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𝘾𝙝𝙧𝙤𝙣𝙞𝙠’𝘼𝙛𝙧𝙞𝙠:

#LE_SEXE_M_AS_DETRUIS 🔞

#Episode_1

Ma vie aurait été sans doute plus attrayante si je n’avais pas poussé le bouchon plus loin. Aujourd’hui
j’ai tout perdu. Ma vie est semblable à un bateau qui coule. Je ne la comprends plus. Je n’ai personne à
accuser. Si non mon zizi. Oui mon zizi m’a détruit.

Je suis Yves. Aujourd’hui je suis désespéré. Il me semble que ma situation ne changera jamais. C’est ce
qu’ils m’ont dit. Nous pouvons changer le futur. J’ignore pourquoi nous ne pouvons pas changer le
passé.

Les tentations sont là. Elles sont toujours présentent. Elles ne te forcent pas la main, mais elles sont là.
Elles te regardent. Quitte à toi de te maitriser face à certains pièges de l’avenir.

@Chronikafriq

Ils m’avaient averti. J’avais été conseillé plusieurs fois. Plusieurs fois aussi je me suis entêté. Plusieurs
fois j’ai tourné le dos tous ceux qui pouvaient me conduire vers le bon chemin. Je suis livré à moi-même.
Désormais je ferai tout seul. Aby m’a quitté. C’est avec mes jumeaux qu’elle s’est volatilisée.

J’ai grandi dans une famille modeste. Mes parents étaient des personnes sévères. Mon père
principalement était robuste. A l’allure d’un athlète. Il adorait s’habiller en jogging avec sa casquette
rouge. Il fumait et avait constamment les yeux rouges. Tout le monde le craignait. Ses enfants aussi.

Ce que j’aimais chez lui était son désir pour la réussite de ses enfants. Mon père n’a jamais toléré une
note en dessous de 10. Pire encore quand tu avais moins de 12 tu étais puni. Chez lui c’était comme
dans un centre de formation militaire. Nous avions l’obligation de lui obéir jusqu’à la lettre. Il arrivait
souvent à ma mère de lui dire :

@Chronikafriq

--- Ce n’est pas comme ça qu’on éduque l’enfant. Quand ils grandiront ils seront moins aimables avec
toi. Certes il faut éduquer l’enfant mais pas avec le glaive et l’épée. Tu es très dur avec eux.

Mon père ne faisait jamais attention aux paroles de ma mère. Il suffisait qu’elle ouvre la bouche pour
contredire sa manière de nous éduquer pour qu’il ouvre ses yeux rouges et lui balance des paroles
--- Eh toi femme. Tu es ma propriété comme tous ces enfants si. Tu n’as pas le droit de me parler fort de
la sorte. Ce sont mes enfants alors je les éduque comme bon me semble.

Il avait raison. Nous étions effectivement ses enfants. Mais quelle éducation dans la violence. Il n’avait
pas compris l’anecdote de la carotte et du bâton. Lui ce n’était que du bâton. Jamais de la carotte.

Nos meilleurs jours étaient en son absence. Lorsque nous rentrions des classes et que maman nous
annonce qu’il a voyagé. C’était la fête. La célébration. C’était un bonjour particulier au jeu. Au loisir.

@Chronikafriq

La maison de mon ami Tobit n’était pas loin. Nous avions à l’époque appris de la gymnastique. Au fond
du quartier il y’avait une usine de traitement de café. Les déchets de café étaient expulsés via un canal
qui avait la bouche ouverte vers le dehors. Ces déchets formaient une montagne. Nous appelions cet
endroit autrefois « le copeau ». C’était un endroit par excellence d’apprentissage des sports de
gymnastique. Il y’avait ce sport qui me fascinait tant. Nous l’appelions « fric arrière ». On se tenait droit
et prenait appuis au sol avec les pieds et nous tournions en arrière. Jusqu’ici c’était pour les amateurs.
Le pro tournait en arrière sans touche le sol avec les mains. Nous appelions cela « salto ».

Un soir alors que ma mère nous avait annoncé le voyage de mon père, moi et Tobit mon voisin nous
sommes allés « au copeau ». Question de jouer. Respectant le fameux dicton qui dit « quand le chat
n’est pas là, la souris danse ». J’avais dansé ce jour plus qu’il n’en fallait. J’avais à peine 12 ans. Mon t-
shirt avait été volé. Je l’enlevais constamment pour jouer. Je l’ai remarqué il était 18h30 quand je

@Chronikafriq

voulais rebrousser chemin. Le soleil lançait son dernier sourire en se perdant derrière la montagne.
Tobit m’avait dit ce jour :

--- Gars attend quand la nuit tombera et que les endroits seront sombres.

Là tu pourras rentrer et personne ne s’aperçoit que tu es sans habit.

J’avais trouvé cette idée géniale. J’avais apprécié. Nous avons attendus 19h20 pour prendre la route de
la maison.

J’avais alors dit à demain à Tobit. Il s’est perdu en passant par la porte arrière. Je marchais vers ma
maison avec un bon plan détaillé. J’allais dire à ma mère que j’avais laissée dehors avant d’entrer. J’allais
lui dire que j’étais chez Tobit pour résoudre une équation algébrique.
A quelques mètres de la maison le courant est parti. Les lieux étaient noirs. Tout était sombre. J’étais
alors fière. J’avais trouvé un super moyen de fuir les questionnements de ma mère. Sans la lumière

@Chronikafriq

j’allais lui faire savoir que j’étais couché depuis tout ce temps au magasin et que le sommeil m’avait
attrapé.

J’étais alors très proche lorsque dans le noir j’ai vu à l’entrée de la porte un reflet de feu et de la
cigarette sentant. J’ai ralenti les pas. J’ai pris froid. J’ai regardé à gauche et à droite. J’ai voulu
contourner. J’ai sursauté à l’appel de mon père.

--- Yves je t’attends.

J’étais mort en esprit. Il allait me tuer. C’était sûr. J’ai commencé à avancer avec toute la peur du
monde. Je pouvais sentir mes jambes divorcer. J’ai marqué un temps d’arrêt. J’ai commencé à couler les
larmes. Je voulais fuir. Il répéta la même phrase.

--- Yves je t’attends. Avance !

Comme un condamné allant vers la guillotine, j’avançais vers ma mort. Aussitôt la lumière est revenue.
Mon père avait un long Gourdain qu’il avait cassé sur le goyavier de la maison. Mes cadets

@Chronikafriq

étaient placés à la fenêtre comme les enfants qui tendait leur front pour espérer voir ce qui se passe en
salle de vidéoclub.

Mon père se leva et me tira avec la culotte. Je criais et pleurais pendant qu’il me menait vers le lieu de
sentence. Il m’attacha sur la table. J’avais les mains et les jambes écarté comme la poule qu’on prépare
à braiser. Il m’a fouetté ce jour seul Dieu est au courant de ce qui se passait en moi. J’ai passé une
semaine incapable de poser entièrement mes fesses sur le banc.

C’est ainsi que mon adolescence fut. Je n’étais pas laid. Au contraire j’étais un beau gosse qui avait ce
qu’il fallait où il fallait. Je ne prenais juste pas soin de moi car tout ce qui m’inspirait était l’école. Je
n’avais qu’une seule envie. Finir avec ce lycée et être un grand. Pour moi être grand se résumait à
quitter la maison familiale et vivre seul. Je savais qu’en fac je vivrais seul. J’avais longtemps écouté mes
parents discuter par rapport. Ma mère voulait m’envoyer chez sa petite sœur. Mais mon père lui
répétait tout le temps :

@Chronikafriq
--- Personne ne mettra la main sur mes enfants. Personne ne les aidera. Ce sont mes enfants je les
élèverai moi-même. La gloire du succès de mes enfants me reviendra. Je n’aimerai jamais entendre
quelqu’un dire « si ce n’était moi, ton enfant ne serait pas arrivé où il est aujourd’hui ». Non ! Je ne veux
pas. Yves louera une chambre et y habitera. Il est un homme. Il saura prendre soin de lui.

C’était la seule chose depuis ma naissance qui m’a réjouis le cœur. Mon père pour une fois avait réagi
comme un vrai homme. J’allais vivre seul. J’allais être libre. J’allais jouir de la vie.

J’ai obtenu mon Bac cette année-là avec bravoure. Ma mère avait préparé du poulet pour célébrer. Mon
père, l’homme aux yeux rouges, m’avait juste fait un clin d’œil. Il avait partagé la bière à ses amis. Il était
fier. Bien que ne le démontrant pas ouvertement. J’allais ainsi être "facaire".

@Chronikafriq

Pendant les vacances je me suis battu à avoir un petit boulot. Il me fallait avoir assez de moyen. Je
devais m’acheter des vêtements pour la fac.

Le premier semestre ne fut pas facile. Entre ce qu’on dit et ce qu’on voit, la fac n’était vraiment pas ce
que je pensais. La vie n’était pas facile. Le secondaire était encore mieux. Il m’arrivait même souvent de
regretter de n’avoir pas échoué le Bac pour rester au lycée. La pression scolaire, il fallait être dehors à 6h
pour les cours.

Heure à laquelle chez nous, j’étais en train de compter mes derniers billets à la banque dans mes rêves.
A cette heure je dormais encore.

Cette première année me passa. J’étais un peu plus mature. J’étais aussi déjà un homme. Bien
développé du haut de mes 17 ans en 2ème année. Oui j’avais été l’un des seuls à avoir le baccalauréat à
16 ans.

J’étais dans une cité de personnes gentilles et adorables. Je collaborais beaucoup avec mes voisins et
voisines de mon couloir. Nous étions comme une famille. Il y’avait une voisine qui,

@Chronikafriq

particulièrement m’avait marqué. Elle avait toujours des habillements extravagants et indécents.
J’arrivais souvent à lui faire part de cela. Elle ne trouvait pas meilleure réponses que de me dire :

--- Tu réagis toujours comme un puceau. Mon habillement t’excite ? Bah si tu veux un bon
chevauchement il faut me dire hein. Tu es trop bizarre.
Nous rions et chacun prenait sa route. Cette voisine s’appelait Blanche. J’avais alors remarqué la
présence plus que régulière d’une de ses amies. Elle passait parfois des nuits chez Blanche. C’était une
brune aux lèvres pulpeuse. Avec un petit postérieur rebondi semblable au couvercle d’un bol de cuisine.
Elle aimait me sourire chaque fois qu’elle me voyait. La timidité ne me lâchait pas. Je n’avais jamais
approché une fille. Je n’avais jamais couché avec une fille.

Ma chambre était collée à celle d’Ange. Une autre voisine à moi. Un peu plus grande que moi avec une
poitrine qui renverserait un "moto

@Chronikafriq

man" s’il s’aventurait à regarder. Elle était en Master 1 elle était très loquace et zélée même pour un
rien. Nos chambres n’étaient pas vraiment fermées au-dessus. Ma chambre avait une petite ouverture
vers le plafond. Je pouvais donc entendre les bruits sortant de la chambre d’Ange.

Un soir alors que j’étudiais, concentré malgré les bruits de la télévision qui ressortait de la chambre
d’Ange, il y’a eu coupure de courant dans la ville. Tout était calme. Seuls les bruits de gémissements
d’Ange se faisaient entendre par moi. Elle était en pleine action avec son homme et utilisait la télévision
pour dissimuler les bruits de ses gémissements.

Elle ne s’était peut-être pas rendu compte de la coupure. Elle ne se calmait pas. Puceau que j’étais, j’ai
commencé à Bander à la seule écoute de ces gémissements. La lumière quelques minutes après est
revenue. Je ne parvenais plus à étudier. Je venais d’être séparé du cahier par les simples gémissements
de ma voisine Ange.

#Fin_de_l_Episode_1

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