Les Femmes ECG
Les Femmes ECG
Les Femmes ECG
La femme, la mère, la sœur, la maitresse, la tentation originelle. Depuis la nuit des temps les femmes
ont étés nommées, jugées par la société et les cultures mais elles restent le plus souvent placée au-
dessous de l’homme, image de puissance force et pouvoir.
Au Paléolithique, la mère aux formes féminines proéminentes, puis dans l’art antique, tel
qu’Aphrodite, déesse de l’amour, de la fertilité protégeant l’union conjugale et veille sur leur
bonheur. Dans le 12 ème siècle, ses représentations dénudées furent remplacé par la Vierge Marie
suite à la dominance religieuse. A partir du 16 ème siècle l’aspect religieux mis de côté suivi par des
représentations des femmes dans leur quotidien tel que le repassage, la promenade, dans leur
aspect le plus naturel de leur quotidien.
Le sexisme à la maison
Une étude française de l'INSEE, en demi-teinte, montre que si les hommes consacrent un peu plus de
temps au travail domestique, les femmes loin d'en faire moins, en font de plus en plus. "L’inégalité
du partage des tâches domestiques ne cesse de s’accentuer avec le nombre d’enfants dans le
ménage.
Depuis la nuit des temps, la femme est considérée comme femme, mère, femme de ménage
cuisinière, psychologue. Malgré tout ce qu’elle fait pour son mari ou tout autre homme, elle doit être
redevable à un homme de la place qu’elle occupe dans la société. Le jugement de la société au cas où
tu serais divorcée, ou le simple fait de côtoyer un homme, l’inégalité de jugement des deux sexes
face aux actes et la liberté d’esprit. A l’époque de nos grands-mères, était offert de nombreux
ouvrages tel que Le livre de la parfaite ménagère (Agnès Vienot édition), qui a pour but d’expliquer à
la femme comment mener sa vie de famille, entretenir la maison, en passant par comment
s’habiller, comment se comporter en société pour ne pas que son mari soit tenté d’aller voir ailleurs.
‘’La parfaite ménagère’’ ou célibataire écarté de la société tel était le but d’une femme, la dévolution
à son mari.
Au travail
Le pourcentage de femme dans les postes à responsabilité n’a jamais été aussi élevé en Suisse (6.6
%) mais reste très bas face au terme égalité entre homme et femme. La Norvège quant à elle, est le
pays ou le pourcentage est le plus élevé (26,9 %)
La diversité, accentue la diversité et la compétitivité dans une entreprise pour Egon Zehnder,
« L’augmentation de la diversité au sein du conseils participe à l’innovation et à la croissance.»
Sans oublier le salaire. Si une femme à la chance d’accéder à un poste quelque qu’il soit, son salaire
sera rarement le même que ses collègues masculins.
Inégalité salariale
En moyenne un homme gagne 15% de plus que leurs collègues femmes. Les inégalités entre femmes
et leur homologue masculin se retrouve dans tous les domaines sociale qu’il s’agisse de l’économie
ou le niveau de développement du pays. Etant les plus présentes sur les bancs d’écoles, certains
domaines leur reste encore difficiles d’accès tel la technologie, la science, les mathématiques ou
l’ingénierie. Ces inégalités instaurent notamment un échec moral, mais aussi une entrave à une
croissance économique inclusive. Malgré l’entrée en vigueur d’une législation antidiscriminatoire en
1996, les inégalités de rémunération entre sexes peine à se résoudre.
Depuis 2014, la Suisse passe de la 59 ème place du classement à la 43 ème face à 144 autres pays
selon le dernier rapport du World Economic Forum. Une femme devrait travailler deux mois
supplémentaires pour gagner autant que ses collègues masculins ce qui représente un écart de
15,1% dans le domaine privé pour 12,3% dans le secteur public. Malgré une formation équitable et
un cout de formation égale pour l’état, l’écart se situe dans la discrimination pourtant stipulée dans
la Constitution Fédérale et de la Loi sur l’égalité. Et pourtant les entreprises ont à disposition de
nombreux outils d’aide contre la discrimination salariale tel que le logiciel LOGIB ou la certification
‘’ equal-salary’’.
Nombreux sont les comportements basés sur l’appartenance sexuelle portant outrage sur le lieu de
travail. Le harcèlement a pour but la domination, le pouvoir ou à pur caractères sexuels. Le plus
souvent entre collègue, mais aussi par un client ou un supérieur. par des paroles incluant les
remarques sexistes, la gestuelle ou par agissement portant atteinte à la personnalité. Il est difficile de
réprimander ses actes, car ils diffèrent selon tout à chacun et les relations des personnes impliquées.
Néanmoins si le destinataire réprouve à répétitions des propos on peut dès lors les qualifier de
harcèlement sexuel. Le flirt n’en fait pas parti, considéré comme une évolution partagée souhaitée
qui respecte les limites personnelles. L’important est la façon dont la personne vit ce comportement
suivant leur culture et leur seuil de tolérance. Cette forme de violence peut toucher n’importe qui, et
peut déstabiliser à partir du moment où la normalité est dépassée. Le reflexe le plus répandu, est la
culpabilisation de la victime, mais aussi la peur de perdre son emplois, ou les répressions qui souvent
empêche d’aller jusqu’à porter plainte. Cette pratique n’est néanmoins pas assez souvent menée
jusqu’and justice ce qui rend ce genre d’affaire pénible et couteuse même si la loi stipule que
l’agresseur tout comme l’employeur n’aillant agit ont l’obligation de répondre à la situation et envers
leur comportement.
Dans la rue
En 2016, la ville de Lausanne publie une étude révélant que 72% des lausannoise subissent des
remarques à caractère sexuel dans les lieux publics. Le 20 décembre 2017, elle fut la première ville
Suisse à présenter une stratégie de lutte face à ce fléau du quotidien. Des employés de la ville de
Lausanne font des rondes de 18h à 2h du matin et ont un rôle de médiateur en cas de besoin.
Le harcèlement de rue est une réalité sous-estimée, ne faisant pas surface, car la plupart des victimes
sont de jeunes femmes, qui ne travaillent pas au parlement. Ce qui en fait un sujet de discussion
banal, inscrit dans les mœurs tout comme sa pratique.
Les insultes (63 %) et les attouchements sont poursuivis par la justice. Mais en ce qui concerne les
interpellations non-verbales comme des sifflements, les imitations de bisou ou gémissements se
trouve dans aucune loi, la faute essentiellement à l’absence de définition du harcèlement de rue.
«Le harcèlement de rue est une manière de contrôler et de sanctionner la personne visée, expose la
chercheuse. La femme, pour la représentation sexualisée et «l’objectivité» que la société donne
d’elle. Mais aussi les personnes qui dérogent aux codes genrés ou à l’hétérosexualité.» déclare
Caroline Dayer, docteur et experte en prévention des violences et discriminations à Genève.
L’intrusion dans l’intimité des femmes parait légitime au harceleurs qu’ils soient seul ou à plusieurs,
avec ou sans témoins. L’accès à la pornographie par exemple, certains hommes n’arrivent pas à
différencier la femme objet à une femme qu’ils croisent dans la rue.
On peut observer dans les années 60, une évolution dans le code vestimentaire des femmes, peu
après la guerre, une certaine liberté à fait irruption. Les robes, jupes, devinrent plus courtes, de quoi
attirer le regard des hommes. A qui la faute ? Certes, la femme a voulu montrer leur désaccord face à
l’oppression de l’homme. Montrer que elles peuvent s’habiller selon leur envie, qui comprend mettre
en avant nos ‘’atouts’’ féminins en valeur. L’effet de société face à la mode, puis avec les réseaux
sociaux où l’on peut trouver toute sorte de contenus tel que des photos d’hommes et de femmes
dénudé, ou les barrières de l’intimité sont abaissées pour quelques j’aime, like ou retweet. C’est un
cercle vicieux, dans un monde de consommation ou un peu de peau découverte est un argument de
vente, ou la nudité n’est plus un tabou contrairement aux chevilles découvertes qui était déjà une
coquinerie inconvenante.
La femme objet
Les stéréotypes et la soumission que véhicules les médias des femmes sont devenus chose courante
dans nos rues. Internet l’accès à la pornographie ou des images de nudité sont abordable à toute
âge. L’image de la femme objet, inspirant séduction, charme, devient un argument de vente qui
questionne sur l’inadéquation entre l’image et le produit. Dans un salon de concessionnaires
automobiles, le corps de la femme est exposé aux yeux de tous (les hommes) dégradant qui n’a pour
seul but d’attiser le désire masculin.
La ‘’femme fatale’’ objet de désir, irrésistibles séductrice, servant de model aux femmes qui
consommeront et rincer l’œil des spectateurs.
La dichotomie de la femme entre sujet et objet sont proches, les pin-up, la Barbie… Inspire à la
femme la liberté, la sophistication telle l’Amérique à cette époque. Rita Hayworth, Marlène Dietrich,
Rita Haywoth ou encore Theda Bara premières sex-symbols, femmes fatales, source de l’attractivité
sexuelle même si le sex-appeal n’existait pas encore. Certes la femme nue existe depuis la création
de l’art, la différence est que celle-ci est volontaire. Exposer le désir sexuel féminin. Aussi utilisé pour
la provocation ou se faire remarquer afin de passer son message car tout le monde le sait, un bout
de chaire attire la curiosité. Dans ce monde démocratique, tout le monde revendique le droit à la
beauté et aux regards. Inscrit depuis très jeune dans l’esprit des enfants par les jouets, jeux vidéo,
dessins animés ce qui en fait une banalité implantée dans l’imaginaire des plus jeunes par le
phénomène de société formatant les critères de ‘’La beauté’’. L’apparence destinée à séduire, jouer
ou mentir fait de votre image ce que vous valez vraiment abaissant la pudeur aux regards de tous
afin de prouver votre valeur sociale.
Face à la Pin-up, la femme est vulnérable, cette image du succès expose les contraintes imposées
dans la recherche de son positionnement dans la société étant donné qu’elle n’a encore qu’une
valeur décorative.
La pornographie
L’inégalité homme-femme est inversée dans ce domaine. N’oublions pas que le principal produit de
vente d’un film pornographique étant la femme, telle une reine en son empire. Sans grande surprise
les hommes restent les principaux consommateurs de X. L’atout majeur pour son entrée dans
l’univers du sexe reste la beauté, sans taille ni mensurations précises, tant qu’elle attise le plaisir. En
somme le tarif salarial de la femme est plus élevé en fonction de la valeur marchande de sa
prestation. Les films X sont perçus par les femmes comme une affirmation sexuelle tant dans le sens
positif que une forme de misogynie immorale. L’exposition à la première vidéo pornographique se
situe à l’âge de 14ans, quelle que soit la manière dont il est abordé il peut avoir des répercussions sur
la vie réelle et sexuelle des jeunes. La représentation récurrente de la femme comme un objet de
plaisir masculin ne cesse d’évoluer avec son temps et, comme l’explique Gail Dine auteur et
chercheuse, certaines pratiques les plus plébéiennes deviennent encore plus violentes que celle
d’auparvant.
Le harcèlement de rue n’est pas le seule fléau, le viol et autres agressions sexuelles se baladent dans
nos avenues
, dans l’ombre, caché de tous. «Elle n’avait qu’à pas s’habiller aussi vulgairement », «Elle n’avait pas
à me chauffer cette salope» « c’est qu’une trainée ». Les discriminations sexistes ont tendance à
minimiser la responsabilité des hommes auteurs de harcèlements ou agressions sexuels face aux
femmes. C’est là que joue l’importance de l’éducation inculqué par les parents et les écoles où le
95% des enfants y sont scolarisés.
La Suisse est le pays d’Europe avec la définition du viol la plus légère. Avec seulement dix-huit mois
avec sursis, pour certain ça sonne comme une invitation à recommencer. En effet, en Suisse, le viol
est défini comme une pratique ne pouvant être fait qu’aux femmes et la pénétration vaginale par un
pénis est le seul acte reconnu (CP art. 190). La sanction se compose d’une peine privative de liberté
de 1à10 et de 3 ans au moins « si l’auteur a agi avec cruauté». Sinon tous autres actes sexuels y
compris le viol d’un homme sont regroupés sous l’art. 189 CP avec une peine de maximum 10 ans.
Quand on procédures judiciaire, l’Association Viol-Secours, avance que les victimes porte plainte que
20% à 30 % du temps. Selon l’étude de Nicolas Queloz, professeur de droit pénale et de
criminologie fribourgeoise, entre 2000 et 2009 la moyenne e condamnation d’un viol est de 38 mois
de prison et d’un peu plus de 28,8 mois pour les contraintes sexuelles. Depuis 2007, l’entrée en
vigueur du nouveau code pénal, les juges ne peuvent prononcer des peines fermes que pour les
accusés avec des antécédents de plus de 3 ans. Ce qui fait que depuis, seulement 26 condamnations
n’ont débouchées sur une peine ferme.
Notre code pénal n’aillant peu évolué depuis 1942, entrée en vigueur de la loi contre les viols, il a
été révisé une fois en 1992. Depuis le viol dans un couple marié est devenu punissable, et les
contraintes à but sexuels sont punissables aussi.
Dans le monde
Les Nations Unies d’définissent les violence à l’encontre des femmes : «tous les actes de violence
dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des
souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte
ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée»
Selon les estimations mondiale de l’OMS (Organisation Mondiale de la santé), 35% des femmes, soit
près d’1 femme sur 3 confie avoir subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un homme.
Pour les auteurs de violence, les facteurs qui ressortent le plus souvent sont un faible niveau
d’instruction, un passé de maltraitance envers eux-mêmes ou leur mère, la consommation d’alcool et
de l’approbation de l’infériorité de la femme face à l’homme.
Le mariage forcé
Dans le monde, près de 750 millions de femmes et de filles actuellement en vie ont été mariées
avant l’âge de 18 ans. Le mariage d’enfants est plus répandu en Afrique de l'Ouest et en Afrique
centrale, où plus de quatre filles sur dix ont été mariées avant leurs 18 ans et près d’une sur sept a
été mariée ou en concubinage avant ses 15 ans.
En suisse, depuis 2015, le centre d’aide et d’accueil pour les victimes de mariage forcé, à Zurich, a
constaté une nette augmentation de victime de ce fléau. La plupart des victimes ont 16 ans et
provienne des communautés érythréenne, somalienne, irakienne, afghane et syrienne installée en
Suisse.
Les chercheuses Janine Dahinden et Anna Eubauer ont caractérisé trois types de situation de mariage
forcé en Suisse. La première situation, la femme est mise sous-pression pour s’unir contre son gré,
une autre situation, la femme est empêchée de s’engager dans un divorce et la dernière où la femme
est poussée à mettre fin à une union désirée.
La mutilation génital
Plus de 200 million de jeunes filles et de femmes sont victimes de mutilations génitales, la plupart du
temps elles sont faites avant l’âge de 5 ans.
Elle existe depuis des siècles à titre de rituel destiné à préparer les jeunes filles à la vie de
femme. Elle est généralement pratiquée sur des petites filles entre 4 et 8 ans.
C’est une pratique courante dans la religion islamique traditionnelle, même si le Coran ne le
prescrit aucunement, certains pays africains, en Asie, Amérique du Sud et jusqu’au Canada.
Visant à préserver la virginité de la femme, de contenir ses pulsions sexuelles, pour des questions
esthétiques, un facteur d’identité social ou culturelle et même une raison d’hygiène a été exposé
à la légitimation de cette pratique.
Elle entraine des souffrances physiques chroniques, des traumatismes psychologiques lié à
l’image qu’elles ont d’elles-mêmes, des infections voir la mort, causée par les pratiques barbares
dans des conditions insalubres. Cette pratique se fait régulièrement surtout après un
accouchement.
La MGF est souvent accompagné d’une clitoridectomie, qui consiste à retirer une ou plusieurs
parties externes génitales, ablation partielle ou complète du clitoris. Environ 85% des femmes
subissant une MGF.
Mais aussi l’infibulation, ou mutilation pharaonique, plus rependue dans les pays situé dans la
Corne de l’Afrique. Le clitoris est en premier excisé, les petites lèvres sont sectionnées puis les
grandes lèvres sont unies après une incision et d’une couture afin que l’orifice ne représente
qu’un tout petit trou. L’obstruction des parties génitales peut causer une rétention urinaire ou de
sang lors des menstruations. Cette pratique va de 15% à 90% selon les pays.
En Suisse, cette pratique est totalement interdite. Depuis 2012, les nouvelles normes pénales permet
de sanctionner les auteurs de MGF jusqu’à 10 ans quelle que soit sa nationalité ou celle de la victime.
Même lorsqu’elle a été pratiquée à l’étranger, où cet acte n’est pas considéré comme un d’élite, afin
que les filles ne soient pas amenées à l’étranger pour être mutilées.
Violences obstétricales
HTTP :// WWW . RTL . FR / GIRLS / INTIME / EPISIOTOMIE - POINT - DU - MARI - QUELLES - SONT - CES - VIOLENCES -
OBSTETRICALES -7789521129
Nées en Amérique-Latine dans les années 2000, pratiquées dans les maternités, poussant le
Venezuela puis Argentine à inscrire ses mutilations dans les infractions pénales.
L’épisiotomie est la mutilation des parties intime de la femme le plus souvent contre son gré.
Consistant à inciser la muqueuse vaginale sur quelques centimètres et quelques muscles
superficielles du périnée afin d’éviter leur déchirure à l’accouchement. "Couper pour éviter que ça se
déchire, c'est débile (...) À la fin de années 1990 début des années 2000, on commence à avoir des
résultats, des preuves que l'épisiotomie ne protège pas de la déchirure" explique Didier
Riethmuller, chef du pôle mère-femme au CHU de Besançon.
Le point du mari, semblable à l’épisiotomie, à la différence que l’orifice de vagin est recousu dans le
seul but de minimiser sa taille afin de procurer plus de plaisir à ses messieurs lors de l’acte sexuelle.
Rien de médical, simplement le plaisir de nos hommes. Le plus souvent sans consentement de la
patiente ou sans l’avoir informée des conséquences de cette pratique perverses.
La césarienne à vif est pratiquée lorsque l’urgence d’accoucher est décrétée par les médecins. Sans
anesthésie, l’incision au scalpel se fait dans le bas ventre. "On commence à m’ouvrir et je sens le
scalpel glisser sur mon ventre d’un point A vers un point B. (...) c’est horrible, je sens comme des
coups de poing à l’intérieur (...). Je me débats, je leur dis que j’ai mal. (...) Ils me répondent: 'Mais
non, vous n’avez pas mal, c’est une sensation, pas une douleur'", témoigne Laure au Figaro.
Les menstruations
L’importance de la descendance dans le monde en particulier dans certaines cultures n’empêche pas
les différentes interdictions, exclusion ou restrictions faite aux femmes lors de leurs menstruations.
Quel que soit le pays, l’ignorance des femmes qui sont le plus souvent considérées comme impures,
rejetées font qu’elles en ont honte, mais on ne fait pas d’omelette sans œufs.
Au Népal, on appelle cela le Chhaupadi. Durant cette période, les femmes aillant leurs menstruations
doivent s’exiler dans une hutte seule ou avec d’autres femmes afin de ne pas ‘contaminer’ de leur
impureté l’environnement. Cette pratique liée à l’hindouisme est toujours pratiquée malgré son
interdiction depuis des décennies elle entraine avec cette exclusion quelques interdits tel que :
rentrer dans un lieu sacré, une demeure, utiliser les sources d’eau publiques, de participer à des
festivités ou même de rentrer en contact avec une personne ou le bétail. Quant aux jeunes filles
aillant leurs premiers cycles, elles sont interdites d’accès à l’école.
La Corée du Sud, l’Indonésie, Taïwan et la Zambie ont quant à eux fait preuve de progrès à ce sujet.
Malgré le tabou que provoque ce phénomène naturel, les habitantes bénéficient d’un congé
menstruel en cas de règles douloureuses (dysménorrhées).
Dans certaines régions du Japon, les femmes ne peuvent pratiquer certains métiers dits d’homme,
pour cause : leurs menstruations. En 2011, Yoshikazu Ono, le fils d’un chef sushi japonais reconnu,
affirma : «Un vrai chef sushi doit avoir des papilles gustatives fiables, or les règles introduisent
un dérèglement gustatif chez les femmes. C’est la raison pour laquelle elles ne peuvent pas faire ce
métier»
Au Malawi comme dans de nombreux autres pays, les menstruations est tellement tabou qu’il est
préservé comme un secret. Les parents évitent alors d’en parler avec leurs enfants. Ce sont donc les
tantes qui sont chargées d’instruire leur nièce et notamment à apprendre à se tenir à l’écart des
jeunes enfants ne les aillant pas encore eu ou des garçons.
En Bolivie, les croyances sont nombreuses. On interdit aux filles de se laver durant cette période, ou
de se débarrasser des serviettes hygiéniques dans la poubelle, car ça répandrait cancer notamment
et des maladies. Des restrictions alimentaires sont aussi prescrites, tel que la consommation de lait
ou de miel. Certaines pratiques même banales comme les jeux ou la marche le sont aussi.
En Ouganda ou au Rwanda 10 % des filles n’ont accès aux protections hygiéniques et doivent donc se
retirer à l’écart de tous. Pareil en Inde, où 88 % des femmes sont obligée d’utiliser du tissu ou des
cendres, les tampons ou autres serviettes hygiéniques étant trop rares et onéreuse.
En Ecosse, l’état distribue gratuitement des protections hygiéniques aux femmes en difficulté
financière.
En Afghanistan, on apprend aux femmes à ne pas se laver les parties intimes durant les règles car
cela provoquerait leur stérilité (gazag)
En Iran, 48% des jeunes filles sont persuadées que les règles sont une maladie, selon l’Unicef.
La virginité
Dans de nombreuses cultures, l’hymen à une importance cruciale ou comme dans certains pays tel
que l’Espagne, on peut acheter pour 5000 la virginité d’une jeune femme. L’enseignement de la
pudeur, de la tentation qu’est la femme depuis Eve n’est-il pas une façon d’appuyer la domination
masculine ?
Chez les Hébreux comme les musulmans, la circoncision est le marquage du corps, ce qui fait saigner
et permet de devenir un homme, un père et de contribuer avec le Divin à la procréation. De même
pour la femme, à la rupture de l’hymen, le sang représente sa collaboration à la procréation. Dans
cette culture, c’est l’homme qui créer la femme et la mère. Cependant l’homme ne se créer
certainement pas tout seul.
La virginité avant le mariage est obligatoire pour les femmes arabes, jouant un rôle important dans
ces chances de trouver un mari, sa place dans la société. Malheur à celle qui n’aurait pas de sang sur
les draps lors de sa lune de miel, elle risque la condamnation au célibat, au bannissement voir à la
mort, sans compter le déshonneur de sa famille.
Cette obsession de la virginité a des conséquences qui vont bien plus loin que la privation sexuelle
des femmes. En effet, on peut observer une peur d’être attirantes, la culpabilité de l’acte sexuel et
peuvent être incapables de ressentir du plaisir. L’hypocrisie accompagnant la pratique de la sodomie
afin de préserver la ‘’virginité’’ avant le mariage reste malgré tout proscrit par le Coran. Aucun
homme ne se pose la question et si c’était ma fille ou ma sœur ? Non il veut juste que sa femme aille
préserver son hymen, ce qui pousse certaine femme apeurée par leur mort sociale de recourir à
l’hyménoplastie ou d’autres pratiques tel que l’introduction de membrane de volaille, de poches de
sang sous le lit de la promise ou à partir de 29.95 £ un faux hymen à insérer vingt minutes avant le
rapport. La culture islamique ne célèbre pas la pureté, il s’en moque.
Dans le Christianisme, la femme est la cause de la chute, la tentation de la chaire descendue aux
côtés de Satan. Marie, mère de Jésus, enfantant du fils de Dieu tout en restant vierge, une femme
rachetant la faute d’Eve qui par sa tentation emporta avec elle l’humanité dans la déchéance.
L’exigence de la virginité rassurait et rassure encore aujourd’hui les hommes de la pureté de la
descendance, de leur paternité. Une régulation sociétale de la sexualité afin de démontrer la pureté
de la femme, alors que la rupture de l’hymen n’est pas obligatoirement liée au premier rapport
sexuel mais paraitra comme une corruption morale par la société.
Les sorcières
Dans toute l’Europe du Moyen-Age, plus de 100'000 personnes, la majore partie (70%) des femmes,
furent assassinés sur le bûcher car ils furent jugés de conspiration avec le Diable. L’ignorance des
bourreaux faisait que tout un chacun pouvait être victime de torture et d’accusations fondées sur les
croyances de l’époque explique les organisateurs de «La chasse aux sorcières dans le Pays de Vaud»
Afin d’obtenir des aveux spontanés l’Eglise avait recourt à l’estrapade. Une forme de torture
consistant à suspendre l’inculpé par les mains derrière le dos durant l’attente d’aveux qui devaient
être réitérer dans la salle de procès en entrainant avec leur ‘’ complices’. Ce supplice est le plus
souvent suivid’un4 désarticulation ou d’une fracture des omoplates ou de la clavicule.
Au 16 ème siècle, les aveux ne satisfaisant plus, les prêtres recherchèrent la «marque du diable».
A l’aide d’une aiguille, on piquait tout le corps de la victime dénudée et rasé, les parties intimes en
particuliers comme on peut l’observer sur d’anciennes gravures d’époque. Le plus souvent la marque
diabolique était une particularité physique telle que les grains de beauté, une tâche de naissance ou
une protubérance de la peau. L’absence de sang ou de douleur signifiait l’origine satanique et devait
être occirées.
Ces femmes avaient des connaissances de botanique, guérisseuse pouvant aussi tuer. Venu le temps
de l’Inquisition en 1231, l’Eglise les considèrent comme des sorcières faute de connaissance. La peur
de ces ‘’servantes du Diable’’ n’empêchait pas néanmoins que les villageois aillent recourt à leur
services. Malgré l’atrocité des souffrances subites par ces femmes, leur dessein mortel était une
distraction sur la place du village et leur capture récompensée. Malheur aux borgnes, porteurs de
grains de beauté, aux roux et toutes autres personnes avec une dissemblance physique.
Nous connaissons tous Jeanne d’Arc une martyre parmi tant d’autres. En dépit de l’aide qu’elle a
apporté au Prince Charles V à monter sur le trône et à la France elle fut échangée au anglais contre la
paix. Jugée, accusée de conspirer avec le Seitan, elle fut brûlée sur le bûcher comme ses sœurs
thaumaturges.
Parmi les plus connues, il eut aussi Jeannette Boson. Accusée d’occultisme après avoir fait boire du
vin à un dénommé Pierre qui l’aurait rendu malade suite à son refus de lui vendre son pré.
Non loin de Boston, en 1692, une hystérie de foule débuta suite aux récits vaudous d’un esclave,
Tituba, à deux jeunes filles. Persuadées d’être possédées par le démon, une crise de convulsions
encore inexplicable par les médecins de l’époque, commença alors l’interrogatoire de nombreuses
personne, principalement des femmes, poussées par la peur et la folie elles se dénoncèrent, feignent
la possession ou accusèrent à tore son voisin de conspiration avec le Seigneur de Ténèbres. A la fin
de cette année tragique, le Gouverneur Phips effrayé par toute ces accusations dont celle de sa
femme, mis fin à ce carnage. Les jurés avouèrent publiquement d’avoir tué d’innocentes personnes
et implora le pardon aux familles des victimes.
http://www.businessinsider.fr/pays-ou-ecart-entre-les-hommes-et-les-femmes-est-le-plus-
important-wef-2017
COLINE, 26 ans, Genève, harcelée à Plain palais. Le contexte? 7 heures, un samedi matin. Une voiture s’arrête et
la fenêtre s’ouvre. Je me suis approchée, car j’ai cru qu’ils cherchaient leur chemin. Sa réaction? J’ai préféré ne
pas insister pour ne pas me mettre en danger. D’habitude, j’ai une matraque pour pouvoir me défendre. Ça arrive
souvent? Trois fois par semaine. Je fais un doigt d’honneur par réflexe. Ça lui fait quoi? Ça m’inquiète pour les
générations futures. On dirait que ces gars oublient que leur maman est aussi une femme, pour nous parler
comme ça. Photo: Julie de Tribolet
LÉA, 22 ans, Lausanne, harcelée dans un bar à Neuchâtel. Le contexte? J’avais 17 ans. Un homme d’une
quarantaine d’années ne voulait pas me laisser tranquille malgré mes refus et ceux de mon copain. Sa réaction?
C’était un moment de choc absolu où je n’ai pas su quoi répondre. Je suis partie. Ça arrive souvent? Une à deux
fois par semaine. On m’a déjà caressée et soulevé la jupe dans le métro. Ça lui fait quoi? Ça me fatigue et me
rend très méfiante. Photo: Julie de Tribolet
MÉLODY, 32 ans, Monthey, harcelée à la gare de Fribourg à 14 h. Le contexte? J’avais 14 ans. Un très vieux
monsieur me suivait depuis un moment. Il m’a proposé de payer pour coucher avec moi. Sa réaction? J’étais très
choquée. Je lui ai dit mon âge et l’ai menacé d’appeler la police. Il est parti. Ça arrive souvent? Moins qu’à
l’époque. J’évite les lieux où je ne me
CAMILLE, 18 ans, Bussigny, harcelée rue du Petit-Chêne à Lausanne. Le contexte? J’avais 16 ans, 5 h 30 du matin.
Un homme m’a demandé si je voulais passer la nuit avec lui. Il insistait. J’ai dit non et lui ai demandé de partir. Sa
réaction? J’ai commencé par l’ignorer avant de dire non. Ça arrive souvent? Plus trop, car je ne sors jamais seule.
Ça lui fait quoi? Je prends certaines remarques comme des compliments. Mais ça m’embête de devoir faire
attention à mes tenues, modifier mes trajets ou prévoir d’être accompagnée. Photo: Julie de Triboletsens pas en
sécurité. Ça lui fait quoi? D’une certaine façon, ça flatte l’ego. Mais là, il n’y a plus de respect. Ça me fait peur.
Photo: Julie de Tribolet
MURIELLE, 38 ans, Fribourg, harcelée dans le train à 17 h 30. Le contexte? Je n’avais plus de batterie, j’ai voulu
brancher mon téléphone. L’homme à côté de moi m’a proposé de le faire à ma place de cette manière... Sa
réaction? J’étais choquée, j’ai dit: «Non, ça va aller.» Et je suis partie. Tout le monde dans le wagon le regardait.
Ça arrive souvent? Quatre fois par mois en moyenne. Ça lui fait quoi? Ces intrusions me dérangent. C’est comme
si on ne s’appartenait plus. Photo: Julie de Tribolet
ÉLODIE, 24 ans, Lausanne, harcelée à la gare de Sion à 17 h. Le contexte? Dans le passage sous voie. Sa réaction?
Je suis restée figée. Il n’a pas insisté et il est parti. Ça arrive souvent? Minimum une fois par semaine.
Généralement de la part de groupes d’hommes. Ce n’est pas toujours insultant. Ça lui fait quoi? Je suis sur la
défensive. Avant, je me remettais en question. Maintenant, je ne me laisse plus faire. Je leur réponds pour qu’ils
comprennent que c’est idiot. Photo: Julie de Tribolet