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RAPPELS MATHEMATIQUES

• FONCTIONS A PLUSIEURS VARIABLES


1. Définitions
On appelle fonction réelle de n variables réelles,
une application f de l’espace vectoriel Rn dans R .

• Exemple :
Fonction à 2 variables :

f(x , y, z) = x2 – y2
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Champ de vecteurs
un champ de vecteurs ou champ vectoriel
est une fonction qui associe un vecteur à
chaque point de l’espace

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Produit scalaire
Définition :
Le produit scalaire de deux vecteurs non nuls OA
et OB est le nombre réel OA·OB·cos(θ) si l'angle
θ désigne celui de AOB. :

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NORME EUCLIDIENNE

Définition :
– La norme euclidienne d'un vecteur représenté par un bipoint AB est
la distance qui sépare A de B. En général, elle est notée .
– Elle est égale à la racine carrée du produit scalaire du vecteur avec lui-
même.

• Une inégalité évidente est vérifiée par le produit scalaire ainsi défini :
– Inégalité de Cauchy-Schwarz

– Soit O, A et B trois points du plan, la valeur absolue du produit scalaire


des deux vecteurs d'extrémités O, A et O, B est toujours inférieure ou
égale au produit des normes des deux vecteurs. Cette majoration
s'écrit :

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Théorème d'Al-Kashi
Le théorème d'Al Kashi, ou loi des cosinus, généralise le théorème de Pythagore
aux triangles non rectangles : il relie le troisième côté d'un triangle aux deux premiers
ainsi qu'au cosinus de l'angle formé par ces deux côtés.
Soit un triangle ABC tel que représenté ci dessous

Par le calcul vectoriel


En utilisant le calcul vectoriel, plus précisément le produit scalaire, il est possible de
retrouver le théorème d'Al-Kashi en quelques lignes :

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Produit vectoriel
Définition
Le produit vectoriel de deux vecteurs et
de E non colinéaires se définit comme l'unique
vecteur tel que :
• le vecteur est orthogonal aux deux
vecteurs
• la base est de sens direct ;

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Calcul en composantes
Le choix d'une base orthonormée directe donne
une identification de E et de R3. Notons les
coordonnées u=(u1,u2,u3) et v=(v1,v2,v3). Leur produit
vectoriel est donné par :

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Propriétés algébriques
• Le produit vectoriel est un produit distributif, anticommutatif, non associatif :
• Distributivité sur l'addition :
• Compatibilité avec la multiplication par un scalaire :

• Anticommutativité :

• Non associativité :

identité de Jacobi :

Égalités du Double Produit Vectoriel

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DÉRIVÉE
• Définition formelle
• Soit une fonction définie sur un intervalles et x0 appartenant à de l'ensemble de
définition .
• Pour tout tel que , on appelle taux d'accroissement
de f en x0 et avec un pas de h la quantité :

le nombre dérivé de f en x0 est égal à la limite de ce


taux d'accroissement.

Ou, de manière équivalente :

La notation de Leibniz

qui équivaut, plus rigoureusement, à 31


• dérivée partielle

• La dérivée partielle par rapport à la variable x est notée ou ou


encore fx (où  est appelé d rond, symbole de la dérivation partielle.

Si f est une fonction de x1, ..., xn et dx1, ..., dxn sont les accroissements infinitésimaux
de x1, ..., xn respectivement, alors l'accroissement infinitésimal correspondant de f
est :

Cette expression est la « différentielle totale » de f, chaque terme dans la somme


étant une « différentielle partielle » de f.

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Forme différentielle
• Définitions
Si (x1,...,xn) désigne les coordonnées dans , alors on note dxi
l'application i-ème coordonnée. Les formes linéaires sur……
s'expriment comme des combinaisons à coefficients réels des formes
linéaires dx1,...,dxn. La formes différentielles s'expriment:

La différentielle au point a est une forme linéaire sur

notée sous la forme :

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• Différentielle exacte
Une différentielle est dite exacte s'il existe une fonction dont elle dérive,
c'est-à-dire s'il est possible de l'intégrer.
En une dimensions une différentielle est toujours exacte

En deux dimensions une différentielle

est exacte si et seulement si il existe entre A et B la relation:

En trois dimensions, une différentielle

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ANGLE SOLIDE

Notion d’angle solide

• L’angle solide est l’extension naturelle dans l’espace de


l’angle défini dans un plan.
• Le cône de lumière construit par l’ensemble des rayons
lumineux issus d’une lampe torche est entièrement décrit
par la donnée de deux grandeurs : la direction (une
droite) et l’angle maximal d’ouverture des rayons autour
de cette droite.
• On appelle cette droite la génératrice du cône et l’angle
en question, l’angle au sommet.
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Définition : l’angle solide élémentaire d, délimité par un cône coupant un
élément de surface élémentaire dS située à une distance r de son sommet O vaut

L’angle solide est positif et indépendant de la distance r. unité est le « stéradian » (sr).

En coordonnées sphériques, la surface élémentaire à r constant vaut dS  r 2 sin d d


L’angle solide élémentaire s’écrit alors d  sin d d Ainsi, l’angle solide délimité par
un cône de révolution, d’angle au sommet  vaut

Le demi-espace, engendré avec  = /2 (radians), correspond donc à un angle solide


de 2 stéradians, tandis que l’espace entier correspond à un angle solide de 4 (=).
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D’une
 façon générale, le cône peut intercepter une surface quelconque, dont la normale

n fait un angle  avec la génératrice de vecteur directeuruu. L’angle solide élémentaire
est alors défini par

où dS’ est la surface effective

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