Chapitre 02 - La Théorie Des Observations

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15/01/2020

La théorie des observations


I. Définitions
1. Une grandeur
C’est un attribut d’un phénomène ou d’un corps qui est subjective d’être distingué et d’être
déterminé quantitativement. Une grandeur s’exprime par le produit d’un nombre et d’une
unité.

2. Valeur vraie d’un gradeur


C’est la valeur qui caractérise une grandeur parfaitement définit dans les conductions qui
existe au moment où cette grandeur est examinée. Elle est en général inconnue et remplacer
par une approche appelée valeur conventionnellement vraie.

3. Observerions
Action d’observer au moyen un instrument permettant de mesurer par extension. Mot
utiliser en général au pluriel pour désigne les résultats des mesures.

4. Mesurage
C’est l’ensemble des opérations ayant pour but de déterminer la valeur d’une grandeur.

5. Résultat brut d’un mesurage


Valeur obtenue de la grandeur mesurée souvent appelé mesure. C’est le résultat obtenu avent
correction et avent la détermination de l’incertitude mesurage.

6. Correction ou compensation
C’est la valeur qu’il faut ajouter algébriquement au résultat brut d’un mesurage pour obtenu
le résultat corriger : 𝑥𝑐𝑜𝑟 = 𝑥𝑏𝑟𝑢𝑡 + 𝑐 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐 ∶ 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛.

II. Mesures des distances


1. Mesures directes
a. Définition
Une mesure de distance est dite direct lorsqu’on parcourt la ligne a mesurée en appliquant un
certain nombre de fois une longueur étalon. On procède comme suite :
𝐿𝑃 𝐴𝑃

𝐷𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 = 𝑛𝐿𝑃 + 𝐴𝑃 𝐴𝑃 ∶ 𝑎𝑝𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡

b. Le jalonnement
➢ Définition :
Le jalonnement consiste a aligné plusieurs jalons entre deux autres jalons afin de disposer
de repère intermédiaire au cours d’une mesure. Il peut s’effectuer à l’aide de jalons, de
piquets de bois enfoncé dans le sol, ou de marquages au sol avec des traceurs de chantier
sur les surfaces le permettant.
➢ Le jalonnement à l’œil :
Cette technique nécessite d’être deux opérateurs. L’un des opérateurs se placent a environ de
deux mètres (2 𝑚) d’un des jalons de références, puis il vise le second jalon (alignement l’œil
et des deux jalons de références). Le deuxième opérateur déplace le jalon intermédiaire
jusqu’à ce qu’il soit dans l’alignement des deux jalons de bases.
➢ Jalonnement d’alignement comportant un obstacle franchissable :

𝑌 𝑍

𝑍
𝑌

𝑌 𝑍

• 1re étape : Placer approximativement 𝑌 sur l’alignement 𝐴𝐵.


• 2e étape : Placer 𝑍 sur l’alignement 𝑌𝐵.
• 3e étape : Placer 𝑌 sur l’alignement 𝐴𝑍.
• 4e étape : Placer 𝑍 sur l’alignement 𝑌𝐵.
• Ainsi de suite jusqu’à partir de 𝑍 on voit 𝑌 sur 𝐴𝐵 t à partir 𝑌 on voit 𝑍 sur 𝐴𝐵.
➢ Jalonnement d’alignement comportant un obstacle important :

𝐸′ 𝐹′

On procède comme suite :


• Matérialiser un théodolite1 en station au point 𝑃. Puis déterminer l’angle topographique
̂
𝛼 = 𝐴𝑃𝐵

1 Instrument de mesure les distances des angles


• Mesurer cet angle en 𝐸 et 𝐹 pour obtenir les directions 𝐸𝐸′ et 𝐹𝐹′.
• Chainer les distances 𝐴𝐸, 𝐹𝑃 et 𝐵𝑃 puis calcule les distances 𝐸𝐸 ′ et 𝐹𝐹′ ; afin de
placer les point 𝐸′ et 𝐹′.
➢ Chainage sur un terrain plat :
Pour chainer sur un terrain plat il faut :
• Tenir le point 0 du double décamètre sur le point de départ de la chaine.
• Bien tendre le double décamètre au ras du sol.
• Noter précisément les mesures d’axes des points matérialisée par des piquets en bois
ou des jalons.
➢ Chainage sur une pente à faible pourcentage :

• On opère à partir du point le haut. On tient le 𝑂 du double décamètre a l’origine du


chainage.

Tenir le double décamètre à l’horizontale.

Tenir bien verticalement un jalon contre le double décamètre sur la graduation
(s’assurer l’aplomb du jalon à l’aide d’un niveau à bulle).
➢ Chainage sur une dénivelée importante :

Pour réaliser ce type de chainage : il vous faudra comme matériel une règle en aluminium, un
niveau à bulle et un fil à plomb. On procède en effectuent des mesures sur de petit portée de
façon a de pas déplacé 1,5 𝑚 de dénivelé entre les deux extrémités de la règle. Pour cette
opération, on choisit une règle de longueur adapté. On peut également faire des repères sur
tous les uns mètres de la règle.
2. Mesures indirectes
a. Définition
On définit mesure indirecte, la mesure d’une grandeur à partir des mesures des grandeurs
liées par un ou plusieurs relations connus.
b. Terrain en pente régulière

c. Distance entre deux points séparer par un obstacle


𝐴

𝐷𝐴𝑃
𝐷𝑃𝐵

𝐵
𝑃

𝐴𝐵2 = 𝐴𝑃2 + 𝐵𝑃2 − 2𝐴𝑃. 𝐵𝑃 cos 𝜃

𝐴𝐵 = √𝐴𝑃2 + 𝐵𝑃2 − 2𝐴𝑃. 𝐵𝑃 cos 𝜃

d. Mesure stadimétrique des distances


𝐿𝑠 𝐹𝑆𝑆

𝛼
𝛼
𝐹𝑆𝑁
2
𝑚𝑢𝑟
𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙
𝐿𝐼
𝐹𝑆𝐼

𝐹𝑆𝑆 ∶ 𝐹𝑖𝑙𝑠 stadimétrique 𝑠𝑢𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟


𝐹𝑆𝑆 ∶ 𝐹𝑖𝑙𝑠 stadimétrique
𝐹𝑆𝑆 ∶ 𝐹𝑖𝑙𝑠 stadimétrique inferieur
𝐿𝑆 − 𝐿𝐼
𝛼 2 1
tan ( ) = ⇒ 𝐷ℎ = (𝐿𝑆 − 𝐿𝐼 ) × 𝛼
2 𝐷ℎ 2 tan ( 2 )
1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑘 = 𝛼 𝐷ℎ = (𝐿𝑆 − 𝐿𝐼 ) × 𝑘
2 tan( )
2
𝑘 est la constante stadimétrique de l’angle 𝛼 et elle choisit de sort 𝑘 = 100.
𝐷ℎ = 100 (𝐿𝑆 − 𝐿𝐼 )
e. Mesure électronique de longueur
Les IMEL (instruments électroniques de mesure de longueur) sot des appareils qui permettent
la mesure électronique d’une longueur par émission d’une onde électronique. On les monte
sur les théodolites pour former un ensemble appelé tachéomètre.

III. Mesures angulaires


1. Mesure d’angles horizontal
a. La course et le gisement
➢ La course : la course d’une direction ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 est l’angle que fait avec l’axe 𝑌 ascendants
ou descendants de son repère soit.

Soit 𝐴 (𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 ), 𝐵 (𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 ) et (0, 𝑥, 𝑦)


Δ𝑥
𝜐𝐴𝐵 = tan−1 | |
Δ𝑦
➢ Le gisement : le gisement d’une direction ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 est l’angle horizontal mesure
positivement dans le sens horaire entre l’axe des ordonnées du système de projection
utilisé et cette direction ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . On le note 𝐺𝐴𝐵 ou 𝑉𝐴𝐵 . Les gisements sont comptés de 0 à
400 grades dans le sens des aiguilles d’une monte.

b. Relation entre la course et le gisement


IV. Les appareils de mesure angulaire
1. Présentation du théodolite
Un théodolite est un appareil permettant de mesurer des angles horizontaux (angles projetés
dans un plan horizontal) et des angles verticaux (angles projetés dans u plan vertical). Il existe
des théodolites « optico-mécanique » dont la lecture est « mécanique » par vernier gradué
et des théodolites « optico-électroniques » dont la lecture se fait sur un écran d’affichage
numérique et qui intègrent un IMEL (appareil de mesure électronique des distances).

2. Principe de fonctionnement du théodolite


Un théodolite possède trois axes :
➢ Axe principal (𝑃) : Il passe par le centre du cercle horizontal auquel il est
perpendiculaire.
➢ Axe secondaire (𝑇) ou axe de tourillons : Il est perpendiculaire au cercle vertical par
son centre.
➢ Axe __ ou axe de lunette ou axe optique : il est perpendiculaire à l’axe secondaire.
Les axes 𝑂, 𝑃, 𝑇 sont concourants au point qu’on appelle le centre optique.
L’ensemble mobile au tour de l’axe principal (𝑃) et comprenant le cercle vertical, la lunette,
la nivelle tourillon (ou sphérique) et les dispositifs de lecture est appelé alidade.
Le cercle vertical est solidaire à la lunette et pivote au tour de l’axe de tourillons.
Le cercle horizontal est plus souvent fixe par rapport alidade par un système d’embrayage.
On appelle le mouvement général de l’alidade et du cercle horizontal au tour de l’axe
principal.
3. Mise en station du théodolite
La mise en station d’un théodolite niveau d’un point est constitué de deux parties : le centrage
puis le calage.
Le centrage consiste à faire passer l’axe principal de l’appareil par le point de station.
Quant au calage, il consiste à faire passer confondre l’axe principal de l’appareil a le vertical
du point de station.
Les étapes d’une mise en station sont ainsi les suivantes :
➢ Fixer l’appareil sur le trépied en prenant soin de vérifier que les trois vis calantes sont
à mi-parcours (pour disposer d’une marche de manœuvre de réglage de l’horizontalité).
➢ Régler la lunette de l’appareil à la hauteur des yeux ou légèrement en dessous.
➢ Centrer l’axe principal (𝑃) du théodolite sur point sur la station ; pour faire soulever
deux pieds du trépied tout en regardant le plan optique sur le point de station.
➢ En foncer les pieds du trépied sur le sol au cas où il est meuble.
➢ Caler la nivelle sphérique au moins des pieds du trépied pour un réglage grossier de
l’horizontalité du plateau. Cela se fait par un polissement des jambes du trépied.
➢ Caler la nivelle torique (ou cylindrique) pour obtenir une fin de réglage de
l’horizontalité du cercle. Et pour cela, placer la nivelle torique parallèlement à des
vis calantes puis tourner ces deux vis calantes en sens inverses jusqu’à centrer la
nivelle torique.
➢ Placer ensuite la nivelle perpendiculairement à ses deux vis calantes et la centrer au
moins de la troisième vis ; et revenir sur la position des deuxièmes vis calantes pour
vérifier le calage.
➢ Après calage précis, vérifier le centrage de l’appareil sur le point de station. Si le
défaut de centrage est petit __ le vis de centrage de l’appareil et translater __ sur le
plateau tout en regardant dans le plan optique pour recentrer l’appareil sur le point
➢ Vérifier ensuite le calage de la nivelle et reprendre si nécessaire.

V. Mode d’exécution des mesures


1. Mesures d’angles horizontaux
Avant d’effectuer toute mesure toute mesure, on doit :
➢ Régler netteté réticule, les files de la croix de visée dans le plan optique doivent êtres
nette, visibles, pour cela on vise un point net ce qui est possible en agissent sur la vis
réglage.
➢ Vérifier pour l’appareil est dans sa position de référence qui correspond à la position du
cercle vertical a gauche de la lunette pour les théodolites optico-mécaniques et a droite
pour les théodolites optico-électriques.

2. Les différents types de pointés

3. Principe du double retournement


C’est une manipulation qui consiste à faire un demi-tour simultané de l’alidade et de la limite.
Cette technique de mesure permet d’éliminer certaines erreurs systématiques et les fautes de
lecture. Ainsi un angle dans positions du cercle verticale. On prendra pour valeur d’angle
moyenne.
𝛼𝐶𝐺 + (𝛼𝐶𝐶 − 200)
𝛼𝑚𝑜𝑦 =
2
4. Principe de la séquence
La séquence est un ensemble de (𝑛 + 1) lecture effectuée au théodolite à partir d’une même
station sur 𝑛 directions différentes avec la même position des cercles horizontaux et verticaux.
Pour contrôler la fermeture sur la référence et la répercussion sur les 𝑛 lectures de l’écart de
fermeture sur les différentes composantes de la séquence on fait :
➢ Une lecture 𝐿𝑅1 sur la référence 𝑅.
➢ Une lecture sur chaque point en tournant en sens horaire et une dernière lecture de
fermeture sur la référence 𝐿𝑅2 .
➢ Par calcul, les lectures sont ensuite réduites à la référence 𝑅 en soustraient ceux d’autres
lectures la moyenne des deux autres lectures sur la référence sur la référence.
𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑓𝑠 = |𝐿𝑅1 − 𝐿𝑅2 |
𝐿𝑅1 − 𝐿𝑅2
𝐿𝑅𝑚𝑜𝑦 =
2
Calcul de 𝐿𝑟é𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒

𝛼𝑅 (𝐴) = 𝐿𝐴 − 𝐿𝑅𝑚𝑜𝑦

𝛼𝑅 (𝐵) = 𝐿𝐵 − 𝐿𝑅𝑚𝑜𝑦

𝛼𝑅 (𝐶) = 𝐿𝐶 − 𝐿𝑅𝑚𝑜𝑦

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