Bitcoin Ether Et Cie Guide Pratique Pour Investir Dans Les Cryptomonnaies Chapitre2

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L’écosystème
des cryptomonnaies
Qu’est-­ce qu’une cryptomonnaie ?
Une cryptomonnaie, ou monnaie cryptographique, monnaie numérique
ou encore monnaie virtuelle (dénomination a priori péjorative), est
une monnaie dont le fonctionnement et la sécurité sont fondés sur la
cryptographie.
Elle remplit les trois fonctions essentielles de la monnaie :
–– une réserve de valeur : quand je possède un bitcoin, je possède de la
valeur car je peux la vendre ou l’échanger ;
–– une unité de compte permettant le calcul économique ou la compta­
bilité : on peut déjà acheter certains produits ou services avec des
cryptomonnaies, des bitcoins notamment ;
–– un intermédiaire : les cryptomonnaies sont faites pour être échangées,
pour le moment essentiellement à des fins de spéculation, et sur des
places de marché particulières.
Le fonctionnement et la sécurité d’une cryptomonnaie s’appuient sur
la cryptographie asymétrique.
Les cryptomonnaies sont régies par un protocole qui définit des fonc-
tions cryptographiques permettant l’échange de la monnaie dans un
réseau mondial sécurisé et sans contrôle. Contrairement aux monnaies
fiduciaires (euro, dollar, won, etc.), une monnaie cryptographique n’est

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L’écosystème des cryptomonnaies

pas nécessairement créée par une banque centrale à l’initiative d’un État
ou d’un groupe d’États, mais peut l’être par un ou des individus, une
organisation ou une entreprise, avec presque toujours la décentralisation
comme principe de fonctionnement. Une cryptomonnaie n’existe que sous
forme électronique et n’est pas rattachée à un territoire.
La plus connue des cryptomonnaies est le bitcoin, qui a lancé le mouve-
ment en 2009 en introduisant la technologie de la blockchain. Toutes les
cryptomonnaies se distinguent les unes des autres essentiellement par leur
valeur (déterminée par la loi de l’offre et de la demande et relativement
volatile), leur rythme de création (de nouvelles unités monétaires sont
créées à une fréquence prédéfinie), le fonctionnement de leur blockchain
et leur projet.
Chaque cryptomonnaie est utilisable sur un réseau informatique et est
caractérisée par un symbole (ticker) généralement de trois lettres majus-
cules (BTC pour bitcoin). La cryptomonnaie est couplée à un système de
paiement qui permet de régler des transactions de pair à pair. Elle a un
fonctionnement décentralisé (sauf rares exceptions) et est régie par un
protocole initial qui stipule le rythme et les règles de création et d’attri-
bution de nouveaux coins.
À noter que vous verrez apparaître de plus en plus le terme « crypto­
actif » (cryptoasset en anglais). Ce terme donne une dimension plus grande
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

aux cryptomonnaies. La plupart n’ont pas pour but d’être simplement une
monnaie. Elles constituent à la fois un actif financier reflétant la valeur de
la société émettrice et un outil permettant d’utiliser un service, comme un
réseau d’ordinateurs pour faire tourner des contrats intelligents. Je conti-
nuerai à utiliser le terme « cryptomonnaie » par souci de simplification.

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Bitcoin, ether & Cie

Résumé

• Les cryptomonnaies sont des monnaies dématérialisées dont


le fonctionnement est décentralisé et basé sur la cryptographie
asymétrique.
• Elles n’ont pas besoin d’un État ou d’une quelconque autorité
régalienne pour être émises et ne sont pas encore reconnues par
les grands États comme des moyens de paiement légaux.
• Leur valeur est déterminée uniquement par la loi de l’offre et de la
demande.
• Elles remplissent les rôles d’une monnaie et sont toujours couplées
à un système de paiement.

Le bitcoin
Origines
Nous l’avons vu, les cryptomonnaies sont à la fois des monnaies et des
systèmes de paiement. Cependant, les deux n’ont pas forcément le même
nom. Avec le bitcoin, la différence est assez subtile : le bitcoin est une
cryptomonnaie et le Bitcoin un système de paiement. C’est la première
cryptomonnaie à avoir été créée (fin 2008) et la plus emblématique. C’est
elle qui a introduit le principe du paiement de pair à pair sans organe de
contrôle ni système centralisé (autrement dit sans banque ni compte en
banque), mais aussi la technologie de la blockchain et l’algorithme de
consensus « Proof of Work », repris par de nombreuses cryptomonnaies.
Elle représente à elle seule plus de 40 % de la capitalisation boursière des
cryptomonnaies (en avril 2018). Initialement, le bitcoin se voulait être LA
monnaie numérique (digital cash) et le Bitcoin un système de paiement

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L’écosystème des cryptomonnaies

rapide, peu onéreux, efficace, anonyme, décentralisé et modulable, mais


d’autres monnaies remplissent ces fonctions mieux qu’elle, si bien qu’elle
s’est trouvée une autre vocation.
Le bitcoin a été créée par une personne, un groupe de personnes ou
une entité dénommée « Satoshi Nakamoto » fin 2008. Même s’il y a de
nombreuses rumeurs qui circulent sur la véritable identité de ce Satoshi
Nakamoto, personne (ou presque !) ne sait qui est ce mystérieux person-
nage, qui pourrait être décédé ou être en fait un groupe de personnes.
Le fait que son nom soit typiquement japonais explique peut-­être le
succès du bitcoin et des cryptomonnaies dans ce pays. Ce qu’on sait en
revanche, c’est que ce Satoshi Nakamoto a miné les premiers bitcoins
pendant presque deux ans et qu’il en détiendrait environ un million, ce
qui fait de lui, au cours actuel, un homme très riche. L’activité du wallet
bitcoin de Satoshi Nakamoto est suivie de près par plusieurs personnes ;
il continuerait à être alimenté en bitcoins mais aucune n’en sort…

Apports du bitcoin
Le succès du bitcoin tient au fait que c’est la première cryptomonnaie
à avoir vu le jour : elle a apporté la technologie de la blockchain et le
concept même de cryptomonnaie. Aujourd’hui, le bitcoin est la monnaie des
cryptomonnaies : toutes les autres cryptomonnaies sont cotées en bitcoin,
et vous finirez par avoir du bitcoin entre les mains à un moment ou un
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autre si vous voulez acheter d’autres cryptomonnaies. Le bitcoin est la


porte d’entrée vers le trading de cryptomonnaies. Du fait de sa célébrité
et de son poids financier (plus de 40 % de la capitalisation boursière des
cryptomonnaies à elle seule en mai 2018), c’est la monnaie que regardent
tous les investisseurs, notamment professionnels, et c’est donc elle qui
donne la tendance du marché. Le « Quand le bâtiment va, tout va » de l’éco-
nomie traditionnelle devient, dans le monde des cryptomonnaies : « Quand
le bitcoin va, tout va ». Et inversement. Enfin, le bitcoin est la cryptomon-
naie aujourd’hui la plus acceptée par les commerces en ligne et hors ligne.
C’est celle qui compte le plus de distributeurs physiques (avec des billets
de banque ou carte bancaire), notamment en Asie et en Amérique du Nord.

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Bitcoin, ether & Cie

Le système de paiement Bitcoin a apporté la blockchain et l’algo-


rithme « Proof of Work ». Le Proof of Work, qui permet de parvenir à un
consensus sur la blockchain du bitcoin (sur les transactions qui ont bien eu
lieu), nécessite des investissements en informatique et des consommations
d’électricité phénoménales, ce qui fait l’objet de critiques. En 2018, l’équi-
valent de la consommation électrique de la Serbie (plus de sept millions
d’habitants) est nécessaire pour « miner » le bitcoin et cette consommation
a tendance à croître rapidement car, plus vous investissez en matériel
informatique et consommez d’électricité, plus vous avez de chances de
recevoir des bitcoins pour votre contribution au système.

Limites du bitcoin
Le bitcoin n’est cependant pas, et encore loin d’être, une monnaie utilisée
dans la vie de tous les jours pour plusieurs raisons :
–– il n’a de cadre légal pour être utilisé comme moyen de paiement dans
aucun pays pour le moment ;
–– son utilisation pose des problèmes de sécurité ;
–– les transactions peuvent durer plusieurs minutes (plusieurs dizaines
de minutes fin 2017) ;
–– son prix est hautement volatile ;
–– ses frais de transaction sont relativement élevés ;
–– les systèmes centralisés (banques, cartes de crédit, Paypal…) sont
aujourd’hui la norme. Ils proposent des systèmes de protection et de
recours relativement efficaces, ont des interfaces pratiques et agréables,
des moyens d’innover et de garder une longueur d’avance sur les
systèmes décentralisés tels Bitcoin ;
–– les entreprises et les commerçants ont besoin de temps pour comprendre
et adopter le système.
En outre, comparé à ceux des autres cryptomonnaies, le système
Bitcoin est :
–– relativement cher, ce qui empêche son utilisation pour des produits ou
services de la vie de tous les jours ;

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L’écosystème des cryptomonnaies

–– relativement lent, car le nombre de transactions est limité à environ 200


par minute, insuffisant pour faire du Bitcoin un système de paiement
mondial ;
–– de moins en moins décentralisé, puisque les cinq plus grands pools de
miners représentent les trois quarts de la création de blocs ;
–– peu modulable : le nombre de transactions et la taille des blocs sont
limités, et la communauté du bitcoin préfère laisser les mécontents
faire des hard forks plutôt que changer ces règles ;
–– pas forcément anonyme, surtout si vous laissez vos bitcoins sur des
exchanges.
Les limitations du système Bitcoin sont en revanche une aubaine pour
les créateurs des autres monnaies, qui, chacune à sa manière, apportent
des solutions aux défauts de ce système. Litecoin ou Zcash, par exemple,
permettent de réaliser des transactions rapidement pour des coûts raison-
nables dans le but de détrôner le bitcoin comme monnaie numérique de
référence. Monero garantit un plus grand anonymat. Nous le verrons plus
tard, la plupart des autres monnaies cryptographiques ne cherchent pas
à remplacer le bitcoin. Plusieurs d’entre elles innovent dans leur projet, le
fonctionnement de leur blockchain et le degré de décentralisation.

Une monnaie anonyme ?


Contrairement à ce que l’on peut lire ici et là, le bitcoin n’est pas une
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monnaie anonyme, bien au contraire, sans quoi il n’y aurait pas autant
de coins qui mettent l’accent sur l’anonymat. N’importe qui peut suivre
l’historique de n’importe quelle transaction en bitcoin (par exemple sur
blockchain.info) s’il possède une transaction ID (numéro de transaction)
ou une public address (numéro de compte). Il obtiendra des données
comme le montant de bitcoin échangé, la public address de la personne
qui a reçu ou émis ce montant, le moment où la transaction a eu lieu, etc.
Savoir quelle public address a échangé de l’argent avec une autre
que vous connaissez déjà ne vous servira à rien, si vous ne savez pas
qui la contrôle. La traçabilité des transactions en bitcoin passe donc par

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Bitcoin, ether & Cie

l­’identification des détenteurs de public addresses et les exchanges ont


ici un rôle important à jouer.

Le Lightning network
Le Lightning network est un protocole de paiement « deuxième couche »
qui fonctionne parallèlement à une blockchain (notamment celle de
Bitcoin). Il permet des transactions instantanées entre les participants, une
solution au problème de scalabilité de Bitcoin. Il propose un système peer-­
to-­peer pour effectuer des micropaiements en cryptomonnaie à travers un
réseau de canaux bilatéraux parallèle à la blockchain, tout en maintenant la
confiance dans le système afin que deux participants qui ne se connaissent
pas puissent s’échanger des fonds en toute sécurité. Il permet d’augmenter
la capacité de transactions d’une blockchain tout en maintenant la sécurité
de celles-­ci. Le Lightning network est actuellement testé sur la blockchain
de Bitcoin et semble tenir ses promesses. Il y aurait un millier de parti-
cipants et une quinzaine de bitcoins sur ce réseau parallèle mi-mai 2018.

Résumé

• Le bitcoin est la première cryptomonnaie à avoir vu le jour en 2009


et le Bitcoin est le système de paiement qui lui est associé.
• Le bitcoin a apporté la technologie de la blockchain et l’algorithme
de consensus « Proof of Work », très énergivore.
• Le bitcoin est, plus que toute monnaie fiduciaire, la monnaie de
référence pour les investisseurs et le trading de cryptomonnaies :
c’est LA monnaie des cryptomonnaies.
• Le bitcoin est largement critiqué car il nécessite des consommations
d’électricité phénoménales pour être « miné » et que son système est
menacé par la centralisation.

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L’écosystème des cryptomonnaies

Ethereum
Description
Ethereum est un protocole d’échanges décentralisés de données créé
en 2015, ayant pour monnaie l’ether (symbole : ETH), la deuxième monnaie
après le bitcoin en terme de capitalisation. Ethereum est tellement différent
de ce que propose Bitcoin que ces deux entités illustrent à elles seules
la diversité des cryptomonnaies. Le projet d’Ethereum, comme celui de
Stratis, Neo, Golem ou EOS, est de créer un « super ordinateur » hyper
puissant, toujours en ligne et « invincible », fait de millions d’ordinateurs
reliés entre eux grâce à Internet et au protocole Ethereum. Il permet de
tester et d’héberger des applications appelées « dapps », basées sur des
contrats intelligents et d’effectuer des transactions.
Caractéristiques principales d’Ethereum :
–– L’EVM (Ethereum Virtual Machine) est le réseau d’ordinateurs qui
constitue le réseau Ethereum en stockant ou transférant des données
et en effectuant des calculs.
–– La première fonctionnalité principale offerte aux utilisateurs de l’EVM
est la création de contrats intelligents qui permettent d’automatiser, en
grande partie ou en totalité, des contrats et applications comme des
paiements avec contrepartie par exemple. Ces contrats sont écrits dans
un langage propre à Ethereum : Solidity.
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–– La seconde fonctionnalité principale est la mise à disposition de la


capacité de stockage et la puissance de calcul du réseau d’ordinateurs
à des développeurs de dapps (applications décentralisées). La promesse
d’Ethereum est que les applications que vous y hébergez sont invin-
cibles car disséminées sur des ordinateurs répartis sur toute la planète
reliés entre eux, et pas sur un serveur central contrôlé par une autorité
centrale comme Amazon ou Microsoft.
–– La blockchain Ethereum fonctionne avec un algorithme de consensus
PoW, qui devrait changer prochainement.
–– L’ether, avant d’être la deuxième cryptomonnaie en terme de capi-
talisation et un vecteur de spéculation majeur dans le marché des

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Bitcoin, ether & Cie

cryptomonnaies, est « le carburant » qui permet d’utiliser ce réseau


pour faire tourner des contrats intelligents (simple transfert d’ether
ou base d’une application). Donc, dès que j’utilise Ethereum pour
faire tourner des contrats intelligents, c’est-­à‑dire dès que je demande
aux mineurs d’effectuer des changements pour moi sur la blockchain
Ethereum, je dois les payer en « gas » libellé en ethers et qui évolue en
fonction de la loi de l’offre et de la demande.
Ethereum a lancé la blockchain 2.0, une blockchain non seulement
capable d’effectuer des transactions, c’est-­à‑dire des transferts de valeurs
entre public addresses, mais aussi de gérer et stocker des contrats intel-
ligents et des données, et d’effectuer des calculs. Si la blockchain 1.0,
inaugurée par le bitcoin, est un registre distribué, la blockchain 2.0, initiée
par Ethereum, est un registre distribué programmable. C’est devenu un
« lieu » incontournable pour tout développeur qui s’intéresse à la block-
chain, aux contrats intelligents et aux dapps. Des tokens spécifiques sont
inventés au fur et à mesure, comme le ERC20 qui permet de créer de
nouvelles monnaies basées sur la blockchain Ethereum, ce que la majorité
des monnaies créées via des ICO utilisent, ou le ERC777 qui permet de
mettre en place des votes ou referendums.
La blockchain Ethereum est un « couteau suisse » très performant avec
18 000 mineurs et de nombreuses applications : elle devient un véritable
laboratoire pour les cryptomonnaies. La communauté Ethereum, très inter-
nationale et active, se réunit régulièrement lors de conférences comme
celle qui a eu lieu au CNAM à Paris du 8 au 10 mars 2018 et à laquelle
Vitalik Buterin, créateur d’Ethereum, a assisté. Un des événements impor-
tants de 2018 devrait être le passage de la blockchain Ethereum à PoS,
contribuant à la réduction des dépenses d’énergie et montrant peut-­être
la voie à Bitcoin.

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L’écosystème des cryptomonnaies

Analyse SWOT d’Ethereum


Les principaux avantages d’Ethereum sont :
–– ses applications, très nombreuses grâce aux systèmes des contrats intel-
ligents et des tokens spécifiques ;
–– la taille de son réseau avec ses 18 000 mineurs et ses centaines de
milliers d’ordinateurs ;
–– le nombre important de bons développeurs qui créent des contrats
intelligents sur Ethereum.
Les principaux désavantages sont :
–– la place de son créateur, le jeune Vitalik Buterin, qui fait la pluie et le
beau temps dans le développement d’Ethereum ;
–– l’extensibilité de la blockchain Ethereum : elle peut gérer moins
de 20  instances (transactions) quand Facebook gère près de
200 000 requêtes par seconde. La blockchain Ethereum a déjà du mal
à faire face à l’afflux de projets et tokens utilisant son réseau et aura
a fortiori encore plus de mal à l’avenir étant donné l’engouement pour
ce protocole ;
–– les frais, qui ont tendance à augmenter au fur et à mesure de la hausse
du cours de l’ether (passé d’environ 8 $ début 2017 à plus de 1 000 $
fin 2017).
Ses opportunités principales sont :
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–– le renforcement de son rôle de laboratoire et de figure de proue des


applications de contrats intelligents dans le monde réel, avec un puis-
sant réseau ;
–– la venue de mineurs et développeurs nombreux et capables, renforçant
sa capacité de développement et son rôle de pionnier ;
–– le développement de la capacité de calcul du réseau, afin de mettre en
place des applications fiables au niveau mondial.

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Bitcoin, ether & Cie

Ses principales menaces sont :


–– l’ether est bien parti pour continuer à monter, et la blockchain Ethereum
à attirer de nombreux projets, pouvant en faire une plateforme de déve-
loppement et d’hébergement de contrats intelligents ;
–– la caractérisation d’ether comme titre financier par des autorités de
Bourse, qui pourrait affecter le développement d’Ethereum, même si
cette caractérisation a été rejetée par l’autorité de la Bourse américaine
(SEC) ;
–– Ethereum a des concurrents (ex. : Neo et EOS) qui pourraient lui voler
la vedette en proposant des frais moins élevés ou de nouvelles fonc-
tionnalités.

Résumé

• Ethereum est un protocole informatique visant à mettre à disposition


un « super ordinateur » nommé Ethereum Virtual Machine (EVM),
formé de millions d’ordinateurs reliés en réseau permettant de faire
tourner des applications basées sur des contrats intelligents, sans
interruption et de manière décentralisée.
• La monnaie d’Ethereum est l’ether, la deuxième plus grande
capitalisation après Bitcoin et la deuxième monnaie universelle du
monde des cryptomonnaies.
• La blockchain Ethereum est celle qui est la plus utilisée pour lancer
de nouvelles monnaies via des ICO.
• Bénéficiant d’une communauté très active et riche en talents et en
nombre de développeurs et de mineurs, Ethereum est le véritable
laboratoire des applications des cryptomonnaies.

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