ~ cr


Dans cette étude, (~ a) désigne la courbe représentative de la fonctionfa et a est différent de 1.
Ensemble de définition
Ona: Dra =IR.
Dérivée et sens de variation
On a : V x E IR, ax = eXIna ; donc, la fonction fa est è.é:;:::i."2b}e sur IR et sa dérivée est la fonction f; telle
que : [;(x) = (lna)eXlna = arlna.
t; est du signe de lna ; on distingue deux cas : o < a < : ei. a > 1 .
1er cas : 0 < a< 1 2e cas: a> 1
On a : V x E IR, [;(x) < 0 ; Ch a : V x E IR, [;(x) > 0 ;)
donc, fa est décroissante sur IR. ;::a-,-.e.. fa est croissante sur Ill.

Étude aux bornes de l'ensemble de définition


1er cas : 0 < a < 1 ?œs: a > 1
• On a : lim
X ➔ +
~
oo
= O. • O:i a : 2::::1 cr = o.
La droite (OI) est asymptote à (~a) en + 00• La droite con est asymptote à (~a) en - 00 •

• On a : lim ax = + oo ; • Ona: lim <r = +oo ;


X
lim
➔- oo ~
- = lim
( eXJna )
lna - - = - oo.
xl_ ➔ += <r 1·
lill - = Xlill (1n
Q --
e-nna ) = + oo,
x ➔ - .. x x ➔- oo xlna X ➔ + 00 X ➔+
xlna 00

(~ a) admet en - une branche p arabolique de


00 (~
0
) admet en + oo une branche parabolique de

direction celle de (OJ). direction celle de (OJ).

Tableau de variation
1 er cas : 0 < a < 1 2e cas : a> 1

X -oo 0 1 + 00 X - oo 0 1 +oo

--
fa'(x) - fa' (x) -
+

---a ___-Â oo
00

- - -1
fJx) t;Jx)
a - - - -. - - . 0 0 - -1

Courbe représentative
1er cas : 0 < a < 1 2 8 cas: a> 1

•;t
JH: =- - • ·....C..:.-'-'-'-·' -Lu---'-.U..:..'-'-..W...-'-'-...W...--'--'--LI.. ,u......- -

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 263


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-==-2.4. Travaux dirigés


■111:œ.:~""::J 1. La chaÎnette
Le repère (0, 1, J) est orthonormé.
1 °) Tracer sur un même graphique les courbes représentatives (<(i;) et (<(i;9 ) des fonctions f: x ~ et e"
g: Xf-7 e-x.
2°) À tout nombre réel x , on associe les points M et M' appartenant respectivement aux courbes (<(i;) et
M9 ) et ayant la même abscisse x . Soit P le milieu de [MM'].
a) Démontrer que, lorsque x décrit IR, le lieu géométrique de P est la courbe représentative (r) de la fonc-
tio~ cp : x ~ e"; e-x .
b) Etudier les variations de cp et tracer (r) sur le même graphique que (<€) et (<(i;9 ) •
La courbe obtenue est la « chaînette» citée en introduction de ce chapitre.

S olution
1°) La fonction/ a été étudiée au paragraphe 1.2.
On a: V x E IR, g(x) =f(-x); donc (~9 ) se déduit
de (<(i;) par la symétrie orthogonale d'axe (OJ).

2°) a] Soit x un nombre réel.


Désignons par y M' y M, et Yp les ordonnées respec-
- -1---
,
tives des points M, M ' et P. y +y , i

On a : P milieu de [MM'] <:=> Yp = M M


2
eX + e-X
<:=> Yp = 2
<:=> p E (r).
Donc, lorsque x décrit IR, ·1e lieu géométrique de P 0
est la courbe (r).
b) • On a : Dq, = IR.
cp est une fonction paire ; donc, on restreint son
étude à l'intervalle [O ; + oo[,
e 2x -1
• La fonction <p est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction m':
't'
x 1-7 - - -
ZeX
Ona: (J)'(O) = 0 ;
V x E ]O; + oo[, cp'(x) > 0; donc, cp est croissante sur ]O ; + oo[.

• On a : lim eX - e-x = + oo ·
x ➔ +oo · 2 '
lim <p(x) = lim .1...(eX - _l_) = + oo,
x ➔ + oo X x ➔ +oo 2 X xe-t
X 0 +oo
oo
Donc, (r) admet en+ une branche parabolique de direction celle de (OJ).
tp'(x) 0 +
• On déduit de l'étude précédente le tableau de variation de (j) et la cour-
be (r). cp(x) ________.+oo
La fonction cp est appelée fonction « cosinus hyperbolique » et notée ch. 1

2. Résolution d'équation
Résoudre dans IR l'équation (E) : 2 2x+3 - 3 x zx+1 + 1 = o.

S olution guidée
• Poser X = zx et démontrer que (E) <:=> 8X2 - 6X + 1 = O.
• Conclure.

264 Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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~ E x e rcices
2.a Déterminer la déri,ée de chacune des fonc- a) x - e-" - e- .r b) X - e-c - e-x .
tions suivantes. 2 e-c + e-X
a) x - (2x - 3)e-3.r b) X - (x + 1)eX' +2x
1 1 2.e Soit fla fonction défi.nie œ..- :
d) x - 2
e-r. 1 -
X /(x) = 1 - e-xi-, si x ;: O
{ f(O ) = 1.
2.b Déterminer une primitive de chacune des fonc-
1. Étudier la continuité et la dérrn:::01ité de f en O.
tions suï,·antes.
x+1 2. Étudier les variations de la fonaionf et tra-
a} X>--¾ (2x - 3)e-c'- 3x
b) X - e-c'+2x cer sa courbe représentative.
eh 1 1
C} X~~ d) x - 2X ex.
l:," +2 2.f Résoudre dans IR les équations suivantes.
2.c Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs a) 4 Zlnx-l - 5 X 4 lnx + 16 =0
courbes représentatives. b) 5 2,tx + 5 X 5 1+,lx - 6 3 = o.
a) x - x e-c b) x -xe-x
c) x - (x 2 - 1)e-c d) x - e-cX . 2.g Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs
courbes représentatives.
2.d Étudier les fonctions suivantes et tracer leurs a) x - 1t2x + w - 2 b) x - ln(zx - 1).
courbes représentatives.

Eonct[Ons· Puissances
--=-
~ 3-+t., Études des fonctions puissances
B~n~',:r, 1:J Introduction
On a étudié les fonctions x ~ x n pour n E 71.. .
L'ensemble de définition de ces fonctions est IR sin;::: 0 et IR* sin < O.
On a également étudié les fonctions x ~ x pour r E Q (cf. chapitre 11).
L'ensemble de définition de ces fonctions est cette fois [O ; + oo[ si r ;::: 0 et ]O ; + oo[ si r < O.
Soit a. un nombre réel.
On appelle fonction puissance d'exposant a la fonction x ~ .>..,.a.
Pour tout nombre réel x strictement positif, on a : ecxlnx = xcx.
L'objectif de ce paragraphe est d'étudier les fonctions gcx de )0 ; + 00 [ vers IR définies par : gcx(x) = .rX.
g 0 est la restriction à ]O ; + 00 [ de la fonction constante x ~ 1. Dans la suite de cette étude, on suppose
que a. est non nul.

Étude de la fonction 9a. : x ~ x1-


(rex) désigne la courbe représentative de la fonction 9cx·
Ensemble de définition
On a: D902 = ]O; + oo(.
Dérivée et sens de variation
On a : '<;/ x E IR, .rX = ecxlnx ; donc, la fonction 9cx est d érivable sur son ensemble de définition et sa
dérivée est la fonction g ~ définie par: g~(x) =~ ealnx = ~ xa = a,xa- 1 .
g ~ est du signe de a ; on distingue deux cas : a.< 0 et a.> O.
1er cas: a < 0 2c cas : a.> 0
On a : '<;/ x E ]O ; + oo[, g;(x) < 0 ; On a : '<;/ x E ]O ; + oo[, g;(x) > 0 ;
donc, 9a est décroissante sur ]O ; + oo(. donc, 9cx est croissante sur ]O ; + oo[.

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 265


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Étude aux bornes de l'ensemble de définition


1er cas: a< 0 2e cas: a> 0

• On a : lim alnx = + oo ; • On a : lim alnx = - oo ;


x70 X ➔ O
>
donc : lim ealnx =+ oo. donc: lim ealnx = O.
x70 x➔ O
>
La droite (OJ) est asymptote à (rJ- • On a : lim alnx = + oo ;
x ➔ + oo
• On a : lim alnx = - oo : donc : lim ea.Inx = + oo.
x ➔ + oo
donc : lim ealnr = o. De plus : lim xu = lim ela-l)lnx.
X ➔ +oo x ➔ +oo X X ➔ +oo

La droite (OI) est asymptote à (ï J en + =- Donc, (r) admet en + oo une branche parabolique :
- de direction celle de (OI), si O < a< 1 ;
- de direction celle de (OJ), si a > 1.
Tableau de variation
1er cas: a < 0

X 0 1 +oo X 0 1 + 00
ga'(x) - 9a'(x) +
. +oo
+~
9a(x)
1------__.o 9a(x)
0----
1~

Courbe représentative

1ercas:a<O 2e cas: a> 0

J J

,R~Ol~LQ_LI, !
Lorsque a> 0, on peut prolonger la fonction 9u par continuité en O; la courbe représentative de cette nou-
velle fonction admet en O une demi-tangente, de S!J.pport (01) si'a > 1 et de support (Of} si O < a < 1.

Fonction cP- (a E lR}


Soit a un nombre réel et u une fonction strictement positive sur un intervalle K.
La fonction x f-,> [u(x)]a est la composée des fonctions x f-,> u(x) et x f-,> xa.
De plus, on a : [u(x)]Œ = ealnu(xl.
La fonction x f-,> xa est dérivable sur ]O ; + oo[ et sa dérivée est la fonction x f-,> o:,xa-1 .

266 Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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On en déduit les propriétés suivantes.

Soit a un nombre réel et u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K.
La fonction ua. est dérivable sur K et on a: (ua.)• = au'ua.-1 •

Exemple
La fonction x 1--,> (sinx)r. est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction x 1--,> ncosx (srnrF- 1 .

Soit a un nombre réel différent de -1, u une fonction dérivable et strictement positive sur un inter-
~1 •
valle K. La fonction u 'irI admet pour primitive sur K la fonction : + .
1
Exemple
(l _ x2),/z+1
La fonction x 1--,> Zx(l - x2)•2 admet pour primitive sur]- 1 ; 1 [ la fonction x 1--,>

/2+ 1 .

.2,_Croissance comparée de lnx, e-~, x1-


.,.,,.-,,.3 _
Limites de référence

Soit a un nombre réel strictement positif. On a :


(1) lim lnx =O (2) lim xŒlnx =0 . e-l'.
(3 ) 1lffi - =+ oo (4) lim xŒe-x = O.
X ➔ +oo xŒ x➔ O x ➔ + ooxŒ + oo
• > x ➔

D émonstration
(1) Posons :.X=.~ on a: lim lnx = lim 1- lru...a = lim 1- lnX= O.
x ➔ +oo XX x ➔ +oo (X xŒ X ➔ +oo a X
(2) Posons : X = xŒ on ·a : lim xa.lnx = lim 2- [xa.ln(xŒ)] = lim 2- (XlnX) = O.
x➔ O x➔ O <X X➔O CX
> > >

(3) Posons : X = aX on a : lim eX = lim J_ ( 8


~ )a.= lim 2- ( ex )a= + oo,
x ➔+ 00
XX x :1 o aa. ~ x :1 o a a. X

(4) On a : lim .À,_o:e-x = lim xa. = lim 1 = O.


x ➔ +oo x ➔ +oo eX X ➔ +<X> eX
x o:
Remarg~
Lorsqu'on ne peut conclure directement, on peut conjecturer la limite d'une fonction comportant des
fonctions logarithme, puissance ou exponentielle en remarquant que :
- la fonction exponentielle « l'emporte » sur la fonction puissance ;
- la fonction puissance « l'emporte » sur la fonction logarithme.

Exemples de calculs de limites


1. Déterminer la limite en + oo de la fonction x 1--,>
ln(x2 + 1) ·
On a : V x ex x2 x +1 2
E ~.
ln(x2 + 1)
= x 2 x +1
X--
2
X -- --
ln(x2 + 1)
eX x2 z 1
Or : lim 2 = + oo, lim = 1 et lim x + = + oo.
X ➔ +oo X X ➔ +OQ x2 + 1 x ➔+ OQ ln(x2 + 1)
eX
Donc : lim - -2- - = + oo.
x ➔ + 00 ln(x + 1)

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 26 7


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2. Déterminer la limite en - 00 de la fonction x - ,/ 1 - x e-\


---
Posons : X = - x. On a : h -x Er' = [t;x e-x = x½ e-x x ~ + 1 . J
Or:lim
X ➔ +=
x½e-X= o et lim
X ➔ +~
Jx1 +1=1; donc: lim x ➔ -=
h-xe-"=0.

3. Déterminer la limite en 0 de la fonction x f----i> [i ln(sim:).


On a: V x E ]o; ~ [, [i ln(sinx) =J si~ x (siru:)½ ln(sinx).
Or : lim
x ➔ 0
J _x
SlllX
=1;
de pl:S, en posant X= sin x, on a: lim [(sinx)½ ln(sinxl] = lim (x½InX) = O.
x➔ O X ➔ O
C > >
Donc : lim ~x ln(sinx) = O.
x-;7 O

4 . D e'term1ner
. l a 1·1m1·te en + oo d e l a fionet·10n x e2.x+i -
f----i> _2
~
x--x+l
eZx+l - Er e-t: Er+l - 1
Ona:VxE IR*,----= - x - - - - -
x2-x +l xz 1-l+__!_
X X2
ex er+1 - 1 e2r+l - ~
Or: lim = + oo et lim - - - - - = + oo; donc: lim - - - - - =+oo.
x ➔ +ooX
2
X ➔ +oo1-l+__!_
2
x➔ + 00
r- .l:'.
.. +1
X X

_ 3.3 .. Travaux dirigés


~mt"J~ 1. Étude d'une fonction du type u a {a E :R)
• X = (-x)
{f() - ,.!-
2, SI. X et 0
Soit fla fonct10n définie par f ) x- 1 et (~ ) sa courbe représentative.
(0 = 0
1 °) a) Déterminer l'ensemble de définition de f.
b) Démontrer que f est continue sur cet ensemble.
c) Étudier la dérivabilité de f en O.
2°) Étudier f et tracer (C(6).

Solution
_ X >Ü
1 °) a) On a :
x-1 <=> x E ]- oo ; 0[ u ]1 ; + oo[ ; donc : D = ]- 00 ; D] U ]1 ; + 00 [ .

{ 1
x-1-::tO 1 x
On peut écrire: V x E ]- oo ; 0[ u ]1 ; + oo[ , f(x) = e lz lnx-1.
b) • Posons : K = ]- oo ; 0[ u ]1 ; + oo[.
1
La restriction de f à K est la composée des fonctions fi : x - x et li : x - x ,12 •
x- 1
h est continue et strictement positive
1
sur K ; li est continue sur fi (K). Donc, f est continue sur K.
• On a: lim f(x) = lim
x➔ O X➔ O
(~)[z
x-1
=0 =f(0); doncf est continue en O.
< <
On en déduit que f est continue sur son ensemble de définition.
f(x)-f(O)
c) On a: lim - - - - = lim -
1(-x- ) h1- = lim
[ ...l.. _1
- (- x)/2
· _...l..]
x (1-x) /2 .
x➔O X x➔O X X-1 x➔ O
< < <
J,__ 1 ] -~ f(x)-f(0)
• Or: lirn [- (- x)/2 =- 00 et lim (1 - x) ,12 = 1 ; donc lim ~'-'-----'--'--' = - oo.
x➔O x➔ O x➔ O X
< < <
On en déduit que f n'est pas dérivable en O. Cependant, (~ ) admet en O une demi-tangente de support (OJ).

·2 68 Fonctions exponent ielles - Fonctions puissances


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2°) Sens de variation de f


D'après le théorème de dérivation des fonctions composées, f est dérivable sur K et on a :
V XE ]- oo ; O[ V ]1 ; + oo(, f'(x) = - /2( 1 (- X ) !_
,2
-1
.
2(x-1)2 :r- - 1

Donc: V x E ]- 00 ; O[ u )1; + oo[ ,f'(x) < 0 ;fest décroissante sur]- oo; O[ et sur ]1; + oo[.
Étude aux bornes de l'ensemble de définition
1 1
• On a : lim )"E"
(- - ,2
X = xlim (-X- ) ,~2 = 1.
x ➔ -~ x-1 ➔ + ~ x-1

La droite {L\1 ) d'équation y = 1 est asymptote à (=€) e::i Combe représentative


- oo et+ oo.
1
• On a: lim
x➔ 1
(~)fz
x - 1
= + oo.
>
La droite (L\z) d'équation x = 1 est asymptote à '.:'.').
Tableau de variation

X - 00 0 1 += (.1- ) J
f '(x) - +

f(x) 1 ~ - +oo ~
~

0
0 1

:::.-------==- 2. ·Étude d'une fonction du type ui·


Soit la fonction f: x ~ 1r - 1 I x et (~ ) sa courbe représentative.
1 °) Étudier la dérivabilité de f en 1.
2°) Étudier f et tracer (~).

Solution
1°) • .On remarque que :/(1) = 0 1 = o.
Lorsque lxl :t:- 1, on peut écrire :f(x) = e-:1nlx 2
-
1 I.
On en déduit que: D1 =IR\ {- 1}.
f(x) _ [(1) e-1:ln Ix'-1 I
• Ona : Vxe!R\{-1;1}, I I = I I =e-dnlx'-1l- lnlx-1l=~lnl x+tl+(x- 1Jlnlx- 1I
X_ 1 eln x- 1

Or : lim (xln I x + 1 1 ) = ln 2 et, en posant X = 1x - 1 I, lim Ix - 1 l ln I x - 1 I = lim X lnX = 0 ;


x➔ l .l'. ➔ l X;;O
. f(x) - [(1)
donc: hm
x➔ 1
Ix - 1 I = 2.
f(x) -f(l) 2 et lim f(x) - /(l) =- 2.
On en déduit que : lim
x::1 x-1 x -;t 1 x - 1
Donc, f admet en 1 pour nombre dérivé à gauche - 2 et pour nombre dérivé à droite 2.
[n'est pas dérivable en 1. Cependant, (~) admet en I deux demi-tangentes de coefficients directeurs res-
pectifs - 2 et 2.

2°) Dérivée et sens de variation


Soit la fonction u: x ~ xln Ir - 1 I.
La fonction/est dérivable sur IR\ {-1; 1} et on a :f'(x) = u'(x)eu(x)_
Or : u'(x) = ln Ir - 1 I+ 7l:
X -1
2
et eu(xl > 0 ; donc, f'(x) est du signe de u'(x).

Étudions les variations de la fonction u' sur IR \ {- 1 ; 1}.

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 269


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2 r,::
"( ) 2x 4x 2x(x - 3) X - 00 - ,3 -1 0 1 v3 + 00
u x = xz - 1 - (xZ - 1)2 = (xZ - 1)2 .
On obtient ci-contre le tableau de variation de la u"(x) - 0 + - 0 + - 0 +
fonction u'.
On en déduit le sens de variation de la fonction f. u' (x)
On a : f'(0) = 0 ; ln2 + 3
~ I v o~ ~
ln2 + 3
I
V x e ]- 1 [ u ]1 ; +
00 ; - f'(x) > 0 ; donc, f est croissante StE" } -
00[ , 00 ; - 1 [ et sur ]1 ; + 00 [ ;

V x e ]- 1 ; 1[, f'(x ) ~ 0 ; donc, f est décroissante sur ]- 1 : 1(.

Étude aux bornes de l 'ensemble de définition


• On a: lim xln lx2 - 1 I =- oo; donc: lim e-dn lxLI I = O.
x ➔ -~ x ➔ -~

La droite (01) est asymptote à (~) en - oo.


• On a: lim xln lx2 -1 I = + oo; donc: lim eX1n lx2-1 I = + oo.
X ➔ += X ➔ + =

De p lus : lim f(x) = lim e-l"ln lx2-11- lnx = lim ex{ln lx2-tl- ~ )_
x ➔ += X x ➔ += x ➔+ =

Or: li~ (ln lx2 - 1 I- lnx) = + oo; don c: li~ f(x) = + oo.
x ➔ += X x ➔ +- X

(~) admet en+ 00 une branche parabolique de direction celle de (OJ).


• On a : lim xln I x 2 - 1 1 = + oo ; donc : lim erln .r"-1 =+ oo.
x ➔ -1 _r .....,,- 1

La droite (Li) d'équation x = - 1 est asymptote à(~ ).


Courbe représentative
• On a : lim xln Ix 2 - 1 I = - 00 ;
x ➔ 1
( {,)
donc : lim e-dnlx"-1 I = o.
x➔ l

Tableau de v ariation

-1
X -oo 0 1 +oo
\ J I
w
f'(x) + - 0 - Il + j

f(x)
o/
+ 00 + oo...,
1~ /
+ 00
_) (d)

0 j -1 0 1

~~E x ercices ~-,r-~:;.;/';¼J:~~~.:---1/;..~~.i:~~Y~.!"'~t:.1


3.a Déterminer l'ensemble de définition de chacune 3.b Étudier les variations de la fonction
2
des fonctions suivantes et calculer ses limites x >-+ (x2 - x + 1)1" et tracer sa courbe représen-
aux bornes de cet ensemble. tative.
1 1
a) x >-+ (x2 - 1) ex+ l b) x 1----? (x + 1r3 lnx

c)x~ (x + !Y d) x >-+ (1 + lnx)e-x. 3.c Étudier les variations de la fonction


x ~ .1...r et tracer sa courbe représentative.

270 Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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Le plan est muni du repère (0, I, J). 0 Calculer les limites suivantes.
cf J..-. fil-X - e2.t· b) lim e-'"' - l
r- X x ➔O X
l 1
c ::a
:r-
.qez" -1) d) lim e x lru:.
> x ~O

F onction exponentielle onctions comportant exp


1 Simplifier l'écriture des nombres réels suh-a:n:s.. ~ c:-::zo:m: de.5 cas suivants, préciser l'en-
a = eln3 b = 8 -Ins c = e=-=a se=::-- e cz ::,;._ it--• - · ,.; ce la fonction f , puis déterminer
d = e1-ln2 *-ln6 32: f ( t- -Œ .:,::_ .. 35..
m=e "'
C -~ = :-:::r--~ b1 /lx) = e.t'
1 Résoudre dans dans •~ les éqnatio::s SŒ\~ à /lx) = (1 - x )e1-x
a) ex= - 1 b} e-'"~2 =3 ;; (µ-) =.r2e-r.
c) e-2.r+3 =1 d} e-'"1 = e-'"~2 .

3 Résoudre dans IR les équations suivantes. 1 i Dans chacun des cas suivants, déterminer une
a) e-x(e 2x -4)= 0 b) (e-r - 2)(e-x + 1) = O primitive de la fonction/ sur ~-
a) f(x) = e-4x b} f(x ) = x e-r'
c) e2x - 2eX - 3 = 0 d) zex - 2e-X - 3 = o.
C) f(X) = eZx + se-X - 1 d) f(x) = sinx ecosx
4 Démontrer que le produit des solutions de =x - 5 + 3e-2x+l
- ez.r
l'équation x 10gx = 10 est égal à 1.
e) f(x) f) j(x) = 2x
l+e
5 Résoudre les systèmes suivants. 13 Déterminer deux nombres réels a et b tels que
a) { 4e-'" - 3eH = 9 · b) { 5eX - eY = 19 la fonction x ~ (ax+ b)ex soit une primitive sur IR de la
zex + e!J = 7 ex+y = 30 fonction x ~ (4x - 5)eX.
2
c) { e X - 7eY+l = - 10 d { ex e!I = 10 14 Déterminer deux nombres réels a et b tels que
x-y=1 ) ex-y=]:_. la fonction x ~ [a cosx + b sinx)e-C soit une primitive
5
sur IR de la fonction x ~ (3 cosx + sinx)eX.
6 Résoudre dans IR les inéquations suivantes.
a) e-x;;:: 2 b) ex"--1 < 1
c) eX'- 3
$; e2x d) 2e2x - 5ex + 2 > O.
Soit la fonction f: x ~ - e + 1 .
15
2eX + 1
1. Déterminer deux nombres réels a et b tels que :
7 Dans chacun des cas suivants, déterminer l'en- b eX
semble de définition de la fonction f. V x E IR, f(x) = a+ zex +
1
1
a) f(x) = 5xex b)f(x) = xe7 2. En déduire les primitives de f sur IR.

c}f(x)
e'"
= lnx d) f(x) = ln(l - eX) 16 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Utiliser la courbe représentative de la fonction expo-
e) f(x) = ln(e-r - x) f) f(x) = x2/x+1. nentielle pour représenter graphiquement chacune des
fonctions suivantes.
8 Dans chacun des cas suivants, calculer les a) x ~e-x b) x ~ e-t + 1
c) x ~ e-"- 1 d) x~ elxl .
limites de la fonction faux bornes de son ensemble de
définition.
a) f(x) = e2-< - ex + 4
ex 17 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
b)f(x) = - 1 x
Soit fla fonction définie par: f(x) = 4x2 e-'" -1.
+e
1 1. Étudier f et tracer sa courbe représentative.
c) f(x) = ln(l + e--t·J d) f(x) = e7 2. Déterminer le nombre de solutions de l'équation :
1 4x2 == e-x.
e) f(x) = xex-I f)f(x) = e-lxl_
' 18 Soit fla fonction définie par:
9 Calculer les limites suivantes. xz
f(x) = exp(xz _ ), six E IR!\{- 1 ; 1)
1
a) lim ~ b) lim e'" { /(- 1) == f(l) = O.
X ➔+ 00 1 +X X ➔+ 00 ,{x
c) lim lnx d) lim xe-x On désigne par (~) la courbe représentative de f.
X ➔+ 00 e'° X ➔ +• 1. Démontrer que f est dérivable à droite en - 1 et à
e} lim eX sinx f) lim sinx . gauche en 1.
X ➔ -oo
X ➔ O l-e-t
2. Étudier f et tracer (C~).

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 271


biblio-sciencepdf.blogspot.com .....

n
19 Le repère (0, I, est orthonormé.
Fonctions puissances
Soit fla fonction définie par : f(x) = (1 - .r)(l + er).
On désigne par (c«) la courbe représentatrre de f
1 . Calculer les limites de faux bornes de 5Œl e:!Seffible
TlétecniDPT une Yaleur approchée de chacun
de définition. èes ::.n:::::bres suirnnts, avec la précision indiquée.
2. Démontrer que la droite (~) d'équz~o:::: = -..r - 1 es.: 4
asymptote à (~ ) P.n - oo. c 3 1.- à tcr-2 près b) (1,01)3 à 10- 5 près
Préciser la position relative de (~ a•~}. , 2
3. Étudier les variations de la foncâc;;;:; f.:. -, ff -- a ~ c '1.3 2 1(r près d) (1,2r3 à 10-3 près.
déduire les variations de f
4. Tracer (c~). i8 Soit a un nombre réel strictement positif.
Écrire les nombres suivants sous la forme ab, où b est un
10 Le repère (0, I , fl es=. GïN• u s-
nombre réel.
Soit la fonction f: X - ln e'" - 1 5 ro
x cu::.:œ '!"ei)ré- a) a- 2 x a2
1
c) a1,01 x a - 1,03
sentative. 5
1. a) Déterminer l'ensemh!.e & ~-=~ ! > : i :1 de/ aT
e) -
b) Démontrer qu'il existe~ --- cio:: telle que : a3
V x E D, /(x) = x + ç(.r) ~ .i::: µ-J = O.
.r- - 19 Dans chacun des cas suivants, calculer les
c) Compléter l'étude de r 5: .::ace:- fi). limites de la fonction f aux bornes de son ensemble de
2. Soil y la restriction de /à :iL~c, .J!e JO ; +on[. définition. ,
a} Démontrer que g réalise une bi;ec!ion de ]0 ; + 00 [
~C o3
vers !R. a) f(x) = E_ b) f(x) = 2 -x · .
b) Tracer, sur le même graphique que (C€), la courbe x xh
représentative (~') de la réciproque de g.
30 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Dans chacun des cas suivants, étudier les variations de
11 Soit/ la fonction définie par :f(x ) = re2x .
la fonction f et tracer sa courbe représentative.
e- - 1
On désigne par (c«) la courbe représentative de f a) f(x) = :rJ,2 b) f[x) = x".
1. Déterminer l'ensemble de définition de f et calculer
les limites de faux bornes de cet ensemble. 31 Soit f la fonction définie par :
2. Démontrer que la courbe (T) d'équation y = 1 + e-" est
asymptote à (c«) en + =. f(x) = 1 x ~ 1 1J; , si x -et 1 _
Préciser la position relative de (~ ) et (r). { f(1) = o.
3. Étudier les variations de f et tracer (1 ') et (c«).
On désigne par (c«) la courbe représentative de f
I l Résoudre dans ~ les équations suivantes. 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en 1.
2. Étudier f et tracer (~).
a) 5x = 1 b) (0,1)-" = 10
c) 3z.c-1 = 27 d) 3x = 2-x+3 31 Dans chacun des cas suivants, calculer les
limites de la fonction faux bornes de son ensemble de
e) 5x'-1 = 125 fJ (✓
2 )} = 15x_ définition.
a) f(x) = x 5"' b) f[x) = xJ,3 (hu:)2
13 Résoudre dans R les équations suivantes.
e2x
a) 7z.<: - 5 X 7x + 6 = 0 b) 5Z.c + 5x - 2 =0 c) f(x) = x2 - lnx d) f(x) = x rn .
c) 2z..:+1 + 2x - 105 =o d) gx - 3x+1 - 10 = o.

14 Résouùrt:l dans ~ les inéquations suivantes.


a) 4x < - 1 b) 10X !S; 100
c) (0,5}'" > 8 d) 7x-1 ;:::,: 1
e) 2x < 2-x f) 3-'-" -l 2': 27. 33 Soitf la fonction définie par:
f(x) = 1- ln(x2 + t), six !S; 0
15 Calculer les limites suivantes. { /(x ) = -x2 + e-x, six >0 ·
a) lim w b)lim 10- z.c
X ➔+ oo x ➔ +oo On désigne par(~) sa courbe représentative.
1 1. Étudier la dérivabilité de f en O.
c) lim 5x' d)lim 3x_
X-►-oo .t' ➔ - oo 2. Étudier les branches infinies de -(~ ) ; démontrer que la
parabole (r) d'équation y =- x2 est asymptote à (c«) en+=-
16 Le repère (0, I, J) est orthonormé.
Étudier les variations de la fonction f et tracer sa cour- 3. Compléter l'étude de f et construire (r) et ('€).
be représentative dans chacun des cas suivants: 4. a) Déduire de cette étude que («<) coupe (01) en deux
a) f(x) = 2x b) f(x) = (0,5}" points dont l'un a une abscisse négative que l'on ·calculera.
1 b) Déterminer une valeur approchée à 10-1 près de
c) f[x) = 3-•>-1 d) f(x) = 57 . l'abscisse du deuxième point d'inter$ection.

272 Fonctions exponentielles - Fonctions puissances


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34 1. Démontrer que pour tous nombres réels a En déduire que les parties d'abscisses positives des
az b2 courbes ('€ml son t comprises entre les droites d'équa-
et b, on a : ab :;; + .
2 2 tions y = 0 et y = 1 .
2. a] En déduire que pour tous nombres réels u et v b) Calculer alors la limite de /,,,Jr:} quand x tend vers + co.
. .fs, on a : lnu + lnv ::; n~-
.
strictement pos1ti
2
1 {u +- v ) . 2. a) Étudier les variations 6! f. sutra.nt les valeurs de m.
2 (On distinguera les cas m = : . ::i ?Cf.: et m impair).
b) Démontrer que pour tous nombres réels u et v, on a: b) Dresser les tableaux de ,.,_-1~ rn=respondant à
~ < eU + eD chaque cas.
e
- 2
3. On désigne par Am le point de do::: l'abscisse
3. Généralisation définit le maximum relatif de lm•
Soitp et q deux nombres réels strictement supérieurs à 1, a) Vérifier que : V m E N*, f,n - fm-t = ·;_=-
½
et tels que : ~ + = 1. Étudier la position relative des courbes ' s: =fi.... ) et
a) Démontrer que pour tous nombres réels a et b positifs, démontrer que ces courbes se coupent en O a: -~ - r •
on a .. ab<aP bCJ
_ p + q. b) Étudier la position relative des courbes (-i eî. r .:a-~)
(On pourra étudier les variations de la fon ction f de et démontrer que ces courbes se coupent en O ta_ e:1 on
point dont l'abscisse appartient à [m + 1 ; m -e- 21.
[O ; + co[ vers [ij définie par : f(x) = ax-x;/ .) 4. Utiliser les résultats précédents pour tracer les c.uc:bes
Dans quel cas a-t-on l'égalité ? ('€1 ), (<€ 2 ) et ('€ 3 ). On précisera les points d'inte;sa::tion
b) En déduire que : des courbes que la question précédente permet de
• pour tous nombres réels u et v strictement positifs, on a: connaître, ainsi que les tangentes en O à ces différentes
lnu + lnv ::;; 1n(.!!... + E...) . courbes.
p q p q '
• pour tous nombres réels u et v, on a : 38 Soit a un nombre réel strictement positif.
..!!..+~ lL eD On se propose de résoudre dans ]O ; + co[ l'équation
e p <J -< !Lp +- q. (Ea) : ax = x".
c) Soit (r) la courb~ représentative de la fonction loga- Pour cela, on considère la fonction fa telle que pour tout
rithme népérien, A et B les points de (r) d'abscisses res- x élément de ]O ; + col, fa(x) = w x-0 •
pectives u et v. 1 . On suppose que: a= e
Interpréter graphiquement la première inégalité du 3.b), a) Étudier les variations de la fonction fe.
en considérant le -barycentre K des points pondérés b) Résoudre alors l'équation (Eel·
(A, 1) et (B, ~), et le point D de (r) de même abscisse c) Démontrer que : V x e ]1 ; + oo[, lx ~ e.
. nx
que K. 2. On suppose que : 0 < a :;; 1
De même, interpréter graphiquement la deuxième a) Dresser le tableau de variation de la fonction J;,.
inégalité du 3.b). b) Résoudre alors l'équation (Eal·
3. On suppose que : a > 1 et a ;t e
35 1. Démontrer que : a) Dresser le tµbleau de variation de la fonction J;, . .
V x E jo; + co(, x ~ l < ln(x; l) < 1 . b) Déduire des questions 1.c) et 3.a) que la fonction fa
admet un minimum absolu strictement inférieur à 1.
En déduire que :
x
V E ]0 ; + co(,
2. Démontrer que :
(x; 1 y< e < (X; 1y+ 1
• solutions situées de part et d'autre du nombre :a . \
c) En déduire que l'équation (E 0 ) admet exactement deux

(n + 1)" (n + l)n+l 39 Temps d'effet d'un médicament


V n E N*, - --,.- < e" < On injecte toutes les 8 heures dans le sang d'un malade
n! n!
une quantité% de sérum, exprimée en cm3 •
36 Le repère (0, I, J) est orthonormé. Après élimination naturelle, la quantité restante de ce
Soit fla fonction définie par f(x) = J sinx Icosx. sérum au bout d'un temps t , exprimé en heure, est donnée
-t
1. Quel est l'ensemble de définition de f?
par la fonction t ~ %8 24 .
Justifier que l'étude de/peut se réduire à ]O; n[.
2. a) Définir le prolongement par continuité g, de f en O. 1. Calculer, en fonction de %· la quantité restante de
b) Étudier la dérivabilité de g en O. sérum dans le sang après 8 heures, 16 heures, 24
3. Étudier g et tracer sa courbe représentative (r). heures.
2. Soit q la fonction qui à t associe la quantité totale de
3-7 Le repère (O, I, J) est orthogonal. L'unité gra- sérum contenue dans le sang au bout de ce temps t.
phique est égale à 2 cm sur (OI) et à 15 cm sur (OJ). a) Exprimer q(t) en fonction de% et t pour t E [O; 48].
Soit lm la famille de fonctions définies par : Dons la suite, on suppose que : % = 1 cm3 •
b) Représenter graphiquement la fonction q dans l'in-
fm(x) = x"', e-x, où m est un nombre entier naturel non
m. tervalle [O ; 48).
nul. On désigne par ('€ml la courbe représentative de lm• 3. Le sérum n'est efficace que si le sang en contient en
1. a) Démontrer par récurrence sur m que : permanence une quantité au moins égale à 2 cm3 • .

VmE N*,(VxE [O;+co[, eX> xm,). Déterminer graphiquement, puis calculer l'instant à
m. partir duquel le sérum sera efficace.

Fonctions exponentielles - Fonctions puissances 273 .


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4. a) Déterminer, en fonction de n, la quantité de sérum


contenue dans le sang immédiatement après la n.-ième
injection. où x désigne l'abscisse de M sur la droite (L'i) munie
b) La quantité de sérum contenue dans le sang ne doit d'un repère d'origine 0, milieu de [w1co2 ].
pas dépasser 3,6 cm3 • 2. Fonctions composantes
Démontrer que malgré cette restriction, on !)eUt conti- Soit les fonctions :
nuer indéfiniment les injections.

40 Bobines de Helmholtz
J;, : x - [1 + (x + ~)2t½ et
Le champ magnétique créé par un2 bobine plate de
centre m et de rayon R, en un point~ c!.e :'a-xe de cette
J; :x-[1 + (x- ~)2J-f .
bobine est donné par la formule : a) Étudier fi et tracer sa courbe représentative (<(:; 1 ) .
_..J_
B = B0 R3 (R2 + mM2 ) 2 , où BO désî~<> !e champ magné- b) En déduire la courbe représentative (<(:;2) de fz.
tique créé en m. c) Démontrer que (<(:; 1 ) et (<(:; 2 ) sont symétriques par rap-
port à (OJ) et ont un point commun sur cette droite.
Pour réaliser un champ maguétiçue quasi-uniforme, on
utilise deux bobines plates cilculai.i---es identiques, de 3. Fonction champ magnétique
centres respectifs m1 et m2 , de - ê:re axe (t.) et parcou- a) Démontrer que <p est une fonction paire et qu'elle
rues, dans le même sens, par un courant d'intensité I. admet en O une dérivée nulle.
b) Déduire de la question 2. une représentation graphique
(f'), point par point, de la fonction <p.
La courbe (r) présente au voisinage du point d'abscisse
0 un« quasi-palier », col'l'espondant à un champ magné-
roi OM tique quasi-uniforme.
4. Famille de courbes
On a : R = 1 et B0 = 1.
Dans les questions 1 , 2 et 3 , on suppose que : Construire de manière analogue les courbes (ï) corres-
R = 1, mi<ù2 = 1 et B0 = 1. pondant à :'ü!1 m2 = 2 ; ro1 ro2 = 1,4 ; w1 ro2 = 0,6.
1. Démontrer que le champ magnétique en un point M On vérifie ainsi graphiquement que Je champ magné-
situé en tre m1 et m2 est donné par la fonction tique quasi-uniforme est obtenu lorsque roi'ù2 = R.

274 Fonctions exponentielles _- Fonctions puissances


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, ♦

es numer1ques

En dosse de première, no:rs Q".t(;('2S a:oo-œ !es no:ions de base


concernant les suites numériques à é:oo:t: p '..;:. panal."èrement les
suites arithmétiques et géométriques. Nous a vons également étu-
dié, dans certains cas simples, le comportement à Yinfini d' une
suite numérique.
L'ob;ectif de ce chapitre est
de mettre en place des outils
permettant une étude systé-
matique du comportement
global d'une suite numé-
rique {monotonie, ma;ora-
tion, minoration, périodi-
cité ... ), ainsi que de son
comportement à /'infini. On
étudiera /es suites définies
par une formule de récurren-
ce et leurs applications,
notamment la recherche du
point fixe d'une Fonction et la
méthode de NEWTON per-
mettant la détermination
d'une valeur approchée des Fractales.
solutions d'une équation.

1. Étude globale d'une suite numérique .. ....... .. ........ .. 27 6


2. Limite d'une suite numérique ... ... .. .. ..... ...... ..... ........ 280
3. Compléments sur les suites ...... ..... .... .............. ........ 286

Suites numériques 275


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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fon ctions numériques à. n1riab/e rée!Je s ..e p!a;. est
muni du repère (0, I, J}.

j ·Éti.Jde globale d'_une suite numériq


On appelle suite numérique toute fonction de N vers R
En général, une suite numérique ·(un) est déterminée par l'un des procédés suivants :
• une formule explicite permettant de calculer un en fonction de n ;
c'est le cas des suites de terme général n + (- 1Jn ou (n + l)e-n , comme des suites du type un = f(n),
où f est une fonction numérique à variable réelle ;
• le premier terme et une formule de récurrence ;
c'est le cas de la suite définie par·: u 0 = 1 et V n E N, un+l = 1 + u~.
Lorsque E désigne l'ensemble de définition d'une suite (un), on peut la noter (un)n E E·

:1 .:1. Suites bornées


On a vu en classe de première les définitions suivantes.

Soit (un)n E E une suite numérique.


• (un) est minorée s'il existe un nombre réel m tel que, pour tout n élément de E, on a : un ~ m.
• (un) est majorée s'il existe un nombre réel M tel que, pour tout n élément de E, on a: un$ M.
• (un) est bornée si elle est à la fois minorée et majorée.

·on dit que m est ùn minorant de (un) et Mun majorant de (un}.


Une suite est positive (respe.ctivement négative) si tous ses termes sont positifs (respectivement négatifs).
Exemples
• Soit (un)n E ·N · la suite de terme général : un = sin~ .
1 n
On a : V n E N *, 1un 1 $ 2 ; donc : V n E N *, 1un 1 $ 1.
n .
On en déduit que la suite (uri) est bornée.
~ Soit (vn)n E N la suite de terme général : vn = ln(2n + 1) - ln(n + 1).
La fonction f: x ~ ln(Zx + 1) - ln(x + 1) est dérivable sur [O; + oo[ et a pour dérivée la fonction
i 1
f :x~ - - - -- -
(2x + 1) (x + 1)
La fonction[ est donc croissante sur [O; + oo[ ; de plus, on a: f(O) = 0 et lim · f(x) = ln2.
Donc : V n E N, 0 $ vn $ ln2 ; on en déduit que la suite (vn) est bornée. x ➔ + co
• So~t (wn) la suite définie pa~ : w0 =- 1 et V n E N, wn+l = J2wn + 3. _ __ .
La courbe (~) ci-dessous est la représentation graphique de la fonction g : x ~ Jzx + 3 et (d) est la droi-
te d'équation y= x. ·
On en déduit une construction sur (01) des premiers •
termes de la suite lwn), ce qui permet de conjecturer que:
'il n E N, - 1 $ wn· $ 3. ·
3
Démontrons ce résultat ·par récurrence. 0
- On a : w 0 =. - 1 ; donc : - 1 $ w 0 $ 3.
- Soit k un entier naturel.
La fonction g: x ~ J2x + 3 est croissante sur [- 1 ; 3) ;
donc : - 1 $ wk $ 3 ⇒ g(- 1) $ g(wk) $ g(3)
⇒ 1$ Wk+l $ 3
⇒ - 1 $ Wlc+1 $ 3.
Donc : 'il n E N, - 1 $ w n $ 3 ; w,
on en déduit que la suite (wn) est bornée. .

276 Suites numériques


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Re111ç1rqu~ ·
Certaines suites ne sont pas bornées; c'est le cas de la suite de terme général un= n 2 - 1, qui est mino-
rée par - 1, mais n'est pas majorée.

Pour démontrer qu'une suite (un) est bo,éP~o:::. ~ utiliser l'un des procéd és suivants.
• ~ncadrer le terme général de la suite par L~ ~ réels.
• Etudier la fonction f, lorsque la suite es: è _::,e : - ~ =f(n).
• Faire un raisonnement par récurrence.


:1 _•.2~Suites monotones
On a vu en classe de première, les propriétés ~ --35,,

Soit (un)n E E une suite numérique_


• Si pour tout n élément de E u n$ u n...1' alors la suite (un) est croissante.
• Si pour tout n élément de E un ~ un+l' alors la suite (un) est décroissante.
• Si pour tout n élém~nt de E un= un+l' alors la suite (un) est constante.

R~.r]9rqu_es
• Si pour tout n élément de E un< un+i [respectivement un> un+1), alors la suite [un) est strictement crois-
sante (respectivement strictement décroissante].
• Une suite est monotone lorsqu'elle est soit croissante, soit décroissante.
• Une suite (un) est croissante (respectivement décroissante) à partir d'un certain rang s'il existe un entier
naturel n 0 tel que~ pour tout n supérieur ou égal à n 0 , on a : un $ un+i [respectivement un ;::: un+/
• Une suite est stationnaire si elle est constante à partir d 'un certains rang.
Exemples
• Soit (un)n EN• la suite de te~e général : un= L ~.
k; 1 IC
1
On a : V n EN*, un+t - un= n + 1.
1 '
Or:\;;/ n EN*, n + 1 > 0; donc: V n EN*, un+l > un.
On en déduit que la suite (un ) est stricteme·n t croissante.

1
la suite de terme général : vn = ~ x ~ x .. . x
2
• Soit (vn)n e N* n2~

La suite (vn) est strictement positive et on a : \;;/ n E N*, v~+t = ~~: ~ .


Or:VnEN*,~~:1 <1 ;donc:VnEN*,un+; <vn. n •

On en déduit que la suite (vn) est strictement décroissante.

4
• Soit (wn)n EN* la suite de terme général : wn =Inn+ [n .
. n
La fonction f: x ._ lnx + t est dérivable sur
,1x
]O; + 00 [ et a pour dérivée la fonction f': x .- fx - 2
xl~
La fonction f est don c croissante sur l'intervalle [4 ; + 00 [ .

On en déduit que la suite (wn) est croissante à partir du rang 4.

• Soit (tn) la suite définie par : t0 = 0 et\;;/ n E N, tn+l = etn.


Démontrons par récurrence que cette suite est strictement croissante.
- On a : tl =: 1 ; donc : tl > to.
- Soit k un ~ntier naturel.
La fonction g: x ._ eX est strictement croissante sur~ ; donc : tk+t > tk ⇒ g(tk+i) > g(tk)
==> tk+2 > tk+l'
Donc : V n E N, tn+l > tn ; on en déduit que la suite (tn) est strictement croissante,

Suites numériques 277


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Pour démontrer qu'une suite (u ,J est monotone, on peut utiliser l'un des procédés suivants.
• Étudier le signe de un+l - u n. . · ;
. . u
1
• Comparer à 11,e quotient· ; • lorsque la suite (un) est strictement positive.
:a:
• Étudier le sens de variatic;= œ !a fonction f, lorsque la suite est du type _: un = f(n).
• Faire un raisonnement~ :râc:::!:::renœ.

-.::..:.i .é.3~ Suites arithmétiques, suttes géométriques


f:l~~c::::J Tableau récapitulatif
On rappelle dans le tableau ci-dessoô les ptincipaux résultats, établis en classe de première, concernant
les suites arithmétiques et les suites géométriques.

Suite arithmétique Suite géométrique


1
Premier terme Uo uo
1
Raison r (r E Ill.) q (q E IR)

Formule de récurrence un+l =un+ r un+1 = qun

un= u 0 + nr un= uoqn


Formule explicite
un= up + (n - p)r u =uqn-p
n p
Somme des n premiers termes 1 n
~ (uo + un-1) u O x-=-!L(q
1-q
;1; 1)
(uo + u1 + · · · + un-1)

On a en particulier : n(n + l) 1 an
•1+2+3+ ... +n= • 1 + a + a 2 + ... + an-l = - (a,;:. 1).
2 1 -a

Exemples d'utilisation
1. Calculer les sommes: s 2 = f::/c2 et s 3 =~k1
3
(n E N*).

Posons : s =
1
L k = n(n 2+ l)_
k=I

• On a:\/ k E N, (k + 1) 3 = k 3 + 3k2 + 3k + 1.
Donc : L (le + 1)3 = Î. lc3 + 3± k 2 + 3L k + n
k .:: 1 k=-1 k=t k=-1
(1)

(1) ç::} r 2
k 3 = f::,k 3 + 3s2 + 3s1 + n ç::> 1: k 2
3
+ (n + 1) 3 = 1 3 + !: k
2
3
+ 3s2 + 3si + n.
3n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1)
On en déduit que : 3s2 = (n + 1) 3 - (n + 1) - - - - - = - - - -- - -
2 2
,. n(n + 1)(2n + 1)
Donc : I: k 2 = - - - - - - .
k- 1 6

• On a : \/ k E N, (k + 1)4 = k 4 + .4k3 + 6k2 + 4k + 1.


Une méthode analogue à celle utilisée pour le calcul de s 2 permet d'écrire :
±
k=2
±
k 4 + (n + 1)4 = 1 4 + k=2k 4 + 4s 3 + 6s2 + 4s1 + n. ·
On en déduit que : 4s3 = (n + 1)4 - (n + 1) - n(n + 1)(2n + 1) - 2n(n + 1) = n 2 (n + 1)2.
n 2 (n + 1)2
Donc : ±k
k"' 1
3
= ----
4

278 Suites numériques


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1 3 5 2n-1
2. Calculer la somme : S n =
2 + 22 + 2 3 + · ·· + 2
11 (n EN*).

Ona: S 11 1 3 5 2n - 3 2n - 1
2 = 22 + z3 + z4 + ... + zn + z 11+1 •

Donc:

Or:

donc: Sn 1 ( 1 ) Zn - 1 3 + 2n
2 =2 + 1- zn-1 - zn+l zn+l .;

Onen déduit que: S 11 = 3 - 3 \~n.


3. Calculer la somme : Sn(x) = 1 + 2x + 3.x2 + ... + (n + 1µ.n (n E N, X E IR).
"'' (n + 1)(n + 2)
• Six = 1, on a : S (1) = :E k = - - - -- .
11 k= t 2
• Six -te 1,.considérons la fonction f: x ~ x + x 2 + x 3 + ... + xn+ 1 .
f est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction[' telle que: f'(x) = Sn[x).
Or, f{x) est la somme des n + 1 premiers termes de la suite géométrique de premier terme x et de
x(1 - .\...n.+l)
raison x ; donc : j{x) = - - - - .
- 1-x
1 - (n + 2)x11+1 + (n + l)xn+z
On en déduit que : S 11(x) = f'(x) = ( )2
1-x

1.a Soit (un) la suite définie par: l .e 1. Soit la suite (u,,) définie par :
3 . 1
u 0 = - -5 et V n E N, un+l = 1 + -. u0 =3et V n E N, un+l = 2un - 4.
u" a) Conjecturer, à l'aide d 'une représentation
Calculer les 5 premiers termes de cette suite et
graphique, le sens de variation de la suite (u,,).
en déduire son ensemble de définition.
b) Démontrer cette conjecture.
2. Mêmes questions pour la suite (v,,) définie
Lb Dans chacun des cas suivants, étudier si la
2 + 3v
suite (u11) 11 E N est majorée, minorée. par : v0 = 0 et V n E N, vn+i = +v n .
2 n
2n + 1 ( 1 )
a) u 11 = n +
2 b) un= n
2 +(- 1)"
l .f 1. Démontrer que si (u,.) est une suite géomé-
2 + sinn trique strictement positive, alors (lnu11) est une
c) u,, = 3 - cosn
suite arithmétique.
2. Démontrer que si (un) est une suite arithmé-
1.c 1. Soit la suite (u11) définie par : tique, alors (e"") est une suite géométrique.

u0 =1 et
\.-1
v n E ~ •
1'ij, un+1 = -1-4u,.- .
+ un l .g Soit (u,,) la suite définie par :
a) Conjecturer, à l'aide d'une représentation
graphique, si la suite (un) est majorée, minorée. u0 =- ~· , . u,,+.
3 et V n E 1'ij 1 = u,, + 23 .
b) Démontrer cette conjecture. 1. Exprimer u 11 en fonction de _n.
2. Mêm es questions pour la suite (vn) définie
par : Do = 1 et '</ n E N, vn+l = 1 +
1
v· · 2. Calculer f
n• O
un.
n

l.d Dans chacun des cas suivants, étudier le sens


1.h Suil (u,.) la suite définie par :
de variation de la suite (un),, EN· u0 =- 3 et V n EN, un+l = 32 u".
2
bJ u = n + 2 1. Exprimer u,. en fonction de n.
Il ll +1 10

d) un "". n - ln(l + n).


2. Calculer r
«l = J
un .

Suites numériques 279


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Limite -d'une suite numérique


=2.t Notion de limite d'une suite ·
tJ;J.;iw~ Limite infinie
1
Soit (un) la suite définie par : u 0 = 1 et V n E "" - un-1 = n ; (1 + un).
Intéressons-nous au comportement de un lorsque n prend des ,aleurs « de plus en plus grandes ».
• Compléter le tableau ci-dessou s.

• Démontrer que: V n EN, un> ~


• Soit M un nombre réel ; déterminer un nombre réel A tel que : n 2:: A ⇒ un 2:: M.

On peut donc rendre un« aussi grand que l'on veut» en choisissant n « suffisamment grand ».
On dit que u n tend vers + oo lorsque n tend vers + oo et on écrit : lim un = + 00

n➔ +~

■■sii!!'!!&il Limite finie


Soit (vn) la suite définie par : v 0 =2 et V n E N , vn+l = 5 ..:... :n .
Intéressons-nous au compo~ement de vn lorsque n ·prend des valeurs « de plus en plus grandes ».
• Compléter le tableau ci-dessous (on donne;a une valeur approchée de vn à 1(r 3 près).

• Quelle conjecture ce tableau suggère-t-il ?


• Démontrer que: V n E N, vn ~ 2;
V n E N, 1vn+l - 4 Is 1vn - 4 I. 1
• En déduire que: V n E N, 1vn - 41 s !_
2 1 . ·

• Déterminer un nombre réel A tel que : n 2:: A ⇒ 1 vn - 4 I s 10- 5 .


• Soit e un nombre réel strictem ent positif; déterminer un nombre réel A tel que : n 2:: A ⇒ 1vn - 41 se.
On peut donc rendre vn « aussi proche de 4 que l'on veut » en choisissant n « suffisamment grarid ».
On dit que vn tend vers 4 lorsque n tend vers+ oo et on écrit: lim vn = 4.
. n ➔ +oo

!i:~rn · "!J Définitions


Les définitions suivantes ont ét~ donnée1: en classe de première.

• Une suite est convergente si elle a une limite finie.


• Une suite est divergente si elle n'est pas convergente.

Rem~rgue~
• On admet que si une suite a une limite, cette limite est unique.
• Certaines suites n'ont pas de limite; c'est le cas de la suite de terme général: wn = sin (~)-

280 Suites numériques


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Exemples
• La suite (un) définie p ar u 0 = 1 et V n E N , u n...1 = n; 1
(1 + un) a p our limite + 00 ; elle est divergente.

• La suite (vn) définie p ar v 0 = 2 et V n E , r n-1 = 5 - ; a pour limite 4 ; elle est convergente.


,a

• La suite (wn) de terme général wn = sin (n{ } :::i): ?ëS è.e limite ; elle est divergente.

mm....2.2. Calculs de limites


....... Limite d'une suite du type u (
Nous admettons la propriété suivante.

Soit (un) une suite définie par u n = f (n), où f est ~ :::."".:::=::â:i:=.: .::.run.érique.
Si fa une limite en + 00, alors (u,J a une limite et a: rr = 1im f (x) .
- - - • .x ➔ + oo

Exem ples
• On a : lira
x ➔ + oo
(xsin1=.-)
X
= 1 ; donc, la suite C
u~-=
=-- . ri.? ,"' ~·== -:c~ c l u = n sinl... converge vers 1.
n
• On a: lim
x ➔ + oo
(x cosl...) = +
X
00 ; donc, la su ite (vn)n E ~.

de tenne généi.--al r. = ncos2-
n
est divergente.

. ln x- z + 1 1
• 0 na: 11m - 2- = 0 ; d one, 1a suite
· (wn)n E N* de terme gener
, , al wn = ln -n? +
-?- conYerge vers 0 .
x ➔ + 00 X . n-

Remar ~
La réciproque de cette propriété est fausse.
• Ainsi, la fonction x ,_ sin(nx) n 'a pas de limite en + cependant, la suite (u n)n EN* de terme général
00 ;

un = sin(rcn), dont tous les termes sont n uls, converge vers O.

G::- - : 1 Limites et opérations sur les suites


Les suites numériques sont des cas p articuliers de fonctions numériques à variable réelle.
On peut donc définir la somme, le produit ou le quotient de deux suites.

Soit (un)n E E et (vn)n E E deux suites. .


• La somme de (un) et (vn) est la suite de terme général un+ vn.
• Le produit de (u11) et (vn) est la suite de terme général unvn.
• Le quotient de (un) et (vn) est la suite de terme général 3J (si pour tout élément n de E, on a un -:t, 0).
vn
Les p ropriétés concernant les limites de la somme, du produit ou du quotient de deux fonction s numé-
riques à variable réelle, demeurent applicables aux limites de la somme, du produit ou du quotient de
deux suites numériques.

Exemples
• Calculer la limite de la suite (un)n E N * de terme gén éral : un= e- n + ::;
2
f
On a : lim
n ➔ + oo
e- n =0 et lim
n ➔ +oo
-2n --3
n+l
= 2 ; d one : lnim u = 2.
➔ +oo n

• Calculer la limite de la suite (vn)n EN* de terme gén éral : vn = (n - 1)(1 - c os !).
On a : lim (n - 1) = + oo et lim (1 - cosl...) = 0 ; on ne peut don c conclure directement.
n ➔ +oo n ➔ +oo n .

Suites numériques 281


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1
1- cos-
n
On remarque que: V n EN*, vn = n n- l x n (1 - cos_!_)=
n n n- l x
1
n

Or: lim
n ➔ +oo
n- l
n
= 1 et ~";+-c-;s½ )- ~";o _1_-_~_o_sx_ = o; donc:~~+ oovn = o.

Croissances comparées des suites 'a'1), {na) et (Inn)


Les résultats concernant les limites des fonctions exponentielles, puissances et logarithme s'appliquent
aux suites. On en déduit le tableau suivant.

Suites Conditions Limites

a~-1 pas de limite


Suites géométriques -1<a<1 0
(an)n EN*' a E IR a=1 1
(ou exponentielles)
a>1 + 00

a<O 0
Suites puissances (ncx)n EN*' a E IR 0: = 0 1
O:> 0 + 00

Suite logarithme (lnn)n EN* + 00

De même, les propriétés de·croissances comparées des fonctions exponentielles, puissances et logàrith-
me s'appliquent aux suites de types (an), (ncx) et (lnn).

(1) Si a> 0, alors


• nÇJ,
(2) Si a> l et a > 0, alors hm 11
- = O.
n ➔ +ooa

ncx
(3) Si 0 < a< l et a < 0, alors lim -= + 00 •

Jl ➔ + 00 11
a

D émonstration
(1) Soit la fonction f: x ~ln;.
X . lnn
On a : lim f(x) = 0 (cf. chapitre 12, § 3.2.) d one : 11m ~
n ➔ +oo n
=0.
x ➔ +oo


(2) et (3) Soit la fonction g : x ~---:ë .
a
On a : g(x) = ecxlnx -xlna et alnx - xlna = ax (1~r - ln:).

. lnx .
donc: hm (lnx
- -lna) lna
- =----.
Or: 1lm - =0 x ➔ +oo X (J, a
X ➔ +oo X

• Si a > 1 et a > 0, lim (alnx - xlna) =- oo ;


x ➔ + oo nCX
on en déduit que : lim.
X ➔ + oo
g(x) = 0 et lim - -
➔ + an -
Il oo
0•

• Si O <a< 1 et a< 0, lim


x ➔ +oo
(ex.lux - xlna) =+ = ; . ~
on en déduit que : lim
X
g(x) = +
➔ + oo
= et hm
Il ➔ + oo
-
an
= + =.

282 Suites numériques_


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,Rematgue
Ces résultats signifient que :
• lorsque a> 1 et a> 0, la suite (an] tend vers + oo « plus vite» que la suite (n°};
• lorsque a> 0, la suite (nr.x] tend vers+ oo « plus vite» que la suite {Inn).
Exemples
• On a : lim Inn == 0 et lim [n == + oo.
n ➔ +"" n2 n➔+ 00 Inn
3n - zn
• Calculer la limite de la suite (un)n E ~ de terme général : un == - - -
3n + zn

On a : \;;/ n E N, un==
1-(+r
1 + (~r
2
Or : lim ( 3 )n == 0 ; donc : lim un == 1.
n ➔ + oo n ➔ +oo

• Calculer la limite de la suite (vn)n EN de terme général : en == n3 - 2n-2.


3
On a: \;;/ n EN, v 11 == zn(;n - 4).
3
Or : lim zn == + oo et lim nn == 0 ; donc : lim v == - oo.
n ➔ +oo n ➔ +oo2 n ➔ +oo"

iiLi::J.:~ , Propriétés de comparaison


Les propriétés de comparaison concernant les fonctions sont applicables aux suites.

~ Soit (un) une suite.


• S'il existe une suite (v ) telle que u ~ v à partir d'un certain rang et si lim v 11 == + oo,
n n n n ➔ +oo

alors lim u, == + oo,


n ➔ +oo I

• S'il existe une suite (v ) telle que uns; v à partir d 'un certain rang et si lim v" == - oo,
n n n ➔ +~

alors lim u =- oo,


n ➔ +oo n

L'expression « un 2". vn à partir d'un certain rang» signifie qu'il existe un entier naturel n0 tel que :
\;;/ n EN, n 2". n 0 ⇒ un 2". vn.
Exemple
Soit (un)n E I'.! la suite de terme général : un= n2 + sinn.
On a : \;;/ n E N, u ~ n 2 - 1 et lim (n 2 - 1) == + oo ; donc : lim u == + oo,
n n ➔ + oo n ➔ + oo Tl

Soit (u11) une suite et l un nombre réel.


• S'il existe deux suites (v11) et (w11) telles que V 71 s; U 71 s; wn à partir d'un certain rang
et si lim vn = lim w 11 = l, alors lim u 11 = l.
n ➔ +oo n ➔ +oo n ➔ +oo

• S'il existe une suite (v,1) telle que I u,1 - l l s; v à partir d'un certain rang et si lim v" = 0,
Il n ➔ +oo ~

alors lim u 11 = l.
n ➔ +oo

La première propriété est souvent appelée « théorème des gendarmes ».


Elle reste valable lorsque l'on remplace l par+ oo ou - oo.

Suites numériques 283


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Exemple
-" 1
Calculer la limite de la suite (vn)n E l'\l* de terme général : c11 = !; 1 n 2 + k.
Soit k un entier naturel tel que : 1 $ k $ TL

1 1
On a : n 2 + 1 ~ n 2 + k $ n 2 + n ; donc : _ ~ n2 + 1 ·
rr- - n
~ 1 <,:. 1 "- 1
On en déduit que: 'i/ n EN*, L, - - -
ko\ 2 n +n - •
;: , ---=--=-
rê- + k $ I.
k-1
-- ·
n2 + 1 ,

c'est-à-dire : 'i/ n E N*, n 2 n+ n < r: < n


- n - n- - 1

Or: lim
n ➔ +oo
( n ) = 0 et lim { - n
n 2 +1 n ➔ + oo n- - n
=0 ; donc: lim
n ➔ +oo
vn = O.

Soit (un) et (vn) deux suites conrergentes.


Si u 11 $ v 11 à partir d'un certain rang, alors lim un$ lim vn.
n ➔ +oo n ➔ +oo

"'.'-'u-~ Image d urie suite par une fonction


1

On admet la propriété suh-ante.

Soit/une fonction , D1 son ensemble de définition et (un) une suite d'éléments de Df'
Si lim un= a et lim. f (x) = l, alors lim f(u,) = l.
n ➔ +oo .t'. ➔ a n ➔ +oo

Exemple
Calculer la limite de la suite (v11 )n EN* de terme général : vn = (1 + ~Y,
· Soit n un entier naturel non nul.
1
Ona: vn = enln(l + ïïl.
Posons: u 11 = nln(1 + ~) etf :x~e-"".
Ona: Vn = f(un) ;
ln(1 + -¼) ln(l + x)
lim
n ➔ +oo
u = lim
n ➔ +oo
=lim = 1;
n
-1n x ➔ .O X

lim f(x) = e.
x➔ 1

Donc: lim vn = e.
n ➔ +oo

R~~
Cette propriété peut être utilisée pour démontrer qu'une fonction n'a pas de limite.
Ainsi, la fonction f: x ~ cos..!.
X
n 'a pas de limite en O.

En effet, considérons les suites (an)n EN* et (b,) 11 EN * de termes généraux : an = 2~n et bn = 1t J2nn .
Ces deux suites convergent vers O.
Si la fonction f admettait une limite en 0, on aurait : lim
n ➔ + 00
f(an) = lim
x➔ O
f(x) = lim
n ➔ + oo
f(bn).
Or: lim
n ➔ +oo
f(an) = 1 et lim n ➔ + oo
f(bn) = -1 ; donc,fn'admet pas de limite en O.

284 Suites numériques


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c::. 2.3~ Limite d'une suite monotone


On sait qu'une fonction croissante et majorée (ou décroissante et minorée) sur [a ; + 00 [ admet une limi-
te finie en + oo, On a des propriétés analogues pour les suites numériques.

• Toute suite croissante et majorée est convergente.


• Toute suite décroissante et minorée est com-ergente.

Remarques
• Ces propriétés restent valables lorsque la - · ::, .:: ~ =t:J:mw.::e qu "à _oo..- tir d'un certain rang.
• Elles permettent de démontrer l'existence èe ]a ...:.....:œ d"une 5Uite. sans en préciser la valeur.
Exemples
• Soit (un) la suite définie par : u0 =- ; et - n E , un+t = , u n+ 2 .

On démontre par récurrence que la suite (un) est croissante et majorée par 2.
On en déduit que cette suite est co!n-ergente.

• Soit (vn)n EN* la suite de terme général : vn =


1
tl
1
2•

On a : \;;/ n E N*, r:n+l - vn =( ) 2 ; donc, la suite (vn) est croissante.


n+l

De plus : \;;/ k E N \ {O ; 1}. I 2 s; k 2 ~k ; c'est-à-dire : I2 s; k ~1 - !.


Donc : \;;/ n E N*, vn s; 1 + ( 1 - ~) + ( ~ - ~) + •·· + ( n ~ 1 - ! ).
On en déduit qué: \;;/ n E N~, vn s; 2 - ~ < 2.
La suite (vn) est croissante et majorée par 2 ; donc elle est convergente et sa limite l est telle que : l s; 2.

Leibnitz a essayé en vain de calculer la somme 1 + ! + ! + ... + ~ 2 + ...


Bernoulli a démontré la convergence de la suite précédente et son élève Euler a démontré qu'elle conver-
1t2
ge vers f3"

Remarques
• Toute suite croissante et non majorée a pour limite + oo,
• Tou te suite décroissante et non minorée a pour limite - 00 •

2.a Dans chacun des cas suivants, préciser la fonc- 2.c Dans chacun des cas suivants, déterminer la
tion f telle que un= f(n) , puis déterminer la limite de la suite (un)n e N'
limite de la suite (u n)n e N'
a} u,. = 5 13)n
(T b) un = 7(- 0 ,75)"+1

!r
2
a } un = n - 1'•
1
+1
b} u =
,,
3n
(2n + 1)2
- 1
c} un = 25 + (
n2
tfn d} un = 25 - (
n 3n
1
ln(l + n) e} un = 2" f} u,. = 4" .
c} u ,. = n (en - 1) d} un = ,
1+ ✓n
2.d Dans chacun des cas suivants, utiliser les pro-
2.b Soit (un)n e N la suite géométrique de premier priétés de comparaison pour étudier la limite
terme 2 et de raison 1· de la suite (u,1) 11 EN·
a} un = cosn - n b} u n= n + (- l)"cosn
Étudier la convergence de la suite (un) et d e la
suite (vn) de terme général : v,. =pi• l uP. c} un = lnn + (- 1r d} u,. = (- 1)" - 3n

Suites numériques 285


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~ E xercices ~ / / ~
J un= -1 +- n
e
sinn 3 2.f Soit (u,,)n e N la suite de terme général :

... u
n
=•i:· •(1..)
p! .
. ) n(l - cosn)
g u n -- -n2
---
+ 1
h, u .. -H smn.
= -:, 1. Démontrer par récurrence que:
V n E IW, !, ~ 2;_ 1 .

2.e 1. Soit (un)n e N la suite èe ,- , ,.. général : 2. Démontrer que la suite (un) est croissante et
n21t majorée par 3.
u ---- 3. En déduire que cette suite est convergente.
n - (n + 1)2 ·
a) Déterminer la lliciœ è.e œtte suite.
b) En déduire la n ,-;:r èe !a suite (vn)n e
1'11 de 2.g Soit (un) la suite définie par : •
terme général : c. =O)SU11• u
2. Dans chacun des cas sui,·ants, utiliser une
u0 =1 et V n EN, u,,+1 = u2 :
2•
n U
méthode analogue pour déterminer la limite de 1. Démontrer que : V n E N, un+l < ,;: .
la suite (v,)., E,
dé:bie par son terme général. 2. En déduire la limite de la suite (u,,).
n2 + 1
a) Vn = b) V =lnn~
(n + 1)2 n

c) v n =
1
d) vn = exp ~n2) (1
n- lnn

Compléments sur: les -s_uite_s-


--~-
te:::=1.3.~_J LSuites définies par récurrence
Dans ce paragraphe, on se propose d'étudier les suites (un) définies par leur premier terme et une rela-
tion de récurrence du type un+l = f(un). oùf est une fonction.

cw:Jr:~ Introduction
Déterminer la limite de la suite (un) définie par: u 0 = 1 et "ï/ n EN, un+i =un(2 - 4).
u

Soit la fonction f: x 1---7 x (2 - ~) , (~ ) sa courbe repré-


sentative et (L\) la droite d 'équation y = x. 4

• Construire sur (OI) les quatre premiers termes de la


suite (un) et conjecturer la limite de cette suite.
• Démontrer par récurrence que (un) est croissante et
majorée par 4.
En déduire que (un) admet une limite l telle que : Z~ 4.
• Démontrer que: l = z(z - J). J
(On pourra uti1iser 1a re1ation : un+l = un( 2 - u4n) .J

• En déduire que : l = 4. 0 Uo u,
Plus généralement, on a la propriété suivante.

Soit (un) une suite dont le terme général vérifie u n+1 = f(u,1), où f est une fonction.
Si (un) converge vers l et si f est continue en l, alors f(l) = l.

286 Suites numériques


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D émonstration
Ona: lim un= lim un+l = l.
n ➔ +oo n ➔ +oo

De plus: lim un.._ 1 = lim f(un) = lim f(x).


n➔ +- · n ➔ +- x➔ l

Or : f est continue en l ; donc : lim f(x) = f(l).


x➔ l
On en déduit que : f(l) = l .

.R~margues
• Toute solution de l'équation f(x) = x est appelée « point fixe » de la fonction f
• L'existence d'un point fixe pour une fonction f ne prouve pas la convergence d'une suite (un) dont le
terme général vérifie u n+l = f{un) (cf exemple 3 ci-après). •

Exemples d'études de suites définies par récurrence


1. Étudier la limite de la suite (un) définie par : u 0 =0 et V n E N, un+1 =~ un + 2.
• Soit la fonction f: x ~ ~ x + 2, (~) et (.6.) les droites
d'équations respectives y= f(x) et y = x. 4
Ces droites se coupent au point d'abscisse 4.
La construction sur (OI) des premiers termes de la suite
(un) permet de conjecturer que cette suite est croissante et
converge vers 4.
• L'équation f(x) = x a une solution : 4 ; donc, si la suite
(un) est convergente, elle converge vers 4.
• Démontrons que la suite (un) est convergente.
On a : V n E ~ . un+l - 4 = 21 (un - 4) ;
on en déduit que : V n E N, un - 4 = J (u0 -
11
4) .
Or : lim \ = 0 ; donc, la suite (un) converge vers 4 .
n ➔ + oo 2
[2 et 1
2. Étudier la limite de la suite (vn) définie par: v 0 = V n E N, vn+l = 2+ u·
• Soit la fonction g : x ~ 2 + 1-,
n
(((gr.) sa courbe repré-
x .1
sentative et (.6.) la droite d'équation y = x.
La construction sur (OI) des premiers termes de la suite
(v 11 ) permet de conjecturer que cette suite est convergente.
• L'équation g(x) = x a deux solutions : 1 - [z et 1 + Or, rz.
. la suite (v 11) est positive ; donc, si la suite (vn) est conver-
gente, elle converge vers 1 + /2.
• Démontrons que la suite (vn) est convergente. J
- On a : v 0 2 fz
V k E N, v 1c 2 [z ⇒ vk+l 2 [z.
Donc : V n E N, v n 2 [z. 0 vo v2 v1

- Appliquons l'inégalité des accroissements finis à la fonction g sur l'intervalle [[z ; + oo[.
On a : g'(x) = - ~ 2 ; donc : V x E [[z ; + 00 [ , 1g'(x) 1 s;; ~ .
Onobtient: VnEN, lg(v11)-g(1+ fz) I s;; ~ lvn-(1+ fz)i ;
c'est-à-dire : 1 vn+1 - (l + [2) 1 s;; ~ 1 vn - (l + [z) 1 ·
On en déduit que : V n E N, 1vn - c1 + JzJl :o; ( ~ f 1~o - c1 +· fzl 1;
c'est-à-dire : V n E N,
Donc, la suite (v11) converge vers 1 + [z.
1 vn - (l + [2) 1 ~ ( ~ r.
Suites numériques 287
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3. Étudier la limite de la suite (wn) définie par: w 0 =1 et V n E N, w,z+l =e v• -


1
1.
• Soit la fonction h : x ~ ex - 1, («i;h) sa courbe représen-
tative et (Li) la droite d'équation y = x. /
La construction sur (OI) des premiers termes de (u:J per- ( c,.)1---- - - ---r (ô)
met de conjecturer que cette suite a pour limite + 00

• On a: h(0) = 0 et V x E IR*, h(x) > x. Donc, (w,.) est crois-


sante et O est l'unique point fixe de h.
On en déduit que si la suite (wn) est converg~ . elle
converge vers O.
• Démontrons que la suite (wn) n'est pas com · ~ Ei a
pour limite + oo.
- La suite (w,) n'est pas convergente ; en effet. si el!.e !·~-;:
sa limite serait 0, ce qui est impossible car tous ses ~es
sont supérieurs à w 0 •
- La suite (wn) est croissante ; donc elle n·ad.œ_e.: ;ES de
majorant, sinon elle serait convergente.
La suite (wn) est croissante et non majorée : ~ a èo::c
pour limite + oo.

Pour étudier la limite d"une suite (un) dont le terme général vérifie un+l = f(un), on peut utili-
ser le procédé suiçant:
• utiliser le graphique pour conjecturer le résultat ;
• résoudre l'équation f (x) = x;
• démontrer le résultat conjecturé.

t_l.2., Travaux dirigés


On a vu en classe de première, ainsi que dans le chapitre 9 (§ 3.4.), la détermination d'une valeur appro-
chée des solutions d'une équation par balayage ou par dichotomie.
Nous donnons ici deux méthodes utilisant les suites numériques pour la résolution d'un tel problème.

l)tJL_.:::....:1 1. Méthode du point fixe


~ On considère l'équation : ln(x + 3) = x. .
f!!!!I 1 °) Démontrer que cette équation admet dans IR+ une solution unique a comprise entre 1 et 2.
2°) On désigne par f la fonction x ~ ln(x + 3) et par K l'intervalle [1 ; 2].
a) Démontrer que : f(K) C K.
1
b) Démontrer que: V x E K, lf'(x) 1 ~ 4 .
3°) Soit (un) la suite définie par : u0 = 1 et V n E N, un+l =ln(un + 3).
a) En utilisant l'inégalité des accroissements finis, démontrer par récurrence que :
1 .
V n E N, 1u,1 - a 1 ~ n I u 0 - a 1•
4
En déduire que : lim u 1 = a.
n ➔ +oo I
b) Déterminer une valeur approchée à 10- 3 près de a.

Solution
1 °) Soit la fonction h : x ~ x - ln(x + 3).
2
Cette fonction est dérivable sur ]- 3 ; + oo[ et on a: h'(x) = xx++ 3 . · ,_
On en déduit que la restriction de h à IR+ est une bijection croissante de IR+ sur [- ln3 ; + oo[.
Donc, l'équation x - ln(x + 3) = 0 admet une solution unique a dans IR+.
De plus, on a : h(1) = - 0,386 et h(2) "" 0,390 ; donc : 1 < a< 2.

288 Suites numériques


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2°) Soit (~) la courbe représentative de la fonction f


a) f est une bijection croissante de )- 3 ; + oo( sur ~ -
On a : /(1) "" - 1,38 et /(2) "" 1,61 ; donc : f(K) C K
b) f est deux fois dérivable sur]- 3 ; + =[ ;
on a : f'(x) = x ~ 3 et f"(x) = (x ! 3
)2
-3
Donc, f' est décroissante sur K.
Ona: ['(1) = ~ et ['(2) = i.
v X• E K, 1 <
Donc: \-1 f '( ) < 1 .
5 _ X _ 4,
on en déduit que : 'il' x E K, lf'(x) 1 $ !.
3°) a) On a : u 0 E K et f(K) C K ; donc si uk E K , alors uk+i E K.
On en déduit par récurrence que : V n E ~ . un E K.
En appliquant l'inégalité des accroissements finis à f sur K, on a : 1u1 - a I S 1 1u 0 - a, 1
4
et, plus généralement, V n E N, 1u n+l - a 1$ ~ 1un - a 1.
On en déduit, par récurrence, que : V n E N, lun -al<_!_
- 4n
luO -a l •
Or : lim .1.. =
n ➔ + oo 4n
0 ; donc : lim
n ➔ + oo
u = a.
"

b) On a : 1u 0 - a 1$ 1.
Pour que I un - a 1 $ 10-3 , il suffit que ~n S 10-3 ; c'est-à-dire: n ~ 5.
Une calculatrice donne : u 5 "" 1,505.

.Remar ue
Cette méthode est utilisable lorsque l'équation peut se mettre sous la forme f{x) = x et si la solution cher-
chée appartient. à un intervalle ferm é K tel que : 'il' x E K, 1f'(x} 1 S k (k E [O ; 1 [). .
2. Méthod~ de Newton
/fjiJ On considère l'équation {E): ~ x3 -x-1 = o.
ff!!!J 1 °) Étudier la fonction f: x ,-..,,. ! x3 - x - 1 et tracer sa courbe représentative (~ ).
En déduire que (E) admet une unique solution, notée. a, appartenant à l'intervalle [2 ; 3].

2°) On considère la fonction g qui à tout élément x de [2 ; 3], associe l'abscisse du point d'intersection
avec (01) de la tangente à(~) au point d'abscisse x.
f(x) .
a) Démontrer que : 'il' x E [2 ; 31, g(x) = x - f'(x) .
En déduire que les équations f(x) = 0 et g(x) = x sont équivalentes sur [2 ; 3].
b) On désigne par K l'intervalle [a; 3].
Calculer g'(x) et démontrer que : 'il' x E K, a S g(x) S x.

3°) Soit (un) la suite définie par: u 0 = 3 et 'il' n E N, un+l = g(un).


a) Démontrer que cette suite converge vers a.
b) Déterminer, à l'aide d'une calculatrice, une valeur approchée de ut' uz, u 3 , u 4 , u , u6 et ur
5
En déduire une valeur approchée de a, en conjecturant son incertitude.

Solution
1 °) La fonction f est définie et dérivable sur IR et on a : f'(x) =x 2 - 1. \..
On obtient le tableau de variation ci-contre et la courbe (~ ) ·
ci-dessous. X - 00 - 1 1 + 00

On en déduit que l'équation (E) admet une solution unique


a telle que : a E ]1 ; + oo[. f'(x) + 0 - 0 +

De plus, on a : }(2) = - ~ et /{5) == 5. 1 +oo

Donc : a E [2 ; 3].
f(x) / 3--------. 5 /
- 00
-3

Suit es numériques 289


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2°) aJ Soit x 0 E [2 ; 3] ; on a : f'(x 0 ) * O.


Un e équ ation de la tangente à (((&) au point d'abscisse x 0
est : y - f(x 0 ) = f'(x0 )(x - x 0 ) . f(x )
Cette droite cou pe (OI) au point d'abscisse r ~ - flx~ •
f(x )
Donc: V x E [2; 31, g(x) = x - f lx).
On en déduit que : f( )
\:J X E [2 ; 31, g(x) = X ç> f'(.: ) = 0
f(x)
ç> = O.
fn(x) xf(x)
b) On a : V x E K, g '(x) = (f'(x)]2
de plus : f'(x) = x - 1 et f n(x) = Zx.
2

Donc f, f' et f" sont strictement positives sur K.


On en déduit que g est croissante sur K.
On a : g(cx.) = ex.,
V x E K, ex.::; x ⇒ g(cx.) ::;; g(x) ;
donc : V x E K, a::; g(x).
f(x)
De plus : V x E K, g(x) - x = - f '(xl ; donc : V x E K, g (x ) -X ::;; Ü.
On en déduit que : V x E K, ri::; glx) ::; x.

3°) a) D'après ce qui précède, la suite (un) est décroissante et minorée ; n un


donc, elle est convergente.
De plus, ex' est l'unique point fixe de la fonction g. Donc, la suite converge 1 2,375
vers a. 2 2 ,140 011 223 ...
b) On obtient le tableau ci-contre. 3 2 ,104 582 738 ...
On remarque qu'à partir de u 5 , les termes de la suite ont leurs neuf pre- 4 2,103 803 775 ...
mières décimales identiques.
5 2 ,103 803 403 ...
On conjecture que u 5 est une valeur approchée à 10- 9 près de a.
6 2,103 803 403 ...
,R emar ues 7 2,103 803 403 . . .

• La méthode de Newton est également appelée« méthode des tangentes».


• La puissance de cette méthode vient du choix de la fonction g. En effet, cette fonction est telle que g'(a)
= 0 ; donc, Je majorant de g ' sur l'intervalle K est proche de O et une bonne approximation de ex. est rapi-
dement obtenue.

3.a Soit a un nombre r éel et (un) la suite définie 1 . Conjecturer graphiquement la limite de cette
par: u 0 = a et V n EN, un+i = un - u,.2. suite.
1 . Conjecturer graphiquement la limite de cette 2. On pose : u 0 = cosa (a E [O ; '?).
suite, suivant les valeurs d e a. a) Démontrer que : V n E N, u" = cos{fri).
2. On suppose que : a = 1- b) En d éduire la limite de la suite (un).
a) Démontrer que la suite (un) est décroissante
et minorée par O. Tc Soit (un) la suite définie par :
b) En déduire que cette suite est convergente et Uo = 0 et V n E N, un+1 = ln(eUn + 1).
déterminer sa limite. 1 . Conjecturer graphiquement la limite de cette
suite.
3.b Soit a un nombre réel tel que O:::; a :::; 1 et (un) 2. Soit (vn),. È N la suite de terme général: vn= eu•_
a) Démontrer que (vn) est une suite arithmé-
la suite d éfinie par : . ~
1+ u tique de raison 1.
u0 = a et V n E N, u n+l = ~ . b) En déduire la limite de la suite (u" ).

290 Suites numériques ""'


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8 ·soit (un) la suite défi.nie par :


u 0 = 5 et V n E N, un+l = un + n 2 - 4n.
,. Démontrer que (un) est croissante à partir du rang 4.
E tude globale d'une suite 9 Dans chacun des cas suivants, conjecturer à
l"aide d'une représentation graphique le sens de varia-
1 Dans chacun des cas smY-c.r::3. è ~ t,. -- ~ tion de la suite (u11).
suite (un)n E 111• est bornée.
OJ Zlo = 2 et V n E N, u11+ 1 = 1 + lnu,, ;
n
a) u n = ,1n 2 + 1 - n b} u = DJ Zio = - 3 et V n E N, Un+l = e"•-1 ;
" , n+ n - 1 u -1
(- l)"n + cosn C1 '1n = 3 et V n E N, un+l = _ n_ _ .
c) u,. = d) un= e" . n u,,
n+1
0 Soit (un)n E N * la suite de terme général :
1 Dans chacun des cas suivants, démontrer que la u = - -- 1
-
suite (u11),, EN· est bornée. n n- (- 1)"
1. a) CaJcu1er '¾• «i ·et zi3 • - •
3n + sinn Inn
a) u11 = b) u = - b) Calculer~ l.lipn et u 2p+2 •
n2 n n
2n + 1 En dédufre que la suite (u,,) n'est ni croissante ni
c) u,, = ln(n2 + 1) - 2lnn d) u n = -
4n-_ -.
1 décroissante.
2 . Démontrer que les suites («i~P E 111• et (u2P-1)P E N*
3 Dans chacun des cas suivants, représenter gra- sont décroissantes.
phiquement la suite (u11), conjecturer si cette suite est
majorée, minorée, bornée et démontrer la conjecture.
11 Soit (u,,),, E N et (v,,),, E III les suites définies par :
1 2" - 4n + 3 2" + 4n - 3
a) { uo = 2
un = 2
et Vn = 2
V n E N , µn+l = 2u
11
+ 1 1. Calculer u 11 + v11 et u,, - v,, en fonction de n.
2. En déduire l'expression d e chacune des sommes
b) { uo = 1
V n E N, u,,+1 = - 2u,1 + 1.
i O
uP etP~ 0 vP en fonction de n. .

11 Soit (u,,) la suite définie par ;


4 Soit (u la suite de terme général :
11 ) 11 EN*
u 1 = 2 et V n E N*, un+l = 2u,, - 1 .
u = f, ..L.
3
n p = 1 p2 1. Déterminer le nombre réel a pour que la suite
1. Démontrer que pour tout entier naturel p supérieur (v")" E N*' de terme général v,, = u,, - a, soit une suite géo-
, 1'2 .1< 1 1 métrique.
ou ega a , on a . pz _ p _
1
- p. 2. Exprimer v 11 en fonction de n et calculer P~ vP.
1

2. Démontrer que : V n E N*, un~ 2 - ~. 3. Exprimer un en fonction de n et calculer ~ uP.


En déduire que la suite (u,,) est bornée. 1 1

5 Soit (u,,) la suite définie, pour n ~ 2, par :


1 1 1 L imites de suites
u,, = 22 + 33 + ... + n11
1. Démontrer que pour tout entier naturel p supérieur
13 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
ou égal à 2, on a :..L ~ ..L . limite de la s uite (unln E rw·
pP 21'
2. Calculer, en fonction de n, la somme : f ..L 1
a) u n = ntan- n b) u = 2"sin.1L
En déduire que la suite (u11) est bornée. P = 2P
2 n 2"
c) un= n (1 - cos ~) 2
d ) u ,, = n(1 - cos ~ ).
6 Dans chacun des cas suivants, déterminer le
sens de variation de la suite (un). 14 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
, n1 limite de la suite (u,,),, e N•·
a) u 11 = ~ n (n E N*) b) un= n;, (n E N*)
4 1
411 a ) un= 3n
n -+ 2 b) un = n- .,fn + 1
c) un == n 2 - 2" (n E N) d) u
11
=- -
3n + 1
(n E N).

7 Soit (un) la suite définie par : c) u,,= (1- !)x(1- ~)x ... x(1 - ~2 ).
u 0 = a et V n EN, u,,+1 = 2u11 - 3.
Démontrer par récurrence que : 15 Dans chacun des cas suivants, conjecturer à
a) si a= 3, alors (u11 ) est constante ;
l'aide d'un graphique, puis d 'une calculatrice, l'exis-
tence de la limite de la suite (u,,).
b) si a> 3, alors (un) est croissante;
c) si a< 3, alors (u,J est décroissante. a) VnEN, u11 =nsin{n;); ·

Suites numériques 291


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bJ uo = 2 4
et VnE N, un+t = 5 - u
n
13 Soit (u,,) la suite définie par :
c} u 0 = 1 1
et V nE N, u,1+1 = u,, + u Zlu = 0 et V n E N, un+t = 21 un + 4.
n 1. Representer: graphiquement cette suite et conjecturer
un + 1 sa ""-"~e
d} u 0 E IR\{~} et VnE N, un+t = 2un - 1. 2.. c Ca!arler rabscisse a du point d 'intersection des

16 Dans chacun des cas suivants, déta::::ië:::z 12: cr,- -=--: è-équations y = x et y = ~ x + 4 .
limite de la suite (un)n E i\:J•· b]ilé:=~ q u e : 'il n EN, u n - a =1....
2n (u0 -ai.
a} u = r-;;- 1 En ciéèt:!..= _e :-ésultat conjecturé à la question 1.
n Jn+1 3. Lti.!ise::~ méthode analogue pour déterminer la
c) u = 1- n d) un = elnn -n • limita ~ e de la suite (un) dans chacun des cas
n 1 + Inn SUÎ\ëilliS.
a}'¾ = O et '1 n E ~ . un-;.t = - 21 un + 4.
17 Déterminer la limite des suites (u,,),, E N· et
b} u 0 =0 et 'il n E ~. un+t = - 2un + 4.
(v,,)11 EN' définies par : u,. = Jn2 + 1 - n et v,, = nun.
c} u0 =0 et 'il n E N, u 11+1 = 2u,, + 4.
18 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
limite de la suite (u,.)11 EN'"
1 1
a] u = - + - b] u,, = 4n - 2n
Il 2n 311
S uites monotones
d) u =2-+-3-
11 11
c) u,, = - (!)" + (~)" Il 2" - 3n convergentes
5" - 211 2n
e) u 11 = - - - f) un=
5n - 3n n2 + 211 14 Soit (un) la suite définie par :
2nn5 3u,, + 4
g) un= 2n _ n3 h) u =--. u 0 = 1 et V n E N, un+t = ----
n 3n un+ 3
1. Donner une représentation graphique sur (OI) des 3
19 Dans chacun des cas suivants, utiliser les pro- premiers termes de la suite (u11) et conjecturer la limite
priétés de comparaison pour déterminer la limite de la de cette suite.
suite (un)n EN•· 2. a)
,
Démontrer que : V n E N, 0 s; u Il s; 2.
n - sinn ncos(l + -:i) b) Etudier le sens de variation de la suite (u,,).
a] u,,= - - -- b} u,, = --n-2_+_1__ 3. En déduire que cette suite est convergente et déter-
n + cosn miner sa limite.
cosn + (- 1)nlnn
n
15 Soit (u,,) la suite définie par :
4u -1
u0 =a et 'ï/ n E N, u +t = n
10 Soit (u ) E 1\1' la suite de terme général : n Un+ 2
11 11
1. Déterminer a pour que la suite (u,,) soit constante.
n n n 2. Démontrer que si a> 1, la suite (u,,) est convergente
un = n 2 + 1 + n 2 + 2 + · · · + n 2 + n · et déterminer sa limite.
n2 n2
1. Démontrer que : V n E N *, - - - s; u,, s; - - -
n2 + n 2
n +1 16 Soit (un) la suite définie par :
2. En déduire que la suite (u11) est convergente et déter- uo = - 1 et V n EN, un+l = J~z-u-,,-+- 3.
miner sa limite. 1. Tracer la courbe représentative de la fonction
x ~ Jzx + 3. En déduire une représentation graphique
11 Soit (u,,)n EN• la suite de terme général : sur (OI) des 4 premiers termes de la suite (u,,) et conjec-
1 1 1 turer la limite de cette suite.
u = - -- + - - - + ... + -- - . 2. a) Démontrer par récurrence que :
n Jn+l Jn+z ./Zn • V n E N, - 1 s; uns; 3 ;
1. Démontrer que : V n E N*, u,, ~ ✓; . • la suite (u,,) est croissante.
b) En déduire que cette suite est convergente et déter-
2. En déduire que la suite (u11) est divergente. miner sa limite.

I l Dans chacun des cas suivants, étudier la limi- 17 Soit (un) la suite définie par :
te de la suite (u) 11 E f\il•• u u,J
0 = 4 et V n E N, u,,+ 1 = ln(l +
2 1. Tracer la courbe représentative de la fonction
a} u = sin( "1t ) b) u n = 1on-Jn, + 1
11 2 °'." 2n+l x ~ ln(l + x). En déduire une représentation graphique
1 des 4 premiers termes de la suite (u,,).
c) u,,=2fn -n d) un= (1 + nfiï 2. Démontrer que la suite (un) est décroissante et minorée.
1 3. En déduire que cette suite est convergente et démon-
e) un= (1 + n 2)- 11 f) un = (1 + [n)n, trer qu'elle converge vers O.

292 Suites numériques


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c} Démontrer que f(K) C K et que pour tout élément x


de K, on a : f'(x) $ 0,9.
2. a., Démon trer que :
18 Trois frères se partagent un terrain rectangulai- ;- n E ",. *, un E K et I un+1 - a 1 $ 0,9 1u n - a 1.
re de 14 hectares de superficie, de la façon suivanie:
• le 1er en prend la moitié ; :;J -=~.è:éduire que: VnEN* , l un -a l$ ~ (0,9Jn-l_
• le ze prend la moitié de ce qui reste ; c:J il-- 10 l:Y.r que la suite (u") est convergente.
• le 3e prend la moitié de ce qui reste, et le p artage ~ - , ; :::: à l'aide d'une calculatrice, une valeur
continue ainsi. ~~ z 10-3 près de sa limite.
Le terrain sera-t-il totalement partagé si on continue
indéfiniment cette méthode ? ~'cQIO.XÎIDation de /2 par les suites
Si oui, quelle sera la part de chaque frère ? :. a qJ les suites définies par :

19 Utilisation d'une suite auxiliaire


Soit (u ) la suite définie par : •
n 2
u 0 = 2 et V n E N, un+l = 3un - n + n.
1. Déterminer un polynôme du second degré P tel que
la suite de terme général an = P(n) vérifie la relation de
récurrence précédente.
2. Démontrer que la suite de terme général vn = un - an
est une suite géométrique.
6 17 1 8 1 9 1
3. ~xprimer vn, puis u n en fonction de n.
4. Etudier la convergence des suites (vn) et (un).
..._ Ç"'-=: • n ~
2. c ] -lé=- : _P;- 1q; = (- 1)"+1 .
30 Soit (un) la suite définie par : b., ~ E !es ~ à,s ~-as (pj et (q,J en
u 1 = 1 et V n E N * \{1}, u n = un-1 + !n· dédui::-e que : lim P., = ,2.
1. Démontrer que la suite (un) est croissante.
2. On désigne par (vn) la suite définie par :
v 1 = l et V n E N*\{11, vn = vn-l + in
n ➔ += q n
3. Soit (u,Jn e '- la su ite de terme général : un = ~=.
a) Exprimer un+ l en fonction d e u n et donner une défi-
Démontrer que: V n E N*\{1}, 0 $ un$ v 11• nition par récurrence de la suite (un).
En déduire que la suite (u") est majorée. b) Représenter graphiquement les premiers termes de la
3. Démontrer que (u11) est convergente et déterminer sa suite (un), puis démontrer que cette suite converge vers
limite. /z.
B - Soit (an) et (bn) les suites définies par :
31 1. Démontrer que :
x2 a 0 = b0 = 1
V X E ]O ; + oo[, x - < ln(l + x) < x.
2 { V n E N, an+l = a!+ 2b;.
2. En déduire la limite de la suite (u,,)n e fll• de terme V n E N, bn+l = 2anbn
a
général: un= (1 + ~ )(1 + ! )···(1 + : )···(1 +
2 2 2 n ;/)-
,
et la suite (vn)n EN de terme général : v,, = b.n
Donner une définition par récurrence de la suite (vn)'
31 Suites extraites et convergence puis démontrer qu e cette suite converge également vers
Soit (u ) la suite définie par : /z.
Il 1
u0 =1 et V n E N, u 11+1 =2 + - .
un
1. Donner une représentation graphique sur (OI) des 3
35 Série harmonique alternée
Soit (u,,)n e N* la suite de terme général :
premiers termes de la suite (un) et conjecturer la limite
éventuelle de cette suite.
2. a) Démontrer g__ue la suite (u2P)P e N est croissante et
un =1 - 1+ 1- ! + ... + (- l)n+1 ~.
On se propose d'étudier la convergence de cette suite
majorée par 1 + Jz.
appelée série harmonique alternée.
b). Démontrer
,
quer;:la suite (u2p +llp e f\l est décroissante et
mmoree par 1 + ..;2. On désigne
, ,
par (vP)p e N* et (wP)P e N· les suites de
3. Démontrer que les suites (Uzp) et (u2p+1 ) sont conver-
termes generaux : vP,= u 2P et wP = uzp+i·
1. Démontrer que: t/ p E N*, vP < wP.
gentes et ont la même limite.
2. a) Démontrer que les suites (vP) et (wP) sont respecti-
Nous admettons que cette limite commune est la limite
vement croissante et décroissante.
de la suite (un).
b) En déduire que (v ) et (wl') sont convergentes.
fü7) 33 Soit (u,,) la suite définie par : 3. a) Démontrer qulla suite de terme général wP - vP

wu u 0 = 0 et V n E N, un+l = cosun.
converge vers O.
b) En déduire que la suite (un) a une limite dont on don-
On désigne par fla fonction cosinus. nera une valeur approchée à 10- 2 près.
1. a) Donner une représentation graphique des 4 pre- On démontre que cette limite est ln2.
miers termes de la suite (un) .
Que peut-on conjecturer? 36 Suites de Fibonacci
b) Démontrer que l'équation cosx = x admet une solu- Léonard de Pise (11 70 env. - 1250 env.), plus connu
tion unique dans l'intervalle K = [ ~ ; 1]. sous le nom de Fibonacci, pose dans le Liber abaci Je
On désigne par a cette solution. célèbre problème suivant : .

Suites numériques 293


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« Combien de couples de lapins obtiendrons-nous à la a) Démontrer que : V n E N, 1un+l - a I s; k I u n - a 1.


fin d'une année si, commençant avec un couple, cha- b) En déduire que la suite (un) est convergente.
cun des couples produit chaque mois un noui-eau 3. Applica:tion
couple, lequel devient productif au second mois de son Étrèiei la li::llie de la suite (u,,) définie par :
existence ? ».
1. Soit Fn le nombre de couples de )27-s ~ :ri?,-,e Du = 0 et \;/ n E N, un+l = /un+ 1.
mois.
a) Compléter le tableau suivant :
1 Soit/la fonction de [O; + 00 [ vers IR définie par:
r - O} = 0
: }lx) = 1x lnx 1, six > O.
1 . a) Étudier f et tracer sa courbe représentative («5).
b) Ùémontrer qu'il existe un nombre réel a unique, élé-
b) Exprimer Fn+2 en fonction de F,._.1 et f ,.- ment de ]1 ; e[, tel que : /(a) = 1....
Placer le point correspondant strr (~).
La suite Fn est appelée suite de Fibo1U1ai Donner, à l'aide d'une calculatrice, une valeur appro-
2. On désigne respectivement par a e!. li 35 so!utions chée à 10-2 près de a.
r
positive et négative de l'équation : - :.c - : = o. 2. Soit (un) la suite définie par :
Soit (un) la suite définie par : u 0 E IRt\{1) et \;/ n E N, un+1 = f(un).
u 1 = 1, u 2 = 1 et \;/ n E *. u.-2 = ua-1 + un. a) Déterminer u 0 pour que cette suite soit constante.
a) Démontrer que : \;/ n E '*, u"- = ~ (a" - ~n). b) On choisit u0 E ]O; ..!..[. Démontrer que:
,5 e .
b) En déduire la limite de la sui~ u..). • \;/ n E N, 0 < un < !;
• la suite (un) est strictement croissante ;
37 On considère un damier de format 2 x n (n E N*).
On désigne par dn le nombre de façons différentes dont • la suite (un) converge vers ..!..,
e
on peut le recouvrir avec des dominos de format 2 x 1. c) Étudier la convergence de la suite (un) dans chacun
1. Calculer d 1 , d 2 , d 3 • des cas suivants :
2. Démontrer que (clnl est une suite de Fibonacci et cal- • u o E ]..!..
e ·' 1[ ,·
culer (d20).
• u0 E )1 ; a(;
38 De combien de façons peut-on vider un ton- • u0 = a.
neau de 20 litres avec deux récipients de capacités res-
pectives 1 litre et 2 litres ? d) On choisit : u 0 > e. Démontrer que :
• la suite (un) est strictement croissante ;
39 Soit/une fonction continue sur ]a; b[ et telle • \;/ X E ]e ; + oo(, f'(x) ~ 2;
que : f(]a ; b[) C ]a ; b[.
• \;/ n E N, un+l - un~ 2(un - un_1) ;
On considère une suite (un)n EN définie par son premier
terme et la formule de récurrence : u,,+1 = f(un). • \;/ n E N, u,,+1 - un~ 2"(u1 - u 0 ).
1. Démontrer que si f est une fonction croissante, alors En déduire la limite de la suite (un).
la suite (un) est monotone et convergente. BAC AMtRIQUE DU NORD 1987
2. Démontrer que si f est une fonction décroissante,
alors les suites extraites (u2P)P EN et (Uzp+1)1' EN sont des 41 Suites adjacentes
suites monotones et convergentes. Soit (un) et (vn) deux suites définies dans N par :
3. Utiliser les résultats précédents pour étudier la limi-
te de la suite (un) dans chacun des cas suivants.
0 < u 0 < v0 lfJ!J
3un + 1 \;/ n E N, = Junvn
un+l
a) u0 > O et\;/ n E N, u11+1 = --'--- {
u11 + 1 -..., ~I Un+ Vn_
v n E ,~, vn+l - - - - .
2
2 1. Démontrer par récurrence que les suites (u,,) et (vn)
b) u 0 = 3 et \;/ n E N, un+t =- --
2
u11 +1 sont strictement positives.
c) u 0 = ! et\;/ n E N, un+l = (1 - un)2.
u:
2. a) Calculer v~+t - 1+ 1 et en déduire que :
\;/ n E N, un s; v11•
40 1. Soit/une fonction continue de [0; 1] dans b) Démontrer que la suite (u) est croissante et que (vn)
(0 ; 1]. est décroissante.
a) Démontrer qu'il existe au moins un nombre réel a tel c) Démontrer par récurrence que :
que: f(a) = a.
b) On suppose que fest dérivable sur [O ; 1) et qu'il exis-
\;/ n E N, 0 s; v,, - uns; g)"cv0 - u 0).
te un nombre réel k élément de [0 ; 1( tel que : En déduire que : lim u 11 = lim vn.
n ➔ +oo n ➔ +oo
\;/ x E (0 ; ll, lf'(x) I s; k.
On dit que (u,) et {vn) sont des suites adjacentes.
Démontrer que a est unique.
3. Déterminer un encadrement à 10- 5 près de la limite
2. Soit (un) la suite définie par :
commune des suites (u,1) et (v 11 ), lorsque u0 = 1 et v0 = 7.
u0 E (0 ; 1) et \;/ n E N, un+l = f(un),
où f est une fonction vérifiant les conditions précé- Cette limite est appelée moyenne arithmético-géomé-
dentes. trique des nombres u 0 et v0 •

294 Suites numériques


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l n égration

Introduction

Les mathématiciens Grecs calculaient les aires par des méthodes


géométriques consistant à remplacer la région considérée par un
carré de même aire (problème de la quadrature}.
Au xvue siècle, KÉPLER (1571- 1630) obtient des Formules pour
calculer le volume de tonneaux à l'aide de décompositions de
régions en domaines élémentaires. Enfin, LEIBNITZ (7 646-1716)
et NEWTON ( 1643-1727) construisent, de façon indépendan'te et
presque simultannée, une méthode pour la détermination des
aires et des volumes par le « calcul intégral ».
L'obiet de ce chapitre est de définir /'intégrale d'une fonction conti-
nue et de mettre en place des techniques permettant les calculs
d'aires etde volumes, ainsi que des longueurs d'arcs, de moments
d'inertie et autres applications à la Physique.

1. Intégrale d'une fonction continue .. .. ... .. .. .. ... .. ... ... .. 296


2. Techniques de calcul intégral ................................... 302
3. Applications du calcul intégral ................................. 309

Intégration 295
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Dans ce chapitre, les fonctions étudiées sont des fonction s numériques à variable :re::e, .e _ ~ : S . : ~
du repère orthogonal (0, I, J) et l'unité d'aire est l'aire du rectangle de dimensions Of et Oj.

....__-.:,:::.......,
Intégrale d~_
une fonction·· continue
- 1~1.t~Notion d'intégrale
c~~re, '"'.êil Introduction
!
On considère la fonction x ~ de ]O ; + oo( vers !R et M) sa courbe représentative.
Soit d la fonction de [1 ; + oo( vers IR qui à t associe l'aire du domaine délimité par la courbe ('<G), l'axe
(01) et les droites d'équations-x = 1 et x = t.
On a : d(1) = O. J
Étudions la dérivabilité de la fonction d. 1
Soit ta un élément de [1 ; + oo[, 1 ÏÔ
T
• Justifier que :
'r;/ t E ]ta;+ oo[, } (t - ta) :s; d(t) - ~(ta) :s;} (t - t a). 0 ' - - - - -- 1 - - - 1 - - - - + - -
a t
• En déduire que la fonction d est dérivable à droite en
ta et que son nombre dérivé à droite est } .
Soit t a un élément de ]1 ; + oo[. a
• Justifier que :
"J' te (1 ; ta[, } Cta - t) :s; d (tal - d(t) :s;
0
(ta - t).i
• En déduire que la fonction d est dérivable à gauche en O t t
taet que son nombre dérivé à gauche est } . 0
0
• Démontrer que la fonction d est la primitive sur (1 ; + 00 [ de la fonction x ~ 1, qui s'annule en 1, et que:
"J' t E [1 ; + oo(, d(t) = ln t.

D':l~t::.:...JJ Définition et conséquences


Soit/une fonction continue sur un intervalle K, F et G deux primitives de f sur K, a et b deux éléments
de K. On sait qu'il existe un nombre réel c tel que : "J' te K, G(t) = F(t) + c. ·
On a: G(b) - G(a) = F(b) + c - F(a) - c = F(b) - F(a).
Le nombre réel F(b) - F(a) est donc indépendant de la primitive de f choisie.

Soit/une fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K.


On appelle intégrale de a à b de fie nombre réel F(b) - F(a), où Fest une primitive de f sur K.
On note: F(b) - F(a) = Jafb flt) dt= [F(t)]a.b

V ocabulaire
•f :f(t)dt se lit « somme (ou intégrale) de a à b de f(t) dt ».

• [F(t)]~ se lit« F(t) pris entre a et b ».


b •
• a et b sont les bornes de l'intégrale
f f(t)dt.

• Dans l'écriture fJ'(t)dt, on peut rem;lacer t par toute autre lettre (sauf a et b) et écrire bf(x)dx ou f
{t(s)ds ;test ap;elée variable muette. a

296 Intégration
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Exemples

•r 2
~ §·
t dt= [ ~] =
• Soit c un nombre réeL On a:
b

f. c dt= [c tl! = c(b - a ).


f7t4 7t 12 a
• Jo cos x dx = [sin xlci = 1·
Les propriétés suivantes sont des conséquences imméœE:es de ::a définition.

Soit f une fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K. On a :



•La f(t) dt=· 0 • Lb Jlt) dt = - {aJlt) dt.

Soit/une fonction continue sur un intervalle K et a un élément de K.


La fonction x ~ f: f( t) dt, de K vers IR, est la primitive de f sur K qui s'annule en a.

Exemple

La fonction logarithme népérien est la fonction x ~rd/ (x > 0).

k]2r~:::Ifü Interprétation graphique de l'intégrale


La propriété su'ivante, que nou admettons, généralise le résultat établi en introduction.

Soit/une fonction continue et positive sur un intervalle K, (~ )


sa courbe représentative, a et b deux éléments de K (a < b).
fb .
Ja f( t) dt est l'aire (en unités d'aire) du domaine D délimité
a 0 b
par (~ ). (01) et les droites d'équations x = a et x = b.

Remarque$
• L'aire de D (en unités d'aire) peut être notée d(D).
• Le domaine précédent est aussi l'ensemble des points M(i)
a~x~b J
tels que : { fi ) .
O~y~ x D'
• Si la fonction f est continue et négative sur [a ; b], la symétrie a 0 b
orthogonale d'axe (OI) transforme la courbe ('tli) en la courbe D
(({!,')représentative de (- fj.
Le domaine D est transformé en un domaine D' de même aire.
On a: d{D) = d(D') = f :(-f)(t) dt.

Exemp les
• L'unité graphique est 2 cm sur chaque axe.
Calculer l'aire, en cm2 , de l'ensemble D des points M(i) tels que: - ~ ~ x ~ ~ et o ~y~ cos x.

Intégration 297
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a::mri::1re e: positü-e sur [- ~ : ~ ).

~
:::__. 2, , -: r • • ...- - 3'S?
::r
=------ ~~r~=- ?
_.....__.:: ~ - ... ~ c._J ;: - - · . D
-~ 2
-~ = c:·ai.i-e est égale à 4 cm2 donc l'aire de D est égale
=---~--
.. ;

• :.a courbe ci-contre est la représentation graphique de la


x
:onction ~ x 2 - 1. Calculer l'aire du domaine colorié.
3 2
On a: si(D 1) = f\t 2 -1) dt= [t
1 3
- t] 1 = ±
3'
·
si(D2 )= f-(t 2
-1)dt=[ - t; +t]~=½-
On en déduit que l'aire du domaine colorié est égale à Z
unités d'aire.

nar=r::, Interprétation cinématique de l'intégrale


Un mobile se déplace sur un axe à la vitesse v(t), tétant la variable temps.
Si l'on suppose que v est positive entre les instants t 1 et t 2 , alors la distance parcourue par le mobile entre
ces deux instants est : ftzv(t) dt.
Jt1
Exemple
Un corps est lâché, avec une vitesse initiale nulle à l'instant t 0 = 0, d'une hauteur de 1 000 m et est sou-
mis à l'accélération de la pesanteur g = 9,8 m.s-2 •
• Quelle distance d a-t-il parcouru après 5 secondes de chute?

r
On a: v(t) = g t; donc la distance (en mètres) parcourue après 5 secondes de chute est:

d= gt dt= [½gt 2
]~ = 122,5.
• À quel instant T (en secondes) touche-t-il le sol?

On a: J: gt dt = 1 000 <=> ½g T 2
= 1 000. Donc: T = 14,3.

~ t~2... Propriétés algébriques

Soit/une fonction continue sur un intervalle K, a, b etc trois éléments de K.

On a: b ic. f1t) dt= fc f(t) dt.


fa f1t) dt+ b a

D émonstration
Soit F une primitive de f sur K.
On a: ft(t) dt+ ft(t) dt= [F(b) - F(a)] + [F(c) - F(b)] = F(c) - F(a) ;

donc: ft(t) dt+ J:t(t) dt= J;(t) dt.

Interprétation graphique
Supposons que f soit positive sur [a ; c] et as b s c.
Désignons par D le domaine délimité par (C€), (01) et les
droites d'équations x = a et x = c.
La relation de Chasles signifie que : sl(D) = si(D1 ) + si(D2 ). a b 0 C

298 1ntégration
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Exemple
f:!!. fO f:!!. 0 TC
J-~ lsin tl dt = J_!I - sin t dt + Joz sin t dt = [cos t]_2 + [- cos t]5 = 2.
2 2

□~r:rr.. .;:;:J:J linéarité de l'intégrale


Les propriétés suivantes sont déduites des propriétés des pdoitiYes.

Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle K. a un namhre réel, a et b deux éléments de K.
On a : .• Lb af( t) dt = a J: f( t) dt ; •

•s: (f + g)(t) dt= s: f(t) dt+ s: g( t) dr.

Rem~r ~
L
b b

En particulier on a : [- f (t)] dt = - { t(t) dt.


Exemple

io¼cos2 t dt = f¾1
J0 + cos 2t dt
2
= 1.. f¼dt + 1.. f¼ cos 2t dt = 1.. [t]l + 1.. (1.. sin 2t]¼ = rr + 2 .
2 J0 2 J0 2 o 2 2 0 8

,.;__,_j .J+c, Propriétés de comparaison


E'&~~ Signe de l'intégrale

Soitfune fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K (a~ b).


Sif est positive sur [a; b], alors Lb f(t) dt 2 O.
D émonstration
Soit F une primitiv e de f sur K.
Sif est positive sur [a; b], alors Fest croissante sur [a; b] et on a : F(b) - F(a) 2 O;
donc : s:f(t)dt 2 o.

Soit[ et g deux fonctions continues sur un intervalle K, a et b deux éléments de K (a~ b).

Sifsg sur [a; b], alors J: f(t} dt sJ: g(t) dt.

D émonstration
Si f ~ g sur [a; b], alors la fonction (g - /) est positive sur [a; b] et on a : { )(g - /)(t) dt 2 o ;
d'où l'on déduit le résultat.
Exemple
Démontrer que : V x E [1 ; + 00[ , ln x s x - 1.
Soit x un élément de [1 ; + oo[.
On a: V t E [1 ; x], ½~ 1 ; donc: 1x~t ~ lxdt.
On en déduit que : V x E [1 ; + oo[, ln x ~ x - 1.

Intégration 299
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Remar~
Soitf une fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K [a$ b).
On a : - 1/1 $ f $ 1/1 sur [a; b] ; on en déduit que : 1J:t(t) dt' $ Lblf(t)I dt.

c t::.1:11xt:...:1 Inégalité de la moyenne

Soitfune fonction con~inue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K (a$ b).


Sim et M sont deux nombres réels tels que pout tout t élément de [a ; b], m 5/{t) $ M,

alors m(b - a) $ f 1

f( t) dt $ M(b - a).

Cette propriété est appelée inégalité de la mo_r enne.

D émonstration
On a: V t E [a; b], m:$f(t) $ M; donc : f:mdt :$ f:f(t) dt f:M dt.
$

On en déduit que : m (b - a) $ fbf(t)


a
dt $ M(b - a).

Remargues
• L'inégalité de la moyenne appliquée à f sur l'intervalle [a; b] n 'est autre que l'inégalité des accroisse-
ments finis appliquée à une primitive F de f sur le même intervalle.
• f étant continue sur [a; b], f est bornée sur [a ; b]. Les nombres réels m et M existent donc toujours.
Interprétation graphique
Lorsque m est positif, cette propriété signifie que l'aire du domaine colorié
, .'
.L/7
' ·'l
ci-contre est comprise entre les aires des rectangles de même base b - a et de J
m
'
f :
--"1 -- ___ _, ___ .. __,..,
hauteurs respectives m et M. •
'1
• l
' '
Exemple 0 a 1 b
,
D emon trer que.. 1 <
_ 8
f 4

2
_ z·
tZ <
dt 1

La fonction x 1 est décroissante sur [2 ; 4] ; on a donc : V t E [2 ; 4], ..L :$ \ s; 1...

:; ~ :;
1----7
2
X 16 t 4
On en déduit que: 1~
4 2
::; r~~ 4 2
; c'est-à-dire:½::; r~~ ½-

Soit/une fonction continue sur un intervalle K, a et b deux éléments de K.

Si M est un nombre réel tel que pout tout t élément de K, If( t)I $ M , alors ILb f( t) dtl $ Mlb - al.
Cette propriété est une autre formulation de l'inégalité de la moyenne ; elle se déduit de la précédente
en remplaçant m par - M.

Valeur moyenne d' une fonction

Soitfune fonction continue sur un intervalle [a; b] (a* b).


L/lt)
b

On appelle valeur moyenne de f sur [a ; b] le nombre réel µ tel que : µ = b ~ a dt.

. 300 Intégration
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Soit f une fonction continue sur [a ; b] et µ sa valeur moy-enne sur [a; b].
L'image par f de [a ; b] est un intervalle [m ; M].
On a : m(b - a) ::; Lbf(t) dt ::; M(b - a) ; donc : m ::; p ::; ! ..!.
Le nombre µ admet donc au moins un antécédent c :r:-- :- ~ µ
~;U .
Interprétation graphique
Lorsque f est positive, µ est la hauteu:- du ~-""' _~.BG)_ -= =- A B
base b - a, dont l'aire est égale à celle de ::a. s:_2:c:::- cx::ilt-.ti:X:. a 1 C b

Exemple
Calculer la valeur moyenne de la fonction. r---, 1 - r ~ _Toï"" ,.,."'~ i-:.: -:-
On a:µ=½ f 1
(1 - t 2 ) dt=½ [ t - t; ft η
Interprétation cinématique
Si un mobile se déplace sur un axe à la vitesse v(t), sa vitesse moyenne entre deux instants t 1 et t 2 est
vm = t ~t , d étant la distance parcourue entre ces deux instants.
2 1
Lorsque v est positive entre t 1 et t 2 , on a: d =
ft v (t) dt ; donc : vm =
l1
2
1
~t
iiz v(t) dt.
2 1 l1
La vitesse moyenne est donc la valeur moyenne de la vitesse.

l.a l .c
r
Calculer les intégrales suivantes. Calculer les intégrales suivantes.
a)
122t dt bJ JOt 2 dt a) f ix - li dx b) lx2 - 91 <lx

r
-1 2 2 4

c) f2dx2
1 x d) J~j;w: cJ !cos 2xl &

e) f sin t dt fJ ( etdt 1.d Soit A= f cos2 x dx et B = fsin 2 x dx.


o dt 1. Utiliser les propriétés de linéarité de !'inté-
g)
i ,/t+z
2
- grale pour calculer A + B et A - B.
2. En déduire les valeurs de A et B.
1.b L'unité graphique est égale à 2 cm sur (OI) et à 1
cm sur (OJ).
Dans chacun des cas suivants, représenter gra-
1.e 1. Démontrer que : V x e [¾; ~]. 1 s si~ x s Jz.
phiquement la fonction/sur [a; b] puis calculer
l'aire, en cm2, du domaine délimité par la cotu·be
. que . 7t <
2 . En déd mre ~ -.-
4 _ " smx
4
dx <
_ f ~.
4
ainsi obtenue, la droite (OI) et les droites d'équa-
tions x = a et x = b. 1.f Dans chacun des cas suivants, calculer la valeur
a)f(x) =x2 + 1, a =-1 et h=3 moyenne de la fonctionf sur l'intervalle K.
b) f(x) = ( -
6 )2, a=l et b=2 a]ftx) =x2 + 1, K = [O; 10]
x+1 b)ftx) = ~ . K = [8; 15]
c)f(x) =- ,! ,
a=l et b=e \IX.+ 1
c)flx) = _1._ , K = [e - 2; e2 - 2]
d)f(x) = eX + 1, a=-3 et b = 1. x+ 2
d) f(x) = cos 2x, K = [O ; 1t].

Intégration 301
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- ....;;;;;=;.;.,. a Iectinlques d·è·~ calë:.ul intég~al~,.~.


Le calcul de l'intégrale d'une fonction continue f entre a et b se réduit généralement à la recherche d'une
primitive F de f sur [a; b] et au calcul de F(b) - F(a). Dans certains cas, œ calcul utilise des transforma-
tions d'écritures.

-~i tut~ Techniques de base


Utilisation des primitives usuelles
Le tableau suivant reprend quelques résultats concernant les pri :,:7h-es.. TIIS dans les chapitres précé-
dents. Dans ce tableau, u désigne une fonction dérivable sur un li:~\ .ille K, c nne fonction dérivable sur
un intervalle contenant u(K) et a un nombre réel différent de - -=..
Fonction u'
-u u ' eu u ' lP u' x v' ou
1
Primitive ln lul eu _ 1_ zfl'"I V o U
1 a+l
Commentaires u 't:. 0 sur K u > O sur K
1
Exemples
1 l

1
0
(t3 + Zt + 1) dt= [t44 + t + t]0 = ~4 .
2

rn n
• Jozcos t esin t dt = [ esin t ]! = e - 1.

w~'""' .~ · l Intégration par parties


Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle K, a et b deux éléments de K.
On sait que la fonction u v est dérivable et que (uv)' = uv' + u 'v. Si de plus les fonctions u' et v' sont conti-
nues sur K, alors uv' et u'v sont continues sur K.
f
On a : L)(uv)'[t) dt = :(uv')(t) dt + L)(u'v)(t) dt ; donc : I: u(t) v'(t) dt = [ u(t) v(t) 1: - f:u'(t) v(t) dt.
On en déduit la propriété suivante.

"
Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle K telles que les dérivées u' et v' sont continues
sur K, a et b deux éléments de K.

On a: Lbu(t) v'(t) dt= [ u(t) v(t) 1: - f: u'(t) v(t) dt.

Cette méthode est connue sous le nom d'intégration par parties.


Exemples
• Calculer : rln t d.t.
Posons : u(t) = ln t et v ' (t) = 1.
• Calculer : fo½ t cos t d t .
Posons : u(t) = t et v'(t) = cos t.
On a : u'(t) = f;
choisissons : v(t) = t. On a : u'(t) = 1 ; choisissons : v(t) = sin t.

Donc _: r
u' et v' sont continues sur [1 ; 2].

ln t dt = [ t ln t 1: - r dt
u ' et v' sont continues sur [O ; ~).

.Don~~ 1½ t cos t dt = [ t sin t ]!- fo½sin t dt

= [ t ln t - t ] : = [t
7t
Slll t + cos t 1:
n

= 2 ln 2 - 1. =2-1.

302 Intégration
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• Calculer : I sin t et dt.


- Posons : u(t) = sin t et v'(t) = e1 .
On a : u'(t) = cos t ; choisissons : c(r ) = e'-.
u' et v' sont continues sur (0 : - J.

On en déduit que: f sil: r e' 6 = [ S!:! r e'


-~
r-Jo
o
r\os t et dt= fit_ cos t et dt.
Jo
- Posons: w(t ) = - cos r er r ~ 1 = 'i!-
On a : w '(t) = sin r : ào'~sso=.::.: -:- :r = ff.
w' et v' sont continu.es S:!:! 10: :r~

-
On en déduit que : [sin l e1- dr = -=_ :::.:::s { e' dt = [- cos t et
o .
r\in t el dt.
o Jo
r-
"
i
- Donc : sin t et dt =
0
-
½[-
cos c e' = ë ; .
- 1
J:
...:~~a • 1 Changement de variable affine
Soit/une fonction continue sur un intervalle K. c..., ac T ~ une fonction affine non constante, a et b deux
nombres réels tels que, pour tout nombre réel x compris entre a et b, le nombre cxx + p appartienne à K.
Si Fest une primitive de f sur K, la fonction x - ~ F (a..t". ~) est une primitive de x - f(cxx + p).
b + P) dt = [ a1 F (ext + P) ]ba= a1 F
On a donc : af(ext
f (ab + P) - ex1 F (aa + P)
=[~ F (u)] cxb+/3 = fcxb+/3 ~ f(u) du.
u. cxb+/3 )ab+/3 u.

Pour calculer l'intégrale s:f(ext + P) dt (ex ;t: o), o~ peut utiliser le procédé suivant :
• faire le changement de variable ": u = ext + p ; on obtient : dt( = ex dt ;
• utiliser l'égalité : lbt(ext + P) dt= ral>+/3 .!.. f (u) du. .
a Jaa+ /3 ex

Exemple
o t
Calculer : I =
-1 f2t + 3
✓- dt.

Posons : u = 2t + 3. On a : du = 2 dt ; donc : dt = ½ du.


De plus : t = - 1 ç::> u=1 ;
t=0 ç::> u = 3.

\", r31(u-3) f3
On en déduit que: I = Ji 2
[u x ½du=¼
1
( fu - / ) du
3
=1
4 3
(1 u {u - 6 fu]1 = i3 - Ji

Intégration de fonctions paires, impaires, périodiques

Soit f une fonction continue sur un intervalle K symétrique par rapport à O.


Pour tout a élément de K, on a :
• si/est paire, fa j{t) dt= 2 fa/{t) dt • si/est impaire, fa /{t) dt= o.
La Jo La

Intégration 303
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D émonstration
Soit a un élément de K. On a : [ f1r) ~ = T --:-1~- - - %' -) c:_
---«

Posons : u=·_ t ; on obtient : Io/{d cir = -


-a -
., - u) è.u =
-0
f•/1- u) d u.

• Si/ est paire, on a: lare- u) 6, = -~J1u) èu donc 1:/(t) dt= 21af(t) dt.

• Sif est impaire, on a: foa/{- u) è.: =- _rt1u) d u donc 1:f(t) dt= O.

Interprétation graphique
Supposons que la fonctic=. =---..,;. ?OSitirn sur [O ; a] (a> 0).
J
• Si f est paire, les du---....7::::ffi D et D' sont symétriques par
rapport à (OJ) et on t la c:Ë::le ai..~. D'

-a 0 a
Donc: 1 :f(t) d r =2 _C'Jlr) d t.
• Sif est impaire, les domaines D et D' sont symétriques par
rapport à O et ont la même aire.

Donc : f: J(t) dt = O.

Exemples
• La fonction t - cos 2t est paire et continue sur IR ;

donc : f_t cos 2t dt= 2 Joî c_os 2t dt= 2 [½sin 2t ]! = 1.


4

• La fonction t - sin 2t est impaire et continue sur IR ;

donc : J_t sin


4
2t dt = O.

Soit f une fonction continue sur IR et périodique, de période p.


Pour tous nombres réels a et b, on a :
b+p fb a+p rp
• f /{t) dt = j{t) dt • a j{t) dt= J /{t) dt.
a+p a f 0

D émonstration
f est continue sur IR et périodique, de période p ; donc si pour tout nombre réel x on a: fix + p) = f1x).
Soit a et b deux nombres réels .
• Posons : X= t - p ; on obtient: rb+p f(t) dt = 'bf(x + p) dx = f b f(x) dx = f b f(t) dt.
Ja+p Ja a a

• On a : f bf(t) dt = f b+p f(t) dt.


(L a+p
= fa f(t) dt+ fb f(t) dt + rb+pf(t) dt.
a+p a J1,
On en déduit que: La+pf(t) dt= Lb+pf(t) dt ;

en particulier pour b = 0, on a : :+pf(t) dt= f f: f(t) dt.

304 Intégration
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Interprétation graphique
Supposons que la fonction f soit positive sur llt

0 la b a+p b+p 0 p a a+p

D' est l'image de D par la translation de vecteur D et D' sont superposables par découpages.
---+
p OI ; donc : sa(D) = sa(D') ; Donc : sa(D) = sa(D') ;
b+p fb a+p f1;
c'est-à-dire : fa+p f(t) dt = a f(t) dt. c·est-à-dire :
f
a f(t) dt = Jo f(t) dt.

Exemples
La fonction t - cos 2t est continue sur IR et périodique. de période 7t ; donc :

•t! 4
cos 2t dt = t!:: 4
cos zt dt f~i
=
4
cos zt dt ='
3
.;
2
;

•f~~ cos zt dt = f!+n cos zt dt = I: cos zt dt = o.


2 2

~ 2.,_2.1Intégration de fonctions particulières


Intégration des polynômes trigonométriques
On a vu dans le chapitre 11(§ 1.3.) deux méthodes pour déterminer une primitive d 'un polynôme trigo-
nométrique. On utilise ces résultats pour calculer les intégrales suivantes. ·
1. Calculer: A= Jo½ (cos3 t sin t + 3 sin3 t) dt.

On a : V t E IR, cos 3 t sint + 3 sin3 t = sin t(cos 3 t + 3 sin2 t) = sin t(cos3 t - 3 cos2 t + 3).
Donc : A =[ -
4
-cos4- t + cos 3 t - 3 cos t ]~ = 9 . i 4

2. Calculer: B = J_\ (cos


6
2
t - 2 sin4 t) dt.

On a : V t E IR, cos 2 t = 1 + ~os 2t et sin4 t

= (è ;t-itr
_ 1. ( e4it + e-4it _ e 2it + e - 2it )
-8 2 4 2 +3 ,

Donc : V t E IR, cos 2 t - 2 sin4 t = -¼ cos 4t + f cos 2t - ¼,


On obtient : B = ~f (-
-6
.1 cos 4t + -1 cos
4 2
2t - .1) dt
4
. Zt
= [ - sin4t
- - + -3 sm - -t]l
16 4 4 -~
3✓3 7t
=- -4- -8.

Intégration 305
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~!:i~~!!c::m _Intégration des fonctions rationnelles


1. a) Déterminer·deux nombres réels a et b tels que :
· 1 a b
\:/ t E IR \{- 1 ; 2}, -2 -=--- = - - + - - .
t -t-2 t+ 1 f - 2

b) Calculer l'intégrale : A = 1 1
rZ _~ _
2
dt.
1 a b a+b=O
a) On a : V t e IR \ {- 1 ; 2}. ..
r -- r - 2
= t +
1
+ t_
2 ⇒
{ - Za + b = 1
1

{::i3 3.
1
Jof1(- 3 (t + 1)
1
b] La fonction t ._ 2 est œntinue sur [O ; 1]. On obtient : B = + ( 1 ) )dt
t - t- 2 3 t- 2
1
=31 [ ln 1tt -+ 21 1]o =- 32 ln 2. . .
2. a) Déterminer trois n ombres réels a, b etc tels que:
* 1 a br + c
Vte!R, (Z =t - +~ .
t t + 1) C + 1

2
b) Calculer l'intégrale : B = [ dt )
-1 t(t 2 + 1
1
a] On a· V
,
t E iR*
, t (t 2 + 1)
=lt _ t_2 t_
+1
·donc: a= 1 b
' '
=- 1 etc= O.

1
b) La fonction t 1-') ) est continue sur l'intégrale [1 ; 2].
t(t2 + 1
21 t :,2
On obtient: B ~ f1
(t - t z + 1 )dt = [ln t-½ln (t2 + 1)J1 = ½ln 2 -½ln 5.
.,._.,.,,,2.3. Calcul approché d~une intégrale
rn~r:u::=1 Introduction b

Soitfune fonction continue sur un intervalle K, a et b (a< b) deux éléments de K et A= {t(t)_dt.


Lorsqu'on ne peut pas déterminer une primitive defsur K, on calcule une valeur approchée A' de A.
L'erreur commise en remplaçant A par A' est IA - A'I.
Il existe plusieurs méthodes permettant d'obtenir des valeurs approchées d'une intégrale A.
Les schémas ci-dessous illustrent trois de ces méthodes lorsque f est positive sur [a; b].

Méthode des rectangles Méthode du point médian Méthode des trapèzes

a b a b a b

Dans chacun des cas : • on partage l'intervalle [a; b] en intervalles de même amplitude ;
• on prend pour valeur approchée de f:f(t) dt l'aire du domaine colorié.

306 Intégration
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~~:J~ Méthode des rectangles


On partage l'intervalle [a; b] en n ~ de même amplitude,
b-
- na- et d' extrem1tes
, . , a= x , x l' ~ ___ :r = • .
0

Pour tout entier naturel i (0 Si S n - 1., !:'::. _ .__, è pom: valeur approchée
de rxi+/(t) dt le nombre réel: b - a ,ïiz: a = Xo x ,
Jx; n . 0

On pose : sn = b ~a
n-1
L f[x) ; s,. E& -.-r:,,.:, T::: =-.:::- ~rochée de A
Jb
= .f(t) dt.
i=0 a

Précisons l'incertitude de la ,-aleu:- "'="- ..__t 5 rl,;,...,m1 trons que la suite (sn)n E f\J * a pour limite f,...
w

On supp ose que la fonction f est d.é:it-2.~- == :.::::- - · Et que If' 1 est majorée par un nombre réel M sur cet
intervalle.
Pour tout entier naturel i (0 S i:::;; n - !.). Ε c=. :
::::::,.

⇒ LC-1 f{1) - f[x)] dt I S 11 (b ~ a )2.


On en déduit, par sommation sur les n interralles. que : (A - s nl S ~ (b - a) 2•
Donc : lim s n = A.
n ➔ + =

Cette étude nous conduit à énoncer la propriété suivante.

Soit/une fonction dérivable sur un intervalle [a; b], telle que If' 1 admet un majorant M sur cet
intervalle. ·
Lorsq':[e l'on partage [a; b] en n intervalles de même amplitude et d'extrémités a = x0 , x 1 , Xz, •• • , xn = b,
n- 1 fb
on a: • la suite (sn)n EN*' de terme général sn = b ~a i~ f(x), converge vers A= J~fCt) dt
• 'ï/ne 1\1*, IA-s IS M (b-a)2 •
n 2n

a~mar ues
n-1
• La suite (Sn)n e f\J*' de terme général Sn= b ~ a L= fîxi
i 0
+ ),
1
converge également vers A.
• Lorsque la fonction f est croissante, on obtient :
b . .

Sn$ {f(t) dt$ Sn ; 0

lorsque la fonction I est décroissante, on obtient :

Sn$ I: f(t) dt $ Sn.

Exemples d'utilisation
/!jJ 1. ~éterminer. une valeur approchée de A= Jor1 e- ~
2 dt, en partageant l'intervalle [O; 1] en 10 inter-
valles de même amplitude. Majorer l'erreur commise.
x2
• Soit la fonction I: x - e- T .

On a: s 10 =1~ [r(o) + 1(110) + ... + 1(190 )]; donc: A "" 0,875.


x2
_• I est dérivable sur [0 ; 1) et sa dérivée est la fonction : x - e- T .
La fonction 11'1 est majorée par 1 sur [0 ; 1) ; donc : ls10 - Al S 5 x 10-2 .

Intégration 307
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;fJ;) 2. Déterminer un encadrement de B = f 1


: \2 , en partageant l'intervalle [O; 1] en 5 intervalles
l!!.t!J de même amplitude.
Soit la fonction g : x - ; x2·
1
g est décroissante sur l'intervalle [0 ; 1] ; donc : S5 $ B $ s 5 .

Ona:s5 = ~[g(O)+gG)+ ... +g(!)] et S5 = ;[g(;)+ ... +g(;)+g(1)].


On obtient : s 5 = 0,83 et S5 = 0,73 .
n-1 k
3. Étudier la conver2
0 ence de la suite (u )
n n
"''* de terme général : u n =
E '"'
.!. '
n k~
cos ~.
n
Soit la fonction h : x - cos 1t.X.
Partageons l'intervalle [O ; 1] en n intervalles de même amplitude (ne 1\4*).

On a: un = 1.
n- 1
L h(!) ;u
.
est une valeur approchée, par la méthode des rectangles, de o h (t) dt.
11
n k=O n n

Or, h est dérivable sur [0 ; 1] et lh'I est majorée par 1t sur cet inten-alle.
1
Donc: lim un= r1sin nt dt= _1. [cos nt] =1-.
n ➔ +.. Jo 1t o 1i:

2.a
a) r
Calculer les intégrales. suivantes.
(x - 2)(x2 - 4x + 1)3 dx bJ r 2t dt
f"
a) \ (xcosx)dx=O b)
-2
1-1
1
x.3
x4 -x2 + 3
dx=O
1 + t2
_ x_ dx = J2_x_ dx
O

fo½ sin t cos5 t d) f¼o cos


sin x dx
c)
f.
-1
2

1 + lxl 1 1 +x

f:
c) dt

e) fn 3
eZ.• dx f)
x 2

J: t etz+1 dt
d) f? 3
(sin 2x- cos 2x) dx = - 2 cos 2x dx.

ln 2
2.e Calculer les intégrales suivantes.
)
r
2e2x + 3 dx
g o e 2x + 3x
h) fln3x dx.
1 X a) J:f" sin2 5x dx b) f3"i sin4 x dx

f: f:
2

4 2
2.b À l'aide d'une intégration par parties, calculer c) cos x sin x dx d) (cos4 x- sin2 x) dx.
les intégrales suivantes.
a) fo½ t sin t dt b) r X lnx dx
2.f a) Vérifier que: 'v' x e IR\{- 1 ; -11,
r
8x+5 3 2

c) i- 1
X e-• dx d) t J- t + 3 dt.
2x2 +3x+1 = x+1 +2x + 1·
8x 5 .
i
2
b) En déduire la valeur de x2 + dx.
o2 +3x+1
2.c En utilisant un changement de variable affine,

a) r:
calculer les intégrales suivantes.
(2t + 5)7 dt bJ I: Jx + 2 dx
2.g a) Vérifier que : 'v' x e IR\(O ; - li,
_1_·_ = 1... _ 1.. + _ 1 _
C)
o
3

1Jx
2

_X_
+1
dx d) r t J- t + 3 dt.
x 3 + x2 x2

b) En déduire la valeur de
x x+1·
3
J1..r-+x
1 dx.
__1
2

2.d Sans calculer les intégrales, justifier les égalités


suivantes.

308 Intégration
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ApplicatiOns du calcul· i"atégral


- . . . . = ----
·-- ·- 3t1. Calculs d'aires et de volumes
Calculs d'aires
Soit f et g deux fonctions continues sur un ~ e K [-€~ et (<€yl leurs représentations graphiques res-
pectives, a et b deux éléments de K (a < b,_
On suppose que O -.5,f 5: g sur [a : b: et o_ se propose de calculer l'aire du domaine D délimité par («6),
(((s ) et les droites d'équations x = a et r = b. •
9
On désigne par D1 (respecti.ai:n_œn D2 ) le domaine délimité par («6) (respectivement (((s9 )), (OI) et les
droites d'équations x = a et .r = b.
On a : d (D) = dl(n , ) - .'.tl{D.) (C{l,g)

= J:g ~r} d r - Lbf{t) dt J D

= r [g (t) - /(t)] dt. o a b

La propriété suivante, que nous admettons, généralise ce résultat.

Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle K, (((s}. et (({s )


leurs représentations graphiques respectives, a et b deux elémen~ J
de K (a< b).
Lorsque f-.5,·g sur [a ; b], l'aire du domaine D délimité par (((s ), (((s )

et les droites d'équations x = a et x = b est: dl(D) = f: [g(t) -


1 9

fit)] dt.

Exemples
• Sur la figure ci-contre, (cg} et (cgg) sont les représentations graphiques
respectives des fonctions f: x ~ x 2 - e-x et g : x ~ x 2 .
Calculer l'aire du domaine D colorié.

f_J
2 2
On a: d(D) = t 2 - (t2 - e-tJ] dt= [- e-i]_ = e2 - e- 2 .
2

2
• Calculer l'aire du domaine D délimité par les courbes d'équations y= x, y=~ et y= ~.
Le domaine D peut être partagé en deux domaines D 1 et D 2 •
t ) dt = [t2 -
2 2 3 1
On a : d(D1) = Jo(1 (t - 8 t ] o = 11
24 24 ; J
2
(1t - 8t2) dt._= [ ln t - 24t 2 = ln 2 -
f
3
.sit(D) = ] 7 .
1 1 24

Donc : d (D) = ln 2 + !. 2

Intégration 309
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Calculs de volumes
Dans cette étude, l'espace est muni du repère orthonormé {O, I, ], K); l'unité de volume est le volume du
cube de dimensions OI, Of et OK.
Nous admettons la propriété suivante.

Soit :.E un solide limité par les plans d'équations z = a, z = b (a < bJ


et S l'a fonction qui à tout élément z de [a; b] associe l'aire de Ja
section du solide S par le plan de cote z.
Si la fonction z - S(z) est continue sur [a ; b], alors le volume de ~

(en unités de volume) est : f: S(z) dz.

Exemples
• Volume du cône et de la pyramide
h
Soit h la hauteur (h te- 0) et 03 l'aire de la base d 'un cône.
Choisissons comme origine du repère le sommet O de ce cône
et pour axe (OK) la perpendiculaire au plan (0>) de la base.
La section du cône par le plan de cotez (0 s; z s; h) est l'image
de la base par l'homothétie de centre O et de rapport h.
Son aire est : S(z) = 03 x (h)2.
Le volume du cône est donc :
V= r 03h
h
Jo 2
zZ dz = [ 032
h
z
3
3
] h
o
= r&, X
3
h.

La démonstration et la formule sont identiques pour une pyramide ; on retrouve ainsi deux résultats
admis au collège.

• Volume de la boule de rayon R


Choisissons comme origine du repère le centre de la boule. R
'
- ' - - .. .., -
-·- - - -~ ---...
La section de la boule par le plan de cotez (- R s; z::; R) est un z) z .._ ___
1
· ·
- ...., ... .

disque de rayon J R 2 - z 2 •
L'aire de ce disque est: S(z) = n (R2 - z 2 ).
Le volume de la boule est donc :

'V= fRn
-R
(R2 - z 2) dz = [ n (R2 z - z
3

3
)(
-R
= 1. n R3 .
3 L
On retrouve encore un résultat admis au collège et démontré -R
par Archimède (287-212 av. f. -C.).

310 Intégration
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3.2. Fonctions définies par une intégrale


■■■ Fonctions x - [t(t) dt
Soit F la fonction de )0 ; + oo[ vers IR définie par F{x) =
1. Déterminer l'ensemble de définition OF de F.
r 1
et dt et (~ F) sa courbe représentative.
t
2. Étudier les variations de F sur Dr.
3. Étudier le signe de la fonction f définie par : fµ:J = F{x) - ln x.
En déduire lim F(x) et lim FW-
x ➔ O L ➔ --:r -=
>
4. Étudier les branches infinies de H F) ei ~ œti2 combe.
' t:
1. La fonction x ~ ~ est continue SUI )0 ; - ocf : ~ : ~ = }o : -"- oo[.

2. la fonction F est dérivable sur Dr et sa dérh·ée est la mœo::, F' : .r - e1", qui est une fonction positive
sur Dr ; donc, F est une fonction croissante. · x

3. On a : V x E )0 ; + 00
[, j(x) = Jirx ~t dt -
f.t:
1
} dt =
fxe
1
t
t 1 dt.
La fonction t ~ et t1 est positive sur ]O ; + 00 [ ; donc, f est négative sur ]O ; 1 [ et positive sur )1 ; + 00 [ .

• On a: V x E ]O; 1[, F(x)::; ln x et lim ln x = - oo;


X➔ 0 X 0 1 + 00

donc: lim F(x) =- oo, >


F '(x)
x➔ O +
>
= + oo ; + 00

----
• On a : V x E ]1 ; + oo[, F(x) :2:: ln x et lim ln x
X ➔ +oo F (x) 0~
donc : lim F(x) = + oo, -oo
x ➔ + oo

On en déduit le tableau de variation de F.


4. On a: lim F(x) = - oo ; donc (OJ) est asymptote à (((6F).
x ➔ O

Soit x un élément de )1 ; + oo[,


On a : V t E [1 ; x], r :2:: ~ ; donc : F(x) :2:: ½Lx et dt.
On en déduit que : F(x) :2::
X
ex-;X e. J

Or : lim
x ➔ +oo
ex-; e = lim
X X ➔ +oo
[ e-: (1 - e -xJ] = +
X
1 00• 0

On en déduit que (~ F) a en + 00 une branche parabolique de


direction celle de (OJ).
. J~(x)
rE::J[n::~::::1 Fonctions x ~ f{t) dt
a(x)

,$.;JJ Soit G la fonction définie par G(x) = f2x ~ et ('(6c) sa courbe représentative.
l!!!!J Jx 1 + t4
1. Démontrer que la fonction G est impaire.
2. Démontrer que : V x E )0 ; + oo[, x $ G(x) ::; ~ -
j 1 + 16x4 1 + x4
En déduire lim G(x).
X➔ +oo
3. Justifier que Gest dérivable sur IR et déterminer sa dérivée.
4. a) Dresser le tableau de variation de G.
b) Calculer une valeur approchée de G (✓-[) en utilisant la méthode des rectangles.
(On partagera l'intervalle [ [f; /z] en 10 intervalles de même amplitude.)
c) Tracer (((6G).

Intégration 311
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1. La fonction / : x ~ _ l _ est continue sur IR ; donc: De = ~ -


Ji +x4
Soit x un élément de R En effectuant le changement de variable u = - t , on obtient:
G{- x) =1-2x dt = l2x - du =_G{x).
-x j 1 + t4 Jx Ji + u4
Donc la fonction G est impaire.
3
2. On a : '</ x E ]O ; + oo(,f' (x) = - 2x3 (1 + r-)-2 , la :o::::œ_o.:: f es"i. donc décroissante sur ]O ; + oo(,
Soit x un élément de ]O ; + oo[. En appliquant l'inégalité de .œ moyenne à/sur [x; 2x], on obtient:
x j{2x) ::S: r2x dt ::::; x j{x) ;
1- fï+t4
donc : '</ x E ]O ; + oo[, X ::::; G(x) ::::; x .
h + 16x4 Ji +x4
Or : lim x = 0 et lim x = 0 ; donc : lim G(x ) = O.
X ➔ +ooJ1+X4 X ➔ +ooJ1+16X4 X ➔ +oo

3. Soit F une primitive de f sur R On a:'</ x e IR, G(x) = F(2x) - F(x ).


G est la différence de deux fonctions dérivables sur IR, elle est donc dérivable sur IR.
2 1 _ 4+4x4 - h +16x4
On a : '</ x E IR, G'(x) = 2 f(2x) - f(x) =
h + 16x4 ✓1 + X -
4
✓1 + 16x4 J1 + x 4
3(1 - 4x4 )
=-====-===-===--
h + 16x4 h h===
+x4 (J4 + 4x4+
+ rnx4J
3(1 + 2x )(1 - ✓ 2 x)(l + .J2 x)
2

=-;====--;=== =----;= ==-----;::= ==


h + 16x4 h + x4 ()4 + 4x4 + h + 16x4 ).
4. a) G est une fonction impaire, on peut restreindre son X
0
Œ.
2 + 00
étude à ]O ; + 00 [. On obtient le tableau de variation ci-
contre. G '(x) + 0 -
b) La fonction f est dérivable sur IR et a pour dérivée la
3
fonction[' : X ~ - 2x3 (1 + x4rz. G (x) Ge~) ~
L'amplitude de l'intervalle [ JI ;fz] JI. est
0~ 0

On en déduit que :

f:i f(tJ dt~~ kto r(JI ~ Tc Ffo).


Avec une calculatrice, on obtient: G(JI) ~ .0 ,47.

n·--~3.3 .. Travaux dirigés


tl~ac.::c;. .;;i Longueur d'un arc
Le repère (0, I, J} est orthonormé.
On admet que la distance d parcourue par un mobile sur sa trajectoire.entre deux instants t 1 et t 2 (t 1 < t 2)
tz
est d =
f
V(t) dt, où V(t) désigne le module du vecteur vitesse à l'instant t.
~ .

Un mobile M se déplace dans le plan. À tout instant t (t > 0) les coordonnées (x(t) ; y(t)) de M sont:
' =t =t (1 - t2)
3 .
2
x(t) . et y(t)

312 Intégration
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1 °) Déterminer une équation de la trajectoire (~ ) de M ; tracer (~).


2°) À tout instant t le vecteur vitesse V(t) a pour coordonnées (x'(t) ; y'(t)).
a) Calculer V(t).
b) Déterminer la distance parcourue par M entre les instants O et 3.
Représenter graphiquement la partie de ('€) correspondante.
c) Déterminer la distance parcourue par M entre les points d·abscisses O et 3.

S olution
1 °) On a: t = r; et XE [O ; + oo[ ;
donc: y= ,f";(1 - ~) (x E [O; + oo[).
(~) est donc la courbe représentative de la fonction J!': . r - -:;-(1- ~
Cette fonction est dérivable sur ]O; + oo[ et a pour &!,re ra fonctionF : .r ~ : -.r .
2
On en déduit le tableau de variation et la trajectoi..-e -i.1- .r

X
0 1 + 00
[' (x)
Il + 0 -
2
f(x) / 3~
0 - 00

2°) a) On a : x ' (t) = 2t et y '(t) =1 - t 2•


Donc : V(t) = Jx' 2(t) + y' 2 (t) = 1 + t 2•
b) La distanc~ parcourue par M entre les instants O et 3 est : f (1 + t 2) dt = [ t + t; ]~ = 12.
L'arc de (~) correspondant est colorié sur la figure.
c) L'arc de (~) compris entre les points d'abscisses O et 3 a pour longueur la distance parcourue par M
entre les instants O et fi.
r /3
C'est-à-dire : Jo (1 + t 2 ) dt = [ t + t3
3
t=
/3 c-
2 v3.

O!:l&?~:;JJ Détermination de centres d' inertie


• Le centre d'inertie c(:~) d'un système den points matériels Ak(::) de masses respectives mk est le
barycentre des points Ak affectés des coefficients mk. ·
n n
L.
k=1
mk xk L.
k=1
mk Yk
On a: Xe= n et Yc= __
n _ __

k=l
L. mk
k=l
L. mk
1.
. • On admet que le centre d'inertie G d'une plaque homogène, délimitée par une courbe (~}, (OI) et les
droites d'équations x = a et x = b, a pour coordonnées :

Xe= - - - -
I:
xf(x) dx
et
½J:
f2(x) dx
Yc = - - - - - .
J: f(x) d\: I: f(x) dx

1 °) Déterminer les coordonnées du centre d'inertie du quart de disque, ensemble des points M(x) tels
que: x2 + y 2 :,; R2 , os x et os y (0 :,; R). y
2°) Déterminer les coordonnées du centre d'inertie de la plaque homogène délimitée par la courbe
d 'équation y= lnx, (01) et les droites d'équations x = 1 et x = e.

Intégration 313
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Solution
1 °) La droite d'équation y= x est axe de symétrie de la plaque; donc : Xe = Yc·
Le quart de cercle a pour équation : y = ! R 2 - x 2 (0 ~ x ~ R}.
1. fR (R2 - x2) dx
2 Jo
Donc : Yc = - - - - - - - R
LR JR2 - xz dx
• 1 fR (R2-x2) dx=1[Rzx _ x3]R= R3
2 Jo~ - - 2 3]o 3·
• JofR JR2- x 2dx = ~4 R2(aire du quart de disque;.
Donc : Xe = Ye = ~~ .
- .
2°) On a : Xe
f
= - -- --
x lnx dx
et
0 R

f lnx dx
Yc =

En utilisant la méthode d 'intégratio:1 ?==' ~es. on obtient :


reln x d r = 1, J1rex ln x d.r =fi- -=::- :
J1
et 1.
2
f1 e ln2 x dx = e - z .
2
J
e-2
-2-
2 - - - 1 - - -- - - - - ' -
;- - ' -- - -
Donc : x G =e + 1
~ et Yc = -
2- ·
e- 2 0 e2 + 1 e
-4-

~ E xercices
3.a Calculer l'aire, en unités d'aire, de chacun des 3 .d L'espace est muni du repère orthonormé (0, I, J, K).
domaines coloriés suivants. Représenter en perspective les solides suivants
a)_____ b) puis calculer leurs volumes.
2 2
x + y +z2 sl {x2+y2 + z 2 s l
-

1
-

~+ e-x ;
M M -i- - - - - ~

: a) { [3 b) [3
' ' z<
- -2 z>
- -2
- -i-' -- - - 1'

3.e Dans chacun des cas suivants, déterminer l'en-


semble de définition de la fonction F et préciser
sa fonction dérivée ; en déduire le sens de varia-
tion et le signe de F.
a) F(x) = fx
1
[t
1 + t2
dt b) F(x) = r /t e-t dt
c) F(x) = lx ln t
J1 t + l
dt d) F(x) =
J
x
l 2
e- t dt.

3.b L'unité graphique est égale à 2 cm sur chaque


axe du repère. 3.f Soitfetg les fonctions définies p ar :
Dans chacun des cas suivants, tracer les courbes
représentatives des fonctions f et g puis calculer
f(x) = 6
1 +x2
et g(x) =r ~f1t) dt .
X
l'aire, en cm2 , du domain e compris entre ces
deux courbes. 1. En notant F une primitive de f sur IR, expri-
mer g(x) puis g'(x) en fonction de x.
a) j(x) = - x2 + 4x et g(x) = (x - 4)2 2. En déduire le sens de variation et le signe de
x2 ,- la fonction g.
b)J{x) = -4 et g(x) =2 ,t x.

3.c n étant un entier naturel non nul, comparer


géométriquement f .x" dx et f 'Vx dx.
Retrouver le résultat par le calcul.

314 Intégration
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~Ex erc1ces
~
. ~
Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, ]). 2. En déduire un encadrement de
4r: 1sin+xx2
dx.

8 Soit a et b (a< b) deux nombres réels de l'inter-


valle [ o; ~[-
1.Démontrer que :
'"i X E [a·' b] ' -cos1-2 a <- -cos1-2 x <- -cos1-2 b"
I ntégrale d'une fonction Z. En déduire que :
continue • b - _a s tan b - tan a ::;; b - 2 a .
cos- a cos b

1 Calculer les intégrales suivantes. 9 Calculer la valeur moyenne de la fonction x >-4 lxl
a) L: 2t3 dt b) L: - t 4 dt
sur rmleiTalle (- 2 ; 21, en utilisant :
a} la formuJe ;
b) l'interprétation graphique de la valeur moyenne.
c) f~ 2 dt d) J: ✓sds 1 0 On appelle valeUI moyenne d'une fonction pério-
eJ r sin 2t dt fJ 1~ (2 - 3 sin x) dx
dique continue sur IR, la valeur moyenne de cette fonction
sur un intervalle dont l'amplitude est une période.
Déterminer la valeur moyenne des fonctions x : - cos x ,
g) f sin (x + ~ ) dx h) f!1!. 4
(3 cos x - sin x) dx. x : - sin x et x : >-4 cos2 x.

1 Dans chacun des cas suivants, exprimer à l'aide T echniques de calcul


d'une intégrale la primitive de la fonction f qui s'annule
en 1 ; préciser l'ensemble de définition de cette primitive. intégral
1 · 1
a)f(x) = 1 +x 2 b)f(x) = 4
_ x2
11 Calculer les intégrales suivantes.
c) f(x) =x h - x d) f(x) = ln (1 + x).
a) r1 3x dx b)f.1 X dx
Jo (x2 + 1 12 -2 j 9 _ x2
3 L'unité graphique est égale à 2 cm sur chaque
axe du repère. c) ruX e-xZ dx d) iz ~ dx
1, Tracer la courbe représentative de la fonctionx ~ x-x3. J3 0 ex+ 3
2. Calculer l'aire, en cm2 , de l'ensemble des points M()
telsque0Sx::,1 et o:s;y:s;x-x3 • Y
e) f!l!. tan 2
x dx f) fat (tan x + tan3 x) dx
1~
4

4 L'unité graphique est égale à 2 cm sur (01) et à 3 g) f! sfn 2!.


2
4
x cos x dx h) sin x sin 2x dx.
cm sur (OJ). Représenter les domaines suivants puis cal-
culer leur aire en cm2 . 1, Calculer les intégrales suivantes.
a) {
-~<x<.!E.
2 - - 2
.
Ü ::, y $ 3 + 2 COS X
b) {
1 ::,x::;; 2
o::;y:s; z
2 . a) 1:,2 eX (e-~ - 1) dx b) f!2!.6
il -\ex1dx
tan x dx

i
X

5 Calculer les intégrales suivantes. c)


0
(2x + 1) Jzx + 1 dx d)
2 X

aJ f lx- 31 dx bJ (
1
J1 -xJ 3 dx e) J.eJ ln x dx
¾x
f) fc3 _1- dx
xlnx
L: Il - fi
0

c) x 2 J dx d) Jex -11 dx. a)


0
f
e3
1
- - - , - dx
x (ln x) 2
h) Ji-¾ 1 +tanx
tan x dx.
2

6 · Sans les calculer, ranger par ordre croissant les


intégrales suivantes. 13 Soit/la fonction définiesur l'intervalle]-; ; ; [

11 . Jfl . dx et il
11 x2 esmx 1
sinx r . dx. par :/lx)= . .
x esmx dx, _e_dx, -IX esmx 1 - SlllX
0,1 0,1 X 0,1 0,1
1. Exprimer à l'aide d'une intégrale la primitive de la
fonction f qui s'annule en O.
7 1. Démontrer que : 2. Déterminer cette primitive.
\::/ x E [E.; n], sin x ::;; sin x < sin x (On pourra remarquer que :
2 1 + 1t2 1 + x2 - 1 + 11.2· \::f x E ] _ 2E. . ~[ 1 = 1 + sin x )
4 2 '2 '1-sinx (1-sinx)(l+sinx)'

Intégration 315
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I ntégration par parties a} il 6


(x3 - tan x ) cb.· b} f_t 2x sin x dx
4
2

1
C °T
_.J..
..,
~ .:r - 5Ï!l .:r) dr d} J.
-1
ln(2
2+X
-xj
dx.
14 À l'aide d'une intégration par pêL-fus. a:loil~
les intégrales suivantes.
a} fo-i (Zx +1) cos x dx b} r (x - 1) çi- :!r.:x 1L G=b :,-
'"X
sin x dx.

c} f (2x + l)ezx dx d} r (2r - : l:: .r è.L


2.. En dédui=e ,;;. - ~ des intégrales suivantes.

aJ r"sin .r dr et -~:.. :sin .ri dx

15 À l'aide d'une intégration ~ ~ -e; c:c._lcu!er b} 12:.. sin .r dr a .L sin .ri dx

a} r
les intégrales suivantes.
x 2 ln X dx b} _r:, .r f=. .:r èr c} f"sm x d t" et ll: lsin :ri dx

d) f~ lsin xi dx.
ll.

l
C) 4_X_dx
o cos2 x
è. z .r - l dx.
2

16 Dans chacun des cas sui'rallts. à l'aide d'une


intégration par parties rléœ:mîaer une primitive de la
fonction f sur K. 1ntégration de fonctions
a} fix) = (x + 1) cos x , K =R -particulières
b} f(x) = ln X , K = ]O; + oo(
~X
c} fix) = (3x + 2)e2x, K = IR Il Calculer les intégrales suivantes.
1
dJ/(x)=ln·'-~~ , K=]l;+oo[. a} fo-î (cos3 x-3cos x sin x) dx b} sin4 x 1: 2
dx

17 À l'aide de deux intégrations par parties, calcu- c} 11 cos5 x dx d} fo"¼ cos2 x cos Zx dx.

r
ler les intégrales suivantes. 4

a} x 2 cos X dx b} fo-i x 2 sin 2x dx 13 On considère les deux intégrales :


c} r x 2 Er dx d} fo1 (3x 2 -X+ 1) Er dx A= f: sin2 x cos4 x dx et B = f: cos2 x sin4 x dx.

e} r x2 e3x dx f} L: (1 + x)2 e-x dx


1 . Calculer A + B et A - B.
2. En déduire les valeurs de A et B.

g} f COS X Er dx h} f~½
2
cos 3x e2x dx. + 5)
14 On considère la fonction f : x -
x+1 2
2
(x

1. Déterminer deux nombres réels a et b tels que :


V x E IR\{-1),/(x) = ___g_ + (_.1L_) 2 ,
x + 1 x+1
( hangement de variable affine 3

Jor (ZxX ++1)


2. En déduire la valeur de 5 dx.
2

18 À l'aide d'un changement de variable affine, 2


1
calculer les intégrales suivantes. 15 On considère la fonction/: x - x - .
• x(x2 + 1)
f_~
1 3
a} fo x Jx + _1 dx · b} x h -x dx 1. Déterminer trois nombres réels a, b et c tels que :

l
o
l2
c} . x 2 Jzx + 1 dx d}
I2
5 (
x2
3x - 4
)5 dx.
V x E IR*,f(x) = a + bx + c.
X x2 + 1
3 3 x2 - 1
19 Soit a et b deux nombres réels strictement posi-
2. En déduire la valeur de - -- dx.
1 x(x2 + 1) J
tifs.
1. Démontrer, à l'aide d'un changement de variable affine,
que : radt = rabdl . . 16 On considère la fonction f: x - x3 + 3x2 + 5x + 2 .
x+1
J1 t Jb t 1. Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que :
2. Quelle propriété de la fonction logarithme népérien
retrouve-t-on? Vx E IR\{-1},f(x) = ax2 + bx + c + _ d _ _
x+1
10 Sans
faire de calcul, donner les valeurs des
intégrales suivantes.
2. En déduire la valeur de 1o
3 1
x + 3x2 + 5x + 2 dx.
x +1

316 Intégration
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par (~ ), (OI) et les droites d'équations x. = a et x = 1


C alcul approché d'une (O <a< 1).
intégrale b} Quelle est la limite de cette aire lorsque a tend vers D ?
3. En déduire l'aire, en un ités d'aire, du domaine délirrùté
. :?ET (f€), (OI) et les droites d 'équations x = - 1 et x = 1.
lf!J.. 17 En utilisa:m !ê:. :;:;;:â:.,_,ë.. ::a;:- ➔ .-> :fe::r ~
miner une valem c,;,:-oc:i.~ ~ :
-
33 Le repère (0, I , J) est orthonormé .
L~ h 2
+x d.r.
~ 1:. fonction f: x
se::zi\a
x + 1 - e ~ et (c€) sa courbe repré-
l+e"
>-4

{O~partagero : ~ [- ; : 1] e; 15 ..:..----=• 7:;,,;:6 L = :::l§:::--œJtrer que f est une fonction impaire.


même amplifmk.} - ~ ~ ,.et tracer (~ ).
~ - e--, ; ::rrr les primitives de f

lf!J... 18 Soi1 _\=Il, 1 - .t2 dx. Oc ~ -5.ntl.nJuer que :- 1 - . = 1 - ~ . )


• l+e-' l + e" •
1. En utilisant la méthode des rectangles et en partageant - C> ~:::-~ en unités d'aire, du domaine délimité
?2 ~ a.: .zE ~ d ·équations y= x - 1, x = 0 et x = a
l'intervalle[~ ; ~ ] en 10 intervalles de même amplitude. fa>C,._
déterminer un encadrement de A. c, Q=r~= ,:s: .e. p- - - l3 œ1e aire lorsque a tend vers + oo ?
2. Déterminer le nombre d 'intervalles nécessaire pour
obtenir, par cette méthode, un encadrement d 'amplitude 3' Parr:- ~ e::::Se aaturel non nul n et tout
inférieure à 2 x 10- 3 • nombre réel a ~ Œ.J égal à 1. on désigne par Dn(a)

1 :,;xs:;a
19 1. Calculer r1 _è:__ l'ensemble des points _\tl:;} teJ..s qne : .
{ o :,;ys:; -1
Jo 1+x \y
xn
2. a) En partageant l'intervalle [O ; 1] en n intervalles de 1. Calculer l'aire, en unités d 'aire, de D1 (a).
même amplitude, déterminer par la méthode des rec- Déterminer la limite de cette aire lorsque a tend vers + oo.
tangles une valeur approchée en fonction de n de cette 2. Calculer l'aire, en unités d'aire, de Dn(a), pour n > 1.
intégrale. Démontrer que cette aire a une limite finie lorsque a tend
n
vers+
2 n- +1-p
00•

b) En déduire que : lim = ln 2.


n --> +oo p=l
35 Le repère (0, I, J) est
orthonormé. J + - - -:-:-----:,,,
(~1 ) et (c€ 2 ) sont les courbes
C alculs d'aires et de volumes représentatives sur l'intervalle
[D ; 1] des fonctions :

30 L'unité graphique est égale à 1 cm sur chaque


x >-4 x 2 et x - Jx.
axe du repère.
Le pétale de la fleur ci- 1. Vérifier que les domaines
contre, correspondant à D1 , D 2 et D 3 ont la m ême aire.
x;::: 0 et y;?: 0, est limité par 2. En tournant autour de (OI), les domaines D1 u D2
les courbes représenta- (colorié) et D3 engendrent deux solides S1 et S 2 .
tives d'une fonction poly- a) Comparer les volumes de S 1 et S2 •
nôme du second degré de 2 b) Pouvait-on prévoir un tel résultat?
[O ; 2] dans [O ; 2] et de sa
fonction réciproque.
Calculer l'aire, en cm2 , de
la fleur.

31 On considère les fonctions: 36 1. Démontrer que :


V t e [D ; 1], 0 s:; 1 - t + t 2 - t 3 + t4 - 1 t :,; t 5 .
f.. X >-4
1
4
.A
X- -
3 ..
z..l:-
? 3
+ x et .
g .. X -
1 2
x. 2. En déduire que : V x e [O ; 1),
1+
2 4
1. Résoudre dans~ l'inéquation: f(x) s:; g (x). x:2 x3 - x4 +.x5 - ln(l + x) s:; .:t..6
.
2. Représenter graphiquement les fonctions f et g sur le
0 s:; x -
2 +3 4 5 6
3. Déduire de l'in égalité précédente un nombre rationnel
même graphique.
qui est une valeur approch ée de ln(1, 1) à 2 x 10- 7 près
3. Calculer l'aire, en unités d'aire, du domaine constitué par excès.
des points dont les coordonnées vérifient: f(x) s:; y s:; g(x).

31 Soit fla fonction définie par : 37 1. Démontrer que, pour tous entiers naturels p
f(x) = x ln lxl, si x etc o_ et q, on a : L1 xP (1 - x)<J dx = f xi (1 - x}I' dx.
{ f(O) = O
1. a) Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
•ensemble de définition.
2. Calculer l'intégrale : f x 2 (1 - x)1 5 dx.

b) Étudier f et tracer sa courbe représentative (~). 38 .Soit F et G les fonctions définies p ar :


2. a) Calculer l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité
F(x) = In ( tan I) et G(x) = ln(x + Ji + x 2 ).

1ntégration 31 7
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1.. ~ !es ensembles de dériYabilité de F et de G,


-~ céœr:miner leurs fonctions dérivées.
i E:l èédui.re le calcul des intégrales : b) V XE [0 ; + oo (. sin x :2'. x - ~
~ ~
-'î- sm t
dt et J J1_Qf_.
1

-1 + t2
c) \;;/ X E [0 ; + oo(. COS X :s; 1 - \
-2
+
t"
24
d)Vxe [0 ;+oo(,
.
smx;S;x-
x3 + x 5
39 Soit la fonction f: x - (2 - x)e-< et (~) sa cour- 1 20 6
be représentative. x2 .é x 6
e)Vxe [0;+ cosx2:1-
2 + 24 - 720.
00 (.
1. Étudier la fonction/ et tracer (<f5).
2. Soit Pla plaque homogène délimitée par(~ ). (OI) et les 3. Déduire de c) et e) que :
droites d'équations x = - 1 et x = 2. x2 x4 x6 xz x4
V x e IR, 1 -2 + 24 - 720 :s; cos x :s; 1 - 2 + 24 .
Déterminer les coordonnées du centre d'inertie G de P.

40 Déterminer la position du centre d'inertie d'un 4. Démontrer que ~:~ est une valeur approchée par excès
demi-disque homogène de rayon R. de cos½ à 2,5 x 10-s près.
41 On désigne par(~) la courbe représentative de
la fonction x >--+ x ln x. 45 Le repère (0, I , J) est orthonormé.
1. Déterminer les coordonnées du centre d'inertie d'une 1. En considérant l'aire du disque de centre O et de rayon
plaque homogène délimitée par (~ ). (OI) et les droites
d'équations x =a et x = 1 (0 < a < 1).
1, justifier que : Jo1 Ji - x 2 dx = ¾.
2. Déterminer la position limite de ce centre d'inertie, 2. a) Soit a et b deux nombres réels strictement positifs.
lorsque a tend vers O. Déterminer l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité

41 La trajectoire (~ ) d'un point mobile M du plan par l'ellipse d'équation réduite : (~)2 + (ï)2 = 1.
est définie par : . b) Sur la figure ci-dessous, on a représenté les fonctions :
x(t) =cos t + cos2 t et y(t) =sin t + sm22t (t e IR).
Calculer la distance parcourue par M entre les instants 0
1t
x- J1- (Y-)2. XE [- 2; 1]
et 2'
43 La courbe (~ ) ci-dessous représente la trajectoire
X >--+ Ji - (X - 1 )2, XE [1 ; 2]
entre les instants 0 et 10 d'un mobile M dont le mouve-

-
ment est tel qu'à tout instant t le vecteur accélération
r(t) a pour coordonnées : (cos t -. t sin t; sin t + t cos t).
x--J1-(i)2.
J
XE [- 2; 2].

/ I"-..
0
"
"\
\
Comparer l'aire du domaine colorié avec celle du domaine

I
- · -·
,,,.,.,..
J ,,
-....

j
·-· .)
-
délimité par l'ellipse d'équation réduite: + y 2 = 1. (f)2
Q_·--· 1... - -ff - ·.--- 3 . Sur la figure ci-après on a représenté les fonctions :
-·- ~-~

·7 X - jt - (X+ 1)2 , XE [- 2; -1]


\
/
'\ 1 /
X - 2- ✓1 - (x + 1) 2, XE [-1 ; 0]
,....._
V
l x-1 + cos(~x) + jt -(x-1)2 , XE [0; 2]

À l'instant t = l le mobile est en M (~)1 et son vecteur XE [- 2; 2].


vitesse a pour coordonnées ( 0 ; ;).

-
1. a) Déterminer le vecteur vitesse V(t).
b) Calculer IIV(t)II et en déduire la longueur de («5).
-
2. Déterminer une équation paramétrique de la courbe (~ ).

44 1 . Soit x un élément de (0 ; + oo(,


Démontrer que : J: cos t dt :s; x.
En déduire que : V x e (0 ; + sin x :s; x. 00 (.

2. Par un procédé analogue, démontrer les inégalités sui-


vantes:
Déterminer l'aire, en unités d'aire, du domaine colorié.

318 Intégration
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46 Calcul der Jx 2
+ 3 dx 51 Un encadrement de 1t
Le repère (0, I, J) est orthonormé._ _ Soit (In)n e N la suite définie par : In= {' sin" x dx.
Soit la fonction f: x - 1 - x + ✓x2 + 3 et ('<6) sa œmbe 1. Calculer 10 et 11 .
représentative. 2. Sans calculer I", démontrer que la suite (In) est décrois-
1. a) Étudier f et tracer (~). sante.
b) En déduire que f admet une fonction réciproqua. do:ü 3. À l'aide d'une intégration par parties, démontrer que:
on précisera l'ensemble de définition D.
2. a) Tracer, sur le même graphique que (<ts), la rou::œ
V n e N, I +2 = n + 1 I .
n n+2 n
représentative de f- 1 . 4. a] Calculer 19 , I10 et 111 .
, 3 - (x- l f
b) Demontrer que : 'v' x E D,f-1 (x) = ( ) 2 17 216
2x - 1 b) En déduire que : :,; 1t ~ ·
e+ JJ 34 X7 2 Xll 34 X 5 X7 2
3. a) Calc~ler : J2 J-1 (x) dx.
51 Soit (In)n e N la suite définie par :
JoÎl f(x) dx, puis il -.r2
b) En déduire
O
, T 3 dr.
~= J: tan" X dx.
4 7 Soit (In)n e N la suite définie par : 1. Démontrer que la suite (In) est positive et décroissante.
2. a} Pour tout entier naturel n, déterminer la dérivée de
I = ît dx
n Jo
cos2n+l x · !a fonction x f---c> tann+i x.

1. Déterminer deux nombres réels a et b tels que : b., En déduire que :


V
x E
[o .~]
_ 1 _ _ a cos x b cos x
' 4 ' cos x - 1 - sin x + 1 + sin .l: .
• -• n E ""'*
'" '
1
In + I n+2 -- n + 1 (1) ;
• '"" /\* 1 <I < 1 .
En déduire la valeur de 10 • · n E ' 2n + 1 - n - n + 1 '
2. Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties, que :
V n e N*, Zn¾ = (Zn - l)ln-l + Ji . c) On pose : V n N *, /ln) = In+ 4 - ln.
E

(On pourra écrire In sous la forme : Utiliser (1) pour démontrer que:
I = î¾ 1 _ 1_ dx) V n E N *, fln) = __!_ - __!_ .
n + 3 n+ 1
n Jo cos2 n-1 x cos2 x · 3. a) Calculer 12 •
b) Démontrer que : V ne N*,
48 Soit Un)n e N la suite défin ie par : /l2) + /(6) + /llO) + ... + /l4n - 2) =14 n + 2 - I2 •
I = Î% sinnx dx. c) En déduire que :
n Jo cos x
l'1 (1 1 1 1 1 l)n
{Pour 10' on pourra procéder comme
1. Calculer 10 et Ir n~ += - 3 + 5 - 7 + · · · - 4n - 1 + 4n + 1 = 4 ·
dans l'exercice précédent.) 4. a) Calculer 11 .
2. Calculer l'intégrale f: sinn x cos x dx.
b) Démontrer que: V n e N *,
f(l) + f(5) + /(9) + ... + /l4n - 3) = l 4 n+t - I1 .
3. En déduire l'expression de In+z - In en fonction de n, c) En déduire que:
puis la valeur de 12 , 13 , 14 et 15 . . (1 1 1 1 1 1)
1
1~ += - 2 + 3 - 4 + · · · + 2n - 1 - 2n = ln 2 ··
49 Soit (In)n e N la suite définie par :
I - rn- cos" X dx x2 .

f ½e-r dt.
1
n - J¼ sin2 x · 53 Soit la fonction F: x - x

1. Calculer 10 , 11 et 12 . (Pour la, on pourra utiliser le chan- 1. Justifier que l'ensemble de définition de la fonction F
gement de variable : t = ~ - x.) est JO ; + oo[.
2. Utiliser les propriétés de comparaison des intégrales
2. Démontrer que la suite (¾,) est positive et décroissante.
Est-elle convergente ? pour étudier le signe de la fonction F.
x
3. a) Démontrer que pour tout élément de l'intervalle
3. a] Étudier la dérivabilité de F sur son ensemble de
définition puis déterminer sa fonction dérivée.
[¾ ;J] et tout entier naturel n non nul, on a : b) En déduire le sens de variation de F et retrouver ainsi
0 :,; cosn2 x ~ 2 (✓
2)". son signe.
sin X 2
b) En déduire la limite de la suite (I"). 54 On rappelle que : V x e ]O ; + oo[, ln x:;; x - 1.
50 Soit (In )n e
1
N la suite définie par :
A - Soit f la fonction définie par :
/lx)= ~ l , six > 0
l!!J.
i
X- IlX
In= x" J1-x dx. {
/10) =0
0

1. À l'aide d'une intégration par parties, trouver une rela- et (c<6) sa courbe représentative.
tion de récurrence entre In et In+J' 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son
2. Calculer 10 •
en semble de définition.
2. Étudier f et tracer (Cf&). (On construira la demi-tangen-
3. En déduire I,,. te en O et la tangente au point d'abscisse 1.)

Intégration 319
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F(x) = r
B - On se propose d'étudier la fonction F définie par :
f(t) dt.
1. a) Justifier que F est définie et dérivable sur [O ; + oc{.
(On pourra étudier les variations de la fonction
f:x- e'"-1-2x et on admettra que e < 3.)
b) Déduire de la question précédente que:
xz x2 x2
b) Étudier le sens de variation de F. Y x e [o ; 1J. 1 +x + $ er s 1 + x + 2 + 2 .
2
2 .. Déterminer le signe de F. c) A. l'aide d'un raisonnement par récurrence, démontrer
Donner une interprétation graphique de ce résultat. que pour tout entier naturel non nul n, on a :
3. a) Démontrer que : 'dt e [O; 1],f(t) $ t.
b) En déduire que : ~ :r E ro: 11. Lf-:t:k
k. , $ ax $
(~xk) xn
L. k' + , .
2 k=O · k= 0 • n ·
• 'r;/ x e [O ; 1], x- -- 1 $ F(x) $ 0 ; ?.. a::: actjrlère les suites (un)neV et (vn)neN* de termes
2
•-½F(O) $ $ O.
· -
?"-=-a::::x : u. = L
"" 'k1

et en = u n + 11 .
(On ne demande pas la valeur exacte de F(O).) î:= 9 . n .
4. a) Démontrer que: 'r;/ te [1 ; + oo[, 1 $/(t). "'} :::ë:--o:::7:'I"': q •-.o: • n E • ". un Se S vn.
b) En déduire que : b ==:: ê_éè_..,-;:e ~ :
• "ï/ x E (1 ; + oo[, x - 1 $ F(x) ; -, n :- ' "
• e
1 e< _ e + 1 .
_ v 11 <
1 <
. - n. - un <e
- et 7
n.
• lim F(x) = + oo,
x-++ oo c) Démontrer que les suites (un) et (vn) convergent toutes
5. a) Démontrer que : dem: vers e.
'dt e [1 ; + oo[, 1 + l~ t $/(l) $ 1 + ln t.
d) Démontrer que les suites (u,.) et (vn) sont m onotones.
b) En déduire que:
2 3. L'objectif de cette partie est de démontrer que le
'd x e [1 ; + oo[, x + lnix)
1 $ F(x) $ x ln x .
-
nombre e est irrationnel.
c) Déterminer une valeur approchée à 10-2 près de F(2), Soit q un nombre entier naturel non nul.
F(3), F(4) et F(5). On pose : p = q e.
(On prendra la moyenne arithmétique des valeurs qui
a) Démontrer que : q ! uq $ p (q - 1) ! $ q ! uq + 1.
encadrent chacun de ces nombres.)
b) Démontrer que: q ! uq e N.
55 Irrationalité de e
1. a) Démontrer que : c) Démontrer que p n'est pas un nombre entier.
'r;/ X E [0 ; 1), 1 + X $ e'° $ 1 +X'+ X. d) Conclure.

320 Intégration
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~ uations
diffé entielles

Introduction

Ce chapifre ac:!e des équations différentielles du premier ordre


et du da.nàème orrlœ à coefficients constants, sans second
membre_8 penne: de démontrer certains résultats de physique que
l'élève a appris à utr1isa: Son champ d'application s'étend égale-
ment à la géométrie✓ la démographie, la chimie et la biologie.

Famille de so lutions d 'une équation différent ielle d u premier d egré.

1. Généralités .... .. .. ... .. .. ...... .. .... .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. ... .. ... .. .. .. 322


2. Équations du type y' - ay = 0 ............................... 324
3. Équations du type y " + ay' + by = 0 .... .. .............. 326

Équations différentielles 321


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Généralités
t.~1ct, Notion d'équation différentielle
• Soit les fonctions f: x - e4x et g : x ~ sin5x.
- Calculer la dérivée f' de f et démontrer que, pour tout nombre réel x, on a :
f'(x) - 4f(x) = O.
- Calculer la dérivée seconde g" de g et démontrer que, pour tout nombre réel x, on a:
g"(x) + 25g(x) = O.

La fonction f est dérivable sur IR. Elle est liée à sa dérivée f' par la relation : f' - 4[ = O.
On dit que f est solution de l'équation différentielle : y' - 4y = O.
De même la fonction g est solution de l'équation différentielle : y "+ 25y = O.

• Oscillateur mécanique libre


Sur la figure ci-contre, le solide S de centre d'inertie ►
. R
G est soumis à trois forces :
-►
- son poids P,

- la réaction R de la tige sur laquelle il coulisse, 0 . 1
->
-►
p
- la tension T du ressort.
-► -► -> -► -+ .
D'après le théorème du centre d'inertie on a : P + R + T = my(l), où m désigne la masse de S et y(l) son .
vecteur accélération à l'instant t.
➔➔ -► ➔ -+

Or: P + R = 0; donc: T = my(t). -. -►


Désignons par x(t) la position de G dans le repère (0, I) à l'instant t ; on a : y(t) = x"(t)OI.
➔ -+ .
La tension du ressort à l'instant t est donnée par la formule T = - /cx(t)OI, où le est la constante de rai-
deur du ressort. On a : - /cx(t) = mx"(t).
On en déduit que le mouvement de l'oscillateur est solution de l'équation différentielle : x" + ~x =·o.
. m
Y...2.cabulaire_etJ)otation
• Une relation entre une fonction inconnue et ses dérivées successives est appelée équation différentielle.
La fonction inconnue est souvent notée y et ses dérivées successives y', y", y"', ...
• Une équation différentielle est dite d'ordre n lorsque le plus grand ordre des dérivées intervenant dans
cette équation est n.
Ainsi, 2y" - y' - y= 0 est une équation différentielle d'ordre 2.
• Toute fonction vérifiant une équation différentielle sur un intervalle ouvert K est appelée solution sur
K de cette équation différentielle.
Ainsi, la fonction x ~ e-\: est une solution sur IR de l'équation différentielle : 2y" - y' - y= O.
• Résoudre (ou intégrer) une équation différentielle sur un intervalle ouvert K c'est déterminer l'en-
semble des solutions sur K de cette équation différentielle.
• La courbe représentative d'une solution d'une équation différentielle est appelée courbe intégrale de
cette équation différentielle.

:;;~- 1.2•. Équations de types y' = f{x) et y" = g(x)


E1L.:'l~-~ · Équations du type y' = f (x)
1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E1 ) : y'= - 6.r.
Une primitive sur IR de la fonction x ~ - 6x2 est la fonction : x ~ - 2x3 •
Donc, les solutions sur IR de (E 1 ) sont les fonctions : x ~ - 2x3 + c (c E IR).

322 Équations différentielles


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2. Résoudre sur]- ; ; ; [ l'équation différentielle (E2) : y'= 1 + tan2x.


Déterminer la solution de (E) vérifiant: y(O) = 1.
Une primitive sur ]- ; ; ; [ de la fonction x ~ 1 + tan2x est la fonction : x 1-7 tanx.
Donc, les solutions sur ]- ; ; ; [ de (E2) sont les fo.nct:ions : x 1-7 tanx + c (c E IR).
y(O) =1 ~c = 1 ; donc la solution sur-]- ; ; ; [ èe ~ ,érifiant y(O) = 1 est la fonction: x 1-7 tanx + 1.

m~i&itwww Équations du type y" = g(x)


1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E1 ) : y-= .s:inr..
On a : (E 1) <=} y'= - cosx + c 1 (c1 E IR)
<=} y= - sinx + c 1x + c 2 (c1 E IR, c 2 E ~ ).

Donc, les solutions sur IR de (EJ sont les fonctions : .r - - s=i.r -=- c r - c1 (c1. E ~. c 2 E IR).

2. Résoudre sur IR l'équation différentielle (Ez) : y - = e- 3r.


Déterminer la solution de (E2) vérifiant: y(O) ~
. (E ) , _ 1 _ llll)
1
et y ' (O) = i ~ .
0n a . <=} y - - e 3x + c c E Il'\\
, (
2 3 1 1

<=} y = ~ e- 3x + c1x + c 2 (c1 E IR, c 2 E IR).

Donc, les solutions sur IR de CE2 ) sont les fonctions : x 1-7 - ; e- 3x + c1x + c 2 (c1 E IR, c 2 E IR).

Ona:
y(O) = 1i
{ y'(O) = ;

<=} { : : : ~-

Donc, la solution sur IR de (E2) vérifiant y(O) =1 i et y'(O) =3


5
est la fonction : x 1-7
1
9
e- 3x + 2x + 1.
~

l .a Résoudre sur l'intervalle K les équations diffé- l .C Résoudre sur l'intervalle K les équations diffé-
rentielles suivantes. rentielles suivantes.
a) xy' + l = 0, K = ]o; + =[ a) l + 6x2 + y " = 0, K= IR
b) x 3y' + x 2 + l = 0, K = ]-= ; 0[ b) cos2x + 4y " = 0, K = IR
c) e'"y' + e- x = 0, K= IR C) 2y" + e:?.r - e-Zx = 0, K = IR
d) y' sinx - cosx = 0, K = ]O ; rc[. d) 2y" = l + tan2x, K = )- ~ ; ~ [.

1.b Dans chacun des cas suivants, résoudre sur 1.d Dans chacun des cas suivants, résoudre sur
l'intervalle K l'équation différentielle et déter- l'intervalle K l'équation différentielle et déter-
miner la solution vérifiant la condition initiale miner la solution vérifiant les conditions ini-
donnée. tiales données.
a} y'µ = l + x, K = ]0 ; + =[ et y(l) = 2 a) y" = 1 + tan 2x , K = ]- : ; : [
b) y'tan2x + l = O, K = ]O ; : [ et y(~) =0 et y(0) = y '(0) = 1
c) 2y'e-X = er- +1 er+ K = IR et y(0) = e
1, b) y"= (x + 1)e-<, K = IR et y(0) = y '(0) = e.
d) xy' - lnx = 0, K = ]O ; + oo[ et y(e) = - 1.

Équations différentielles 323


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.....,........,_ =..,
Équati type y' - ay = 0
Toute équation y' - ay = 0, où a esi !!::! ::mnhre réel, est appelée équation différentielle linéaire du pre•
mier ordre, à coefficients constrm1:s, sans second membre.
L'expression « sans second n:e::::"½:-e • est un.abus de langage qui signifie que le second membre est nul.

..
□Cll[Jc::::::::::;J Solution generale
On se propose de réso11d=e S"JI 2 l'équation différentielle (E) : y' - ay = O (a E IR*).
• La fonction nulle es!. sohrtfon de (E).
Soit y une solution de (E) !le s·annulant pas sur IR.
On a : y ' - ay = 0 ç:::) 1L = a
y
<=> :: c E iK, ln I y 1 = ax + C
<=> =i c E R, 1 y 1 = eceax.
La fonction y est dérh-able et ne s 'annule pas sur IR ; donc elle est de signe consta..•lt.
On en déduit que: 3 k E ~*, y = keax.
Ainsi, en ajoutant la fonction nulle, les fonctions x ~ k eax (k E IR) sont solutions de (E).
• Démontrons que toute solution de (E) est de cette forme.
Soit y une solution de (El et z la fonction : x ~ y(x)e- ax.
x
La fonction z est dérivable sur IR et sa dérivée est la fonction z' : ~ [y'(x) - ay(x)]e- ax.
Or : y ' - ay = 0 ; donc z ' est la fonction nulle et z est une fonction constante.
Donc, il existe un nombre réel k tel que : '<;/ x E IR, y(xJe- ax = k.
C'est-à-dire : '<;/ x E IR, y(x) = keax.
Donc, toute solution de (E) est de la forme : x ~ k eax (k E IR).

De cette étude, on déduit la propriété suivante.

Les solutions sur IR de l'équation différentielle y' - ay = 0 (a E IR) sont les fonctions : x ~ k eiu: (k E IR).

Exemples
• Les solutions sur IR de l'équation différentielle y' - y= 0 sont les fonctions : x ~ le e-t" (k E IR).
• Les solutions sur IR de l'équation différentielle y ' + 2y = 0 sont les fonctions : x ~ k e- 2x (le E IR).

~□D~::33 Solution vérifiant une condition initiale


Reprenons l'équation différentielle (E) : y' - ay = O (a E IR).
Soit x 0 et y 0 deux nombres réels.
On se propose de déterminer les solutions sur IR de (E) vérifiant la condition initiale : y(x0) = y0•
On a: y(xo) = Yo <=;, lceCLt"o = Yo
<=>
k = Yoe- axo.
Donc la fonction x - y 0 e a(x - x 0J e8t l'unique solution sur IR de (E) vérifiant: y(x0 ) = y0 •
On en déduit la propriété suivante.

Pour tout couple (x0 ; y 0) de nombres réels, l'équation différentielle y' - ay = 0 (a E IR) admet une
unique solution sur IR qui prend la valeur y 0 en x 0 •

324 Équations différentielles


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Exemple
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y'+ ~ y = 0 sont les fonctions : x ~ ke-½-'I: (le E IR).
Déterminer parmi ces solutions celle qui prend la valeur 1 en ln4.
- 1
On a: 1 = ke- 2ln4 ~ k = 2.
o'onc la fonction x 1-? 2e-½x est l 'unique solution sur? \érifiant: y(ln4) = 1.
Graphiquement, cela signifie que de toutes les courbes intégrales de l'équation différentielle y'+ ~ y= 0,
une seule passe par le point Mo{1~
4
).

~ 2. 2. Applications
Évolution d'une population
La population du Bénin était de 4, 75 millions d'habitants en 1990 et de 5,5 millions d'habitants en 1995.
On désigne par h(t) le nombre de millions d' habitants à l"instant t. On suppose que la vitesse d'ac-
croissement de la population est proportionnelle a n nombre d 'habitants.
Déterminer, dans ces conditions, en quelle année la population du Bénin atteindra 10 millions d'habi-
tants ? 20 millions d'habitants ?

S olution
• La vitesse d 'accroissement de la population est la fonction dérivée de h.
Par h ypothèse, on a: h ' = ah (a E R); donc, h est de la forme: t 1-? k eat (k E IR).
De plus : h(1990) = 4,75 ~ 4,75 = k e1 990a
h(1995) = 5,5 ~ 5,5 = k e19950.
5 5 k e1995a 1 22
On en déduit que:-'- = - -- = e5a ; donc: a= - ln .
4,75 k e199oa 5 19
h est la solution de l'équation différentielle y' - ay = 0 (a= ~ ln î!) vérifiant: h(1990) = 4,75 ;

h est donc la fonction : t 1-? 4,75ea(t- 199o1, où a= ~ ln Î~.


• Déterminons l'année où la population du Bénin atteindra 10 millions d'habitants.
On a · 10 = 4 75ea(t - i 99o) ~ ln(.lQ_) = a(t - 1990)
. ' 4,75 . .
On en déduit que: 25,39 = t - 1990; d'où: t = 2015,39.
La population du Bénin atteindra 10 millions d 'habitants en l'an 2015.
Pour 20 millions d'habitants, on trouve : t = 2039,03.
La population du Bénin atteindra 20 millions d 'habitants en l'an 2039 .
)

r- .J- :i Décharge d'un condensateur dans un circuit RC


Un condensateur de capacité C tel que C = 200 µF se décharge à travers
un conducteur ohmique de résistance R = 1 kQ.
On admet qu'à tout instant t, la charge q du condensateur vérifie l'équa- M N
tion différentielle : q' +
Farad (F).
i.e
q = O, où Rest exprimée en ohm (Q) efC en +q
C
-q

1. Donner l'expression de q(t) sachant que la charge initiale du conden- R


sateur est %·
2. On considère que le condensateur est déchargé lorsque la charge est A B
égale à 1 % de la charge initiale.
a) Calculer le temps mis par le condensateur pour se décharger.
b) Quelle valeur doit prendre la résistance pour que le temps de décharge soit de 10- 3 seconde?

S olution
1. Les solutions sur IR de l'équati~n différentielle q'
- -t
+ /c q 1
= 0 sont les fonctions : t ~ k e- RCt (k E IR).
Or : q(0) = % ; donc : q(t) = %e RC •

Éq uatio ns différentielles 325


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1 - .1..t
2. a) On a : q(t) =
100
% e RC = 10-2 - .1..t
b} On a de même : e Re = 10-2
t
<=> R = - - -
J
<=> t = 2 RC ln10. 2Cln10
Or : R = 103 et C = 200 x 10-6 ; donc : t = 0,92 s. On en déduit que : R = 1,09 Q,

2.a Résoudre sur IR les équations différentiellils 2c 1. Résoudre sur IR l'équation différentielle :
suivantes. y"+ 2y'= o.
a) y= y' b) y ' + Zy = o 2.. Déterminer la solution vérifiant :
c) y'= - lL d) y'J2 - y,~= o. y(O) ~ y'(O) = 1.
2

2.b Dans chacun des cas suivants, résoudre 51!:" 2 2..c ~ une cuJtùre de microbes qui se dévelop-
l'équation différentielle et déterminer "2 sct::- ;ie:::t. '.!a ritesse d'accroissement à l'instant t est
tion vérifiant la condition initiale dmmée.. =· o~o:œelle à la quantité de microbes à cet
a) y' - 3y = O et y(O) = 1 T-s;;c-; Sachant qu·il y a 105 microbes au bout
b) y'+ 3y = 0 et y(l) = 1 èe 2 heures et 5 x 105 microbes au bout de 6
c) 4y' - 3y = O et y(- 4) = 1 heures, combien y avait-il initialement de
d) y'+ ylnz = o et y (l) = - 2_ microbes dans cette culture ?

Toute équation y " + ay' + by = 0, où a et b sont deux nombres réels, est appelée équation différentiel-
le linéaire du second ordre, à coefficients constants, sans second membre.
Nous démontrerons au paragraphe 3.2. que la solution d'une telle équation peut se ramener à celle d'une
équation du type : y" + 'Ay = 0 ('A E IR).

,_,_3~t~.J Équations du type y" + 'Ay = O


Lorsque 'A = 0, on a : y" = 0 ; les solutions sur IR de cette équation différentielle sont les fonctions :
x ~ A.x + B (A E IR, B E IR).
Lorsque À~ 0, on distingue deux cas : À< 0 et À> O.
'
uar:u·:-1.~ Équations du type y" - ro2y = 0
On se propose de résoudre sur IR l'équation différentielle (E 1 ) : · y" - ro2y = O (ro E IR*).
• Vérifier que, pour tous nombres réels A et B, la fonction x ~ AeùlX + Be-oox est solution de (E1 ).
Démontrons que toute solution de,iE 1 ) est de cette forme.
Soit y une solution de (E 1 ) et z la fonction : x ~ y(x)e-®:.
• Démontrer que : z" + 2roz' = O.
• En déduire que z' est de la forme : x ~ k e-2(J)X (k E IR).
• Déterminer z et établir que y est de la forme : x - Ae= + Be-(ù,t' (A E IR, B E IR).
De cette étude, on déduit la propriété suivante.

Les solutions sur IR de l'équation différentielle y" - ro2 y = 0 (ro E IR*) sont les fonctions :
· x ~ Aecox + Be-cox (A E IR, B E IR.

Exemple
Les solutions sur IR de l'équation différentielle y" - 4y = O sont les fonctions :
x ~ Ae 2x + Be- 2x (A E IR, B E IR).

triCŒw7:i1 Équations du type y" + ro2y = 0


On se propose de résoudre sur IR l'équation différentielle ·(E 2 ) : y"+ ro 2y = O (ro E IR*).

\ 326 Équations différentielles


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• Vérifier que, pour tous nombres réels A et B, la fonction x - Acoscox + Bsincox est solution de (E2 ).
Démontrons que toute solution de (E2 ) est de cette forme.
Soit y une solution de (E2 ) et z la fonction
.
: x - y(x) - y(0)cosou: - .l
0)
y'(0)sincox.
• Démontrer que z est solution de (E2).
• Démontrer que w2z2 + z'2 est une fonction constante. (On pourra dériver cette fonction.)
• Démontrer que : z(O) = 0 et z'(O) = O.
• En déduire que z est la fonction nulle et établir que y est de la forme :
x - Acosùll' + Bsinrox (A E IR, B E IR).
De cette étude, on déduit la propriété suivante.

Les solutions sur IR de l'équation différentielle y"+ ro2y = 0 (w E IR*) sont les fonctions :
x - Acosrox + Bsinrox (A E IR, B E IR).

Exemple
Nous avons établi (§1.1.) que l'équation différentielle du mouvement d'un oscillateur mécanique libre
k .
est: x" + - x = O.
Les soluti~s de cette équation sont les fonctions : t - Acost ~ + Bsint ~ (A E !R, B E ?).
On pose: ffio = ~ (pulsation propre del'oscillateur).
L'équation horaire du mouvement est de la forme : x(t) = Xmaxcos(ro0 t + <p), où Xmax est l'amplitude du
mouvement et la phase cp à l'origine.

='ll":3.•2~ Équations du type y" + ay' + by = 0


ae~a::::.::i · Équation caractéristique
Considérons l'équation différentielle : y"+ ay' + by = 0 (a E IR, b E IR).
Soit r un nombre réel et y la fonction : x - e1x.
On a: y'= ry et y"= r2y.
On en déduit que: y"+ ay' + by = y(r2 + ar + b).
Donc, y est solution de l'équation différentielle y"+ ay' + by = 0 si et seulement si : r2 + ar + b =O.

On appelle équation caractéristique de l'équation différentielle y" + ay' + by = o (a E IR, b E IR)


l'équation d'inconnue r: r2 + ar + b = O.

Exemples
• L'équation différentielle y" - 2y' + 5y = 0 a pour équation caractéristique : r 2 - 2r + 5 = O.
• L'équation différentielle y" - 25y = 0 a pour équation caractéristique : r2 - 25 = O.

.R~rt;)gLQ~
L'équation caractéristique de y' - ay = 0 (a E IR) est l'équation d'inconnue r : r - a= O.

rntt,,::L.. ~ Reso1ut·10n de I' equat·10n y " + ay' + by


# #
=-0
Soit (E1 ) l'équation différentielle : y"+ ay' + by = 0 (a E IR, b E IR).
ax
• Soit y une fonction deux fois dérivable sur IR et z la fonction : x - y(x)e 2 .
On a: V x E IR, y(x) = i(x)e-%-x,

V x E IR, y'(x) = e-%-x [ z '(x) - ~ z(x)],


2
V x E IR, y"(x) = e-%-x[z"(x) - az'(x) + ~ z(x)].

Équations différentielles 327


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2
On en déduit que : y " + ay' + by = 0 ~ z " + (a: - ~ + b)z = O
,, a 2 -4b
~ Z - Z = 0
4

• Posons : !l = a 2 - 4b ; tl est le discriminant de l'équation caz2Gé.--ïstique de (E 1 ).


On distingue trois cas.
1 8 r cas: tl = 0
Les solutions de (E) sont les fonctions : x - Ax + B (.-\ E 2.. B E ~ ).
a
Donc, les solutions de (E1 ) sont les fonctions : x 1-7 (.-\.r - 3 :e-2.r (A E IR, B E IR) ; c'est-à-dire les fonc-
tions : x - (Ax + B)erx (A E IR, B E IR), où r est la so!udn:l double de l'équation caractéristique de (E1 ).
2c cas : À > 0 .1 .1
Les solutions de (E2) sont les fonctions : x - Ae~x - 3e- 2 x (A E ~. B E ~ ).
a .1 \r ( a •~ ,.
Donc, les solutions de (E) sont les fonctions: . r - .\e - :! - 2 r + Be - 2 - 2 r· (A E IR, BE IR); c'est-
à-dire les fonctions : x ~ Aer,x + Ber:-r (A E ~.BE~, - où r 1 et r 2 sont les sol utions réelles de l 'équation
caractéristique de (E1 ).
3c cas : À < 0 ~ ~
Les solutions_de (E2) sont les fonctions : x - Acos' - !l x + Bsin' - fl x (A E IR, B E IR).
2 2

Donc, les solutions de (E1 ) sont les fonctions : x ~ e-1-x(A cos J-2fl x + BsinJ-;tl x) (A E IR, B E IR) ; c'estG
à-dire les fonctions : x - ecxx(Acosj3.:r + Bsin ~x) (A E IR, B E IR), où a+ i~ et a - i~ sont les solutions com-
plexes de l'équation caractéristique de (E 1 ).

Pour résoudre sur JR une équation différentielle du type y"+ ay' + by = 0 (a E IR, b E IR) on
p eut résoudre l'équation caractéristique r2 + ar + b = O et utiliser le tableau suivant :

Solutions de l'équation Solutions de l'équation


L\ = a 2 - 4b caractéristique différentielle
fl= 0 une solution double : r x ~ (Ax + B)erx (A E IR, BE IR)

/). > 0 deux solutions réelles : r 1 et r 2 x ~ Aer1x + Ber:-r (A E IR, B E IR)


deux solutions complexes x - ecxx(Acos!h' + Bsin!h')
/). < 0 (A E IR, B E IR)
conjuguées : a+ i~ et a - i~
-- .
,Remar !J§
Cette méthode p ermet de retrouver les solutions des équations différentielles y" - oo2y = 0 et
y " + oo2 y = o (oo E IR *J.
Exemples
• Résoudre sur IR l 'équation différentielle (E1 ) : y " - 8y' + 16y = O.
L'équation caractéristique r2 - 8r + 16 = 0 a une solution réelle double : 4.
Les solutions sur IR de (E1 ) sont les fonctions : x - (Ax + B)e4x (A E IR, B E IR).
. \.
• Résoudre sur IR l'équation différentielle (E2) : y"+ 3y' - 10y = O.
L'équation caractéristiqu e r2 + 3r - 10 = 0 a deux solutions réelles : - 5 et 2.
Les solutions sur IR de (E2) sont les fonctions : x ~ Ae- sx + Be2x (A E IR, B E IR).
• Résoudre sur IR l'équation différentielle (E3 ) : y" - 4y' + 13y = O.
L'équation caractéristique r2 - 4r + 13 = 0 a deux solutions complexes conjuguées : 2 - 3i et 2 + 3i.
Les solutions sur IR de (E3) sont les fonctions : x ~ e 2.r(Acos3x + Bsin3x) (A E IR, B E IR).

328 Équations différentielles


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, . I

□□□C:.::.:."7::1 Solution vérifiant une condition initiale


On admet la propriété suivante.

Pour tout triplet (x0 ; y 0 ; z0 ) de nombres réels, l'équation différentielle y" + ay' + by = 0 (a E IR,
b E IR) admet une unique solution sur IR, telle que : y(.x;.J = y 0 et y'(x0 ) = z0 •

Exemples
• Les solutions sur IR de l'équation différentielle y" + -!_y ·~ ig = 0 sont les fonctions :
x ~ e- 2X(Acos[3x + Bsin, 3.x) (A E ~- B E IR).
Déterminons celle qui vérifie : y(O) = O et y'(O) = 1.
A=O {A=O
On a: { ~ <=> 1 .
- 2A + Bv3 = 1 B = [3

La solution cherchée est la fonction : x~ -iee- 2xsin,3x.


✓3

• Déterminer la solution de l'équation différentielle x "' - k ..r = O Y-érifiant les conditions initiales :
m
x(O) = x 0 ~t x'(O) = O. , . . k . k
Les solut10ns de cette equat10n sont les fonctions: t ~ Acost , ,m - + Bsmt ,f- (A E IR, B ·E IR).
,m
x(O) = x 0 0
Ona: <=> { A #n=
: •
{ x '(O) =0 B - =0
m
La solution cherchée est la fonction : t ~x 0
cost #n .

~ l ~3:~Travaux dirigés
C:J~{Ji:7"~ 1. Équation différentielle avec second membre
1 °) Soit à résoudre sur IR l'équation différentielle (E1 ) : y ' + 2y = 2cosx.
a) Déterminer deux nombres réels p et q tels que la fonction g : x ~ pcosx + qsinx soit solution de (E1 ).
b) Soit f une fonction dérivable sur !R. Démontrer que f + g est solution de (E1 ) si et seulement si f est
solution de l'équation différentielle (E2) : y' + 2y = O.
c) Résoudre (E2 ) et en déduire les solutions sur IR de (E1 ).
2°) Soit à résoudre sur IR l'équation différentielle : y" - 2y' + 5y = e- zx.
a) Déterminer un nombre réel m tel que la fonction g : x - me- 2x soit solution de cette équation.
b) Utiliser une méthode analogue à celle utilisée dans la question 1 °) pour résoudre l'équation proposée.

S olution
1°) a) g solution de (E1 ) <=> "v' x E IR, (- psinx + qcosx) + 2(pcosx + qsinx) = 2cosx
, <=> "v' x E IR, (2p + q)cosx + (- p + 2q)sinx = 2cosx
2p + q = 2 { p = :
<=> . <=>
{ -p + 2q = 0 q= ;

b) On a : f + g solution de (E 1 ) <=> "v' x E IR, f'(x) + g'(x) + 2f(x) + 2g(x) = 2cosx


- <=> "v' x E IR, f'(x) + 2f(x) = 0
<=> f solution de (Ez).
c) Les solutions sur IR de (E 2 ) sont les fonctions : x ~ k e- 2x (k E IR).
Donc, les solutions sur IR de (E1 ) sont les fonctions : ·x ~ k e- 2x + ; (2cosx + sinx) (k E IR).

2°) Considérons l'équation différentielle (E' 1 ): y " - 2y' + 5y = e- 2x .


a) On a : "v' x E IR, g'(x) = - 2me- zx et g "(x) = 4me- 2x.

Équations différentielles 329


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1 Donc: g solution de (E' 1 ) <=} V x E .lll 13me- 2x = e-2x
1
<=} m = 13 ·
b) Soit/une fonction deux fois dérivable sur llt On procède comme à la question 1.b).
On obtient: f + g solution de (E\) ~ f solution de (E'2 ) : y" - 2y' + 5y = O.
L'équation différentielle (E'2 ) a pour équation caractéristique: r - Zr + 5 = o.
On a : ~• = - 4 ; donc, cette équation a deux solutions complexes : 1 + 2i et 1 - 2i.
On en déduit que les solutions sur IR de (E' 2 ) sont les foncti ons :
x ~ e.t"(Acos2x + Bsin2x) (A E IR, B E IR).
Donc, les solutions sur iR de (E' 1 ) sont les fonctions :
x 1--? e.t"(Acos2x + Bs-in2x) + / e- 2x (A E IR, B E IR).
3
Cette méthode de résolution se généralise à toute équation différentielle linéaire avec second membre.
Pour résoudre une équation différentielle linéaire avec second membre, on peut utiliser le
. .; ~

procédé suivant :
• déterminer une solution particulière g de cette équation ;
• démontrer que les solutions de l'équ;=i.tion différentielle avec second membre sont les fonc-
tions du type/+ g, où f est solution de l'équation différentielle sans second membre ;
• résoudre l'équation sans second membre et en. dédD;ire les solutions de l'équation avec)
second membre. _, ·- ,.,
.• .. ;;:~

2. Oscillateur mécanique amorti


Un solide S de centre d'inertie G, de masse m = 0,1 kg, fixé à un ressort de raideur k = 10 N/m coulis-
se sur une tige horizontal~. On désigne par x(t) la position de G dans le repère (O, I) à l'instant t, 0
étant la position de G à l'équilibre.
On écarte S de sa position d'équilibre et on le lâche en lui donnant une vitesse initiale. L'unité de lon-
gueur est le mètre et l'unité de temps est la seconde ; on donne: x(0) = 0,05 et x '(0) = - 0,5.
1 °) On néglige les forces de frottement.
On dit que S est un oscillateur mécanique libre.
a) Démontrer que l'équation horaire du mouvement de G est
de la forme : x(t) = Xmaxcos(ro0 t + <p).
Calculer Xmax• ro0 , <p et la période TO du mouvement.
b) Calculer la position et la vitesse de S à l'instant t = 5. Oscillateur mécanique libre
c) Tracer la courbe représentative(~ ) de l'élongati~ du mou-
vement de G.
2°) Le mouvement de s est amorti par des frottements dont la l-4(!JNlm1st~N~1~ltNtJ'~ '""+ (ô)
force est proportionnelle à la vitesse du mobile, le coefficient
de proportionnalité f de cette force étant tel que : f2 < 4mk.
On dit que S est un oscillateur mécanique amorti.
a) Justifier que l'équation différentielle du mouvement de
l'oscillateur mécanique est alors : x" + _f_ x' + .fs:.. x = O. Oscillateur mécanique amorti
m m
b) Démontrer que l'équation horaire du mouvement de Gest de la forme : x(t) = Àea.tcos(wt + cp).
Calculer À, a, ro, <pet la pseudo-période T du mouvement, sachant que f = 0,2 N/ms-1 •
c) Tracer la courbe représentative (r) de l'élongation du mouvement de G.

S olution
1 °) a) L'équation différentielle du mouvement de l'oscillateur m écanique libre est : x" + ~x = O.
. m
Les solutio~s de cette équation sont les fonctions x: t ~ Acost ~ · + Bsint ~ .
On pose : (1)0 = /k , x max = jA2 + B 2, cos<p = A et sin<p = - B .
Ym ~ - - JA2 + B2 JA2 + B2
On obtient : x(t) = jA 2 + B2 (cosffiot cos<p - sinw0 t sin<p) = Xmaxcos(ffiot + <p).

330 Équations différentielles


l
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On a: co0 =~ et T 0 = ~n ; donc: co0 = 10 rad.s- 1 et T~"" 0,6_28 s.


0

co0 est la pulsation propre et T 0 la période propre du mouvement.


On a : x'(t) =- ffio¾iaxsin(ffiot + <p) ; de plus : x(0) = 0,05 et x'(0) = - 0,5.

0 n en d e'dm·t que : { Xmaxcoscp


Y .
= 0,05
_ ; c'est-à-dire : Xmax"" 0,07 et cp = ~.
""maxsm<p - 0,05
Xmax est l'amplitude et <p la phase à l'origine du mouvement.
C) X
L'équation horaire du mouvement de Gest: 0,07 +------,-.
( \- ~~--,..---,,,-------~-r;---rr:-
x(t)= 0,07 cos(lüt + ~).
t
b) À l'instant t = 5, on a: x(5) = 0,061 0 / \
-0107 -+-' - ----''-'------'" - ---'-'--------'L__---'-L__----"L__~~-
x'(5) = 0,351.
-+ -+ -
2°) a) On désigne par Fla force de frottement; on a: F = - f x '(t )OI.
-+ -+ -+ -+ -+
D'après le théorème du centre d'inertie on a : P + R + T + F = m y(t).
-+ -+ -+ -+ -+ -+ -+
Or : P + R = o, T = - kx(t)OI et 'Y(t) = x"(t)OI.
On en déduit que l'équation différentielle du mouvement de l'oscillateur mécanique amorti est:
x" + J..
m
x' + .k_ x = 0
m
(E1 ).

b) L'équation caractéristique de (E 1 ) est : r2- + _f_ r + k. = O.


f 2_4mk m m
On a : ~ = "----- - ; donc : ~ < O.
m2
. F )4mk-f2
Les solutions de (E1 ) sont les fonctions x : t ~ eat(Acosrot + Bsin<ïlt), où a = - ~ et ro = ---m--
2
En procédan_t comme à la question 1.a), on obtient : x(t) = Àealcos(co0 t + <p).
f )4mk -f2 Zrc
On a: ex=- -2 , ro = - - - - et T =-;donc: ex = - 1, ro "" 9,95 rad.s- 1 et T"" 0,631 s.
m 2m CO

De plus, on a: x(O) = 0,05 et x'(0) = - 0,5 ; on en déduit que : <p"" 0,523 rad et À"" 0,067 m.
Le mouvement est dit pseudo-périodique, de pseudo-
période T. En effet, on a : x(t + T) = eaTx(t) ; donc, les 0,067X
amplitudes décroissent de façon périodique et forment
une suite géométrique de raison eat, appelée facteur
d'amortissement.
t
c) La courbe (r) est une sinusoïde amortie, comprise
entre les courbes représentatives des fonctions t ~ Àeat
et t ~ -Àeat. - 0,067

~~~E xercices
3.a Résoudre sur IR les équations différentielles a) y " + y' - 6y = 0 b) Zy" - z{zy' + y= O
suivantes. c) y " -4y'+ 8y=0 d} 9y" + 6y' + y = O
a) 9y" - 64y = o b) y " - Zy = O e) y"+4y' - 5y=0 f} y" - 6y' + Zy = 0
c) 9y" + 4y = o d) Zy" +y= O.
g) t y" - Zy' + 9y = o h) 4y" + 4y' + y= o.
3.b Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR
l'équation différentielle et déterminer la solu- 3.d Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR
tion vérifiant les conditions initiales données. l'équation différentielle et déterminer la solu-
a) 2y" - y = 0 et y(0) = y'(0) = 1 tion vérifiant les conditions initiales données.
b) 9y" + 4y = O et y(n) = y'(1t) = O. a) y " - Zy' - Zy = 0 , y(O) = 1 et y'(O) = 0
b) y" - 4y ' + 4y = o, y(0) = 0 et y'(O) = 1
3.c Résoudre sur IR les équations différentielles
suivantes. c) y "+ 4y' + Sy = 0, y(0) = 1 et y'(0) = - 1.

Équations différentielles 331 ·


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,
E quations du type
y' - ay = 0
G énéralités 7 Résoudre sur ~ les équations différentielles
suivantes.
1 Dans chacun des cas suivant~, vérifier que la a) 4y' + 3y = 0 b} yln5 - y ' = o
fonction f est solution de l'équation différentielle (E)
c) 1 y+ 31 y , = O d) y,3 = y·.
sur l'intervalle K. · 5
a] f(x) = t- x + 1, (E) : 2(y + YÎ = x 2 et K = IR
8 Résoudre sur IR les équations différentielles
suivantes.
b] f(x) = (2x - l)e-", (E) : y' - y = 2e·' et K =IR a] 9yz = (yî2 . b) (y1 2 - 2yy' = o
, 1 c) y "= 3y d) 2y'" + Sy" = o.
c] f(x) = (1 + x)2, (E) · Jl... - - et K = ]- 1 ; + "°(
' 2y - 1 + X
9 Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR
d) f(x) = fii, (El : yy ' =1 et K = ]O ; + 00 [
l'équation différentielle (E) et d éterminer la solution
vérifiant la condition initiale donnée.
e) f(x) = xcosx, (El: y-xy' =x 2sinx et K =IR
a] (E) : y' - 3y = 0 et y(Ol = 2
f] f(x) = xlnx - x, (E) : xy' - y= X et K = ]O ; + oo(, b) (E) : 3y' + y = o et y(l) = e
c) (El : y ' + y lnZ = o et y (l) = 1
1 Dans chacun des cas suivants, vérifier que la d) (E) : y'= y et y(l) = - 1.
fonction f est solution de l'équation différentielle (E)
sur l'intervalle K. 10 Le plan est muni du repère (0, I, J).
Dans chacun des cas suivants, résoudre sur IR l'équa-
a] f(x) = eX + ezx, (E) : y"+ y ' - 2y = 4ez..· et K = IR tion différentielle (El et déterminer la solution dont la
b] f(x) = e-x + x, (El : y '" + y"= o et K = IR courbe représentati;e passe par le point A.

c) f(x) =; , (E) : y "+ ; y'= O et K = ]O ; + oo( a) (E) : 2y' + 3y = 0 et A(~)


d] f(xl = tanx, (E) : y' - y2 =1 et K =]- ~ ; f(
b) (E) : -y'=y et Ae)
e] f(x) = lnG : ~. (E) : y"+ x(yî 2 = 0 et K = ]- 1 ; 1 [.
<;) (E) : 2y'- ~y= 0 et A( 22e)
3 Soit l'équation différentielle (E) : '-..
y "' - 2y" - y '+ 2y = o. d) (E) : y' - rcy = 0 et A( e~) -
1. Vérifier que les fonctions x - e-·\ x - eX et x - e2 x 11 Le plan est muni du repère (0, I, J).
sont solutions sur IR de (E). Déterminer la fonction f dérivable sur IR telle que
2. Démontrer que, pour tous nombres réels a, b et c, la zf' + f = O et dont la courbe représentative admet an
fonction x - ae-x +be-"+ ce2x est solution sur IR de (E). son point d'abscisse - 2 une tangente de coefficient
3 .
4 1 . Résoudre sur IR les équations différentielles
directeur
5 .
y'= e'sinx et y'= e-"cosx. 11 Le plan est muni du repère (0, I, J).
2. En déduire la résolution sur IR de chacune des équa- Déterminer la fonction f dériva ble sur IR telle que
tions différentielles suivantes. zf' + sf = 0 et dont la courbe représentative admet en
a] y " = e-"sinx b} y " = e-"cosx. son point d'abscisse -1 une tangente parallèle à la droi-
te d 'équation : y + x = O.
5 Soit la fonction f :x H> xsinx + cosx.
13 Soit 8 la température d 'un corps à l'instant t .
1. Déterminer f'(x) et f"(x) .
2. En déduire une relation entre x,f(x),f'(x) etf"(x). La température ambiante est 30°C. À ch~que instant t,
3. Former une équation différentielle dont/est solution. on pose : x(t) = 8(t) - 30. \
On suppose que la fonction x est dérivable sur IR et
9uelle vérifie : x' = - k 2x (k E IR*). :.
6 Le plan est muni du repère (0, I, 'Jl. A l'instant O la température du corps est 70°C et au bout
Déterminer une équation différentielle dont les courbes de 5 minutes elle n 'est plus que 60°C. \
intégrales (~) sont telles qu'en tout point M. de (~ ). le 1. Déterminer 8(t), où test mesuré en minutes.
coelficient directeur de la droite (OM) est le double du 2. À quelle température sera le corps au bout de 20
coefficient directeur de la tangent"e à (~ ). minutes?

332 Équations différentielles


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,.J14 Un réservoir contient 20 litres d'air (80% 2. Démontrer qu'une fonction/+ g est solu tion de (E) si
d 'azote et 20% d'oxygène). Il reçoit 0,1 litre d'azote par et seulement si la fonction f est solution de l'équation
seconde. La même quantité de mélange, supposé homo- différentielle : y'+ Zy = O. ·
gène, s'échappe du réservoir. 3. En déduire les solutions sur IR de (E).
1. Exprimer le volume d'azote contenu dans le mélan-
ge, en fonction du temps. n
2. Au bout de combien de temps le réservoir contien-
dra-t-il 99% d'azote ? ·

.,,
i l Soit la fon ction f: x - (1 + x)e- 2x.
Equations du type 1. Déienniner les nombres réels a et b pour que f soit
y" + ay"+ by = O solution sur ~ de l'équ ation différentielle (E) :
y - + ay ' + by = o. •
2. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, la
15 Résoudre sur IR les équations différentielles dérivée d 'ordre n def est solu tion de (E).
suivantes. 3. Déterminer, parmi les prim.itives de/, celle qui est
a) y" - 4y = 0 b) y"+ 16y = o solution de (E).
c) 2y" - y' - 6y = 0 d) y" - 4y' + 13y = o
e) y"+ 3y' = O f) y" - 6y' + 9y = o. 14 Soit a, un n ombre réel tel qu e : 0 :;:; o. < ~.
Résoudre sur IR l'équation différentielle :
16 Dans chacun des cas ·suivants, résoudre sur IR (1 + cos2o.)y " - 2y'sin2a + 2y = O.
l'équation différentielle (E) et déterminer la solution
vérifiant les conditions initiales données. 15 1. Résoudre sur ~ l'équation différentielle (E) :
a) (E) : y"+ 2y' + y = o, y(0) = - 1 et y'(0) = 0 y " + 16y = O.
b) (E) : y"+ 16y = 0, y(0) = 0 et y'(0) =-1
2; Déterminer la solution f qui vérifie : f(-¾} = - 2 et
f (rr,) = 8.
c) (E) : y" - (ln2)Zy = 0, y(0) = 1 et y(2) = 1 3. Résoudre dans [0 ; rr,] l'équation : f(x) = [z.
d) (E) : 4y" + y = 0, y(..&) = 1 et y(
3 =1 1) 16 1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) :
e) (E) : y"+ Zy' - 3y = 0, y(0) = 3 et y'(0) = -1 y"+ 2y' + 5y = o.
f) (E) : y"+ y'+ y = O, y(0) = -1 et y'(0) = -Ji 2. Déterminer la solution/qui vérifie :f(0) = 1 etf'(0) =-1.

17 Le plan est muni du repère (O, I, J). 3. On pose : F(x) = - ! ff'(x) + Zf(x)].
Déterminer la fonction f deux fois dérivable sur IR telle a) Démontrer que F est une primitive de f sur IR ; expli-
que f" - nf = O et dont la courbe représentative admet
au point A(~) une tangente de coefficient directeur n.
citer F(x).
b) En déduire le calcul de
~
t
f(x)dx .

18 Le plan est muni du repère (0, I, J). 17 Le plan est muni du repère (0, I, J).
1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) :
Déterminer la fonction f deux fois dérivable sur IR telle
y' = À.y (11, E IR*).
que f" - f' + ~ f = 0 et dont la courbe représentative est On note fk la solution vérifiant f(0) = k et (((&k) sa cour-
tangente en O à la droite d'équation : y = Zx. be représentative.
2. Soit x 0 un nombre réel.
19 Le plan est muni du repère (0, I, J). a) Déterminer une équation de la tangente à (Cf&k) au
1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) : point d'abscisse x 0 •
'· y" - 3y' + Zy =0. b) Démontrer que, lorsque le décrit' IR, cette tangente
2. Quelle est la solution de (E) dont la courbe représen- passe par un point fixe dont on déterminera les coor-
tative (((&) admet au point d'abscisse 0 la même tangente données en fonction de À et de x 0.
que la courbe (<(5') représentative de la fonction x - e3x ?
18 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J).
10 Le plan est muni du repère (0, I, J). Soit À un nombre réel non nul.
Déterminer la fonction f deux fois dérivable sur IR telle Déterminer une courbe
que 9f" - 18[' + 10/ = O et dont la courbe représentati- (((&) passant par le point J
ve(((&) passe par les points A(i) et B(~). et telle qu'en tout point M
de (((&), dont le projeté
21
Soit la fonction f: x - sinx + cosx. orthogonal sur (OI) est le
1. Déterminer f'(x) etf"(x). . point H, la tangente
2. Former une équation différentielle du second ordre coupe (OI) en un point N o
sans second membre dont[ soit solution. avec: HN = À.
3. Résoudre cette équation.
'
19 Le plan est muni du repère (0, I, J).
1)
12 On considère l'équation différentielle (E) : Déterminer une courbe (~) passant par le point A(=
y'+ 2y = e-;2x. et telle qu'en tout point M de (Cf&) la tangente ait un coef-
1. Vérifier que la fonction g : x - (x + l)e- 2x est solu- ficient directeur proportionnel au carré de l'ordonnée
tion sur IR de (E). de M.

Équations di~érentielles 333


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3 :.e ~ es; muni du repère (0 , I, J). 36 1 . Résoudre sur ~ l'équation dif:é::er::tielle (E) :
:\&a, - :e:: ,::::e courbe (~) passan t par le point A(_\) y" + 4y ' + 4y = o.
::;: >?-=- çi·e= tout point M de («5) la tangente ait un coef- 2. Déterminer les nombres réels a et b pour que la fonc-
3,..;.=--- ài:-ecteur triple de celui de la droite (OM). tion g : x - ·ax + b soit solution de l'équation différen-
tielle (E') : y" + 4y' + 4y = - 4x.
31 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J). 3. Démontrer qu'une fonction/ est solution d e (E') si et
Déterminer les courbes («5) telles qu'en tout point M de seulement si f - g est solution de (E).
(~) la tangente soit perpendiculaire à (OM). En déduire la solution f sur IR de (E') telle que f(O) = 2
et f'(0) = - 2.
31 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J).
Soit(~) la courbe représentative d'une fonctionf 37 On considère l'équation différentielle (E) :
On considère un point M y'" - 6y" + 12y' - By = O.
de (<€), la tangente (T) à 1. Vérifier que la fonction x - e2x est solution sur 1R de
(~) en Met la normale(~) (E).
à (<~) en M. Q 1 - - - -- - - ; J r
2 . Soit f une fonction trois fois dérivable sur 1R et g la
Soit N le point d'intersec- fonction x - f (x)e- 2 ~.
tion, lorsqu'il existe, de Démontrer que f est solution de (E) si et seulement si g'"
(~) avec (OJ). est la fonction nulle.
Déterminer la. fonction f --1----'------ 3. En déduire les solutions sur IR de (E).
de façon que la courbe (<€) o 1

passe par le point A(i)et que pour chacun des points 38 1. On considère l'équation différentielle (E) :
de (~) on ait NQ = 1, où Q est le projeté orthogonal de · x 2y" - xy'+y=O.
M sur (OJ). a) Soit z une fonction deux fois dérivable sur ]O ; + 00 [.
Démontrer que xz est solution de (E) si et seulement si
33 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J). z est solution de l'équation différentielle (E') :
Soit M un point mobile. À l'instant 0, M est en I ; à xz' = A (A E ~).
M
l'instant 1t, est en A(g).À tout instant t, OM et le vec- b) Résoudre sur ]0 ; + oo[ (E') puis (E).
-->- _.. -► 2. À l'aide d'un raisonnement analogue, résoudre sur
teur accélération r sont tels que : 4 r = - OM.
00 ; 0( l'équation différentielle : y'= x +Y.
1. Calculer les coordonnées x et y de M-à l'instant t. ]-
X
2. Déterminer une équation de la trajectoire de M.
39 On considère l'équation différentielle (E) :
34 On note Q(t) la quantité de carbone 14 présent . (x -1)y" -xy' +y= O.
à l'instant t dans un fragment d'os. On admet que Q 1. Démontrer que si f est solution sur )1 ; + oo[ de (E),
vérifie, à tout instant t , Q'(t) = - Â.Q(t). alors f" est dérivable sur ]1 ; + oo[ et est solution sur cet
(Â. est appelé constante radioactive du carbone 14.) intervalle de l'équation différentielle (E') : y ' = y.
1. Soit Oo la quantité de carbone 14 à l'instant O. 2. Démontrer que si f" est dérivable sur )1 ; + et est
00 [

Exprimer Q(t) en fonction de t et de Oo· solution de (E'), alors :


2. On appelle période (ou demi-vie) d'un élément f'(x) = f(x) + c 1x + c 2 (c1 E ~. c 2 E ~).
radioactif la durée T au bout de laquelle la moitié des Quelle relation doit lier c 1 et c2 pour que f soit solution
atomes de cet élément se sont désintégrés. de (E)?
Sachant que Â."' 1 ,244 4 x 10- 4 et que t est évalué en 3. Résoudre (E) sur ]1 ; + oo[,
années, déterminer la période du carbone 14.
3. Le carbone 14 est renouvelé constamment chez les
ê.tres vivants. À la mort de ceux-ci, l'assim.i.lation cesse
40 On considère le système (:E) : { f ;;: 2z

et le carbone 14 présent se désintègre. où les inconnues sont les fonctions y et z.


Des archéologues ont trouvé des fragments d'os dont la 1. Démontrer que si (y ; z) est solution de (L), alors les
teneur en carbone 14 est 70% de celle d'un fragment fonctions y et z sont deux fois dérivables et vérifient
d'os actuel de même masse, pris comme témoin. l'équation différentielle (E) : u" + 2u' + u = o.
Calculer l'âge de ces fragments. 2. Résolution de (E)
a) En écrivant (E) sous la forme u" + u' + u' + u = 0,
35 1. Résoudre sur IR l'équation différentielle (E) : démontrer qu'une fonction est solution de (E) si et seu-
y" -4y = o. lement si elle est solution de l'équation différentielle
2. Démontrer que l'équation différentielle (E') : (E') : v' + v = ae-x (a E IR).
y" - 4y = 4(x - 1) 2 - 2 b] Vérifier que la fonction g : x - axe- x est solution
admet sur IR une et une seule solution, qui soit une sur IR de (E').
fonction polynôme P de degré 2. Démontrer qu'une fonction f est solution de (E') si et
3. a) Démontrer qu'une fonction / est solution de (E') si seulement si la fonction/- g est solution de l'équation
et seulement si la fonction f- P est solution de (E). différentielle : v' + v = O.
b) En déduire les solutions sur IR de (E'), puis celle qui c) En déduire la résolution sur~ de (E).
vérifie : f(O) = 0 et f'(O) = O. 3. Résoudre sur IR le système (L).

334 Équations différentielles


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P roblèmes
'
de synt ese
Introduction

Les problèmes -. ~ a; été proposés entre 1996 et 1999 au


baccalauréat Isaïe C ou fJ dons certains pays francophones
d'Afrique el de ~ l;; en.
les problèmes ~ r : : é s 5Cfi ceux qui prennent le mieux en
comp.'e l e s ~ POE c, .nes harmonisés de mathématiques
que ces pays Olri en c.i::r::-;: depuis 1992.

~~
- ~ ~ -- 11 --
1 2 3 4 5 6 • 1 ° J -; 1 - il 2 13 14 15 PAYS
1 1 BURKINA-FASO
1
' 1
• 1

2 1 ;1
1
GABON
3 1 1 TOGO
4
, r- BÉNIN
1 w

5 1 BURKINA-FASO
6 1 1 1 CAMEROUN
' i:
ï 7 1 1 CENTRAFRIQUE
l 8 1 1 1 COMORES 11

p 9 1 1 CÔTE D'IVOIRE 1
R j
0
10 1 1 MALI 1,
11 MAURITANIE
B
L 12 1 TOGO
È 13 1 1 BURKINA-FASO
M 14
E
1 BURKINA-FASO

s 15 CONGO
16 1 1 1 CÔTE D'IVOIRE
17 1 1 CÔTE D'IVOIRE
18 1 1 CÔTE D'IVOIRE
19 1 1 GABON
20 1 1 MALI
21 1 1 MAURITANIE
22 1 1 SÉNÉGAL
23 1 TCHAD
24 CÔTE D'IVOIRE

Problèmes de synthèse 335


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Déterminer lim V(a) et en donner une valeur approxi-

.j
a➔ O
mative. 1 3

Burkina~f8so (On donne: e- 2 "" 0,74 et e- 2 "" 0,2.)

2
Session normale de 1996, série E.

l:l;:nc::.:::::.:..1 Partie A
On considère, dans le plan complexe P, les points A
d'affixe zA = 1, M d 'affixe z et N d"affixe zN = iz- (1 + i). Session normale de 1996, série C.
On note Tï.. l'application qui, à tout point M d'affixe z
associe le point M' barycentre des points pondérés Partie A
(M, À), (N, - À) et (A, 1) où À est un nombre réel non nul. 1. (E 0) désigne l'équation différentielle : y"+ Zy' +y= O.
1. Démontrer que, pour tout point M du plan, le point Déterminer les solutions générales de (E0 ). •

N est l'image de M par une rotation dont on précisera le 2. (E) est l'équation différentielle : y"+ Zy' + y = 2e-x.
centre et l'angle. a) Vérifier que la fonction h définie sur IR par
2. a) Démontrer que l'affixe z' de M' est telle que : h(x) = .t-2e-..- est une solution particulière de (E).
z' = À(l - i)z + À(l + i) + 1. b) Démontrer que 9 est une solution de (E) si et seule-
b) Démontrer que T;_est une similitude directe dont on ment si g = <p - h est solution de (E0).
précisera l'affixe w d u centre Q , le rapport et l'angle. c) Déterminer toutes les solutions de (E).
Pour quelles valeurs de À, T,. est-elle une rotation? d) Déterminer la solution fo de (E) satisfaisant aux
Donner, dans chaque cas, son angle et l'affixe de son conditions initiales : fo{O) = 4 et f~(O) = O.
centre.
c) Exprimer les coordonnées (x '; y1 de M' en fonction Partie B
des coordonnées (x; y) de M.
On considère la fon ction f définie par :
3. Le nombre réel À étant strictement positif, on lui f(x) = (x + 2)2e-x,
associe le point P de coordonnées (- lnÀ ; lnÀ). On désigne par («5) sa courbe représentative dans le
Soit P' le point tel que : P' = T,. (P). plan muni d'un repère orthonormal, l'unité graphique
a) Déterminer les coordonnées de P' el). fonction de À. étant égale à 1 cm.
b) Démontrer que, lorsque Â. décrit IRt l'ensemble des
points P' est la courbe («5) d'équation : 1. Étudier les variations de f et tracer («5) avec soin.
y= Z(x - l)ln(x - 1) + (x - 1). 2. En remarquant que f est une solution de l'équation
différentielle (E), déterminer une primitive F de f sur IR.

m□m.- :7"·j Partie B


Soit fla fonction définie sur IR+ par :
( On calculera r (f" + 2/' + f){t)dt ).
3. Pour tout enti~r naturel n, on pose : In = ft(t)dt.
f(x) = Zxlnx + x, six > 0 a) Exprimer In en fonction de n et en donner une inter-
{ f(O) = 0 . prétation graphique.
b) Étudier la convergence de la suite (In), puis en dédui-
On note (r) sa courbe représentative dans un repère
re l'aire de l'ensemble des points M(x; y) du plan tels
orthonormal (0, I; Jj, l'unité graphique étant égale à que : x ~ 0 et O s; y s; f(x).
10 cm.
1. a) La fonction f est-elle continue à droite en O ?
~r;;~a~ 3 · Partie C
·Déterminer la limite à droite en o de f~x) .
On se propose d'étudier la convergence de la suite (u,.)
Donner une interprétation géométrique du résultat. définie, pour tout entier naturel n non nul par :
f est-elle dérivable en o ? . 1 2
· b) Étudier les variations de la fonction f et préciser le
nombre réel x 0 -:t. O tel que : f(x 0 ) = O.
u,. = \
n
[r1 + 2n)2e-n + (2 + 2n)2e-n
.
+ ...
n
c) Tracer (r). Déterminer une transformation: du plan ... + (n + 2n)2e-n]
n k
par laquelle la courbe («5) se déduit de la courbe (r). = 1.i I, (k + 2n)2e-n.
1 n· k=l
2. Soit a E )0 ; e- 2 (.
1. Vérifier que, pour tout entier naturel non nul n, on a :
a) Calcu;er : I(a) = J:-½(~lnx + x)dx. · u = .l
n n
Ï. t(k)
k=l n
et .l
n
Î r(k)
nk=o
=u + 4e - 9 .
n " ne
b) Déterminer lim I I(a) 1 et en donner une interpréta- 2. Établir · que, pour tout entier naturel non nul n et
a ➔ O
tion géométrique. pour tout entier naturel k_ tel que Os; k s; n - 1, on a:
c) Soit D le domaine formé des points A(x; y) du plan k+l

a s; x s; e- 2
tels que : { 0 s; y s; j'(x) .
1
~f(k~l) s;
f
!_n
Il
f(t)dt s; ~/(~).

3. Démontrer que, pour tout entier naturel non nul n,


On fait tourner D autour de l'axe des abscisses. 1
4e - 9
Calculer le volume V(a) ainsi obtenu. on a: un s; J, f(t)dt s; u,. + - - .
0 . ne

Problèmes de synthèse 337


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--
4. En déduire que pour tout entier naturel non nul n, .. Partie A
4e - 9 < u < I
I1-ne
on a : - n - l' Soit P un plan euclidien, 0 un point de P, V le plan~-
5. Étudier la convergence de la suite un, puis préciser sa toriel associé à P, a. un élément de l'intervalle ]- ~ ;1{,
limite. 1 et J deux vecteurs unitaires de V tels que : f .J = sin a.
1. Démontrer que le triplet (0, "tJj est un rep ère R de P.
2. Déterminer l'ensemble des valeurs de a pour les-
quelles le repère R est orthonormé.
Dans toute la suite du problème, on suppose R ortho-
normé.
Session non:nal.e de 1996, série C.
3. Soit la fonction numérique f de la variable réelle x
i est un espace affine dans leque! esi œ.::smnt un eu.be
ABCDEFGH tel que : définie par J1x ) = ~; ~ i et (~) s~ courbe représentative
- la face ABCD est le support de ce cube.. dans le repère R
- les droites (AE) et (CG) sont parallèles. OJ Étudier les variations de f
b) Démontrer que O est un point d'inflexion de (~).
• • - PartieA c) Construire (~) dans le repère R.
1. Démontrer que/la droite (AE) est parallèle au plan d } Démontrer que f est une bijection de IR1 sur un inter-
(DGH). valle I que l'on précisera.
2. Soit I le milieu de [EF], (~1 ) la droite issue de A et
(62) la droite issue de G, toutes deux sécantes en I. Partie B
Démontrer que les droites (61 ) let (6z) déterminent le 1. Soit g la bijection réciproque de f
plan (AIG). Expliciter g(x) pour tout élément x de I.
3. K est le centre du carré ADHE. Démontrer que la 2. On considère la famille des courbes ('16a. b) d'équation :
droite (BK) est perpendiculaire au plan (AIG).
y= b + log 2 ( l+x-a) , (a, b) e Ill 2 .
1 -x +a
■■■1111&1 Partie B
a) Soit M(;) un point de (~a. 1).
1
% est orienté par le repère orthonormal direct
--+ --+ --)- . Exprimer y en fonction de g(x - a).
(A, AB, AD, AE) , I est le milieu de [EF) et K le centre
du carré ADHE. En déduire que (~a. b) est l'image de (<fb) par l'application
<f>(a. b) telle que <fl(a, b) = ToS, où T est une translation et
1 . a) Justifier par le calcul l'existence d'un unique plan
S une symétrie orthogonale que l'on précisera.
P contenant les points A , I et G.
b) Déterminer une condition nécessaire et suffisante
b) Déterminer alors une équation cartésienne de ce
portant sur a et b pour que <fl[a. b) soit une symétrie
plan.
orthogonale.
c) Vérifier par le calcul que la droite (BK) est orthogo-
c) On suppose : a+ b * O.
~ nale au plan <!/' et déterminer leur point d'intersection J.
Démontrer que <p(a. hl est la composée commutative
2. TI est un plan de E qui passe par le point B et qui est d'une symétrie orthogonale et d'u ne translation que l'on
perpendiculaire au plan gj>, (6) est une droite de TI qui précisera.
passe par le point C et qu i est parallèle à la droite (BK). d) Construire dans le repère R la courbe (~ 3 1) corres-
a) Déterminer une équation cartésienne de TI. pondant à a = 3 et b = l. ·
b) Déterminer les représentations paramétriques de (6). 3. Soit h la restriction de f à l'intervalle (0 ; 1), (<(5h) sa
c) Démontrer que (6) est parallèle à II et calculer la dis- courbe représentative dans le repère R, D le domaine
tance du point B à la droite (6). plan limité par (C(5h) et les droites d 'équations respec-
3. PLRS est un parallélogramme tel que P et L sont sur tives x = 0, x = 1 et y = O. On désigne par V(D) le volu-
(~). R et S sont contenus dans TI. J1 et J2 sont les milieux me de la portion de l'espace engendré par la rotation de
respectifs des segments [PS] et [LR] ; 0 est le centre de D autour de l'axe des abscisses.
gravité de ce parallélogramme. ____ Calculer V(D)
2 -+ -+ (On pourra utiliser l'égalité: (2x - 1)2 = (zx + 1)2 - 4 (2x).J
a) Sachant que LR =3 LS et Mes (LS, LR) = ~ , calcu-
ler, en fonction de LS et de OM, MP + ML + MR2 +
2 2

MS 2 , où M est un point quelconque de i .


b) En déduire l'ensemble (ï) des points de cg tels que :
MP 2 + ML2 + MR 2 + MS 2 = k, où k est un nombre réel.

Session normale de 1997, série C.

Partie A
On considère la fonction numérique réelle f définie par
f(x) = x - lnlxl, où ln désigne le logarithme népérien et
Session normale de 1997, série C. lxl la valeur absolue du nombre réel x._ On note (<(6) la

338 Problèmes de .synthèse


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courbe représentative de f dans le plan muni d'un repè- d) Démontrer que, pour tout x de l'intervalle [ a ; - ½],
re orthonormé (0, f Jj dont l'unité vaut 2 cm. q, (x) appartient à l'intervalle [ a ; - ½].
1. a) Calculer les limites de f aux bornes de son 2. On considère la suite numérique (un) définie par réclll'-
ensemble de définition. 1
b) Étudier le sens de variation de f renœ par : { uo = - 2 .
(On d.res:;:c:-;: ~ :.l1!eau de variation.) polll' tout n de N, un+ 1 = q>(u,.)
2. a) Démontrer qu e (~ ) coupe l'axe des abscisses en c::
seul point A dont on notera l'abscisse a et vérifier que :
a :Jémontrer que : pour tout x de [ a ; - ½], \q>'(x)\ ~ ½:
(J.,E ]-1 ;- ½[. b, r.ndéduire que: pour tout n de N, lun+ l -a\ ~½\un - a l.
c,. Démontrer alors que :
b}.Étudier la position relative de la courbe (~) et de la
droite (D ) d "équation y = x. pour tout n de N, lu11 + 1 - a\ ~ ½(½)".
c) Tracer la cmrrbe («5), la droite (D), ainsi que la tan- d) Déduire de ce qui précède que la suite (u11) est
gente à [~) au point d 'abscisse - 1. corn-ergente et déterminer sa limite. •
3. a} Pour tout n o~bre réel k élément de]0 ; 1[, Déterminer un entier n 0 tel que : luno - a \ ~ 10- 2 .
calculer: A (k) = 4 (1/(x) dx. (On donne: ln 2 = 0,693; ln 3 = 1,098; ln 5 = 1,609.)
jk
b) Déterminer : lim A(k).
k➔ O
k>O
_Interpréter graphiqu ement ce résultat.
4. a étant un nombre réel non nul quelconque, on note
Met M' les points de ('<5) d'abscisses respectives a et- a, Session normale de 1997, série C.
(T) et (T') les tangentes respectives à(~) en Met M'. Le problème comporte dew, parties indépendantes A et B.
a) Exprimer à l'aide de a les coordonnées de N, point
d'intersection de (T) et (T').
b) Quel ensemble décrit N lorsque a parcourt iR; ? Partie A
f est la fonction de la variable réelle x définie sur l'in~
1
r Partie B tervalle [O ; + oo[ par f(x) =
2,.~..2 + 1
On note C* l'ensemble des nombres complexes non et h est la fonction définie sur le même intervalle par
nuls et on considère l'application : F : IC* -► C h(x) = ln(Jx + )x2+1).
z--ln lzl.
1. Danschacun des cas suivants, déterminer l'ensemble 1. Démontrer que f est une bijection de [0 ; + vers00 [ ]o; ½].
des nombres complexes vérifiant l'équation : 2. Le plan est rapporté à un repère orthonormé (0, I;Jj,
a) F (z) = 0 l'unité graphique étant égale à 2 cm.
b) F(z) = z Tracer dans ce repère les courbes représentatives de f et
c] F(z) = z, z est le conjugué de z.
où deJ- 1 .
2. Soit G l'application du plan dans lui-même qui à tout 3. a) Calculer la dérivée de h.
point M d 'affixe z associe le point M' d'affixe z' = F(z). b) En déduire l'aire de la partie du plan limitée par
On note ~R le cercle de centre O et de rayon R. l'axe des abscisses, l'axe des ordonnées, la droite
a) Pour tout point de 'fGR d'affixe z, donner une écriture d'équation x = 1 et la courbe. représentative de f
simplifiée de F(z).
b) En déduire G('f6R).
Pour quelle(s) valeur(s) de R a-t-on G('fGR) = 'tGR?
Partie B
Le plan est orienté. ABC est un triangle équilatéral tel
Partie C que: AB= BC =CA= 1 et Mes (AB, AC)
-- -+ --+
= rc .
3
L'objet de cette partie est de déterminer une valeur N désigne le milieu du segment [BC] et G l'isobary-
approchée du nombre réel a de la question A.2.a). centre des points A, B et C.
On définit la fonction q> sur [- 1 ; - ½]par: 1. Construire G et calculer GA'.
- f[x) 2. a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
q, (x) - x - f'(x)' de l'ensemble (E) des points M du plan tels que :
1. a] Démontrer que a est l'unique solution de l'équation : MA 2 + MB 2 + MC 2 = 1,25.
Tracer (E) sur la figure précédente.
XE [ - 1 ; -½]. <p (x) = X.
Dans toute la suite, r désigne la rotation de centre G qui
b) Vérifier que, pour tout x de [- 1 ; -½], on a : transforme C en A eth l'application qui, à tout point M du
----➔ ~ -+- ----+
plan, associe le point M' tel que: MM' =MA +MB +MC.
<p (x) = _:!__ (ln lxl - 1) ;
x- 1 On pose: s = hor.

q> (x) = (x ~ l )2 f[x). 3. a) Démontrer que h est une homothétie dont on pré-
cisera le centre et le rapport.
c] Étudier le sens de variation de q> sur [- 1 ; - ½] et b] Déterminer puis tracer sur la même figure qùe précé-
demment l'image de (E) par h.
donner une valeur approchée de q>(- ½).
c] Préciser la nature et les éléments caractéristiques de s.

Problèmes de synthèse 339


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4. On note I le symétrique de A' par rapport à C, J le


point de la demi-droite [A'A) tel que :
b) On pose: J = f:(2 -x) e-r dt et K =
Vérifier que : 41 = J + K.
f: x1 f{x} dt'.

A'J = 1, u➔ = -A'I et v
= -A'J. c) Calculer J.
a) Démontrer que (A' ,Û ,v) est un repère orthonormé. 1
d) Quelle est l'image par f du segment [ 0 ; ] ?
b) M étant un point d'affixe z et M' son image par s, 2
En déduire un encadrement de K par deux intégrales
exprimer l'affixe z' de M' en fonction de celle de M. simples que l'on calculera.
En déduire l'expression analytique des dans le repère e) À l'aide des questions précédentes, écrire un enca-
(A',û ,v). drement de l'intégrale I.
En déduire un encadrement de I, d'amplitude 10- 2 par

7 Centrafrique des nombres décimaux.

S ession normale de 1997, série C.

On considère la fonction numérique f de la variable


réelle x définie par : f(xl = ~ .
8 Comores Session normale de 1997, série C.
x+ 2
On désigne par ('€) la courbe représentative de f dans Le plan est rapporté à un repère orthonormé (0, t Jj,
un repère orthonormé (0,- I , J), l'unité graphique étant l'unité graphique étant égale à 2 cm.
égale à 2 cm.
1. a) Déterminer l'ensemble de définition D de f Partie A
Étudier les limites de faux bornes de D. Préciser les 1 . Soit fla fonction numérique de la variable réelle défi-
as)'!Dptotes de la courbe ('€). nie par f(xl = x - 1 + ln(3 - xl et (~) sa courbe repré-
b) Etudier les variations de f; sentative.
dresser son tableau de variation. a) Déterminer l'ensemble de définition Dr de la fonc-
Déterminer une équation de la tangente (Tl à ('€) au tion/
point d'abscisse O. b) Étudier les variations de f en précisant les limites de
c) Construire avec soin (T) et la courbe ('€). faux bornes de Dret établir son tableau de variation.
2. On se propose de montrer que l'équation /(xl = x c} Soit (D) la droite d'équation y= x -1.
admet sur (0 : 1) une solution unique. Étudier la position de (~) par rapport à (Dl ; déterminer
a) Étudier les variations de la fonction dérivée f' sur [O ; 1). les coordonnées de leur point d'intersection.
Démontrer que pour tout x de l'intervalle [O ; 1], on a : d) Tracer la droite (Dl et la courbe (~ ).
2. Soit E le domaine plan délimité par la courbe(<€), la
41 <['(
- .t·) -3,
<2
droite d'équation x = 0 et la droite (D).
b) Étudier les variations de la fonction numérique g Calculer l'aire s4. de E.
définie sur [O; 1 ) par: g(x ) = f(x ) -x.
Démontrer que l'équation f(x ) = x admet dans (0 ; 1)
une solution unique a. Partie B
'f
Vé n1erque. .1 <_a_ < e. Dans cette partie, à tout point M du plan de coordon-
2 3 nées (x; y) , on associe son affixe z = x + iy.
3. On se propose de déterminer une valeur approchée
Soit S l'application du plan dans lui-même qui à tout
de a. . u =l point M d'affixe z associe le point M1 d'affixe z 1 telle
Soit (un) la suite définie par: { 0 2 . que : z 1 = (- 1 + i)z + 1 + 4i.
pour tout n de N, un+ 1 = /(un) 1. Donner la nature de S et déterminer ses éléments
a} Démontrer par récurrence que : caractéristiques.
pour tout n d e N, t :S un :St 2. Calculer les coordonnées x et y du point M en fonc-
tion des coordonnées x 1 et y 1 du point M1 .
b) En utilisant l'inégalité des accroissements finis,
démontrer que : 3. Déterminer les équations des transformées par S de
1
pour tout n de N, lun + 1 - al :S !un - al. la droite d'équation x = O et de la droite (D).
4. Soit g la fonction numérique de la variable réelle
En déduire que :
pour tout n de N, lun - al :S Œ)" 1
!u0 - al :S (~)" + .
définie par : g(x) = - x - 1 + 2ex et (r) sa courbe repré-
sentative dans le repère (0, f Jj.
c) Démontrer que la suite (un) est convergente. Soit Mun point de (((l) et M1 = S (M).
Quelle est sa limite ? Vérifier que l'abscisse x 1 de M1 peut prendre toute
d) Déterminer un entier flu tel que : valeur réelle et démontrer que M1 est sur la courbe (r).
sin;?: flu, alors lu,. - al :S 10-2 • Réciproquement, si M1 est sur la courbe (r), montrer qu'il
4. Ne connaissant pas de primitive de la fonction/ sur existe un point M de la courbe _(({g) tel que M1 = S (M).
En déduire que (r) est l'image de (<€) par S.
[0 ; ½], on se propose de déterminer un encadrement de
l'intégrale I = f: f(x) dx.
a) Justifier l'existence de I et en donner une interpréta-
·-~ Partie C
1. Établir le tableau de variation de la fonction g en pré-
tion graphique. cisant les limites de g en - oo et en + oo,

340 Problèmes de synthèse


biblio-sciencepdf.blogspot.com --
2 . Démontrer que la droite d'équation y = - x - 1 est Démontrer que l'équation f(x) =n admet une solution
asymptote à (r). an et une seule.
3. Tracer la courbe (ï) et la droite d 'équation y = - x + 5 Placer a 1 et a 2 dans le même repère que précédemment.
dans le même repère (0, -C Jj, mais avec une couleur 2. a) Démontrer que, pour tout entier naturel non nul n ,
différente de celle utilisée pour {~) et {D). on a : a,,~ en.
4. On appelle E1 la partie du plan délimitée par la courbe b) Démontrer que, pour tout entier naturel non nul n ,
(ï) et les droites d'équations respectives x = 0 et
y =-X+ 5.
f(a,.) = n est équivalent à m(';)
= :; .
On admet que la partie E est transformée en E 1 par S. c) Déduire des questions 2 . a} et 2. bJ\ue la suite (:!)
Exprimer l'aire de la partie E1 en fonction de l'aire de E, (ne N*) est convergente et calculer sa limite.
puis donner sa valeur.

.9 Côte d'IVOir:è"'"-"'
Session normale de 1997, série C.
Session n ormale de 1997, série C.

Partie A Dans ce problème, n est un entier naturel différent de


zéro et on considère la famille de fonctions t;, définies
. 1a 1onct10n
S01t r . fd'f"
e 1me · = x0 lnx
. par : {f(O) .
.
f(x) = - - ,
x+ 1
Sl X> 0. f, (x ) = r' ln (1 + ~), six ;t 0
sur (0 ; + 00 ( comme suit : { n X
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en O. t;,(o) = o
2. Soit <p la fonction définie sur ]O ; + 00[ par : Pour les représentations graphiques, le plan est muni
<p(x) = lnx + x + 1. d'un repère orthonormal d'unité graphique 2 cm, et on
a) Étudier les variations de q>. note (((;ln) la courùe reJJrésentative de la fonction f,,.
b) Démontrer que l'équation cp(x) = 0 admet une solu-
tion unique p telle que : 0,27 s p s 0,28. Partie A
1. a) Exprimer f'(x) en fonction de <p(x).
Dans cette première partie, on se propose d'étudier la
En déduire les variations de f
foncti~mJ;_.
b) Vérifier qu~ : f(Pl = - p.
1: a) Etudier la continuité de f,_ en O et son comporte-
2. Tracer la courbe représentative de f dans le plan ment en+ 00
• f, (x)
muni du repère orthonormé (0, I, J).
On placera les points d'abscisses 1 ; 3 ; 4; e 2 ; 12.
b) Étudier le comportement du rapport
tend vers o.
7
lorsque x

(On prendra : ln 0,27 ~ - 1,31 ; ln 0,28 ""' - 1, 27 ; Que peut-on conclure pour la fonction!,_ en O et la courbe
ln 2""' 0,7; ln 3""' 1,1 ; ln 5""' 1, 6.) (~1)?

i:ii i B ~ Partie B 2. a) Justifier la dérivabilité de J;_ sur JO ; + oo[.


Calculer f~ (x) puis f ~(x) pour tout nombre réel apparte-
l. a) Démontrer que l'équationf(x) = 1 admet une solu- nant à ]O ; + oo[.
tion unique a dans [3 ; 4]. 1 b) Étudier successivement les variations de[ ; et de J;_ et
b)Démontrer que les équations f(x) = 1 et e 1 +,_; = x sont dresser le tableau de variation de J;_.
équivalentes.
3. Tracer la courbe ('{: 1 ), suu asymptote et la tangente àu
2. Soit g la fonction définie pour tout nombre réel stric- point O.
1
tement positif x par: g (x) = e 1 +:..
a) Étudier les variations de g.
b) Démontrer que pour tout x élément de [3 ; 41, g(x)
Partie B
est un élément de [3 ; 4]. La seconde partie est consacrée à l'étude des fonctions
c) Démontrer que : V x E [3 ; 41, g'(x) s -1
f,, lorsque n ~ 2.
3 5 2. 1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f,, en O puis
(On prendra : e 4 ""' 3,8 et e 4 ""' 3,49.)
le comportement de f,. en + 00 •

3. Soit (un) la suite définie par : u0 = 3 et la relation de


2 . a) Justifier la dérivabilité de fn sur ]O ; + 00 [.
récurrence : un +1 = g(uJ
a) Démontrer que, pour tout entier positif ou nul n : Démontrer que : f,,(x) = xn- 1gn(x), où g,. est une fonction
définie sur ]O ; + que l'on déterminera.
00 (

lun+1-al s ½lull - al. b)Étudier les variations de la fonction g,. et en déduire


le signe de g,.(x).
En déduire que : lu,, - al s in.
c] Dresser le tableau de variation de[,,_.
b) Démontrer que la suite (u,,) est convergente.
Calculer sa limite.
c) Pour quelles valeurs de n, un est-elle une valeur Partie C
approchée de a à 10-2 près ? La troisième partie porte sur les courbes (C€n) lorsque
n~ 2.
Partie C 1. Quelle est la tangente à(<€,.) en 0, origine du repère?
1. Soit n un entier naturel non nul. 2. Étudier la position relative de (<€,,) et de (~ ,, + 1 ) pour

Problèmes de synthèse 341


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n ~ 2. Déterminer l'affixe de Gn.


Quelle est la position de (~ 1 ) par rapport à toutes les
courbes (Cf5n) ?
fflllJPilliœl Partie C
3. a) Déterminer: lim [x2 ln (1 + 1)- (x - -1 )].
X ➔ +oo X 2 x est un nombre réel strictement positif fixé.
Que peut-on en conclure pour (~ 2) ?
1. n étant donné dans N*, exprimer y en fonction de x.
b) Préciser la position de (~ 2 ) par rapport à la droite
d 'équation : y= x -l. 2. On considère la suite réelle de terme général :
un(x ) = n{\ x - 1), n > O.
4. Tracer (~ 2) et(~) dans le même repère que (~ 1 ). Pol!.! éàuiier le sens de variation de cette suite, on cal-
cu!e ooc::- mut n de ,-.. . u . , (x) - u (x ) en fonction de

~tj Mauritanie~ '---


Session normale de 1997, série c_
!a, c ··-:xp r c!ËÏ:cie par x :~t',:n + lJ, ; E ~+-
~ lJllB u,. _ 1(x) - un(x ) peut s'écrire sous la forme
{r - 1:P{r) où P(t) est un polynôme de la variable t.
Éœrlier le signe de P(t) stùvant les valeurs de t et en
d.éè.nire le sens de variation de la suite réelle de terme
gârréral unf.t:) sur N*.
L'objet du problème est l'étude des solutions de l'équa-
tion d'inconnue y: x = (~ + 1)", ou n est un entier natu- 3 . Démontrer que :
rel non nul. pour tout x e IR+, x fixé, lim n,Îx = 1.
n ➔ +c,o

4. On suppose que : x E ]1 ; + oo], x fixé.


a) Démontrer que pour tout ne N *, u,,(x) > O.
• • • ~ Partie A En déduire que la suite u,.(x) est une suite convergente.
Le plan est rapporté au repère orthonormal (O. Ï:, ë\
x et y sont des nombres réels et n = 2. b) Exprimer, pour tout n E N*, u,.(il en fonction de
u)x).
1. Démontrer que les points M du plan dont les coor-
En déduire que lim u (l) existe. Quelle est cette limite ?
données (x ; y) vérifient x = (~ + 1)2 sont les points n ➔ + oo nx
d'une conique (r) que l'on repn§sentera. 5. a) On suppose que : x = 1.
Que peut-on dire de la suite de terme général un(l) ?
2. Soit g l'application de ~ + vers IR d éfinie par :
b) Déduire de ce qui précède que pour tout x de ]O; + 00 [,

g (x ) = 2(µ - 1). la suite de terme général un(x) tJst une suite convergente.
a) Étudier les variations de g et montrer que sa courbe
On note j(x) la limite de cette suite. Préciser /(1).
représentative ('<6) est une partie de la conique ([).
b) Calculer l'aire de l'ensemble des points M dont les
o :5:x:$; 1 ·
coordonnées (x; y) vérifient: { g(x) :,; y:,; 0 .
En déduire l'aire de la partie du plan limitée par la cour-
be (~) et le segment [A 0 A 1 ], où A 0 est le point de coor-
données (0; g(O)) et A 1 le point de coordonnées (1 ; g(l)).
-12 Togo: Session normale de 1997, série C.
On considère le point Ak de coordonnées (k ; g (k)),
où k EN. Partie A
Démontrer que, pour tout k E N, l'aire de la partie du
plan limitée par la courbe (<g) et le segment [AkAk + 1 ] Soit fla fonction numérique de la variable réelle x définie
est égale à ½. parf(x) = exp (i :;), où exp désigne l'exponentiel népé-
rien. Soit (<f6) la courbe représentative de f dans un repère
Partie B orthonormé (0, f Jî.
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal 1. a) Étudier les variations de f, puis dresser son tableau
(o, 'il,;\ de variation.
x et y sont des nombres complexes et ne N*\(1}. b) Justifier que l'on peut prolonger f par continuité à
1. Démontrer que, pour tout nombre complexe x non gauche en - 1.
(*
nul, l'équation x = + 1)" admet n solutions distinctes 2. a) Démontrer que f est une bijection de son ensemble
de définition vers un sous-ensemble Ide IR que l'on pré-
Yo, Yi,···, Yn-1·
2 . On suppose que : x = 1.
cisera.
On note 10 , 11 , ... , In_ 1 les points qui ont pour affixes les b) Expliciter j 1 (x).
solutions de l'équation zn = 1, z E IC. Soit M 0 , M1 , •.. , 3. Soit (C(f ) la courbe re_J?résentative de ,f1 . Tracer ('<6) et
Mn_ 1 les points d'affixes respectives .IJo, y 1 , ... , Yn _ 1 (<f6') dans le repère (0, i, Jj.
définis à la question B1. 4. En s'aidant de la m éthode des rectangles, donner un
a) Démontrer que les points M 0 , M1 , ... , Mn_ 1 sont les encadrement de la partie du plan limitée par les courbes
images des points 10 , 11 , ... , In-l par une transformation ('<6) et (~') et les droites d'équations : y= 2 et x = 2.
que l'on déterminera. (On pourra subdiviser l'intervalle [1 ; 2] en cinq inter-
Démontrer que les points M0 , M 1 , ... , Mn_ 1 sont les valles de m ême amplitude).
sommets d'un polygone régulier.
Faire un dessin dans le cas den = 4.
b) Soit Gn l'isobarycentre des points M0 , M 1 , .. . , Mn _ 1.
Partie B
Soit fa. la fonction numérique de la variable réelle x

342 Problèmes de synthèse


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définie par: f~(x) = exp (aa+x


-x )(a -:t- 0). f(x) = - g(x) + 1_ _ ~
x 2 2 3.
On désigne par (~o:l la courbe représentative de f~ dans b) En utilisant l'inégalité trouvée en A.2. démontrer que
le repère (0, -C Jj. f est dérivable en o et déterminer une équation de la
a] Étudier les variations de fo: et établir son tableau de tangente (Tl à (~) au point d'abscisse O.
variation suivant les valeurs de a, (a -:t- 0). c] f est-elle continue en O ? Justifier votre réponse.
b) Démontrer que pour tout a non nul, fo: est une bijec- 2. Soit h la fonction définie sur ]- 1 ; + oo[ par :
tion de son ensemble de définition vers un sous- 2
ensemble J de IR que l'on précisera. h(x) = -x
- Zx + 2ln(l + x).
1 +x
c) Expliciter t;.1 (x).
a] Étudier le sens de variation de h.
Calculer h(O) et en déduire le signe de h sur ]- 1 ; + oo[.
Partie C b) Démontrer que pour tout x appartenant à
Dans cette question, on suppose : a> Oeta -:t- 1. ]- 1 ; 0 [ U ]O; + oo[, on a :f'(x) = h(.:1,
1. Trouver une application affine g transformant ('€) en X •
c) Dresser le tableau de variation de f en précisant les
(~o:), et-1J.ne application cp transformant(<€') en (<<i:'o:), où
limites de faux bornes de son ensemble de définition.
(~ 'o:l désigne la courbe représentative de /~1 •
3. Construire la courbe (~ ) et la tangente (T).
2. Soit (r) le cercle de centre O et de rayon 1. Soit (fo:)
l'image de (r) par g et (r'o:l l'image de (f) par cp. Préciser les asymptotes à ('€).
a) Donner une équation cartésienne de (ro:) et de (f'o:l 4. Calculer en cm2 l'aire .sd(À.) du domaine plan limité
dans le repère (0, f .ÎJ. par les droites d'équations x = 1, x = À (À> 1). l'axe des
b) Préciser les éléments caractéristiques de (fo:l et (f'o:) abscisses et la courbe ('€).
dans ce repère. Déterminer lim .sd(À).
À➔ + 00

3 . T:.f~er (ro:) pour a = ½et a = 2 dans le même repère


(O, i,jJ. Partie C
4. a) Déterminer la transformation t telle que t (fo:)= (f'o:l · 1. a) Démontrer que la fonction <p définie sur ]- 1 ; + oo[,
b) Démontrer qu'il existe une similitude directe S et par cp(x) = f(x) - x est continue et strictement croissante.
une similitude indirecte S' telles que : b) En déduire que l'équation f(x) = x admet une solu-
S(ro:l = (r1) et S'(ro:l = (r1l- tion unique a dans )- 1 ; + 00 [ et que ¾$ a $ 1.
ëï ëi
2
c) Peut-on dire que S = S' ? 2. Sachant què pour tout x ~ 0 on a x - ~ ~ ln(l + x)
Si non , expliquer alors le résultat du 4. b).
5. On suppose dans cette question a> 1 démontrer que pour tout x ~ 0 on a: - 1- ~f'(x) ~ 0;
et on pose: sn = sn - 1 0S, n E N, n ~ 2. 1 +x
Vers quel ensemble converge S"(ro:), lorsque n tend vers puis que pour tout x de l'intervalle [¾; 1 ] , lf'(x)I $ l.
plus l'infini ? (On pourra utiliser les résultats de B2).
3. Soit J l'intervalle [¾; 1]. Démontrer que f(J) c J.

13 Burkina~Félso 4. On définit la suite (u,)" e


u 0 = ½et pour tout n
a) Justifier que pour tout n J. E
N

E
par :

N, un E
N, u,, + 1 = f(u,J

Session de remplacement de 1998, série C.


b) Démontrer que pour tout ne N, lu,,+1 - cxl ~ l lu,, - al ;
--, Partie A puis que pour tout n E N, iu11 - al $ ¾ (!Y.
On considère la fonction numérique g définie sur l'inter- c] En déduire que la suite (u11)" e N converge et détermi-
1 ;+oo[ par:g(x)=ln(l+x)-x+ x - x .
vallel= [ - 2
2 3 ner sa limite.
2 3 d) Déterminer l'entier n0 tel que pour tout n ~ n 0 , u,, est
1. Démontrer que pour tout t de I on a : g '(t ) = ; !\ . une valeur approchée de a à 10- 1 près.
(On donne:
2. Déduire de 1. que pour tout t de I, on a :
- 2t 3 ~g'(t ) ~ o, si t ~ o 0,69 ~ ln 2 ~ 0,70; 0,22 ~ ln j $ 0,23; Jn ~ ~ - 2,01).
3
{ O ~ g'(t) ~ - 2t3 , si-½ ~ t ~ 0
puis, en intégrant, démontrer que pour tout x de I, on a:

x4 ~ g(x) ~ O. j_4 Burkina-Faso --
e,.,.n"""-::__ Partie B Session normale de 1998, série E.
Soit fla fonction numérique définie sur ]- 1 ; + 00 [ par : Le plan est rapporté au repère orthonormé (0, e
1
, ~),
_ x - ln(l + x ) .
f(X ) - l'unité graphique étant égale à 2 cm.
, Sl X -:f; 0
X2
{ /(0) = ½ . Eli..,1t.t:.:..... :;:;;J Partie A
On note [<€) la courbe représentative de f dans le plan Soit l un nombre réel fixé, on note N le point d'affixe
rapporté à un repère orthonormal (0, -CJ) (unité : 2 cm). zN= 2(cos t)eit et M le ppint d'affixe zM = 2(1 + cos t)_eit.
1. a] Vérifier que pour tout x ~ -½
et x "#- 0,

Problèmes de synthèse 343


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1. a) Démontrer que N est sur le cercle ('€) de centre Q --~-·'".:.! Partie C


d'affixe Zn = 1, passant par 0, quelle que soit la valeur
fixée de t. Construction de (r).
b) Vérifier que les points 0, Net M sont alignés et cal- 1. On suppose que Ma pour affixe: zM = 2(1 + cost)eit_ .
culer NM. Démontrer que : « M appartient à (r) équivaut à M a
~! ~o~~ruire N~ et M 1 pour t 1 =~ ,puis~-: enr 1 pour pour affixe zM ».
1 4. 2. Vérifier que V(t) = - zû, Û étant le vecteur défini
2. Po~ t fixé, on considère la translation T ~ de vec- dans la partie A.5.
teur NM. 3. Tracer (r) dans le repère (0, ~' ~) déjà utilisé dans
a) Démontrer que l'image ('fi:') de f-t) pc.r T :--~ est un la partie A, en tenant compte des résultats obtenus aux
cercle dont on précisera le centre et le ::cyon. questions A, B et C et en plaçant tous les points particu-
b) Démontrer que ('€) et ('€') soTI~ ia:ngents au point I liers obtenus ainsi que les tangentes en ces points à (r).
d'affixe : z1 = 1 + eit_
3. Démontrer qu'il existe une ré1!exi.cm d'axe(~), que l'on
caractérisera, qui transforme f'f) 61 f,€"). On la note R.
4. On suppose que : 1 # O.
Soit R1 la réflexion qui transfon::ie O en N.
a) Déterminer son axe (-\l- Session normale de 1998, série C.
b) Justifier que l'on a::\[ = TXM0 ~ (0).
c) En déduire que ~1 est l'image de O par R. Soitfla fonction numérique de 1a variable réelle x définie
5. On suppose quel#-;: et on note Ûle vecteur d'affixe: f(x) = ze-<+ 1 -x2 - Zx-2, six <-1
z.; = sine + sin2t - i(cost + cos2t). par: f(x) = 1 + sin3 7îX, si - 1 $ x s 1 .
{
Démontrer qu e Û est orthogonal à ÏM. f(x) = x + ln(1 :x), si x > 1
2
6. Compléter la construction précédente en construisant : On désigne par (Cf6) la courbe représentative de f dans le
- pour t 1 = ~ le point Q :1, ce~e de l'image (~1) de (Cf6) t
plan rapporté à un repère orthonormé (0, J), l'unité
par la translation de vecteur N 1M1 et le point de tangen- graphique étant égale à 2 cm. ·
ce 11 de (<f61) et (~ ). 1. Déterminer l'ensemble de définition Dl de f
-pour t'1 =-~ le point Q' 1, ce~e de l'image(~;) de (cf6) 2. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en x = - 1
par la translation de vecteur N~M; et le point de tangen-, et X= 1.
1;
ce de (~;) et (~). 3. Étudier les variations de f
4. Démontrer que l'équation f(x) = 0 admet deux solu-
fl:ï(lsffiC.u:;:;;;;~ Partie B tions, l'une notée x 0 que l'on précisera et l'autre notée o:;
a E ]- 2; -1[.
On se propose d'étudier la courbe (r) décrite par le
e
point M dont les coordonnées dans le repère (0, 1 , ê2 ) 5. Démontrer que la parabole (P) d'équation
y =-
x 2 - Zx - 2 est asymptote à (46). Préciser l'autre
x(t) = 4(cos2 %) cost
sont données par : { t t E lit asymptote.
· y(t) = 4(cos2 ) sint 6. Tracer (~) et (P).
2
1. a) Étudier la parité des fonctions x et y. 7. Calculer en cm2 l'aire du domaine plan limité par la
b) Étudier la périodicité des fonctions x et y. courbe (~), les droites d'équations y= 1, x = 1 et x = O.
c) En déduire qu'il suffit de savoir tracer la partie de (r)
8. On définit l'application g = hoS(,W où h est l'homo-
correspondant à O s t s 1t pour obtenir (r) par une trans-
formation que l'on précisera. On note (ri) cette partie thétie de centre O et de rapport 2, S(e.J la symétrie ortho-
gonale d'axe la droite (ô) d'équation y = x.
de (r).
(r) désigne la représentation graphique de la restriction
2, a) Vérifier que pour tout t élément de [O ; n;] on a : de f à l'intervalle [O ; 1].
x'(t) = - 2(sint)(2cost + 1) et y'(t) = 2(2cost - l)(cost + 1). a) Caractériser g.
b) Étudier les variations des fonctions x et y. b) Construire les points J', A', I' et B', images respectives

3. Soit V(t) le vecteur de coordonnées (x'(t) ; y'(t)).



par g des points J(O; 1), A(½; 2), I(l; 0) et B(l; 1).
a) Justifier que le vecteur V(t) est un vecteur directeur c) Tracer (r'), image de (r) par g.
de la tangente en M à (rJ, sauf pour une valeur de t que d) En déduire l'aire du domaine plan limité par (r'), les
l'on donnera. droites (J'B'), (OJ') et (OI').
b) On note B le point d'intersection, autre que 0, de (r1 )
et l'axe des ordonnées. Calculer l'ordonnée de B et
déterminer la tangente à (r1 ) en B.
c) Déterminer les points de (r1) pour lesquels le vecteur
-►
V(t) dirige un des axes du repère.
4. Pour t E ] ~ ; n[, ~n ·note a le coefficient directeur de Session normale de 1998, série C.
la droite (OM).
a) Démontrer que : a = tant. Ce problème comporte trois parties A , B et C. Les parties
b) En déduire la tangente en O à (r1 ). B et C sont indépendantes.

·3 44 Problèmes de synthèse
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Le plan est rapporté à un repère (0, Û, v'), l'unité gra-


phique étant égale à 1 cm. telle q~e I z \îz 1 = Jz - (2 + 2i)I est la courbe (E).
b) Interpréter géométriquement ce résultat.
Partie A En déduire la nature de la courbe (E).
En donner deux éléments caractéristiques.
On considère la fonction f définie sur [0 ; + oo[ par :
flx) = X - 4.jx + 4.
1. a) Étudier la dérivabilité de f en O. En déduire une
interprétation géométrique.
b) Étudier les variations de f
c) Tracer la courbe représentative(~) def dans le repère
(0, û, v').
11 côte d'ly_aire
Session de remplacement de 1998, série C.
On utilisera la feuille de papier millimétré dans le sens
/ horizontal. On placera l'axe Oy à 3 cm du bord gauche On considère la fonction f définie sur IR! par : f(x) = x ~ ex·
de la feuille et J'axe Ox à 3 cm du bas de la feuille. On désigne par (~) la courbe représentative de f dans le

2. a) Soit g la restriction de f à [4 ; + 00 [ . plan muni d'un repère orthonormé (0, I, J), l'unité gra-
Démontrer que g est une bijection de [4 ; + oo[ sur [O; + oo[ phique étant égale à 4 cm.
et que ·son application réci_p_roque g- 1 est définie sur
[0 ; + oo[ par : g- 1 (x) = X + 4 / X + 4. :JE ~ Partie A
b) Tracer la courbe représentative (~') de g- 1 dans le
1. a) Calculer f'(x) pour tout nombre réel x, puis étudier
même repère que (~). On note (H) la courbe ((~) u (~').
le signe de f'(x) suivant les valeurs de x.
3. Soit (E) la courbe d'équation En déduire le sens de variation de f
x2 + y 2 - 2xy - Bx_- By + 16 = 0 b) Déterminer les limites de f en+ 00 et - 00 et dresser le
dans le repère (0, Û, v\ tableau de variation de f
a) Démontrer que pour tous les réels x et y positifs, on a : 2. Démontrer que le point A de coordonnées (0 ;,½l est
x 2 + y 2 - 2xy - 8x - By + 16 =0 ~ [y - j(x))[y - y- 1 (x)] = O. un centre de symétrie de (~ ).
En déduire que : (H) = (E). 3. Déterminer une équation de la tangente (T) à (({&) au
b) Démontrer que si un point M(a; b) appartient à (E) point A.
alors le point M'(b ; a) appartient également à (E). 4. Soit <p la fonction définie par : q>(x) = ½ - ¼ x - fix).
En déduire que la courbe (E) admet un axe de symétrie. a) Démontrer que : '<;/ x e ]- oo ; O[, <p(xl > 0 ;
Préciser cet éQ(e.
'<;/XE ]0 ; + oo(. <p(x) < O.
4. Calculer l'aire de la partie du plan limitée par la
b) En déduire la position de (T) par rapport à (({&).
courbe (~). l'axe des abscisses et l'axe des ordonnées. c) Tracer (Tl et (~ ).

~s::1 Partie B eu~~ Partie B


1. Soit m un nombre réel appartenant àTintervalle )- 2 ; 2(. Pour tout nombre réel non nul m, on considère les fonc-
a) soit les points Am de coordonnées (2 + m ; 0) et Bm
de coordonnées (0 ; 2 - m). tions fm définies par : fm[x) = f (;:-J
Écrire une équation de la droite (Dm) passant par A;n et Bm. (~ml désigne la courbe représentative de fm dans le
b) Soit (11m) la droite d'équation : x - y- 2m = O.
repère (0, I, J).
Soit Tm la transformation du plan dans lul:lP-ême 4!:!i.à
Démontrer que le point d'intersection Tm des droites tout point M associe le point M' tel que : HM' = m HM,
(Dm) et (t.m) a pour coordonnées (¼ (2 + m)2 ; ¼(2 - m) 2). où H est le projeté orthogonal de M sur (OJ).
c) Démontrer que la droite (Dm) est tangente à (~) au 1. a) Déterminer la nature de T_ 1 .
point Tm. b) Démontrer que (C~m) est l'image par Tm de(<€).
c) Tracer (~_ 1 ). . ,._
2. a) Soit Hm le projeté orthogonal de Tm sur la droite (6)
d'équation y= -x. 2. Soit À. un nombre réel. On pose : Im(À.) = Î fm(x) dx.
J_ ,._
Démontrer que le point Hm a pour coordonnées (m; - m). Calculer Im(À.) et en déduire que 1m(Àl est indépendant de
b) Soit F le point de coordonnées (2 ; 2). m.
Démontrer que le quadrilatère AmHmBmF est un carré
pour tout m appartenant à)- 2 ; 2[.
~~~t"·•.•Lw Partie C
3 . Pour m =½,placer le point Tm' tracer les droites (Dm),
Soit g la fonction définie sur IR! par : g(x) = x - f(x)._
(t.m) et le carré AmHmBmF.
1. a) Étudier le sens de variation de g .
b) Calculer les limites de g en+ oo et - oo.
üt..i■- Partie C c) En déduire que l'équationf(x) = x admet une solution
1. Soit M un point d'affixe z. unique a. et que .!. :=;:; a. :=;:; .!.
a) Démontrer que le point H d'affixe z - iz est le pro- , 4 2. (1 1] . (1 1]
2 2. a) Demontrer que : '<;/ x e
4 2 ; , f(x) e ; -
jeté orthogonal de M sur la droite (6). :_ 4 2
b) Démontrer que la distance de M à (6) est égale à 1 2 \ iz 1· b) Calculer f"(x).
2. a) Démontrer que l'ensemble des points M d'affixe z En déduire que : '<;/ x e [¼_; ½]. lf'(x) 1:=;:; ¼·

Problèmes de synthèse 345


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cJ En déduire que : 'if x E [¼ ;½], lf(x) - al :S: ¼lx - al. 3) En déduire à l'aide d'un raisonnement par récurrence.
que pour tou t nombre réel positif x et pour tout entier n
3. Soit (Un) la suite de nombres réels définie par la rela-

f, +~:
supérieur ou égal à 1 :
tion de récurrence : U0 = ¼et 'if n ~ i;_ __ ! =/[lîJ.
E
Fn(x) = n ![1 - e-x(1
+ + ... + ;; )].
a) Démontrer que : 'if n E N, un E [¼:¾~ 4. a) Démontrer que : lim Fn(x) =n !.
b) Démontrer que : 'if n E N, IUn- l ..:. œ-:S: ¼ rc. - al. X ➔ + oo

c) En déduire que: 'if n E

4. a) Déterminer la limite de (L_,.


N, IG.,, - al $ ur- 1
.
b) Démontrer que pour tout nombre réel positif ou nul
x, on a : F n{x) ::;; n !

b) Trouver le plus petit enêe: :E.:.:...ie! p tel que : faaïJftl~~ Partie C


IUp - m :s: 10--:?. 1. Démontrer que pour tout entier n supérieur ou égal

+ J:
11

/~(t) dt::;; n !.

~- 18 Côte d'Ivoire _;
à 1 on a: Fn(n)

2. Déduire des résultats des parties A et B que, pour


tout entier n supérieur ou égal à 1, on a:
0 ::;; F n(n) ::;; ; ! ;
Session normale de 1998, série E. 2
1 n<1
Te n
- + 1! n
+v+ n! <- e''.
... + nn
Dans tout le p..-o:à!è:ne. n désigne un entier naturel non
nul. On œ:is!&:-e "!a :inctïonf,, de~ vers IR définie par:
f,,.f;c) = x" e- .r.
On note Cn la courbe représentative de fn dans le plan
muni d'un repère orthonormé, l'unité graphique étant
égale à 3 cm.
Session normale de 1998, séries Cet E.

■----- Partie A Le problème a pour objet l'étude d'une suite de fonc-


1. Étudier les variations de fi et déterminer sa limite en+ 00• tions, d'une suite d'intégrales, puis la recherche d'une
Tracer C1 en précisant la tangente à l'origine. valeur approchée d'une équation du type : f{x) = k.
2. Pour tout entier n supérieur ou égal à 2, étudier les
variations de f,1• •
c:□l'flt:.c"'··"'::J Partie A
Tracer C3 dans un autre repère, en précisant la tangen-
te à l'origine. On note f,, la fonction numérique de la variable réelle
el +x
3. On note Sn la symétrie orthogonale d'axe la droite définie sur]- 00 ; - 2[ U ]- 2 ; + 00 [ par : f,1(x) =(x + Z)~,
d'équation X= net C'II l'image de en par SIi. pour n entier naturel non nul.
a) M étant le point du plan de coordonnées (x ; y), cal- (<€,) désigne la courbe représentative de fn dans le plan
culer les coordonnées (x' ; y') de son image M' par S11• muni d'un repère orthonormal (0, f ]), l'unité gra-
b) Démontrer que C' n est l'ensemble des points M dont phique étant égale à 2 cm.
les coordonnées (x; y) vérifient : x::;; Zn et y= f,,(2n -x).
1. a) Étudier les limites de fn en - 00 et en + 00 •
c) Tracer C'3 dans le même repère que C3 .
Pour x::;; Zn , on pose : g 11(x) = 1;,r2n - x). (Pour la limite en + oo, on posera : X= x + 2).
d) En interprétant géométriquement les intégrales, jus- b) Étudier suivant la parité de n, la limite de /;, en - 2.
tifier l'égalité : f.2n
.
ln
fn(t) dt = g 11 (t) dt.
2. a) Calculer f~(x), puis étudier son signe suivant la
parité den.
n O
4. Pour tout x élément [O ; n], on pose : b) Dresser le tableau de variation de/~-
h 11(x) = ln(g11(x)) - ln(f;,(x)). 3. Démontrer que toutes les courbes (<fsn) passent par Jn
a) De l'étude des variations de h 11 , déduire le signe de point fixe A.
~W- . Déterminer une équation de la tangente (T nl à (~ n) en A.
b) Démontrer que pour tout x appartenant à l'intervalle 4. a) Calculer lim J;,(xl, puis interpréter graphiquement
[O ; n ] on a : fn(x) ::;; g 11(x). ce résultat. x -->+ ~ x

r
c) Déduire de ce qui précède l'inégalité :

f11(t) dt::;; J:11 1,,(t) dt.


b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour
tout nombre réel x différent de - 2, on a:
1;1(x) = j~(x) - nfn + 1 (;t').
c) En déduire les positions relatives des combes ('€1) et (<6lz].
Ellt3t;;r..._:..::l Partie B
Pour tout nombre réel positif x, on pose: Fn{x) = 1,,(t) dt. f Représenter graphiquement ('<6 1) et {<€2 ).

1. Démontrer que la fonction Fn est croissante sur [O ; + oo[. lfiil~i~'.".=-:.....=:! Partie B


2. À l'aide d'intégrations par parties :
a) Calculer F /x). entier naturel n non nul. -1
f
Soit la suite {un) définie par: u 11 = Of 11(x) dx, pour tout

b) Démontrer que, pour tout nombre réel positif x et 1. Démontrer que la suite (un) est décroissante et que
pour tout entier n supérieur ou égal à 1, on a : pour tout n non nul, on a : (u11) ~ O.
F n + 1 (x) = (n + l)Fn(x) - f,, + 1 (x) . Que peut-on en déduire ?

346 Problèmes de synthèse


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2. Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur 2. Préciser par leurs coordonnées dans le repère R, les
points d'intersection de (Cft0 ) et (C€1 ), (Cft0 ) et (C€ 2 ) , (Cft1) et (Cft 2 ).
ou égal à 2, on a: 1 - 2- n + 1 s uns ( 1 - 2- n + 1 ) e.
n-1 n-1 3. Étudier dans l'ensemble IR des nombres réels, le signe
En déduire la limite de la suite (un). de chacune des expressions ;
3. a) En utilisant une intégration par parties, démontrer fi (x) - f 0 (x), J;(x) -f0 (x) et J;(x) - fi (x).
que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2 on a :
4. Tracer (C€c), (<€) et (<€2) dans le repère R et hachurer le
e
nun+t = 1 + un - -.
2n
domaine fermé (E) déterminé par les trois courbes (~ 0), (C<,;1)
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la et (<€2 ), c'est-à-dire l'ensemble (E) des points M du plan,
question 4. b) de la partie A. dont les coordonnées (x ; y) dans le repère R vérifient :

i
o net+x -lsxs o
c) En déduire que: lim
n ➔ +~ - 1
(
.\'
)
+ 2 n+ 1
dx = 1. ou
{ fz(x) s y s /~(x)
,-
Partie C Kt#~ Partie B
On considère la fonction g définie sur [O ; + par : 00 (
On se propose de calculer l'aire de (E).
g(x) = J;_ (x - 1). On note (r) sa courbe représentative 1. Soit n, un entier naturel quelconque. Démontrer qu'en
dans le repère (0, f J}.
posan t I (x) = 1\n e-½ dt, on définit une fonction In
1. Construire la courbe (r) à partir de la courbe (<f; 1 ). n Jo
Justifier la construction. qui a l'ensemble IR d es nombres réels pour ensemble de
2. On note cp la fonction définie sur [O ; + oo[ par: définition.
cp(x) = 1 + ln(l + x). 2. Soit n un entier naturel et x un nombre réel quel-
a) Démontrer que l'équation cp(x) = x admet une solu- conque. x
tion unique ex dans l'intervalle I = [2 ; 3]. Démontrer que : In+ l(x) = - 2xn + 1 e- z + 2(n + 1) In(x).
b) Démontrer que pour x positif, l'équation cp(x) = x est 3. Soit x un nombre réel quelconque.
équivalente à l'équation g(x) = e. a) Calculer I0 (x) en fonction de x.
c) Démontrer que pour tout x de I, lcp'(x)I s ½_ b) En déduire les expressions de Iil,t:) et I 2 (x) en fonc-
3. Soit (vn) la suite définie pour tout entier naturel n par: tion de x.
v0 = 2 et vn + 1 = cp(vn). 4. Calculer l'aire de (E).
a) Démontrer que la suite (vn) est croissante et majorée
par ex. Conclure.
b) Démontrer que : cp(I) c I.
illlû~ff7 îit.::i Partie C
c) Démontrer par récurrence, que pour tout entier natu- On se propose de calculer la dérivée d 'ordre n de f
rel n, vn appartient à l'intervalle I. On désigne parji0 l (oufl,Ji1 l (ouf1,Ji2l (ouf'1,Ji3 l (ou
/"1, etc. les dérivées successives de la fonction/
4. a) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a :
1. Démontrer par récurrence, que pour tout entier naturel
½
lvn + 1 - al s ½lvn - cxl, puis que : ex - vn + 1 S (a - vn).
n, on peut trouver trois nombres réels cxn, Pn et 'Yn véri-
b) En déduire que, pour tout entier naturel n , ex - vn s ½ fiant pour tout nombre réel x :
et que la suite (v11) converge vers ex.
c) Déterminer un entier naturel p pour lequel vP est une
Ji11l (x) = (an + Pn..t: + ynx2) e-4-.
valeur approchée de ex à 10- 3 près. On trouvera cx0 = a, Po =b et y0 = cet pour chaque entier
Calculer cette vaieur approchée. naturel n , le raisonnement par récurrence montrera que
cxn + 1 , Pn + 1 et Yn + 1 vérifient :
1'--- 1 1
an+ 1 = Pn - 2 an, Pn + 1 = 2Yn - 2 P" et Yn + 1 = - 2 Yn·
2. Pour chaque entier naturel n, on pose :
P'n = Pn + 4 nyn et cx'n = (Xn + 2nPn + 4n(n + l)yn.
Session normale de 1998, séries SE, MTI, MTGC.
Démontrer que (yn), (P'nl et (a'n) sont des suites géom é-
t
On d ésigne par R = (0, Jj un repère orthonormal du triques de raison - ½.
plan et a, b, c trois nombres réels. 3. En déduire pour chaque entier naturel n, l'expression
Les fonctions/~, J;_, fz et f sont respectivement définies de an, P11 et 'Yn en fonction den, a, b etc.
sur l'ensemble IR des nombres réels par:
X X X
fo(x) = e-z, fi(x) = x e-z, fz(x) = x 2 e-z
X
et f(x) = (a+ bx + cx2 ) e-z .
On désignera par (<f; 0 ), (C(;; 1 ) et (c<,; 2 ) les courbes représen-
tatives de/~, fi et J; dans le repère R. Session complémentaire de 1998, série C.

Partie A Le problème est composé de l' étude d'une suite de fonc-


tions dépendant d'un paramètre, puis de la recherche
On se propose de représenter (Cft0 ) , (C(;; 1) et (C(;; 2 ).
d'une valeur approchée d'une solution d'une équation
1. Étudier les variations des fonctions fo, fi et fz. du type :f (x) = x .

Problèmes de synthèse 34 7
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Partie A
22 Sénégal
IDHPlf/l!II
Pour tout entier n strictement positif, on notet,. la fonction
numérique de la variable réelle définie sur ~\ {1} par :
f,,(x) = (x :"1r . Session normale de 1998, séries C - E - S.
On note (~,,) la courbe représentative de t,. dans le plan
rapporté à un repère orthonormé (unité graphique: 2 cm).
1. Déterminer la fonction dérivée f',, de f,, et donner
Partie A
Soit <t> la fu=lc:ion numérique définie par :
l'expression de f',, en fonction de f,, et de f,, + 1 .
2. Étudier les variations de t,. et ses limites éventuelles <t>{x) = (lnxx)2 , six> o_
en - oo, - 1 et + oo. { <t>{O) = 0
(On distinguera les cas où n est pair et n est impair.)
1. Tllk:,c~ cree 4> est une fonction continue sur son
3. Démontrer que toutes les courbes (~,,) passent par un
erisech!e de r§inition.
même point.
z._ o~ .::'!fiœs la dérrrabilité de <t> en O .
4. Déterminer la limite defn(x) lorsque x tend vers +oo.
X b) fres:se:: !e tableau de ,·ariation de la fonction <t>.
Que peut-on en déduire pour les courbes (~") ?
3. a } Étudie.r le comportement asymptotique de <t> pour
Tracer sur deux figures distinctes les courbes (~ 1 ) et(~).
les grandes ,aleurs de x .
b) Préciser la tangente (T) à la courbe (C) représentative
EE!!tC:..."":l Partie B de <l> au point d'abscisse e.
Pour tout entier n strictement positif, on note : c) Tracer (C) et (T) dans un repère orthonormé d'unité
1
I n = Jf f.n (x) dx. 1 cm.
0
4. Démontrer que l'équation <t>(x) = e admet exactement
1. Démontrer que la suîte (In)n e N· est décroissante et deux solutions dans l'intervalle ]1 ; + et que l'une de
00 (

qu'elle converge. ces solutions est comprise entre e3 et e4 •


2. Démontrer que pour tout entier n aturel n supérieur
ou égal à 2, on a:
~~~L~ Partie B
_1_ (l __1_)
n- 1
< I < _ e_
2" - 1 - n - n - 1 zn - 1 .
(l __1_ )
Dans cette partie, on considère la fonction f définie par
En déduire la limite de la suite (I,,)n e N*" f; )1 ; + oo[----> ~-
3. Démontrer en utilisant la reiation de la question A.1.,
une relation entre I,, et 1,, + 1 .
4. Démontrer que: lim n l,, + 1 = 1 .
X~
dt
lnt i
x
e
-

Le but de cette partie est de représenter graphiquement


n ➔ +oo

En déduire que la suite (n I,,)ne N· converge et détermi- cette fonction sans connaître l'expression exp licite de
ner sa limite. f'(x).
1. a) Justifier l'existence de f
ai:J~!;;',' .1,. ~ Partie C b) Démontrer que f est croissante sur ]1 ; +
, /
00 [ .

Dans cette partie, n = 2. 2. a) Etablir que pour tout nombre réel t appartenant à
]1 ; + oo[, on a : lnt < t - 1.
1. Démontrer que l'équation J;(x) =x admet une solution
b) En déduire une minoration de f(x) lorsque x > e.
unique a dans l'intervalle [½ ; 1]. Préciser alors la limite de f(x) lorsque x tend vers + oo.
Le but de cette partie est de déterminer une valeur c) De façon analogue, calculer la limite de f (x) lorsque
approchée de a. x tend vers 1 par valeurs supérieures.

2. Étudier les variations de t; dans [½ ; 1] et en déduire 3. a) Soient a et b deux nombres réels tels que : es a <_b.
~ue pour tout nombre réel x appartenant à l'intervalle . b- a fb dt b - a
Établir que : lnb ::; Ja lnt ::; lna .
L} ; 1],
on a : - 0,25 ::; f;(.'7) ::;; O. .
b} Soit x un nombre réel strictement supérieur à e.
3. Soit (u")" e N la suite définie par :
Démontrer que: Vu E [e; xl, x· - u ::;;f(x)::;; u + xl - u-_
u 0 =1 . 1nx nu
{ pour tout n de N, un + =J;(u,,) c) Résoudre l'inéquation <t>(x) < x.
1
Justifier que l'on peut choisir u = <I>(x), lorsque x > e4.
a) Démontrer ~ue pour tout entier naturel n, u,, est élé-
ment de[½; 1 J Établir alors que :
V x > e4 l _ <t>(x)::; ( ln x)r(x)::;; _1_ + rl _ <t>(xl] ln x .
b) Démontrer, en utilisant la question C.2., que pour ' x x ln x l x ln<l>(x)
tout entier naturel n : lun + 1 - al ::; ¾lun - al. d) Démontrer que : lim
1~ x( -)=· 1 ;
x ➔ +oo 1Il'VX
c} En déduire que pour tout entier naturel n,
1u,, - al ::; ½(¾)" et que la suite (u,,),, e ,.. converge vers a. en déduire que : lim
x ➔ +oo
( ln x )f(x) = 1.
..:t'
d) Pour quelles valeurs de n , u,, est-elle une vàleur
e) Vérifier que: Vx > e4 ,f(x) = x [1 + t(x)],
approchée de a à 10- 3 près ? 1nx
(On donne : Je""' 1,65; ln 2""' 0,69; ln 5""' 1,6.} avec lim
X ➔ +oo
e(x) = O.

348 Problèmes de synthèse


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f) En déduire le comportement asymptotique de la fonc- c) En déduire que la suite (u,,) converge vers a..
tion f lorsque x tend vers + oo,
4. a) On cherche à obtenir une valeur approchée de /(2).
Soit h : t ~ at + b la fonction telle que :
1
h(e) = 1 et h(2) = ln .
2
Calculer les nombres réels a et b et donner deux valeurs
approchées de ces nombres à 10- 2 près.
24~-Côte d'IVOirè Session n ormale de 1999, série C.
On utilisera ces valeurs approchées pour la question 4. b).

b) On prend alors: /(2) "'r h (t) dt. Calculer cette valeur.


5. a) Donner le tableau de variation de f
Le plan est muni d'un repère orthonormé (0 , I, J}, l'uni-
té graphique étant égale à 1 cm.

b) Construire la courbe représentative de la fonction/


.....----..i Partie A
On considère dans C l'équation : •

23 Tchad.
z 3 - (6 + i[3)z2 + (11 + 4i[3)z - 6 - 3i[3 = O.
1. Résoudre cette équation en sachant qu'elle a deux
solutions réelles.
2. On désigne par A, B, C, E et G les points d'affixes res-
Session normale de 1998, séries Cet E. pectives 3, 2 + i.[3, - 1, 7 et 11 + 4i.[3.
a) Démontrer que le triangle IAB est équilatéral.
On considère l'application f de 1- 1 ; + 00[ dans IR défi-
nie par: b) Démontrer que les points B, Cet G sont alignés.
~(x) = ln(l/ x), six -:f. 0 c) Placer les points A, B, C, E et G.
{ /(0) = 1. 3. Calculer l'affixe du point F de l'axe des abscisse tel
On note (~) la courbe représentative de f dans le plan que le triangle EFG soit équilatéral.
rapporté à un repère orthonormé (0, J). T;

[;]i]i[aru"..l;l Partie B
Partie A On désigne par O' le centre de gravité du triangle IAB.
1. Étudier la continuité de f sur]- 1; + 00 [.
1. On veut déterminer une homothétie h qui transforme
2. Étudier la ~érivabilité de f sur ]- 1 ; + 00 [. le triangle IAB en EFG.
Expliciter la fonction dérivée f'. a) Démontrer que l'image par h de [IA] est [EF].
3. On note g l'application de ]- 1 ; + oo[ dans IR définie b) Justifier que la seule homothétie h qui transforme
par: g (x ) = ~ - ln(l + x). IAB en EFG est telle que : ·
, 1 +x h(I) = E, h(A) = F et h(B) = G.
a) Etudier les variations de g et le signe de g(x).
(On ne demande pas l'étude de la limite de g en - 1.) c) Caractériser h.
b) En déduire les variations de f f
2. Soit r la rotation de centre O' et d'angle 2 et f la
4. Étudier les limites de faux bornes de l'intervalle similitude directe telle que : f = h or.
]- 1 ; + oo[. a) Donner le rapport et l'angle de f.
b) Démontrer que f transforme le triangle IAB en EFG.
5. Construire la courbe(~). Préciser les asymptotes----- et la
position de (((6) par rapport à l'axe des abscisses. 3. Soit g une similitude directe qui transforme le tri-
angle IAB en EFG.
6. Déterminer une équation de la tangente à («i) au
a) Démontrer que h- 1 og est une rotation qui laisse le
point d'abscisse O et étudier la position de («i) par rap-
port à cette tangente. (On étudiera les variations de triangle IAB globalement invariant (c'est-à-dire que le
l'application h de ]- 1 ; + dans IR définie par :
00[
triangle IAB a pour image lui-même).
h(x) = x 2
(! + f'{xJ), puis le signe de h(x)J.
b) Caractériser les trois rotations qui laissent globale-
ment invariant le triangle IAB.
cJ En déduire que les similitudes directes qui transfor-
~ Partie B ment IAB en EFG sont h, f et une troisième f' que l'on
1. Démontrer qu'il existe un unique nombre réel a. de déterminera à l'aide de h et r.
l'intervalle ]O ; 1 [ tel que : f(a.) = a.. d} Déterminer le rapport et l'angle de f".
(On ne demande pas de calculer a.). 4. Soit .Q le centre de la similitude f. On désigne par K
2. On considère la suite (un) définie par : le milieu du segment [IA].
1 a) Déterminer l'image K' de K par f.
u 0 = et pour tout n E N, un + 1 =f(un).
2 b) Démontrer que Q, A, G et F sont cocycliques.
a) Démontrer que: 'd n E N, 0 :S: un :S: 1. c) Démontrer que Q, F, K et K' sont cocycliques.
b) Démontrer que: 'd n E N, lun + 1 - a.l :S: ½lun - al. d) Construire Q.
(On remarquera que un +1 - a= f(un) - f[a.) et on utilise- 5. Déterminer l'application complexe associée à f'.
ra le résultat : -½ :S: f'(x) :S: O.) 6. Calculer l'affixe du centre Q ' de f'.

Problèmes de synthèse 349


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1 DE
des notions abordée s

A D
affinité du plan - 97 décomposition d'une isométrie - 86
affixe (d'un point, d'un vecteur) - 56 décomposition d'une rotation - 82
aires (calculs) - 309 décomposition d'une translation - 82
algorithme d'Euclide - 20 déplacement - 88
anneau - 8 demi-tour - 136
antidéplacement - 88 dérivation - 214
antisymétrique (relation) - 6 dérivées successives - 218
application affine - 92 Desargues (théorème de) - 53
application linéaire·- 94 détermination d'une application affine - 94
application vectorielle - 93 détermination d'une isométrie - 89
arc (longueur d') - 312 déterminations d'une similitude directe - 111
archimédien - 9 direction asymptotique - 201
arctangente (fonction) - 216 directrices - 158
argument d'un nombre complexe - 62 distance focale - 152
associativité d'une loi - 6 diviseur d'un entier - 12
asymptote - 199 division euclidienne - 9
axes d'une conique - 158
axe imaginaire - 5 6 E
axe réel _, 5 6 écart type - 186
écriture complexe d'une similitude directe - 106
B écriture complexe de transformations - 71
éléments carnet. d'une similitude directe - 106
barycentre - 34 éléments symétriques - 8
barycentre partiel - 36
Bézout (théorème de) - 21 ellipse - 149
bifocale (définition) - 161 entiers comparables - 6
binaire (système) - 11 épreuve - 176
binôme de Newton - 172 épreuve de Bernoulli - 181
équation caractéristique - 327
Bombelli - 61 équation différentielle - 322
bonhomme d' Ampère - 44 équation différentielle linéaire - 324
branche infiniè - 199 équation réduite d'une conique - 150
branche parabolique - 201 équiprobabilité - 180
espérance mathématique - 185
C événement - 176
Calcul approché d'une intégrale - 306 événement certain - 176
Cardan - 61 événement contraire - 176
cas favorables - 180 événement élémentaire - 176
cas possibles - 180 événement impossible - 176
cercle principal - 158 événements incompatibles - 176
cercle secondaire - 158 événements indépendants - 178
chaînette - 264 éventualité - 176
classification des isométries du plan - 86 excentricité d'une conique - 158
coefficients binomiaux - 173 èxpérience aléatoire - 176
coefficient de colinéarité - 92 exponentielle (fonction) - 256
combinaison - 172 exponentielle de base a (fonction) - 262
commutativité (d'une loi) - 6 expression analytique d'une application affine - 97
composition d'isométries - 82 extérieur d 'une conique - 149
composition de similitudes directes - 107
concave (fonction) - 219
congruence - 14
F
facteur d'amortissement - 331
conique - 149 fonction de répartition - 185
coniques à centre - 151 fonction racine n-ième - 207
conjugué d'un nombre complexe - 59 forme algébrique 56
O

continuité - 203 forme exponentielle - 65


convexe (fonction) - 219 forme trigonométrique - 63
corde d'une ellipse - 162 forme réduite d'une similitude - 106
corps - 57 . formules d'Euler - 66
cosinus hyperbolique - 264 formule de Moivre - 65
courbe de Gauss - 261 foyers d'une conique - 158
courbe intégrale - 322
croissance comparée de fonctions - 267 G
croissance comparée de suites - 282 Gauss (théorème de) - 21

350 Index
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gendarmes (théorème des) - 195 PPCM de deux entiers - 17


globalement invariant - 226 plus petit élément - 6
groupe - 8 point d'inflexion - 219
groupe affine du plan - 93 point image - 56
H point invariant par une application affine - 95
primitive - 234
hexadécimal (système) - 11
homothétie vectorielle - 93 primitives usuelles - 302
hyperbole - 149 principe additif - 174
hyperbole équilatère - 163 principe multiplicatif - 174
probabilité - 1 77
1 produit vectoriel - 45
image d'une droite par une application affine - 95 projections de l'espace - 124
image d'un plan par une application affine - 96 propriété caractéristique
imaginaire pur - 56 · . d'une similitude directe - 108
inégalité de la moyenne - 300 pseudo-périodique (mouvement) - 331
inégalité des accroissements finis - 217
inertie (centre d') - 313 Ptolémée (théorème de) - 116
intégrale (d'une fonction) - 296 puissances (fonctions) - 265
intégration par parties - 302 puissance d'exposant rationnel - 207
intérieur d'une conique - 149
J R
racine n-ième - 66
jardinier (méthode du) - 161 rectangle d'or - 117
K récurrence (raisonnement par) - 7
réflexion - 133
Klein (groupe de) - 101
Këinig lformule de) - 186 relation d'ordre - 6
relation réflexive - 6
L relation sy~rique - 14
relation transitive - 6
Leibnitz (formule de) - 230
ligne de niveau - 39 représentation paramétrique d'une conique - 159
limites d'une fonction - 194 résoudre une équation différentielle - 322
limite d'une suite - 280 rotation vectorielle - 93
logarithme décimal - 247
logarithme népérien - 240
101 binomiale - 186
s
schéma de Bernoulli - 181
loi de comp0sition interne - 6
loi de probabilité - 184 sommets d'une conique - 158
spirale d'Ulam - 25
M suite arithmétique - 278
suites adjacentes - 294
méthode de Newton - 289
méthode du point fixe - 288 suite bornée - 276
méthode du point médian - 306 suite convergente - 280
méthode des rectangles - 306 suite divergente - 280
méthode des trapèzes - 306 suite de Fibonacci - 293
module d'un nombre complexe - 60 suite géométrique - 278
multiple d'un entier - 12
suite logarithme - 282
N suite monotone - 277
suite numérique - 2 76
neutre (élément) - 6
nombres amiables - 32 suite puissance - 282
nombres complexes - 56 suite stationnaire - 277
nombres de rermat - 32 surface de niveau - 39
nombres de Mersenne - 32 symétrie glissée - 83
nombres parfaits - 32
nombres premiers - 24
nombres premiers entre eux - 21
' Î
nombre transcendant - 242 tableau de composition - 91
numération - 10 transformation affine du plan - 92
triangle de Pascal - 172 ·
0
orientation de l'espace - 44
oscillateur mécanique libre - 322
u
univers - 176
oscillateur mécanique amorti - 330 univers image - 184
p V
parabole - 149 valeurs intermédiaires (théorème des) - 205
paramètre d'une parabole - 150
partie ima~inaire d'un nombre complexe - 56 valeur moyenne d 'une fonction - 300
partie réelle d'un nombre complexe - 56 variable aléatoire - 184
petit théorème de Fermat - 27 variance - 186
plan complexe - 56 vecteur image - 56
plan médiateur - 133 vitesse moyenne - 301
PGCD de deux entiers - 18 volumes (calculs de) - 310
plus grand élément - 9 () Von Aubel (théorème de) - 103

Index 351

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