NOUN AMINA F1 Electronique Et Télécommunications Systèmes Des Télécommunications
NOUN AMINA F1 Electronique Et Télécommunications Systèmes Des Télécommunications
NOUN AMINA F1 Electronique Et Télécommunications Systèmes Des Télécommunications
Présenté par :
NOUN Amina
ATAMENIA Fairouz
Sous la direction de :
Dr. KASSA-BAGHDOUCHE Lazhar
Juillet 2021
Remerciements
l’élaboration de ce travail.
Mai 1945 – Guelma pour avoir accepté de diriger ce travail, qu’elle trouve ici,
grand respect, pour tous ses efforts, son savoir, ses idées, sa confiance ses
encouragements.
depuis notre premier cycle d’étude jusqu’à la fin de notre cycle universitaire.
Merci à tous
i
Dédicace
Je dédie ce travail:
A Mon frère Fateh et mes sœurs Naima et Nawel, et mes petits amours
A Tous ceux que j’aime et mes amis (Lamisse, Chahra Zed, Radia, Fairouz)
NOUN Amina
ii
Dédicace
Je dédie ce travail:
exception.
ATAMENIA Fairouz
iii
Table des matières
Remerciements …………………………………………………………… i
Dédicace …………………………………………………………… ii
v
Table des matières
3.3.2. Récepteur.................................................................................................... 41
3.3.3. Canal de propagation FSO .......................................................................... 42
3.4. Paramètres de la simulation ...................................................................................... 43
3.5. Performances du système WDM/FSO multifaisceaux ............................................... 45
3.5.1. Influence du nombre de canaux de transmission FSO .................................. 45
3.5.2. Influence de la puissance optique d’émission .............................................. 45
3.5.3. Influence du porté de la liaison FSO ........................................................... 47
3.5.4. Influence de débit de donnée ....................................................................... 49
3.5.5. Influence du format de modulation.............................................................. 51
3.6. Performances du système CWDM/FSO multifaisceaux ............................................ 53
3.6.1. Influence du nombre de canaux de transmission FSO .................................. 53
3.6.2. Influence de la puissance optique d’émission .............................................. 54
3.6.3. Influence du porté de la liaison FSO ........................................................... 56
3.6.4. Influence de débit de donnée ....................................................................... 58
3.6.5. Influence du format de modulation.............................................................. 60
3.7. Etude comparatif entre les systèmes WDM/FSO et CWDM/FSO multifaisceaux ...... 62
3.8. Conclusion ............................................................................................................... 63
…………………………………………………… 64
Conclusion générale
…………………………………………………… 66
Références bibliographiques
vi
Liste des figures
Figure 3.5 : Modèle des récepteurs des systèmes WDM/FSO et CWDM/FSO multifaisceaux
.............................................................................................................................. 42
Figure 3.6 : Schéma de canal FSO des systèmes WDM/FSO multifaisceaux. ..................... 43
Figure 3.7 : Evolution du facteur de qualité en fonction de la puissance optique d’émission
pour le système WDM/FSO multifaisceaux. ........................................................... 46
Figure 3.8 : Diagramme de l’œil du système WDM/FSO pour une puissance optique
d’émission de 50 dBm et deux conditions météorologiques. ................................... 47
Figure 3.9: Evolution du facteur de qualité en fonction de la portée de liaison FSO pour le
système WDM/FSO multifaisceaux. ....................................................................... 48
Figure 3.10 : Diagramme de l’œil du système WDM/FSO multifaisceaux pour deux valeurs
de la portée de la liaison FSO et deux conditions météorologiques. ........................ 49
Figure 3.11 : Diagramme de l’œil du système WDM/FSO multifaisceaux pour un débit
binaire de 2.5 Gbits/s et deux conditions météorologiques. ..................................... 51
Figure 3.12 : Diagramme de l’œil du système WDM/FSO multifaisceaux utilisant deux
formats de modulation NRZ et RZ. ........................................................................ 53
Figure 3.13: Evolution du facteur de qualité en fonction de la puissance optique d’émission
pour le système CWDM/FSO multifaisceaux. ........................................................ 55
Figure 3.14 : Diagramme de l’œil du système WDM/FSO multifaisceaux pour une puissance
optique d’émission de 60 dBm et sous l’effet de deux conditions météorologiques. 56
Figure 3.15: Evolution du facteur de qualité en fonction de la portée de la liaison FSO pour
le système CWDM/FSO multifaisceaux. ................................................................ 57
Figure 3.16 : Diagramme de l’œil du système CWDM/FSO pour deux valeurs de la portée
de la liaison FSO et sous l’effet de deux conditions météorologiques ..................... 58
Figure 3.17 : Diagramme de l’œil du système CWDM/FSO pour un débit de données de 2.5
Gbits/s et sous l’effet de deux conditions météorologiques. .................................... 60
Figure 3.18: Diagramme de l’œil du système CWDM/FSO utilisant deux formats de
modulation NRZ et RZ. .......................................................................................... 62
viii
Liste des tableaux
Tableau 3.13 : Influence de débit de donnée sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement légère pluie et brouillard. ........................... 59
Tableau 3.14 : Influence de débit de donnée sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement fort pluie et brouillard ................................ 59
Tableau 3.15 : Performances du système CWDM/FSO multifaisceaux utilisant le format de
modulation RZ. ...................................................................................................... 61
Tableau 3.16 : Performances du système CWDM/FSO multifaisceaux utilisant le format de
modulation NRZ. ................................................................................................... 61
Tableau 3.17 : Les valeurs optimales des paramètres pour les systèmes WDM/FSO et
CWDM/FSO multifaisceaux. ................................................................................. 63
x
Introduction générale
1
Introduction générale
différents conditions métrologiques. Le système conçu ici permet la transmission des données de
32 utilisateurs à un débit de 5 Gbps chacun, avec un débit global de 160 Gbps après
multiplexage. Nous avons utilisé deux types de multiplexage WDM avec un espacement
différent, puis le démultiplexage pour la restitution des données de chacun des utilisateurs.
Dans le premier chapitre nous présentons le principe de fonctionnement d’une liaison FSO.
Dans un premier temps, nous décrivons brièvement le concept de la technologie FSO, ainsi que
les différents composants optoélectroniques constituant cette liaison optique atmosphérique.
Ensuite, nous présentons les différents modèles des canaux en transmission FSO. Enfin, nous
présentons les paramètres, les applications, les avantages et les inconvénients d’un système de
communication optique en espace libre FSO.
Dans le deuxième chapitre, nous présentons la technique d’accès multiple par répartition de
longueurs d’onde WDM. Dans un premier temps, nous décrivons tous les techniques d'accès
multiples en communications optiques ( OTDM, ETDM, WDM et OCDMA). Ensuite, nous
présentons les différentes architectures du système WDM ainsi que ses contributions. Les
composants optoélectroniques employés pour réaliser la fonction de multiplexage te
démultiplexage dans cette technologie sont décrit dans ce chapitre.
Les résultats et les interprétations font l'objet de troisième chapitre. Dans ce cadre, les
résultats obtenus ont permis de dégager l'influence de différentes conditions métrologiques sur
les performances d’un système de télécommunication WDM/FSO. Nous présentons le modèle du
système WDM/FSO multifaisceaux sous OptiSystem. Ensuite, nous discutons l’évaluation des
performances des systèmes de télécommunication WDM/FSO et CWDM/FSO via le facteur de
qualité et le diagramme de l’œil. Les performances des systèmes proposés sont évalués en
fonction de différents paramètres (nombre de canaux de transmission FSO, la puissance optique
d’émission, la porté de la liaison FSO, le débit et le type de codage). Une étude comparative
entre les deux systèmes WDM/FSO et CWDM/FSO multifaisceaux proposés est présentée dans
ce chapitre.
Enfin, nous finalisons notre mémoire avec une conclusion générale et références
bibliographiques.
2
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
1.1. Introduction
Les liaisons optiques atmosphériques FSO, appelées aussi WOC (Wireless Optical
Communications) sont devenue une technologie alternative aux faisceaux hertziens et aux câbles
optiques. Cette technologie offre la transparence de transférer tous les types de données avec un
débit comparable à celui de la fibre optique, avec une flexibilité et des avantages importante par
rapport aux technologies sans fil, ainsi que la mobilité de certaines applications.
Dans ce chapitre, nous allons évoquer la technologie FSO, en présentant dans la première
partie, le principe de fonctionnement et les caractéristiques de cette technologie. Ensuite, nous
allons présenter les différents modèles des canaux en transmission FSO. Puis dans la troisième
partie, nous présentons les paramètres, les applications et les avantages et les inconvénients d’un
système de communication optique en espace libre FSO.
En général, une liaison optique sans fil inclus le transfert de données via l’espace entre deux
nœuds utilisant le rayonnement optique comme un signal porteur. Les canaux où se propage le
signal optique pouvant être l’espace lointain, l’atmosphère ou l’eau de mer. L’accent mis dans ce
projet est cependant sur FSO terrestres, où, le canal d’intérêt est l’atmosphère [2].
3
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
Cependant, une liaison FSO se basé principalement sur une visibilité directe LOS (Line Of
Sight) entre les extrémités des nœuds de communication, par conséquent pour assurer un
échange fructueux d’informations cela exige que l’émetteur (𝐓𝐗) et le récepteur (𝐑 𝐗 ) soit en
visibilité directe l’un avec l’autre sans aucune obstruction. Ce qui fait que la communication
optique sans fil est théoriquement possible tant que : il y a une visibilité directe entre 𝐓𝐗le et le
et 𝐑 𝐗 la puissance de rayon est suffisante pour atteindre l’autre extrémité.
La figure (1.1) ci-dessus, illustre un exemple d’architecture réseau basé sur des liaisons
optiques sans fil.
Le principe de fonctionnement d’une liaison FSO est présenté sur la figure (1.2). Comme tous
les systèmes de communication, le système FSO comprend trois parties : émetteur, canal de
propagation et récepteur.
4
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
1.3.1 Emetteur
Le module d’émetteur assure la modulation d’une source des données sur une porteuse
optique. Son trole est de convertir le signal électrique modulé en un signal optique, il est
constitué d’un driver et d’une source laser ou d’une DEL. Cependant, le signal se propage
ensuite à travers l’atmosphère vers le récepteur. Le récepteur détecte l’onde modulée et récupère
les données émises. La majorité des systèmes FSO sont conçus pour fonctionner dans les
fenêtres de longueur d’onde 780 – 850 nm et 1520 - 1600 nm, ce qui correspond à des
fréquences de transmission des données autour de 200 THz. La figure 1.3 présente un schéma
d’un module émetteur de transmission optique en espace libre.
Onde lumineuse
Source de la
Données Modulation
lumière
Pour transmettre les données optiques dans les systèmes FSO, une variété de source optique
est utilisée. Pour cela, dans le bloc d’émission, le rayon envoyé par la source lumineuse passe à
travers une série de lentilles. Celles-ci sont utilisées pour contrôler la quantité de divergence du
5
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
faisceau laser. La divergence d’un rayon lumineux varie entre quelques centaines de milli
radiants et quelques microradians. Par exemple : pour une divergence de faisceau de 1 milli
radiant, le diamètre du faisceau à 1 km est de 1 m. On distingue :
Les diodes laser : présentent des avantages significatifs pour les applications de longue
distance comparées aux diodes DEL. Les diodes lasers se basent sur trois processus
fondamentaux pour effectuer la génération de la lumière : l’absorption, l’émission spontanée et
l’émission stimulée. Un laser est une source de lumière cohérente, c’est-à-dire une onde
électromagnétique sinusoïdale dans le temps. La sélection d’une source laser pour des
applications FSO dépend de divers facteurs. Le facteur le plus important est que la longueur
d’onde de transmission doit appartenir à des fenêtres atmosphériques (des bonnes fenêtres
atmosphériques sont autour de 850 𝑛𝑚 et 1550 𝑛𝑚).
Dans le bloc d’émission il existe aussi deux types de modulation : modulation d’intensité et
modulation externe.
6
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
La modulation externe: Dans ce type de modulation (voir figure 1.5), Le champ émis par la
source optique n’est pas modulé et passe par un circuit optique spécial ou l’on provoquer une
modulation de phase ou d’amplitude. Ces modulateurs soumettent plusieurs moins de conversion
amplitude-fréquence et aussi elle reçoit une puissance électrique continue puis suivie d’un
dispositif qui réalise lui-même la modulation de l’intensité optique. On peut citer
l’interféromètre, de Mach-Zehnder (IMZ) ou un modulateur électro-absorbant (MEA).
7
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
1.3.3 Récepteur
8
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
Le tableau ci-dessous indique les ordres de grandeur des principales caractéristiques des
systèmes commercialisés à ce jour.
9
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
À l'heure actuelle, les fréquences optiques sont libres de tout cela. En conséquence dans la
technologie FSO, la mise en place initiale des coûts est plus faible et le temps de déploiement est
plus court. Le temps qu'il faut à une liaison FSO afin d’être pleinement opérationnel, de
l'installation jusqu'à alignement de la liaison, pourrait être aussi faible que quelques heures. Et
puisque les émetteurs récepteurs FSO peuvent transmettre et recevoir à travers les fenêtres, il est
possible de monter les équipements FSO à l’intérieur des bâtiments, ce qui réduit la nécessité
d’allouer des espaces sur les toits, simplifie le câblage, et permettant aux équipements FSO de
fonctionner dans un environnement très favorable et sans autorisation [4].
La disponibilité et la fiabilité d'une liaison optique FSO dépend du système utilisé, ainsi que
des conditions climatiques et des paramètres atmosphériques tels que la pluie, la neige, les
scintillations, et surtout le brouillard, qui est le plus grand défi dans le déploiement des réseaux
optiques sans fil. L’intensité et la durée de ces effets auront une incidence critique sur la fiabilité
et la disponibilité de la liaison [2].
Le brouillard est le facteur d'atténuation le plus critique parmi tous les facteurs, notamment
dans l’infrarouge (bande d’absorption de la vapeur d’eau), puisque la taille des particules du
brouillard est comparable aux longueurs d'onde optiques utilisées dans les systèmes de
10
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
transmission FSO.L'utilisation de la visibilité est une façon pour calculer l’atténuation causée par
le brouillard. Les modèles Kruse et Kim utilisent cette approche pour prédire cette atténuation
[2]. L'atténuation spécifique pour les modèles de Kim et de Kruse est exprimée par l'équation
suivante :
3.912 λ
αbrouillard = ( )−q (1.1)
𝑣 550 nm
Où, 𝑣 représente la visibilité en km, 𝝺 est la longueur d’onde en nm et 𝑞 est le paramètre lié à
la distribution de la taille des gouttelettes. Les valeurs à utiliser dans l’équation (1.1) sont
données dans le tableau (1.2).
v>50 1.6
6<v<50 1.3
1<v<6 1.6v+0.34
0.5<v<1 v-0.5
v<0.5 0
La visibilité atmosphérique 𝑣 (km), est définie comme étant la distance maximale à laquelle
on peut reconnaître un objet noir par rapport au ciel. La visibilité est plus particulièrement
définie à des fins météorologiques. Le tableau (1.3) récapitule les valeurs de l’atténuation par le
brouillard en fonction de la visibilité via la formule de KRUSE.
Tableau 1.3 : L'atténuation en fonction de la visibilité via la formule de Kim et KRUSE [2].
11
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
La pluie est formée par la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère. Elle est constituée de
gouttes d'eau dont la forme et le nombre sont variables dans le temps et l'espace. Leur forme
dépend de leur taille. Elles sont considérées comme des sphères de rayons allant jusqu’à 1 mm et
sous la forme de sphéroïdes aplatis [11].
Les particules de brume sont très petites et restent plus longtemps dans l'atmosphère, mais les
gouttes de pluie sont très grandes et ne restent plus longtemps dans l'atmosphère. Ceci est la
première raison pour que l'atténuation par la pluie soit inférieure à la brume. Le coefficient de
diffusion de pluie peut être calculé à l'aide de :
𝚊
𝛽𝑝𝑙𝑢𝑖𝑒𝑑𝑖𝑓 = 𝜏𝚊2 𝑁𝚊 𝑄𝑑𝑖𝑓 ( 𝜆 ) (1.2)
Où :
λ: longueur d'onde.
Où :
R: le taux de précipitations.
𝟐𝒂²⍴𝒈
𝑉𝑎 = (1.4)
𝟗𝜼
Où :
12
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
L’atténuation due à la neige peut varier en fonction de la taille du flocon de neige et du taux
de chute de neige. Étant donné que les flocons de neige sont plus gros que les gouttes de pluie,
ils produisent des évanouissements plus profonds dans le signal que les gouttes de pluie. La taille
des flocons de neige peut atteindre 20 mm, ce qui peut bloquer complètement le trajet du signal
optique en fonction de la largeur du faisceau du signal. Pour la neige, l'atténuation peut être
classée en atténuation de neige sèche et de neige humide. L'atténuation spécifique (𝑑𝐵/𝑘𝑚) du
taux de neige 𝑆en (𝑚𝑚/) est donnée par l'équation suivante:
γ𝑛𝑒𝑖𝑔𝑒 = 𝑎𝑠 𝑏 (1.6)
Où :
L’atténuation de pointage est les erreurs dus au mal-alignement entre l'émetteur et le récepteur
dans le cas d'une liaison optique en espace libre. Le mal-alignement est le résultat des vibrations
de la terre.
13
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
−8Ѳ²𝑔𝑖𝑔𝑢𝑒
𝐿𝑝 = exp
( ) (1.7)
Ѳ²𝑑𝑖𝑣
Où :
1.5.5 Scintillation
Où:
𝟐𝝅
k (𝒎−𝟏 ): nombre d'onde 𝝀
14
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
−𝟐
𝑪𝟐𝒏 (𝒎 𝟑 ): Paramètre de structure de l'indice de réfraction représentant l'intensité des
turbulences. Il est fonction de la rugosité, du rayonnement solaire, de l’humidité et de l'albédo
terrestre.
Afin d’analyser les statistiques de fluctuation d’un signal de communication laser, il est
important de tenir compte du fait que les récepteurs réels on des ouvertures de taille finie .la prise
en compte des effets de la réception d’un faisceau dans l’espace avec une ouverture de taille finie
est appelée « moyen nage d’ouverture » dans la littérature [7].
Le rayonnement optique de la plupart des émetteurs optiques peut être modélisé par un
modèle Alembertien généralisé [8]. Un émetteur ayant un rayonnement de type Alembertien
généralisé d’ordre" m" a un diagramme de rayonnement exprimé par la relation suivante :
𝒎+𝟏
𝑹₀(ф) = 𝒄𝒐𝒔ᵐ(ф) (1.9)
𝟐𝝅
La puissance optique reçue se calcule comme pour les faisceaux hertziens terrestres, mais
avec des ordres de grandeurs très différents. La puissance optique reçue est donnée par la relation
suivant [9] :
𝑷𝑹 = 𝑮𝑻 × 𝑮𝑳 × 𝑮𝑹 × 𝝉𝑻 × 𝝉𝑳 × 𝝉𝒂𝒕𝒎 (1.11)
Avec :
15
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
La densité de puissance par unité de surface d’une antenne donnée, est le rapport de la
puissance émise sur une surface de l’antenne [9]. Pour une distance L qui entre l’émetteur et le
récepteur, elle est donnée par la relation :
𝑃
𝑇
𝑃𝐷 = 4 𝜋𝐿 2 (1.13)
La perte due au trajet traduit la perte du signal lors de sa propagation de l’émetteur vers le
récepteur. Il existe plusieurs modèles basés sur la fréquence et la distance.
16
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
Avec :
-f : désigne la fréquence ;
En communication optique, cette perte est calculée pour prédire la puissance du signal
obtenue à la réception dans un environnement non-turbulent. La puissance reçue à une distance L
est :
𝑃 𝑇 ×𝐺𝑇 ×𝐺𝑅 ×𝜆 2
𝑅𝑅 𝐿 = 𝑃𝑇 × 𝐺𝑇 × 𝐺𝐿 × 𝐺𝑅 = (1.17)
(4𝜋𝐿 )2
𝑃𝑇 𝑃 𝑇 ×𝐺𝑇 ×𝐺𝑅 ×𝜆 2
𝑃 𝐿 𝑑𝐵 = 10 log = −10log
( ) (1.18)
𝑃𝑅 (4𝜋𝐿)2
Une marge de liaison d’un système FSO est une grandeur qui permet de caractériser et de
décrire le signal transmis entre l’émetteur et le récepteur. Elle permet aussi de donner toutes les
contributions pertinentes en termes de pertes sur le signal et ainsi que sur la disponibilité de la
liaison. La marge de la liaison optique atmosphérique peut être définie comme étant la puissance
disponible au-dessus de la sensibilité du récepteur.
Où :
17
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
Celui-ci se calcule à partir de rapport signal sur bruit et du rapport de l’énergie par bit. Le
rapport correspond à l’énergie par bit sur la densité de bruit. Cette valeur dépend du type de
modulation choisi et de la norme de communication. Afin d’anticiper tout phénomène pouvant
dégrader la transmission du signal, une marge est prise par rapport à la valeur requise de𝑬𝒃 /𝑵Le
rapport 𝑬𝒃 /𝑵 en dB est donné par :
𝐸𝑏 𝐸𝑏
= + 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒𝑑𝐵 (1.20)
𝑁 𝑁 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠
La capacité d’un canal de transmission est la quantité maximale d’information que l’on peut
transmettre de manière fiable, c’est-à-dire sans perte d’information. La capacité C d’un canal de
transmission avec un bruit blanc gaussien additif (AWGN) est exprimée en bit/s et donnée par le
théorème de Shannon-Hartley comme suit :
Avec :
Dans le cas des systèmes FSO, B est de l’ordre du GHz et les variations temporelles du SNR
de l’ordre de la milliseconde. Le SNR varie au cours du temps à cause des variations de flux
causées par la turbulence atmosphérique. La capacité du canal C(t) liée au rapport signal-à-bruit
18
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
va varier au cours de temps. Lorsque le débit de transmission des données sera supérieur à la
capacité du canal, la liaison subira des pertes d’information.
Facilite de déploiement
Haut débit
Communication full-duplex
Pour les applications terrestres, les facteurs limitatifs principaux sont suivants :
Dispersion du faisceau
Absorption atmosphérique
Pluie
Neige
Scintillation
19
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
Pollution atmosphérique
Ces facteurs causent une atténuation du signal a la réception, conduisant ainsi à une
augmentation du taux d’erreurs binaires (BER). Pour contourner ces problèmes, des solutions
alternatives consistant en des systèmes multifaisceaux ou multi-trajets ont été développées.
Certains appareillages présentent une tolérance supérieure au ‘fading’ (puissance modulable, en
cas de pluie, brouillard, fumée…). Pour des raisons de sécurité (risques oculaires), les bons
systèmes de transmission optiques laser ont une densité de puissance limitée (lasers classe 1 ou
1M).l’atténuation atmosphérique et celle liée au brouillard, qui est par nature exponentielle,
limitent en pratique les portées de tels systèmes a quelques kilomètres.
Pour certaines applications, les FSO offrent plusieurs avantages supplémentaires par rapport à
ceux offerts par les liaisons fixes traditionnelles ou à ceux offerts par les liaisons à fibres
optiques. Ces applications peuvent par exemple être les suivantes:[13]
Interconnecter des réseaux LAN dans des villes ou des campus universitaires en
économisant le coût très élevé de l’installation des fibres optiques ;
Liaison temporaire: installation rapide pour une durée limitée dans l'attente d'une
liaison traditionnelle définitive ;
Liaison d'urgence: installation d'une liaison d'urgence en cas de panne d'une liaison ;
Liaison entre sites, réseau indépendant (PDH, SDH, ATM, Ethernet 10/100/1000) ;
Liaison de secours ;
Réseau dense ;
20
Chapitre 1 Présentation et principe de fonctionnement des liaisons FSO
Infrastructure mobile, par exemple liaison pour des nano-cellules ou des pico-cellules
GSM ou IMT-2000
1.9. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre, le principe de la technologie FSO, ainsi que les
avantages et les inconvénients de cette technologie. Les modèles des canaux en transmission
FSO, les différentes caractéristiques, paramétrées, applications et composants d’émission, canal
de propagation et de récepteur d’un système de télécommunication FSO ont été aussi présentés.
À la lecture de ce chapitre, nous déduisons que la technologie FSO est presque toujours associée
à la transmission radio, malgré l'utilisation d'un autre porteur que les ondes radio, comme les
ondes optiques. Ainsi que, les systèmes de transmission FSO jouent un rôle de plus en plus
important, fournissant une largeur de bande élevée et des communications fiables sur de courtes
distances. Cette technologie étant exemptée de licences officielles et ne nécessitant pas
d'autorisation de planification.
21
Chapitre 2 : La technique d’accès multiple
par répartition en longueurs d’onde
WDM
2.1. Introduction
La fibre optique offre une grande largeur de bande pour réaliser les opérations d’accès
multiples, permettant à plusieurs utilisateurs de communiquer simultanément. Parmi les
techniques d’accès multiples en communication optiques on distingue :
22
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
Par exemple : pour un système contient 4 utilisateurs avec un débit de 10 Mbits/s, on peut se
avoir en sortie un multiplexeur temporel tel que le débit à l’entrée de la fibre est 40 Mbits/s. La
source laser doit émettre au débit D, des impulsions ultracourtes de largeur Tc =1/40.10 6 =25 ns
[12]. Pour reprendre en réception par démultiplexage temporel les informations d’un utilisateur,
le système nécessite un signal de synchronisation du rythme des données émises T b (Figure 2.2)
[12].
23
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
24
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
25
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
séparant les différentes ondes à la sortie au moyen d'un démultiplexeur (DEMUX). La WDM
permet ainsi l’utilisation optimale de la bande passante optique [12]. Dans cette technique, les
données électriques de chaque utilisateur sont appliquées à l’entrée de modulateurs optiques
émettant à des longueurs d’onde diverses. Les signaux en sortie des modulateurs sont
multiplexés et émis sur la fibre (figure 2.5) [12]. A la réception, le signal optique est dé
multiplexé puis appliqué à l’entrée d’un filtre optique qui permet d’extraire le signal à la
longueur d’onde correspondant au destinataire. Une photodiode permet d’effectuer la conversion
optique-électrique [12].
La bande de fréquence la plus utilisée est la bande C (1530 - 1565 nanomètres). Cette bande
de fréquence permet d’accroitre la capacité totale d’un système WDM. Dans le système WDM,
nous pouvons jouer sur le débit transporté par chaque canal ou sur le nombre de canaux, voir sur
les deux en même temps [12].
La CDMA Optique est basé sur les mêmes concepts de base que le CDMA radiofréquence :
on spécifie à chaque utilisateur transmettant des données à travers le support de transmission qui
est constitué par une fibre optique (figure2.6), une séquence signature ou code qui permet de
déterminer le récepteur destinataire [12].
26
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
Décodage et
b1(t) de réception
#1
C1(t)
Coupleur Fibre Découpleur
(N×1) optique (1×N)
Décodage et
bN(t) de réception
#N
CN(t)
Dans la technique OCDMA, l’orthogonalité des codes est la propriété importante pour réduire
les interférences dues à l’accès multiple du canal. Donc, l’Interférence d’Accès Multiple (IAM)
qui augmente avec le nombre d’utilisateurs et qui est liée aux propriétés d’inter-corrélation des
codes est une des principales limites des performances d’un système OCDMA [12]. Parmi les
autres limitations à l’application du OCDMA, certaines sont dues à la nature du canal (dispersion
chromatique), d’autres au fonctionnement des composants électroniques, optiques et
optoélectroniques (bande-passante, non-linéarités, bruits du photo détecteur, etc.)[12].
C
2.3. N
Différents architectures du système WDM
(
Le multiplexage WDM t est caractérisé par l'intervalle minimum entre deux longueurs d'onde
) peut être exprimé en nanomètres ou en gigahertz. Lorsque l'espacement
utilisables. Cet intervalle
entre les longueurs d'onde est de 20 nm, on parle de Coarse WDM (CWDM). Le bienfait du
CWDM est son coût. Pour un espacement plus faible (donc plus de longueurs d'onde
simultanément en propagation), on parle de WDM voire Dense WDM (DWDM, plus de 32
longueurs d'onde) et même Ultra Dense WDM (UDWDM). Les systèmes DWDM commerciaux
espacent les longueurs d'onde d'environ 0,8 nm (100 GHz), 0,4 nm (50GHz) voire 0,1 nm
(12.5GHz). Par conséquent, il est possible de combiner 160 longueurs d'onde optiques et plus
[12].
27
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
On parle de Dense WDM lorsque l’espacement entre canaux est inférieur à 1.6 nm. De ce fait,
le nombre de canaux qui peuvent être véhiculés dans une fibre optique est important, jusqu’à 32
canaux sur la bande C et 128 sur l’ensemble des bandes : C, S et L. L'engouement pour cette
technologie a permis de réaliser des progrès importants en termes de fiabilité, débit et de
performances [13].
Les systèmes DWDM sont adaptés pour le transport court et long distance de données, voix,
vidéo, et des services multimédias. Les systèmes DWDM sont parfaitement adaptés dans le
Metro ou long distance où les demandes de capacité sont extrêmement élevés. Cette grande
capacité demande un résultat de l'agrégation des services reçus des clients multiples à la
périphérie de l'entreprise [13].
Les systèmes DWDM typiques utilisent des lasers qui ont un débit pouvant aller jusqu'à 10
Gbps (OC-192/STM-64). Les Émetteurs-récepteurs des systèmes DWDM consomment plus
d'énergie et dissiper la chaleur beaucoup plus que les émetteurs-récepteurs des systèmes CWDM.
Cela crée une obligation pour le refroidissement des sous-systèmes de DWDM [13].
La figure (2.7) illustre un schéma DWDM. Aujourd'hui, les systèmes DWDM utilisent
généralement un espacement de fréquence de 100 GHz ou de 200 GHz. L’espacement commun
du DWDM peut être 200, 100, 50, 25, ou 12,5 GHz avec un nombre de canaux pouvant atteindre
jusqu'à 300 ou plusieurs canaux à des distances de plusieurs milliers de kilomètres avec
l'amplification et la régénération le long de cette route. Comme spécifié par le standard ITU
G.694.1, les systèmes DWDM sont caractérisés par un espacement des canaux de 50 ou 100
GHz. La grille de fréquence de DWDM est ancrée à 193,1 THz. Les systèmes DWDM ont de
façon significative une granularité plus fine entre les longueurs d'onde (espacement typique de
100 GHz) par rapport à leurs homologues CWDM. Selon la grille UIT, les produits DWDM
fonctionnent dans la bande C entre 1530 et 1565 nm ou dans la bande L entre 1565 et 1625 nm
[13].
28
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
Figure 2.7 : Grille UIT pour DWDM avec un espacement 0.8 nm.
Les systèmes CWDM sont adaptés pour le transport court distance de données, voix, vidéo, et
des services multimédias. Les systèmes CWDM sont idéalement adéquats pour des
infrastructures en fibres avec des portées de fibres qui sont à 50 km ou moins et qui n'ont pas
besoin de la régénération du signal ou de la présence des amplificateurs optiques. Les systèmes
CWDM utilisent des lasers qui ont un débit de 2,5 Gbps (OC-48/STM-16) et peuvent multiplexer
jusqu'à 18 longueurs d'onde. Cela fournit un maximum de 45 Gbps. Le laser de transmission et le
détecteur de réception sont généralement intégrés dans un ensemble unique appelé un émetteur
récepteur [13].
La figure (2.8) illustre un schéma CWDM. Les Système CWDM sont caractérisés par un
espacement des canaux de 20 nm ou 2500 GHz tels que spécifiés par la norme ITU G.694.2. La
grille CWDM est définie en termes de séparation de longueur d'onde. Cette grille est constituée
de18 longueurs d'onde définies dans la plage 1270 nm à 1610 nm [13].
29
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
Le tableau (2.1) ci-dessous présente une comparaison entre les deux types de multiplexages
(CWDM et DWDM). La capacité totale de transmission pour la technique CWDM est de 40
Gbits/s, par contre la capacité totale de transmission pour la technique DWDM peut aller jusqu'à
1000 Gbit/s ce qui montre qu’il ya une différence majeure entre les deux technique de
multiplexage.
CWDM DWDM
S’appuie sur une large gamme de fréquences S’appuie sur une plage de fréquences réduite
Longueurs d’onde propagées loin les unes Longueurs d’onde couplées étroitement
des autres
Dérive des longueurs d’onde possible Lasers de précision requis pour garder les
canaux focalisés
30
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
Espacement des canaux 20 nm Espacement des canaux 0.4 nm, 0.8 nm, 0.1
nm
Capacité de chaque longueur d’onde jusqu’à Capacité de chaque longueur d’onde jusqu’à
2.5 Gbps 10 Gbps
Dans cette section, nous discutons les différents compassant optiques utilisés pour réaliser le
multiplexage et démultiplexage des signaux optiques dans les systèmes de transmission optique
WDM.
Un composant OADM (Optical Add /Drop MuX) permet d’extraire un ou plusieurs signaux à
travers un flux de signaux multiplexés transitant à différentes longueurs d’onde et/ou de les
introduire sans risquer de chevaucher avec les signaux déjà présents dans le flux. Les OADM
couplés avec la technique de multiplexage en longueur d’onde WDM offrent l’avantage de
combiner rapidité et efficacité dans la manipulation des flux optiques. Sans les OADM, on aurait
eu besoin de placer un nœud à chaque site où on envisagerait d’extraire ou d’introduire un signal
dans le flux, ce qui mobiliserait à l’évidence plus d’investissement [14].
31
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
L’entrée du dispositif est constituée d’un coupleur qui divise chaque pulse du train de pulses
PDATA à l’entrée 3 en deux pulses identiques se propageant dans les deux bras. À la sortie, au
niveau du coupleur, les deux pulses interfèrent pour reconstituer le pulse initial qui sort soit par
la voie 1 soit par la voie 2 selon la différence de phase entre les deux pulses. Cette différence de
phase est apportée au niveau des SOAs grâce à l’injection de deux pulses de contrôle de forte
32
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
intensité PC1 et PC2 dans les deux bras de l’interféromètre. Les deux pulses de contrôle sont
issus de la même source et sont décalés dans le temps afin de traverser chacun les SOA à des
instants différents [15].
L’injection du pulse de contrôle à travers le SOA modifie ses propriétés optiques à savoir sa
réponse en gain et en phase. Le fait d’injecter les pulses de contrôle dans les deux bras fait que
les deux trains de pulses de données subissent le même effet au niveau des SOAs. Cependant, en
décalant d’un certain retard les instants d’injection des pulses de contrôle dans les bras, on décale
dans le temps la variation de la réponse en gain et surtout en phase des SOAs. Ceci a pour
conséquence de créer une fenêtre temporelle durant laquelle il y a une différence de phase de π
entre les deux bras. Le pulse que l’on souhaite extraire se trouvant dans cette fenêtre temporelle
(de largeur égale au retard entre les deux pulses de contrôle) est alors dirigé vers la sortie 1 du
coupleur 3 dB en sortie du dispositif. Tous les autres pulses du train de pulse à l’entrée 3
subissent quant à eux le même retard au niveau des deux bras de l’interféromètre, et sont par
conséquent dirigés vers la sortie 2 [15].
33
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
Le signal de données multiplexées (à la longueur d’onde λS) est injecté dans un milieu non
linéaire, en même temps qu’un pulse optique de contrôle (de longueur d’onde λC). Ce signal de
contrôle joue le rôle de pompe pour le processus de mélange à 4 ondes. Dans la fenêtre
temporelle où le pulse de pompe est superposé au signal utilisateur qu’on souhaite extraire, le
processus de mélange FWM permet de générer un pulse optique à une nouvelle longueur d’onde
λ FWM, telle que ωFWM = 2 ωC-ω s, ωs, ωC et ωFWM étant les pulsations optiques des signaux de
données, de contrôle et du signal généré par mélange, respectivement. Le nouveau pulse généré
est une image du pulse optique représentant le canal qu’on souhaite démultiplexer. Un filtre
optique (centrée sur la longueur d’onde λFWM) permet alors de séparer le nouveau signal généré
du train de pulse initial et du signal de contrôle, le démultiplexage est ainsi réalisé. Les premiers
dispositifs utilisaient des fibres à maintien de polarisation comme milieu non linéaire pour
réaliser le mélange 4 ondes. Cependant, le défaut majeur d’un tel milieu était le faible facteur de
non linéarité dans les fibres qui nécessitait l’utilisation des très longues distances de fibre pour
obtenir un mélange efficace. Le SOA a alors remplacé la fibre en tant que milieu non linéaire
dans les nouveaux dispositifs, permettant ainsi un important gain en compacité [15].
Les réseaux de guides d’ondes à déphasage AWG (Arrayed Waveguide Grating) sont des
dispositifs dispersifs couramment utilisés comme démultiplexeurs optiques dans les systèmes
DWDM (Dense Wavelength Division Multiplexing) du domaine des télécommunications. Aussi
appelé PHASAR, un AWG permet de multiplexer plusieurs canaux spectraux dans une seule
fibre monomode, mais également de fonctionner dans l’autre sens en séparant un certain nombre
de longueurs d’onde contenues dans le spectre véhiculé par une fibre de ligne, puis de les injecter
dans autant de fibres optiques de sortie. Cela permet de récupérer, côté réception, les canaux
spectraux individuels d’un réseau de communications optiques [16].
Les AWG conventionnels sont composés de guides d’ondes planaires fabriqués par dépôt de
couches de silice dopées, ou non, sur un substrat de silicium. Au sein du dispositif, la lumière
incidente traverse un espace libre et pénètre dans un faisceau de guides d’ondes optiques (figure
2.12). D’un guide au suivant, leur longueur est progressivement incrémentée (ΔL ~ 100 µm), ce
qui induit un déphasage proportionnellement accru sur les ondes qui les parcourent. La lumière
34
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
traverse ensuite un second espace libre et interfère de manière constructive sur les entrées des
guides d’ondes de sortie, de telle sorte que chaque canal ne reçoive qu’une unique longueur
d’onde [16].
Le WDM répond aux besoins d'augmentation de débits et de taux de partage dans le réseau
d'accès [13]. La limite en débit imposée par le TDM peut être dépassée en introduisant le WDM
et en affectant une longueur d'onde par utilisateur, ce qui revient à faire du point à point en
longueur d'onde. Nous cumulons ainsi les avantages du point à point (c’est-à-dire un débit
pouvant être amélioré de 100 Mbit/s à 2.5 Gbit/s, une couche MAC simplifiée, l’absence de
problème de synchronisation) [13].
Le WDM permet une indépendance vis-à-vis protocoles et une indépendance entre canaux
[13]. De plus, cette technique permet une plus grande concentration des clients sur un
35
Chapitre 2 La technique d’accès multiple par répartition de longueurs d’onde WDM
2.6. Conclusion
Le but de ce chapitre est de présenter les différentes techniques d'accès multiples en longueur
d’onde WDM utilisées généralement pour transmettre les signaux dans le domaine optique.
Grâce a notre études et recherche, nous avons conclus que, la technique du multiplexage en
longueur d'onde WDM est plus adapté pour augmenter la capacité d’un système de
communication en espace libre FSO. En effet, la technique WDM est très efficace pour réaliser
un système de communication optique hybride WDM/FSO. Dans le chapitre suivant, nous
aborderons les performances du système WDM/FSO multifaisceaux utilisant la technique WDM
et CWDM.
36
Chapitre 3 : Performances du système
WDM/FSO multifaisceaux: Simulation,
résultats et discussion
3.1. Introduction
La technologie FSO est capable à offrir un système de transmission optique à haut débit, plus
sécurisé et économique aux systèmes de communication conventionnels. La principale limitation
de cette technologie est la visibilité dans les pires conditions météorologiques où il souffre de la
plus forte atténuation du signal transmis. Les conditions météorologiques qui affectent la
transmission des données sont la pluie et le brouillard, à cause desquels le signal reçu s'estompe
et le taux d'erreur binaire augmente, ce qui constitue une violation des caractéristiques d'un
système de liaison FSO idéal.
Dans ce chapitre, nous allons étudier et évaluer les performances d’un système de
télécommunication optique WDM/FSO multifaisceaux utilisant deux techniques de
multiplexages par répartition en longueur d’onde (WDM à 32 canaux et CWDM à 16 canaux).
Les simulations sont effectuées sous le logiciel OptiSystem. Pour cela, nous commençons à
présenter les modèles des systèmes proposés (systèmes WDM/FSO et CWDM/FSO)
multifaisceaux. Ensuite, nous allons présenter les performances de ces systèmes multifaisceaux
sous les conditions météorologiques. Finalement, nous allons discuter et comparer nos résultats
de simulation à propos les deux systèmes (WDM/FSO et CWDM/FSO) multifaisceaux.
Le multiplexage par répartition en longueur d'onde (WDM) fait référence à la technique dans
laquelle plusieurs signaux sont multiplexés ensemble et transmis en un seul signal. Ainsi, dans le
système WDM-FSO, plusieurs signaux de modulation modulent différentes porteuses optiques
37
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
(canaux) sont multiplexées et envoyées à travers un seul ou plusieurs faisceaux laser. Ces
systèmes utilisent au mieux la capacité du canal pour améliorer la capacité de transfert de
données. Ils sont flexibles car des canaux peuvent être ajoutés ou supprimés à n'importe quel
point de la liaison à l'aide de multiplexeurs optiques. Cependant, ils souffrent également des
effets météorologiques et des turbulences atmosphériques.
Emetteur 1 D J Récepteur 1
1
1eurur 1 J 1eurur 1
E G
M
Emetteur 2 T
Espace Libre M
2 Récepteur 2
U 1eurur 1
U
X 1 + 2+…..+N
X Récepteur N
Emetteur N
N 1eurur 1
M
Figure 3.1 : Schéma de principe d’un
U systèmelibre
de télécommunication optique WDM/FSO.
X
38
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
39
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
40
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
3.3.1. Emetteur
Dans les systèmes WDM/FSO et CWDM/FSO multifaisceaux, une diode laser de type CW
est utilisée dans la partie d’émission. La sortie de la diode laser est divisé en N sortie garce un
diviseur de puissance de type (1×N). Les sorties de ce dernier est multiplexé avec un
multiplexeur optique WDM, avec un espacement entre canaux régulier (dans notre cas,
l’espacement entre canaux est de 0.6 nm et 0.8 nm pour les techniques WDM et CWDM
respectivement). Un générateur de séquence des bits pseudo-aléatoires et un générateur
d'impulsions NRZ sont employés pour générés des données. Ainsi, un modulateur optique
externe de type MZM est employé pour réaliser la modulation optique.
3.3.2. Récepteur
Cette partie contient un composant MATLAB qui recueille tout les canaux FSO, ensuite il
l'envoie comme un seul canal à travers sa sortie. Grace à un démultiplexeur, le signal optique est
ensuite divisé en plusieurs signaux optiques de longueurs d’onde différents (32 longueurs d’onde
41
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
pour la technique WDM et 16 longueurs d’onde pour CWDM). Une photo-détecteur PIN est
utilisé pour convertir le signal optique en un signal électrique, ensuite le signal est filtré par un
filtre électrique de type Gaussian afin de récupérer les données transmises par chaque utilisateur.
La fréquence de coupure de ce filtre a été choisi égale à 𝐷𝑏×0.75, où 𝐷𝑏 représente le débit
binaire de transmission. Un analyseur BER, est employé pour afficher les résultats de la
simulation (le diagramme de l’œil et le facteur de qualité).
Le modèle du canal FSO sous OptiSystem est montré dans la figure (3.6). Ce modèle permet
de modéliser tous les effets atmosphériques de l’environnement ainsi que les paramètres
géométriques du canal FSO. Dans notre système FSO multifaisceaux, le canal de propagation
contient N canaux de transmission FSO. Dans la partie d’émission, la lumière est divisée en N
42
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
faisceaux puis il est envoyé dans l’espace libre. À la réception, chaque faisceau est détecté par
une photodiode.
Le tableau (3.1) présente les différents paramètres employés dans la simulation. Pour les deux
types de systèmes (WDM/FSO et CWDM/FSO), le débit de transmission, le nombre des canaux
FSO, la distance de la liaison FSO et la puissance optique d’émission sont des paramètres
majeurs dans notre étude et analyse. En effet, les performances des systèmes de
télécommunications optiques (WDM/FSO et CWDM/FSO) multifaisceaux, ont été étudiées et
analysés en fonction de ces paramètres. La différence entre les deux systèmes (WDM/FSO et
CWDM/FSO) réside dans la technique de multiplexage WDM employée. Comme montré dans le
tableau (3.1), pour la technique de multiplexage WDM, nous pouvons employée 32 canaux avec
un espacement entre canaux de 0.6 nm et centré dans la plage de longueur d’onde de [1530 1565]
nm. Par contre, pour la technique CWDM nous pouvons employée 16 canaux seulement avec un
espacement entre canaux de 0.8 nm est centré dans la plage de longueur d’onde de [1625 1675]
nm.
43
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Paramètres Valeur
Débit de transmission 2.5 Gbps
Distance de la liaison FSO 1 jusqu'à 200 Km
Puissance optique d’émission 50 dBm
Longueur des séquences 256 Bits
Nombre d’échantillons par bit 64échantillons
Nombre de canaux FSO 4 canaux
Diamètre d'ouverture d’émetteur FSO 5 cm
Diamètre d'ouverture de récepteur FSO 20 cm
Angle de divergence 0.25 mrad
32 canaux
Technique WDM Espacement entre canaux 0.6 nm,
Longueur d’onde [1530 1565] nm
16 canaux
Technique CWDM Espacement entre canaux 0.8 nm
Longueur d’onde [1625 1675] nm
Le tableau (3.2) présente les conditions météorologiques employées dans la simulation ainsi
que ses valeurs. Les différentes conditions météorologiques sont modélisées par l’atténuation,
donc nous pouvons citer quatre conditions météorologiques pour le système FSO : très clair,
clair, légère pluie et brouillard, fort pluie et brouillard).
44
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Dans cette section, nous allons présenter les résultats obtenus pour le système WDM-FSO
multifaisceaux. Les effets de turbulence dans l'atmosphère pour le système proposé ont été
étudiés en termes de facteur de qualité et le diagramme de l’œil.
Dans cette partie, nous avons commencé par vérifier l’influence du nombre de canaux sur les
performances du système WDM/FSO multifaisceaux proposée dans la figure (3.2). Pour cela,
nous avons fixé les paramètres suivants : l'émetteur optique est basé sur le codage NRZ,
l'atténuation de l'environnement du canal FSO est variée en fonction de chaque cas
météorologiques tel que pour les cas météorologiques suivants : météo très clair, clair, légère
pluie et brouillard, fort pluie et brouillard, la distance du canal FSO est de 10 km et la puissance
optique d’émission est de 60 dbm.
D’après les résultats obtenus dans le tableau (3.3), nous avons observé que l’augmentation du
nombre de canaux pour chaque condition métrologique n’a aucune influence sur le facteur de
qualité et donc sur les performances de système WDM/FSO multifaisceaux proposé.
Nombre de
N=2 N=3 N=4 N=5 N=6 N=7 N=8
canaux
Très clair 282.601 282.601 282.601 282.601 282.601 282.601 282.601
Clair 282.564 282.564 282.564 282.564 282.564 282.564 282.564
Facteur Q
Tableau 3.3 : Influence du nombre de canaux sur les performances du système WDM/FSO
multifaisceaux.
Afin d’étudier et analyser l’impact de la puissance optique de l’émetteur sur les performances
du système WDM/FSO multifaisceaux proposé, nous avons tracé la variation de facteur de
qualité en fonction de la puissance optique d’émission (voir figure 3.7). Dans les simulations,
45
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
nous avons conservées des paramètres de simulations suivants : l'émetteur optique est basé sur le
codage NRZ avec une distance de la liaison FSO de 10 km. L’atténuation de l'environnement des
canaux FSO est variée en fonction de chaque cas météorologiques et la puissance optique
d’émission est variée depuis -10 jusqu'à 80 dBm.
Selon les résultats obtenus dans la figure (3.7), l’augmentation de la puissance optique
d’émission du système proposé a une influence considérable sur le facteur de qualité du système
WDM/ FSO multifaisceaux. Comme observé dans le résultat du cas de la simulation en
WDM/FSO, lorsque la puissance optique d’émission augmente le facteur de qualité augmente
puis il devient constant. Ceci est similaire pour les quatre cas de l’environnement. Donc, d’après
les résultats obtenus la puissance optique d’émission a une influence important sur la qualité de
transmission du système WDM/FSO multifaisceaux. En conclusion, la portée de la liaison
WDM/FSO peut être optimisée grâce à l'augmentation de la puissance de l'émetteur optique.
Figure 3.7 : Evolution du facteur de qualité en fonction de la puissance optique d’émission pour
le système WDM/FSO multifaisceaux.
Pour une puissance optique d’émission de 50 dBm nous remarquons que le diagramme de
l’œil est ouvert pour l’environnement très clair. Par contre, pour la même valeur de la puissance
46
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
optique d’émission, dans le cas d’environnement fort pluie et brouillard, nous remarquons qu’il
n’y a pas d’une différence significative entre le diagramme de l’œil de ce cas et le premier cas.
Ce qui montre que cette valeur critique de la puissance optique d’émission.
La figure (3.9) présente la variation de facteur de qualité en fonction du porté du canal FSO
pour un système WDM/FSO utilisant le format de modulation NRZ. Ce porté est varié de 1 km à
200 km, avec une puissance optique d’émission constante de 60 dbm. L’atténuation de
l'environnement des canaux FSO est variée en fonction de chaque cas météorologiques. D’après
les résultats obtenus, nous remarquons que le facteur de qualité diminue quand la distance entre
l’émetteur et le récepteur augmente. Par conséquent, nous constatons que lorsque la distance de
des systèmes WDM/FSO multifaisceaux augmente, la qualité du signal reçu diminue.
47
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Figure 3.9: Evolution du facteur de qualité en fonction de la portée de liaison FSO pour le
système WDM/FSO multifaisceaux.
Comme illustré dans la figure (3.10), pour une portée de la liaison FSO de 202 km et un
environnement très clair nous remarquons que le diagramme de l’œil est ouvert. Par contre, pour
une portée de la liaison FSO de 18 km et un environnement fort pluie et brouillard, nous
remarquons que le diagramme de l’œil est fermé. Ce qui montre que ces valeurs représentent les
valeurs critique de la portée de liaison FSO. Donc la portée de la liaison à une influence sur la
qualité de transmission du système WDM/FSO multifaisceaux.
48
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Dans cette partie, nous allons présenter l’influence du débit de données sur les performances
du système WDM/FSO multifaisceaux proposée. Pour cela, nous avons fixé les paramètres
suivants : l'émetteur optique est basé sur le format de modulation NRZ, l'atténuation du canal
FSO est varié en fonction de chaque cas météorologiques, la puissance optique d’émission est de
50 dbm et le TEB est de 10-9.
Selon les résultats obtenus dans les tableaux (3.4), (3.5), (3.6) et (3.7), l’augmentation de débit
binaire de transmission pour chaque condition métrologique n’a aucune influence sur le facteur
de qualité et donc sur la qualité de transmission. En effet, d’après les résultats présentés dans ces
tableaux nous remarquons que le facteur de qualité et le taux d’erreur binaire (TEB) restent
constants lorsque le débit binaire augmente. Par contre, pour chaque condition métrologique
nous remarquons que la distance entre l’émetteur et le récepteur diminue. Nous constatons donc
que le débit binaire n’influe par sur les performances du système WDM/FSO proposé mais plutôt
sur la distance entre l’émetteur et le récepteur.
49
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Tableau 3.4 : Influence de débit de données sur les performances du système WDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement très clair.
Tableau 3.5 : Influence de débit de données sur les performances du système WDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement clair.
Tableau 3.6 : Influence de débit de données sur les performances du système WDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement légère pluie et brouillard
Tableau 3.7 : Influence de débit de données sur les performances du système WDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement fort pluie et brouillard
50
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Pour un débit de données de 2.5 GHz et une distance de 243.1 km nous remarquons que le
diagramme de l’œil est fermé pour l’environnement très clair. Pour la même valeur de débit de
données et une distance de 16.55 km, nous remarquons que le diagramme de l’œil est fermé aussi
pour le cas d’environnement fort pluie et brouillard. Ce qui montre que le débit binaire n’a
aucune influence sur le facteur de qualité et donc sur les performances du système WDM/FSO
multifaisceaux dans tous les conditions métrologiques.
Dans cette partie, nous allons étudier l'effet du format de modulation au niveau d'émetteur
optique (NRZ et RZ) sur les performances du système WDM/FSO multifaisceaux. Pour cela, les
simulations ont été effectués pour chaque type de format de modulation, une distance des canaux
FSO variée de 10 km à 50 km et une atténuation de l'environnement variée en fonction de chaque
condition météorologiques. La puissance optique d’émission est de 60 dbm et le débit binaire est
de 10 GHz.
51
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
D'après les résultats obtenus dans les tableaux (3.8) et (3.9) pour les deux types de format de
modulation NRZ et RZ nous avons observé que le facteur de qualité obtenu pour le système
WDM/FSO multifaisceaux utilisant le codage RZ est plus élevé que celui utilisant le format de
modulation NRZ. En effet, l'ouverture de l'œil pour le format RZ est beaucoup mieux que le
format NRZ (voir la figure 3.12). Par conséquent, le format de modulation RZ présente une
meilleure performance par rapport au format de la modulation NRZ.
Distance 10 20 30 40 50
Très clair 1280.47 1279.16 1268.19 1242.48 1197.87
Facteur Q
Distance 10 20 30 40 50
Très clair 268.89 268.56 268.04 267.26 266.13
Facteur Q
52
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
NRZ RZ
Figure 3.12 : Diagramme de l’œil du système WDM/FSO multifaisceaux utilisant deux formats
de modulation NRZ et RZ.
Dans cette section, nous discutons les résultats de simulation obtenus pour un système de
télécommunication optique CWDM/FSO multifaisceaux. Les performances du système proposé
sous les conditions métrologiques ont été étudiées en termes de facteur de qualité et de
diagramme de l’œil.
L'objectif de cette partie est de vérifier l’influence du nombre de canaux sur les performances
du système CWDM/FSO multifaisceaux. Dans les simulations, l'émetteur optique est basé sur le
codage NRZ, les conditions météorologiques sont spécifiées par les valeurs de l’atténuation
selon le tableau (3.2), la distance du canal FSO est de 10 km et la puissance optique d’émission
est de 60 dbm.
À partir des résultats obtenus (voir tableau (3.10)), nous remarquons que le facteur de qualité
du système CWDM/FSO multifaisceaux proposée est presque constant pour toues conditions
métrologiques. Par conséquent, pour chaque cas météorologiques le nombre de canaux FSO
n’affecte pas les performances du système CWDM/FSO multifaisceaux.
53
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Nombre de
N=2 N=3 N=4 N=5 N=6 N=7 N=8
canaux
Très clair 283.337 283.337 283.337 283.337 283.337 283.337 283.337
Clair 283.299 283.299 283.299 283.299 283.299 283.299 283.299
Facteur Q
Tableau 3.10 : Influence du nombre de canaux sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux.
54
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Figure 3.13: Evolution du facteur de qualité en fonction de la puissance optique d’émission pour
le système CWDM/FSO multifaisceaux.
55
Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Dans cette partie, nous allons évaluer l'influence de la portée du canal FSO sur les
performances du système CWDM/FSO multifaisceaux proposé de la figure (3.3). La portée de la
liaison CWDM/FSO multifaisceaux est variée de 1 km à 200 km, avec une puissance d’émission
constante de 60 dbm et format de modulation NRZ. L'atténuation des canaux FSO est variée en
fonction de chaque condition météorologique. A partir de la figure 3.15, nous observons que le
facteur de qualité diminue quand la distance entre l’émetteur et le récepteur augmente. Cela
signifie que l'augmentation de la portée de la liaison du canal FSO peut dégrader les
performances du système CWDM/FSO multifaisceaux. Donc, si la distance augmente, la qualité
du signal reçu dégradée.
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Figure 3.15: Evolution du facteur de qualité en fonction de la portée de la liaison FSO pour le
système CWDM/FSO multifaisceaux.
D’autre part, la meilleure façon d'évaluer la qualité du signal optique transmis dans ce type de
système multifaisceaux est d’observer son diagramme de l’œil. Comme illustré dans la figure
(3.16), le diagramme de l’œil est ouvert pour une portée de la liaison FSO de 202 km et un
environnement très clair. Par contre, pour une portée de la liaison FSO de 18 km et un
environnement fort pluie et brouillard, le diagramme de l’œil est fermé. Cela montre que la
qualité de transmission est dégradée. Donc la portée de la liaison a une influence important sur la
qualité de transmission du système CWDM/FSO multifaisceaux. Par conséquent, ces valeurs
représentent les valeurs critiques de la portée de la liaison FSO dans le système CWDM/FSO
multifaisceaux.
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Après les résultats obtenus précédemment à propos de l’influence du porté de la liaison FSO
sur les performances du système CWDM/FSO multifaisceaux, nous avons étudié l’influence de
débit binaire de transmission sur les performances de ce système. Pour cela, nous avons fixé les
paramètres suivants : l'émetteur optique est basé sur le format de modulation NRZ, l’atténuation
du canal FSO est varié en fonction de chaque condition météorologique, la puissance optique
d’émission est de 50 dbm, le TEB est de 10-9.
A partir des résultats présentés dans les tableaux (3.11), (3.12), (3.13), (3.14), nous observons
que pour chaque condition métrologique le taux d’erreur binaire et le facteur de qualité restent
constants et la distance entre l’émetteur et le récepteur diminue. Par conséquent, Comme pour le
système précédent le débit binaire n’affecte pas les performances du système CWDM/FSO mais
plutôt sur la distance entre l’émetteur et le récepteur.
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Tableau 3.11 : Influence de débit de donnée sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement très clair.
Tableau 3.12 : Influence de débit de donnée sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement clair.
Tableau 3.13 : Influence de débit de donnée sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement légère pluie et brouillard.
Tableau 3.14 : Influence de débit de donnée sur les performances du système CWDM/FSO
multifaisceaux pour un environnement fort pluie et brouillard
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
D’après les résultats présentés précédemment, nous avons analysé l’influence de débit de
donnée sur les performances du système CWDM/FSO multifaisceaux via un diagramme de l’œil.
Comme illustré sur la figure (3.17), pour un débit de données de 2.5 Gbits/s et une distance de
243.79 km nous remarquons que le diagramme de l’œil est fermé pour l’environnement très clair.
Pour la même valeur de débit de données, une distance de 16.55 km et un environnement fort
pluie et brouillard, nous remarquons que le diagramme de l’œil est fermé aussi. Ce qui montre
que le débit binaire n’a aucune influence sur le facteur de qualité et donc sur les performances du
système CWDM/FSO multifaisceaux dans tous les conditions atmosphériques.
Dans cette partie, nous allons étudier l'effet du format de modulation au niveau de l'émetteur
optique sur les performances du système CWDM/FSO multifaisceaux. De ce fait, nous prenons
une distance des canaux FSO variée de 10 à 50 km pour deux types du format de modulation
(NRZ et RZ). L'atténuation du canal FSO est variée en fonction de chaque condition
météorologique, la puissance optique d’émission est de 60 dbm et le débit binaire est fixé à 10
Gbits/s.
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Selon les résultats présentés dans les tableaux (3.15) et (3.16) pour les deux types du format
de modulation (NRZ et RZ), nous remarquons que le système CWDM/FSO multifaisceaux
utilisant le format de modulation RZ est plus efficace que celle utilisant le format de modulation
NRZ. À titre d'exemple, lorsque le format de modulation RZ est utilisé, le facteur de qualité
obtenu pour le système CWDM/FSO multifaisceaux est plus élevé que celui utilisant le format
de modulation NRZ. Ainsi, l'œil du système est mieux ouvert pour le format RZ (voir la figure
3.18). Par conséquent, nous concluons que le format de modulation RZ montre une meilleure
performance par rapport au format de modulation numérique NRZ. Ce format de modulation
reste plus efficace pour le système CWDM/FSO multifaisceaux.
Distance 10 20 30 40 50
Très clair 1288.51 1284.5 1271.18 1243.34 1196.22
Facteur Q
Distance 10 20 30 40 50
Très clair 269.97 269.61 269.06 268.25 267.09
Facteur Q
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
NRZ RZ
Figure 3.18: Diagramme de l’œil du système CWDM/FSO utilisant deux formats de modulation
NRZ et RZ.
Le tableau (3.17) présente les valeurs optimales de la puissance optique d’émission, la portée
de la liaison FSO et le débit de transmissions obtenues pour les deux types de systèmes
multifaisceaux proposés dans ce travail (systèmes WDM/FSO et CWDM/FSO). Ces valeurs sont
choisie pour un facteur de qualité de 6 (TEB= 10 -9), et pour l’environnement fort pluie et
brouillard.
Nous remarquons que les deux systèmes ont les mêmes paramètres optimaux. Ce qui montre
que la technique de multiplexage WDM n’a aucune influence sur les performances des systèmes
FSO multifaisceaux. Par conséquent, les deux techniques de multiplexage en longueur d’onde
WDM permet d’obtenir des meilleures performances.
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Chapitre 3 Performances du système WDM/FSO multifaisceaux: Simulation, résultats et discussion
Tableau 3.17 : Les valeurs optimales des paramètres pour les systèmes WDM/FSO et
CWDM/FSO multifaisceaux.
3.8. Conclusion
Les techniques du multiplexage WDM et CWDM sont des solutions prometteuses pour
augmenter la capacité de transmission de données dans les systèmes de télécommunication
optiques WDM/FSO. Dans ce chapitre, l’évaluation des performances des systèmes WDM/FSO
proposés est jugée par des critères de qualité comme le facteur de qualité et le diagramme de
l’œil qui nous a permet de suivre la qualité de transmission et déterminer toute dégradation
pouvant l’affecter. Les résultats obtenus montrent que les performances des systèmes WDM/FSO
et CWDM/FSO multifaisceaux sont limités sous l’effet des conditions météorologiques et cela en
termes de la puissance optique d’émission, la portée de la liaison FSO, le débit de transmission,
le type du format de modulation (NRZ et RZ) et le nombre de canaux FSO. Ce chapitre nous a
permis donc de conclure que les conditions métrologiques constituent un obstacle majeur dans
un système de télécommunication optique WDM/FSO car ils limitent son distance de
transmission. L’étude comparative entre les performances des deux systèmes WDM/FSO et
CWDM/FSO multifaisceaux a révélé aussi que les techniques du multiplexage par répartition en
longueur d’onde n’influent pas sur les performances du système WDM/FSO multifaisceaux.
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Conclusion générale
La technologie WDM est une révolution dans les réseaux optiques. Elle est capable
d'augmenter la capacité du système de transmission optique via l’augmentation du nombre de
canaux. Ainsi, cette technologie peut augmenter la capacité de transmission des systèmes
optiques FSO. En examinant les performances d’un système de télécommunication optique
WDM/FSO multifaisceaux, il est important de prendre en compte plusieurs paramètres de canal
de propagation en espace libre. Ces paramètres peuvent être divisés en deux parties : les
paramètres internes et externes. Les paramètres internes incluent le nombre de canaux de
transmission FSO, la puissance optique d’émission, la porté de la liaison FSO, le débit de donnée
et le type du format de modulation. Par contre, les paramètres externes sont liés au milieu de
propagation (conditions métrologiques). L‘objectif de ce travail est l’étude et analyse des
performances d’un système de transmission optique WDM/FSO multifaisceaux. L'étude de
performance du système FSO conçue a été effectuée en utilisant deux techniques de
multiplexage WDM et CWDM avec différents paramètres.
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Conclusion générale
importante pour les systèmes proposés. Le format de modulation RZ donne des meilleures
performances par rapport au format de modulation NRZ.
Les résultats obtenus pour le système WDM/FSO multifaisceaux sont similaires avec celles
obtenus pour le système CWDM/FSO multifaisceaux, Ce qui montre que la technique de
multiplexage WDM n’a aucune influence sur les performances des systèmes FSO
multifaisceaux. Par conséquent, les deux techniques de multiplexage en longueur d’onde WDM
permet d’obtenir des meilleures performances. Le travail de ce mémoire montre donc clairement
les potentiels ainsi que les limites du système WDM/FSO sous l’influence de différentes
conditions métrologiques.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] Rouissat Mehdi, « Etude et Modulation d’une liaison Optique Sans Fil », thèse de
Doctorat, Université de Tlemcen, 2012-2013.
[2] Yassine Harichane, Ilyas Benkraouda, « Étude et évaluation des performances d'un
système de communication sans fil optique en espace libre (FSO) », mémoire de master,
Chlef, Juillet 2019.
[3] Mellouk Abdellatif et Ziani Oualid Farid, « Analyse des performances d’un système de
communication optique en utilisant différents canaux : FSO, OWC et SMF », Mémoire
de master, Université Aboubakr Belkaïd–Tlemcen, 2017.
[4] Mesri Lamia, « Etude et analyse des performances du système FSOSAC-OCDMA sous
l’effet de mauvaises conditions météorologiques », thèse de doctorat, Université Djillali
Liabes de Sidi- Bel-Abbes, 2019.
[5] Vincent Foucal, « Conception d’interconnexions optiques haut débit courte distance en
espace libre ». Prototypage de modules de communication pour applications
embarquées. Thèse de doctorat, à Strasbourg, 2010.
[6] UIT-R F.2106, « Applications du service fixe utilisant des liaisons optiques en espace
libre », Rapport, 2007.
66
Références bibliographiques
[10] Md. D. A and al., « Comparative Study of Path Loss Models of Wimax at 2.5 GHz
Frequency Band », International Journal of Future Generation Communication and
Networking Vol. 6, No. 2, Apr. 2013.
[13] Benarbia khalida, « Etude des performances d'un système de communication optique
dans l'espace libre (FSO) en utilisant la technologie DWDM », mémoire de master,
Université Aboubakr Belkaïd– Tlemcen, 2017.
[14] Arribi Meriem et Elmahi Aicha, « La technique WDM en télécoms optiques avancées »,
mémoire de Master, université Mustapha Stambouli de Mascara, 23 juin 2016.
[15] Khalil Merzouk, « étude d’un système bas cout de transmission optique par
multiplexage temporel », Thèse de doctorat, Institut National Polytechnique de
Grenoble- INPG, 08 Avril 2008.
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Résumé
La transmission optique en espace libre (FSO) est une technologie récente qui nécessite une visibilité
directe entre l’émetteur et le récepteur pour transmettre des données sans erreurs. Les performances
des liaisons FSO sont dégradées par l'atténuation atmosphérique due aux différentes conditions
météorologiques. L’objectif de projet de fin d’étude de master est d’étudier et analyser des
performances des systèmes de télécommunications WDM/FSO multifaisceaux sous l'influence des
différentes conditions météorologiques. Dans le but d’effectuer une simulation réelle, une
modélisation du système WDM/FSO a été faite sous le logiciel OptiSystem en tenant compte des
différentes pertes dues au canal FSO et d’insertion des composants constituant le système de
transmission. Les performances des systèmes WDM/FSO multifaisceaux proposées, tels que le
facteur de qualité (facteur Q) et le diagramme de l'œil sont analysés en fonction de la distance de
liaison optique FSO, le débit binaire de transmission, la puissance optique d’émission et le type du
format de modulation employé. Les résultats obtenus montrent que la neige et la pluie ont un impact
important sur les performances du système WDM/FSO, contrairement au brouillard qui altère les
faisceaux lumineux grâce aux très fines gouttelettes qui le constituent. Le système WDM/FSO
présente des mêmes performances pour les deux types de techniques de multiplexages WDM et
CWDM.
Mots clés : FSO, WDM, CWDM, TEB, facteur de qualité, OptiSystem, brouillard, pluie,
neige, scintillation.
Abstract
Optical Free Space (FSO) is a recent technology that requires line-of-sight between transmitter and
receiver to transmit error-free data. The performance of FSO links is degraded by atmospheric
attenuation due to different meteorological conditions. The main objective of the master graduation
project is to study and analyze the performance of multibeam WDM/FSO telecommunication system
under the influence of different weather conditions. In order to perform a real simulation, a modeling
of the WDM/FSO system was made using OptiSystem software, taking into account the various
losses due to the FSO channel and the insertion of the components constituting the transmission
system. The performance of the proposed multibeam WDM/FSO telecommunication system, such as
quality factor (Q factor) and eye diagram are analyzed based on FSO optical link distance, bit rate,
transmitted optical power and the type of modulation format. The obtained results show that snow
and rain have a significant impact on the performance of the WDM/FSO system, unlike fog which
alters the light beams thanks to the very fine droplets that constitute it. The WDM/FSO system has
the same performance for both types of WDM and CWDM multiplexing techniques.
Keywords: FSO, WDM, CWDM, BER, quality factor, OptiSystem, fog, rain, snow, scintillation.