Synthèse Delandre Lolitha RSE Groupe2 22012737

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RSE

Delandre Lolitha, groupe 2,


22012737

Évaluation TD
Perception sociale

Synthèse

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I. Introduction

1.1 Intérêt de l’objet d’étude

L’objet de cette étude portera sur les femmes victimes de harcèlement de rue. Le harcèlement
de rue et les personnes victimes sont intéressantes à étudier dans le domaine de la
psychologie sociale. En effet, c'est un phénomène courant et régulièrement dénoncé, de plus
cela permet de comprendre et de voir comment les victimes se comportent en société et en
interaction avec autrui.

1.2 Cadre théorique

L’expression « harcèlement de rue » est définie comme « la pratique de harcèlement sexuel
dans des lieux publics ». Cette expression englobe ainsi tous les actes d’objectivation sexuelle
c'est-à-dire, des propos ou gestes à caractère sexuel envers une personne non consentante. Par
ailleurs, les femmes en sont majoritairement victimes. Dans ces contextes sociaux, il y a un
auteur et une victime. Ce type de harcèlement débute d'un contexte où une personne formule
un refus clair face à certains propos ou gestes déplacés mais où l'auteur va insisté, donc ce
destinataire deviendra la victime. De cela, découle un moment de peur et de frustration. Ce
qui semblerait pour l’auteur qu’un simple geste, une parole ou une attitude devient alors des
pratiques qui portent atteinte à l’intégrité morale ou physique de la victime. Ce comportement
peut être exercé dans divers lieux publics comme dans la rue, dans des parcs, dans des
transports en commun et bien d’autres et parfois les passants n’ont aucune réaction. Ils se
caractérisent principalement par des commentaires déplacés, des sifflements, des regards
insistants, parfois même des insultes. Les conséquences de ces comportement sont
nombreuses sur les victimes, autant sur l’aspect psychologique que sur l’aspect social. Sur le
plan social des comportements stratégiques sont mis en place de la part des victimes tels que
des comportements d’évitements, ce qui consiste à ne plus sortir seul à partir d’une certaine
heure, s’habiller de manière à ne pas attirer l’attention et exclure certains types de vêtements
ou changer son itinéraire, ce qui prouve le sentiment d’insécurité dans les lieux publics. Sur
le plan psychologique, selon le type d’agression, la personne peut avoir subi un traumatisme
et être constamment angoissée à l’idée d’être dans un lieu public. Le sentiment
d’impuissance, de honte ou de culpabilité peut être engendré et donc la personne peut s’isoler.
La peur du viol est constante pour la plupart de ces victimes. Plusieurs articles ont eu pour

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objet d’étude le harcèlement de rue en expliquant le déroulement et les conséquences,
l’article de Maya Mihindou, « En finir avec le harcèlement de rue » qui permet de donner un
aperçu des conséquences de ces comportements en milieu social.

2. Problématique

Malgré la médiatisation du harcèlement sexuel en milieu public et les actions juridiques


mises en place, pourquoi cet acte est-t-il toujours considéré comme comportement bénin par
la société ? Une personne ayant subi ce genre d’agression peut rencontrer d'énormes
difficultés à s’adapter de nouveau à l’environnement qui l’entoure, mais comment ces
difficultés peuvent se manifester ? Nous supposons que la victime va s’isoler et de manière
générale ne se permettra plus sa vie « d’avant », elle aura du mal à sortir de nouveau seule et
à communiquer envers autrui. Nous pensons observer de possibles formes d’isolement et
d’émotions négatives qui seraient dirigées vers les personnes qui pourraient correspondre au
profil d'agresseur. Nous pouvons imaginer qu’elles ne se sentent pas en sécurité en milieu
public, ce qui pourrait déclencher des sentiments négatifs à son égard et envers les autres d'où
l'hypothèse de possible repli.

3. Méthode

3.1 Population

La population ciblée dans ces cas est majoritairement des femmes, pour cela nous
observerons 5 étudiantes qui seront des victimes fictives et 5 étudiants qui seront des auteurs
fictifs. Tous participent sur la base du volontariat et sont tous âgés de 18 à 20 ans. Parmi ces
élèves observés certains ont déjà subi, à différents degrés, le harcèlement dans un lieu public.

3.2 Procédure

VI : le groupe de 5 jeunes femmes harcelées par le groupe de 5 jeunes hommes dans un


milieu public.

VD : le comportement des témoins dans un lieu public face à cette situation.

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Cette recherche sera effectuée par observation directe, c'est-à-dire que nous observerons à
distance les phénomènes qui se passent dans la rue. De plus, nous passerons un entretien à
posteriori aux différents groupes d’étudiants de l’expérience sur le fait qu’on leur ait apporté
de l’aide ou non. Cet entretien est une seconde méthode d’observation, soit l’observation
indirecte. Le questionnaire se situe en annexe.

4. Discussion brève

Les personnes victimes, de harcèlement de rue, vont avoir un comportement de peur à l’égard
des sorties en extérieur. De plus, un isolement et une modification des habitudes de vie
peuvent être mis en place, comme ne plus sortir seule, ne plus s'habiller de manière habituelle
ou changer son itinéraire pour ne plus emprunter un chemin où il y a déjà eu une agression
auparavant. La communication va être difficile avec autrui après ce genre d’événement. En
effet, les victimes peuvent être amenées à fuir lors d’un abord avec un inconnu ou réagir de
manière agressive par peur. Ces comportements amènent à un mal être, à de l’angoisse, à
beaucoup de peur et donc un isolement. Les résultats attendus seraient que les passants
apportent de l’aide aux jeunes femmes ou bien qu’ils filment et dénoncent ces comportements
inappropriés.
En revanche, dans notre étude, seules les jeunes femmes ont été touchées par le harcèlement,
il est donc difficile d’étudier le cas de jeunes hommes ayant déjà été victimes.
Les améliorations possibles dans cette étude seraient d’élargir le champ de la recherche en
observant plus de personnes ayant connu ce genre de situation et les conséquences qui ont été
engendrées.

5. Conclusion

Pour conclure, cette expérience démontre que face au harcèlement sexuel il y a des séquelles
pour les victimes. Nous pouvons le constater grâce aux changements d’habitudes, à
l’isolement, aux angoisses et aux peurs auxquelles les victimes sont confrontées à chaque
sortie en milieu public seules, ainsi que les réactions durant un échange avec une personne
ayant un profil correspondant à celui d’un auteur ou tout simplement avec autrui. Malgré les
lois et la médiatisation, le harcèlement de rue reste un fléau et chaque jour des personnes en
sont victimes. Donc l’hypothèse émise ci-dessus est vérifiée. Plusieurs caractéristiques du
type d’aide apporté nous a interpellé : par une ou plusieurs personne, le sexe, l’âge…

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Annexe.

Questionnaire :
● Vous a-t-on apporté de l’aide ?
● Par une ou plusieurs personnes ?
● De quel sexe ?
● Approximativement l’âge de la ou les personnes ?
● Vous a-t-on filmé ?
● Vous a-t-on ignoré ?
● Quel type d’aide avez vous reçu :
- A-t-on interrompu le harcèlement en venant vous demander l’heure par exemple ?
- Une personne vous a demandé si vous aviez besoin d’aide,
- Une personne s’est faite passer pour quelqu’un que vous connaissiez,
- Une personne s’est clairement interposée,
- A-t-on appelé les secours pour vous,
- Autre

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