La Grossesse Extra Uterine DR Kouma
La Grossesse Extra Uterine DR Kouma
La Grossesse Extra Uterine DR Kouma
Objectifs
• Définir la grossesse extra utérine
• Enumérer trois (3) signes fonctionnels et trois (3) signes physiques
de la GEU au début
• Enumérer trois diagnostics différentiels de la GEU
• Citer 3 diagnostics différentiels de la grossesse extra utérine
• Citer 3 examens complémentaires dans le diagnostic de la grossesse
non rompue
• Citer deux méthodes de traitement de la GEU
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PLAN
1. GENERALITES
1.1 Définition
1.2 Intérêt
1.3 Rappel
1.4 Epidémiologie
1.5 Etiopathogénie
1.6 Anatomiepathologie
2. SIGNES
2.1 Signes Cliniques
2.2 Signes Para cliniques
3. DIAGNOSTIC
3.1 Selon le siège
3.2 Selon les formes associées
3.3 Selon les formes compliquées
3.4 Diagnostic différentiel
4. TRAITEMENT
4.1 Curatif
4.2 Préventif
CONCLUSION
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1. GENERALITES
1.1 Définition : on appelle grossesse extra utérine (GEU) la nidation et le
développement de l’œuf en dehors de la cavité utérine. Elle est encore
appelée grossesse ectopique
1.2 Intérêt :
• Elle est fréquente notamment avec la propagation des IST
• Son diagnostic est difficile,
• Elle est grave : en effet, elle est la 1ere cause de décès au 1er trimestre
de la grossesse.
• C’est une urgence médico-chirurgicale
1.3 Rappel anatomique de la trompe utérine :
• Définition : les trompes de Fallope sont deux conduits creux,
étendus de l’ovaire à l’utérus.
• Description : La trompe est divisée en quatre segments qui sont à
partir de l’utérus :
- la partie interstitielle
- la partie isthmique
- la partie ampullaire
- le pavillon
• Structure : la trompe est formée de trois tuniques qui sont : la
séreuse, la musculeuse, la muqueuse
• Rôle : c’est le lieu de la fécondation
3
Port. Interstitielle Isthme Ampoule
Pavillon
Trompe
1.4 Epidémiologie
utérus
Ovaire
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• Incidence :
o actuellement elle est de 2 cas /100 naissances en Europe
o au Mali : 3,5%
• Facteurs de risque : ce sont
o la salpingite : c’est la cause la plus fréquente de la GEU
o les antécédents d’infection génitale : IST notamment à
Chlamydiae trachomatis
o les antécédents de chirurgie tubaire
o tabagisme : 2e facteur de risque avec une relation dose-effet ;
expliquant 30% des GEU
o les antécédents de GEU
o antécédents d’infertilité
o antécédent d’avortement provoqué
1.5 Etiopathogénie :
• l’œuf issu de la fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde au
niveau de la portion distale de la trompe (1/ 3 externe), migre
normalement jusque dans la cavité utérine où il s’implante aux
alentours du 5e jour au stade de blastocyste. La GEU est le résultat
d’une anomalie de migration de cet œuf qui s’implante alors le plus
souvent au niveau de la trompe.
• les hypothèses concernant cette étiopathogénie sont :
o soit un retard de migration de l’œuf au niveau de la trompe,
source de GEU tubaire
o soit une anomalie de la captation de l’ovocyte par la trompe à
l’origine de GEU abdominales ou ovariennes.
1.6Anatomie pathologie :
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Localisation tubaire: (98%)
- GEU ampullaire
- GEU isthmique
- GEU infundibulaire
- GEU interstitielle
Localisation extra tubaire :
- GEU ovarienne
- GEU au niveau du col utérin
- GEU abdominale
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2. SIGNES
2.1 Type de description ( GEU à son debut)
2.1.1 Signes Cliniques
• Signes fonctionnels : souvent constitués par
o Le retard des règles ou aménorrhée
o Les métrorragies : irrégulière, brunes ou sépia ; peu abondantes,
récidivantes faites de sang rouge.
o Les douleurs abdomino pelviennes : généralement
unilatéralisées, à type de colique ou de douleurs scapulaires
rarement retrouvées à ce stade, d’intensité variable.
• Signes physiques
o douleurs provoquées à la pression au niveau de la fosse iliaque ou
sensibilité hypogastrique ou une défense pelvienne.
o saignement d’origine endo utérine à l’examen au spéculum, le col
violacé( rare), absence de gliare.
o La taille de l’utérus est normale ou elle est inférieure à l’âge de la
grossesse. L’utérus est douloureux à la mobilisation. Il existe une
masse latéro-utérine douloureuse.
• Signes généraux : ce sont les syncopes, les lipothymies et parfois une
fébricule. La tension artérielle, le pouls et l’état général sont normaux.
2.1.2 Signes Para cliniques
• βHCG : il est positif et peut être réalisé à partir des urines ou du sang
• Echographie pelvienne: qui permettra de localiser et éventuellement de
déterminer la vitalité de l’œuf
• Coelioscopie : qui permet de visualiser et d’explorer les organes
pelviens et de mettre en évidence la GEU
• histologie de la pièce opératoire : qui confirme la GEU, renseigne sur la
cause (salpingite) ou la qualité de l’œuf.
2.2. Formes Formes cliniques de la grossesse extra utérine : elles son
nombreuses.
2.2.1 Formes hémorragiques avec inondation péritonéale : elles réalisent un
tableau d’hémorragie interne. Ses signes sont :
- douleurs syncopales
- signes généraux de choc hémorragique qui sont : pâleur, nez pincé, tension
artérielle basse, pouls filant, imprenable, extrémités froides, sueurs,
conscience altérée, soif.
- Signes locaux d’hémopéritoine : abdomen sensible, météorisé, douleurs
scapulaires (++++), cris de Douglas au TV.
C’est une extrême urgence. La malade est groupée, elle est perfusée et opérée
d’urgence.
NON
CHOC
OUI
•Prendre voie veineuse sure et efficace •Prendre voie veineuse sure et efficace avec cathéter 18G
(cathéter 18G / 20G) ; La sécuriser Faire / 20G. La securiser Faire passer Ringer lactate (ou S. Sale
passer Ringer lactate (ou S. Sale ou ou Macromolécule) 1à 2 litres en 15 mins. Selon l’état
Macromolécule) 1à 2 litres en 15 mins. Selon •Faire Groupage rhésus, Hématocrites, Hémoglobline
l’état •Transfuser si nécessaire
•Faire Groupage rhesus, •Oxygéner 6 à 8 l/mn
•Faire taux d’Hb /Ht •Laparotomie pour hémostase (salpingectomie)
•Pratiquer laparotomie