Machine A4 Eleq Gpge - 2
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MODULE
MACHINE ELECTRIQUE
Commentaire :
Ce document a été élaboré par un groupe d’enseignants du génie électrique sous l’appellation
Grand Prof du Génie Electrique (G.P.G.E). Nous restons néanmoins ouverts à toutes remarques
ou critique pouvant contribuer à l’amélioration positive de l’éducation au Cameroun.
Ce module traitera quatre parties strictement indépendantes, à savoir :
COMPETENCE 1 : la constitution, le fonctionnement, et l’utilisation des machines tournantes
à courant alternatif
COMPETENCE 2 : les grandeurs caractéristiques des machines tournantes à courant alternatif
CPMPETENCE 3 : La constitution, le fonctionnement et l’utilisation des machines statiques
COMPETENCE 4 : les grandeurs caractéristiques des machines statiques
INTRODUCTION GENERALE
Les moteurs asynchrones sont les moteurs employés le plus fréquemment dans l’industrie.
Ils possèdent en effet plusieurs avantages : simplicité, robustesse, prix peu élevé et entretien
facile. Vu l’importance de ces moteurs nous allons étudier l’ensemble de cette machine afin de
mieux comprendre son fonctionnement. Les moteurs asynchrones transforment l’énergie
électrique apportée par le courant alternatif monophasé ou triphasé en énergie mécanique. Ils
sont caractérisés par des grandeurs d’entrée qui sont électriques et des grandeurs de sortie qui
sont mécaniques.
Quel soit monophasé ou triphasé, le moteur asynchrone (parfois appelé moteur d’induction)
comprend deux parties essentielles : le stator et rotor.
Le stator est une carcasse en acier renfermant un empilage de tôles identiques qui
constituent un cylindre vide, ces tôles sont percées de trous à leur périphérie intérieure.
L’alignement de ces trous forme des encoches dans les lesquelles on loge un bobinage
(monophasé ou triphasé). (Voir figure)
Le rotor se compose d’un cylindre de tôles perforées à leur périphérie extérieure pour
former les encoches destinées à recevoir les conducteurs. Il existe deux sortes de rotors :
Rotor à “cage d'écureuil” (robuste et bon marché)
Rotor bobiné
Toutefois, on classe les différentes pièces rencontrées dans toute machine tournante selon
les trois grandes fonctions réalisées :
Organes électriques : ils sont constitués des enroulements statoriques et des conducteurs
rotoriques
Organes magnétiques : ils sont constitués de circuit magnétique fixe et de circuit
magnétique tournant.
Organes mécanique : ils permettent la rotation du rotor, la protection et le maintien des
différents sous-ensembles. On peut citer la carcasse avec fixation ou stator, rotor avec
arbre, roulement à bille, flasques, ventilateur avec son capot, capot de ventilation, tiges
de montage, plaques à bornes.
2. Symbole
Voici les deux symboles employés pour représenter la machine asynchrone (Figure 3) :
Figure 3 : Symbole
Le courant alternatif monophasé engendre dans le rotor un champ alternatif simple H qui est la
superposition de deux champs tournants 𝐻1 et 𝐻2 de même valeur et de sens contraires.
Une impulsion mécanique sur le rotor provoque une inégalité des glissements. L’un des couples
diminue pendant que l’autre augmente. Le couple résultant provoque le démarrage du moteur
dans le sens où il a été lancé.
2) Moteur triphasé
On alimente le bobinage fixe du stator par un système de tension triphasé équilibré de
pulsation w et le courant tiré au réseau servira d'abord à magnétiser les tôles. Ce courant engendre
un CHAMP TOURNANT à la vitesse de SYNCHRONISME du réseau.
Cette vitesse de synchronisme 𝒏𝑺 est imposée par le réseau de distribution. C'est-à-dire
par la FREQUENCE f en Hz.
Elle est aussi imposée par le nombre de paires de pôles p du stator du moteur.
Les différentes étapes du fonctionnement d’une MAS sont :
Magnétisation du stator
Selon la fréquence f
Magnétisation du rotor
Il est bien évident qu'il n'est pas instantané.
Ce retard entre la magnétisation du stator et du rotor fait que le moteur ne pourra jamais
tourner à la vitesse SYNCHRONE. D'où son nom de moteur ASYNCHRONE
Cette vitesse asynchrone n peut se mesurer à l'arbre du moteur.
Les moteurs asynchrones sont utilisés dans tous les domaines vitaux :
IV. Les moteurs asynchrones monophasés
Ils sont plus utilisés dans les appareils électroménagers tels que :
Le lave-linge,
Le Moulinex,
Le réfrigérateur,
Le frigo
Mais aussi d’autres appareils tels que : les tondeuses, les climatiseurs, les
ventilateurs…
V. Les moteurs asynchrones triphasés
Ils sont généralement utilisés en milieu industriel dans :
Le domaine de la traction électrique,
La machine à outils,
Les ascenseurs,
Les treuils,
Les pompes,
Les compresseurs,
Les chariots élévateurs…
VI. CHOIX DES MAS
Le choix d'un moteur asynchrone et de son mode de démarrage dépendent de la puissance
installée du réseau d’alimentation (qui définit l’appel du courant admissible).
est : f=pn
Le rotor inducteur, ou roue polaire, alimenté en courant continu présente p paires de pôles. Il
tourne, entrainé par une turbine ou moteur. Les enroulements décalés de 120° du stator (induit)
sont soumis aux passages successifs des pôles et sont donc le siège d’une f.é.m. induite
alternative.
IV. Constitution générale
Comme tout moteur, la machine synchrone est constitué d'une partie mobile : le rotor
et d'une partie fixe : le stator.
1. Le stator
Le stator est habituellement l'induit (siège du courant induit par variation du flux du rotor). Le
stator est constitué d'un bobinage triphasé généralement couplé en étoile, découpé en p paire de
pôles. Les bobinages sont insérés dans des encoches au sein de culasse en ferrite.
2. Le rotor
De la même manière, l'inducteur est généralement le rotor. Suivant la technologie
utilisée, le champ magnétique est créé par des bobinages ou des aimants permanents.
Lorsque que l'inducteur est bobiné, il est nécessaire de conserver des balais afin de
l'alimenter (mais cette fois sans commutation).
Il existe deux types de rotor à savoir :
Le rotor à pôles saillant :
2. Le glissement
Le glissement mesure l'écart relatif entre la vitesse de rotation de la machine et la vitesse de
synchronisme. Il est noté et défini par l’expression :
𝐧𝒔 − 𝒏 𝛀 𝐬 − 𝛀
𝒈= =
𝐧𝒔 𝛀𝐬
Le glissement n’a pas d’unité et s’exprime en pourcentage (%).
Remarque :
𝒏 = 𝟎 ⟹ 𝒈 = 𝟏 : On est au démarrage
𝒏 = 𝒏𝒔 ⟹ 𝒈 = 𝟎 : Synchronisme des fréquences
𝟎 < 𝒏 < 𝒏𝒔 ⟹ 𝟎 < 𝒈 < 𝟏 : Fonctionnement moteur
𝒏 > 𝒏𝒔 ⟹ 𝒈 < 𝟎 : Fonctionnent générateur
3. Fréquences rotoriques
La fréquence des grandeurs rotoriques est proportionnelle au glissement. A partir de la
relation, on déduit l’expression de la vitesse du moteur qui est défini par la relation suivante :
𝒏 = 𝐧𝒔 (𝟏 − 𝒈)𝒐𝒖 𝒇𝑹 = 𝒈 ∗ 𝒇
Au Cameroun, la fréquence du réseau est de 50 Hz et la vitesse du champ tournant dépend
du nombre de pair de pôles. Nous avons d’après le tableau ci-dessous quelques données :
Nombre de pôles et de paires de pôles Vitesse du synchronisme (ns)
Afin d’adapter électriquement un moteur (et éviter de le griller !!) par rapport à l’alimentation
électrique distribuée sur le réseau il est IMPERATIF de coupler les enroulements du moteur.
Deux couplages sont possibles :
Couplage triangle
Une fois défini, le couplage (étoile Y ou triangle ∆) sera réalisé grâce à des barrettes de
couplages positionnées dans la boite à bornes du moteur de la façon ci-dessous :
En plus des 6 bornes des bobinages, on trouve dans la boîte à bornes, une borne de protection
électrique (PE) du moteur qui doit être reliée à la borne PE de l’installation.
Exemple 1 : Tension réseau : 400 V. Tension moteur : 400 / 660 V
Le couplage à effectuer est : triangle.
Exemple 2 : Un moteur asynchrone tourne à 965 tr/min avec un glissement de 3,5 %. Déterminer
le nombre de pôles du moteur sachant que la fréquence du réseau est f = 50 Hz.
SOLUTION
Vitesse de synchronisme : nS = n / (1 - g) = 965 / (1 - 0,035) = 1000 tr/min
Nombre de paires de pôles : p = f / nS = 50 / (1000 / 60) = 3
6 pôles
Exemple 3 : Les tensions indiquées sur la plaque signalétique d'un moteur triphasé sont : 400 V
/ 690 V 50 Hz (cela signifie que la tension nominale aux bornes d’un enroulement est de 400 V).
Quel doit être le couplage du moteur sur un réseau triphasé 230 V / 400 V ?
Et sur un réseau triphasé 400 V / 690 V ?
SOLUTION
Couplage triangle (avec un couplage étoile, la tension aux bornes d’un enroulement n’est
que de 230 V).
Couplage étoile (avec un couplage triangle, la tension aux bornes d’un enroulement est
trop importante : 690 V).
Exercice de consolidation 1 :
La plaque signalétique du moteur asynchrone d’une fraiseuse porte les indications suivantes :
3~ 50 Hz
D 220 V 11 A
Y 380 V 6,4 A
1455 tr/min cos j = 0,80
1- Le moteur est alimenté par un réseau triphasé 50 Hz, 380 V entre phases.
Quel doit être le couplage de ses enroulements pour qu’il fonctionne normalement ?
2- Quel est le nombre de pôles du stator ?
3- Calculer le glissement nominal (en %).
SOLUTION
Couplage étoile.
Exercice de consolidation 2 :
Un moteur triphasé Tétrapolaire à cage d’écureuil possède les caractéristiques suivantes : 230 V
/ 400 V 50 Hz.
Ce moteur est alimenté par un réseau 400 V entre phases. Déterminer :
le couplage du moteur
la vitesse de synchronisme
Le glissement si n=1400tr/min
SOLUTION
Couplage étoile
la vitesse de synchronisme 50/2 = 25 tr/s = 1500 tr/min
le glissement (1500 – 1400) / 1500 = 6,67 %
III. CALCUL DES PUISSANCES
Une machine (telle qu’elle soit) absorbe une certaine puissance en entrée (ou une certaine
énergie) et restitue une puissance (ou énergie) utile en sortie. Cet élément de contenu est consacré
à l’étude des différentes puissances de la machine. Comme tout moteur, son principe est basé sur
la transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique.
1. Puissance électrique
A l’entrée d’un moteur, nous disposons de l’énergie électrique. Cette énergie représente la
puissance qui sera consommée par le moteur. D’où la puissance absorbée :
En monophasé :
𝑷𝒂 = 𝑼𝑰 𝒄𝒐𝒔 𝝋 𝒆𝒕 𝑸𝒂 = 𝑼𝑰 𝒔𝒊𝒏 𝝋
1. Arbre de puissance
Couplage étoile
Couplage triangle
𝒑𝒋𝒔 = 𝒓𝑰𝟐
Elle est transmise au rotor par le couple électromagnétique développé grâce au champ tournant.
Moment du couple électromagnétique(Tem) : elle est définie par la
relation :
Ces pertes représentent la différence entre 𝑷𝒕𝒓 et 𝑷𝑴 .Elle sont dues aux courants induits. Elles
ne sont pas mesurables car le rotor est court-circuité. On calcule :
𝒑𝒋𝒓 + 𝒑𝒇𝒓 = 𝑷𝒕𝒓 − 𝑷𝑴 = 𝑷𝒕𝒓 − 𝑷𝒕𝒓 (𝟏 − 𝒈) = 𝒈𝑷𝒕𝒓
𝒑𝒎 = 𝑷𝒖 − 𝑷𝑴
Pertes collectives (Pc)
Ces pertes ne dépendent pas que U, f et n. Comme ces grandeurs sont généralement constantes,
les pertes fer au stator et les pertes mécaniques le sont aussi. Soit :
𝒑𝒄 = 𝒑𝒇𝒔 + 𝒑𝒎
On déduit le couple des pertes par :
𝑻𝒑 = 𝒑𝒄 /Ω𝒔
Puissance utile(Pu)
C’est la différence entre la puissance mécanique 𝑷𝑴 et les pertes mécaniques 𝒑𝒎 .
Puissance utile : 𝑷𝒖 = 𝑷𝑴 − 𝒑𝒎
Couple de pertes : 𝑻𝒖 = 𝑷𝒖 /Ω
4. Le rendement de la machine
Par définition le rendement est le rapport entre la puissance utile et la puissance absorbée par le
moteur. Ainsi il peut s’obtenir de deux manières :
𝑷𝒖
Méthode directe : 𝛈 = 𝑷𝒂
𝑷𝒖 𝑷𝒖
Méthode indirecte : 𝛈 = 𝑷 =𝑷
𝒖 +𝒑𝒋𝒔 +𝒑𝒋𝒓 +𝒑𝒇𝒔 +𝒑𝒎 𝒖 +𝒑𝒋𝒔 +𝒑𝒋𝒓 +𝒑𝒄
𝑷𝑴
Soit : 𝜼𝒊𝒏𝒅 = 𝜼𝒎 𝒙𝜼𝒓 𝒙𝜼𝒔 𝑒𝑡 𝜼𝒓 = =𝟏−𝒈
𝑷𝒕𝒓
D’où : nr = ns (1-g)
AN : nr = 1000(1-0,04)=960trs/min
b) Calcul des pertes par effet joule dans le stator : les enroulements étant couplés en étoile, on
a : Pjs=3RI2.AN : Pjs = 3x0.1x 30x30 = 270W. Pjs = 270W
9230−370
AN : η = = 0,905η = 90,5%
9800
Exercice de consolidation
La plaque à bornes d’un moteur asynchrone triphasé porte les indications suivantes :
220/380V; 11/6,4A; 1455tr/mn ; cosϕ= 0,8.
Ce moteur est alimenté par un réseautriphasé380V–50Hz;
REMARQUE : K est une constante dans la valeur, voisine de 2,22, est propre à
chaque alternateur. On l’appelle coefficient de Kapp.
Alternateur triphasé :
La fém de l’alternateur à vide a pour valeur efficace E si les enroulements sont couplés en Δ et
E√3 si ils sont couplés en Y :
2. Etude en charge
Si un alternateur alimente une installation indépendante, la tension entre ces bornes dépend de
l’intensité du courant qu’il débite (valeurs communes aux 3 courants en régime triphasé
équilibré) et du facteur de puissance de cette charge.
2. Bilan de puissance
a) La puissance reçue ou mécanique (PM)
𝑃𝑀 = 𝐶𝑢 × Ω
𝑃𝐴 = 𝑃𝑀 + 𝑢𝑒 𝑖𝑒
Pu=U×I×cosφ
En triphasé
Pu=√3 U×I×cosφ
3. Les pertes
- Les pertes dites constantes déterminées par un essai à vide :
Pm = pertes mécaniques (fonction de la vitesse de rotation n)
Pfer = pertes fer (fonction du flux et de la fréquence)
- Pertes par effet joule statorique (Pjs)
En monophasé
Pjs = RI2
En triphasé
3
Pjs = 2 𝑅𝐼 2
I : intensité en ligne.
4. Le rendement ( 𝜂)
Alternateur qui n’est pas auto excité
Le moteur tourne à cette vitesse constante tant que le moment du couple qu’il doit fournir ne
dépasse pas une limite appelée moment du couple de décrochage.
Pour fonctionner en moteur synchrone, la machine doit être démarrée et il faut lui faire
atteindre une vitesse de rotation voisine de la vitesse de synchronisme.
Des dispositifs auxiliaires sont prévus : possibilité de démarrage en asynchrone ou emploi d’un
moteur auxiliaire pour un démarrage à vide.
2. Bilan énergique
PA=U×I×cosφ
- En triphasé
Pu=√𝟑U×I×cosφ
Pje=ueie
En monophasé
Pjs=RI²
En triphasé
3
Pjs = 2 𝑅𝐼 2
Rendement
3. Couple électromagnétique
Si les diverses pertes sont négligées, on peut dire que le moteur reçoit une puissance PA et fournit
une puissance mécanique PU, on appelle Cem le moment du couple obtenu couple
électromagnétique.
Trois conditions sont nécessaires avant de brancher l’induit d’un alternateur sur un
réseau :
Exercice 1 : Alternateur
Un alternateur triphasé débite un courant de 20 A avec une tension entre phases de 220 V
et un facteur de puissance de 0,85. L’inducteur, alimenté par une source de tension continue
de 200 V, présente une résistance de 100 Ω. L’alternateur reçoit une puissance mécanique
de 7,6 kW. Calculer :
Le rendement 6,48 / 8 = 81 %
1. Description et symbole
Les transformateurs sont des machines entièrement statiques, cette absence de mouvement est
d’ailleurs à l’origine de leur excellent rendement. Un transformateur est constitué
⏭ De résistance électrique aussi élevée que possible, toujours dans le but d’affaiblir les
courants de FOUCAULT
Il a pour rôle de canaliser le flux et présenter le minimum de perte par hystérésis et courant de
FOUCAULT.
𝐼1 𝐼2
𝑈1 𝑁1 𝑁2
𝑈2
Primaire Secondaire
⏭ Deux enroulements (bobines) :
Il a pour rôle de créer une force contre électro motrice au primaire et une force électrique au
secondaire.
𝑈1 𝑁1 𝑁2
𝑈2
Primaire Secondaire
2- Principe de fonctionnement
L’un des deux bobinages joue le rôle de primaire, il est alimenté par une tension variable et
donne naissance à un flux variable dans le circuit magnétique
Les lignes de champ magnétique créées par le primaire à travers les spires du deuxième bobinage.
dφ
D’après la loi de Faraday ( e=− ), ce flux magnétique variable induit une force
dt
Remarque :
De par son principe, le transformateur ne peut pas fonctionner s’il est alimenté par une tension
continue. Le flux doit être variable pour induire une f.é.m. au secondaire, il faut donc que la
tension primaire soit variable. Le transformateur est réversible, chaque bobinage peut jouer le
rôle de primaire ou de secondaire. Le transformateur peut être abaisseur ou élévateur de
tension.
m : rapport de transformation
Il n’y a pas de pertes par effet Joule, donc la résistance R1 et R2 des deux
enroulements sont nulles.
Il n’y a pas de pertes dans le circuit magnétique, donc ni hystérésis, ni courant de
Foucault.
Il n’y a pas de fuites magnétiques, donc les lignes de champ sont caractérisées
par le circuit magnétique fermé. Cette hypothèse entraîne aussi que le circuit
magnétique, ne se sature pas et que la perméabilité relative µ est infinie
Un transformateur parfait est un transformateur qui n’a pas de pertes. Alors la puissance
absorbée par le primaire se retrouve entièrement au secondaire
𝑃1 = 𝑃2 ; 𝑄1 = 𝑄2 ; 𝑆1 = 𝑆2
IV. LES TYPES DE TRANSFORMATEURS
Les transformateurs se distinguent par leur rapport de transformation m. Nous avons trois
types de transformateurs :
V. DOMAINES D’APPLICATION
Nous pouvons retrouver les transformateurs dans les domaines suivants : la distribution
industrielle (modification de la tension), radio tv (alimentation tube image), sécurité
(transformateur de séparation galvanique), adaptation de l’impédance en télécommunication
(translateur), réglage de la tension pour poste à souder, mesure-transformateur de courant, petit
appareil-luminaire.
Le circuit magnétique est formé de trois noyaux fermés par 2 culasses. Il est fabriqué en tôles
Magnétiques feuilletées. Chaque noyau porte un enroulement primaire et un ou plusieurs
enroulements secondaires.
On convient de repérer les bornes comme suit :
Les enroulements primaires HT par des lettres majuscules (A.B.C
Les enroulements secondaires BT par des lettres minuscules (a.b.c)
1. MODE DE COUPLAGE
Il désigne l’ensemble des connexions entre les enroulements primaires entre eux et
secondaires entre eux.
a) Au primaire
Au primaire les enroulements peuvent ˆêtre connectés soit en ´étoile (Y) soit en
triangle (D).
b) Au secondaire
Y-y : étoile-étoile
Y-d : étoile-triangle
Y-z : étoile-zigzag
D-y : triangle-étoile
D-d : triangle-triangle
D-z : triangle-zigzag
2. CHOIX DU COUPLAGE
V. DOMAINES D’APPLICATION
𝑃2 𝑃2
Xfo parfait ⟹ 𝜂 = 1 d’où 𝜂 = = 1 ⟹ 𝑃1 = ⟹ 𝑃1 = 𝑃2 ; 𝑄1 = 𝑄2 ; 𝑆1 = 𝑆2 ; 𝐼1 = m𝐼2 )
𝑃1 𝜂
1. Fonctionnement à vide
Le transformateur fonctionne à vide ça veut dire qu’il y a aucune charge au secondaire.
Dans ce cas, I2=0
Tension au secondaire : E20= U20
Le primaire doit être alimenté sous une tension réduite V1CC. On mesure : V1CC , P1CC , I2
= I2CC . Comme V1CC est très faible, les pertes fer sont négligeables et il ne reste que les
pertes Joule : P1CC = RsI2cc².