Comportement Du Consommateur
Comportement Du Consommateur
Comportement Du Consommateur
Cette science est relativement jeune, puisque née aux Etats Unis durant les années 50
qui ont suivi la deuxième guerre mondiale. Durant cette période les sociétés occidentales ont
connu une demande très forte pour les biens de consommation. On s’est alors beaucoup
intéressé à comprendre les mécanismes des marchés.
Le but du marketing est de répondre aux besoins et aux désirs des consommateurs de
façon plus pertinente que les concurrents. Analyser le comportement du consommateur
consiste à étudier comment les individus, les groupes et les organisations choisissent,
achètent, utilisent et abandonnent les biens, les services, les idées et les expériences afin de
satisfaire leurs besoins et leurs désirs. Une telle démarche permet ensuite de déterminer de
quelle façon améliorer les produits et en lancer de nouveaux, fixer ses prix, imaginer de
nouveaux circuits de distribution, élaborer des messages publicitaires, et développer d’autres
opérations marketing.
De plus en plus des études faites sur le comportement du consommateur sont conduites
non seulement par des entreprises commerciales, mais aussi par des organismes indépendants,
universitaires et publics. Diverses disciplines telles que la psychologie, la sociologie et
l’économie sont venues jouer un rôle de référence sans pour autant avoir le pouvoir
d’expliquer en totalité le comportement du consommateur d’où le rôle de l’homme marketing.
CHAPITRE I: LE COMPORTEMENT DU
CONSOMMATEUR : DEFINITION, DIMENSIONS ET
MODELE EXPLICATIF
L’analyse du comportement d’achat ne se limite pas à l’achat proprement dit mais elle s’étend
aussi à l’ensemble des actes qui l’entourent, en ce sens visiter un magasin, chercher de
l’information sur un produit, utiliser un service constituent des actes de consommation.
L’analyse porte au niveau de consommation, celui qui achète un produit, n’est pas forcément
celui qui le consomme. NB : La distinction entre comportements d’achat et de consommation
est décisive car l’individu n’assume pas nécessairement les deux rôles. L’individu peut par
exemple être le consommateur du produit, sans avoir participé au processus de prise de
décision. En effet selon le rôle qu’assume l’individu, il sera amené à mobiliser des ressources
et des compétences différentes. L’acheteur doit gérer l’accès à l’offre mais aussi le
comportement d’achat effectif, autrement dit la transaction. Il n’est pas forcément à l’origine
de la décision et, dans ce cas, la délibération relative au choix d’un produit ou d’une marque
ne le concerne pas. En revanche, il doit disposer des compétences et des ressources qui lui
permettent de sélectionner puis de repérer un point de vente, d’en programmer l’accès et de
s’adapter à l’interface commerciale. Le consommateur est quant à lui confronté à une
problématique différente. Il doit par exemple disposer des compétences pour utiliser le produit
ou exploiter son mode d’emploi, mais aussi évaluer dans quelle mesure l’offre répond à ses
besoins et lui apporte satisfaction
On distingue cinq rôles différents qu’une personne peut jouer dans une décision d’achat :
L’émetteur (la source) envoie un message publicitaire auquel le récepteur (le consommateur)
est exposé. La réception de ce message donne lieu à la formation d’attitudes par le
consommateur envers le produit considéré, cette attitude sert ensuite de donnée de base au
champ 2
- Champ2 : Evaluation du produit
Ce champ correspond à la recherche d’information et à l’évaluation du produit ou service
concerné par le message publicitaire. L’attitude, sortie du champ1, est ainsi confrontée aux
informations ou aux évaluations d’autres produits connus du consommateur. Le résultat de
l’évaluation du produit considéré donne lieu ou no à une motivation qui constitue l’entrée du
champ 3
Le comportement d’achat peut être considéré comme une facette des réactions du
consommateur par rapport à son produit. a cet égard la compréhension de son fonctionnement
constitue une information intéressante pour l’entreprise, car elle peut lui être utile pour
améliorer les caractéristiques de son offre commerciale
Attributs Attributs du
Message Attitude
du produit consommateur
Exposition
Champ 2 : Recherche,
Champ4 : Feedback
Motivation
Consommation
Stockage
Comportement d’achat
Enfin la réponse qu’apporte un individu à un stimulus précis va avoir un certain effet. Si cet
effet est jugé favorable par un consommateur, il aura tendance à reproduire la même réponse
lorsqu’il sera confronté au même stimulus. Et réciproquement, si l’effet est jugé défavorable,
le consommateur aura tendance à éviter ce comportement da ns l’avenir. Nous
appellerons feed back ou rétroaction, l’effet de cette mémorisation des conséquences du
comportement sur les choix futurs du consommateur.
Intention
Attitude
FEED BACK
1) Les stimuli
Le comportement du consommateur est gouverné par des besoins que l’individu cherche à
satisfaire. Les stimuli sont des facteurs susceptibles de déclencher un processus d’achat.
Les stimuli incitent le consommateur à l’action, c’est pourquoi on les appelle aussi des
incitants. Ces derniers représentent toutes sortes d’informations perçues par le consommateur.
Ils peuvent se regrouper en trois catégories selon leur provenance. On distingue :
Les réponses expriment les choix du consommateur parmi les possibilités qu’il a retenues
comme des solutions possibles à ses besoins.
Ils sont de trois ordres :
Les réponses cognitives : qui sont reliées à l’attention et la connaissance.
Les réponses affectives : qui sont reliés à l’attitude
Les réponses conatives comportementales : qui sont reliées à l’action c à d l’intention
d’achat proprement dit.
3) Le processus interne
C’est l’élément fondamental du modèle, il correspond au cerveau de l’individu (la boite
noire) dont- on cherche à comprendre le fonctionnement, le modèle vise à appréhender les
liens effectués par le « boite noire » entre les stimuli et les réponses.
Dans cette boite noire les auteurs distinguent entre deux concepts :
- Le concept perceptuel : lié à la perception de l’information qui se définit comme
étant le processus par lequel un individu choisit, organise et interprète des éléments
d’informations externes pour construire une image cohérente du monde qui l’entoure. La
perception de la situation d’achat est la façon par laquelle l’acheteur interprète
l’environnement direct de l’achat.
- Le concept d’apprentissage : est relié aux facteurs qui encouragent le déroulement de
l’acte d’achat. C’est l’ensemble des modifications intervenues dans le comportement d’une
personne à la suite des expériences passées. C’est le fait qu’à partir d’une expérience
personnelle, l’individu peut avoir d’autant plus d’informations qu’il pourrait décider de
manière positive ou négative de l’achat d’un produit.
4) Les variables exogènes
Ces variables ne concernent pas directement l’information sur le produit
Elles permettent d’expliquer les différences individuelles des consommateurs. En effet, le
processus de décision se déroule dans un environnement qui doit être pris en compte, en
particulier pour expliquer les différences de comportement. Ces variables regroupent les
caractéristiques du consommateur et son environnement externe comme l’appartenance à une
a culture donnée, la personnalité, la famille etc
5) Le feed back
Il représente l’impact des comportements passés sur les décisions futures à travers le
processus d’apprentissage. En effet, le comportement d’achat futur d’un individu sera
déterminé par les orientations qu’il entretient à l’égard
Reconnaissance des produits et des marques sur la base
du problème
de ses expériences passées.
Engel, Kollat et BlackWell ont développé ce modèle en 1968 suite à certaines imperfections
du modèle de Howard et Sheth. Evaluation
Ce modèle des possibilités
est centré sur les différentes étapes de processus
de décision et les facteurs sui sont susceptibles de l’affecter
Dissonance Satisfaction
CHAPITRE II : LES CARACTERISTIQUE INDIVIDUELLES
DU CONSOMMATEUR
2- Sexe ou Genre
Les comportements de consommation sont très liés au sexe de l’individu. Les goûts et les
besoins des hommes et des femmes sont différents pour de nombreux produits. Le critère
sexe est donc un élément important dans le processus de décision d’achat.
On parle donc de comportements définis par le genre : il s’agit de compétences ou d’activités
qui sont culturellement alloués à l’homme ou à la femme. Exemple : pour les femmes : la
beauté, l’entretien de maison, la cuisine, la mode…etc. Pour les hommes : l’informatique,
l’automobile, le football…
3- L’activité professionnelle et le temps disponible
Au niveau plus large, on dit « professions et catégories socio- professionnelles » (PCS
ou CSP).
La profession exercée par une personne donne naissance à de nombreux achats. Exemple : un
ouvrier de bâtiment a besoin de vêtements et de chaussures de travail, son directeur quant à lui
achète des costumes. Le responsable marketing doit identifier les catégories socio-
professionnels qui expriment un intérêt particulier pour ses produits et services.
La catégorie socio- professionnelle est explicative d’un grand nombre de comportements de
consommation, car l’activité est liée à d’autres variables, comme le revenu, l’éducation, ou
encore le temps disponible.
L’influence de l’emploi sur le comportement de consommation s’exerce à deux niveaux qu’il
convient de distinguer :
- Il existe un lien étroit entre emploi et revenu.
- L’exercice d’une activité professionnelle influence le comportement de consommation
à travers d’autres variables intermédiaires notamment le temps disponible.
Ainsi, la profession procure donc un revenu qui influence positivement la consommation mais
réduit à la fois le temps disponible de l’individu, ce qui oriente la consommation vers des
catégories spécifiques de biens et de services.
Exemple : le consommateur d’aujourd’hui est pressé visite moins de magasins avant sa
décision d’achat même dans le cas d’un achat important. Il est prêt à consacrer des ressources
importantes à « un achat de temps gagné ».
Exemple : la publicité est orientée en faveur de certains produits qui procurent le gain
de temps comme les équipements ménagers, les produits d’entretien, les produits alimentaires,
les plats congelés…
4- Le niveau d’instruction
Les consommateurs sont différents sur le plan géographique. On peut repérer chaque
consommateur par plusieurs variables géographiques : la localisation géographique dans
lequel il vit et le type d’habitation dans lequel il réside
1- La localisation géographique
Traditionnellement, la localisation géographique se fait en distinguant les consommateurs
urbains et ruraux. L’offre de produits et services peut expliquer des différences dans les
comportements d’achat.
Le critère de localisation géographique est important dans l’explication du comportement de
choix d’un produit ou d’un point de vente par le consommateur. Il s’avère essentiel pour le
praticien marketing de prendre en compte ce critère puisque des individus ayant des
caractéristiques sociales comparables ont tendance à habiter à proximité les uns des autres
(beaux quartiers ou banlieues ouvrières).
Exemple : les clients de Carrefour (banlieue nord) et les clients de Géant.
2- Le type d’habitation
Concernant le type d’habitation, il est habituel de distinguer les logements individuels et les
logements collectifs. Pour préciser, les hommes de marketing peuvent même mentionner la
date de construction du logement et si l’occupant en est propriétaire ou locataire.
1-Besoin
Mobile
Satisfaction
3- But 2-
Signal
Le processus de motivation
B)- Les théories de motivation :
Etant donné la diversité des besoins exprimés par l’individu, plusieurs classifications des
besoins ont été proposées.
a- La théorie freudienne de la motivation
Cette théorie soutient que les besoins de l’être humain sont largement inconscients. Selon
Freud, l’individu réprime de nombreux désirs lors de son développements et de son
acceptation progressive de la vie ne société.
Selon Freud, la composition mentale de l’Homme a une structure bien définie constituée de :
Le ça : représente l’ensemble des besoins physiologiques et des instincts orientés vers
la recherche du plaisir. Le ça est illogique et infantile à la recherche d’une satisfaction
immédiate totalement en dehors de la réalité.
Le surmoi : représente l’ensemble de valeurs traditionnelles et morales intériorisées.
Le moi : représente la dimension rationnelle de la personnalité. C’est à ce niveau que
se situe la conscience. Il s’agit comme un courtier les demandes (exigences) du ça et
les contraintes du surmoi.
Le comportement individuel n’est, par conséquent, jamais simple et peut correspondre à la
mise en jeu de facteurs plus ou moins profonds.
Exemple : lorsqu’un client regarde des ordinateurs, il n’est pas seulement sensible aux
performances, mais réagit mentalement à d’autres caractéristiques. La forme, la taille, le
poids, la matière, la couleur de l’appareil sont autant d’éléments susceptibles de déclencher
des émotions. Ainsi l’homme de marketing doit, lors de la conception d’un produit, étudier la
capacité des éléments visuels et tactiles à provoquer des sentiments susceptibles de stimuler
ou au contraire inhiber l’achat. Ce qu’on appel faire intégrer les cinq sens dans la stratégie
marketing.
NB : cette théorie est conne sous le nom de pyramide de Maslow dans la quelle Les
besoins sont classés selon une hiérarchie qui va des besoins inférieurs (les plus concrets, les
plus prêts à se manifester) jusqu’aux besoins supérieurs (les plus abstraits, les moins prêts à se
manifester).
Exemple : la théorie de Maslow peut nous aider à comprendre un achat en facilitant
l’identification des différents niveaux de besoin pouvant être mis en jeu. Ainsi, le fait de
préparer une soupe maison plutôt que d’avoir recours a un potage en sachet peut s’expliquer
par des besoins physiologiques (plus nourrissant),mais aussi de sécurité(plus
naturel),d’affection (plus convivial),d’estime (plus valorisant) et d’accomplissement (plus
créatif) .
c-La théorie d’Herzberg
Frederick Herzberg a développé la théorie des deux facteurs, qui distingue les éléments de
satisfaction et de mécontentement. L’absence de motif de mécontentement ne suffit pas. Les
éléments de satisfaction doivent être substantiels pour stimuler l’achat.
Par exemple : si un ordinateur est commercialisé sans garantie alors que le
consommateur en souhaite une, il y a un mécontentement, pourtant la présence d’une garantie
ne suffit pas à provoquer la satisfaction et n’agit pas comme stimulateur d’achat. Par contre
les capacités graphiques peuvent avoir ce rôle, si le client est adepte des jeux vidéo et sait que
ces caractéristiques augmenteront son plaisir à jouer.
La théorie d’Herzberg suggère que l’entreprise doit toujours travailler dans deux directions :
(1) éviter le mécontentement de l’acheteur potentiel (une brochure bien faite n’est peut-être
pas suffisante pour déclencher l’achat mais une brochure mal faite risque de l’inhiber) ; (2)
identifier avec soin les causes de satisfaction afin de les incorporer à son offre en bénéficiant
si possible d’un avantage différentiel.
2- Implication
La motivation du consommateur influence les efforts qu’il va consacrer pour parvenir
aux buts qu’il juge nécessaires à la satisfaction de ses besoins. Cependant, tous les
consommateurs ne sont pas parallèlement motivés. Les uns ne peuvent vivre sans l’objet
convoité alors que les autres, pour un besoin identique, ne sont pas autant intéressés par le but
ou l’objet. C’est l’implication qui traduit cette différence.
L’implication d’un consommateur est son degré de motivation, d’excitation, ou intérêt crées
par un objet ou une situation spécifique. Elle affecte ses comportements, son traitement de
l’information et sa prise de décision.
L’implication est le niveau général d’intérêt pour l’objet ou l’aspect central de cet objet dans
la structure du moi de l’individu.
A)- Les composantes de l’implication
L’implication est à la fois cognitive et affective
a- L’implication cognitive
L’implication cognitive repose sur les bases utilitaristes. L’individu se sent concerné par les
coûts et les bénéfices du produit autant que par ses performances fonctionnelles. Le
consommateur s’engage dans ses activités destinés à optimiser le rapport qualité/ prix.
Exemple (il analyse tous les sites internet, il se rend sur le point de vente avec la fiche
technique.etc
b- L’implication affective
L’implication affective intègre la capacité du produit à répondre à des besoins hédonistes
(valeur de plaisir) et à être un moyen d’expression des valeurs propres des individus, c'est-à-
dire la valeur de signe.
3- La perception
La plupart des comportements humains sont basés sur des informations perçues par l’environnement,
interprétées et stockées. La connaissance de ces processus est primordiale pour le responsable
marketing.
La perception est le processus par lequel un individu choisit, organise et interprète des
éléments d’informations externes pour construire une image cohérente du monde qui
l’entoure. (Kotler et Dubois 2002)
La perception apparaît donc comme un processus qui peut être découpé en deux phases
étroitement complémentaires :
- La sensation qui est un mécanisme physiologique par lequel nos organes sensoriels
enregistrent les stimuli externes. Elle fait référence aux cinq sens à savoir le toucher, le goût,
la vue, l’ouïe et l’odorat.
- L’interprétation : qui nous permet d’organiser ce matériau et de lui donner une
signification.
A)- Les seuils sensoriels
Le seuil sensoriel est le niveau à partir duquel la stimulation de l’environnement sera ressentie
par l’organisme. On distingue le seuil absolu et le seuil différentiel :
a- Le seuil absolu
C’est la plus petite valeur du stimulus qui suscite une réponse du sujet. Exemple :
c’est le niveau à partir duquel un consommateur notera la présence de musique
dans un magasin.
b- Le seuil différentiel
Celui-ci est mesuré par la plus petite différence entre deux stimuli qui soit perçu et
détectée par le sujet. Exemple : changement de prix, innovation…
B)- Les facteurs qui affectent la perception :
L’élément clé de la perception est l’attention définie comme : « un processus qui détermine le
stimulus qui a la voix libre pour être perçu » (Petrof, 1984)
Plusieurs individus soumis au même stimulus peuvent en avoir des perceptions différentes
selon l’environnement qui l’entoure et selon leurs caractéristiques personnelles. Trois
mécanismes affectent la manière dont un stimulus est perçu :
a) L’attention sélective
L’individu est exposé quotidiennement à des milliers de messages. La plupart d’entre
eux ne franchissent le seuil de la conscience, par contre d’autres ont plus de chance
d’être retenus car :
Un individu a plus de chances de remarquer un stimulus qui concerne ses
besoins. Exemple : un individu qui désire acheter un ordinateur fera attention
aux publicités pour cette catégorie de produits, il ne remarquera probablement
pas les publicités pour les lecteurs DVD.
Un individu a plus de chances de remarquer un stimulus qu’il s’attend à
rencontrer. Exemple : on remarquera davantage, chez un revendeur
informatique, les ordinateurs que les combinés téléphoniques que l’on n’a pas
prévu de trouver là.
Un individu a plus de chances de remarquer un stimulus que son intensité est
forte par rapport à la normale. Exemple : ainsi, on fera plus attention à un
rabais de 50 dinars sur le prix d’un ordinateur, qu’à un rabais de 15 dinars sur
le même produit.
b) La distorsion sélective
Ce n’est pas parce qu’un stimulus a été remarqué qu’il sera correctement interprété.
On appelle distorsion sélective, le mécanisme qui pousse l’individu à déformer
l’information reçue afin de rendre plus conforme à ses attentes et ses croyances.
Exemple : lorsqu’un consommateur a déjà une nette préférence pour une marque, il
risque de déformer l’information dans un sens favorable à cette marque.
c) La rétention sélective
L’individu a une capacité de mémoire limitée, il aura tendance à retenir l’information
qui supporte ses convictions.
Exemple : on se souvient des points relatifs aux produits que l’on aime et l’on oublie
ceux qui concernent les marques moins appréciés.
d) La perception subliminale
L’idée est que les responsables marketing intègrent des messages cachés, imperceptibles
consciemment, dans les emballages et les publicités. Autrement dit la perception subliminale
recours à des artifices pour convaincre un individu sans qu’il ait physiquement et
intellectuellement conscience d’être manipulé.
Exemple : introduire d’images subliminales dans un film, en plus des 24 images par
minute, on ajoute une 25ème image qui porte sur le message subliminal qui ne sera pas perçu,
car en dessous du seuil absolu. Mais impressionnera tout de même l’individu.
c)- Les caractéristiques de la perception :
La perception a quatre caractéristiques :
o La perception est subjective : l’individu filtre souvent les informations, il n’accepte
que celles qui sont compatibles avec son bagage culturel, l’image qu’il a de lui-même
et ses croyances.
o La perception est sélective : la nature sélective de la perception peut être considérée
comme le résultat de la nature subjective de l’individu et de sa capacité sensorielle.
o La perception est temporelle : il s’agit d’un phénomène à court terme.
o La perception est cumulative : l’individu enregistre plusieurs sensations puis il
procède à une somme de ces dernières pour créer une image globale.
4- L’apprentissage
Lorsqu’il agit, un individu se trouve soumis aux effets directs et indirects de ses actes,
qui influencent son comportement ultérieur.
Définition 1 : On appelle apprentissage les modifications intervenues dans le
comportement d’une personne à la suite de ses expériences passées.
Définition 2 : l’apprentissage est l’ensemble des changements qui affectent la tendance
des réponses d’un consommateur à différents stimuli et qui sont dus à l’expérience.
Exemple : le principe de la répétition selon lequel un message publicitaire passe un très grand
nombre de fois crée un apprentissage chez le consommateur, il reconnaîtra le produit lorsqu’il
sera dans le point de vente.
A) Le processus d’apprentissage et ses composantes :
Le processus d’apprentissage peut être composé de plusieurs étapes (7):
a)- Les impulsions :
Il s’agit de stimuli internes puissants activés par des motivations ou des besoins et qui
commandent l’action. Deux types d’impulsion existent :
- Les impulsions primaires : elles sont activées par des besoins (physiologiques) innées
comme la soif, la faim, le désir d’éviter la douleur…
- Les impulsions secondaires : elles découlent des besoins acquis que l’individu
acquière graduellement grâce à son expérience comme la rivalité, la peur….
b)- Le signal : C’est un stimulus extérieur provenant de l’environnement et qui
sert à diriger une réponse appropriée pour satisfaire l’impulsion en cause.
c)- La généralisation : adopter le même comportement face à une même
stimulation. C’est le mécanisme selon lequel un stimulus proche du stimulus de
référence tend à provoquer la réponse associée au stimulus de référence.
d)- La discrimination : Elle apparaît lorsqu’un stimulus semblable au stimulus
de référence ne provoque pas la réponse escomptée (attendue)
e)- La réponse :Il s’agit de la réaction du consommateur. Ces réactions
peuvent êtres internes (la formation d’une attitude, l’intention d’achat) ou externes tel
que l’acte d’achat ou la manipulation d’un produit.
f)- Le renforcement :Il consiste en l’association des conséquences ou des
résultats d’une réaction avec les avantages prévus quand l’utilisation ou la
consommation de l’objet visé apporte la satisfaction des besoins initiaux, il y a
renforcement. Un renforcement négatif augmente la probabilité d’écarter un
comportement tandis qu’un renforcement positif augmente la probabilité de
réapparition du comportement.
g)- La mémorisation : C’est la rétention de renseignements et d’expériences
appris à travers le temps.
B) Les différentes formes d’apprentissage :
Ils existent plusieurs formes d’apprentissage selon qu’on est placés du côté des
théories de l’école béhavioriste ou de la théorie cognitive.
a)- L’école béhavioriste
Issue des travaux du biologiste russe Pavlov, pour cette école, l’individu n’a qu’une capacité
d’apprentissage et ignore donc ses états de conscience pour résoudre un problème.
L’apprentissage est expliqué de manière mécaniste, en l’assimilant à une succession de
séquences stimuli-réponses qui crée des réflexes chez des individus. Cette conception a
fortement prévalu jusqu’aux années 80 : de nombreuses campagnes de communication basées
sur des messages publicitaires de type argumentatif ont tenté de créer un apprentissage chez
les consommateurs par une diffusion massive de ces messages.
Le conditionnement classique :
C’est un précédé à travers lequel un stimulus conditionné parvient à provoquer une réponse
très similaire à la réponse provoquée par le stimulus tout à fait inconditionné (le stimulus
conditionné doit être fréquemment répété avec le stimulus inconditionné pour établir une
association avec la réponse. Il s’agit d’une catégorie de comportement contrôlé par les stimuli
qui les précèdent)
Ces comportements sont gouvernés de manière automatique par le système nerveux et
de ce fait, ils ne sont pas soumis à un contrôle conscient de la part de l’individu. L’hypothèse
implicite du conditionnement classique est que le consommateur est passif et manipulable.
Le conditionnement instrumental
L’existence d’un besoin insatisfait engendre une activité générale d’exploration. Pendant de
telles recherches, l’organisme répondra à un moment donné pour atteindre le but désiré. Ainsi,
de la satisfaction du besoin initial, résultera un apprentissage de cette réponse. Dans
l’apprentissage instrumental, la réponse de l’individu n’est pas prédéterminée comme dans
l’apprentissage classique, le conditionnement instrumental est concerné par des
comportements survenus après une exploration ayant pour finalité la satisfaction d’un besoin
de base. Le comportement opérant (instrumental) est donc conditionné par des conséquences
qui ont lieu après la réponse. En d’autres termes, les conséquences de l’acte influenceront le
comportent futur
b) La théorie cognitive
Cette école a rejeté cette conception de l’apprentissage en mettant l’accent sur la grande
différence entre les comportements humains et ceux du chien de l’expérience de Pavlov. En
effet, la réflexion est au centre du processus d’apprentissage. Celui-ci donne lieu à une activité
mentale créative qui permet à l’individu de mieux faire face aux problèmes.
Pour cette théorie, l’individu a un rôle actif dans toute situation d’apprentissage. Il faut
recourir à la pensée, au raisonnement, à l’organisation mentale des éléments d’apprentissage,
à l’utilisation de stratégies visant à résoudre le problème posé « l’apprentissage cognitif du
consommateur est un processus par lequel, le consommateur acquière une connaissance par la
pensée, le raisonnement et l’organisation mentale » (Pellemans, 1998)
L’apprentissage est donc basé sur la triade problème-moyen-résultat. Face à un problème
donné, l’individu expérimente des solutions. Si l’une d’elle est appropriée, elle sera réutilisée
en cas de besoin.
5- La mémorisation
Très peu de décisions d’achat ne sont fondés que sur les stimuli marketing présentés lors de
l’achat. L’expérience acquise est souvent un facteur important de la décision. Le
consommateur se fie à sa mémoire, d’où l’importance de comprendre son fonctionnement et
son processus.
Lorsque le consommateur pousse son chariot dans les allées du supermarché, il y au moins
trois raisons pour lesquelles la mémoire joue un rôle crucial :
La complexité et le nombre important de stimuli conduisent le client à se
fier à ses propres points de repère mémorisés.
Lorsque l’individu regarde les linéaires autour de lui, il est submergé par
différentes marques. seules les marques connues (donc en mémoire) sont
facilement repérés.
Pour les produits à faible implication, les consommateurs consacrent peu
d’efforts à la lecture des informations sur le packaging.
a- Le fonctionnement de la mémoire.
La mémoire joue un rôle du disque dur d’un ordinateur. On y grave toutes les informations
susceptibles d’être réutilisées. La mémorisation est donc un processus par lequel l’information
se trouve suite au processus perceptuel, codée pour le stockage et ensuite décodée pour
utilisation dans une décision d’achat. Il existe trois types de mémoires :
La mémoire sensorielle
Elle permet de stoker l’information que reçoivent nos cinq sens. La mémoire sensorielle est le
lieu des mécanismes de perception et d’attention. Elle ne conserve donc les éléments que
quelques instants avant un transfert vers la mémoire à court terme.
La mémoire à court terme
L’échange d’informations entre les mémoires à court terme et à long terme est essentiel au
traitement de l’information. L’information stockée en mémoire à long terme est ramenée en
mémoire de travail (mémoire à court terme) pour être associée à de nouvelles informations et
en faciliter l’interprétation. En retour il y a nécessité de transférer le résultat de ce travail vers
la mémoire à long terme pour une utulisation ultérieure.
Une suite de processus gère les échanges entre les deux mémoires :
La répétition mentale : elle permet la rétention de l’information en mémoire
de travail avant qu’elle ne disparaisse. ‘ exemple la répétition des slogans’
Le codage : c’est la structuration des informations pour l’individu, c’est la
manière dont l’information est stocké en mémoire , exemple : pour se souvenir
d’une nouvelle marque, le consommateur tentera également une association
avec une image mentale qui suggère le nom.
Le transfert : le transfert sera optimal lorsque l’information est soit importante,
soit simple. Si le consommateur connaît l’utilisation qu’il fera de l’information,
le stockage permanent sera facilitée. Au contraire, lorsque l’information ne
correspond pas à une attente particulière, c’est la nouveau ou la surprise qui
sont les plus sûrs moyens pour s’assurer de la mémorisation
Le stockage : l’information est stockée en association avec d’autres éléments.
La proximité avec des informations voisines ou complémentaires influencera
favorablement la qualité de la récupération.
La récupération : c’est le processus d’accès à l’information stockée dans la
mémoire à long terme pour un nouveau traitement dans la mémoire à court
terme ou son utilisation par rapport à de nouvelles informations atteignant le
consommateur
Mémoire Mémoire à
sensorielle court terme
Transfer
Vision Mémoire de t
travail Mémoire
à long
Touche terme
Environne r
ment Récupérati
Auditio on
Processus
Odorat
-répétition Stockag
e
Goût Mentale
-Codage
Réponse
comportemen
tale
6- L’attitude
Le concept d’attitude est né de la nécessité d’enrichissement du schéma behaviouriste dont la
logique consiste à essayer d’expliquer les comportements par le jeu d’associations stimulus-
réponse. La relation directe entre motivation et comportement n’est pas suffisamment
explicative, il a fallu créer cette variable intermédiaire qui témoigne de la faculté des êtres
humains d’organiser leurs expériences, voire leurs motivations en ensembles mentaux
cohérents et stables.
A- définitions et fonctions des attitudes
a)- Définitions et composantes :
Définition 1 : « L’attitude est une prédisposition apprise à répondre de façon constante
(répétitive, cohérente dans le temps) favorablement ou défavorablement à l’égard d’un objet
donné ». (Fishbein et Ajzen, 1975)
Définition 2 : « L’attitude est une tendance psychologique qui s’exprime par l’évaluation
d’une entité particulière avec un certain degré de faveur ou de défaveur ». (Eagly et Chaiken,
1993)
Les consommateurs peuvent construire des attitudes envers des individus, des marques, des
entreprises, des organisations, des catégories de produits, des publicités, des médias, des
détaillants…etc.
L’attitude est multidimensionnelle puisqu’elle possède 3 composantes.
La composante cognitive : elle désigne la manière dont un individu perçoit
l’information sur un produit ou un service. Cette dimension est constituée de
l’ensemble des caractéristiques qu’un consommateur perçoit ou attribue à un produit.
Cette information peut être vraie ou fausse, simple ou complexe, importante ou
secondaire.
La composante affective : elle se traduit par le désir, les sentiments ou encore les
émotions vis-à-vis d’un produit (d’un objet ou d’une personne). Certains spécialistes
considèrent que la composante affective représente l’attitude au sens strict tandis que
les deux autres composantes ne remplissent qu’une fonction de support de celle-ci.
La composante conative ou comportementale : elle concerne les tendances à l’action
(prédisposition à l’action ou à l’achat) qui se traduisent généralement par un
comportement. Seulement ces intentions de comportement ne sont pas toujours
traduites par un comportement qui va dans le même sens que l’intention à cause d’un
ensemble de facteurs tels que les facteurs situationnels.
b)- Fonctions des attitudes :
La fonction générale des attitudes consiste à permettre au consommateur de se situer dans un
environnement très complexe. Les attitudes ont quatre fonctions essentielles :
La fonction de cadre de référence : consiste à apporter de la cohérence et de la
stabilité à la façon dont un individu perçoit le monde qui l’entoure. Des attitudes déjà
développées ainsi de cadre de référence au consommateur dans son processus
d’apprentissage et de traitement de l’information sur les inconnus qui surviendront au
cours de ses expériences futures de consommation.
La fonction d’expression de valeur : l’attitude permet à un individu d’exprimer et de
renforcer l’image qu’il a de lui-même et de ses valeurs.
La fonction de protection du moi : cette fonction fait appel au mécanisme de
projection et de réalisation que le consommateur utilise pour se protéger des pressions
exercées par l’environnement ou des situations qui ne s’harmonisent pas avec son moi
ou son image de soi.
La fonction d’adaptation : les consommateurs tendent à ajuster leur attitudes afin de
refléter le comportement que leur entourage trouve acceptable.
B- Formations des attitudes
L’attitude envers un objet varie d’une personne à une autre, d’un groupe d’individu à un autre.
Plusieurs facteurs entrent en jeu, parmi lesquels on cite :
La culture : c à d les coutumes, les valeurs, les normes, façon de vivre dans la société à
laquelle l’individu appartient.
La famille : la plupart des attitudes de l’individu sont acquises de son enfance et ceci
sous l’influence de la famille.
La personnalité : participe dans une large mesure à la formation des attitudes. Les
autres attitudes de l’individu, ses aptitudes, ses activités sont des filtres à travers
lesquels les attitudes se forment.
L’information : pour comprendre le processus de formation des attitudes, il faut
connaître comment l’individu détient l’information et de quelle information il dispose
(sa source : TV…)
L’expérience personnelle de l’individu : l’accumulation des informations au cours des
expériences de consommation amène le consommateur à faire une opinion ou à
développer une attitude face à une possibilité d’achat en fournissant des critères
d’évaluation précis.
7- Personnalité
Le concept de personnalité est utilisé pour désigner ce qui différencie les individus dans leur
façon de réagir à une même situation. Chacun a pu observer que certaines personnes sont
calmes alors que d’autres sont nerveuses, certaines sont timides alors que d’autres sont
audacieuses, certaines sont hésitantes alors que d’autres qui sont sures d’elles mêmes. De tels
traits de caractère se retrouvent dans l’ensemble des comportements des individus. Connaître
la personnalité d’un individu peut donc être un moyen de prévoir son comportement. A cet
effet, des études ont été faites pour montrer comment ces traits peuvent être liés aux
comportements d’achat et donc de les prédire.
A) Définitions :
Définition 1 : La personnalité consiste en la configuration des caractéristiques uniques et
permanentes d’un individu (Dussart, 1983)
Définition 2 : La personnalité est le résultat de l’interaction des différentes caractéristiques
psychologiques d’une personne qui la conduit à des comportements relativement permanents
face à un envi
Définition 3 : La personnalité est l’ensemble des réactions stables et coordonnées d’un
individu face à son envi (Hilgard, 1967)
Définition 4 : La personnalité consiste en un ensemble de traits uniques et permanents chez
l’individu qui le font penser et agir dans un sens déterminé.
B) Théories de la personnalité :
Plusieurs théories ont tenté d’analyser et d’éclaircir le concept de la personnalité,
parmi lesquelles on trouve :
a)- La théorie psychanalytique de Freud (l’inconscient, le préconscient, le conscient
le ça, le surmoi et le moi). Selon cet auteur la personnalité de l’individu est formée dès
les premières années de la vie des personnes.
Selon l’importance relative du ça, du surmoi et du moi, on distingue trois types d’individus :
- L’individu érotique chez qui domine la recherche de plaisir
- L’individu obsessionnel dont le comportement est commandé par la craindre
d’enfreindre les « instances morales inconscientes »
- L’individu narcissique : chez qui domine le souci de s’affirmer.
b)- La théorie socio psycho analytique
Les facteurs sociaux sont les principaux éléments de la personnalité de l’Homme qui est
conscient de ses besoins et de ses désirs. Parmi les besoins déterminants dans le formation de
la personnalité nous citons :
La lutte pour la supériorité, le désir d’éviter la solitude, le besoin de sécurité, le besoin de
maintenir des relations humaines satisfaisantes et le besoin de diminuer l’anxiété. D’après
cette théorie, le comportement du consommateur découle de trois principales composantes
interpersonnelles :
La complaisance : il s’agit des personnes qui sont orientées positivement vers
les autres. Ces individus veulent être aimés, appréciés et se sentir utiles.
L’agressivité : une personne agressive cherche le succès, l’admiration, le
prestige. C’est une personne qui n’apprécie les autres que s’ils sont utiles pour
atteindre son but.
Le détachement ou l’indépendance : c’est une personne qui cherche à se libérer
des obligations ou s’éloigner des autres, c’est une personne qui veut être ni
influencée, ni partager les expériences.
c) l’impact de la personnalité sur la consommation
Plusieurs traits de personnalité peuvent avoir un lien direct avec les comportements de
consommation
Exemple :
En étudiant les fréquences d’utilisation de certains produits et les préférences envers certaines
marques, on a pu montrer que ces traits de la personnalité pouvaient guider une politique de
marketing.
Exemple : lors de la conduite de la vente par un représentant, ce dernier mènera d’autant
mieux la vente qu’il aura préalablement cerné la personnalité de son interlocuteur.
B- Le style de vie
Le style de vie d’un individu est son schéma de vie exprimé en fonction de ses activités, de
ses centres d’intérêt et de ses opinions. Il établit le portrait de l’individu dans son approche
globale face à son environnement. Le style de vie d’un individu résulte de son système de
valeurs et de ses attitudes, de ses activités et de ses comportements. Les hommes de marketing
considèrent que le « cœur » du concept de style de vie est constitué par les attitudes générales
de l’individu et par ses activités. Le style de vie s’explique en partie par les valeurs auxquelles
aspirent l’individu.
Selon cette approche, trois grandes catégories de variables permettent de décrire un style de
vie. Se sont les activités, centre d’intérêt et les opinions.
C’est ce que les individus considèrent comme le plus important dans l’environnement
(famille, mode alimentation, nourriture, vie locale, maison…)
c)- Les opinions :
Se sont les idées ou les réflexions que les individus se font de leur environnement social en
général (mouvement politique, consommation, culture, éducation, social, culture…).
B- L’approche VALS
Selon cette approche, les styles de vie ne reposent pas sur les activités, les centres d’intérêt et
les opinions, mais sur les valeurs et le style de vie.
Selon cette approche le comportement du consommateur est expliqué par le croisement des
valeurs et du revenu.
C- La culture
1)- Définitions
La culture est un ensemble de connaissances, de croyances, de normes, de valeur, de traditions
acquise par l’homme en tant que membre de telle ou telle société.
C’est une programmation mentale collective qui se traduit par des manifestations visibles
telles que des comportements, de coutumes, ou de rituels.
La culture est l’ensemble des modes de consommation et de comportement qui caractérisent
une société. Elle se traduit par des habitudes sociales, religieuses, linguistiques ainsi que des
normes et des valeurs propres à cette société.
La culture d’une société résulté des efforts passées de la société pour s’adapter à son
environnement, à travers le processus de socialisation (acculturation) véhiculé par différents
groupes et institutions (famille, école…).
La culture d’un peuple est un ensemble de valeurs, d’idées, de coutumes (c’est un mode de
comportement explicite (qu’on peut observer) acceptable et approuvé culturellement dans une
situation spécifique. Exemple : serrer la main de ceux qu’on rencontre) et d’attitudes qui sont
transmises par les générations et qui façonnent les modes de comportement de ses membres.
2-) Les caractéristiques de la culture
La culture a plusieurs caractéristiques :
Elle est acquise (apprise)
Elle est transmise
Elle est sociale
La culture s’adapte
3-) les sous cultures
Parallèlement à la notion de culture, plusieurs sous cultures émergent notamment. Il s’agit
d’une subdivision, D’un segment ayant des normes et des valeurs sociales communes à
l’intérieur de la culture globale dont elle fait partie. Des sous segments peuvent être distingués
selon la nationalité (tunisien, français, portugais, chinois…), la région, les groupes religieux
(musulman, chrétien, protestant, juif…), les groupes raciaux (asiatique, africain, européen…)
La sous-culture est alors un groupe qui, tout en cherchant à s’intégrer aux valeurs et aux
normes de al culture dominante, préserve des caractéristiques qui lui sont propres
Remarque : L’étude de la culture est très importante pour les entreprises lorsqu’elles veulent
s’internationaliser sur des marchés étrangers.
B- La famille
La famille en tant que groupe primaire exerce une influence considérable sur le comportement
des individus, sur leurs attitudes, sur leur perception, leur intention, leurs actes.
La famille est un agent de socialisation très important. On distingue deux sortes de cellules
familiales : la famille d’orientation qui se compose des parents et la famille de procréation
formée par le conjoint et les enfants.
Dans sa famille d’orientation l’individu acquiert certaines attitudes envers la religion, la
politique ou l’économie mais aussi envers lui même, ses espoirs et ses ambitions. Néanmoins,
il est à préciser que l’influence exercée par les parents sur leurs enfants n’est pas irréversible
(dans les deux sens) c à d les enfants exercent à leur tour un impact considérable sur le
processus décisionnel de la famille. Même lorsqu’il quitte le nid familial, il subit toujours
l’influence plus ou moins consciente de ses parents dans certaines décisions d’achat.
L’identification des étapes de processus de décision est une démarche primordiale que le responsable
marketing doit accomplir pour comprendre le comportement du consommateur et satisfaire au mieux
ses besoins et ses désirs. En effet, l’analyse du processus d’achat conduit les hommes du marketing à
moduler leurs actions en fonction de chacune de ces étapes.
Selon le modèle, le consommateur franchit successivement les cinq étapes. Or, nous avons déjà vu
que, dans le cas d’un produit à faible implication, il pouvait sauter certaines phases ou en modifier
l’ordre. Ainsi, un consommateur habitué à une marque de dentifrice pourra, lorsqu’elle constate n’a
plus de produit, passer directement de la reconnaissance du problème à l’achat. Pour des situations
plus complexes en revanche, le modèle est utile car il permet d’identifier la nature des problèmes
posés à chaque stade.
A- Le processus extensif
Ce processus intègre toutes les phases du processus de décision. Nous pouvons le schématiser
comme suit :
Recherche d’informations
Décision d’achat
Sentiment post-achat
B) Le modèle conjonctif
Le consommateur attribue un seuil minimal à atteindre pour certains critères. Il retient alors la
marque, dont les notes de distinction atteignent un seuil pour chaque critère.
Exemple :
Si notre consommateur considère que pour qu’il soit acceptable, le produit doit au moins avoir
une note de 8 pour le premier attribut, de 5 pour le second, et de 7 pour le troisième, il
choisira alors la marque M2 qui seule vérifie les critères
C) Le modèle disjonctif
Le consommateur choisira dans ce cas, la marque qui a la meilleure note au niveau du critère
qu’il considère le plus important.
Exemple :
La résolution routinière est typique de l’achat d’habitude, qui est le plus courant chez les
consommateurs. Il se caractérise par une faible recherche d’informations et l’absence de
comparaison entre les produits.
Dans ce cas le consommateur est très fidèle et faiblement impliqué.
Le processus d’habitude et le processus extensif sont les deux extrêmes d’un même
continuum, au milieu duquel se trouve le processus limité
Intensité de la recherche d’informations
Process
us
extensif
Processus
Limité
Processus
routinier
B : LA FIDELITE
1- Le concept de fidélité
Tout d’abord, nous précisons la différence entre le comportement de ré-achat et la fidélité
« comportementale ». Nous montrons ensuite que la fidélité ne se résume pas à un
comportement : il s’agit aussi de savoir quelle est l’attitude du consommateur vis-à-vis d’un
produit marqué.
Au-delà du taux de nourriture, il est parfois intéressent d’étudier les séquences d’achats. On
distingue quatre types de séquence : l’exclusivité, la mixité, l’infidélité et la transition
Par exemple : on considère une séquence de 6 achats et une catégorie formée de 3 marques
(X, Y, Z). la séquence d’achat d’un consommateur mono-fidèle (Exclusif) à la marque X
s’écrit XXXXXX et celle d’un consommateur Infidèle par exemple, XYXZXY. La séquence
d’achat d’un consommateur mixte s’écrit, par exemple, XYYXXY (panachage entre quelques
marques appréciées) et celles d’un consommateur en transition XXXYYY
Faible Fort
Eléments qui jouent Négativement sur la Satisfaction
D : LE LIEN ENTRE SATISFCATION ET FIDELITE
Le lien entre satisfaction et fidélité est souvent significatif.
1- Les caractéristiques du lien entre satisfaction et fidélité
De prime à bord, on peut penser qu’un consommateur pas du tout satisfait ne sera pas
fidèle, alors qu’un consommateur parfaitement satisfait le sera, on peut observer
quatre cas
100% Cas A CAS B CAS C CAS D
2- La recherche de Variété
2-1- Le concept de recherche de variété
Le fait que le consommateur soit satisfait d’un produit/ service ne permet pas de garantir qu’il
soit fidèle. Le consommateur est parfois infidèle à une marque dont il est satisfait. En effet, le
consommateur recherche une certaine variété dans sa consommation : il ne souhaite pas
toujours consommer les mêmes produits/ services.
Si les entreprises offrent des produits/ services différenciés, produits en série plus courtes,
c’est précisément pour répondre à cette attente de variété exprimée par les consommateurs. Le
degré de variétés souhaité par les consommateurs détermine donc la variété des produits
offerts par les entreprises. Le comportement de recherche de variété se définit comme « un
changement de marque, sans insatisfaction à l’égard de la marque abandonnée. »
-
Recherche de variété
L’entreprise est toujours active pour que la fidélité soit rentable, elle met en place trois
grandes modes de fidélisation, ainsi, en amont de l’échange commercial, elle gère les états
psychologique du consommateur, puis elle tente de satisfaire au mieux ses clients
(fidélisation implicite), en aval, elle met en œuvre des programmes de fidélisation
(fidélisation active), voire même, elle fait en sorte que le coût de l’infidélité soit plus élevé
(fidélisation par enfermement)
3-1 La fidélisation implicite
La première étape consiste à gérer les états psychologiques du consommateur dans un sens
favorable à la réalisation des objectifs de l’entreprise, la seconde étape consiste à faire en
sorte que le client attribue au produit/ service une valeur élevée (avant l’achat) et qu’il
soit satisfait de son choix ( après la consommation), le consommateur ne cherche pas
nécessairement le produit/ service le moins cher, mais celui qu’il considère comme ayant la
plus forte valeur ajoutée, pour répondre à cette exigence, l’entreprise doit travailler sur
l’offre ( le savoir faire)
3-2 La fidélisation par enfermement
Certaines entreprises font en sorte que le coût de l’infidélité soit rendu plus élevé ; elles
mettent en place des « barrières à la sortie » de façon à « scotcher » le client, contrat de
longue durée dans le domaine de la téléphonie, pénalités de remboursement anticipé dans le
domaine bancaire. Certains titres de presse facturent un forfait mensuel de façon à éviter le
couperet lorsque l’abonnement prend fin., dans ce mode l’effort est transféré vers le
consommateur, qui doit prendre lui-même l’initiative de stopper l’abonnement.
3-1- la fidélisation active
Une marque a d’autant plus de chances de satisfaire le consommateur qu’elle répond à ses
attentes. Pour une entreprise, il est donc indispensable de connaitre les attentes du
consommateur et de mesurer régulièrement dans quelle mesure l’entreprise y répond,
notamment à l’aide de « baromètres » de satisfaction. Toutefois, répondre aux attentes
conscients des clients n’est pas nécessairement une garantie de succès surtout si les
concurrents font de même. Aujourd‘hui, des réflexions sont menées sur « l’étonnement » du
consommateur, voir même, « l’émerveillement », c’est en dépassant les attentes conscients
des clients que l’entreprise peut se différencier réellement de ses concurrents. Mais c’est
surtout en travaillant sur la dimension émotionnelle de l’interaction.
La fidélité active repose sur le principe que le client moyen n’existe pas, ne pas traiter de la
même façon des clients différents (donner plus pour les meilleurs clients et abandonner les
clients les moins rentables), formuler les objectifs commerciaux en terme de clients et non pas
en terme de produits. « Recruter 100 000 nouveau clients » et non pas « vendre 100 000
produits », donner un statut à chaque client et le pousser à changer de statut « vers le haut »
(prospect, nouveau client, client, client régulier, client fidèle)
L’achat complexe
Un achat est complexe lorsque le consommateur est fortement impliqué et a pris conscience
des différences entre les marques composant l’offre. Le degré d’implication est lui-même
fonction du montant de l’achat, de sa fréquence, du niveau du risque perçu. Le consommateur
consacre alors beaucoup de temps à s’informer sur les différentes caractéristiques des
produits. Dans le cas d’un ordinateur personnel, l’individu cherchera à savoir ce que veulent
dire « 4,3 gigas de mémoire », « modem 56 K » ou « lecteur DVD4x »
L’acheteur passe ensuite par une phase d’apprentissage, il se forge des images puis développe
des attitudes avant de prendre sa décision. Et ceci à travers les publicités informative, un
personnel de vente compétent, et si possible un bouche à oreille favorable.
L’achat réduisant une dissonance
Il arrive qu’un consommateur impliqué perçoive peu de différences entre les marques. Il est
alors sensible au prix de vente et à la disponibilité immédiate du produit.
Une fois l’achat effectue, le consommateur peut percevoir un écart entre son expérience et ce
qu’il a attendu du produit. Il cherche alors à justifier sa décision de façon à réduire cette
« dissonance » dan ce cas, le comportement précède la formation des attitudes. Un
responsable marketing confronté à cette situation a intérêt à lancer des actions de
communication pour rassurer le consommateur sur la pertinence de son choix.
L’achat routinier
Nombreux sont les produits pour lesquels le consommateur ne se sent guère impliqué ni ne
perçoit de véritable différences entre les marque. Prenons l’exemple de sel de tables. La
plupart des gens n’y prêtent guère attention et se contentent d’acheter la marque disponible au
point de vente. S’ils achètent toujours la même, c’est plus par habitude qu’en raison d’une
véritable fidélité
Les produits fréquemment consommés et de faible valeur unitaire sont souvent achetés ainsi.
Dan ce cas, le consommateur ne passe pas par la séquence habituelle : image attitude
comportement ; il n’y pas de recherche active de renseignements ? Mais une exposition
passive à l’information disponible à la télévision ou à la radio : la conviction laisse place à la
familiarisation.
L’achat de diversité
Certaines situations d’achat se caractérise par une faible implication mais de nombreuse
différences perçues au sein de l’i=offre. On observe alors de fréquents changements de
marque. Prenons le cas des biscuits. Le consommateur connait le marques et choisit entre
elles sans réelle évaluation, mais plutôt en fonction du moment ou de sa volonté de diversité,
pas nécessairement liée à une insatisfaction antérieure.
Les éléments qui forment un contexte de consommation sont en général définis par défaut. Ce
sont « tous les éléments qui interviennent dans le processus de consommation et qui ne
tiennent ni au produit, ni au consommateur »
Les caractéristiques du produit ou son prix ne font donc pas partie du contexte. De même les
caractéristiques du consommateur, comme son âge ou son revenu. Le contexte peut être défini
à partir de l’environnement physique, de l’horizon temporel, de l’environnement social et du
but de l’individu.
Eléments Exemples
L’environnement physique Le lieu (extérieur/ intérieur), la foule, la
température et l’éclairage, la musique
L’horizon temporel Le moment dans la journée, le jour de la semaine,
le mois ou la saison, le délai écoulé par rapport à
d’autre événement (dernier achat, anniversaire, .. )
, le temps disponible.
L’environnement social Le contexte public ou privé, la nécessité de
justifier ses actes, la présence d’enfants, ou
d’amis
Le but Le type de visite ( course de dépannage, courses
régulières), le destinataire ( soi même, un membre
de la famille.. ) l’objectif (un cadeau, une
récompense personnelle, un outil de travail..)
Comme on vient de voir le contexte réel, il existe aussi le contexte perçu par le consommateur
qui est vraiment pertinent pour comprendre son comportement du consommateur.
Au niveau intermédiaire, les états affectifs s’expriment par des comportements moteurs,
gestes, expression faciales ou vocales
Au niveau le plus superficiel, ils s’expriment de façon subjective avec des mots (ce qui
suppose que l’individu peut correctement verbaliser son état affectif.
Quelques émotions ont été étudiées spécifiquement en relation avec les activités de
consommation, notamment l’anxiété, la surprise et la nostalgie
L’anxiété
L’anxiété est parfois considérée comme une caractéristique stable de l’individu comme
un trait de personnalité : certains individus sont donc plis anxieux que d’autres. Cette
anxiété se manifeste de façon latente, sourde, permanente comme une vague sensation
de peur qu’il est difficile d’attribuer à telle ou telle cause précise.
L’anxiété peut être aussi considérée comme une émotion liée à un contexte particulier.
Plusieurs facteurs peuvent concourir à créer l’anxiété :
Une surcharge d’émotions ou d’informations (comme dans la période
d’examen)
Un conflit de motivation (des choix difficiles à faire)
Un sentiment de frustration (des buts impossible à atteindre, des échecs
difficiles à surmonter)
Un sentiment d’insécurité relationnelle (souvent lié à un manque d’affection
durant l’enfance..)
Une forte incertitude (son état de santé, sur son avenir professionnel)
La nostalgie
La prise en compte de l’émotion nostalgique par les responsables marketing donne lieu à un
véritable « retro- marketing » ou « marketing de l’authenticité ».
Les émotions participent à la qualité des jugements et des choix. Elles jouent un rôle «
adaptatif » réagir vite face au danger, faire baisser le niveau de pression interne.
Les états affectifs interagissent avec les processus cognitifs. Dans la dynamique d’un
processus d’évaluation, cela peut fonctionner de la manière suivante : une première
impression est formée vis-à-vis d’un objet, sur une base purement affective ( j’aime / ou je
n’aime pas ), une évaluation cognitive est ensuite réalisée ( mais reposant toujours sur cette
première impression ), le jugement permet alors de modifier cette première impression mais
avec les biais propres aux processus d’ancrage et d’ajustement.
Le consommateur veut faire de sa consommation un plaisir qu’il s’agisse de l’acte d’achat lui
même ou de l’utilisation qui en découle, il recherche ces moments où il va éprouver des
émotions positives et vivre des expériences nouvelles. Exemple : de nombreux produits /
services sont portés par cette recherche d’expérience : les parcs d’attraction, les voyages, les
sport, ….
En effet, la décision d’achat constitue le point de départ de l’analyse et non le point d’arrivée.
Alors que dans l’approche cognitive, l’accent est mis sur le processus de recherche
d’informations, l’approche expérientielle met l’accent sur la recherche de sensations : les
comportements de consommation sont moins guidés par la recherche d’informations que par
des stimuli internes.
Dans la consommation expérientielle, on étudie la dimension symbolique et esthétique plutôt
que sa dimension fonctionnelle. Autrement dit , on s’intéresse plus à ce que le produit :
service signifie pour le consommateur qu40 son usage et ses performances concrètes
2- La recherche d’expériences et les caractéristiques du consommateur
Dans la perspective socio-économique, le consommateur est surtout contraint par son
revenu. Dans l’approche expérientielle, la contrainte vient plutôt de son temps disponible.
Les variables économiques et socio démographiques sont moins importants.
Dans une approche expérientielle de la consommation, les caractéristiques qui permettent de
différencier les uns des autres sont avant tout :
- Une implication émotionnel que fonctionnelle (l’individu est plus concerné par le
plaisir que les facettes d’intérêt, de signe ou de risque)
- Une orientation visuelle, plutôt que verbale (l’individu privilégie un traitement
cognitif, à base d’image mentale plutôt que verbal)
- Un besoin de stimulation (l’individu d’engage dans des comportements «
exploratoires » ne craint pas le risque, est ouvert aux innovations et s’engage dans
des communications interpersonnelles)
- La recherche de sensation (l’individu cherche l’aventure et les frisons, n’est replié
sur lui-même, évite la routine pour ne pas tomber dans l’ennui)
- Une orientation » romantique » plutôt que « classique » (l’individu privilégie les
émotions sur la logique, l’intuition sur la rationalité)
- Des motivations intrinsèques plutôt extrinsèques (l’individu recherche l’activité
-pour elle- même et non pour les bénéfices fonctionnel qu’elle pourrait lui apporter
- Des fantasmes et des états affectifs (humeurs, sentiments,, émotions….) plutôt
qu’attitude
3- Le marketing expérientiel
L’approche expérientiel conduit à faire évoluer les leviers d’actions marketing. Et ceci en
suivant plusieurs pistes :
- Surprendre le consommateur : les librairies bernes et noble et la chaine strabuck
qui lancent le concept « librairie coffe-shoop »
- Proposer de l’extraordinaire : la chaine de restauration planet hollywood qui offre
aux clients de rencontrer des stars
- Stimuler les cinq sens : la chaine de parfumerie sephora qui met les produits à
portée de main des clients (en faisant disparaitre les comptoirs)
- Créer du lien : ben et Jerry’s offre du commerce responsable
La perspective expérientielle n’encourage pas seulement une adaptation des leviers d’actions.
Elle invite le responsable marketing à repenser son offre en profondeur