E11.reglement Plu ST Denis - Secteur A
E11.reglement Plu ST Denis - Secteur A
E11.reglement Plu ST Denis - Secteur A
Secteur A– Agricole –
Approuvé le 10/12/2015
Chapitre 2 – Zone A
La zone agricole concerne les maraichers au nord de la ville, au niveau de la rue de Stalingrad.
Sont interdites toutes les constructions, installations, occupations et utilisations du sol non
visées à l’article A 2,
er
Sont interdites les extensions des constructions existantes au 1 janvier 2016 qui ne
respecteraient pas les règles du présent règlement, à l’exception de celles autorisées à
l’article A 2.
les constructions sont autorisées à condition qu’elles soient liées aux activités agricoles,
maraichères,
Les extensions, les surélévations, les modifications des bâtiments protégés au titre de l’article
L123-1-5 III 2° du code de l’urbanisme, et repérés sur le document graphique F4, sont
autorisées à condition d’être compatibles avec l’intérêt patrimonial du bâtiment ou de
l’ensemble remarquable concerné tel qu’il est décrit dans l’étude patrimoniale annexée au
présent PLU, dans le respect des dispositions de l’article A11.
Les démolitions pourront être accordées au titre de l’article L123-1-5 III 2° du Code de
l’urbanisme conformément aux dispositions de l’article 7 des dispositions générales du PLU.
Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée ouverte à la circulation du
public, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisin.
Le document graphique (document F1 plan de zonage général) indique l’implantation des voies à
conserver, créer ou modifier ou leur localisation.
Les voies à créer ou à modifier pourront être considérées comme assurant une desserte dès lors que
l’autorité compétente sera en mesure d’indiquer à brève échéance et de manière certaine leur date de
réalisation.
3.2 – Accès
Toute construction ou installation susceptible de requérir une alimentation en eau potable doit être
raccordée au réseau public de distribution d’eau potable.
A l’intérieur d’un même terrain, les eaux pluviales et les eaux usées doivent être recueillies et évacuées
séparément.
Toute construction ou installation est soumise notamment aux dispositions du règlement sanitaire
départemental, aux articles R 111-8 à R 111-12 du Code de l’urbanisme, aux dispositions des articles L
1331-1 et suivants du Code de Santé Publique et aux dispositions du règlement d’assainissement
communautaire approuvé le 26 novembre 2013 (annexe n° H11).
A défaut d’établissement du zonage communautaire, les dispositions établies par le Département de la
Seine Saint Denis s’appliquent, par l’intermédiaire du zonage pluvial établi à l’échelle départementale. Ce
zonage pluvial départemental, en l’absence d’études plus locales validées par le service public
d’assainissement, indique le mode d’évacuation le plus approprié (infiltration, restitution au réseau…) et les
techniques de rétention les plus adaptées afin de lutter contre les inondations, en fonction de la localisation
du rejet, du mode d’assainissement, des caractéristiques du sous-sol, et de l’état de saturation du
Règlement Service Assainissement Communauté d’Agglomération Plaine Commune Réseaux. De façon
complémentaire, les opérations d’aménagement devront faire l’objet d’études locales, de faisabilité
permettant de respecter le débit de fuite imposé par le zonage communautaire, ou à défaut par celui du
Département de la Seine Saint Denis. Pour satisfaire à ces contraintes, les opérations devront favoriser au
maximum les surfaces perméables et mettre en place des systèmes d’infiltration et/ou de stockage avant
raccordement aux réseaux.
Le règlement de collecte de Plaine Commune, doit être respecté en prenant en compte l’annexe
« recommandations concernant la collecte ».
Les bâtiments, locaux ou installations doivent comporter des locaux de stockage des déchets
dimensionnés de manière à recevoir et permettre de manipuler sans difficulté tous les bacs nécessaires à la
Les locaux devront être entièrement carrelés, aérés, sous réserve du respect des prescriptions relatives à
la sécurité incendie, et avoir un point d’eau, de manière à créer des conditions favorables à leur entretien.
Pour les opérations de réhabilitation, et en cas d’absence d’un local de collecte des déchets, il sera
demandé la création d’un tel local d’une surface suffisante.
Sans objet
Sauf indications contraires au plan graphique (document F1 plan de zonage général), l’implantation des
bâtiments le long des voies et emprises publiques ou à créer et voies privées ouvertes à la circulation est
libre.
Pour les voies à modifier ou à créer, l’implantation projetée pourra être retenue dès lors que l’autorité
compétente sera en mesure d’indiquer à brève échéance et de manière certaine leur date de réalisation
Si la future construction prévoit une double peau elle sera considérée comme le plan principal de la
façade.
Sont autorisés l’extension ou l’aménagement des constructions qui ne respecteraient pas les règles du
présent article à condition que :
er
La construction ait été édifiée antérieurement à la date du 1 janvier 2016,
Que les modifications apportées respectent la sécurité incendie et l’accessibilité des Personnes
à Mobilité Réduite,
En cas de pignon ou d’héberge aveugle une distance minimale de 4 m devra être respectée
dans le respect de l’article A 10.
S’il existe sur la parcelle voisine, des pignons ou héberges aveugles en limite de propriété, la
construction nouvelle devra s’implanter sur ceux-ci dans le respect de l’article A 10.
Les constructions devront s’implanter les unes par rapport aux autres sur une même propriété :
La distance des bâtiments comportant des baies devra respecter un recul minimum de 5 mètres
dans le respect de l’article A 10.
En cas de pignon ou d’héberge aveugle, une distance minimale de 4 m devra être respectée
dans le respect de l’article A 10.
9.1 Principe
9.2 Exception
10.1.1 Définition
Pour les constructions surmontées d’une toiture en pente, les hauteurs maximales des bâtiments se
calculent du faitage jusqu’au niveau du domaine public :
du trottoir,
Approuvé par délibération du Conseil Municipal du 10/12/2015
Opposable le 16/12/2015
à défaut, de la cote de la chaussée,
à défaut, du sol aménagé.
Pour les constructions surmontées d’une toiture terrasse, les hauteurs maximales des bâtiments se calculent
du plancher haut de la toiture jusqu’au domaine public :
du trottoir,
à défaut, de la cote de la chaussée,
à défaut, du sol aménagé.
Sauf indication contraire au plan graphique (document F1 plan de zonage général), la hauteur
maximale autorisée est de 10 m au faitage.
11.1.1 En cas de linéaire supérieur ou égal à 8m une rupture architecturale devra obligatoirement être
créée en tenant compte des constructions voisines et de leur forme. Cette rupture se traduira par
l’utilisation :
soit par la suppression d’un étage sur tout ou partie du linéaire de la façade,
la création de retrait, d’une césure ou d’une faille à condition que soient respectées les
dispositions de l’article a 8.
11.1.2 Des dépassements ponctuels, limités à 1m ou à un niveau, pourront être autorisés:
s’ils concernent des éléments techniques (souches, conduits, locaux techniques, machinerie
d’ascenseur, dispositifs liées aux énergies renouvelables, ou tout autre dispositif relatif au
développement de la culture en toiture). Dans ce cas, ils seront positionnés avec un retrait
d’au moins 3m par rapport à la façade principale et organisés de manière à ne pas dénaturer
la façade.
11.2 Façade
Une attention toute particulière sera portée à l’intégration des constructions nouvelles et extensions à
l’environnement bâti existant.
Toute utilisation de matériaux susceptibles de donner un aspect provisoire est interdite. Les matériaux
tels que carreaux de plâtres, briques creuses, parpaings destinés à être recouverts d’un parement ou
d’enduits, ne peuvent être laissés apparents ni sur les façades et pignons des constructions, ni sur les
clôtures.
Les façades ou parties de façades en retrait sont à traiter en harmonie avec les façades donnant sur la
voie publique.
Les façades, pignons et héberges aveugles sont autorisés sous réserve des articles précédents.
Quand ils existent, ils devront être traités avec soin et faire obligatoirement l’objet d’un traitement
architectural, paysager ou artistique particulier : végétalisation, élément de décor, changement de matériaux,
traitement artistique ….
11.3. Toiture
Un soin particulier devra être apporté au traitement des toitures qui participent, au même titre que les
façades, à la qualité esthétique des constructions.
La création de toiture végétalisée est obligatoire pour les toitures terrasses. Un accès à ces espaces
végétalisés devra être prévu. L’aménagement de ces toitures végétalisées devra respecter l’article A 13.3.
Les dispositifs de production d’énergie solaire (panneaux, tuiles…) ainsi que les dispositifs concourant
à la production d’énergie renouvelable (éolienne horizontale…) doivent s’intégrer de façon harmonieuse à la
construction.
Les ouvrages techniques en superstructure seront traités avec le même soin et en cohérence avec le
traitement de la construction principale.
Ils seront intégrés à la construction et feront partie de la composition d’ensemble. Si cela n’est
techniquement pas possible, ils devront être masqués de façon à ne pas nuire à l’esthétique des
constructions.
11.6. Clôtures
La délimitation entre l’espace public et l’espace privé devra être clairement matérialisée par une clôture ou
un changement de matériaux au niveau du sol sous réserve d’en garantir la perméabilité.
En limite de voies ou d’emprises publiques et des voies ouvertes à la circulation publique les clôtures
seront constituées d’un dispositif ajouré et végétalisé d’une hauteur maximale de 2,5 mètres.
Les murs bahuts et parties pleines sur le premier mètre de la clôture sont interdits.
ARTICLE A 12 -
OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN
MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT
12.1. Généralités
Le stationnement automobile et deux roues motorisées est interdit, sauf pour les véhicules nécessaires à
l’entretien, l’activité et à la surveillance de la zone.
L’expression Espaces Libres désigne les espaces non bâtis, libres de constructions en élévation.
Elle exclut les surfaces surplombées par des éléments de construction situés à une hauteur inférieure à 9m.
Elle inclut les aires de stationnement, les circulations internes, les aires de jeux, les surfaces végétalisées et
plantées.
Les espaces libres devront, en partie, être végétalisés afin d’améliorer le cadre de vie, de limiter
l’imperméabilisation des surfaces et de permettre ainsi le ruissellement des eaux pluviales.
Dans les espaces paysagers protégés au titre de l’article L123-1-5 III 2° du code de l’urbanisme,
repérés dans le document graphique F7 :
- la dominante végétale de ces espaces doit être maintenue,
- en dehors des aménagements et constructions autorisées sous condition à l’article 2,
l’ensemble de la surface de ces espaces sera conservée en pleine terre,
- les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des arbres, arbustes
et buissons d’essences et de développement à terme équivalents..
Au sein des alignements d’arbres protégés au titre de l’article L123-1-5 III 2° du code de l’urbanisme
repérés dans le document graphique F7, le principe de plantations en alignement simple ou double, doit être
préservé. Les arbres peuvent être déplacés, remplacés ou abattus à condition que leur suppression ne
remette pas en cause l’existence d’un principe d’alignement.
La protection des plantations existantes devra être assurée au maximum. Les abattages d’arbres ne
seront autorisés que s’ils sont indispensables à l’implantation des constructions ou à création des accès
nécessaires.
Il sera demandé la plantation d’un arbre pour un arbre abattu.
Les arbres doivent être implantés et entretenus dans des conditions leur permettant de se développer
normalement.
Ce minimum s’applique sur l’ensemble des toitures quel que soit le niveau.
Les étanchéités à base de pétrole sont interdites. Il sera utilisé des revêtements durables et
écologiques (huiles, résines, biomembranes, résidus recyclés…). Afin de préserver
l’écosystème de la toiture à long terme, il est conseillé de prévoir des méthodes de réfection
de l’étanchéité par tranche.
Sans objet
Lorsqu’il est techniquement possible de se raccorder aux réseaux de géothermie, réseau de chaleur ou de
froid, le raccordement à ces réseaux devra être privilégié.
Les constructions nouvelles, à l’exception des constructions annexes, doivent être raccordées aux réseaux
de câble et fibre optique lorsqu’ils existent. L’installation doit être conçue de manière à permettre un
raccordement lorsque les réseaux seront réalisés.