Memoire Surliquidite
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Memoire Surliquidite
Thème
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M0311MBF13
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DEDICACE
Je dédie ce mémoire à mon épouse Diane Floriane SAVY pour tous ses soutiens.
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REMERCIEMENTS
corps professoral, et 1' ensemble du personnel pour la qualité de 1' encadrement, des
J'adresse également mes sincères remerciements à Monsieur Bertin CHABI pour son
Je remercie l' ensemble des condisciples pour la bonne ambiance qui a prévalu pendant la
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durée de la formation.
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PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L ' UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Tableau 1 : Récapitulatif des indicateurs définis par hypothèse ..... . ..1. .......................... 36
1
Tableau 2 : Répartition des crédits octroyés par les banques ............................ ... ... ..... .46
Tableau 3 :Position des entreprises face aux crédits dans l'UEMOA .......... . ................. .48
Graphique n°l :modèle d'analyse .. ..... ....... ... . .. ....... ............ ........ ............... .. ..... .37
Graphique n°2: Analyse comparative pays Subsahariens et autre pays hors Africains ..... ... .44
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Graphique n 5: Evolution des emplois bancaires ......... . ......... ...................... ... . ..... . .49
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PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLJQUIDITE BANCAIRE
RESUME
Le financement des PME devient une nécessité pour accroitre la production au niveau de
1 économie sous régionale.
Pour atteindre cet objectif, il est important et indispensable que le système bancaire et
financier soit un véritable acteur à même d'accompagner les PME dans leur élan de
croissance. Cette réaction attendue des établissements de crédit ne comble pas toujours les
besoins des agents à besoin de financement.
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En effet, les établissements de crédit sont réticents à financer les besoins des PME compte
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l'asymétrie d'informations
1' environnement macroéconomique
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Ces différents obstacles conduisent les établissements de crédit à financer très peu les PME au
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détriment d'autres emplois tels que les immobilisations, ou à détenir un niveau élevé de
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Pour remédier à cette situation, il est important que les autorités publiques de l'UEMOA et
l' APBEF s'impliquent d'avantage dans le processus de financement des PME pour
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SUMMARY
SME financing becomes a necessity to increase production of the sub regional economy.
To achieve this goal, it is important and essential that the banking and financial system is a
real player available to assist SMEs in their growth momentum. The expected reaction of
credit institutions do not al ways meet the needs of agents in need of funding.
Indeed, lending institutions are reluctant to finance the needs of SMEs given the following
constraints:
- asymmetry of information;
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PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
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PROBLEMATIQUE DE FI ANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQ UIDITE BANCAIRE
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INTRODUCTION GENERALE
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Elias FATCHEHOUN Master banque et finance,IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Les PME représentent le vecteur économique de toute l' Afrique et pour cela, la mise en place de
certaines conditions s'avère nécessaire.
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Le contexte économique actuel nécessite une démarche structurée des PME compte tenu du
besoin de financement de plus en plus élevé. Il est à craindre que le financement des PME soit
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rendu plus difficile, non pas à cause du niveau de l'offre de crédits, mais du fait de la situation
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financière des demandeurs. Il devient important pour les entrepreneurs de bien cerner leurs
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Une fois les besoins cernés, les PME s' attendent à obtenir le financement adéquat nécessaire
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pour leur exploitation et leur suivi. Cette attente de financement n'est pas toujours réalisée
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compte tenu de certaines situations ou réalités ne rendant pas favorable l' accord de financement
des PME.
Ainsi, les établissements de crédit prennent moins de risques sur le segment des PME en Afrique
Subsaharienne compte tenu de la santé financière des PME. Les raisons de cette position sont les
suivantes:
Elias FATCH EHO UN Mas ter banque et finan ce, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
contrepartie.
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Les PME sont généralement des sociétés individuelles où le dirigeant n'arrive pas à faire la
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séparation entre le patrimoine propre et celui du business. Cette situation conduit à la réticence
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des banques à cause du risque de défaillance élevé sur ces cas de PME.
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Le climat juridique actuel dans l'espace UEMOA ne favorise pas la sécurisation des crédits
octroyés par les établissements de crédit(EDC). En effet, compte tenu du manque
d'indépendance du système judiciaire, la réalisation des biens en garantie des crédits est très
difficile pour les banques. Cette situation constitue une entrave à la valeur que les EDC
accordent aux crédits garantis par les biens, ce qui réduit le niveau de fmancement des PME dans
l'espace UEMOA.
L'environnement économique constitue un facteur très influent pour le financement des PME.
La bonne marche des activités économiques et l'existence des conditions favorables mises en
place par les autorités publiques représentent des conditions majeures pour le financement des
PME.
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Ces difficultés ne sont pas sans conséquence sur le financement de l' économie et sur le système
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Les PME représentent de plus de 90% de la forme d'entreprise opérant dans l'espace UEMOA.
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La concentration du financement sùr les grandes entreprises ou les filiales de groupes étrangers
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d'emploi.
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Le sous financement des initiatives des PME constitue un élément qui n'encourage pas la
promotion des initiatives de création locale. Cette situation constitue un frein à 1' émergence du
secteur privé.
La réticence des établissements de crédit à financer les PME a une conséquence sur la liquidité
du système bancaire et financier. En effet, l'augmentation du niveau de bancarisation a entrainé
la croissance du niveau de l' épargne constituée par les ménages. Cette croissance de l' épargne
non accompagnée dans la même proportion par le financement du secteur privé constitue une
situation qui n'avantage pas l' économie de l'UMOA.
Face à ces impacts liés aux difficultés de financement des PME, il s'avère nécessaire de faire un
choix pouvant faire objet de notre étude.
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L'étude cie la baisse de l'investissement privé dû au sous financemënt des PME nous parait un
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peu étroite pour faire l' objet d' un thème de mémoire; par conséquent, nous ne pouvons pas la
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retenir.
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L' étude de la surliquidité du système bancaire due au sous financement des PME nous parait
intéressante et très réel. Cette étude est beaucoup plus opportune et nécessaire pour trouver un
moyen nécessaire pouvant amener les établissements de crédit à assumer leur premier qu'est le
financement de tous les agents économiques à besoin de financement.
Elias FATC HEHO UN Maste r banque et fin a nce, IO eme promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Pour mieux appréhender le thème de notre recherche, nous nous sommes posés un certain
nombre de questions.
UEMOA?
Quel est le niveau de liquidité des banques de 1'UEMOA ?
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Pour répondre à toutes ces questions, nous avons retenu comme thème de recherche : la
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L' objectif principal est d' identifier les conditions pratiques pouvant favoriser le financement des
PME par le système bancaire de l'UEMOA.
Elias FATCHEHOUN Mas ter banque et fin ance, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Ce travail n'est pas sans intérêts pour nous mêmes, le CESAG et les lecteurs.
Ce travail permettra :
b) Le CESAG
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Ce travail constitue :
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une procédure de validation de 1' année universitaire après les cours théoriques ;
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surliquidité ~ancaire.
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Première partie: il s'agit de du cadre théorique de l'étude. Elle est composée deux
chapitres.
Deuxième partie: il s'agit du cadre pratique de l'étude. Elle est composée de deux
chapitres.
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Introduction
Les PME représentent le socle de la croissance économique de tous les pays du monde entier
aussi bien industrialisés qu'émergents. Selon l'OCDE, elles constituent la forme dominante de
l'entreprise et représentent entre 95 % et 99 %, selon le pays, du secteur privé. Elles assurent
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entre 60 et 70 % de la création nette d' emplois de l' économie. Les petites entreprises jouent un
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Compte tenu du fait que les entreprises ne naissent pas multinationales, elles sont confrontées à
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des difficultés de financement nécessaire à la promotion des activités et à une bonne assise sur le
marché.
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Dans ce chapitre, nous étudierons la structure des PME, leurs modes de financement et les
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Les PME représentent la majorité des entreprises qui composent le secteur privé d'une nation.
Pour cela, il est nécessaire de mieux cerner toutes les caractéristiques afin de pouvoir trouver les
moyens nécessaires pour assurer leur pérennité.
Elias FAT C H EHO UN Masler banqu e el tina nce, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Il n'existe pas de définition unique de PME. Les définitions varient en fonction des différentes
législations et de 1' espace économique.
Selon l'union Européenne, «sont considérées comme PME les entreprises ayant moins de 250
salariés, lesquelles sont déclinées en « micro-entreprises » (0 à 9 salariés), en « petites » (1 0 à
49) et en« moyennes» (50 à 249).
Selon la charte de l'UEMOA «une PME est une personne physique ou morale, productrice de
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biens et/ou services marchands, immatriculée au registre du commerce ou des métiers selon les
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pays, qui est totalement autonome et dont l'effectif ne dépasse pas deux cent (200) employés
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permanents et le chiffre d'affaires hors taxes annuel n'excède pas un milliard (1 000 000 000) de
F CFA, avec un niveau d'investissement inférieur ou égal à deux cent cinquante millions (250
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Micro- entreprise
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La Micro - Entreprise est défmie comme une entreprise qui emploie en permanence moins de
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dix (10) personnes et qui réalise un chiffre d'affaires hors taxes inférieur ou égal à trente millions
(30 000 000) F CFA, avec un niveau d'investissement inférieur ou égal à trois millions (3 000
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Petite entreprise
La Petite Entreprise est défmie comme une entreprise qui emploie en permanence moins de
cinquante (50) personnes et qui réalise un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à trente millions
(30 000 000) F CFA et inférieur ou égal à cent cinquante (150 000 000) F CF A avec un niveau
d'investissement inférieur ou égal à cinq millions (5 000 000) F CFA. Elle tient une comptabilité
en interne ou par un Centre de Gestion Agréé ou toute autre structure similaire reconnue dans
l'Etat membre concerné.
Moyenne entreprise
Elle est définie comme une entreprise qui emploie en permanence moins de deux cent (200)
personnes et qui réalise un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à cent cinquante millions (150
000 000) FCFA et inférieur ou égal à un milliard (1 000 000 000) avec un niveau
d'investissement inférieur ou égal à deux cent cinquante millions FCFA. Elle tient une
comptabilité selon le système normal en vigueur dans l'espace UEMOA.
Les PME étant à des niveaux de développement et d'activités différents, un schéma a été proposé
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Catégorie 1 : celles qui sont en création dans des créneaux porteurs et dont les
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Catégorie 2 : celles qui existent avec une taille plus petite et qui reposent sur un savoir-
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plus important avec des perspectives de développement, une vision claire des dirigeants,
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etc.
En dépit de tout ce que renferme la définition de la PME, nous pouvons faire une classification
en deux grands groupes des PME. Il s'agit des PME agissant en conformité avec la
réglementation et celles effectuant leurs activités dans le secteur informel.
Les PME s'activant dans le secteur formel :pour DIOUF (2006), elles constituent un point
important dans le dynamisme de l'économie du fait qu'elles engendrent de l'innovation et de la
créativité dans leurs secteurs d'activités. Elles jouent un rôle essentiel au niveau de la promotion
viable et de la création d'emplois en participant très fortement au développement social, culturel
Les PME s'activant dans le secteur informel: DIOUF (2006) ajoute que ces types
d'entreprises évoluent dans la plupart des cas en Afrique subsaharienne. Force est de constater
qu'au Sénégal, les unités s'activant au secteur dit informel se sont multipliées et ont une
importance déterminante dans divers secteurs de l'économie. La difficulté de ces entités provient
du fait qu'elles produisent généralement sur la base des avances reçues de leurs clients, ce qui
constitue une entrave puisqu'elles ne permettent pas de faire des projections optimales des
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opérations de fabrication et d'atteindre à travers des circuits de vente, un marché autre que celui
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caractérisé par une proximité géographique. Ces entreprises souffrent de la concurrence des
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produits étrangers.
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Ainsi, il n'existe pas d'unanimité sur la définition de la PME. Nous pouvons donc dire que
généralement de façon globale que le facteur effectif et chiffre d'affaires représentent les plus
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la détention du pouvoir : dans une PME, le pouvoir est détenu par le dirigeant-créateur de
l'entreprise et c'est le type de relations que celui-ci entretiendra avec sa firme qui
donnera à cette dernière sa configuration originale ;
les techniques de gestion et de production : la gestion des PME est très souvent orientée
vers l'objectif d'indépendance financière, ce qui traduit l'utilisation de techniques de
gestion et de production assez peu sophistiquées ;
l'identité de l'entreprise qui se manifeste par la spécialisation de la PME (elle est très
souvent rattachée à un métier ou à une technique donnée) et par un souci de croissance et
de développement ;
une fragilité incontestée marquée par une forte dépendance vis-à-vis du marché et un taux
de mortalité élevé (généralement la PME disparait avec le décès de son directeur
fondateur);
la faible pertinence de leurs états d'inventaire.
Une étude statistique réalisée par St-Pierre et al. (2003) a indiqué que l'entrepreneur exerçait un
impact significatif sur les orientations de l'entreprise et le modèle d'affaire auquel il adhère à
partir de la définition de ses objectifs stratégiques, sa volonté de croissance et son ouverture vers
l'extérieur. Selon cette étude, les entrepreneurs affichant une vision ouverte à l'extérieur sont
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comparativement hautement scolarisés, « proactif dans leur choix stratégiques, autant en termes
d'introduction de nouvelles technologies que de nouveaux produits».
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Nous pouvons donc dire que les traits caractéristiques d'une PME sont l'expérience et l'esprit du
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Nathalie DUFFAL(2005), «trouve. que la taille de la PME est aussi un handicap. En effet, .la
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PME est vulnérable par son domaine d'activité. Si elle est mono-produit, une chute de la
demande entraînera une baisse des revenus qu'elle ne pourra pas compenser par un autre
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produit.»
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Il s'agit ici de mettre en exergue les institutions et moyens définis par l'UEMOA pour assurer la
promotion et la pérennité des PME.
-suivre l'évolution des PME, en termes de nombre, création emplois, volume des affaires etc. ;
- évaluer régulièrement les politiques et stratégies en faveur des PME tant au plan de la
cohérence que de l'efficacité;
- recueillir et fournir l'information sur les PME aux décideurs politiques nationaux et de
1'UEMOA, aux agences nationales de promotion des PME, aux organisations professionnelles,
patronales, aux Bailleurs de fonds et partenaires au développement, aux promoteurs, aux
associations et cabinets fournissant des services aux PME, aux universitaires et aux PME elles-
mêmes.
L' Observatoire des PME publie un rapport annuel qui fournit une vue d'ensemble de la situation
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des PME dans l'espace UEMOA, à l' aide de statistiques, démographie des entreprises, emploi
total et production selon la taille de 1' entreprise.
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L'Agence nationale de promotion des PME, bras technique des pouvoirs publics en matière de
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promotion des PME exerce, au niveau national, toutes les fonctions d' appui technique et d' appui
conseil aux PME. Ainsi, elle :
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et de pérennisation ;
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- réalise des études de filières et notes de conjoncture périodiques sur les tendances
générales de la PME, des analyses sur les risques et les opportunités des marchés, sur
les débouchés des PME et sur leurs facultés d'exportation;
- exerce sa surveillance à l'égard de toutes les PME qui bénéficient de crédits ainsi
que des fonds provenant de l' Etat membre, voire d'établissements financiers ;
- organise des actions de formation au profit des responsables des PME et de leur
personnel;
Face à un besoin de financement, une démarche structurée est essentielle pour les PME dans le
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contexte économique actuel. Il est à craindre que le financement des PME soit rendu plus
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difficile dans un avenir proche, non pas par le niveau de l'offre de crédits, mais du fait de la
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situation du demandeur. Il devient d'autant plus important pour les entrepreneurs de bien cerner
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leurs besoins pour trouver les financements adéquats qui peuvent être des financements
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alternatifs aux banques. Les entreprises et leurs conseils doivent trouver dans leurs démarches
des pistes pertinentes sur le plan financier.
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Selon Issa BARRO (2004), les besoins financiers de la PME sont généralement de trois ordres :
- le financement d' avances sur marché : ce besoin apparaît au moment des appels q'offres pour
certains types de marchés (Etat, entreprises privées) ; il s' agit généralement d'un besoin
important et à très court terme entre 1' achat des matières premières permettant de démarrer la
fabrication et l'arrivée de la première avance. Subsidiairement à ce besoin, il arrive que des PME
soient dans l'obligation de fournir une caution pour bénéficier d' avance de démarrage et, dans ce
cas, la caution devra être recherchée auprès du système bancaire ;
- le financement des équipements (matériel neuf ou d' occasion) : c' est un besoin crucial pour
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certaines PME qui ont un très faible pouvoir d' accumulation et qui, dès lors, sont dans
l' impossibilité d'épargner pour investir dans des équipements adaptés. C'est pour cette raison
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que les équipements des PME sont généralement peu adaptés, usagés et peu performants.
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Cette classification tient compte du facteur durée qui est une notion très importante dans le
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La Revue comp!able Française (2010) quant à elle classifie les besoins de ynancement des PME
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les crédits d' investissement (emprunt à long terme) pour l' acquisition des
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immobilisations telles que les terrains, les matériels et les prises de participation.
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les crédits de fonctionnement (crédit à court terme) pour le financement des besoins du
cycle d' exploitation. »
Face aux besoins de financement, plusieurs sources de financement peuvent être exploitées par
PME en fonction du coût généré par chaque source.
Pour LEFEBRE (1996: 13), l' entreprise qui recherche des ressources pour le financement de ses
investissements a généralement recours à deux principales sources que sont :
Ce mode de financement implique, pour les entreprises, le recours aux ressources propres. Ces
ressources sont déjà disponibles dans l'entreprise ou doivent être apportées par les actionnaires.
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Il s' agit notamment de l' autofinancement, des comptes courants associés et de l' augmentation du
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capital en numéraire .
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emprunt (le crédit). Le crédit dépend essentiellement de son coût de revient ainsi que son impact
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sur la structure du bilan et sur le cycle d'exploitation. Il s' agit d' une possibilité offerte aux
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entreprises qui ne peuvent mobiliser leurs propres ressources pour se financer. Il comprend le
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Compte tenu de l' environnement dans lequel évolue les PME de l' UEMOA, le recours à des
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Bien que récent, le Système Financier Décentralisé (SFD) constitue un apport non négligeable
pour les PME et pour l'économie du pays en général. Son dynamisme force l' admiration et
justifie 1' intérêt que lui portent les différentes autorités politiques et monétaires. Ce secteur
connaît un prodigieux développement de par ces nombreuses institutions.
Elias FATCH EHO UN Mas ter ba nque et fin a nce, IO e me promotion, CESAG
PROBLEMATIQ UE DE FI NANCEMENT DES PME DE L' UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BA NCAIRE
Le SFD offre deux types de produits aux PME à savoir : le financement du Fonds de roulement
(12 à 24 mois) et le financement des investissements (36 mois) avec un concours souvent
plafonné de 25 millions à 40 millions, (BARRO, 2004).
En revanche, selon BARRO (2004), la majorité des clients (environ 90%) est constituée de
Micro et Petites Entreprises.
De plus, les repartitions sectorielles du crédit revèle leur préference pour les services artisanals,
d'équipement, embouche animale ect.
Malgré leur dynamisme, la contribution du SFD reste modeste et les crédits accordés sont trop
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faibles pour répondre à l' ensemble des besoins financiers des PME. De plus, la faiblesse des
ressources propres constitue une contrainte majeure pour ces institutions qui doivent se
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Ainsi, les institutions du SFD, tout comme les entreprises privées sont en quelque sorte tributaire
des banques. De plus, elles ne sauraient financer convenablement les entreprises dont l' évolution
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exige toujours plus de besoins en termes de services financiers. En fait, elles semblent
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Les banques constituent la première source de financement des entreprises. Elles collectent les
dépôts du public et les met à la disposition des ménages et des entreprises sous forme de crédit.
(ROCHET « & al. », 2007 : 12)
Dans l' espace UEMOA, le système bancaire est en pleine expansion, et aujourd' hui il ya 120
banques qui opèrent sur le marché sous régional. Mais cette augmentation du nombre
d ' établissements de crédit n' est pas accompagnée par 1' augmentation du niveau de financement
des PME, ce qui amène à se poser la question de savoir quelles sont les difficultés de
financement des PME dans l'espace UEMOA ?
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Elias FAT C HEHO UN Mas tcr banqu e et financc, IO ern e promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Les établissements de crédit dans la mise en œuvre de. leur objectif de financement des PME
rencontrent plusieurs obstacles parmi lesquels nous pouvons citer :
Pendant longtemps, les systèmes bancaires en Afrique ont dû faire face à des risques élevés et à
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des coûts de transaction importants lorsqu' il s'agissait de financer des petites entreprises. Ces
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contraintes ont largement contribué à restreindre l' accès des PME aux circuits financiers formels.
Par exemple, une étude analysant l' endettement auprès des banques d' entreprises du secteur
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manufacturier dans six pays d' Afrique au cours des années 90 a constaté que les très petites
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entreprises avaient sensiblement moins de chances que les autres d'accéder au crédit (Bigsten et
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al ii, 2003). L' étude a pris en compte de nombreux critères, tels que la rentabilité par exemple, et
est parvenue à la conclusion que ce phénomène relevait probablement d'un préjugé des prêteurs
envers les PME. Les banques d'Afrique n' avaient en effet nul besoin de développer leurs
activités de crédit aux petites entreprises car elles dégageaient suffisamment de bénéfices en
prêtant sans risques et à moindre frais aux grandes entreprises ou en investissant dans des titres
de dette publique très rémunérateurs. (Paul Collier, 2009).
Cette situation permet aux établissements de crédit de dégager une liquidité très suffisante en ne
finançant que les grandes entreprises dont le risque de contrepartie est faible. Cela pennet aux
EDC de réaliser des bénéfices suffisants en comptant sur les produits bancaires issus des prêts
accordés à des grandes entreprises et des produits financiers générés par les bons publics.
Dans les pays en développement hors Afrique, plus des trois-quarts des banques affirment que la
rentabilité attendue sur le segment des PME constitue un motif majeur de leur engagement
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auprès de ces entreprises, tandis que seulement deux-tiers des banques en Afrique citent ce
facteur parmi les critères décisifs. Dans le même temps, moins de 40 % des banques dans les
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obstacle important à leur engagement sur les PME, alors que 60 % des banques d' Afrique
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mentionnent ce facteur parmi les freins au développement de leurs opérations sur ce segment.
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" "
Ces réponses suggèrent que l~s responsables politiques africains ont, plus encore qu' aill~urs dans
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le monde en développement, un rôle à jouer dans la promotion du financement des PME. Il paraît
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donc important d' adopter des politiques macroéconomiques susceptibles de réduire les risques et
d' accroître la rentabilité des opérations du secteur privé et de l' activité de financement des PME
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Cette comparaison entre les deux zones de pays en développement montre l'influence de
l' environnement sur le financement des PME et de facto sur la croissance économique.
Elias FATC H EHO UN Masler ba nqu e el fin a nce, IO ern e promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Plusieurs éléments, spécifiques au contexte Africain, sont à 1' origine de 1' asymétrie
d' information entre entrepreneurs et banquiers. Tout d' abord, la majorité des PME évolue dans
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le secteur informel et n'est donc pas en mesure de communiquer aux banques l'information
minimum habituellement requise par ces dernières (coordonnées, documents légaux, états
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financiers, ... ).
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. .
D~ plus, pour les PME qui évoluent dans le secteur formel, l~ absence de normes comptables où
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au contraire le niveau excessif de l'information comptable exigée dans le cas de l' Afrique
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centrale et de l' Ouest par les normes OHADA- ainsi que l'insuffisance de cabinets comptables
indépendants, compétents et crédibles ont un impact sur la qualité de l'information financière
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Cette forte asymétrie d'information, qui ne peut pas être compensée par une sécurisation
satisfaisante des crédits, a deux implications importantes. Tout d' abord, elle augmente les coûts
de transaction (évaluation et suivi du risque), ce qui entraîne un problème de rendements
d' échelle étant donné les faibles montants engagés. Ensuite, elle conduit à une évaluation
incertaine des risques qui se traduit souvent par leur surévaluation par les banques. Cette
surévaluation des risques, associée aux surcoûts opérationnels qu' implique le crédit aux PME,
conduit les banques à éviter ces contreparties ou bien à proposer des taux trop élevés.
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Elias FATCHEHOUN Master banque et finance , IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
L'amélioration de l'accès des PME au marché des financements passe ainsi inévitablement par
une réduction de l'asymétrie d'information entre intermédiaires financiers et PME. (Julien
Lefilleur, 2009).
Par ailleurs, il n' existe souvent aucun outil permettant aux banques de connaître les
comportements de paiement de leurs nouveaux clients. Les centrales des risques ou centrales des
incidents de paiement sont soit inexistantes, soit inopérantes.
Face a cette situation, il convient de mettre en place un environnement juridique fiable, capable
de rassurer les agents à capacité de financement sur le niveau de risque de contrepartie rattachée
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Face à l'asymétrie d'informations entre banques et PME, la présence d'un collatéral apparaît
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donc souvent comme une condition nécessaire à l'octroi d'un prêt (Africapractice, 2005), ce qui
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La complexité et les délais des pmcédures d'enregistrement des sûretés et des procédures de
recouvrement, notamment par rapport aux montants mis en jeu, ainsi que la faiblesse des
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systèmes judiciaires et l'incertitude sur l' issue des procédures de recouvrement font que la prise
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de garantie n'apparaît pas être un bon moyen pour atténuer le risque de la banque (FMI, 2006).
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Cette situation n'encourage pas la banque à mieux considérer les suretés réelles, ce qui pourra
réduire le coût des crédits octroyés aux PME.
Conclusion
La PME représente la forme d'entités créatrices de richesses la plus répandue dans l'espace
UEMOA. Sa pérennité conditionne l'émergence de l'économie sous régionale; d'où la nécessité
pour les établissements de crédit de satisfaire les besoins de financement des PME.
Introduction
Les établissements de crédit sont des structures financières qui mobilisent 1' épargne pour assurer
la satisfaction des agents à besoin de financement. Ce rôle qui est dévolu aux banques et aux
établissements financiers permet de financer les activités économiques des PME et des grandes
entreprises.
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Face à l'environnement économique de l'UEMOA qui regorge de beaucoup de PME, force est
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de constater 1' aversion du risque que les établissements de crédit ont envers ce segment.
Ce comportement de réticence du système bancaire et financier n'est pas sans conséquence sur
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le niveau de liquidité dans la zone et sur le développement des activités des agents à capacité de
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financement.
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Dans ce _chapitre, nous parlerons du mécanisme de surliquidité qes banques et des agrégats
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Pour comprendre l'importance de la liquidité bancaire, il est nécessaire de faire une distinction
entre l'intermédiation monétaire et l'intermédiation non monétaire.
Dans le cadre de l'intermédiation non monétaire, une institution financière se sert de ses
emprunts à son passif pour accorder des financements à son actif (Stiglitz, 1999).
des principales fonctions de la banque est d'apporter à ses clients une garantie de liquidité. Elle le
fait en s'exposant elle-même à un risque d'illiquidité dû au désajustement des échéances de son
passif et de son actif (Bourva, 1979).
Avec la crise des subprime, une pléthore d'études ont porté sur la question de liquidité bancaire.
Ces études s'accordent souvent sur deux grandes interprétations de ce concept : la« liquidité de
marché » et la « liquidité de financement ». Ces deux acceptions de la liquidité ne sont pas
indépendantes. Il existe un lien étroit et réciproque entre elles.
C
compartiments des marchés fmanciers ont été brutalement affectés. Avant de 1' aborder, il
convient d'abord de définir la liquidité d'un actif financier. Celle-ci se réfère à la rapidité avec
-B
laquelle cet actif peut être échangé contre la monnaie sans perte de valeur. La liquidité de marché
IB
en est un concept proche. Elle désigne la capacité du marché à absorber des transactions sur un
LI
volume donné d'actifs ou de titres sans effet significatif sur leurs courss. Le degré de liquidité
O
d'un marché peut être appréhendé selon tr9is critères (BERVAS, 2006) :
TH
la largeur de l'écart (ou fourchette) entre cours acheteur et cours vendeur qui mesure les
EQ
la résilience du marché c'est-à-dire la rapidité avec laquelle les cours retrouvent leur
niveau d'équilibre à la suite d'un choc aléatoire dans le flux des transactions.
l'industrie bancaire. Cette particularité s'explique par son exposition au risque de transformation.
ES
En fait, les banques procèdent souvent à des financements de long terme par la mobilisation des
AG
ressources de court et/ou moyen terme(s). Ce faisant, elles prennent le risque de s'exposer aux
demandes de retrait imprévues de leur clientèle. La détention d'une certaine quantité de liquidité
-B
par une banque est donc nécessaire pour faire face au risque susmentionné. Le problème est que
IB
cette détention peut se révéler, dans certaines circonstances, contradictoire avec l'objectif de
LI
bancaire détient une quantité de liquidité au-delà du nécessaire pour couvrir les opérations de sa
TH
·- ·-
clientèle et sans motivation stratégique. La gestion de la liquidité est ainsi rendue délicate
puisqu'elle conduit à une ambivalence entre nécessité de prudence et objectif de rentabilité. Ce
EQ
phénomène a très tôt attiré l'attention du législateur car, une panique bancaire, une ruée suite à la
U
faillite ou à l'illiquidité d'une banque, peut avoir des répercussions sur l'ensemble du système
E
financier et remettre en cause la stabilité financière. Ainsi, la mise en place d'une réglementation
prudentielle, notamment en ce qui concerne la gestion de la liquidité bancaire, s'est avérée
nécessaire afin de sauvegarder le système financier de la prise de risque excessive d'une banque
donnée.
Le concept de liquidité de marché a pris de l'ampleur sur celui de liquidité de financement avec
l'importance du rôle joué par les banques sur les marchés financiers et la multiplication des
crises financières. Cependant, il existe un lien étroit et réciproque entre les deux acceptions de la
liquidité [EWERHART, C. & VALLA, N. (2008)]. En effet, la parfaite liquidité des actifs d'une
banque (liquidité de marché) lui permet de se couvrir contre le risque de transformation (liquidité
de financement) dans la mesure où leur cession rapide lui permet d'honorer les retraits du passif.
Ce point de vue est aussi exposé par PRAET, P. & HERZBERG, V. (2008). Selon ces auteurs, la
valeur des actifs détenus par une banque pour amortir des chocs éventuels sur sa liquidité dépend
des conditions de liquidité sur le marché car sa peut se traduire par l' exposition de son bilan et
même par l' assèchement rapide de sa liquidité de financement. Inversement, un choc sur la
liquidité de financement d' un établissement bancaire peut aussi se propager sur le reste du
marché via les liens interbancaires classiques. Ce mécanisme s' explique par les phénomènes de
« préférence pour la liquidité » et/ou la « fuite vers la qualité ». La liquidité de marché va donc
ensemble avec la liquidité de financement. Ceci est encore vrai pour le système financier des
pays développés qui ont recours massivement aux innovations financières, se traduisant par un
C
ES
De façon globale, nous pouvons donc dire que la surliquidité bancaire est atteinte quand les
-B
banques disposent d' assez de ressources non utilisées pour financer les agents à besoin de
IB
financement.
LI
O
Pour mieux apprécier cette situation, plusieurs agrégats sont nécessaires. Il s' agit des indicateurs
TH
Plusieurs agrégats sont définis pour mieux apprécier le niveau de liquidité détenu par le système
bancaire. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :
Elias FATC HEHO UN Mas ter ba nque et financc, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CO NTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Le Comité de Ba1e 3 (2010) a élaboré deux normes ayant des objectifs distincts mais
complémentaires, à utiliser par l'autorité de contrôle pour surveiller le risque de liquidité. «Le
premier consiste à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d' une
banque en veillant à ce qu' elle dispose de suffisamment d' actifs liquides de haute qualité pour
surmonter une crise grave qui durerait 30 jours calendaires. Le Comité a mis au point, à cet effet,
le ratio de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio, LCR). Le second objectif est de
C
l' intention des banques afin qu'elles financent leurs activités au moyen de sources
AG
structurellement plus stables. Le ratio structurel de liquidité à long terme (Net Stable Funding
Ratio, NSFR), couvrant une période d' un an, vise à garantir une structure viable des échéances
-B
Ces ratios mettent en relief la notion de liquidité conjoncturelle et celle structurelle afin de
favoriser l' anticipation des crises de liquidité bancaire.
Compte tenu de la situation financi ère des banques dans l'espace UEMOA, la commtsston
bancaire a élaboré des nonnes de liquidité. Selon la règlementation bancaire de l'UMOA, les
Elias FATC H EHO UN Mas ter ba nque et fin ance, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DA SUN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
normes prudentielles préconisent la mesure de la liquidité des banques par le calcul du ratio
suivant:
~75%
--------------------------
Sont pris en compte pour le calcul du ratio les éléments ayant une durée résiduelle de 3 mois
maximum.
C
ES
AG
capacité de distribution de crédit du système bancaire. Ainsi, toutes les banques et les
LI
O
établissements financiers distributeurs de crédit, autorisés à recevoir des dépôts du public et les
TH
BCEAO comme un instrument visant à renforcer l'efficacité de la politique des taux d'intérêt
U
(BCEAO : 2012).
E
Cet instrument ne peut être utilisé comme mesure de la liquidité en tenant compte de l'évolution
des réserves dans le temps par rapport à la norme fixée par la banque centrale.
Selon l'institut français de statistique (INSEE), «La balance des paiements est un état statistique
qui retrace sous une forme comptable l'ensemble des flux d'actifs réels, financiers et monétaires
entres les résidents d'une économie et les non-résidents au cours d'une période déterminée.
Les flux économiques et financiers à l'origine de ces opérations sont répartis en distinguant le
compte des transactions courantes (échanges de biens, de services, de revenus et de transferts
courants), le compte de capital (transferts en capital) et le compte financier (investissements
directs ou de portefeuille).
C
L'appréciation des flux de capitaux pourra permettre de voir si la surliquidité des banques dans
ES
Conclusion
Le niveau de liquidité des banques est très nécessaire pour mieux appréhender le niveau du sous
IB
C
ES
AG
-B
IB
LI
Introduction
Il est question dans ce chapitre, d'élaborer un modèle d' analyse. Ceci consistera à vérifier
l' existence d' une relation, voire un lien de cause à effet, entre le financement des PME et la sur
liquidité des banques.
C
«La méthode est constituée de l' ensemble d' opérations intellectuelles par lesquelles une
ES
discipline cherche à atteindre les vérités qu' elle poursuit, les démontre et vérifie » (GRA WITZ,
(1990: 384-386).
AG
Notre recherche nécessite le choix d' une méthodologie adaptée pour la collecte et l' analyse des
-B
données afin de montrer que les résultats de la recherche ont été obtenus suivant un processus
IB
scientifique.
LI
Pour y parvemr, il nous parait judicieux d' identifier les variables du modèle avant de les
opérationnaliser.
~~~~~~~~~~~~~~~~ Elias FATC HEHO UN i\lastc r b a nque et fin ance, IO ern e promotion, CESAG
PROBL EMATIQ UE DE FI NANCEMENT DES PME DE L' UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
L' identification des variables explicatives du financement des PME prestataires de l' Etat,
suppose que l' on prenne comme point de départ la question centrale de notre problématique à
savoir : Comment améliorer le financement des PME par le système bancaire ?
C
Cela permettra d' élaborer plus aisément les hypothèses de recherche. Mais, dans le but de
ES
vérifier leur validité, du point de vue de la théorie, ces hypothèses feront l' objet d' un test de
pertinence qui permettra d' apprécier leur importance dans la perspective de trouver des solutions
AG
Cette question centrale nous amène donc, en d' autres termes, à diagnostiquer les moyens
E
Compte tenu de ce qui précède et en approfondissant l' examen de notre question centrale, l' on se
rend compte que plusieurs facteurs sont responsables de la morosité du financement des PME.
Ces facteurs sont de deux ordres, à savoir :
Les facteurs relevant de l' environnement et des caractéristiques propres aux PME ;
Les facteurs du comportement de préférence du système bancaire.
Elias FAT C H EHO UN Mas ter banque et fin a nce, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L' UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Les facteurs représentent des éléments liés aux caractéristiques de l' environnement
macroéconomique et du comportement des différents agents intervenant sur le marché de
financement des PME. Au nombre de ceux~ci, nous pouvons citer :
L'environnement macroéconomique ;
C
Ainsi, face à tous ses facteurs réunis, nous pouvons formuler les hypothèses suivantes;
U
Elias FATC HEHO U Mas ter ba nqu e et fin ance, JOe rne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIOITE BANCAIRE
Hypothèse 2: l' asymétrie d' informations constitue un frein au financement des PME par le
système bancaire et financier.
La majorité des PME évolue dans le secteur informel .Cette situation ne permet pas aux PME
d' élaborer des états de synthèse pouvant montrer aux établissements de crédit leur santé
financière réelle; d'où l' absence et la qualité des informations financières fournies par les PME.
Hypothèse 3 : la préférence des établissements de crédit de financer d'autres emplois autre que
C
L' aversion du risque sur les PME et la préférence de financement des grandes sociétés ou des
AG
filiales de groupe étranger constituent également un frein majeur. Cette situation amène les
banques à dérober à une grande partie de leur rôle qu'est le financement de l'économie.
-B
IB
LI
·- ·-
L' aversion du risque des établissements de crédit de l' UEMOA les amène à constituer un niveau
EQ
Cette situation constitue un frein au financement des PME dans l' espace UEMOA.
E
L : détention de liquidité
Elias FATC H EHO UN 1\l as ter banque et fin a nce, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQU([)ITE BANCAIRE
IL s'agit ici de recourir à un certain nombre d' indicateurs pour rendre le modèle d' analyse
opérationnel.
Il s'agit de mener une enquête sur les mesures incitatives mises en place par chaque pays pour
favoriser le financement des PME par le système bancaire et financier. Cette enquête sera faite
AG
Il s'agit de faire une analyse statistique des dossiers de crédit financés par les EDC, nous avons:
U
Il s'agit d'identifier la part du financement d'autres actifs comme les bonds de trésor, les prises
de participations dans les sociétés dans le total des emplois fmancés par les établissements de
crédit.
Il s'agit ici de voir l'évolution du niveau des réserves obligatoires exigées par la BCEAO aux
banques sur plusieurs années.
Africains
O
TH
-- --
Asymétrie d'informations - la nature des prêts financés par les EDC
EQ
Préférence de financement d'autres emplois -le niveau d'acquisition des bons de trésor
E
Source : nous-mêmes
Prise de "
connaissance Phase de
préparation
' J
l'
Collecte des
données
C
' ..1
ES
AG
Traitement des
données
-B
Présentation des
données sous
collectées
IB
formes de
LI
tableaux,
O
graphiques.
TH
EQ
U
E
Analyse des
Analyse des données
liées hypothèses définies, données traitées
vérification des
hypothèses
Recommandations
Comme outils de collecte de données nous avons utilisé l'observation directe, l'analyse
documentaire existant au niveau du ministère des finances et de la BCEAO.
processus, d'un bien, d'une transaction, d'une valeur (Lemant, 1995 : 201). Elle ne peut être
IB
L'observation est un moyen fiable de collecte d:informations car selon Obert (2000 :91) «le
O
TH
moyen le plus sûr de vérifier la véracité et l'existence de certains éléments est de se les faire
présenter »
EQ
Il s'agit d'analyser les différents rapports fournis pour la commission bancaire et la banque
centrale sur les exercices 2009, 2010 et 2011.
La collecte des informations a constitué la seconde étape de nos travaux pour mieux cerner la
réalité de la performance financière de l' institution et dégager les forces et les faiblesses de celle-
CL
L'objectif visé par ce traitement d' informations est d' obtenir des résultats pouvant permettre
d' affirmer ou d'infirmer les différentes hypothèses que nous avions fixées.
C
Il faut préciser que certaines informations n'ont pu être obtenues du fait de leur indisponibilité.
ES
Cependant, nous avons pu avoir les différentes informations nécessaires pouvant nous permettre
AG
Conclusion
LI
O
PME. Ces informations feront l' objet d' une présentation sous forme de résultats élaborés à partir
EQ
Eli as FATC HEHO UN Mas ter ba nqu e et fin ance, IO e rne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINA CEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Introduction
Les PME représentent la majorité des entreprises constituant le secteur privé de l'UEMOA. Pour
cela, le développement des PME est perçu comme un facteur essentiel de la promotion du secteur
. privé et constitue un moyen de lutte contre la pauvreté. Pour ce fait, l'Etat et les partenaires au
développement n'hésitent pas à mettre les moyens pour accompagner les différents promoteurs.
Mais ce soutien seul ne suffit pas car pour assurer la pérennité des PME, il faut le financement
C
des activités par les établissements de crédit. Le soutien de ces partenaires financiers est
ES
primordial pour l'atteinte des objectifs des PME. Mais, force est de constater que le financement
AG
du secteur PME ne suscite pas un grand engouement pour les EDC dans l'espace UEMOA
compte tenu du risque élevé lie à ce segment de clientèle et de l' absence de garanties fiables de
-B
la part des promoteurs. Du fait de la réticence du financement des PME et de la présence d'un
nombre moins important de grandes entreprises, les établissements de crédit se retrouvent dans
IB
Dans ce chapitre, nous présenterons parlerons des caractéristiques des PME et des établissements
TH
Face à la réalité de l' économie informelle difficilement maîtrisée par les autorités publiques, les
caractéristiques générales que nous pouvons avoir au niveau des PME sont les suivantes :
Dans le contexte spécifique des PME, le rôle de l' entrepreneur dans la gestion de l' entreprise est
un élément clé pour le développement international de l' entreprise.
Dans les pays de l' UEMOA, malgré la définition de la notion de PME qui ne prend pas en
compte la vision de l' entrepreneur, force est de constater que les PME sont souvent gérés par les
Elias FATC H EHO UN Mas te r banque et finan ce, JO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FI NANCEMENT DES PME DE L' UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
personnes d'un faible niveau d'éducation et ne pouvant pas prendre des initiatives pouvant
permettre de gérer au mieux l' orientation de l' entreprise.
Cette caractéristique constitue l' un des premiers critères exigés par les EDC pour l' octroi du
crédit.
La PME est vulnérable par son domaine d'activité. Si elle est mono-produit, une chute de la
C
ES
demande entraînera une baisse des revenus qu' elle ne pourra pas compenser par un autre produit.
La PME qui dépend d'un seul client, par exemple dans la grande distribution, ou d'un seul
AG
fournisseur comme l' Etat s'expose à un risque économique très important. L'agressivité de la
grande entreprise doit la conduire à mettre en place une "veille" pour maintenir sa position de
-B
leader dans son secteur d'activité. Cette "veille" peut être coûteuse à la PME qui peut également
IB
rencontrer des problèmes de financement liés à son développement. En effet, les banques sont
LI
souvent réticentes à accorder des crédits quand les PME ne sont pas adossées à de grands
O
groupes.
TH
Cette situation est très fréquente dans les pays de l' UEMOA où la grande majorité des PME
EQ
sont fournisseur d' un seul client ou évoluent avec un monoproduit. Cette situation n' assure pas la
pérennité du PME et constitue un frein au financement des PME.
U
E
-L'absence d'états financiers réguliers tels que définis par la norme comptable
Cette situation constitue l' un des freins au financement des PME. En effet, force est de constater
que les dirigeants de PME n' ont pas encore compris l' importance des états financiers annuels.
Cette situation ne permet pas aux EDC de crédit de mieux maitriser la santé financière de la
PME et constitue un facteur bloquant du financement des PME dans l' espace UEMOA.
Toutes ces caractéristiques constituent des facteurs bloquants des PME pour accéder au
financement des activités par les EDC.
Eli as FATC HEHO UN Mas ter banque el fin a ncc, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
L'activité des établissements de crédit de l'UEMOA, appréciée sur la base du total des bilans, a
C
progressé en 2010 de 1.999,8 milliards soit 17,4%, pour s'établir à 13.470,8 milliards, contre
ES
Les ressources ont augmenté de 1.870,9 milliards pour s'établir à 11.995,7 milliards à fin
décembre 2010 (+18,5%).
-B
IB
Les emplois se sont accrus de 1.835,7 milliards (+20,4%) par rapport à l'année 2009, pour
LI
ressortir à 10.822,7 milliards au 31 décembre 201 O. L'analyse de la structure des crédits, qui se
O
sont établis à 7.475,7 milliards au terme de l'année 2010, révèle que la part relative des crédits à
TH
moyen et long terme dans l'encours total des crédits est demeurée stable à 37,4% en 2010 contre
37,2% en 2009.
EQ
U
Les produits d'exploitation des banques et établissements financiers à caractère bancaire se sont
E
élevés à 1.309,2 milliards à fin décembre 2010, en hausse de 122,3 milliards (10,3%) par rapport
à 2009. Les charges d'exploitation bancaires des établissements de crédit sont ressorties à 431,6
milliards en 2010, en augmentation de 37,8 milliards (+9,6%) par rapport à 2009.
Le produit net bancaire (PNB) des banques et établissements financiers s'est établi à 877,7
milliards, soit une hausse de 84,6 milliards (+10,6%) par rapport à l'année 2009.
Le résultat net est ressorti bénéficiaire de 114,2 milliards au 31 décembre 2010, en baisse de 13,3
La marge sur les opérations avec la clientèle s'est élevée à 10,1% au 31 décembre 2010, en
légère baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à l'année précédente. Cette évolution
s' explique par un repli du taux d' intérêt moyen appliqué aux crédits à la clientèle qui est passé de
12,6% en 2009 à 12,3% en 2010. Le taux moyen de rémunération des comptes créditeurs de la
clientèle est, quant à lui inchangé à 2,2%. Le coefficient de rentabilité a baissé de 2,8 points
d' une année à l' autre, pour ressortir à 10,4% au 31 décembre 2010. (BCEAO: 2012)
Ces banques sont des banques commerciales à vocation universelle, tournées vers la satisfaction
de tous les agents économiques à besoin de financement.
Ces différents agrégats nous montrent la bonne santé financière des EDC, ce qui doit les amener
C
à élargir le portefeuille de clientèle sur le marché des PME compte tenu de l' attrait de ce
ES
segment.
AG
-B
Les résultats seront présentés en tenant compte des hypothèses initialement fixées.
LI
O
Les résultats obtenus suite à une analyse comparative entre la zone Afrique Subsaharienne et les
pays en développement hors d' Afrique et une enquête effectuée auprès des dirigeants de banque
sur 7 des 8 pays de l' UEMOA sont les suivants:
~~~~~~~~~~~~~~~ Elias FAT C HEHO UN Mas tcr ba nque ct fin a nce, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FI NANC EMENT DES PM E DE L' UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BA CAIRE
70% ~~"'--~----~~------------.:
60% +--.r-------------------------:
50%
40%
C
30%
20%
ES
• Afrique Subsaharienne
-B
IB
LI
O
TH
Cette analyse comparative entre les deux zones montrent que les pnnc1paux motifs de
U
1' engagement des banques telles que les facteurs économiques, la concurrence sur le segment etc.
E
sont mieux maitrisés dans les pays en développement hors de l'Afrique qu'en Afrique
Subsaharienne. Cette situation explique la nécessité dans l'espace UEMOA de cerner au mieux
les facteurs macroéconomiques qui influencent le financement des PME.
~~~~~~~~~~~~~~~~ Elias FAT C B EHO UN ! as ter ba nque et finan ce, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
produits bancaires
O
TH
des garanties
U
de guarantie PME
• Création et la
redynamisation de
centre
d'accompagnement
35% de notre échantillon estime que les autorités publiques à divers niveaux doivent mettre en
place des mesures incitatives de sécurisation du crédit, 25% estime que les procédures judiciaires
en matière de réalisation de garantie doivent être révisées, 20% pour la création des centres
d'accompagnement PME et 20% pour l'allègement fiscal incitatif.
Ces statistiques illustrent la nécessité pour les dirigeants de pouvoir mettre en place des mesures
incitatives de sécurisation du crédit permettant de financer les PME.
Selon la Banque Mondiale (2009), 70% de la population rurale travaille dans le secteur des PME
AG
Les rapports annuels de la comrmsston bancaire nous permettent d'avoir les statistiques
IB
suivantes:
LI
O
Agricultures 3% 7% 3% 2%
Industries extractives 1% 1% 1% 1%
U
Industries
E
Ces différentes statistiques nous montrent la part des crédits financés à l'économie au niveau des
secteurs prioritaires de l'économie, où sont concentrées les initiatives et les projets des PME.
Notre échantillon s'est basé sur un certain nombre de dossiers de financement PME et PMI
rejetés par les banques. La taille de notre échantillon est de 90 dossiers sélectionnés.
• Expérience du dirigeant
IB
LI
• Absence de documents
O
qe synthèse fiables
TH
• Autres motifs
U
E
4.2.1.3 Résultat lié à la préférence de financement d'autres segments autres que les PME
Les résultats ont été obtenus à ce niveau grâce à des publications de la Banque Mondiale et de la
BCEAO.
C
ES
Ces statistiques nous montrent que 41,20% des petites entreprises et 28,2% des entreprises
moyennes ne bénéficient pas de financement contre seulement 11 ,90% des grandes entreprises
U
qui ne bénéficient pas de fmancement. En plus 24,80% des petites entreprises et 32% des
E
entreprises moyennes sont bénéficiaires de financement contre 55,60% pour les grandes
entreprises.
70%
60%
50%
40%
0,20%
- - - Autres emplois
C
20%
14%
AG
10%
0%
-B
Ces statistiques de l'évolution des emplois financés par les banques montrent une volonté
EQ
affichée des établissements de crédit de financer d'autres actifs autre que le crédit à l'économie
de façon générale et les PME en particulier. Ces autres actifs sont les bons de trésor, les actions
U
E
Au 15 décembre 2009, pour un niveau de réserves requises de 493,8 milliards de francs CFA, les
réserves des banques effectivement constituées ont atteint 910,7 milliards. Les réserves libres se
sont ainsi établies à 416,9 milliards de francs CFA, contre 159,1 milliards un an plus tôt.
(BCEAO, 2009).
En 2010, pour un niveau de réserves requises de 539,8 milliards, les réserves effectivement
constituées s' élèvent à 1341 ,6 milliards soit un niveau de réserves libre de 801,8 milliards.
Elias FAT C H EHO U 1\l as ter ba nque et fin a nce, IO ern e promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
Cette statistique montre le niveau de liquidité au niveau des banques. Au lieu de prendre les
réserves libres pour financer les besoins des PME, elles préfèrent conserver la liquidité sur leur
compte de la BCEAO compte tenu de l' absence de maitrise du risque de contrepartie sur ce
segment.
Après analyse des résultats obtenus, nous sommes en mesure d' affirmer ou d' infirmer les
C
ES
L'analyse des résultats obtenus pour l'hypothèse selon laquelle l' environnement
LI
L'analyse des résultats pour l' hypothèse selon laquelle, l' asymétrie d' informations constitue un
frein au financement des PME est affirmée.
U
E
L' analyse des résultats pour l'hypothèse selon laquelle la préférence des établissements de crédit
de financer d' autres emplois autre que le financement des PME est vérifiée.
L' analyse des résultats pour l' hypothèse selon laquelle, la préférence de détention de liquidité
constitue un frein au financement de l' économie est vérifiée.
Les résultats obtenus par rapport aux hypothèses fixées nous permettent de proposer des
solutions et des recommandations nécessaires pour améliorer le financement des PME dans
l' espace UEMOA.
Pour favoriser l'augmentation du mveau de financement des PME, plusieurs solutions sont
possibles parmi lesquelles nous pouvons citer :
des administrateurs judiciaires souvent défaillantes. Dans cette perspective, des fonds
ES
Le développement des centres agréés de gestion pouvant accompagner les PME dans
-B
la mise en place des états de synthèse. Cette solution permettra aux établissements de
IB
L'augmentation des moyens dédiés au PME au ~veau des banques. Les banques
O
TH
doivent mieux suivre les concours aux PME et servir de conseiller fmancier pour
mieux accompagner les PME, tout ceci ne peut se faire que s'il y a création d'un
EQ
La mise en place des fonds de financements PME par les institutions financières
internationales. Cette solution permet de partager le risque avec un tiers et à la
banque de réduire le risque de défaut.
Le développement des sous-traitances entre les PME et les grandes entreprises. Ces
contrats peuvent servir de base au financement des besoins PME.
L' accession à l'économie formelle et hiérarchisée des PME. Il s' agit de la mise en
place d' un programme pouvant faciliter l' émergence d' une économie formelle.
Cela permettra de faciliter la collaboration PME et établissement de crédit.
L' amélioration du management par la mise en place d' une structure régi par les règles
moderne de gestion et de gouvernance ;
C
ES
Pour mettre en place toutes ces solutions, des conditions de mise en œuvre sont nécessaires :
O
TH
•:• Une volonté politique claire des autorités de chaque pays de l'UEMOA
U
E
pour la mise en place des mesures incitatives et de garantie de financement des PME
la redynamisation des institutions mises en place par l' UEMOA pour favoriser
1' émergence des PME ;
la création d' un cadre juridique, légal et fiscal tourné vers le développement ;
-la nécessité de collaboration de l' APBEF pour obliger les banques à se doter d' un
département de financement PME.
Elias FATC H EHO UN 1\las ter ba nque et fin ance , JOe me promotion, CESAG
PROBL EMATIQ UE DE FI NA CEM ENT DES PM E DE L'UEMO A DA NS UN C O NTEXTE DE SU RLIQ UIDITE BANCAIRE
Il s' agit de la collaboration des institutions de financement telles que la banque pour partager le
risque de contrepartie avec les établissements de crédit sur ce segment.
C
Conclusion
ES
Les résultats obtenus à la suite de nos travaux montrent 1' importance et la nécessité de financer
AG
les PME pour accroître la production nationale. Ce succès passe par la mise en œuvre d' un
certain nombre d' outils ou de conditions nécessaires pour assurer la pérennité des PME.
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Eli as FATC H EHO UN 1\las ter banqu e et fin ance, IO erne promotion, CESAG
PROBLEMATIQUE DE FI NANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DA S UN CONTEXTE DE SURLIQUIOITE BA CAIRE
Conclusion générale
De tout ce qui précède, il ressort de notre étude que le financement des PME constitue un pilier
important pour relever le niveau économique de la sous région et amorcer le développement.
Ceci passe par un certain nombre d' outils ou de conditions nécessaires pour encourager le
système bancaire et financier à accompagner le financement des PME viables.
C
bancaire et permettra aux banques de satisfaire à leur rôle premier à savoir le financement de
l' économie. Tout ceci ne peut se faire sans la volonté politique des autorités publiques et
AG
l'implication des banques en faisant des PME leur segment essentiel pour accroître leur
-B
rendement.
IB
LI
décentralisées n' est- iLpas la solution la plus fiable pour faire accroître le financement des PME
TH
~~~~~~~~~~~~~~~ Eli as FATC HEHO UN Masler ba nqu e et fin ance, IO ern e promotion, CESAG
PROBLEM ATIQ UE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CO NTEXTE DE SU RLIQUIDIT E BANCAIRE
Annexe 1
N.B
C
ES
1- Quelles sont les conditions macroéconomiques qui peuvent vous permettre de mieux
financer les PME.
IB
LI
a) Allègement fiscal
O
TH
BIBLIOGRAPHIE
1 Ouvrages
4. FITOUSSI Isabelle, (1990), « la PME face à sa banque », édition Performa, 314 pages.
AG
5. GRAMITZ Madelaine, ( 1990), « méthodes des sciences sociales », Dalloz, 1140 pages
pages
TH
d'afrique Subsaharienne »
U
12. BARRO Issa, (2004), «la micro finance et le financement des PME et MPE »,ministère
de la PME, l' entreprenariat féminine et de la micro finance », 56 pages
13. Collier & al(2009)? « Now 's the time ta invest in AFRICA », Havard business review
1
PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DES PME DE L'UEMOA DANS UN CONTEXTE DE SURLIQUIDITE BANCAIRE
14. Ewerhart & al(2008) «liquidité des marchés financiers et prêteur en dernier ressort»,
15. LEFILLEUR 1.(2008) Comment améliorer l'accès au financement pour les PME
d'Afrique Subsharienne »
16. Martinez PERIA(2008) financing for SMEs around the world: drivers, Obstacles,
banque mondiale
1 17. Valla & all(2006) «liquidité bancaire et stabilité financière», revue de la stabilité
C
22. ST-PIERRE, & al (2003), «Les nouveaux modèles d 'affaires des PME manufacturières
TH
une étude exploratoire», Rapport de recherche, Institut de recherche sur les PME,
EQ
Sites internet
www.Bceao.int
www .insee. fr
www.umeoa.int
1
PROBLEMATIQUE DE FI NA NC EM ENT DES PME DE L'U EMOA DANS U C ONTEXTE DE SURLIQ UIDITE BANCAIRE
INTRODUCTION GENERALE ............................. ...... ........... .......... ............... ... ... ... ... ... ....... 1
1.1. La structure des PME ........ ..... ............. .. ......... ..................... ......... .. ..... ........................ ...... .. .. ......... ... .. .. ...... 9
C
1.1 .2 Les caractéristiques de PME ................................ ............ ..................... ......... ... ........ 12
1.1.3 Le cadre institutionnel des PME dans l 'UMOA .............. ...... ................................... 13
AG
1.2 Les besoins de financement des PME .... ... .. .................................. ......... .. .. ... ..... .... ...... ............................. ........ ... . 15
-B
1.2.1 Les sources de financement ................ ......... ..... ....... ... ........................... ... ... ...... .. 17
IB
1.3 Les difficultés de financement des PME ................ .... .. ... ......... .. .... ... .. .... ................... .... ............. ... .. ...... ... ... .. .. .. .. 19
LI
1.3 .1 La réticence des établissements de crédit.. .. ... ...... ...... ........................ ... ...... ...... ........ 19
O
1.3.2 L' environnement macroéco!lomique ..... ...... ... ... .............................. ... ...... ... .............. 20 _
TH
1.3.4 La faiblesse du système judiciaire .... .. ... ... ... ... ... ... ...... ...... ... ........................... ... ... ..... 22
EQ
Conclusion .................. ... ............... .................. ...... ............ .. .... ... ... .. .... ...... ... ... .................... 22
U
Introduction ................ ...... ........................... ......... ............ ...... ... ............... ...... ... ... .............. 23
2. 1. Le mécanisme de surliquidité des banques .. ......... ..... .. .. ... .. ..... ..... .......... ....... .......... .. .. .. .. ... .. ............................... 23
2.1.1 La liquidité de marché ....... ..... ...... .. ............. ........ ... ..... .. ... ... ..... .... ...... ...... ... ........ 24
2.1.2 Liquidité de financement .......................... .............................. ...... ....................... 25
3.1 Identification des variables du modèle d'analyse ... .. .... .. ................................................ .. ... ..... .. .......................... 32
3.2.1 Les outils de collecte de données .................................. ... ... .............................. ........ 38
ES
Conclusion .......................................................................................................................... 39
-B
4.1 Les caractéristiques des PME et des établissements de crédit .............................. ..... .. ........................................ 40
O
4.2 Présentation et analyse des résultats .... .............. ...... ...... .. .. .... ............................................................................... 43
4.2.1.1 Résultat lié à l'impact de l'environnement économique ..... ............ ...................... .43
E
ANNEXE 1 ........................ .. ... ...... ... ....... .. ...... ... ...... .................. ... ......................................... 55
BIBLIOGRAPHIE ... ............ ... ..... .......... ... ... ...... ......... ...... ... .... ...................................... ...... .. 56
C
ES
AG
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IB
LI
O
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~~~~~~~~~~~~~~~ Elias FATC H EHO UN 1\l aster banque et linance, IO e me promotion, CESAG