Rapport ENCG VR FNL
Rapport ENCG VR FNL
Rapport ENCG VR FNL
Pour l’obtention du
DCA Management de la Logistique et du Transport
Sous le thème :
Logistique et Distribution
REMERCIEMENTS ------------------------------------------------------------------- 3
Introduction ........................................................................................................................ 09
Le e-Commerce ................................................................................................................... 17
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REMERCIEMENTS
Tout d’abord je tiens à remercier en premier lieu mes parents qui ont su
parfaitement m'accompagner durant mes études universitaires tant sur le plan
matériel, financier que moral. Qu'ils trouvent ici l'assurance de ma totale
reconnaissance et ma profonde humilité.
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Chapitre 1 :
« Partie Théorique
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Introduction
Le plus gros défi auquel les entreprises étaient alors confrontées concernait
l’augmentation de la concurrence mondiale, qui les soumettait à « une pression croissante pour
réduire les coûts, tout en améliorant parallèlement la qualité du service au client » (Oswald et
Boulton, 1995). Dans ces conditions, les fournisseurs se sont vus forcés de « repenser les
stratégies mises en place pour atteindre leurs marchés » (Anderson et al. 1997). Les forces à
l’œuvre pendant cette période étaient considérées comme étant potentiellement dramatiques,
certains évoquaient même « la révolution en cours dans la distribution » (Stern et Weitz, 1997).
Les changements attendus avaient des implications non négligeables et les spécialistes
prévoyaient une « modification fondamentale de la manière dont les structures des canaux de
distribution étaient pensées » (Pitt et al. 1999). Les intermédiaires se trouvaient les plus
directement concernés, et dans ce contexte, l’éventualité de la disparition d’une grande partie
d’entre eux était même évoquée (Pitt et al. 1999). Selon une revue de la littérature, la perception
dominante était qu’il « n’y avait pas de place dans cette révolution pour les intermédiaires »
(Mudambi et Aggarwal, 2003). Les bouleversements auxquels la distribution était confrontée il
y a une dizaine d’années sont toujours d’actualité aujourd’hui, tant sur le plan pratique que
théorique (Gadde, 2010).
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Le développement historique de la distribution
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Aux alentours de 1900, un nouveau type d’intermédiaire fait son apparition avec une
stratégie plus élaborée d’assortiment de produits. Les activités de ces entreprises sont définies
selon « les termes des institutions clientes, c’est-à-dire les industriels de l’acier, l’industrie
minière, du textile, ou les chantiers navals », alors que d’autres intermédiaires se spécialisent
« en fonction des catégories de produits, comme les fournitures de soudage ou de découpe, ou
les produits chimiques industriels » (Corey, 1989). Ces entreprises pionnières sont à l’origine
des structures de distribution industrielles modernes qui s’articulent souvent autour d’un niveau
intermédiaire unique.
Cependant, cette organisation des ventes ne permet de servir que les grands comptes
regroupés sur des marchés restreints. Pour atteindre les clients de taille plus modeste et dispersés
géographiquement, les producteurs ont toujours recours aux intermédiaires. Néanmoins, le rôle
de ces entreprises intermédiaires subit une mutation importante lorsque les fabricants
commencent à déposer les marques de leurs produits et établissent un lien direct avec leurs
consommateurs. Le grossiste traditionnel était typiquement un négociant dont le rôle consistait
à « trouver des sources d’approvisionnement fiables à des prix raisonnables » (Copeland, 1928).
Avec l’établissement de cette nouvelle répartition des activités, les services exigés des
grossistes sont moins orientés vers l’approvisionnement que vers la distribution.
Cette redéfinition des rôles a évidemment contribué à l’affaiblissement de la position
des acteurs du commerce de gros. Copeland (1928) constate que dans les années 1920, le statut
du commerce de gros aux États-Unis s’en est trouvé bouleversé, non seulement sous l’influence
des efforts des producteurs que nous venons d’évoquer, mais également sous l’effet de
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l’apparition de chaînes de distribution disposant de centrales d’achat qui permettent
d’importantes économies d’échelle. L’avenir des grossistes est donc menacé en amont et en
aval par des organisations qui veulent reprendre à leur propre compte les rôles qui leur étaient
traditionnellement attribués. La citation ci-dessous, extraite d’une étude sur la distribution
américaine dans les années 1930, reflète bien ce dilemme : « La figure traditionnelle de
l’intermédiaire indépendant semble disparaître progressivement ces dernières années. La
fonction d’intermédiaire est de plus en plus souvent prise en charge par les fabricants, les
détaillants, voire dans une certaine mesure, par les consommateurs, soit directement ou à travers
des agences qu’ils détiennent ou qu’ils contrôlent » (Stewart et Dewhurst, 1939).
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Chapitre 01. Introduction à la fonction de la distribution
Introduction
Il ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens et des services, encore faut-il
qu’ils mettent à la disposition des consommateurs dans des conditions correspondantes à leurs
attentes. Dans le cas contraire, il risque de connaître l'échec, comme c’est le cas de très
nombreux chefs d'entreprise qui négligèrent cette variable pensant qu'un bon produit nepouvait
que réussir. Ce que disait naguère Louis CHESKIN(le pionner de l’étude des motivations
d’achat et de recherche prédictive en marketing, il fut reconnu à titre comme un contributeur
important de la connaissance de la recherche en marketing) reste vrai : « le bon produit,
correctement présenté doté d'une excellente publicité, vendu à prix raisonnable,n'aura pas de
succès s'il n'est pas convenablement distribué et réellement mis à l'étalage ».
Il est tout à fait claire qu’il ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens, mais
de les mettre a la disposition du consommateur, autrement dit, il faut qu’il les distribue. De ce
ceci découle une remarque très importante, c’est celle liée aux conditions d’écoulement des
produits du lieu de production vers le lieu de consommation. Elles doivent être meilleures et
correspondre aux besoins et aux attentes des consommateurs.
1. Définition de la distribution
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transformateur jusqu’au moment où le consommateur en prend liaison »1. Cette définition
englobe les différentes fonctions de la distribution, à savoir le transport, la manutention, le
conditionnement, etc.
Une autre définition proposée par AMBIN : « la distribution a le rôle de réduire les
disparités qui existent entre les endroits, les moments et les modes de fabrication et de
consommation par la création d’utilités de lieu, de temps et d’état qui constituent ce qu’on
appelle la valeur ajouté de la distribution »2. Cette définition donne la raison d’être de la
distribution qui est la création d’utilités pour l’entreprise et ainsi pour le consommateur final
Pour distribuer les produits, les entreprises doivent réaliser des opérations diverses.
Elles doivent en effet :
- mettre physiquement les produits à la disposition des clients : c’est l’objet des
opérations de distribution et des flux d’information associés à ces opérations ;
- négocier les conditions de vente : c’est l’objet de la négociation commerciale ;
- préparer et conclure les contrats qui les relient avec leurs partenaires ;
- assurer les flux monétaire dans le sens magasin-fournisseur pour le versement aux
magasins des ristourne de coopération commerciale ;
- inciter les clients vises à acheter les produits en les mettant en valeur dans des points
de vente ou dans les supports de communication utilisées pour les présenter et par
des actions de publicité et promotion ;
- échanger les informations pour prendre des décisions indispensables à la réalisation
de leurs objectifs, les entreprises doivent échanger de nombreuses informations ;
Le rôle de la distribution
Ici le rôle de la distribution ne se limite pas qu'au producteur, mais s'étend également
au consommateur.
La distribution opère une régulation de fabrication en permettant son étalement sur toute
l'année, par le stockage et la commande à l'avance, les hauts et les bas de la demande sont
amortis ; la distribution participe à l'effort financier du producteur en payant les biens qu'elle
stocke sans avoir la certitude de les vendre; permet au producteur d'acheminer partout sa
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production ; participe à des opérations publicitaires destinées à mieux vendre le produit et service
La distribution met à sa disposition ou qu'il se trouve et souvent quelle que soit la saison, le
bien qu'il désire dans la quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire à des gros achats et
de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.
Mettent en jeu les distances et le temps. Il est possible de les séparer en fonction
spéciales, d’une part, et en fonction temporelle d’autre part, il existe quatre fonction qui sont :
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La fonction d'allotissement ou groupage est une opération dans laquelle on réunit dans
un même moyen de transport plusieurs lots de marchandises diverses mais de même destination
afin d'avoir un chargement aussi complet que possible sur un trajet donné.
La fonction de fractionnement :
La fonction de stockage :
La fonction commerciale est considérée comme un poumon pour toute entreprise, elle
occupe une place très importante. On trouve la fonction commerciale dans toutes les autres
activités en dépendant, car elle permet le contact direct entre la sphère de production et celle de
consommation, en prenant en charge la mission d'acheminer le produit tel qu'il a été exigé et
souhaité par le marché.
La fonction commerciale regroupe toutes les activités liées directement ou non à la fonction
de ses biens ou ses services. Elle intègre dans l'acte de vente proprement dit, la distribution, les
activités d'analyse des marchés, d'études des comportements des consommateurs, de prévision
des ventes, de communication et de promotion, avec la réaffirmation de la souveraineté du
client et le développement des outils du marketing, la fonction commerciale tend avoir
désormais un rôle d'intégration de l'ensemble des fonctions opérationnelles de l'entreprise
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La fonction d'assortiment :
La fonction d'assortiment est une fonction qui permet de regrouper des biens différents
dans un même lieu grâce à une sélection parmi tout ce qui est proposé aux clients par les
fabricants. L'assortiment peut être large (il regroupe diverses catégories de produits), profond
(il offre beaucoup de choix dans une ou plusieurs catégories de produits) ou combiner ces deux
caractéristiques.
La fonction de communication :
Les services rendus à la clientèle se définissent en fonction des attentes de cette dernière
et des particularités du produit : service après-vente, livraison à domicile, garantie, crédit.
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3.1. La distribution isolée
Cependant, dans certains pays où l'appareil commercial est plus moderne, leur
importance s'est quelque peu amoindrie au profit des formes organisées, associées ou intégrées
de distribution.
Pour faire face à la concurrence des nouvelles formes d'organisation commerciale, les
commerçants indépendants ont dû adopter certaines stratégies comme l'hyperspécialisation de
leur assortiment, le service à la clientèle (heures d'ouverture, livraisons à domicile, ...),
l'intégration dans les centres commerciaux, ...etc.
Le commerce de gros :
Son rôle est de constituer un trait d'union entre le producteur ou l'importateur et les
détaillants ; acheter régulièrement et en grandes quantités ; assurer pour le détaillant un rôle
de "centralisateur" de marchandises et de stockage ;
Le commerce de détail :
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3.2. La distribution associée
Un réseau de commerce associé est constitué par des petites et moyennes entreprises
de détail réunies en un groupement d'achat ou collaborant avec un fabricant, un grossiste ou une
centrale d'achat. Les commerçants sont propriétaires de leur magasin mais dans le cadre d'un
réseau qui les apporte des avantages (conditions d'achat, logistique, accès à une
marque renommée,...) en échange d'une contribution financière et du respect des règles du
réseau. Le commerçant exploite seul son entreprise et en assume les risques.
le partage d'une expérience et la mise à disposition auprès du franchisé d'un certain savoir-faire ;
Dans le cas de franchise de distribution, le franchiseur produit les biens distribués par
les franchisés, ou bien le franchiseur joue le rôle d'une centrale d'achat ou de centrale de
référencement.
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Chaine volontaire : Association entre un groupe de détaillants et des grossistes pour organiser
en commun l'achat, la gestion et la vente.
Le commerce intégré désigne les réseaux qui exploitent en propre au moins 10 points
de vente. Les magasins sont la propriété d'un groupe et sont dirigés par des directeurs salariés.
Le réseau fonctionne généralement avec une centrale d'achat interne. Les coopératives de
consommateur en sont des cas particuliers.
Les grands magasins : Offrent en centre-ville, dans une vaste surface un large assortiment de
produits à dominante non alimentaire. Ce type de magasins connaît actuellement des difficultés
liées à l'importance de leurs charges de structure et à la concurrence des nouvelles formes de
commerce.
Les magasins d’usines : Créés par les producteurs, ils ont pour fonction d'écouler les stocks des
produits directement aux consommateurs à des prix dits « d’usine ».
Les supermarchés : sont des magasins de détail à dominante alimentaire (notamment les
produits frais), dont la surface est inférieure à 2 500m2. L'assortiment laisse une place très
importante à l'alimentaire que les hypermarchés. Situés en centre-ville ou en proche périphérie,
les supermarchés, qui avaient beaucoup souffert du développement des hypermarchés, ont su
regagner leur part de marché en jouant sur la proximité et en redevant compétitifs sur les prix.
Mais sur ce dernier point, ils doivent affronter aujourd'hui la concurrence très agressive des
maxi discounts.
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Les maxi d’escomptes ou hard d’escorter :
Il s'agit de chaînes de magasins qui offrent un choix limité à des prix particulièrement
bas. De surface moyenne (600 à 900m2), les maxi discomptes ont un assortiment étroit et peu
profond (environ 600 références alimentaires et non alimentaires). Ils vendent principalement
des marques propres sans notoriété nationale ou des produits « premier prix » sans marque,
mais certains enseignes ont élargi leur offre vers les marques nationales.
Leurs prix très compétitifs sont dus à un taux de marge faible (environ 15%) et à une
réduction des coûts de gestion : moins de personnel, décor sommaire, moins de coûts de mise
en rayon, peu de référence mais avec un taux de rotation élevé. Leur rentabilité est aujourd'hui
supérieure à celle des supermarchés et des hypermarchés.
3.4. Le e-commerce
Repose sur une boutique en ligne accessible via Internet permettant la commande, un
système de paiement sécurisé en ligne et une infrastructure logistique puissante pouvant assurer
les livraisons dans le monde entier. Le commerce électronique se développe aussi bien sur le
marché B to B (entreprise à entreprise) que sur le marché B to C (entreprise àconsommateur).
C'est un puissant outil de segmentation, puisqu'il est possible, à travers le site web,
de s'adresser personnellement à chaque client.
4. Stratégies de distribution
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4.1. La stratégie intensive
Elle est aussi connue sous le nom de la distribution de masse, cette stratégie a pourbut
de couvrir une vaste étendue géographique et d’exposer les produits au plus grand nombre
possible d’acheteurs, elle garantit, de ce fait, la désertion de tous les points de vente potentiels.
Cette stratégie convient parfaitement aux produits de grande consommation. Par cette stratégie,
le producteur espère un fort chiffre d’affaire et une part du marché considérable, de l’autre côté,
il se voit confronté à un certain nombre d’inconvénients5, à savoir un coût de distribution très
élevé conséquent du nombre important d’intermédiaires,une image de marque grand public
souvent détériorée, un risque de perte de contrôle de son marketing mise face aux attaques
continuelles des détaillants, et des coûts importants de communication vers le public résultat
d’un grand effort publicitaire afin de vendre le produit le plus tôt possible. Ce sont ces
difficultés qui invitent les entreprises à évoluer progressivement vers un système plus sélectif.
Elle n’utilise que quelques points de vente sur un territoire donné. Elle est employée
pour des produits spécifiques que les consommateurs connaissent bien et auxquels ils sont
fidèles, tels que les produits de marque. C’est la méthode la plus fréquente, car les producteurs
ont réalisé que la distribution intensive ne permet pas toujours de mieux vendre et d’assurer la
promotion voulue des produits. Dès lors, la distribution sélective permet au producteur de
choisir les intermédiaires les plus appropriés, pour minimiser les risques d’une mauvaise
formule de crédit, de vendeurs non motivés, de stock engorgés et autres
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- La coopération du producteur détaillant sélectionné va engendrer une
participation du producteur a la publicité du détaillant ou a son activité
promotionnelle ;
Mais, la distribution sélective n’échappe pas aux inconvénients, le plus marquant c’est celui de
freiner la pénétration du producteur au marché ciblé causé par le nombre suffisant de revendeurs
ou la mauvaise connaissance par le consommateur des détaillants sélectionnés.
C’est le cas dans lequel le nombre des intermédiaires est limité à une région ; c’est une
distribution sélective poussée à l’extrême 7 qui donne au producteur le contrôle absolu sur le
marché visé ; aussi, on trouve que le détaillant retenu ne doit pas distribuer un produitconcurrent
à ces produits. Cette stratégie concerne les produits automobiles, parfum et certaines marques
de vêtements. En octroyant le privilégie de l’exclusivité, le producteur attend un certain nombre
d’avantages qui sont : un effet de vente plus rigoureux ; un meilleur contrôle des intermédiaires
sur le plan de la qualité et du service ; une image de prestige de produit on autorisant un prix
plus élevé et une gestion des stocks plus simple et une marge bénéficiaire stable et confortable
pour les intermédiaires.
Parmi les inconvénients, on trouve que le producteur peut sacrifier une part du marché
en rendant plus difficile la disponibilité de son produit. La principale forme particulière de la
distribution exclusive est le contrat de franchise. Par le biais de ce dernier, l’entreprise
productrice offre, à des détaillants franchisés, une collection de produits et de services proposés
d’une manière originale et un savoir particulier sous une marque déposée.
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Section 02. L’organisation de la distribution
Dans Mercator, «distribuer les produits, c’est les amener au bon endroit, en
quantités suffisantes, avec le choix requis, au bon moment, et avec les services nécessaires à
leur vente, à leur consommation et, le cas échéant, à leur entretien.». De ces exigences découle
une multitude d’opération. Elles sont assumées par des individus et des organisations qui
forment les différents circuits de distribution.
Les circuits de distribution se distinguent par leur longueur et leur complexité, c'est-à-dire par
le nombre d'intermédiaires (grossistes et détaillants) qui se placent entre le producteur et le
client final. La longueur des canaux de distribution dépend en grande partie du degré
d'intégration de la fonction de gros qui se trouve en amont des points de vente de détail. Celle-
ci peut être assurée par un seul ou par plusieurs grossistes intervenant successivement dans le
circuit. Parfois, les détaillants assument eux-mêmes la fonction : c'est le cas, par exemple, des
centrales d'achat de la grande distribution qui sont des commerces intégrés. Lorsque lenombre
d'intermédiaires est faible, on parle de circuit court ou de réseau de distribution direct. A
l'opposé, lorsque le réseau est constitué d'un grand nombre d'intermédiaires, on parle de circuit
long ou indirect. La majorité des entreprises essaient d'avoir des réseaux de distribution
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les plus directs possibles afin d'accroître leur efficacité. Cependant, de façon générale, on
observe que plus les contraintes de la distribution physique sont importantes en terme de
stockage, de transport et de conservation, plus les circuits se compliquent (exemples : fruits,
légumes, poisson frais, boissons en bouteille, ...) ; plus les commerces de gros et de détail sont
éclatés dans un marché, plus les circuits sont complexes (exemple : distribution alimentaire).
Historiquement, le commerce s'est organisé à partir des circuits longs : des grossistes
s'approvisionnent en produits variés auprès de divers fabricants puis revendaient ces produits
aux détaillants, le plus souvent des commerçants isolés. Il n'y avait pas de lien juridique entre
le grossiste et les détaillants, si ce n'est les relations d'achat-vente normale. C'est ce que l'on
appelle un circuit long traditionnel. Les circuits longs traditionnels restent très développés,
partout où le petit commerce indépendant isolé est fort. Des secteurs comme la boulangerie
relèvent largement de ce type de circuits. Mais leur recul est rapide, sous la double influence
des formules modernes et des réseaux organisés.
Les grossistes ont cherché à fidéliser leurs clients détaillants via les chaînes volontaires,
aujourd'hui, nombre de grossistes, autant que les vendeurs de produits, sont les vendeurs
d'enseignes ou de services qui animent un réseau de magasins affiliés ou franchisés. Ce sont les
réseaux longs contractuels.
Les avantages du circuit long sont nombreux, on peut citer quelque uns :
21
- Une équipe de vente réduite du producteur ;
- Une couverture géographique plus dense, vu que les grossistes ont une répartition
géographique des ventes complémentaires ;
- Une régulation des ventes grâce au stockage des intermédiaires ;
- Les crédits à accorder à un nombre restreint de clients ;
- Un financement plus souple de la production vu que les achats et le stockage des
grossistes ont des effets positifs sur la trésorerie ;
- La régularisation et la planification de la production grâce aux achats réguliers des
grossistes.
- Une perte des contacts avec les détaillants causée par l’intervention des grossistes
dans le circuit ;
- L’infidélité des grossistes, vu que ces derniers rendent peu de services à leurs
détaillants, notamment les services après-vente ;
- Une dépendance vis-à-vis du grossiste ;
- Une pression sur les prix et es marges en cas de groupement des achats ;
- Une nécessité de promouvoir les produits auprès des grossistes et des détaillants,
ce qui implique des investissements très important.
Un autre type de circuit court se rencontre dans le commerce indépendant organisé avec
certains groupements d'achats. Dans ce cas, des commerçants indépendants se regroupent
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pour mieux négocier avec les industriels, mais la centrale d'achat dont ils se dotent n'est pas
vraiment une centrale d'achats, dans la mesure où elle se contente de négocier avec les
fournisseurs, d'informer les magasins des conditions obtenues, et de les laisser ensuite effectuer
l'opération d'achat. On dit alors que la centrale a un rôle de référencement.
Il existe encore un autre type de circuit court : les circuits courts contractuels, qui lient
un fabricant à un ensemble de commerçants détaillants. C'est le cas de la concession, ou la
franchise quand le franchiseur est le fabricant. Le circuit court, à son tour, présente un certain
nombre d’avantage, qu’on peut classer comme suit :
- Les frais de vente sont très élevés, ils sont causés par une organisation commerciale
intérieure et extérieure permettant la distribution des produits à une clientèle
nombreuse et dispensée ;
- L’insolvabilité des détaillants, ce qui donne un risque de non-paiement des factures
pour les producteurs ;
- Une rentabilité douteuse de certains détaillants, surtout ceux commandent rarement
et en petites quantités ;
- Un stockage très important pour les producteurs, ce qui influe négativement sur leur
trésorerie.
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1.3. Le circuit ultra court
Dans les circuits ultracourts, le fabricant vend directement ses produits aux
consommateurs. C'est la forme la plus ancienne de vente, puisqu'elle englobe la vente directe
des produits alimentaires par les agriculteurs ou de tout autre article par les artisans. Au-delà de
ces formes traditionnelles, de nouveaux types de circuits ultracourts sont apparus au cours du
XXe siècle. En effet, certains industriels ont choisi de tout faire eux-mêmes, en lançant un
catalogue de VPC, via une force de vente à domicile, voire en créant des magasins. Les circuits
ultracourts, parfois performants, restent d'un poids limité dans le commerce. Il est difficile de
concilier dans une même entreprise des activités de fabrication et de distribution, chacune
nécessitant des orientations stratégiques pas toujours compatibles. On rencontre des
commerçants isolés qui achètent directement aux fabricants c’est le cas d’IBM, mais ce n'est
pas le cas le plus fréquent. Il est rarement rentable pour un industriel de traiter directement avec
un commerçant isolé, d'où le recours fréquent à des grossistes.
Enfin, un même magasin peut relever à la fois d'un circuit court et d'un circuit long, s'il
traite directement avec les fabricants pour une partie. Ce cas est très courant. Ainsi, les réseaux
succursalistes de bricolage, normalement réseaux courts, utilisent les services de grossistes pour
certains types de produits, participant alors d'un réseau long. Dans les groupements de
commerçants, il est très fréquent que les adhérents passent par la centrale d'achats du réseau
pour certains produits (réseau long) mais traitent en direct avec les fournisseurs pour d'autres
produits (réseau court). Le choix de passer ou non par un intermédiaire dépend simplement
d'une analyse économique du rapport coût/avantage dechaque solution.
De leurs côtés, les circuits ultracourts connaissent des avantages et des inconvénients
résultants du non présence des intermédiaires. En ce qui concerne les avantages, ils se
présentent comme suit :
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- Une élimination des intermédiaires et de leur marge, ce qui traduit des gains
partiaux liés à cette élimination ;
- Une facilité de service après- vente et des conseils d’utilisation, ce qui renforce
l’image de l’entreprise auprès de ses clients.
Ainsi, les circuits ultracourts présentent des inconvénients majeurs présentés par un ensemble
d’éléments qui sont :
Les intermédiaires
Son rôle est capital étant donné qu'il va permettre d'améliorer la connaissance du marché
et de la concurrence. De plus, il va faciliter les échanges entre le fabricant et ses clients, ce qui
est loin d'être négligeable dans un marché où la distance entre ceux-ci est de plus en plus grande.
Ceci concerne principalement les intermédiaires dits commerciaux mais on peut également
prendre en compte des agents tels que les courtiers ou les attachés commerciaux.
Plusieurs définitions ont été données au canal de distribution parmi eux on distingue :
Un canal de distribution est « la voie d'acheminement des biens ou des services vendus, de
même nature, entre le producteur et le consommateur ou l'utilisateur final, avec intervention
éventuelle de commerçants et d'intermédiaires (ex : fabricant/grossiste/demi-
grossiste/détaillant) ».
« Le canal est le chemin parcouru par un produit pour atteindre le consommateur final.
Ce chemin est jalonné d’intermédiaires qui remplissent les diverses fonctions de distribution
»
1.1. Le canal ultra-court ou direct : il est caractérisé par l'absence d'intermédiaires entre
le producteur et le consommateur. La distribution se fait directement du producteur
oude l'entreprise au consommateur/client final. Par exemple : La firme agricole qui
vend sa production directement au consommateur sur place ou par correspondance,
la vente à domicile.
1.3. Le canal long : il intègre plusieurs intermédiaires. Ces intermédiaires peuvent être un
grossiste, un semi grossiste, un détaillant... C'est le cas, par exemple, du commerce
indépendant, du commerce intégré et associé...
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4. Le choix des canaux de distribution
Cette section traite la question du choix des canaux de distribution ; comment les choisir
? Les contraintes de choix d’un canal de distribution :
Le choix du producteur en matière de distribution est orienté par deux éléments : La
structure marketing, les contraintes externes (environnement, marché, concurrence) et internes
(propres de l’entreprise). Aussi, tous les choix de distribution dépendent de l’accent mis par le
producteur sur une stratégie donnée de distribution. Généralement, il existe deux types de
stratégies de distribution menées par le producteur : la stratégie push et pull14
La stratégie push : consiste à pousser le produit à travers les canaux de distribution, c'est-à-
dire a promotion du produit auprès des acheteurs se fait par les distributeurs dans le circuit
considéré. Cette stratégie exige une compétence ainsi que des incitations financières très
importantes pour les distributeurs. Cette stratégie est considérée comme étant une stratégie de
base pour la distribution des produits industriels.
La stratégie pull : se traduit par une traction du produit par l’acheteur final. C’est à dire pousser
les consommateurs vers les produits considérés par le biais d’une politique de communication
et de publicité qui fait inciter la sensibilité des consommateurs, qui vont ainsi demander des
produits. cette stratégie est largement utilisée pour la distribution des produits de grande
consommation.
On trouve que le producteur combine toujours ente les éléments de deux stratégies qui sont la
promotion et la force de vente pour la première et la publicité pour la deuxième.
Le choix d’un canal de distribution doit tenir compte des caractéristiques des clients
potentiels qui constituent la taille du marché visé par l’entreprise .ces caractéristiques
concernent le nombre de clients, leur situation géographique, leurs habitudes d’achat, et leurs
attitudes à l’égard des méthodes de vente.
Dans ce qui suit, nous étudierons ses caractéristiques :
- le nombre des clients potentiels : on constate que plus la clientèle est dispensée
géographiquement, plus le nombre d’intermédiaires est élevé, l’importance du nombre de
clients peut être compensée par leur répartition géographique.
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- la répartition géographique : joue un rôle très important dans le choix d’un canal
donné de distribution, on trouve que le regroupement des clients potentiels dans une zone
géographique donnée, constitue un atout considérable pour le producteur. aussi, il revient
évidement moins cher à un fabricant de vendre directement à 500 clients regroupés au même
endroit que de vendre au même nombre d’acheteurs dispersés dans 500 endroits différents.
- l’identification des clients potentiels : qui peut composer les conséquences des
deux premières caractéristiques. les entreprises d ventes directe utilisent les fichiers clients pour
vendre à domicile, par téléphone, ou par l’intermédiaire d’un club d’achat.
- le nombre et la fréquence d’achat des clients : on trouve que, lorsque les clients
achètent souvent et en petites quantités, le producteur s’imposera à un circuit long ou à un
circuit courtavec centrale d’achat.
- le niveau du service à vendre, quand ce dernier est très élevé pendant et après la vente
, ces produits sont vendus par des détaillants spécialisés ou encore par le biais d’un
circuit ultracourt.
- L’image du produit, qui est souvent cohérente avec l’image des circuits de distribution
, on trouve dans ce contexte le cas des produits de luxe qui se vendent par des canaux
de distribution propres et spécifiques.
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- La durée de conservation , est le caractère périssable du produit , on trouve que les
produits périssables exigent des circuits capables d’assurer un transport rapide et des
conditions de conservation satisfaisantes, ceci nécessite des circuits courts et même des
circuits ultracourts , exemple : les produits laitiers.
- La valeur unitaire du produit, un produit de valeur unitaire faible exige un circuit de
distribution très démultiplié et dispersé, alors qu’un produit de valeur unitaire élevée,
comme les ordinateurs et les produits pétroliers, peut emprunter un circuit concentré,
par exemple, la vente directe par les représentants de l’entreprise. ceci nous pousse à
dire que la longueur d’un circuit de distribution est inversement proportionnelle à la
valeur unitaire du produit.
- Le degré de technicité du produit, joue aussi un rôle important dans le choix d’un circuit
de distribution, on remarque que les produits de haute technicité exigent généralement
des circuits spécialisés capables d’assurer les fonctions d’information, de conseil et de
service après-vente.
- Les lois et les règlements, qui peuvent limiter, dans certains cas, la liberté de choix de
l’entreprise, il peut s’agir notamment de règlements imposant d’une manière exclusive
un certain canal de distribution, c’est le cas des produits pharmaceutiques.
La prise en compte des forces et des faiblesses des différents intermédiaires est
essentielle dans le choix d’un circuit de distribution donné. Les intermédiaires ont des aptitudes
de taille, de puissance, des exigences différentes dans l’accomplissement des tâches
distributrices dans le canal considéré. De ceci, deux réflexions sont à citer :
- la première consiste à déterminer quelle activité l’intermédiaire devra fournir. Les fonctions de
distribution physique ou commerciale. Aussi, ces tâches seront-elles accomplies avec efficacité,
c'est-à-dire l’intermédiaire est-il en mesure d’assurer les fonctions de distribution avec
efficacité.
- la seconde réflexion concerne l’étude des objectifs commerciaux des intermédiaires. Ces
derniers sont-ils concurrents par rapport à ceux du producteur. aussi, le prix de distribution
proposé par l’intermédiaire doit être analysé en fonction des objectifs commerciaux du
producteur.
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4.3. Les contraintes liées à l’entreprise elle-même :
A côté de ces contraintes citées précédemment, l’entreprise productrice doit tenir compte
dans sa décision, du choix de ses propres contraintes constituées par sa taille, sa puissance,sa
gamme de produit, son expérience commerciale et ses objectifs commerciaux.
-la taille de l’entreprise, qui fixe une limite à l’extension de ses marchés et aussi
à son pouvoir de négociation vis-à-vis des intermédiaires
-les ressources et la puissance de l’entreprise, ont leur effet sur le choix de tel ou
de tel canal de distribution. Selon les ressources financières dont elle dispose, une entreprise
pourra ou ne pourra pas envisager de prendre à sa charge une partie des fonctions de
distribution, c'est-à-dire assuré par son propre personnel. De même , selon la puissance dont
elle dispose, une entreprise pourra ou non espérer se faire référencer dans de bonnes conditions
à des circuits très connus , tels que les centrales d’achat importantes, généralement, une petite
entreprise de production , disposant de faible ressources , est choisie par ses distributeurs plutôt
qu’elle ne les choisit.
-la gamme des produits , facilite le choix des circuits de distribution à envisager , on
trouve , à cet effet , que l’entreprise possédant une large gamme de produits, pourra plus
facilement créer une force de vente que celle qui fabrique un seul produit.
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4.4. Les contraintes liées à la concurrence et à l’environnement :
L’étude des contraintes, à respecter lors du choix d’un circuit de distribution, est une
étape très importante dans le processus du choix du producteur, ceci lui permet une
couverture du marché qu’il souhaite être idéale tout en assurant une disponibilité
suffisante du produit pour la satisfaction du produit pour la satisfaction des demandes
des clients potentiels.
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Conclusion
Le choix d’un circuit de distribution n’est pas une chose aisée que doit prendre
une entreprise. En effet, l’entreprise doit vendre directement ses produits ou utiliser des
distributeurs. Le recours aux intermédiaires se justifie par l’efficacité de ses dernies dans
l’accomplissement de certaines fonctions telles que le service après-vente, la gestion,
l’information.
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Chapitre 2 :
« MESSEM MAROC »SA
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Section 1 : La présentation de la société d’accueil « MESSEM
MAROC »
Messem Maroc, situe à Larache, est une filiale à 100% de Messem international, basée aux
Pays-Bas et membre de « Crops & partners » basé en Belgique. La société est impliquée dans
la production et la commercialisation de fraises congelées marocaines destinées à l’industrie
alimentaire mondiale. Les activités de Messem ont un fort caractère saisonnier.
1-1-Historique de la société
Messem a été fondée en 2012, mais a une histoire beaucoup plus longue dans la production et
la commercialisation de fraises surgelées. Cette histoire commence en 1996, lorsque l'une des
premières installations de congélation de fraises au Maroc a été construite près de Larache,
entourée par les champs de fraises du Maghreb. Ici, SVZ (prédécesseur de Messem) s'est associé
à Felgar pour aider le Maroc à devenir un fournisseur clé de fraises congelées pour l'industrie
alimentaire européenne. En 2012 Jan Sevenhuysen acquis l'usine de congélation de fraises à
travers un management externe. En changeant l’ancienne société SVZ en tout nouveau
MESSEM, la position sur le marché de l'entreprise « ancien » est encore plus renforcée que
jamais.
La synergie entre FELGAR et MESSEM a toujours été évidente et ce partenariat est toujours
aussi clair et forte. FELGAR fournit aux producteurs soigneusement sélectionnés des porte-
greffes de fraises sélectionnés avec le même soin. En collaboration avec FELGAR (et d'autres
parties prenantes de l'industrie, si souhaité), MESSEM conseille les producteurs sur les
pratiques de culture et l'utilisation optimale des produits agrochimiques. FELGAR organise
également la distribution des Fraises sur les marchés du frais et les chaînes de supermarchés
dans toute l’Europe, Le mois de mars marque également le début de la transformation des fraises
congelées par MESSEM pour le marché industriel.
MESSEM MAROC SA
ENTREPRISE
Larache
VILLE
PAYS Maroc
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JAN SEVEN HUYSEN (président directeur
Dirigeant
général).
E-mail WWW.MESSEM.BIZ
2-1-Présentation :
principe d’unicité du commandement, chaque salarié ne dépendant que d’un seul supérieur
hiérarchique.
MESSEM est fier de son état de l'art usine de production. Cependant, la qualité de l'équipe de
MESSEM rend l'entreprise vraiment démarquant. Bien que l'histoire totale de MESSEM couvre
seulement de 16 ans, l'ancienneté moyenne de l'équipe de direction va bien au-delà de dix ans
d'emploi. Donner aux clients un autre exemple de l'importance MESSEM met sur la loyauté.
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2-2-Organigramme de la SA « MESSEM MAROC » :
2-3-1-Le PDG :
Le président directeur général dirige une entreprise. C'est lui qui établit les stratégies d'évolution
et de développement d'une structure, tant au point de vue comptable, financier, managérial que
technique. Il chapeaute l'ensemble des opérations et en donne les orientationsà long et court
termes. Il prend les décisions importantes dans l'administration de son
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entreprise. Il est le responsable juridique et moral de l'entreprise. Il analyse le marché et la
position de son entreprise face à la concurrence afin de réévaluer ses objectifs.
Le PDG délègue des missions aux cadres et aux employés de son entreprise et analyse l'activité
en permanence. Il ajuste la mise en œuvre des ordres qu'il soumet. Le président directeur général
est le référant global pour ses employés et pour l'image de marque de l'entreprise qu'il dirige.
2-3-2-Directeur général :
2-3-3-Directeur de l’opération :
Le service des ressources humaines représente l’un des plus importants services au sein de
chaque entreprise. Parmi ses tâches, on trouve :
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Gère les accidents de travail, accompagnement des victimes pour le traitement et gestiondes
relations avec la société d’assurance.
La Médecine du travail : les examines périodique, assurer les visites Médicales pour
l’embauche.
Gestion de la relation avec l’inspection de travail de Larache.
2-3-5-Service achat :
2-3-6-Service production :
2-3-7-Service qualité :
Contrôle de la qualité du produit depuis la réception de la matière première et tout au long duprocessus
de la production jusqu’au produit fini.
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2-3-8- Service Comptabilité :
C’est le service pilote du département Finance, en effet, l’activité principale de ce service est
l’enregistrement des opérations comptables et l’établissement des déclarations fiscales.
L'objectif de la comptabilité est de fournir à l'entreprise comme à tous les tiers une information
économique et financière pertinente et fiable. Pour dévoiler un résultat exact, il est nécessaire
de suivre donc un département de comptabilité destiné à garantir la fiabilité des informations et
leur disponibilité en temps opportun. Le travail dans le service comptabilité, est déclenché par
la réception des pièces telles que les factures d'achat et de vente, les relevés bancaires, les bons
et les bordereaux de CNSS, IR,…..
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Service Logistique :
3. Le processus de production :
La 2 ème La première
La congélation Lavage
inspection inspection
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3-1 : Réception de la matière première :
Cette étape constitue la première démarche dans le processus de production ; c’est une phase
intéressante et sensible ; se manifeste par un contrôle de qualité des produits à produire de la
part du contrôleur de qualité.
Non-conformité :
Les maladies de matière première (Anthracnose,Botrytis…)
Sur –mature.
Immature. Brix < 5.5.
Quai de déchargement de la matière première.
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3-2 : Stockage de la matière premier dans une chambre positive :
Cette étape consiste à mettre les matières premières dans une chambre froide positive (de 0°C
à 5°C). C’est une pièce équipée d’installations frigorifiques, utilisée pour stocker des denrées
périssables. Une chambre froide peut être à température négative (-18°, -20°, -30°) ou
température positive (>0°C).
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Etape II : Zone de production
1. Traçabilité :
La traçabilité agroalimentaire est l'application des principes de traçabilité à la filière agroalimentaire,
afin d'atteindre des objectifs de sécurité sanitaire des aliments. Elle vise à mieux qualifier les produits
mis sur le marché, à une meilleure maîtrise des dangers et à abaisser les niveaux de risques.
2. Equeutage :
Cette phase consiste à équeuter les fraises à l’aide d’un équeuter, en coupant la feuille verte qui se
trouve à sa base et enlevant le cœur de la fraise ou bien autre méthode selon la commande de clients.
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3. Lavage :
Cette étape consiste à laver les fraises avec l'eau et chlore dans une chaine de lavage pour obtenir une
qualité saine et propre.
4. L’inspection :
C’est une forme de contrôle à posteriori, consiste à contrôler le bon déroulement du processus
productif.
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Le produit appliqué : TCHLORE
Dosage : 500ml de produit dans 100l d’eau avec un temps de contact de 15 à 30 minutes.
Photo N° 47 : Contrôle qualité semi fini Photo N° 48 : Fiche de contrôle qualité semi fini
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7. La congélation :
A. La congélation rapide ou surgélation :
La congélation rapide ou surgélation se réalise dans un tunnel, où un air froid (-35, -30°C) forcé à très
grande vitesse (15m/s) permet de faire flotter les fruits et les surgeler aussi. L’air froid (-35, - 30°C)
est forcé à 5-10 m/s.
B. La congélation naturellement :
La congélation naturellement dans chambre statique maintient la température au cœur de la denrée
jusqu'à -18 °C. Ce procédé provoque la cristallisation en glace de l'eau contenue dans les aliments ce
qui ralentit ou stoppe l'activité microbienne et enzymatique. La congélation permet donc la
conservation des aliments à plus long terme que la réfrigération.
Photo N° 52-53 : Tunnel static et la température utilisée Photo N° 54-55 : fraise congelée
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8. Concassage :
L'objectif du concassage est de briser le fruit congelé et son noyau.
9. Triage automatique :
Machines TOMRA pour le tri des fraises :
TOMRA Sorting propose une solution pour le tri des fraises surgelées. Les trieurs TOMRA peuvent
détecter et éliminer les tiges, les feuilles, les escargots et les fraises non mûres, moisies, pourries et
décolorées.
Les solutions de tri alimentaire TOMRA améliorent le débit et la disponibilité, tout en augmentant
le rendement, la qualité et la sécurité alimentaire.
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11. Contrôle qualité de produit fini :
Dans sa démarche qualité, une entreprise peut inclure le contrôle qualité.
Le contrôle qualité permet de savoir si les produits ou les services vendus par l'entreprise sont
conformes :
Aux exigences du marché.
À la demande du client.
Aux législations.
Au cahier des charges de l'entreprise.
Le contrôle qualité analyse aussi les conditions de retouche ou de rejet d'un produit.
Photo N° 63-64 : Contrôle qualité de produit fini Photo N° 65 : Fiche de contrôle qualité
de produit fini
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13. Contrôle de détecteur de métaux :
Le contrôle de détecteur de métal doit être réalisé avant production, chaque heure et à la fin de la
production.
Les pièces de détecteur de métaux :
4.0mm Pièce Inox
3.5mm Pièce Non ferreux
3.0mm Pièce ferreux
Photo N° 70 : Tique
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15. Palettisation :
Mise en place des cartons dans des palettes à raison de 50 ou 60 cartons par palette selon la
commandedes clients.
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Zone d’expédition Charge le conteneur
Une fois l’expédition terminée, nous mettons TempTale UltraFit et Politique de scellement des
conteneurs et frigorifiques pour la sécurité et la surveiller les produits.
Le TempTale Ultra Fit : Température Loger est la solution de surveillance de la charge
facile àfaire. Il est spécialement conçu pour l'exportation, Lorsque le support logiciel est
inconnu de la destination. Il suffit d'exécuter l'enregistreur et de le placer sur la charge.
L'enregistreur est connecté à USB et fournit facilement fichier PDF.
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Conclusion
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