Section 1 (Enregistré Automatiquement)
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École classique
Henry Ford Travail à la chaîne
humaines Douglas
McGregor Théories X et Y
Frederick
Herzberg Enrichissement des tâches
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AUTISSIER David, MOUTOT Jean-Michel, Méthode de conduite du changement Diagnostic,
Accompagnement, Pilotage, Ed DUNOD, 2007, P06.
12
AUTISSIER David, MOUTOT Jean-Michel, Méthode de conduite du changement : Diagnostic,
Accompagnement, Performance, Ed DUNOD, 2016, P10
13
COLLERETTE Pierre, DELISLE Gilles, PERRON, op.cit. P20
14
GROUARD et MESTON, op.cit. P98
Nous pouvons également retenir la définition suivante : le changement est une «
modification significative d’un état, d’un système de relations ou des situations de
l’entreprise, dont les éléments affectent les différents acteurs de l’organisation (actionnaires,
dirigeants, managers, collaborateurs). Il peut aussi bien concerner l’évolution des activités, de
la structure et des modes de gestion que la transformation des dimensions culturelles,
humaines et sociales de l’entreprise » (Meier et al. (2007), cités par Donjean et Lambotte,
2012).
Enfin, un changement dans une organisation peut aussi être vu comme un ajustement ou
une altération de son fonctionnement qui aurait une influence potentielle sur l’expérience
physique ou psychologique de ses parties prenantes (Oreg, By & Michel, 2013).
D’abord, il y a la période qui suit la 2eme guerre mondiale et qui est reconnue comme une
période de croissance et d’adaptation. En effet, ces années dites les trente glorieuses d’après-
guerre ont été marquées par une croissance miraculeuse et par une stabilité économique qui se
sont poursuivies jusqu’au milieu des années 1970. Le changement est ici synonyme de
15
DERMES C. « de la gestion du changement à la capacité de changement » in gestion, école des HEC
de Montréal, vol 24 no3, 1999. P131-139
progrès puisque l’environnement est favorable et prévisible et que le processus de
changement y est graduel et continu. Les changements qui ont marqué cette période se
définissent en termes de développement organisationnel, de croissance et d’adaptation
(DERMES, 1999). Les changements organisationnels les plus en vogue touchaient les
structures et les stratégies. Par ailleurs, l’organisation était considérée comme un instrument
manœuvrable par ses dirigeants.
Ensuite, arrive la deuxième période à la fin des années 1970, nommée aussi la période de
mort ou de la transformation (DERMES, 1999). Elle est dite aussi période de l’ère
économique et de la loi du marché. Cette période reste marquée par une récession économique
attribuable aux deux crises pétrolières de 1970 et de 1973 et également à l’arrivée de
nouveaux concurrents, notamment la concurrence asiatique, sur la scène internationale au
début des années 1980. A ce moment-là, surviennent aussi les premières privatisations des
sociétés d’Etat. Les changements sont perçus comme des événements dramatiques et négatifs,
ils sont synonymes de crise dans la vie d’une organisation. Le processus de changement parait
plutôt radical et mené le plus souvent par des dirigeants super héroïques ou des visionnaires
qui agissent sur la culture, la structure et les stratégies afin de les transformer. A la différence
de la première période, les organisations ne sont pas perçues comme un instrument
manipulable par ses dirigeants.
Finalement, la période actuelle est marquée par la mondialisation des marchés, par la
précarité du travail et par les mises à pied massives. Elle est dite aussi période d’apprentissage
et d’évolution (DERMES, 1999). Le changement fait ici partie de la réalité des organisations
et de leur quotidien, il devient même la seule chose prévisible. Il est ainsi durable et continu.
Il n’est plus alors composé d’événements rares ou bouleversants, mais il s’apparente plutôt à
un vécu quotidien et à un processus continu d’apprentissage permettant l’innovation. Le
changement est alors l’affaire de tous et non seulement la propriété de dirigeants héroïques.
Tous les membres de l’organisation sont susceptibles de devenir des initiateurs de
changement tout autant que ses dirigeants.
16
Cité par Isabelle VANDANGEON-DERUMEZ, « Changement prescrit et changement construit : la
conduite des processus de changement et les logiques d’actions sous-jacentes », P05. Disponible
surhttps://www.strategie-aims.com
17
Cité par Isabelle VANDANGEON-DERUMEZ, op.cit. P06
personnes bloquantes pour imposer leur vision »18. La rencontre de ces deux axes permet
d’identifier quatre types de changement présentés ci-après.
18
Cité par Spada Fabrice, « La conduite du changement lors du déploiement d’un système
d’information », janvier 2013, P07. Disponible sur http://www.mf-services.ch/dossiers/chmgmt2.pdf
19
Cité par Spada Fabrice, op.cit., P08
Dans ce cas, le changement est proposé par les gestionnaires en fonction des résultats
attendus et du calendrier à suivre. Les individus peuvent utiliser toutes les méthodes qui leur
conviennent et s'engager dans des ressources lorsqu'ils le jugent nécessaire. Alors, nous
disposons d'un degré de liberté considérable pour effectuer le changement.
20
Cité par Spada Fabrice, « La conduite du changement lors du déploiement d’un système
d’information », janvier 2013 op.cit. P09
21
Ibid. P09