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    Molière Et Les Fourberies de Scapin

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    Le document décrit le classicisme français du XVIIe siècle et Molière, en particulier sa pièce Les Fourberies de Scapin. Il explique également les origines et caractéristiques de la comédie.

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    Les Fourberies de Scapin, introduction

    Le classicisme

    Le classicisme est un mouvement littéraire qui s’est développé dans la 2 e moitié du XVIIe siècle.

    Pour les écrivains du XVIIe siècle, les auteurs « classiques », du latin « classici sciptores », écrivains de 1e
    classe, sont les auteurs grecs et latins dignes d’être étudiés et pris comme modèles.

    L’ambition des écrivains de la période classique était d’être à la hauteur des Anciens.

    De fait, dès la fin du siècle, on considéra que les meilleurs d’entre eux égalaient les Anciens, bien qu’on ne
    les appelât « classiques » qu’au XIXe siècle.

    Les principaux auteurs du classicisme sont : Molière, Corneille, Racine, Boileau, La Rochefoucauld, La
    Bruyère (les Caractères), La Fontaine, et Bossuet, et Pascal (Pensées)

    La grande règle qu’ils se fixent est de plaire, instruire, et émouvoir leur public.

    Le classicisme est contemporain du règne personnel de Louis XIV, qui débute en 1661. C’est une période
    d’autant plus féconde que Louis XIV, soucieux de sa gloire, encourage les lettres et les arts.

    Molière

    De son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, Molière (1622-1673) est issu d’une famille bourgeoise parisienne.
    Il se lance à 20 ans dans une carrière théâtrale.

    En 1643, il fonde l’Illustre-Théâtre, qui fait faillite deux ans plus tard. Il part alors en province et y reste
    douze ans.

    De retour à Paris en 1658, il connaîtra un très grand succès grâce à son talent, malgré la jalousie de ses
    rivaux et la colère des dévots.

    Il s’inspire de la comédie latine, de la farce médiévale, et de la commedia dell’arte.

    Il joue les Fourberies de Scapin en 1671. Ses plus grandes comédies sont Dom Juan, Tartuffe, le
    Misanthrope, les Femmes Savantes, l’Ecole des femmes.

    La comédie

    Née en Grèce, la comédie était à l’origine une procession burlesque et populaire en l’honneur de
    Dionysos, le « cômos » (= bande joyeuse, fête), d’où le mot « comoedia » (chant du cômos).

    Les principaux auteurs grecs de comédie sont Aristophane (comédie politique et satirique) et Ménandre
    (comédie de caractère).

    Les principaux auteurs latins de comédie sont Plaute et Térence (comédie d'intrigue).

    Pour Aristote, la comédie est l’imitation des hommes de qualités morale inférieure, dans la mesure où
    leurs défauts sont risibles. Elle a pour but de « corriger les mœurs par le rire » : « castigat ridendo
    mores ».

    Comme dans les tragédies, le déroulement d’une comédie comprend l'exposition, le nœud de l’action et
    le déroulement. Mais contrairement à la tragédie, le dénouement d’une comédie est heureux.

    Les comédies comprennent cinq actes (parfois 3, comme dans la comédie italienne) et sont généralement
    en alexandrins.

    Comme la tragédie, la comédie respecte les règles de vraisemblance (unité de lieu, de temps, d’action),
    des bienséances (ex : on ne meurt pas sur scène).

    Le comique peut être fondé sur les mots, les gestes, les situation (ex : quiproquo), ou les caractères
    (exemple : l’avare).

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