Rapport D'Étude 09/08/2010 #DRA-09-102957-01582B
Rapport D'Étude 09/08/2010 #DRA-09-102957-01582B
Rapport D'Étude 09/08/2010 #DRA-09-102957-01582B
N° DRA-09-102957-01582B
DRA 71
Référentiels, normes et guides de bonnes pratiques pour l’exploitation des
chaudières industrielles au gaz
INERIS
RAPPORT FINAL
Client : MEEDDM
1. GLOSSAIRE ..................................................................................................... 7
2. INTRODUCTION .............................................................................................. 9
2.1 Contexte de l’étude ....................................................................................... 9
2.2 Champ de l’étude ........................................................................................ 10
2.3 Structure du rapport .................................................................................... 10
3. ROLES ET DIFFERENTS TYPES DE CHAUDIERES ................................... 11
3.1 Rôle des chaudières et choix du fluide caloporteur ..................................... 11
3.2 Eléments constitutifs génériques................................................................. 11
3.2.1 Les chaudières à tubes d’eau .................................................................. 12
3.2.2 Les chaudières à tubes de fumées .......................................................... 17
4. 4. RETOUR D’EXPERIENCE SUR L’ACCIDENTOLOGIE ............................ 19
4.1 Introduction ................................................................................................. 19
4.2 Typologie des évènements ......................................................................... 19
4.3 Conséquences des évènements ................................................................. 19
4.4 Résumé des événements accidentels ......................................................... 19
4.4.1 Fuite de gaz en amont de la chaudière.................................................... 20
4.4.2 Explosion dans la chambre de combustion de la chaudière .................... 20
4.4.3 Accidents impliquant le circuit caloporteur ............................................... 20
4.5 Retour d’expérience .................................................................................... 21
4.5.1 Conception et construction des équipements .......................................... 21
4.5.2 Exploitation des installations.................................................................... 22
4.6 Bilan de l’accidentologie .............................................................................. 22
5. VOLET REGLEMENTAIRE FRANÇAIS ET EUROPEEN ASSOCIE AUX
CHAUDIERES INDUSTRIELLES ................................................................... 25
5.1 Le risque d’explosion ATEX (combustion chimique) de gaz dans la
chaufferie engendrant un danger pour la sécurité des travailleurs .............. 25
5.2 Le risque d’explosion d’origine physique inhérent au système sous pression26
5.3 Le risque inhérent à la machine constituée par la chaudière ...................... 28
5.4 Le risque d’explosion dans la chaufferie engendrant des effets majeurs pour
l’environnement industriel............................................................................ 29
6. PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE MISE EN ŒUVRE DANS LA
RECHERCHE DOCUMENTAIRE ................................................................... 33
7. NORMES ........................................................................................................ 35
7.1 Norme NF EN 746-1.................................................................................... 38
7.2 Norme NF EN 746-2.................................................................................... 39
7.3 Norme NF EN 32-020-1 .............................................................................. 40
7.4 Norme NF EN 32-020-4 .............................................................................. 42
Ces parois délimitent le volume dans lequel les gaz de combustion circulent le
long des surfaces d’échanges. La photo de la page suivante montre une
chaudière monobloc dans son atelier de montage. Les schémas suivants en
montrent une vue de face et une coupe dans un plan horizontal.
00000000
000000
000000 0
o-n
OMTE2147A
»
Figure 3 : Schéma type d’une chaudière à tubes d’eau (suite)
D’autres configurations de chaudières à tubes d’eau existent mais ne sont pas
détaillées dans ce rapport.
INERIS-DRA-09-102957-01582B Page 15 sur 89
Pour améliorer l’efficacité énergétique, des économiseurs (faisceaux de tubes le
plus souvent) peuvent être installés sur la sortie des fumées pour préchauffer l’eau
alimentaire des chaudières. Après son préchauffage éventuel dans l économiseur,
l’eau débitée par la pompe alimentaire est admise dans le ballon supérieur.
La circulation de l’eau dans la zone de vaporisation est le plus souvent naturelle
dans le cas des chaudières industrielles dont la pression est inférieure à 190 bar.
Pour des pressions supérieures, la circulation est assurée par une pompe qui en
impose le débit. Dans le cas de la circulation naturelle, le ballon supérieur
constitue le point de départ de la circulation de l’eau.
L’eau liquide supérieure est dirigée vers le ballon inférieur dans des canalisations
non chauffées (colonnes d’alimentation extérieures) ou les moins chauffées de la
chaudière (tubes de descente localisés en fin de trajet des fumées). Du ballon
inférieur, l’eau liquide est distribuée dans les différents faisceaux de vaporisation
lui permettant de remonter vers le ballon supérieur. Sous l’effet de l’apport de
chaleur, l’eau se vaporise partiellement dans des faisceaux et remonte sous la
forme d’une émulsion eau-vapeur de plus en plus chargée en vapeur au fur et à
mesure de l’absorption de chaleur.
La différence des masses volumiques entre l’eau liquide et l’émulsion conduit sur
l’ensemble de la hauteur de la chaudière à la création d’une charge motrice
permettant la circulation naturelle de l’eau. Cette charge motrice est consommée
en pertes de charge par le débit d’eau en circulation.
4.1 INTRODUCTION
Le BARPI a réalisé l’accidentologie de chaufferies au gaz1 dont le rapport est
présenté en annexe 1.
L’explosion de la centrale thermique de Courbevoie le 30 mars 1994 a fortement
marqué les esprits par la gravité des conséquences et l’ampleur des dégâts
occasionnés dans une zone fortement urbanisée. Les accidents d’installations de
combustion alimentées au gaz, uniquement ou en partie (chaudières mixtes),
concernent des centrales thermiques, des chaufferies ou des installations de plus
faible puissance dont la vocation est de fournir de la vapeur, de l’eau chaude ou
surchauffée nécessaire au procédé d’un établissement. A la différence des
chaudières à fioul par exemple, les risques induits par ces équipements résident
dans la violence des effets en cas d’explosion.
1
Cette partie reprend en très large l’étude menée par le BARPI et accessible en intégralité sur son
site internet.
• AQUAP.fr.
• Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à
l'alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, de bureaux
ou recevant du public.
• Arrêté du 25 juin 1980 modifié portant approbation des dispositions générales
du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les
établissements recevant du public.
• Arrêté ministériel du 12/08/1991 portant application de la directive 90-396
C.E.E. relative aux appareils à gaz, Journal Officiel du 22/09/1991 Page 12423
• Arrêté ministériel du 13/08/1991 fixant les conditions de certification des
appareils à gaz CE, Journal Officiel du 22/09/1991 Page 12424
• Arrêté ministériel du 14/08/1991 modifiant l'arrêté du 29/03/1978 relatif à la
mise en application obligatoire de normes françaises, Journal Officiel du
22/09/1991 Page 12424
• Arrêté ministériel du 14/08/1991 modifiant l'arrêté du 22/10/1980 portant
codification des règles de conformité des appareils et matériels à gaz aux
normes françaises les concernant, Journal Officiel du 22/09/1991 Page 12424
• Arrêté ministériel du 14/08/1991 modifiant l'arrêté du 03/05/1978 relatif aux
dispositifs de sécurité des chauffe-eau instantanés à gaz d'une puissance
inférieure ou égale à 8,72 kw et non raccordés à un conduit d'évacuation des
produits de combustion, Journal Officiel du 22/09/1991 Page 12432
• Arrêté ministériel du 14/08/1991 portant codification des règles de conformité
des appareils à grande cuisine utilisant les combustibles gazeux à la norme
française les concernant et abrogeant l'arrêté du 17/09/1981, Journal Officiel
du 22/09/1991 Page 12432
• Arrêté ministériel du 14/08/1991 modifiant l'arrêté du 19/09/1983 portant
codification des règles de conformité des caravanes, autocaravanes et
fourgons aménagés à la norme NF S 56-200 sur la prévention des risques
d'incendie et d'asphyxie dans les caravanes et autocaravanes, Journal Officiel
du 22/09/1991 Page 12432
• Arrêté ministériel du 05/07/1994 modifiant l'arrêté du 12/08/1991 portant
application de la directive Numéro 90-396 C.E.E. relative aux appareils à gaz,
Journal Officiel du 31/07/1994 Page 11156
• Arrêté du 25 juillet 1997 modifié relatif aux prescriptions générales applicables
aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises à
déclaration sous la rubrique n° 2910 : Combustion.
• Arrêté du 15 mars 2000 modifié relatif à l'exploitation des équipements sous
pression.
• Arrêté du 20 juin 2002 modifié relatif aux chaudières présentes dans une
installation nouvelle ou modifiée d'une puissance supérieure à 20 MWth.
• Arrêté du 30 juillet 2003 modifié relatif aux chaudières présentes dans des
installations existantes de combustion d'une puissance supérieure à 20 MWth.
Chaufferies au gaz
Retour d’expérience sur l’accidentologie
freefoto.com
SOMMAIRE
I. Introduction .................................................................................................................................. p. 2
MEEDDAT
I. INTRODUCTION
DR
L’échantillon extrait de la base ARIA est constitué de 121 évènements , survenus en France entre le 15/06/19721 et le 05/02/20072,
répartis comme suit :
• 41 évènements impliquant des chaufferies et chaudières alimentées au gaz (gaz naturel, gaz de cokerie, GPL, …).
• 80 accidents concernant des chaufferies ou chaudières dont le type de combustible n’est pas connu ou ne fonc-
tionnant pas au gaz mais dont le retour d’expérience est transposable aux installations fonctionnant au gaz.
En outre, 37 accidents étrangers du même type, survenus de février 1973 à juillet 2007, ont aussi été enregistrés en raison de leur
gravité particulière ou de l’intérêt des enseignements tirés.
Sont exclues de cette synthèse les installations de type process (fours industriels), les chaudières de récupération (UIOM), les
turbines et moteurs à combustion. Les accidents impliquant uniquement le stockage de combustibles ne sont pas non plus
retenus.
20 - Travail du bois et fabrication d'articles en bois 3 2,6 50 - Commerce et réparation automobile 1 0,85
22 - Edition, imprimerie, reproduction 1 0,85 52 - Commerce de détail et réparation d'articles domestiques 1 0,85
25 - Industrie du caoutchouc et des plastiques 2 1,7 74 - Services fournis principalement aux entreprises 2 1,7
26 - Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 5 4,3 75 - Administration publique 1 0,85
36 - Fabrication de meubles, industries diverses 1 0,85 Nombre d’accidents dont le code NAF est connu 117 100
1 Les résumés des accidents dont le numéro ARIA est en gras dans le corps de texte sont repris à la fin de ce document. La liste complète
des résumés des 158 évènements utilisés pour cette étude est disponible sur www.aria.developpement-durable.gouv.fr, dans la rubrique « Synthèses et
enseignements ».
2 La collecte des informations est organisée depuis le 1er janvier 1992, date à la quelle la base de données ARIA a été mise en place, néan-
2 moins quelques événements antérieurs ont pu également être enregistrés en fonction des informations disponibles.
I I . TYPOLOGIES DES EVENEMENTS
Nombre d’accidents
Circuits caloporteurs
Equipements
combustible
et annexes
électriques
Réseau de
Inconnus
chaleur
Autres
Foyer
Explosions 12 3 11 1 - - 2 14 43
Incendies 6 - 6 1 8 - 4 14 39
Autres types 2 - 1 1 - - - 1 6
3
III . CONSEQUENCES DES EVENEMENTS
dans des milieux confinés créent des conditions favorables ou environnementales, des dommages aux habitations, aux
à la libération de grandes quantités d’énergie mécanique. installations, des écoulements de produits dans les réseaux et
Les cas observés montrent que les accidents peuvent les ouvrages d’épurations, etc.
9 accidents font 17 victimes : 15 opérateurs, 1 pompier et 1 consistent donc le plus souvent en des pollutions des eaux
personne du public (ARIA 164, 5132, 6082, 6538, 16316, 17103, superficielles (10 cas recensés) ou de la faune et de la flore
18195, 19223, 25754). (4 cas) par les produits utilisés pour les opérations « annexes » ;
% par rapport à
Nombre d'accidents
l’échantillon
Mortels 9 7%
Conséquences Faisant des blessés graves 14 11,5 %
humaines
Entraînant l’évacuations de
15 12 %
personnes du public
Conséquences environnementales 14 11,5 %
Dommages matériels externes 10 8%
4
IV . LES EVENEMENTS IMPLIQUANT LE COMBUSTIBLE GAZEUX
Plusieurs accidents sont consécutifs à multiples comme par exemple une erreur de manipulation
des pertes d’étanchéité en amont de avec un chariot élévateur de palettes accumulées devant la
l’alimentation de gaz sans avoir obturé une bride, ni réalisé Dans les chaufferies mixtes gaz / charbon, le risque
de test d’étanchéité à l’air comprimé ou à l’azote (ARIA d’inflammation concomitante de gaz naturel et de
31337). Sur les chaudières alimentées au GPL stocké en ci- poussières de charbon nécessite une véritable prise en
terne, les vaporiseurs sont parfois une autre source de fuite compte dans l’analyse de risques. En cas de fuite de gaz
(ARIA 11158). sur une canalisation d’approvisionnement de la chaudière,
A l’étranger
photo-libre.fr
5
IV . LES EVENEMENTS IMPLIQUANT LE COMBUSTIBLE GAZEUX
La concentration accidentelle en gaz à l’intérieur de la chambre A l’origine de plusieurs accidents ou sur-accidents, les équipe-
de combustion peut atteindre les conditions propices à ments de surveillance et de sécurité doivent faire l’objet d’une
l’explosion. Ce type d’accidents survient généralement en phase gestion rigoureuse. Sans disposer de l’information nécessaire à
de redémarrage ou de mise en service de la chaudière. Plusieurs l’analyse des défaillances, des intervenants «forcent» parfois le
types de séquences mènent à une telle situation, notamment : démarrage de la chaudière provoquant l’explosion du gaz accu-
• la non fermeture de l’alimentation en gaz suite à des erreurs de mulé dans le foyer (ARIA 6323). A Dunkerque, la panne d’une ca-
procédures (ARIA 164), un dysfonctionnement de clapet de dé- méra de contrôle de la flamme n’a pas permis de détecter que la
tendeur (ARIA 6323), d’électrovannes (ARIA 3212) ou encore des flamme était soufflée (ARIA 28389). A Lyon, un opérateur, n’ayant
anomalies sur la canalisation elle-même (ARIA 6343) pu déterminer les raisons de la mise en sécurité du brûleur du fait
• une trop faible pression de gaz aux injecteurs (ARIA 6347) de la panne des appareils de contrôle réglementaires, réarme la
• un décrochage de flamme (ARIA 28389, 32175) chaudière provoquant l’explosion du gaz accumulé dans le foyer
ADEME - J. Deya
6
V . LES EVENEMENTS N’IMPLIQUANT PAS LE COMBUSTIBLE GAZEUX
Plusieurs cas S’il est essentiel d’assurer l’intégrité du circuit de fluide calo-
• une fissure ou rupture des tuyauteries (serpentins, tubes …) L’ouverture des soupapes de sécurité des circuits vapeur,
avec ou sans défaillance des organes de sécurité (ARIA 1015, suite à un à-coup de vapeur (ARIA 31242) ou un dysfonction-
1465, 8055, 8725, 16806, 19079) ; nement mécanique de la soupape (ARIA 30953), provoque
• la pollution du fluide caloporteur (ARIA 6338, 7768, 25754). parfois d’intenses nuisances sonores pour le voisinage.
Au Havre, du fait de la présence d’hydrocarbures dans l’eau En outre des canalisations de distribution d’eau chaude et de
d’alimentation conduisant à l’élévation de la température vapeur se rompent sur site (ARIA 316, 6339, 19223, 30899) ou
du métal des tuyauteries d’eau au-delà des valeurs de calcul en dehors (ARIA 18195, 19943, 20961, 25402, 26159, 31063). Les
utilisées, une chaudière neuve, utilisée pour le préchauffage causes sont nombreuses : affaissement de terrain, vétusté des
d’un bac de fioul, explose à la fin des tests de mise en route conduites, contraintes mécaniques et thermiques (pressions
et est propulsée une dizaine de mètres en arrière, tuant un et températures importantes) anormales dues à des prati-
employé et en blessant 17 autres (ARIA 25754). ques d’exploitation inadéquates. Ces accidents, s’ils ne font
Des fuites ou déversement de produits caloporteurs en de- pas de victimes, provoquent parfois des évacuations de po-
hors de la chaudière provoquent des pollutions des milieux ou pulation et généralement une coupure d’approvisionnement
des réseaux d’eaux pluviales. Les origines en sont multiples: en chaleur et en eau chaude.
opérations de maintenance telles que la vidange du circuit Enfin, les canalisations véhiculant le fluide caloporteur chaud
de fluide caloporteur (ARIA 7592), acte de vandalisme (ARIA constituent une source d’ignition pour des produits inflamma-
15805), rupture partielle d’un collecteur de vidange du circuit bles ou combustibles mis en contact. Ainsi, dans une centrale
primaire (ARIA 25832) ou un déversement d’eau trop chaude thermique, de l’huile de lubrification s’écoulant d’une bra-
dans une rivière causant une forte mortalité piscicole (ARIA sure défectueuse s’enflamme au contact d’une canalisation
A l’étranger
En Zambie, en 2000, une conduite bouchée par la rouille est à l’origine d’une accumulation de chaleur dans une partie de
la chaudière et d’un grave incendie qui ravage la raffinerie (ARIA 19434).
En Allemagne, en 1994, la rupture d’une conduite de vapeur surchauffée à 550°C, lors d’opérations de réglages, fait 6
morts et un blessé parmi les employés de la chaufferie urbaine. Neuf jours avant l’accident, un organisme de contrôle
aurait effectué une réépreuve de la partie de circuit concernée à une pression inférieure à la pression prévue et l’attesta-
tion aurait été falsifiée (ARIA 5954).
7
V . LES EVENEMENTS N’IMPLIQUANT PAS LE COMBUSTIBLE GAZEUX
Les émissions de fumées, source externe : fuite de propane sur un camion-citerne (ARIA
MEEDDAT - L. Mignaux riches en monoxyde de 6610) ou de gaz naturel à la suite de l’arrachement accidentel
carbone, générées par une d’une conduite par des ouvriers creusant une tranchée (ARIA
mauvaise combustion dans la chaudière (ARIA 2670, 7789, 31468, 32777), émission de vapeurs de solvants provenant
16794, 19508, 21885, 25932, 26019, 29006), et accentuée par d’une cuve en cours de nettoyage (ARIA 8052), …
Si elles ne sont pas défaillantes, les chaudières sont parfois la phénomènes naturels comme des mouvements de terrain
source d’ignition d’un nuage inflammable provenant d’une (ARIA 5063, 10785) ou des crues (ARIA 19230).
A l’étranger
Aux Etats-Unis, en 1980, dans une chaufferie, une chaudière est arrêtée en urgence à la suite d’une panne d’instrumen-
tation puis explose au redémarrage en raison vraisemblablement d’une purge et d’un pré-balayage insuffisants. (ARIA
6535).
Aux Etats-Unis, en 2000, une fuite intervient sur un réservoir de propane dans une usine d’embouteillage de boisson et le
nuage explose au contact d’une chaudière conduisant au BLEVE de la capacité (ARIA 18967).
Au Pakistan, en 1994, dans une centrale thermique, un court-circuit déclenche un incendie du réseau de câbles souter-
rains en tranchée, entraînant l’arrêt d’urgence d’une tranche de 210 MW et d’importants dégâts (ARIA 5539).
En Allemagne, en 1994, une fuite d’huile de lubrification sur le réducteur mécanique de vitesse d’une turbine à gaz pro-
voque son éclatement et fait 4 morts et 6 blessés, dont 2 grièvement, parmi le personnel de la centrale thermique et les
employés d’une entreprise de sous-traitance (ARIA 5958).
DR
DR
8
VI . CIRCONSTANCES DES EVENEMENTS
les jours fériés (ARIA 6645, 8055, 12686, 16806, 19257, 22980, …). Le
caloporteurs et
Equipements
combustible
d’accidents
électriques
%
distribution
Réseau de
Inconnus
annexes
Nombre
Circuits
Autres
Foyer
Circonstances
Installation abandonnée 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1%
9
VII . CAUSES DES EVENEMENTS
aborder ici le cas de la malveillance (ARIA 15805), l’analyse et la banalisation des risques interviennent probablement
de ces accidents montre que leurs causes premières dans plusieurs de ces cas. Une meilleure prise en compte du
procèdent rarement d’aspects techniques purs. Analyse de retour d’expérience aurait pu éviter de reproduire certaines
risques insuffisante, défaillance d’organisation, gestion des séquences accidentelles (ARIA 6133, 5132). Des défauts de
modifications, formation insuffisante ou inadaptée, absence conception (ARIA 25754), des problèmes de réglages et des
ou non-respect des consignes, défauts de maintenance, erreurs de manipulation (ARIA 7592, 7768, 23421, 23893, 28569,
de contrôle ou encore de vigilance en sont bien souvent à 32801) lors des opérations de maintenance (ARIA 6347, 17103,
l’origine. 32175), probablement liés à un manque de surveillance et de
accidents se produisent car les opérateurs n’ont pas respecté Neuf autres accidents impliquent explicitement les facteurs
la répartition des tâches et des responsabilités (ARIA 5132), organisationnels et humains en période d’exploitation
ont reçu des consignes opératoires inadéquates (ARIA normale : 3 résultent d’erreurs élémentaires (ARIA 4472, 16371,
6133), n’ont pas pris en compte les messages d’alerte ou 32777) découlant probablement de problèmes d’ergonomie,
n’ont pas respecté les procédures opératoires et les règles de formation ou de contrôle et 5 d’une insuffisance de
de sécurité (ARIA 164, 5132, 6343, 6538, 31337). En l’absence maintenance (ARIA 6338, 6560, 11158, 19508, 25923) ou de
MEEDDAT - L. Mignaux
10
VIII . RETOUR D’EXPERIENCE
• Organisation des rôles et des responsabilités des personnels y compris des sous-traitants
• Maîtrise des procédés par des procédures et instructions permettant le fonctionnement dans les meilleures conditions possibles
• Gestion des travaux, de l’analyse préalable des risques à la réception du chantier, comprenant notamment la concertation de
• Gestion des modifications des installations et des procédés par des mesures organisationnelles
• Gestion du retour d’expérience au sein d’un même groupe et dans un même secteur d’activité plus généralement
• Contrôles des écarts constatés entre l’organisation globale du fonctionnement de l’établissement et les pratiques
11
VIII . RETOUR D’EXPERIENCE
Suite à l’explosion de la chaufferie de Courbevoie le 30 mars 1994, un groupe d’experts a travaillé sur le retour d’expérience spécifique à la
sécurité des chaudières alimentées au gaz en insistant sur un certain nombre de points techniques et organisationnels dont certains prennent une
• Choix de l’implantation de telles installations prenant en considération les risques liés aux
scénarios d’accidents possibles et en particulier l’intensité des effets possibles sur les personnes
atteintes dans des conditions particulières ainsi que les activités annexes.
• Emplacement, position et choix des organes de sectionnement adéquats ; ils doivent être
adaptés au produit et aux opérations durant lesquelles ils seront manipulés et commandables à distance afin de garantir les
conditions satisfaisantes pour les manœuvrer, les tester, les inspecter et assurer leur maintenance.
• Choix de commandes permettant, dans la mesure du possible, de visualiser la position des organes (ouvert, fermé, etc.) ainsi
• Utilisation de moyens de détection de gaz, asservis à des alarmes locales (visuelles et/ou sonores) avec report en salle de
contrôle mettant l’installation en sécurité (coupure de l’alimentation en combustible et interruption de l’alimentation électrique
• Installation d’un système de verrouillage ou de condamnation sur les commandes sensibles susceptibles de pouvoir être
manœuvrées par erreur ou de manière intentionnelle (pour raccourcir une procédure par exemple) ; mise en place de
procédures appropriées pour éviter le déverrouillage intempestif de ces organes (en se procurant la clé auprès du chef de
service …).
• Prise en compte par les automatismes de régulation du régime de ventilation (asservissement air/gaz) de l’ensemble des phases
de fonctionnement, y compris les régimes à caractère exceptionnel tels que les allures réduites ou les phases de transfert du
exclusivement au service de maintenance pour qu’elles n’outrepassent pas les consignes de sécurité,
• Grande rigueur à apporter aux conditions d’exploitation, d’entretien et de mise en œuvre des phases
photo-libre.fr
transitoires en vue d’une bonne sécurité de l’installation.
• Entraînement particulier des opérateurs aux circonstances inhabituelles que sont les situations d’urgence et les phases transitoires :
conduite à tenir pour procéder à l’arrêt et à la mise en sécurité des unités, réalisation d’opérations complémentaires qui s’ajoutent
• Contrôle réguliers selon une procédure et des méthodes adaptées de l’étanchéité des organes sous pression de gaz (brides,
raccords, robinets, réductions …), des instruments de mesure et des équipements de sécurité.
• Pour les installations mixtes gaz / charbon, nettoyage des poussières de charbon et séparation claire des zones à risque gaz et des
12
1
SELECTION D’ACCIDENTS FRANCAIS CITES DANS LE TEXTE
1 Les paramètres des indices de l’échelle européenne des accidents industriels (matières dangereuses relâchées, conséquences humaines ou sociales, environnementales et économiques)
et leur mode de cotation sont disponibles à l’adresse : http://www.aria.developpement-durable.gouv.fr .
13
ACCIDENTS
14
ACCIDENTS
15
ACCIDENTS
16
ACCIDENTS
17
ACCIDENTS
TECHNOLOGIQUES EN LIGNE
Sécurité et transparence sont deux
exigences légitimes de notre so-
ciété. Aussi, depuis juin 2001 le site
www.aria.developpement-durable.
gouv.fr du Ministère de l’écologie,
de l’énergie, du développement
durable et de l’aménagement du
territoire propose-t-il aux profession-
nels et au public des enseignements Les résumés des évènements présentés
tirés de l’analyse d’accidents tech- sont disponibles sur le site :
nologiques. Les principales rubriques
du site sont présentées en français
et en anglais.
Sous les rubriques générales, l’inter- www.aria.developpement-durable.gouv.fr
naute peut, par exemple, s’informer
sur l’action de l’Etat, disposer de
larges extraits de la base de don-
nées ARIA, découvrir la présentation
de l’échelle européenne des ac-
cidents, prendre connaissance de
l’indice relatif aux matières dange-
reuses relâchées pour compléter la
« communication à chaud » en cas Bureau d’analyse des risques et pollutions industriels
d’accident ou d’incident. 2 rue Antoine Charial
La description des accidents, matiè- 69426 Lyon Cedex 03
re première de toute démarche de Téléphone : 04 37 91 44 89
retour d’expérience, constitue une
part importante des ressources du Service des risques technologiques
site : déroulement de l’événement, Direction générale de la prévention des risques
conséquences, origines, circonstan- Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement
ces, causes avérées ou présumées, Durable et de l’Aménagement du territoire
suites données et enseignements ti- 20 avenue de Ségur
rés. 75302 Paris 07 SP
Une centaine de fiches techniques Téléphone : 01 42 19 20 21
détaillées et illustrées présente des
accidents sélectionnés pour l’intérêt
particulier de leurs enseignements.
De nombreuses analyses par
thème ou par secteur industriel sont
également disponibles. La rubrique
consacrée aux recommandations
techniques développe différents
thèmes : chimie fine, pyrotechnie,
traitement de surface, silos,
dépôts de pneumatiques, permis
de feu, traitement des déchets,
manutention, … Une recherche
multicritères permet d’accéder
à l’information sur des accidents
survenus en France ou à l’étranger.
Le site www.aria.developpement-
durable.gouv.fr s’enrichit conti-
nuellement. Actuellement, près de
32 000 accidents sont en ligne et de
nouvelles analyses thématiques ver-
ront régulièrement le jour.
ANNEXE 2 :
Commentaire sur l’application des deux directives
européennes ATEX 1999/92/CE et ATEX 94/9/CE.
(source INERIS CR réunion CLATEX du 18/11/2005)
Evaluation des risques ATEX
Depuis le 1er juillet 2006, l’application de la transposition en droit français des les
directives 94/9/CE et 1999/92/CE sont d’application totale. La première de ces
directives concerne la mise sur le marché des appareils et systèmes de protection
destinés aux atmosphères explosibles. La seconde donne les exigences minimale
pour la sécurité des travailleurs amenés à travailler dans ces atmosphères.
Par exemple:
• une vanne manuelle destinée aux ATEX entre-t-elle dans le domaine
d'application de la directive 94/9/CE ?
• un utilisateur pourra-t-il mettre en service un matériel électrique certifié
selon l'ancienne approche déjà en sa possession après le 1er juillet 2003 ?
• que devra-t-on faire pour les installations et les appareils existants
actuellement en service situés en atmosphères explosibles après le 30 juin
2003 ?
Les réponses à ces questions ne sont pas toujours très évidentes et sont parfois
contradictoires selon l’interlocuteur.
Le 18 novembre 2005, le comité de liaison sur les ATEX (CLATEX) s’est réuni afin
de débattre sur les installations de combustion gaz, application de l’ATEX aux
chaufferies et chaudières.
(1)
Pour d'autres informations sur l'évaluation des risques, voir EN 1127-1-1997: Atmosphères
explosibles - Prévention des explosions et protection contre les explosions - Partie 1 : Concepts de
base et méthodologie.
4. Analyse de l'option de réduction des risques : L'étape finale de
l'évaluation des risques est l'identification, le choix et la modification des
aspects de conception qui permettraient de réduire le risque global
imputable aux produits. Bien qu'il soit toujours possible de réduire encore
les risques, le risque zéro ne peut jamais être atteint, à moins de cesser
toute activité.
La portée des mesures de protection est fonction de la probabilité d'occurrence
d'atmosphères explosives dangereuses (classification en zones) et doit donc être
déterminée compte tenu des facteurs indiqués dans le tableau suivant :
Classification en zones Les sources d'inflammation (1)*) doivent être évitées
de façon fiable:
0 ou 20 - en l'absence de défaillances (fonctionnement
normal)
- en cas de défaillances prévisibles et
- en cas de défaillances rares
1 ou 21 - en l'absence de défaillances (fonctionnement
normal) et
- en cas de défaillances prévisibles
2 ou 22 - en l'absence de défaillances (fonctionnement
normal)
• Surfaces chaudes,
• Flammes et gaz chauds,
• Étincelles produites mécaniquement,
• Installations électriques,
• Courants transitoires, protection cathodique contre la corrosion,
• Électricité statique,
• Foudre,
• Ondes électromagnétiques comprises dans une gamme de fréquences de 9
kHz à 300 GHz,
• Ondes électromagnétiques comprises dans une gamme de fréquences de
300 GHz à 3x106 GHz ou de longueurs d'onde de 1000 µm à 0,1 µm
(domaine spectral),
• Rayonnement ionisant,
(1)
Pour les zones 20, 21 et 22, il est tenu compte en outre de la probabilité d'inflammation
des dépôts de poussières.
• Ultrasons,
• Compression adiabatique, ondes de choc, écoulement de gaz,
• Réactions chimiques.
Seuls les types de sources d'inflammation les plus couramment présents dans les
applications industrielles sont examinés dans la suite du présent document. Des
informations complémentaires et détaillées sur les différents types de sources
d'inflammation et leur évaluation figurent dans la norme EN 1127-1.
Ils constituent donc, et c’est une grande originalité de ces documents par rapport
au concept habituel de norme, des transcriptions des règles de l’art, et témoignent
de pratiques nationales fondées sur une réglementation forte et qui, même
évolutives, résultent d’habitudes (usages) ancrées depuis des décennies.
Toutes les dispositions ont été prises pour que les principales normes du domaine
soient disponibles lors de l’entrée en application obligatoire de la directive
(30 mai 2002).
NOR : ATEP9760321A
Texte modifié par :
Vus
La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement
Vu la loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux ;
Vu la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 modifiée relative aux installations classées pour la protection de
l'environnement et notamment son article 10.1 ;
Vu le décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977 modifié pris pour l'application de la loi n° 76-663 du 19 juillet
1976 précitée ;
ARRETE :
Article 1er
Les installations classées pour la protection de l'environnement soumises à déclaration sous la rubrique n°
2910 (combustion) lorsque l'installation, dont la puissance thermique maximale est supérieure à 2 MW mais
inférieure à 20 MW, consomme exclusivement, seul ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés,
du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds ou de la biomasse, à l'exclusion des installations visées par
d'autres rubriques de la nomenclaure pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au
traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes, sont soumises aux dispositions de
l'annexe II. Les présentes dispositions s'appliquent sans préjudice des autres législations.
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Article 2
Les dispositions de l'annexe I sont applicables :
- aux installations nouvelles (déclarées à partir du 1er janvier 1998) à partir du 1er janvier 1998,
- aux installations existantes (déclarées avant le 1er janvier 1998) selon les délais mentionnés à l'annexe II .
Article 3
Le préfet peut, pour une installation donnée, modifier par arrêté les dispositions des annexes I et II dans les
conditions prévues aux articles 11 de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 et 30 du décret n° 77-1133 du 21
septembre 1977.
Article 3-1
(Arrêté du 4 juillet 2007, Article 1er)
Le préfet peut, sur le fondement de l’article L. 512-9 du code de l’environnement, compléter ou renforcer les
dispositions des points 4 (risques), 5 (eau), 6 (air, odeurs), 7 (déchets) et 8 (bruit et vibrations) de l’annexe I
afin de les adapter aux circonstances locales, notamment dans les zones couvertes par un plan de protection de
l’atmosphère
Article 4
Le directeur de la prévention des pollutions et des risques est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Annexe I
1. Dispositions générales
1.2 - Modifications
Toute modification apportée par le déclarant à l'installation, à son mode d'exploitation ou à son voisinage,
entraînant un changement notable des éléments du dossier de déclaration initiale, doit être portée, avant sa
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réalisation, à la connaissance du préfet qui peut exiger une nouvelle déclaration (article 31 du décret du 21
septembre 1977).
Ce dossier doit être tenu à la disposition de l'inspecteur des installations classées et des organismes agréés
chargés des contrôles périodiques.
préfet au moins un mois avant l'arrêt définitif. La notification de l'exploitant indique les mesures de remise en
état prévues ou réalisées (article 34-1 du décret du 21 septembre 1977).
Ces contrôles ont pour objet de vérifier la conformité de l'installation aux prescriptions listées en annexe III du
présent arrêté, éventuellement modifiées par arrêté préfectoral, lorsqu'elles lui sont applicables.
L'exploitant conserve le rapport de visite que l'organisme agréé lui adresse dans le dossier "installations
classées" prévu au point 1.4 de l'annexe I du présent arrêté. Si le rapport fait apparaître des non-conformités
aux dispositions faisant l'objet du contrôle, l'exploitant met en œuvre les actions correctives nécessaires pour y
remédier. Ces actions ainsi que leurs dates de mise en œuvre sont formalisées et conservées dans le dossier
susmentionné. "
1.9 - Définitions
Au sens du présent arrêté, on entend par :
appareil de combustion : tout dispositif dans lequel les combustibles suivants : gaz naturel, gaz de pétrole
liquéfiés, fioul domestique, charbon, fiouls lourds ou biomasse sont brûlés seul ou en mélange à
l'exclusion des torchères et des panneaux radiants,
puissance d'un appareil : la puissance d'un appareil de combustion est définie comme la quantité d'énergie
thermique contenue dans le combustible, exprimée en pouvoir calorifique inférieur, susceptible d'être
consommée en une seconde en marche maximale continue. Elle est exprimée en mégawatt (MW),
puissance de l'installation : la puissance de l'installation est égale à la somme des puissances de tous les
appareils de combustion qui composent cette installation. Elle est exprimée en mégawatt (MW). Lorsque
plusieurs appareils composant une installation sont dans l'impossibilité technique de fonctionner
simultanément, la puissance de l'installation est la valeur maximale parmi les sommes des puissances des
appareils pouvant fonctionner simultanément. Cette règle s'applique également aux appareils de secours
venant en remplacement d'un ou plusieurs appareils indisponibles dans la mesure ou, lorsqu'ils sont en
service, la puissance mise en oeuvre ne dépasse pas la puissance totale déclarée de l'installation,
chaufferie : local comportant des appareils de combustion sous chaudière,
durée de fonctionnement : le rapport entre la quantité totale d'énergie apportée par le combustible
exprimée en MWh et la puissance thermique totale déclarée.
1.10 - Cas particulier des turbines et moteurs fonctionnant en secours de l'alimentation électrique
principale
Les dispositions des articles 2.3, 2.5, 3.8, 5.1 (2ème alinéa), 5.9, 5.10 (2ème alinéa), 6.2.2 A à D, 6.2.4, 6.2.5,
6.2.6, à l'exception des valeurs limites sur les oxydes de soufre, 6.2.7, 6.2.9, 6.3, 6.4, 8.4. ne s'appliquent pas
aux installations destinées uniquement à secourir l'alimentation électrique des systèmes de sécurité ou à prendre
le relais de l'alimentation principale du site en cas de défaillance accidentelle de celle-ci.
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2. Implantation - aménagement
a. 10 mètres des limites de propriété et des établissements recevant du public de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème
catégories, des immeubles de grande hauteur, des immeubles habités ou occupés par des tiers et des voies
à grande circulation,
b. 10 mètres des installations mettant en oeuvre des matières combustibles ou inflammables y compris les
stockages aériens de combustibles liquides ou gazeux destinés à l'alimentation des appareils de combustion
présents dans l'installation.
A défaut de satisfaire à cette obligation d'éloignement lors de sa mise en service, l'installation devra respecter
les dispositions de l'article 2-4 (3ème alinéa).
Les appareils de combustion destinés à la production d'énergie (tels que les chaudières, les turbines ou les
moteurs, associés ou non à une postcombustion), doivent être implantés, sauf nécessité d'exploitation justifiée
par l'exploitant, dans un local uniquement réservé à cet usage et répondant aux règles d'implantation ci-dessus.
Lorsque les appareils de combustion sont placés en extérieur, des capotages, ou tout autre moyen équivalent,
sont prévus pour résister aux intempéries".
Les locaux doivent être équipés en partie haute de dispositifs permettant l'évacuation des fumées et gaz de
combustion dégagés en cas d'incendie (par exemple lanterneaux en toiture, ouvrants en façade ou tout autre
moyen équivalent). Les commandes d'ouverture manuelle sont placées à proximité des accès. Le système de
désenfumage doit être adapté aux risques particuliers de l'installation. Les locaux où sont utilisés des
combustibles susceptibles de provoquer une explosion sont conçus de manière à limiter les effets de l'explosion
à l'extérieur du local (évents, parois de faibles résistance...).
De plus, les éléments de construction présentent les caractéristiques de comportement au feu suivantes, vis à vis
des locaux contigus ou des établissements, installations et stockages pour lesquels les distances prévues à l'
article 2.1 ne peuvent être respectées :
2.5 - Accessibilité
L'installation doit être accessible pour permettre l'intervention des services d'incendie et de secours. Elle est
desservie, sur au moins une face, par une voie-engin ou par une voie-échelle si le plancher haut du bâtiment est
à une hauteur supérieure à 8 mètres par rapport à cette voie.
Des aires de stationnement doivent être aménagées pour accueillir les véhicules assurant l'approvisionnement
en combustible et, le cas échéant, l'évacuation des cendres et des mâchefers. Cette disposition ne concerne pas
les installations dont la durée de fonctionnement est inférieure à 500 h/an.
Un espace suffisant doit être aménagé autour des appareils de combustion, des organes de réglage, de
commande, de régulation, de contrôle et de sécurité pour permettre une exploitation normale des installations.
2.6 - Ventilation
La ventilation doit assurer en permanence, y compris en cas d'arrêt de l'équipement, notamment en cas de mise
en sécurité de l'installation, un balayage de l'atmosphère du local, compatible avec le bon fonctionnement des
appareils de combustion, au moyen d'ouvertures en parties haute et basse permettant une circulation efficace de
l'air ou par tout autre moyen équivalent."
Un ou plusieurs dispositifs placés à l'extérieur, doivent permettre d'interrompre en cas de besoin l'alimentation
électrique de l'installation, à l'exception de l'alimentation des matériels destinés à fonctionner en atmosphère
explosive.
Les matériels électriques doivent être conformes aux dispositions de l'article 4.4."
Le stockage sous le niveau du sol n'est autorisé que dans des réservoirs en fosse maçonnée ou assimilés
(réservoirs à double paroi avec détection de fuite). L'étanchéité des réservoirs doit être contrôlable.
Les réservoirs fixes aériens ou enterrés sont munis de jauges de niveau. Les réservoirs enterrés sont munis de
limiteurs de remplissage.
Les capacités intermédiaires ou nourrices alimentant les appareils de combustion doivent être munies de
dispositifs permettant d'éviter tout débordement. Elles sont associées à des cuvettes de rétention répondant aux
dispositions du présent article. Leur capacité est strictement limitée au besoin de l'exploitation.
Lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250
litres, admis au transport, le volume minimal de la rétention est égal, soit à la capacité totale des récipients si
cette capacité est inférieure à 800 litres, soit à 20 % de la capacité totale avec un minimum de 800 litres si cette
capacité excède 800 litres.
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La capacité de rétention doit être étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résister à l'action physique et
chimique des fluides. Il en est de même pour le dispositif d'obturation, s'il existe, qui doit être maintenu fermé
en conditions normales. Des réservoirs ou récipients contenant des produits susceptibles de réagir
dangereusement ensemble ne doivent pas être associés à la même cuvette de rétention.
Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux bassins de traitement des eaux résiduaires.
2.11 - Issues
Les installations doivent être aménagées pour permettre une évacuation rapide du personnel dans deux
directions opposées. L'emplacement des issues doit offrir au personnel des moyens de retraite en nombre
suffisant. Les portes doivent s'ouvrir vers l'extérieur et pouvoir être manoeuvrées de l'intérieur en toutes
circonstances. L'accès aux issues est balisé.
Un dispositif de coupure, indépendant de tout équipement de régulation de débit, doit être placé à l'extérieur des
bâtiments pour permettre d'interrompre l'alimentation en combustible des appareils de combustion. Ce
dispositif, clairement repéré et indiqué dans des consignes d'exploitation, doit être placé :
Il est parfaitement signalé, maintenu en bon état de fonctionnement et comporte une indication du sens de la
manoeuvre ainsi que le repérage des positions ouverte et fermée.
Dans les installations alimentées en combustibles gazeux, la coupure de l'alimentation de gaz sera assurée par
deux vannes automatiques (1) redondantes, placées en série sur la conduite d'alimentation en gaz. Ces vannes
seront asservies chacune à des capteurs de détection de gaz (2) et un pressostat (3). Toute la chaîne de coupure
automatique (détection, transmission du signal, fermeture de l'alimentation de gaz) est testée périodiquement.
La position ouverte ou fermée de ces organes est clairement identifiable par le personnel d'exploitation.
Tout appareil de réchauffage d'un combustible liquide doit comporter un dispositif limiteur de la température,
indépendant de sa régulation, protégeant contre toute surchauffe anormale du combustible.
La parcours des canalisations à l'intérieur des locaux où se trouvent les appareils de combustion est aussi réduit
que possible.
Par ailleurs, un organe de coupure rapide doit équiper chaque appareil de combustion au plus près de celui-ci.
La consignation d'un tronçon de canalisation, notamment en cas de travaux, s'effectuera selon un cahier des
charges précis défini par l'exploitant. Les obturateurs à opercule, non manoeuvrables sans fuite possible vers
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(1) Vanne automatique : cette vanne assure la fermeture de l'alimentation en combustible gazeux lorsqu'une
fuite de gaz est détectée par un capteur. Elle est située sur le circuit d'alimentation en gaz. Son niveau de
fiabilité est maximum, compte-tenu des normes en vigueur relatives à ce matériel.
(2) Capteur de détection de gaz: une redondance est assurée par la présence d'au moins deux capteurs.
(3) Pressostat : ce dispositif permet de détecter une chute de pression dans la tuyauterie. Son seuil doit être
aussi élevé que possible, compte-tenu des contraintes d'exploitation."
Les appareils de combustion sous chaudières utilisant un combustible liquide ou gazeux comportent un
dispositif de contrôle de la flamme. Le défaut de son fonctionnement doit entraîner la mise en sécurité des
appareils et l'arrêt de l'alimentation en combustible.
L'emplacement des détecteurs est déterminé par l'exploitant en fonction des risques de fuite et d'incendie. Leur
situation est repérée sur un plan. Ils sont contrôlés régulièrement et les résultats de ces contrôles sont consignés
par écrit. La fiabilité des détecteurs est adaptée aux exigences de l'article 2.12. Des étalonnages sont
régulièrement effectués.
Toute détection de gaz, au-delà de 60 % de la LIE, conduit à la mise en sécurité de toute installation susceptible
d'être en contact avec l'atmosphère explosive, sauf les matériels et équipements dont le fonctionnement pourrait
être maintenu conformément aux dispositions prévues au point 2.7.
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3. Exploitation - entretien
Les fûts, réservoirs et autres emballages doivent porter en caractères très lisibles le nom des produits et, s'il y a
lieu, les symboles de danger conformément à la réglementation relative à l'étiquetage des substances et
préparations chimiques dangereuses.
3.4 - Propreté
Les locaux doivent être maintenus propres et régulièrement nettoyés notamment de manière à éviter les amas de
matières dangereuses ou polluantes et de poussières susceptibles de s'enflammer ou de propager une explosion.
Le matériel de nettoyage doit être adapté aux risques présentés par les produits et poussières.
La présence de matières dangereuses ou combustibles à l'intérieur des locaux abritant les appareils de
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Toute tuyauterie susceptible de contenir du gaz devra faire l'objet d'une vérification annuelle d'étanchéité qui
sera réalisée sous la pression normale de service.
Toute intervention par point chaud sur une tuyauterie de gaz susceptible de s'accompagner d'un dégagement de
gaz ne peut être engagée qu'après une purge complète de la tuyauterie concernée. A l'issue de tels travaux, une
vérification de l'étanchéité de la tuyauterie doit garantir une parfaite intégrité de celle-ci. Cette vérification se
fera sur la base de documents prédéfinis et de procédures écrites. Ces vérifications et leurs résultats sont
consignés par écrit.
Pour des raisons liées à la nécessité d'exploitation, ce type d'intervention pourra être effectuée en dérogation au
présent alinéa, sous réserve de l'accord préalable de l'inspection des installations classées.
Les soudeurs devront avoir une attestation d'aptitude professionnelle spécifique au mode d'assemblage à
réaliser. Cette attestation devra être délivrée par un organisme extérieur à l'entreprise et compétent aux
disposition de l'arrêté du 16 juillet 1980."
Par dérogation aux dispositions ci-dessus, l'exploitation sans surveillance humaine permanente est admise :
pour les générateurs de vapeur ou d'eau surchauffée lorsqu'ils répondent aux dispositions de l'arrêté
ministériel du 1er février 1993 (J.O. du 3 mars 1993) relatif à l'exploitation sans présence humaine
permanente ainsi que les textes qui viendraient s'y substituer ou le modifier,
pour les autres appareils de combustion, si le mode d'exploitation assure une surveillance permanente de
l'installation permettant au personnel, soit d'agir à distance sur les paramètres de fonctionnement des
appareils et de les mettre en sécurité en cas d'anomalies ou de défauts, soit de l'informer de ces derniers
afin qu'il intervienne directement sur le site.
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L'exploitant consigne par écrit les procédures de reconnaissance et de gestion des anomalies de fonctionnement
ainsi que celles relatives aux interventions du personnel et aux vérifications périodiques du bon fonctionnement
de l'installation et des dispositifs assurant sa mise en sécurité. Ces procédures précisent la fréquence et la nature
des vérifications à effectuer pendant et en dehors de la période de fonctionnement de l'installation.
En cas d'anomalies provoquant l'arrêt de l'installation, celle-ci doit être protégée contre tout déverrouillage
intempestif. Toute remise en route automatique est alors interdite. Le réarmement ne peut se faire qu'après
élimination des défauts par du personnel d'exploitation au besoin après intervention sur le site.
4. Risques
4.1 (*)
non concerné
des extincteurs portatifs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant un
risque spécifique, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Leur nombre est
déterminé à raison de deux extincteurs de classe 55 B au moins par appareil de combustion avec un
maximum exigible de quatre lorsque la puissance de l'installation est inférieure à 10 MW et de six dans le
cas contraire. Ces moyens peuvent être réduits de moitié en cas d'utilisation d'un combustible gazeux
seulement. Ils sont accompagnés d'une mention "Ne pas utiliser sur flamme gaz". Les agents d'extinction
doivent être appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits manipulés ou stockés :
une réserve d'au moins 0,1 m³ de sable maintenu meuble et sec et des pelles (hormis pour les installations
n'utilisant qu'un combustible gazeux).
Ces moyens peuvent être complétés en fonction des dangers présentés et de la ressource en eau disponible par :
un ou plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux,..) publics ou privés dont un, implanté à 200 mètres
au plus du risque, ou une réserve d'eau suffisante permettant d'alimenter, avec un débit et une pression
suffisants, indépendants de ceux des appareils d'incendie, des robinets d'incendie armés ou tous autres
matériels fixes ou mobiles propres au site,
des matériels spécifiques : extincteurs automatiques dont le déclenchement doit interrompre
automatiquement l'alimentation en combustible....
Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an.
L'exploitant détermine pour chacune de ces parties de l'installation la nature du risque (incendie, atmosphères
explosives ou émanations toxiques) qui la concerne. Ce risque est signalé.
Les canalisations ne doivent pas être une cause possible d'inflammation et doivent être convenablement
protégées contre les chocs, contre la propagation des flammes et contre l'action des produits présents dans la
partie de l'installation en cause."
Le "permis de travail" et éventuellement le "permis de feu" et la consigne particulière doivent être établis et
visés par l'exploitant ou par la personne qu'il aura nommément désignée. Lorsque les travaux sont effectués par
une entreprise extérieure, le "permis de travail" et éventuellement le "permis de feu" et la consigne particulière
relative à la sécurité de l'installation, doivent être cosignés par l'exploitant et l'entreprise extérieure ou les
personnes qu'ils auront nommément désignées.
Après la fin des travaux et avant la reprise de l'activité, une vérification des installations doit être effectuée par
l'exploitant ou son représentant.
les conditions de délivrance des "permis de travail" et des "permis de feu" visés à l'article 4.6,
les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie,
la conduite à tenir pour procéder à l'arrêt d'urgence et à la mise en sécurité de l'installation,
la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement, des
services d'incendie et de secours, etc.
5. Eau
5.1 - Prélèvements
Les installations de prélèvement d'eau dans le milieu naturel doivent être munies de dispositifs de mesure
totalisateurs de la quantité d'eau prélevée.
Ces dispositifs doivent être relevés toutes les semaines si le débit moyen prélevé est supérieur à 10 m³/j. Le
résultat de ces mesures doit être enregistré et tenu à la disposition de l'inspecteur des installations classées.
Le raccordement à une nappe d'eau ou au réseau public de distribution d'eau potable doit être muni d'un
dispositif anti-retour.
L'usage du réseau d'eau incendie est strictement réservé aux sinistres et aux exercices de secours et aux
opérations d'entretien ou de maintien hors gel de ce réseau.
5.2 - Consommation
Toutes dispositions doivent être prises pour limiter la consommation d'eau.
Les circuits de refroidissement dont le débit excède 10 m³/j sont conçus et exploités de manière à recycler l'eau
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utilisée.
Pour calculer ce débit, il n'est tenu compte, ni des appoints d'eau lorsque le circuit de refroidissement est du
type "circuit fermé", ni de l'eau utilisée en vue de réduire les émissions atmosphériques (préparation d'émulsion
eau-combustible, injection d'eau pour réduire les oxydes d'azote...).
Les points de rejet des eaux résiduaires doivent être en nombre aussi réduit que possible et aménagés pour
permettre un prélèvement aisé d'échantillon et l'installation d'un dispositif de mesure du débit.
Ces valeurs limites doivent être respectées en moyenne quotidienne. Aucune valeur instantanée ne doit dépasser
le double des valeurs limites de concentration.
Lorsque l'exploitant a recours au traitement des effluents atmosphériques pour atteindre les valeurs limites
fixées au paragraphe 6, le préfet peut fixer, par arrêté pris en application de l'article 11 de la loi n° 76-663 du
19 juillet 1976, des valeurs limites différentes ou visant d'autres polluants.
5.8 - Epandage
L'épandage des eaux résiduaires, des boues et des déchets est interdit.
En cas d'impossibilité d'obtenir un tel échantillon, une évaluation des capacités des équipements d'épuration à
respecter les valeurs limites est réalisée. Une mesure du débit est également réalisée, ou estimée à partir des
consommations, si celui-ci est supérieur à 10 m³/j.
Lorsque la puissance de l'installation dépasse 10 MW, ce dispositif sera muni d'un obturateur automatique
commandant une alarme dans le cas où l'appareil atteindrait sa capacité maximale de rétention des
hydrocarbures.
6. Air - odeurs
Le débouché des cheminées doit avoir une direction verticale et ne pas comporter d'obstacles à la diffusion des
gaz (chapeaux chinois...).
Les combustibles à employer doivent correspondre à ceux figurant dans le dossier de déclaration et aux
caractéristiques préconisées par le constructeur des appareils de combustion.
Le combustible est considéré dans l'état physique où il se trouve lors de son introduction dans la chambre de
combustion.
Si compte tenu des facteurs techniques et économiques, les gaz résiduaires de plusieurs appareils de combustion
sont ou pourraient être rejetés par une cheminée commune, les appareils de combustion ainsi regroupés
constituent un ensemble dont la puissance, telle que définie à l'article 1.9, est la somme des puissances unitaires
des appareils qui le composent. Cette puissance est celle retenue dans les tableaux ci-après pour déterminer la
hauteur hp de la cheminée (différence entre l'altitude du débouché à l'air libre et l'altitude moyenne au sol à
l'endroit considéré exprimée en mètres) associée à ces appareils.
Si plusieurs cheminées sont regroupées dans le même conduit, la hauteur de ce dernier sera déterminée en se
référant au combustible donnant la hauteur de cheminée la plus élevée.
Pour les installations utilisant normalement du gaz, il n'est pas tenu compte, pour la détermination de la hauteur
des cheminées, de l'emploi d'un autre combustible lorsque celui-ci est destiné à pallier, exceptionnellement et
pour une courte période, une interruption soudaine de l'approvisionnement en gaz.
Les hauteurs indiquées entre parenthèses correspondent aux hauteurs minimales des cheminées associées aux
installations implantées dans les zones définies à l'article 6.2.9.
Pour les turbines et moteurs, si la vitesse d'éjection des gaz de combustion dépasse la valeur indiquée à l'article
6.2.3.A, la formule suivante pourra être utilisée pour déterminer la hauteur minimale hp de la cheminée sans
que celle-ci puisse être inférieure à 3 mètres :
hp = hA [ 1 - (V - 25)/(V - 5) ]
où hA est la valeur indiquée dans les tableaux ci-dessus pour la puissance concernée et V la vitesse effective
d'éjection des gaz de combustion (en m/s).
B - Autres installations
(1) lorsque la puissance est inférieure à 10 MW :
Dans le cas d'un appareil de combustion isolé ou d'un groupe d'appareils, raccordé à une même cheminée et
dont la puissance est inférieure à 2 MW, la hauteur minimale du débouché à l'air libre de la cheminée
d'évacuation des gaz de combustion devra dépasser d'au moins 3 mètres le point le plus haut de la toiture
surmontant l'installation en cas d'utilisation d'un combustible gazeux ou du fioul domestique. Pour les autres
combustibles, la hauteur de la cheminée ne devra pas être inférieure à 10 mètres.
Si plusieurs cheminées sont raccordées à des chaudières utilisant le même combustible ou bien exclusivement
un combustible gazeux et du fioul domestique, on calculera la hauteur des cheminées comme s'il n'y en avait
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qu'une correspondant à une installation dont la puissance serait égale à la somme des puissances des appareils
de combustion concernés.
Si les combustibles sont différents, on calculera la hauteur des cheminées comme s'il n'y avait qu'une
installation dont la puissance est égale à la puissance totale des divers appareils de combustion, à l'exclusion de
ceux utilisant uniquement du gaz naturel et en se référant au cas du combustible donnant la hauteur la plus
élevée.
Dans les chaufferies comportant des chaudières et des appareils relevant du point A -, la hauteur de la (ou des)
cheminée(s) associée(s) aux chaudières sera déterminée en se référant à la puissance totale des appareils de
combustion installés.
hi est l'altitude d'un point de l'obstacle situé à une distance d de l'axe de la cheminée. Soit Hp la plus grande des
valeurs de Hi, la hauteur de la cheminée doit être supérieure ou égale à la plus grande des valeurs Hp et hp.
Pour les combustibles gazeux et le fioul domestique, D est pris égal à 25 m si la puissance est inférieure à 10
MW et à 40 m si la puissance est supérieure ou égale à 10 MW. Ces distances sont doublées dans le cas des
autres combustibles.
La vitesse d'éjection des gaz de combustion en marche continue maximale doit être au moins égale à 25 m/s.
La vitesse d'éjection des gaz de combustion en marche continue maximale doit être au moins égale à :
Le débit des gaz de combustion est exprimé en mètre cube dans les conditions normales de température et de
pression (273 K et 101300 Pa). Les limites de rejet en concentration sont exprimées en milligrammes par mètre
cube (mg/m³) sur gaz sec, la teneur en oxygène étant ramenée à 6 % en volume dans le cas des combustibles
solides, 3 % en volume pour les combustibles liquides ou gazeux et 11 % en volume pour la biomasse.
La puissance P correspond à la somme des puissances des appareils de combustion sous chaudières qui
composent l’ensemble de l’installation."
Dans le cas d'une installation située en dehors des zones définies à l'article 6.2.9 et si la puissance totale des
chaudières consommant de la biomasse n'excède pas 4 MW, la limite de rejet en poussières, applicable aux
appareils de combustion utilisant ce combustible, est fixée à 150 mg/m³ quelle que soit la puissance totale de
l'installation.
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Les valeurs limites doivent être respectées dans les conditions de marche des installations à pleine charge. Elles
sont exprimées en mg/m³ dans les conditions normales de température et de pression, sur gaz sec ; la teneur en
oxygène étant ramenée à 5 % en volume pour les moteurs et 15 % en volume lorsqu’il s’agit de turbines, quel
que soit le combustible utilisé.
Si l’installation comporte un appareil de combustion sur le circuit des gaz d’échappement des turbines ou
moteurs, les limites fixées au présent article s’entendent en aval de cet appareil lorsque les moteurs et turbines
sont en fonctionnement. Lorsque l’appareil fonctionne seul (turbine et moteur à l’arrêt), les valeurs limites qui
lui sont applicables sont déterminées en se référant à l’article 6.2.4 du présent arrêté.
COMBUSTIBLES POLLUANTS
Dioxydes de soufre Oxydes d’azote Monoxydes de carbone
Gaz naturel 12 150 100
Fioul domestique 60 (1) 200 100
Autres combustibles 550 (2)
(1) La valeur limite est fixée à 120 mg/m³ jusqu’au du 1er janvier 2008. (2) La valeur limite est fixée à
1100 mg/m³ jusqu’au 1er janvier 2003. Dans les départements d’outre-mer, si les valeurs limites de qualité de
l’air, prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil du 22 avril susvisée sont respectées, la
valeur limite est fixée à 1 100 mg/m³, y compris après le 1er janvier 2003.
La concentration en poussières dans les gaz de combustion ne doit pas dépasser 15 mg/m³ quel que soit le
combustible employé.Lorsque la durée de fonctionnement de l’installation est inférieure à 500 h/an, les valeurs
limites pour les oxydes d’azote sont fixées à 300 mg/m³ pour le gaz naturel et 400 mg/m³ pour les autres
combustibles. La valeur limite en monoxyde de carbone est portée à 300 mg/m³.
COMBUSTIBLES POLLUANTS
Dioxyde de soufre Oxydes d’azote Poussières
Gaz naturel et gaz de pétrole 30 350 (1) 50
liquéfiés
Autres combustibles liquides - fioul domestique : - régime de rotation = 1 200 100
160 (3) tours/min : 1 500
- fioul lourd : 1 500 (4) - régime de rotation < 1 200
tours/min : 1 900 (2)
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(1) Dans le cas des moteurs utilisant un système d’allumage par injection pilote (moteur dual fioul) la valeur
limite d’émission, lorsqu’ils sont utilisés en mode gaz, est fixée au double des valeurs imposées pour ce
combustible.
(2) La valeur limite s’applique aux moteurs utilisant un système d’allumage par injection pilote (moteur dual
fioul) lorsqu’ils sont utilisés en mode combustible liquide.
(3) La valeur limite est fixée à 320 mg/m3 jusqu’au 1/01/2008.
(4) La valeur limite est fixée à 3000 mg/m3 jusqu’au 1er janvier 2003. Dans les départements d’outre-mer, si
les valeurs limites de qualité de l’air, prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil du 22
avril susvisée sont respectées, la valeur limite est fixée à 3000 mg/m3, y compris après le 1er janvier 2003.
Lorsque la durée de fonctionnement de l’installation ne dépasse pas 500 h/an, les valeurs limites en oxydes
d’azote sont fixées à :
6.2.7 - Valeurs limites de rejet (autres installations)Abrogé et remplacé par l'arrêté du 15 août 2000
Les valeurs limites suivantes concernent les appareils de combustion qui utilisent le produit de la combustion
dans le procédé de fabrication. Elles concernent, en particulier, les fours de réchauffage, de séchage, de cuisson
ou de traitement thermique utilisant un combustible liquide ou gazeux (les valeurs limites sont exprimées dans
les mêmes conditions standard que celles définies à l’article 6.2.4 - 2e alinéa) :
poussières : 150 mg/m³ ;
oxydes de soufre (en équivalent SO2) :Les valeurs limites du tableau de l’article 6.2.4 sont applicables
dans les mêmes délais, la teneur en oxygène étant, quel que soit l’appareil de combustion, ramenée à 3 %
en volume.
composés organiques volatils (hors méthane) si le flux massique horaire dépasse 2 kg/h : 150 mg/m³
(exprimé en carbone total) ; cette valeur ne s’applique pas aux séchoirs de bois ;
oxydes d’azote (en équivalent NO2), installations avec préchauffage de l’air à une température inférieure à
450°C : 500 mg/m³ (combustible liquide) ; 400 mg/m³ (combustible gazeux).Au-delà d’une température de
préchauffage de l’air de combustion de 450°C et dans le cas où les valeurs ci-dessus ne peuvent être
respectées, il conviendra de mettre en oeuvre des techniques de combustion à faibles émissions d’oxydes
d’azote permettant d’atteindre un rendement minimum de réduction des oxydes d’azote de 30 %.
différents (à l'exception des moteurs dual fioul visés au 6.2.6), la valeur limite de rejet pour chaque polluant ne
devra pas dépasser la valeur limite déterminée à partir de celles des différents combustibles pondérées en
fonction de la puissance thermique fournie par chacun des combustibles. Toutefois, si l'un des combustibles est
un combustible liquide, la valeur limite d'émission pour les oxydes de soufre est celle de ce combustible.
6.2.9 - Installations situées en agglomération de plus de 250 000 habitantsAbrogé et remplacé par l'arrêté du 15 août 2000
Les dispositions du présent article s’appliquent aux installations visées aux articles 6.2.4, 6.2.6 et 6.2.7. La liste
et la carte des communes incluses dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants figurent en annexe aux
décrets préfectoraux pris en application de l’article 3 de la loi n° 96-1236 sur l’air et l’utilisation rationnelle de
l’énergie du 30 décembre 1996.La valeur limite de rejet pour les poussières des installations dont la puissance
totale est supérieure à 10 MW est fixée à 50 mg/m³ (à l’exception des chaudières utilisant un combustible
gazeux).
L'installation et les appareils de combustion qui la composent doivent être équipés des appareils de réglage des
feux et de contrôle nécessaires à l'exploitation en vue de réduire la pollution atmosphérique.
7. Déchets
7.5 - Brûlage
Le brûlage des déchets à l'air libre est interdit.
8. Bruit et vibrations
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émergence : la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A, notés LAeq,T, du
bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (installation à l'arrêt);
zones à émergence réglementée :
l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de la déclaration, et, le
cas échéant, en tout point de leurs parties extérieures les plus proches (cour, jardin, terrasse),
les zones constructibles, à l'exclusion des zones destinées à recevoir des activités artisanales ou
industrielles, définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de la
déclaration,
l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés dans les zones
constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de la
déclaration, et, le cas échéant, en tout point de leurs parties extérieures les plus proches (cour, jardin,
terrasse) à l'exclusion des parties extérieures des immeubles implantés dans les zones destinées à
recevoir des activités artisanales ou industrielles.Pour les installations existantes (déclarées avant le
1er janvier 1997), la date de la déclaration est remplacée, dans la définition ci-dessus des zones à
émergence réglementée, par la date du présent arrêté.L'installation est construite, équipée et exploitée
de façon telle que son fonctionnement ne puisse être à l'origine de bruits aériens ou solidiens
susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une gêne pour sa
tranquillité.
Les émissions sonores émises par l'installation ne doivent pas être à l'origine, dans les zones à émergence
réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles précisées dans le tableau suivant :
Niveau de bruit ambiant existant dans les zones à émergence Emergence admissible pour la période allant
réglementée (incluant le bruit de l'installation) 22h00, sauf dimanches et jours féri
supérieur à 35 et inférieur ou égal à 45 dB (A) 6 dB (A)
supérieur à 45 dB (A) 5 dB (A)
De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne devra pas dépasser, lorsqu'elle est en
fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel
(hors fonctionnement de l'installation) dépasse ces limites.Lorsque plusieurs installations classées, soumises à
déclaration au titre de rubriques différentes, sont situées au sein d'un même établissement, le niveau de bruit
global émis par ces installations devront respecter les valeurs limites ci-dessus.
8.3 - Vibrations
Les règles techniques annexées à la circulaire n°86-23 du 23 juillet 1986 (JO du 22 octobre 1986) sont
applicables.
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Annexe II
Immédiat 1 an 3 ans
1 - Dispositions générales (sauf 1.3) 3 - Exploitation et entretien (sauf 2.7- Installations électriques
3.4 - Propreté 3.4, 3.6 et 3.7) (sauf 3.8 pour les la terre
installations visées au point 2 -
3.6 - Vérification des installations ci-après) 4.2 - Moyens de 2.9 -Rétention des aires et locaux
électriques lutte contre l'incendie
2.10 - Cuvette de rétention (sauf
3.7 - Entretien 4.3 -Localisation des risques 3ème alinéas)
quantité, granulométrie...). Les dispositions de l'alinéa précédent s'appliquent sans préjudice des dispositions de
l'arrêté interministériel du 27 janvier 1993 relatif à l'utilisation des combustibles minéraux solides dans
les petites installations de combustion (10 MW) ou de dispositions plus sévères fixées localement
notamment dans les zones de protection spéciale.
6 - Abrogé et remplacé par l'arrêté du 15 août 2000Les installations existantes visées à l’article 6.2.6 qui
utilisent des combustibles liquides devront respecter les valeurs limites suivantes en oxydes de soufre (les
concentrations sont exprimées en équivalent SO2 dans les conditions standard de l’article 6.2.6.).
7 - Les dispositions de l'article 6.2.8 s'appliquent dès l'entrée en vigueur des valeurs limites correspondantes.8 -
Les dispositions de l'article 6.2.9 s'appliquent, à compter du 1er janvier 2005, aux installations existantes
situées dans le périmètre des agglomérations définies au dit article.9 - Pour les installations soumises à
déclaration et qui antérieurement au décret créant la rubrique n° 2910 n'étaient pas inscrites dans la
nomenclature des installations classées, les délais prévus dans le tableau repris au point n° 1 (à l'exception des
articles 1.1, 1.3, 1.4 du titre 1 - Dispositions générales) seront calculés à partir de la date d'échéance du délai
d'un an prescrit par l'article 16 de la loi du 19 juillet 1976.Le dossier prévu à l'article 1.4 comporte :
les documents établis en application des articles 35 et 37 du décret du 21 septembre 1977 modifié,
et s'ils existent, les résultats des dernières mesures sur les effluents et le bruit, les rapports des visites
prévues par le présent arrêté, les consignes d'exploitation, les justificatifs de l'élimination des déchets
industriels spéciaux prévus à l'article 7.4 (à conserver 3 ans)
1. Dispositions générales
Objet du contrôle :
Présence du récépissé de déclaration.
Présence des prescriptions générales.
Présentation des arrêtés préfectoraux relatifs à l'installation, s'il y en a.
Présence de la durée de fonctionnement.
2. Implantation, aménagement
A défaut de satisfaire à cette obligation d'éloignement lors de sa mise en service, l'installation devra
respecter les dispositions suivantes :
Les éléments de construction présentent les caractéristiques de comportement au feu suivantes, vis-à-vis
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des locaux contigus ou des établissements, installations et stockages pour lesquels les distances prévues
ne peuvent être respectées :
- parois, couverture et plancher haut coupe-feu de degré 2 heures ;
- portes intérieures coupe-feu de degré 1/2 heure et munies d'un ferme-porte ou d'un dispositif assurant
leur fermeture automatique ;
- porte donnant vers l'extérieur coupe-feu de degré 1/2 heure au moins.
Les appareils de combustion destinés à la production d'énergie (tels que les chaudières, les turbines ou les
moteurs, associés ou non à une postcombustion), doivent être implantés, sauf nécessité d'exploitation
justifiée par l'exploitant, dans un local uniquement réservé à cet usage et répondant aux règles
d'implantation ci-dessus.
Lorsque les appareils de combustion sont placés en extérieur, des capotages, ou tout autre moyen
équivalent, sont prévus pour résister aux intempéries. "
Objet du contrôle :
Distance entre l'installation et les limites de propriété.
Distance entre l'installation et des installations mettant en œuvre des matières combustibles ou
inflammables ou justificatif des caractéristiques de comportement au feu.
Implantation des appareils de combustion destinés à la production d'énergie dans un local réservé à cet
usage.
Existence d'un capotage ou équivalent pour les appareils de combustion placés en extérieur.
Pas de contrôle.
" Les installations ne doivent pas être surmontées de bâtiments occupés par des tiers, habités ou à usage
de bureaux, à l'exception de locaux techniques. Elles ne doivent pas être implantées en sous-sol de ces
bâtiments. "
Objet du contrôle :
Absence de bâtiments occupés par des tiers, habités ou à usage de bureaux au-dessus des installations.
Implantation des installations.
Pas de contrôle.
2.6. Ventilation
" La ventilation doit assurer en permanence, y compris en cas d'arrêt de l'équipement, notamment en cas
de mise en sécurité de l'installation, un balayage de l'atmosphère du local, compatible avec le bon
fonctionnement des appareils de combustion, au moyen d'ouvertures en parties haute et basse permettant
une circulation efficace de l'air ou par tout autre moyen équivalent. "
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Objet du contrôle :
Présence d'ouvertures en parties haute et basse ou d'un moyen équivalent.
Les produits recueillis sont de préférence récupérés et recyclés, ou en cas d'impossibilité traités
conformément au point 5.7 et au titre 7. "
Objet du contrôle :
Etanchéité des sols (par examen visuel : nature du sol et absence de fissures). Présence d'un seuil surélevé
par rapport au niveau du sol ou de tout dispositif équivalent.
Le stockage sous le niveau du sol n'est autorisé que dans des réservoirs en fosse maçonnée ou assimilés
(réservoirs à double paroi avec détection de fuite). L'étanchéité des réservoirs doit être contrôlable.
Les réservoirs fixes aériens ou enterrés sont munis de jauges de niveau. Les réservoirs enterrés sont munis
de limiteurs de remplissage. Les capacités intermédiaires ou nourrices alimentant les appareils de
combustion doivent être munies de dispositifs permettant d'éviter tout débordement. Elles sont associées à
des cuvettes de rétention répondant aux dispositions du présent article. Leur capacité est strictement
limitée au besoin de l'exploitation.
Lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à
250 litres, admis au transport, le volume minimal de la rétention est égal soit à la capacité totale des
récipients si cette capacité est inférieure à 800 litres, soit à 20 % de la capacité totale avec un minimum de
800 litres si cette capacité excède 800 litres.
La capacité de rétention doit être étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résister à l'action
physique et chimique des fluides. Il en est de même pour le dispositif d'obturation, s'il existe, qui doit être
maintenu fermé en conditions normales. Des réservoirs ou récipients contenant des produits susceptibles
de réagir dangereusement ensemble ne doivent pas être associés à la même cuvette de rétention.
Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux bassins de traitement des eaux résiduaires. "
Objet du contrôle :
Présence de cuvettes de rétention.
Respect du volume minimal de la capacité de rétention.
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Pour les capacités intermédiaires ou nourrices alimentant les appareils de combustion, présence de
dispositifs permettant d'éviter tout débordement et de cuvettes de rétention.
Etanchéité des cuvettes de rétention (par examen visuel : nature et absence de fissures).
Position fermée du dispositif d'obturation.
Présence de cuvettes de rétention séparées pour les produits susceptibles de réagir dangereusement
ensemble.
Pour les installations déclarées après le 1er janvier 1998, pour le stockage sous le niveau du sol, présence
de réservoir en fosse maçonnée ou assimilés.
Pour les installations déclarées après le 1er janvier 1998, pour les réservoirs fixes, présence de jauge.
Pour les installations déclarées après le 1er janvier 1998, pour les stockages enterrés, présence de
limiteurs de remplissage.
" Les réseaux d'alimentation en combustible doivent être conçus et réalisés de manière à réduire les
risques en cas de fuite notamment dans des espaces confinés. Les canalisations sont en tant que de besoin
protégées contre les agressions extérieures (corrosion, choc, température excessive...) et repérées par les
couleurs normalisées.
Un dispositif de coupure, indépendant de tout équipement de régulation de débit, doit être placé à
l'extérieur des bâtiments pour permettre d'interrompre l'alimentation en combustible des appareils de
combustion. Ce dispositif, clairement repéré et indiqué dans des consignes d'exploitation, doit être placé :
- dans un endroit accessible rapidement et en toutes circonstances ;
- à l'extérieur et en aval du poste de livraison et/ou du stockage du combustible.
Il est parfaitement signalé, maintenu en bon état de fonctionnement et comporte une indication du sens de
la manœuvre ainsi que le repérage des positions ouverte et fermée.
Dans les installations alimentées en combustibles gazeux, la coupure de l'alimentation de gaz sera assurée
par deux vannes automatiques (1) redondantes, placées en série sur la conduite d'alimentation en gaz. Ces
vannes seront asservies chacune à des capteurs de détection de gaz (2) et un pressostat (3). Toute la chaîne
de coupure automatique (détection, transmission du signal, fermeture de l'alimentation de gaz) est testée
périodiquement. La position ouverte ou fermée de ces organes est clairement identifiable par le personnel
d'exploitation
Tout appareil de réchauffage d'un combustible liquide doit comporter un dispositif limiteur de la
température, indépendant de sa régulation, protégeant contre toute surchauffe anormale du combustible.
Le parcours des canalisations à l'intérieur des locaux où se trouvent les appareils de combustion est aussi
réduit que possible.
La consignation d'un tronçon de canalisation, notamment en cas de travaux, s'effectuera selon un cahier
des charges précis défini par l'exploitant. Les obturateurs à opercule, non manœuvrables sans fuite
possible vers l'atmosphère, sont interdits à l'intérieur des bâtiments.
(1) Vanne automatique : cette vanne assure la fermeture de l'alimentation en combustible gazeux
lorsqu'une fuite de gaz est détectée par un capteur. Elle est située sur le circuit d'alimentation en gaz. Son
niveau de fiabilité est maximum, compte tenu des normes en vigueur relatives à ce matériel.
(2) Capteur de détection de gaz : une redondance est assurée par la présence d'au moins deux capteurs.
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(3) Pressostat : ce dispositif permet de détecter une chute de pression dans la tuyauterie. Son seuil doit
être aussi élevé que possible, compte tenu des contraintes d'exploitation. "
Objet du contrôle :
Repérage des réseaux d'alimentation en combustible avec des couleurs normalisées.
Présence d'un dispositif de coupure, indépendant de tout équipement de régulation de débit.
Positionnement du dispositif de coupure à l'extérieur des bâtiments et en aval du poste de livraison et/ou
du stockage du combustible.
Accessibilité du dispositif de coupure.
Signalement du dispositif de coupure.
Présence d'un affichage indiquant le sens de la manœuvre ainsi que les positions ouverte et fermée du
dispositif de coupure.
Dans les installations alimentées en combustibles gazeux, présence de 2 vannes automatiques
redondantes, placées en série sur la conduite d'alimentation en gaz.
Présence d'un asservissement des 2 vannes automatiques à au moins 2 capteurs de détection de gaz et à un
pressostat.
Pour les appareils de réchauffage de combustible liquide, présence d'un dispositif limiteur de température,
indépendant de la régulation de l'appareil de réchauffage.
" Par ailleurs, un organe de coupure rapide doit équiper chaque appareil de combustion au plus près de
celui-ci. "
Objet du contrôle :
Présence d'un organe de coupure rapide sur chaque appareil de combustion au plus près de celui-ci.
Les appareils de combustion sous chaudières utilisant un combustible liquide ou gazeux comportent un
dispositif de contrôle de la flamme. Le défaut de son fonctionnement doit entraîner la mise en sécurité des
appareils et l'arrêt de l'alimentation en combustible. "
Objet du contrôle :
Présence de dispositifs sur les appareils de combustion permettant, d'une part, de contrôler leur bon
fonctionnement et, d'autre part, en cas de défaut, de mettre en sécurité l'appareil concerné et au besoin
l'installation.
Pour les appareils de combustion sous chaudières utilisant un combustible liquide ou gazeux, présence
d'un dispositif de contrôle de flamme entraînant la mise en sécurité des appareils et l'arrêt de
l'alimentation en combustible en cas de défaut de fonctionnement.
" La communication entre le local chaufferie contenant les appareils de combustion utilisant du gaz et
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d'autres locaux, si elle est indispensable, s'effectuera par un sas fermé par deux portes pare-flamme 1/2
heure. "
Objet du contrôle :
En cas de communication, présence d'un sas fermé par deux portes pare-flamme 1/2 heure entre le local
chaufferie contenant les appareils de combustion utilisant des gaz et d'autres locaux.
Pas de contrôle.
" Un dispositif de détection de gaz déclenchant, selon une procédure préétablie, une alarme en cas de
dépassement des seuils de danger, doit être mis en place dans les installations utilisant un combustible
gazeux, exploitées sans surveillance permanente ou bien implantées en sous-sol. Ce dispositif doit couper
l'arrivée du combustible et interrompre l'alimentation électrique, à l'exception de l'alimentation des
matériels et des équipements destinés à fonctionner en atmosphère explosive, de l'alimentation en très
basse tension et de l'éclairage de secours, sans que cette manœuvre puisse provoquer d'arc ou d'étincelle
pouvant déclencher une explosion. Un dispositif de détection d'incendie doit équiper les installations
implantées en sous-sol.
L'emplacement des détecteurs est déterminé par l'exploitant en fonction des risques de fuite et d'incendie.
Leur situation est repérée sur un plan. Ils sont contrôlés régulièrement et les résultats de ces contrôles sont
consignés par écrit. La fiabilité des détecteurs est adaptée aux exigences de l'article 2.12. Des étalonnages
sont régulièrement effectués.
Toute détection de gaz, au-delà de 60 % de la LIE, conduit à la mise en sécurité de toute installation
susceptible d'être en contact avec l'atmosphère explosive, sauf les matériels et équipements dont le
fonctionnement pourrait être maintenu conformément aux dispositions prévues au point 2.7. Cette mise en
sécurité est prévue dans les consignes d'exploitation. "
Objet du contrôle :
Pour les installations utilisant un combustible gazeux, exploitées sans surveillance permanente ou
implantées en sous-sol, présence d'un dispositif de détection de gaz possédant les critères décrits
ci-dessus.
Pour les installations implantées en sous-sol, présence d'un dispositif de détection d'incendie.
Présence d'un plan repérant ce dispositif.
Présence des résultats de contrôles des dispositifs de détection d'incendie.
B. - Pour les autres installations déclarées avant le 1er janvier 1998 : Pas de contrôle.
3. Exploitation, entretien
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Objet du contrôle :
Présence d'une barrière physique (exemple, clôture, fermeture à clef...) interdisant l'accès libre aux
installations.
Les fûts, réservoirs et autres emballages doivent porter en caractères très lisibles le nom des produits et,
s'il y a lieu, les symboles de danger conformément à la réglementation relative à l'étiquetage des
substances et préparations chimiques dangereuses. "
Objet du contrôle :
Présence des fiches de données de sécurité. Présence et lisibilité des noms de produits et symboles de
danger sur les fûts, réservoirs et emballages.
Objet du contrôle :
Présence d'un état des combustibles consommés.
Adéquation entre la nature du combustible déclaré et le combustible utilisé le jour du contrôle.
Présence du plan des stockages.
Absence de matières dangereuses non nécessaires à l'exploitation à l'intérieur des locaux abritant des
appareils de combustion.
Par dérogation aux dispositions ci-dessus, l'exploitation sans surveillance humaine permanente est admise
:
- pour les générateurs de vapeur ou d'eau surchauffée lorsqu'ils répondent aux dispositions de l'arrêté
ministériel du 1er février 1993 (Journal officiel du 3 mars 1993) relatif à l'exploitation sans présence
humaine permanente ainsi que les textes qui viendraient s'y substituer ou le modifier ;
- pour les autres appareils de combustion, si le mode d'exploitation assure une surveillance permanente de
l'installation permettant au personnel soit d'agir à distance sur les paramètres de fonctionnement des
appareils et de les mettre en sécurité en cas d'anomalies ou de défauts, soit de l'informer de ces derniers
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L'exploitant consigne par écrit les procédures de reconnaissance et de gestion des anomalies de
fonctionnement ainsi que celles relatives aux interventions du personnel et aux vérifications périodiques
du bon fonctionnement de l'installation et des dispositifs assurant sa mise en sécurité. Ces procédures
précisent la fréquence et la nature des vérifications à effectuer pendant et en dehors de la période de
fonctionnement de l'installation.
En cas d'anomalies provoquant l'arrêt de l'installation, celle-ci doit être protégée contre tout déverrouillage
intempestif. Toute remise en route automatique est alors interdite. Le réarmement ne peut se faire qu'après
élimination des défauts par du personnel d'exploitation au besoin après intervention sur le site. "
Objet du contrôle :
Caractère permanent de la surveillance de l'exploitation des installations sauf dans les cas prévus
ci-dessus. Présence des procédures écrites :
- de reconnaissance et de gestion des anomalies de fonctionnement ;
- relatives aux interventions du personnel ;
- relatives aux vérifications périodiques du bon fonctionnement de l'installation et des dispositifs assurant
sa mise en sécurité.
Présence, dans les procédures écrites, des indications de fréquence et de nature des vérifications à
effectuer pendant et en dehors de la période de fonctionnement de l'installation.
4. Risques
Objet du contrôle :
Présence et implantation de deux extincteurs de classe 55 B au moins par appareil de combustion avec un
maximum exigible de quatre (deux dans le cas d'utilisation d'un combustible gazeux seulement) lorsque la
puissance de l'installation (somme des puissances des appareils de combustion constituant l'installation)
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est inférieure à 10 MW et de six (trois dans le cas d'utilisation d'un combustible gazeux seulement) dans le
cas contraire.
Présence d'une mention : " Ne pas utiliser sur flamme gaz " auprès des extincteurs.
Présence d'une réserve de sable meuble et sec d'au moins 0,1 m³ et de pelles.
Présentation d'un justificatif de la vérification annuelle de ces matériels.
L'exploitant détermine pour chacune de ces parties de l'installation la nature du risque (incendie,
atmosphères explosives ou émanations toxiques) qui la concerne. Ce risque est signalé. "
Objet du contrôle :
Présence d'une signalisation des risques dans les zones de danger.
Objet du contrôle :
Présence d'un affichage indiquant l'interdiction d'apporter du feu.
Objet du contrôle :
Affichage de consignes de sécurité indiquant :
- l'interdiction d'apporter du feu ;
- les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une canalisation contenant des substances
dangereuses ou inflammables ainsi que les conditions de rejet ;
- les conditions de délivrance des "permis de travail" et des "permis de feu" ;
- les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ;
- les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation ;
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- la procédure d'alerte.
Objet du contrôle :
Présence de consignes indiquant :
- les modes opératoires ;
- la fréquence de contrôle des dispositifs de sécurité et de traitement ;
- les instructions de maintenance et de nettoyage, la périodicité de ces opérations et les consignations
nécessaires avant de réaliser ces travaux ;
- les modalités d'entretien, de contrôle et d'utilisation des équipements de régulation et des dispositifs de
sécurité.
5. Eau
5.1. Prélèvements
" Les installations de prélèvement d'eau dans le milieu naturel doivent être munies de dispositifs de
mesure totalisateurs de la quantité d'eau prélevée. Ces dispositifs doivent être relevés toutes les semaines
si le débit moyen prélevé est supérieur à 10 m³/j. Le résultat de ces mesures doit être enregistré et tenu à la
disposition de l'inspecteur des installations classées.
Le raccordement à une nappe d'eau ou au réseau public de distribution d'eau potable doit être muni d'un
dispositif antiretour.
L'usage du réseau d'eau incendie est strictement réservé aux sinistres et aux exercices de secours et aux
opérations d'entretien ou de maintien hors gel de ce réseau. "
Objet du contrôle :
Dans le cas d'installations prélevant de l'eau dans le milieu naturel, présence de dispositifs de mesure
totalisateurs de la quantité d'eau prélevée.
Dans le cas d'installations prélevant de l'eau dans le milieu naturel avec un débit supérieur à 10 m³/j,
présence des résultats des mesures hebdomadaires.
Présence d'un dispositif antiretour sur le raccordement à une nappe d'eau ou au réseau public de
distribution d'eau potable.
A. - Pour les installations déclarées avant le 1er janvier 1998 dont la puissance est inférieure à 4MW : Pas
de contrôle.
" La quantité d'eau rejetée est mesurée ou estimée à partir des relevés des quantités d'eau prélevées dans le
réseau de distribution publique ou dans le milieu naturel. "
Objet du contrôle :
Présence des mesures ou Présence des estimations à partir des relevés des quantités d'eau prélevées dans
le réseau de distribution publique ou dans le milieu naturel.
En cas d'impossibilité d'obtenir un tel échantillon, une évaluation des capacités des équipements
d'épuration à respecter les valeurs limites est réalisée.
Une mesure du débit est également réalisée, ou estimée à partir des consommations, si celui-ci est
supérieur à 10 m³/j. "
Objet du contrôle :
Présence des résultats des mesures faites par un organisme agréé ou
Evaluation des capacités des équipements d'épuration à respecter les valeurs limites d'émission
applicables.
Conformité des résultats de mesures avec les valeurs limites d'émission applicables.
Présence des mesures ou d'évaluation du débit si celui-ci est supérieur à 10 m³/j.
" En cas d'utilisation de combustibles liquides, les eaux de lavage des sols et les divers écoulements ne
peuvent être évacués qu'après avoir traversé au préalable un dispositif séparateur d'hydrocarbures à moins
qu'ils soient éliminés conformément au titre 7. Ce matériel est maintenu en bon état de fonctionnement et
périodiquement entretenu pour conserver ses performances initiales. "
Objet du contrôle :
En cas d'utilisation de combustibles liquides, présence d'un séparateur d'hydrocarbures traitant des eaux
de lavage des sols et des divers écoulements, sauf si ceux-ci sont éliminés comme des déchets.
B. - Pour les installations déclarées avant le 1er janvier 1998 dont la puissance est inférieure à 4MW :
Pas de contrôle.
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" En cas d'utilisation de combustibles liquides, les eaux de lavage des sols et les divers écoulements ne
peuvent être évacués qu'après avoir traversé au préalable un dispositif séparateur d'hydrocarbures à moins
qu'ils soient éliminés conformément au titre 7. Ce matériel est maintenu en bon état de fonctionnement et
périodiquement entretenu pour conserver ses performances initiales.
Lorsque la puissance de l'installation dépasse 10 MW, ce dispositif sera muni d'un obturateur automatique
commandant une alarme dans le cas où l'appareil atteindrait sa capacité maximale de rétention des
hydrocarbures. "
Objet du contrôle :
En cas d'utilisation de combustibles liquides, présence d'un séparateur d'hydrocarbures permettant le
traitement des eaux de lavage des sols et des divers écoulements, sauf si ceux-ci sont éliminés comme des
déchets.
En cas d'utilisation de combustibles liquides, lorsque la puissance de l'installation dépasse 10 MW,
présence d'un obturateur automatique sur le séparateur d'hydrocarbures commandant une alarme dans le
cas où l'appareil atteindrait sa capacité maximale de rétention des hydrocarbures.
6. Air, odeurs
6.2.1. Combustible utilisé
" Les combustibles à employer doivent correspondre à ceux figurant dans le dossier de déclaration et aux
caractéristiques préconisées par le constructeur des appareils de combustion.
Le combustible est considéré dans l'état physique où il se trouve lors de son introduction dans la chambre
de combustion. "
Objet du contrôle :
Conformité des combustibles utilisés avec ceux figurant dans le dossier de déclaration.
" Toutes les dispositions sont prises pour que les gaz de combustion soient collectés et évacués par un
nombre aussi réduit que possible de cheminées qui débouchent à une hauteur permettant une bonne
dispersion des polluants.
Si compte tenu des facteurs techniques et économiques, les gaz résiduaires de plusieurs appareils de
combustion sont ou pourraient être rejetés par une cheminée commune, les appareils de combustion ainsi
regroupés constituent un ensemble dont la puissance, telle que définie à l'article 1.9, est la somme des
puissances unitaires des appareils qui le composent. Cette puissance est celle retenue dans les tableaux
ci-après pour déterminer la hauteur hp de la cheminée (différence entre l'altitude du débouché à l'air libre
et l'altitude moyenne au sol à l'endroit considéré exprimée en mètres) associée à ces appareils.
Si plusieurs cheminées sont regroupées dans le même conduit, la hauteur de ce dernier sera déterminée en
se référant au combustible donnant la hauteur de cheminée la plus élevée.
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Pour les installations utilisant normalement du gaz, il n'est pas tenu compte, pour la détermination de la
hauteur des cheminées, de l'emploi d'un autre combustible lorsque celui-ci est destiné à pallier,
exceptionnellement et pour une courte période, une interruption soudaine de l'approvisionnement en gaz.
Les hauteurs indiquées entre parenthèses correspondent aux hauteurs minimales des cheminées associées
aux installations implantées dans les zones définies à l'article 6.2.9 (Installations situées en agglomération
de plus de 250 000 habitants).
La hauteur de la (ou des) cheminée(s) sera déterminée en se référant, dans les tableaux suivants, à la
puissance totale de chaque catégorie d'appareils (moteurs ou turbines) prise séparément. Si l'installation
utilise plusieurs combustibles, on retiendra la hauteur correspondant au cas du combustible donnant la
hauteur la plus élevée.
Type de ¹ 2 MW et ¸ 4 4 MW et ¸ 6 MW 6 MW et ¸ 10 10 MW et ¸ 15 15 MW et ¸ 20
combustible MW MW MW MW
Gaz naturel et 5m 6m 7m 9 m (13 m) 10 m (15 m)
gaz de pétrole
liquéfiés
Autres 6m 7m 9m 11 m (16 m) 12 m (17 m)
combustibles
2. Cas des moteurs.
Type de ¹ 2 MW et ¸ 4 4 MW et ¸ 6 MW 6 MW et ¸ 10 10 MW et ¸ 15 15 MW et ¸ 20
combustible MW MW MW MW
Gaz naturel et 5m 6m 7m 9 m (13 m) 10 m (15 m)
gaz de pétrole
liquéfiés
Autres 13 m 15 m 18 m (27m) 20 m (30 m)
combustibles
Dans le cas des moteurs dual fioul, la hauteur de la cheminée sera majorée de 20 % par rapport à la
hauteur donnée dans le tableau ci-dessus à la ligne " Autres combustibles " pour la puissance
correspondante (valeur arrondie à l'unité supérieure).
Pour les turbines et moteurs, si la vitesse d'éjection des gaz de combustion dépasse la valeur indiquée à
l'article 6.2.3. A, la formule suivante pourra être utilisée pour déterminer la hauteur minimale hp de la
cheminée sans que celle-ci puisse être inférieure à 3 mètres :
hp = hA [1 - (V - 25)/(V - 5)],
où hA est la valeur indiquée dans les tableaux ci-dessus pour la puissance concernée et V la vitesse
effective d'éjection des gaz de combustion (en m/s).
B. - Autres installations :
Type de ¹ 2 MW et ¸ 4 4 MW et ¸ 6 MW 6 MW et ¸ 10
combustible MW MW
Gaz naturel 6m 8m
Gaz de pétrole 7m 10 m
liquéfiés et fioul
domestique
Autres 21 m 24 m 28 m
combustibles
liquides (1)
Combustibles 16 m 19 m 22 m
solides
Biomasse 12 m 14 m 17 m
(1) Si les combustibles consommés ont une teneur en soufre
inférieure à 0,25 g/MJ, la hauteur de la cheminée pourra être réduite du
tiers de la hauteur donnée ci-dessus pour la puissance
correspondante (valeur arrondie à l'unité supérieure). Dans le cas
d'un appareil de combustion isolé ou d'un groupe d'appareils,
raccordé à une même cheminée et dont la puissance est inférieure à 2
MW, la hauteur minimale du débouché à l'air libre de la cheminée
d'évacuation des gaz de combustion devra dépasser d'au moins 3
mètres le point le plus haut de la toiture surmontant l'installation en
cas d'utilisation d'un combustible gazeux ou du fioul domestique.
Pour les autres combustibles, la hauteur de la cheminée ne devra pas
être inférieure à 10 mètres.
2. Lorsque la puissance est supérieure ou égale à 10 MW :
Type de 10 MW et ¸ 15 15 MW et ¸ 20
combustible MW MW
Gaz naturel 9 m (14 m)
Gaz de pétrole 12 m (15 m)
liquéfiés et fioul
domestique
Autres 32 m (37 m) 35 m (41 m)
combustibles
liquides (1)
Combustibles 26 m (30 m) 29 m (34 m)
solides
Biomasse 19 m (28 m) 21 m (31 m)
(1) Si les combustibles consommés ont une teneur en
soufre inférieure à 0,25 g/MJ, la hauteur de la
cheminée pourra être réduite du tiers de la
hauteur donnée ci-dessus pour la puissance
correspondante (valeur arrondie à l'unité
supérieure). Dans le cas d'un appareil de combustion
isolé ou d'un groupe d'appareils, raccordé à une
même cheminée et dont la puissance est inférieure à
2 MW, la hauteur minimale du débouché à l'air
libre de la cheminée d'évacuation des gaz de
combustion devra dépasser d'au moins 3 mètres le
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Les appareils de combustion implantés dans une même chaufferie constituent un seul ensemble au sens du
deuxième alinéa de l'article 6.2.2. La hauteur des cheminées est déterminée selon les indications du point
B ci-dessus.
Si plusieurs cheminées sont raccordées à des chaudières utilisant le même combustible ou bien
exclusivement un combustible gazeux et du fioul domestique, on calculera la hauteur des cheminées
comme s'il n'y en avait qu'une correspondant à une installation dont la puissance serait égale à la somme
des puissances des appareils de combustion concernés.
Si les combustibles sont différents, on calculera la hauteur des cheminées comme s'il n'y avait qu'une
installation dont la puissance est égale à la puissance totale des divers appareils de combustion, à
l'exclusion de ceux utilisant uniquement du gaz naturel et en se référant au cas du combustible donnant la
hauteur la plus élevée.
Dans les chaufferies comportant des chaudières et des appareils relevant du point A, la hauteur de la (ou
des) cheminée(s) associée(s) aux chaudières sera déterminée en se référant à la puissance totale des
appareils de combustion installés.
S'il y a dans le voisinage des obstacles naturels ou artificiels de nature à perturber la dispersion des gaz de
combustion (obstacles vus de la cheminée considérée sous un angle supérieur à 15 degrés dans le plan
horizontal), la hauteur de la (ou des) cheminée(s) doit être déterminée de la manière suivante :
- si l'obstacle considéré est situé à une distance inférieure à D de l'axe de la cheminée : Hi = hi + 5 ;
- si l'obstacle considéré est situé à une distance comprise entre D et 5 D de l'axe de la cheminée : Hi =
5/4(hi + 5)(1 ? d/5 D).
hi est l'altitude d'un point de l'obstacle situé à une distance d de l'axe de la cheminée. Soit Hp la plus
grande des valeurs de Hi, la hauteur de la cheminée doit être supérieure ou égale à la plus grande des
valeurs Hp et hp. Pour les combustibles gazeux et le fioul domestique, D est pris égal à 25 m si la
puissance est inférieure à 10 MW et à 40 m si la puissance est supérieure ou égale à 10 MW. Ces
distances sont doublées dans le cas des autres combustibles.
E. - Cas des installations visées à l'article 1.10 (cas particulier des turbines et moteurs fonctionnant en
secours de l'alimentation électrique principale) :
Dans le cas des installations visées à l'article 1.10, le débouché à l'air libre de la cheminée d'évacuation
des gaz de combustion devra dépasser de 3 mètres la hauteur des bâtiments situés dans un rayon de 15
mètres autour de l'installation, sans toutefois être inférieure à 10 mètres. "
Objet du contrôle :
Vérification du calcul de la hauteur de cheminée présent dans le dossier de déclaration, sur la base des
hypothèses prises par l'exploitant. Vérification de l'adéquation entre hauteur de cheminée réelle (mesurée
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La vitesse d'éjection des gaz de combustion en marche continue maximale doit être au moins égale à 25
m/s.
B. - Autres appareils de combustion : La vitesse d'éjection des gaz de combustion en marche continue
maximale doit être au moins égale à :
5 m/s pour les combustibles gazeux et le fioul domestique ;
6 m/s pour les combustibles solides et la biomasse ;
9 m/s pour les autres combustibles liquides. "
Objet du contrôle :
Vérification de la vitesse d'éjection :
Mesurée lors de la mesure périodique de la pollution rejetée selon les modalités de l'article 6.3 (Mesure
périodique de la pollution rejetée).
Ou calculée grâce au débit mesuré lors de la mesure périodique de la pollution rejetée selon les modalités
de l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée) et à la section de la cheminée.
A. - Pour les installations déclarées après le 10 août 1998 et pour les installations déclarées avant le 10
août 1998 modifiées ou étendues :
" Les valeurs limites fixées au présent article concernent les appareils de combustion destinés à la
production d'énergie sous chaudières.
Le débit des gaz de combustion est exprimé en mètres cubes dans les conditions normales de température
et de pression (273 K et 101 300 Pa). Les limites de rejet en concentration sont exprimées en
milligrammes par mètre cube (mg/m³) sur gaz sec, la teneur en oxygène étant ramenée à 6 % en volume
dans le cas des combustibles solides, 3 % en volume pour les combustibles liquides ou gazeux et 11 % en
volume pour la biomasse.
La puissance P correspond à la somme des puissances des appareils de combustion sous chaudières qui
composent l'ensemble de l'installation.
SO2
P ¸ 10 MW P 10 MW P ¸ 4 MW 4 P ¸ 10 MW P 10 MW
Gaz naturel 150 (1) 35 100 5
Gaz de pétrole 200 (2) 5 150 5
liquéfiés
Fioul 170 (6) 200 (2) 150 50
domestique
Autres 1 700 (5) 550 (3) 500 150 100
combustibles
liquides
Combustibles 2 000 550 (4) 150 100
solides
Biomasse 200 500 150 100
(1) Cette limite s'applique aux installations dont la puissance totale est supérieure à 10 MW lorsque plus
de 50 % de la puissance totale de l'installation est fournie par des générateurs à tubes de fumée.
(2) Cette limite s'applique aux installations dont la puissance totale est supérieure à 10 MW lorsque plus
de 50 % de la puissance totale de l'installation est fournie par des générateurs à tubes de fumée.
(3) Cette limite s'applique aux installations dont la puissance totale est supérieure à 10 MW lorsque plus
de 50 % de la puissance totale de l'installation est fournie par des générateurs à tubes de fumée.
(4) La limite est fixée à 800 mg/m³ pour les installations possédant des chaudières automatiques
monoblocs ou à tubes de fumée dont la puissance totale est inférieure à 10 MW.
(5) La valeur limite est fixée à 3 400 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2003. Dans les départements d'outre-mer,
si les valeurs limites de qualité de l'air, prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil
du 22 avril 1999 susvisée sont respectées, la valeur limite est fixée à 3 400 mg/m³, y compris après le 1er
janvier 2003.
(6) La valeur limite est fixée à 350 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2008. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessusavec les valeurs limites d'émission applicables.
En cas d'installation déclarée avant le 10 août 1998 modifiée ou étendue (changement de combustible,
remplacement des appareils de combustion, extension de l'installation), les valeurs limites d'émission
ci-dessus ne s'appliquent qu'à la partie modifiée ou étendue.
B. - Pour les installations déclarées avant le 10 août 1998 n'ayant subi ni modification ni extension : "
Les valeurs limites fixées au présent article concernent les appareils de combustion destinés à la
production d'énergie sous chaudières.
Le débit des gaz de combustion est exprimé en mètres cubes dans les conditions normales de température
et de pression (273 K et 101 300 Pa). Les limites de rejet en concentration sont exprimées en
milligrammes par mètre cube (mg/m³) sur gaz sec, la teneur en oxygène étant ramenée à 6 % en volume
dans le cas des combustibles solides, 3 % en volume pour les combustibles liquides ou gazeux et 11 % en
volume pour la biomasse. La puissance P correspond à la somme des puissances des appareils de
combustion sous chaudières qui composent l'ensemble de l'installation.
A. - Pour les installations déclarées après le 10 août 1998 et pour les installations déclarées avant le 10
août 1998 modifiées ou étendues :
" Les concentrations en monoxyde de carbone (exprimée en CO) et en composés organiques volatils hors
méthane (exprimée en équivalent CH4) ne doivent pas dépasser respectivement 250 mg/m³ et 50 mg/m³.
Dans le cas d'une installation située en dehors des zones définies à l'article 6.2.9 (Installations situées en
agglomération de plus de 250 000 habitants) et si la puissance totale des chaudières consommant de la
biomasse n'excède pas 4 MW, la limite de rejet en poussières, applicable aux appareils de combustion
utilisant ce combustible, est fixée à 150 mg/m³ quelle que soit la puissance totale de l'installation. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats de mesures de CO, COV non méthaniques et poussières des installations utilisant
de la biomasse avec les valeurs limites d'émission applicables.
B. - Pour les installations déclarées avant le 10 août 1998 n'ayant subi ni modification ni extension :
" Dans le cas d'une installation située en dehors des zones définies à l'article 6.2.9 (Installations situées en
agglomération de plus de 250 000 habitants) et si la puissance totale des chaudières consommant de la
biomasse n'excède pas 4 MW, la limite de rejet en poussières, applicable aux appareils de combustion
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Seule la version publiée au journal officiel fait foi
utilisant ce combustible, est fixée à 150 mg/m³ quelle que soit la puissance totale de l'installation. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats de mesures de poussières des installations utilisant de la biomasse avec les
valeurs limites d'émission applicables.
A. - Pour les installations déclarées après le 10 août 1998 et pour les installations déclarées avant le 10
août 1998 modifiées ou étendues : "
Lorsque l'installation comporte à la fois des turbines et des moteurs, les valeurs limites ci-dessous
s'appliquent à chaque catégorie d'appareil (turbine ou moteur) prise séparément.
Les valeurs limites doivent être respectées dans les conditions de marche des installations à pleine charge.
Elles sont exprimées en mg/m³ dans les conditions normales de température et de pression, sur gaz sec ; la
teneur en oxygène étant ramenée à 5 % en volume pour les moteurs et 15 % en volume lorsqu'il s'agit de
turbines, quel que soit le combustible utilisé.
Si l'installation comporte un appareil de combustion sur le circuit des gaz d'échappement des turbines ou
moteurs, les limites fixées au présent article s'entendent en aval de cet appareil lorsque les moteurs et
turbines sont en fonctionnement. Lorsque l'appareil fonctionne seul (turbine et moteur à l'arrêt), les
valeurs limites qui lui sont applicables sont déterminées en se référant à l'article 6.2.4 du présent arrêté
(Valeurs limites de rejet [combustion sous chaudières]).
Combustibles Polluants
Dioxydes de soufre Oxydes d'azote Monoxydes de carbone
Gaz naturel 12 150 100
Fioul domestique 60 (1) 200 100
Autres combustibles 550 (2)
(1) La valeur limite est fixée à 120 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2008.
(2) La valeur limite est fixée à 1 100 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2003. Dans les départements d'outre-mer,
si les valeurs limites de qualité de l'air prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil du
22 avril 1999 susvisée sont respectées, la valeur limite est fixée à 1 100 mg/m³, y compris après le 1er
janvier 2003.
La concentration en poussières dans les gaz de combustion ne doit pas dépasser 15 mg/m³, quel que soit le
combustible employé.
Lorsque la durée de fonctionnement de l'installation est inférieure à 500 h/an, les valeurs limites pour les
oxydes d'azote sont fixées à 300 mg/m³ pour le gaz naturel et 400 mg/m³ pour les autres combustibles.
Combustibles Polluants
Dioxydes de soufre Oxydes d'azote Poussières
Gaz naturel et gaz de 30 350 (1) 50
pétrole liquéfiés
Autres combustibles - fioul domestique : 160
- régime de rotation = 1 100
liquides (3) 200 tours/min : 1 500
Autres combustibles - fioul lourd : 1 500 (4)
- régime de rotation ¸ 1
200 tours/min : 1 900 (2)
(1) Dans le cas des moteurs utilisant un système d'allumage par injection pilote (moteur dual fioul), la
valeur limite d'émission, lorsqu'ils sont utilisés en mode gaz, est fixée au double des valeurs imposées pour
ce combustible.
(2) La valeur limite s'applique aux moteurs utilisant un système d'allumage par injection pilote (moteur
dual fioul) lorsqu'ils sont utilisés en mode combustible liquide.
(3) La valeur limite est fixée à 320 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2008.
(4) La valeur limite est fixée à 3 000 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2003. Dans les départements d'outre-mer,
si les valeurs limites de qualité de l'air prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil
du 22 avril 1999 susvisée sont respectées, la valeur limite est fixée à 3 000 mg/m³, y compris après le 1er
janvier 2003.
Lorsque la durée de fonctionnement de l'installation ne dépasse pas 500 h/an, les valeurs limites en
oxydes d'azote sont fixées à 500 mg/m³ pour les combustibles gazeux et 2 000 mg/m³ pour les autres
combustibles.
Toutefois, lorsque l'installation comporte des moteurs dont la puissance unitaire est inférieure à 1 MW et
à condition que la puissance totale des moteurs soit inférieure à 3 MW, les valeurs limites en oxydes
d'azote sont fixées à 3 000 mg/m³ jusqu'au 31 décembre 2 000 et 2 000 mg/m³ après cette date. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessus avec les valeurs limites d'émission applicables. En cas
d'installation déclarée avant le 10 août 1998 modifiée ou étendue (changement de combustible,
remplacement des appareils de combustion, extension de l'installation), les valeurs limites d'émission
ci-dessus ne s'appliquent qu'à la partie modifiée ou étendue.
B. - Pour les installations déclarées avant le 10 août 1998 n'ayant subi ni modification ni extension :
" Lorsque l'installation comporte à la fois des turbines et des moteurs, les valeurs limites ci-dessous
s'appliquent à chaque catégorie d'appareil (turbine ou moteur) prise séparément.
Les valeurs limites doivent être respectées dans les conditions de marche des installations à pleine charge.
Elles sont exprimées en mg/m³ dans les conditions normales de température et de pression, sur gaz sec ; la
teneur en oxygène étant ramenée à 5 % en volume pour les moteurs et 15 % en volume lorsqu'il s'agit de
turbines, quel que soit le combustible utilisé.
Si l'installation comporte un appareil de combustion sur le circuit des gaz d'échappement des turbines ou
moteurs, les limites fixées au présent article s'entendent en aval de cet appareil lorsque les moteurs et
turbines sont en fonctionnement. Lorsque l'appareil fonctionne seul (turbine et moteur à l'arrêt), les
valeurs limites qui lui sont applicables sont déterminées en se référant à l'article 6.2.4 du présent arrêté
(Valeurs limites de rejet [combustion sous chaudières]).
Combustibles Polluants
Dioxydes de soufre Oxydes d'azote Monoxydes de carbone
Gaz naturel 225
Fioul domestique 60 (1) 300
Autres combustibles 550 (2)
(1) La valeur limite est fixée à 120 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2008.
(2) La valeur limite est fixée à 1 100 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2003. Dans les départements d'outre-mer,
si les valeurs limites de qualité de l'air prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil du
22 avril 1999 susvisée sont respectées, la valeur limite est fixée à 1 100 mg/m³, y compris après le 1er
janvier 2003.
La concentration en poussières dans les gaz de combustion ne doit pas dépasser 150 mg/m³, quel que soit
le combustible employé.
Combustibles Polluants
Dioxydes de soufre Oxydes d'azote Poussières
Gaz naturel et gaz de 525 (1) 150
pétrole liquéfiés
Autres combustibles - fioul domestique : 160 - régime de rotation = 1 150
liquides (3) 200 tours/min : 2 250
- fioul lourd : 1 500 (4) -régime de rotation ¸ 1 200
tours/min : 2 850 (2)
(1) Dans le cas des moteurs utilisant un système d'allumage par injection pilote (moteur dual fioul), la
valeur limite d'émission, lorsqu'ils sont utilisés en mode gaz, est fixée au double des valeurs imposées pour
ce combustible.
(2) La valeur limite s'applique aux moteurs utilisant un système d'allumage par injection pilote (moteur
dual fioul) lorsqu'ils sont utilisés en mode combustible liquide.
(3) La valeur limite est fixée à 320 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2008.
(4) La valeur limite est fixée à 3 000 mg/m³ jusqu'au 1er janvier 2003. Dans les départements d'outre-mer,
si les valeurs limites de qualité de l'air prévues dans la directive communautaire 1999/30/CE du Conseil
du 22 avril 1999 susvisée sont respectées, la valeur limite est fixée à 3 000 mg/m³, y compris après le 1er
janvier 2003. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessus avec les valeurs limites d'émission applicables.
Les valeurs limites d'émissions d'oxydes d'azote ne sont pas applicables aux installations dont la durée de
fonctionnement est inférieure à 500 h/an.
A. - Pour les installations déclarées après le 10 août 1998 et pour les installations déclarées avant le 10
août 1998 modifiées ou étendues :
" Les valeurs limites suivantes concernent les appareils de combustion qui utilisent le produit de la
combustion dans le procédé de fabrication. Elles concernent, en particulier, les fours de réchauffage, de
séchage, de cuisson ou de traitement thermique utilisant un combustible liquide ou gazeux (les valeurs
limites sont exprimées dans les mêmes conditions standard que celles définies à l'article 6.2.4, deuxième
alinéa) :
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Au-delà d'une température de préchauffage de l'air de combustion de 450° C et dans le cas où les valeurs
ci-dessus ne peuvent être respectées, il conviendra de mettre en œuvre des techniques de combustion à
faibles émissions d'oxydes d'azote permettant d'atteindre un rendement minimum de réduction des oxydes
d'azote de 30 %. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessus avec les valeurs limites d'émission applicables. En cas
d'installation déclarée avant le 10 août 1998 modifiée ou étendue (changement de combustible,
remplacement des appareils de combustion, extension de l'installation), le contrôle ne s'applique qu'à la
partie modifiée ou étendue.
B. - Pour les installations déclarées avant le 10 août 1998 n'ayant subi ni modification ni extension :
" Les valeurs limites suivantes concernent les appareils de combustion qui utilisent le produit de la
combustion dans le procédé de fabrication. Elles concernent, en particulier, les fours de réchauffage, de
séchage, de cuisson ou de traitement thermique utilisant un combustible liquide ou gazeux (les valeurs
limites sont exprimées dans les mêmes conditions standard que celles définies à l'article 6.2.4, deuxième
alinéa) :
- poussières : 150 mg/m³ ;
- oxydes de soufre (en équivalent SO2) : Les valeurs limites du tableau de l'article 6.2.4 (Valeurs limites
de rejet [combustion sous chaudières]) sont applicables dans les mêmes délais, la teneur en oxygène étant,
quel que soit l'appareil de combustion, ramenée à 3 % en volume ;
- oxydes d'azote (en équivalent NO2), installations avec préchauffage de l'air à une température inférieure
à 450° C : 750 mg/m³ (combustible liquide) ; 600 mg/m³ (combustible gazeux).
Au-delà d'une température de préchauffage de l'air de combustion de 450° C et dans le cas où les valeurs
ci-dessus ne peuvent être respectées, il conviendra de mettre en œuvre des techniques de combustion à
faibles émissions d'oxydes d'azote permettant d'atteindre un rendement minimum de réduction des oxydes
d'azote de 30 %. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessus avec les valeurs limites d'émission applicables.
Les valeurs limites d'émissions d'oxydes d'azote ne sont pas applicables aux installations dont la durée de
fonctionnement est inférieure à 500 h/an.
" Si une même installation utilise alternativement plusieurs combustibles, les valeurs limites d'émission
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qui lui sont applicables sont déterminées en se référant à chaque combustible utilisé.
Par dérogation, les installations utilisant normalement du gaz et consommant, à titre exceptionnel et pour
une courte période, un autre combustible pour pallier une interruption soudaine de l'approvisionnement en
gaz ne doivent respecter, au moment de l'emploi du combustible de remplacement, que la seule valeur
limite pour les oxydes de soufre applicable à ce combustible.
Si une installation est alimentée simultanément par plusieurs combustibles différents (à l'exception des
moteurs dual fioul visés au 6.2.6 Valeurs limites de rejet [turbines et moteurs]), la valeur limite de rejet
pour chaque polluant ne devra pas dépasser la valeur limite déterminée à partir de celles des différents
combustibles pondérées en fonction de la puissance thermique fournie par chacun des combustibles.
Toutefois, si l'un des combustibles est un combustible liquide, la valeur limite d'émission pour les oxydes
de soufre est celle de ce combustible. "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessus avec les valeurs limites d'émission applicables.
" Les dispositions du présent article s'appliquent aux installations visées aux articles 6.2.4 Valeurs limites
de rejet (combustion sous chaudières), 6.2.6 Valeurs limites de rejet (turbines et moteurs) et 6.2.7 Valeurs
limites de rejet (autres installations). La liste et la carte des communes incluses dans les agglomérations
de plus de 250 000 habitants sont consultables en préfecture.
La valeur limite de rejet pour les poussières des installations dont la puissance totale est supérieure à 10
MW est fixée à 50 mg/m³ (à l'exception des chaudières utilisant un combustible gazeux). "
Objet du contrôle :
Conformité des résultats des mesures visées à l'article 6.3 (Mesure périodique de la pollution rejetée),
ramenés aux conditions spécifiées ci-dessus avec les valeurs limites d'émission applicables.
La mesure des oxydes de soufre et des poussières n'est pas exigée lorsque les combustibles consommés
sont exclusivement des combustibles gazeux. La mesure des oxydes de soufre n'est pas exigée si le
combustible est du fioul domestique.
Le premier contrôle est effectué six mois au plus tard après la mise en service de l'installation. A cette
occasion, les teneurs en monoxyde de carbone et hydrocarbures non méthaniques sont déterminées
lorsque ces polluants sont réglementés. "
Objet du contrôle :
Présence des résultats des mesures périodiques réglementaires du débit rejeté et des teneurs en oxygène,
oxydes de soufre, poussières et oxydes d'azote dans les gaz rejetés à l'atmosphère faites par un organisme
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agréé.
La mesure en continu des oxydes de soufre dans les rejets doit être réalisée lorsque l'installation soit
utilise des mélanges de combustibles dont un au moins a une teneur en soufre supérieure à 0,5 g/MJ, soit
met en œuvre des dispositifs de désulfuration des gaz.
Les informations recueillies sont conservées pendant une durée de 3 ans et versées au dossier installations
classées prévu à l'article 1.4.
Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux installations utilisant exclusivement des
combustibles gazeux ou du fioul domestique. "
Objet du contrôle :
Présence des résultats des mesures en continu des teneurs en poussières.
Présence des résultats des mesures en continu des teneurs en oxydes de soufre dans le cas d'installation
soit utilisant des mélanges de combustibles dont un au moins a une teneur en soufre supérieure à 0,5
g/MJ, soit mettant en œuvre des dispositifs de désulfuration des gaz.
Objet du contrôle :
Présence du livret de chaufferie indiquant les résultats des contrôles et opérations d'entretien des
installations de combustion comportant des chaudières.
7. Déchets
Objet du contrôle :
Présence des documents justificatifs de l'élimination des déchets industriels spéciaux.
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NOR : DEVP0210222A
Texte modifié par :
Vus
La ministre de l'écologie et du développement durable,
Vu la directive 2001/80 du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2001 relative à la limitation des
émissions de certains polluants dans l'atmosphère en provenance des grandes installations de combustion ;
Vu le code de l'environnement, et notamment ses articles L. 541-1 à L. 541-50, L. 511-1 à L. 517-2, L. 210-1 à
L. 214-16, L. 220-1 à L. 223-2, L. 226-1 à L. 227-1 ;
Vu le décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977 pris pour l'application de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976
relative aux installations classées pour la protection de l'environnement ;
Vu l'arrêté du 27 juin 1990 relatif à la limitation des rejets atmosphériques des grandes installations de
combustion et aux conditions d'évacuation des rejets des installations de combustion ;
Vu l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de
toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation ;
Arrête :
" Les dispositions du présent arrêté s'appliquent aux chaudières présentes à l'intérieur d'une installation
nouvelle, modifiée ou étendue d'une puissance thermique nominale supérieure ou égale à 20 MWth soumise à
autorisation sous la rubrique 2910 de la nomenclature des installations classées.
- les chaudières d'une puissance thermique maximale unitaire inférieure ou égale à 0,4 MWth présentes dans
l'installation ;
- les chaudières de secours destinées uniquement à alimenter des systèmes de sécurité ou à prendre le relais de
l'alimentation principale en cas de défaillance ou non-fonctionnement pour maintenance de celle-ci ;
- les chaudières de postcombustion lorsqu'elles fonctionnent en association avec des turbines et des moteurs ;
- les chaudières qui utilisent de façon directe le produit de combustion dans les procédés de fabrication, par
exemple les chaudières à liqueur noire utilisées dans le procédé papetier ;
- les fours industriels ;
- les turbines et les moteurs à combustion. "
Définitions et abréviations
Au sens du présent arrêté, on entend par :
"Appareils de combustion" Tout équipement visé par la rubrique 2910 de la nomenclature des
installations classées;
"Appareils de post-combustion" Tout dispositif technique qui a pour objet l'épuration des gaz résiduaires par
combustion et qui n'est pas exploité comme une installation de combustion
autonome. Sont exclus de cette définition les appareils de combustion
mettant en œuvre du reburning;
"Chaudière" Tout appareil de combustion produisant de l'eau chaude, de la vapeur d'eau,
de l'eau surchauffée, ou modifiant la température d'un fluide thermique,
grâce à la chaleur libérée par la combustion;
"Puissance thermique d'un La quantité d'énergie thermique, exprimée en mégajoules, contenue dans le
appareil de combustion" combustible, mesurée sur pouvoir calorifique inférieur, susceptible d'être
consommée en une seconde en marche maximale continue. Elle est
exprimée en mégawatts thermiques (MWth);
"Puissance thermique nominale La puissance thermique fixée et garantie par le constructeur comme
d'un appareil de combustion" pouvant être délivrée en marche continue, exprimée en mégawatts
thermiques (MWth);
"Puissance thermique nominale La somme des puissances thermiques nominales unitaires de tous les
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d'une installation" appareils de combustion qui composent l'installation et qui sont susceptibles
de fonctionner simultanément. Elle est exprimée en mégawatts thermiques
(MWth);
"Durée de fonctionnement d'un Le rapport entre la quantité totale d'énergie apportée par le(s)
appareil de combustion" combustible(s), consommée pendant la période considérée, et
"Installation modifiée" Toute installation qui subit une modification de nature à entraîner une
augmentation notable des dangers et inconvénients définis à l'article L.
511-1 du titre Ier du Livre V du code de l'environnement, et dont l'arrêté
autorisant ladite modification est postérieur au 31 juillet 2002; En
particulier, une installation subissant une augmentation de puissance
thermique postérieure au 31 juillet 2002 est considérée comme modifiée;
"Tour aéroréfrigérante" Un dispositif de refroidissement par pulvérisation d'eau dans un flux d'air;
"Biomasse" Tout produit composé de la totalité ou d'une partie d'une matière végétale
provenant de l'agriculture ou de la sylviculture et qui peut être utilisé en tant
que combustible dans l'objectif d'un usage effectif de l'énergie qu'il
contient, ainsi que les déchets ci-après, utilisés en tant que combustibles :
- les déchets végétaux issus de l'agriculture ou de la sylviculture;
- les déchets de bois, à l'exception des déchets de bois qui sont susceptibles
de contenir des composés organiques halogénés ou des métaux toxiques à la
suite d'un traitement avec des conservateurs du bois ou du placement d'un
revêtement, y compris en particulier les déchets de bois de ce type
provenant de déchets de construction ou de démolition;
"Agglomérations de plus de Agglomérations visées dans la liste figurant dans l'annexe II du décret n°
250 000 habitants" 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l'air, à la date
de l'autorisation de l'installation, de sa modification ou de son extension.
Les abréviations utilisées dans le présent arrêté ont, dans le cadre du présent arrêté, la signification suivante :
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Les concentrations en polluants sont exprimées en milligrammes par mètre cube (mg/Nm3) sur gaz sec
rapportés à une teneur en oxygène dans les effluents de 6 % en volume dans le cas des combustibles solides, 3
% en volume dans le cas des combustibles liquides ou gazeux et 6 % en volume pour la biomasse.
Généralités
Sans préjudice de l'article 5 du présent arrêté, les VLE s'appliquent à tous les régimes de fonctionnement
stabilisés, à l'exception des périodes de démarrage et de mise à l'arrêt des installations. Toutefois, ces périodes
sont aussi limitées dans le temps que possible.
Les VLE sont exprimées en mg/Nm3 et figurent dans les tableaux de l'article 7.
Les dispositions du présent arrêté s'appliquent dans les conditions suivantes aux installations modifiées comme
définies à l'article 2 :
" - les équipements faisant l'objet de la modification sont soumis aux dispositions des articles 7, 26 et 30 ;
" - lorsque la modification ou l'ensemble des modifications est autorisé après le 31 juillet 2003 et porte sur une
augmentation de la puissance thermique nominale supérieure à 20 MWth, les valeurs limites d'émission
applicables aux équipements objet de la (des) modification(s) sont celles correspondant à la puissance de
l'ensemble de l'installation ;
" - lorsque la modification ou l'ensemble des modifications est autorisé après le 31 juillet 2003 et porte sur une
augmentation de la puissance thermique nominale inférieure à 20 MWth, les valeurs limites d'émission
applicables aux équipements objet de la (des) modification(s) sont celles correspondant à la puissance de
l'installation avant la modification, hormis le cas des installations antérieurement soumises à déclaration, pour
lesquelles les valeurs limites d'émission applicables aux équipements objet de la (des) modification(s) sont
celles correspondant à la puissance de l'ensemble de l'installation. "
Lorsqu'un équipement est nécessaire pour respecter les valeurs limites d'émission des tableaux suivants,
l'exploitant rédige une procédure d'exploitation relative à la conduite à tenir en cas de panne de cet équipement.
Cette procédure indique notamment la nécessité :
- d'arrêter l'exploitation de la chaudière associée à cet équipement si le fonctionnement de celui-ci n'est pas
rétabli dans les 24 heures suivant le dysfonctionnement ;
- d'informer, dans les 48 heures suivant le dysfonctionnement, l'inspection des installations classées.
La durée de fonctionnement d'une chaudière avec un dysfonctionnement d'un tel équipement ne peut excéder
une durée cumulée de 120 heures sur douze mois glissants.
L'exploitant peut toutefois présenter au préfet une demande de dépassement des durées de 24 heures et 120
heures précitées, dans les deux cas suivants :
- il existe une impérieuse nécessité de maintenir l'approvisionnement énergétique ;
- la perte d'énergie produite liée à l'arrêt de l'installation, objet du dysfonctionnement, serait compensée par une
installation dont les rejets seraient supérieurs.
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Pour chaque polluant considéré dans l'article 7, l'arrêté préfectoral fixe, en tant que de besoin, un flux massique
maximum journalier, mensuel ou annuel. Ce flux maximum prend notamment en compte la durée de
fonctionnement de l'installation. Les émissions canalisées et les émissions diffuses sont prises en compte pour
la détermination des flux.
Les valeurs limites d'émission ne dépassent pas les valeurs fixées ci-après, en fonction de la puissance de
l'installation de combustion et du combustible utilisé, sans préjudice des dispositions de l'article 10.
Installations de 20 à 50 MWTH
Combustibles Polluants
GPL 5 200
(1) Si la chaudière est équipée d'un réchauffeur d'air assurant un préchauffage de l'air, la VLE est de 120 mg/Nm3 av
mg/Nm3 avec de l'air réchauffé à une température strictement supérieure à 150°C.
(2) Cette VLE est de 350 mg/Nm3, jusqu'au 31 décembre 2007.
(3) Lorsque du fioul lourd et du gaz naturel sont brûlés simultanément, la valeur limite est celle relative au fioul lourd
(4) Lorsque du combustible solide et du gaz naturel ou du GPL ou de la biomasse sont brûlés simultanément, la valeu
prépondérante.
(5) La VLE est de 100 mg/Nm3 pour les chaudière à charbon pulvérisé.
Combustibles Polluants
(5) La VLE est de 100 mg/Nm3 pour les chaudières à charbon pulvérisé
(6) Pour des DOM, la VLE est de 300 mg/Nm3
Combustibles Polluants
(5) La VLE est de 100 mg/Nm3 pour les chaudières à charbon pulvérisé
(6) Pour des DOM, la VLE est de 300 mg/Nm3
(7) Selon une décroissance linéaire
(8) Pour des DOM, cette VLE est de 850 à 200 mg/Nm3 selon une décroissance linéaire
Combustibles Polluants
(5) La VLE est de 100 mg/Nm3 pour les chaudières à charbon pulvérisé
(9) La norme NF X 43-329 précise que les composés représentant la famille des HAP sont :
benzo(a)anthracène, benzo(k)fluoranthène, benzo(b)fluoranthène, benzo(a)pyrène, dibenzo(a, h)anthracène,
benzo(g, h, i)pérylène, indéno(1, 2, 3-c, d)pyrène, fluoranthène. Au sens du présent arrêté, les HAP
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III. VLE pour les métaux toxiques et leurs composés pour les installations utilisant des combustibles solides et liquides.
Cadmium (cd), mercure (Hg) et thallium (TI) et ses 0,05 par métal et 0,1 pour la somme exprimée en (Cd
composés + Hg + TI)
Arsenic (As), sélénium (Se), tellure (Te) et ses 1 exprimée en (As + Se + Te)
composés
(10) Moyenne sur la période d'échantillonnage de trente minutes au minimum et de huit heures au maximum.
(10) Moyenne sur la période d'échantillonnage de trente minutes au minimum et de huit heures au maximum.
(11) Pour les installations situées à l'extérieur d'agglomérations de plus de 250 000 habitants et dont la
puissance est comprise entre 20MWth et 50 MWth, la VLE est de 20 mg/Nm3.
Lorsqu'une chaudière est équipée d'un dispositif de traitement des oxydes d'azote à l'ammoniac ou à l'urée, les
émissions d'ammoniac ne doivent pas dépasser la valeur de 20 mg/Nm3.
I. L'exploitant peut, pour une période limitée à six mois, demander au préfet une dérogation aux valeurs limites
d'émission relatives au SO2 si :
- il utilise, en fonctionnement normal, un combustible à faible teneur en soufre pour respecter ces VLE;
- et intervient une interruption soudaine et imprévue de son approvisionnement liée à une pénurie grave.
II. L'exploitant peut, pour une période limitée à 10 jours, ne pas respecter les valeurs limites d'émission
relatives au SO2, NOx, poussières si :
- il utilise, en fonctionnement normal, un combustible gazeux ;
- et intervient une interruption soudaine de l'approvisionnement en gaz ;
- il en informe immédiatement le préfet.
Cette période de 10 jours peut être prolongée après accord du préfet s'il existe une impérieuse nécessité de
maintenir l'approvisionnement énergétique.
Dans le cadre de l'étude d'impact prévue par le décret du 21 septembre 1977 susvisé, l'exploitant démontre la
capacité de son installation à limiter, autant que faire se peut, ses rejets de gaz à effet de serre.
Sauf dans les cas prévus aux notes 3 et 4 de l'article 7, la VLE des chaudières utilisant de manière simultanée
plusieurs combustibles " i " différents se définit comme suit :
où :
" VLEi " est la valeur limite d'émission correspondant à chaque combustible " i " utilisé dans la chaudière de
manière simultanée. Elle est définie à l'article 7 et, pour des raisons d'homogénéité, est ramenée à 3 % d'O2 sur
gaz sec ;
I. L'exploitant met en place un programme de surveillance des émissions des polluants visées aux articles 7 et
9. Les mesures sont effectuées sous la responsabilité de l'exploitant et à ses frais dans les conditions fixées par
l'arrêté d'autorisation. En fonction des caractéristiques de l'installation ou de la sensibilité de l'environnement,
d'autres polluants peuvent être visés ou des seuils inférieurs peuvent être définis.
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La mesure des émissions des polluants est faite selon les dispositions des normes en vigueur, et notamment
celles citées dans l'arrêté du 4 septembre 2000 portant agrément des laboratoires ou des organismes pour
certains types de prélèvements et analyses à l'émission des substances dans l'atmosphère. Toutefois, l'arrêté
d'autorisation peut prévoir d'autres méthodes lorsque les résultats obtenus sont équivalents à ceux fournis par
les méthodes de référence. Dans ce cas, des mesures de contrôle et d'étalonnage sont réalisées périodiquement,
à une fréquence fixée en accord avec l'inspection des installations classées, par un organisme extérieur
compétent.
Ce programme comprend notamment (sauf mention contraire figurant au point II ci-dessous) les dispositions
prévues dans le tableau ci-après :
Puissances Polluants
(18) Cette périodicité devient annuelle la deuxième année, si les résultats obtenus la premièer année sont
peu dispersés.
(19) Lors de la mesure de la concentration en HAP et en COV, on vérifiera notamment la bonne corrélation
avec les concentrations mesurées en CO et en poussières.
II.
a) La mesure en continu des oxydes de soufre peut être remplacée par une estimation journalière des rejets
basée sur la connaissance de la teneur en soufre des combustibles et des paramètres de fonctionnement de
l'installation. Les conditions d'application du présent alinéa sont précisées dans le programme de surveillance.
b) Pour les chaudières d'une puissance thermique nominale supérieure à 20 MWth utilisant de la biomasse
comme combustible, une mesure de dioxines et furannes est effectuée à la réception de la chaudière puis tous
les deux ans.
" c) Si le combustible consommé est exclusivement du gaz naturel ou du GPL, les exigences relatives à la
surveillance des émissions de SO2, de métaux toxiques, de HAP, de COV et de poussières ne s'appliquent pas.
"
d) Pour la surveillance des émissions de NOx, la mesure en continu peut être remplacée par une mesure
périodique pour toute chaudière d'une puissance unitaire inférieure à 10 MWth.
III. Les résultats des mesures sont transmis trimestriellement à l'inspection des installations classées,
accompagnés de commentaires sur les causes des dépassements constatés ainsi que sur les actions correctives
mises en œuvre ou envisagées.
IV. Les appareils de mesure fonctionnant en continu sont vérifiés à intervalles réguliers, selon une fréquence
inférieure à la journée. Les instruments de mesure de concentrations d'oxydes de soufre, d'oxydes d'azote, de
monoxyde de carbone, de poussières et d'oxygène font l'objet d'un calibrage, au moyen de mesures effectuées
en parallèle avec les méthodes de référence normalisées en vigueur. Les modalités de ces vérifications sont
fixées par arrêté préfectoral.
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Les valeurs des incertitudes sur les résultats de mesure, exprimées par les intervalles de confiance à 95 % d'un
résultat mesuré unique, ne dépassent pas les pourcentages suivants des valeurs limites d'émission :
SO2 : 20 % ;
NOx : 20 % ;
Poussières : 30 %.
Les valeurs moyennes horaires sont déterminées pendant les périodes effectives de fonctionnement de
l'installation. Sont notamment exclues les périodes de démarrage, de mise à l'arrêt, de ramonage, de calibrage
des systèmes d'épuration ou des systèmes de mesures des polluants atmosphériques.
Les valeurs moyennes horaires validées sont déterminées à partir des valeurs moyennes horaires, après
soustraction de l'incertitude maximale sur les résultats de mesure définie comme suit :
- SO2 : 20 % de la valeur moyenne horaire ;
- NOx : 20 % de la valeur moyenne horaire ;
- poussières : 30 % de la valeur moyenne horaire.
Les valeurs moyennes journalières validées s'obtiennent en faisant la moyenne des valeurs moyennes horaires
validées.
Il n'est pas tenu compte de la valeur moyenne journalière lorsque trois valeurs moyennes horaires ont dû être
invalidées en raison de pannes ou d'opérations d'entretien de l'appareil de mesure en continu. Le nombre de
jours qui doivent être écartés pour des raisons de ce type doit être inférieur à 10 par an. L'exploitant prend
toutes les mesures nécessaires à cet effet.
Dans l'hypothèse où le nombre de jours écartés dépasse 30 par an, le respect des VLE doit être apprécié en
appliquant les dispositions du paragraphe II de l'article 12.
I. Mesures en continu :
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Dans le cas d'une surveillance en continu, les valeurs limites sont considérées comme respectées lorsque les
résultats des mesures font apparaître simultanément que :
- aucune valeur moyenne journalière validée ne dépasse la valeur limite fixée par le présent arrêté ;
- 95 % des valeurs moyennes horaires validées au cours de l'année ne dépassent pas 200 % de la valeur limite
d'émission.
Dans le cas de mesures discontinues ou d'autres procédures d'évaluation des émissions, les valeurs limites
d'émission sont considérées comme respectées si les résultats, déterminés conformément aux dispositions de
l'arrêté d'autorisation, ne dépassent pas les valeurs limites.
Contrôle administratif
L'exploitant fait effectuer, au moins une fois par an, les mesures prévues à l'article 11 par un organisme agréé
par le ministre chargé des installations classées, ou, s'il n'en existe pas, accrédité par le Comité français
d'accréditation (COFRAC) ou par un organisme signataire de l'accord multilatéral pris dans le cadre de la
Coordination européenne des organismes d'accréditation (European Cooperation for Accreditation ou EA).
Les mesures périodiques des émissions de polluants s'effectuent aux allures représentatives de fonctionnement
stabilisé de l'installation. La durée des mesures sera d'au moins une demi-heure, et chaque mesure sera répétée
au moins trois fois. Toutefois, il pourra être dérogé à cette règle dans des conditions bien particulières ne
permettant pas de respecter les durées de prélèvement (gaz très chargés ou très humides...) ou de réaliser trois
prélèvements (gaz très peu chargés correspondant à des concentrations inférieures à 20 % de la valeur limite ou
installations nécessitant des durées de prélèvements supérieures à deux heures...). Dans ce cas, tout justificatif
sera fourni dans le rapport d'essai.
Les résultats de mesures périodiques des émissions de polluants sont transmis dans les meilleurs délais à
l'inspection des installations classées.
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L'exploitant aménage les conduits d'évacuation des effluents atmosphériques (plate-forme de mesure, orifices,
fluides de fonctionnement, emplacement des appareils, longueur droite pour la mesure des poussières...) de
manière à permettre des mesures représentatives des émissions de polluants à l'atmosphère. En particulier, les
dispositions de la norme NF 44-052 (puis norme EN 13284-1) sont respectées.
La mesure de la teneur en oxygène des gaz de combustion est réalisée autant que possible au même endroit que
la mesure de la teneur en polluants. A défaut, l'exploitant prend toutes les dispositions nécessaires pour éviter
l'arrivée d'air parasite entre le point où est réalisée la mesure de l'oxygène et celui où est réalisée celle des
polluants.
assurent une surveillance de la qualité de l'air ou des retombées (pour les poussières).
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Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquelles les appareils de mesure sont installés et
exploités sont fixés sous le contrôle de l'inspection des installations classées. Les émissions diffuses sont prises
en compte.
Les exploitants qui participent à un réseau de mesure de la qualité de l'air qui comporte des mesures du polluant
concerné peuvent être dispensés de cette obligation si le réseau existant permet de surveiller correctement les
effets de leurs rejets.
Dans tous les cas, la vitesse et la direction du vent sont mesurées et enregistrées en continu sur l'installation
classée autorisée ou dans son environnement proche.
Abrogé
I. Sauf mention particulière, les dispositions du présent titre sont applicables à l'ensemble des effluents liquides,
provenant notamment des installations de traitement et de conditionnement des eaux, à savoir :
- des circuits de refroidissement de l'unité de production ;
- des résines échangeuses d'ions ;
- des purges ;
- des opérations de nettoyage, notamment chimiques, des circuits ;
- des circuits de traitements humides des fumées ;
- du transport hydraulique des cendres ;
- du réseau de collecte des eaux pluviales.
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II. Tous les appareils, capacités et circuits utilisés pour un traitement de quelque nature que ce soit, raccordés à
un réseau d'eau potable, sont dotés d'un dispositif de disconnexion destiné à protéger ce réseau d'une pollution
pouvant résulter de l'inversion accidentelle du sens normal d'écoulement de l'eau.
III. L'exploitant montre, dans le cadre de l'étude d'impact, le caractère optimum de son installation vis-à-vis du
recyclage des eaux usées.
Sauf autorisation explicite, les systèmes de refroidissement en circuit ouvert (retour direct des eaux de
refroidissement dans le milieu naturel) sont interdits.
L'exploitant justifie, s'il y a lieu, dans le cadre de l'étude d'impact, la nécessité d'utiliser des produits de
traitements (antitartres organiques, biocides, biodispersants, anticorrosion), pouvant entraîner des rejets de
composés halogénés ou toxiques dans les eaux de refroidissement.
" I. - L'arrêté d'autorisation fixe le débit maximal journalier du ou des rejet(s), sauf en ce qui concerne les eaux
de ruissellement, ainsi que les valeurs limites des flux massiques et des concentrations en polluants dans le ou
les rejets.
II. - Lorsque les teneurs en polluants observées dans les effluents résultent en partie du flux prélevé, les valeurs
en concentration peuvent être considérées non comme des limites à respecter, mais comme des guides et l'arrêté
d'autorisation peut fixer des valeurs différentes.
L'arrêté d'autorisation fixe, s'il y a lieu, des valeurs limites concernant d'autres paramètres.
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III. - Lorsque le débit maximal journalier autorisé dépasse le 1/10 du débit moyen interannuel du cours d'eau,
au sens de l'article L. 432-5 du code de l'environnement, ou s'il est supérieur à 100 m³/j, l'arrêté d'autorisation
fixe également une limite à la moyenne mensuelle du débit journalier ainsi qu'une valeur limite instantanée.
Pour les eaux réceptrices auxquelles s'appliquent les dispositions du décret n° 91-1283 du 19 décembre 1991,
les effets du rejet, mesurés à la limite de la zone de mélange, ne doivent pas entraîner une élévation maximale
de température de 1,5 °C pour les eaux salmonicoles, de 3 °C pour les eaux cyprinicoles et de 2 °C pour les
eaux conchylicoles et ne pas induire une température supérieure à 21,5 °C pour les eaux salmonicoles, à 28 °C
pour les eaux cyprinicoles et à 25 °C pour les eaux destinées à la production d'eau alimentaire.
Dans le cas d'une surveillance en continu de la température du milieu récepteur ou d'un calcul basé sur la
mesure en continu du milieu en amont des points de prélèvement et de rejet, les valeurs limites concernant la
température du milieu récepteur sont considérées comme respectées lorsque les résultats des mesures font
apparaître que 98 % de toutes les valeurs moyennes horaires relevées sur douze mois, durant les périodes de
fonctionnement de l'installation, ne dépassent pas la valeur limite.
Dans les autres cas, les valeurs limites ci-dessus sont considérées comme respectées si 98 % des résultats des
mesures, obtenus conformément aux dispositions de l'arrêté d'autorisation sur une période de douze mois,
durant les périodes de fonctionnement, ne dépassent pas les valeurs limites.
Les dispositions du présent paragraphe concernant les températures des effluents rejetés ne s'appliquent pas
dans les départements d'outre-mer. Toutefois, la température des rejets aqueux ne peut en aucun cas dépasser 40
°C.
V. - Pour les installations de production d'électricité, une dérogation aux valeurs limites en température fixées
ci-dessus peut être accordée par le ministre chargé de l'environnement, à la demande de l'exploitant et sur
proposition du préfet, en cas de difficultés imprévisibles ou conditions climatiques exceptionnelles et lorsque le
fonctionnement de l'installation est nécessaire, en particulier pour assurer l'équilibre du réseau national
d'électricité. La dérogation peut être assortie, notamment sur proposition du préfet, de prescriptions
particulières, concernant notamment les températures du rejet et du milieu dans lequel il s'effectue (température
après mélange), ainsi que les conditions de surveillance du milieu.
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VI. - La modification de couleur du milieu récepteur, mesurée en un point représentatif de la zone de mélange,
ne dépasse pas 100 mg Pt/l. Après établissement d'une corrélation avec la méthode utilisant des solutions
témoins de platine-cobalt, la modification de couleur peut, en tant que de besoin, être également déterminée à
partir des densités optiques mesurées à trois longueurs d'ondes au moins, réparties sur l'ensemble du spectre
visible et correspondant à des zones d'absorption maximale.
VII. - Le pH des effluents rejetés est compris entre 5,5 et 8,5. Cette limite est de 9,5 s'il y a neutralisation
alcaline. Dans le cas d'un refroidissement en circuit ouvert ou semi-ouvert, le préfet peut autoriser, pour le rejet
de ces eaux, une limite supérieure de pH plus élevée, en fonction de la conception des circuits et des conditions
locales, notamment du pH du milieu naturel.
Pour les eaux réceptrices auxquelles s'appliquent les dispositions du décret n° 91-1283 du 19 décembre 1991,
les effets du rejet, mesurés en un point représentatif de la zone de mélange, respectent également les
dispositions suivantes :
- maintenir un pH compris entre 6 et 9 pour les eaux salmonicoles et cyprinicoles et pour les eaux de baignade,
compris entre 6,5 et 8,5 pour les eaux destinées à la production d'eau alimentaire, et compris entre 7 et 9 pour
les eaux conchylicoles ;
- ne pas entraîner un accroissement supérieur à 30 % des matières en suspension et une variation supérieure à
10 % de la salinité pour les eaux conchylicoles.
VIII. - Lorsque la production d'effluents ne peut être évitée, les valeurs limites de concentration en polluants
dans les effluents liquides indiquées dans le tableau ci-dessous sont respectées, en moyenne journalière :
Matières en suspension................. 50
AOX....................…………………………….... 0,5
Azote .............…………………………............ 30
Phosphore...........……………………………... 10
La concentration en sulfates des effluents liquides issus d'un traitement humide des fumées est inférieure à 2
000 mg/litre.
I. Lorsque les flux autorisés dépassent les seuils définis ci-dessous, l'exploitant réalise les mesures suivantes sur
ses effluents aqueux, que les effluents soient rejetés dans le milieu naturel ou dans un réseau de raccordement à
une station d'épuration collective.
1° La détermination du débit rejeté se fait par mesures en continu lorsque le débit maximal journalier dépasse
100 m3. Dans les autres cas, le débit est déterminé par une mesure journalière ou estimé à partir de la
consommation d'eau.
Dans le cas des eaux de refroidissement dont le débit journalier dépasse 100 m3, la mesure en continu du débit
rejeté peut être remplacée, après accord du préfet, par une surveillance permanente d'un ou plusieurs paramètres
représentatifs du fonctionnement du circuit de refroidissement, et directement corrélés au débit rejeté ;
2° Une mesure journalière est réalisée pour les polluants énumérés ci-après, à partir d'un échantillon prélevé sur
une durée de 24 heures proportionnellement au débit. Lorsque le dépassement des seuils définis ci-dessous
résulte majoritairement du flux prélevé dans le milieu naturel, l'arrêté d'autorisation peut fixer une fréquence
moindre.
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La mesure journalière du paramètre AOX n'est pas nécessaire lorsque plus de 80 % des composés organiques
halogénés sont clairement identifiés et analysés individuellement et que la fraction organohalogénés non
identifiée ne représente pas plus de 0,2 mg/l.
II. Dans le cas d'effluents raccordés à un système de traitement des eaux usées, l'arrêté d'autorisation peut, le
cas échéant, se référer à des fréquences différentes pour les paramètres DCO, MEST. Ces fréquences sont au
minimum hebdomadaires.
Dans le cas des rejets de bassins de lagunage, des seuils ou des fréquences différents pourront être fixés en ce
qui concerne le paramètre MEST.
" I. - Lorsque le rejet s'effectue dans un cours d'eau et que le flux moyen journalier de polluant dépasse en
valeur ajoutée l'une des valeurs suivantes :
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5 t/j de DCO ;
20 kg/j d'hydrocarbures ;
10 kg/j de chrome, cuivre, étain, manganèse, nickel et plomb, et leurs composés (exprimés en Cr + Cu + Sn +
Mn + Ni + Pb) ;
0,1 kg/j d'arsenic, de cadmium et mercure, et leurs composés (exprimés en As + Cd + Hg).
L'exploitant réalise ou fait réaliser des prélèvements en aval de son rejet en s'assurant qu'il y a un bon mélange
de son effluent avec les eaux du cours d'eau et fait des mesures des différents polluants rejetés en quantité
notable par son installation à une fréquence au moins mensuelle.
II. - Pour les rejets de substances susceptibles de s'accumuler dans l'environnement, l'exploitant réalise ou fait
réaliser au moins une fois par an des prélèvements et des mesures dans les sédiments, la flore et la faune
aquatique.
III. - Lorsque le rejet s'effectue en mer ou dans un lac et qu'il dépasse l'un des flux mentionnés ci-dessus, l'arrêté
préfectoral fixe un plan de surveillance de l'environnement adapté aux conditions locales.
IV. - Les dispositions du présent paragraphe sont applicables lorsque le rejet s'effectue dans un cours d'eau et
que la moyenne mensuelle du débit rejeté est supérieure à 1 000 m³/h.
L'exploitant réalise, lorsque l'installation fonctionne, une mesure hebdomadaire de la température et une mesure
mensuelle de l'oxygène dissous :
- à l'amont des points de prélèvement ;
- à l'aval des points de rejet.
L'emplacement des points de mesure ne doit pas être influencé par une éventuelle recirculation de tout ou partie
des eaux rejetées.
L'obligation de mesure de l'oxygène dissous n'est pas applicable lorsque l'exploitant dispose par ailleurs, selon
la même fréquence, de résultats de mesures d'oxygène dissous permettant de surveiller correctement les effets
du rejet.
En fonctionnement normal, la mesure amont de température peut être remplacée par une mesure en continu à
l'entrée du condenseur. La mesure aval de température peut être remplacée par une estimation par calcul.
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Les mesures de température et oxygène dissous deviennent quotidiennes (phase de vigilance) dès que la
température aval atteint 20 °C pour les eaux salmonicoles, 27 °C pour les eaux cyprinicoles et 24 °C pour les
eaux destinées à la production d'eau alimentaire. Les mesures sont réalisées pendant les heures les plus chaudes
de la journée. Le préfet est informé par l'exploitant du déclenchement de la phase vigilance et le résultat des
mesures est transmis à l'inspection des installations classées chaque fin de semaine.
Les mesures de température et oxygène dissous deviennent biquotidiennes (phase d'alerte) dès que la
température aval atteint 21 °C pour les eaux salmonicoles, 28 °C pour les eaux cyprinicoles et 25 °C pour les
eaux destinées à la production d'eau alimentaire. L'exploitant met en place, en plus des dispositions
précédentes, une surveillance définie en accord avec l'inspection des installations classées incluant au minimum
:
- la mesure biquotidienne du pH à l'amont des points de prélèvement et à l'aval des points de rejet ;
- le prélèvement immédiat d'un échantillon pour un suivi de l'état du plancton, puis un prélèvement
hebdomadaire jusqu'à la fin de la période d'alerte ;
- la surveillance visuelle quotidienne de la faune piscicole entre la prise d'eau et la zone de mélange jusqu'à la
fin de la période d'alerte.
Le préfet est informé par l'exploitant du déclenchement de la phase d'alerte et le résultat des mesures est
transmis quotidiennement à l'inspection des installations classées.
La mise en oeuvre de la surveillance prévue en phase alerte et phase vigilance peut être également déclenchée
en d'autres circonstances, à la demande de l'inspection des installations classées. Elle peut être également
renforcée ou poursuivie sur une plus longue période, à la demande de l'inspection des installations classées.
Les installations dont l'exploitant a déclaré qu'il pourrait être concerné par la dérogation ministérielle prévue au
paragraphe V de l'article 18 doivent, en plus du respect des dispositions qui précèdent, réaliser une mesure en
continu du pH, de la température et de l'oxygène dissous à l'amont et à l'aval des points de prélèvement et de
rejet. Toutefois, le contrôle du respect des valeurs limites concernant la température du milieu récepteur peut
s'effectuer sur la base du calcul prévu au cinquième alinéa du présent paragraphe.
V. - Les dispositions prévues aux paragraphes I à III peuvent être étendues par l'arrêté préfectoral aux rejets
d'autres substances ou à des rejets inférieurs à ces seuils lorsque la nature de l'activité ou les conditions locales
le rendent nécessaire.
VI. - Lorsque plusieurs installations importantes rejettent leurs effluents dans une même zone, les seuils à
prendre en compte doivent tenir compte de l'ensemble des rejets, le point de mesure pouvant alors être commun
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VII. - Le bilan des mesures est transmis à l'inspection des installations classées accompagné de commentaires
sur les causes des dépassements constatés ainsi que les actions correctives mises en oeuvre ou envisagées. La
périodicité de la transmission est fixée par l'arrêté préfectoral.
VIII. - Les installations stockant plus de 20 000 tonnes de combustibles liquides ou solides ou 200 tonnes de
produits toxiques liquides ou présentant un risque notable de pollution des eaux souterraines respectent les
dispositions suivantes :
- deux piézomètres, au moins, sont implantés en aval de l'usine et au moins un en amont ; la définition du
nombre de piézomètres et de leur implantation est faite à partir des conclusions d'une étude hydrogéologique ;
- deux fois par an, au moins, le niveau piézométrique est relevé et des prélèvements sont effectués dans la
nappe.
L'eau prélevée fait l'objet de mesures des principales substances susceptibles de polluer la nappe compte tenu
de l'activité de l'installation. Les résultats de mesures sont transmis à l'inspection des installations classées.
Toute anomalie lui est signalée dans les meilleurs délais. Si les résultats de mesures mettent en évidence une
pollution des eaux souterraines, l'exploitant s'assure par tous les moyens utiles que ses activités ne sont pas à
l'origine de la pollution constatée. Il informe le préfet du résultat de ses investigations et, le cas échéant, des
mesures prises ou envisagées. "
Les dispositions sont prises pour qu'il ne puisse pas y avoir, en cas d'accident de fonctionnement se produisant
dans l'enceinte de l'établissement, de déversement de matières qui, par leurs caractéristiques et leurs quantités,
seraient susceptibles d'entraîner des conséquences notables sur le milieu naturel récepteur ou les réseaux
publics d'assainissement.
Le sol de la chaufferie et tout atelier employant ou stockant des liquides inflammables ou susceptibles de
polluer le réseau d'assainissement ou l'environnement sont imperméables, incombustibles et disposés de façon
que les égouttures ou, en cas d'accident, les liquides contenus dans les récipients ou les appareils ne puissent
s'écouler au-dehors ou dans le réseau d'assainissement.
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Tout récipient susceptible de contenir des liquides dangereux ou d'entraîner une pollution du réseau
d'assainissement ou du milieu naturel est associé à une capacité de rétention étanche dont le volume est au
moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :
100 % de la capacité du plus grand réservoir ;
50 % de la capacité globale des récipients associés.
I. Les points de rejet dans le milieu naturel sont en nombre aussi réduit que possible. Les ouvrages de rejet
doivent permettre une bonne diffusion des effluents dans le milieu récepteur. Notamment, les rejets à
l'atmosphère sont dans toute la mesure du possible collectés et évacués, après traitement éventuel, par
l'intermédiaire de cheminées pour permettre une bonne diffusion des rejets.
La forme des conduits, notamment dans leur partie la plus proche du débouché à l'atmosphère, est conçue de
façon à favoriser au maximum l'ascension des gaz dans l'atmosphère. La partie terminale de la cheminée peut
comporter un convergent réalisé suivant les règles de l'art lorsque la vitesse d'éjection est plus élevée que la
vitesse choisie pour les gaz dans la cheminée. L'emplacement de ces conduits est tel qu'il ne peut y avoir à
aucun moment siphonnage des effluents rejetés dans les conduits ou prises d'air avoisinants.
Les contours des conduits ne présentent pas de points anguleux et la variation de la section des conduits au
voisinage du débouché est continue et lente.
Les dispositifs de rejet des eaux résiduaires sont aménagés de manière à réduire autant que possible la
perturbation apportée au milieu récepteur, aux abords du point de rejet, en fonction de l'utilisation de l'eau à
proximité immédiate et à l'aval de celui-ci, et à ne pas gêner la navigation.
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II. Sur chaque canalisation de rejet d'effluents sont prévus un point de prélèvement d'échantillons et des points
de mesure (débit, température, concentration en polluant, etc.).
Ces points sont implantés dans une section dont les caractéristiques (rectitude de la conduite à l'amont, qualité
des parois, régime d'écoulement, etc.) permettent de réaliser des mesures représentatives de manière que la
vitesse n'y soit pas sensiblement ralentie par des seuils ou obstacles situés à l'aval et que l'effluent soit
suffisamment homogène.
Ces points sont aménagés de manière à être aisément accessibles et permettre des interventions en toute
sécurité. Toutes dispositions doivent également être prises pour faciliter l'intervention d'organismes extérieurs à
la demande de l'inspection des installations classées.
III. Les points de mesure et les points de prélèvement d'échantillons sont équipés des appareils nécessaires pour
effectuer les mesures prévues à l'article 13 dans des conditions représentatives.
IV. L'inspection des installations classées peut, à tout moment, réaliser des prélèvements d'effluents liquides ou
gazeux, de déchets ou de sol, et réaliser des mesures de niveaux sonores. Les frais de prélèvement et d'analyses
sont à la charge de l'exploitant.
I. La hauteur de la cheminée (différence entre l'altitude du débouché à l'air libre et l'altitude moyenne du sol à
l'endroit considéré) exprimée en mètres est déterminée, d'une part, en fonction du niveau des émissions de
polluants à l'atmosphère, d'autre part, en fonction de l'existence d'obstacles susceptibles de gêner la dispersion
des gaz.
Cette hauteur, qui ne peut être inférieure à 10 mètres, est fixée par l'arrêté d'autorisation, conformément aux
paragraphes II à VI ci-après, ou déterminée au vu des résultats d'une étude des conditions de dispersion des
rejets atmosphériques adaptée au site.
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Cette étude est obligatoire pour les rejets qui dépassent l'une des valeurs suivantes :
200 kg/h d'oxydes de soufre ;
200 kg/h d'oxydes d'azote ;
150 kg/h de composés organiques ;
50 kg/h de poussières ;
50 kg/h de composés inorganiques gazeux du chlore ;
25 kg/h de fluor et composés du fluor ;
1 kg/h de métaux tels que définis au titre II.
Elle est également obligatoire dans les vallées encaissées ainsi que lorsqu'il y a un ou des immeubles de hauteur
supérieure à 28 mètres à proximité de l'installation.
II. On calcule d'abord la quantité s = k x q/cm pour chacun des principaux polluants, où :
k est un coefficient qui vaut 340 pour les polluants gazeux et 680 pour les poussières ;
q est le débit théorique instantané maximal du polluant considéré émis à la cheminée exprimé en kilogrammes
par heure ;
cm est la concentration maximale du polluant considérée comme admissible au niveau du sol du fait de
l'installation, exprimée en milligrammes par mètre cube normal ;
cm est égale à cr - co où cr est une valeur de référence donnée par le tableau ci-dessous et où co est la moyenne
annuelle de la concentration mesurée au lieu considéré.
Polluant Valeur de CR
Poussières 0,15
Composés organiques 1
On détermine ensuite S qui est égal à la plus grande des valeurs de s calculées pour chacun des principaux
polluants.
III. La hauteur de la cheminée, exprimée en mètres, est au moins égale à la valeur hp ainsi calculée :
hp = S1/2 (R ΔT)-1/6, où
S est défini à l'article précédent ;
R est le débit de gaz exprimé en mètres cubes par heure et compté à la température effective d'éjection des gaz ;
IV. Si une installation est équipée de plusieurs cheminées ou s'il existe dans son voisinage d'autres rejets des
mêmes polluants à l'atmosphère, le calcul de la hauteur de la cheminée considérée est effectué comme suit :
On détermine ainsi l'ensemble des cheminées dépendantes de la cheminée considérée. La hauteur de cette
cheminée est au moins égale à la valeur de hp calculée pour la somme des débits massiques du polluant
considéré et la somme des débits volumiques des gaz émis par l'ensemble de ces cheminées.
V. S'il y a dans le voisinage des obstacles naturels ou artificiels de nature à perturber la dispersion des gaz, la
hauteur de la cheminée est corrigée comme suit :
- on calcule la valeur hp définie au III ci-dessus en tenant compte des autres rejets lorsqu'il y en a, comme
indiqué au IV ci-dessus ;
- on considère comme obstacles les structures et les immeubles, et notamment celui abritant l'installation
étudiée, remplissant simultanément les conditions suivantes :
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- ils sont situés à une distance horizontale (exprimée en mètres) inférieure à 10 hp + 50 de l'axe de la cheminée
considérée ;
- ils ont une largeur supérieure à 2 mètres ;
- ils sont vus de la cheminée considérée sous un angle supérieure à 15° dans le plan horizontal ;
- soit hi l'altitude (exprimée en mètres et prise par rapport au niveau moyen du sol à l'endroit de la cheminée
considérée) d'un point d'un obstacle situé à une distance horizontale di (exprimée en mètres) de l'axe de la
cheminée considérée, et soit Hi défini comme suit :
- si di est inférieure ou égale à 2 hp + 10, Hi = hi + 5 ;
- si di est comprise entre 2 hp + 10 et 10 hp + 50,
Hi = 5/4 (hi + 5) (1 - di/10 hp + 50) ;
- soit Hp la plus grande des valeurs Hi calculées pour tous les points de tous les obstacles définis ci-dessus ;
- la hauteur de la cheminée est supérieure ou égale à la plus grande des valeurs Hp et hp.
VI. La vitesse d'éjection des gaz en marche continue maximale est au moins égale à 8 m/s si le débit d'émission
de la cheminée considérée dépasse 5 000 m3/h, 5 m/s si ce débit est inférieur ou égal à 5 000 m3/h.
Titre VI : Sous-produits
Les sous-produits sont stockés dans des conditions évitant tout risque de pollution et de nuisances (prévention
des envols, infiltration dans le sol, odeurs...) pour les populations et l'environnement.
Les sous-produits issus de la combustion (cendres, mâchefers, résidus d'épuration des fumées...) sont valorisés,
en tenant compte de leurs caractéristiques et des possibilités du marché. L'exploitant fournira annuellement à
l'inspection des installations classées un bilan des opérations de valorisation.
Les dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les
installations classées pour la protection de l'environnement s'appliquent.
Installations électriques
Les dispositions de l'arrêté du 31 mars 1980 modifié portant réglementation des installations électriques des
établissements réglementés au titre de la législation des installations classées et susceptibles de présenter des
risques d'explosion s'appliquent.
Alimentation en combustible
Les réseaux d'alimentation en combustible doivent être conçus et réalisés de manière à réduire les risques en cas
de fuite, notamment dans des espaces confinés. Les canalisations sont en tant que de besoin protégées contre les
agressions extérieures (corrosion, choc, température excessive...) et repérées par les couleurs normalisées.
Un dispositif de coupure manuelle, indépendant de tout équipement de régulation de débit, doit être placé à
l'extérieur des bâtiments pour permettre d'interrompre l'alimentation en combustible des appareils de
combustion. Ce dispositif, clairement repéré et indiqué dans des consignes d'exploitation, doit être placé :
- dans un endroit accessible rapidement et en toutes circonstances ;
- à l'extérieur et en aval du poste de livraison et/ou du stockage du combustible.
Il est parfaitement signalé, maintenu en bon état de fonctionnement et comporte une indication du sens de la
manœuvre ainsi que le repérage des positions ouverte et fermée.
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Dans les installations alimentées en combustible gazeux, la coupure de l'alimentation en gaz sera assurée par
deux vannes automatiques (1) redondantes, placées en série sur la conduite d'alimentation en gaz. Cette vanne
assure la fermeture de l'alimentation en combustible gazeux lorsqu'une fuite de gaz est détectée par un capteur.
Ces vannes sont asservies chacune à des capteurs de détection de gaz (2) et un pressostat (3). Toute la chaîne de
coupure automatique (détection, transmission du signal, fermeture de l'alimentation de gaz) est testée
périodiquement. La position ouverte ou fermée de ces organes est clairement identifiable par le personnel
d'exploitation.
Tout appareil de réchauffage d'un combustible liquide doit comporter un dispositif limiteur de la température,
indépendant de sa régulation, protégeant contre toute surchauffe anormale du combustible.
Le parcours des canalisations à l'intérieur des locaux où se trouvent les appareils de combustion est aussi réduit
que possible. Par ailleurs, un organe de coupure rapide doit équiper chaque appareil de combustion au plus près
de celui-ci.
La consignation d'un tronçon de canalisation, notamment en cas de travaux, s'effectuera selon un cahier des
charges précis défini par l'exploitant. Les obturateurs à opercule, non manoeuvrables sans fuite possible vers
l'atmosphère, sont interdits à l'intérieur des bâtiments.
(1) Vanne automatique : son niveau de fiabilité est maximum, compte tenu des normes en vigueur relatives à ce
matériel.
(2) Capteur de détection de gaz : une redondance est assurée par la présence d'au moins deux capteurs.
(3) Pressostat : ce dispositif permet de détecter une chute de pression dans la tuyauterie. Son seuil doit être
aussi élevé que possible, compte tenu des contraintes d'exploitation.
Contrôle de la combustion
Les appareils de combustion sont équipés de dispositifs permettant, d'une part, de contrôler leur bon
fonctionnement et, d'autre part, en cas de défaut, de mettre en sécurité l'appareil concerné et au besoin
l'installation.
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Les appareils de combustion sous chaudières utilisant un combustible liquide ou gazeux comportent un
dispositif de contrôle de la flamme. Le défaut de son fonctionnement doit entraîner la mise en sécurité des
appareils et l'arrêt de l'alimentation en combustible.
Un dispositif de détection de gaz déclenchant, selon une procédure préétablie, une alarme en cas de
dépassement des seuils de danger, doit être mis en place dans les installations utilisant un combustible gazeux,
exploitées sans surveillance permanente ou bien implantées en sous-sol. Ce dispositif doit couper l'arrivée du
combustible et interrompre l'alimentation électrique, à l'exception de l'alimentation des matériels et des
équipements destinés à fonctionner en atmosphère explosive, de l'alimentation en très basse tension et de
l'éclairage de secours, sans que cette manœuvre puisse provoquer d'arc ou d'étincelle pouvant déclencher une
explosion. Un dispositif de détection d'incendie doit équiper les installations implantées en sous-sol.
L'emplacement des détecteurs est déterminé par l'exploitant en fonction des risques de fuite et d'incendie. Leur
situation est repérée sur un plan. Ils sont contrôlés régulièrement et les résultats de ces contrôles sont consignés
par écrit. La fiabilité des détecteurs est adaptée aux exigences de l'article 27 du présent arrêté. Des étalonnages
sont régulièrement effectués.
Toute détection de gaz au-delà de 60 % de la limite inférieure d'explosivité (LIE) conduit à la mise en sécurité
de toute installation susceptible d'être en contact avec l'atmosphère explosive, sauf les matériels et équipements
dont le fonctionnement pourrait être maintenu conformément aux dispositions prévues à l'article 26 du présent
arrêté. Cette mise en sécurité est prévue dans les consignes d'exploitation.
Titre IX : Stockages
Les stockages de produits pulvérulents (tels que notamment le charbon pulvérisé sec, les cendres volantes
sèches...) sont confinés (récipients, silos, bâtiments fermés) et les installations de manipulation, transvasement,
transport de produits pulvérulents sont munies de dispositifs de capotage et d'aspiration permettant de réduire
les envols de poussières. Si nécessaire, les dispositifs d'aspiration sont raccordés à une installation de
dépoussiérage.
Par ailleurs, les stockages ont lieu sur des sols étanches garantissant l'absence d'infiltration de polluants dans le
sol.
Les pistes périphériques au stockage et susceptibles d'être utilisées par des véhicules sont convenablement
arrosées.
L'exploitant tient à jour un livret de chaufferie qui comprend, notamment, les renseignements suivants :
- nom et adresse de la chaufferie, du propriétaire de l'installation et, éventuellement, de l'entreprise chargée de
l'entretien ;
- caractéristiques du local " chaufferie ", des installations de stockage du combustible, des générateurs de
l'équipement de chauffe ;
- caractéristiques des combustibles préconisées par le constructeur, résultats des mesures de viscosité du fioul
lourd et de sa température de réchauffage, mesures prises pour assurer le stockage du combustible, l'évacuation
des gaz de combustion et leur température à leur débouché, le traitement des eaux ;
- désignation des appareils de réglage des feux et de contrôle ;
- dispositions adoptées pour limiter la pollution atmosphérique ;
- conditions générales d'utilisation de la chaleur ;
- résultat des contrôles et visa des personnes ayant effectué ces contrôles, consignation des observations faites
et suites données ;
- grandes lignes de fonctionnement et incidents d'exploitation, notamment ;
- consommation annuelle de combustible ;
- indications relatives à la mise en place, au remplacement et à la réparation des appareils de réglage des feux et
de contrôle ;
- indications des autres travaux d'entretien et opérations de nettoyage et de ramonage.
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(Abrogé par l' Arrêté du 13 décembre 2004, article 2 et par Arrêté du 13 décembre 2004, article 18)
Lorsqu'une (ou des) tour(s) aéroréfrigérante(s) sont directement associées à l'installation, l'exploitant prendra
les dispositions énumérées ci-dessous.
I. L'exploitant s'assurera de la présence d'un pare-gouttelettes et mettra en place un entretien et une maintenance
adaptés afin de limiter la prolifération des légionelles dans le système et leur émission. L'exploitant veillera à
conserver en bon état de surface et propres le garnissage et les parties périphériques (pare-gouttelettes,
caisson...) pendant toute la durée de fonctionnement de la tour aéroréfrigérante.
L'exploitant reportera dans un carnet de suivi l'ensemble des opérations réalisées et tiendra ce carnet à
disposition de l'inspection des installations classées. Ce carnet contiendra notamment :
- un schéma de l'installation comprenant une description de la tour et un repérage des bras morts ;
- les volumes d'eau consommés mensuellement ;
- les périodes d'arrêt et de fonctionnement ;
- les opérations réalisées (vidanges, nettoyage, traitement de l'eau...) ;
- les prélèvements et analyses effectués.
II.
a) Avant la remise en service du système de refroidissement intervenant après un arrêt prolongé, l'exploitant
procédera au minimum à :
- une vidange du bac de la tour aéroréfrigérante ;
- une vidange des circuits d'eau de la tour aéroréfrigérante ainsi que des circuits d'eau d'appoint ;
- un nettoyage mécanique et/ou chimique des circuits d'eau, des garnissages et des parties périphériques.
b) Si l'exploitant justifie d'une impossibilité à réaliser la vidange des circuits, il devra mettre en œuvre un
traitement efficace contre la prolifération des légionelles.
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c) Dans tous les cas, une analyse d'eau pour recherche de légionelles devra être réalisée quinze jours suivant le
redémarrage de la tour aéroréfrigérante.
III. Sans préjudice des dispositions du code du travail, l'exploitant mettra à disposition des personnels
intervenant à proximité du système de refroidissement ou sur le système lui-même des équipements individuels
de protection adaptés (masques pour aérosols solides et liquides, gants...) destinés à les protéger contre
l'exposition aux produits chimiques et aux aérosols susceptibles de contenir des germes pathogènes.
IV. L'inspection des installations classées pourra demander à tout moment à l'exploitant d'effectuer des
prélèvements et analyses en vue d'apprécier l'efficacité de l'entretien et de la maintenance des circuits d'eau liés
au fonctionnement du système de refroidissement. Ces prélèvements et analyses seront réalisés par un
laboratoire qualifié dont le choix sera soumis à l'avis de l'inspection des installations classées. Les frais de
prélèvement et d'analyses seront supportés par l'exploitant. Les résultats des analyses seront adressés dès leur
réception à l'inspection des installations classées.
V. Des analyses d'eau pour recherche de légionelles seront réalisées mensuellement pendant la période de
fonctionnement de(s) la tour(s) aéroréfrigérante(s).
Si les analyses d'eau pour recherche de légionelles mettent en évidence une concentration supérieure à 105
unités formant colonies par litre d'eau (UFC/l), l'exploitant devra stopper immédiatement le fonctionnement du
système de refroidissement, en informer immédiatement l'inspection des installations classées et lui proposer
des actions correctives adaptées.
Si les analyses d'eau pour recherche de légionelles mettent en évidence une concentration comprise entre 103 et
105 UFC/l, l'exploitant devra mettre en œuvre les mesures nécessaires pour abaisser la concentration en
légionelles en dessous de 103 UFC/l. Il réalisera un nouveau contrôle deux semaines après le prélèvement ayant
mis en évidence la concentration comprise entre 103 et 105 UFC/l. Le contrôle sera renouvelé toutes les deux
semaines tant que cette concentration restera comprise entre ces deux valeurs.
VI. L'alimentation en eau d'appoint de chaque système de refroidissement répondra aux règles de l'art et sera
dotée d'un compteur. Le circuit d'alimentation en eau du système de refroidissement sera équipé d'un ensemble
de protection par disconnexion situé en amont de tout traitement de l'eau, dans le cas où le système est alimenté
par le réseau de distribution public d'eau destinée à la consommation. Les rejets d'aérosols ne seront situés ni au
droit d'une prise d'air ni au droit d'ouvrants. Les points de rejets seront en outre disposés de façon à éviter le
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siphonnage de l'air chargé de gouttelettes dans les conduits de ventilation d'immeubles avoisinants ou les cours
intérieures.
Au premier alinéa de l'article 1er de l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation
d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement
soumises à autorisation, les mots : " - des installations de combustion visées par l'arrêté du 20 juin 1975 et de
l'arrêté du 27 juin 1990 " sont remplacés par : " - des installations de combustion visées par la rubrique 2910 de
la Nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement ".
Le directeur de la prévention des pollutions et des risques, délégué aux risques majeurs, est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
NOR : DEVP0320297A
Texte modifié par :
Vus
La ministre de l'écologie et du développement durable,
Vu la directive 2001/80/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2001 relative à la limitation des
émissions de certains polluants dans l'atmosphère en provenance des grandes installations de combustion ;
Vu la directive 2001/81/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2001 fixant des plafonds
d'émissions nationaux pour certains polluants atmosphériques ;
Vu la directive 1999/32/CE du Conseil du 26 avril 1999 concernant une réduction de la teneur en soufre de
certains combustibles liquides et modifiant la directive 93/12/CEE ;
Vu le protocole à la convention de 1979 sur la pollution atmosphérique à longue distance relatif aux métaux
lourds, signé le 24 juin 1998 ;
Vu le protocole à la convention de 1979 sur la pollution atmosphérique à longue distance relatif aux polluants
organiques persistants, signé le 24 juin 1998 ;
Vu la recommandation PARCOM 97/2 relative à la prévention des émissions de métaux lourds et de composés
organiques persistants dues aux grandes installations de combustion ;
Vu la convention de Genève du 13 novembre 1979 sur la lutte contre la pollution atmosphérique transfrontière
à longue distance ;
Vu le code de l'environnement, et notamment ses articles L. 541-1 à L. 541-50, L. 511-1 à L. 517-2, L. 210-1 à
L. 214-16, L. 220-1 à L. 223-2, L. 226-1 à L. 227-1 ;
Vu le décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977 pris pour l'application de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 ;
Vu l'arrêté du 27 juin 1990 relatif à la limitation des rejets atmosphériques des grandes installations de
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Vu l'arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de
toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation ;
Vu l'arrêté du 24 décembre 2002 relatif à la déclaration annuelle des émissions polluantes des installations
classées soumises à autorisation ;
Arrête :
« Appareil de combustion » : tout équipement visé par la rubrique 2910 de la nomenclature des installations
classées ;
« Chaudière » : tout appareil de combustion produisant de l'eau chaude, de la vapeur d'eau, de l'eau surchauffée,
ou modifiant la température d'un fluide thermique, grâce à la chaleur libérée par la combustion ;
« Puissance thermique maximale d'un appareil de combustion » : la quantité d'énergie thermique, exprimée en
mégajoules, contenue dans le combustible, mesurée sur pouvoir calorifique inférieur, susceptible d'être
consommée en une seconde en marche maximale. Elle est exprimée en mégawatts thermiques (MWth) ;
« Installation de combustion » : tout dispositif technique dans lequel des produits combustibles sont oxydés en
vue d'utiliser la chaleur ainsi produite. Pour les installations existantes récentes, on considère comme
installation de combustion tout groupe d'appareils de combustion exploités par un même opérateur et situés sur
un même site industriel (enceinte de l'établissement), et qui sont ou peuvent être techniquement et
économiquement raccordés à une cheminée commune. Lorsque deux ou plusieurs chaudières d'une installation
sont dans l'impossibilité technique de fonctionner simultanément, la puissance de l'installation est la valeur
maximale parmi les sommes de puissances des chaudières pouvant être simultanément mises en œuvre ;
« Puissance thermique maximale d'une installation » : la somme des puissances thermiques maximales unitaires
de tous les appareils de combustion qui composent l'installation et qui sont susceptibles de fonctionner
simultanément. Elle est exprimée en mégawatts thermiques (MWth) ;
« Installation existante » : toute installation dont l'autorisation initiale a été accordée avant le 31 juillet 2002
ainsi que toute installation ayant fait l'objet d'une demande d'autorisation avant le 31 juillet et mise en service
au plus tard le 27 novembre 2003 ;
« Installation existante ancienne » : toute installation dont l'autorisation a été accordée avant le 1er juillet 1987 ;
« Installation existante récente » : toute installation dont l'autorisation a été accordée après le 1er juillet 1987 et
avant le 31 juillet 2002 ainsi que toute installation ayant fait l'objet d'une demande d'autorisation avant le 31
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« Tour aéroréfrigérante » : un dispositif de refroidissement par pulvérisation d'eau dans un flux d'air ;
« Biomasse » : tout produit composé de la totalité ou d'une partie d'une matière végétale agricole ou forestière
susceptible d'être utilisée comme combustible en vue de valoriser son contenu énergétique et les déchets
ci-après utilisés comme combustible :
- déchets végétaux agricoles ou forestiers ;
- déchets végétaux provenant du secteur industriel de la transformation alimentaire ;
- déchets végétaux fibreux issus de la production de pâte vierge et de la production de papier à partir de pâte,
s'ils sont coïncinérés sur le lieu de la production ;
- déchets de liège ;
- déchets de bois, à l'exception des déchets de bois qui sont susceptibles de contenir des composés organiques
halogénés ou des métaux toxiques à la suite d'un traitement avec des conservateurs du bois ou du placement
d'un revêtement, y compris en particulier les déchets de bois de ce type provenant de déchets de construction ou
de démolition ;
« Flux massique de polluant » : une quantité pondérale de polluant par unité de temps ;
« Agglomérations de plus de 250 000 habitants » : agglomérations visées dans la liste figurant dans l'annexe II
du décret n° 98-360 du 6 mai 1998 modifié relatif à la surveillance de la qualité de l'air, à la date de l'entrée en
vigueur du présent arrêté ;
« Taux de désulfuration » : complément à l'unité du rapport entre la quantité de soufre contenue dans les gaz
résiduaires pendant une période donnée et la quantité de soufre contenue dans le combustible utilisé pendant la
même période ;
« Production centralisée d'électricité » : l'ensemble des installations d'une puissance supérieure à 300 MWth,
ayant pour but principal la production d'électricité.
Les abréviations utilisées ont, dans le cadre du présent arrêté, la signification suivante :
« VLE » : valeur limite d'émission ;
« NOx » : oxydes d'azote (NO + NO2) exprimés en équivalent NO2 ;
« SO2 » : oxydes de soufre exprimés en équivalent SO2 ;
« GPL » : gaz de pétrole liquéfié ;
« FOD » : fioul domestique ;
« HAP » : hydrocarbures aromatiques polycycliques selon la définition de la norme NF X 43-329 ;
« COV » : composés organiques volatils totaux à l'exclusion du méthane ;
« P » : puissance thermique maximale de l'installation ;
« MWth » : mégawatt thermique ;
« MEST » : matières en suspension totales ;
« AOX » : composés organo-halogénés absorbables sur charbon actif.
" Les dispositions du présent arrêté s'appliquent aux chaudières présentes dans des installations de
combustion existantes d'une puissance thermique maximale supérieure ou égale à 20 MWth, soumises à
autorisation sous la rubrique 2910 de la nomenclature des installations classées.
I. Les dispositions du présent arrêté s'appliquent douze mois après la date de sa parution au Journal
officiel, sauf l'article 7, qui s'applique dès sa parution au Journal officiel.
II. Les dispositions des articles 10, 12, 14, 19, 21 et 23 définies ci-après ne s'appliquent pas aux
installations existantes anciennes dont l'exploitant s'engage, dans une demande écrite adressée au préfet
au plus tard le 30 juin 2004, à ne pas exploiter l'installation pendant une durée de plus de 20 000 heures à
compter du 1er janvier 2008, s'achevant au plus tard le 31 décembre 2015. Un arrêté préfectoral pris
dans les formes prévues à l'article 18 du décret du 21 septembre 1977 fixera la date de fermeture de
l'installation.
III. Les dispositions de l'article 8 et de l'article 10, concernant notamment les valeurs limites en SO2 et
NOx applicables aux installations existantes anciennes d'une puissance supérieure à 500 MWth, et les
dispositions qui s'appliquent aux installations ayant une durée de fonctionnement limitée pourront être
révisées en 2006, sur la base d'une évaluation concernant le respect des plafonds nationaux fixés par la
AIDA v2.0 - 20/08/2010
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directive n° 2001/81 du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2001, les évolutions des
techniques de dépollution et leurs coûts.
IV. L'inspection des installations classées peut, à tout moment, faire réaliser des prélèvements d'effluents
liquides ou gazeux, de déchets ou de sol, et faire réaliser des mesures de niveaux sonores pour vérifier le
respect des prescriptions du présent arrêté. Les frais de prélèvement et d'analyses sont à la charge de
l'exploitant.
L'installation est soumise aux dispositions de l'arrêté ministériel du 24 décembre 2002 relatif à la
déclaration annuelle des émissions polluantes des installations classées soumises à autorisation.
L'exploitant transmet également à l'inspection des installations classées avant le 30 avril de l'année
suivante un bilan annuel de la surveillance et des opérations imposées par les articles 15, 17, 18, 22, 25,
33, 45 et 47.
I. Le débit des effluents gazeux est exprimé en mètres cubes par heure, rapportés à des conditions
normalisées de température (273,15 °K) et de pression (101,325 kPa) après déduction de la vapeur d'eau
(gaz secs).
II. Les concentrations en polluants sont exprimées en milligrammes par mètre cube (mg/Nm³) sur gaz sec
rapportées à une teneur en oxygène dans les effluents de 6 % en volume dans le cas des combustibles
solides, 3 % en volume dans le cas des combustibles liquides ou gazeux et 6 % en volume pour la
biomasse.
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III. Les VLE en concentration s'appliquent à tous les régimes de fonctionnement stabilisés à l'exception
des périodes de démarrage, de ramonage, de calibrage et de mise à l'arrêt des installations. Toutefois, ces
périodes sont aussi limitées dans le temps que possible.
IV. Lorsqu'un équipement est nécessaire pour respecter les valeurs limites d'émissions fixées aux
articles 7, 8, 9 et 10, l'exploitant rédige une procédure d'exploitation relative à la conduite à tenir en cas
de panne de cet équipement. Cette procédure indique notamment la nécessité :
- d'arrêter ou de réduire l'exploitation de la chaudière associée à cet équipement ou d'utiliser des
combustibles peu polluants si le fonctionnement de celui-ci n'est pas rétabli dans les 24 heures ;
- d'informer l'inspection des installations classées dans un délai n'excédant pas 48 heures.
V. La durée de fonctionnement d'une chaudière avec un dysfonctionnement d'un tel équipement ne peut
excéder une durée cumulée de 120 heures sur douze mois glissants.
VI. L'exploitant peut toutefois présenter au préfet une demande de dépassement des durées de 24 heures
et 120 heures précitées, dans les deux cas suivants :
- il existe une impérieuse nécessité de maintenir l'approvisionnement énergétique ;
- la perte d'énergie produite liée à l'arrêt de l'installation objet du dysfonctionnement serait compensée
par une installation dont les rejets seraient supérieurs.
Ces dispositions sont mentionnées dans la procédure d'exploitation imposée par le paragraphe IV.
VII. Une dérogation aux valeurs limites en flux fixées aux paragraphes I et IX de l'article 10 peut être
accordée par le ministre chargé de l'environnement, à la demande de l'exploitant, lorsque la poursuite du
fonctionnement d'une ou plusieurs de ces installations est nécessaire pour assurer la sécurité du réseau
national d'électricité ou lorsque la perte d'énergie produite liée à l'arrêt de l'installation serait compensée
par une installation dont les rejets seraient supérieurs.
Pour chaque polluant considéré aux articles 7, 8, 9 et 10, l'arrêté préfectoral fixe, en tant que de besoin,
un flux massique maximum journalier, mensuel ou annuel. Ce flux maximum prend notamment en
compte la durée de fonctionnement de l'installation.
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Les installations utilisant un combustible liquide, y compris celles ayant fait l'objet de la demande visée
au paragraphe II de l'article 3, respectent, sans préjudice des dispositions du présent arrêté, la valeur
limite suivante, pour les émissions atmosphériques :
SO2 : 1 700 mg/Nm³.
Cette valeur limite ne s'applique pas aux installations de combustion utilisant des combustibles lourds
issus des unités de distillation et de conversion du raffinage du pétrole brut, seuls ou avec d'autres
combustibles, pour la consommation de ces unités, sans préjudice des dispositions de l'article 14.
Les installations existantes anciennes du secteur de la production centralisée d'électricité d'une puissance
supérieure à 500 MWth utilisant un combustible solide, qui ont fait l'objet de la demande visée au
paragraphe II de l'article 3, respectent à compter du 1er janvier 2010 les valeurs limites suivantes, en
moyenne annuelle, pour les émissions atmosphériques :
SO2 : 1 800 mg/Nm³ ;
NOx : 900 mg/Nm³.
Les valeurs limites d'émission définies au présent article s'appliquent aux installations existantes récentes
à compter de la date d'entrée en vigueur du présent arrêté et jusqu'au 1er janvier 2008.
" I. - Les valeurs limites d'émission ne dépassent pas les valeurs fixées ci-après, en fonction de la
puissance de l'installation de combustion (P) et du combustible utilisé, sans préjudice des dispositions de
l'article 11 :
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Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Pou3)
Gaz naturel 35 350 5
GPL 5 350 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la gazéification de 800 350 5
résidus de raffineries,
Gaz de fours à coke, 800 350 50
Gaz de hauts fourneaux 800 350 10
Combustible liquide 1 700 450 50
Combustible solide 2 000 650 100
Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Pou3)
Gaz naturel 35 350 5
GPL 5 350 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la gazéification de 800 350 5
résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 350 50
gaz de hauts fourneaux 800 350 10
Combustible liquide 1 700 450 50
Combustible solide 2 400-4P 650 100
Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Pou3)
Gaz naturel 35 350 5
GPL 5 350 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la gazéification de 800 350 5
résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 350 50
gaz de hauts fourneaux 800 350 10
Combustible liquide 3 650-6,5P 450 50
Combustible solide 2 400-4P 650 100
AIDA v2.0 - 20/08/2010
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Combustibles Polluants
3
SO2 (mg/Nm ) Nox (mg/Nm3) Pou3)
Gaz naturel 35 350 5
GPL 5 350 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la gazéification de 800 350 5
résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 350 50
gaz de hauts fourneaux 800 350 10
Combustible liquide 400 450 50
Combustible solide 400 650 50
II. Les installations qui brûlent des combustibles solides produits sur le territoire national peuvent
dépasser les valeurs limites d'émission pour les oxydes de soufre fixées au paragraphe I du présent article
lorsque ces valeurs ne peuvent être atteintes par le recours à une technologie économiquement acceptable
en raison des caractéristiques particulières de ces combustibles.
Ces installations doivent dans ce cas au moins atteindre les taux de désulfuration suivants :
III. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, la valeur limite en NOx est de 1
300 mg/Nm³ pour les installations qui fonctionnaient dans les douze mois ayant précédé le 1er janvier
2001 et continuent de fonctionner avec des combustibles solides contenant moins de 10 % de composés
volatils.
IV. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, la valeur limite en poussières est
de 100 mg/Nm³ pour les installations d'une puissance thermique inférieure à 500 MWth qui brûlent un
combustible liquide dont la teneur en cendre est supérieure à 0,06 %.
V. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, les installations d'une puissance
thermique maximale égale ou supérieure à 400 MWth, brûlant un combustible solide, pour lesquelles
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l'exploitant s'est engagé, par un courrier adressé au préfet, à ce que l'utilisation annuelle (moyenne
mobile calculée sur une période de cinq ans) ne dépasse pas 2 200 heures, sont soumises à une valeur
limite de 800 mg/Nm³ pour les émissions de dioxyde de soufre.
VII. VLE pour les métaux toxiques et leurs composés pour les installations utilisant des combustibles
solides et liquides
Lorsqu'une chaudière est équipée d'un dispositif de traitement des oxydes d'azote à l'ammoniac ou à
l'urée, les émissions d'ammoniac ne doivent pas dépasser la valeur de 20 mg/Nm³.
Les valeurs limites d'émission définies ci-après s'appliquent aux installations existantes à compter du 1er
janvier 2008.
AIDA v2.0 - 20/08/2010
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Les valeurs limites d'émission ne dépassent pas les valeurs fixées ci-après, en fonction de la puissance de
l'installation de combustion (P) et du combustible utilisé, sans préjudice des dispositions de l'article 11.
Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Poussières (mg/Nm3) 3)
Gaz naturel 35 225 5
GPL 5 300 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la 800 300 5
gazéification de résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 300 50
gaz de hauts fourneaux 800 300 10
Autres combustibles gazeux - 225 10
Fioul domestique 175 300 50
Combustible liquide 1 700 600 100 (1)
Combustible solide 2 000 600 100 (1)
(1) 50 mg/Nm3 dans les agglomérations de plus de 250 000 ha
Combustibles Polluants
3 3
SO2 (mg/Nm ) Nox (mg/Nm ) Poussières (mg/Nm3) 3)
Gaz naturel 35 225 5
GPL 5 300 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la 800 300 5
gazéification de résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 300 50
gaz de hauts fourneaux 800 300 10
Autres combustibles gazeux - 225 10
Combustible liquide 1 700 450 50
Combustible solide 2 000 600 100 (1)
(1) 50 mg/Nm3 dans les agglomérations de plus de 250 000 ha
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Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Poussières (mg/Nm3) 3)
Gaz naturel 35 225 5
GPL 5 300 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la 800 300 5
gazéification de résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 300 50
gaz de hauts fourneaux 800 300 10
Autres combustibles gazeux - 225 10
Combustible liquide 1 700 450 50
Combustible solide 2 400-4P 600 100(1)
(1) 50 mg/Nm3 dans les agglomérations de plus de 250 000 ha
Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Poussières (mg/Nm3) 3)
Gaz naturel 35 225 5
GPL 5 300 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la 800 300 5
gazéification de résidus de raffineries
gaz de fours à coke 800 300 50
gaz de hauts fourneaux 800 300 10
Autres combustibles gazeux - 225 10
Combustible liquide 3 650-6,5P 450 50
Combustible solide 2 400-4P 600 100(1)
(1) 50 mg/Nm3 dans les agglomérations de plus de 250 000 ha
Combustibles Polluants
SO2 (mg/Nm3) Nox (mg/Nm3) Poussières (mg/Nm3) 3)
Gaz naturel 35 200 5
GPL 5 200 5
Gaz à faible valeur calorique provenant de la 800 200 5
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II. L'arrêté préfectoral peut autoriser un dépassement des valeurs limites d'émission pour les oxydes de
soufre fixées au paragraphe I du présent article lorsque ces valeurs ne peuvent être atteintes en raison
des caractéristiques particulières des combustibles.
Les installations doivent dans ce cas au moins atteindre les taux de désulfuration suivants :
III. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, la valeur limite en NOx est de 1
200 mg/Nm³ jusqu'au 1er janvier 2018 pour les installations qui fonctionnaient dans les douze mois ayant
précédé le 1er janvier 2001 et continuent de fonctionner avec des combustibles solides contenant moins
de 10 % de composés volatils.
IV. Par exception aux dispositions du paragraphe I, la valeur limite en poussière est de 100 mg/Nm³ pour
les installations d'une puissance thermique maximale inférieure à 500 MWth qui brûlent un combustible
liquide dont la teneur en cendre est supérieure à 0,06 %.
" V. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, la valeur limite en poussière est
de 100 mg/Nm³ pour les installations existantes anciennes d'une puissance thermique maximale
supérieure ou égale à 500 MWth qui brûlent un combustible solide dont le contenu calorifique est
inférieur à 5 800 kJ/kg (valeur calorifique nette), la teneur en eau supérieure à 45 % en poids, la teneur
combinée en eau et en cendres supérieure à 60 % en poids et la teneur en oxyde de calcium supérieure à
10 %. "
VI. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, les installations d'une puissance
thermique maximale égale ou supérieure à 400 MWth, utilisant un combustible solide, pour lesquelles
l'exploitant s'est engagé, par un courrier adressé au préfet, à ce que l'utilisation annuelle (moyenne
mobile calculée sur une période de cinq ans) ne dépasse pas :
- 2 000 heures jusqu'au 31 décembre 2015 ;
- 1 500 heures à compter du 1er janvier 2016,
sont soumises à une valeur limite de 800 mg/Nm³ pour les émissions de dioxyde de soufre.
VII. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, les installations existantes
anciennes d'une puissance thermique maximale supérieure à 500 MWth utilisant un combustible solide,
pour lesquelles l'exploitant s'est engagé, par un courrier adressé au préfet, à ce que l'utilisation annuelle
(moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans) ne dépasse pas 2 000 heures, sont soumises pour
les émissions d'oxydes d'azote à une valeur limite de 600 mg/Nm³ jusqu'au 1er janvier 2016.
VIII. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, les installations existantes
utilisant un combustible solide, pour lesquelles l'exploitant s'est engagé, par un courrier adressé au
préfet, à ce que l'utilisation annuelle (moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans) ne dépasse
pas 1 500 heures, sont soumises pour les émissions d'oxydes d'azote à une valeur limite de 450 mg/Nm³ à
compter du 1er janvier 2016.
" IX. Par exception aux dispositions du paragraphe I du présent article, les installations existantes
anciennes du secteur de la production centralisée d'électricité, utilisant un combustible liquide, d'une
puissance thermique maximale supérieure à 500 MWth et pour lesquelles l'exploitant s'est engagé, par
un courrier adressé au préfet, à ce que l'utilisation annuelle (moyenne mobile calculée sur une période de
cinq ans) ne dépasse pas 2 000 heures, sont soumises jusqu'au 31 décembre 2015 à :
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- pour les émissions de dioxyde de soufre, une valeur limite en flux annuel moyen (moyenne mobile sur
cinq ans), définie pour l'ensemble des installations fonctionnant au fioul du site, calculée sur la base
suivante :
- 810 tonnes pour une installation de 1 750 MWth ;
- 690 tonnes pour une installation de 1 500 MWth ;
- pour les émissions d'oxydes d'azote, une valeur limite en flux annuel moyen (moyenne mobile sur cinq
ans), définie pour l'ensemble des installations fonctionnant au fioul du site, calculée sur la base suivante :
- 1 055 tonnes pour une installation de 1 750 MWth ;
- 900 tonnes pour une installation de 1 500 MWth ;
- pour les émissions de poussières, une valeur limite en flux annuel moyen (moyenne mobile sur cinq ans),
définie pour l'ensemble des installations fonctionnant au fioul du site, calculée sur la base suivante :
- 100 tonnes pour une installation de 1 750 MWth ;
- 90 tonnes pour une installation de 1 500 MWth ;
(1) La valeur limite d’émission pour les NOx sera fixée par arrêté préfectoral.
(2) Dans la limite de 100 heures par an, cette valeur limite pourra être dépassée sous réserve que les
émissions de poussières restent inférieures à 80 mg/Nm3 (hors périodes de démarrage, d’arrêt ou de
ramonage).
Le préfet pourra, en fonction du contexte local, prescrire des dispositions plus contraignantes que celles
définies ci-dessus, notamment pour prendre en compte la qualité de l'air au niveau local. "
X. Les installations situées dans les départements d'outre-mer sont soumises aux valeurs limites
d'émission définies aux paragraphes I à VIII du présent article, sauf en ce qui concerne les émissions
d'oxydes d'azote, qui sont soumises aux valeurs limites d'émission suivantes, pour toutes les catégories de
puissances thermiques :
- Combustibles solides : 650 mg/Nm³ ;
- Combustibles solides d'une teneur en éléments volatils inférieure à 10 % : 1 300 mg/Nm³ ;
- Combustibles liquides : 450 mg/Nm³ ;
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XII. VLE pour les métaux toxiques et leurs composés pour les installations utilisant des combustibles
solides et liquides.
Lorsqu'une chaudière est équipée d'un dispositif de traitement des oxydes d'azote à l'ammoniac ou à
l'urée, les émissions d'ammoniac ne doivent pas dépasser la valeur de 20 mg/Nm³.
I. L'exploitant peut, pour une période limitée à six mois, demander au préfet une dérogation aux valeurs
limites d'émission relatives au SO2 s'il utilise, en fonctionnement normal, un combustible à faible teneur
en soufre pour respecter ces VLE, et si une interruption soudaine et imprévue de son approvisionnement
liée à une pénurie grave se produit.
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II. L'exploitant peut, pour une période limitée à dix jours, ne pas respecter les valeurs limites d'émission
relatives au SO2, NOx, poussières s'il utilise, en fonctionnement normal, un combustible gazeux et si une
interruption soudaine de l'approvisionnement en gaz se produit. Il doit en informer immédiatement le
préfet.
Cette période de dix jours peut être prolongée après accord du préfet s'il existe une impérieuse nécessité
de maintenir l'approvisionnement énergétique.
L'exploitant limite, autant que faire se peut, ses rejets de gaz à effet de serre. Il tient à la disposition de
l'inspection des installations classées des éléments sur l'optimisation de l'efficacité énergétique
(rendements, rejets spécifiques de CO2).
La VLE des chaudières utilisant de manière simultanée plusieurs combustibles « i » différents, se définit
comme suit :
où :
« VLEi » est la valeur limite d'émission correspondant à chaque combustible « i » utilisé dans la
chaudière de manière simultanée. Elle est définie aux articles 9 et 10 et, pour des raisons d'homogénéité,
est ramenée à 3 % d'O2 sur gaz sec.
« Pi » est la puissance délivrée par le combustible i.
I. Le présent article concerne les installations de combustion utilisant des combustibles lourds issus des
unités de distillation et de conversion du raffinage du pétrole brut, seuls ou avec d'autres combustibles,
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II. Les valeurs limites d'émission des installations existantes en raffinerie sont déterminées de la façon
suivante :
Pour chaque polluant, on considère le combustible déterminant, c'est-à-dire celui pour lequel la valeur
limite d'émission VLEi, telle que définie à l'article 13, est la plus élevée, ou, dans le cas de deux
combustibles ayant la même valeur limite, celui qui fournit la puissance thermique la plus élevée :
a) Si, pendant le fonctionnement de l'installation, la puissance thermique fournie par ce combustible est
supérieure ou égale à la moitié de la somme des puissances thermiques fournies par tous les
combustibles, la valeur limite d'émission est celle du combustible déterminant ;
b) Si au contraire la puissance fournie par le combustible déterminant est inférieure à la moitié de la
somme des puissances thermiques fournies par tous les combustibles, la valeur limite d'émission est
déterminée par la formule suivante :
où :
VLE, VLEi, Pi sont définis comme à l'article 13, le combustible i n'étant pas déterminant ;
VLEdet est la valeur limite d'émission pour le combustible déterminant, telle que définie aux articles 9 et
10, correspondant à la puissance thermique de l'installation ;
VLEinf est la valeur limite d'émission relative au combustible ayant la valeur limite d'émission la moins
élevée ;
Pdet est la puissance thermique fournie par le combustible déterminant.
III. Dans le cas des raffineries, les arrêtés d'autorisation peuvent, à la demande de l'exploitant, prévoir
pour le dioxyde de soufre, au lieu des dispositions qui précèdent, une valeur limite d'émission unique
pour toutes les installations visées par le présent titre, à condition que cela n'ait pas pour conséquence
d'autoriser une augmentation des émissions polluantes des autres installations de la raffinerie. Cette
valeur limite ne doit pas dépasser 1 000 mg/Nm³ pour les installations existantes récentes.
Les installations existantes anciennes devront respecter la valeur limite de 1 000 mg/Nm³ à compter du
1er janvier 2008.
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I. L'exploitant met en place un programme de surveillance des émissions des polluants visées aux articles
7, 8, 9 et 10. Les mesures sont effectuées sous la responsabilité de l'exploitant et à ses frais. En fonction
des caractéristiques de l'installation ou de la sensibilité de l'environnement, d'autres polluants peuvent
être visés ou des seuils inférieurs peuvent être définis par l'arrêté préfectoral.
II. La mesure des émissions des polluants est faite selon les dispositions des normes en vigueur et
notamment celles citées dans l'arrêté du 4 septembre 2000 portant agrément des laboratoires ou des
organismes pour certains types de prélèvements et analyses à l'émission des substances dans
l'atmosphère ou de tout texte ultérieur ayant le même objet. Toutefois, l'arrêté d'autorisation peut
prévoir d'autres méthodes lorsque les résultats obtenus sont équivalents à ceux fournis par les méthodes
de référence. Dans ce cas, des mesures de contrôle et d'étalonnage sont réalisées périodiquement, à une
fréquence fixée par l'arrêté préfectoral, par un organisme extérieur compétent.
III. L'exploitant aménage les conduits d'évacuation des effluents atmosphériques (plate-forme de mesure,
orifices, fluides de fonctionnement, emplacement des appareils, longueur droite pour la mesure des
poussières...) de manière à permettre des mesures représentatives des émissions de polluants à
l'atmosphère. En particulier, les dispositions de la norme NF 44-052 (puis norme EN 13284-1) sont
respectées. L'arrêté préfectoral peut prévoir un délai supplémentaire pour la réalisation de la
plate-forme n'excédant pas trois ans après l'entrée en vigueur du présent arrêté.
IV. La mesure de la teneur en oxygène des gaz de combustion est réalisée autant que possible au même
endroit que la mesure de la teneur en polluants. A défaut, l'exploitant prend toutes les dispositions
nécessaires pour éviter l'arrivée d'air parasite entre le point où est réalisée la mesure de l'oxygène et celui
où est réalisée celle des polluants.
V. Ce programme comprend notamment (sauf mention contraire figurant au point VI ci-dessous) les
dispositions prévues dans le tableau ci-après :
Puissance Poll
SO2 Nox, O2
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50 MWth < P <= 100 MWth Mesure en continu, si l’installation est équipée d’un Mesure périodique trim
dispositif de désulfuration. Dans les autres cas, mesure en continu si m
mesures périodiques trimestrielles et estimation traitement des fumées
conformément au paragraphe VI. a.
20 MWth < P <= 50 MWth Mesure en continu, si l’installation est équipée d’un mesure périodique trim
dispositif de désulfuration. Dans les autres cas, mesure en continu si m
mesures périodiques trimestrielles et estimation traitement des fumées
conformément au paragraphe VI. a.
Pour les chaudières d'une puissance thermique maximale supérieure ou égale à 20 MWth utilisant de la
biomasse comme combustible, une mesure de dioxines et furannes est effectuée dès l'entrée en vigueur du
présent arrêté puis tous les deux ans.
VI. a) Si la mesure en continu des oxydes de soufre n'est pas imposée, l'exploitant réalise une estimation
journalière des rejets basée sur la connaissance de la teneur en soufre des combustibles et des paramètres
de fonctionnement de l'installation. Les conditions d'application du présent alinéa sont précisées dans le
programme de surveillance.
Dans ces cas, la surveillance en continu peut être remplacée par une mesure semestrielle.
" c) Si le combustible consommé est exclusivement du gaz naturel ou du GPL, les exigences relatives à la
surveillance des émissions de SO2, de métaux toxiques, de HAP, de COV et de poussières ne s'appliquent
pas. "
VII. Dans le cas des installations soumises aux dispositions de l'article 9, paragraphe II, ou de l'article 10,
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paragraphe II, les concentrations dans le rejet de dioxyde de soufre et d'oxygène sont mesurées en
continu, en plus des mesures spécifiques pour les autres polluants prévues au présent article.
VIII. Le bilan des mesures est transmis à l'inspection des installations classées accompagné de
commentaires sur les causes des dépassements constatés ainsi que les actions correctives mises en œuvre
ou envisagées. La périodicité de la transmission est fixée par l'arrêté préfectoral.
IX. Le bon fonctionnement des appareils de mesure en continu est vérifié au moins une fois par jour. Les
appareils de mesure en continu sont contrôlés au moins une fois par an au moyen de mesures en parallèle
selon les méthodes de référence définies par les normes en vigueur.
X. Les valeurs des intervalles de confiance à 95 % d'un résultat mesuré unique ne dépassent pas les
pourcentages suivants des valeurs limites d'émission :
- SO2 : 20 % ;
- NOx : 20 % ;
- Poussières : 30 % ;
- CO : 20 %.
Les valeurs moyennes horaires sont déterminées pendant les périodes effectives de fonctionnement de
l'installation. Sont notamment exclues les périodes de démarrage, de mise à l'arrêt, de ramonage, de
calibrage des systèmes de mesures des polluants atmosphériques.
Dans l'hypothèse où le nombre de jours d'indisponibilité du système de mesure en continu dépasse 30 par
an, le respect des VLE doit être apprécié en appliquant les dispositions du paragraphe II de l'article 16.
I. Mesures en continu.
Dans le cas d'une surveillance en continu, les valeurs limites sont considérées comme respectées lorsque
les résultats des mesures font apparaître simultanément que :
- aucune valeur moyenne mensuelle au cours d'un mois civil ne dépasse la valeur limite fixée par le
présent arrêté ;
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et les poussières, 97 % de toutes les valeurs moyennes relevées sur 48 heures ne dépassent
2
- pour le SO
pas 110 % des valeurs limites d'émission ;
- pour les NOx, 95 % de toutes les valeurs moyennes relevées sur 48 heures ne dépassent pas 110 % des
valeurs limites d'émission.
Dans le cas de mesures discontinues ou d'autres procédures d'évaluation des émissions, les valeurs limites
d'émission sont considérées comme respectées si les résultats des mesures, obtenus conformément aux
dispositions de l'arrêté d'autorisation, ne dépassent pas les valeurs limites d'émission.
III. Dans les cas visés aux articles 9-II et 10-II, d'après l'évaluation des mesures effectuées conformément
à l'article 15 (VI, a), toutes les valeurs moyennes sur un mois civil ou toutes les valeurs moyennes relevées
à des intervalles d'un mois doivent atteindre les taux de désulfuration requis.
L'exploitant fait effectuer, au moins une fois par an, les mesures concernant les polluants visés aux
articles 7, 8, 9 et 10 par un organisme agréé par le ministre chargé des installations classées. S'il n'existe
pas d'organisme agréé, le choix de l'organisme est soumis à l'approbation de l'inspection des installations
classées. Ces mesures s'effectuent conformément aux normes en vigueur. Les résultats des mesures sont
transmis dans les meilleurs délais à l'inspection des installations classées.
000 g/h) d'antimoine, chrome, cobalt, cuivre, étain, manganèse, nickel, vanadium et zinc, et leurs
composés (exprimés en Sb + Cr + Co + Cu + Sn + Mn + Ni + V + Zn) ;
- ou 100 g/h de plomb et ses composés (exprimés en Pb),
assurent une surveillance de la qualité de l'air ou des retombées (pour les poussières).
Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquelles les appareils de mesure sont installés et
exploités sont fixés sous le contrôle de l'inspection des installations classées.
Les exploitants qui participent à un réseau de mesure de la qualité de l'air qui comporte des mesures du
polluant concerné sont dispensés de cette obligation si le réseau existant permet de surveiller
correctement les effets de leurs rejets.
L'arrêté préfectoral peut adapter les dispositions du présent article pour les installations visées à l'article
3-II.
I. Sauf mention particulière, les dispositions du présent titre sont applicables à l'ensemble des effluents
liquides, provenant notamment des installations de traitement et de conditionnement des eaux, à savoir :
- des circuits de refroidissement de l'unité de production ;
- des résines échangeuses d'ions ;
- des purges ;
- des opérations de nettoyage, notamment chimiques, des circuits ;
- des circuits de traitements humides des fumées ;
- du transport hydraulique des cendres ;
- du réseau de collecte des eaux pluviales.
II. Tous les appareils, capacités et circuits utilisés pour un traitement de quelque nature que ce soit,
raccordés à un réseau d'eau potable, sont dotés d'un dispositif de disconnexion destiné à protéger ce
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réseau d'une pollution pouvant résulter de l'inversion accidentelle du sens normal d'écoulement de l'eau.
III. Sauf autorisation explicite mentionnée dans l'arrêté préfectoral, la dilution des effluents est interdite.
IV. Les points de rejet dans le milieu naturel sont en nombre aussi réduit que possible. Les ouvrages de
rejet doivent permettre une bonne diffusion des effluents dans le milieu récepteur. Ils sont aménagés de
manière à réduire autant que possible la perturbation apportée au milieu récepteur, aux abords du point
de rejet, en fonction de l'utilisation de l'eau à proximité immédiate et à l'aval de celui-ci, et à ne pas gêner
la navigation.
" I. - L'arrêté d'autorisation fixe le débit maximal journalier du (ou des) rejet(s), sauf en ce qui concerne
les eaux de ruissellement, ainsi que les valeurs limites des flux massiques et des concentrations en
polluants dans le ou les rejets.
II. - Lorsque les teneurs en polluants observées dans les effluents résultent en partie du flux prélevé, les
valeurs en concentration peuvent être considérées non comme des limites à respecter, mais comme des
guides et l'arrêté d'autorisation peut fixer des valeurs différentes.
L'arrêté d'autorisation fixe, s'il y a lieu, des valeurs limites concernant d'autres paramètres.
III. - Lorsque le débit maximal journalier autorisé dépasse le 1/10 du débit moyen interannuel du cours
d'eau, au sens de l'article L. 432-5 du code de l'environnement, ou s'il est supérieur à 100 m³/j, l'arrêté
d'autorisation fixe également une limite à la moyenne mensuelle du débit journalier ainsi qu'une valeur
limite instantanée.
IV. - La température des effluents rejetés est inférieure à 30 °C. Le préfet peut autoriser une valeur plus
élevée en fonction des contraintes locales.
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Les installations dont l'arrêté préfectoral n'a pas fixé jusqu'à présent de température maximale pour les
effluents rejetés peuvent continuer à fonctionner sans se conformer à la valeur limite de 30 °C. Dans ce
cas, un arrêté préfectoral complémentaire pris avant le 30 juin 2005 fixera une valeur limite.
Pour les eaux réceptrices auxquelles s'appliquent les dispositions du décret n° 91-1283 du 19 décembre
1991, les effets du rejet, mesurés à la limite de la zone de mélange, ne doivent pas entraîner une élévation
maximale de température de 1,5 °C pour les eaux salmonicoles, de 3 °C pour les eaux cyprinicoles et de 2
°C pour les eaux conchylicoles et ne pas induire une température supérieure à 21,5 °C pour les eaux
salmonicoles, à 28 °C pour les eaux cyprinicoles et à 25 °C pour les eaux destinées à la production d'eau
alimentaire, non mélangées avec d'autres prélèvements.
Le préfet peut autoriser des valeurs limites plus élevées concernant la température du milieu récepteur et
l'élévation maximale de température lorsqu'il existe un dispositif prélevant une partie du débit du cours
d'eau à l'aval du site et rejetant ce débit à l'amont du site. Dans ce cas la valeur limite concernant la
température du milieu récepteur fixée par l'arrêté préfectoral doit être impérativement inférieure ou
égale à 30 °C.
Dans le cas d'une surveillance en continu de la température du milieu récepteur ou d'un calcul basé sur
la mesure en continu du milieu en amont des points de prélèvement et de rejet, les valeurs limites
concernant la température du milieu récepteur sont considérées comme respectées lorsque les résultats
des mesures font apparaître que 98 % de toutes les valeurs moyennes horaires relevées sur douze mois,
durant les périodes de fonctionnement de l'installation, ne dépassent pas la valeur limite.
Dans les autres cas, les valeurs limites ci-dessus sont considérées comme respectées si 98 % des résultats
des mesures, obtenus conformément aux dispositions de l'arrêté d'autorisation sur une période de douze
mois, durant les périodes de fonctionnement, ne dépassent pas les valeurs limites.
Les dispositions du présent paragraphe concernant les températures des effluents rejetés ne s'appliquent
pas dans les départements d'outre-mer. Toutefois, la température des rejets aqueux ne peut en aucun cas
dépasser 40 °C.
V. - Pour les installations de la production d'électricité, une dérogation aux valeurs limites en
température fixées ci-dessus peut être accordée par le ministre chargé de l'environnement, à la demande
de l'exploitant et sur proposition du préfet, en cas de difficultés imprévisibles ou conditions climatiques
exceptionnelles et lorsque le fonctionnement de l'installation est nécessaire, en particulier pour assurer
l'équilibre du réseau national d'électricité. La dérogation peut être assortie, notamment sur proposition
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VII. - Le pH des effluents rejetés est compris entre 5,5 et 8,5. Cette limite est de 9,5 s'il y a neutralisation
alcaline. Dans le cas d'un refroidissement en circuit ouvert ou semi-ouvert, le préfet peut autoriser, pour
le rejet de ces eaux, une limite supérieure de pH plus élevée, en fonction de la conception des circuits et
des conditions locales, notamment du pH du milieu naturel.
Pour les eaux réceptrices auxquelles s'appliquent les dispositions du décret n° 91-1283 du 19 décembre
1991, les effets du rejet, mesurés en un point représentatif de la zone de mélange, respectent également
les dispositions suivantes :
- maintenir un pH compris entre 6 et 9 pour les eaux salmonicoles et cyprinicoles et pour les eaux de
baignade, compris entre 6,5 et 8,5 pour les eaux destinées à la production d'eau alimentaire, et compris
entre 7 et 9 pour les eaux conchylicoles ;
- ne pas entraîner un accroissement supérieur à 30 % des matières en suspension et une variation
supérieure à 10 % de la salinité pour les eaux conchylicoles.
VIII. - Lorsque la production d'effluents ne peut être évitée, les valeurs limites de concentration en
polluants dans les effluents liquides indiquées dans le tableau ci-dessous sont respectées, en moyenne
journalière :
Des valeurs limites différentes peuvent être fixées par l'arrêté préfectoral pour les paramètres MEST et
DCO en cas de raccordement à une station d'épuration collective. "
I. Sur chaque canalisation de rejet d'effluents sont prévus un point de prélèvement d'échantillons et des
points de mesure (débit, température, concentrations en polluant, etc.).
Ces points sont implantés dans une section dont les caractéristiques (rectitude de la conduite à l'amont,
qualité des parois, régime d'écoulement, etc.) permettent de réaliser des mesures représentatives de
manière que la vitesse n'y soit pas sensiblement ralentie par des seuils ou obstacles situés à l'aval et que
l'effluent soit suffisamment homogène.
Ces points sont aménagés de manière à être aisément accessibles et permettre des interventions en toute
sécurité. Toutes dispositions doivent également être prises pour faciliter l'intervention d'organismes
extérieurs à la demande de l'inspection des installations classées.
II. Lorsque les flux autorisés ajoutés dépassent les seuils définis ci-dessous, l'exploitant réalise les
mesures suivantes des polluants concernés sur ses effluents aqueux, que les effluents soient rejetés dans le
milieu naturel ou dans un réseau de raccordement à une station d'épuration collective :
1° La détermination du débit rejeté se fait par mesures en continu ou par estimation ou surveillance de
paramètres représentatifs dans les conditions définies par l'arrêté préfectoral. Dans le cas des eaux de
refroidissement dont le débit journalier dépasse 100 m³, l'arrêté préfectoral peut prévoir le
remplacement de la mesure en continu du débit rejeté par une surveillance permanente d'un ou plusieurs
paramètres représentatifs du fonctionnement du circuit de refroidissement, et directement corrélés au
débit rejeté ;
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2° Une mesure journalière est réalisée conformément aux normes en vigueur pour les polluants énumérés
ci-après, à partir d'un échantillon prélevé sur une durée de vingt-quatre heures proportionnellement au
débit. Lorsque les flux rejetés se situent en dessous des seuils ou lorsque le dépassement des seuils définis
ci-dessous résulte majoritairement du flux prélevé dans le milieu naturel, l'arrêté d'autorisation peut
fixer une fréquence moindre. L'arrêté préfectoral peut également fixer une fréquence moindre pour les
effluents des circuits de refroidissement lorsqu'une méthode alternative de surveillance est proposée par
l'exploitant.
La mesure journalière du paramètre AOX n'est pas nécessaire lorsque plus de 80 % des composés
organiques halogénés sont clairement identifiés et analysés individuellement et que la fraction
organohalogénés non identifiée ne représente pas plus de 0,2 mg/l.
III. Dans le cas d'effluents raccordés à une station d'épuration collective, l'arrêté préfectoral peut fixer
des fréquences différentes pour les paramètres DCO, MEST. Ces fréquences sont au minimum
hebdomadaires.
Dans le cas des rejets de bassins de lagunage, l'arrêté préfectoral peut fixer des seuils ou des fréquences
différents pour le paramètre MEST.
IV. L'arrêté préfectoral peut adapter les modalités de la surveillance pour les installations dont
l'utilisation annuelle ne dépasse pas 1 000 heures et lorsque les concentrations mesurées se situent en
dessous des seuils de détection des méthodes normalisées.
V. L'exploitant fait effectuer, au moins une fois par an, les mesures concernant les polluants visés par
l'arrêté préfectoral par un organisme agréé par le ministre chargé des installations classées. S'il n'existe
pas d'organisme agréé, le choix de l'organisme est soumis à l'approbation de l'inspection des installations
classées.
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" I. - Lorsque le rejet s'effectue dans un cours d'eau et que le flux moyen journalier de polluant dépasse
en valeur ajoutée l'une des valeurs suivantes :
5 t/j de DCO ;
20 kg/j d'hydrocarbures ;
10 kg/j de chrome, cuivre, étain, manganèse, nickel et plomb et leurs composés (exprimés en Cr + Cu +
Sn + Mn + Ni + Pb) ;
0,1 kg/j d'arsenic, de cadmium et mercure et leurs composées (exprimés en As + Cd + Hg).
L'exploitant réalise ou fait réaliser des prélèvements en aval de son rejet en s'assurant qu'il y a un bon
mélange de son effluent avec les eaux du cours d'eau et fait des mesures des différents polluants rejetés
en quantité notable par son installation à une fréquence au moins mensuelle.
II. - Pour les rejets de substances susceptibles de s'accumuler dans l'environnement, l'exploitant réalise
ou fait réaliser au moins une fois par an des prélèvements et des mesures dans les sédiments, la flore et la
faune aquatique.
III. - Lorsque le rejet s'effectue en mer ou dans un lac et qu'il dépasse l'un des flux mentionnés ci-dessus,
l'arrêté préfectoral fixe un plan de surveillance de l'environnement adapté aux conditions locales.
IV. - Les dispositions du présent paragraphe sont applicables lorsque le rejet s'effectue dans un cours
d'eau et que la moyenne mensuelle du débit rejeté est supérieure à 1 000 m³/h.
L'exploitant réalise, lorsque l'installation fonctionne, une mesure hebdomadaire de la température et une
mesure mensuelle de l'oxygène dissous :
- à l'amont des points de prélèvement ;
- à l'aval des points de rejet.
L'emplacement des points de mesure ne doit pas être influencé par une éventuelle recirculation de tout
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L'obligation de mesure de l'oxygène dissous n'est pas applicable lorsque l'exploitant dispose par ailleurs,
selon la même fréquence, de résultats de mesures d'oxygène dissous permettant de surveiller
correctement les effets du rejet.
En fonctionnement normal, la mesure amont de température peut être remplacée par une mesure en
continu à l'entrée du condenseur. La mesure aval de température peut être remplacée par une estimation
par calcul.
Les mesures de température et oxygène dissous deviennent quotidiennes (phase de vigilance) dès que la
température aval atteint 20 °C pour les eaux salmonicoles, 27 °C pour les eaux cyprinicoles et 24 °C pour
les eaux destinées à la production d'eau alimentaire. Les mesures sont réalisées pendant les heures les
plus chaudes de la journée. Le préfet est informé par l'exploitant du déclenchement de la phase vigilance
et le résultat des mesures est transmis à l'inspection des installations classées chaque fin de semaine.
Les mesures de température et oxygène dissous deviennent biquotidiennes (phase d'alerte) dès que la
température aval atteint 21 °C pour les eaux salmonicoles, 28 °C pour les eaux cyprinicoles et 25 °C pour
les eaux destinées à la production d'eau alimentaire. L'exploitant met en place, en plus des dispositions
précédentes, une surveillance définie en accord avec l'inspection des installations classées incluant au
minimum :
- la mesure biquotidienne du pH à l'amont des points de prélèvement et à l'aval des points de rejet ;
- le prélèvement immédiat d'un échantillon pour un suivi de l'état du plancton, puis un prélèvement
hebdomadaire jusqu'à la fin de la période d'alerte ;
- la surveillance visuelle quotidienne de la faune piscicole entre la prise d'eau et la zone de mélange
jusqu'à la fin de la période d'alerte.
Le préfet est informé par l'exploitant du déclenchement de la phase d'alerte et le résultat des mesures est
transmis quotidiennement à l'inspection des installations classées.
La mise en oeuvre de la surveillance prévue en phase alerte et phase vigilance peut être également
déclenchée en d'autres circonstances, à la demande de l'inspection des installations classées. Elle peut
être également renforcée ou poursuivie sur une plus longue période, à la demande de l'inspection des
installations classées.
Les installations dont l'exploitant a déclaré qu'il pourrait être concerné par la dérogation ministérielle
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prévue au paragraphe V de l'article 20 doivent, en plus du respect des dispositions qui précédent, réaliser
une mesure en continu du pH, de la température et de l'oxygène dissous à l'amont et à l'aval des points
de prélèvement et de rejet. Toutefois, le contrôle du respect des valeurs limites concernant la
température du milieu récepteur peut s'effectuer sur la base du calcul prévu au cinquième alinéa du
présent paragraphe.
V. - Les dispositions prévues aux paragraphes I à III peuvent être étendues par l'arrêté préfectoral aux
rejets d'autres substances ou à des rejets inférieurs à ces seuils lorsque la nature de l'activité ou les
conditions locales le rendent nécessaire.
VI. - Lorsque plusieurs installations importantes rejettent leurs effluents dans une même zone, les seuils
à prendre en compte doivent tenir compte de l'ensemble des rejets, le point de mesure pouvant alors être
commun et les mesures réalisées pour l'ensemble des installations concernées.
VII. - Le bilan des mesures est transmis à l'inspection des installations classées accompagné de
commentaires sur les causes des dépassements constatés ainsi que les actions correctives mises en oeuvre
ou envisagées. La périodicité de la transmission est fixée par l'arrêté préfectoral. "
I. Les dispositions sont prises pour qu'il ne puisse pas y avoir, en cas d'accident de fonctionnement se
produisant dans l'enceinte de l'établissement, de déversement de matières qui, par leurs caractéristiques
et leurs quantités, seraient susceptibles d'entraîner des conséquences notables sur le milieu naturel
récepteur ou les réseaux publics d'assainissement.
II. Le sol de la chaufferie et de tout atelier employant ou stockant des liquides inflammables ou
susceptibles de polluer le réseau d'assainissement ou l'environnement sont imperméables, incombustibles
et disposés de façon que les égouttures ou, en cas d'accident, les liquides contenus dans les récipients ou
les appareils ne puissent s'écouler directement au-dehors ou dans le réseau d'eaux pluviales.
III. Tout récipient susceptible de contenir des liquides dangereux ou d'entraîner une pollution du réseau
d'assainissement ou du milieu naturel est associé à une capacité de rétention étanche dont le volume est
au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :
- 100 % de la capacité du plus grand réservoir (50 % pour les stockages de fioul lourd) ;
- 50 % de la capacité globale des récipients associés (20 % pour les stockages de fioul lourd).
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IV. Lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale
à 250 litres, le volume minimal de la rétention est égal :
- dans le cas des liquides inflammables, à l'exception des lubrifiants, 50 % de la capacité totale des fûts ;
- dans les autres cas à 20 % de la capacité totale avec un minimum de 800 litres si cette capacité excède
800 litres ;
- dans tous les autres cas à la capacité totale des récipients si cette capacité est inférieure à 800 litres.
V. La capacité de rétention doit être étanche aux produits qu'elle pourrait contenir, résister à l'action
physique et chimique des fluides et ne pas comporter de dispositifs d'évacuation par gravité. Des
réservoirs ou récipients contenant des produits susceptibles de réagir dangereusement ensemble ne
doivent pas être associés à la même cuvette de rétention.
VI. Les dispositions des paragraphes III à V du présent article ne s'appliquent pas aux stockages de
liquides visés par d'autres rubriques de la nomenclature des installations classées et aux bassins de
traitement des eaux résiduaires.
I. Les rejets à l'atmosphère sont collectés et évacués, après traitement éventuel, par l'intermédiaire de
cheminées.
La forme des conduits, notamment dans leur partie la plus proche du débouché à l'atmosphère, est
conçue de façon à favoriser au maximum l'ascension des gaz dans l'atmosphère. La partie terminale de la
cheminée peut comporter un convergent réalisé suivant les règles de l'art lorsque la vitesse d'éjection est
plus élevée que la vitesse choisie pour les gaz dans la cheminée. L'emplacement de ces conduits est tel
qu'il ne peut y avoir à aucun moment siphonnage des effluents rejetés dans les conduits ou prises d'air
avoisinants. Les contours des conduits ne présentent pas de point anguleux et la variation de la section
des conduits au voisinage du débouché est continue et lente.
II. Les prescriptions ci-dessous relatives à la hauteur de cheminée s'appliquent uniquement aux
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La hauteur de la cheminée (différence entre l'altitude du débouché à l'air libre et l'altitude moyenne du
sol à l'endroit considéré) exprimée en mètres est déterminée, d'une part, en fonction du niveau des
émissions de polluants à l'atmosphère, d'autre part, en fonction de l'existence d'obstacles susceptibles de
gêner la dispersion des gaz.
Cette hauteur, qui ne peut être inférieure à 10 mètres, est fixée par l'arrêté d'autorisation conformément
aux paragraphes III à VI ci-après ou déterminée au vu des résultats d'une étude des conditions de
dispersion des rejets atmosphériques adaptée au site.
Cette étude est obligatoire pour les rejets qui dépassent l'une des valeurs suivantes :
- 200 kg/h d'oxydes de soufre ;
- 200 kg/h d'oxydes d'azote ;
- 150 kg/h de composés organiques ;
- 50 kg/h de poussières ;
- 50 kg/h de composés inorganiques gazeux du chlore ;
- 25 kg/h de fluor et composés du fluor ;
- 1 kg/h de métaux tels que définis au titre II.
Elle est également obligatoire dans les vallées encaissées ainsi que lorsqu'il y a un ou des obstacles de
hauteur supérieure à 28 mètres à proximité de l'installation.
III. On calcule d'abord la quantité s = k x q/cm pour chacun des principaux polluants où :
- k est un coefficient qui vaut 340 pour les polluants gazeux et 680 pour les poussières ;
- q est le débit théorique instantané maximal du polluant considéré émis à la cheminée exprimé en
kilogrammes par heure ;
- cm est la concentration maximale du polluant considérée comme admissible au niveau du sol du fait de
l'installation exprimée en milligrammes par mètre cube normal ;
- cm est égale à cr-co où cr est une valeur de référence donnée par le tableau ci-dessous et où co est la
moyenne annuelle de la concentration mesurée au lieu considéré.
Polluants Valeur de cr
Oxyde de soufre 0,15
Oxydes d’azote 0,14
Poussières 0,15
Acide chlorhydrique 0,05
Composés organiques 1
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On détermine ensuite S, qui est égal à la plus grande des valeurs de s calculées pour chacun des
principaux polluants.
IV. La hauteur de la cheminée, exprimée en mètres, est au moins égale à la valeur hp ainsi calculée :
hp = S¹/² (R DT)-¹/6, où
V. Si une installation est équipée de plusieurs cheminées ou s'il existe dans son voisinage d'autres rejets
des mêmes polluants à l'atmosphère, le calcul de la hauteur de la cheminée considérée est effectué comme
suit ;
Deux cheminées i et j, de hauteurs respectives hi et hj, calculées conformément au III ci-dessus, sont
considérées comme dépendantes si les trois conditions suivantes sont simultanément remplies :
- la distance entre les axes des deux cheminées est inférieure à la somme (hi + hj + 10), exprimée en
mètres ;
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On détermine ainsi l'ensemble des cheminées dépendantes de la cheminée considérée. La hauteur de cette
cheminée est au moins égale à la valeur de hp, calculée pour la somme des débits massiques du polluant
considéré et la somme des débits volumiques des gaz émis par l'ensemble de ces cheminées.
VI. S'il y a dans le voisinage des obstacles naturels ou artificiels de nature à perturber la dispersion des
gaz, la hauteur de la cheminée est corrigée comme suit :
- on calcule la valeur hp définie au III ci-dessus en tenant compte des autres rejets lorsqu'il y en a,
comme indiqué au IV ci-dessus ;
- on considère comme obstacles les structures et les immeubles, et notamment celui abritant l'installation
étudiée, remplissant simultanément les conditions suivantes :
- ils sont situés à une distance horizontale (exprimée en mètres) inférieure à 10 hp + 50 de l'axe de la
cheminée considérée ;
- ils ont une largeur supérieure à 2 mètres ;
- ils sont vus de la cheminée considérée sous un angle supérieur à 15° dans le plan horizontal ;
- soit hi l'altitude (exprimée en mètres et prise par rapport au niveau moyen du sol à l'endroit de la
cheminée considérée) d'un point d'un obstacle situé à une distance horizontale di (exprimée en mètres) de
l'axe de la cheminée considérée, et soit Hi défini comme suit :
VII. La vitesse d'éjection des gaz en marche continue maximale est au moins égale à 8 m/s si le débit
d'émission de la cheminée considérée dépasse 5 000 m³/h, 5 m/s si ce débit est inférieur ou égal à 5 000
m³/h.
Les sous-produits issus de la combustion (cendres volantes issues de la combustion du charbon, cendres
de foyer, résidus de la désulfuration des fumées...) sont réutilisés en fonction de leurs caractéristiques et
des possibilités du marché. Les déchets sont éliminés dans des installations autorisées.
L'exploitant fournit à l'inspection des installations classées un bilan des opérations de valorisation et
d'élimination dans les conditions prévues à l'article 4.
Les installations autorisées avant le 1er juillet 1997 sont soumises aux dispositions de l'arrêté du 20 août
1985 relatif aux bruits aériens émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection
de l'environnement. La méthode de mesure définie en annexe de l'arrêté ministériel du 23 janvier 1997
relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les installations classées pour la
protection de l'environnement s'applique en remplacement des dispositions des paragraphes 2.1, 2.2 et
2.3 de l'arrêté du 20 août 1985.
Les installations autorisées après le 1er juillet 1997 sont soumises aux dispositions de l'arrêté du 23
janvier 1997.
Les personnes étrangères à l'établissement, à l'exception de celles désignées par l'exploitant, ne doivent
pas avoir l'accès libre aux installations. Une clôture ou un mur d'une hauteur minimale de 2 mètres
entoure l'installation.
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I. L'installation doit être accessible pour permettre l'intervention des services d'incendie et de secours.
Elle est desservie, sur au moins une face, par une voie-engin ou par une voie-échelle si le plancher haut
du bâtiment est à une hauteur supérieure à 8 mètres par rapport à cette voie.
II. Les installations doivent être aménagées pour permettre une évacuation rapide du personnel. Les
portes doivent s'ouvrir vers l'extérieur et pouvoir être manœuvrées de l'intérieur en toutes circonstances.
L'accès aux issues est balisé.
" III. - Les chaudières produisant de la vapeur sous une pression supérieure à 0,5 bar ou de l'eau
surchauffée à une température de plus de 110 °C doivent être situées à plus de dix mètres de tout local
habité ou occupé par des tiers et des bâtiments fréquentés par le public. Les locaux abritant ces
chaudières ne doivent pas être surmontés d'étages et doivent être séparés par un mur de tout local voisin
occupant du personnel à poste fixe. L'arrêté préfectoral peut fixer des conditions d'isolement plus
contraignantes. "
I. Sans préjudice des dispositions du code du travail, les locaux doivent être convenablement ventilés
pour notamment éviter la formation d'une atmosphère explosible ou nocive.
II. La ventilation doit assurer en permanence, y compris en cas d'arrêt de l'équipement, notamment en
cas de mise en sécurité de l'installation, un balayage de l'atmosphère du local, compatible avec le bon
fonctionnement des appareils de combustion, au moyen d'ouvertures en parties haute et basse
permettant une circulation efficace de l'air ou par tout autre moyen équivalent.
III. Les locaux doivent être équipés en partie haute de dispositifs permettant l'évacuation des fumées et
gaz de combustion dégagés en cas d'incendie (par exemple lanterneaux en toiture, ouvrants en façade ou
tout autre moyen équivalent). Les commandes d'ouverture manuelle sont placées à proximité des accès.
Le système de désenfumage doit être adapté aux risques particuliers de l'installation.
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Les équipements métalliques (réservoirs, cuves, canalisations) doivent être mis à la terre conformément
aux règlements et aux normes applicables, compte tenu notamment de la nature explosive ou
inflammable des produits.
I. Les stockages de combustibles doivent être isolés par rapport aux chaudières, au minimum par un mur
coupe-feu de degré 2 heures ou par une distance d'isolement qui ne peut être inférieure à 10 mètres.
L'arrêté préfectoral peut définir des alternatives d'efficacité équivalente.
II. La présence de matières dangereuses ou inflammables dans l'installation est limitée aux nécessités de
l'exploitation.
III. Les stockages présentant des risques d'échauffement spontané sont pourvus de sondes de
température. Une alarme doit alerter les opérateurs en cas de dérive.
I. Les installations doivent être exploitées sous la surveillance permanente d'un personnel qualifié. Il
vérifie périodiquement le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité et s'assure de la bonne
alimentation en combustible des appareils de combustion.
II. Par dérogation aux dispositions ci-dessus, l'exploitation sans surveillance humaine permanente est
admise lorsque l'installation répond aux dispositions des textes et normes en vigueur relatifs à
l'exploitation sans présence humaine permanente.
III. L'exploitant consigne par écrit les procédures de reconnaissance et de gestion des anomalies de
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fonctionnement ainsi que celles relatives aux interventions du personnel et aux vérifications périodiques
du bon fonctionnement de l'installation et des dispositifs assurant sa mise en sécurité. Ces procédures
précisent la fréquence et la nature des vérifications à effectuer pendant et en dehors de la période de
fonctionnement de l'installation.
IV. En cas d'anomalies provoquant l'arrêt de l'installation, celle-ci doit être protégée contre tout
déverrouillage intempestif. Toute remise en route automatique est alors interdite. Le réarmement ne
peut se faire qu'après élimination des défauts par du personnel d'exploitation, au besoin après
intervention sur le site.
L'ensemble des opérateurs doit avoir reçu une formation initiale adaptée.
Une formation complémentaire annuelle à la sécurité d'une durée minimale d'une journée doit leur être
dispensée par un organisme ou un service compétent. Cette formation portera en particulier sur la
conduite des installations, les opérations de maintenance, les moyens d'alerte et de secours, la lecture et la
mise à jour des consignes d'exploitation. L'exploitant doit tenir à la disposition de l'inspection des
installations classées un document attestant de cette formation : contenu, date et durée de la formation,
liste d'émargement.
Les locaux doivent être maintenus propres et régulièrement nettoyés, notamment de manière à éviter les
amas de matières dangereuses ou polluantes et de poussières susceptibles de s'enflammer ou de propager
une explosion. Le matériel de nettoyage doit être adapté aux risques présentés par les produits et
poussières.
L'exploitant tient à jour un état indiquant la nature et la quantité des combustibles et produits stockés
auquel est annexé un plan général des stockages.
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I. L'installation doit être dotée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques et conformes
aux normes en vigueur.
II. Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an.
I. L'exploitant recense, sous sa responsabilité, les parties de l'installation qui, en raison des
caractéristiques qualitatives et quantitatives des matières mises en œuvre, stockées, utilisées ou produites
sont susceptibles d'être à l'origine d'un sinistre pouvant avoir des conséquences directes ou indirectes sur
l'environnement, la sécurité publique ou le maintien en sécurité de l'installation.
II. L'exploitant détermine pour chacune de ces parties de l'installation la nature du risque (incendie,
atmosphères explosives ou émanations toxiques) qui la concerne. La présence de ce risque doit être
matérialisée par des marques au sol ou des panneaux et sur un plan de l'installation. Ce plan doit être
tenu à la disposition de l'inspection des installations classées et des services de secours.
I. Dans les parties de l'installation visées à l'article 37 et présentant un risque « atmosphères explosives »,
les installations électriques doivent être conformes aux dispositions du décret n° 96-1010 du 19 novembre
1996 relatif aux appareils et aux systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphère explosible.
Elles doivent être réduites à ce qui est strictement nécessaire aux besoins de l'exploitation et être
entièrement constituées de matériels utilisables dans les atmosphères explosives. Cependant, dans les
parties de l'installation où les atmosphères explosives peuvent apparaître de manière épisodique avec une
faible fréquence et une courte durée, les installations électriques peuvent être constituées de matériel
électrique de bonne qualité industrielle qui, en service normal, n'engendre ni arc, ni étincelle, ni surface
chaude susceptible de provoquer une explosion.
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II. Les canalisations électriques ne doivent pas être une cause possible d'inflammation et doivent être
convenablement protégées contre les chocs, contre la propagation des flammes et contre l'action des
produits présents dans la partie de l'installation en cause.
La conduite des installations (démarrage et arrêt, fonctionnement normal, entretien...) doit faire l'objet
de consignes d'exploitation et de sécurité écrites qui doivent être rendues disponibles pour le personnel.
Ces consignes prévoient notamment :
- les modes opératoires ;
- la fréquence de contrôle des dispositifs de sécurité et de traitement des pollutions et nuisances générées
par l'installation ;
- les instructions de maintenance et de nettoyage, la périodicité de ces opérations et les consignations
nécessaires avant de réaliser ces travaux ;
- les conditions de délivrance des « permis d'intervention » à l'article 41 ;
- les modalités d'entretien, de contrôle et d'utilisation des équipements de régulation et des dispositifs de
sécurité.
Sans préjudice des dispositions du code du travail, des procédures d'urgence doivent être établies et
rendues disponibles dans les lieux de travail. Ces procédures doivent notamment indiquer :
- les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une canalisation contenant des substances
dangereuses ou inflammables ainsi que les conditions de rejet prévues au titre IV ;
- les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ;
- la conduite à tenir pour procéder à l'arrêt d'urgence et à la mise en sécurité de l'installation ;
- la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement,
des services d'incendie et de secours, etc. (affichage obligatoire).
I. L'exploitant doit veiller au bon entretien des dispositifs de réglage, de contrôle, de signalisation et de
sécurité. Ces vérifications et leurs résultats sont consignés par écrit.
II. Toute tuyauterie susceptible de contenir du gaz devra faire l'objet d'une vérification annuelle
d'étanchéité qui sera réalisée sous la pression normale de service.
III. Tous les travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques
(emploi d'une flamme ou d'une source chaude, purge des circuits...) ne peuvent être effectués qu'après
délivrance d'un « permis d'intervention » et en respectant les règles de consignes particulières.
IV. Toute intervention par point chaud sur une tuyauterie contenant du combustible ne peut être
engagée qu'après une purge complète de la tuyauterie concernée. La consignation d'un tronçon de
canalisation s'effectue selon un cahier des charges précis défini par l'exploitant. Les obturateurs à
opercule, non manoeuvrables sans fuite possible vers l'atmosphère, sont interdits à l'intérieur des
bâtiments.
V. A l'issue de tels travaux, une vérification de l'étanchéité de la tuyauterie doit garantir une parfaite
intégrité de celle-ci. Cette vérification se fera sur la base de documents prédéfinis et de procédures
écrites. Ces vérifications et leurs résultats sont consignés par écrit. Pour des raisons liées à la nécessité
d'exploitation, ce type d'intervention pourra être effectué en dérogation au présent alinéa, sous réserve
de la rédaction et de l'observation d'une consigne spécifique.
VI. Les soudeurs devront avoir une attestation d'aptitude professionnelle spécifique au mode
d'assemblage à réaliser.
Les dispositions de l'arrêté du 31 mars 1980 modifié portant réglementation des installations électriques
des établissements réglementés au titre de la législation des installations classées et susceptibles de
présenter des risques d'explosion s'appliquent.
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I. Les réseaux d'alimentation en combustible doivent être conçus et réalisés de manière à réduire les
risques en cas de fuite, notamment dans des espaces confinés. Les canalisations sont en tant que de besoin
protégées contre les agressions extérieures (corrosion, choc, température excessive...) et repérées par les
couleurs normalisées ou par étiquetage.
II. Un dispositif de coupure manuelle, indépendant de tout équipement de régulation de débit, doit être
placé à l'extérieur des bâtiments pour permettre d'interrompre l'alimentation en combustible liquide ou
gazeux des appareils de combustion. Ce dispositif, clairement repéré et indiqué dans des consignes
d'exploitation, doit être placé :
- dans un endroit accessible rapidement et en toutes circonstances ;
- à l'extérieur et en aval du poste de livraison et/ou du stockage du combustible.
Il est parfaitement signalé et maintenu en bon état de fonctionnement et comporte une indication du sens
de la manœuvre ainsi que le repérage des positions ouverte et fermée.
Dans les installations alimentées en combustible gazeux, la coupure de l'alimentation en gaz sera assurée
par deux vannes automatiques (1) redondantes, placées en série sur la conduite d'alimentation en gaz à
l'extérieur des bâtiments. Ces vannes sont asservies chacune à des capteurs de détection de gaz (2) et un
pressostat (3) . Toute la chaîne de coupure automatique (détection, transmission du signal, fermeture de
l'alimentation de gaz) est testée périodiquement. La position ouverte ou fermée de ces organes est
clairement identifiable par le personnel d'exploitation.
Un dispositif de détection de gaz, déclenchant, selon une procédure préétablie, une alarme en cas de
dépassement des seuils de danger, doit être mis en place dans les installations utilisant un combustible
gazeux afin de prévenir l'apparition d'une atmosphère explosive. Ce dispositif doit couper l'arrivée du
combustible et interrompre l'alimentation électrique, à l'exception de l'alimentation des matériels et des
équipements destinés à fonctionner en atmosphère explosive, de l'alimentation en très basse tension et de
l'éclairage de secours, sans que cette manœuvre puisse provoquer d'arc ou d'étincelle pouvant déclencher
une explosion. Un dispositif de détection d'incendie doit équiper les installations implantées en sous-sol.
III. L'emplacement des détecteurs de gaz est déterminé par l'exploitant en fonction des risques de fuite et
d'incendie. Leur situation est repérée sur un plan. Ils sont contrôlés régulièrement et les résultats de ces
contrôles sont consignés par écrit. La fiabilité des détecteurs est adaptée aux exigences de l'article 38 du
présent arrêté. Des étalonnages sont régulièrement effectués.
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Toute détection de gaz dans l'atmosphère du local, au-delà de 30 % de la limite inférieure d'explosivité
(LIE), conduit à la mise en sécurité de tout ou partie de l'installation susceptible d'être en contact avec
l'atmosphère explosive ou de conduire à une explosion, sauf les matériels et équipements dont le
fonctionnement pourrait être maintenu conformément aux dispositions prévues à l'article 38 du présent
arrêté.
IV. Tout appareil de réchauffage d'un combustible liquide doit comporter un dispositif limiteur de la
température, indépendant de sa régulation, protégeant contre toute surchauffe anormale du combustible.
Une alarme doit alerter les opérateurs en cas de dérive.
V. Le parcours des canalisations à l'intérieur des locaux où se trouvent les appareils de combustion est
aussi réduit que possible. Par ailleurs, un organe de coupure rapide doit équiper chaque appareil de
combustion au plus près de celui-ci.
(1) Vanne automatique : son niveau de fiabilité est maximum, compte tenu des normes en vigueur relatives à
ce matériel.
(2) Capteur de détection de gaz : une redondance est assurée par la présence d’au moins deux capteurs.
(3) Pressostat : ce dispositif permet de détecter une chute de pression dans la tuyauterie. Son seuil doit être
aussi élevé que possible, compte tenu des contraintes d’exploitation.
I. Les appareils de combustion sont équipés de dispositifs permettant, d'une part, de maîtriser leur bon
fonctionnement et, d'autre part, en cas de défaut, de mettre en sécurité l'appareil concerné et au besoin
l'installation.
II. Les pistes périphériques au stockage et susceptibles d'être utilisées par des véhicules sont
convenablement traitées afin de prévenir les envols de poussières.
III. Les stockages de tous les produits ou déchets solides ont lieu sur des sols étanches (béton, revêtements
bitumineux), maintenus en bon état et garantissant l'absence d'infiltration de polluants dans le sol. Les
eaux de ruissellement ou de lavage issues de ces zones de stockages sont rejetées dans les conditions
prévues au titre IV.
IV. L'arrêté préfectoral peut prévoir une dérogation à l'alinéa ci-dessus. Dans ce cas l'installation
respecte les dispositions suivantes :
- deux puits, au moins, sont implantés en aval du site de l'installation ; la définition du nombre de puits et
de leur implantation est faite à partir des conclusions d'une étude hydrogéologique ;
- deux fois par an, au moins, le niveau piézométrique est relevé et des prélèvements sont effectués dans la
nappe. La fréquence des prélèvements est déterminée sur la base notamment de l'étude citée ci-dessus.
L'eau prélevée fait l'objet de mesures des substances pertinentes susceptibles de caractériser une
éventuelle pollution de la nappe compte tenu de l'activité, actuelle ou passée, de l'installation. Les
résultats de mesures sont transmis à l'inspection des installations classées dans les conditions prévues à
l'article 4. Toute variation anormale lui est signalée dans les meilleurs délais.
Si ces résultats mettent en évidence une pollution des eaux souterraines, l'exploitant détermine par tous
les moyens utiles si ses activités sont à l'origine ou non de la variation constatée. Il informe le préfet du
résultat de ses investigations et, le cas échéant, des mesures prises ou envisagées.
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L'exploitant tient à jour un livret ou des documents de maintenance qui comprend notamment les
renseignements suivants :
- nom et adresse de l'installation, du propriétaire de l'installation et, éventuellement, de l'entreprise
chargée de l'entretien ;
- caractéristiques du local « combustion », des installations de stockage du combustible, des générateurs
de l'équipement de chauffe ;
- caractéristiques des combustibles préconisées par le constructeur, résultats des mesures de viscosité du
fioul lourd et de sa température de réchauffage, mesures prises pour assurer le stockage du combustible,
l'évacuation des gaz de combustion et leur température à leur débouché, le traitement des eaux ;
- désignation des appareils de réglage des feux et de contrôle ;
- dispositions adoptées pour limiter la pollution atmosphérique ;
- conditions générales d'utilisation de la chaleur ;
- résultat des mesures et vérifications et visa des personnes ayant effectué ces opérations, consignation
des observations faites et suites données ;
- grandes lignes de fonctionnement et incidents d'exploitation assortis d'une fiche d'analyse ;
- consommation annuelle de combustible ;
- indications relatives à la mise en place, au remplacement et à la réparation des appareils de réglage des
feux et de contrôle ;
- indications des autres travaux d'entretien et opérations de nettoyage et de ramonage ;
- indications de toutes les modifications apportées à l'installation, ainsi qu'aux installations connexes,
ayant une incidence en matière de sécurité ou d'impact sur l'environnement.
(Abrogé par l' Arrêté du 13 décembre 2004, article 2 et par Arrêté du 13 décembre 2004, article 18)
Lorsqu'une (ou des) tour(s) aéroréfrigérante(s) sont directement associées à l'installation, l'exploitant
prendra les dispositions énumérées ci-dessous :
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II. L'exploitant reportera dans un carnet de suivi l'ensemble des opérations réalisées et tiendra ce carnet
à disposition de l'inspection des installations classées. Ce carnet contiendra notamment :
- un schéma de l'installation comprenant une description de la tour et un repérage des bras morts ;
- les volumes d'eau consommés mensuellement ;
- les périodes d'arrêt et de fonctionnement ;
- les opérations réalisées (vidanges, nettoyage, traitement de l'eau...) ;
- les prélèvements et analyses effectuées.
III. Avant la remise en service du système de refroidissement intervenant après un arrêt prolongé,
l'exploitant procédera au minimum à :
- une vidange du bac de la tour aéroréfrigérante ;
- une vidange des circuits d'eau de la tour aéroréfrigérante ainsi que des circuits d'eau d'appoint ;
- un nettoyage mécanique et/ou chimique des circuits d'eau, des garnissages et des parties périphériques.
IV. Si l'exploitant justifie d'une impossibilité à réaliser la vidange des circuits, il devra mettre en œuvre
un traitement efficace contre la prolifération des légionelles.
V. Dans tous les cas, une analyse d'eau pour recherche de légionelles devra être réalisée dans les quinze
jours suivant le redémarrage de la tour aéroréfrigérante.
VI. Sans préjudice des dispositions du code du travail, l'exploitant mettra à disposition des personnels
intervenant à proximité du système de refroidissement ou sur le système lui-même, des équipements
individuels de protection adaptés (masques pour aérosols solides et liquides, gants...) destinés à les
protéger contre l'exposition aux produits chimiques et aux aérosols susceptibles de contenir des germes
pathogènes. Un panneau devra signaler le port du masque obligatoire lors de ces interventions.
VII. L'inspection des installations classées pourra demander à tout moment à l'exploitant d'effectuer des
prélèvements et analyses dans les conditions prévues à l'article 3, paragraphe IV. Ces prélèvements et
analyses seront réalisés par un laboratoire qualifié dont le choix sera soumis à l'avis de l'inspection des
installations classées.
AIDA v2.0 - 20/08/2010
Seule la version publiée au journal officiel fait foi
VIII. Des analyses d'eau pour recherche de légionelles seront réalisées mensuellement pendant la période
de fonctionnement de(s) la tour(s) aéroréfrigérante(s). La fréquence pourra éventuellement être adaptée
par l'arrêté préfectoral en fonction des résultats d'une étude d'évaluation des expositions du public liées
à l'installation.
Si les analyses d'eau pour recherche de légionelles mettent en évidence une concentration supérieure à
105 unités formant colonies par litre d'eau (UFC/l), l'exploitant devra stopper immédiatement le
fonctionnement du système de refroidissement, en informer immédiatement l'inspection des installations
classées et lui proposer des actions correctives adaptées.
Si les analyses d'eau pour recherche de légionelles mettent en évidence une concentration comprise entre
10³ et 105 UFC/l, l'exploitant devra mettre en oeuvre les mesures nécessaires pour abaisser la
concentration en légionelles en dessous de 10³ UFC/l. Il réalisera un nouveau contrôle deux semaines
après le prélèvement ayant mis en évidence la concentration comprise entre 10³ et 105 UFC/l. Le contrôle
sera renouvelé toutes les deux semaines tant que cette concentration restera comprise entre ces deux
valeurs.
IX. L'alimentation en eau d'appoint de chaque système de refroidissement répondra aux règles de l'art et
sera dotée d'un compteur. Le circuit d'alimentation en eau du système de refroidissement sera équipé
d'un ensemble de protection par disconnexion situé en amont de tout traitement de l'eau, dans le cas où
le système est alimenté par le réseau de distribution public d'eau destinée à la consommation. Les rejets
d'aérosols ne seront situés ni au droit d'une prise d'air, ni au droit d'ouvrants. Les points de rejets seront
en outre disposés de façon à éviter le siphonnage de l'air chargé de gouttelettes dans les conduits de
ventilation d'immeubles avoisinants ou les cours intérieures.
L'arrêté du 27 juin 1990 relatif à la limitation des rejets atmosphériques des grandes installations de
combustion et aux conditions d'évacuation des rejets des installations de combustion est abrogé douze
mois après la date de la parution du présent arrêté au Journal officiel.
AIDA v2.0 - 20/08/2010
Seule la version publiée au journal officiel fait foi
Le directeur de la prévention des pollutions et des risques, délégué aux risques majeurs, est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
iotervention :
• immediate
Iintervention:
- en moins de IQ minutes
intervention:
- en moins de 30 minutes
automatiquement personnel d' astreinte
intervention:
- arrets d' urgence (par generateur et - arret d'urgence a distance - en moins de 30 minutes
ge neral exl. chaufferie) possible depuis
salle de controle
verifications I I a la tere mise en service (par a la Ure mise en service (par a la Ure mise en service (par
personne « officielle ))) : personne « officielle ») : personoe « officielle ») :
- verifier confonnite cl nonne -ver ifier confonni te a norrne -verifier confonnite a nonne
toutes les 2 beures et ap. mise eo toutes les 4 beures (ou 8 beures) et ap. I toutes les 24 beures et ap. mise en toutes les 24 beures et ap. mise en
service: mise en service: service: . service:
- veri fier visuellement bon - verifier bon fonctionnement des - verifier bon fonctionnement des - ver ifier bon fonctionnement des
fonctionneme nt des installations dispositifs de sec urite (provoquer le dispositifs de securite (provoquer le dispositifs de securite (provoquer le
- verifier que distribution d 'energie defaut Dll le simuler - annulation du defaut ou le sirnuler - annu lation du deeaut ou le simuler - an nul ation du
correcte, pas odeur gaz.. , defaut : maxi 5 min - ou 30 s si test des dUaut: maxi 5 lOin - ou 30 s si test des defaut : maxi 5 lOin - ou 30 s si test des
2 dispo simultanement) 2 dispo simultanement) 2 dispo sim ultanement)
toutes les 24 beures : loules (es semaines : toutes les semaines : loutes Ics semaines :
- effectuer les purges des divers • effectuer les purges des divers • effectuer les purges des divers - effectuer les purges des divers
equipements de securite ... equipements de securite .. , equipements de securite .. ,' equipements, de securile ...
tous les aDs (eo presence person De une fois par semestre (en preseoce une rois par semestre (eo presence uoe fois par semestre (eo presence
NF E 32020.1 - MODE D' EXPLOITATION DES CHAUFFERIES - PRESCRIPTIONS GENERALES
NF E 32.106 - SECURITE EAU ET PRESSION (pour robinetterie, pompes ... : cCtexte)
CONTROLE DE CHAUFFE pour P>8000 thlh - comb. gaz (pour autres cdts : cC texte)
CAS DES GENERATEURS VAPEUR
mode PRESENCE PEJl~ANENTE PRESENCE INTERMlTTENTE "_. 0 TELECONTROLE " AUTOCONTROLE '
..~~. ' "T' ",' 1' , ',,-, ' .,.
« officie lle ») : personne « officielle») : personne « officielle ») : '" personne « officielle ») :
- controle des disposit ifs de securite en - controle des dispositifs de securite en - controle des dispositifs de securi te en -controle des dispositifs de securite en
provoq uant le dUaut provoquant le dUaut provoquant le dUaut provoquant le defaut
- controle du delai d 'i ntervention - fiabilite des liaisons de transmission - fiabilite des liaisons de transmission
- controle du delai d'intervention - controle du delai d' intervention
indicateurs genera teur vapeur : generateur vapeur : genc'r ateur vapeur : gen ~ ra t e ur vapeur :
mioimuna - indicateurs de niveau indep. l'un de - indicateurs de niveau indep. I'un de - ind icateurs de nivea u indep. r un de - indicatcurs de niveau indep, run de
'p revoir (NF l'aurre et indep, de toute regulation; 1 I' autre et indep. de toute regulat ion ; I I'alltre et indep. de toute regulation; I l'autre et indep. de toute regu l atjon~ I
E 32.106) au ma ins doit etre a paroi transparente au mains doit etre A paroi transparente au mains deir etre a paroi transparente au ma ins dait etre it paroi tTansparente
- I manametre - I manometre - I manometre - I manametre
contra le de o indicateur de la temp. des gaz de - indicateur de la temp. des gaz de - indicateur de la temp. des gaz de - ind icateur de la temp. des gaz de
cba ufft (pour combustion sortie chaud iere combustion sortie chaudiere combustio n sorti e chaudiere combustion sortie chaudiere
P>8000 tbJb - indicateur et enregisrreur pression - indicateur et enregistreur press ion - ind icateur et enregisrreur pressio n - indicateur et enregistreur pression
et comb. gaz vapezur sur collecteur depart vapezur s ur collecteu r depart vapezur sur collecteur depart vapezur sur collecteur depart
nat.) - indicateur de temp. de surchauffe sur - indicateur de temp. de su rchaufTe sur - indicateur de temp. de surchauffe s ur - indicateur de temp. de surchauffe sur
collecteur depart collecte ur depart co ll ecteur depart collecteur depart
o indicateur (ou totalisateur) du debi t de - ind icateur (ou to ta lisateur) du debit de - indicateur (ou totali sateur) du debit de o ind icateu r (ou totalisateur) du deb it de
combustib le com bustible combustible combustible
- ana lyseur automatiq ue des fumees o analyseur automatique des fumees - analyseur automatique des fumees - analyseur automatique des fumees
donnant teneur en C02 ou 02 donnant teneu r en C02 ou 02 donnant teneur en C02 ou 02 donnan! teneur en C02 ou 02
informations I 1 aYl2areils de controle degazeur :
s ur pupitre - nivea u
21 aDpareils de commande
registre (verins double-effet) : registre (verins double·efrel) : registre (verins double-effet) : registre (VeriDS double-erret) :
- pression basse capacites - press ion basse capacites - pression basse c"l"'cites -yression basse capacites
anomalies :::) degazeur: deg.zeur:
arrel et - niveau tres bas (*) - niveau tres bas (*)
alarme
bache alimentaire : bache alimentaire :
- niveau tres bas (*) - niveau tres bas (*)
I seuJ dispo (0) ne fait qu 'arreter les pompes (0) ne fait qU ' arreter les pompes
de seeuri!e
anomalies :::) generateur vapeur : generateur vapeur : geDerateur vapeur :
arret et - exces de pression (en S[8 seulement- - exces de press ion - exces de pression
aJarme2 en SI4 est detecte par un seul dispo) - niveau tres bas. Cene anomatie 3rrete - niveau tres bas. Cette aooma! ie arrete
dispo de - niveau tres bas. Cette anomalie arrete en plus alim. en eau en plus alim. en eau
I
skurile ou en plus alim. en eau
'dispo autoc. J
remarques l Il ies di spositifs de securite doi vent etre 1/ les dispositifs de securite doivent etre 1I les di spos itifs de securite doivent ttre 1/ les dispositifs de securite doivent etre I
, in depend ants et distincts des apparei ls independants et distincts des appareils independants et distincts des appareils independants et distincts des appareils
de regJ age et de co nduite (saufpour de reglage et de conduite (souf pour de reglage et de cond uite (saufpour de reglage et de conduite (sauf pour I
S/ Ies registres sont equipes de controle SIIes registres sont equipes de controle 51 Ies registres sont equipes de controle
5/ les registres sont equipes de controle
de position de derivation. Si la de position de derivation. Si la de position de derivation. Si la de position de derivation. Si la
derivation n'est pas notee alors arret de derivation n' est pas notee alors arret de derivation n'est pas notee alors arret de
derivation n'est pas notee alors arret de
la TAG (avec temporisation) la TAG (avec temporisation) la TAG (avec temporisation) la TAG (avec temporisation)
6/1es derives et anomalies de 6/1es derives et anomalies de
fonctionnement sont enregistn!es fonctionnement sont enregistrees
automatiquement automatiquement
71 - lorsque un seul dispositif est prevu iI
doit agir sur deux chalnes it la fois par
intennediaires de contacts elec distincts
• chaque chaine agit sur un organe
distinct de coupure energie
81 un dispositif de securite autocontrole 81 un dispositif de securite autocontrole 81 un dispositif de securite autocootrole 81 un dispositif de securite autocontroIe
peut rernplacer 2 dispositifs de securite, peut remplacer 2 dispositifs de securite, peut remplacer 2 dispositifs de seeurite, peut remplacer 2 dispositifs de securite,
sauf pour les son des de niveau sauf pour les sondes de niveau saufpour les sondes de niveau sauf pour les sondes de niveau
autocontrolees dans cdts particulieres autocontrolees dans cdts particulieres autocontrolees dans cdts particulieres autocontr61ees dans cdts particulieres
qui ne sont equivaientes qu'a un seul qui ne sont equivaientes qu'a un seul qui ne sont equivalentes qu 'a un seul qui ne sont equivalentes qu'a un seul
dispositif de securite dispositif de securite dispositif de securite dispositif de securite
9/ Ies capteurs d'anomalie peuvent 9/ 1es capteurs d' anomalie peuvent
assuere la fonction de capteurs de derive assuere la fonetion de capteurs de derive
nota: tout dispositifde la presence permanente doit exister dans Iefautres modes (passage en presence permnente Iors d'intervention du personnet)
ANNEXE 6 :
Cahier des charges pour l’exploitation sans
présence humaine permanente des chaudières de
vapeur ou d’eau surchauffée
(source AQUAP 2007/01)
Fiche N° 65
Orientation 3/8 CLAP
Version 4
MOls cl6. ensemble aulocuiseur
extincteur
~-----~ chaudiere
~.....;;;~=~
appareil respiraloire
R6"ronce dhot i Article 1 § 2.1.5
Questlon Quelles explications peut-on donner sur les termes utilises dans la definition d'un ensemble?
1. ils sont integnis, c'est-a-dire qu'ils sont raccordes et con,us pour etre compatibles les uns avec
les autres, et
2. ils sont fonctionnels, c'esHi-dire qu'ensemble ils realisent des objectifs globaux specifiques et
qu'it est possible de les fa ire fonctionner, et
3. ils forment un tout, c'est El dire que taus les elements necessaires pour faire fonctionner
I'ensemble de maniere sOre sont presents, et
4. ils sont assembl,,. par un seul fabricant qui destine I'ensemble a etre mis sur le marche et qui le
a
soumet une procedure globale d'evaluation de la conformite.
Au sens de cette definition, I'ensemble pe ut etre acheve dans I'atelier du fabricant ou sur site par le
fabrican!.
D'autres facteurs doivent etre con side res pour determiner si la directive s'applique a un ensemble
particulier (voir ClAP 9 - Orientation 312).
Exempl es d'ensembles : les autocuiseurs, les extincteurs portables, les appareils respiratoires, les
systemes montes sur chassis, les autoclaves; les climatiseurs, les systemes d'alimentation d'air
a
comprime dans un usine, les systemes de refrigeration, les chaudieres tubes de fumee, les
a
chaudieres tubes d'eau, les unites de distillation, evaporation ou filtration dans une usine de
process, les fours de craquage d'hydrocarbures.
a
Modifications par rapport la precedente version adoptee: Reprise de I'orientation 3/B (08/11100) et
correction redactionnelie en date du 16-09-2004.
:Question Quelle doit etre I'!\tendue minimale de I'ensemble "chaudiere" qui doit faire I'objet d'une evaluation
de la conformite globale au titre de I'article 3 § 2.1 ?
RePOnse L'ensemble doit comprendre au moins la chaudiere, constituee de I'ensemble des parties sous
pression, depuis la tubulure d'entree d'eau d'alimentation (incluant la robinetterie d'entree) jusqu'a et
y compris le collecteur de sortie de la vapeur ou de I'eau surchauffee (incluant la robinetterie de
sortie: ou si elle n'existe pas, la premiere soudure bout a bout ou bride en aval du collecteur de
sortie). Cela inciut tous les economiseurs, les surchauffeurs et les tuyauteries de liaison qui peuvent
a
etre exposes un risque de surchauffe et ne sont pas aptes a etre isoles de !'installation principale
par interposition d'un robinet de sectionnement. Sent egalement inclus les accessoires de securite
associes et les tuyauteries reliees " la chaudiere telles que purges, event de surchauffe, etc. jusqu'"
et y compris le premier robinet d'isolement rencontre sur la ligne de tuyauterie " I'aval de la
chaudiere.
NOTE1 : Cene definition de la chaudiere est basee sur le projet prEN 12952-1: 1997 et est en
conformite avec I'annexe I § 5 de la directive.
NOTE 4 : Le poste d'eau et la preparation du combustible ne font pas partie de cet ensemble
minimum. lis peuvent recevoir un marquage CE se pare ou etre integres dans I'ensemble si le
fabricant le souhaite.
a
Modifications par rapport la precedente version adoptee : Reprise de I'orientation 314 (08111/99) et
correction redactionnelle en date du 16-09-2004.
---=--~~=~--------
26/10/2004 AFNOR Normalisajion et UNM
Fiche N° 101
'Orientation 3!-3 CLAP
Version I2
Mot. cl'. ~ chaudiere ensemble
QUQstiQn a a
La signification de la derogation prevue I'article 3 § 2.3, relative la phrase introductive du pOint 2
, de I'article 3, n'est pas claire. Dans ces conditions, comment I'article 3 § 2.3 doit-i! etre compris ?
RePOnse 1Les ensembles definis a I'article 3 § 2.3 doivent respecter les exigences essentielies des points 2.10,
12.11 , 3.4, 5(a) et 5(d) de ['annexe 1 de la directive, meme si tous les equipements sous pression
; constitutifs de I'ensemble relevent de I'article 3.3.
Raison:
C'etait I'intention des Etats membres qui ont propose le texte et egalement I'intention du Conseil
!orsque cette directive a ete approuvee.
Modifications par rapport a la precedente version adoptee: Correction redactionnelie en date du 16-
09-2004.
Annllxe 11 Tableau 4
J
Accept6 par le GTP <--...2;.;,7..
'06/2001 Accept6 par le elJ\[' 27/0612001 I
SuJet Ensemble - Derogation de I'article 3 § 2.3
I
Questi(m Les ensembles definis a I'article 3 § 2.3 doivent-ils porter le marquage CE ?
,
'
,Repanse Oui, conformement a I'article 15 § 2, mais le numero d'identification de I'organisme notifie n'est pas
appose si le fabricant a choisi d'utiliser le module B1.
NOTE : Pour etre marques CE, les ensembles de I'article 3 § 2.3 doivent comprendre, au minimum,
la chaudiere avec ses dispositifs de protection.
a
Modification par rapport la precedente version adoptee: Reprise de I'orientation 3/5 (27/06/2001)
et correction redactionnelle en date du 16-09-2004.
- .
2611012004 AFNOR Normalisation et UNM
Fiche W 171 i
Orientation 1/26 CLAP
Version r3
machine
Ch9u diEm~
----
categorie
--.--
Article 1 § 3.6
Sulet Exclusion - Chaudi~res et recipients sous pression de categorie I incorpores dans une machine
,Qu9lltlon L'article 1 § 3 indique que « les equipements qui releveraient au plus de la categorie I en application
de I'article 9 de la presente directive et qui sont vises par I'une des directives suivantes [, .. 1sont
exclus du champ d'application de la presente directive.
Les chaudieres a vapeur et recipients sous press ion 50nt explicitement exclus de la directive
«Machines» 98/37/CE.
Quelles regles s'appliquent aux chaudieres a vapeur et recipients sous pression de categorie I
incorpores dans une machine relevant de la directive 98/37/CE ?
a
Comme les chaudieres vapeur et recipients sous pression sont explicitement exclus de la directive
Machines 98/37/CE, I'exclusion 1.3.6 de la DESP ne s'applique pas.
Cependant, lorsque le produit qui est mis sur le marche releve de la directive Machines, I'exclusio n
de I'article 1 § 3.6 s'applique a tout equipement sous pression incorpore a la machine el ne
depassant pas la calegorie I, si cet equipement n'a pas ete mis sur le marche separemenl (c'est-a-
dire que la DESP ne s'applique pas). Dans ce cas, les exigences essentielles de securite de la
DESP constiluent un moyen ulile d'atteindre le niveau de securite approprie en ce qui concerne le
risque pression .
NOTE: cela n'interdit pas d'incorporer a une machine, ou a d'aulres produits, des equipements sous
pression marques CE.
Modifications par rapport a la pnicedenle version adoplee : Correction redaclionnelle en dale du 16-
09-2004.
-.,'"
Annexe 11
'-----.....+-.. -~,-.--.-.~--_l
Questio.n L'article 3 § 2.3 stipule que les ensembles alimentl,. manuellement doivent satisfaire certaines
exigences essentielles. Par ailleurs, I'article 1 § 2.1.5 indique que les ensembles doivent etre
assembles par le fabricant.
Dans le cas ou le fabricant veut utiliser I'examen CE de la conception (module 81) conformement au
tableau 4 de I'annexe 11, est·il suffisant que le fabricant de la chaudiere obtienne une anestation
d'examen CE de la conceplion, ou faut·il que ce soit I'installateur (le plombier), qui assemble sur site
a
les dispositifs de protection la chaudiere, qui obtienne I'anestation d'examen CE de la conception?
ePQns8 Comme indique dans la CLAP 102· Orientation 3/5, les ensembles couverts par I'article 3 § 2.3
comprennent, au minimum, la chaudiere et ses dispositifs de protection.
Cependant, il est suffisant que le fabricant de chaudiere obtienne une attestation d'examen CE de la
conception, sous reserve qu'il specifie clairement dans sa notice d'installation le dispositif de
protection qui pe ut etre utilises sur la chaudiere et com-ment il doit etre installe.
Voir aussi la CLAP 101 - Orientation 3/3 et la CLAP 102· Orientation 3/5.
NOTE : Dans le cadre du module 81, I'evaluation do it porter sur les exigences essentielles de
securite de I'article 3 § 2.3 ainsi que sur les instructions de service.
Modifications par rapport a la precedente version adoptee : Correction redactionnelle en date du 16-
09-2004.
_=__
. regie mentation nationale ~ ex i genCe essentielle
' ensemble
RH6Yonco dire.! Artide 2 § 2 Article 4 § 1.1
'~~--------~-~~
Annexe I § 2.3 _ _ _ _ _. .""
.;.,;
fleX e I § 2.10b et 2. 11 .1
;.;,;;.
Su)et Nouvelle approche • Generateurs de vapeur ou d'eau surchauffee destines a etre exploites sans
presence humaine permanente
QuesUon , Des exigences nationales additionnelles a la directive Equipements sous press ion (DESP) relatives
a
~ la conception, I'evaluation de conformite et I'installation de dispositifs de securite pour des
I generateurs de vapeur ou d'eau surchauffee destinees a etre exploites sans presence humaine
permanente sont-elles possibles ?
R6panse Non.
Lorsque
- la chaudiere est destinee a etre exploitee sans presence humaine permanente
a
• les dangers particuliers relatils cette situation sont pris en compte lors de I'analyse de risques et
i Pour la conception de I'ensemble et de ses systemes de securite
- I'ensemble respecte toutes les dispositions pertinentes de la directive (y compris une description du
mode d'exploitation prevu ainsi que des systemes de securite assoeies dans les inslructions de
service)
toute exigence de conception complementaire constituerait une restriction DU un obstacle la mise a
J sur le marche.
I a
Des exigences nationales peuvent imposer I'utilisateur de controler periodiquement le
' fonctionnement du systeme de securite. Elles doivent alors etre basees sur des crit"'res techniques
de conception du systeme de securite afin de garantir que pour des systemes de securite
equivalents les meme exigences operationnelles s'appliquen!.
Voir egalement CLAP 21 - Orientation 8/3, CLAP 66 - Orientation 3/4 et CLAP 247 - Orientation 9/18 .
1Note: La CLAP 256 - Orientation 8/15 identifie les principales exigences essentielles de securite
~ applicables aux chaudieres destinees a
fonctionner sans presence humaine permanente.
, Modifications par rapport a la precedente version adoptee: Correction redactionnelle en date du 16-
" 09-2004.
aXi~enc~_=-ss.:.~~;
eu;.;e~_ _ _ _~~e;;:n..
se=m
=b=le.... .J'_""'_____oI
regiementation nationale
RU'r.nce direct An nexe I § 1.1. 1.2,1.3 - - - - +A-n-ne- x-e- I-§-2-.e, 2.10,2.11
3._4_ _ _~
Annexe I § _ Annexe I ;§ ;;,
5 ___ _ _ _ _01
Sujet EES specifique - Generateurs de vapeur ou d'eau surchauffee des tines a etre exploites sans
presence humaine pennanente
Question Comment faut-il interpreter les EES (exigences essentielles de securite) de I'annexe I en ce qui
conceme les gemerateurs de vapeur ou d'eau surchauffee destines a etre exploites sans presence
humaine permanente ?
Toutes les EES de I'annexe I s'appliquent si le risque correspondant existe. Les observations
suivantes, qui ne sont pas necessairement exhaustives, expliquent comment certaines ESS
peuvent etre comprises dans le cadre d'une exploitation sans presence humaine permanente.
EES Exolicatlon
1.1 La chaudiere doit pouvoir fonctionner de fayon automatique et comporter un mode de
fonctionnement "exoloitation sans cresence humaine cermanente",
1.3, L'equipement de chauffe ne doit pouvoir fonctionner que si tous les accessoires de
Sa securite de la chaudiere sont ooerationnels.
2.10 La protection contre le depassement des limites admissibles de pression, temperature
et niveau d'eau do it etre assuree par des accessoires de securite (voir egalement la
fiche CLAP 228 - Orientation 1/43).
, 2 .10 Lorsque des aspects specifiques relatifs la qualite de I'eau sont soumis une
a a
fJ variation rapide susceptibles de provoquer des situations dangereuses au cours de la
j
periode de fonctionnement sans surveillance, la protection contre le depassement
I
d'une telle limite doit ~tre assuree par des accessoires de securite.
2.10 Des dispositifs de controle appropries doivent etre prevus pour permellre que soient
prises automatiquement les dispositions visant a maintenir la chaudiere a I'interieur
des limites admissibles.
2 .10 Des dispositifs d'alerte, tels qu'indicateurs ou alarmes, doivent et re prevus pour
I permettre de visualiser I'oriqine des anomalies.
I
"exploitation sans oresence humaine permanente".
t
26/10/2004 AFNOR Normalisation et UNM
Fiche N° 256fT'
Orie ntation 8/15 CLAP
'- I Version 2
I
~ reglemenlation nationale
R".ronco dlrocl , Annexe I § 1.1. 1.2.1.3 Annexe I § 2.9, 2.10.2.11
Question Comment faut-il interpreter les EES (exigences essentielles de stlcurite) de I'annexe I en ce qui
-
conceme les generateurs de vapeur ou d'eau surchauffee destines a "tre exploites sans presence
humaine permanente ?
••
Rep","se (Page 2/2)
EES Explication
3.4, La notice d'instructions doit explieitement indiquer que la chaudiere est eon,ue et
1.2 equipee pour etre exploitee sans presence humaine permanente. Elle doit informer
a
sur les risques residuels et les mesures mettre en oeuvre lors de I'exploitation pour
eliminer ces risques. Elle doit preciser :
- les modalites d'essai des accessoires de securite (Iogigramme par exemple) et les
periodicites recommandees ;
- les caracteristiques requises pour I'eau d'alimentation ;
- les procedures de redemarraqe en fonction des diverses causes d'arre!.
5a Une chaudiere ne do it pas pouvoir redemarrer automatiquement aprils une eoupure
a
consecutive une anomalie.
5d Apres arret, la chaleur residuelle do it "'tre evacuee en securite sans intervention
humaine .
5e Apres verrouillage a I'arret d'un equipement de chauffe par coupure de son
alimentation, son deverrouillage doit necessiter un rearmement manuel.
~
Les exemples suivants constituent des exigences frequemment utili sees pour controler
periodiquement le fonctionnement d'un systeme de securite comme expose dans la CLAP 248 -
Orientation 9/20. Les exigences sont relatives aux paragraphes 5 et 2.11.1 de I'annexe I :
Un fonctionnement de 24 heures sans surveillance continue est possible si les verifications de
fonetionnement des dispositifs de limitation sont effectuees periodiquement des intervalles a
adequats.
Une verification de fonctionnement realisee par le chauffeur inclut la fermeture des vannes
d'alimentation du bruleur ou, quand la chaudiere fonetionne avec des combustibles solides, I'arret
du dispositif d'alimentation. Cette verification inelut aussi le contrOle de la qualite de I'eau. Les
E:tats membres peuvent avoir des exigences specifiques pour autoriser une duree superieure a
24 heures, par exemple I'utilisation d'un dispositif de controle automatique de la qualM, d'eau.
Modifications par rapport a la precedente version adoptee : Correction redactionnelle en date du
16-09-2004.
apave groupe
191, rue de Vaugirard
75738 PARIS Cedex 15
IoH : 01.45.66.99.44 - telecopie : 01.45.67 .90.47 CAHIER DES CHARGES POUR
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asap PRESENCE HUMAINE
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17 bis place des Reflels La OMense 2
92400 COURBEVOIE
lel. : 01.42 .91 .52 .91 - telecopie : 01 .42 .91.28.00
Revision 2 Revision 3
APAVE GROUPE
Visa
23108/2007
~~~,
ASAP ~ { ,
Nom M. BEAULlEU M. BEAULlEU f A
Date Le 23/08/2007
Le17~
. / / ArH ~
Visa
-(j
BUREAU VERITAS
Date Le 23108/2007
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Ce document comporte 9 pages et 2 annexes
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SER.VICE 2007101
1811012007
l'explolta!I,)" SPHP
SOMMAIRE
1 INTR.ODUCTION .......................................................................................................................................... 4
3 DEFINITIONS ............................................................................................................................................... 4
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Cahler des charges pour I'exploltatlon SPHP des chaud"'lres Page 3/9
Preambule
En application de I'arrete du 15 mars 2000 modifie, les chaudieres actuellement en service sur le territoire
fran9"is sont exploitees selon I'une des modalites suivantes en fonction du referentiel de fabrication:
• Decret de 1926 :
o surveillance de I'exploitation assuree par un personnel a poste fi xe dans I'etablissement,
ayant la responsabilite de I'intervention immediate,
o surveillance de I'exploitation selon les dispositions des normes NF E 32-020 ou du cahier des
charges M,D15,0,09, reconnus par le ministre charge de l' lndustrie,
• Directive 97/23/CE :
o surveillance de I'exploitation assuree par un personnel a poste fixe dans I'etablissement,
ayant ' la responsabilite de I'intervention immediate, la notice d'instructions ne prevoyant pas
explicitement la surveillance de I'exploitation selon une periodicite definie,
o surveillance de I'exploitation selon une periodicite et des modalites definies dans la notice
d'instructions,
Le present cahier des charges vise a permettre a I'exploitant de modifier les madalites d'exploitation decrites
precedemment:
• afin qu'elles soient compatibles avec son projet d'organisation,
• tout en respectant un niveau de securite au moins equivalent,
• avec un intervalle entre deux verifications ne depassant pas 72 heures,
Note: le choix de f'intervaffe de 72 heures correspond a la demande exprimee par les exploitants et
au retour d 'experience des normes et cahiers des charges actuel/ement reconnus en Europe,
Ce cahier des charges prend en compte I'evolution technologique des materiels, le retour d'experience de
I'application des normes NF E 32-020 ainsi que les divers travaux normatifs,
Pour une chaudiere neuve sou mise a I'evaluation de la conformite selon la directive 97/23/CE , ces memes
prescriptions peuvent s'appliquer, a I'initiative et sous la responsabilite du fabrican!
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1 INTRODUCTION
l'exploitation sans presence humaine permanente des chaudieres necessite de prendre en compte des risques
specifiques, tant au niveau de la conception que de I'exploitation,
la modification des conditions d'exploitation d'une chaudiere constitue una modification notable au titre de I'arrete
du 15 mars 2000 modifie et do it respecter les prescriptions du present cahier des charges portant sur :
• les dispositifs de securit" a mattre en place,
• la notice d'instructions,
• le personnel,
• I'organisation de I'exploitation,
• la nature des controles El realiser par I'exploitant.
2 OOMAINE O'APPLICATION
Le present cahisr des charges s'appiique aux chaudh~res :
• aconduits automatique
• d'une puissance unitaire inferieure ou egale a 80 MW,
• destinees a etre exploitees sans presence humaine permanente,
• construites selon le decre! du 2 avril1926 ou fabriquees selon la directive 971231CE,
• utilisant des combustibles commerciaux liquides ou gazeux, ou racuperanl I'energle d'effluents
gaz6ux issus de cas combustibles,
• ayant une energie residuelle telle que, lors d'un arret simultane de rapport catorifique et des moyens
d'alimentation en eau, cella-ci ne puisse compromettre la securite de la chaudiere,
le present cahier des charges ne traite pas:
a
• des exigences en matiere d'eloignement et d'implantation visant limit"r I'exposition aux risques de
tiers ou de fuite de combustible survenant hors de la chaudiere, de rejets et de pollution, ces points
relevant d'autres reglementations sous la responsabilite de I'exploitanl,
a
• de la mise en service distance des chaudieres,
• des consequences sur le process industrial de la mise en securite d'une chaudiere, nolammenl en ce
qui concerne les modalites cl'intervention du personnel d'exploitation,
3 DEFINITIONS
Accessolres de securite
Dispositifs destines a
la protection des equipements sous pression contre le depassement des limites
admissibles, comprenant :
a
• les dispositifs pour la limitation directe de la press ion, lels que les sDupapes, les dispositifs disques de
ruplure, las liges de flambage, les dispositifs de securile pilotes,
• les disposilifs de limitation qui meltent en oeuvre des moyens d'intervention ou enlrainenlla coupure et le
verrouillage, tels que les commutateurs actionnes par la pression, la temperature ou le niveau du fluide el
les dispositifs de mesure, de conlrOle et de regulation jouent un role en matiere de secunte,
Ac!ionneur
Moyen mis en oeuvre pour mettre en securile la chaudiere,
Alarme
Fait de signaler I'apparition d'una anomalie d'exploitation,
Anomalie
Depassement par un paremetre des limites extrl!mes de fonctionnement, avac danger pour les personnes ou les
biens,
ChaudiElre
Elle est constituee par ,
• un 9!!merateur de vapeur au sens de I'article 5 §2 de I'arrete du 15 mars 2000 modifie,
• un equipement de chauffe ou un dispositlf de chauffage par fluide caloporteur ou effluents gazeux
a
Chaudlere vaporisation Instantanee
Chaudiere 11 circulation forcee il serpentin(s) dit "mono tubulaire" pour la production Instantanee de vapeur ou
d'eau surchauffee,
Circuit de s{;curit{;
a
Malerlel de commande et de commutatIon relatif la securite qUI re<;ol! des signaux des limiteurs,
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4 DOCUMENTS DE REFERENCE
• Directive 97/23/CE relative aux equipements sous press ion.
• Decret du 2 avril 1926 modifie portant reglement sur les appareils a pression de vapeur et ses
circulaires d'application .
• Decret n' 99-1046 du 13 decembre 1999 modifie relatif aux equipements sous pression.
• Arr~te du 9 mai 1978 modifie relatif au contrOle de I'alimentation en eau des glmerateurs de vapeur et
a la protection en cas de defaillance de celle-cL
• a
Arrete du 1S mars 2000 modifie relatif I'exploitation des equipements sous pression.
• Circulaire BSEI n' 06-080 du 6 mars 2006 relative aux conditions d'application de I'arr~te du 1S mars
2000 modifie.
• Norme NF EN 60529 :1992 +A1:2000 : Degres de protection procures par les enveloppes (code IP).
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c) I'exploitant etablit les procedures et consignes d'exploitation de maniere a couvrir tous les risques
residuels et met en ceuvre les moyens necessaires a leur application,
d) I'entit" en charge de la modification prend la responsabilite de I'intervention et produit I'attestation de
conform it" prevue par I'article 30 de I'arr~te du 15 mars 2000 modifie,
e) I'organisme habilit" procede au contrOle apres intervention et au contr61e de mise en service en
application de I'arrete du 15 mars 2000 modifie.
Autres risques
PrescripUons Surveillance en
Rlsques partJcuJiI}res de DisposiUf de protection (1)
exploltaUon (2)
materiel
DegradaUon de la quatlt. de
1 limiteur de conductivite Vok annexe A
I'eau de chaudlere vapeur
Alarme sur un
Degradation de la quallt. de
parametre Voir annexe A
I'eau d'appolnt
pertinent
Alarme sur un
parametre
Degradation de la qualitO des
pertinent et Voir annexe A
retDurs de condensats
deviation des
retours
Fuile de combusllble sur I.
brOleur BrQleur(s)
Depassement de presalon conforme(s) aux
haule ou basse du combustible normes EN 676 el
EN 298 (gaz) ou Instructions donnees par
Depassement de temperature EN 267 (fuel) ; la notice du brOleur
haute DU basse du combustible
EN 746-2 lorsque
DMaut d'alr de combustion applicable
DMaut de delectlon de flamme
(1) Les prescriptions relatives au dispositif de protection sont precisees en annexe 8.
(2) Application de la notice du materiel retenu, avec verification tous les 18 mois en I'absence de dispositions particulieres.
a
(3) Un limileur de temperature est requis uniquement dans le cas de chaudiere avec surc:hauffeur ou de chaudiere vaporisation instantanee.
a
Pour les chaudieres vaporisation instantanee , ce limileur doll e\re complete par un deuxieme limiteur permettant de s'assurer du respect
de la temperature maxlmale de la parol du serpent in.
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6.2 Cas des chaudlllres de production d'eau surchauffee
Risques specifiques aux parties sous press/on
Prescriptions Surveillance en
Risque. partlc"I"'!,•• du Dloposllll d. protection (1)
exploitation 121
materlel I
1 soupape de securile (ov 1 disposilif Application de la notice
de securlle pllole) reglee eu plus lIla d'instructiofls de la i
a
presslon PS, aple evacuer I',mergle soupape (ou dv disposili!
produile, de securila pilole)
Surpra•• lon
1 limiteur de pressloll regie entre la
pression d'utilisation et la pression de
reglage de la soupape de securil" (ou
du disposili! de securite pilote)
Delaut de rernpll •• age 1 limlteur de niveau d'eau
Dopassement de la temperature
21imiteurs de temperature
maximal. admissible
-
A utres risques
Prescriptions I Surveillance en
Risque. particuller•• de Dlsposltlf de protection (1)
exploitation {2)
I materiel
I AJarme sur un
parametre
Degradation de la qualllo d. pertinent Voir annexe A
I'eau d'appoint
(exemple : debit
d'eau d'appoint)
Fulle d. cambu.Ubl. sur I.
brlll.ur : BrOleur(s)
:..,.... Dep.ssement de presslno confo!111e(s) aux
haute OLl basse du combustible l10rmes EN 676 et : Instructions donnees par
r"==:.;::.-=.:...::=~====:.:.:....,: EN 298 (gaz) OU
Dapassemen! de temperature i
EN 267 (fuel) ; la notice du brilleur
hau~. ou b~~S. du combustible I EN 746-2 lorsqu.
Delaut d air de combustion I applicable
Delaut de detection de flemma I
Se Ion conception du reseau, les , ilnstructions de
Systeme de limiteurs doivent surveifler que le surveiflance donnees par
DMaut de pressurisation pressurisation reseau reste dans las limftes (pression, le ooncepteur du reseau
conforme a la temperature, niveau) prealablement et du systeme de
norme EN 12952- definies, pressurisation
f - - - - - - - - - - - - 7 , ou EN 12953-6
ou equlvalent(3) 11 limltsur de debit d'imgalion :
DM.ut d'irrigatlon
insuffisante
(1) les prescriptions relatives eu dispositif de protection sont en annexe B.
(2) Application de la notice du materiel retenw, avec verification lous les 18 mois en rabsence de dispositions particuli.res.
(3) les conceptions retenues pour la pressurisation des r.seaux d'eau sUfchau!fee sont reprises d.ns les normes EN 12953-6
annexe A et EN 12952-7 annexe B. Pour d'aulres conceptions, une analyse specifique de risque est 1:1 eiablir par I'entite
en charge de la modification,
7 DOSSIER DE MODIFICATION
Le dossier de modification doit comporter au moins les elements suiuants ;
• les plans et schemas necessaires a une bonne comprehension des instructions de service,
• les notices techniques des accessoires de securlte, des disposi\ifs de contrOle, des chaines de
regulation et des autres composants (actionneurs,
• les certificats de reglage des limiteurs,
• les fl3sultats de I'analyse de rlsques,
• la qualita requise de I'eau d'allmentation et de I'eau en chaudiere,
• la description des dispositlfs de traitement et de conditionnement d'eau et les parametres de leur
dimensionnement,
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8 ORGANISATION DE L'EXPLOITATION
9 PERSONNEL
L'exploitation et la surveillance de la chaudiere doivent etre confiees a un personnel:
• qualifie et experimente auquel a ete dispense une formation a la connaissance des risques
specifiques de I'installation et a I'application des consignes d'exploitation vi sees au §8.1,
• formellement reconnu apte a ceUe conduite par I'exploitant et periodiquement confirme dans ceUe
fonction.
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Surveillance et maintenance du systeme de traltement
et de condltlonnement d'eau
A1. GenElralites
Les caracteristiques de qualite d'eau doivent i\tre donnees explicitement dans la notice d'instructions.
A defaut d'information explicite, les caracteristiques de qualite d'eau definies dans les normes EN 12953-10 et
EN 12952-12 pourront etre utilisees comme base dans la conception et ('exploitation des installations.
Les consignes d'exploitation etablies par ('exploitant (voir §8.1) doivent notamment indiquer :
• les specificites du process susceptibles de conduire a une alteration de la qualite de ('eau,
• les caracteristiques des moyens de traitement et de conditionnement de I'eau,
• a
les analyses effectuer ainsi que leur periodicite,
• les emplacements d'echantillonnage representatifs,
• les methodes d'analyse retenues,
• les valeurs cibles de qualite d'eau respecter, a
• la nature et le traitement des alarmes,
• les modalites des enregistrements realiser. a
A2, Prescriptions techniques
Les regles suivantes doivent etre respectees :
a) Le traitement d'eau doit etre automatique et la regeneration doit se faire sans incidence sur la qualite
d'eau.
b) Le conditionnement doit etre automatique et associe 8 un parametre pertinent (debit d'eau
d'alimentation, debit d'eau d'appoint, ... ).
c) La periodicite des analyses do it etre definie en fonction des parametres essentiels de ('eau brute et du
regime de marche.
d) En cas d'utilisation d'eau de process comme eau brute ou de retour de condensals laissanl craindre un
risque de pollution, il doit elre procede a :
o une surveillance en conlinue d'un parametre pertinenl avec emission d'un message d'alarme,
o la mise en ceuvre d'un disposilif aulomatique de derivation de I'eau polluee,
o un enregistremenl des evenemenls el de I'action corrective mise en ceuvre.
e) Une chaudiere deslinee 8 la produclion de vapeur (8 rexclusion des chaudieres a vaporisalion
instanlanee) doit etre equipee au mains :
o d'un dispositif de deconcenlralion en conlinu,
o d'une vanne d'exlraction qui doil "Ire manceuvree selon une fn§quence definie dans les
consignes d'exploitation.
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La mise en sacurite d'une chaudiere est obtenue par arret et verrouillage de I'apport thermique (arret du brQleur,
arr",t de I'alimentation en fluide primaire pour les generateurs par echange, coupure de I'alimentation en fluide ou
energie auxiliaire des registres),
Le deverrouillage est realise par une action de rearmament manuel sur le site d'instaliatlon,
Les fonctions de securile du dispositif de protection de plus grande criticite - presslon, niveau tres bas,
temperature - con,ues et realisees selon les prescriptions des normes EN 50156-1 et EN 61508 pour un niveau
de fiabilile SIL2 , permettent d'obtenir le m~me niveau de fiabilite que les recommandations ci-dessus.
Les autres fonctions de securite du dispositif de protection, con,ues et realisees selon les prescriptions des
normes EN 50156-1 et EN 61508 pour un niveau de fiabilite SIL 1, permettent d'obtenir le meme niveau de fiabilite
que les recommandations ci-dessus.
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ANNEXE 7 :
Meilleurs techniques disponibles (MTD) prises en
compte pour la prévention ou la réduction des
émissions provenant de la combustion de
combustibles
BREF Grandes Installations de Combustion - Resume technique
MTD lees a a com us Ion e com us I es gazeux c;. Glossaire
Prechauffoge du gm combusti-
ble en utilisant 10 choleur perdue
provenonl de 10 cha udiere QU
d e la turbine a
Pour 10 manipulation et le sloc-
kage d'ommonioc pur liquefie :
• les reservoirs sous press ion pour
ammonia c pur liquefi e > 100 rn'
a
devraient etre double poroi et
enterres
• !es reservoirs de 100 rn' e l
m ains devraient etre construits
selon les procedes de (ecull
Techniques et mesures d 'exploi- Pour les ,ins tallations de combustion alimen tees au gOL
lotion permettan t d'ougmenter I'utilisation de turbines Cl goz Cl cycle combine et de co-
le rendemenl Ihermique de genera tion sont d'un poin t de yue technique les moyens
I'insta llation les plus e ffieaees pour paNenir Cl I'augment ation du
rendement energefique dons le sys teme de fourniture d'
a
energie.l'assoclotlon d'une installation cycle combi-
ne et d'une cogeneration es t done c onsid eree comme
la premiere option MTD (par exemple lorsque /0 deman-
de en c haleur locale es t su ffisammen l import ante po ur
goronlir la construction d'un lel syst eme)
• Installations riouvel/es
36-40 % (MTD)
.~~~B~a~se sur des conditions ISO
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PREVENTION DES RISQUES ET LUTTE CONTRE lES POll UTlONS
c) Glossaire
Cas nouvelle turbine Cl gaz : Niveoux d'emissions de NOx : Moyenne journaliere en conditions standards et 15%
BrOleurs bas NOx Cl premelange • Installations nouvelies : d'02
(voie seche - DLN) ou SCR 20·50 mg/Nm3 (MTD)
Le brOleur DLN est un equipemenf standard pour les
nouvelles turbines 6 gaz.
Cos nouveUe tlJrbine 6 gal 6 Niveoux d ' emis~ions de NOx : Moyenne journoliere en conditions standards el 15%
cycle combine sons HRSG : • Installations nouvelles : d ' 02
BrOleurs bas NO, Cl premelange 20:50 mg/Nm3 (MID)
(voie seche - DlN) ou SCR Pour plus d'information, voir 7.5.1\
Cos turbine Cl gaz existoote Cl Niveaux d'emissions de Moyenne journoliere en conditions standards et 15%
cycle combine sons HRSG : NO, : d'02
BrOteurs bos NOx 0 premelange • Inst~lIalions exislaoles :
(voie seche - DlN) 20·90 mg/Nm3 (MID) Spain! de diveraence : le Secteur affirme que la four-
QU injection d'eau et de vapeur chetle devrait elre remplacae par 80 - 120 mg/Nm3
ou SCR, si I'espace necessoire 0
ele prevu dans le HRSG Pour plus d'information, voir 7.5.4
Cas nOlJveUe turbine a gal 6 Niveoux d'emissions de Moyenne jouroaliere en conditions standards et % d'02
cycle combine avec HRSG : NO,: speciflque Cl I' instaUati(~m
BrOleurs bas NOx Cl premelange • Installotions nouvelles :
(voie seche - DlN) et brOleurs bas 20·50 mg/Nm3 (MID) Pour plus d'information, voir ct10pitre 7.5.4
NOx pour la partie chaudiere ou
SCR ou SNCR
Cas tlJrbine a gal exist ante Q Niveaux d'emissions de Moyenne jouroaliere en conditions standards et % d'02
cycle combine avec HRSG : NOx : speciflque Cl l'iostaUation
BrOleurs bas NOx Cl premelange • Inst~"ations existontes :
(voie sec he - DlN) 20·90 mg/Nm3 (MID) 6Point de divergence : le Secteur a indique 'que, du fait
QU injection d'eau et de vapeur des grands brOleurs utilises places sur Jes parois el utilises
et brOleurs bas NO, pour la par- pour !o combustion supplementaire du HRSG, las emis-
tie chaudiere sions de NOx de 10 turbine 6 gal pourroienl augmenter
ou SCR, si I' espoce necessoire 0 de 10 - 20 mg/ Nm3. Cetle augmentalion e,' due aux
ale prevu dans le HRSG temperatures locales elevees de ces brOleu(s Cl conduc-
tion. Par consequent. le niveou associe aux MTD dons le
cas d ' une combustion supplementalre devroii etre de
60 - 140 mg/Nm3 .
Cos turbine Q gm exisjanfes : Niveoux d' emissions de NOx : Moyenne journaliere en conditions standards et 15%
Injection d'eau el de vapeur au • In st ~nalions exisfanfes : d'02
SCR 50·90 mg/Nm3(MTD)
1Point de divergence: le Secleur el un Eta! Membre o ot
declare que la quantile d'eou QU de vapeur pouvont
€olre injec tee dons une turbine 6 gaz exist a nte etai!
limih~e. l'injection de grandes quanlites d'eau QU de
vapeur peul endommager les composents de la turbine
a g02. Par consequent, 115 affirmen! qu'il convien! de
remplacer 10 fourchelle indiquee par la fourchette sui~
vonle SO - 120 mg/Nm3.
Cas oou yegu ffioleur a gaz et Niveoux d 'emissions de NOx : Moyenne journaliere en conditions standards et 15%
oouveau motelJc 0 gaz ayec • lnstgllalions nouvelles : d'02
HRSG en mode coqEmeral ioo: 20· 75 mg/ Nm3 (MTD)
Concept melonge pauvre, 2Poinl de djvergence : le Secleur soufient que ces four-
legloge bas NOx el cololyseur chelle ne correspondent pos <> I'opproche MTD.
d'oxydolion pour CO le secteur industriet affirme que des niveaux de 190 mg/
oU Nm3 en mode gaz representent une voleur globale opti-
SCR el cololyseur d' oxydolion male pour les emissions,
pour CO Un autre representant du Secteur affirme que la four-
chelle don nee devrail etre remplacee por 90 - 190 mg/
Nm3
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Conception / Construction
Exploitation X X X
Entretien et Maintenance X X X
Définition des Références documentaires Règles de sécurité Exploitation des équipements sous Cahier des charges pour
applicables à pression l’exploitation sans présence
l’installation et à humaine permanente des
l’exploitation des chaudières de vapeur ou d’eau
ensembles de surchauffée (document AQUAP
production de vapeur 2007/01), - Prescriptions minimales
d’eau et d’eau pour l’exploitation avec présence
surchauffée avec ou intermittente ou en autocontrôle de
sans présence générateurs à vapeur d’eau ou à
humaine permanente eau surchauffée d’une puissance
utile inférieure à 300 kW (document
AQUAP Avril 2000).
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Conception / Construction X
Exploitation X X X X X X X X X X X X
Entretien et Maintenance X X X X X X X
Définition des Références documentaires CSA B51-03 et son supplément CSA Chaudières à tubes d'eau et Chaudières à tubes Guide de Document technique Cahier des Document de Rubrique ICPE n°2910 relative aux
B51-S1 : norme canadienne relative installations auxiliaires : de fumée : recommandation unifié DTU 65.4 charges pour référence sur les installations de combustion
au code des chaudières, appareils et Exigences pour les Exigences pour les pour les exploitants (Chaufferies aux gaz l’exploitation sans meilleures techniques
tuyauteries sous pression, équipements de chauffe pour équipements de professionnels et aux hydrocarbures présence humaine disponibles pour les
- ISO 16528 : Chaudières et récipients combustibles gazeux et chauffe pour assurant la sécurité liquéfiés) fixent les permanente des grandes installations
sous pression (Partie 1 : exigences de liquides de la chaudière combustibles des chaufferies règles de chaudières de de combustion
performance, Partie 2 : procédure gazeux et liquides utilisant les dimensionnement vapeur ou d’eau
pour répondre aux exigences de de la chaudière combustibles gazeux pour les types de surchauffée
l’ISO 16528-1), Equipements de chaufferies qu’ils (document AQUAP
- NF E32-101 à NF E32-106 : Code de chaufferie à caractère concernent 2007/01), -
construction des générateurs de industriel, Sécurité Prescriptions
Equipements
vapeur. d’exploitation des minimales pour
thermiques
Equipements thermiques générateurs de vapeur l’exploitation avec
industriels :
industriels : Prescriptions ou d’eau surchauffée présence
Prescriptions
de sécurité concernant la avec ou sans présence intermittente ou en
Boiler and combustion systems hazards code (version 2007) générales de
combustion et la humaine permanence : autocontrôle de
sécurité pour les
manutention des Prescriptions générateurs à
équipements
combustibles particulières aux vapeur d’eau ou à
thermiques
installations eau surchauffée
industriels
fonctionnant aux d’une puissance
combustibles gazeux utile inférieure à
commerciaux 300 kW (document
AQUAP Avril 2000).
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Conception / Construction
Exploitation X X X X X X X X X X
Entretien et Maintenance X X X X X X X X X X
Définition des Références documentaires Chaudières à tubes d'eau et Chaudières à tubes Chaudières à tubes Chaudières à tubes Chaudières à Chaudières à tubes de Chaudières à tubes de Chaudières à tubes de
installations auxiliaires : Exigences d'eau et installations d'eau et d'eau et installations tubes de fumée : fumée : Exigences pour fumée : Exigences pour fumée : Exigences
Equipements de pour l’équipement de la chaudière auxiliaires : Exigences installations auxiliaires : Exigences pour la protection vis-à-vis les dispositifs de relatives à la qualité de
Equipements chaufferie à caractère pour la protection vis- auxiliaires : Exigences relatives l’équipement de la des excès de pression limitation de la l’eau d’alimentation et
Equipements à-vis des excès de Exigences pour les à la qualité de l’eau chaudière chaudière et de ses de l’eau en chaudière
thermiques industriel, Sécurité
thermiques pression dispositifs de d’alimentation et de accessoires
industriels : d’exploitation des
industriels : limitation de la l’eau en chaudière
Prescriptions générateurs de vapeur
Prescriptions de chaudière et de ses
générales de ou d’eau surchauffée
sécurité concernant accessoires
sécurité pour les avec ou sans présence
la combustion et la
équipements humaine permanence :
manutention des
thermiques Terminologie –
combustibles
industriels Prescriptions générales