Chapitre 14 - Fonctions de plusieurs variables - Corrigés Lycée Blaise Pascal - TSI 2 - Jérôme Von Buhren - http://vonbuhren.free.

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Chapitre 14 Exercice 3 :
Fonctions de plusieurs variables 1. Pour t 6= 0, on a
t2 1 1
Exercice 1 : Si f admet une limite, alors comme f (0, y) = f (x, 0) = 0, cette f (t, t) = = −→ 6= 0 = f (0, 0),
t2 + t2 2 t→0 2
limite est nécessairement nulle. De plus, si f admet 0 pour limite en (0, 0), alors
la fonction t 7→ f (t, t) admet 0 pour limite en 0. Comme donc f n'est pas continue en (0, 0).
2. On utilise la dénition des dérivées partielles. On a
1
f (t, t) = ta+b−2 , f (t, 0) − f (0, 0) f (0, t) − f (0, 0)
2 = 0 −→ 0, = 0 −→ 0,
t t→0 t t→0
on obtient nécessairement que a + b > 2. Réciproquement, si a + b > 2, on a
donc f admet des dérivées partielles en (0, 0) et on a
k(x, y)ka2 k(x, y)kb2 ∂f ∂f
|f (x, y)| 6 = k(x, y)ka+b−2
2 −→ 0, (0, 0) = 0, (0, 0) = 0.
k(x, y)k22 (x,y)→(0,0) ∂x ∂y
donc par comparaison f (x, y) admet 0 pour limite en (0, 0). Exercice 4 : La fonction f est de classe C 1 sur R2 \ {(0, 0)} par composée de
fonctions de classe C 1 . Les dérivées partielles de f sur R2 \ {(0, 0)} sont données
Exercice 2 : par
1. La fonction f est continues sur R2 \ {(0, 0)} par composée de fonctions ∂f 2x(x2 − y 2 )
continues. En l'origine, on a (x, y) = 2x ln(x2 + y 2 ) + ,
∂x x2 + y 2
k(x, y)k22 ∂f 2y(x2 − y 2 )
|f (x, y)| 6 = k(x, y)k2
1/2
−→ 0 = f (0, 0), (x, y) = −2y ln(x2 + y 2 ) + .
3/2 (x,y)→(0,0)
∂y x2 + y 2
k(x, y)k2
En l'origine, on a
donc la fonction f est aussi continue en (0, 0), donc sur R2 . f (t, 0) − f (0, 0) f (0, t) − f (0, 0)
2. La fonction f est admet des dérivées partielles sur R2 \{(0, 0)} par composée = 2t ln(t) −→ 0, = −2t ln(t) −→ 0,
t t→0 t t→0
de fonctions de classe C . En l'origine, on a
1
donc les dérivées partielles de f en (0, 0) existent et sont nulles. Pour conclure,
f (t, 0) − f (0, 0) 1 f (0, t) − f (0, 0) il faut montrer que les dérivées partielles sont continues sur R2 . On a
= −→ +∞, = 0 −→ 0,
|t|1/2
 
t t→0 t t→0  ∂f
 (x, y) 6 2k(x, y)k ln(k(x, y)k2 ) + 2k(x, y)k2

 ∂x −→ 0,
donc f admet une dérivée partielle par rapport à y , mais pas par rapport
 (x,y)→(0,0)

à x. donc la dérivée partielle de f par rapport à x est continue sur R2 . De même, la

dérivée partielle de f par rapport à y est continue sur R2 , donc f est de classe
C 1 sur R2 .

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Exercice 5 : Exercice 7 : On utilise le changement de variable

1. En dérivant par rapport à t la relation de l'énoncé, on obtient (u, v) = (2x + y, 3x + y) ⇔ (x, y) = (v − u, 3u − 2v) .
∂f ∂f
(x + t, y + t) + (x + t, y + t) = 0, La fonction F : R2 → R donnée par F (u, v) = f (v − u, 3v − 2u) est de classe
∂x ∂y
C 1 et on a
ce qui donne le résultat en prenant t = 0. ∂F ∂f ∂x ∂f ∂y
2. En notant x = (u + v)/2 et y = (u − v)/2, on a d'après le cours ∂u
(u, v) =
∂x
(x, y) ·
∂u
(u, v) +
∂y
(x, y) ·
∂u
(u, v)
∂F ∂f ∂x ∂f ∂y ∂f ∂f
(u, v) = (x, y) · (u, v) + (x, y) · (u, v) = − (x, y) + 3 (x, y) = 0.
∂u ∂x ∂u ∂y ∂u ∂x ∂y
On en déduit que F est une fonction constante par rapport à u. Il existe donc
 
1 ∂f ∂f
= (x, y) + (x, y) = 0.
2 ∂x ∂y h : R → R de classe C 1 telle que F (u, v) = h(v) pour tout (u, v) ∈ R2 .
3. On en déduit que F est une fonction constante par rapport à u. Il existe Finalement, on obtient
donc h : R → R de classe C 1 telle que F (u, v) = h(v) pour tout (u, v) ∈ R2 . ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = F (u, v) = h(v) = h(3x + y).
Finalement, comme v = x − y , on trouve
Réciproquement, on vérie que les fonctions de cette forme sont solutions.
f (x, y) = F (u, v) = h(v) = h(x − y)
Exercice 8 : On utilise le changement de variable
pour tout (x, y) ∈ R2 . Réciproquement, on a
(u, v) = (x + y, 2x + 3y) ⇔ (x, y) = (3u − v, v − 2u) .
f (x + t, y + t) = h((x + t) − (y + t)) = h(x − y) = f (x, y).
La fonction F : R2 → R donnée par F (u, v) = f (3u − v, v − 2u) est de classe
Exercice 6 : C 1 et on a
1. En dérivant par rapport à t la relation de l'énoncé, on obtient ∂F ∂f ∂x ∂f ∂y
(u, v) = (x, y) · (u, v) + (x, y) · (u, v)
∂f ∂f ∂u ∂x ∂u ∂y ∂u
(tx, ty)x + (tx, ty)y = αtα−1 f (x, y),
∂x ∂y ∂f ∂f
= 3 (x, y) − 2 (x, y) = f (x, y) = F (u, v).
ce qui donne le résultat en prenant t = 1. ∂x ∂y
2. Réciproquement, on xe (x, y) ∈ R2 et on considère la fonction C'est une équation diérentielle d'ordre 1 en u que l'on sait résoudre. On en
déduit qu'il existe une fonction h : R → R de classe C 1 telle que
ϕ : R∗+ → R, ϕ(t) = f (tx, ty) − tα f (x, y).
∀(u, v) ∈ R2 , F (u, v) = h(v) exp(u).
La fonction ϕ est de classe C 1 . En calculant sa dérivée comme dans la
question 1 et en utilisant l'hypothèse, on trouve que ϕ est solution de Finalement, on obtient
l'équation diérentielle y 0 = (α/t)y . Comme y(1) = 0, on en déduit par
∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = F (u, v) = h(2x + 3y) exp(x + y).
unicité de la solution d'un problème de Cauchy, que ϕ = 0, ce qui montre
la réciproque. Réciproquement, on vérie que les fonctions de cette forme sont solutions.

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Exercice 9 : On utilise le changement de variable On en déduit qu'il existe une fonction h : R → R de classe C 1 telle que
(x, y) = (r cos(θ), r sin(θ)) . ∀(u, v) ∈ R2 , F (r, θ) = r + h(θ).

La fonction F : R2 → R donnée par F (r, θ) = f (r cos(θ), r sin(θ)) est de classe Finalement, comme x > 0, on a θ ∈] − π2 , π2 [, donc
C 1 et on a 2
p   y 
∀(x, y) ∈ R , f (x, y) = F (u, v) = 2 x + y 2 + h Arctan ,
∂F ∂f ∂x ∂f ∂y x
(r, θ) = (x, y) · (r, θ) + (x, y) · (r, θ)
∂θ ∂x ∂θ ∂y ∂θ que l'on peut réécrire
∂f ∂f p y
= −r sin(θ) (x, y) + r cos(θ) (x, y) = −f (x, y) = −F (r, θ). f (x, y) = x2 + y 2 + g .
∂x ∂y x
C'est une équation diérentielle d'ordre 1 en θ que l'on sait résoudre. On en où g : R → R est de classe C 1 . Réciproquement, on vérie que les fonctions de
déduit qu'il existe une fonction h : R → R de classe C 1 telle que cette forme sont solutions.
∀(u, v) ∈ R2 , F (r, θ) = h(r) exp(−θ). Exercice 11 : On utilise le changement de variable
Finalement, comme x > 0, on a θ ∈] − π2 , π2 [, donc
 
u+v u−v
(u, v) = (x + y, x − y) ⇔ (x, y) = , .
p    y  2 2
∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = F (u, v) = h x2 + y 2 exp −Arctan ,
x La fonction F : R2 → R donnée par F (u, v) = f ((u + v)/2, (u − v)/2) est de
que l'on peut réécrire classe C 2 et on a
  y  ∂F ∂f ∂x ∂f ∂y
f (x, y) = g x2 + y 2 exp −Arctan


. (u, v) = (x, y) · (u, v) + (x, y) · (u, v)
x ∂u ∂x ∂u ∂y ∂u
 
1 ∂f ∂f
où g : R → R est de classe C 1 . Réciproquement, on vérie que les fonctions de = (x, y) + (x, y) .
2 ∂x ∂y
cette forme sont solutions.
On dérive une seconde fois par rapport à v . On obtient
Exercice 10 : On utilise le changement de variable
∂2F
  
∂ 1 ∂f ∂f ∂x
(x, y) = (r cos(θ), r sin(θ)) . (u, v) = + (x, y) · (u, v)
∂v∂u ∂x 2 ∂x ∂y ∂v
  
La fonction F : R2 → R donnée par F (r, θ) = f (r cos(θ), r sin(θ)) est de classe +
∂ 1 ∂f
+
∂f
(x, y) ·
∂y
(u, v)
C 1 et on a ∂y 2 ∂x ∂y ∂v
1 ∂2f ∂2f 1 ∂2f ∂2f
   
∂F ∂f ∂x ∂f ∂y = (x, y) + (x, y) − (x, y) + 2 (x, y)
(r, θ) = (x, y) · (r, θ) + (x, y) · (r, θ) 4 ∂x2 ∂x∂y 4 ∂x∂y ∂y
∂r ∂x ∂r ∂y ∂r  2 2

∂f ∂f 1 ∂ f ∂ f
= cos(θ) (x, y) + r sin(θ) (x, y) = 1. = 2
(x, y) − 2 (x, y) = 0.
∂x ∂y 4 ∂x ∂y

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On en déduit qu'il existe deux fonctions h, k : R → R de classe C 2 telles que Les points de ∂T s'écrivent (0, t), (t, 0) et (t, 1 − t) avec 0 6 t 6 1. Or
∀u, v ∈ R2 , F (u, v) = h(u) + k(v). f (t, 0) = f (0, t) = f (t, 1 − t) = 0.
On conclut que le maximum de f est 2/17 et est atteint en (1/3, 1/3). Le
Finalement, on obtient
minimum de f est 0 et est atteint sur les points du bord de T .
∀x, y ∈ R2 , f (x, y) = h(x + y) + k(x − y). Exercice 14 : La fonction f est continue sur le fermé borné C = [0, π/2]2 ,
donc elle admet un maximum et un minimum global sur C . On détermine les
Réciproquement, on vérie que les fonctions de cette forme sont solutions.
points critiques de f sur l'ouvert U =]0, π/2[2 . Après résolution, l'application f
Exercice 12 : admet un unique point critique en (π/3, π/3) et on a
 π π  3√3
(i) Les solutions sont f (x, y) = exy + 3x + C avec C ∈ R.
f , = .
(ii) Les solutions sont f (x, y) = ex y + y 2 + C avec C ∈ R. 3 3 8
(iii) Il n'y a pas se solution. Les points de ∂C s'écrivent (0, t), (t, 0), (t, π/2), (π/2, t) avec 0 6 t 6 π/2. Or
(iv) Les solutions sont f (x, y) = ex + sin(xy) + C avec C ∈ R. f (t, 0) = f (0, t) = 0

Exercice 13 : La fonction f est continue sur le fermé borné T , donc elle admet tandis que
un maximum et un minimum global sur T .
 π π  π  1
f t, =f , t = sin(t) sin + t = sin(t) cos(t) = sin(2t).
2 2 2 2
y
On en déduit que le maximum de√ f sur ∂C est 1/2 et son minimum est 0. Fina-
lement, le maximum de f est 3 3/8 et est atteint en (π/3, π/3). Le minimum
1 de f est 0 et est atteint sur
h πi h π i n π π o
T 0, × {0} ∪ {0} × 0, ∪ , .
2 2 2 2
x
0 1 Exercice 15 : La fonction f est continue sur le fermé borné C = [0, 1]2 , donc
elle admet un maximum et un minimum global sur C . On détermine les points
On détermine les points critiques de f sur l'ouvert critiques de f sur l'ouvert U =]0, 1[2 . Après résolution, l'application f n'admet
pas de points critiques sur U . Les extremums de la fonction f sont donc atteints
U = {(x, y) ∈ R2 | x > 0, y > 0, x + y < 1}. sur ∂C . Les points de ∂C s'écrivent (0, t), (t, 0), (t, 1), (1, t) avec 0 6 t 6 1. On
a
Après résolution, l'application f admet un unique point critique en (1/3, 1/3) f (t, 0) = f (t, 1) = t3 + t, f (0, t) = t3 − t, f (1, t) = t3 − t + 2.
et on a
En étudiant ces fonctions, on obtient que le√maximum de f est 2 et est√ atteint
 
1 1 2
f , = . en (1, 0) et (1, 1). Son minimum est −2/(3 3) et est atteint en (0, 1/ 3).
3 3 27

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Exercice 16 : La fonction f est continue sur le fermé borné D, donc elle admet Exercice 17 : La fonction f est continue sur le fermé borné D, donc elle admet
un maximum et un minimum global sur D. On détermine les points critiques un maximum et un minimum global sur D.
de f sur l'ouvert
y
U = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 < 4}.
Après résolution, l'application f admet un unique point critique en (0, 0) et on 1
a f (0, 0) = 0. Les points de ∂C s'écrivent (2 cos(t), 2 sin(t)) avec 0 6 t 6 2π .
On a
D
4 4 2 x
f (2 cos(t), 2 sin(t)) = 16 cos (t) + 16 sin (t) − 8(cos(t) − sin(t)) 0
−1 1
= −8 sin2 (2t) + 8 sin(2t) + 8.

En posant X = sin(2t), il faut donc déterminer le maximum et le minimum −1

de la fonction X 7→ −8X 2 + 8X + 8 pour −1 6 X 6 1. Après une étude de
fonction, on en déduit que le maximum de f est 10 et est atteint en
On détermine les points critiques de f sur l'ouvert
π  π      
 5π 5π
cos , sin , cos , sin , U = {(x, y) ∈ R2 | x2 − 1 < y < 1 − x2 }.
12 12 12 12
Après résolution, l'application f admet un unique point critique en (0, 0) et on
         
13π 13π 17π 17π
cos , sin et cos , sin .
12 12 12 12 a f (0, 0) = 0. Les points de ∂T s'écrivent (t, 1−t2 ) et (t, t2 −1) avec −1 6 t 6 1.
Or
Le minimum de f est −8 et est atteint en f (t, t2 − 1) = 1 et f (t, 1 − t2 ) = t4 − 2t2 + 1.
√ √ ! √ √ !
2 2 2 2 En étudiant la seconde fonction, on conclut que le maximum de f est 1 et est
− , et ,− .
atteint sur
2 2 2 2
{(t, t2 − 1) ∈ R2 | −1 6 t 6 1} ∪ {(0, 1)}.
Le minimum de f est 0 et est atteint en (0, 0).

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√
Exercice 18 : On peut supposer qu'une des sommets du triangle se trouve en donc le maximum de f est 3 3/2 et est atteint en (2π/3, 4π/3). En revenant
(1, 0). Un triangle sur le cercle C peut se représenter par au problème de départ, on trouve que les triangles inscris dans le cercle unité
√ de
périmètre maximal sont les triangles équilatéraux. Leur périmètre vaut 3 3/2.
y

β α

On introduit donc l'ensemble fermé borné

T = {(α, β) ∈ R2 | 0 6 α 6 β 6 2π}.

Le périmètre du triangle dessiné ci-dessus est donné par

    
α β−α β
f (α, β) = 2 sin + sin + sin .
2 2 2

La fonction f est continue sur le fermé borné T , donc elle admet un maximum
et un minimum global sur T . On détermine les points critiques de f sur l'ouvert
U = {(α, β) ∈ R2 | 0 6 α < β < 2π}.

Après résolution, l'application f admet un unique point critique en (2π/3, 4π/3)

et on a   √
2π 4π 3 3
f , = .
3 3 2
Les points de ∂T s'écrivent (t, t), (0, t) (t, 2π) avec 0 6 t 6 2π . Or
 
t 1
f (t, t) = f (0, t) = f (t, 2π) = 2 sin 6 ,
2 2

6/6