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Melki F (2010-2011) TD – Analyse quantitative de la fracturation-

Unité d’Enseignement (UE) : Analyse Travaux Dirigés de : Analyse Section : LFST3 GBS et RME Melki F.
qualitative et quantitative de la fracturation qualitative de la fracturation

Plan détaillé : ANALYSE QUALITATIVE DE LA FRACTURATION


1. Introduction :
Trois aspects, géométrique ou structural, cinématique et dynamique peuvent être envisagés en géologie
structurale. Si l’on considère un objet naturellement déformé, on s’attachera d’abord à la description
géométrique de cet objet. Si l’on connaît où si l’on peut reconstituer la forme de l’objet avant sa déformation,
on cherchera aussi à décrire et à quantifier cette déformation. C’est l’analyse de la déformation finie, c’est-à-
dire de la quantité de déformation totale enregistrée par l’objet considéré.
Géologie structurale 
- Analyse géométrique (structurale)
- Analyse cinématique (déformation)
- Analyse dynamique (force/contrainte)
2. Rappel (Tectonique) :
2.1. Mesure des failles (plan) et des stries (éléments linéaires) :
- direction
- pendage
- pitch, plongement, direction.
2.2. Diversité des failles :
- d’après le rejet
- d’après la relation avec les strates
2.3. Rappel sur la projection stéréographique des failles et des éléments linéaires :
2.4. Les méthodes d’analyses cinématiques et dynamiques de la fracturation : Méthodes de
détermination des contraintes par projection stéréographique : direction, pendage et sens du
pendage. La projection stéréographique ne permet pas la détermination des intensités des contraintes.
- Rappel sur la méthode d’Etchécopar (1984)
- La méthode d’Arthaud (1969)
- La méthode des dièdres droits d’Angelier et Mechler (1977).
2.4.1. Les méthodes utilisées :
1. La méthode d’Arthaud (1969) : Méthode de détermination graphique des directions de
raccourcissement, d’allongement et intermédiaire d’une population de failles.
Remarque : Cette méthode va être développé par Mr Mohsen RABHI.
2.4.2. La méthode manuelle des contraintes optimales d’Etchécopar (1984) :
Remarque : Cette méthode va être présentée sous forme de rappel puisqu’elle a été développée en LFST2.
2.4.3. La méthode des dièdres droits de J. Angelier et P. Mechler (1977) : La méthode graphique de
recherche des contraintes principales.
Remarque : Cette méthode va être développée.
Exercice 1 :
Soit deux décrochements conjugués :
- N45, 60°SE, pitch 10°NE, dextre ;
- N120, 70°SSW, pitch 20°NW, senestre.
Déterminer les zones en compression et en tension communes pour les deux décrochements en utilisant la
méthode des dièdres droits de J. Angelier et P. Mechler (1977). A utiliser le canevas de Wulff (hémisphère
supérieur) pour la projection stéréographique des plans et des éléments linéaires
3. Notion de déformation :
3.1.1. Définition :
3.1.2. Ellipsoïde de la déformation finie :
3.1.3. Expression de la déformation linéaire :
3.1.4. Etat de la déformation :
Les demi axes principaux de l’ellipsoïde ont respectivement pour valeur :
- λ1 = (1 + e1)
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- λ2 = (1 + e2)
- λ3 = (1 + e3)
Où e1, e2, e3 sont les variations de longueur mesurées dans les trois dimensions, positives ou négatives et par
convention les valeurs λ1>λ2>λ3 sont portées respectivement sur les axes OX, OY, OZ.
L’état de la déformation s’exprime par la forme de l’ellipsoïde de déformation. Par exemple des ellipsoïdes de
déformation aplatis ou allongés correspondent à des états différents. Lorsque l’axe Y de l’ellipsoïde est
invariant, la déformation est plane. Les différents états sont représentés de façon commode par le diagramme
de Flinn (fig. 2).
Avec : - le rapport Rxy (λ1/λ2) en ordonnée ;
- le rapport Ryz (λ2/λ3) en abscisse.
A l’aide de ce diagramme on caractérise la forme de l’ellipsoïde en utilisant le rapport K (pente d’une droite
passant par le point représentatif de l’ellipsoïde et le point (1, 1)) :
K = (λ1/λ2 -1)/ (λ2/λ3 -1)

Fig. 2 : Le diagramme de Flinn


(d’après Nougier, 2000).

Exercice 2 (Nougier, 2000 ; p. 32) :


A) Dessiner les cubes affectés par chacune des déformations suivantes, en supposant dans chaque cas que la
déformation est non rotationnelle et que les directions principales de la déformation sont parallèles aux arêtes
du cube.
a- λ1 = 1,8 ; λ2 =1,0 ; λ3 = 1,0
b- λ1 = 1,8 ; λ2 =1,0 ; λ3 = 0,56
c- λ1 = 1,8 ; λ2 =0,75 ; λ3 = 0,75
C) A quel état de déformation correspondent ces 3 cas ?
B) Placer les 3 cas de déformations sur le diagramme de Flinn.
D) S’agit-il de déformations à volume constant ?
4.2. Notion de Contraintes :
4.2.1. Ellipsoïdes des contraintes :
La contrainte σ qui s’exerce au point M d’un élément de surface S est représentée par sa direction, son sens et
son intensité. Les contraintes ont la dimension d’une pression et se mesurent avec les mêmes unités : bar, kbar
ou mieux Pascal (1 bar = 101 325 Pascals, soit pour simplifier 105 Pascals et 1 Kbar = 108 Pascals ; 1MPa = 106
Pa).

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Exercice 3 (Nougier, 2000 ; p. 31):


Soit une force F de 107 Newtons qui s’exerce sur une surface plane de 10 cm2, faisant un angle α de 55° avec
la normale à cette surface.
A) Calculer la valeur de la contrainte normale au plan.
B) Calculer la valeur de la contrainte cisaillante.

C) Même question si α = 45° ; α = 60° ; α = 30°.

o σ1 = direction da la contrainte principale ;


o σ2 = direction de la contrainte intermédiaire ;
o σ3 = direction de la contrainte minimale.

Fig. 4 : Types de failles conjuguées et position vis-à-vis du tenseur des contraintes

A- Cisaillement pur :
B- Cisaillement simple :

Exercice 4 (Nougier, 2000 ; p. 114) :


Etablir l’ellipsoïde des contraintes dans les 3 situations proposées ci-dessous :

Rappels :
Fonctions trigonométriques où fonctions circulaires
Propriétés géométriques :
cos θ . sin θ = 1/2 sin 2θ
cos2 θ + sin2 θ = 1
cos 2θ = cos2 θ - sin2 θ
sin 2θ = 2 sin θ . cos θ
Un cercle est définit, dans un repère orthonormé, par le théorème de Pythagore :
(x-a)2 + (y-b)2 = r2 ; avec r : le rayon du cercle ; (a,b) les coordonnées du centre de cercle et (x,y) les
coordonnées du point M appartenant au cercle. D’autre part, les coordonnées d’un point M appartenant au
cercle s’écrivent :
x = a + r . cos 2θ
y = b + r . sin 2θ
Ces coordonnées correspondent aux 2 contraintes (σT et σN) appliquées au point M au moment de la rupture.

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2.3.2. Analyse géométrique des fractures :
a- Calcul de l’angle θ :

Fig. 6 : Contrainte et angle de rupture

σN = FN/S’ = (F.sin θ) / (S/sin θ) = (F/S).sin2 θ


σT = FT/S’ = (F.cos θ) / (S/sin θ) = (F/S).sin θ.cos θ

La force F induit une contrainte σ, oblique par rapport à la fracture


S’, définie par le rapport :
σ = F/S’
b- Recherche des caractéristiques de la contrainte de rupture :
σT = 1/2 (σ1 – σ3) .sin 2θ
σN = 1/2 (σ1 + σ3) + 1/2 (σ1 - σ3) .cos 2θ

Or ces 2 expressions sont respectivement l’ordonnée et l’abscisse d’un point A situé sur un cercle de rayon 1/2
(σ1 – σ3), ayant pour centre C d’abscisse 1/2 (σ1 + σ3). C’est le Cercle de Mohr qui exprime une relation entre
σ1, ses composantes tangentielle et normale et l’angle que fait une fracture avec la direction de σ1. Il s’agit tout
simplement de la représentation graphique de σT et σN sur un plan (fig. 7).

Fig. 7 : Le cercle de Mohr (d’après Nougier, 2000)

Exercice 5 :
Considérez un corps soumis à une contrainte biaxiale σ1, σ3. Où se situe le point représentant la contrainte sur
un plan orienté de θ par rapport à σ1? Si θ varie, quelle est la forme de la courbe décrite ? Notez les propriétés
géométriques de la figure construite.

Exercice 6 :
Considérez deux plans orthogonaux sur lesquels on mesure les contraintes suivantes :
Plans σN σT
(P) 1.2 kbar -0.6 kbar
(Q) 0.6 kbar 0.6 kbar
Déduisez les valeurs de σ1 et σ3, ainsi que l’angle entre σ1 et le premier plan (P).

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Exercice 7 :
Utiliser un diagramme de Mohr pour déterminer les valeurs de σ1 et σ3 connaissant la contrainte normale σN et
la contrainte tangentielle σT sur deux plans (P) et (Q) orthogonaux.

Plans σN σT
(P) 2.2 kbar 1.1 kbar
(Q) 1.2 kbar -1.1 kbar
Déformation expérimentale :

Exercice 8 (Nougier, 2000 ;


p. 113):

Que peut-on dire de l’orientation des


contraintes σ1 et σ3 associées à cette
déformation et que peut-on dire de
ces trois types de fractures (nature,
type de mouvement, etc.) ?

Remarque : on raisonnera en
déformation plane, c’est-à-dire que
l’on supposera qu’il n’y a aucune
déformation (ni allongement, ni
raccourcissement) selon la direction
verticale, parallèlement à σ2.

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Fig. 9 : Relations entre axes des contraintes et axes de la déformation dans le cisaillement pur

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