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Le Système D'exploitation GNU-Linux Les Systèmes de Fichiers

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Les systèmes de fichiers Unix

UNIX gère les i-nodes (data structure) dans une table qui contient des informations telles que :

le propriétaire ;
le groupe de fichiers ;
les droits d'accès ;
la date de modification ;
le type de fichier.

Sous UNIX et LINUX on trouve des partitions, ex.  : boot, var, tmp, home qui permettent d'organiser le
système de fichiers.
Au départ EXT2 sous UNIX, aujourd'hui EXT3 par défaut correspond à EXT2 plus le
journal, qui a l'avantage de consigner tout ce que fait le système, et qui en cas de crash lui permet de
démarrer plus rapidement sans erreurs.
Les deux formats sont compatibles.
Il existe toutes sortes de
systèmes de fichiers.

Non journalisés
Ext et Ext2 : Extented FS version 2 (Linux, BSD)
FAT : File Allocation Table (DOS/Windows, Linux, BSD, OS/2, Mac OS X). Se décompose
en plusieurs catégories :
FAT12 ;
FAT16 ;
FAT32 ;
VFAT.
FFS : Fast File System (BSD, Linux expérimental)
HFS : Hierarchical File System (Mac OS, Mac OS X, Linux)
HPFS : High Performance FileSystem (OS/2, Linux)
minix fs (minix, Linux)
S5 (UNIX System V, Linux)
UFS : Unix File System (BSD, Linux en lecture seule)

Journalisés
BFS (BeOS, Haiku, Linux en lecture seule et expérimental)
Ext3 : Extented FS version 3 - notamment pour l'ajout de la journalisation (Linux, BSD)
Ext4 : Extented FS version 4 - notamment pour étendre sa capacité à 1024 péta-octets
(Linux expérimental)
HFS+ (Mac OS X, Linux)
JFS (AIX, OS/2, Linux)
JFS2 AIX5
LFS : (Linux)
NSS : Novell Storage Services (Netware et Suse Linux)
NTFS : New Technology FileSystem (Windows NT/2000/XP, Linux (écriture disponible
grâce au pilote NTFS-3G), Mac OS X en lecture seule)
ReiserFS (Linux, BSD en lecture seule)
Reiser4 (Linux expérimental)
Spufs : Synergistic processing unit filesystem
UFS+ : Unix FS + journal (BSD, Linux en lecture seule)
XFS (Irix, Linux, BSD en lecture seule)
ZFS : Zettabyte FileSystem (Solaris10, FreeBSD 8.0)

Réseau
AFS Andrew File System : (Aix, Linux)
Coda (Systèmes de fichiers informatique) (Linux)
NFS (tous les Unix, Linux, Mac OS X) (Windows pour la 4)
NCP NetWare Core Protocol (Novell NetWare, Linux en client seul)
SSHFS (tous les Unix ?, Linux)
SMB ou Server message block (Windows) (Linux, BSD et Mac OS X via Samba)
CIFS (Évolution de SMB, supporté par Samba ainsi que par Windows 2000 et XP)

Cluster
GPFS, General Parallel File Sytem : Linux, AIX
LustreFS, Compression de Linux et de Cluster : Linux
OCFS2, développé par Oracle : Linux
PVFS2, Parallel Virtual FileSystem version 2 : Linux, Unix

Spécialisés
CFS Cryptographic File System : FS chiffré (BSD, Linux)
cramfs : FS compressé (Linux en lecture seule)
EFS Encrypting File System : FS chiffré au dessus de NTFS (Windows)
ISO 9660 : en lecture seule sur tous les systèmes lisant les CDROM/DVDROM de
données
JFFS et JFFS2 : FS pour support physique sans block, typiquement des cartes flash. Il est
compressé et journalisé (Linux)
QNX4fs : FS utilisé pour le temps réel (QNX, Linux en lecture seule)
UDF : le format de disque universel (système de fichiers des DVD-ROM et des disques
optiques réinscriptibles tels les CD-RW, DVD±RW, etc.)
mount
Cette commande indique tous les systèmes de fichiers qui sont montés.
On l'utilise pour accéder à une
partition (en root pour accéder au CD-ROM ou au lecteur disquette).

Exemple  : pour brancher une clé USB il faut la monter.


On édite le fichier log par la commande tail -f
/var/log/messages afin de savoir sur quel système de fichiers se trouve la clé.
Puis on utilise mount pour
accéder au contenu de la clé.

Exemple :

# mount /dev/sdc1 /mnt # le répertoire de son choix

Il est possible de préciser le système de fichier s'il ne le détecte pas

Syntaxe :

# mount -t système de fichiers périphériques point de montage

Exemple :

# mount -t vfat /dev/sdc1 /mnt

Lorsque l'on a fini d'utiliser la clé il faut la démonter à cause du cache.

Pour sauvegarder des montages réguliers, on utilise le fichier "fstab" détaillé ci-après, et sudo mount -
a monte tous ceux qui sont dedans.

umount
La commande umount permet de démonter une partition. Cette opération est indispensable si on veut être
sûr que les données soient correctement écrites sur la partition. Exemples :

# umount /dev/sdc1

ou

# umount /mnt

Si la partition est en cours d'utilisation, on ne pourra pas la démonter et la commande umount va retourner
un message d'erreur :
# umount /home

umount: /home: device is busy

umount: /home: device is busy

Deux commandes permettent de connaître les fichiers ouverts et les processus qui sont en train d'utiliser la
partition et qui empêchent le démontage.

La commande lsof (list open files) permet de connaître les fichiers ouverts :

# lsof /home

COMMAND PID USER FD TYPE DEVICE SIZE NODE NAME

gdm 2751 root 9w REG 22,71 761 964774


/home/alex/.xsession-errors

startkde 2882 alex cwd DIR 22,71 4096 964769


/home/alex

...

La commande fuser permet aussi de connaître les processus qui ont des fichiers ouverts sur la partition.

# fuser -m /home

/home: 2751 2882c 2961c 2962c 2965c 2967c


2969c

2971c 2976c 2978c 2979c 2981c 2983c 2984c 2986c 2990c


2992c

2993c 2995c 2997c 2999c 3002c 3037c 3683c 3684c 4102c


4161c

Le fichier /etc/fstab
Le fichier /etc/fstab contient la liste des partitions montées automatiquement au démarrage du système.

Extrait d'un fichier fstab :

# /etc/fstab: static file system information.

# <file system> <mount point> <type> <options> <dump>


<pass>

proc /proc proc defaults 0


0

/dev/sdb1 / ext3
defaults,errors=remount-ro 0 1

/dev/sdb6 /home ext3 defaults 0


2

/dev/sdb5 none swap sw 0


0

/dev/hda /media/cdrom0 udf,iso9660 user,noauto 0


0

/dev/fd0 /media/floppy0 auto rw,user,noauto 0


0

Pour monter automatiquement une partition au démarrage, il suffit de rajouter une ligne dans le fichier
/etc/fstab, comme par exemple :

/dev/hdc1 /media/winnt ntfs defaults 0


0

Pour chaque partition, on peut spécifier des options dans le fichier /etc/fstab. Options les plus courantes :

user : permet aux utilisateurs d'effectuer les opérations de montage / démontage


noauto : ne monte pas automatiquement la partition au boot

La commande sync force le noyau à écrire le cache.


Pour savoir la taille qu'il reste sur la clé on utilisera la
commande df (disk free) -h (human readable) pour avoir les informations en kilo,mega,giga. df -i affiche le
pourcentage d'occupation de la table des i-nodes.

NFS

Pour les partages NFS, on peut lancer sudo apt install nfs-common.

Formater un système de fichiers


La commande mkfs (make filesystem) permet de formater un système de fichiers. Exemple :

# mkfs -t ext3 /dev/sdc1

ATTENTION LE SYSTÈME DE FICHIER NE DOIT PAS ÊTRE MONTÉ

mkfs est un wrapper (aiguillage)

Afin de simuler le formatage, nous allons créer un disque dur virtuel. Pour simuler ceci avec un disque dur
virtuel, on utilisera le pseudo périphérique loop.

# modprobe loop

# dd if=/dev/zero of=hd1 bs=1K count=100000

Ceci crée un fichier vide hd1 qui aura une taille de 100 Mo.

# losetup /dev/loop0 hd1

On attache le pseudo-pérphérique /dev/loop0 à notre fichier hd1.

Une fois le disque dur virtuel crée on peut le formater :


# mkfs -t ext3 /dev/loop0

# mount /dev/loop0 /media/cleusb

Pour le démonter :

# umount /media/cleusb

CAS PARTICULIER : pour les disquettes, on effectue en général un formatage de bas niveau :

# fdformat /dev/fd0 # vérifie l'intégrité de la


disquette

# mkfs -t ext3 /dev/fd0 # formate la disquette

ATTENTION À BIEN DÉMONTER AU PRÉALABLE LE PÉRIPHÉRIQUE

La commande suivante permet de vérifier l'intégrité du système de fichiers :

# fsck -t ext3 /dev/loop0

L'option -c de fsck permet de vérifier les bad blocks (en lecture seule par défaut). L'option -v (verbose, soit
verbeux) pour voir ce qu'il fait.

Le swap

Partition de swap

Le SWAP signifie échange, il s'agit d'une mémoire virtuelle en effet lorsque la mémoire de l'ordinateur
arrive à saturation, le système écrit sur une partition SWAP de façon à libérer de la mémoire.

Il est possible de créer une partition SWAP grâce à la commande mkswap :

# mkswap /dev/sdb5

On utilisera la commande swapon /dev/sdb5 pour l'activer :

# swapon /dev/sdb5

Avec la commande 'free,' il est possible de vérifier si le swap est activé :


# free

...

Swap: 1951856 65080 1886776

Pour lister les partitions SWAP :

# cat /proc/swaps

... Type Size Used


Priority

/dev/hda3 partition 979956 307284


-1

Fichier de swap

Il est possible de créer un fichier swap en complément d'une partition SWAP,pour faire ceci nous allons
commencer par créer un fichier d'un gigaoctet :

# dd if=/dev/zero of=/ficswap bs=1M count=1000

On initialise ensuite le fichier en swap :

# mkswap /ficswap

On active le swap :

# swapon /ficswap

Si l'on tape la commande free on constate que la taille du swap a augmenté.

# cat /proc/swaps

Pour désactiver la partition de SWAP :

# swapoff /ficswap

Utilitaires disques-durs
Technologie S.M.A.R.T.

SMART est une technologie de monitoring des disques dur.

Nom du package apt : smartmontools

# smartctl -d ata -a /dev/sda

smartctl version 5.36 [i686-pc-linux-gnu] Copyright (C) 2002-6


Bruce Allen

Home page is http://smartmontools.sourceforge.net/

=== START OF INFORMATION SECTION ===

Model Family: Western Digital Caviar SE (Serial ATA) family

Device Model: WDC WD800JD-22MSA1

Serial Number: WD-WMAM9TZ26746

Firmware Version: 10.01E01

User Capacity: 80 026 361 856 bytes

Device is: In smartctl database [for details use: -P


show]

ATA Version is: 7

ATA Standard is: Exact ATA specification draft version not


indicated

Local Time is: Wed Dec 5 15:16:10 2007 CET

SMART support is: Available - device has SMART capability.

SMART support is: Enabled

=== START OF READ SMART DATA SECTION ===

SMART overall-health self-assessment test result: PASSED

General SMART Values:

(...)

Short self-test routine

recommended polling time: ( 2) minutes.

Extended self-test routine

recommended polling time: ( 33) minutes.

Conveyance self-test routine

recommended polling time: ( 6) minutes.

SMART Attributes Data Structure revision number: 16

Vendor Specific SMART Attributes with Thresholds:

ID# ATTRIBUTE_NAME FLAG VALUE WORST THRESH TYPE


UPDATED WHEN_FAILED RAW_VALUE

1 Raw_Read_Error_Rate 0x000f 200 200 051 Pre-


fail Always - 0

(...)

Le fichier /etc/smartd.conf permet de programmer des tests, et l'envoie de messages d'alertes.

hdparm
hdparm permet de configurer les paramètres d'accès au disque dur.

#hdparm /dev/sdb

/dev/sdb:

IO_support = 0 (default 16-bit)

readonly = 0 (off)

readahead = 256 (on)

geometry = 9729/255/63, sectors = 156301488, start = 0

Pour tester les performances on utilise l'option -tT

# hdparm -tT /dev/sdb

/dev/sdb:

Timing cached reads: 888 MB in 2.00 seconds = 443.99 MB/sec

Timing buffered disk reads: 174 MB in 3.00 seconds = 57.91


MB/sec

hddtemp

hddtemp utilise les données SMART du disque dur spécifié et retourne sa température.

#hddtemp /dev/sda

/dev/sda: WDC WD800JD-22MSA1: 31°C

L'option -n permet de ne renvoyer que la valeur de la température (utile pour les scripts)

# hddtemp -n /dev/sda

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